Cours d Economie

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  • 7/28/2019 Cours d Economie

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    EconomieContenu du cours

    Adresse mail :[email protected] assistante :[email protected]

    Examen crit, ce qui est dans le syllabus et quil passe nest pas dans lexamen. Question derestitution de la matire. Vrifie quon a bien compris et assimiler ce quon a vu ensemble. Quelquesquestions dexamen prcdent : (examen sur 100) exemple :

    - Quest-ce que linflation ? Expliquer ses diffrents types et ses diffrentes sources. (le nombre deligne indique la longueur de la rponse souhaite) viter les dtails moins important. /20

    - Prsentez et expliquez les trois grandes fonctions que la science conomiques contemporaineassigne aux pouvoirs publics. /20

    - Quels sont les facteurs qui expliquent le niveau de linvestissement dcids par les entreprises ?Expliquez /20

    - Prsentez les grandes caractristiques du rgime de change issu des accords de Bretton Wooz.Expliquez pourquoi et dans quelles circonstance il a t abandonn. /20

    - Prsentez une synthses critiques rgulirement mises propos du systmes conceptuel descomptes nationaux /20/

    Aprs une introduction gnrale sur les grands concepts conomiques (microconomiques etmacroconomiques), le cours envisage successivement les principaux mcanismes macroconomiques.

    -

    Les principes de la comptabilit nationale : dfinitions, concepts, calcul.- Consommation, pargne et investissement.- Dtermination du niveau de l'activit conomique, chmage, inflation, dpenses

    publiques et politique de taxation, commerce extrieur.- Fluctuations et croissance de l'activit conomique.- La monnaie, demande de monnaie, cration montaire.- Les relations conomiques internationales : balance des paiements, taux de change,

    dvaluation et rvaluation, systme montaire international.

    A la fin du cours, l'tudiant devra tre capable de :

    - Reconnatre et dfinir les grands concepts macroconomiques- Expliquer et analyser les principaux mcanismes de la vie conomique- Calculer, sur base d'exemples numriques, les principaux agrgats macroconomiques- Reprsenter graphiquement et expliquer les mcanismes de dtermination des

    quilibres au niveau macroconomique- Interprter les effets de diverses politiques publiques sur les variables conomiques,

    tant au niveau national qu'international

    Plan du cours :

    mailto:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]
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    1) Introduction gnrale2) La mesure de lactivit conomique3) Les dterminants de lactivit conomique4) Chmage, Inflation, monnaie5) Politique conomique6) Relation Economique Internationale

    06/02/13

    Introduction gnrale

    Dfinition : conomie politique = une science qui analyse et explique les modalits selon lesquellesun individu ou une socit (collectivit) affecte des moyens limits la satisfaction de besoins illimits.

    Quand on prsente cette dfinition, justifier quelques mots : Lcart entre les ressources rares notredisposition confront lampleur de nos besoins qui justifient quon tudie ce comportement humain et qui

    justifie aussi que de temps en temps on qualifie la science conomique de science des choix (besoinsvirtuellement illimit mais ressources rares et donc choisir les besoins quon va satisfaire). Cest au cur dela science conomique et notre vie conomique que confront des sources qui sont rares. Faon de faire letri entre les besoins se fait de notre point de vue tre le plus satisfait possible avec pour consquence quenconomie on a un domaine particulier dattention: celui de lallocation optimale des ressources (niveauindividuel ou collectif).

    Cette raret des ressources, on a dans la vie de tous les jours, on oublie assez facilement. Nanmoinsdans tous nos comportements, on est confront une raret relative des moyens.

    Ex : un individu commun, on effectue par rapport au temps notre disposition qui est rare, doit faireun choix. Notre temps, on va dcider de lallouer de la manire qui nous satisfait le plus possible, onlaffecte 3 occupations alternatives : Le travail, Le loisir, Le repos.

    En science conomique, on peut sinterroger sur les principes qui vont prcder laffectationalternative du temps ces trois affectations rivales. Peut sinterroger sur linfluence du taux de salaires et letemps de travail que les gens voudront. Le nombre de travail souhait par les personne = loffre de travail.Lien entre le salaire et loffre de travail qui peut faire lobjet de nombreuse tude.

    Analyse du comportement doffre de main duvre et lacceptation plus ou moins optimal de sontemps de travail. => dtermine le revenu (du travail). Une question qui peut se poser relative laffectationdu revenu entre la dpense de consommation et lpargne. (ex pourrait sintresser un lien entre le tauxdintrt et lpargne: quand le taux dintrt augmente, le mnage pargne plus ?).

    Quand on sintresse la consommation dun mnage, on peut savoir ce que sont les choix :demande de diffrents biens ce qui pousse le consommateur demander plus de tel bien que tel autre.Dpendra aussi du prix des biens. Lien entre le prix du bien 1 et la demande du bien 1. Ou le lien entre lerevenu et ma demande de bien 1.

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    Sur toutes ces questions que se posent un individu et quon tudie en conomie, pourrait tudierencore longtemps. Cet individu commun on peut lappeler un mnage, dun particulier ou encore dunconsommateur.

    Un deuxime individu : une firme, dirigeant dune entreprise = il se pose des questions aussi

    notamment : Des questions que lon tente danalyser au niveau de la science conomique.- Que produire ? dans toutes les entreprises, cette question est toujours la premire.- En quelle quantit ? Et quel prix vendre cette production ? = du point de vue de lentreprise, je

    dcide de loffre de bien 1, bien 2- Comment la produire ? = vais-je utiliser plus ou moins dquipements, de machines (K) ou vais-

    je utiliser de la main duvre (L). les facteurs quon favorise plus lun ou lautre font partie desquestions que se posent lentreprise et la science conomique. Au sein de lentreprise, quand jedcide de la quantit de main duvre (L), jobtiens une demande de travail. mane aussi delentreprise, une demande de capital (au sens physique du terme), quand lentreprise squipe, on

    appelle a linvestissement. Lien entre le taux dintrt et linvestissement est une grandequestion quon se pose au niveau de la politique conomique

    De lentreprise mane une offre de diffrent bien et aussi une demande de travail. Il y a donc un lienentre des comportements de mnage et des comportements de firmes. Les 2 se retrouvent pour changer.

    On retrouve donc des marchs o sont en prsence des offreurs et des demandeurs. Un march =cest une lieu (sens gographique) o se rencontrent loffre et la demande dun bien (facteur) dtermin unmoment dtermin (et dans des conditions dtermines). (Ex le lait est un bien et le travail est un facteur).

    Lieu de rencontre = ex du march du travail. Multitude de marchs o changent des biens. Quand loffre etla demande se rencontre, on observe un prix et sur base de ce prix on observe un change.

    En conomie on tudie des comportements humains par rapport aux choses rares. Lescomportements sur un march sont dpendent dun ensemble dlments. Les comportements dpendent dela structure du march. Diffrents types de marchs :

    - March de concurrence parfaite: 1 multitude doffreurs- 1 multitude de demandeurs-le bienchang est peru comme tant identique quelques soient loffreurs. Pas de diffrenciation du

    produit. => le prix du march ne varie pas = une donne qui simpose aux intervenants. Ex : le

    march du bl aux USA. Aucun intervenant ninfluence le prix du march.- March concurrentiel: chaque offreur et chaque demandeur considrent quil na pas

    dinfluence sur le prix. (prendra le prix du march pour une donne). Chaque agent conomiqueprend le prix pour une donne sur laquelle il neffectue aucune influence.

    - Plusieurs types de concurrences imparfaites :o A loppos, le monopole : un seul offreur qui choisit le prix auquel il va vendre son

    produit. Le producteur est tout de mme confront la demande car elle est dcroissantepar rapport au prix. Donc il a unpouvoir de march (peut fixer son prix), mais contraintede la demande. Forme la plus aboutie de concurrence imparfaite. Monopoles sont

    relativement rare et dordinaire organiser par la puissance publique. Peut exister unmonopole bilatral : 1 seul demandeur et 1 seul offreur. Parlera de Quiet life of monopoly.

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    o Autre forme de concurrence imparfaite, oligopole = quelques offreurs-1 multitude dedemandeur. La firme dispose dun certain pouvoir de march. Ex : rencontre dans nosconomies contemporaines comme la tlphonie mobile. Les comportements sontdiffrents des marchs concurrentiel.

    o Encore un concurrence imparfaite, march monopsonique (monopsone) = multitudedoffreur mais un seul demandeur. Ex : Rpubliques bananires qui doivent accder auxmarchs occidentaux et donc un intermdiaire qui achtent toutes les bananes. Cette

    structure du march entraine des comportements diffrents.o Toujours concurrence imparfaite, la concurrence monopolistique = de nombreux

    offreurs- de nombreux demandeurs, mais le bien nest pas identique : diffrenciation duproduit. Faire en sorte que son produit soit un peu diffrent de celui de ses concurrents (envrai ou psychologiquement). Donc augmente un peu mon produit sans perdre tous mesclients.Ex : Henry Ford, Walter P. Chrysler, Alfred Sloan (il a mis sur pied la Gnral Motor).Celui qui a fait le plus de biens aux automobilistes amricains, cest Toyoda qui vent lesvoitures Toyota. Il y avait un oligopole fort avec ces 3 au-dessus qui sentendaient pour

    fixer des prix trs faible sans se casser au niveau de la qualit. On se comportait commeun cartel (obtiennent une sorte de monopole, quand lun augmentait, les autres aussi).Donc quand les producteurs japonais arrivent aux USA, ils se mettent proposer desvoitures meilleurs prix et meilleurs qualits. Aujourdhui, le march automobile est plusun march monopolistique.

    Tout ce quon vient de voir est regrouper dans une rubrique : la microconomie qui tudie lescomportements conomiques individuels (thorie du consommateur, thorie de la firmes et thorie du

    march).

    Au lieu de sintresser un consommateur, firme ou march, on peut sintresser des agrgations.Je peux faire la sommes de tous les revenus de tous les mnages qui rsident sur un territoire = le revenunational). Peut sintresser toutes les productions de toutes les entreprises, construit un autre agrgat quiest leProduit intrieur Brut. Au lieu de sintresser lapolitique des prix dune entreprise, peut sintresser la politique de tous les prix, sintressera au niveau gnral des prix = linflation. Peut sintresser toutesles demandes de travail de toutes les firmes lcart entre loffre et la demande = le chmage. Peut

    sintresser linvestissement de lensemble des investissements = linvestissement national. Mme choseavec toutes les pargnes dgags par tous les mnages du pays = pargne national

    Passe une analyse globale, la macroconomique qui tudie le comportement du systmeconomique pris dans son ensemble.

    Multiple interaction entre le micro et le macro. Dans ce cours, va se proccuper essentiellement dumacroconomique.

    20/02/13

    Lconomie est une science humaine et une science sociale mais pas le mme degr de certitude quedans les sciences dures. Les lois conomiques seront beaucoup moins certaines que les lois de sciencesexactes. Qualifies de lois branlantes ou boiteuses. Toute une srie dimprcisions le contexte et le

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    comportement humain dpendent de mobiles psychologiques, cause quon devra en science conomique defaire preuve dhumilit.

    Diffrence entre ce quon va envisager ensemble : la science conomique qui tente expliquer lesfaits conomiques = tentative dEXPLICATION> conomie ferme (nachte rien et ne vend rien en dehors de ses frontires). Imagine quil y aune dotation en facteurs donns (quantit de facteur de production en faveur de lconomie).

    3 grandes catgories de facteur de production :

    - Le facteur travail = la main duvre avec une formation et qualification donn.- Le capital au sens physique = des machines, outillages la quantit de capital physique est

    donn et le niveau physique est donn galement.- Les ressources naturelles dont on a besoin pour faire tourner lconomie.On va supposer aussi le plein emploi des ressources. On peut imaginer que dans cette conomie onproduit 2 biens : du vin et du pain. Dans cette conomie, on nous donne une information sur ce quon peut

    obtenir comme pain (million de Kg) et comme vin (million de litres). On nous dit dabord que si tous lesfacteurs de productions sont pleinement utiliss, on va pouvoir obtenir 5 millions de litres de vin, et donc la

    production de pain sera nul. / Si on veut quand mme un peu de pain, il suffit daller chercher un peu detravailleur, quipement et ressources naturelles. En renonant 1 millions de litre de vin, on peut obtenir 2millions de Kg de pain . Cette reconversion des facteurs de vin vers le pain prendra du temps mais est loindtre impossible, mais ne peut obtenir plus de vin ou plus de pain. (voir syllabus graphique p. 8) la courbeou droit que lon obtient sera appel la ligne des possibilits de productions. Ce rapport entrelaccroissement de la production de pain et la diminution de production de vin est ce quon appellera le taux

    de substitution technique (le taux auquel on peut transformation le vin en pain en rorientant les facteursde production). Obtient -1/+2 = le taux de substitution technique. Si on veut plus dun bien, on doit renoncer la production ou la consommation dun autre bien.

    Un grand problme en conomie est celui du sous emplois = on a un point qui correspond unesituation de sous emplois, si on arrive en sortir, on peut alors obtenir et + dune production et plus duneautre et peut alors arriver la ligne de possibilit de production. (voir pont G du graphique). Un des

    problmes de nos conomie est ce choix qui est fait de privilgi le niveau de vie daujourdhui au dpenddu niveau de vie de demain. Le niveau de vie des gnrations de demain en utilisant la dette.

    Sries de dfinitions quil est ncessaire de comprendre :

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    Les biens = un bien est ce qui peut satisfaire un besoin. Parmi les biens, distinction entre les biensconomiques et les biens libres :

    - Les biens libres = des biens qui existent en quantit telle quelles peuvent tre utilis poursatisfaire totalement les besoins. Trs peu dexemple: lair, ils sont trs rares. Dans le temps,leau pure tait un bien libre galement.

    - Les biens conomiques = biens qui sont rares, on va devoir accepter un sacrifice pour pouvoirconsommer des biens conomiques.

    Le bien peut tre aussi bien matriel quun service. Cest une notion objective, mais la capacit dunbien satisfaire un besoin est une notion subjective.

    Les grandes phases de lactivit conomique :

    - La phase de la production= cration dutilit, ou cration de satisfaction. Cette production peuttre soit consomme, soit investie. Souvent au sein de la phase de cette production, phase de

    distribution : on mettra la disposition des utilisateurs finaux cette production. cart grandissantentre les lieux de production et de consommation. Cette phase de la distribution ne doit pas treconfondue avec la distribution du revenu (attribution du revenu, rpartition qui peut tre plus oumoins gal ou ingal)

    o Consommation= la satisfaction des dsirs prsents. Au sein de celle-ci, on va faire ladistinction entre la consommation prive (satisfaction des dsirs individuels) et laconsommation publique (satisfaction des dsirs collectifs indpendamment des dsirsindividuels). Satisfaction des dsirs prsents.

    o Investissement = biens dquipement. cest via linvestissement que lon vapouvoir accroitre la satisfaction des dsirs futurs.- Certain nombre de grands acteurs conomiques. 4 grandes catgories :

    o Particuliers (consommateurs, mnages) = tous les gens qui rsident et qui pourvoient leur besoin. Fonction de consommation indpendamment de lactivit de production.

    o Les Entreprises = correspond des entits qui vont donc fabriquer des biens matriels ouprest des services et leur production de bien matriel ou service se fait avec objectif devendre un prix qui couvrira approximativement les cots de production. Dans cecontexte, le profit ralis par lentreprise est un lment de ses couts de production. Oninclut une rmunration pour lensemble des facteurs mis en uvre. La rmunration decapital quon qualifiera de profit. Diffrence entre les socits commerciales organises par le droit commercial Et les entreprises individuelles, titulaire de profession librale, artisan,

    commerant, agriculteuro Ple dit de lEtat = va mettre la somme des pouvoir public (locaux, provinciaux,

    rgionaux) dont une des fonctions est de proposer des biens ou des services un prixgratuit ou sans rapport avec le cout de production. Derrire on a toute les autorits etcollectivits publiques. Pour que puisse fonctionner ltat, il doit possder un certain

    pouvoir de contrainte. ! diffrent dune entreprise publique qui est dabord un entreprise(produit un bien avec objectif de le vendre pour couvrir cout de production), elle est

    cependant place sous le pouvoir de lEtat (TEC, SNCB) mais ne mettra pas Belgacom(qui est gr sous une logique dentreprise prive).

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    Fonction rgalienne de lEtat = Droit + Police + Justice / dfense et diplomatie /monnaie (le pouvoir du roi de battre monnaie).

    o Le reste du monde = regroupe tous les mnages, entreprises qui nappartiennent pas lconomie dite nationale. Les 3 aux dessus sont les agents rsidents (conomiedomestique) et le reste du monde sont les agents non-rsidents.

    Classification des biens conomiques : distinction entre les biens de consommation et les biensdquipement (ou de production, ou de capital). Problme des biens durables = biens qui ne disparaissent

    pas ds la premire consommation (ex dun frigo, voiture). Problme pour faire la distinction entre lesbiens de consommation durable et les biens dquipement. => va proposer la distinction en disant que :

    - Biens de consommation = biens quel que soit leur nature la disposition des mnages. (bouteilledeau dans ma main est un bien de consommation)

    - Biens dquipement = la disposition de lentreprise quel quen soi la nature. (ex bouteille dansles rayons dun supermarch). Donc les stocks dune entreprise sont des biens dquipement,

    mais au-del de cette convention. Les stocks participent la mission de lentreprise.o Au sein du capital :

    Capital fixe = machine, outillage, quipement qui participe de nombreux cyclesde production.

    Capital circulant = correspondra aux stocks.Dans cette opposition entre linvestissement et la consommation, peut opposer la consommation et

    linvestissement : on aura une courbe (courbe des possibilits de production). Un premier choix sera deconsacr lessentielle de la production au dsir de la collectivit. Une autre serait de limit la consommationaujourdhui mais de constituer des quipements qui pourraient nous faire obtenir davantage. La

    Consommation serait alors la satisfaction des dsirs prsents et linvestissement correspond la satisfactiondes dsirs futurs. Entre la possibilit A et la possibilit B, il y a un choix entre le prsent et le futur. Mais onne peut augmenter la satisfaction des dsirs prsents et celle des dsirs futurs. (voir graphique p.13)

    Faon dont on peut organisation la vie conomique : pour pouvoir raisonner notamment au niveaudes parties 3, 4, 5 et 6 du cours, il faut prciser comment va faire jouer les diffrents acteurs dans le thtreconomique.

    3 types de rgimes ou systmes :- Le Rgime capitaliste = conomie de march = les biens de production font lobjet dune

    appropriation prive et le moteur du systme sont les agents conomiques qui poursuivent un butde satisfaction personnelle. Les agents conomiques agissent, dcident en fonction de leur intrt

    personnel => ne dbouche pas sur une totale anarchie conomique puisque les entreprises vontproduire de telle manire que les demandes en provenance des mnages soient satisfaites.Comment ce fait-il quil rgne une certaine harmonie conomique? cest en vertu du systmedconomie de march ou systme de prix (Adam Smith, conomiste cossais du 18, qui a misen vidence le systme dconomie de march quil appelle la main invisible). Comment

    fonctionne cette main invisible ? Il faut envisager un march, mais lconomie quenvisage Smithce sont des marchs concurrentiels (des petits marchs agricoles, multitudes dagriculteur qui

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    produisent des biens homognes ; chaque agent conomique prend le prix du march sur lequel ilnexerce aucune influence).

    o La demande = une relation entre un prix et la quantit demande dun bien ce prix. (voirgraphique feuille annexe du syllabus prix/quantit fin chapitre 1). On peut avoir un pointde la courbe de demande un prix lev et une quantit demande faible, par contre si el

    prix est faible, quantit demande leve et on aura alors la courbe de demande qui estdcroissante par rapport au prix. Cette demande est valable dans un contexte

    particulier, elle est valable pour des prfrences donnes et pour un revenu donn, et pourle prix des autres biens qui sont donns. Cette relation va se modifier si les prfrences demon individu voluent, si son revenu volue ou si le prix des autres biens volue.Si on imagine un prix p et une quantit q, que se passe-t-il si on imagine quun bien seradavantage prfr ? Comment volue la demande de cigarette par ex, elle sera plus forteet donc la demande va voluer vers le haut et la demande sera dsormais avec unequantit diffrente q. A linverse, si la prfrence diminue, p reste le mme mais lacourbe de la demande se dplace vers le bas et la gauche, on aura alors une quantit quidiminuera q.

    Si le revenu augmente ? si le revenu augmente, la courbe va se dplacer en diagonale versle haut droite et aura une quantit q mais qui nest quun cas possible. Normalement,quand la demande augmente suite une augmentation de revenu, on aura le cas du biennormal(le bien dont la demande augmente quand le revenu augmente). Mais il y a des

    biens qui quand notre revenu augmente, on en consommera moins (ex bus) = cest le casdu bien infrieur (la demande diminue quand le revenu augmente). Parmi les biensnormaux, il y a les biens de luxe (la demande augmente plus que proportionnellement,demande de loisir, de billet davion, de week-end).Par rapport aux prix des autres biens, le prix dun autre bien diminue. a dpend de la

    relation entre le bien et lautre bien. Si ce sont des biens qui servent plus ou moins aumme usage = des substituts. Si le prix dun substitut augmente, la demande se contracte(diminue vers le bas gauche). Par contre, pourrait avoir linverse, ma demande pourraitaugmenter dans le cas de bien qui sont utiliss ensembles : complments. Si le bien dundes 2 diminue, la demande va augmenter.

    27/02/13

    o Dun autre ct, on a loffre: la courbe doffre est la relation entre un prix et la quantitofferte pour ce prix. Cest une relation quantit offerte pour chaque prix dtermin. On se

    retrouve donc avec une courbe. Cette offre est croissante par rapport au prix (symbolispar la lettre S ou Supply). La relation doffre nous donne le prix minimum quil fautdonner la firme pour accepte de donner une quantit. Prix supplmentaire souventdemand par la firme pour couvrir les cots de production qui sont souvent croissant. Il ya des exceptions. Comment la firme peut transformer des input en output.Offre parfaitement inlastique = offreparfaitement insensible au prix. (Cest une verticalesur le graphique). La quantit reste la mme mais le prix varie. Avec la quantit ramene,ils vont vendre la crie, quel que soit le prix. On aura une offre parfaitement rigide.Autre cas, offre parfaitement lastique (ligne horizontale sur le graphique) correspond

    des processus de production ou la quantit a un mme prix de revient pour la firme.

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    March concurrentiel = les vendeurs ou acheteur prennent le prix comme une donne.(sorte de croix surle graphique). Prix dquilibre : Qoffre = Qdemande. Les offreurs et lesdemandeurs nont plus le besoin de modifier leurs offres ou leurs demandes dans un sensou un autre. Imaginons quau lieu dune fixation du prix par le march, nous laurions pasune autorit quelconque. Qua se passet-il en conomie de march ? Imaginons un prix prelativement lev, donc la quantit demande ce prix sera faible alors que la quantitofferte sera leve. Car les producteur seront allch par un prix fort, si p le v, on auraqD < qS => le prix va diminuer. Les producteurs sont en opposition par rapport auxautres, et donc tous les producteurs ne pourront pas couler leur produit et donc se

    joueront des jeux de rabais, ristourne,Par contre, si le prix est fix de niveau assez faible, les producteurs en offriront moins, parcontre on aura une demande plus grande. Prix p. qD>qS => les prix augmenterontcar la demande pousse le prix vers le haut. De manire officielle ou non, aura un

    processus de march qui va tirer le prix vers le haut.Moralit, on va avoir in fine le prix qui va voluer la hausse ou la baisse pour obtenirun prix ou quantit quilibre qui fera en sorte que la quantit offerte et la quantit

    demande corresponde. Difficile daffluer sur le prix car aboutit sur du march noir oudcourage producteur ou offreur. Quand on manipule les prix, se retrouve dans situationo on cre une pnurie ou un excs de production.

    Situation o les entreprises vont adapter leur offre sur celle des demandeurs. Leursproductions vont sadapter aux souhaits des demandeurs. Imaginons une conomie o onproduit 2 biens : exemple une o on produit des appartements neufs et galement desautomobiles neuves. On a donc une offre et une demande pour chacun. On a Pl et Ql

    pour les logements et Pa et Qa pour lautomobile. Imaginons que du ct desdemandeurs, ils veulent tre mieux log, ils expriment leur souhait sur un march par une

    demande additionnelle (graphique courbe) Donne une augmentation des prix et uneaugmentation de la quantit. Au niveau du march des automobiles neuves, si on souhaitetre mieux log, devra renoncer consommer plus de biens. On va avoir une contractionde la demande des automobiles qui va tirer le prix vers le bas, et donc va obliger desoffreurs supprimer des quantits de production. Les entreprises quittent alors un secteuro il y a moins de demande et donc la production va se contracter parce que la demandeva se contracter et ces entreprises changeant de secteurs vont permettre une augmentationde lautre ct de la production dans ce secteur. Simplement, une modification des

    prfrences qui se traduit dans une modification de la demande vont provoquer desmodifications de prix qui vont orienter le comportement des producteurs ainsi que le

    comportement des titulaires des facteurs de production dans un sens qui est souhait. Etdonc de manire automatique, sans besoin dune autorit pour organiser tout cela, loffre(les producteurs) va adapter spontanment sa production ce qui est davantage souhaitdans lconomie.

    Ne pas confondre la demande effective (= accompagn dun pouvoir dachat) > pouvoirs publics interviennent avec une politique antitrust ou politique dela concurrence (srie de lois, rglements, normes = politique de la concurrence) qui visent

    par des interventions publics (lois ou autre) dempcher essentiellement la constitution deposition dominante, constitution de petits ou grands monopoles et aussi labus de position

    dominante. Pour viter la cration de raret artificielle et donc une mauvaise allocationdes ressources.Interdiction dabus de position dominante = rgles dans des pays dempcher desentreprises grce des absorptions, fusions ou entente de constituer des monopoles quilsutiliseront en vue de restreindre loutput pour maximiser leur profit. Les fusions ou autredentreprise en Europe sont soumises lautorisation. Dans certains cas, des firmes aucours du temps, parce quelles ont invent un nouveau produit ou autre, vont se retrouverdans une position dominante. Si vous disposer dune position dominante, on va vrifierquon nabuse pas de cette position et ne portiez pas atteinte une allocation minimal des

    ressources et ne cre pas nouveau de la raret artificielle. (ex de microsoft) vise assurer que le marcher fonctionne le mieux possible.

    o Parfois externalits ngatives ou positives. Le march ne marchera pas correctement enfonction dexternalits. Un certain nombre de dcision de production, de consommation,

    prises par des acteurs conomiques auront des rpercussions sur dautres agentsconomiques qui ne prennent pas part la dcision. Ex je produis et je pollue (dautresnont pas eu le mot dire pour cette pollution) => externalit ngative (car effet ngatif).Ou externalit positive.

    Certains cas o le march ne fonctionnera pas trs bien. Quand on a des externalits,produits en trop fort ou trop faible quantit. Les externalits ngatives avec la pollutionincite les producteurs ne pas prendre en compte les cots supports par dautre et li cette production et par consquent ils produisent en trop grande quantit parce qu ils netiennent pas en compte un certain nombre de cout ou un certain nombre deffetdexternatlit ngative. Les pouvoirs publics alors interviennent soit en mettant en placedes lgislations qui consacrent le principe du populeur payeur (?), soit ils vont interveniravec des subventions (incitent les entreprise limiter leur externalit ngative en leurdonnant des subventions pour acqurir des techniques de productions plus propre) ouutilise la taxation (prlve des taxes sur des productions qui entrainent un certain nombre

    de dsagrment point de vue environnemental).Parfois, des dcisions prisent par des individus auront des consquences positives sur lereste de la socit. Et si pouvoir publique ninterviennent pas, trop peu de dcisions quiont des effets positifs sur dautres individus ou sur la socit qui vont tre prises. Exquand je me fais vacciner, jai une balance dans mon cerveau, un plateau o je mets ceque a me rapporte et lautre o je mets ce que a me coute moi ou mes proches. Les

    plupart des cas, les couts excdent les bnfices, car ne prend pas en compte leffet positifque a aura aussi sur les autres. Si laisse faire les agents conomiques, trop peu de

    personnes se feront vacciner. Raison pour laquelle ils obligent ou alors ils subventionnent.

    Autre ex : la recherche scientifique fondamentale, trop peu du point de vue de lintrtgnral si laisse a la seule initiative prive.

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    o Le cas de lexistence de biens publics. = ce sont des biens un peu particuliers o il ny ani rivalit dans la production, ni dans la consommation. Ex de la recherche scientifique,

    pour que a profite une personne ou un milliard, le cout est le mme. Il ny a pas derivalits dans la consommation. Il y a donc dans ce domaine, dans lexistence de ces biens

    publics, naura jamais dentreprise prive qui sengagera dans un processus de productionde tel bien. Dune certaine manire, on disait que la dfense nationale tait aussi une sortede biens publics. Un certain nombre de production de biens qui profitent tout le monde

    mais que chacun ne souhaiterait pas que ces biens soient produits. Ex : lclairagepublique, imaginons quon sorte dune grande cole de gestion, dit que va tablir sonpropre petit business, aperoit que dans Lige il y a une rue o il fait noir et les genssouhaitent lclairage. Jtablis mon business et jinstalle des poteaux avec de lclairage. lentre, interrupteur qui permet dallumer et dteindre lclairage. Quand des gensarrivent, sadresse eux et leur demande si veut actionner lclairage et ils doivent le

    payer. Que se passe-t-il ? Les gens vont se retourner, voit des gens qui arrivent, on espreque les gens qui arrive derrire vont accepter de payer. Les personnes qui suivent vont sedire la mme chose. Donc va avoir un comportement de passager clandestin : je veux

    voyager mais pas payer, va assez facilement voir que si ce nest pas le pouvoir public quisen mle, il ny aura jamais dclairage. Force tout le monde contribuer au payement.Donc de temps en temps, les pouvoir public sont amen eux-mmes se mler la

    production de pouvoir public et de le financer par leur pouvoir de contrainte.

    2 fonction, Equit : dans conomie de march, aucun mcanisme qui rpartitautomatiquement les revenus de manire plus ou moins galitaires entre les diffrents citoyens.Et par consquent les pouvoirs publics vont intervenir en vue dassurer une distribution durevenu rel, si pas plus quitable, en tout cas plus galitaire. Comment peuvent-ils procder ?

    oMise enplace dune fiscalit progressive = progressive veut dire une fiscalit o le tauxdimposition augmente avec le haut revenu. Une personne haut revenu payeproportionnellement plus que la personne faible revenu. >< fiscalit rgressive =limpt rgressif est par exemple la TVA (6% ou 21%) qui est le mme quelques soientles revenu.

    o Les transferts sociaux (payement reu en dehors de la production par les mnages enprovenance des pouvoirs publics : allocation familiale, allocation de chmage)

    o Des biens ou des services prix rduit = plutt que de nous donner de largent, peutdonner des biens ou des services qui doivent augmenter notre revenus rels. Ex utilisationdes transports publics des prix rduits pour certaines catgories de personnes. Querelle

    entre une vision paternaliste de laide social et une vision progressiste de laide social. Exaux USA, on leur donne des timbres pour acheter de la nourriture bas prix ougratuitement. Conception purement paternaliste. Du point de vue du niveau desatisfaction, il sera augment si reoit directement largent. Cest ce qui se fait ici enBelgique. Un certain nombre dconomiste dise que ces biens et services nont pas grandsens, les gens seront mieux si leur donnait directement largent => dbat si les pouvoirs

    publics doivent vraiment le faire.

    Dernire fonction, Stabilisation : correspond la politique conomique (chapitre 5), action

    dlibr des pouvoir publics en vue dagir sur la conjoncture ou la structure conomique. Objectifdu point de vue de la politique conomique (macroconomique). Au cours du temps, dans lesconomies de march laisse elle-mme, le niveau de lactivit conomique est une tendance

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    la hausse mais avec dimportante fluctuation (priode de surchauffe, constitution de bulles,niveau trs lev dinflation; dautre moment o dgringole et donc chmage prononc). Depuis1945, donne un objectif au pouvoir public, stabiliser lconomie et donc en dautre terme,

    prennent des meusures pour essayer de gommer les fluctuations de lactivit conomique (cesfluctuations seront canalises). Limit les fluctuations conjoncturelles de lactivit conomique.Grand objectif de la politique conomique est la lutt contre le chmage, contre linflation etaussi celui dobtenir une croissance conomique dans une perspective long terme (croissance

    durable). Diffrents instruments :o la politique budgtaire) = utilise la fiscalit et les dpense publique pour atteindre ces

    objectif.o Politique montaire = 2 grandes variables :

    Le contrle ou manipulation des taux dintrts Contrle ou manipulation des taux de change

    o Politique industrielle = vise dvelopper lactivit conomique dans certaine zone ousavre ncessaire.

    Quel est le problme au niveau europen ? Il ny a pas duniformit au niveau des tats au niveau

    de la politique budgtaire alors que la politique montaire relve de lunion europenne. Le faitquon ait 2 politiques conomiques avec des acteurs diffrents fait que a ne fonctionne pastoujours comme le souhaiterait. Soriente alors dans le domaine de la politique budgtaire, donneaux pouvoirs europens la possibilit de sanctionner les pays qui ne suivront pas les rgles.Le cours va sorienter vers cette 3 grande mission. Lobjectif moyen terme est de pouvoirexpliquer ce qui fait qu un moment donner lactivit conomique est tel niveau plutt qudautre, pourquoi il y a des phases dexpansions

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    Chapitre 2 : la mesure de lactivit conomique

    Quelques rgles ou plutt mthodologie pour mesurer lactivit conomique. Chapitre li lacomptabilit nationale = rgles mthodologique qui permettent dobtenir des indicateurs dactivitconomique qui sont logiques, qui sont comparables de pays pays ou comparables au cours du temps.

    Quelques dfinitions

    Grands indicateurs de lactivit conomique : le PIB et le revenu national.

    Contexte de pouvoir piloter les conomies, comment les activits voluent. Se doter doutilsstatistiques qui permettent de les mesurer. Imagine aprs la 2GM de mettre en place des outils sur basedune mthodologie propre : la comptabilit nationale = ensemble de rgles qui construisent desindicateurs conomique relatif une conomie nationale. Visent calculer un certain nombre dagrgat

    pertinents pour lconomie nationale. Pas synonyme de la comptabilit publique !

    Envisage des dfinitions + quelques rgles dvaluation. Le but est davoir des rgles dvaluationcommune un maximum de pays. Pour comparer des indicateurs pays par pays. Dispose de rglesrelativement stables pour comparer les indicateurs au cours du temps. Ncessaire de savoir derrire deschiffres quels sont les utilits de calcule que lon a du parfois accepter. Procde des valuations quireposent sur des hypothses.

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    SEC95 -> SEC 2010 : au niveau europen, on sinspire de rgles qui dans le jargon sont connu souslacronyme SEC (Systme europen de compte intgr). Ces rgles de 1995 ont t revue en 2010 mais pasencore dapplication.

    2 dfinitions complmentaires du revenu et produit national. Ladjectif national et intrieur

    sont synonyme dans ce contexte mais plus quand on parlera du reste du monde. Puis en prenant compte dusecteur extrieur, produit national et produit intrieur diffrent.

    Le revenu nationalse dfinit comme lensemble des biens et des services conomiques nets obtenuspar une conomie nationale pendant un priode donne.

    Le revenu national ou produit nationalmesure, au cout des facteurs, la valeur totale des biens et desservices produits dans un priode donne et disponible pour la consommation et laccumulation desrichesses.

    [Remarque : le produit national et le revenu national sont mesur au cours dune priode dtermine,

    donne. Quel est la diffrence entre un flux et un stock ? Le flux donne une dimension temporelle. A fluxconstant, si je mesure ce qui sors du robinet par exemple, de 30 min 1h devrait avoir le double. Ce qui sortde lconomie et qui va tre intgrer dans le revenu national, sera mesurer sous forme de flux en prcisantune priode. Mesurera trimestre par trimestre (pour prvoir ralentissement ou embal lement de lactivitconomique). En opposition, le stock = mesurer un instant prcis du temps, quantit un momentdtermin. Une quantit mesure un instant prcis du temps. Alors que le flux est calcul avec unedimension temporelle.]

    Parallle entre le revenu national et le produit national = des biens et des services conomiquessopposent biens libres . Pourquoi les dfinit de faon quivalente ? Ex : Imaginons une voiture vendue 15.000 = valeur de la production. On peut se demander ce que va tre la destination de ces 15.000. Ladestination de cet argent va servir payer les ouvriers (salaires et traitements), gnre des bnfices(seulement les dividendes), une partir qui passe dans des loyers (propritaire de batiment qui travaille danslentreprise), (quand on a emprunt) on verse des intrts au prteur, commission, honoraire. => une srie derevenu qui sont vers ceux qui ontparticip la production pour lentreprise. Ensuite dans les 15.000, il ya de quoi payer pour les matires premires (tle que lon paye une autre entreprise = cet argent sert aussi des revenus) , lnergie, destination finale de cet argent, trouvera une poche trs loin de bnficiairesqui auront participer la production de lautomobile. Au total, retrouve in fine 15.000 de revenu. Donc les2 chiffres de la production et du revenu concident in fine. Prend tout le revenu de tous les citoyens dans

    mon conomie et arrive des milliards deuro et value la production de tout ce quil y a dans le pays,arrive au mme chiffre en milliard deuro. On a 2 modes de calcul qui aboutissent au mme chiffre.

    [Remarque : les bnfices (ou profit) sont calcul de 2 manire : soit on prend les recettes totales dela firme moins le cout total de production. Soit prend le totale des produits moins le total des charges. Parmiles produits, le produit le plus important est celui de la vente. Ce produit li la vente = chiffre daffaire. Ne

    pas confondre le chiffre daffaire et le profit (car le profit est ce qui reste quand on a tout pay alors que lechiffre daffaire est ce quon a dans la caisse avec davoir encore payer tout le reste). Le profit (symbolis

    par Pi) = recette totalescout total. Ce profit a 3 destinations : dabord un impt sur les profits, puis ce quireste (le bnfice aprs impt) deviennent dabord un morceau vers aux actionnaires propritaires de

    lentreprise (les dividendes), et autre morceau qui va rester au sein de lentreprise (bnfices mis en rserve,ou bnfice rserv) qui vont servir rinvestir.]

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    Explication du fait que le revenu national est gal la valeurnette de production. Pour produire, on abesoin de machine, dquipement, de capital. Ces quipements quon utilise pour produire vont suser. Lavritable cration de richesse est tout ce quon a produit moins ce que la production a dtruit. Dfinit parmisla production de biens de capital, on aura linvestissement ou les investissements bruts (= production totalede machine dquipement dans nos conomies, investissement de remplacement). Ces machines quon

    produit vont servir remplacer les quipements uss par la production et par extension ceux devenu obsoltepar le temps. Les investissements de remplacement = les amortissements (vise compenser lusure etlobsolescence ou dsutude). Une partie de la production qui ne vient simplement que compenser ce que la

    production user. ct, il y a des machines produites qui viennent augmenter les capacits de productiondes entreprises = investissement nouveau ou nets (machine supplmentaire que lon va produire et mettre enuvre qui vont permettre de produire davantage lavenir). => Linvestissement brut = investissement deremplacement + investissement net.

    (p.21 du syllabus = tableau : une partie des machines qi remplace les machines. Tout ce qui a tproduit sera appel la production national ou le produit intrieur brut. Le produit brut moins les

    amortissements donnent le produit national net. PNB amortissement = PNN (ou revenu national net).Toujours en supposant quon na pas le reste du monde ou secteur public).

    Expression la mesure au cout des facteurs = nuance dans le fait que le revenu national et le produitnational serait pareil. La fiscalit est obligatoire (ne peut pas choisir de ne pas payer ses impts). On parle de

    prlvement obligatoire (dedans, on retrouve la fiscalit au sens stricte et la parafiscalit). La fiscalit estdivis en 2 types : directe et indirecte.

    La fiscalit directe = celle qui pse directement sur les revenus. 2 grands types de revenus soumis elle : lIPP (limpt sur le revenu des personnes physiques = ce quon reoit comme salaire, commetraitement, loyer, commissions) et limpt sur le profit des socits (cest--dire limpt sur les profits

    plus haut).

    Fiscalit indirecte : la TVA (taux ex 6%-21%) + les droits daccises (prlev sur achat dun certainnombre de biens dtermins : parfum, cigarette, alcool, : taxe lunit).

    Parafiscalit = prlvement obligatoire substantiel, cotisations de scurit sociale (ou assurancesociale obligatoire).

    A ct de cela, les services publics ont aussi des revenus divers : dividende de Belgacom, la BanqueNationale de Belgique (BNB).

    La mesure au cout des facteurs : le produit national mesur en euro ou dollars est calcul au prix dumarch. Ex la tonne dacier est valoris sur base du prix de vente dune tonne dacier. Dans le monde rel, le

    prix du march est influenc la hausse par la fiscalit indirecte. Or la TVA et droit daccise ne vont pasdans la poche de ceux qui ont particip la production, mais vont dans la poche des pouvoir public. Dont

    pour maintenir lquivalence entre le revenu national et le produit national, il faut retirer les impts indirectsqui frappent le prix du march. Les entreprises vont aussi bnficier de subventions la production. =>donne le revenu des producteurs = le revenus national (= produit nation impt indirect + subventions). =

    produit national calcul au cot des facteurs. = revenu national. Cette quivalence est valable en procdant cette double correction. Ce revenu national est obtenu en faisant la somme de tous les revenus de ceux quiont particip la production. (p.23)

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    Si on fait la somme de tous les revenus, on obtient le revenu national. Et le produit national estvalu par rapport tout ce qui est produit en valeur montaire. Et les 2 chiffres concident.

    Il y a cependant une 3 optique. (p.25). Economie en 2 ple et oublie le reste du monde et le secteurpublic. Globalement les entreprises produisent des biens et des services pour 100 milliards (voir chiffre sur

    p.25). Produit national 100 milliards et revenu national 100 milliards. Consommation 90 et part 10. aveut dire que les mnages renvoient les 90 milliards aux entreprises sous forme de dpense deconsommation ou de demande. Lpargne, 10 milliards, sera propose ceux qui souhaitent emprunter envue de la faire fructifi, donc la met la disposition de ceux qui souhaitent lutiliser. Cet argent dpargne,les mnage la mettent la disposition du reste de lconomie. Les banques sont des intermdiaires entre desgens qui ont pargn et dautre qui ont besoin de fond. Les banques sont des intermdiaires, elles nespculent pas avec leur argent mais avec largent des autres. On met ces 10 milliards la disposition desentreprises par lintermdiaire de la banque.

    Mais il y a un trou. Le ple des entreprises ne va pas forcment demander exactement cette somme.

    Au niveau de la dpense totale = valeur totale de la production = valeur totale des revenus. Si lpargne etlinvestissement sont tout juste gale. Peut arriver au mme chiffre de 3 faons : soit additionne tous lesrevenus, soit toutes les dpenses, soit toute la production. On a loptique de la production, loptique du revenu ou loptique de la dpense. 3 optiques pour arriver un mme chiffre indicateur de notre activitconomique.

    Toujours dans des dfinitions de nature diverse : au niveau du produit national, diffrence selon quilest calcul au prix des marches ou au prix des facteurs. Diffrence aussi entre le PNB et PNN. Passe en

    revue de manire non exhaustive tous ces indicateurs de la production et des revenus couramment utiliser.Aller au-del en faisant intervenir ladjectif intrieur pour remplacerladjectif national dans produitnational. Continuons avec le Produit national. Un indicateur souvent utiliser est le Produit national Brut et leProduit intrieur Brut. Or le Produit brut surestime la vritable cration de richesse. Et donc prfrer leProduit net = Produit Brut Investissement de remplacement [formule : PNB (produit national brut)-Am(Amortissement) = PNN].

    Or parfois utilise le produit brut plutt que le produit net. Pourquoi ? Pourquoi on continue calculeravec le PNB ? 2 grandes raisons :

    -

    quand veut mettre en parallle le niveau cnomique, le niveau de de la production et de lemploi,les 2 indicateurs pertinents est lemploi et le PNB car il a fallu des travailleurs pour produire lesmachines qui remplacent les machine uses. Si veut avoir un indicateur de lactivit conomiquecorrl au niveau de lemploi comme il faut des travailleurs pour produire les machines, onutilisera prfrentiellement la notion de produit brut.

    - Mais il y a une autre raison : lvaluation de lamortissement, cd lusure des biens dquipementest quelque chose de compliqu. a fait parfois lobjet dvaluation douteuse. Si lesamortissements sont mal calculs, on aura un mauvais produit net. Pour valuer lamortissement,il vaut valuer lusure desquipements. Au sens technique, cest trs compliqu raliser. Lesamortissements est donc la consommation de capital, lusure estim des machines, a reprsente

    au point de vue des entreprises une charge, valuer le taux dusure de la machine. Parfois pourviter de payer trop dimpt, incite lentreprise dclarer que lusure de la machine est plusimportante que ce quelle est. Quand on construit lindicateur amortissement, se base sur des

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    dclarations des entreprises et tant en tant survalue leur charge. Mais parfois, les entreprises fontlinverse : ex des futurs retraits amricains qui attendent une retraite dans un fond de placement.Quand elles doivent draguer les marchs financiers ou les banquiers du coin, je dois bien me

    prsenter. On va faire du Windows Dressing. Dans ce contexte, les entreprises qui ont besoindun financement externe, intrt de sous-valuer leur amortissement. Avec pour consquenceque cette donne ne sera pas fiable. Et donc utilisera la notion de PNB ou PIB mme si survaluela vritable cration de richesse dans lconomie.

    Le revenu primaire= cest le revenu issu de la participation la production. (p.27) Revenu nationalbnfices des entreprisesintrts nets + dividendes + revenus intrts personnels = revenu primaire. Cequi va aller dans la poche des mnages en raison de leur participation lactivit conomique avant que cesmnages ne payent limpt sur le revenu ou ne bnficie dallocation sociale.

    13/03/13 (voir avec le syllabus)

    Le revenu disponible = Cest sur base de ce revenu que le mnage va dcider de sa consommationet de son pargne. Ce revenu disponible il correspondra au revenu primaire + les transferts sociaux(payement reu ou vers en dehors de la production, cest--dire les allocations de chmage, familiale,) les cotisations de scurit socialelIPP.

    Voir tableau p. 28 : On a dabord le revenu primaire par habitant et de lautre ct le revenudisponible par habitant. Lcart entre le revenu primaire et disponible est finalement ce que paye chaquehabitant pour faire fonctionner lensemble des pouvoirs publics. Cette diffrence correspond lacontribution net par habitant.

    Revenu national et revenu intrieur = Prcdemment, on a considr quon vivait en autarcie onva lever une partie de cette hypothse afin de dfinir ces notions.

    Dans le monde, il y a un certain nombre de facteurs de production belge qui ne travaille pas enBelgique mais dans le reste du monde. Le revenu de ces facteurs doivent-ils tre rattach lconomie Belgeou dans lepays do le facteur de production la nationalit. Un facteur de production belge , que lonqualifiera de facteur national (main duvre et capital). Ladjectifnationalcest ladjectif que lon va collerau facteur de production do le producteurrside dans le territoire donn, dans ce cas, la Belgique. On vaenvisager le facteur travail et le facteur le capital. Ex : on est travailleur bulgare et on travaille en Belgique

    et on habite en Belgique on est un facteur de production belge. Si on est un facteur de production belge maisquon rside en Belgique et quon travaille ailleurs alors il y a un problme de comptabilit des facteurs de

    production. Dans ce cas, on parle de travailleurs frontaliers. La diffrence entre produit intrieur et nationalne va concerner que les travailleurs frontaliers.

    Pour les capitaux, on peut habiter BXL et avoir mon argent qui produit des biens et services mais quelargent est mis en uvre au Japon ou USA. Si propritaire daction Microsoft, on peut habiter BXL et avoirson argent qui contribue une production ltranger. Au niveau des capitaux, la diffrence entre les deuxnotions concernera tous les capitaux et immeubles mis en uvre ailleurs que dans le pays ressortissant.

    Le produit national ne va pas se proccuper du lieu o lactivit conomique a lieu. Revenu detoute les personnes qui habitent sur le territoire peut importe do vient ce revenu. Le produit intrieur

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    englobe tous les revenus engendr par lconomie nationale sur le territoire de lconomie nationale. Lecritre est gographique.

    Ex : Raren, ville juste la frontire entre Belgique et Allemagne. La moiti des habitants sontdorigine Allemande mais sont venus habiter l et travaillent en Allemagne. Leur salaire va tre intgr dansle revenu intrieur de lAllemagne mais il sera enregistr dans le revenu national en Belgique. Produitintrieur : en Allemagne ; Produit national : en Belgique. Habite Lige et travaille Lige : revenu national

    et intrieur recens en Belgique.

    Cela concerne les travailleurs frontaliers. Quen est-il pour les capitaux ? On a achet des actions deMicrosoft et on habite en Belgique. Chaque anne on peroit des dividendes. Celles-ci tant produites auxUSA. Les dividendes vont tre dans le revenu national Belge et le revenu intrieur aux USA. Un japonaistravaille chez Toyota Dighem, revenu national belge et revenu intrieur belge car le japonais ne fait pas lanavette tous les jours. Allemand achte des obligations mises par ltat Belge , ce cas est spcial. La dette

    publique ne gnre pas dactivit conomique. Les intrts de la dette publique que ce soit dans un contextenational ou international on les enregistre dans une rubrique dite de transfert. Ni dans le produit national nidans le revenu intrieur ils ne vont tre enregistrs.

    Pour passer dune grandeur lautre, on a une formule. Si on a les chiffres du produit intrieur etquon veut calculer les chiffres du produit national on retire du produit intrieur les revenus des facteursvers au reste du monde et ajouter les revenus des facteurs reus du reste du monde. (2me tableau p.30)PNB pour aller au PIB, on fait linverse (1er tableau p.30)

    Dans les pays moins avancs qui ont bnfici de lourds investissements venus de ltranger, on auraune forte diffrence entre le produit intrieur et le produit national car le revenu du capital repart vers les

    pays qui ont investi.

    Lvaluation du revenu national :

    - Evaluation en termes montaires = Comment va-ton calculer le produit intrieurbrute. On va procder une valuation en terme montaire. On va collecter les quantits dediffrents biens et on multiplie ces quantits par le prix respectif. Le PIB = P1Q1 + P2Q2 +P3Q3

    - Evaluation des biens qui ne passent pas par le march = Il y a une srie de biens quine passent pas par le march. Ex : On travaille chez nous, on duque les enfants, on lave la

    voiture, toute cette production quen fait-on ? On loublie. On parle de service domestique.Mais parfois a pose problme par exemple lorsquon va faire laver sa voiture au car wash et toutdun coup, cette production est enregistre. Si au cours du temps, les habitudes voluent, il y a uncertain nombre de services, qui taient avant domestiques, qui vont compter. Ex : agriculteursqui produisent des salades et qui ne vendent pas sur le march mais la mange chez eux.Comment va-t-on intgrer les revenus de la production des magistrats ? Voir p. 33 => Problmedu mme ordre pour les services de lEtat. Lconomie sous-terraine : toute production cache.Pourquoi cache ? Pour chapper aux juges ou pour chapper au fisc. Une production lgale maison la cache parce quon ne veut pas payer dimpt ou production illgale parce quon ne veut passe retrouver devant le juge et en prison.

    - Evaluation en prix courants et en prix constants = Au court du temps, la valeur duneunit montaire se dtriore. Pour dterminer le PIB pour 2012 P112Q112 + P212 Q212 On

    parle de prix courant de 2012. PIB pour 2011 = P111 Q111 + P211 Q211 Pour comparer 2011

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    2012 de manire obtenir une information, on va prendre le PIB de 2012 et on va le recalculer.PIB 12 = P111 Q112 + P211 Q212 on aura donc le PIB prix constant de 2012. Constant, enutilisant les prix de 2011, on lappellera lanne de rfrence ou la base.

    SI on dispose dun indice de prix, on peut passer de la grandeur dun prix courant unprix constant, on utilise une petite formule. Pour avoir le PIB prix constants = on part duPIB prix courant et on divise par un indice de prix et on multiplie par 100.PIB prix courants / Indice des prix X 100 (je suppose, je ntais pas l : PIB prix

    courant divis par lindice des prix, le tout fois 100). Lindice des prix est lindex. Le dflateur est lindice le plus global.

    Valeur ajoute = Le concept de la valeur ajoute : si on veut calculer un taux de croissance dit rel, on prend le taux de croissance nominal et on retire le taux dinflation. Faut viter le doubles ou triplescomptage dune mme production. Faut trier dans la valeur totale de la production de la firme ce qui a teffectivement produit par la firme et ce qui na fait qutre mis en uvre par la firme.

    La technique de la valeur ajoute : on prend la valeur totale de la production de la firme et on va enretirer tout ce que la firme est alle chercher lextrieur (cot des matires ou intermdiaires =consommations intermdiaires). [p 35] Illustration de cela page 34 (production dun pain)

    Si on fait la somme de toutes les valeurs ajoutes chaque stade de production, on va obtenir 2. Cesdeux euros correspondent la valeur du bien final. Pour calculer le PIB, on a 2 techniques possibles. Sommedes valeurs ajoutes = somme des revenus = sommes des dpenses.

    Stocks = Le PIB ou revenu national sont calculs sous forme de flux. Et la question qui se pose est la

    suivante : vais-je enregistrer la production o celle-ci est ralise ou au moment o elle est vendue. Onenregistre quand elle est fabrique ou stocke. Ex : La production ralise en 2012 elle correspond la

    production vendue en 2012 + la production stocke cest--dire la variation des stocks (les stocks au 31/12les stocks au 1er janvier 2012). La variation des stocks va tre intgre dans les chiffres du PIB.

    Relations conomiques internationales = On doit dans notre production dduire les consommationsintermdiaires qui proviennent de ltranger.

    Identit comptable du revenu national : Y = PIB ; C = consommation ; I = Investissement ; G =consommation publique ; T = taxation sur le revenu ; EX : exportations ; IM : importations. Il y a unerelation entre tout cela. La taxation nintervenant quau chapitre 3. [IM + Y = C + I + G + EX] Ou bien on

    peut modifier cette quation en faisant passer les importations de lautre ct. Y = C + I + G + (EX-IM)[(EX-IM) = le solde du commerce extrieur ou exportation nette (des importations).]

    CROISSANCE ET BIEN TRE : 3 corrections au PIB pour tenir compte :

    - des amortissements- - de linflation

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    - de la croissance dmographiqueSi on corrigeait un peu les statistique conomiques on a vu quon pourrait tablir un parallle entre le

    bien-tre des populations et lconomie. Et quil fallait tenir compte de ces indicateurs mais cela ne se faitpas comme a.

    La comptabilit nationale souffre de 2 grandes critiques :

    - elle reflte une conception marchande de lconomie : seules les biens qui vont trevendus vont faire lobjet dune comptabilisation et que seuls les cots pays vont aussi fairelobjet dune comptabilisation. Ex : on parque sa voiture sur le bord de la chausse, on ne paye

    pas mais si a devient payant alors a contribue au PIB. Alors quavant ctait gratuit. Cetteconception qui ne prend pas en compte les services gratuits fausse le PIB.

    - toutes les productions sont mises sur le mme pied : on produit du beurre ou descanons, en priode de guerre, avec les ressources disponibles, on produit des canons et il ne reste

    plus de beurre. Le PIB est un indicateur unique qui recouvrent des biens qui nous font plaisir etdautres biens qui couvrent diverses ralits.

    2 conclusions :

    - conception restrictive de lamortissement- il ny a pas que la taille du PIB qui compte. Importent aussi comment la

    production a t acquise, comment elle est compose et comment elle est rpartie au seinde la population. acquise : quelles sont les peines et les efforts pour produire ce PIB.Quelles ont t les conditions de travail, compose : produit des tartes aux pommesou du riz, des canons ou des planches voile, rpartie : de manire galitaire ou nonau sein de la population.

    Beaucoup de nuances apporter aux chiffres de la comptabilit nationale. Ne pas tirer desconclusions htives sur le bien-tre et le bonheur de la population. On saperoit quand mme que quand onconstruit des indicateurs plus larges que les indicateurs conomiques pour tenir compte de la qualit, il y aune certaine corrlation. Ex : taux qui savent lire et crire, on voit que ce sont dans des pays o le PIB est le

    plus lev. Il y a une prsomption que les indicateurs conomiques sont corrls avec des indicateurs liesaux biens.

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    Explication des tableaux dans le syllabus 2, pp.11 18 (40 47)On a donc chaque fois des tableaux

    qui apparaissent avec les 3 optiques : premire page, loptique de la production (toujours 2 tableaux, lepremier, donnes prix courant, et le deuxime, lestimation en Eurochn = pour passer des prix courants prix constants). Lanne de rfrence est 2007 dans le syllabus. Mme chiffres car les prix de 2007 serventde base. Loptique de la dpense dans les tableaux qui suivent (retrouve les diffrentes affectations de lavaleur globale de la production pour la consommation prive, publique, ou pour linvestissement).Formation intrieur brut de capital = linvestissement brute. Se dcompose dune part de la formation brutede capital fixe et dautre part la variation des stocks.

    On a aussi des informations sur les diffrentes catgories de revenus. Page suivante, on a laventilation de la rmunration. Page 44, rpartition du produit intrieur, diffrents types de rmunration.Catgorie de revenus dont pas parl qui est le revenus mixte brut (excdent brut dexploitation = le bnficeavant impt et avant investissement des entreprise). Revenu mixte = revenu des indpendant, commerant,artisan dont une partie du revenu provient de leur travail et de linvestissement quils ont mis en oeuvre dans

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    leur commerce. Page aprs, information sur le volume de lemploi et sur les diffrents dpenses publiques.Information sur le volume de lemploi = rpartition par branche dactivit (information superficielle). Dansles statistiques, on peut trouver lvolution du nombre demploi, les statistiques que lon a sont des emploistout court et pas seulement les temps pleins. Donc apparence de plus demploi quil ny en a en ralit.

    Chapitre 3 : la dtermination des niveaux de lactivit conomique

    Le cur du cours. Tenter dexpliquer de manire relativement simple les raisons pour lesquels leniveau de lactivit conomique est ce quil est. Pourquoi il flchit, pour il sintensifie ? Fluctuation desactivits conomiques court terme. Perspective de court terme (aujourdhui, dans un an). Trs importantcar dterminant du long terme et aussi au niveau de la conjoncture quventuellement au niveau des

    pouvoir public devra prendre des dcisions au niveau de lconomique. Laisse considration au long termede ct car dpasse le cadre de ce cours. Toutes unes sries dautres informations beaucoup plus compliqueet quon envisage dans dautre cours.

    Ce chapitre se place dans une perspective court terme, expliquer les fluctuations du prsent.

    A propos du long terme, dpend en termes dactivit conomique dabord de ces facteurs deproduction dont il nous a parl. (pour produire, il faut de la main duvre, du travail, de lquipement(capital au sens physique), et puis il faut des ressources naturelles (terres cultivables)). Ces 3 grands types defacteurs, disponibilit, quantit vont jouer un rle dans la capacit de production de lconomie et ce quonaura potentiellement de PIB. Parlera de temps en temps de produit potentiel (ce quon peut produire aumaximum en utilisant toutes les ressources) ou produit de plein emploi. Dans ce contexte, au long terme,tendance du niveau de lactivit conomique converger vers le produit potentiel. On aura produit potentielet produit observ, on va les voir converger soit parce quon se rapproche du plein emploi, soit parce que la

    capacit de production de lconomie diminue.

    Pour obtenir de la croissance long terme, elle dpend de la disponibilit de ces diffrents lmentsen quantit et en qualit. Et donc quand ce potentiel de production va saccroitre, cest en raison dunaccroissement qualitatif ou quantitatif dabord au niveau de la force de travail disponible (envisager enterme quantitatif et qualitatif), accroissement du stick de capital disponible (conditionn par delinvestissement lui-mme dpendant de la quantit dpargne dgag), ce capital quon peut envisager enquantit dquipement disponible (qualitatif = aspect relatif au progrs technique). De la mme manire, le

    produit potentiel, la croissance et le dveloppement dpendront des ressources naturelles disposition. Infine, suffit pas davoir des ressources mais aussi les utiliser de la manire la plus efficace possible.

    Si se penche sur limportance de la croissance conomique long terme, facteurs qui jouent un rle :

    - La croissance dmographique = peut jouer un rle positif sur la croissance long terme.Mais attention ! dans nos conomies, la croissance dmographique toute seule napporteen terme dactivit conomique long terme pas les rsultats escompts si nesaccompagne pas dune formation et dune ducation de la main duvre. Donc cettecroissance dmographique ne stimule pas la croissance conomique si on a pas du ct decette population qui deviendra active de formations et de lducation qui y correspond. Etdonc si veut stimuler en gnralit aujourdhui dans nos conomies le potentiel de

    production via le facteur travail, dpend de la quantit du travail et de la formation et delducation.

    - Potentiel de production dpend aussi de la quantit et de la qualit de lquipement.

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    - Problmatique des ressources naturelles qui jouent galement un rle. Si on ne les jettepas, on va handicaper le potentiel de production annuel.

    Se proccupe alors de la conjoncture : analyse conjoncturel = analyse de lactivit conomique court terme. A court terme, on va identifier 4 moteurs pour lconomie :

    - La consommation prive = ne joue pas de rle long terme.- Linvestissement des entreprises = joue galement un rle long terme, il vaut mieux

    jouer sur cela pour stimuler lactivit conomique.- La consommation publique.- La demande extrieure (nos exportations).

    Va raisonner dans le cadre dune conomie o considre que le secteur public et le reste du mondeest ngligeable. Va dabordraisonner dans le cadre dune conomie ferme. Ensuite, on pourra raisonner sur

    une conomie qui correspond mieux ce quon connait aujourdhui. Rle des mnages, des entreprises, delinvestissement et de la consommation. Quels sont les dterminants de lactivit conomique ? Notreanalyse va reposer sur le rle de la consommation des mnages et de linvestissement de lentreprise.

    Dabord se penche sur la dcision de consommation des mnages. Sachant que pour un revenudtermin, les mnage dcident de laffecter de la consommation et aussi de lpargne. Ce qui dterminelaffectation alternative du revenu entre la consommation et lpargne : il y a une constatation de base. Lesmnages pour dcider vont se baser sur le revenu et leur besoins daujourdhui et ceux du futur. Se fait dans

    une perspective dintertemporel = lindividu est prvoyant et ne se fie pas au hasard donc aussi prvisionquil fait quand lavenir.

    Remarque : Petite relation mise en vidence : la thorie du cycle de vie. (dessin) on a un invidus donton envisage la consommation, lpargne et le revenu de la vie la mort. Commence 18ans et fini 75ans.Tente dobserver lvolution du revenu de consommation et de lpargne. Observe quen dbut : mnage onun revenu relativement faible, vont escompter un accroissement de leur revenu, imagine quils sortiront deleur activit 55ans, devront vivre cet age de cet pargne. Donc aura un revenu petit qui va augmenter et

    plafonner puis va flchir et devenir nul au moment du dpart la retraite. On va observer la plupart dutemps, en fonction de leur prvision quant lvolution de ces revenus, une premire phase o les mnages

    vont sendetter, une phase ensuite o ils vont pargner et une 3 phases o les mnages vont dspargner. Ladspargne peut tre financ par emprunt ou par lpargne constitue. Connait en dbut et en fin de vie cequon appelle alors de la dspargne. En dbut de vie, anticipe. En milieu de vie on a de lpargne qui

    permet de se dsendetter et puis de se constituer une poire pour le futur. On a donc une volution de laconsommation qui sera surtout dtermine par les considrations prsentes et futures et aussi des lmentsqui pourraient venir modifier le revenu de manire transitoire auront relativement peu dimpact sur lesdcisions de consommation. Aura une analyse qui se focalise sur le court terme, mais les dcisions deconsommations sont prises de manire intertemporelle.

    2 remarque : observe quau fur et mesure que le revenu slve, la consommation diminue demanire relative et lpargne augmente. De la mme manire, si imagine des mnages diffrents avecdiffrents revenus, observe exactement la mme chose. Pour mesurer cela, on dispose doutilsmathmatique (dessin dans le syllabus 2 Tableau 1 p.21 (50)) au fur et mesure que le revenu slve, la

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    part de consommation va diminuer alors que lpargne elle va augmenter. Et pour des mnages trs faiblerevenu, la consommation est suprieur au revenu (pargne ngative). (figure 1 p.23 (52)). Cette constatation

    joue un certain rle. Si je suis le gouvernement et je veux stimuler la consommation des mnages, jai uneenveloppe budgtaire destine, quelles sont les mnages que je vais favoriser avec une rduction dimpt :dans cet optique, je vais plutt favoriser les mnages qui ont une propension consommer la plus lev.

    Petits outils pour mesurer : propension consommer et pargner: envisage dabord les propensions

    moyenne (exprime la part de la consommation et le taux dpargne dans le revenu). Dfinitions :

    - La propension moyenne consommer = PMC = cest le montant de la consommation surY (le montant du revenu).

    - La propension moyenne pargner = cest le volume de lpargne rapporter au revenu. Lapart de lpargne dans le revenu.

    - Sijadditionne PMC + PME = 1 ou 100%.- PMC diminue quand le revenu augmente alors que PME augmente.

    Ces propensions moyennes nont pas beaucoup dintrt. Savoir ce que font les mnages est

    intressant. Souhaite surtout savoir comment les mnages ragissent une modification de leur revenu. =>aura besoin des propensions marginales consommer (PmC) = cest de dire que si je note la variation desrevenu delta Y (y) sil est positif cest une augmentation et ngatif est une diminution. a veut simplementdire, variation. La variation de la consommation et la variation de lpargne. Si variation de revenu, quest -ce que a entraine en terme de variation de la consommation et la variation de lpargne.

    Redfinit la propension marginale consommer comme tant la variation de la consommationprovoque par une variation du revenu. La PmC me dit ce quun mnage va faire en terme de consommationdun accroissement ou dune diminution de son revenu. On peut envisager la Propension marginale pargner (PmE) = cest la variation de lpargne conscutive la variation du revenu.

    Quand jadditionne PmC + PmE. => C/y + E/y = (C+E)/y = y/y = 1.

    Ex chiffr : imaginons un revenu qui est gal 100 units montaires. Consommation = 80 etEpargne = 20. La PMC = 80/100 et la PME = 20/100. Si le revenu passe de 100 110. Et que laconsommation passe 87 et lpargne 23, on peut alors calculer PmC: C/y. [le y = 110 100 = 10] etla consommation passe de 80 87 = +7. Donc PmC = 7/10 ou 70%. Et la PmE, E/y = +3/+10 ou 0,3. =>important de connaitre ces propensions marginales et de ne pas travailler avec les propensions moyennes.Pas parce que en moyenne les gens consomment 80% de leur revenu que 80% de leur revenu supplmentairesera affect de la consommation et 20% leur pargne. En ralit, on voit que la PmC sera plus petite et la

    PmE plus forte. Tout simplement parce quau fur et mesure que le revenu slve, la part de laconsommation diminue alors que la part de lpargne augmente.

    La propension marginale sera rutilise pour parler du multiplicateur (phnomne important auniveau de la transmission du revenu).

    Linvestissement des entreprises : rappel de loptique de la production, de loptique du revenu etoptique de la dfense. Va se proccuper de cette galit entre lpargne et linvestissement. Proccupationmoderne car il y eu un temps o lpargne et linvestissement tait les mmes. Par contre, aujourdhui, onobserve une rupture de continuit entre lpargne et linvestissement : personnes diffrentes qui dcident delpargne et de linvestissement. Cette rupture de continuit nexistait pas dans les conomies dil y alongtemps.

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    Ex : Imaginons les conomies dagriculture. Un agriculteur qui cultivent mais qui doit tout le tempssinterrompre pour aller chercher de leau pour irriguer ses champs. Observe que sa production de nourritureest faible car doit tout le temps sinterrompre pour irriguer ses cultures. Si ne devait pas tout le tempssinterrompre, produirait bien plus. => ide de construire une canalisation qui une fois oprationnelle lui

    permettra de ne plus sinterrompre et donc produira plus. Il a donc une ide dinvestissement. Comment a-t-il procder ? il va construire lui-mme sa canaliser (vie en autarcie), il va moins travailler au champ etdonc rduire sa production et donc rduire sa consommation (cest un acte dpargne). Et donc

    linvestissement et lpargne se confondent. Et donc pargne et investissement vont coincider. Si conomieavec certaine division des tches, demande un maon de raliser les canalisations. Si on est dans uneconomie de troc, lagriculteur va renoncer une partie de son bl, il ne va pas consommer lentiret de son

    bl qui est produit, il renonce consommer une partie de sa production. Il en met une partie dans des sacs,cest son pargne et il va utiliser une partie de son pargne pour rmunrer le maon. A nouveau, pargne etinvestissement se confondent. Dans ces conomies rudimentaires, pargne et investissement concide.

    Par contre, dans nos conomies daujourdhui, les mnages dcident de leur consommation et de leurpargne chacun de leur ct et les entreprises dcident de leur investissement chacune de leur ct. Quelles

    sont les raisons pour lesquelles les entreprises vont investir plus ou moins.Quest-ce qui motive linvestissement? dune manire globale, observe lvolution de

    linvestissement au cours du temps. volution hratique. Des comportements de linvestissement qui sontplutt capricieuse et li souvent des occasions dinvestir. Au cours du temps, linvestissement est souventli des nouvelles dcouvertes, des nouveau produit, apparition de nouveau territoire, dcouverte denouvelles ressources, augmentation du chiffre de population Cet investissement va voluer avec desfluctuations importantes correspondant un certain nombre de phnomnes. (dans le domaine de latechnique, dsir dentreprise de squiper dans le domaine de la technologie de communication)

    Si veut se focaliser sur le court terme, trouve plutt 2 grands facteurs qui vont expliquer le niveaude linvestissement et inciter les entreprises investir ou moins investir ou voire mme dsinvestir (= uneentreprise peut dsinvestir = diminution de la capacit de production, on ne remplace pas les machines quisusent. Ne rien faire en terme de consommation dquipement). La fonction dinvestissement dit que leniveau de linvestissement dpend de 2 grands facteurs :

    - Les entreprises ont un objectif : la maximisation de leur profit. La dcisiondinvestissement dune entreprise est base sur les perspectives de profit li linvestissement quelles vont peut-tre raliser. Les entreprises sintressent la

    profitabilit de leur investissement et donc dmarche qui vise prvoir le futur. Les

    entreprises anticipent sur ce quon va leur acheter dans le futur, sur ce quelles vontpouvoir vendre dans le futur et quel prix. En fonction de ces prvisions, elles vontdcider dinvestir ou pas. Elles investissent si elles pensent quelles vont pouvoir vendredavantage dans le futur. Pourquoi nattendent-elles pas la demande au lieu delanticiper? Lentreprise quand elle dcide de linvestissement et au moment o elleleffectue, il va se passer un certain nombre de mois avant que linvestissement se

    produise. Elles font des prvisions au futur. La dcision dinvestissement de lentreprise la priode T est influence par la prvision de lactivit de lentreprise la priode T+1.Aujourdhui, je dcide de mon investissement en fonction de ce que je pense tre mesdbouchs dans quelques annes. Le niveau de linvestissement aujourdhui dpend de lacroissance conomique prvu (y). Les entreprises investiront plus si elles pensent que lacroissance conomique sera lve au futur (optimiste), et investiront moins si lacorissance conomique attendue est faible (pessimiste). Avec toujours un risque de se

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    tromper. [ex de lAssabena, compagnie daroport de Belgique. Croissance interne duneentreprise : jaugmente mes capacits de production en interne pour devenir de plus en

    plus grand en esprant que trouvera des clients pour acheter la production. Et Croissanceexterne = consiste racheter dautres entreprises (fusion, absoption, acquisition)]. La

    premire variable qui joue est donc la croissance conomique espre, et doncloptimisme ou pas des chefs dentreprises.

    - Deuxime variable mais rle ngatif, le taux dintrt auquel les entreprises peuvent sefinancer en vue daugmneter leur capacit de production. Les entreprises peuvent financerleur investissement avec leur rserve, mais elles sont bien insuffisantes et donc ellesdoivent faire appel des taritaux financiers quelles doivent rmunrer. Rmunrer un

    prix qui dpend de manire directe ou indirecte au taux dintrt. Consquence : quand lestaux dintrt sont levs, des projets dinvestissement sont alors non rentable car les tauxdintrt font que la rentabilit est ngative. Alors que taux dintrt plus faible servlerait rentable => lien ngatif entre les taux dintrts et le projet dinvestissement.

    En supposant que nous sommes la banques centrales et quon a une certaine maitrise des taux

    dintrts, quel va-t-elle faire si elle souhaite stimuler linvestissement des entreprises ? Elle va diminuer lestaux dintrt. Par contre, en priode de surchauffe conomique, les banques centrales vont augmenter leurtaux dintrt pour refroidir lconomie.

    Ces 2 variables vont jouer de manire concomitante. Ne verra pas de corrlation vidente entre lesstatistiques des taux dintrt dun ct et du niveau dinvestissement de lautre. Car certaine priode oentreprise trs optimiste dans le futur et se lance dans des projet dinvestissement quelque soit le niveau dutaux dintrt et vont imaginer que tellement retable que pourra faire face au charge dintrt. Quand lesentrepriseneur sont pessimiste quant au futur, si la banque centrale met des taux dintrts au niveau trsfaible, dcide de ne pas investir tout de mme => variable de prvision conomique qui lemporte. Si les

    mnages sont pessimistes, lpargne est la hausse. Et si les chefs dentreprises le sont aussi,linvestissement se verra la baisse. Donc lpargne et linvestissement divergeront. De la mme manireinversement.

    Nanmoins, linvestissement et lpargne vont avoir tendance converger ! (section 3.3. :dtermination du niveau de lactivit conomique court terme. On va raisonner dans un cadre restreint enconsidrant que les entreprises et les mnages sont les 2 seul p$le de lconomie. Va supposer que lesentreprises npargnent pas et par consquence suppose que tout linvestissement est financ par appel

    lpargne des mnages. (dessin dun schma avec le ple des mnages et le ple des entreprises). Commentse passe dun point de vue dynamique ? Dessin, photo dune conomie en quilibre (quand les agentconomique concern nprouve aps le besoin de modifier leur dcision dans un sens ou dans un autre. Nousavons donc des entreprises qui produisent des biens de consommation et dquipement pour au total 100milliards. Cest le PIB. Nous avons vu que va se dcomposer intgralement au revenu vers aux mnages etdonc on a 100 milliard de revenu (qui affecte 90 milliards de consommation ; et 10 milliards dpargne).La consommation est une demande de bien de consommation par les mnages et donc une dpense au profitdes entreprises. 90 milliards retourne chez les entreprises sous forme dune dpense de consommation. Maisil y en a 10 qui ne retourne pas directement aux entreprises, cest lpargne qui est une fuite dans le circuitconomique, cest une somme qui ne retourne pas directement automatiquement vers les entreprises.

    Que peuvent faire les mnages de cette pargne ? La mettre la disposition des entreprises. Donc lesmnagers vont proposer 10 milliards dpargne aux entreprises. Lpargne des mnages transite par le

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    systme banquaire mais les banques prtent largent des mnages. 10 milliards dpargne seront utilises parles entreprises en vue dobtenir des biens dquipements. Linvestissement dans les 10, cest une injectiondans le circuit conomique qui compense intgralement la fuite que constitue lpargne. Dans ce contexte,on a les entreprises qui produisent pour 100 milliards et vendent des biens de consommation etdquipement de 100 milliards. Les mnages reoivent 100 milliards et ne modifie pas leur consommation etleur pargne => contexte dconomie en quilibre parce que les entreprises et les mnages nprouvent pasle besoin de modifier leur dcision dans un sens ou dans un autre. => galit entre lpargne et

    linvestissement. + la production des entreprises quon appellera loffre global (PIB) est gale la somme dela consommation et de linvestissement, cd la demande globale. On a une conomie en quilibre.Linjection est = la fuite ou loffre global = la demande globale.

    Il se pourrait trs bien que linvestissement et lpargne ne concident pas. Intervient un lmentexterne, quon appelle choc externe. Par ex, apparait une guerre dans des pays qui assure notreapprovisionnement en ptrole, les chefs dentreprises devient pessimiste et peuvent dcider de rduire leurinvestissement. Imaginons que ce choc externe ait pour impacte que les chefs dentreprise rduisent leurinvestissement, on se retrouve alors avec 5 milliards dinvestissement (au lieu de 10 auparavent) => va nous

    faire une demande global de 95 milliards (90 + 5) et +100. Donc nous avons des entreprises qui sont en trainde produire des biens dquipement et des biens de consommation pour 100 milliards et qui voit que lon neleur en demande que 95 milliards, donc les entreprises produisent mais on ne leur achte pas toutes leurs

    productions. Donc elles vont accumuler des stocks non dsirs, mais quand elles sen aperoivent ellesrduisent leur production. Dabord au niveau des biens dquipement. La production globale des entreprisesse rduisent. Habituellement, quand les choses commencent aller mal, on voit que ce sont lesinvestissements qui sont le plus sensibles ce quon appelle la conjoncture. Cest la production desentreprises qui voient leur dboucher diminuer. Typiquement, les entreprises qui vont assister unerduction de leur dboucher et de leur vente sont les entreprises qui produisent des machines, delaluminium tributaire des dpenses dinvestissement des entreprises.

    => les entreprises vont alors rduire les revenus verss aux mnages, a va inciter les mnages revoir leur dcision de consommation et dpargne la baisse. Imaginons que lpargne passe de 10 8 et laconsommation de 90 87 milliards. a va donc nous faire 95. ! ne peut pas arrter l car si les mnagesrduisent leur consommation, je dois indiquer 87 de lautre ct, et de lautre ct 92 milliards de demandeglobale. Donc les entreprises rduisent leur production. Supposons que linvestissement reste 5, le PIB de92 a donc diminu. Les entreprises donnent donc aux mnages moins de revenu. Quand la conjoncture sedtriore, les revenus qui vont le plus chuter au dbut sont leur profit. Il est assez variable alors que lerevenu des salaris est plutt stable. Si la conjoncture continue se dtriorer, impact sur leur personnel. Dela mme manire, au dbut de leur reprise conomique, dabord les profits qui samliorent puis alors lesrmunrations des salaris.

    Donc 92 milliards des revenus des mnages qui vont les amener consommer moins, ex 3 milliardsde revenus en moins, imaginons que la consommation passe 85, et lpargne 7. A lors impact sur le faitque la consommation des mnage diminuer et donc la demande global passe 90 donc nous avons des

    personnes qui perdent leur emploi, rduction de revenu qui vont provoquer une contraction de laconsommation et de lpargne. 85 passe 84 => devient 89 contraction de la consommation 83,5 et 5,5

    pour lpargne

    On a donc un cercle vicieux : phase de contraction. lorigine on a un choc externe qui pousse lesentrepreneurs rduire leur investissement. Distribue moins de revenu et donc dprime la demandeglobale on entre dans un cercle vicieux qui va prendre fin un moment donn quand lpargne desmnages qui aura rejoint le niveau de linvestissement 5 milliards. Quand les mnages auront t

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    suffisamment appauvri par la phase de contraction et que leur pargne aura rejoint la baisse le nouveauniveau de linvestissement, alors la dgradation prendra fin mais avec moins dactivit conomique, moinsde revenu, moins de consommation et don moins dpargne. Lpargne va rejoindre le niveau delinvestissement suite la phase de contraction. Lpargne qui rejoint le niveau de linvestissement, retrouveune galit entre lpargne et linvestissement => retrouve un quilibre mais de sous-emploi (avec oinsdactivit conomique quauparavant). De la mme manire, la consommation + linvestissement quidiminue devient infrieur la demande. La demande globale qui diminue entraine les entreprises moins

    produire. => cercle vicieux. Cette phase de contraction prendra fin quand la rduction de revenu amneralpargne gal un nouvel investissement. On va se retrouver alors 10/10 puis 5/10 et in fine 5/5correspond une situation de sous-emploi et donc niveau de lactivit conomique infrieur (voir syllabus

    pour transformation des chiffres).

    Pourrait exactement observer la mme chose si le choc externe au lieu de provoquer une contractionavait provoquer une augmentation de lpargne. Mme chose si lpargne passe 15. Trop de fuite, trop peude demande global et on aurait connu exactement la mme chose mais avec le paradoxe de lpargne ou

    paradoxe de Maltus. Maltus dit que la population augmente selon une progression gomtrique (2-4-16-)alors que la nourriture disponible augmente selon une progression arithmtique (2-4-8-16). Donc il y atrop peu pour nourrir les gens. On a donc une baisse de la population. Maltus se mfiait de la fortecroissance de la population. Ici paradoxe de lpargne = si les mnages dcident dpargner plus, il dcidede consommer moins et donc provoque une phase de contraction. Contraction de lactivit conomique, duPIB et donc du revenu des mnages. Et donc les mnages vont progressivement sappauvrir au niveau de larcession conomique et donc elle va fondre => les mnages dcident dpargner plus et de consommermoins, et donc in fine les mnages vont se retrouver avec moins dpargne. A court terme, contrairement ce quon a enseign, lpargne nest pas une vertu. Au niveau macroconomique, si tous les mnages se

    mettent pargner plus, phase de contraction qui appauvrit les mnages. On peut mme se retrouver dansune situation o lpargne sera encore infrieure ce quil y avait si les entreprises dcident de moinsinvestir.

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    [rappel : phas