Cours g Omatique4

Note de TD de SIG, FI3 --------

Auteur SOME CORENTIN

Institut Supérieur Inter-Etats de formation et de recherche

dans les domaines de l’Eau, l’Energie, l’Environnement et les Infrastructures

Groupe des Ecoles EIER-ETSHER 01 BP 594 Ouagadougou. BURKINA FASO

Tél. : (+226) 50 30 20 53 / 50 30 71 16 / 17 Fax : (+226) 50 31 27 24 Email : [email protected] Site Web : www.eieretsher.org

NOTE DE COURS FI3 2004-2005

GEOMATIQUE

TTRRAAVVAAUUXX PPRRAATTIIQQUUEESS :: UUTTIILLIISSAATTIIOONN DDEE AARRCCVVIIEEWW 33..XX

AUTEUR : SOME YELEZOUMIN STEPHANE CORENTIN

Note de TP de SIG : FI3 --------


2

PARTIE I /ARC-VIEW

ORGANISATION ET MENU



3

INTRODUCTION Arcview est un logiciel de SIG bureautique de la firme ESRI. Il est à sa version 3.3 depuis avril 2003. Il est relationnel et est très hiérarchisé. Pour bien utiliser Arcview, il est important de connaître son organisation et sa sémantique.

La figure ci-dessous présente le premier niveau de la structure du logiciel

Lorsque qu’on lance Arcview, il ouvre un projet. Toutes les manipulations de Arcview ne sont faisables que dans un projet. Le projet est donc une session de travail qui va du lancement de Arcview à sa fermeture.

Pendant cette session il est possible d’enregistre l’ensemble des commandes qu’on exécute dans un fichier. Ce fichier dont l’extension est « .apr » porte aussi le non de projet.

Lorsque qu’un projet est ouvert, on peut accéder à d’autre type d’objet qui permette des manipulations spécifiques. Par exemple pour visualiser des données géographiques on a besoin d’une fenêtre vue ; pour visualiser un tableau de données liées ou non à des données géographiques, on a besoin d’une fenêtre table. Ces objets sont appelés documents. Par défaut, Arcview offre 5 type de documents : la vue, la table, le graphique, le mise en page et le script.

Cette liste de ces documents peut être augmentée si l’on active certaines extensions. Tout projet Arcview dispose d’une fenêtre de projet qui permet des gérer les documents (vues, les tables, les graphiques, les mises en page, les scripts) ou tout autre objet

La barre de menu de Arcview est variable selon le type de document qui est actif dans le projet. Pour faire la revue générale des commandes, nous allons procéder par documents LE PROJET Définition : le projet est à la fois un fichier qui enregistre les commandes effectuées pendant une session, et une session de travail de Arcview. Le projet (session) permet de gérer les différents documents tandis que le projet fichier permet de conserver les traitements. ORGANISATION DE LA FENETRE DU PROJET La fenêtre du projet se présente comme suit :

projet

Vue Table Graphique Script Mise en page



4

Le menu de Arcview varie en fonction du type de fenêtre en utilisation dans le projet. Il en est de même pour le menu, la barre des raccourcis de menu et la barre d’outil. Le menu et barre de raccourci de menu du projet La première ligne est le menu déroulant. La deuxième ligne de menu représente des raccourcis de menu Sur la fenêtre du projet lui-même, une barre d’outil. Les commandes situées à ce niveau ne peuvent s’exécuter qu’à cet endroit. Cette barre varie en fonction du type de document actif dans la table des matières du projet. LA VUE La vue est une fenêtre interactive qui permet d’afficher, explorer, interroger et analyser des données géographiques. La vue est dynamique parce qu’elle reflète le statut des données qui y sont affichées. C’est pourquoi, pour afficher des données de sources différentes dans une même vue, il faut qu’elles aient le même statut (système de projection surtout). Pour accéder à une vue, un projet doit être déjà ouvert. Une vue est composée de trois parties voire figure ci-dessus :

- la barre des titres, - la table des matières de la vue - la zone d’affichage de la vue.

Les données pouvant être affichées dans une vue sont de plusieurs types :

- les sources de données spatialisées comme les couvertures Arc info, les fichiers de formes1

- les images comme les images satellites, des photos scannées lorsque les extensions permettant la prise en charge de leurs formats sont activées

Table des matières du projet

Zone d’affichage

Barre des titres

Barre d’outil

menu

Raccourci de menu

Table des matières de la vue

Zone d’affichage

Barre de titres



5

- les points de coordonnées X,Y - les données provenant de sources de dessin assisté par ordinateur comme AUTO

CAD, Design Cad etc. lorsque l’extension CAD Reader est activée. « Les fichiers de formes ArcView correspondent à un format simple, non topologique, servant au stockage des informations de position géométrique et d'attribut des entités géographiques. Un fichier de formes constitue l'un des formats de données spatiales exploitables dans ArcView. Le format du fichier de formes définit la géométrie et les attributs d'entités géographiquement référencés dans plusieurs fichiers (jusqu'à cinq) dotés d'extensions spécifiques et devant être conservés dans l'espace de travail du même projet. Ces extensions de fichiers sont les suivantes : .shp - fichier contenant la géométrie de l'entité géographique. .shx - fichier contenant l'index de la géométrie de l'entité géographique. .dbf - fichier de base de données (dBASE) contenant les informations d'attributs des entités géographiques. Lorsqu’un fichier de formes est ajouté à une vue comme thème, ce fichier est affiché comme une table d’entités. .sbn et .sbx - fichiers contenant l'index spatial des entités géographiques. Ces fichiers peuvent ne pas exister tant que vous n'avez pas effectué de sélection thème sur thème, de jointure spatiale, ou de création d'index sur le champ Forme d'un thème. Si vous disposez du droit d'accès en écriture sur le répertoire des données sources, les fichiers d'index seront conservés et existeront même à l'issue de la session ArcView. Dans le cas contraire, ces fichiers seront supprimés lors de la fermeture du projet ou quand vous quitterez ArcView. .ain et .aih - fichiers contenant l'index des attributs des champs actifs d'une table ou de la table des attributs d'un thème. Ces deux types de fichiers peuvent ne pas être présents tant que vous n'avez pas exécuté la commande Lier sur des tables. Si vous bénéficiez d'un accès en écriture dans le répertoire des données sources, les fichiers d'index seront conservés et existeront même à l'issue de la session ArcView. Dans le cas contraire, ces fichiers seront supprimés lors de la fermeture du projet ou quand vous quitterez ArcView. Reportez-vous à la rubrique Indexation d'une table. » Aide Arcview 3.2a Toutes données affichées dans une vue porte de thème Les commandes de la vue sont organisées en trois rangés que sont :

1) le menu déroulant 2) la barre de raccourci de menu 3) la barre d’outils

Barre de raccourci de menu

Barre d’outils

Barre de menu déroulant



6

Enregistrer le projet

Ajouter un thèmePropriété de la vue

Editeur de légendeOuvrir la table des attributs

rechercher

Localiser une adresse

Générateur de requête

Vue générale

Cadrer sur le thème actif

Cadrer sur la sélection

Zoom plus

Zoom moinsZoom précédent

Tout désélectionner

Aide

BARRE DE RACCOURCIS DE MENU DE LA VUE



7

Identifier

Pointeur

Lien dynamique

Etiquette

Dessiner un point, une ligne ou un polygone

Modifier les sommets

Déplacement

Sélectionner l’entité

Zoom avant

Zoom arrière

Mesure

Zone d’intérêt


Auteur SOME CORENTIN Lorsqu’une donnée est dans la table des matières de la vue, elle prend le nom de thème. LA TABLE La table est une fenêtre interactive qui permet d’afficher, de rechercher des informations sur des tableaux de données. La table est également dynamique et s’adapte au format des tableaux de données. Ainsi, si vous affichez un tableau de 10 ligne15 colonne, votre table aura 10 lignes et 15 colonnes. Si vous représenter un tableau de 15 lignes 30 colonnes, alors votre table aura 15 lignes 30 colonnes. Une table est constituée de cinq éléments (voire figure ci-dessous) :

- Les colonnes ou champs - Les lignes ou enregistrements - La cellule - La barre des titres - deux barres de défilement

Les commandes du document (figure ci-dessous) table sont également organisées en trois types :

- le menu déroulant - la barre de raccourci de menu - la barre d’outil

Barre de titre

Nom de champs

Enregistrement

Barre de défilement

Cellule

Menu déroulant

Barre de raccourci de menu Barre d’outils



____________________________________________________________________________________________________________ 9

LA BARRE DE RACCOURCIS DE MENU BARRE D’OUTIL DE LA TABLE

Enregistrer

couper

copier

coller

Tout sélectionner

Tout désélectionner

Inversé la sélectionner

Créer un graphique

Rechercher

Générateur de requête

promouvoir

jointure

récapituler

calculer

Tri ascendant

Tris descendant

Aide

SELECTIONNER

MODIFER

IDENTIFIER



____________________________________________________________________________________________________________ 10

Il existe deux types de table : Les table attributaires qui sont des tables liées à des objets géographiques et les tables non-attributaires qui sont des tables non liées à des objets géographiques. Les sources de données tabulaires utilisables dans un projet Arcview sont les fichiers au format suivant : Les fichiers de données au format :

- *.dbf (DBASE) - *.txt (Texte tabulation) - INFO (format de données de Arc info) - Les tables provenant de base de données distantes à distance (SQL serveur)

LES MISE EN PAGE Une mise en page est une sorte de fond sur lequel on peut importer des fonds de carte affichés dans une vue, des tables ouvert dans un projet, des images importées, ainsi que les graphiques utilisés ordinairement dans les compositions cartographiques tels le nord, l’échelle, le quadrillage etc. C’est en fait un moyen efficace de préparer des données cartographiques à l’impression. Elle est comme la vue, et la table une fenêtre interactive et dynamique. La mise en page se compose de trois parties :

- Une barre de titre - Un espace de composition - Une zone imprimable située dans l’espace de composition et délimiter par un

polygone bleu. (figure ci-dessous)

Les commandes associées au document « mise en page » sont reparties en trois groupe: Le menu déroulant, la barre de menu et la barre d’outil.

Espace de composition

Zone imprimable

Barre de titre



____________________________________________________________________________________________________________ 11

Les commandes du document mise en page

La barre de raccourci de menu

Barre d’outils de la mise en page

MenuBarre d’outils

Barre de raccourci de menu

enregistrer

couper

copier

collerPropriété de la mise en page

AssocierDissocier

Mettre au premier plan

Mettre en arrière planannuler

Cadrer sur la page

Taille réelle

Taille réelle

Zoom avant

Zoom arrièrre

Cadre

Imprimer

Aide

Pointeur

Modifier les sommets

Zoom avant Zoom arrièreDéplacement

Texte

Dessiner un point

Bloc de vue



____________________________________________________________________________________________________________ 12

Toutes les actions portant sur les fenêtres interactives sont enregistrables dans un projet. Ces actions en effet, ne porte sur les données mais sur les traitements. C’est pourquoi il est toujours important de d’enregistrer son projet.



____________________________________________________________________________________________________________ 13

PARTIE II /ARC-VIEW

PRISE EN MAIN / REVUE DES COMMANDES



____________________________________________________________________________________________________________ 14

INTRODUCTION Ce document est un fascicule de cours de procédure pour une introduction à l’utilisation de ArcView. Il s’articule autour d’un problème de gestion des ressources naturelles, particulièrement, celui de la gestion de la fertilité des sols. L’objectif de cours est de permettre aux stagiaires d’utiliser ArcVeiw pour résoudre un problème concret formulé pour la circonstance. A l’issue de la formation, le stagiaire doit être capable de :

- Ouvrir un projet et le gérer ; - Gérer des tables, des vues ; - Faire des requêtes et des sélections sur une ou plusieurs couvertures ; - Créer des couvertures à partir de coordonnées ; - Générer des informations à partir d’une couverture (buffers, intersection, union

etc.) ; - Faire des tableaux de synthèse.

I- ENONCE D’UN PROBLEME Vous constatez dans un de vos terroirs que le compostage est une technique ancienne de valorisation des ordures ménagères dans la fertilisation des sols, bien connue des paysans. Après une MARP thématique sur la fertilisation des sols, les paysans vous font constater que la technique n’était pas applicable dans les champs de brousse parce que cela nécessite beaucoup trop d’effort que l’énergie humaine ne peut assurer durablement. A la fin du diagnostic, on se rend compte que la limite réelle à l’application de la technique est la disponibilité et l’accessibilité de l’eau. Donc, plus le champ est loin de la concession, plus il nécessite pour être couvert, un effort supplémentaire en transport. Vous décidez alors d’asseoir une stratégie pour la remontée de la fertilité des sols dans les champs ne pouvant bénéficier de cette technique. En vue de planifier vos actions à venir, vous avez besoin de connaître et d’évaluer la zone couverte par cette activité et celle non couverte. Après une brève consultation documentaire, quelques enquêtes et observations vous vous apercevez que la surface de couverture de la technique de fertilisation ne peut dépasser 1000 m autour de concessions. Vous découvrez également pendant votre recherche documentaire que des cartes numériques de l’occupation des terres, du réseau hydrographique et du réseau routier ont été réalisées sur les villages de votre terroir. Au cours de la réunion de l’équipe pluridisciplinaire de la zone devant statuer, le géographe de l’équipe vous remet les coordonnées des concessions du village. Enfin, un projet travaillant dans la même zone que vous prévient qu’il a en projet la construction d’une pépinière et que celle-ci sera dotée d’un puits.



____________________________________________________________________________________________________________ 15

Nous allons utiliser au cours de cette session de formation, les informations dont vous disposez, pour évaluer ces superficies en utilisant un système d’information géographique. II- MANIPULATION DE BASE (CREATION D’UN PROJET, AJOUT DE

THEME, ZOOM) Faîtes un double-clic que l’icône d’Arcview sur votre bureau pour lancer Arcview. Une fenêtre de bienvenue s’affiche et vous demande si vous voulez créer un nouveau projet avec une nouvelle vue ou un projet vide ou si vous voulez ouvrir un projet existant. Acceptez de créer un projet avec une nouvelle vue en cliquant sur « Ok ».

Dès que vous validez, une boîte de dialogue nommée « ajouter des données » s’affiche. Cliquez sur « Oui. » Une autre boîte de dialogue s’affiche et vous permet d’aller dans le répertoire de votre choix pour choisir une couverture à afficher. Allez dans le répertoire c:\pngt puis cliquez sur les couvertures suivantes en gardant la touche major appuyée : cov1, cov4, hab1, hab4, hydro1, hydro4, vc1, vc4.

Cliquez ensuite sur « Ok ». Immédiatement, les thèmes sélectionnés s’affichent dans la table des matières de la vue nommée vue1. Pour la visualisation des thèmes que vous avez ouverts, cliquez sur le bouton « afficher/masquer » à côté de chaque thème. Vous pouvez également cliquer sur la commende « afficher les thèmes » ou « masquer tous les thèmes » du menu « vue ».



____________________________________________________________________________________________________________ 16

Aussitôt, les couvertures s’affichent dans la vue.

Cliquez sur le bouton d’agrandissement, pour agrandir votre vue et mieux la regarder. Ainsi, vous venez de créer une nouvelle vue, d’ajouter des thèmes dans une vue et les afficher. Pour masquer un thème, cliquez sur le bouton à côté du thème. Pour agrandir,

cliquez sur le bouton zoom avant . Le bouton zoom arrière permet de faire la manipulation contraire. Pour faire un zoom avant sur une zone particulière de la vue, utilisez l’outil et pour faire le contraire, cliquez sur l’outil zoom arrière

Vous avez également la possibilité de faire un zoom pour avoir une vue générale sur

l’ensemble des thèmes de la vue. Pour cela, utilisez l’outil vue générale . Vous



____________________________________________________________________________________________________________ 17

avez également la possibilité de cadrer votre zoom sur un thème particulier . Pour cela vous devez d’abord activer le thème dans la table des matières de la vue, en cliquant dessus. Dans la figure en dessous, le zoom a été fait sur cov4.

Enfin, vous pouvez faire un zoom sur une sélection. Pour cela, vous devez faire une sélection sur un thème donné. Cliquez sur un thème pour l’activer dans la table des

matières de la vue. Cliquez sur l’outil sélectionner l’entité , et sélectionnez un objet du thème. En principe, l’objet sélectionné passe au jaune.

Lorsque vous avez fini de sélectionner l’objet, utilisez l’outil cadrer sur une sélection . Vous obtenez le résultat suivant.

Il est très souvent important dans ArcView, de pouvoir rouvrir une session pour continuer un travail déjà commencé. Pour cela, le projet est un fichier que l’on crée qui conserve l’ensemble des commandes exécutées pendant une session. Lorsque vous ouvrez un projet, il exécute les commandes de la session précédente afin de vous permettre de vous retrouver à votre niveau de travail d’avant la fin de la



____________________________________________________________________________________________________________ 18

session. Nous allons sauver notre projet sous le nom «essai» dans le répertoire formation. L’extension qui accompagne les noms de projet est «.apr». Dès que vous avez fait cette opération, la fenêtre du projet porte le nom « essai ». Par défaut, lorsque vous ouvrez une nouvelle vue, elle porte le nom « vue1 ».

Mais, vous pouvez renommer la vue. Pour cela, cliquez sur la commande « propriété » du menu « vue ».

Dans la fenêtre qui s’affiche, tapez le nom que vous désirez devant « Nom ». Par exemple « ma première vue », puis cliquez sur « OK ».

Pour ajouter une nouvelle vue, cliquez sur la barre des titres de la fenêtre du projet pour l’activer. Puis cliquez sur « nouveau ». Une nouvelle vue s’ouvre et porte le nom de vue accompagné d’un numéro. Pour ajouter des données dans cette vue, cliquez

sur l’outil « ajouter un thème » . Une boîte de dialogue s’afficher. Allez dans votre répertoire, c:\pngt et choissiez les couvertures « cov3 » et « cov2 » puis validez. Les couvertures s’affichent dans la table des matières de la vue. Affichez-les en cliquant les case à cocher en face d’eux et ils s’afficheront dans la vue. Vous pouvez également supprimer un thème de votre vue. Appuyez sur la touche « major » du clavier et cliquez par exemple sur les thèmes « hab1 » et « hab2 » de la vue « ma première vue » pour les sélectionner. Cliquez sur la commande « supprimer un thème » du menu « édition ».

Fenêtre du projetFenêtre de la vue



____________________________________________________________________________________________________________ 19

Une boîte de dialogue s’affiche et vous demande si vous êtes sûr de vouloir supprimer les thèmes. Accepter en cliquant sur « oui à tout ». Les thèmes sont supprimés de la vue. Je vous propose de renommer la vue « ma première vue », « mankanfasso banankorosso» et la seconde vue « Dofiguisso Kuimasson ». Enregistrez ensuite votre projet sous « exo1 ». La commande pour « enregistrer le projet sous » est dans le menu « fichier ». A chacun des thèmes que vous avez dans la vue est associée une table dite table attributaire qui contient des données qui décrivent les thèmes. Pour ouvrir la table des attributs d’un thème, il suffit de l’activer dans la table des matières de la vue

dans laquelle il se trouve et de cliquez sur l’outil . Vous pouvez également utilisez la commande « ouvrir la table des attributs du thème » dans le menu thème après avoir sélectionné le thème dans la table des matières. Cliquez par exemple sur le thème « cov4 » de la vue « mankanfasso banankorosso» puis cliquez sur l’outil

. La table décrivant les attributs des polygones qui la composent s’ouvre.

Maintenant que vous savez créer un projet, une vue, ajouter des données dans une vue, renommer une vue, ouvrir la table des attributs des thèmes, nous allons avancer dans la résolution de notre problème. III- CREATION D’UN THEME PAR NUMERISATION SOIT A PARTIR DE

DONNEES DESCRIPTIVES Dans ArcView, les traitements portent essentiellement sur des objets géographiques qui peuvent provenir de sources diverses (anciennes couvertures, couvertures provenant d’autres logiciels, digitalisation des cartes ou de résultats de photo-interprétation, vectorisation d’image thématique issue de traitement en télédétection, images de télédétection, tables de coordonnées etc.). L’acquisition de données peut donc se faire de plusieurs façons. Dans le cas de notre problème, nous disposons d’une couverture des concessions de notre terroir. Puisque le géographe de l’équipe dispose des coordonnées des concessions, nous allons les utiliser pour créer une couverture en point des concessions.



____________________________________________________________________________________________________________ 20

Création d’un thème de point à partir de données tabulaires. Nous allons utiliser les coordonnées de notre géographe. Cliquez sur la fenêtre du projet pour la rendre active. Dans la liste des icônes de la fenêtre du projet, sélectionnez l’icône « table », puis cliquez sur « ajouter ».

Une boîte de dialogue s’affiche. Parcourir les répertoires. Allez dans c:\pngt et ouvrir hab1-4.dbf.

La table s’affiche immédiatement. Je vous invite à constater qu’elle a deux champs : X_coord et Y_coord. Ce sont des coordonnées métriques2.

Activez la vue « Mankanfesso Banankorosso ». Puis, cliquez sur la commande « ajouter un thème de localisation » du menu « vue ». Devant le champ « table », choisissez la table hab1-4. Devant « champX » et « champY » vérifiez que les champs sont respectivement coordX et coordY , puis validez en cliquant sur « OK ». Immédiatement, dans la table des matières de la vue, un thème nommé hab1-4.dbf s’affiche. Il faut le convertir en fichier de forme pour qu’il devienne une couverture ArcView à part entière. Pour cela, sélectionner le thème hab1-4 dans la table des matières de la vue, puis, dans le menu « thème », cliquez sur la commande « convertir en fichier de forme ». Une fenêtre vous offre la possibilité de nommer le thème de sortie et de choisir le répertoire de réception. Je vous propose de choisir le répertoire c:\pngt et d’appeler votre nouveau thème habitation. 2 Ce sont des coordonnées générées à partir de couverture de point pour les besoins de l’exercice. Dans quel système avait-elle été projetée ? Nous l’ignorons.



____________________________________________________________________________________________________________ 21

Une boîte de dialogue vous demande si vous voulez afficher le thème dans la vue. Acceptez en cliquant sur « Oui ».

Immédiatement, le thème s’affiche dans la vue. Vous avez ainsi créé une couverture de point à partir de données contenues dans une table. Fermez le projet et quitter ArcView. IV- REQUETES ET ANALYSES THEMATIQUES Au cours de cette session, nous allons apprendre à faire des requêtes, des sélections, de l’analyse thématique.

1. Requêtes et sélections Les requêtes et sélection permettent aux utilisateurs d’une base de données de trier des informations parmi tant d’autres soit directement sur une seule thème, soit à partir de plusieurs thèmes pour retrouver des informations qui existent explicitement ou implicitement dans la base. Pour sélectionner une entité dans une couverture, on dispose de plusieurs procédures. Lorsqu’on connaît l’emplacement exact de l’objet dans la base, on utilise l’outil sélection . Puis on clique sur l’objet en question. L’objet passe au jaune. Ouvrez « cours_pngt2.apr » de c:\pngt. Cliquez sur l’outil puis cliquez sur « savane dégradée ». Regardez sur votre légende, l’objet correspond au bleu. Dès que vous cliquez sur l’objet, il passe au jaune. Vous avez sélectionné l’objet.

Vous pouvez également ouvrir la table attributaire. Vous constatez que la ligne correspondant à la savane dégradée est sélectionnée. Si vous ne la voyez pas,

cliquez sur le bouton promouvoir pour amener la sélection en haut de tableau.



____________________________________________________________________________________________________________ 22

Cliquez sur le bouton annuler la sélection . Vous venez d’annuler la sélection. Si vous voulez sélectionnez le même objet de nouveau, cliquez sur le pointeur puis cliquez sur savane dégradée. La ligne correspondante passe encore au jaune. Vous venez donc de la sélectionner. Fermez la table des attributs et observerez que l’objet est sélectionné de nouveau. Ainsi, vous pouvez sélectionner un objet en cliquant sur la ligne qui lui correspond dans la table des attributs. C’est la seconde façon de faire

une sélection. Cliquez sur le bouton tout désélectionner .

Vous pouvez aussi sélectionner un objet en utilisant l’outil rechercher . Une boîte de dialogue s’affiche. Tapez « savane degradée » puis cliquez sur « OK ». Il faut écrire « savane degradé » tel que c’est écrit.

Cliquez sur « Ok » et vous pouvez observer dans la vue que l’entité, « savane arbustive » est sélectionnée. Pour utiliser cette procédure de sélection, il faut connaître la chaîne de caractère associé à l’objet, et à l’objet seul.

a) Les requêtes Les requêtes consistent en des sélections d’objet par application de modalités plus ou moins complexes sur une ou plusieurs thèmes. Elles s’appuient sur les données contenues dans les tables attributaires des thèmes et sur les relations géométriques qui existent entre les thèmes d’une même vue et/ou entre les objets d’un même thème. Il existe plusieurs procédures pour faire une requête.

Procédure 1 : utilisation de l’outil générateur de requête de la vue.



____________________________________________________________________________________________________________ 23

Le coordonnateur de votre EMP vous demande de lui fournir la superficie de champs cultivés à la date de prise de vue aérienne qui a servi à la réalisation de couverture d’occupation des terres dont nous disposons. Cliquez sur « occupation des terres » dans la table des matières de la vue pour

l’activer. Cliquez ensuite sur pour annuler toutes les sélections antérieures. Pour

sélectionner, les champs cultivés de la couverture, cliquez ensuite sur . Une boîte de Dialogue s’affiche

Sous « champs », vous pouvez lire les noms des champs de la table des attributs de « occupation des terres.shp » Faites un double-clique sur le champ nom. En face de champs, vous avez les opérateurs. Cliquez sur « = » puis double-cliquez sur champs cultivés sous « valeur ». Dans la zone sélection, vous pouvez lire la syntaxe complète de votre requête. Cliquez sur « nouvel ensemble sélection ». Fermez ensuite la boîte de dialogue et vous verrez l’ensemble des champs cultivés de votre terroir sélectionné en jaune.

Ouvrez la table des attributs du thème « occupation des terres.shp » en cliquant

sur l’outil , ou cliquez sur la commande « table » du menu « thème ». Cliquez

ensuite sur le bouton promouvoir pour mettre la sélection en haut de table.



____________________________________________________________________________________________________________ 24

Pour avoir vos superficies, activez le champ Area en cliquant dessus puis exécutez la commande « Récapituler » du menu « Champ ». Une boîte de dialogue s’affiche. Remplissez la en sélectionnant « nom » sous champ, puis en cliquant sur le bouton « ajouter ». Cliquez sur « enregistrer sous » pour enregistrer le résultats sous le nom synthèse dans le répertoire c:\pngt puis cliquez sur « Ok ».

La table de synthèse s’affiche. Sur cette table, cliquez sur le champ Area puis cliquez sur la commande « statistiques » du menu « champ ». Une fenêtre s’affiche et vous donne les statistiques sur les superficies des champs cultivés. Cliquez sur « Ok » pour fermer la table des statistiques. Cliquez ensuite sur l’outil tout

désélectionner pour annuler la sélection. Fermer la table.

Procédure 2 : utilisation de l’outil générateur de requête de la table des attributs. Ouvrez la table des attributs du thème occupation des terres.shp puis cliquez sur

l’outil générateur de requête . La même fenêtre que précédemment s’affiche.

Sous « champs », vous pouvez lire les noms des champs de la table des attributs de « occupation des terres.shp » Faites un double-clique sur le champ « nom ». En face de « champs », vous avez les opérateurs. Cliquez sur « = » puis double-cliquez sur « champs cultivés » sous « valeur ». Dans la zone sélection, vous pouvez lire la syntaxe complète de votre



____________________________________________________________________________________________________________ 25

requête. Cliquez sur « nouvel ensemble sélection ». Fermez ensuite la boîte de dialogue et voyez l’ensemble des champs cultivés de votre table, en jaune, bien sélectionnés. Fermez la table pour observer et voyez que les champs cultivés sont sélectionner dans votre thème. Procédure 3 : Requête avec masque sur les autres entités du thème. Vous voulez faire une sélection et masquer les informations non sélectionnées. Par exemple, vous voulez le fond carte de la province de la Bougouriba. Vous ne disposez cependant que de la couverture des départements du Burkina Faso. Vous allez faire une requête avec masque. Ouvrez une nouvelle vue et ajoutez-y le thème département du répertoire c:\pngt. Pour faire une requête avec masque des informations non désirées, cliquez sur le thème province dans la table des matières de la vue pour l’activer. Cliquez ensuite la commande « propriété » du menu « thème ». Une boîte de dialogue s’affiche. Sélectionner-y « définition » à gauche de la boîte de dialogue.

Cliquez ensuite sur l’outil générateur de requête de la boîte de dialogue. La boîte dialogue générateur de requête s’affiche. Faites un double-clique sur le champ nom_prov. En face de « champs », vous avez les « opérateurs ». Cliquez sur « = » puis double-cliquez sur BOUGOURIBA sous « valeur ». Dans la zone sélection, vous pouvez lire la syntaxe complète de votre requête. Cliquez sur « OK » de la première puis de la deuxième boîte de dialogue. Dans la vue, seul les polygones correspondants à la province de la Bougouriba restent dans la vue. Cliquez sur l’outil

vue générale sur la sélection pour cadrer votre vue sur l’objet sélectionné. La province occupe largement la vue. Agrandissez votre vue et admirez votre travail.



____________________________________________________________________________________________________________ 26

b) Requête sur plusieurs table Ajoutez le thème localité dans la vue qui contient département. Nous allons sélectionner tous les villages qui appartiennent à la province de la Bougouriba.

Cliquez sur le thème localité dans la table de matière de la vue pour l’activer. Dans le menu « thème », cliquez sur la commande « sélectionner par thème ». Une boîte de dialogue s’affiche. Sous « entité sélectionnées de », sélectionnez « département ». Cliquez ensuite sur « nouvelle ensemble de sélection ».

Tous les villages qui sont situé dans la Bougouriba sont sélectionnés. Pour créer un fichier qui ne contient que les villages sélectionnés, cliquez sur la commande « convertir en fichier de forme » du menu « thème ».



____________________________________________________________________________________________________________ 27

Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, donnez le nom de « village de la Bougouriba » à votre fichier et enregistrez le dans le répertoire c:\pngt. Une boîte de dialogue vous propose d’accepter votre le nouveau thème dans la vue. Accepter en cliquant sur « oui ». Dans la table de matière de la vue, le nouveau thème s’affiche. Affichez-le dans la vue en cliquant sa case à cocher. Supprimez ensuite le thème localité de la vue, en utilisant la commande « supprimer » du menu « édition » après avoir activer localite dans la table de matière de la vue. Faites une

vue générale .

Fermez le projet.

2. Analyse thématique L’analyse thématique est une démarche qui permet l’utilisation de données contenues dans la table des attributs d’un thème pour faire apparaître par symbolisation la structure spatiale d’une donnée. Ouvrez le projet, c:\pngt\thématique.apr. Vous obtenez une vue contenant le thème thématique. Nous allons faire une analyse thématique du thème. Faites un double- clique sur le thème dans la table des matières de la vue. Une fenêtre appelée « éditeur de légende » s’affiche et vous donne la possibilité de faire des choix d’affichage des valeurs des champs de la table des attributs.

Devant le champ « type de légende » sélectionnez « valeur unique », Devant « champ valeur », sélectionnez « nom », puis cliquez sur « appliquer ». Aussitôt, le thème prend plusieurs couleurs. En fait, il a affecté une couleur aux objets par modalité. Ainsi, tous les polygones auxquels on a donné la valeur « champ cultivé », ont la même couleur et toutes les modalités sont affichées avec des couleurs individuelles. Vous avez la liberté de changer les couleurs comme vous le voulez. Double-cliquez sur la légende de « champ cultivé » dans l’éditeur de légende. La palette de symboles s’affiche. Si vous cliquez sur une trame, elle s’applique aux objets concernés. Pour changer de couleur cliquez sur l’outil palette



____________________________________________________________________________________________________________ 28

des couleurs de la palette des symboles. Et choisissez la couleur de votre choix puis valider. En face de chaque valeur et sous « étiquette », vous pouvez saisir une étiquette qui apparaîtra à la légende en lieu et place de la légende automatique. Vous devez toujours appliquer pour que traitement prenne effet sur le thème. Fermez la palette de symboles puis l’éditeur de légende. Valeur unique est la seule forme d’affichage qui s’adapte aux champs dont le type de caractère est chaîne. Pour le reste, il faut des champs numériques.

Faîtes double-clique à nouveau sur le thème « thématique ». L’éditeur de légende s’ouvre de nouveau. En face de « type de légende », prenez « couleur graduée ». devant « champs de classification » sélectionnez « TRV » (taux de couverture végétale). L’éditeur de légende vous propose une classification des objets, ici en 5 classes de valeur matérialisée par un taux de saturation d’une couleur. Il a en fait appliqué une variation de valeur en répartissant les taux de recouvrement par classe. Vous pouvez modifier la classification en choisissant un autre modèle de classification et en spécifiant le nombre de classe. Pour cela, cliquez sur « classer » dans l’éditeur de légende.

La classification qui a été proposée au départ, répondait aux critères de classification de seuil naturel, 5 classes, arrondis à trois chiffres après la virgule. Vous pouvez par exemple dire que vous ne voulez que 3 classes, en quantile. Cliquez alors sur « Ok ». Le nombre de classe est ramené à trois. Dans l’éditeur de légende sous « étiquette », saisissez devant la première classe « peu dense », devant la deuxième classe, saisissez « moyennement dense » et devant la troisième classe saisissez « dense ». Devant dégradé de couleur, sélectionnez vert monochromatique puis appliquez.



____________________________________________________________________________________________________________ 29

Il vous est offert également de faire une représentation par point. Chaque point correspondant à une valeur donnée. Dans « champ de densité », sélectionnez nbre_l (nombre de ligneux) Dans « type de légende », sélectionnez « point ». Devant « légende de point », saisissez « 5 » puis cliquez sur « appliquez ». Faites un double-clique sur le point sous symbole de point. La palette de symbole s’affiche. Dans cette palette, cliquez sur la palette de couleur et cliquez sur une couleur. Par exemple le rouge puis appliquez.

Par polygone, un nombre de point a été affecté en fonction du nombre de pied de ligneux dans la table attributaire. Pour tous les 5 pieds vous avez en fait demandé qu’il affecte un point. Ainsi, vous pouvez observer graphiquement les zones ou le nombre de pied est le plus élevé. Si vous normalisez, vous ajoutez un facteur de pondération. Par exemple, si vous normalisez avec les superficies, vous aurez des densités végétales au mètre carré. Vous pouvez essayer pour en apprécier les résultats. Vous pouvez enregistrer la légende ainsi conçue de façon à pouvoir le réutiliser plus tard. Pour cela cliquez sur « enregistrer » dans la boîte de dialogue éditeur de légende et sauver votre légende sous un nom et répertoire de votre choix. V- CREATION DE BUFFERS ET INTERSECTION DE THEME Ouvrez un nouveau projet c:\pngt\buffer.apr et ajoutez les thèmes habitation, hydrographie du répertoire c:\pngt. Dans la perspective de notre exercice, je vous propose de déterminer les surfaces couvertes par le rayon de 5km autour des concessions. Pour cela, nous allons créer des zones tampons autour de nos concessions. Cliquez sur la commande « propriété » menu « vue ». Une boîte de dialogue s’affiche.



____________________________________________________________________________________________________________ 30

Devant « unité de la carte », sélectionnez « mètre » dans le menu déroulant. Devant « unité de distance », sélectionnez également « mètre » dans le menu déroulant. Puis cliquez sur « Ok » pour valider.

Cliquez maintenant sur le thème habitation dans la table des matières de la vue1 pour l’activer. Dans le menu « thème », cliquez sur la commande « créer des zones tampons ». Une boîte de dialogue s’affiche. Sous « autour de quels entités voulez-vous créer les zones », sélectionnez «Habitation.shp». Cliquez ensuite sur « suivant ». Devant « comment voulez-vous les zones tampons » cliquez sur « A distance spécifiée » et saisissez 1000 en remplacement de 1. En face de « unité de distance », sélectionnez « mètre » dans le menu déroulant puis cliquez sur « suivant ».

Devant « agréger les zones tampons » cliquez « oui ». Sous « Ou voulez-vous enregistrer les zone tampons ? », cliquez sur « dans un nouveau thème ». Cliquez

sur le bouton parcourir , et sauvez votre nouveau thème sous le nom « champs de case » dans le répertoire c:\pngt, cliquez sur « terminer ».



____________________________________________________________________________________________________________ 31

Une boîte d’attente s’affiche au moment du déroulement de l’opération. Dès que celle-ci est terminée, les zones tampons s’affichent dans la vue et le thème correspondant dans la table des matières de la vue. Ces zones tampons représentent, dans la perspective de notre exercice la surface couverte par la technique de compostage. Mais puisque l’utilisation de la technique est conditionnée par la présence de l’eau nous allons considérer que les surfaces en bordure des cours d’eau dans un rayon de 500m peuvent bénéficier de la technique. Nous allons donc créer également des zones tampons de 500m autour du réseau hydrographique et nous allons les considérer comme non problématique, à exclure donc de la zone non couverte. Je vous demande d’appliquer les mêmes commandes pour créer des zones tampons autour du réseau hydrographique. Sauvez votre nouveau thème sous le nom « champs ripicoles » dans le répertoire c:\pngt.

Dès que vous aurez fini, vous obtiendrez quelque chose de ce genre.

En supposant que ce sont ces surfaces qui peuvent être couvertes par la technique, nous allons les réunir pour créer un seul thème. Pour cela, nous allons nous servir d’une extension de ArcView appelée « géotraitement ». Cliquez sur la commande « extension » du menu « fichier ».



____________________________________________________________________________________________________________ 32

Une boîte de dialogue qui s’affiche, défilez et cliquez sur « géotraitement », puis cliquez sur « Ok ».

Dans le menu « vue », cliquez sur la commande « assistant géotraitement » une boîte de dialogue s’affiche. Suivez ses instructions pas à pas. Sous « choisissez l’opération de géotraitement à effectuer puis cliquez sur le bouton suivant pour choisir une option » cliquez sur « regrouper les thèmes » puis cliquez sur « suivant ».

Sous « sélectionner au moins deux thèmes à regrouper », sélectionnez « champs ripicoles.shp » et « champs de case.shp » en maintenant la touche major enfoncée. Comme champs de référence à utiliser, laissez celui par défaut en face de « utiliser les champs » Comme fichier de sortie, donnez le nom « zone couverte » et placez dans le répertoire c:\pngt ; cliquez sur « terminer » pour lancer l’opération.



____________________________________________________________________________________________________________ 33

Une fenêtre d’attente s’affiche le temps que l’opération soit terminée. Dès que celle-ci s’est achevée, le nouveau fichier s’affiche dans la table des matières de la vue. Affichez le thème dans la vue.

Maintenant, nous allons ajuster zone couverte à la couverture du terroir. Pour cela, nous allons utiliser « assistant géotraitement ». Dans le menu « vue », sélectionnez la commande « assistant géotraitement » et suivez les instructions de la boîte de dialogue. Sous « choisissez l’opération de géotraitement à effectuer puis cliquez sur le bouton suivant pour choisir une option » cliquez sur « intersecter deux thèmes » puis cliquez sur « suivant ».

« Sous sélectionner un thème à croiser », sélectionnez « thématique », sous « sélectionner un thème de découpage », sélectionnez « zone couverte ». Nommez votre fichier de sortie « net zone » puis cliquez sur « terminer ».



____________________________________________________________________________________________________________ 34

Une fenêtre d’attente s’affiche le temps que l’opération soit terminée. Le nouveau thème s’affiche dans la table des matières.

Je vous propose de supprimer les thèmes « zone couverte », « champ ripicole » et « champ de case » de votre vue. Ne laissez que « net zone » et « thématique ». En couleur verte, vous avez les zones qui peuvent être couvertes par la technique de compostage. Le reste du village correspond à la zone où la technique souffre du manque de la ressource en eau. Nous allons extraire maintenant, la zone non couverte du village pour en estimer les superficies. Pour cela utilisez encore « l’assistant géotraitement ». Dans le menu « vue », sélectionnez la commande « assistant géotraitement » et suivez les instructions de la boîte de dialogue. Sous « choisissez l’opération de géotraitement à effectuer puis cliquez sur le bouton suivant pour choisir une option » cliquez sur « union deux thèmes » puis cliquez sur « suivant ».

« Sous sélectionner un thème à croiser (union) », sélectionnez « thématique », sous « sélectionner un thème de découpage », sélectionnez « net zone ». Nommez votre fichier de sortie « zone à couvrir » et placez le dans c:\pngt puis cliquez sur « terminer ».



____________________________________________________________________________________________________________ 35

Après la fermeture de la fenêtre d’attente, le thème « zone à couvrir » s’affiche dans la table des matières de la vue. Affichez-le dans la vue.

Ouvrez ensuite la table des attributs du thème « zone à couvrir ». Cliquez sur le

champ « nomb » pour l’activer puis cliquez sur l’outil « trier un champ » . Appuyez ensuite sur la touche major puis cliquez glisser pour sélectionner toutes les lignes dans cette colonne qui n’ont pas d’attribut. Pour désélectionner des lignes sélectionnées par erreur cliquez sur elle avec la touche major enfoncée. Fermez la table sans la désélectionner. Vous observez que les entités sélectionnées correspondent aux zones non couvertes. Ouvrez de nouveau la table des attributs, puis cliquez sur le bouton pour inverser la sélection. Retournez à la vue et exécutez la commande « mise à jour » du menu « thème ».

Dès que vous l’avez fait, plutôt que de rester en jaune, les objets sélectionnés sont encadrés chacun de quatre petits carrés.



____________________________________________________________________________________________________________ 36

Cliquez sur la touche suppr du clavier. Immédiatement les objets en question sont supprimés. Masquez les thèmes « thématique.shp » et net « zone.shp » pour mieux l’observer. Créer un fichier correspondant à votre résultat. Pour cela utilisez la commande « convertir en fichier de forme » du menu « thème ». Baptisez le fichier de sortie « c’est gagnez » et placez le dans le répertoire c:\pngt. C’est vraiment gagné parce que vous avez, avec un SIG, résolu le problème de la délimitation de la zone à laquelle vous devriez trouver une solution à la baisse de la fertilité des sols.

Cliquez sur « fin de mise » à jours du menu « thème ». A la question de savoir si vous voulez enregistrer les mises à jours, répondez « non ». Ainsi, vous pourrez faire l’opération inverse à partir du même ficher. Supprimez tous les thèmes de la vue à l’exception de « c’est gagné » et affichez le dans la vue.

Pour avoir la superficie3 totale concernée, ouvrez la table des attributs du thème « c’est gagné », cliquez sur le champ « Area » puis cliquez sur la commande

3 NB. Avant de faire des statistiques sur les superficies, il est important et même indispensable de faire les calculs pour mettre à jours les tables



____________________________________________________________________________________________________________ 37

« statistique » du menu « champ ». Vous avez également la possibilité de créer des tableaux de synthèse de vos données. Ouvrez la table des attributs du thème. Nous allons faire une fiche de synthèse pour avoir la superficie par type d’occupation des sols. Cliquez sur le champ « noms » puis sur la commande « récapituler » du menu champ.

Dans la boîte de dialogue qui s’affiche. Sous « champ » choisissez « Area » sous « récapituler par » choisissez « somme », puis cliquez sur « ajouter ». Cliquez ensuite sur « moyenne » et cliquez sur « ajouter ». Procédez ainsi pour ajouter comme paramètre, « l’écart type », « la variance », « le minimum », « le maximum », « l’effectif ». Lorsque vous avez fini d’ajouter les paramètres, cliquez sur « enregistrer sous » pour sauvez la table sous le nom « synthèse » dans le répertoire c : \pngt puis cliquez sur « Ok »

Une table s’affiche et vous donne les statistiques par type d’occupation des sols, tel que vous l’avez demandé.

NB. Avant de faire des statistiques sur les superficies, il est important et même indispensable de faire les calculs pour mettre à jours les tables. Félicitation, nous avons atteint nos objectifs !



____________________________________________________________________________________________________________ 38

LA MISE A JOURS DES DONNEES DANS ARCVIEW



____________________________________________________________________________________________________________ 39



____________________________________________________________________________________________________________ 40

LA MISE A JOURS DES DONNEES DANS ARCVIEW Sous cette appellation nous entendons modification des données. L’information géographique étant constituée de deux grandes parties (la partie géométrique et topologique et la partie descriptive). La mise à jours des données porte également sur les deux grands ensembles. La mise à jours de la partie descriptive des données géographique. Il s’agit de la mise à jour des tables, qu’elle soit attributaire ou non. L’importance d’une telle information réside dans le fait que dans arcview toutes les analyses thématiques repose sur les valeurs qui sont contenues dans les tables. Pouvoir modifier ces informations signifie donc pouvoir faire de nouvelles analyse ou modifier des analyses précédentes au regard de l’évolution des réalités. C’est donc une procédure qui conserve à l’objet géographique une possibilité de se mouvoir. Supposons que vous avez numérisé le plan cadastral d’une ville de votre pays dans l’objectif de pouvoir suivre les transactions foncières. A travers cette opération de numérisation vous obtenez un fichier de formes qui comme toute information géographique vous permet de savoir où se trouvent les parcelles et prévoit une table, la table attributaire pour vous permettre d’ajouter des renseignements concernant la parcelle (N° de la parcelle, nom du propriétaire, niveau d’équipement etc.) Au cours de cet exercice nous allons apprendre à mettre à jours des données dans la table attributaire. Mise à jours des données descriptives (table attributaire et non-attributaire)

- Lancer Arcview et créer une nouvelle vue. Dans cette vue, ajouter le thème tr_sec15.shp dossier c:\sysc

- Vérifier que le thème est actif dans la table de la matière de la vue et la vue qui la contient est la fenêtre active. Dans le menu thème, cliquer sur la commande table ou

cliquez directement sur le bouton ouvrir la table du thème de la barre des raccourcis de menu.

Une table s’ouvre et porte le nom attribut de suivi du nom du thème. Dans notre cas attributs de Tr_sect15.shp Vous remarquez que les noms des champs sont écrits en italique. Eh Bien !



____________________________________________________________________________________________________________ 41

les champs dont les noms sont en italique ne sont pas modifiables et toutes les commandes de la modification sont alors désactivées.

Une fois la table ouverte, cliquer sur la commande mise à jour du menu table. Les noms de champs sont désormais écrits en normal. On peut alors faire des modifications sur la table.

Les modifications possibles dans une table attributaire sont : ajout d’un nouveau champ, suppression un champ, modification du contenu d’une cellule. Lorsque la table est non-attributaire on peut en plus ajouter une ligne, supprimer une ligne. Dans le cas de la table attributaire, l’ajout d’une ligne suppose l’ajoute d’une entité dans la partie géométrique et topologique. La suppression également d’une ligne entraîne simultanément la suppression d’une entité dans la partie géométrique. Pour ces raisons la suppression ou l’ajout de ligne dans une table attributaire est préférable dans la vue. Ajouter un nouveau champ Pour ajouter un nouveau champ, cliquer sur la commande ajouter un champ du menu Edition

une boîte de dialogue s’affiche dans laquelle vous donner un nom à votre champ, spécifier le type de données qu’il doit contenir et sa largeur

Quatre types de données peuvent être enregistrés dans un champ. Il s’agit des données numériques, des données chaîne (caractères), de données booléennes, de données date. Lorsque vous avez entré toutes caractéristiques du champ à créer clique sur OK le champ est immédiatement créé et est placé la droite des champs déjà existants.



____________________________________________________________________________________________________________ 42

N.B. Le nom des champs ne doit pas dépasser 8 caractères. Sinon il est tronqué et une alias lui permet de s’afficher. Il ne doit pas non plus contenir des caractères spéciaux, ni d‘espace, ni de caractère accentué. Le champ créer à le même nombre de ligne que les champs existant. Modifier ou entrer des données dans une cellule Lorsque la table est en édition, pour entrer des données dans les cellules ou pour modifier le contenu d’une cellule, il suffit de cliquer sur l’outil modifier et de présenter le curseur devant la cellule à modifier. Celui prend la forme d’une main. Cliquer sur la cellule à modifier

et entrer l’information désirée puis cliquez sur l’outil sélection pour confirmer votre entrée de données. Si voulez aller à la ligne voisine, il suffit d’utiliser la touche entrée du clavier pour valider votre entrée et aller à la cellule suivante. N.B. Vous pourrez entrer les données qu’en respectant le type de champ. Ainsi, si vous essayer d’entrer des données textuelles (chaîne) dans un champ numérique vous ne réussirez pas. Modification de plusieurs cellules d’un même champ. Il arrive souvent qu’une même valeur soit valable pour plusieurs cellules d’un même champ. Dans ce cas il faut utiliser le calcul des valeurs. Pour cela sélection le champ qui contient les cellules et sélectionner les cellules en question.

Utiliser ensuite le commande calculer du menu champ ou le raccourci lui correspondant . Une boîte de dialogue s’ouvre et vous permet d’entrer la valeur que doivent prendre les cellules en question. Si le champ est numérique entre directement la valeur. Dans le cas la valeur est de type chaîne, taper la valeur entre griffe. Puis cliquer sur OK

Vous pouvez utiliser cette commande pour effectuer des calcules arithmétique et logique. Il suffit de connaître la signification des fonctions qui sont le titre fonction dans la boîte de dialogue et de sélectionner le champ qui devra recevoir l’information. SUPPRIMER UN CHAMP Pour supprimer un champ, il faut le sélectionner d’abord puis dans le menu Edition, cliquer sur la commande supprimer un champ.



____________________________________________________________________________________________________________ 43

Une boîte de dialogue vous demande la confirmation de votre volonté d’exécuter la commande.

Si vous sûr de vouloir le faire, cliquer sur Oui, le champs est immédiatement supprimé. Si vous êtes dans une table non-attributairee, vous pouvez également supprimer une ligne. Pour cela, cliquer sur la commander supprimer un enregistrement du menu édition. SUPPRIMER UN ENREGISTREMENT

- Pour supprimer un enregistrement, sélectionner l’enregistrement, dans le menu « édition » cliquer sur « supprimer un enregistrement »

N.B. Il n’est pas conseiller de supprimer un enregistrement d’une table attributaire car cette opération modifie la cardinalité entre la table attributaire et les entités du thème. Une Telle opération peut altérer le fichier de formes.

Mise à jours des géobases Il s’agit de la mise à jours des thèmes en tant qu’ensemble entités géographiques appartenant à une vue et représentant des sources de données tel que les sources de données spatiales comme une couverture ARC/INFO, un fichier de formes ArcView ou une couche de données gérée par SDE (Spatial Database Engine) d'ESRI (si l'extension Database Access d'ArcView est chargée), le dessin DAO, tel qu'un dessin AutoCAD (si l’extension CAD Reader d’ArcView est chargée), une source de données image telle qu'une photo satellite. Arcview ne mettre à jours tous les thèmes, Ainsi, il ne peut modifier les images ou les entités géographique d’une couverture Arcinfo ou celles d’un dessin DAO. En règle général, pour modifier les entités géographiques d’un thèmes en mode vecteur, on le convertit en fichier de formes de façon à en avoir une copie conforme en au format shp. Pour convertir un thème de type vecteur en fichier de formes, il suffit de l’activité, puis dans le menu « thème », de cliquez sur la commande « convertir en fichier de formes ». Il trois formes d’implantation des l’information en vectoriel : le point, la ligne, le polygone. De toute évidence la modification, d’un fichier de forme dépend de ce type d’implantation. Mise à jour de donnée de type point :



____________________________________________________________________________________________________________ 44

Trois types de modification peuvent être porté sur un thème en implantation ponctuel : 1) la modification de la position d’une entité 2) la suppression d’une entité 3) ajout d’une entité

Procédures de modification d’une entité ponctuel. Modification de la position d’une entité :

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour

3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret

4) Cliquez sur pointeur et cliquez avec le bouton gauche de la sourie sur le point à

déplacer. Sans relâcher le bouton déplacer le point vers sa nouvelle destination puis relâcher votre clique.

Procédure de suppression d’une entité d’un thème en point.

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour. 3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret. 4) Cliquez sur l’entité à sélectionner. Dans le cas où vous désireriez sélectionner

plusieurs entité à supprimer, appuyer sur la touche majore du clavier et maintenant la enfoncée pendant que vous cliquez sur les entités.

5) L’ensemble des entités sélectionnées, taper la toucher suppr du clavier.

Procédure de suppression d’une entité d’un thème en point.

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour. 3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret.



____________________________________________________________________________________________________________ 45

4) Dans la barre d’outils, dessiner un point 5) Cliquez ensuite avec votre curseur à l’emplacement ou vous désirez entrer votre

nouveau point. NB cette opération entraîne une augmentation du notre d’enregistrement dans la table des attributs. En tout état de cause, toute augmentation ou diminution du nombre d’entité du thème, entraîne une augmentation ou une diminution de nombre d’enregistrement dans la table des attributs. Mise à jour de données de type polygonal : Six types de modification peuvent être portés sur un thème en implantation ponctuel :

1) la modification de la position d’une entité 2) la suppression d’une entité 3) ajout d’une entité 4) modification de la forme d’une entité 5) subdivision d’une entité en deux entités 6) ajout d’un polygone adjacent à une ou plusieurs entités

Modification de la position d’une entité :

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour

3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret

4) Cliquez sur pointeur et cliquez avec le bouton gauche de la sourie sur l’entité à

déplacer. Sans relâcher le bouton, déplacer le polygone vers sa nouvelle destination puis relâcher votre clique.

Procédure de suppression d’une entité d’un thème en polygone.

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour. 3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret. 4) Cliquez sur l’entité à sélectionner . Dans le cas où vous désireriez sélectionner


5) L’ensemble des entités sélectionnées, taper la toucher suppr du clavier. Les entités sélectionnées sont alors supprimées. Concomitamment, le nombre de limite est réduit dans la table des attributs du thème.



____________________________________________________________________________________________________________ 46

PROCEDURE D’AJOUT D’UNE NOUVELLE ENTITE A UN THEME DE TYPE POLYGONE

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour. 3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret. 4) Cliquez sur la palette d'outils de dessin et dans la liste d'outils qui s'affiche ,

cliquez sur l'outil d'exécution automatique . 5) Cliquez ensuite avec dans une zone libre de votre vue et dessiner un polygone en

cliquant sur les sommets de votre polygone. Lorsque l’ensemble des sommets est réalisé fait un double cliquez pour achever la numérisation de votre polygone. Il important que votre nouveau polygone n’intersecte pas les autres polygones du thème. Si vous en altérez la topologie. D’autres procédures permettent la numérisation de polygone adjacent.

NB cette opération entraîne une augmentation du notre d’enregistrement dans la table des attributs. En tout état de cause, toute augmentation ou diminution du nombre d’entité du thème entraîne une augmentation ou une diminution de nombre d’enregistrement dans la table des attributs. Procédure de modification de la forme d’une entité d’un thème en polygone.


4) Dans la barre d’outil, cliquez sur l’outil modifier les sommets . 5) Cliquer sur l’entité polygone à modifier ; l’ensemble des sommets du polygone est

marqué par les carrés. 6) Cliquer sur un sommet sans relâcher le bouton déplacer le sommet vers sa nouvelle

destination puis relâcher votre cliquer. La forme du polygone se modifie. 7) Lorsque vous avez fin les mises à jours arrêter la mise à jours en cliquant sur la

commande fin de mise à jour du menu thème.

AJOUT D’UN POLYGONE ADJACENT A D’AUTRE POLYGONE DANS UN THEME DE TYPE POLYGONE



____________________________________________________________________________________________________________ 47

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour. 3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret. 4) Cliquez sur la palette d'outils de dessin et dans la liste d'outils qui s'affiche, cliquez

sur l'outil d'exécution automatique 5) Tracez une ligne commençant et se terminant sur n'importe quel côté du polygone

existant pour délimiter le nouveau polygone. Pour tracer la ligne, cliquez à l'endroit où la ligne doit commencer, puis aux endroits devant correspondre aux sommets de la ligne tout en double-cliquant pour ajouter le dernier sommet. Cette ligne peut couper les côtés du polygone existant.

6) Une fois la ligne tracée, ArcView termine automatiquement le nouveau polygone et supprime les dépassements de la ligne tracée.

PROCEDURE DE SUBDIVISION D’UNE ENTITE POLYGONALE D’UN THEME DE TYPE POLYGONE

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour. 3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret. 4) Cliquez sur la palette d'outils de dessin et dans la liste d'outils qui s'affiche, cliquez

sur l'outil d'exécution automatique 5) Tracez une ligne traversant le polygone que vous voulez diviser. Pour cela, cliquez à

l'endroit où la ligne doit commencer, cliquez ensuite aux endroits devant correspondre aux sommets de la ligne en double-cliquant pour ajouter le dernier sommet. La ligne que vous tracez peut dépasser la limite du polygone que vous voulez diviser. (Vous pouvez faire passer cette ligne à travers plusieurs polygones si vous voulez diviser plus d'un polygone à la fois). Une fois la ligne dessinée, ArcView divise automatiquement le polygone au niveau de la ligne tout en supprimant ses dépassements.

Mise à jour de données de type linéaire : Six types de modification peuvent être portés sur un thème en implantation linéaire :

1) la modification de la position d’une entité 2) la suppression d’une entité 3) ajout d’une entité 4) modification de la forme d’une entité 5) subdivision d’une entité en deux entités 6) ajout d’un poly line adjacent à une ou plusieurs entités

Procédure de suppression d’une entité d’un thème en polyline.

6) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 7) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour.



____________________________________________________________________________________________________________ 48

8) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret. 9) Cliquez sur l’entité à sélectionner . Dans le cas où vous désireriez sélectionner


10) L’ensemble des entités sélectionnées, taper la toucher suppr du clavier. Les entités sélectionnées sont alors supprimées. Concomitamment, le nombre de limite est réduit dans la table des attributs du thème.

PROCEDURE D’AJOUT D’UNE NOUVELLE ENTITE A UN THEME DE TYPE POLYGONE

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour. 3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret. 4) Cliquez sur la palette d'outils de dessin 5) Cliquez ensuite avec dans une zone libre de votre vue et dessiner un polyline en

cliquant sur les sommets de votre polyline. Lorsque l’ensemble des sommets est réalisé fait un double cliquez pour achever la numérisation de votre polyline. ( Il important que votre nouveau polyline n’intersecte pas les autres polylines du thème. Sinon vous en altérez la topologie. D’autres procédures permettent la numérisation de polyline adjacent.

NB cette opération entraîne une augmentation du notre d’enregistrement dans la table des attributs. En tout état de cause, toute augmentation ou diminution du nombre d’entité du thème entraîne une augmentation ou une diminution de nombre d’enregistrement dans la table des attributs. Pour créer une entité linéaire qui divise les autres lignes qu'elle croise

« Vous pouvez être amené à dessiner dans votre thème d'entités linéaires une nouvelle ligne qui croise une ligne existante et qu'il soit nécessaire que ces deux lignes se divisent à l'endroit où elles se croisent afin de créer une intersection et éviter que la nouvelle ligne passe au-dessus de la ligne existante. Dans ArcView, vous pouvez utiliser l'outil permettant de diviser des lignes pour créer une ligne qui se divise à l'endroit où elle croise une autre ligne et qui divise également toutes les lignes qu'elle croise. »

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour. 3) Cliquez sur la palette d'outils de dessin et dans la liste d'outils qui s'affiche, cliquez

sur l'outil permettant de diviser des lignes . 4) Dans la vue, cliquez à l'endroit où la ligne doit commencer, cliquez ensuite aux

endroits devant correspondre aux sommets de la ligne en double-cliquant pour ajouter le dernier sommet. La ligne que vous tracez à l'aide de l'outil permettant de diviser des lignes doit croiser au moins une autre ligne pour que de nouvelles entités soient créées. La ligne existante et la nouvelle ligne sont toutes deux divisées en deux lignes séparées à l'endroit où elles se croisent.



____________________________________________________________________________________________________________ 49

Remarque Un fichier de formes ne peut contenir qu'un seul type d'entité, des entités linéaires ne peuvent donc être ajoutées qu'à des thèmes créés à partir de fichiers de formes contenant des entités linéaires.

Procédure de modification de la forme d’une entité d’un thème en polyline.


4) Dans la barre d’outil, cliquez sur l’outil modifier les sommets . 5) Cliquer sur l’entité à modifier ; l’ensemble des sommets du polyline est marqué par les

carrés. 6) Cliquer sur un sommet sans relâcher le bouton déplacer le sommet vers sa nouvelle

destination puis relâcher votre cliquer. La forme du polyline se modifie. 7) Lorsque vous avez fin les mises à jours arrêter la mise à jours en cliquant sur la

commande fin de mise à jour du menu thème.

Procédure d’ajout d’une polyligne adjacente à une autre polyligne

Avant d'ajouter des entités à votre thème d'entités linéaires, vous devez décider si elles doivent être parfaitement alignées ou non. Il est important que toutes les lignes qui se croisent aient la même extrémité pour éviter les dépassements ou les décalages, c'est pourquoi vous devez définir l'environnement de capture.

Pour définir l’environnement de capture générale en utilisant la souris

1) Activité le thème à modifier dans la table des matières de la vue. 2) Dans le menu thème, cliquez sur la commande mise à jour. 3) La case à cocher du thème en mode modification s’entoure de tiret. 4) Dans la vue, cliquez sur le bouton droit de la souris pour afficher le menu

contextuel ; dans ce menu, choisissez Activer la capture générale .

5) Cliquez sur la palette de l’Outil de capture et, dans la liste des outils qui s’affiche,

cliquez sur l’Outil de capture générale . Dans la vue, cliquez sur un cercle et faites-le glisser pour représenter la distance de tolérance. Le rayon du cercle est affiché dans la barre d’état. La valeur de ce rayon devient la tolérance d’alignement générale.

Capture interactive Pour assurer un meilleur contrôle sur la méthode de capture des entités, utilisez la capture interactive. A l’aide de cette méthode, vous pouvez appliquer des règles de capture différentes appropriées à chaque sommet présent sur l’entité de ligne ou de polygone. De cette manière, vous serez en mesure de contrôler comment chaque limite de ligne ou de polygone que vous ajoutez doit se connecter aux lignes ou polygones présents dans le thème. Vous pouvez choisir une des règles de capture suivantes à partir du menu contextuel pendant que vous ajoutez l’entité :



____________________________________________________________________________________________________________ 50

Capturer sur le sommet capture le prochain sommet au plus proche sommet situé sur une ligne ou un polygone existant. Capturer sur ligne capture le prochain sommet au plus proche segment de ligne situé sur une ligne ou un périmètre de polygone existant. Capturer sur intersection capture le prochain sommet au plus proche nœud commun à plusieurs lignes ou polygones. Capturer sur extrémité capture le prochain sommet à la plus proche extrémité d’une ligne existante. (S’applique aux thèmes de ligne seulement.) Pour définir l’environnement de capture interactive en tapant une tolérance 6) Cliquez sur le nom du thème pour le rendre actif, s’il ne l’est pas déjà

7) Cliquez sur le bouton Propriétés du thème . 8) Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, cliquez sur le bouton de modification pour

afficher les propriétés de mise à jour du thème. Dans le panneau Capture, cliquez sur la boîte Général pour activer cette fonction de capture. Tapez une valeur de tolérance dans le champ qui s’affiche. Appuyez sur OK.

Pour définir l’environnement de capture interactive en utilisant la souris 9) Dans la vue, cliquez le bouton droit de la souris pour afficher le menu contextuel et

choisissez Activer la capture générale dans ce menu.

10) Cliquez sur la palette de l’Outil de capture et, dans la liste des outils qui

s’affiche, cliquez sur l’Outil de capture interactive Dans la vue, cliquez sur un cercle et faites-le glisser pour représenter la distance de tolérance. Le rayon du cercle est affiché dans la barre d’état. La valeur de ce rayon devient la tolérance d’alignement interactive.

Dès que les deux opérations sont terminées (définition des captures générale et interactive)

11) Cliquez sur la palette d'outils de dessin 12) Cliquez ensuite avec dans une zone libre de votre vue et dessiner un polyline en

cliquant sur les sommets de votre polyline. Lorsque l’ensemble des sommets est réalisé fait un double cliquez pour achever la numérisation de votre polyline. Lorsque votre curseur dans la zone de tolérance matérialisé par un cercle autour du curseur, la nouvelle entité est capturée.

Voilà, c’est parfait, vous pouvez vous-même faire la mise à jour de vos données dans Arcview.



____________________________________________________________________________________________________________ 51

IMPORTATION ET EXPORTATION



____________________________________________________________________________________________________________ 52

L’une des qualités des systèmes d’information, c’est leur capacité d’échange des données. C’est le paramètre qui détermine leur capacité à exploiter les données existantes. Par exemple la direction des études et de la planification du Ministère de l’éducation dispose d’une base de données sur les écoles primaires du Burkina Faso. Il serait dommage que l’on ne puisse pas utiliser les résultats de ce travail qui a tellement durée et qui est tellement riche. Au cours de cette leçon, nous allons apprendre à utiliser des données externes. Pour cela nous allons apprendre comment importer les trois types de données qui peuvent interviennent très souvent dans les systèmes d’information géographiques : les données géographiques, les données tabulaires, et les images. L’importation des données est fortement tributaire de leurs formats. Certains formats sont directement admis par Arcview. Parmi les formats de table directement admissibles par importation sur Arcview, les tables de format *.xls, *.dbf, *.txt, *.mdb. Ainsi, si vous avez une base de données Access, vous pouvez importer les tables de votre base de données dans un projet pour les utiliser. Lorsque vous faites une requête dans Access et que vous voulez lire le résultat de votre requête dans Arcview, vous devez faire une requête création de table. IMPORTATION DE FICHIER *.mbd (un exemple de données tabulaires) Les fichiers *.mbd sont des fichiers provenant de base de données Access. Les tables des bases de données Access peuvent être importées dans Arcview. Démarrer Arcview et ouvrez un nouveau projet Cliquez sur « extension » du menu « fichier », puis cocher sur « database Access » Cliquez ensuite sur OK Dans le menu, cliquez sur « connexion SQL » dans le menu « projet » Une boîte de dialogue s’affiche. Dans le champ « connexion » choisissez « connexion MS Acsess database » Cliquez ensuite sur « connecter »

Une boîte de dialogue s’affiche. Parcourrez et choisissez une base de données Access. Par exemple « Atlas scolaire access 97.mbd ». Toutes les tables de la base de données de la base de données s’affichent. Double-cliquez sur la table qui vous intéresse Double cliquez sur les colonnes qui vous intéressent



____________________________________________________________________________________________________________ 53

Donnez un mon à la table puis cliquez sur « Interroger », puis « fermer » la boîte connexion SQL Si vous voulez importer une requête, faites une requête création de table pour pouvoir la récupérer parmi la table de la base de données. Cette nouvelle table dont vous disposé est une table temporaire qui dépend exclusivement de la base de données dont elle provient. Si vous voulez l’avoir définitivement comme table indépendante, modifiable, vous devez l’exporter au format *.dbf de préférence. Pour cela, cliquez sur la barre de titre de la table que vous venez d’importer pour la rendre active. Cliquez sur la commande « exporter » du menu « ficher ».

Une boîte de dialogue s’ouvre et vous propose des formats d’exportation. Cliquez sur « dBase » puis cliquez sur « OK ».

Une autre de boîte de dialogue s’ouvre. Dans cette boîte, spécifier le nom du fichier et le répertoire dans lequel vous désirez mettre votre nouvelle table puis validez.

Dans le projet, cliquez sur « table » puis sur « ajouter ». Parcourez et choisissez la table que vous venez de créer par exportation.



____________________________________________________________________________________________________________ 54

Cette fois-ci, vous avez la même table sous un autre format et elle est modifiable car elle indépendante. Vous pouvez donc l’utiliser comme vous voulez. Bravo ! ! ! ! Maintenant vous savez comment importer une table d’une base de données et comment la transformer en une table indépendante ! Vous avez réussi, mais n’oubliez pas que cela a été possible grâce aux liens ODBC (Open DataBase Connectivity) qui existent entre Arcview et la majeure partie des logiciels de Microsoft. Cette passerelle existe avec Excel, Paradox, Text, FoxPro. Pour avoir ce point de disponibilité, il faut le spécifier dans la configuration de votre système d’exploitation windows. IMPORTATION DE FICHIER *.IMG (un exemple de fichiers image de télédétection) L’une des sources d’informations les plus importantes pour l’acquisition de données thématiques à référence spatiale est la télédétection. A partir des images satellites et des données sur les propriétés électromagnétiques des surfaces terrestres, il est possible d’acquérir par traitement des images des données. Il serait dommage qu’un logiciel comme Arcview ne puisse pas gérer les fichiers d’un standard de traitement numérique d’image comme ERDAS Image. Cliquez la barre de titre de la fenêtre du projet. Cliquez sur la commande « extension » du menu « fichier »

Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, cochez « IMAGIME Image support »

Ouvrez une nouvelle vue et ajoutez-y isodata1.img Attention ! Dans la boîte de dialogue ajouter un thème, choisissez « source de données images » dans le champ « type de source de données » Une image SPOT centrée sur Ouagadougou apparaît. Cette image classifiée pour permettre de faire un inventaire des plans d’eau de surface. Vous observer y bleu les plans d’eau.



____________________________________________________________________________________________________________ 55

Cette image a été recodée et vectorisée, ce qui a permis de créer une couverture de plan d’eau de la région de Ouagadougou. Pour voir cette couverture sur l’image, ouvrez le thème cr1098, dans la même vue que isodata.img Vous pouvez afficher les noms de différents barrages, pour pouvoir mieux les identifier.

Eh Bien ! Maintenant, que vous avez réussi à faire ces manipulations, vous pouvez, importer des données image, ouvrir des images (fichier rater) en superposition avec des couvertures en mode vectorielle. IMPORTATION DE COUVERTURE D’UNE STATION VERS UN PC. La plupart des logiciels sont conçus, soit pour être utilisés en station soit pour être utilisé sur PC ; Et les extensions des fichiers ne sont pas pareilles. Pour passer une station à un PC, il faut importer les couvertures. Le format standard de couverture Arc-info sur station est le format *.E00. Fermer Arcview s’il est ouvert. Cliquez sur « démarrer » puis sur « program files » puis « ESRI » puis « Arcview 32.a » puis sur « Import71 »

Une boîte de dialogue s’ouvre et vous permet de définir le nom du fichier à exporter et le nom du fichier à importer



____________________________________________________________________________________________________________ 56

Cliquez sur « browse » en face de « Export file name ». Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, parcourez et sélectionner lac.Eoo

Devant « Output data source », cliquer sur « browse » et parcourez pour aller dans un répertoire de votre choix et cliquez « OK »

Donnez un nom de sortie à votre couverture dans fenêtre ; par exemple lac

Cliquez ensuite sur « OK ». Des que l’importation est terminer, un écriteau s’affiche et vous l’annonce. Cliquez sur « OK ».

C’est gagné ! Vous avez accompli avec succès votre importation. Pour le vérifier, vous allez ouvrir une nouvelle vue dans un nouveau projet et vous allez y ajouter la nouvelle couverture lac que vous venez importer. Maintenant, vous savez importer une couverture d’une station vers un PC. IMPORTATION DE FICHIER IMAGE (*.TIFF, *.JPG, *.BMP) C’est le cas de photos que vous pouvez scanner et que vous pouvez avoir vraiment envie de visualiser dans Arcview. Ceci peut être intéressant lorsque vous voulez faire la carte d’un village dont vous disposez de la photographie aérienne. Vous pouvez alors scanner la photo en question et digitaliser les différents thèmes directement sur la photo. Lorsque vous scannez une photo, vous précisez à votre convenance le format de l’image de sortie. Si donc quelqu’un vous fournissait une photo déjà scannée au format de sa convenance, il vous faudrait tout de même pouvoir le lire. Comment lire les formats images dans Arcview. C’est ce que nous allons faire maintenant. Ouvrez Arcview si cela est nécessaire et créez un nouveau projet. Dans le menu cliquez sur la commande extension dans le menu fichier puis cocher JPEG et JFIF,TIFF Image support , TIFF.6.0 Image support, NITF image support, MrSID image support, CIB Image support.



____________________________________________________________________________________________________________ 57

Ouvrez ensuite une nouvelle vue Ajouter un nouveau thème en spécifiant dans le champ « type de données source » « source de données image », et en prenant comme le fichier pva.bmp ou pva.jpg ou pva.tiff Cliquez sur « OK » et vous verrez que l’image que vous avez choisie s’affiche dans votre vue. Eh bien ! C’est parfait. Vous savez comment importer des images scannée dans Arcview. Vous pouvez créer un nouveau thème et digitalisant les éléments d’un thème comme les densités de végétation etc. LIAISON DYMANIQUE Il n’est pas possible d’insérer dans une table des attributs d’un thème, de longs textes pouvant décrire convenablement les entités graphiques qui composent le thème. Par exemple si vous vouliez relier à chaque école, la photo de l’école, un texte présentant l’école et relatant son l’histoire de l’école, vous ne pouvez guère le faire dans une cellule de la table des attributs. Pour résoudre ce problème Arcview vous propose la liaison dynamique. La liaison dynamique permet d’attacher à des entités graphiques, des fichiers images, des fichiers textes, des vues et projet. Ouvrez un nouveau projet et mettez-y une nouvelle vue. Dans la nouvelle vue, ajoutez la couverture kaya. Ouvrez la table des attributs de Kaya. Faîte une mise à jour de table des attributs de kaya. Dans la table des attributs de Kaya, ajouter un nouveau champ que vous appellerez lien. Son type de caractère est chaîne et le nombre de caractère est de 50. Dans ce nouveau champ saisissez les chemins d’accès des fichiers suivant : Zagtouli.bmp, steph.bmp, pht1.bmp, p2.jpg devant des entités de votre choix. Mettez fin à la mise à jour de la table des attributs kaya. Cliquez ensuite sur la commande « propriété » du menu « thème » Dans la boîte de dialogue qui se présente à vous, cliquez sur (lien dynamique). Dans la fenêtre qui s’affiche, sélectionnez « lien » devant le champ « champ » Devant « action prédéfini », choisissez « lier à un fichier image »



____________________________________________________________________________________________________________ 58

Cliquez enfin sur « OK » l’outil lien dynamique s’active. Cliquez sur cet outil et cliquez ensuite sur l’une des entités qui a été renseigné dans le champ lien et cliquez dessus. Vous obtenez une photo associée à l’entité en question. Vous pouvez reprendre cette procédure en créant un champ et en y saisissant les chemins d’accès de fichier .txt pour lier des textes à vos entités. La procédure est la même. EXPORTATION DE DONNEES. Aucun logiciel ne peut prétendre couvrir tous les besoins de traitements de l’information dans le monde. C’est pourquoi, il est souvent important de pouvoir exporter ces données vers d’autre logiciel pour mieux en tirer partie. Arc-view permet d’exporter des vues, des tables, des mises en pages. Exportation de table. Ouvrez un nouveau projet et une nouvelle vue. Dans la vue ajoutez kaya Ouvrez la table des attributs kaya Dans le menu « fichier », cliquez sur la commande « exporter ».

Dans la boîte de dialogue qui s’ouvre à vous, choisissez les formats sous lesquels vous souhaiteriez avoir votre fichier. Si vous voulez le récuperer dans word ou wordpad, choisissez text délimité. Si voulez le récupérer dans Excel, choisissez Dbase.



____________________________________________________________________________________________________________ 59

Cliquez sur « OK ». Une boîte de dialogue se présente. Spécifier le répertoire dans lequel vous souhaiteriez loger votre fichier, donnez nom au fichier de sortie et cliquez sur « OK ».

Votre table est ainsi exportée et vous pouvez la récupérer dans un autre logiciel pour optimiser l’utilisation de vos données. Exportation d’une vue Cliquez sur la vue qui contient la couverture Kaya pour la rendre active Dans le menu « fichier », cliquez sur la commande « exporter » Dans la boite de dialogue qui s’affiche, allez dans le répertoire de votre choix, donner un nom au fichier de sortie, choisissez le format du fichier de sorti et valider en cliquant sur « OK ». Vous pouvez ouvrir un logiciel qui supporte le format d’exportation et ouvrir votre fichier pour optimiser le traitement ou la présentation de vos données.

Exportation d’une mise en page. Elle suit la même procédure, nous y reviendrons lorsque nous aurons fait une mise en page.



____________________________________________________________________________________________________________ 60

PARTIES IV: TABLES



____________________________________________________________________________________________________________ 61

LES TABLES

Les tables sont dans les systèmes d’information géographique les greniers des informations.

Elles contiennent les données descriptives des objets géométriques. Elles peuvent également

ne contenir que des données thématiques, comme les recensements.

Les tables utilisées dans Arcview peuvent provenir de trois principales sources :

- Elles peuvent être les tables des attributs des données graphiques.

- Elles peuvent être créées avec Arcview

- Elles peuvent provenir de base de données ou des tables externes.

Les tables en tant que grenier des informations revêtent une importance capitale. C’est

pourquoi, savoir les manipuler est indispensables pour optimiser l’utilisation de son système

d’information.

ASSOCIATION DES INFORMATIONS SEMATIQUES AUX GRAPHIQUES A tous les thèmes que nous visualisons dans Arc-view (dehors des images et de certains fichiers grid), sont associés des tables organisées en ligne et en colonnes appelées respectivement enregistrements et champs.

A chaque enregistrement correspond une entité. Par exemples, dans la table des attributs

du thème « burkina faso.shp », chaque ligne est associée à un polygone et à un seul.

A chaque champ correspond un sous thème et chaque champ traite d’un et d’un seul sous

thème. Par exemple, le champ « pop_prov », renseigne sur la population provinciale des

différentes entités.

LIAISON ET JOINTURE DE TABLE.

Il arrive que les données dont vous avez besoin soient déjà saisies dans une autre table ou

dans une autre base de données. Vous pouvez utiliser la fonction jointure pour bénéficier des

données existant dans une la table. Pour cela les deux tables doivent avoir des données

identiques dans l’un de leurs champs. Arc-view par comparaison de chaînes de caractères

contenu dans ces champs identiques, va affecter les autres champs de la table à joindre.

Supposons que la Direction de l’institut national d’alphabétisation pour défendre un dossier

au niveau du MEBA, ait besoin de connaître des statistiques démographiques des différentes

provinces et qu’elle ait aussi la volonté de les représenter sur un fond de carte du Burkina

Faso en classe de population. L’INSD (institut national des statistiques et de la démographie)

lui fournit une table des statistiques démographiques des provinces au format dbf. L’IGB



____________________________________________________________________________________________________________ 62

(Institut de Géographique du Burkina) lui fournit les couvertures des 45 provinces du Burkina

Faso.

Vous devez utiliser les fichiers en question pour produire l’information nécessaire à votre

direction. Pour cela vous allez faire une jointure.

Une jointure est une fonction qui établie une relation de un à un ou de un à plusieurs entre une

table de départ et une destination à partir un d’un champ commun. Elle s’accompagne d’un

transfert de données vers la table de destination. Elle permet donc de résoudre notre problème

en mettant en relation les statistiques de l’INSD et la table attributaire de données de l’IGB.

Comment allez-vous procéder ?

- Ouvrez un nouveau projet et une nouvelle vue

- Dans la vue, ajouter le thème bf.shp.

- Ouvrez la table des attributs du thème bf.shp.

- Dans la fenêtre du projet, cliquez sur table puis sur ajouter pour ajouter une nouvelle table

au projet. Dans le répertoire cours cliquez sur stat.dbf La table stat.dbf s’ouvre

- Cliquez sur le champ nomprov de la table stat.dbf

- Cliquez ensuite sur le champ, nomprov de la table bf.dbf

- Cliquez enfin sur l’outil (joindre) dans la barre des outils ou cliquez sur la commande

joindre du menu table.

La table stat.bf se ferme et les champs de la table bf.shp sont augmentés des champs de

stat.shp.

Maintenant vous pouvez faire votre carte des populations par province du Burkina Faso, à

partir des données sémantiques et de données graphiques en faisant une liaison entre les deux

tables à partir de leurs champs identiques.

- Cliquez sur la barre de titre de la vue pour la rendre active.

- Double-cliquez sur le thème bf.shp dans la liste des thèmes à gauche de la vue.



____________________________________________________________________________________________________________ 63

Une fenêtre appelée (Editeur de légende) s’affiche.

- Devant type de légende choisissez couleur graduée. L’éditeur de légende change de visage

- Devant (champ de classification), sélectionner pop_prov, puis

- Cliquez sur classer pour choisir le type de classification et le nombre de classe et les

valeurs des classes. Nous proposons de prendre, intervalles égaux, trois classes, arrondi à

d.

- Valider en cliquant sut OK

- Cliquez sur appliquer.



____________________________________________________________________________________________________________ 64

Voilà, vous venez de créer une carte des populations du Burkina Faso en classe en trois

classes.

La liaison des tables.

La liaison des tables est également une fonction qui permet de mettre en liaison deux tables. A

la différence de la jointure, qui établit une relation de un à un ou de un à plusieurs, la liaison

permet de faire une liaison de plusieurs à un. Elle ne s’accompagne donc de transfert de

données vers une table de destination. Elle permet une exploration simultanée de deux tables.

Elle ne pas servir dans le domaine de la cartographie.



____________________________________________________________________________________________________________ 65

ORGANISATION ET MENU

INTRODUCTION...................................................................................................................... 3 LE PROJET................................................................................................................................ 3 LA VUE ..................................................................................................................................... 4 LA TABLE................................................................................................................................. 8 LES MISE EN PAGE .............................................................................................................. 10

PARTIE II /ARC-VIEW

PRISE EN MAIN / REVUE DES COMMANDES INTRODUCTION.................................................................................................................... 14 II- Manipulation de base (création d’un projet, ajout de thème, zoom)............................ 15 III- Création d’un thème par numérisation soit à partir de données descriptives............... 19 IV- Requêtes et analyses thématiques ................................................................................ 21

1. Requêtes et sélections............................................................................................... 21 a) Les requêtes.............................................................................................................. 22 b) Requête sur plusieurs table....................................................................................... 26

2. Analyse thématique ...................................................................................................... 27 V- CREATION DE BUFFERS ET INTERSECTION DE THEME ................................ 29

PARTIE III / LA MISE A JOURS DES DONNEES DANS ARCVIEW

LA MISE A JOURS DES DONNEES DANS ARCVIEW ..................................................... 40

Mise à jours des données descriptives (table attributaire et non-attributaire)...................... 40 Supprimer un champ ................................................................................................................ 42 Supprimer un enregistrement ................................................................................................... 43

Mise à jours des géobases .................................................................................................... 43 PROCEDURE D’AJOUT D’UNE NOUVELLE ENTITE A UN THEME DE TYPE POLYGONE ............................................................................................................................ 46 AJOUT D’UN POLYGONE ADJACENT A D’AUTRE POLYGONE DANS UN THEME DE TYPE POLYGONE ........................................................................................................... 46 PROCEDURE DE SUBDIVISION D’UNE ENTITE POLYGONALE D’UN THEME DE TYPE POLYGONE ................................................................................................................. 47 PROCEDURE D’AJOUT D’UNE NOUVELLE ENTITE A UN THEME DE TYPE POLYGONE ............................................................................................................................ 48



____________________________________________________________________________________________________________ 66

IMPORTATION ET EXPORTATION IMPORTATION DE FICHIER ............................................................................................... 52 Importation de fichier *.IMG................................................................................................... 54 Importation de couverture d’une station vers un PC................................................................ 55 IMPORTATION DE FICHIER IMAGE (*.tiff, *.jpg, *.bmp)................................................ 56 LIAISON DYMANIQUE ........................................................................................................ 57 EXPORTATION DE DONNEES............................................................................................ 58

PARTIES IV: TABLES LES TABLES............................................................................................................................. 1 LES TABLES........................................................................................................................... 61 ASSOCIATION DES INFORMATIONS SEMATIQUES AUX GRAPHIQUES ................. 61 LIAISON ET JOINTURE DE TABLE.................................................................................... 61

Documents

Cours g Omatique4