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N ° 20 - HIV ER 1971

19n: XXV 0 Anniverwi re de la Municipolit,, par Ph.Giovonnini ,Maire ......... .

Notre musée de Bologuier .......•......• .. ..

Du 14 ovril ou 30 avril 72, 12 ortistes tou lonnais expos"eront leurs cevvres

Sur un concert . ... . .•• ... ... , , .•• , , , , .•... 11

Des toi les de Venord et de Sarthou ou musée de la ville ............. ... ...... 12

Lu dans Io Presse .......................... l 5

Lo Seynoise: Confiance en l'avenir . ......... 1

Très intéressant XIII 0 Solon de Peintres Seynois ....•.. , . , •.• • .• • •• , .. , • .18

25 ans déjb ........................ . ...... 19

Connaiuoncc du ~nde , . , , , , •• , , , , , , • , , , , , 20

L 'enfant foce à la ma thématique moderne,por M. J. Popozian .. ... . ... 21

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LeJ 18, 19 et 20 mcin; : grand événement philatélique ...

Daniel Bougnoux : ceuvres

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récentes d'Aragon •..........•• , ..•.• , • , .• , 29

Jeunenei N\uticolei de France ... , , , .•.. , , .. 31

Concertt r'J5ervét ovx 1colaire5 , , , , , •.••••... 32

Le Club des Radio-Emetteurs

Bibliothàque municipale, par P.Giraudo ..

l ei ac:qui5itions ou covn;

.... 33

. ... ,.35

du moi1 d'octobre ........... .. ... .. .. . .... 38

Loilin et Sports du Var ........... • • • •. '. ... 41

Une tr~s heureuse conclusion à la "Ouinzoine Suédoise" ..... . . .... ..... 42

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1972 : XXVème ANNIVERSAIRE de la MUNICIPALITE

L'ACTIVITE et CULTURELLE PLUS VIVANTE

ARTISTIQUE DE PLUS EN

à LA SEYNE par Philippe GIOVANN INl,Maire

Monsieur Philippe GIO VANNINl, maire de La Seyne, a prononcé lors de 1 ' inauguration de Io IXème Exposition Artistique et Artisanale (20 novembre 1971), l'intéressante allocution que nous publions ci-dessous.

Je me contenterai de sou ligner combien il est juste que ceux qui travaillent defaçon ortisanole,ainsi que ceux qui cultivent avec talent un "vio lon d'lngres" pendant leurs heures de loisirs,soient hoTiorés ...

. . . Comme i 1 est juste qu'ils reçoivent de Io port dè Io muni­cipalité et du comité des fêtes, les encouragements largement mérités.

Je suis persuadé qu'en cir­culant dans les travées, vous al lez. vous pencher avec curiosité d'abord puis avec admiration sur les œuvres exposées : la nature du métal ou l'essence du bois employé ; les minuties de tel assemblage ou Io subti lité des collages ; la finesse des scu lptures ou le goût de Io composition ... sons parler de la somme de patience indispensable pour réaliser tout ce la et que vous devinerez..

Ainsi, nous opporoîtro mieux l ' importance et l'utilité d'une telle exposition ; ce qui nous permet de penser que dans deux ans,d'outres seynois plus timides ou trop modes­tes encore se décideront à affronter le public avec leurs oeuvres et que la salle des fêtes s'avérera a lors trop petite pour contenir tous les

produits de leur ingéniositéA tous 1 es port ici ponts,fé 1 ici toti ons et re­merciements chaleureux.

M. le Moire tint à rappeler une partie de l 'octivité culturelle écoulée ou cours de cette année : "Dans ces conditions ,permettez.­moi donc de revenir rapidement sur ce qui a été réalisé depuis le début de l'année dons le domaine des arts et de Io culture ; d'en dresser une sorte de bi Ion .

Ainsi , bien que les élections municipales nous oient quelque peu accaparés durant le premier trimes­tre;11ousovonspu présenter, malgré tout la traditionne lle exposition phi­latélique dont le succès croît d\:mnée en année au point qu'en 1972, elle se tiendra dons le cadre national de la journée officielle du timbre.

Peu oprès,avec la collaboration de l'école municipale des Beoux­Arts et des services techniques munic ipaux, des mi Ili ers de Seynois ont pu visiter avec curiosité et intérêt cette exposition originale montrant avec autant de pittoresque que de clarté notre vi lie de Lo Seyne dons son passé et son présent éclairant son avenir.

4

Sont ensuite venues les expo­sitions de peinture de c lasse inter­notionale où les oeuvres de grands peintres,tels que Claude Venard ou Mou ri ce Sarthou, nous ont é té pré­sentées.

Enfin, le mois dernier à l 'occa­sion du l Jème salon des peintres seynois, nous avons pu admirer les oeuvres de nos peintres amateurs locaux, dont les progrès sont cons­tants; comme est constant le succès de leur exposition .

Ainsi donc, avec l 'exposition que nous inaugurons aujourd'hui et celle prévue pour le mois pro­chain ; sept expositions auronr été offertes aux seynois au cours de cette année 1971 .

Voilà nous semble-t-il un bi Ion déjô conséquent pour ce qui con­cerne un des aspects de l'activité dons le domaine des arts et de la cu lture dans notre ville de La Seyne .

Et si l'on ajoute que le Musée de Balaguier a reçu des milliers de visiteurs dans Io période esti­vale etqu'il continue à en recevoir des dizaines chaque semaine .

. . . si l'on considère qu'avec !'Office Municipal de la Culture et des Arts et les animateurs de Chôteauvollon nous avons pu so­tisfai re les amateurs de théotre,de concerts ou de bo Ilets ...

... si l'on tient compte d 'autres manifestations telles que Io nuit de Lo Seyne ô ! 'occasion des Fêtes; l'opérette "4 jours ô Paris" ; la nuit de Io magie; Io soirée folk Io· rique dons les jardins du Casino des Sablettes; le spectacle extra-

ordi noire donné par les Choeurs et Danses de Io Flotte Soviétique . . .

Nous pouvons dire que l'acti­vité artistique et culturelle est de plus en plus vivante à La Seyn e.

Et je ne parle pas de l'acti­vité de toutes ces sociétés artis­tiques ou culturelles telles que, la phi lormonique La Seynoise , La Seyne Ancienne et /V\oderne, Io Souco,les JMF,leCiné-Club,l'école de Musique, Io Société Méditerra­néenne de Philosophie,! 'Association des Professeurs de Mathématique,et tant d'autres que je m'excuse de ne pas citer .

Disons simplement ô tous, com­bien nous leur sommes reconnais­sontsde ce qu'ils apportent à notre population,ô notre jeunesse,à notre ville et ô son renom .

Et nous sommes particulièrement heureux d'avoir pu répondre au cours de 1971 , aux voeux de toutes ces socié tés quant ô l'attribution de locaux où elles se sentent dé­sormais chez elles, ce qui leur permettra d'améliorer encore leur activité.

Voilô,Mesdomes,Messieurs cc que je tenais ô vous dire pour ce qui est de l'année qui se termine .

QUE SERA 1972 ?

Que sera 1972 ? Je ne vous en dirai rien pour l'instant,mais je sais que les projets sont en cours et je puis vous assurer que 1972 sera encore une bonne année dons ce domaine de l'activité qui nous intéresse ce soir,d'autant que 1972 est l 'année du 25ème anniversaire de notre municipalité; son jubilé comme on dit, si je n'avais peur de prononcer un trop grand mot .

1

T

Notre Musée du Fort de Balaguier ll n'est pas nécessaire d'écrire de longues phrases pour définir l'inté­

ret soutenu que portent a notre MUSEE ses nombreux visiteurs.

Ce sont d'abord les Seynols, surpris et heureux de découvrir un des plus beaux sites de leur Commune devant lequel, indifférents, ils sont passés tant de fois.

Puis ce sont les touristes venus de toutes les Provinces de France et même du monde entier ; puisque nous avons relevé, outre le nombre des vi -slteurs (6.192 du 1er avril au 30 septembre 1971), celui des pays étrangers dont ils sont originaires :

Espagne, Mexique, U.R.S.S., Italie, Belgique, Hollande, Irlande, Allemagne de l"Ouest, Allemagne de l'Est, Canada, L" .S. A. (Chicago et New-York), Angle­terre, Congo, Tunisie, Portugal, Pdlogne, Suisse, Guinée, Sardaigne, Maroc, Daho­mey ...

Parmi ces 6.192 visiteurs tant Français qu'étrangers 876 ont utilisé le LIVRE d'OR du MUSEE pour y écrire leur ravissement, leur joie, leurs féli­citations et leurs encouragements .

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Parmi toutes ces annotations nous avons r elevé

Portugal : Lisbonne Faire de souvenirs guerr iers un s ite aussiaimableest une réussite.

Un seynois : Content d'avoir un. lieu de visite instructif dans notre Ville.

Un mineur Lorrain :

Un seynois

Suisse

Le site et le panorama sont grandioses. Tout y est aussi accueillant que les gardiens.

J'ai été ravi d'une visite d'un des seuls grands monuments de notre V ilic.

Venant de Genève en s éjour à Tamaris, nous avons découvert avec surprise et émerveillement la Tour de Balaguier et son musée.

Un seynois Bonne id~e de la Municipalité-Apprécié la gentillesse du gardien -Continuez.

Un de Belfort :

Des seynois :

Site à continuer de restaurer dans son style Initial. F é licita­t ions aux premiers novateurs.

Sommes étonnés de trouver un s i joli Musée à La Seyne .

Congo-République Démocratique - KINSHASA : Bravo pour votre réalisation en espêrantque vous con­tinuer ez à faire revivre cette Ville pleine d'histoire qu'est Tamaris.Bonne chance.'

Des visiteurs de Grenoble

Des seynois

Des seynois

Vous avez r éalisé un musée formidable.T ous nos encouragements pour la suite de vos travaux.

C'est extra, nous sommes fiers d'avoir ce Musée dans notre vllie e t viva '.

Visite très intéressante, toute a l 'honneur de la Municipalité de La Seyne.

Un Strasbourgeois : Les jardins n'ont rien à envier au musée.

New -York : Extraordinaire vis ite.

Une Toulonnaise :

Un Hollandais

Toulonnaise très attachée à tout ce qui se rapporte à ma région, j'avoue, à ma honte, d'avoir a ttendu l':îge de 44 ans pour découvrir cet te petite merveille.

Nous reviendrons.

Des Varois : Nous reviendrons quand nous serons mar iés.

Un paysan de l'Ain : L'âme de Napoléon est restée intra-muros à Balaguier . Bravo à la Municipalité.

. . . et combien d'autres, qui écrites par des étrangers dans leur langue d 'o­rigine, n'ont pu encore être traduites en Français.

Amis lecteurs, si vous ne l'avez pas encore fait, prenez les Corniches Michel Pacha ou Commandant Bonaparte ... l'une et l'autre vous conduiront, la première des Sablettes au Musée de Balaguier , l'autre du Port de la Sey _ ne, par le Bou levard Toussaint Merle et les Mouissèques, à l'entrée du Musée.

Et, si déjà vous avez visité ce site enchanteur, vous y r etournerez, nous en sommes persuadés, pour le plaisir de vos yeux, dans la découverte d 'un des plus beaux décors du monde : La Rade de Toulon-La Seyne-LesSablertes

••• 8

Alex PEffiE Adjoint au Maire

DU 14 AVRIL AU 30 AVRIL 1972 SALLE-DES-FETES de l 'HOTEL-DE-VILLE

12 Artl1te1 Toulonnal1 y présenteront leurs dernières œuvres.

André ACHARD - Jacques ASPERT - Auguste DOU -Alain FRANÇOIS - Michel LETEREUX - Jean MARTIN Joseph MILLET - Jean PASCAL - Jean PELLION -Marius ROUBAUD - Olive TAMARI -Invité d' honneur : GOMBY (sculpteur).

A côté d'artistes connus, dont le renom a dépassé largement le cadre régional, des jeunes pleins d'enthousiasme et detalentdéjà con­sacré .

Le groupe des Abstraits de Toulon, présidé par Jean MARTIN ne nous est pas étranger puisqu'il s'est déjà manüesté plusieurs fois dans le passé dans notre cité. C'est avec plaisir que ! 'Office Munici­pal de la Culture et des Arts accueillera à nouveau ces artistes pour permettre aux Seynois de mieux les suivre dans leur évolution.

Cette exposition sera éclectique puisqu'elle comprendra de la peinture, de la sculpture, de la gravure , de la céramique, des structu­res, des montages, faisant intervenir des techniques nouvelles et des matériaux très divers.

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La figuration, l'insolite, le fantasmagorisme y feront bon voisi­nage, car il s'agit d'éviter en Arr tout sectarisme, en restant ouver t à toutes les formes d'expressions.

Une manifestation artistique attendue dont nous aurons l'occa­sion de reparler plus longuement.

ETS P. GORY

t . M 1 1. , ...,.. L.·at..ANC

LA SEYNE

&.llf.l'•IRll fOUI ITI'Lll IN IXfQU!ION

10

)UR UN CONCERT .. . Fidèle a sa vocation de rendre accessible à tous le plaisir et la

connaissance de la musique, 1 'Amicale de l'Ecole Municipale de musi­que or ganisait le samedi 13 novembre 1971 dans la Salle-des-Fêtes de la Mairie, un récital de pia·no et de violoncelle. Ce concert était gratuit pour les membres de ! 'Association ; une très modeste participation était demandée au~ autres assistants (2 F pour les Jeunes,5F pour les adul­tes).

Tout avait été soigneusement pesé pour essayer de faire un suc ­cès de ce concert.

La rec herche avail porté tant sur le choix des interprètes : Léa ROUSSEL (pianiste ) et Geneviève TEULIERES (violoncelliste) , profes­seurs au Conservatoire de Marseille et remarquables concertistes in­ternationales, que sur le choix de ! 'heure et du jour du concert: un sa­medi à 17 h 30, ce qui est, avouons-le, un moment relativement acces -sible à tous, la plupart des travailleurs sont libres, la retransmission des matches télévisés est terminée ainsi que l 'entraînement sportif des enfants. Ce n'était pas encore l 'affolement des samedis qui précèdent Nol!l et à cette époque de l 'année, plages et bois sont désertés '.

Sur le plan de l 'information, nous avions cru tout mettre en œu­vre mais là, par une suite de hasards malencontreux la belle machine s'est quelque peu enrayée :

- le colleur d'affiches n'a pas collé ... - les circulaires n'ont pu toutes être remises à temps pour être

distribuées aux enfants.Quant à ces "chers petits ",bon nombre d'entre eux gardèrent les papiers "cartable restant".

On ne les vit pas plus au concert qu'on ne les avait vus à la s éance organisée par l'Amicale le jeudi précédent pour replacer clans leur contexte historique et culturel, les musiciens inscrits au program­me.

La presse fut coopérative mais bon nombre de Seynois n'ouvrent, parait-il, jamais un journal .. .

Quoi qu'il en soit, le concert fut un succès : 80 personnes y as -sistèrent ... Certains trouveront peut-être que pour une ville de 50.000 habitants dont l'école de musique compte 250 élèves, c'est peu'.

Fi donc, les méchants critiques'.'.'. Incroyable mais vrai, c'est un record pour ce genre de manifestation et ceux qui vinrent n'eurent pas lieu de le regretter : Léa Roussel au piano et Geneviève Teulières ;,lVeC son violoncelle furent de merveilleuses interprètes de Couperin, Debus- ... sy, Schumann et Prokofiev.

11

12

Pour ! 'honneur de notre ville, nous nous sentîmes un peu gênés . Pas plus, mon Dieu, que nous ne le f(lmes lorsque l'orchestre de Nice vint il y a quelques années, pendant le mois des Arts, jouer devant 50 personnes ...

(Nous aimerions simplement savoir ce que désirent ceux qui se plaignent que LA SEYNE ne leur offre pas les agréments culturels qu'ils souhaitent.C'est une question dont la réponse est attendue avec impatience).

Pour !'Amicale de !'Ecole Municipale de Musique :

F.AVRIL

Geneviève TEULIERES et Léa ROUSSEL

DES lOILES de VENARD e t de SARTHOU

AU MUSEE DE LA V ILLE

Les peintres VENARD et SART HOU dont les expositions en 1971,dans notre ville ont eu un grand succès, ont tenu a. offrir a. La Seyne-sur-Mer, chacun, une très belle œuvre picturale.

Elles enrichissent le patrimoine déjà précieux de la collec­tion destinée au Musée de La Seyne.

Monsieur le Maire a tenu a. remercier personnellement les deux artistes peintr es de ce geste généreux qui honore la popu- ' lat ion seynoise.

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Réception à lacadémie

du Var avec Alex PEIRÉ

Un passionnant voyage

dans le domaine

des sons et des couleurs

Le discour:; d e réception de J'Academie du Var de M. Alelt Peïre, adjoint au maire de La Seyne, président des Amis de La Seyne Ancienne et Moder· ne. quittait les sentiers battus. Photographe d'art, peintre, poè­rc, homme de cceur et de rai. son, Alex Peire joua de toutes les facettes de sa personnalité tout en restant cc qu'il est d"«hord, simple bonhomme cha­leureux, <-.mical.

On pou\•ait craindre au d~but que traitant de la lumière, d~ la corresponciancc des sons e t des couleurs devant une docte a ssistance venue en grand nom­hre s~lle Mozart. M. Alex Pziré nr put éviter )'écueil d 'aridrc r<'f<'rcnccs mathématique~. Si a uelQues a~pccts phvsiqucs du sn!'.ctre sola ire fureiit évoqnê5. cc ne fut Que par touches légè· rP <: vite <'ntrecoupées de ci ta· tion s poétiques, de not..ition~ r>er<anl)clles et d'illustration• musicnle.c;.

REPUBLIQUE

Alex PEIRE est entré à lAcadémie du Var

avec "Les sons et les couleurs ...

sources de vie "

Lorsque notre excellen\ concitoyen et ami Alex Peiré disait. vendredi soir. dans la salle Mozart à Toulon, devant un imposant auditoire :

• En conclusion, nous voici arrivés au merveilleux domaine des couleurs et des sons ». le nouveau récipiendaire de l'Académie du Var venait d'être accueilli chaleureusement d•ns le vingt-sixiéme fauteuil laiué vacant par le ntgrett6 M .-Victor Cuguen et aussi par MM . Paul Servais et Laurent Mattio , tOU$ peintres de grand tal•nt.

Atex Peir6 est entré l'Académie du Var avec comme conférence, les tt Sons et les Couleurs ... Sources de via 1.

LES COMPLIMENTS de "ETRAVES" et de l'OMCA

C'est avec un grand plaisir que la rédact ion de Etraves transmet en son nom et au nom des membres de 1 '0 .M .C .A,leurs compl iments les p lus chaleureux et les plus cordiaux à M.Alex PEIRE.

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CONFIANCE EN L'AVENIR

Lo venue de jeunes mus1c1ens de l'école municipa le de musique au sein de Io philormonique "Lo Seynoise" est un des éléments des plus positifs apparu ces toutes dernières années dons Io vie musicale de cette phalange.

Les anciens qui s'abandonnaient ou pessimisme le 0plus déprimant

voyant d'année en année se dégarnir chacun des pupitres , ont ainsi recouvré leur enthopsiosme et leur confiance en l 'ovenir.

"Lo seynoise" fêtait sainte Cécile, le 14 novembre, par un C()ncert fort bien réussi sous Io direction de M. Jean ARESE .Si le programme d'une telle manifestation est encore marqué par l'interprétation de partitions et de transcriptions par trop anciennes, nous savons, pour les raisons déjà invoquées,que dons ce domaine oussi,un certain moder­nisme ne manquera pas de se manifester, nous n'en voulons pour preuve que cette encourageante audition d'un quatuor de clarinettes composé d'élèves de 1 'école municipale de musique et la qualité des soli entendus au cours de cette agréable manifestation mus icale ,

17

18

TRES 1 NTERESSANT XI 11 ° SALON

L DE PEINTRES SEYNOIS _J

Quarante-cinq artistes-peintres seynois présentant 90 œuvres de facture et d'inspiration diverses ont, au début de l'automne, assuré le succès de ce "XIII ème salon des peintres seynois ", organisé par le Comité des Fêtes et chaque année visité avec intérêt.

Durant huit jours une foule de seynois et d'amis n'ont cessé d'animer la salle des fêtes,appréciant en critiques souvent avertis les oeuvres présentées, dont la plupart dégag~aient un trait commun, la luminosité des couleurs, trahissant ainsi leu r généreuse et spirituelle sensibilité méditerranéenne.

Chez certains jeunes tout particulièrement nous avons noté un cheminement fort intéressant vers un dépouillement des lignes et une étude imaginative des teintes annonçant une personnalité proche d'une affirmation talentueuse . r

Jean-Pierre KOLASINSKY, invité d'honneur,a justifié tout le bien dont nous nous sommes fait l'écho dans notre précédent bulletin . La transcription de ses rêves est d'une réalité attachante par l'accessibi­lité de l'œuvre .Son concours à ce salon 1971 des peintres seynois a ~té d'un apport pré ci eux.

SALLE-DES-FETES

• Dimanche 16 janvier , à 14 h 30 :

"GALA DE VARIETES "

au bénéfice de !'Association des Familles.

• Dimanche 5 mars , à 15 heures :

"GALA DE VARIETES "

au bénéfice des Cheminots Anciens Combattants.

• • •

• 'T94s:u;fitf'â"~wEN'F'.A:N'rS è·n- .êô1ôïijé8 •'ae'vàcances ' •io MONl'l'EURS :. 1971 : 1~200 l:NFANTS

' 150 MONJTE~ ••.

En 1946-47, la Mwücipalité seynoise envoyait chaque année 300 en­fants en colonies de vacances en .Ardèche, Loire, Haute-Loire.

Il s'agissait d'échanges avec les enfants de ces régions.Nombre de jeunes adultes se souviennent pourtant de ces heureux séjours : Apinac (Loire), Fontbonne, Vernoux, Le Cheylard, Lamastre, St-Juhen-Boutières (Ardèche), Craponne (Haute Loire). Que de souvenirs n'évoquent-ils pas dans l 'esprit de ceux, aujourd'hui devenus des hommes et des femmes conscients de leurs responsabilités '. Ils font aujourd'hui figure de pion­niers.

Ils étaient encadrés par une vingtaine de moniteurs et monitrices et de quelques "bonnes volontés ".

Depuis, des milliers de jeunes seynois sont partis en colonies muni­c ipales de vacances, les premiers colons sont pour la plupart mariés , mais ils se rappellent tous leurs moniteurs, leurs monitrices et les bel­les randonnées dans ces contrées magnifiques.

Les besoins de la cause avait éveillé dès les premiers instants le dévouement du regretté M. Pierre FRAYSSE qui créa les cour s de Moni­teurs. Le départ était donné : 24 moniteurs et monitrices suivirent les cours en 1958, 68 e n 1961, 85 en 1967 pour se stabiliser à 60 depuis 1970. Bien sOr, ce nombre n'est jamais suffisant, la Municipalité seynoi­se et la Caisse des écoles essayent chaque année d'améliorer la chose et depuis 2 ans, ils ont fait appel à un organisme officiel de formation : les C.E. M. E. A. (Centre d'Entraînement aux Méthodes d'Education Acti­ve). Les cours sont devenus plus vivants, plus d'actualité et pendant de longues semaines le groupe local C.E.M.E.A. prépare . les jeunes gens au métier de moniteur. Il s'efforce de les diriger sur les stages (pré­paration au diplôme d'Etat), de leur faire connaître mieux ses méthodes, en un mot de les aider à devenir des éducateurs.

Le Groupe Local C.E. M. E. A. reste aussi constamment à la dispo­sition de tous ces jeunes pour les aider à continuer dans le métier ,à se pcrf ect ionner .

Des instructeurs bénévoles animent toutes ces séances qui ne cher­chent rien d'autres que de faire prendre conscience à ceux qui ont choi­si cette voie,qu'ils sont sur le bon chemin,l·elui qui les mènera vers les enfants, vers une autorité faite de justice , d 'affection,d'équilibre per­sonnel, bases de notre action éducative.

Paul GAUJAC (Instructeur) Responsable local des C.E. M. E. A.

19

20

Groupe local C.E.M.E.A. 13 rue Jacques Laurent 83 - LA SEYNE S / MER

• Permanences : les mardis et vendredis - ------ -- de 18 h. à 19 h.

COURS de MONITEURS: Tous le s vendredis de 18 h 15 à 19 h 45.

COMMENT DEVENIR ANIMATEUR d'ADOLESCENTS ?

Avoir 18 ans et plus en 1971. La formation peut se faire de plusieurs façons :

• 1/ Suivre un stage de 8 jours en internat, pendant les vacances de Pâques ou fin juin, afin d 'obtenir ensuite le livret d'aptitude après avoir encadré un centre d'adolescents au cours de l'été 1972.

• 2/ S'occuper régulièrement d'animation dans les milieux d'adoles­cents pendant deux ans,obtènir le B.A.S.E (Brevet d'Aptitude à !'Ani­mation Socio-Educative) qui permet d'exercer la profession d'Animateur et d'accéder au cycle de promotion du C.A.P.A.S.E. (Certificat d'Apti­tude à la Promotion des Activités Socio-Educatives).

Renseignements : Daniel HUGONNET - 3ème Etage - Hôtel-de-Ville -Les jeudis et samedis de 1 0 h à 12 h ..

SUR L'ECRAN : un grand film en couleur

SUR SCENE l'auteur

DANS LA SALLE tous les passionnés de la

découverte du monde

Salle-des-Fêtes de l'Hôtel-de-Ville

6 janvier (17 h et 21 h) :

"PARADIS EN ENFER: LA GUYANE FRANÇAISE"

par Michel Cl. AUBERT.

3 février (17 h et 21 h) :

"VISAGE DE CHINE"

par Pierre d'URSEL.

2 mars (17 h et 21 h) :

"LA FLORIDE, PERLE DES ETATS-UNIS"

par Guy SAINT-CLAIR.

l

MERCREDI 26 JANVIER,A 18 HEURES,SALLE-des-FETES

CONFERENCE PUBLIQUE,ovec

Mne FREDERIQUE PAPY Directeur au Centre Belge

de la Pédagogie de la Mathématique

11 L'ENFANT FACE A LA MATHEMATIQUE

D'AUJOURD'HUI 11

Complément de sa conférence de mars 1970

JE CONSERVE UN SOUVENIR INOUBLIABLE DE MON SEJOUR PARMI VOUS ET SURTOUT DE L'IMPRESSIONNANT PUBLIC DE LA .\.\AIRIE ",nous écrivait Frédérique Papy après sa conférence du lB mon 1970 0 Lo Seyne (1).Depuis les liens ne se sont pas relochés entre notre ville et le Centre Belge de Pédagogie de la Mathématique.A l'intérêt que présente pour les maîtres le fait d'être en relation avec un important groupe de recherche en pédagogie, s'est jointe l'incomparable joie d'acquérir des amis .

Sa satisfaction d'avoir trouvé 0 La Seyne un public aussi passionné par les problèmes de l'enseign1n1ent,Madame Papy nous Io témoignait 0 nouveau , O Madame Sprécher et mai-même pour P'"'oques 1971 .Nous avons, en effet ,été invités 0 participer ou Congrès International de Knokke et si les rives de Io mer du Nord nous ont paru plus fraiches, au mois de mon, que celles de Io Méditerranée, Io Mathémathique y avait le même visage.

Nous avons aussi été heureuses d'apprendre Io création d'un fonds FREDERIQUE ET PAPY,olimenté par les droits d'auteur des titulaires, destiné 0 promouvoir la recherche en Pédagogie de la Mathématique .(2)

Lo Seyne a eu au .. i cette année le plaisir de recevoir la visite d'une des pionnières en France du renouvellement de l 'enseign1n1ent des Mathématiques: MADEMOISELLE LUCIENNE

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22

FELIX.Toujours aussi ' jeune que lorsqu'elle commençoit, voilà plus de 40 ons Io révolution dons l'enseignement de Io mothé­motique , elle a parfaitement réussi à nous foire ressentir Io gronde soif qu'éprouvait la génération d'après 1918 de sortir de Io Science du XIXème siècle pour entrer dons celle du XXème . Privés par l'effroyable hécotombe des maîtres jeunes qu'ils auraient aimés, des é tudiants ont réussi,en refusant toute sous-alimentation intellectuelle,11 donner le premier influx Il une édification nouvelle de la mathématique,à cette authen­tique révolution qui, comme nous le faisait rem.-:rquer Georges Papy Il Knokke "ne détruit rien du passé mais est,au controin; un retour aux sources vives de Io pensée mathématique" (par exemple, Io plupart des raisonnements d'Aristotesont d'excellents raisonnements ensembliste5).

Ancienne et fidèle cmie de Frédérique Papy qui fut comme elle un de5 membre5 fondateurs de la Commission Internationale pour l'Etude et !'Amélioration de !'Enseignement de la Mathé­matique , Lucienne Félix s'est montrée enchantée du travail réalisé à Lo Seyne,du contenu de l'enseignement donné dons les classe5 primaires comme de l'enthousiasme et de l'excellent esprit d'équipe des maîtres.

Grâce à l'aide de Io Fédération Départementale des Con­seils de Parents d'Elèves, du Comité d'Entreprise des C. N . 1. M et de Monsieur I' Inspecteur Départemental Soulier ,nous avons aussi reçu dons le Var, en la personne du Professeur Robert DIESCHBOURG, le Grond-Duché de Luxembourg. Nous avons ainsi appris,ou cours d'une journée de travail destinée aux maitres de classes spéciolisées,qu 'à l'Institut Pédagogique de Luxembour9/Wolferdonge des enfants handicapés (débiles lé­gers,moyens ou même profonds) peuvent suivre un enseignement moderne de Io Mathématique et le Professeur Die•chbourg nous o montré,en projetant des travaux d'enfants.l'heureuse influen­c e de cet enseignement.

Enfin nous espérons avoir le plaisir de recevoir " chez nous" ,Il La Seyne, Io visite de Madame PAPY ou début de l 'année 1972. En plus de diverses rencontres avec les mdltres, elle tient. à foire à nouveou une conférence publique dont le titre sera oroboblement : "L'ENFANT FACE A LA MATHEMA­TIQUE D'ÂUJOURD'HUI ".(N.D. L.R. : Cette conférence aura lieu le MERCREDI 26 JANVIER, li 18 h,11 Io Salle-des-Fêtes).

Je crois qu'il n'est plus néces.soire d 'expliquer Il des po­rents,surtout des parents seynois, qui connaissent bien les ré­sultats obtenus par leurs enfonts,pourquoi nous désirons ensei­gner aux enfanh d'aujourd'hui la mathématique de leur temps . C'est tout simplement, aimme nous le disait le Professeur Dieschbourg : "parce que Io caractéristique de la mathémati­que actuelle est d'être une MATHEMATIQUE UTILE• ".

l

Mathtmatique utile par ses app lications : toutes les indus­tries de pointe ont besoin de la mathématique actuelle. Cer­taines Facultés de Sciences Economiques n'acceptent plus que des étudiants t itulaires du "baccalauréat C" (il fout savoir que,sur le plan nation<sl, le nombre des teim inales C a aug­menté cette année parce qu 'arrivent dans ces classes les élè­ves qui ont reçu un enseignement " moderne" des mathémati­ques pendant tout leur second cycle secondaire) ..

Monsieur COLMEZ,Présidenl de !'Association des Profes­seurs de Mathématiques de ! 'Enseignement Public donne, dons une longue lettre destinée au rédacteur en chef d 'une revue - (3)-, l'exemple suivant : "DANS UN ARTICLE DECRIANT LA MATHEMATIQUE ACTUELLE PARU DANS VOTRE REVUE L'AU­TEUR CITE LA FABRICATION D'UN ROULEMENT A BILLE COMME APPLICATION DE L'ETUDE DES SURFACES DE RE­VOLUTION . OR ON SAIT QUE LES BILLES NE SE FABRI­QUENT PAS AU TOUR, L'INSTRUMENT PAR EXCELLENcE DES SURFACES DE REVOLUTION , MAIS QU'ELLES SONT OBTENUES PAR USURE, EN LOTS TRES IMPORTAN TS,CHAQUE LOT ETANT ENSUITE TRIE.LES MATHEMATIQUES QUI SONT A L'ORIGINE DE CE PROCEDE SONT LES PROBABILITES ET LES STATISTIQUES. CETTE BRANCHE DES MATHEMATIQUES, QUI EST MAINTENANT D'APPLICATION CONSTANTE DANS L'INDUSTRIE A COMMENCE A SE DEVELOPPER AU COURS DE CE SIECLE AVEC LES MATHEMATIC IENS BOREL, LEBESGUE ET SURTOUT KOLMOGOROFF DONT L'OUVRAGE FONDA­MENTAL DATE DE 1933 ".

Mathé matique utile, por ! 'unité qu'elle peut apporter b l'enseignement : dons certains lycées, des expériences sont en cours pour étudier la coordination entre l'enseigneme~t de la mathématique et celui du français,de la technologie , de la linguistique,de la physique .

Mathématique utile, enfin par l'influence heureuse que son enseignement para1t avoir sur le comportement des e nfants, surtout les plus jeunes, et ceci sons doute grâce aux moyens pédagogiques qu'elle exige.Dons so lettre déjb citée, Monsieur Calmez remarque :"IL PEUT PARAITRE SURPRENANT,EFFECTl­VEMENT,A QUELQU'UN AYANT SUIVI UN ENSEIGNEMENT TRADITIONNEL DE VOIR LES ENFANTS S'INTERESSER AUX MATHEMATIQUES . MAIS L' ENTHOUSIASME DES ENFANTS, LEUR TENACITE DANS LA RECHERCHE ET LEUR JOIE DANS LA DECOUVERTE PROUVENT QUE,SUR CE POINT AU MOINS, IL Y A UN PROGRES INDEN IABLE ".

Au Congr~s de Knokke nous avons eu le plaisir de rencontrer des mathématiciens et des professeurs de mathématiques de 19

•pays : Al9'rie ,Argentine ,Australie, Belgique , Bo livie , B~si 1, Ca'!ada,Chi li, Colombie,Cango-Kinshosa,C&te d' Ivoire, Espagne,

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Fronce,Grond-Dvché de Luxembourg, ltolie,Pays-Bos, République Démocratique Allemande, Suisse, YoutJ<>slovie.Je ne sois pas du tout où se trouvent les pays qui,paraît-il, "reviennent à l'en­seignement d'CRJtrefois qui o si bien fait ses preuves" ,cor ils ont omis d 'envoyer des contradicteun à Knokke, comme ils ont oubli6 d'envoyer des manifestants hostiles CRJ Congrès Interna- · tionol qui s'est tenu à Cracovie ou mois d'août dernier .

Je terminerai en citant quelques réflexions extraites de la revue be lge NICO e t venant d'un peu partout dons le monde, sur le comportement des errfonts devant l 'enseignement de Io mathématique . De simples résultats d'exp6riences v6cues ont incomparablement plus de valeur que de longs discoun de th6ori ci ens •

En ITALIE,où Minicomputer se prononce Minicolcolatore : "DANS NOS CLASSES LES PETITS ELEVES ONT ACCUEILLI CETTE MATHEMATIQUE AVEC BEAUCOUP D'ENTHOUSIASME ET L'ONT COMMUNIQUE A LEURS PARENTS Q UI SUIVENT ETONNES / LES RESULTATS DE LEURS ENFANTS . LA PEDA­G OGIE DE LA METHODE A EU DES CONSEQUENCES POSITIVES MEME POUR LA FORMATION DU CARACTERE CHEZ LES ENFANTS TIMIDES ET INHIBES : CES ENFANTS ONT TROUVE PARMI LES G RAPHES UN MOYEN DE S 'EX­PRIMER QUI LES ONT RENDUS SÛRS D'EUX-MEMES ET HEUREUX" .

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EN "G RADE l " A LA TORONTO FRENCH SCHOOL, CANADA : "LES EXERCICES ANNONCES COMME DIFFIC ILES EURE NT LE PLUS DE SUCCES,CHACUN FAISANT UN EFFORT PO UR SE MONTRER G RAND ET CES PETITS FIRE NT PREUVE D'UNE CAPACITE .DE CONCENTRATION ET D'UN ACHAR­NE MENT AU TRAVAIL QUI FORCERE NT MON ADMIRATION".

Dans Io province de Corrientés ,Argentine : "LE PREMIER ESSAI DE FLEC HE FAIT PAR CLAUDIO FUT EN TOUT POINT SEMBLABLE A CELUI DES ELEVES BELGES DE LA PREMIERE CLASSE EXPERI MENTALE ET DES PET ITS BRES ILIENS DE REC IFE AUXQUELS J 'AI DONNE UNE LEÇON EN 1969.IL SEMBLE AI NS I QUE L'ON PEUT SURMONTER PAR DES MOYENS ANALOGUES NOS DIFF ICULTES COMMUNES PUISQUE NOS ELEVES.PLACES DEVANT LA MEME SITUA­TION REAG ISSENT DE FAÇON IDENTIQUE".

Enfin Frédérique Papy o été invitée,ou cours de l'été 1970, à enseigner elle même, pendant trois remoines,là ma\hemati.que b des enfants de 5 ans à CARBONDALE, (USA). Les observateurs américains ont é té frappés autant par l'évolution rapide du comportement des enfants que par la rapidité d'acquisition de notions nouvelles ... et ceci grâce b un professeur qui ne maîtrisait pas très bien son usoge de la langue anglaise.

"DANS LA PLUPART DES ECOLES AMERICAINES,ECRIVENT­ILS DANS LEUR RAPPORT.LES ENFANTS DE CET AGE SONT

SOUVENT SURPROTEGES PHYSIQUEMENT ET INTELLECTUEL­LEMENT ET ON EVITE SOIGNEUSEMENT DE LEUR PRESENTER TOUTE SITUATION JUGEE TROP ABSTRAITE OU SIMPLEMENT DECONCERTANTE .LES PRINCI PES PEDAGOGIQUES DE MA­DAME PAPY SEMBLENT,AU CONTRAIRE , ETRE BASES SUR LA CONVICTION QUE DE JEUNES ENFANTS SONT NON SEULEMENT CAPABLES MAIS PREFERENT S'ORGANISER EUX­MEMES,SE CONCENTRER ET PENSER ABSTRAITEMENT .

fv'AIS CECI N'EXPLIQUE PAS DU TOUT ; L'ORGANISATION DE L'ENSEIGNEMENT LUI-MEME CONTRl.BUA LARG EME NT A DEVELOPPER UN CLIMAT D'HARMONIE ET DE STABILITE INTELLECTUELLE TRES SECURISANT POUR LES ENFANTS.

A LA FIN DE CES TROIS SEMAINES NOUS PUMES CONSTATER UN CHANGEMENT NOTOIRE DANS LEUR APTITUDE A ORGANISER LEUR TRAVA IL,DANS LEUR CAPA­CITE D'ATTENTION ET DANS LA MATURITE AVEC LAQUELLE ILS APPREHENDAIENT LES PROBLEMES ET LES CONCEPTS . LE PROBLEME DE LA LANGUE NE CONSTITUA, EN AUOJNE FAÇON,UN OBSTACLE."

La Moison de la Mathématique que veut construire Frédé· rique n'est donc plus ce Pa lois dont seuls quelques élus possédaient la clé. Ouverte a tous, elle peut permettre aux enfants du monde entier d'oublier l'antique malédiction de la confusion des longues .

M. J.PAPAZIAN

**********

Les notes qui .Uivent sont rédigées par la direction d'ETRAVES

(l)Rappelons qu'un millier de penonnes assistaient a cette conférence.

(2)Lo première lauréate de ce prix est Madame Von Halteren-Dieudonné, licenciée en sciences psychologiques de l'université de Bruxelles. "ETRAVES" se joint a ses omis pour adresser a cette lauréate ses plus vives félicitations.

(3) 11 s'agit de "Science et Vie". Cette revue aurait publié dans son numéro de septembre 1971 un article hostile a Io mathématique moderne et aurait refusé une mise au point de M.Colmez.

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"SAUVE LA NATURE, ELLE TE SAUVERA 11

C'est dans ce but que se sont rassemblés des jeunes adolescents de 13 à 15 ans,au C .E.S. Curie.

Ils ont constitué un club de protection de la nature,section "Cas­tors", Les dirigeants et membres actifs, Denis MAULANDI , Jacques ROGER, Pascal 01.SEN, Yves MOHA, Michel ORDAN , Pascal PICO et Jean-Paul BELLOEIL, ont rassemblé une trentaine de membres, avec le concours technique de M. FAGE, professeur de sciences naturelles.

Ils font partie de la Commission Extra-municipale de l 'Environ­nement et ont participé activement au reboisement de Jan?.s.

Mais surtout ils sont en train de réaliser une grande opération "Dessins d'Animaux " dans les écoles primaires.

Tous ces dessins seront exposés à la Salle des Fêtes, du samedi 5 février au jeudi 10 février inclus. ---

Cette initiative sera, à n'en pas douter, appelée à un succès popu­laire sans précédent.

26

•

Daniel HUGONNET Délégué à l 'Environnemeut

ARCHEOLOGIE

Le Comité Archéologique de Lezoux -63-, vient de nous faire parvenir son bulletin N° 4,octobre 1971 .

Cette importante plaquette de 40 pages, réalisée sous la direction de M.Roger PINEL,président-directeur,retrace l'activité sons cesse accrue de ce Comité, et signale les merveilleux résultats d'une pros­pection toujours plus vaste, toujours plus importante menée dans cette région du centre de la France .

En parcourant le bulletin,nous y avons découvert le très discret communiqué annonçant la remise du Prix Achard-Gardette à M.Roger PINEL,ou cours de la dernière séance solennelle de "l'Académie des Sciences, Bel les lettres et Art" de C lermont-Ferrand.

Nos compliments.

** ** **

•LES 18- 19 ET 20 iVARS :

GRAND EVENEMENT PHILATELIQUE

•LE 19 iVARS : 11 JOURNEE NATIONALE DU TIMBRE 11

C'est au Congrès de la Fédération Internationale de Philatélie, qui s'est tenu à Paris en 1937,qu'a été prise la décisiond'orga.niser chaque année dans le monde entier et à date déterminée la "JOURNEE du TIM­IlRE ".

Etant donné les conditions particulières propres à l'organisation de chaque Fédération Nationale et pour des raisons de climat , le soin de fixer dans chaque pays la date de la Journée du Timbre a été laissé à l'initiative de chaque Fédération.

En France, la première Journée du Timbre a eu lieu le 16 janvier 1938, huit Villes participèrent à cette manifestation.

Un règlement génér~l établi avec l'accord de l'Adrninistration des PTT précise les conditions d'organisation de la Journée du Timbre.

Si dès 1938 ! 'Administration des PTT a accordé l'attribution d'un Bureau Temporaire des PTT avec oblitération spéciale à l'occas ion de la Journée du Timbre, ce n'est qu'à partir de 1944 que les Timbres­Postes spéciaux ont été créés. Ceux-ci ont contribué puissamment à l'in­térêt de la manifestation.

Interrompue pendant la guerre, ce n'est pas sans de grandes diffi­cultés qu'en 1942-1943-1944, pendant les années d'occupation, qu'il fut possible d'organiser cette manifestation nationale malgré la pression que les occupants faisaient auprès des dirigeants fédéraux pour incorporer la Philatélie Française dans un Bund Européen d'obédience allemande.

Après 1938, voici la liste numérique des Villes organisatrices ; la date et le timbre spécial créé pour cette manifestation nationale :

5 mars 1939 19 avril 1942 10 octo.1943 9/XII/ 1944 l 3/ X/ 1945 23/VI/1946 13/ ill/ 1947 8/ ll/ 1948

44 villes 50 57 37 67 67 70 70

organisatrices ; pas de timbre spécial.

- Timbre -Renouard de Villayer . Cachet illustré - spécial -Louis XI. . - -G. Fouquet, marquis de la Varanne . --- -M. Le Tellier, marquis de LOUVOIS.

-E. ARAGO qui fit adopter le Timbre poste en France.

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26/ ill/ 1949 2/ ID/ 1950 10/ ID/ 1951 8/ ID/ 1952 14 / IIl / 1953 20/ III / 1954 19/ III / 1955 17 / III / 1956 16/ III / 1957 15/ IIl / 1958 21 / IIl / 1959 12 / IIl/ 1960 18/ III / 1961 17 / m / 1962 16/ IIl / 1963 14/ III / 1964 27 / III/ 1965 19/ IIl/ 1966 8 / N / 1967 l 6/ III/ 1968 15/ ill/ 1969 14/ III/ 1970 27/ ll/ 1971

63 51 40 36 41 41 45 42 45 49 51 57 53 59 65 71 76 88

101 111 119

86 82

-E. François, Duc de Choiseul. -Facteur Rural. - intérieur d'un wagon postal. -Courrier et Diligence . -Marc Pierre Duc d'Argenson. -Comte de la Valette. -Anniversaire de la Poste Aérienne -François de Tassy . -Felouque du XVIII 0 siècle. -Poste rurale. -Service Aéro postal de nuit. -Pose d'un c<ible sous-marin. -Facteur de la petite poste. -Messager Royal. -Char de poste gallo-romain. -Courrier 1\ cheval. -La Guienne. -Gravure d'un timbre. -Facteur Second Empire. -Facteur rural. -Omnibus à Impériale. -Facteur de Ville. -La Poste aux Armées.

Un beau sujet n'est-ce pas pour une thématique. Nous savons déjà que les plus belles collections (études et théma­

tiques) seront exposées pour cet événement unique en son genre.

1972 verra donc la ville de La Seyne s / mer sur lallstedes Villes organisatrices de la journée nationale du Timbre.

Le Comité Directeur de l 'Entente PhUatélique C. N. I. M . et Locale ; Le Comité des Fêtes de la Ville vous donnent rendez-vous pour les 18 mars à 18 heures, inauguration de l 'Exposition ; 19 mars,Journée du Tim­bre ; 20 mars , Exposition.

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François BRIAND Vice-Président.

******* POMPES FUNEBRES PROVENÇALES lWIC:EIBL & ers

Concessioouaire du service Municipal d1 · La Sc;y ll l' Ut<•i· cl de ."·ùuul .\Juwlri1;

3, rue Taylor . !.A SE YNE s 11 r -Mt'r Tél. 94-81-13

SOCIETE MEDITERRANEENNE DE PHILOSOPHIE

~anJel ~~uin~u~ : œu"re3 réeent;e3

t!1

arai~n Daniel BOUGNOUX,ogrégé de l'Université,profes5eur de philosophie

ou Lycée Bonaparte à Tou lon, se consacre depuis quelques mois à une étude sur les œuvres romanesques récentes d'ARAGON.Losociété méditerranéenne de philosophie lui oyant demandé d'en parler, Daniel BOUGNOUX o fait deux conférences: une,à Lo Seyne, le lundi 29 novembre 1971, l'outre , à Toulon, le jeudi 16 décembre, sous le titre général "Prose,Peinture et Poésie dons quelques œvvres récentes d 'Aragon " .Au cours de Io première, Daniel Bougnoux nous a présenté une lecture, naviguant ou plus près du texte, de BLANCHE OU L'OUBLI . Quant à Io seconde, qui doit viser principalement LA MISE A MORT,nous ne l'avions pas encore entendue lorsque nous avons donné à l'imprimeur ce numéro 20 d'Etraves.

Aussi avons-nous estimé préférab le de remettre au n° 21 (pri ntemps 72) le compte rendu de ces deux conférences particulièrement importantes et originales et qui ne peuvent ê tre distinguées l'une de l'autre. Toutefois en guise de préporotion,on lira ci-dessous une présentation très généra le par P .Caminade des œvvres romanesques récentes d'Aragon,- Daniel BOugnoux oyant choisi de s'intéresser exclusivement ou texte,ce qu'il a fait d'une manière remarquable à LA SEYNE et ce qu'il aura sans doute fait égale­ment à Toulon.

Pierre CAMINADE

~AGON a 68 ans lorsque pa­raît, en 1965, LA MISE A MORT (Gal­limard). Les lecteurs et critiques sont étonnés . Ce roman semble rompre a­vec ! 'écriture romanesque des œu -vres du. cycle du " Monde Réel" et, dans une moindre mesure, avec "la Semaine Sainte" (1959). La réaction des lecteurs n'était pas entièrement

Etraves.

fausse . On observe la même siœ la­quelle on peut porter le même juge­ment devant BLANCHE OU L'OUBLI (Gallimard, 1967).C'est que la plvpart des lecteurs d'ARAGON n'avalent pas ou n'avaient plus en mémoire tels de ses livres de la période surréaliste, " ANICET OU LE PANORAMA,Roman" (1920-1), LE PAYSAN DE PARIS (1926)

29

30

par exemple. Cl est que beaucoup d 'en­tre eux ignor aient les transfor ma -lions que l e NOUVEAU ROMANl>im­posalent a. la littérature depuis lee années 19 53-19 58, en liaison avec les recherches de la linguistique , de larhétorique et du structuralisme.

En 1967, nous avions noté (2) : aiguillonné par le Nouveau Ro­

man, attentif aux travaux des linguis­tiques et du groupe TEL quel, exalté par la création littérair e d'Elsa Trier let, Aragon connaît une jeunesse nou­velle ... La mutation qui se mani­feste dans ces romans est considé­rable et sans doute , exceptionnelle dans nos luttes.MAIS CETIE MUTA­TION N'EST PAS RUPTURE .Elle est restructuration créatrice d'éléments anciens forgés dans les œuvres anté -rieures ... "

LE MONDE DES LNRES du 13

septembre 1967 consacrait deux pa­ges a. ARAGON ROMANCIER.Le "cha­peau ",anonyme, qui coiffe les arti­cles de cc numéro s'achève sur ces r éflexions :

" LA MISE A MORT ... Aragon vire vers les formules modernes du roman : la composition se morcelle ,le fantastique reprend ses droits , la création du roman devient le sujet du roman.D'emblée il s 'y révèle un maître . . . •

"BLANCHE OU L'OUBLipous­se jusqu'1 l'extrême cette volonté de modernisme et fait de la linguistique un de ses principaux ingrédients ... L'œuvre pourtant paratt discutable et elle est déja. discutée. Ce qui ne l 'est plus,c'est la stature d 'Aragon romancier".

Un romancier qui fait écho au poète du recueil LES POETES (Gal­limard, 1960) oi>. l'on peut lire :

J'ai barre par les mots sur la réalité le monde est une ardoise oi>. les mots sont des nombres J'ai beau les effacer ils y laissent leur ombre Pâle comme une mort avant d'avoir été

(1) - Nathalie Farrante, Alain Robbe-Grillet , Michel Butor, Claude Simon, Claude Ollier, Claude Mauriac, Jean Ricar­dou, Philippe Sollers, etc.

(2) - Directions actuelles du roman (1958-1967), encyclo­pédie Clartés ("mise au polnt", 1968),14256, 1-8.

S 0 C 1 E TE M E D 1 TE R RA N EE N N E d e PH 1 L 0 S 0 PH 1 E

La procha ine conférence de la Société sera donnée à la Salle des Fêtes dons le courant du mois de janvier 1972 .

Elle sera prono ncée par M .Simon LANTIERl,maître assistant à la facul té des Lettres d 'Aix- en- Provence,qu i a c hoisi le sujet suivant

"DIALECTIQ UE et SOC IETE SELON l'ECOLE de FRANCFO Rl" (Adorno, Horkheimer, Habermas et Marcuse)

1

J~~~~~~~ _ _!b~15'._~!-~~ --~~-_ E!!~c:~. Lo saison J.M.F. 1971/72 a débuté le 12 novembre.Comme par le pas­

sé, e lle of~re des concerts de qualité spécialement conçus pour les enfants de nos écoles qui ont beaucoup apprécié les séances de Io saison dernière, ainsi qu'en témoignent les travaux qu'ils ont fournis et les récompenses qui leur ont été décernées.

Après une phase d'initiation musicale, les programmes de cette nouvelle année constituent par leur variété et la qualité des interprètes,une nouvel le étape dons la connaissance de l 'Art de la musique et permettent à nos jeu­nes auditeurs de découvrir de nouveaux instruments et de nouveaux artistes.

Tout d'abord le 12 novembre, c'était " Les Ménestriers '.' Ils son t ci nq ieunes gens,sourionts et sympathiques. lis ont oppris,qui le

luth,qui le c istre ou la pondore,qui Io viole, la flûte à bec ou la crémorne, et en iouent simplement mais avec une maîtrise et une justesse parfai te. Ils ont chanté aussi des pièces dès longtemps fomi li ères, mais d'autres éga lement te lles les deux pages de CHARDAVOINE ou les temps de Robert MORTON.

Leur interprétation ne ressemble à aucune autre, mais ils méritent le beau nom qu'ils ont choisi "Les Menestri ers" cor ils ont réalisé cette gageure pér illeuse, remettre en valeur la chanson d'autrefois

11 Quatre moins sur un piano 11

~ Deux pianistes de gra nd talent Jean-Bernard Pommier,déjà connu dans notre vil le ,premier Prix du Concours Internationa l en 1960. Premier Diplôme d' honneur du Concours Tchdikovsky en 1962 i l est de loin le plus jeune des concurrents. Gabriel Tocchino se perfectionne sous la direction de Margue­ri te Long, i 1 présente quelques concours internationaux et obtient le premier Prix du Concours Viotti,premier pianiste de l 'Orchestre de lu Scalla de Milan.

Tous deux ensemble sur le même piano ont eu à coeur de foire connaî­tre à notre ieune publ ic les plus bel les pages de Sc hubert ,Brahms,Ravel ...

Passionnante aussi est la rencontre du "Ouatuor Bern ide". Jean-C laude Bern ide , Gérard Montmayeur, Miche l Lo leouse, Paul Bonfi 1,

pianiste Odile Poisson.

Ces ieunes instrumentistes,manifestement réalisent une grande réussite don t le beautravai ldéjàaccompli .I ls sauront par leur manière de iouer,nous captiver en nous présentant le visage fascinan t de Schubert. li fout dire aussi que nous avions pour présenter ce spectacle Marc Meunier Thouret .

Le quatr ième concert - Orgues et Trompette Francis Chape let-Francis Hardy.

Deux grands artistes de c lasse internationa le , nous feront apprécier toutes les richesses instrumenta les de l 'orgue et de la trompette en interpré tant Anton io Vo l ente, Casonovc:i, Viviani, Bach, Albinoni.

31

Ainsi nous espérons que cette soison musicale sera pour les enfants ri che d'enseignements et d'é motions esthétiques etque,grace ô l'oppuideM.l'lns ­pec teur de l'Enseignement Primaire, du dévouement de Messieurs les Directeur> et de Mesdames les Directrices e t les maîtres de nos écoles, el le connniti e1 un succès toujours grondi>Sont.

Juliette Guiscafré, Présidente de Io Délégat ion Locale

des Jlv'f

r- JEUNESSES MUSICALES DE FRANCE 1972 ----,

L CONCERTS RESERVES AUX SCOLAIRES _J

e Mercredi 19 janvier : "VISAGES de SCHUBERT "

32

(avec projection de diapositives)

avec !:-~ -~1:!_~'!'.~0J! _B_E_R_:l'!_E_I?._E_:

J. V. BERNEDE, premier violon, Gérard MONTMAYEUR, second violon , Michel LALEOUSE, alto, Paul BOUFIL, violoncelle ,

et Odile POISSON, pianiste. Animation par Marc MEUNIER-THOURET

e Mercr edi 1er mars : "ORGUE et TROMPETTE "

avec

Francis CHAPELET, orgue (organiste à l 'église St Séverin à Paris) ,

Francis HARDY, trompette. Animation par Francis CHAPELET.

GRACE A SA NOUVELLE INSTALLATION

LE 11 CLUB DES RADIO-EMETTEURS

DE LA SEYNE ET DE L'OUEST VAROIS 11

ETEND SON ACTIVITE

L'atclicr-labarola irc,définitivemcnl instnl lé dons le Centre Cu ltu rcl,ruc Jacques Loure nt ù Lo Seyne s/ mer où un loco l o <:té mis si aimobl cmc11t a sa disposition por l'O . M.C.A. ,est e n service. Le matérie l nécessoirc pour que les omoteurs se livrent à leur distraction fovo1 ile augmente tous les jours et Io construc ti on d 'appareils rodioé lcctriqu<'s est maintenant parfai tement possible.

Un poste émetteur-ré cepteur V HF (1 44 MHz) y fonctionne également en attendant une station dé camé trique en cours d 'élaboration.

Une permanence est assurée tous les jeudis e t samedis de 15 h à 18 h où le meill eur accue i l est réservé à tous les nouveaux inté ressés.Cependant, il est bi en évident que les membres du club peuvent venir travailler ou la­boratoire à d'autres moments.

Il fout signaler en p lus que le dimanche 10 octobre a débuté un cours de " lecture ou son" des s ignaux té légraphiques 1'Aorse.Ce cours est donné , gratuitement pour les membres du c lub, par l'un des émetteurs chevronnés et dévoués de Lo Seyne,F3RG.A ce su jet,il est rappelé que loconnoissoncede Io lecture ou son est nécessaire pour obteni r une licence d 'amateur à port ent ière; mois el le facilite aussi l 'admission dons les Transmissions des jeunes devant accomplir leur service militaire.

Enfin,une activité connexe à l 'émission d'amateur a fait son apparition dons not1e club . li s' agi t de Io TELECOMMANDE, en particu l ier de modèles réduits d 'avions, de planeurs, de bateaux, d'outomobi les, e tc. BeouCO!Jp de per­sonnes construisent des modèles réduits,mois le plaisi r est décuplé lorsque l'on peut les commander à distance .A l' heu r" actuelle, les semiconducteu rs e t ,encore plus , les c ircui ts intégrés permettent des réalisations é tonna ntes de miniaturisat ion .

Sachez que le dimanc he 19 décembre s ' est tenue not re assemblée géné­rale ou cours de laque ll e il a é té procédé ou renouve llement des membres du Consei l et à que lques modifications oux statuts : changement du lieu du siè­ge socio l, fréquence des ossemblées,etc.

N 'hésitez pas à venir nous trouver . Vous serez toujours les bienvenus .

Le Prés ident J . SERRIERE FSCW

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BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE

Une centaine de nouvelles inscriptions en septembre voilà le bilon de Io Bibliothèque Municipale un mois après so réouverture .Cela prouve que cette réalisation n 'est pas un édifice figé,fixé une fois pour toutes,mois ou contraire le foyer d'un milieu mouvont,vorié,vivont d'une existence propre. Si l'on o retrouvé avec plaisir les " anciens" revenus (enfants, vieilles gens, voisins ou hobitonts de quartiers plus é loignés, pères de famille suivis de leur nichée, jeunes lycéens affairés), l'on n'a pas eu le loisir, et c ' est bien a insi , de s'oppesontir,morose,sur quelques absences provisoires ou définitives. Cor choque jour amène son flot de nouveaux qui s'impose,chorriont les attraits et les questions de l'inconnu .Ces gens fraîchement inscrits, que demondent­ils? Que cherchent-i ls? Que peut-on essayer de leur offri r,de leur oppor­ter?

Autant d'interrogations qui affleurent à l 'esprit tant l'on soit la diver­sité régnant parmi eux,diversité touchant à l'ôge,à la raison sociale, au ni­veau intellectuel,aux difficultés ou aux sotisfoctions journalières de chacun. De ces conditions si variées proviennent les diffé rentes sortes de lecteurs ; car les attitudes, les gestes, les pensées qui les singularisent dons leur exis­tence se retrouvent dons leur comportement face aux livres et à Io lecture.

Il y o ceux qui posent leurs deux volumes sur le comptoir , à la date limite du prêt, en choisissent deux outres et repartent . 1 ls n' apparti ennent pas ô la catégorie des fontaisistes,des étourdis retardataires , récidivistes . Ils sont réguliers, irréprochables mais impénétrables.Ce qui s'est passé entre les livres et eux,on ne l'apprendra pas.Peut-être,en fait,que rien ne s'est produit. Et l 'on se sent un peu déçus, dépités par cette absence de liens vivants , affec­tifs, par cette neutralité devant les ouvrages choisis et emportés.

Por contre, l'on peut se trouver devant des personnes moins passives qui ciment portoger leurs impressions,osent les critiques, les suggestions . Pour ces gens-là, choque livre est une ovenh.Jre, un fiasco parfois. Or. ramène "l'objet" incriminé ou bout de deux jours ; a n n'o pas pu s'habituer, s'acclimater ou monde intérieur de cet auteur nouveou,s'adopter ô telle prose grinçante; ou bien, c'est une découverte, riche; on s ' entl-.ousiasme,on fait des retours en orrière,on s'attorde,on sovoure,on le dit autour de soi . Là,on sent que le lecteur vit ou rythme propre de l'ouvrage,qu'i 1 ne le réduit pos ô un assem­blage de pages imprimé es, égoles,semblobles à d 'autres pages imprimées, re­mèdes à des insomnies,sons plus.

Seront-ils,ces inscrits,de ces "vieux de Io vieille",revenus de toutes les intrigues du cœur et des honneurs,de ceux qui réclament le documen­taire précis, réaliste : - "Moi,ô mon âge, vous comprenez , les affaires de ... coeur ,çà ne m' intéresse plus ~ 11

35

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Et les voilô,emportont un Tabarly ou un compte-rendu sur les Indiens d'Amérique qui leur fourniront d'autres évasions.A moins que ne s'ajoute à une liste dé jà longue, un sentimental de plus, invétéré , , . Cor ils sont nom­breux et acharnés, et de tous ôges,ceux et celles qui se délectent grâce à Io plume prolifique de Delly et M.ox du Veuzit aux héros desquels viennent prêter main-forte Io M.orquise des Anges et No-elle aux Qo.;otre Vents.

L'O$Siduité e t l ' importonce en nombre de ces " fleurs bleues " impéni -tentes se trouvent d'aï lieurs contrebalancées par celles des lecteurs de Série Noire.Cette solide famille vient,ov long des pages jonchées de cadavres et de chapitres angoissants, chercher Io détente '. Et ,semble-t- i 1,elle Io trouve'. •.

Celui que l 'on vient d'occuei llir peut être aussi un adolescent scrupu­leux,so liste d'auteurs à lire dons l'année sco loire,soigneusement dressée . C'est le frère prudent de tous ceux qui demanderont , nerveux et pressés , " Solommbô " ou Io "Chartreuse de Parme " dé jô empruntés , quand soufflera' le vent inquiétant de Io dissertation,quond s'approchera dangereusement Io dote de l'exposé à rédiger,couses de ces engouements co llectifs.

Plus insoucionte,plus décontractée et de mœurs moins utilitaristes , Io génération des années YJ se trouve largement représentée. De 7 à 13 ans, ils v iennent quotidiennement,gorçons et filles, lire sur place Tintin ou Astérix, ou ravir à Io convoitise de leurs camarades le dernier volume du Li eutenant X.li fout avoir lu,englouti,outont d'aventures du héros favori que le petit copoin,dovantoge si possible.Entre eux,il s'agit d'une sorte de course. Ils mettent dons le passage au mi lieu des livres et le choix quasi-quotidien le même dynamisme que l'on retrouve dons toute leur vie,à l'école,oux repas, aux jeux de ballons.

La bibliothèque leur est un acquis.Cela, ils ne se le sont sans doute ja­mais dit tant, justement, ils évoluent avec aisance et naturel.Avec eux, en­trent l'avidité, Io hôte, la déception et l 'ottroit du nouveau. Toute poussière, toute sclérose sont bonnies,envolées.lls sont là.lis exigent; ils attendent . Comme leur goûter à quatre heures.1 ls ont ce miracle en eux qui fait le lecteur attachant ,cette étincelle qui passe entre le livre et eux et le rend à ce qu'il doit être.Non pas un simple objet,une inertie . Mois une parole, une ouverture.Un moyen d'occueillir, de mieux comprendre etderendremoins absente "Io vrai e vie".

A tous ceux pour qui les lendemains se chargent encore de significa­tions et de possibilités on souhaite de conserver cette curiosi té mouvante , cette faculté d'odaptotion,cette disponibilité enfin dons les choix et les at­titudes.Qu'ils puissent dire après Montaigne: " Lo lecture me sert spéciale­ment à esveiller por divers objets mon discours,à embesogner mon jugement non ma mémoire 0

•

En ne se cantonnant pos à un genre précis,à un comportement figé,mois en adoptant une attitude de critique et stimu lante, ils soupçonneront et res­sentiront mieux Io présence de fils ternis entre Io lecture et Io vie, l'une dons l'outre imbriquées.

M.Poule G irauda.

• • •

La Bibliothéque Municipale de La Seyne-sur-Mer est OUVERTE à TOUS : enfants,jeunes et adultes.

Elle offre un choix large et renouvelé d'ouvrages ,romans, docu­mentaires ,récits de voyage, albums, policiers, textes littéraires et phi­losophiques, dictionnaires, encyclo­pédies , que le lecteur peut EM­PRUNTER 0 DOMICILE ou CONSULTER sur PLACE .

Heures d'ouverture :

La Bibliothéque Municipale est ouverte du mardi au samedi inclus de 15 heures à 19 heures et le jeudi matin de 9 heures 0 12 heures et de 15 0 19 heures.

Elle est fennée les samedis vei lie de Pâques et de Pentecôte et du 1er au 31 août.

Conditions d' Inscription :

o Pour la consultation sur place,aucune formalité n'est exigée.

o Pour le prêt à dom ici le, le lecteur doit verser,ou moment de son inscription,un cautionnement de 10 Francs par adulte

5 Francs par enfant et présenter une pièce d'identité et une quittance d'électricité ou de loyer.

Le cautionnement peut être restitué immédiatement si le lecteur ne désire plus bénéficier du prêt 0 domicile.

Prê t des ouvrages :

Le prêt P.st entièrement gratuit Le lecteur peut emprunter 2 LIVRES 0 la fois pour une durée MAXIMUM de 15 JOURS,mais il peut en faire l'échange aussi souvent qu'il le désire.

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LES ACQUISITIONS AU COURS DU MOIS D'OCTOBRE

ADAM A. ALBERT P. ARISTOPHANE ARISTOTE BACHELARD G. Sorbey d 1 Aurevi l ly BEISSON J. 3ENOICT L. BOUOUEREL F . WSSY-RABUTIN CHAMFORT CICERON COMTE

- le th~ôtre c lanique - t-fütoire de Io Presse - Th' l!itre complet - Ethique - Lu nouvel esprit Kientifique - Le Chevalier dm louches - Lo ~nftique - Histoi re de Io pe:inture - Les 6 tudes de morchf - Histoire omourevse des Goul" - Produit de la civi lhotion perfectionnée - De Io r~publique - Cot•chisme positivitte - l es constitutions de la France - l e Coron

COURTELINE G. - T~&t,.

DELAMARE

ERASME ESCHYlE FENELON FOURASTIE J. FROMENTIN FRECHET R. GAILLARD P. GAUTIER GOGOL GUIRAUD P. HORACE KEIM J .A. LAMARTINE LAUUEAMONT LEIBNIZ LINK F. MA~C-AUREL MELVILLE METHIVIER H.

- ~.Les. ron<h -de-c:uir - Lo vie dons les grottes - Dictionnaire latin-Fronçais &. Fr .-Latin - Eloge de Io folie - lh,ôtre complet - Les aventures de Ul~moque

- Lo producli.,.it6 - Dominique - ltistoire de l'Irlande - Technique du journalisme - l e roman de Io momie - R4icih de Petersbou1g - Le5 mots 'trangen - Ode' - Hiuoire de la photoyrcphie - Jocelyn - C:.Uvres complàte1 - Nouveou11: essoÎI sur l 'enlendement humain - Lo lune - Penff.s povr moi-mime - Moby D;ck - l e sitcfe de Louis XIII - Les mille e t une nuitl

OVIDE - Les m6tomorphoses PELLAN Dl NI J . - Fu~es et miuiles

POE

PROU HON RELYVELD RENAULT P. ROCCHICCIOL

RABLAIS

- Penievrs 9fecs ovont Soc:rote - Histoires grotesques et sfrieuses - Nouvel lM his·oires e>ctroordinoires - Qu'est-ce que la prapri'''? - les proU!lnes - Lo fonn(ltio n des cavernes - Le: isotoP~ - le roman de Renart - Lo vi e tr~ horrifique du gl"ond Gargantua - Pontogrvel , roy dei diipodes - Le tiers liv re des foi t h et dicts - Le quart livr• det Foieti et dith

ROUSSEAU J. J . - 0.uvres T Il SAD - Les infortunes de Io vutu SAINT-AUGUSTlt-. - Les confe!siar1 SALLUSTE - Conjuration de Coti lino TACITE - Annales VERS INI G. - Le th4&tre fronçais depuis 1900 VI RGILE - l'En<lde

VORAGINE XENOPHON ZOLA

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- Les bl..coliques - Lo ltge nde dorh (2 vol1.) - O.uvres c orriplè tes - Au bonheur des dames - l 'oHa ire Dreyfus - Nono - Pot-Boui lie - Oeuvres conplàtes (6 vols. )

LECTURE PUlll.IOUE

BELLEGARDE S. BODARD L. BOSCO J . BUCK P. CAPIA R. CASTELOT A. DECOIN D.

DELAIS J. DES CARS G . DESMARET A.M. FISCHER M.L. GOUDGE E. GRAY M. HOLT V. HURD&OSMOND JUNG C.G. LEPOTIER (omô•ol) LEVRON J. MAC LAINE Sh. MITCHELL A . REMY !Colonel)

- Sel le Epoque - Les ploisin de l 'hexagone - l e r6cif - Lo Chine corrwne je kl vois - Petih objets de collection - Le rendez-vous de Vorenna - Abrohom de Brooklyn - Lo Conwnune - Lo consommation - l e guide blonc du divorce - Une c•1toino dame - Une fleur d'Iran - Et c'est çb l'amour - L'enfant "'nu de Io mer - Au nom d4: tous lei miens - Lo f..,,.,..e sea~fe - Coup d '6 tol b Weslmi niter - Les rocinn de Io conscience - L'Ori•nl porte des Indes - Le lv\or6chol de Richelieu - Retenu-moi - Le gorde du corps - !Wseou Comtte T Ill - Lo ~sistonce en Lorraine

., r. Gd.Dvchf d e luKembourg SIMENON G. - Wioigret et l'homme 1evl

- Lo mort de Be lle STERNBERG J . VIALAR P. WATTS

POLICIER

ADAMS C . BALLINGER BROWN DRAPER EDEN FRANCIS GREE NAN LE B~ETON MAYO MILLAR ROSS WAUGH

- Futur son1 ov9ftir - Mon ieul omour - Joyeuse co.mologie

- Les der.,iers joun du loup - Lo so..irce de Io peur - Bonne an~e pour les gnones - M6rnoi res d'un oiseau ro•e - A coup de poke-r - Otoue oux 1oh - L œ i l dont la place - le futur & Io lune - Tu l 'cn cherchi - Un oir q ui tue - Vo)'H le tableau - Fois-moi rrourir

ACREMENT G . ADAMSON J.

AUDOUARD Y. BATAILU M. BENZONI J . BESUS R. BLONDIN A. CALLADO A. CHANY P . CHATEL N. COLLA RD C.A. DAC &BLANCHE

- Lf'!!I enchontereues

- Pippo Io guéparde - Atlos historique de Provence - Le vertueux chez les pou lets - Le chat sauvage - Mcirianne, joson des quatre me~ - France-derni~re - Les enfanh du bon Dieu - Mon pays en croix - Une longue échoppée - Carnets russes - Le fond des mers - Le boudin sacr" - Signé Furax

DEL.ANY S. - Novo DfLVAlllf 8. - Lo saison perdue DELEUZE G. - La philosophie critique de t<onr DROSCHER: V.6. - C'C1t orriv~ ou zoo DUAULT N. - Votre enfant ou col lège et ou lycée EUDES O. - 3m20 0 l' infini FABRE J. - Lo douve Fontvieille-Alquier - Le' Fronça is dons Io drôle de guerre FREUD S, - P5ychana lyse GALLO M. - L'Italie de Muuol in i GASCAR P. - L'arche GRENIER R. - Avon! une gue rre GUINCHARD A.T. - Les Popouchs e t l'Amériq.Je latine HAEDRICH M. - Coco Chanc i s!!erètc

HERMET G . - L 'Espogne franquiste HESSE H. - Ronhalde JACQUET J.l. - Christine de Suède KIRST H.H. - Le droit du plus fort KRISHNAMURTI J. - le rholution du silence l.ANZMANN J. - Mémoire$ d'un ~mhique

LAPIERRE O. - 0 J~rusalem LEVI-STRAUSS C . - l es Mythologiques LORENZ K. - Euai sur le comporterne,,t animal

MANN M. MANN Th .. MAROU ET

MAZEAU P. MERTENS P. MONTHEILET H. NORD P. OZ A. PROU S. PUZO M. REVEL J.F.

et humain - L• gem de Tingouchdl - Song réservé - Votre enfont b l ' éco le mote melle et ~ l '~eole pr imaire

- Montagne povr un honme nu - Lo fê te des anciens - Non-sens - Tradulr du chinois - Ailleurs peut-ê tre - Mécharment les oheouw; - Mcnma Lucia - Pourc;uoi d~ philosophei

- la cabale des dévôn SEOIR G, - les diplômotcs SILONE 1. - L'école des dictateurs SIMACHKO M. - Sables rougei ,sobles noirs STENUIT R. - Les trésors de l'Armcda VALLES J. - Le tableau de Paris VAUTR:IN D . - On demande l'auteur VILAR J. - De la t radition tMôt rolc WALTER G. - Lo ballade de Sacramento Sli'" WIENER N. - Cybernétique e t société WISMES \Anirol de) - Aimi vivoierlt les marin~

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UN APERÇU DU PROGRAMME TOURISTIQUE POUR 1972

6 et 13 février :

13 et 20 février :

CARNAVAL à NICE

"FETES du CITRON" à MENTON

Du 29 mars au 3 avril (P<'.iques) : L'ILE de BAUTE

" U Catenacciu de Sartène•·

Du 29 avril au 2 mai : ~~O de URGEL - ANDORRE

Du 11 au 15 mai (Ascension) : LE PERIGORD

Du 20 au 24 mai (Pentecôte) : LA SUISSE

Du 1 0 au 13 juin :

Du 17 au 28 juin:

1er et 2 juillet :

LES COLS ALPINS - CHAMONIX

LA YOUGOSLAVIE

La CHAPELLE en VALGAUDEMAR " Notre-Dame de la Salette "

Du 7 au 10 juillet: LA COSTA BRAVA et BARCELONE

Du 15 au 24 juillet : GRANDE BRETAGNE Angleterre - Ecosse - Pays de Galles

Du 8 au 11 septcm . : LA BOURGOGNE "27è fêtes internationales de la Vigne"

Du 21 au 24 Septem. : PARA Y le MONIAL "L'Auvergne et ses Villes d'eau"

Nous relevons également de nouvelles excursions de la journée telles :

7 mai : FORCALQUIER et l' OBSERVAT OIRE de HAUTE PROVE!\CE

4 juin : CAP d'ANTIBES et CAP FERRAT

11 juin : HAUTE PROVENCE - "Clue de Saint Auban' '

15 août : PEIRA CAVA e t LCCERAM

Vendredi 8 septembre : PELERINAGE à NOT.RE-DAME du LAUS.

Et bien entendu nous retrouverons nos sorties tradi ­tionnelles que nos amis les touristes aiment bien.

Demandez notre programme touristique 1972 avec dates et itinéraires détaillés.

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LA VIE CULTURELLE ET ARTISTIQUE A BENDOR FONDATION PAUL RICARD

LA QUINZAINE SUEDOISE

La tempête qui sévissait, fin novembre, sur la côte varoise a quel­que peu perturbé le& débuts de la quinzaine suédoise réalisée , sur l'fle de Bendor à partir du 19 novembre, par la Fondation Paul RICARD avec le concours du consulat royal de Suède, l'Office National du tourisme suédois, le Centre Culturel Suédois à Paris, la Chambre de Commerce Suédoise, le sculpteur GunnarNILSSON,la Compagnie Maritime TOR LINO , le relais de Suède, à Paris.

L'inauguration de cette manifestation n'ayant pu se dérouler com­me prévu le vendredi, c'est le jour suivant en présence de nombreuses personnalités dont MM. LEON , Consul de Suède à Marseille , PONTUS­GRATE, directeur du Centre Culturel Suédois à Paris et Mme, Mme LA­TOUR, secrétaire de la Fondation Paul RICARD et réalisatrice de ces manifestations, M.LORENZI,président de l'association des Amis de la Fondation Paul RICARD et d'une nombreuse et élégante assistance, que se déroulèrent les premières manifestations :

L'EXPOSITION composée par les Arts Graphiques de Suède pré­sentait des œuvres d'un tempérament fort solide en même temps que délicat, d'inspirations diverses, expressionnistes, réalistes ou poétiques , marquées d'un profond esprit de recherche.

LES LIVRES POUR ENFANTS dont la Suède édite de très nombreux exemplaires d'une riante fertilité d'imagination et d'une poésie prenante.

Des sculptures de NILSSON rehaussaier.t de la pureté de leurs li­gnes cette exposition d'un attrait certain, précédée d'une séance de pro­jections de films sur cc merveilleux pays, ses réalisations modernes,son théâtre.

Dans la salle du Musée de la mer des photos et des affiches tou­ristiques de ce pays nordique invitaient à l 'évasion vers ce pays ami.

Les Invités devaient se retrouver autour d'un somptueux buffet servi au " grand large" pour y déguster les mets scandinaves de la plus attrayante particularité.

Enfin cette grande journée devait se terminer par une brillante soi­rée musicale avec le concours du duo LILJEFORS, piano-violon, inter­prètant uniquement de la musique classique suédoise avec des œuvres de J.H. ROMAN, M. KARKOFF, BO NILSSO,N, E. SJOGREN, W. STENHAM -MER et G. de FRUMERIE . 42

Cette grande manüestation d 'amitié franco-suédoise devait permet­tre aux nombreux hôtes de la Fondation Paul RICARD d'entendre en ou­tre un concert de musique populaire suédoise, une conférence de Mme BAFFOY, directrice de l 'Office National du Tourisme suédois, sur : "La Suède - Une remise en question", et d 'assister à plusieurs séances ciné­matographiques aux programmes desquelles étaient présentés de forts intéressants "films documentaires et un film de long métrage de I.BERG­MAN.

de gauche à droite :M. Léa, consu 1 de Suède; M. Pontus-Grate, directeur du Centre Culturel suédois à Paris; Mme Pontus-Grate;MI le Birgitta -G lacs, hôtesse suédoise.

UNE TRES HEUREUSE CONCLUSION

A LA "QUINZAINE SUEDOISE"

L'heureuse conclusion de cette très intéressante " quinzaine sué­doise" a été la proclamation du concours organisé à cette occasion, et qui donna lieu à une très sympathique manifestation à laquelle aux côtés de M. Paul RICARD l'on notait la présence de nombreuses personnalités tant de la Société Ricard que régionales et suédoises.

43

Mme Geneviève LATOUR, secrétaire générale de la Fondation Paul Ricard et principale réalisatrice de ces journées donna lectur e du Pal­marès du concours ayant pour thème : "Résumez vos connaissances sur la Suède"," Pour quelles raisons aimeriez-vous visiter la Suède ? " :

44

LE PALMARES

1er prix :

2è prix:

4è prix : 5è prix: 6è prix : 7è prix : 8è prix: 9è prix: lOè prix:

Mme Françoise Lançon, île de Bendor, 83, Bandol. Gagnante du voyage en Suède. M . Georges Moulier et Mme Myriam Charles. Gagnant chacun un séjour dans un châlet. Mlle Catherine Mathias, étudiante. M. Marcel Lacrampe. Mlle Françoise Kiais. Mme Odile Guillemet. M. Michel Tosi. M.Clément Chanon. M. Olivier Martin .

Vendredis culturels de Bendor

Vendredi 7 janvier 1972 : Jean-Jacques GAUTIER :

Vendredi 7 avril :

Vendredi 28 avril :

"Sacha Guitry " ·

Mme Edmond CHARLES-ROUX

Maurice CAZENEUVE : - " Du pionnier de la Télévision au

Directeur de la Seconde Chaîne ".

Professeur LAS-VERGNAS : - " Le français e n pér il' ' .--

M. Raoul VERGES

Gabrie l DOMENE CH : Rédacteur en chef du Méridiona l

- "Les la issera- t -on tue r notre Provence?".

Robert-Jules LAURENT : Ré dacteur e n chef du Dauphiné Libéré

- "Israë l à l 'heure de la Paix" (avec diapositives ) .

Maitre POLLAK

Marce l PRETRE - " Un safari en Afrique' Xavec diapositives ).

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