Upload
others
View
0
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
D o s s i e rD o s s i e rd u C N H I M
Revue d’évaluation sur le médicament
ÉVALUATION THÉRAPEUTIQUE
Médicaments radio-pharmaceutiques : utilisation pratique
Centre National Hospitalier d’Information sur le Médicament
ISSN 0223.5242
Publication bimestrielle1998, XIX, 5-6
SOMMAIRE
1998
,XIX
,5-6
Dossier du CNHIMDossier du CNHIM1998 Tome XIX, 2-3
Tous les articles publiés dans DOSSIER sont le fruit d'un travail col-lectif, sur le fond et sur la forme, entre les Rédacteurs-Signataires, leComité de Rédaction, et la Rédaction du CNHIM d'une part, leComité de lecture et certains experts, spécialistes du sujet traité,d'autre part. Sur chaque sujet, DOSSIER du CNHIM ne publie doncpas les opinions de tel ou tel, mais réalise une analyse scientifique cri-tique, la plus objective possible.
Directeur de la Publication : J.M. Kaiser
RÉDACTION Rédacteur en chef : M.C. HussonSecrétaire de rédaction : C. FrévilleComité de rédaction : P. Arnaud (Rouen), B. Bastia (Marseille), I. Debrix (Paris), C. Demange (St Dié), J.E. Fontan (Paris), C. Guérin (Paris), B. Sarrut (Paris).Secrétariat : M. Bouchot, F. Prince
COMITÉ DE LECTURE : C. Advenier (Versailles), P. Assayag(Paris), A. Baumelou (Paris), P. Beaufils (Paris), P. Bernades (Clichy),J.P. Blayac (Montpellier) D. Brossard (Saint-Germain en Laye), D.Cabrol (Paris), A. Certain (Paris), A. Escousse (Dijon), J.M. Extra(Paris), P. Faure (Paris), M. Feuilhade de Chauvin (Paris), P. Gayral(Paris), P.M. Girard (Paris), J.P.Giroud (Paris), J.C. Koffel (Strasbourg),C. Kreft (Paris), C. Larousse (Nantes), A. Le Hir (Paris), P. Maire(Lyon), G. Massé (Paris), C. Montagnier (Bayonne), B. Quinet (Paris),Ch. M. Samama (Paris), X. Sauvageon (Paris), E.Singlas (Paris), M.Torck (Lille),, G. Vedel (Paris), J.M. Vetel (Le Mans), T. Vial (Lyon)
IMPRESSION : Express Service Est - 19, Bd Georges Bidault,77183 Croissy-Beaubourg - Rythme de parution: 6 numéros par anN° ISSN 0223.5242. N° de commission paritaire: 71987
CENTRE NATIONAL HOSPITALIER D'INFORMATION SUR LE MÉDICAMENT (CNHIM)
7, rue du Fer à Moulin 75005 Paris - Tél. : + 33(0) 1 44 08 77 77 -Fax : + 33(0) 1 43 36 76 49 - Email : [email protected] CNHIM est une association indépendante à but non lucratif (loi1901) dont la vocation est de dispenser une information rigoureuseet scientifique sur le médicament. Président : J.M. Kaiser Président fondateur : A. Mangeot † Directeur : M.C. HussonPromotion : C. GrevotSecrétariat-Abonnement : M. Bouchot, F. PrinceConseil d'Administration : H. Allemand (Paris), P. Arnaud(Rouen), A. Baumelou (Paris), A. Becker (Paris) , F. Berthet (StMaurice), M.C. Bongrand (Marseille), O. Brault (Paris), Ch. Doreau(Paris), S. Ferry (Lyon), J.E. Fontan (Paris), B. Fragonard (Paris),M.C. Gaillot (Paris), F. Gimenez (Paris), A. Graftieaux (Chalon surMarne), G. Hazebroucq (Paris), J.M. Kaiser (Paris), J.F. Latour(Lyon), A.V. Lebelle (Angers), R. Leverge (Paris), A.M. Liebbe(Compiègne), Ch. Marty (Paris), N. Nocton (Senlis), C. Penot-Ragon (Marseille), JP Reynier (Marseille), M. Ricatte (Paris), A.Sarfati (Ivry), B. Sarrut (Paris), B. Van Bockstael (Lomme), G.Willoquet (Évry).Membres d'honneur : J.M. Alexandre, G. Bardelay, J Gaulin, M. Legrain.
Les articles de Dossier du CNHIM sont indexés dans BIBLIO-GRAPHIF ®. Le CNHIM a la propriété des textes publiés dans cenuméro et se réserve tous les droits de reproduction (même partiel-le), d’adaptation, de traduction, pour tous les pays et par quelqueprocédé que ce soit (loi du 11 mars 1957, art. 40 et 41 du CodePénal art. 425).
S o m m a i rS o m m a i r eeÉCHOS DU CNHIM Marie Caroline Husson
ÉVALUATION THÉRAPEUTIQUE :
Éditorial
Introduction
1ère PARTIE : GENERALITES
Législation- Législation relative au médicament- Législation relative à l’acquisition, la détention
et l’utilisation des radioéléments artificiels- Compétence du pharmacien
Quelques notions de physique nucléaire- Constitution de l’atome- Différents types de désintégration radioactive- Rayonnements émis au cours des désintégrations radioac-tives- Interaction des rayonnements avec la matière- Unités d'énergie des rayonnements- Cinétique des transformations radioactives- Unités d’activité
Préparations radiopharmaceutiques- Principe de marquage- Obtention et présentation des matières premières- Cas particulier des trousses marquées au 99mTc- Recommandations pratiques
Contrôles de qualité des radiopharmaceutiques- Contrôles physiques- Contrôles chimiques- Contrôles biologiques- Contrôles galéniques- Cas particulier du marquage des éléments figurés du sang- En pratique courante
Critères de choix d’un radiopharmaceutique- Critères de choix liés au radioélément- Critères de choix liés à la molécule vectrice et au médica-ment radiopharmaceutique
Ventes 1998 (prix TTC) Abonnement : Institutions Hospitalières et Particuliers : 900,00F, Laboratoires : 1800,00 F,Numéro : Institutions Hospitalières et Particuliers : 170,00FLaboratoires : 340,00 F (tarif dégressif envisageable).
Dossier 1998, XIX, 5-6
Pharmacovigilance et matériovigilance- Généralités- Effets indésirables- Interactions médicamenteuses- En pratique
Radioprotection- Place de la Médecine Nucléaire parmi les sourcesd’exposition aux rayonnements ionisants- Effets biologiques néfastes des rayonnements ioni-sants- Nature des risques liés à l’utilisation des rayonne-ments ionisants- Grandeurs utilisées en radioprotection- Radioprotection du personnel de Médecine Nucléaire- Radioprotection du patient en Médecine Nucléaire- Radioprotection de l’environnement- Conduite à tenir en cas d’accident
Bibliographie / 1ère Partie - Généralités
2ème PARTIE : MONOGRAPHIES
Définitions des icônes utilisés
Monographies relatives aux médicamentsradiopharmaceutiques à usage diagnostique :ActitumomabAcide dimercaptosucciniqueBétiatideBisicateChrome 51 (EDTA)Cyanocobalamine-57Co-FI + Cyanocobalamine-58CoÉrythrocytes marquésExamétazimeFragments MAB anti-mélanome18 FluorodéoxyglucoseFurifosminGallium 67 (citrate)GluconateIgovomabIobenguaneIobenguane-131IIode 123 (iodure de sodium)Iode 131 (iodure de sodium)6-Iodométhylnorcholestérol-131ILeucocytes (ou polynucléaires) marquésMacroagrégats d’albumine humaineMébrofénineMédronateMicrosphères d’albumine humaineOxidronatePentétatePentetréotide
Pertechnétate de sodiumPhytatePyrophosphateSatumomab pendetideSérum albumine humaineSestamibiSulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)TetrofosminThrombocytes marqués
Monographies relatives aux médicamentsradiopharmaceutiques à usage thérapeutique :Erbium 169 (citrate)Iobenguane-131IIode 131 (iodure de sodium)Lipiodol-I131Phosphore 32 (phosphate)Rhénium 186 (colloïde)Samarium 153 (lexidronam)Strontium 89 (Chlorure)Yttrium 90 (citrate)Yttrium 90 (silicate))
Monographies relatives aux autres produits(générateurs, nébuliseurs)
Générateur de kryptonGénérateur stérile de 99mTechnétiumNébuliseur pour études pulmonaires isotopiques
Bibliographie / 2ème Partie - Monographies
Annexes
- Correspondances des grandeurs d'activité et de radio-protection- Tableau des radioéléments- Fiche de déclaration d'effet indésirable attribué à unradiopharmaceutique- Fiche de déclaration d'anomalie d'un radiopharma-ceutique- Facteur multiplicatif de posologie chez l'enfant- Conservation et stabilité des trousses et des prépara-tions radiopharmaceutiques- Liste des équivalences- Tables de décroissance des radioéléments
Glossaire
Bibliographie / Intérêt général
Bulletin d’abonnement
2
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 8
GGÉÉNNÉÉRRAALLIITTÉÉSS
LÉGISLATION
QUELQUES NOTIONS DE PHYSIQUE NUCLÉAIRE
PRÉPARATIONS RADIOPHARMACEUTIQUES
CONTRÔLE DE QUALITÉ DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CRITERES DE CHOIX D’UN MEDICAMENT RADIOPHARMACEUTIQUE
PHARMACOVIGILANCE ET MATÉRIOVIGILANCE
RADIOPROTECTION
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Sur le plan réglementaire, les médicaments radiopharma-ceutiques sont intégrés dans toutes les dispositions régulantl’utilisation des radioéléments et des médicaments (2).
Législation relative au médicament
1. Les textes réglementaires
La réglementation des radiopharmaceutiques est identique àcelle du médicament classique.
Au niveau de la communauté économique européenne, lesproduits radiopharmaceutiques suivent diverses disposi-tions.
1.1. Les Directives EURATOM relatives à la protectionradiologique des personnes soumises à des examens et trai-tements médicaux et à celle des populations et travailleurscontre les dangers résultants des rayonnements ionisants,
1.2. Directive du conseil n°89/343/CEE du 3 mai 1989(JOCE du 25 mai 1989) qui a élargi le champ d’applicationdes directives 65/65/CEE (modifiée par la directive83/570/CEE) relatives aux spécialités pharmaceutiques.Elle prévoit des dispositions complémentaires pour les pro-duits radiopharmaceutiques, en particulier, elle rend obliga-toire l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour lesproduits radiopharmaceutiques.
1.3. La Directive du conseil n° 91/507/CEE qui a élargi lechamp d’application de la directive 75/318/CEE (modifiéepar la directive 87/19/CEE) relative aux spécialités phar-maceutiques. Elle prévoit des dispositions complémentaires pour les pro-duits radiopharmaceutiques et décrit les normes analy-tiques, toxicologiques et cliniques adaptées aux radiophar-maceutiques.
En France, ces textes ont été transposés dans la loi n° 92-1279 du 8 décembre 1992 (J.O. du 11.12.1992).
2. La loi n° 92-1279 du 8 décembre 1992
2.1. Article L. 511-1 du Code de la Santé Publique
L’article L. 511-1 du Code de la Santé Publique (CSP) (1)définit les radiopharmaceutiques comme regroupant quatreentités :
* Médicament radiopharmaceutique
Un médicament radiopharmaceutique correspond à toutmédicament qui, lorsqu’il est prêt à l’emploi, contient un ouplusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides,incorporés à des fins médicales.
Les médicaments radiopharmaceutiques utilisés à des finsdiagnostiques ou thérapeutiques au sein des services deMédecine Nucléaire sont :
. soit des spécialités pharmaceutiques contenant des radio-éléments artificiels,
. soit des préparations radiopharmaceutiques (magistralesou hospitalières) réalisées extemporanément à partir detrousse, générateur...
* Générateur
Un générateur correspond à tout système contenant unradionucléide parent déterminé servant à la production d’unradio-nucléide de filiation obtenu par élution ou par touteautre méthode et utilisé dans un médicament radiopharma-ceutique.
* Trousse
Une trousse correspond à toute préparation qui doit êtrereconstituée ou combinée avec des radionucléides dans leproduit radiopharmaceutique final.
* Précurseur
Un précurseur correspond à tout autre radionucléide produitpour le marquage radioactif d’une autre substance avantadministration.
2.2. Article L.595-2 du Code de la Santé Publique
L’article L.595-2 du Code de la Santé Publique (1) montrele rôle du pharmacien et précise l’étendue des activités de lapharmacie à usage intérieur qui sera notamment chargée :
- « d’assurer, dans le respect des règles qui régissent lefonctionnement de l’établissement, la gestion, l’approvi-sionnement, la préparation, le contrôle, la détention et ladispensation des médicaments, produits ou objets mention-nés à l’article L.512 CSP, ainsi que des matériels médicauxstériles,
- « de mener ou de participer, à toute action d’informationsur ces médicaments, matériels, produits ou objets, ainsiqu’à toute action de promotion et d’évaluation de leur bonusage, de contribuer à l’évaluation, et de concourir à lapharmacovigilance et à la matériovigilance,
9
LÉGISLATION
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- « de mener ou de participer à toute action susceptible deconcourir à la qualité et à la sécurité des traitements et dessoins dans le domaine relevant de la compétence pharma-ceutique ».
2.3. Conséquences de la loi du 8 décembre 1992
Les conséquences de la loi du 8 décembre 1992 sont :
- la production, la vente, l’importation ainsi que l’exporta-tion des produits radiopharmaceutiques relèvent du mono-pole pharmaceutique,
- la commercialisation de ces produits est soumise à autori-sation (R5234 CSP) ; l’autorisation de mise sur le marchégarantissant la qualité du produit et la sécurité du malade estdélivrée par l’Agence du Médicament,
- toute utilisation chez l’homme en dehors des indicationsautorisées est considérée comme expérimentation cliniqueet donc soumise, aux recommandations faites dans lesguides de Bonnes Pratiques Cliniques (BO de 1987), auxexigences requises par la loi Huriet.
Législation relative à l’acquisition, la détentionet l’utilisation des radioéléments artificiels
Les radiopharmaceutiques sont soumis à des règles précisesau niveau de l’acquisition, la détention et de l’utilisation.
1. Acquisition
L’enregistrement des acquisitions des radioéléments artifi-ciels (entrées, sorties) est obligatoire et permet de connaîtreà tout moment l’origine et l’inventaire des produits détenus,un relevé trimestriel des acquisitions doit être adressé ausecrétariat permanent de la Commission Interministérielledes Radioéléments Artificiels (C.I.R.E.A) (R5237-2 CSP).
Pour les spécialités radiopharmaceutiques, les justificatifsd’acquisition devront être gardés au moins 3 ans (R5196CSP) lorsque ces spécialités sont inscrites sur la liste I.
2. Détention et utilisation
Une autorisation préalable de détention et d’utilisation estnécessaire (R5234 CSP). Elle est accordée par le Ministrechargé de la Santé après avis de la C.I.R.E.A., cette com-mission assure l’instruction sur les plans techniques etréglementaires des dossiers de demande d’autorisation.
A côté de la C.I.R.E.A., il existe d’autres organismes insti-tutionnels :
- L’O.P.R.I. (Office de Protection contre les RayonnementsIonisants) qui a remplacé le S.C.P.R.I. (Service Central deProtection contre les Rayonnements Ionisants) et a pour butd’exercer des missions d’expertise, de surveillance et decontrôle afin d’assurer la protection de la population contreles rayonnements ionisants.
- La C.I.P.R. (Commission Internationale de ProtectionRadiologique) dont les travaux servent de référence auxautorités compétentes lors de l’élaboration des réglementa-tions.
Compétences du pharmacien
L’utilisation particulière d’isotopes radioactifs nécessiteque le pharmacien soit titulaire d’une double compétence :
- compétence pharmaceutique,
- compétence radioisotopique (Attestation d’EtudesRelatives aux Applications à la Pharmacie desRadioéléments délivrées entre 1964 et 1990, Diplômed’Etudes Spécialisées Complémentaires (D.E.S.C.) deRadiopharmacie et Radiobiologie depuis 1990) (3).
10
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Constitution de l’atome (2)
L’atome est constitué d’un noyau autour duquel gravitentdes électrons, le noyau ou nucléide étant lui-même formépar un assemblage de nucléons (neutrons et protons).
Notation :
A N A
ZX ou
Z X ou X(A,Z)
X : Symbole chimique de l’élémentA : Nombre de masse = Nombre protons + neutronsN : Nombre de neutronsZ : Numéro atomique = Nombre protons
On appelle isotopes d’un même élément, tous les atomesqui contiennent un même nombre de protons (Z), mais unnombre de neutrons différent.
Différents types de désintégration radioactive (2, 3, 4)
Parmi les éléments répertoriés dans la classification deMendeliev, 90 sont naturels et 22 artificiels, pour l’en-semble desquels on connaît actuellement plus de 1500 iso-topes.
Certains de ces isotopes sont instables, en raison d’unnoyau trop lourd ou d’une disproportion entre le nombre deneutrons et le nombre de protons. Leur noyau se désintègrealors en subissant une transmutation et en émettant unrayonnement.
La radioactivité est la désintégration spontanée des noyauxde tels éléments appelés éléments radioactifs, radioélé-ments ou radionucléides.
Il existe différents types de désintégrations radioactives :
1. Désintégration ββ-
La désintégration β- intervient en présence d’un excès deneutrons par rapport aux protons. Il y a alors transformationd’un neutron (n) en proton (p) avec émission d’un électronnégatif (e- ou particule β-) et d’un anti-neutrino (ne, parti-cule neutre, de masse voisine de 0).
n → p + β- + νe
Cas de la désintégration β- d’un radioélément X en un élé-ment Y :
A N A N + 1
ZX →
Z + 1Y + β- + νe
L’électron émis, doté d’une énergie cinétique importante,poursuit sa trajectoire au-delà de l’atome.
2. Désintégration ββ+
La désintégration β+ intervient en présence d’un excès deprotons par rapport aux neutrons. Il y a alors transformationd’un proton en neutron avec émission d’un électron positifou positon (e+ ou particule b+) et d’un neutrino (ne, parti-cule neutre, de masse voisine de zéro).
p → n + β+ + νe
Cas de la désintégration β+ d’un radioélément X en un élé-ment Y :
A N A N + 1
ZX →
Z - 1Y + β+ + νe
Le positon émis s’annihile ensuite rapidement avec un élec-tron négatif pour donner naissance à deux photons d’anni-hilation émis dans deux directions opposées.
3. Capture électronique
Elle intervient aussi lorsqu’il y a excès de protons par rap-port aux neutrons. Le noyau capte un de ses électrons péri-phériques qui se combine avec un proton pour donner unneutron et un neutrino.
p + e- → n + νe
Cas de la capture électronique d’un radioélément X en unélément Y :
A N A N + 1
ZX + e- →
Z - 1Y + νe
La vacance créée sur une couche électronique entraîne unréarrangement du cortège électronique avec émission derayons X ou d’électrons Auger.
11
QUELQUES NOTIONS DE PHYSIQUE NUCLÉAIRE
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
4. Désintégration αα
Elle intervient lorsque les noyaux sont trop lourds etcontiennent trop de nucléons. Le noyau éjecte alors une par-ticule a, formée de 2 neutrons et 2 protons.
Cas de la désintégration a d’un radioélément X en un élé-ment Y :
A N A - 4 N - 2 4
ZX →
Z - 2Y + 2 α
5. Fission spontanée
Quelques noyaux très lourds (Z > 92) se scindent spontané-ment en deux noyaux plus légers, toujours radioactifs.
6. Désexcitation électromagnétique
Dans certains cas, après désintégration, le noyau se trouvedans un état excité et revient inéluctablement à l’état fon-damental par désexcitation électromagnétique :
· par émission de photons gamma (g) : plusieurs transitionsg successives peuvent être nécessaires au noyau pour reve-nir à son état fondamental,
· par conversion interne : l’énergie de désexcitation esttransférée à un électron périphérique qui est éjecté,
· par création de paires : l’énergie de désexcitation se maté-rialise en une paire e+/e- qui sont émis.
Lorsque cette désexcitation magnétique n’intervient pasimmédiatement après désintégration, la durée de vie dunoyau excité est relativement longue et l’on parle d’étatmétastable symbolisé par ≤m≤ sur le symbole chimique. Ex : 99mTc
Rayonnements émis au cours des désintégrationsradioactives (4)
Parmi les différents types de rayonnements émis au coursdes désintégrations radioactives, seuls sont courammentutilisés en médecine nucléaire les rayons γ, X et β-.
1. Rayonnements γγ et X
De même nature physique, les rayonnements γ et X ne sedifférencient que par leur origine.
Les rayons γ ont une origine nucléaire tandis que les rayonsX proviennent du cortège d’électrons.Leurs énergies se distribuent selon un spectre de raies oùchaque énergie est quantifiée et caractéristique de l’atome.
2. Rayonnements ββ-
L’énergie de désintégration se répartissant entre la particuleβ- et l’anti-neutrino, l’énergie des particules β- émises sedistribue selon un spectre continu, entre 0 et une énergiemaximale Emax caractéristique de l’isotope, avec une fré-quence plus élevée pour une énergie moyenne Emoy égaleau tiers de Emax.
Interactions des rayonnements avec la matière(2, 4)
1. Rayonnements X et γγ
En cas d’interaction avec un électron atomique, il y a trans-fert de toute ou partie de l’énergie du photon incident àl’électron qui est alors éjecté avec une certaine énergie ciné-tique, le photon incident étant diffusé avec le reste éventuelde son énergie (effet photoélectrique et effet Compton).
En cas d’interaction avec le champ d’un noyau, et si l’éner-gie du photon incident est suffisamment importante, il y amatérialisation, c’est à dire création d’une paire électron-positon, chacun emportant leur part d’énergie cinétique etréagissant par la suite avec la matière.
Il peut ainsi être défini, en fonction de l’énergie du photonincident et du numéro atomique du matériau traversé, uncoefficient d’atténuation du rayonnement dans la matière.
2. Rayonnements ββ-
Au cours de leur traversée dans la matière, les particules b-subissent des déviations de trajectoire par diffusion, et unralentissement par pertes d’énergie successives avec trans-fert de l’énergie vers les noyaux ou les électrons du milieu,créant des excitations, ionisations...
Le parcours des particules β- , défini comme la distance depénétration dans un milieu suivant une direction détermi-née, dépend donc de l’énergie des particules et de la densi-té du milieu traversé (quelques mètres dans l’air et quelquesmillimètres dans l’aluminium). Le parcours maximal desparticules b- (distance de pénétration maximale) est donccaractéristique du radioélément émetteur pour un milieudonné.
12
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Cela permet également de définir, pour chaque radioélé-ment, une épaisseur de matière capable d’absorber totale-ment les b- émis, et susceptible de servir d’écran.
Unités d’énergie des rayonnements (4)
L’unité d’énergie du Système International pour les parti-cules émises est l’électron-volt (eV) correspondant à1,6.10-19 Joules.
Sont utilisés des multiples de cette unité :
- 1 keV = 103 eV
- 1 MeV = 106 eV
Cinétique des transformations radioactives (2, 3, 4)
1. Constante radioactive
La radioactivité est un phénomène statistique, chaquenoyau radioactif se désintégrant de façon aléatoire.
La constante radioactive λ, caractéristique du radioisotope,est défini comme la probabilité pour qu’un noyau radioac-tif se désintègre par unité de temps. Ainsi, dans une source constituée d’un nombre N de noyauxà l’instant t, le nombre dN de noyaux se désintégrant durantl’intervalle de temps dt est :
dN = λ . N . dt
2. Décroissance radioactive
Le nombre d’atomes radioactifs décroît donc de manièreexponentielle en fonction du temps, selon la relation sui-vante :
Nt = N0 . e-λDt
Nt : Nombre d’atomes à l’instant tN0 : Nombre d’atomes à l’instant initial t0Dt : Temps écoulé entre t et t0λ : Constante radioactive
3. Période physique (1)
C’est le temps au bout duquel la moitié des noyaux initiale-ment présents se sont désintégrés.
La période Tp est caractéristique de l’élément.
Tp = ln2 / λ ????????????
Elle peut être déterminée graphiquement :
Coordonnées linéaires Coordonnées semi-logarithmiques
Au bout de 1 période, la radioactivité initiale est divisée par2, au bout de 10 périodes par 1000 environ, et au bout de npériodes par 2n.
4. Activité
L’activité ou radioactivité d’une source correspond aunombre de désintégrations par unité de temps.Elle diminue au cours du temps.
L’activité d’une source radioactive au temps t se définitainsi :
At = A0 . e-λDt
At : Activité de la source à l’instant tA0: Activité de la source à l’instant t0λ : Constante radioactiveDt : temps écoulé entre t et t0
Sont également définies :
- l’activité spécifique d’un échantillon par le rapport activi-té de l’échantillon / quantité de l’échantillon.
- l’activité volumique d’un échantillon par le rapport activi-té de l’échantillon / volume de l’échantillon.
Unités d’activité (1, 4)
L’unité d’activité du Système International est le Becquerel(Bq) et correspond à une désintégration par seconde.
Le Curie (Ci) est une ancienne unité, mais est encore large-ment utilisée (activité de 1 g de radium) (annexe 1 :Correspondances des grandeurs d’activité et de radiopro-tection).
13
NN0
N0 / 2N0 / 4
tTp Tp
N0 / 2
Tpt
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
1 Ci = 3,7.1010 Bq
Sont utilisés des sous-multiples et multiples de ces unités :
- µ : 10-6 - M : 106
- m : 10-3 - G : 109
- k : 103
L’activité spécifique s’exprime en Bq.kg-1 ou Bq.mol-1.
L’activité volumique s’exprime en Bq.L-1.
14
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Principe de marquage (1, 5)
Les médicaments radiopharmaceutiques peuvent être desradioéléments utilisés seuls sous une forme chimiquesimple (exemples : 123I-, 131I-, 201Tl+, 99mTcO4-,...).
Cependant la recherche de radiopharmaceutiques présen-tant une affinité spécifique vis-à-vis d’un organe ou d’unepathologie, a conduit à intégrer les radioéléments (mar-queurs) à des structures organiques plus ou moins com-plexes (vecteurs) ayant un tropisme particulier pour unorgane :
La répartition spatiale du traceur (couple vecteur + mar-queur) est alors obtenue par mesure externe des rayonne-ments émis.
Le traceur peut être lié au vecteur par :
- fixation : cas des halogènes (123I, 18F) monocoordinés quiseront fixés aux ligands par une liaison simple. Ces molé-cules marquées sont obtenues par synthèses chimiques, bio-synthèses ou échanges isotopiques.
- complexation : cas des métaux de transition et post-transi-tion polycoordinés (99mTc, 111In) qui impliquent un site decomplexation pouvant induire plusieurs liaisons métal-ligand.
Les petites molécules d’intérêt biologique, les moléculesmétabolisables, ligands de sites récepteurs dont on veutconserver la structure à l’origine de l’activité biologiquespécifique, seront marquées par un halogène. Les métaux seront plutôt utilisés pour le marquage demacromolécules biologiques ou de traceurs fonctionnelsauxquels ne correspond que rarement un analogue naturel.
Obtention et présentation des matières pre-mières (4)
1. Radioéléments
Les radioéléments utilisés en Médecine Nucléaire sont tousproduits artificiellement, d’où l’appellation de«Radioéléments artificiels (REA)».
Ils peuvent être formés au cours de réactions nucléaires pro-duites, soit dans un réacteur nucléaire («produits de réac-teurs»), soit dans un accélérateur de particules («produit decyclotron»).
Les produits de réacteurs sont obtenus par fission (99Mo) oupar bombardement neutronique d’une cible (131I, 125I, 32P).
Les produits de cyclotron sont obtenus après bombarde-ment par des particules chargées (201Tl).
Pour la plupart, ils se présentent sous forme de solutions oususpensions injectables stériles et apyrogènes, prêtes àl’emploi, conditionnées en flacons entourés d’une protec-tion plombée.
Les REA peuvent aussi provenir de générateurs (générateurde 99Mo/99mTc). Le radionucléide parent est un produit deréacteur ou de cyclotron qui se désintègre en donnant unélément fils de période physique plus courte que la sienne.Le radionucléide fils est ensuite obtenu par élution du géné-rateur au sein du service, au moment des besoins.
2. Molécules vectrices
Les molécules vectrices sont commercialisées sous formede trousses, correspondant à un ensemble de réactifs sté-riles, apyrogènes et pré-conditionnés capable de donner,après marquage par le radioélément choisi, le médicamentradiopharmaceutique souhaité.
Elles se présentent le plus souvent sous forme de flaconssous azote, contenant un lyophilisat.
Cas particuliers des trousses marquées au 99mTc(3)
L’éluat issu du générateur de 99Mo/99mTc se présente sousforme d’une solution de NaCl 0,154M contenant du per-technétate de sodium (99mTcO4-Na+) à l’état d’oxydationVII. Sous cet état, l’ion pertechnétate (99mTcO4-) n’a pas de pro-priétés complexantes. Le métal doit être réduit à des degrés d’oxydation inférieursà VII pour pouvoir se lier aux différents ligands, d’où lanécessité d’un réducteur lors de l’étape de marquage. Le99mTc peut alors présenter tous les degrés d’oxydation allantde - 1 à + 7 et un nombre de coordination de 4 à 9.
15
PRÉPARATIONS RADIOPHARMACEUTIQUES
VECTEUR (trousse) MEDICAMENT
+ = RADIOPHARMACEUTIQUEMARQUEUR SPECIFIQUE(radioélément) (traceur)
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Plusieurs réducteurs peuvent être utilisés dans la réductiondu 99mTcO4-, mais seul l’ion Sn2+ est employé dans lestrousses commercialisées, sous forme de chlorure stanneuxdihydraté (SnCl2.2H2O). Il est capable de réduire l’ion99mTcO4-(VII) à l’état V, III et I et pour éviter une éven-tuelle réoxydation, on y associe parfois un antioxydant(acide ascorbique, acide gentisique).
La préparation des trousses technétiées consiste en uneréaction de réduction suivie d’une réaction de complexationavec les différents réactifs aux concentrations relatives sui-vantes :
- [99mTcO4-] = 10-7M
- [Réducteur] = 10-3 à 10-5M- [Ligand] = 10-2 à 10-3M
Le marquage doit s’opérer dans des conditions de tempéra-ture et de pH bien précises. La synthèse de ces complexes peut se faire selon plusieursvoies .
— Réduction du 99mTcO4- en présence de molécules vec-trices portant des groupements donneurs d’électrons telsque les halogénures, les groupements carboxyles, lesamines, les thiols, etc...L’ion Sn2+ va réduire dans un premier temps le pertechné-tate, qui va se complexer avec la molécule vectrice pourformer un chélate.Lors de la réduction, c’est le ligand qui va stabiliser le métalau degré d’oxydation optimale pour le couple métal-ligand(en fonction du pH, de la température, de la concentration...).
- Greffage puis échange de ligand : certaines moléculessont chimiquement inertes vis à vis du technétium. C’est lecas des molécules de structures complexes (polypeptides,anticorps monoclonaux). Un greffage préalable d’un ouplusieurs groupes chélateurs doit être réalisé. Dans unedeuxième étape, on effectue un échange de ligand.
Recommandations pratiques
* Respecter rigoureusement les règles d’asepsie et deradioprotection : désinfection des bouchons des flaconsavant chaque injection ou prélèvement, manipulation soushotte ventilée, utilisation de conteneurs blindés et de protè-ge-seringues plombés ... (cf. chapitre Radioprotection)
* Réaliser les préparations selon les recommandationsétablies par le fabricant :
- se conformer aux limites (minimales et maximales) indi-quées pour l’activité et le volume de la préparation (respectdu nombre de molécules injectées par patient),
- si une étape de chauffage est nécessaire, respecter la tem-pérature et la durée
- respecter les modalités d’agitation (manuelle ou agitateurde laboratoire type vortex) propres à chaque préparation
* Dans le cas des trousses à marquer au technétium 99mTc :
- l’entrée d’air et donc d’oxygène dans les flacons doit êtreévitée : ne pas utiliser de prise d’air et éviter la surpressiondans les flacons, en aspirant un volume de gaz équivalent auvolume de liquide ajouté,
- respecter les caractéristiques exigées pour les éluats :temps écoulé depuis la dernière élution, délai entre l’élutionet l’utilisation de l’éluat (des délais trop importants entraî-nent une augmentation de la quantité de 99Tc froid, d’où unrendement de marquage plus faible).
Pour toutes ces raisons, il s’avère nécessaire de rédiger desprocédures internes au service afin de standardiser lesconditions de préparation et d’obtenir un médicament dequalité égale, quelque soit la personne réalisant la prépara-tion. Ces procédures devront s’appuyer sur les recomman-dations des Bonnes Pratiques de Fabrication (2).
16
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Généralités
La reconnaissance comme médicament des produits radio-pharmaceutiques a pour conséquence d’exiger pour ces der-niers les mêmes contrôles de production et de qualité queceux déjà exigés pour les autres médicaments.
Par ailleurs, les molécules utilisées aujourd’hui enMédecine Nucléaire sont de plus en plus complexes avecune stéréochimie très précise leur conférant une très grandespécificité dans les explorations, d’où la nécessité de dispo-ser de produits de qualité contrôlée.
Les contrôles de qualité des radiopharmaceutiques s’effec-tuent à trois niveaux (tableau 1) :
- radioéléments prêts à l’emploi,
- éluats des générateurs,
- préparations radiopharmaceutiques.
Pour la réalisation de ces contrôles, le pharmacien compé-tent, dispose des données de la pharmacopée française (5),de la littérature (2, 7, 8) et des recommandations des fabri-cants...
Contrôles physiques (5)
1. Identification de l’isotope
L’identification de l’isotope peut s’effectuer par :
- la mesure de sa période physique (courbe de décroissanceradioactive),
- la détermination de la nature et de l’énergie des rayonne-ments émis (courbe d’atténuation dans l’aluminium pourles rayonnements β, spectrométrie pour les rayonnements γ).
2. Pureté radionucléidique
La pureté radionucléidique est définie par le rapport, expri-mé en pourcentage, de la radioactivité du radio-nucléideconsidéré à la radioactivité totale de la source.
Ces contrôles permettent de mettre en évidence des erreursd’isotope, la présence d’impuretés (99Mo dans 99mTc, 202Tldans 201Tl, 124I dans 123I, 171Er dans 169Er...) qui auraientcomme conséquences des irradiations anormalement éle-vées du patient et des images de mauvaise qualité liées auxcaractéristiques des impuretés.
La contamination par les impuretés doit être aussi faibleque possible (par exemple seulement 0,1 % de la radioacti-vité 99Mo doit se trouver dans une solution de 99mTc).
3. Activité de la source
L’activité de la source est mesurée à l’aide d’appareillagecalibré et étalonné ( activimètre, compteur à scintillation...).Du fait du principe de la radioactivité, l’activité d’une sour-ce est toujours définie pour un instant donné.
4. Concentration radioactive
La concentration radioactive est définie par la radioactivitéd’un nucléide rapportée à l’unité de volume de la solutiondans laquelle il se trouve.Elle s’exprime en Bq/L.
5. Radioactivité spécifique
La radioactivité spécifique est définie par la radioactivitéd’un nucléide rapportée à l’unité de masse de l’élément oude la forme chimique considérée. C’est une caractéristiquequi doit être très précisément déterminée dans les explora-tions fonctionnelles visant à quantifier les sites récepteursou transporteurs, les enzymes. Elle s’exprime en Bq/kg ouBq/mol.
Contrôles chimiques (2, 5)
1. Pureté radiochimique
La pureté radiochimique est définie par le rapport, expriméen pourcentage, de la radioactivité du radio-nucléide consi-déré, qui se trouve présent dans la source sous le forme chi-mique indiquée, à la radioactivité totale de ce même radio-nucléide présent dans la source.
Par exemple pour l’éluat du générateur 99Mo/99mTc, le99mTc doit se trouver en majorité (à plus de 95 %) sous laforme chimique 99mTcO4-.
Ce contrôle nécessite la connaissance des impuretés radio-actives susceptibles d’être présentes ou d’apparaître dansune préparation. Elles résultent aussi de réactions dedécomposition pouvant être dues à l’action du solvant, lechangement de température ou de pH, la lumière, la pré-sence d’oxydants ou de réducteurs et la radiolyse.
17
CONTRÔLE DE QUALITÉ DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Ces impuretés, par leur comportement biologique différent,peuvent entraîner une irradiation non désirée du patient etdes images de mauvaise qualité gênant l’interprétation desexamens.
Dans le cas des préparations technétiées, les impuretésradiochimiques peuvent être :
- le pertechnétate libre (99mTcO4-), qui n’a pas été réduit parl’étain et/ou qui provient de la réoxydation du 99mTcréduit,
- le technétium réduit et hydrolysé (99mTc-R), qui comporte : . les colloïdes d’étain et de 99mTc formés en présence de
99mTc et d’hydroxyde d’étain après hydrolyse de ce dernier.. le 99mTc -dioxyde formé par hydrolyse du 99mTc réduit.
D’autres impuretés radiochimiques peuvent égalementexister :
- le complexe secondaire hydrophile dans les préparationsd’HMPAO technitiée (stabilité limitée à 30 minutes),
- le 51Cr3+ dans les solutions de 51Cr chromate de sodium,
- les formes libres des radioéléments qui n’ont pas réagi lorsde la réaction de marquage (Iode libre pour les radiophar-maceutiques marqués à l’iode 123, 131)...
Les impuretés radiochimiques, souvent mal identifiées, sontdifficiles à mettre en évidence.
De plus, il n’y a pas de méthode universelle de contrôle dela pureté radiochimique, chaque préparation est un cas par-ticulier qui nécessite une ou des méthodes spécifiques(CCM, HPLC, électrophorèse, ultracentrifugation...) pourmettre en évidence une impureté particulière.
Les techniques de référence, peuvent être dans certains cas,des techniques lourdes et/ou sophistiquées. Elles peuventêtre alors complétées par des techniques , plus faciles àmettre en oeuvre tout en répondant aux critères suivants :
- donner des résultats comparables aux résultats des tech-niques de références,
- être reproductibles,
- être rapides.
Il s’agit alors le plus souvent de chromatographies surcouche mince ou de chromatographies sur colonne.
2. Pureté chimique
La pureté chimique est définie par le rapport, exprimé enpourcentage, de la masse de matière présente sous la formechimique indiquée, à la masse totale de matière contenuedans la source, exception faite des excipients et solvantséventuels.
C’est le cas de la recherche et de a quantification d’alumi-nium dans les éluats de générateurs de technétium qui pour-rait, en plus de sa propre toxicité entraîner une altération dela qualité des préparations.
3. pH
Pour chaque radiopharmaceutique, il existe un intervalle depH dans lequel la stabilité du produit est optimale. Un pHinadéquat peut entraîner la formation d’espèces chimiquesindésirables ( hydroxydes insolubles...).
4. Isotonicité
Les préparations radiopharmaceutiques injectables doiventrépondre aux critères d’isotonicité.
Contrôles biologiques (2, 5, 6)
1. Stérilité
Une adaptation de la monographie «Stérilité» de laPharmacopée Française doit être réalisée pour les médica-ments radiopharmaceutiques.En raison des faibles volumes des préparations radiophar-maceutiques, il est difficile de respecter le rapport 1/10 desvolumes (échantillon / milieu de culture) et seules quelquesgouttes de préparations peuvent être réservées à cescontrôles.Même si les résultats de ces essais de stérilité ne sont obte-nus qu’a posteriori, leur mise en œuvre est nécessaire, per-mettant de s’assurer du respect des bonnes pratiques de pré-paration et de l’absence de toute contamination microbiolo-gique.
En plus des conditions de préparations, une importance par-ticulière doit être accordée à l’environnement (enceinte depréparation, qualité de l’air, hygiène du personnel...).
2. Apyrogénicité
L’essai d’apyrogénicité est également un essai a posteriori.
L’essai officiel de la pharmacopée, réalisé chez le lapin, estdifficile à mettre en oeuvre en pratique et peut être rempla-cé par un essai in vitro de la pharmacopée mettant en oeuvrele lysat d’amoebocytes de limule mieux adapté aux produitsradiopharmaceutiques.
18
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Contrôles galéniques
1. Caractères organoleptiques
Couleur (un changement de couleur peut être le témoind’une radiolyse), aspect, présence anormale de particules...
2. Forme galénique
La qualité de certaines explorations ou de certains traite-ments dépend de la forme galénique du produit radiophar-maceutique. C’est le cas des macroagrégats d’albuminehumaine utilisés en exploration pulmonaire dont la tailleconditionne la qualité de l’examen.
Cas particulier du marquage des éléments figurés du sang
Des contrôles spécifiques peuvent être mis en œuvre, pourla vérification de la fonctionnalité des cellules marquées(chimiotactisme - adhésion - phagocytose des polynu-cléaires, agrégation des plaquettes...). Mais leur complexité fait qu’ils sont rarement réalisés enpratique courante.
En pratique courante (1, 3, 4)
Doivent être effectués en priorité les contrôles suivants :
- Identification, activité pour les radioéléments
- Caractères organoleptiques, pH, activité, pureté radiochi-mique pour les préparations radiopharmaceutiques :
19
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Critères de choix liés au radioélément (2)
1. Nature du rayonnement
En fonction de l’utilisation (diagnostique ou thérapeutique)du médicament radiopharmaceutique, le choix se fait entre :- des radioéléments émettant principalement des rayonne-ments γ (détection externe permettant des explorationsfonctionnelles),
- ou des radioéléments émettant principalement des rayon-nements β- (irradiation localisée pour la thérapeutique).
Pour un usage diagnostique, les émetteurs γ purs (sansémission b- associée) sont préférables pour la radioprotec-tion du patient.
2. Énergie du rayonnement
Le radioélément doit posséder une énergie :
- suffisamment importante (> 20 keV) pour ne pas êtreabsorbée par les tissus et permettre la détection des lésionsou organes profonds,
- pas trop grande (< 600 keV) pour permettre une détectionoptimale.
L’énergie, pour être adaptée aux gamma-caméras, doit êtreidéalement comprise entre 100 et 300 keV.
3. Période physique
Pour être utilisables en Médecine Nucléaire, les radioélé-ments doivent avoir une période physique suffisammentlongue pour permettre une exploration correcte d’un organeou l’étude d’un métabolisme mais aussi suffisamment cour-te pour ne pas entraîner une irradiation excessive du patient,inutile et nuisible.Les périodes physiques des radioéléments les plus couram-ment utilisés en Médecine Nucléaire vont de quelquesheures à quelques jours (annexe 2 : Tableau des radioélé-ments).
4. Autres critères
Les radioéléments doivent avoir une radioactivité spéci-fique élevée, être obtenus les plus purs possible, être facile-ment disponibles et peu onéreux.
Remarque : ces caractéristiques physiques (nature et éner-gie du rayonnement, période physique), importantes àprendre en considération dans le choix d’un radioélément(cf annexe ), conditionnent la dosimétrie, la gestion desdéchets et la radioprotection à mettre en œuvre.
Critères de choix liés à la molécule vectrice et aumédicament radiopharmaceutique (2)
1. Notion d’organe cible (1)
Ce sont les propriétés biologiques de la substance vectrice(trousse) qui conditionnent les propriétés pharmacociné-tiques du médicament radiopharmaceutique et sa spécifici-té. En effet, en fonction de la molécule vectrice utilisée, lemédicament radiopharmaceutique aura un certain tropismepour un organe à visualiser (diagnostique) ou à atteindre(thérapeutique). La distribution de la radioactivité dans l’organisme, condi-tionnée par la répartition de la molécule vectrice, permet deréaliser des "zones de concentrations radioactives" et decréer de véritables "organes cibles".
2. Période biologique et période effective
Outre le métabolisme et la distribution, l’élimination dumédicament radiopharmaceutique doit être pris en compte,d’où la notion de période biologique et période effective.
La période biologique Tb est définie comme le tempsnécessaire pour que l’organisme élimine la moitié desatomes ou molécules administrées.
La période effective Te est définie comme le temps néces-saire pour que la radioactivité dans l’organisme diminue demoitié. Elle prend en compte la décroissance physique duradioélément et son élimination biologique. Elle intègredonc la période physique (Tp) et la période biologique :
1/Te = 1/Tp + 1/Tb
Ainsi, la période physique longue d’un radioélément peutêtre compensée par la période biologique courte du médi-cament radiopharmaceutique.
Pour réaliser une exploration fonctionnelle, il est souhai-table que le médicament radiopharmaceutique administréne soit pas éliminé avant la fin de l’examen mais ne stagnepas trop longtemps dans l’organisme en raison de l’irradia-tion qu’il provoque. Des périodes effectives de l’ordre dequelques jours maximums sont raisonnables.
20
CRITERES DE CHOIX D’UN MEDICAMENT RADIOPHARMACEUTIQUE
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
3. Autres critères
- Modalités de préparation (rapide, aisée ...) dépendant dela facilité ou non d’incorporation du marqueur à la molécu-le vectrice.
- Fiabilité et faisabilité du contrôle du marquage.
- Stabilité du marquage, compatible avec le temps néces-saire à la réalisation de l’examen scintigraphique.
21
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Généralités (6, 7)
Comme tout médicament, les médicaments radiopharma-ceutiques sont soumis aux règles de la pharmacovigilance(avec signalement systématique des effets indésirables) etde la matériovigilance.
Or, il semblerait que le nombre d’effets indésirables obser-vés avec ces produits soit très faible :- de 1 cas pour 5000 à1 cas pour 50000 administrations selon les études (1,3,5) -par rapport au taux d’effets indésirables observés enmoyenne pour un médicament.
Ce phénomène pourrait en partie s’expliquer par le fait queces radiopharmaceutiques n’ont souvent aucun effet phar-macologique au sens strict et sont administrés à des dosesextrêmement faibles (de l’ordre du mg).
Toutefois, il faut tenir compte, tout particulièrement enFrance, à une sous-déclaration de ces effets indésirables : lanotification n’est souvent pas effectuée dans la mesure oùces effets sont généralement bénins et régressent sans trai-tement. De plus, les patients ne restant présents dans le ser-vice que quelques heures en général après l’administrationdu radiopharmaceutique, il est presque impossible de sur-veiller la survenue d’effets indésirables tardifs.
Par ailleurs les radiopharmaceutiques présentent un problè-me spécifique qui n’est pas véritablement un effet indési-rable (car ne produisant pas de réaction véritablement noci-ve pour le patient en dehors d’une irradiation non désirée)mais qui peut être qualifié d’effet non voulu ou inattendu etqui devrait être déclaré aux centres de pharmacovigilance :il s’agit des images scintigraphiques «anormales» causéespar une modification de la biodistribution du radiopharma-ceutique, le plus souvent liée à une interaction médicamen-teuse et gênant l’interprétation de la scintigraphie.
Effets indésirables
Selon les derniers rapports de l’EANM (AssociationEuropéenne de Médecine Nucléaire), 64 et 41 déclarationsd’effets indésirables ont été effectuées en Europe respecti-vement en 1995 et 1996, concernant 24 et 18 radiopharma-ceutiques différents (8,9).
En 1996, les médicaments mis en cause et les réactionsobservées ont été les suivants :
Radio- Nombre Symptômespharmaceutiques de cas observés
Diphosphonates 11 Rash, urticaire, prurit, malaise, nausées, frissons, œdème de la face.
Macroagrégats 4 Rash, urticaire,d’albumine prurit, rougeur au
point d’injection,réactions asthma -tiformes
Tétrofosmin 4 Rash, nausées, douleurs abdomi- nales
Sestamibi 4 Goût métallique, nausées, vomisse-ments
DMSA 3 Rash, rougeur au point d’injection
I123-iobenguane 3 Goût désagréable,nausées, chute de tension
I131 iodure 3 Prurit,rash, inflam-mation locale, altération du goût
DTPA 2 Malaise
MAG3 1 Hypersudation, douleurs dorsales
Nanocolloïdes 1 Œdèmes et douleurs locales après injection SC
Leucocytes- 1 Urticaire, réactionHMPAO-99mTc lymphatique dou-
loureuse
Pertechnétate 1 Urticaire, arthralgie
Interactions médicamenteuses (2, 4)
Les interactions médicamenteuses avec les produits radio-pharmaceutiques sont presque toujours révélées par unemodification de la biodistribution prévue du radiopharma-ceutique. Celle-ci peut, selon le cas, être simplement inat-tendue, voire gênante, mais peut également influer sur l’in-terprétation des examens.
22
PHARMACOVIGILANCE ET MATERIOVIGILANCE
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
D’une façon générale, la perturbation de la biodistributiondu radiopharmaceutique est la conséquence de l’actionpharmacologique, du métabolisme ou d’un effet indésirabledu médicament non radioactif interagissant.
En pratique
Les déclarations de pharmacovigilance et de matériovigi-lance suivent le circuit classique du médicament.
Il est cependant d’usage de faire en plus une déclarationauprès de l’EANM (annexe 3 : Fiche de déclaration d’effetindésirable attribué à un radiopharmaceutique).
L’EANM recense également les anomalies de conditionne-ment et de préparations des radiopharmaceutiques (annexe4 : Fiche de déclaration d’anomalie d’un radiopharmaceu-tique).
23
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Place de la médecine nucléaire parmi les sourcesd’exposition aux rayonnements ionisants (6, 8, 10, 19)
L’exposition de l’homme aux rayonnements ionisants estdue :
- pour 75 % à une exposition d’origine naturelle (rayonne-ments cosmique et terrestre, ingestion d’aliments, inhala-tion de radon...),
- pour 25 % à une exposition d’origine artificielle.
L’utilisation médicale des rayonnements (radiologie etmédecine nucléaire) est responsable de plus de 85 % decette exposition artificielle et représente 22 % de l’exposi-tion totale.
Mais la médecine nucléaire, qui concerne un nombre depatients beaucoup plus restreint que la radiologie, ne contri-bue que peu à cette exposition médicale.
Effets biologiques néfastes des rayonnementsionisants (6, 8, 15)
1. Effets moléculaires
Lors de leur traversée dans la matière, les rayonnementsionisants entrent en collision avec les électrons des atomesconstitutifs, leur cèdent tout ou partie de leur énergie et pro-voquent une excitation ou une ionisation de la moléculeheurtée. La molécule ionisée, devenue instable, se réorgani-se alors, entraînant des ruptures dans ses liaisons et sa des-truction.
Dans le cas des molécules d’eau, la radiolyse crée des radi-caux libres HO° et H°, chimiquement très réactifs, quientraînent la formation d’oxydants très puissants (HO2° etH2O2). Toxiques pour les structures cellulaires, ces dernierssont capables de transformer en peroxydes de nombreusessubstances organiques, de créer ou de rompre des pontsdisulfures, d’entraîner des modifications structurelles desprotéines....
Un grand nombre de molécules (protéines, ADN, lipides...)et de structures peuvent ainsi être altérées. Les consé-quences sont variables selon leur importance biologique.
2. Effets cellulaires
Les lésions engendrées sur les molécules d’ADN peuventêtre de différentes natures :
- ruptures de chaînes, simples ou doubles,
- altération des constituants (bases, sucres),
- changements de conformation (pontages...)
Aussi la cellule dispose-t-elle de systèmes enzymatiquescapables de réparer la plupart de ces lésions, restituant leplus souvent la structure originale ou conservant parfoisquelques erreurs à l’origine de mutations.
Lorsque les capacités de ces systèmes deviennent insuffi-santes en raison d’une accumulation des altérations, ceslésions de l’ADN deviennent irréversibles. Les conséquences sont de deux types :
- conséquences génétiques, avec perte de matériel géné-tique, remaniement génomique (mutation d’un gène),
- conséquences cellulaires, avec mort cellulaire immédiatepour une irradiation très élevée, mort cellulaire différéepour une irradiation moindre ou uniquement altération desfonctions cellulaires pour une irradiation plus faible.
Ainsi, au niveau d’une population cellulaire irradiée, lenombre de cellules survivantes dépend de la nature et dudébit de l’irradiation mais aussi de facteurs propres à la cel-lule (équipement enzymatique) et à son environnement(présence de radioprotecteurs).
3. Effets tissulaires
En fonction des cellules qui le composent, chaque tissu pos-sède donc sa propre radiosensibilité, qui est liée à la vitessede renouvellement et au degré de différenciation cellulaire.Les tissus les plus radiosensibles sont les tissus embryon-naires, les organes hématopoïétiques, les gonades. Les moins radiosensibles sont les tissus musculaires et ner-veux.Les lésions tissulaires ne s’observent que lorsqu’un grandnombre de cellules ont été tuées.
4. Effets pathologiques
4.1. Effets précoces
Les effets précoces surviennent quelques secondes à unmois après l’irradiation. Ils sont différents selon qu’il s’agitd’une irradiation du corps entier ou d’une irradiation localisée.
Dans le cas des irradiations globales, les tissus les plus tou-chés sont la peau, la moelle osseuse, l’intestin, les gonades.La gravité est fonction de la dose d’irradiation reçue.
24
RADIOPROTECTION
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
2.2. Effets tardifs (11)
Outre la cataracte en cas d’irradiation du cristallin ou unealtération de la formule sanguine, le principal effet tardif estl’induction de cancers.
Pour étudier ces effets cancérogènes, on dispose de diffé-rentes sources d’information : études in vitro sur cellulesisolées, expérimentation animale et enquêtes épidémiolo-giques chez l’homme (patients traités par radiothérapie, sur-vivants d’Hiroshima et Nagasaki, sujets exposés profes-sionnellement). Il en ressort que :
- les rayonnements ionisants induisent des cancers en excès,et même si aucune enquête n’a pu mettre en évidence ce faitpour de faibles doses (< 200 mSv), il faut considérer que lerisque existe,
- l’étalement et le fractionnement de l’irradiation diminuentle risque.
2.3. Effets génétiques (2)
Sont à distinguer :
- les anomalies chromosomiques qui affectent le nombre oula structure des chromosomes ; elles sont dépistées parl’étude du caryotype et peuvent se traduire par des mono-somies (incompatibles avec la vie), des trisomies ou desremaniements de structure des chromosomes,
- les anomalies géniques qui affectent un ou plusieursgènes, sans altération morphologique des chromosomes.Elles sont identifiées par analyse de l’ADN et se traduisentpar des mutations très variées, mais rares.
Il semblerait que ces effets soient très peu importants et dif-ficiles à mettre en évidence comparativement au bruit de fond.
2.4. Effets tératogènes (16)
Il s’agit de l’atteinte de l’embryon ou du fœtus in utero. Les effets observés varient en fonction du stade de déve-loppement :
- avant nidification, les effets d’une irradiation sont du type« tout ou rien » et peuvent aboutir soit à la mort de l’em-bryon soit à son développement normal,
- pendant l’embryogenèse, une irradiation peut entraînerune malformation du tissu ou de l’organe en coursd’ébauche à ce moment là. Les deux organes les plus tou-chés sont l’œil et le squelette,
- pendant la période fœtale, la gravité et la fréquence desmalformations diminuent, mais les risques d’atteinte dusystème nerveux central (microcéphalie, retard mental), deretard de croissance (déficit staturo-pondéral, retard d’ossi-fication) ou de cancer après la naissance doivent être pris encompte.
Il est généralement admis que le risque est négligeable pourune dose inférieure à 0,1Sv mais qu’une interruption théra-peutique de grossesse doit être envisagée à partir de 0,2 Sv.
Nature des risques liés à l’utilisation des rayon-nements ionisants (6, 18, 19)
Cf Schéma A page
Deux risques de nature différente - l’irradiation externe etla contamination radioactive - sont à distinguer.
1. L’irradiation externe
Elle peut être globale (irradiation du corps entier) ou par-tielle (irradiation d’un organe). Elle survient lors d’unséjour à proximité d’une source radioactive. Son intensitévarie de façon proportionnelle à la durée d’exposition etinversement proportionnelle avec la distance à la source.
2. La contamination radioactive
L’irradiation externe survient :
- lors d’une contamination externe par dépôt de corps radio-actif sur la peau,
- lors d’une contamination interne par pénétration dans l’or-ganisme, par inhalation, ingestion ou plaie ouverte conta-minée ; elle a pour conséquence une irradiation des cellulesdes tissus ayant fixé le corps radioactif (irradiation interne).
Pour chacun de ces risques, il existe des limites d’exposi-tion à ne pas dépasser.
Grandeurs utilisées en radioprotection (6, 14, 17, 18, 19)
Cf schéma B
1. Dose absorbée
La quantité d’énergie cédée à la matière par un rayonne-ment ionisant est appelée la dose absorbée (Da).
L’unité du Système S.I. est le Gray (Gy) :
- 1 Gy = 1 joule/kg- 1 mGy = 10-3 Gy- 1 µGy = 10-6 Gy
L’ancienne unité était le rad (1 Gy = 100 rad).
25
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
2. Débit de dose absorbée
Le débit de dose absorbée correspond à la dose absorbée parunité de temps d’irradiation.
Il s’exprime en Gy.s-1 ou Gy.h-1.
3. Équivalent de dose (ou dose équivalente)
26
Sché ma B : Grande urs utilisé e s e n Radioprote ction [5,6]
Grandeurs UnitésS.I.
Définition Symbole
Activité Becquerel (Bq)
Nombre dedés intégrations parseconde d’une sourceradioactive
Doseabsorbée
Gray(Gy)
Energie reçue par 1kg de matière irradiée
Equivalentde dose
Sievert(Sv)
Dégât biologique sur1 kg de matièreirradiée
Sourceradioactive
«« ««««
««
Schéma B : Grandeurs utilisées en Radioprotection (5, 6)
Contamination interne . par ingestion . par inhalation
Contamination externe
Contamination interne . par plaie ouverte avec objet contaminé
Exposition externe
Sourceradioact ive
Schéma A : Nature des risques liés à l’utilisation des radioéléments en sources non scellées [6]
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Pour une même dose absorbée, les effets produits dans lamatière dépendent de la nature du rayonnement.
L’équivalent de dose (H), qui exprime ces effets biolo-giques, correspond donc à la dose absorbée pondérée par unfacteur de qualité WR lié à la nature du rayonnement :
H = Da x WR
WR = 1 pour les rayonnements x, β, γWR = 20 pour les rayonnements α
Ainsi, à dose absorbée égale, les rayonnements a provo-quent vingt fois plus de dégâts que les rayonnements X ou γ.
L’unité dans le Système S.I. est le Sievert (Sv) :- 1 mSv = 10-3 Sv - 1 µSv = 10-6 Sv
L’ancienne unité était le rem (1 Sv = 100 rem).
4. Débit d’équivalent de dose
Le débit d’équivalent de dose correspond à l’équivalent dedose par unité de temps d’irradiation. Il s’exprime en Sv.s-1 ou Sv.h-1.
5. Équivalent de dose efficace
Pour un même équivalent de dose, les effets biologiquesproduits dans les différents organes dépendent de la radio-sensibilité de l’organe.
L’équivalent de dose efficace (He), qui exprime les effetsbiologiques produits dans l’organisme entier, correspond àla somme des équivalents de dose (HT) reçus au niveau desorganes ou tissus (T) de l’organisme, pondérés par le fac-teur WT de radiosensibilité de l’organe ou tissu :
He = ST HT x WT
Corps entier WT = 1 Peau WT = 0.01Poumon WT = 0.12Gonades WT = 0.20
L’unité du Système S.I. est également le Sievert (Sv).Radioprotection du personnel de médecine
nucléaire (8, 12, 17)
1. Nature des risques encourus
Le personnel de médecine nucléaire est soumis à deuxrisques : un risque d’exposition externe et un risque decontamination externe et interne
1.1. Risque d’exposition externe
Cf Tableau I
Le risque d’exposition externe survient :
- au cours de la manipulation d’une source radioactive (élu-tion d’un générateur, préparation radiopharmaceutique,injection au patient...) ; i s’agit surtout d’une exposition desmains et des doigts de l’opérateur,
- en présence d’un patient auquel on a administré une sub-stance radioactive ; il s’agit plutôt d’une exposition corps-entier.
1.2. Risque de contamination externe et interne
Un risque de contamination externe et interne, faible dansles conditions normales de travail, peut survenir :
- au cours de la manipulation d’une source radioactive(risque d’inhalation d’123I, 131I),
- ou en cas de contact avec du matériel contaminé.
Il est à noter toutefois que les affections provoquées par lesrayonnements ionisants figurent au tableau 6 des maladiesprofessionnelles (3, 8). Sont distinguées :
- les affections spécifiques (radiodermites aiguës ou chro-niques...) qui ne peuvent avoir d’autre cause que les rayon-nements ionisants,
- les affections non spécifiques (affections sanguines, leu-cémies, cancers...) dont les cas recensés représentent lasomme de ceux survenus spontanément et de ceux effecti-vement dus aux radiations, et pour lesquels statistiquementaucune différence significative n’apparaît entre les profes-sionnels exposés et la population témoin.
2. Classification des travailleurs (4, 8, 18)
Même si des risques existent pour l’ensemble du personnelde médecine nucléaire, leur importance et leur naturevarient en fonction du poste de travail.
Aussi, le personnel est divisé en deux catégories :
- les travailleurs de la catégorie A (ou DATR: directementaffectés à des travaux sous rayonnement), sont exposés defaçon habituelle, travaillent en zone contrôlée (laboratoirechaud, salle d’administration, salles d’examens...) et sou-mis à une surveillance médicale semestrielle.
- les travailleurs de la catégorie B (ou non DATR : nondirectement affectés à des travaux sous rayonnement), sontmoins exposés, travaillent en zone surveillée (secrétariat...)
27
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
et soumis à une surveillance médicale plus légère.
Pour chaque catégorie de personnel, il existe des limitesd’exposition ou d’incorporation annuelles à ne pas dépasser(Cf Tableaux II et III).
Selon une enquête réalisée en 1995, 99 % des travailleursde catégorie A ont été exposés à moins de 5 mSv sur l’an-née ; aucun travailleur n’ayant été exposé à plus de 50 mSv (1).
3. Mesure de l’exposition (8, 12, 17, 18)
Il faut pouvoir vérifier que les limites d’exposition annuel-le ne sont pas dépassées pour chaque travailleur.
3.1. La mesure de l’exposition externe fait appel à deuxtypes de matériel :
- Le dosimètre individuel, obligatoire par le personnel decatégorie A, permet de connaître la dose absorbée par lapersonne qui le porte, soit de façon immédiate avec le sty-lodosimètre à lecture directe, soit de façon différée avec lefilm dosimétrique (film photographique partiellemententouré d’écrans, renouvelé chaque mois, permettant deconnaître la dose absorbée durant le mois où il a été porté,soit au niveau du thorax pour évaluer la dose corps-entier,soit au niveau du poignet pour évaluer la dose-poignet).
- Le débitmètre, dont l’appareil le plus couramment utiliséest la « Babyline », permet une dosimétrie instantanée. Ilindique le débit de dose en un point donné, et permet d’éva-luer les débits de dose absorbés au niveau de la peau oudans les tissus profonds.
3.2. La méthode de mesure de la contamination internevarie selon la nature du radioélément :
- L’anthropogammamétrie permet, par comptage externedu corps ou d’une partie du corps, de détecter et quantifierles rayonnements émis par l’organisme, et donc d’identifierle ou les radioéléments contaminants. Elle est uniquementutilisable pour la recherche d’émetteurs X ou g.
- La radiotoxicologie des urines permet, sur un recueil uri-naire de 24 heures, de mettre en évidence et quantifier uneémission de rayonnements et donc une contamination inter-ne par des émetteurs a ou b, qui ne peut être détectée parcomptage externe du corps entier.
4. Moyens de radioprotection (8, 12, 13, 17, 18, 19)
4.1. Contre l’exposition externe
Cf Tableau 4Les moyens pour se protéger de l’exposition externe sontfondés sur quatre grands principes, dont sont issues toutesles règles de manipulation. En pratique, il est nécessaire deles associer pour s’assurer d’une protection maximale.
* Ne sortir du local de stockage et ne manipuler que laquantité de substance radioactive strictement nécessaire.Éliminer ou ranger les sources devenues inutiles.
* Réduire le temps d’exposition, donc réduire la durée desmanipulations par une bonne préparation et une bonnecoordination.
* Augmenter la distance source radioactive - manipulateur.Cela consiste à s’éloigner autant que possible des sourcesradioactives et à utiliser des pinces à longs bras pour lesmanipuler.
* Interposer des écrans entre la source radioactive et lemanipulateur. Choisir un écran de nature et d’épaisseur adaptées à la sour-ce (plomb pour les rayonnements X ou γ, plexiglas pour lesrayonnements β-), le placer le plus près possible de la sour-ce et utiliser des formes d’écrans adaptées aux différentesapplications : châteaux de plomb pour le stockage dessources, enceintes plombées pour la manipulation, protège-seringues et protège-flacons plombés pour la préparation etl’injection, poubelles plombées pour le recueil des déchetsradioactifs, tabliers plombés pour les manipulateurs... Il faut se rappeler que les gants ne constituent pas une pro-tection contre l’irradiation.
4.2. Contre la contamination
Les moyens pour se protéger de la contamination sont liésaux différentes voies de pénétration possibles dans l’orga-nisme.
* Pour éviter l’ingestion
- Ne pas boire, manger, fumer, se maquiller en zone contrôlée.
- Ne jamais pipeter en aspirant par la bouche.
* Pour éviter l’inhalation
- Travailler sous hotte ventilée ou boite à gants en dépres-sion pour les substances volatiles (123I, 131I...).
- Utiliser des mouchoirs en papier jetables.
- Éviter la surpression dans les flacons contenant une sub-stance radioactive
* Pour éviter le passage transcutané
Il faut éviter toute contamination cutanée :- Porter des gants à usage unique, les changer fréquemmentet au moindre risque de contamination.
- Porter une blouse et/ou des vêtements de travail différentsdes vêtements de ville.
- Avoir les ongles courts, éviter de porter des bagues et rete-nir ses cheveux par une coiffure appropriée.
28
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 29
Tableau II : Limites d’exposition externe des travailleurs dans des conditions normales de travail, à l’exclusion detoute exposition interne (4, 6, 13, 17, 18)
Exposition Catégorie A Catégorie B Publicpar 5 ans par an par trimestre par an par an
Hommes 30 mSv 15 mSv 5 mSvCorps entier - - - - - - - 100 mSv 50 mSv - - - - - - - -
Femmes 12,5 mSven état de procréer
Mains et avant-bras, Pieds et chevilles / 500 mSv 300 mSv 150 mSv
Peau / 500 mSv 300 mSv 150 mSv
Cristallin / 150 mSv 90 mSv 45 mSv
Tableau 3 : Limites annuelles d’incorporation (LAI) par inhalation et ingestion [18)
L.A.I.Par ingestion Par inhalation
99mTc : 3.109 Bq 6.109 Bq
111In 2.108 Bq 2.108 Bq
123I 1.108 Bq 2.108 Bq
131I 1.106 Bq 2.106 Bq
Tableau I : Débits d’équivalent de dose dans diverses explorations scintigraphiques (8)
Activité Temps après Débit d’équivalent de dose (mSv / h)injectée administration contact 10 cm 30 cm 50 cm 1 m 2 m
Scintigraphie pulmonaire 110 MBq immédiatement 0,04 0,005(Macroagrégats d’albumine (3 mCi) après IVhumaine technétiés)
Scintigraphie osseuse 740 MBq 2h après IV 0,08 0,025 (HMDP-99mTc) (20 mCi) à 0,1 à 0,04
Administration thérapeutique 4 GBq immédiatement 22 0,9 0,2 0,05d’131I (108mCi) après administration
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Séparer le matériel et les substances radioactifs de ce quine l’est pas, et les identifier avec le trèfle radioactif.
- Avant manipulation, protéger la surface de travail par unefeuille de papier absorbant sur la face supérieure et imper-méable sur la face inférieure, et l’éliminer comme déchetradioactif en fin de manipulation.
- En fin de travail, vérifier l’absence de contamination dumatériel utilisé, de ses mains, de ses pieds...
L’application de toutes ces règles de prévention est facilitéepar un aménagement particulier des locaux :
* L’individualisation et l’identification des locaux, leurregroupement en un seul endroit et leur hiérarchisation paractivités décroissantes permettent de les séparer des autreslocaux et de délimiter facilement une zone contrôlée.
* Une ventilation en dépression, indépendante de celle dureste du bâtiment, permet d’entraîner les substancesgazeuses ou volatiles, de les piéger dans des filtres et d’em-pêcher un recyclage de l’air vicié.
· Toutes les surfaces (sols, murs, surfaces de travail) doiventêtre sans angles, lisses, imperméables, sans joints et facile-ment décontaminables.
* Les éviers sont équipés de robinets à commande nonmanuelle.
Enfin, l’information et la formation pratique du personnelreste la condition indispensable à la compréhension desphénomènes mis en jeu, à la connaissance des moyens deprotection et des méthodes de travail garantissant lameilleure sécurité.
Plusieurs intervenants peuvent être cités (8, 18) : le comitéhygiène et sécurité, le médecin du travail, la personne com-pétente en radioprotection. Celle-ci est désignée par l’em-ployeur, travaille dans l’établissement et a suivi une forma-tion agrée à la radioprotection. Outre sa participation à lasécurité des travailleurs exposés, elle a pour missions deveiller à l’application des mesures de radioprotection, d’ef-fectuer une analyse des postes de travail exposés et d’inter-venir en cas d’accident.
5. Surveillance médicale des travailleurs exposés (13, 18, 19)
La surveillance médicale consiste à :
- effectuer tous les six mois pour les travailleurs de la caté-gorie A, un examen clinique afin de prévenir ou dépistertoute affection susceptible d’être liée à une exposition auxrayonnements ionisants, ou de déceler toute contre-indica-tion médicale à l’affectation ou au maintien à un poste
exposant aux rayonnements ionisants,
- suivre, durant toute la vie professionnelle, la fiche d’ex-position du travailleur mentionnant les dates et les résultatsdu développement des films dosimétriques, de l’anthropo-gammamétrie et de la radiotoxicologie des urines prati-quées tous les six mois.
Radioprotection du patient en médecine nucléaire
1. Nature des risques encourus
Si l’exposition externe est négligeable, l’exposition internedu patient est obligatoire, en raison de l’administrationd’une substance radioactive pour réaliser l’examen. Lerisque qu’elle représente est cependant largement compen-sé par le bénéfice que retire le patient de l’examen effectué.
2. Évaluation de l’exposition
Cf Tableau V
Il est très difficile de calculer précisément les doses absor-bées au cours d’un examen donné par un patient donné. Ladosimétrie dépend en effet d’une multitude de paramètres,liés notamment au patient et inaccessibles en pratique cou-rante (volumes, masses et formes des organes, vitessesd’élimination...)
Elles peuvent cependant être évaluées par des procédés decalcul élaborés par le MIRD (Medical International DoseCommittee), à partir d’un corps humain ²type².
Mais de façon courante, elles sont estimées à partir detables qui donnent, pour le radiopharmaceutique considéré,et par unité d’activité administrée, les doses absorbées parorgane ou par l’organisme entier. Il suffit alors, pourconnaître la dose absorbée par le patient, de multiplier lesvaleurs indiquées sur les tables par l’activité injectée.
3. Principes de radioprotection (7)
La radioprotection du patient est fondée sur deux principes.
- La justification de l’examen implique que les bénéficesattendus soient supérieurs aux risques associés. Il est aussinécessaire de comparer les examens de médecine nucléaireaux autres techniques d’exploration (radiologie, IRM, écho-graphie...) et, à bénéfice égal, de les remplacer par une tech-nique moins ou non irradiante.
30
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- L’optimisation de l’examen implique de réduire au maxi-mum l’exposition du patient. L’isotope choisi doit être lemoins irradiant. L’activité administrée doit être aussi faibleque possible tout en restant compatible avec les objectifs del’examen.
4. Mesures pratiques de radioprotection (8)
Les mesures pratiques de radioprotection sont de trois types .
4.1. Mesures liées au patient
* Chez la femme en période d’activité génitale, ne réaliserl’examen que dans les 10 jours qui suivent le début desrègles. En cas d’urgence, écarter la possibilité d’une grossesse encours par un test sanguin. En effet, la plupart des radiopharmaceutiques technétiéss’éliminent par voie urinaire, sont stockés dans la vessie etpourraient irradier l’embryon. Un passage transplacentairevers la thyroïde du fœtus est aussi possible après adminis-tration d’iode ou de pertechnétate radioactifs.
* Chez la femme enceinte, sauf en cas d’urgence, ne paseffectuer d’examen de médecine nucléaire et tenter de leremplacer par une échographie.
* Chez la femme qui allaite, l’allaitement doit être suspen-du de quelques heures à quelques jours, voire interrompuaprès administration d’un radiopharmaceutique (élimina-tion par le lait) [9].
* Chez l’enfant ou le sujet jeune, l’activité administrée doit
être réduite au minimum.
4.2. Mesures liées au radiopharmaceutique
Les patients doivent boire abondamment avant et aprèsadministration d’un radiopharmaceutique à élimination uri-naire importante pour éliminer rapidement la radioactiviténon fixée , et uriner le plus souvent possible afin de limiterl’irradiation de la vessie et des organes génitaux.
Procéder à un blocage de la thyroïde, en particulier en casd’exploration d’un organe autre que la thyroïde par unradiopharmaceutique marqué à l’123I ou l’131I. ( utiliser lesoluté de Lugol ou le perchlorate de potassium).Il est parfois d’usage d’administrer 100 à 400 mg de per-chlorate de potassium 30 à 60 minutes avant l’injection demédicament radiopharmaceutique technétié afin de proté-ger la thyroïde de l’éventuel pertechnétate libre.
4.3. Mesures d’organisation
Disposer de 2 salles d’attente séparées, une en zone sur-veillée pour l’attente des patients avant administration, etl’autre en zone contrôlée pour l’attente des patients aprèsadministration.
Radioprotection de l’environnement en médecinenucléaire
1. Nature des risques (8)
Il est possible de distinguer :
- un risque de dissémination de substances radioactives,susceptible d’entraîner une contamination des locaux, del’atmosphère, et par conséquent des individus,
31
Tableau IV : Épaisseur en plomb pour atténuer d’un facteur 10 l’émission de photons (17)
Radioélément Énergie X ou γ Épaisseur de (keV) plomb (mm)
99mTc 140 1.6
51Cr 320 6
131I 364 23
Tableau V : Doses d’irradiation délivrées à l’adulte après injection IV d’HMDP-99mTc pour une scintigraphie osseuse (d’après RCP – TCK 21®)
Organe ou tissu Dose d’irradiation (µGy.MBq-1)
Squelette 6,81
Moelle osseuse 8,54
Vessie 18,10
Poumons 1,75
Reins 6,94
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- un risque d’exposition des personnes de l’entourage despatients : accompagnateur, famille, personnel soignant ...
2. Moyens de protection contre une dissémination (8, 18)
* Effectuer des contrôles d’ambiance : Il s’agit de mesurerla contamination de l’air, des locaux, des plans de travail àl’aide de contaminamètres.
* Contrôler les sources radioactives et s’assurer de l’ab-sence de fuites de rayonnements hors des protections plom-bées.
* S’assurer du respect des règles de traitement des déchetsradioactifs.
3. Élimination des déchets radioactifs (8, 17)
Les déchets radioactifs doivent être séparés des autresdéchets hospitaliers. Ils sont triés en différents catégoriesselon leur nature (liquides, solides, gaz, aiguilles...), et endifférents types selon la période radioactive des radioélé-ments qu’ils contiennent.
Types de déchets
Type Période Exemples
1 très courte < 6 jours 99mTc, 201Tl, 123I
2 courte 6 - 71 jours 131I, 51Cr
3 longue > 71 jours 57Co
Les déchets solides sont recueillis dans des poubelles plom-bées et identifiées avec le type de déchets qu’elles contien-nent. L’intérieur des poubelles est protégé par un sac plas-tique dont le bord est retourné. Après remplissage, les déchets de type 1 et 2 sont le plussouvent stockés dans des locaux adéquats afin de laisserdécroître leur radioactivité jusqu’à un niveau suffisammentfaible pour autoriser leur rejet avec les déchets conventionnels.Un entreposage de 2 mois pour les déchets de type 1 et de2 ans pour les déchets de type 2 assurent une décroissanceradioactive d’un facteur 1000 par rapport à l’activité initia-le. Les déchets de type 3 sont enlevés par l’ANDRA(Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs).
Les effluents liquides radioactifs de type 1 et 2 sont dirigés,à partir d’un nombre restreint de points d’évacuation uni-quement réservés à cet effet, vers un système de 2 cuvestampons. Chaque cuve fonctionne alternativement une
année en remplissage, et une année en stockage de décrois-sance. La vidange d’une cuve ne peut intervenir qu’aprèsvérification de l’activité volumique des effluents qu’ellecontient. Les déchets de type 3 sont également enlevés parl’ANDRA.
Les effluents gazeux sont rejetés par une cheminée d’éva-cuation unique, équipée de pièges et de filtres ainsi qued’un dispositif permettant l’enregistrement de la radioacti-vité rejetée dans l’atmosphère.
4. Moyens de radioprotection de l’entourage des patients
* Existence de deux salles d’attente pour les patients, avantet après administration du radiopharmaceutique. L’accès àcette dernière est interdite aux personnes de l’entourage.
* Séjour obligatoire du patient à l’hôpital, de quelquesheures pour un examen à visée diagnostique, à plusieursjours ( dans des chambres protégées avec visites interdites)pour un traitement thérapeutique.
* Consignes dispensées au patient à sa sortie du service :éviter les contacts non indispensables avec les enfants,veiller aux risques de contamination, en particulier des toi-lettes...
Conduite à tenir en cas d’accident
Dans tous les cas, prévenir la personne compétente enradioprotection.
1. Contamination de surface (8, 17)
* Délimiter et identifier la zone contaminée.
* Effectuer une décontamination de cette zone :
- nettoyer avec une compresse imbibée de décontaminant(par exemple : RBS 35“ Laboratoire TraitementsChimiques de surfaces, TFD4“ Laboratoire Franklab, DL1“Laboratoire Phagogène), de la périphérie vers le centre dela contamination, en changeant fréquemment de com-presses.- mesurer la radioactivité résiduelle,
- renouveler si besoin le nettoyage,
- en cas de contamination du sol, contrôler les semelles deschaussures des personnes présentes.
2. Contamination de matériel (8, 17)
Utiliser de préférence, lorsque cela est possible, une tech-
32
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
nique de lavage ou de trempage dans un bain de déconta-minant.
3. Contamination humaine (5, 8, 17)
3.1. Contamination cutanée
Réaliser la décontamination le plus rapidement possiblepour limiter l’absorption transcutanée.
Si la contamination est localisée, la partie contaminée estlavée soigneusement à l’eau du robinet et au savon, puisrincée abondamment.
Si la contamination est plus étendue, prendre une douche etse nettoyer au savon, en protégeant les yeux, la bouche, lesnarines, les conduits auditifs ainsi que toute plaie noncontaminée (les vêtements sont recueillis dans un sac enplastique). Sécher et contrôler le niveau de contaminationrésiduelle. Si besoin, renouveler la décontamination. Serhabiller avec des vêtements propres.
En cas de plaie bénigne contaminée, la faire saigner abon-damment, la rincer et y appliquer un pansement stérile.
Veiller à ne jamais transformer une contamination localiséeen une contamination plus étendue, et une contaminationexterne en une contamination interne par un nettoyage tropviolent.
3.2. Contamination interne
Deux techniques d’intervention sont possibles, à conditiond’être mises en œuvre dans les plus brefs délais après l’ac-cident :
- saturer l’organe cible par un isotope stable (administrationd’iode stable en cas d’incorporation d’iode radioactif),
- accélérer le transit de la substance dans l’organisme
33
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Législation
1 - Code de la Santé publique. Éditions Dalloz, 1995.
2 - Deletraz-Delporte M, Scherrmann JM. Exercice de laradiopharmacie en France. Rev Acomen 1996 ; 2 (1) : 28-33.
3 - Arrêté du 15 octobre 1992 - JO du 5 novembre 1992.
Physique nucléaire
1 - Association d’Information pour la Prévention desRisques Majeurs. Mémento du risque nucléaire.
2 - Blanc D. Physique Nucléaire. Éditions Masson, Paris,1993.
3 - Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Imagerie NucléaireFonctionnelle. Éditions Masson, Paris, 1991.
4 - Simonnet G. Les radioisotopes en recherche biologique.Détection et radioprotection. Éditions Masson, Paris, 1994.
Préparations radiopharmaceutiques
1 - Dewanjee M.K. The chemistry of 99mTc labeled radio-pharmaceuticals. Seminars in Nuclear Medicine 1990 ; 20(1) : 5-27.
2 - Les bonnes pratiques de fabrication. B.O. 95/2 bis.
3 - Pasqualini R. Générateurs isotopiques et trousses. Coursde DESC de radiopharmacie et de Radiobiologie (INSTN),1996.
4 - Ricordel I. Préparation d'un radiopharmaceutique.Contrôle de qualité d'un radiopharmaceutique. Cours deDEA de radiochimie, Option radiopharmaceutiques(INSTN), 1994, 2ème édition EASSA.
5 - Vidal M. Chimie des radiopharmaceutiques. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique, 1994, 18 :264-272.
Contrôle des préparations radiopharmaceutiques
1 - Barbier Y. Le contrôle de qualité des radiopharmaceu-tiques - Approche pragmatique. Bull Acomen 1994 ; 1 : 5-9.
2 - Barbier Y, Galy Y. Les radiopharmaceutiques. Guidepratique du contrôle de qualité en Médecine Nucléaire. Édi-tions de l’ACOMEN.
3 - Guilloteau D. Les médicaments raduiopharmaceutiqueset la radiopharmacie. Médecine Nucléaire - Imagerie fonc-tionnelle et métabolique, 1994, 18 : 283-287.
4 - Guilloteau D, Galy G, Barbier Y. Le contrôle de qualitédes radiopharmaceutiques. Rev Acomen 1996, 2 (1) : 34-8.
5 - Préparations radiopharmaceutiques. Pharmacopée fran-çaise, Maisonneuve Ed., Sainte Ruffine, janvier 1989,Xème Ed.
6 - Stérilité. Pharmacopée française, Maisonneuve Ed.,Sainte Ruffine, janvier 1992, Xème Ed.
7 - Robbins P.J. Chromatography of technetium-99m radio-pharmaceuticals : A Pratical Guide. The Society of NuclearMedicine, Ed. New-York, 1984
8 - Sampson CB. Textbook of radiopharmacy : Théory andPractice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994.
Critères de choix d’un médicament radiophar-maceutiques
1 - Moretti JL, Prevot M, Blanchot C, Duran-Cordobes M.Radiopharmaceutiques. Structrures, activité, ciblage. JPharm Clin 1994 ; 13 : 173-6.
2 - Ricordel I. Préparation d'un radiopharmaceutique.Contrôle de qualité d'un radiopharmaceutique. Cours deDEA de radiochimie, Option radiopharmaceutiques(INSTN), 1994, 2ème édition EASSA.
Pharmacovigilance et matériovigilance
1 - Bagheri H, Galian ME, Bastie D et al. Enquête prospec-tive sur les effets indésirables des médicaments radiophar-maceutiques. Thérapie 1996 ; 51 : 550-3.
2 - Hesselwood S., Leing E. Drug interactions with radio-pharmaceuticals. Eur J Nucl Med 1994 ; 21 (4) : 348-56.
3 - Hesselwood SR, Keeling DH, RadiopharmacyCommittee of EANM. Frequency of adverse reactions toradiopharmaceuticals in Europe. Eur J Nucl Med 1997 ; 24(9) : 1179-82.
4 - Hladik WB, Nigg KK, Rhodes BA. Modifications de labiodistribution des radiopharmaceutiques sous l’action demédicaments. ORIS.
5 - Silberstein EB, Ryan J, Pharmacopeia Committee ofSNM. Prevalence of adverse reactions in nuclear medicine.J Nucl Med 1996 ; 37 : 185-92.
34
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : GÉNÉRALITÉS
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
6 - Tafani JAM, Bagheri H. La pharmacovigilance appli-quée aux radiopharmaceutiques : Expérience réalisée àToulouse. Revue Acomen 1996 ; 1 : 42-4.
7 - Thirion B. La pharmacovigilance appliquée aux radio-pharmaceutiques : Situation générale. Rev Acomen 1996 ;1 : 39-41.
8 - European system for reporting adverse reactions to anddefect in radiopharmaceuticals : annual report 1995. Eur JNucl Med 1996 ; 23 (12) : BP27-BP31.
9 - European system for reporting adverse reactions to anddefect in radiopharmaceuticals : annual report 1996. Eur JNucl Med 1998 ; 25 (2) : BP3-BP8.
Radioprotection
1 - Aubert B, Paul D. Sabattier R. Dosimétrie du personnelen milieu hospitalier. Radioprotection 1997 ; 32 (2) : 163-78.
2 - Bertin M. Effets génétiques des radiations. ConcoursMéd 1991 ; 113 : 1895-6.
3 - Bertin M. Maladies professionnelles. Concours Méd1991 ; 113 : 1922.
4 - Bertin M. Limites réglementaires. Concours Méd 1991 ;113 : 1923-4.
5 - Faculté de Pharmacie de Grenoble, faculté de Pharmaciede Lyon, Ordre National des Pharmaciens et coll.Pharmaciens et Nucléaire : Conduite pratique en cas d’ac-cident. 1995.
6 - Faculté de Pharmacie de Grenoble, faculté de Pharmaciede Lyon, Ordre National des Pharmaciens et coll.Pharmaciens et Nucléaire : Informations pratiques. 1995.
7 - Galle P., Aubert B. Médecine nucléaire et irradiation.Concours Médi 1991 ; 113 : 1905-7.
8 - Gambini DJ, Granier R. Manuel pratique de radiopro-tection. Éditions Tec et Doc Lavoisier, Paris, 1992.
9 - Harding LK, Bossuyt A, Pellet S, Reiners C, Talbot JN.Recommendations for nuclear medicine physicians regar-ding breastfeeding mothers. Eur J Nucl Med 1995 ; 22 (5) :BP17.
10 - Hubert D. Les différentes sources d’irradiation.Concours Méd 1991 ; 113 : 1882-3.
11 - Hubert D. Effets cancérogènes des radiations.Concours Méd 1991 ; 113 : 1891-4.
12 - Institut National de recherche et de sécurité . Principesélémentaires de radioprotection. Éditions I.N.R.S. ED 658,Paris, 1988.
13 - Journal Officiel de la République Française. Protectioncontre les rayonnements ionisants : Textes législatifs etréglementaires. Direction des Journaux Officiels, N° 1420.14 - Lallemand J. Grandeurs et unités utilisées en radio-protection. Concours Méd 1991 ; 113 : 1884-5.
15 - Lallemand J. Effets biologiques de l’irradiation etconséquences pathologiques. Concours Méd 1991 ; 113 :1886-90.
16 - Lallemand J. Effets tératogènes des radiations.Concours Méd 1991 ; 113 : 1897-9.
17 - Simonnet G. Les radioisotopes en recherche biologique :détection et radioprotection. Éditions Masson, Paris, 1994.
18 - La radioprotection en Milieu Hospitalier. ComitéFrançais d’éducation pour la Santé, Paris, 1993.
19 - Mémento du Risque Nucléaire. Associationd’Information pour la Prévention des Risques majeurs.
35
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 36
MMOONNOOGGRRAAPPHHIIEESS 11 :: EEXXPPLLOORRAATTIIOONN FFOONNCCTTIIOONNNNEELLLLEE
ActitumomabAcide dimercaptosucciniqueBétiatideBisicateChrome 51 (EDTA)Cyanocobalamine-57Co-FI + Cyanocobalamine-58CoÉrythrocytes marquésExamétazimeFragments MAB anti-mélanome18 FluorodéoxyglucoseFurifosminGallium 67 (citrate)GluconateIgovomabIobenguaneIobenguane-131IIode 123 (iodure de sodium)Iode 131 (iodure de sodium)6-Iodométhylnorcholestérol-131ILeucocytes (ou polynucléaires) marquésMacroagrégats d’albumine humaineMébrofénineMédronateMicrosphères d’albumine humaineOxidronatePentétatePentetréotidePertechnétate de sodiumPhytatePyrophosphateSatumomab pendetideSérum albumine humaineSestamibiSulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)TetrofosminThrombocytes marqués
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 37
Organes
Fonctions diges tives
Fonction rénale
Glandes endocrines
Oncologie
Poumons
Syndromes infectieuxet inflammatoires
Sys tème cardiovasculaire
Sys tème lymphoïde
Sys tème Nerveux central
Sys tème os téo-articulaire
Sys tème réticulo-endothélial
Sys tème sanguin ethématopoïétique
S igle du Radio é l é ment
Groupe de radiotoxicit é du radio é l é ment :
Radiotoxicité⟨ Gr.1 : très élevée⟨ Gr.2 : élevée⟨ Gr.3 : modérée⟨ Gr.4 : faible
Temps de la pr é paration
Pr é paration radiopharmaceutique
multidose
monodose
Diag
15 min
Usage
* diagnostic : Diag* thérapeutique : Ther
****
dénomination Gr 499mTc
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 38
Exploration des fonctions digestives
• Glandes salivaires • Pertechnétate 99mTc de sodium
• Étude de transits digestifs • Pentétate-99mTc• Sulfure de rhénium colloïdal (nanocolloïdes)-99mTc• Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)-99mTc
• Scintigraphie de la muqueuse gastrique • Pertechnétate 99mTc de sodium
· Scintigraphie hépatique • Phytate- 99mTc• Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)-99mTc
• Scintigraphie hépato-biliaire • Mébrofénine-99mTc
• Recherche d’hémorragies digestives • Érythrocytes marqués
• Test de Schilling • Cyanocobalamine-58Co + Cyanocobalamine-F•I•-57Co
Exploration de la fonction rénale
• Traceurs glomérulaires :Chrome 51 (EDTA)Pentétate-99mTc
• Traceurs tubulaires :Bétiatide-99mTc
• Traceurs statiques :Acide dimercaptosuccinique-99mTcGluconate-99mTc
Exploration des glandes endocrines
• Thyroïde • Iode 123 (iodure de sodium)• Iode 131 (iodure de sodium)· Pertechnétate 99mTc de sodium
• Parathyroïdes • Thallium 201 (chlorure) + Pertechnétate 99mTc de sodium
• Surrénales • Traceurs de la médullosurrénale :Iobenguane-123IIobenguane-131I
• Traceurs de la corticosurrénale :6-iodométhylnorchlolestérol-131I
Explorations en oncologie
• Cancer colo-rectal • Actitumomab-99mTc· Satumomab-111In
• Mélanome malin • Fragments MAB anti-mélanome-99mTc
• Adénocarcinome ovarien • Igovomab-111In• Satumomab-111In
EXPLORATION DIAGNOSTIQUE TRACEURS UTILISES
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 39
Explorations en oncologie (suite 1)
• Phéochromocytome • Iobenguane-123I• Iobenguane-131I
• Divers • 18Fluorodéoxyglucose• Gallium 67 (citrate)• Pentétréotide-111In• Thallium 201 (chlorure)
Exploration pulmonaire
• Scintigraphie de perfusion pulmonaire • Macroagrégats d’albumine humaine-99mTc• Microsphères d’albumine humaine-99mTc
• Scintigraphie de ventilation pulmonaire • Gaz :Krypton 81m (générateur)
• Aérosols :TechnegasPentétate-99mTc (avec Venticis)
• Tumeurs, inflammations, infections • Gallium 67 (citrate)• Érythrocytes marqués
• Foyers hémoptoïques • Érythrocytes marqués
Exploration des syndromes inflammatoires et infectieux
• Gallium 67 (citrate)• Leucocytes marqués
Exploration du système cardiovasculaire
• Scintigraphie des cavités cardiaques · Traceurs vasculaires :Érythrocytes marquésSérum albumine humaine -99mTc
• Scintigraphie de perfusion · Thallium 201 (chlorure)• Traceurs téchnétiés :
Furifosmin SestamibiTétrofosmin
• Scintigraphie métabolique • : 18Fluorodéoxyglucose
• Scintigraphie veineuse • Macroagrégats d’albumine humaine-99mTc• Microsphères d’albumine humaine-99mTc• Pyrophosphate-99mTc
Exploration du système lymphoïde
• Gaz : Lymphographie • Sulfure de rhénium colloïdal(nanocolloïdes)-99mTc
EXPLORATION DIAGNOSTIQUE TRACEURS UTILISES
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 40
Exploration du système nerveux central
• Scintigraphie de perfusion cérébrale • Traceurs liposolubles :Examétazime-99mTc — Bicisate-99mTc
• Traceurs sanguins :Érythrocytes marqués
• Traceurs métaboliques :18Fluorodéoxyglucose
• Angioscintigraphie cérébrale • Pentétate-99mTc• Pertechnétate 99mTc de sodium• Érythrocytes marqués
Exploration du système ostéoarticulaire
• Scintigraphie du cortex osseux • Diphosphonates technétiés :Médronate-99mTc — Oxidronate-99mTc
• Scintigraphie de la moelle osseuse • Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)-99mTc
• Recherche d’infections osseuses • Gallium 67 (citrate)• Leucocytes marqués
• Recherche de tumeurs osseuses • Gallium 67 (citrate)
• Arthroscintigraphie • Pertechnétate 99mTc de sodium
Exploration du système réticulo-endothélial
• Rate • Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)-99mTc• Érythrocytes marqués
Exploration des systèmes sanguin et hématopoïétique
• Mesure du volume globulaire • Érythrocytes marqués
• Durée de vie des hématies • Érythrocytes marqués
• Durée de vie des leucocytes • Leucocytes marqués
• Durée de vie des plaquettes • Thrombocytes marquées
EXPLORATION DIAGNOSTIQUE TRACEURS UTILISES
Les monographies traitées ici sont réparties en 3 catégories :
- les médicaments radiopharmaceutiques à usage diagnostique,
- les médicaments radiopharmaceutiques à usage thérapeutique,
- autres produits (générateurs, aérosoliseurs)
Dans chaque catégorie, les monographies sont classées par ordre alphabétique et sont précédées, pour les deux premières,de tableaux présentant, par organe ou fonction, les différents médicaments radiopharmaceutiques utilisés.Les références bibliographiques, citées dans les monographies, sont toutes regroupées dans une bibliographie commune. D’autres références bibliographiques sont également disponibles dans la rubrique «pour en savoir plus …» et présententdes articles de synthèse concernant la réalisation d’un examen, le choix du médicament radiopharmaceutique…
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon (verre)- Boite de 5 flacons
CIS bio international AMM n° ?Mallinckrodt AMM n° ?
Composition de la trousse
CIS bio international- Acide dimercaptosuccinique : 1 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté,inositol, acide ascorbique.
Mallinckrodt- Acide dimercaptosuccinique : 1,2 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté,inositol.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C, à l’abri de la lumière
Stabilité de la trousse
12 mois (a) 6 mois (b)
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination Acide chimique dimercaptosuccinique
Formule développée avant marquage [69]
Formule semi-développée après marquage
41
15 à 20 min
DCI Acide dimercaptosuccinique
Sigle DMSA
Nom déposé RENOCIS® TechneScan® DMSA
Laboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)
Classification ATC V09CAO2
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
Diag Gr. 499mTcAcide dimercaptosuccinique
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE [73]
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie* et de radioprotection (Cf.Généralités)
* Remarque : éviter le chlorure de benzalkonium et utiliserl’isopropanol à 70% comme antiseptique.
CIS bio international
Injecter la solution de 1 à 6 mlpertechnétate de sodium 3,7 GBq99mTc dans le flacon
Agiter vigoureusement5 à 10 minutes
Mallinckrodt
Injecter la solution de 5 mlpertechnétate de sodium maximum 3,7 GBq99mTc dans le flacon
Agiter manuellement 1 minute
Laisser reposer à température ambiante pendant 15 minutes
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
8 heures (a)4 heures (b)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40, 59,6 6, 69)
Caractères organoleptiques solutionlimpideincolore
pH entre 2,3 et 3,5
Pureté radiochimique > 95 % (a)> 98% (b)
Méthode CCM :support : ITLC-SG (2,5 x 9 cm)phase mobile : acétoneimpuretés recherchées : 99mTcO4-dépôt : 1 goutte de la préparation
PHARMACOCINÉTIQUE
Taux maximum de fixation atteint entre la 6ème et 8èmeheure (a)
Clairance d’environ 1 heure (a)
Élimination par filtration glomérulaire (4 à 8% de la doseinjectée à 1 heure, 26 à 30 % à 14 heures)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte(µGy/ MBq)
42
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
3 cm
3 cm
1 cm
B
A
PRC (%) = A
A B+ x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Organes critiques a b
reins 146 170
vessie NR 76
rate 11,7 NR
surrénales 10,2 NR
pancréas 8,2 NR
foie 6 NR
ovaires NR 6
corps entier NR 4
UTILISATION (73)
Indications AMM
Exploration de la morphologie rénale et de l’état fonction-nel de chaque rein.
Préparation du patientFaire boire abondamment le patient
Posologie et mode d’administration
Adulte : 74 MBq en IV (a)37 à 185 MBq en IV (b)
Réalisation de l’examen
Images 1 à 3 heures après l’injection.Mesure de la fixation rénale à partir de la 6ème heure.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 48heures suivant l’examen.
- Modification du comportement rénal du DMSA par lesvariations de l’état acido-basique et du degré d’hydratation.(acidification par le chlorure d’ammonium, alcalinisationpar le bicarbonate de sodium, déshydratation par diurèseosmotique au mannitol) (a).
- Moindre fixation du DMSA par le rein affecté, en casd’hypertension avec sténose unilatérale de l’artère rénale,traitée par un inhibiteur de l’enzyme de conversion (a)
Contre-indications
- Grossesse
- Patients de moins de 18 ans (sauf si bénéfices > risquesencourus)
Effets indésirables
- Un cas de réaction de type allergique a été rapporté (a)
- Réaction anaphylactoïde légère et occasionnelle (b)
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
43
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 3 ml (verre)- Boite de 1 flacon - AMM n° 559 974 -0
Composition de la trousse
- Actitumomab (fragments Fab’ d’anticorps monoclonauxmurins dirigés contre l’antigène carcino-embryonnaire(ACE)) : 1,25 mg.
- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, chlorure stan-neux, tartrate de sodium et de potassium, acétate de sodium,sucrose.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la trousse
24 mois
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESNon renseigné
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
Injecter la solution de 1 mlpertechnétate de sodium 925 à 1100 MBq99mTc dans le flacon
Agiter manuellementenviron 30 secondes
Laisser reposer à température ambiante, 5 minutes minimum
Ajouter NaCl 0,9% 1 ml
Agiter manuellementquelques secondes
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
44
10 min
DCI Actitumomab
Sigle /
Nom déposé CEA-Scan®
Laboratoire Mallinckrodt
Classification ATC V091AO1
Renseignements administratifs AMM Réservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités Liste I
Diag Actitumomab 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation
4 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH NR
Pureté radiochimique > 90 %Méthode CCM :support : ITLC-SG (2,5 x 9 cm)phase mobile : acétoneimpuretés recherchées : 99mTcO4-dépôt : 1 goutte de la préparation
PHARMACOCINÉTIQUE
Concentration sanguine de 63, 23 et 7 % de la valeur initia-le, respectivement 1, 5 et 24 heures après injection
Élimination urinaire (28 % à 24 heures)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)
Organes critiques Organes critiques
reins 100,3 poumons 7,7
vessie 16,6 ovaires 7,7
rate 15,9 testicules 4,5
foie 10,4 corps entier 4,6
moelle osseuse 9,9
Équivalent de dose efficace : 13,1 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
Mise en évidence de la récidive tumorale et/ou de méta-stases chez les patients atteints de cancer du colon ou durectum histologiquement prouvé, en complément des autrestechniques d’imagerie :
- dans le cadre d’un bilan d’extension,
- lors d’une élévation de la concentration sanguine d’ACE.
Posologie et mode d’administration
- Adulte : 750 à 1000 MBq en IV lente (1 mg)
- Conditionnement de la préparation Prélever 2 ml de préparation dans une seringue de 5 ml etajuster le volume à 5 ml avec une solution injectable deNaCl 0,9 %.
Réalisation de l’examen
- Faire uriner le patient avant l’acquisition des images(diminution de l’activité vésicale).
- Acquisition des images précoces : 2 à 5 heures après l’in-jection.
- Acquisition des images tardives (éventuelles) : 18 à 24heures après l’injection
45
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
3 cm
3 cm
1 cm
B
A
PRC (%) = A
A B+ x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 24heures suivant l’injection.
- Si nécessité d’une administration répétée : respecter undélai au moins égal à 3 mois et vérifier l’absence d’HAMA(anticorps humain anti-souris) dans le sérum du patient
Contre-indications
Grossesse
46
Effets indésirables
- Effets mineurs et spontanément résolutifs : éosinophilie,nausées, bursite, urticaire, prurit généralisé, céphalées,troubles gastriques, fièvre.
- Un cas de crise épileptique «grand mal» éventuellementrelié à l’administration de ce médicament a été rapporté.
- Possibles réactions d’hypersensibilité liées à la présenced’HAMA (se développent chez 1% des patients après admi-nistration)
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 10 ml (verre)- Boite de 5 flacons - AMM n° 556 933-1
Composition de la trousse
- Bétiatide : 1 mg.
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux, tartrate diso-dique.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C.
Stabilité de la trousse
12 mois.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination Mercapto-acétyl-triglycinechimique
Formule développée avant marquage (69)
Formule semi-développée après marquage (69)
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE (10, 46, 47, 72)
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
47
25 min
DCI Bétiatide
Sigle MAG3
Nom déposé TechneScan® MAG3
Laboratoire Mallinckrodt
Classification ATC V09CAO3
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
Diag Bétiatide 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Injecter la solution de 3 ml maximumpertechnétate de sodium 1100 MBq maximum99mTc dans le flacon diluer jusqu'à 10 ml
avec NaCl 0,9 %ou1 ml maximum925 MBq maxi-mumdiluer jusqu'à 4 ml avec NaCl 0,9 %
Agiter manuellementquelques secondes
Chauffer bain-marie à 100°C10 minutes
Refroidir dans de l’eau froide
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation
- 1 heure sous un volume de 4 ml.
- 4 heures sous un volume de 10 ml.
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 15, 68, 69)
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH entre 5 et 6
Pureté radiochimique > 90 %Méthode de chromatographie sur colonne :
- support : SEP-PAK® Cartridges C18 Plus- impuretés recherchées : tartrates, 99mTcO4-, 99mTc-R
- régénération de la colonne :10 ml d’alcool éthylique puis10 ml d’HCl 0,001N
- dépôt : 0,1 ml de la préparation
- élutions successives :5 ml d’HCl 0,001N → fraction A5 ml de Tampon phosphate 0,01M pH6/alcool éthylique99,5:0,5 v/v → fraction B
10 ml de Tampon phosphate 0,01M pH6/alcool éthy- lique 93:7 v/v → fraction C10 ml d’alcool éthylique → fraction D
Impuretés hydrophiles (A+B) < 5 %Impuretés lipophiles (D) < 5 %
x 100
PHARMACOCINÉTIQUE (12, 72)
Clairance rapide
Mode d’excrétion comparable à celui de l’acide ortho-iodo-hippurique, avec une valeur de clairance d’environ 55% decelle de l’ l’acide ortho-iodohippurique.
Élimination principalement urinaire
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)
Organes critiques Organes critiques
vessie 127 foie 5
vésicule 43 corps entier 1biliaire
reins 17
Équivalent de dose efficace : 11 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
Troubles néphrologiques et urologiques :
- en combinaison avec un diurétique de l’anse de Henlépour différencier la nature de l’obstruction urinaire,- en combinaison avec un inhibiteur de l’enzyme de conver-sion pour déterminer la présence d’une sténose dans uneartère rénale
48
DCBA
C
+++PRC (%) =
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Préparation du patient
Faire boire abondamment le patient avant examen.
Posologie et mode d’administration
* Adulte :
37 à 740 MBq en IV
* Enfant :
1 mois : 1,85 MBq en IV6 mois : 3,7 MBq1 an : 7,4 MBq2 ans : 11,1 MBq4 ans : 18,5 MBq10 ans : 37 MBq
Réalisation de l’examen
Images réalisables dès l’injection du traceur.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 48heures suivant l’injection.
Contre-indications
Grossesse
Effets indésirables
Quelques cas de réactions anaphylactiques ont été signalés
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
49
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
Boite de 2 flacons :
- Flacon A : Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pourpréparation radiopharmaceutique- Flacon B : Solution tampon- AMM n° ?
Composition de la trousse
- Flacon A : . Dichlorhydrate de bicisate : 0,9 mg . Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, sel
disodique EDTA, mannitol
- Flacon B : phosphate disodique, phosphate monosodique,eau ppi.
Conservation de la trousse
A température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la trousse
12 mois.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination N,N’-1,2-éthylène diyl bis L cystiénechimique diéthyl ester
Formule développée avant marquage (69)
Formule semi-développée après marquage (69)
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire (31)
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
50
40 min
DCI Bicisate
Sigle ECD
Nom déposé NEUROLITE®
Laboratoire Mallinckrodt DuPont Pharma S.A.
Classification ATC V09AA02
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe I
Diag Bisicate 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Injecter la solution de environ 2 mlpertechnétate de sodium environ 3700 MBq99mTc dans le flacon B
Agiter manuellementquelques secondes
Injecter du chlorure de 3 mlsodium à 0,9% dans le flacon A
Agiter manuellementquelques secondes
Transférer immédiatement dans les 30 secondes après1 mL du flacon A dans le la reconstitution du flacon Aflacon B
Agiter manuellementquelques secondes
Laisser reposer 30 minutes à température ambiante
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation
8 heures .
CONTRÔLE DE QUALITÉ (21, 69)
Caractères organoleptiques solution aqueuselimpide, incolore
pH NR
Pureté radiochimique > 90 %Méthode CCM : support : plaque gel de silice (2,5 x 7,5 cm)fournie par le laboratoirephase mobile : acétate d’éthyleimpuretés recherchées : 99mTcO4-, colloïde, EDTA-99mTcdépôt : 1 goutte de la préparation(séchage 10 min. maximum)Migrations relatives : 99mTc-bicisate : Rf = 0,999mTcO4- + EDTA-99m Tc + colloïde : Rf = 0
PHARMACOCINÉTIQUE (16, 37)
Passage à travers la barrière hémato-encéphalique puis rapi-de fixation par l’encéphale
Métabolisation par les estérases sanguines
Élimination rénale
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (2 heuresaprès miction) (µGy/ MBq)
51
Front desolvant
"
Dépôt1 cm
3 cm
3 cm
0,5 cm
B
A
BA
B
+PRC (%) = x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Organes critiques Organes critiques
vessie 30 reins 7
colon 25 ovaires 6
vésicule biliaire 16 cerveau 5,5
intestin grêle 9 corps entier 2,9
Équivalent de dose efficace : 8 µSv/MBq.
UTILISATION
Indications AMM
Évaluation des anomalies de la perfusion régionale cérébra-le chez les patients atteints d’affection du système nerveuxcentral.
Posologie et mode d’administration
Adulte : 740 MBq/70 kg en IV.
Réalisation de l’examen
Acquisition des images : dans les 6 heures après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice résultant supérieur auxrisques encourus
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus
- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les12heures suivant l’injection.
Contre-indications
Aucune à ce jour.
Effets indésirables
- Parosmie avec sensation transitoire d’une discrète odeuraromatique.
- Rares cas (non imputés au traceur) : céphalées, agitation,nausées, syncope, constipation, diarrhées, dyspepsie, som-nolence, douleurs dorsales.
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour.
52
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution isotonique stérile.
Composition
- Éthylènediaminotétraacétate de chrome [51Cr] ou édétatede chrome [51Cr] : 3,7 MBq/ml.
- Substances auxiliaires : édétate de chrome, EDTAsodique, alcool benzylique, eau ppi (a)
Conditionnement
Flacon (verre 10 mL) (a)
- Amersham37 MBq (10 mL) AMM n° 559 980-0
- CIS bio international37 MBq (10 mL) AMM n°????????
Conservation
À température ambiante.Dans son conditionnement d’origine
Stabilité
60 jours après la date de fabrication (a).
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)
Radioélément Chrome 51
Période physique 27,7 jours
Désintégration par capture électronique
Principales émissions Energies en keV (%)γ 320 (10)
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques NR
pH NR
Identification spectrométrieX et γ
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
53
DCI Éthylènediaminotétraacétate de chrome [51Cr]
Sigle 51Cr
Nom déposé EDTA 51Cr® CR-51-MM-1®
Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b)
Classification ATC V09CX04
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe I
Diag Chrome 51 (EDTA) 51Cr Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PHARMACOCINÉTIQUE
Equilibre entre les espaces intra et extravasculaires obtenu30 à 90 minutes après administration IV.
Liaison aux protéines plasmatiques inférieure à 0,5 %.
Après la phase d’équilibre, pourcentage constant d’excré-tion rénale par unité de temps.Elimination presque exclusivement rénale par filtration glo-mérulaire (chez le patient à filtration glomérulaire normaleou quasi-normale : à 24 heures, élimination urinaire de99,9% de la quantité administrée et élimination fécale demoins de 0,1%)Pas de sécrétion tubulaire significative, ni de réabsorption.
Légère sous-estimation du débit de filtration glomérulairepar l’edétate de chrome 51 par rapport à celui obtenu par laclairance de l’inuline (pourrait être lié à une faible réab-sorption tubulaire, une rétention corporelle ou une dissocia-tion du complexe).
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (a)
En cas de fonction rénale normale(Tb = 100 min, temps de transit rénal = 5 min)
Organes critiques µGy/ MBqAdulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 an
vessie 23 32 46 70 13
utérus 2,8 3,4 5,3 7,9 1,3
reins 1,8 2,2 3,2 4,6 8,1
ovaires 1,6 2,0 3,0 4,5 7,6
intestin 1,2 1,6 2,3 3,6 6,2
testicules 1,2 1,6 2,8 4,2 7,8
Équivalent de dose efficace (adulte) : 2,3 µSv/MBq
En cas d’insuffisance rénale sévère(Tb = 1000 min, temps de transit rénal = 20 minutes)
Organes critiques µGy/ MBqAdulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 an
vessie 21 29 42 64 120
utérus 5,8 7,1 11 17 29
reins 8,3 10 14 21 36
ovaires 4,6 6,0 9,1 14 25
intestin 4,5 5,5 8,3 13 23
testicules 3,7 4,6 7,2 11 21
Équivalent de dose efficace (adulte) : 5,2 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
Détermination du débit de filtration glomérulaire (a).
Posologie et mode d’administration
* Adulte et personne âgée : 1,1 à 6,0 MBq (a)
* Enfant : appliquer le facteur multiplicatif du groupePédiatrie de l’EANM à la dose adulte.
* Nourrisson : activité minimum de 0,1MBq recommandéechez le nourrisson de moins de 1 an.
Réalisation de l’examen
* Injection IV unique :
- préférée en général, car ne nécessite pas le recueild’échantillons urinaires,
- non valable en cas d’œdèmes,
- calcul de la clairance plasmatique à partir de l’activitéinjectée et de la courbe de décroissance plasmatique obte-nue à partir d’échantillons sanguins
* Perfusion IV continue :
- injection IV chez l’adulte de 1900 kBq (dose de charge)suivie d’une perfusion continue (37 kBq/mL avec un débitde 0,5 mL/min),- recueil des urines par périodes de 15 minutes, avec un pré-lèvement sanguin au milieu de chaque période.
54
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire et uriner fréquemment le patient, en raison del’irradiation vésicale.
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices supérieurs auxrisques encourus
- Allaitement : à éviter, sinon suspendre l’allaitement pen-dant au moins les 4 heures suivant l’injection.
Contre-indications
Aucune à ce jour (a)
Effets indésirables
Rares réactions allergiques (a).
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour (a).
55
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Capsule de : Cyanocobalamine 58Co
- Capsule de : Cyanocobalamine 57Co liée au FacteurIntrinsèque (FI)
- Ampoule de : Cyanocobalamine pour injection IM
Composition de la trousse
- Capsule de Cyanocobalamine 58Co : . Cyanocobalamine 58Co, 0,25µg, 29,6 kBq à la date et
heure de calibration.. Substances auxiliaires : lactose, alcool benzylique, géla-
tine
- Capsule de Cyanocobalamine 57Co liée au FacteurIntrinsèque (FI) :
. Cyanocobalamine 57Co, 0,25µg, 18,5 kBq à la date etheure de calibration liée au Facteur Intrinsèque (FI)
. Substances auxiliaires : lactose, sérum albumine bovine,Gélatine.
- Ampoule de Cyanocobalamine : . Cyanocobalamine 1mg.. Substances auxiliaires : Eau ppi, chlorure de sodium.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la trousse
Non renseigné
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément 57Co 58Co
Période physique 272 jours 70,8 jours
Principales émissions Énergies Énergies γ en keV (%) en keV (%)
122 (86) 511 (30)137 (11) 811 (99)
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Identification spectrométrie X et g
Mesure de l’activité ± 10 % de l’activité théorique
56
DCI Cyanocobalamine-57Co-FI + Cyanocobalamine-58Co
Sigle
Nom déposé DICOPAC®
Laboratoire Amersham
Classification ATC V09XX01 / V09XX02
Renseignements administratifs AMM en coursRéservé à l’usage hospitalier Liste I
DiagCyanocobalamine-57Co-FI + Cyanocobalamine-58Co
57Co58Co
Gr. 3Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PHARMACOCINÉTIQUE
L’injection d’une dose de charge de cyanocobalamine (poursaturer la transcobalamine) après l’absorption des cyanoco-balamines radioactives modifie leur comportement : aug-mentation de leur élimination.
Après absorption orale, rétention intestinale pendant 2 à 3heures, puis passage dans le sang sous forme liée à des pro-téines plasmatiques.
Élimination urinaire : 10 à 40% de la radioactivité injectéeéliminée en 24 heures.
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (chez l’adulte)
57Co-B12 58Co-B12Organes critiques µGy/MBq µGy/MBq
Foie 24 000 36 000
Pancréas 2600 6100
Surrénales 2500 6700
Reins 2300 5300
Équivalent de dose efficace : 57Co-B12 : 2700 µSv/MBq 58Co-B12 : 5100 µSv/MBq
UTILISATION
Indications
Test de Schilling pour le diagnostic de la cause d’unemalabsorption de vitamine B12 :
- défaut de sécrétion gastrique du facteur intrinsèque,
- malabsorption intestinale.
Posologie et mode d’administration
Adultes et enfants :
- 1 capsule de cyanocobalamine -57Co + 1 capsule de cyanocobalamine -58Co
par voie orale (prise simultanée)- moins de 2 heures plus tard :
1 ampoule de cyanocobalamine par voie IM
Préparation du patient
- Patient à jeun- Interrompre un éventuel traitement par vitamine B12 et/oufacteur intrinsèque au moins 7 jours avant l’examen.
Réalisation de l’examen
- Recueil et comptage des 2 isotopes dans les urines des 24heures.Proportionnalité entre l’activité éliminée et l’activité absorbée.
- Défaut de sécrétion gastrique du facteur intrinsèque :absorption et élimination de la cyanocobalamine-57 Co liéeau Facteur Intrinsèque uniquement.
- Malabsorption intestinale : absorption et éliminationd’aucune des deux cyanocobalamines radioactives
Précautions d’emploi et mises en garde
- Enfant : ne réaliser l’examen qu’après estimation d’unbénéfice attendu supérieur aux risques encourus
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices supérieurs auxrisques encourus.
- Allaitement : Interrompre l’allaitement.
- Insuffisants rénaux : Augmentation de la durée de recueildes urines, augmentation éventuelle des activités administrées.
Contre-indicationsAucune.
Effets indésirablesRares : prurit.
Interactions médicamenteuses
Modification de l’absorption ou de l’élimination des cyano-cobalamines avec : le PAS, aminosides, cytostatiques (acti-momycine), colchicine, neuroleptiques (trifluopérazine),antiépileptiques (phénobarbital, phénytoïne, primidone),biguanides, cholestyramines, diurétiques épargneurs depotassium, potassium, alcool, EDTA.
57
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
- Suspension cellulaire stérile
- Types cellulaires : érythrocytes
- Marquage autologue :
· au chromate de sodium 51Cr : in vitro
· au pertechnétate de sodium 99mTc : in vitro, in vivo oumixte in vivo / in vitro.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément Chrome 51 Technétium 99m
Période physique 27,7 jours 6,0 heures
Désintégration en en vanadium 51V technétium 99Tc
Principales Énergies Énergiesémissions keV (%) keV (%)
γ 320 (10) 18 (6)21 (1)141 (89)
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE (27, 69)
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie* et de radioprotection (Cf.Généralités)
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées :
* Séparation et marquage des érythrocytes au chromatede sodium 51Cr (in vitro) :Cf schéma page
* Séparation et marquage des érythrocytes au pertech-nétate de sodium 99mTc
— Elle consiste en 2 étapes :
- prétraitement des globules rouges par un agent réducteur,
- marquage des globules rouges au pertechnétate de Na
Déroulement Technique de marquagedes 2 étapes in vitro in vivo in vivo / in vitro
Prétraitement in vitro in vivo in vivopar réducteur
Marquage in vitro in vivo in vitro
— Techniques de marquage :
* In vitro : cf schéma
* In vivo / in vitro : cf schéma
* In vivo :
- Injection d’ion stanneux ou de pyrophosphate
Injection de pertechnétate de Na 99mTc · 20 à 40 minutes plus tard
· Activité variable selon l’indication
Remarques :
· Risque de transmission virale pour le préparateur
· Nécessité d’un préparateur spécialisé et d’un matérieladapté (hotte à flux laminaire)
58
Classification ATC V09GA06 / V09GX03
Renseignements administratifs Préparation magistrale
Diag Érythrocytes marqués 51Cr99mTc
Gr. 4Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 59
Prélèvementsanguin
8,5 ml de sang dans une seringuecontenant 1,5 ml d’ACD-A
centrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)
Isolement des érythrocytes
élimination du surnageant
culotd’érythrocytes
ajout de chromate de sodiumdilué dans 0,2 ml de NaCl 0,9 %,
sous agitation(activité variable selon indication)
incubation 15 min à 20°C
lavage avec NaCl 0,9 %
centrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)
Marquage desérythrocytes
culotélimination du
surnageant
remise en suspension dans 12 ml de NaCl 0,9 %
suspension d’érythrocytes marquées au Chrome 51
Figure : Isolement et marquage des érythrocytes au chrome 51 (in vitro)
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 60
Prélèvementsanguin
10 ml de sangdans une seringue héparinée
dilution avec 20 ml de NaCl 0,9 %
centrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)Isolement des
érythrocytes
élimination du surnageant
culotd’érythrocytes
Pré-traitement par un réducteur
dissolution de 2 mg de chlorure stanneuxdans 20 ml de NaCl 0,9 %
filtration stérilisante (0,22 µm)
dilution de 0,2 ml dans 100 ml de NaCl 0,9 % stérile
obtention d’une solution stérile de chlorurestanneux à 0,1 µg/mL d’étain
remise en suspension du culot dans 0,3 mlde solution de chlorure stanneux
incubation 5 min à 20°C
ajout de pertechnétate de sodium 99mTcdilué dans 0,2 mL de NaCl 0,9 % (activité
variable selon indication)
incubation 5 min à 20°C
Ajout de 10 mL de NaCl 0,9 %
Marquage des érythrocytes
centrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)
élimination dusurnageant
culot
remise en suspension dans 25 ml de NaCl 0,9%
suspension d’érythrocytes marquées auTechnétium 99mTc
Figure : Isolement et marquage des érythrocytes au Technétium 99m (in vitro)
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 61
Pré-traitement par un réducteur
Injection de 15 µg/kg d’étain stanneux
PrélèvementSanguin
10 ml de sangdans une seringue héparinée
Isolement des érythrocytes
15 à 30 minutes plus tard
dilution avec 5 ml de NaCl 0,9 %
centrifugation(5 min, 20°C, 500 g)
élimination du surnageant
culotd’érythrocytes
lavage avec NaCl 0,9 %
ajout de pertechnétate de sodium 99mTc à 2 ml de suspension érythrocytaire(activité variable selon indication)
agitation 5 min
Ajout de 20 ml de NaCl 0,9 %
Marquage des érythrocytes
centrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)
élimination dusurnageant
culot
remise en suspension dans 5 à 10 ml de NaCl 0,9 %
suspension d’érythrocytes marquées au Technétium 99mTc
Figure : Isolement et marquage des érythrocytes au Technétium 99m (in vivo / in vitro)
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Forme galénique obtenue
Suspension cellulaire stérile
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation
À ré-injecter dans les plus brefs délais.
CONTRÔLE DE QUALITÉ (79)
Caractères organoleptiques · suspension homogène· absence d’agrégats éry-
throcytaires· absence d’hémolyse
Rendement de marquage · Pourcentage de l’activitécellulaire par rapport à l’activité totale (cellules +surnageant en fin de pré-paration)· En général, supérieur à 75 % avec le 51Cr et supérieur à 90 % avec le 99mTc
PHARMACOCINÉTIQUE
Fixation intra-érythrocytaire du 51Cr ou du 99mTc sur lachaîne bêta de l’hémoglobine.
Libération du 51Cr à la mort de la cellule, pourtant libéra-tion d’environ 1% du 51Cr, chaque jour, dans le plasma.
Élimination rénale du 51Cr libéré.
DOSIMÉTRIE
Équivalent de dose efficace (chez l’adulte de 70 kg) :
· Érythrocytes-chromate 51Cr : 0,25 mSv / MBq
· Érythrocytes-pertechnétate-99mTc : mSv / 200 MBq
UTILISATION (27, 41, 69)
Indications
- Ventriculographie isotopique
- Scintigraphie splénique (avec érythrocytes dégradés parla chaleur)
- Détection des hémangiomes hépatiques
- Détection de saignements gastro-intestinaux (dans les ané-mies ferriprives)
- Mesure de la durée de vie des globules rouges (dans lesanémies hémolytiques, avec localisation des sites de des-truction)
- Détermination des la masse des globules rouges (poly-globulies, anémies liées à une splénomégalie...)
Techniques de marquage, posologies et modes d’administration
Cf tableau page
Conditionnement de la préparation
Dans une seringue plastique, munie d’une aiguille de groscalibre.
Réalisation de l’examen
- Saignements gastro-intestinaux : Comparaison de l’acti-vité du sang et des fèces pendant 4 jours
- Localisation des sites de séquestration : comparaison del’activité au niveau du coeur, du foie et de la rate;
Précautions d’emploi et mises en garde
- Grossesse : A éviter
- Allaitement : Interrompre l’allaitement
Contre-indications
Aucune à ce jour
62
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Effets indésirables
Aucun à ce jour
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
63
Indications Radioélément Méthode de marquage Posologies (en fonction du poids)
Ventriculoisotopique 99mTc in vivo 800 MBq, in vivo/in vitro IV
Scinti-splénique 99mTc in vitro(+ altération à la chaleur) 100 MBq,
IV
Saignements 51Cr in vitro 0,74-4 MBq, gastro-intestinaux IV
99mTc in vivo 400 MBq,in vivo/in vitro IV
Durée de vie 51Cr in vitro 18,5-50 kBq/kgdes érythrocytes Max 4 MBq,
IV
Masse 51Cr in vitro 3,7-7,4 kBq/kgdes érythrocytes Max 0,8 Mbq,
IV
99mTc in vitro 2 MBqin vivo/in vitro IV
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.
- Flacon de 10 mL (verre)
Boîte de 1 flacon AMM n° 556 177-2Boîte de 2 flacons AMM n° 556 178-9Boîte de 5 flacons AMM n° 556 179-5
Composition de la trousse
Examétazine : 0,5 mgSubstances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, chlo-rure de sodium
Conservation de la trousse
Entre 2 et 25°C
Stabilité de la trousse
26 semaines
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination (RR,SS) 4,8-diaza-3,6,6,9-chimique tétraméthyl undécane-2,10
dione bisoxime dimercato-succinique
Formule développée avant marquage [69]
Formule semi-développée après marquage [69]
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire (6, 60, 75)
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
64
10 min
DCI Examétazime
Sigle HMPAO
Nom déposé CERETEC®
Laboratoire Amersham
Classification ATC V09AA01
Renseignements administratifs AMM Réservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités Liste I
Diag Examétazime 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Prélever la solution de 500 à 1000 MBqpertechnétate de éluat datant de moins desodium 99mTc 2 heures, d’un générateur
dont l’élution précédente date de moins de 24 heures
Ajuster le volume d’éluat à 5 ml avec une solution de NaCl 0,9 %
Injecter dans le flacon de lyophilisat
Agiter manuellement10 secondes
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation30 minutes.
CONTRÔLE DE QUALITÉ (7 ,8 ,69)
Caractères organoleptiques solution aqueuselimpide, incolore
pH NR
Pureté radiochimique > 80 %
Méthode CCM : 2 chromatographies
CCM n°1 :support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)phase mobile : méthyléthylcétoneimpuretés recherchées : 99mTc réduit hydrolysé, complexe secondaire 99mTc-examétazimedépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-examétazime + 99mTcO4-: Rf = 0,8-1complexe secondaire 99m Tc-examétazime (CII)+ 99mTc réduit hydrolysé : Rf = 0
CCM n°2 :support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)phase mobile : chlorure de sodium 0,9%impuretés recherchées : 99mTcO4-dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : complexe secondaire 99m Tc-examétazime (CII)+ 99mTc-examétazime + 99mTc réduit : Rf = 099mTcO4
- : Rf = 0,8-1
PRC (%) = 100 – [99mTcO4- (%) + 99mTcR (%) + CII (%)]
65
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
8 cm
8cm
2 cm
B
A
A
A B+CII + 99mTcR (%) = x 100
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
8 cm
8cm
2 cm
B
A
99mTcO4- =
BA
B
+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PHARMACOCINÉTIQUE (49, 50)
Passage du traceur lipophile au travers de la barrière héma-to-encéphalique puis rapide fixation par l’encéphale (3,5 à7 % de l’activité injectée dans la minute suivant l’injection).
Distribution également au niveau des muscles et des tissusmous.
Élimination biliaire et rénale (respectivement 30 et 40 % del’activité injectée pendant les 48 premières heures).
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)
Organes critiques Organes critiques
reins 34 cerveau 6,8
thyroïde 26 ovaires 6,6
vésicule biliaire 18 utérus 6,6
poumons 11 paroi gastrique 6,3
foie 8,6
Équivalent de dose efficace : 11 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
- Scintigraphie de perfusion cérébrale pour le diagnostic desanomalies cérébrales régionales.
- Marquage in vitro des leucocytes au 99mTc (cf. monogra-phie Leucocytes marqués)
Préparation du patient
Patient au repos "neurosensoriel" pendant environ 20minutes avant l’injection, dans le cas d’une étude de la per-fusion en conditions basales.
Posologie et mode d’administration
Adulte : 350 à 500 MBq en IV
Réalisation de l’examen
Acquisition des images : à partir de 2 minutes après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Il est d’usage de faire boire et uriner fréquemment lepatient en raison de l’irradiation vésicale.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus
- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 12heures suivant l’injection
Contre-indication
Aucune à ce jour
Effets indésirables
Rares cas d’hypersensibilité modérée se traduisant par ledéveloppement d’un accès érythémateux urticant
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
66
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution injectable, stérile et apyrogène, isotonique
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(58)
Formule chimique
Radioélément 18F
Obtention Produit de cyclotron
Période physique 109,8 min
Émissions Positon* d’énergie maximale633 KeV suivi d’un rayonnement gamma d’annihilation de 511 KeV
*la détection des positons nécessite des caméras adaptées :Caméras TEP ou PET (Tomographie par Emission dePositons).
CONTRÔLE DE QUALITÉ (35, 58)
Caractères organoleptiques Solution limpideincolore ou légè-rement jaunâtre
pH 4,5 à 8,5
Identification spectrométrieγ
Mesure de l’activité ± 10% de l’activité théorique
PHARMACOCINÉTIQUE (44, 76)
Analogue du 2-déoxy-glucose qui, transporté à l’intérieurde la cellule par diffusion facilitée comme le glucose, estensuite phosphorylé en position 6 en fluoro-2-DG-6-phos-phate (FDG), par l’hexokinase. Ce dernier, n’étant ni métabolisé ni déphosphorylé, est blo-qué dans la cellule et s’y accumule.
L’une des principales caractéristiques métaboliques des cel-lules cancéreuses étant une hyper consommation de gluco-se en raison d’une augmentation de la glycolyse et une aug-mentation de la captation cellulaire de glucose, l’accumula-tion du FDG dans ces cellules est importante et permet ainsila visualisation du tissu tumoral.
67
DCI 18 Fluorodéoxyglucose
Sigle 18FDG
Nom déposé /
Laboratoire /
Classification ATC V09AX02
Renseignements administratifs AMM en cours
Diag 18 Fluorodéoxyglucose 18F Gr.
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Concentration forte dans le cerveau (substance grise), lesreins et la vessie, plus modérée dans le foie et l’intestin et àun moindre degré dans les yeux, les glandes lacrymales, lenaso-pharynx et le rachis.Sur le myocarde, la fixation est plus variable, fonction del’état métabolique du sujet.
Élimination urinaire
DOSIMÉTRIE
NR
UTILISATION
Indications
- En cardiologie : étude de la viabilité myocardiqueEn neurologie : Diagnostic différentiel des démences, loca-lisation de foyers épileptogènes.
- En oncologie (cancers bronchopulmonaires, ORL, mam-maires, colo-rectaux, ovariens, mélanome, lymphomes) :détection de tumeurs primitives, bilan d’extension de latumeur, détection des récidives loco-régionales ou métasta-tiques, évaluation de la réponse thérapeutique (après radio-ou chimio-thérapie), différenciation des tissus (scléreux outumoraux) (44,64,65).
Préparation du patient (44, 65)
Patient à jeun depuis au moins 4 h (permet de minimiser lafixation myocardique du glucose et évite la compétitionentre le glucose et le FDG au niveau des transporteursmembranaires).
Patient au repos depuis la veille ou au minimum depuis 4 à6 heures (une fixation musculaire est fréquemment notée encas d’effort ou de tension musculaire accrue dans la pério-de suivant l’injection)
Posologie et mode d’administration (44, 65)
Adulte : 200 à 400 MBq en perfusion IV
Site d’injection à distance des zones pathologiques à exa-miner prioritairement
Réalisation de l’examen (65)
À partir de 40 min après injection
En général, 60 à 90 min après injection (pour augmenter lecontraste entre la fixation tumorale et l’activité vasculaire ettissulaire normale)
Précautions d’emploi et mises en garde
- Enfant : Réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice attendu supérieur auxrisques encourus.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Non renseigné
Interactions médicamenteuses
Non renseigné
68
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique - Flacon de 6 mL (verre)- Boite de 3 flacons + 3 colonnes de chromatographie (rési-ne échangeuse d’ions Séphadex DEAE A25 1g)AMM n° 559 987-5
Composition de la trousse
- Mélange de fragments F(ab’)2 et Fab’ d’anticorps mono-clonaux murins dirigés contre l’antigène HMW-MAAexprimé par le mélanome malin : 0,35 mg
- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, chlorure stan-neux dihydraté, tartrate de sodium dihydraté, biphtalate depotassium, sérum albumine (0,5 mg).
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la trousse
12 mois
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
Injecter la solution de 1 mlpertechnétate de sodium 550 à 1100 MBq99mTc dans le flacon
Agiter manuellement par retour-nement quelques secondes
Laisser reposer à température ambiante 20minutes
Purifier sur la colonne aspiration lente de la solu-échangeuse d’ions tion aspiration lente de la
solution à travers la colonnepuis lavage avec 2 à 3 ml de NaCl 0,9 %
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
69
30 min
DCI
Sigle
Nom déposé TECNEMAB-K-1®
Laboratoire Amersham
Classification ATC V09IA02
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
Diag Fragments MAB anti-mélanome 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
3 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques solution limpide, incolore
pH NR
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)phase mobile : méthanol/eau (85:15 v/v)impuretés recherchées : 99mTcO4- dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-Mab fragments : Rf = 099mTcO4- : Rf = 0,7
PHARMACOCINÉTIQUE
Fixation, dès la 1ère heure, sur les antigènes HMW-MAAexprimés à la surface des cellules tumorales de mélanomeElimination urinaire (85% dans les 7 heures)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (70 kg) (µGy/ MBq)
Organes critiques Organes critiques
reins 58,40 pancréas 8,50
rate 23,9 os 7,95
myocarde 12,50 estomac 6,28
foie 8,72 vessie 4,73
surrénales 8,51 corps entier 4,89
Équivalent de dose efficace : 18,41 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
- Visualisation des métastases ganglionnaires régionales etdes métastases à distance chez les patients atteints de méla-nome cutané malin de stade I à III, en complément d’autresméthodes de diagnostic.
- Aide au diagnostic différentiel en cas de suspicion demélanome oculaire
Posologies
Adulte : 550 MBq (Max : 1100 MBq) en IV Une injection unique
Réalisation de l’examen
- Faire uriner le patient avant l’acquisition des images(diminution de l’activité vésicale).
- Acquisition des images : de 1 à 24 heures après l’injection(recommandé entre 6 et 12 heures).
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 24heures suivant l’injection
70
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
8 cm
8cm
2 cm
B
A
A
A B+PRC (%) = x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Si nécessité d’une administration répétée : vérifier l’absen-ce d’HAMA (anticorps humain anti-souris) dans le sérumdu patient.
Contre-indication
Grossesse
Effets indésirables
- Possibles réactions d’hypersensibilité liées à la présenced’HAMA.
- Un cas de douleur sévère dans les légions lombaire et épi-gastrique a été rapporté
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
71
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutiqueFlacon de 10 mL (verre)Boîte de 1 flacon AMM n° 559 982-3Boîte de 2 flacons AMM n° 559 984-6Boîte de 5 flacons AMM n° 559 985-2
Composition de la trousse
- Trifosmin : 1,5 mgFuromine : 20 mg
- Substances auxiliaires : ascorbate de sodium, carbonate desodium, gamma cyclodextrine
Conservation de la trousse
À température ambiante (entre 15 et 25°C) et à l’obscurité.
Stabilité de la trousse
12 mois
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination chimique
Formule semi-développée après marquage
Formule semi-développée après marquage
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
Injecter la solution de 2 à 3 mlpertechnétate de sodium 2 et 20 GBq99mTc dans le flacon
72
30 min
DCI Furifosmin
Sigle /
Nom déposé TECHNESCAN® Q12
Laboratoire Mallinckrodt
Classification ATC V09GA05
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
Diag Furifosmin 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Agiter manuellement par retour-nement quelques secondes
Chauffer bain-marie à 100°C15 minutes
Laisser refroidir jusqu’à températureambiante
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
Conservation de la préparation
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la préparation
8 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques solution limpide, incolore, claire ou légèrement opalescente
pH NR
Pureté radiochimique > 90 %Méthode de chromatographie sur colonne :- support : colonne d’alumine
(SEP-PAK® ou équivalent)- régénération de la colonne :10 mL d’éthanol absolu- dépôt : 0,1 mL de la préparation- élutions successives :
10 mL d’éthanol absolu → fraction A10 mL de chlorure de sodium 0,9% → fraction B
PHARMACOCINÉTIQUE
Rapide fixation sur le myocarde (1,5 à 2% de l’activitéinjectée, 30 minutes après l’injection)Pas de phénomène de redistribution
Élimination hépatobiliaire et rénale(respectivement 30% et 22% de l’activité injectée dans les4 à 6 heures)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (70 kg) (µGy/ MBq)
Organes critiques Organes critiques
vésicule biliaire 27 reins 15
colon 25 ovaires 10
paroi vésicale 19 cœur (paroi) 7
intestin grêle 17 foie 5
Équivalent de dose efficace : 10 µSv/MBq
UTILISATION (2, 3)
Indications AMM
Diagnostic et localisation de l’ischémie myocardique et/oude l’infarctus du myocarde
Posologie et mode d’administration
- Une seule injection de 350MBq en IV, soit après uneépreuve d’effort ou un test de stimulation pharmacologique,soit au repos.
- Si 2ème scintigraphie nécessaire : 1100 MBq en IV, 3 à 4 h plus tard
Réalisation de l’examen
- Faire boire abondamment le patient avant l’examen
- Acquisition des images 15 à 30 minutes après l’injectionlors d’une épreuve de stimulation.- Acquisition des images 45 à 60 minutes après l’injection
73
ColonneBA
A
++PRC (%) = x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
pour une scintigraphie au repos.
- Acquisition plus tardive possible en raison de l’absence deredistribution
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire et uriner le patient fréquemment, en raison del’irradiation vésicale.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus)
- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 24heures suivant l’injection
- Patient de moins de 18 ans : à éviter (sauf si bénéfices >risques encourus)
Contre-indications
Aucune à ce jour
Effets indésirables
- Goût métallique transitoire, syndrome vagal (hypotensionet sueurs profuses), réactions anaphylactiques avec rou-geurs, urticaire, nausées hypotension et bronchospasme
- Des douleurs thoraciques, en relation avec une insuffisan-ce coronaire peuvent se manifester.
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
74
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution injectable
Composition
- Citrate de gallium : 37 MBq/ml (a)74 MBq/ml (b)
- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, alcool benzy-lique, hydroxyde de sodium, citrate de sodium, eau pourpréparations injectables (a).
Conditionnement
- flacon (verre). Amersham
74 MBq (2 ml) AMM n°
111 MBq ( 3 ml) AMM n°
185 MBq (5 ml) AMM n°
370 MBq (10 ml) AMM n°
. CIS bio international
37 MBq (0,5 ml) AMM n°
74 MBq (1 ml) AMM n°
111 MBq (1,5 ml) AMM n°
148 MBq (2 ml) AMM n°
185 MBq (2,5 ml) AMM n°
222 MBq (3 ml) AMM n°
259 MBq (3,5 ml) AMM n°
296 MBq (4 ml) AMM n°
333 MBq (4,5 ml) AMM n°
370 MBq (5 ml) AMM n°
. Mallinckrodt
82 MBq (2,2 ml) AMM n° 552 868-0
122 MBq (3,3 ml) AMM n° 552 869-7
205 MBq (5,5 ml) AMM n° 331 870-5
Conservation
A température ambiante.Dans son conditionnement d’origine.
Stabilité
9 jours après la date de calibration
75
DCI Citrate de gallium [67Ga]
Sigle 67Ga
Nom déposé Citrate de gallium [67Ga ]® GA-67-MM-1® Citrate de GA 67®
Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b) Mallinckrodt (c)
Classification ATC V09HX01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités
Liste I
Diag Gallium 67 (citrate) 67Ga Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)
Radioélément Gallium 67
Obtention Produit de cyclotron
Période physique 3,26 joursDésintégration par capture électronique
en zinc 67Zn
Principales émissions Energies en keV (%)γ 93 (39)
185 (21)300 (17)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)
Caractères organoleptiques Solution limpideincolore
pH 5 à 8
Identification spectrométrie γ
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
PHARMACOCINÉTIQUE
Cinétique analogue à celle de l’ion ferrique
Fixation à la transferrineDistribution physiologique dans le foie, le squelette, la rate.Forte concentration dans les tissus tumoraux et inflamma-toires
Période biologique : 25 joursPériode effective : 2,9 jours
Élimination urinaire et intestinale
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)
Organes critiques Organes critiques
moelle osseuse 157 squelette 119
rate 143 reins 111
foie 124 corps entier 70
UTILISATION (18, 53, 56)
Indications AMM
- Exploration des foyers tumoraux (dépistage, localisation,surveillance thérapeutique (b, c)
- Exploration des foyers inflammatoires (b)
- Exploration des foyers infectieux (abcès profonds) (b, c)
- Dépistage des foyers de sarcoïdose (c)
Posologie et mode d’administration
Adulte : 74 à 555 MBq en IV
Réalisation de l’examen
Acquisition des images entre 6 et 70 heures après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Enfant : réduire la dose au minimum possible, après esti-mation d’un bénéfice résultant supérieur aux risques encourus
Contre-indications
Allaitement
Effets indésirables
Un cas d’effet secondaire cutané a été décrit
Interactions médicamenteuses
Non renseigné
76
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 15 mL (verre brun)- Boite de 5 flacons AMM n° ?
Composition de la trousse
- Gluconate de calcium : 75 mg
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, chlo-rure de sodium
Conservation de la trousse
À température ambiante (entre 15 et 25°C),à l’abri de la lumière
Stabilité de la trousse
12 mois
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination chimique
Formule développée avant marquage
Formule semi-développée après marquage
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
77
5 min
DCI Gluconate
Sigle GHA
Nom déposé GLUCOCIS®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09CA05
Renseignements administratifs AMM en coursRéservé à l’usage hospitalier Liste I
Diag Gluconate 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Injecter la solution de 1 à 10 mlpertechnétate de sodium maximum 3885 MBq99mTc dans le flacon B
Agiter 2 minutes environ
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
12 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ (40, 66, 699)
Caractères organoleptiques solution aqueuselimpide, incolore
pH entre 7,5 et 8,5
Pureté radiochimique > 95 %
Méthode CCM : 2 chromatographies
CCM n°1 :support : ITLC-SG (2,5 x 12 cm)phase mobile : méthyléthylcétone
impuretés recherchées : 99mTcO4-
dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-gluconate + 99mTc réduit : Rf = 099mTcO4
- : Rf = 1
CCM n°2support : ITLC-SG (2,5 x 12 cm)phase mobile : Chlorure de sodium 0,9%impuretés recherchées : 99mTc réduit dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc réduit : Rf = 099mTc-gluconate + 99mTcO4
- : Rf = 1
PRC (%) = 100 – [99mTcO4- (%) + 99mTc réduit (%)]
PHARMACOCINÉTIQUE
Liaison aux protéines plasmatiques :
50 % de la radioactivité circulante 30 min. après injection,
90 % de la radioactivité circulante 24 h après injection.
Lente élimination rénale par sécrétion tubulaire de la formeliée et élimination par filtration glomérulaire de la formenon liée.
78
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
5 cm
5 cm
0,5 cm
B
A
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
5 cm
5 cm
0,5 cm
B
A
BA
B
+99mTcO4
- (%) = x 100
BA
B
+99mTc réduit (%) = x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
paroi vésicale 56 69 100 150 270
reins 49 59 82 120 51
utérus 7,7 9,4 15 21 35
ovaires 4,5 5,8 8,6 13 9,3
surrénales 4,5 5,5 8,4 12 22
Équivalent de dose efficace (adulte) : 9 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
- Étude morphologique et fonctionnelle des reins.
- Localisation des lésions intra-crâniennes, lorsque la tomo-densitométrie et/ou l’imagerie par RMN ne sont pas réali-sables.
Préparation du patient
En scintigraphie cérébrale, administration de perchlorateavant l’examen pour bloquer la captation par le plexus cho-roïdien
Posologie et mode d’administration
- Adulte de 70 kg :
. Scintigraphie rénale :
74 à 370 MBq en IV
. Scintigraphie cérébrale :370 à 800 MBq en IV
- Enfant :activité pédiatrique(MBq) = activité adulte (MBq) x poids de l’enfant (kg) / 70 (kg)
Réalisation de l’examen
- Scintigraphie rénale :
. Images dynamiques : immédiatement après l’injection
. Images statiques : 1 heure après l’injection
- Scintigraphie cérébrale :
Images 1 à 2h après l’injection ou plus rarement retardéesjusqu'à 3 ou 4 heures après l’injection
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus
- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 12heure suivant l’injection
Contre-indications
Aucune à ce jour.
Effets indésirables
- Réactions allergiques, rougeurs, dyspnée, urticaire, hyper-tension, tachycardies.
- Des cas de fièvre et bradycardie ont été rapportés.
Interactions médicamenteuses
- Probénécide et acide para-aminohippurique : réductionde la captation rénale et de l’élimination du traceur.
- Métabolites des Pénicillines, de l’acétaminophène, du tri-méthoprime-sulfaméthoxazole : formation de complexesavec le 99mTc-gluconate qui sont captés et éliminés par lefoie.
- Gluconate de chlorhexidine : formation de complexesavec le 99mTc-gluconate qui sont captés par les reins.
79
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Solution stérile et apyrogène pour préparation radiophar-maceutique.- Ampoule de 1 ml.- Boite de 2 ampoules - AMM n°560 274-9.
Composition de la trousse
- Igovomab (fragments F(ab’)2 d’anticorps monoclonauxdirigés contre l’antigène OC 125) : 1 mg.
- Substances auxiliaires : acide diéthylènetriamino-penta-acétique (DTPA), tampon acétate salin 0,1M pH5.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C.
Stabilité de la trousse
12 mois.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Non renseigné
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
Injecter la solution 111 MBqd’anticorps Igovomab dans 0,3 mldans un flacon de chlorure d’indium 111In
Agiter lentement 30 minutes
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
80
35 min
DCI Igovomab
Sigle /
Nom déposé INDIMACIS 125 ®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09IB03
Renseignements administratifs AMM Réservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités Liste I
Diag Igovomab 111In Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
24 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques Solution limpideincolore
pH NR
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)phase mobile : tampon citrate 0,1M pH4impuretés recherchées : DTPA-111Indépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : Igovomab-111In : Rf = 0DTPA-111In : Rf = 0,9
PHARMACOCINÉTIQUE
Fixation hépatique, splénique et rénale (respectivement 12%, 1,1 % et 3,6 % de la radioactivité injectée à 24 heures)
Élimination urinaire (0,26% de la radioactivité injectée parheure)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (70 kg) (µGy/ MBq)
Organes critiques Organes critiques
foie 0,75 reins 0,49
rate 0,59
Équivalent de dose efficace : 290 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
Diagnostic des récidives d’adénocarcinome ovarien lorsquele taux de CA 125 sérique est augmenté et lorsque l’écho-graphie ou la tomodensitométrie sont négatives
Posologie et mode d’administration
Adulte (70 kg) : 111 MBq en perfusion IV de 15 à 30 minutes dans 100 ml de NaCl 0,9 %
Réalisation de l’examen
Acquisition des images : 2 à 7 jours après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Ne pas répéter l’examen chez le même patient du fait del’absence de données cliniques suffisantes concernant uneadministration répétée.
81
Front desolvant
"
Dépôt3 cm
5,5 cm
5,5 cm
6 cm
B
A
PRC (%) = A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Ne pas effectuer l’examen dans le mois suivant un traite-ment anticancéreux.
- Vérifier l’absence d’HAMA (anticorps humain anti-souris)dans le sérum du patient
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
- Hypersensibilité aux protéines de souris
Effets indésirables
Possible développement d’HAMA (observés chez 25% despatients au 30ème jour après injection)
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour.
82
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Boite de 2 séries de 3 ampoules (A, B, C).- Ampoule IK-4A et IK-4B : solutions tampons stériles etapyrogènes.- Ampoule IK-4C : Solution stérile et apyrogène de MIBGAMM n°.
Composition de la trousse
- Ampoule IK-4A : Sulfate d’ammonium.
- Ampoule IK-4B : Tampon acétate salin pH 5.
- Ampoule IK-4C : Iobenguane : 1,33 mg.
- Substances auxiliaires : eau PPI.
Conservation de la trousse
À température ambiante (entre 15 et 25°C), à l’abri de lalumière
Stabilité de la trousse
Non renseigné
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Nom chimique après marquage : métaiodobenzylguanidine 123I
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE (73)
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
Prélever dans une même seringue 0,3 ml de l’ampoule IK-4A puis 0,3 ml de l’ampoule IK-4C
Introduire ces 0,6 ml dans calibré à 92,5 MBqun flacon d’iode 123
Y introduire une prise d’air
Chauffer Bain-marie sec à 150°Cpendant 60 minutes
Retirer la prise d’air
83
90 min
DCI Iobenguane
Sigle MIBG
Nom déposé IK-4®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09IX01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
Diag Gr. 3123IIobenguane
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Y introduire 5 ml de l’ampoule IK-4B
Agiter manuellementjusqu’à dissolution
Laisser reposer jusqu’à ce que la solution soit à température ambiante
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène (18,5 MBq/ml).
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
10 heures.
CONTRÔLE DE QUALITÉ (69)
Caractères organoleptiques solutionlimpideincolore
pH 55
Pureté radiochimique > 95 % Méthode CCM :support : Kiesel Gel G (2,5 x 20 cm)phase mobile : acétate d’éthyle : éthanol 50:50, v/vimpuretés recherchées : 123I-dépôt : 1 goutte de la préparation - laisser sécher
Migrations relatives : 123I -MIBG : Rf = 0,1123I- : Rf = 0,6
PHARMACOCINÉTIQUE
Accumulation dans la vessie, le foie, parfois le coeur, labase des poumons, la rate et les glandes salivaires à 24heures
Élimination urinaire et fécale (respectivement 70% et 1%de l’activité injectée à 24 heures)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
médullosurrénale 740 ovaires 20
thyroïde* 680 foie 10
rate 30 corps entier 5
* sans blocage de la thyroïde
UTILISATION
Indications AMM
Localisation scintigraphique :
- du phéochromocytome et de ses métastases,
- du neuroblastome.
Préparation du patient
- Procéder avant l’examen à une injection de DTPA-99mTcet de colloïde de sulfure de 99mTc afin de repérer la positiondes reins et du foie.
84
Dépôt
Front desolvant
"
Dépôt2,5 cm
5 cm
10 cm
2,5 cm
B
A
PRC (%) =A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Procéder avant l’injection de 123I-MIBG à un blocage dela thyroïde par administration de soluté iodo-ioduré fort (40mg d’iodure) ou de perchlorate de potassium (de J-3 à J+3au minimum).
Posologie et mode d’administration
Activité à adapter à l’âge et au poids du patient(Correspond pour un enfant de 20 kg à 74 MBq)
IV lente (sur 2 minutes)
Réalisation de l’examen
Acquisition des images, 6 (facultatif) et 24 heures aprèsl’administration
Précautions d’emploi et mises en garde
- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice attendu supérieur auxrisques encourus.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Réactions d’intolérance (à la 123I-MIBG et au soluté iodo-ioduré) liées à la teneur en iode
Interactions médicamenteuses (30)
Phénoxybenzamine, la réserpine : inhibition de la fixation de l’123I-MIBG par la médullosur-rénale
85
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution injectable, stérile et apyrogène (5 ml).
Composition
Sulfate de métaiodobenzylguanidine -131I :1 mg, 9,25 MBq/mLSubstances auxiliaires : sulfate d’ammonium, acétate desodium, acide acétique, chlorure de sodium, eau PPI
Conditionnement
- Flacon (verre 10 mL)- AMM n° 555 986-4
Conservation
À -18°CDans le conditionnement d’origine
Stabilité
7 jours après la date de calibration.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)
Radioélément 131I
Période physique 8 jours
Principales émissions Énergies en keV (%)γ 284 (6)
365 (82)637 (7)
β- 248 (2)334 (7)606 (90)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 69, 78)
Caractères organoleptiques NR
pH NR
Identification spectrométrieX et γ
Mesure de l’activité ± 10 % de l’activité théorique
86
DCI Iobenguane-131I
Sigle MIBG-131I
Nom déposé MIBG-131-D®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09IX02
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
Diag Iobenguane-131I 131I Gr. 2
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PHARMACOCINÉTIQUE
Accumulation dans la vessie, le foie, parfois le cœur, la basedes poumons, la rate et les glandes salivaires.
Elimination urinaire et fécale (respectivement 65 % et 1 %de l’activité injectée à 24 heures).
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
médullosurrénale 27000 ovaires 300
thyroïde* 9500 coeur 200
vessie 2100 foie 100
rate 400 corps entier 50
* sans blocage de la thyroïde
UTILISATION (29)
Indications AMM
Localisation scintigraphique :
- du phéochromocytome et de ses métastases chez l’adulte,
- du neuroblastome chez l’enfant.
Préparation du patient
- Procéder avant l’examen à une injection de DTPA-99mTcet de colloïde de sulfure de 99mTc afin de repérer la positiondes reins et du foie.
- Procéder avant l’injection de 123I-MIBG à un blocage dela thyroïde par administration de soluté iodo-ioduré fort (40mg d’iodure) ou de perchlorate de potassium (de J-2 à J+3).
Posologie et mode d’administration
- Adulte : 18,5 MBq
- Enfant : activité à adapter à l’âge et au poids du patient
en IV lente
Réalisation de l’examen
24 à 72 heures après administration
Précautions d’emploi et mises en garde
- Enfant : Réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice attendu supérieur auxrisques encourus.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Réactions d’intolérance (à la 123I-MIBG et au soluté iodo-ioduré) liées à la teneur en iode
Interactions médicamenteuses
Inhibition de la fixation de l’123I-MIBG par la médullosur-rénale avec certains antihypertenseurs.
87
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution injectable.
Composition
* CIS bio international
- Iodure de sodium 123I : 18,5 MBq/ml.
- Substances auxiliaires : tampon phosphate thiosulfate pH7(phosphate monosodique monohydraté, chlorure desodium, thiosulfate de sodium pentahydraté, eau PPI)
* Mallinckrodt
- Iodure de sodium 123I : 37 MBq/ml.
- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, carbonateacide de sodium.
Conditionnement
Flacon de 10 mL (verre) (b).
* CIS bio international
- 18,5 MBq (1 ml)AMM n°
- 37 MBq (2 ml)AMM n°
- 74 MBq (4 ml)AMM n°
* Mallinckrodt
- 37 MBq (1 ml) AMM n°
- 74 MBq (2 ml)AMM n°
- 185 MBq (5 ml)AMM n°
Conservation
À température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans le conditionnement d’origine.
Stabilité
- 24 heures après la date de calibration (a)- 20 heures après la date de calibration (b)
88
DCI Iodure de sodium [123I]
Sigle /
Nom déposé I-123-S2® Iodure de sodium 123I injectable®
Laboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)
Classification ATC V09FX02
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
DiagIode 123 (iodure de sodium)
123I Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)
Radioélément Iode 123
Obtention Produit de cyclotron
Période physique 13,2 heures
Désintégration par capture électroniqueen tellure 123Te
Principales émissions Énergies en keV (%)γ 27 (71)
159 (83)529 (1)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)
Caractères organoleptiques solution, limpideincolore
pH Entre 7 et 9
Identification spectrométrieγ
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
PHARMACOCINÉTIQUE
Comparable à celle de l’iodure stable
Captation principalement par la glande thyroïde
Faibles pourcentages de la dose administrée retrouvés auniveau des glandes salivaires, de la muqueuse gastrique, duplexus choroïde, du lait et du placenta
Élimination urinaire (réabsorption tubulaire de 75%)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq) (b).
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
Thyroïde 7000 11000 17000 36000 68000
Paroi 68 85 120 200 390gastrique
Vessie 43 53 79 120 220
Intestin grêle 42 54 91 140 270
Pancréas 14 16 25 36 63
Utérus 12 16 26 40 72
Moelle 11 15 21 30 52osseuse
Ovaires 11 15 23 36 64
Rate 9,7 11 17 26 46
Reins 9,1 11 16 24 41
Équivalent de dose efficace (adulte) : 230 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
Explorations morphologique et fonctionnelle de la thyroïde
Posologie et mode d’administration
* Adulte : 1,85 à 14,8 MBq en IV(dose faible pour l’étude de fixation thyroïdienne, dose plusélevée pour la scintigraphie thyroïdienne).
* Enfant : réduire la dose au minimum possible et aprèsestimation d’un bénéfice résultant supérieur aux risquesencourus.La dose administrée chez l’enfant est un pourcentage de ladose administrée chez l’adulte :
- nouveau-né : 6 %
- 1 an : 17 %
- 5 ans : 30 %
- 10 ans : 51 %
- 15 ans : 94 %
Préparation du patient
Patient a jeun depuis au moins 3 heures, pour des mesuresde fixation.
89
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Réalisation de l’examen
Acquisition des images 2 à 3 heures après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- L’usage est de faire boire et uriner fréquemment le patient,en raison de l’irradiation vésicale
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
Contre-indications
Grossesse
Allaitement
Effets indésirables
Aucun à ce jour
Interactions médicamenteuses
- Produits de contraste iodé, médicament ou aliment conte-nant de l’iode : diminution de la captation d’iodure desodium 123I.
- Autres médicaments modifiant la cinétique de l’iode radio-actif (généralement diminution de la captation de l’ioderadioactif par la glande thyroïde) et dont l’administrationdoit être arrêtée 1 à 2 semaines avant l’examen : phénylbutazone, salicylates, stéroïdes, nitroprusside desodium, anticoagulants, antihistaminiques, agents antipara-sitaires, pénicillines, sulfamides, tolbutamide, penthobarbi-tal sodique, benzodiazépines
90
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Capsules
Composition
* AmershamCapsules en gélatine contenant de 333 kBq à 3,7 MBq d’io-dure 131I de sodium.
* CIS bio internationalCapsules en gélatine contenant 1,85 MBq d’iodure 131I desodium, absorbé sur un support solide composé de phos-phate disodique anhydre.
* MallinckrodtCapsules contenant 592 kBq à 3,7 MBq d’iodure 131I desodium.
Conditionnement
* AmershamFlacon de 10 capsules333 kBq, 592 kBq, 1,1 MBq, 2,035 MBq, 3,7 MBqAMM n°
* CIS bio internationalFlacon de 5, 10, 15 ou 20 capsulesAMM n°
* MallinckrodtTous conditionnementsAMM n°
Conservation
A température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans le conditionnement d’origine.
Stabilité
28 jours après la date indiquée sur l’étiquette (b).
91
DCI Iodure de sodium [131I]
Sigle /
Nom déposé Iodure de sodium 131I® I-131-D-B® Iodure de sodium 131I®capsule capsule capsule D
Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b) Mallinckrodt (c)
Classification ATC V09FX03
Renseignements AMMadministratifs Réservé à l’usage hospitalier
Liste I
Diag Iode 131 (iodure de sodium) 131I Gr. 2
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)
Radioélément Iode 131
Obtention Produit de réacteur
Période physique 8,0 jours
Désintégration par capture électroniqueen xénon131Xe
Principales émissions Énergies en keV (%)γ 284 (6)
365 (82)637 (7)
β 248 (2)334 (7) 606 (90)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)
Identification Spectrométrieγ
Mesure de l’activité ± 10 % de l’activité théorique
PHARMACOCINÉTIQUE
Après administration par voie orale, absorption rapide (auniveau de l’estomac et surtout de l’intestin ; 75% de la doseen 30 min chez le sujet à jeun).
Cinétique comparable à celle de l’iodure stableCaptation principalement par la glande thyroïde Faibles pourcentages de la dose administrée retrouvés auniveau des glandes salivaires, de la muqueuse gastrique, duplexus choroïde, du lait et du placenta.
Élimination rénale
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq) (b)
Organe critique Absorption 40 %
thyroïde 570000
UTILISATION
Indications AMM
Mesures des fixations tardives à visée dosimétrique.
Posologie et mode d’administration :
0,74 à 1,85 MBq (b)
Préparation du patient
À jeun depuis au moins 3 heures
Précautions d’emploi et mises en garde
- Ne pas utiliser chez les sujets avant 40 ans (sauf justifica-tion particulière exceptionnelle)
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Enfant : réduire la dose au minimum possible et après esti-mation d’un bénéfice résultant supérieur aux risques encou-rus.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Aucun à ce jour
92
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Interactions médicamenteuses
- Produits de contraste iodé, médicament ou aliment conte-nant de l’iode : diminution de la captation d’iodure desodium 123I.
- Autres médicaments modifiant la cinétique de l’ioderadioactif (généralement diminution de la captation de l’io-de radioactif par la glande thyroïde) et dont l’administrationdoit être arrêtée 1 à 2 semaines avant l’examen : phénylbutazone, salicylates, stéroïdes, nitroprusside desodium, anticoagulants, antihistaminiques, agents antipara-sitaires, pénicillines, sulfamides, tolbutamide, penthobarbi-tal sodique, benzodiazépines
93
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution injectable, stérile et apyrogène.
Composition
- 6-iodométhylnorcholestérol -131I :0,9 à 1,2 mg, 15 à 30 MBq/mL- Substances auxiliaires : éthanol, tween 80, eau ppi.
Conditionnement
flacon (verre 10 mL) AMM n°
Conservation
À -20°CDans le conditionnement d’origine
Stabilité
6 jours après la date de calibration.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)
Radioélément Iode 131
Période physique 8 jours
Principales émissions Energies en keV (%)γ 284 (6)
365 (82)637 (7)
β- 248 (2)334 (7)606 (90)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)
Caractères organoleptiques Non renseigné
pH Non renseigné
Identification spectrométrieX et γ
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
94
DCI 6-Iodométhylnorcholestérol-131I
Sigle /
Nom déposé NORCHOL-131®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09XA01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
Diag 6-Iodométhylnorcholestérol-131I 131I Gr. 2
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PHARMACOCINÉTIQUE
Fixation par la corticosurrénale chez des sujets sains etsujets atteints de maladie de Cushing : respectivement 0,33et 0,78 % de la dose injectée.
Rétention par le corps entier de 32,9 % de l’activité injec-tée à 9 jours.
Élimination urinaire et fécale respectivement de 29% et32,5 % de l’activité injectée à 9 jours.
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
thyroïde* 64900 rate 800
Surrénales 15400 foie 700
(maladie de Cushing) reins 600
Surrénales 6800 testicules 600
(sujet sain) corps entier 300
ovaires 2200
* sans blocage de la thyroïde
UTILISATION (26)
Indications AMM
Localisation scintigraphique d’affections corticosurréna-liennes résultant de l’hypersécrétion d’hormones glucocor-ticoïdes, d’aldostérone ou d’hormones androgènes :
- syndrome de Cushing,
- hyperaldostéronisme primaire,
- hyperandrogénie.
Préparation du patient
- Procéder avant l’injection de 6-iodométhylnorcholestérol-131I à un blocage de la thyroïde par administration de solu-té iodo-ioduré fort (40 mg d’iodure) ou de perchlorate depotassium (de J-2 à J+3).
- Procéder aux examens scintigraphiques concernant lesindications d’hyperaldostéronisme primaire et d’hyperan-drogénie, sous freinage par la dexaméthasone
Posologie et mode d’administration
37MBq / 1,73 m2 de surface corporelle en IV lente
Réalisation de l’examen
2 à 4 jours après administration
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- En cas de régime alimentaire hyposodé, hypercholestéro-lémie : diminution de l’affinité pour les surrénales
Contre-indications
GrossesseAllaitement
Effets indésirables
Réactions d’intolérance (au 6-iodométhylnorcholestérol-131I et au soluté iodo-ioduré) liées à la teneur en iode.
Interactions médicamenteuses
* Affinité pour les corticosurrénales diminuée avec :
- dexaméthasone, aminoglutéthimide (agents actifs sur lazone fasciculée-réticulée),
- propranolol, spironolactone (agents actifs sur la zone glo-mérulée).
* Affinité pour les corticosurrénales augmentée avec :
- métopirone, ACTH (agents actifs au niveau de la zone fas-ciculée-réticulée),
- diurétiques, contraceptifs oraux (agents actifs au niveau dela zone glomérulée),
- hypocholestérolémiants.
95
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
* Suspension cellulaire stérile
* Types cellulaires :
- Leucocytes totaux,
- Polynucléaires (après élimination des lymphocytes)
* Marquage autologue à :
· l’oxinate d’indium 111In,
· l’HMPAO-99mTc (Cf monographie Examétazime).
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément Technétium 99m Indium 111
Période physique 6,0 heures 2,8 jours
Principales émissions Technétium 99m Indium 111
γ Énergies ÉnergieskeV (%) keV (%)18 (6) 23 (69)21 (1) 171 (90)141 (89) 245 (94)
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Consiste en 3 étapes :
- isolement des leucocytes à partir d’un prélèvement sanguin,
- isolement des polynucléaires (étape non obligatoire),
- marquage des cellules isolées.
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)
2 méthodes peuvent être utilisées (cf schémas pages ) :
- séparation et marquage des polynucléaires à l’oxinated’indium 111In (48]),
- séparation et marquage des leucocytes à l’HMPAO-99mTc(21, 69).
Remarques :
- risque de transmission virale pour le préparateur ,
- nécessité d’un préparateur spécialisé et d’un matérieladapté (hotte à flux laminaire).
Forme galénique obtenue
Suspension cellulaire stérile
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation
À réinjecter dans les plus brefs délais
96
Classification ATC V09HA02 / V09HB01
Renseignements administratifs Préparation magistrale
DiagLeucocytes (ou polynucléaires)
marqués99mTc111In
Gr. 4Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 97
Prélèvement sanguin
50 ml dans une seringue héparinée (500 UI d'héparine)
Isolement des leucocytes
40 ml de sang 10 ml de sang
ajout de 4 ml de dextran 6 % centrifugation (10min, 20°C, 1500-2000 g)
sédimentation à 37°C, jusqu'à obtention d'un surnageant clair (≈ 1 h)
obtention d’un plasma pauvre en cellules
surnageant clair
éliminationdu culot
dilution avec du RPMI (1V/1V)
surnageant dilué
Isolement despolynucléaires
dépôt sur 5 ml de Lymphoprep
centrifugation (10 min, 20°C, 200 g)
élimination du surnageant
culot
lavage avec 10 mL de RPMI
centrifugation (5 min, 20°C, 150 g)
élimination du surnageant
culot
remise en suspensionavec 5 ml de RPMI
suspension de polynucléaires
Marquage despolynucléaires
ajout de 3 à 25 MBq d'oxinate d'Indium 111
incubation (5 min, 20°C)
lavage avec 10 ml de RPMI
centrifugation (2 min, 20°C, 150 g)
élimination du surnageant
culot5 ml de plasmapauvre en cellules+
suspension de polynucléaires marqués à l’Oxinate d’In111
Isolement et marquage des polynucléaires a l’oxinate d’indium 111
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 98
iso-
lement et marquagedes leucocytes a
l’HMPAO-99mtc
Prélèvementsanguin
remplir 2 seringues de 60 mlcontenant chacune 9 ml d’ACD
Isolement des leucocytes
répartition de 100 ml de sang dans 5 tubes plastiques contenant chacun
2 ml d’agent de sédimentation (hydroxy éthyl amidon à 6 %)
20 ml dans un tube plastique
sans agent de sédimentation
homogénéisation puis sédimentation (jusqu'à ce que le culot globulaire représente
la moitié du volume total (≈ 30-60 min))
100 ml 20 ml
centrifugation (10 min, 20°C, 1500-2000g)
obtentiond’un surnageant clair
éliminationdu culot
centrifugation (10 min, 20°C, 150 g)
obtention d’un plasma pauvre en cellules
surnageant culot
Injecter dans un flacon d’HMPAO,500 à 1000 MBq de 99mTc,
complété à 5 ml de NaCl 0,9 %
1 ml plasmapauvre encellules
+agiter manuellement
10 secondescentrifugation(10min, 20°C,1500-2000 g)
plasma sanscellule contenantde l’agent desédimentation
Suspension cellulaire de leucocytes
++ 4 mL
d’HMPAOmarqué au 99mTc
utiliser immédiatementla préparation
incubation (10 min, 20°C)
lavage avec 10 à 15 mlde plasma sans cellule
Marquagedes leucocytes
centrifugation (5 min, 20°C, 150 g)
5 à 10 ml deplasma pauvre
en cellules
élimination dusurnageant
culot +
suspension de leucocytes marqués àl’HMPAO-99mTc
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Contrôles in vitro (21, 79)
Caractères organoleptiques · suspension
· jaune paille
· absence d’agrégats
Numération cellulaire · > 100 x 106 cellules
Rendement de marquage · Pourcentage de l’activitécellulaire par rapport à l’activité totale (cellules +surnageant en fin de pré-paration)
· En général, compris entre30 et 70 %
Viabilité cellulaire · Pourcentage de cellules viables n’incorporant pas le bleu trypan
· Doit être > 90 %
Étude du pouvoir · Etude de la phagocytose phagocytaire de particules de latex en
suspension
· Non réalisé en pratique courante
Étude du chimiotactisme · Estimation de l’index chimiotactique par compa-raison de la distance de migration des cellules en gel d’agarose, vers un sérum activé et vers un milieu inerte
· Non réalisé en pratique courante
Contrôles in vivo (17)
Mesure du demi-temps · Temps au bout duquel de transit à travers l’activité obtenue au niveaules poumons d’une zone d’intérêt
délimitée du poumon atteint la moitié de l’activitémaximum obtenue après l’injection
· Son augmentation est en faveur d’une activation des cellules
Recouvrement · Pourcentage de l’activitédes cellules marquées injectée retrouvée au niveauréinjectées des cellules circulantes
· Sa diminution est en faveur de lésions des cellules réinjectées, avec captation hépatique
PHARMACOCINÉTIQUE (18, 21, 23)
· Marquage des leucocytes à l’oxinate 111In :L’oxinate-111In est un complexe lipophile, entre dans la
cellule par diffusion passive à travers la membrane cellulai-re, puis s’y dissocie en 111In qui se fixa sur les protéinesintracellulaires.
· Marquage des leucocytes à l’HMPAO-99mTc :L’HMPAO-99mTc est une molécule lipophile, entre dans la
cellule par diffusion passive à travers la membrane cellulai-re, puis y est retenue par sa transformation en moléculehydrophile et sa réaction avec le glutathion. Une faible par-tie du 99mTc est ensuite éluée des cellules marquées.
Après injection :
· Migration des leucocytes marqués, par chimiotactisme,hors des vaisseaux capillaires jusqu’au site infectieux
· distribution des leucocytes dans le système réticulo-endo-thélial (foie, rate, moelle osseuse)
Fixation du 99mTc élué sur des composés non cellulairespuis élimination rénale et biliaire de ces composés
DOSIMÉTRIE
Équivalent de dose efficace (chez l’adulte de 70 kg) : · Leucocytes-oxinate 111In : 10,8 mSv / 15 MBq· Leucocytes-HMPAO-99mTc : 3,3 mSv / 200 MBq
UTILISATION
Indications (41,57)
- Diagnostic, localisation et suivi d’infections ostéo-articu-laires, en complément de la scintigraphie osseuse (affec-tions du squelette périphérique, prothèses orthopédiques,ostéomyélite...).
99
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Diagnostic, et localisation d’infections de tissus mous, en2ème intention après les autres techniques d’imagerie (abcèsabdominaux, fièvre d’origine inconnue...).
· Diagnostic et suivi de maladies inflammatoires de l’intes-tin (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn...).
- Diagnostic et suivi d’infections sur greffe vasculaire.
· Diagnostic d’endocardite, d’infection rénale kystique, depancréatite...
Posologie et mode d’administration (21, 23)
- Leucocytes-oxinate 111In : 15 à 25 MBq, en IV.
- Leucocytes-HMPAO-99mTc : 20 à 300 Mbq (200 Mbq recommandés), en IV.
Conditionnement de la préparation
Dans une seringue plastique non héparinée, munie d’uneaiguille de gros calibre.
Réalisation de l’examen (21, 23)
Acquisition des images :
- Leucocytes-oxinate 111In :
. 3 à 4 heures après injection
. 24 heures et plus après injection
- Leucocytes-HMPAO-99mTc :
. 30 minutes à 1h30 après injection
. 2 à 4 heures après injection
. jusqu’à 24 heures après injection
Précautions d’emploi et mises en garde
- Grossesse : à éviter.
- Allaitement : interrompre l’allaitement.
- Enfants : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus.L’usage est de marquer spécifiquement les polynucléaires(19).
- Adultes jeunes : l’usage est de marquer spécifiquement lespolynucléaires.
- Dans le diagnostic d’infection rénale, préférer le marqua-ge à l’oxinate d’indium 111 à celui à l’HMPAO-99mTc dontl’élimination rénale et biliaire du traceur pourrait gêner l’in-terprétation (41).
Contre-indications
Aucune à ce jour
Effets indésirables
Réactions d’hypersensibilité (en partie liées aux différentsréactifs utilisés lors du marquage des cellules)
Interactions médicamenteuses (23)
Possibilité de faux négatifs en cas d’antibiothérapie préa-lable à l’examen.
100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.- Flacon de 15 ml (verre).- Boîte de 5 flacons + 150 étiquettes (traçabilité MDS).- AMM n° 559 979-2.
Composition de la trousse
- Macroagrégats d’albumine humaine plasmatique : 2,0 mg(correspondant à un nombre de 2 à 4 millions de macroa-grégats par flacon, de taille comprise entre 30 et 50 µm pour80 % d’entre eux, aucun n’ayant une taille inférieure à 10µm ou supérieure à 100 µm).
- Substances auxiliaires : albumine humaine plasmatique (7mg), chlorure stanneux dihydraté, chlorure de sodium, azote.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la trousse
24 mois
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
Injecter la solution de 2,5 à 10 mlpertechnétate de sodium 92,5 à 3700 MBq99mTc dans le flacon
Agiter manuellement 2 minutes
Laisser reposer à température ambiante15 minutes
Le flacon doit être agité avant chaque prélèvement afind’homogénéiser la suspension.
Forme galénique obtenue
Suspension injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C)
101
20 min
DCI Macroagrégats d’albumine humaine
Sigle MAA
Nom déposé PULMOCIS®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09EB01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe I - Médicament Dérivé du Sang (MDS)
DiagMacroagrégats
d’albumine humaine99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Stabilité de la préparation
8 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40, 66, 69)
Caractères organoleptiques suspension, blanchâtre,uniforme
pH entre 5 et 7
Pureté radiochimique > 95 %méthode : filtration sur membranesupport : filtre membrane en polycarbonate (pores circu-laires de 3 µm de diamètre)phase mobile : NaCl à 0,9 %impuretés recherchées : 99mTcO4-, 99mTc réduitdépôt : filtrer 1 mL de suspension sur la membrane puisrincer avec 2 mL de NaCl 0,9%
A = Radioactivité du filtreB = Radioactivité filtrée
PHARMACOCINÉTIQUE
Distribution dans les capillaires pulmonaires en fonction dudébit pulmonaire local.
Période biologique (variable en fonction de la taille des par-ticules) : 2 à 8 heures
Désagrégation sous forme de microcolloïdes d’albumine,avec libération du marqueur radioactif (99mTc)
Élimination rénale du 99mTc libéréÉlimination par le système réticulo-endothélial des micro-colloïdes
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
poumons 67 99 140 210 400
foie 16 21 30 43 75
vessie 10 13 19 28 51
surrénales 5,8 8,7 13 19 31
pancréas 5,8 7,5 11 17 29
seins 5,6 5,5 10 14 22
Équivalent de dose efficace (adulte) : 12 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
- Scintigraphie de perfusion pulmonaire.
- Scintigraphie veineuse (indication secondaire).
Posologie et mode d’administration
La seringue doit être doucement agitée immédiatementavant l’injection pour homogénéiser la suspension.
- Adulte : 37 à 185 MBq / 70 kg en IV.
Le nombre de particules injectées doit être compris entre6.104 et 7.105 (maximum 1,5.106)
- Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appli-quant le facteur multiplicatif recommandé par le groupe detravail Pédiatrie de l’EANM (annexe 5)
- Chez le nourrisson (< 1 an), 80 MBq minimum sontnécessaires à l’obtention d’images de qualité satisfaisante.
Il est recommandé de réaliser l’injection chez un patient endécubitus.
Réalisation de l’examen
Acquisition des images possible immédiatement après l’in-jection.
102
PRC (%) =A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Précautions d’emploi et mises en garde
- Patients atteints d’un shunt cardiaque droite-gauche etpatients présentant une hypertension artérielle pulmonaire :administration par IV lente et réduction de moitié dunombre de particules injectées (afin de minimiser la possi-bilité de formation de micro-emboles dans le cerveau ou lesreins).
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter (aucune étude réalisée)
- Allaitement : arrêt de l’allaitement pendant les 48 h sui-vant l’injection (excrétion dans le lait maternel)
Attention : Médicament Dérivé du Sangassurer une traçabilité
Contre-indication
Hypersensibilité connue à l’un des constituants.
Effets indésirables
Réactions locales de type allergique au point d’injectionQuelques réactions d’hypersensibilité avec douleur thora-cique, frissons et collapsus ont été rapportés.
Interactions médicamenteuses
Héparine, bronchodilatateurs, héroïne, nitrofurantoïne,busulfan, cyclophosphamide, bléomycine, méthotrexate,méthysergide, sulfate de magnésium : susceptibles d’affec-ter la biodistribution des macroagrégats d’albumines tech-nétiés.
103
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 15 mL (verre)- Boite de 5 flacons - AMM n° ?
Composition de la trousse
- Mébrofénine : 40 mg
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la trousse
12 mois
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination Acide N-(2,4,6 triméthyl 3chimique bromophényl-carbamoyl
méthyl) iminodiacétique
Formule développée avant marquage (69)
Formule semi-développée après marquage
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
104
35 min
DCI Mébrofénine
Sigle TBIDA
Nom déposé CHOLECIS®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09DA04
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
Diag Mébrofénine 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Injecter la solution de 1 à 5 mlpertechnétate de sodium 740 à 3700 MBq99mTc dans le flacon
Agiter jusqu’à dissolution com-plète du lyophilisat
Laisser reposer à température ambiantependant 30 min. environ
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
4 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH entre 4 et 6
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :support : Whatman 1 (2,5 x 10 cm)phase mobile : méthyléthylcétoneimpuretés recherchées : 99mTcO4-dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-mébrofénine = 099mTcO4- : Rf = 1
PHARMACOCINÉTIQUE
Captation par transport actif par les hépatocytes de manièreanalogue à la bilirubine (transporteur membranaire ; maxi-mum d’activité retrouvé au niveau du foie 12 min aprèsl’injection).
Clairance rapide (moins de 1% présent au niveau plasma-tique, 1 heure après administration).
Élimination principalement biliaire, sous forme inchangée
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (en µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
vésicule biliaire 110 moelle 7
foie 15 reins 6,3
UTILISATION
Indications AMM
- Scintigraphie hépato-biliaire
- Étude de la fonction hépato-biliaire
Préparation du patient
Patient à jeun depuis au moins 6 heures avant l’examen
La prise de cholécystokinines ou d’un repas riche en lipidespeuvent être parfois recommandés afin d’augmenter lacontraction de la vésicule biliaire
105
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
2,5 cm
5 cm
1 cm
B
A
PRC (%) =A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Posologie et mode d’administration
- Adulte : 150 à 300 MBq en IV.
- Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appli-quant le facteur multiplicatif recommandé par le groupe detravail Pédiatrie de l’EANM (annexe ).
Chez le très jeune enfant (<1 an), 20 MBq minimum sontnécessaires à l’obtention d’images de qualité satisfaisante.
Réalisation de l’examen
Images réalisées immédiatement après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Visualisation difficile des voies biliaires dans les cas sui-vants :
- nutrition parentérale,
- jeûne prolongé,
- prise d’un repas,
- insuffisance hépato-cellulaire,
- hépatite.
- Visualisation de la vésicule biliaire affectée chez lespatients recevant une chimiothérapie par cathétérisationintra-artérielle (survenue possible d’une cholécystite).
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus).
- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 48hsuivant l’injection.
Contre-indications
Aucune
Effets indésirables
Aucun à ce jour
Interactions médicamenteuses
- Analgésiques opiacés et barbituriques : spasme du sphinc-ter d’Oddi entraînant une augmentation de la pression intra-biliaire, du temps de transit de la bile vers l’intestin d’oùune augmentation de l’activité dans la vésicule.
- Acide nicotinique : altération de la captation et de l’excré-tion de la mébrofénine-99mTc dans la bile.
- Atropine et somatostatine : diminution de la vidange de lavésicule biliaire.
- Cholécystokinine et sincalide : augmentation de la sécré-tion du traceur dans le duodénum (stimulation de la vidan-ge de la vésicule biliaire).
106
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 10 mL (verre)- Boite de 5 flacons - Amersham AMM n° 559 978-6- CIS bio international AMM N° ?- Mallinckrodt AMM n° ?
Composition de la trousse
* Amersham
- Médronate de sodium : 6,25 mg(quantité équivalente en acide médronique : 5 mg)
- Substances auxiliaires : fluorure stanneux, p-aminobenzoate de sodium
* CIS bio international
- Acide médronique : 10 mg
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, acideascorbique
* Mallinckrodt
- Médronate de sodium : 10 mg
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux
Conservation de la trousse
- (a) : À température ambiante (entre 15 et 25°C), à l’abride la lumière.
- (b) : Entre 2 et 8°C.
- (c) : À température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la trousse
- (a) : 78 semaines - (b) : NR - (c) : 12 mois
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination Méthylène diphosphonate
Formule développée avant marquage [69]
Formule semi-développée après marquage
107
5 à 20 min
DCI Médronate
Sigle MDP
Nom déposé AMERSCAN® MEDROCIS® TechneScan® MDPMEDRONATE
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09BA02
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
Diag Médronate 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
* Amersham
Injecter la solution de 2 à 8 mlpertechnétate de sodium 1850 MBq maximum99mTc dans le flacon
Agiter 10 secondes environ
Laisser reposer à température ambiante15 minutes environ
* CIS bio international
Injecter la solution de 1 à 5 mlpertechnétate de sodium 1110 à 2960 MBq99mTc dans le flacon
Agiter 2 minutes environ
* Mallinckrodt
Injecter la solution de 2 à 10 mlpertechnétate de sodium 7400 MBq maximum99mTc dans le flacon
Agiter Doucement, jusqu’à dissolution complète
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C) (a,b,c)A l’abri de la lumière (a)
Stabilité de la préparation
- (b) : 6 heures - (a, c) : 8 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40,5 9, 66, 69)
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH entre 5 et 7,5
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM : 2 chromatographies
* CCM n°1 :- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : méthyléthylcétone
- impuretés recherchées : 99mTcO4-
- dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-médronate + 99mTc réduit : Rf = 099mTcO4
- : Rf = 0,8
* CCM n°2- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : Acétate de sodium 1M- impuretés recherchées : 99mTc réduit dépôt : 1 goutte de la préparationMigrations relatives :
108
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
2,5 cm
5 cm
1 cm
B
A
99mTcO4- (%) =
BA
B
+x 100
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
2,5 cm
5 cm
1 cm
B
A
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- 99mTc réduit : Rf = 0
- 99mTc-médronate + 99mTcO4- : Rf = 0,8
PRC (%) = 100 – [99mTcO4-
(%) + 99mTc réduit (%)]
PHARMACOCINÉTIQUE (67)
Accumulation progressive dans le squelette (zones d’ostéo-génèses actives).
Clairance rapide, résultant de l’incorporation osseuse et del’élimination urinaire
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques a b c
squelette 63 11 9
paroi vésicale 50 37 60
moelle osseuse 9,6 9 8
rein 7,3 6,8 11
ovaires 3,5 3,5 4
testicules 2,4 2,8 2,5
corps entier NR 2,3 2
Équivalent de dose efficace (adulte) : 8 µSv/MBq (a)
UTILISATION
Indications AMM
Scintigraphie osseuse : dépistage et surveillance des zonesd’ostéogénèse anormale (lésions ostéo-carcinomateusesprimitives ou métastatiques et autres atteintes osseuses(maladie de Paget, ostéomyélites, fractures))
Posologie et mode d’administration
- Adulte : 300 à 740 MBq en IV stricte.
- Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appli-quant le facteur multiplicatif recommandé par le groupe detravail Pédiatrie de l’EANM (annexe 5) (a).
- Chez le nourrisson (< 1 an), 40 MBq minimum sontnécessaires à l’obtention d’images de qualité satisfaisante(a).
Réalisation de l’examen
- Faire uriner le patient avant l’acquisition des images
- Acquisition des images précoces : immédiatement aprèsl’injection.
- Acquisition des images tardives : 2 à 3 heures après l’in-jection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.
- Éviter tout exercice physique après l’injection (pour éviterl’accumulation du traceur dans les masses musculaires) (a).
- Jeune enfant et nourrisson : indication qui doit être bienjustifiée (exposition aux radiations des épiphyses des os encroissance). Réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice résultant supérieur auxrisques encourus.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement : interrompre l’allaitement au mieux pendant48 h après l’injection
Effets indésirables
- Rares réactions d’hypersensibilité (0,5 cas / 100 000 exa-mens) (a)
109
A
A B+99mTc réduit (%) = x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Érythèmes locaux ou généralisés avec démangeaisons etirritation cutanée, débutant quelques heures après l’injec-tion et pouvant durer jusqu’à 48 heures (améliorationapportée par Anti-histaminiques H1) (a)
- Chute de la pression artérielle et symptômes d’hypoten-sion, nausées, vomissements, vasodilatation cutanée,céphalées, malaises, œdème des extrémités et arthralgies (a)
Interactions médicamenteuses
Administration massive de diphosphonates, produits conte-nant du fer, différents agents cytostatiques et immunodé-presseurs, anti-acides contenant de l’aluminium, produitsde contrastes radiologiques, antibiotiques, anti-inflamma-toires, injection de gluconate de calcium, héparine calcique,acide gamma-aminocaproïque : accumulation extra-osseuseaccrue (a).
110
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon (verre)- Boîte de 5 flacons + 150 étiquettes (traçabilité MDS)- AMM n° ?
Composition de la trousse
- Microsphères d’albumine humaine : 10,0 mg (correspon-dant à un nombre de 0,8 à 1,6 millions de particules par fla-con, de taille comprise entre 10 et 50 µm)
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, chlo-rure de sodium, pluronic F68
Conservation de la trousse
À température entre 2-8°C
Stabilité de la trousse
Non renseigné
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
* Amersham
Injecter la solution de 1 à 8 mlpertechnétate de sodium 185 à 2960 MB99mTc dans le flacon
Agiter manuellement, quelques secondes
Laisser reposer à température ambiante30 minutes, en agitant vigoureusement de temps en temps
Le flacon doit être agité avant chaque prélèvement afind’homogénéiser la suspension.
La seringue doit être doucement agitée immédiatementavant l’injection pour homogénéiser la suspension.
111
35 min
DCI Microsphères d’albumine humaine
Sigle MSA
Nom déposé MICROCIS®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09 EB02
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe I - Médicament Dérivé du Sang (MDS)
DiagMicrosphères
d’albumine humaine 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Forme galénique obtenue
Suspension injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
6 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40, 66, 69)
Caractères organoleptiques suspension blanchâtreuniforme
pH entre 7 et 9
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : ITLC-SG (2,5 x 9 cm)- phase mobile : acétone
- impuretés recherchées : 99mTcO4-
- dépôt : 1 goutte de la préparation
PHARMACOCINÉTIQUE
Distribution dans les capillaires pulmonaires en fonction dudébit pulmonaire local.
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
poumons 62 thyroïde 19
reins 38 vessie 11
estomac 19
UTILISATION
Indications AMM
- Scintigraphie de perfusion pulmonaire dans le but d’éta-blir un bilan fonctionnel circulatoireUtilisée pour le diagnostic de :
. embolie pulmonaire,
. emphysème et bronchite chronique,
. pneumonie, tuberculose,
. carcinome bronchogénique.
- Veinographie isotopique pour l’étude de shunts.
Posologie et mode d’administration
Adulte : 37 à 80 MBq / 70 kg en IV
Attention : Médicament Dérivé du SangAssurer une traçabilité
Réalisation de l’examen
Acquisition des images possible immédiatement après l’in-jection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus)
- Allaitement : à éviter sinon interrompre l’allaitement pen-dant les 48 h suivant l’injection.
112
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
3 cm
3 cm
1 cm
B
A
PRC (%) = A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Patients de moins de 18 ans :à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus
Contre-indications
Patients atteints d’un shunt cardiaque droite-gauche etpatients présentant une hypertension grave ou chronique.
Effets indésirables
Possibles réactions d’hypersensibilité, bien qu’aucune n’aitjamais été rapportée.
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour.
113
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon (verre)
* CIS bio international
Boite de 5 flacons AMM n° 554 212-5
* Mallinckrodt
Boite de 5 flacons AMM n° 554 916-2Boite de 30 flacons AMM n° 554 917-9
Composition de la trousse
* CIS bio international
- Oxydronate de sodium : 2,0 mg
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, acideascorbique
* Mallinckrodt
- Oxidronate de sodium : 3,0 mg
- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, chlorure stan-neux anhydre, acide gentisique.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C (a) À température ambiante (entre 15 et 25°C) (b)
Stabilité de la trousse
- (a) : non renseigné
- (b) : 12 mois
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination Hydroxyméthylène chimique diphosphonate de sodium
Formule développée avant marquage (69)
Formule semi-développée après marquage
114
5 min
DCI Oxidronate
Sigle HMDP HDP
Nom déposé TCK-21® OstéoScan® HDP
Laboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)
Classification ATC V09BA01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
Diag Oxidronate 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
* CIS bio international
Injecter la solution de 1 à 5 mlpertechnétate de sodium 370 à 3700 MBq99mTc dans le flacon
Agiter 2 minutes environ
* Mallinckrodt
Injecter la solution de 3 à 6 mlpertechnétate de sodium 7400 MBq maximum99mTc dans le flacon
Agiter 30 secondes dissolution complète
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
- (a) : 6 heures
- (b) : 8 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40,5 9, 66, 69)
Caractères organoleptiques solution aqueuse, limpideincolore
pH entre 5 et 7 (a)entre 4 et 5,5 (b)
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM : 2 chromatographies
* CCM n°1 :- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : méthyléthylcétone
- impuretés recherchées : 99mTcO4-
- dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-oxydronate + 99mTc réduit : Rf = 099mTcO4
- : Rf = 0,8
* CCM n°2- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : Acétate de sodium 1M- impuretés recherchées : 99mTc réduit - dépôt : 1 goutte de la préparationMigrations relatives :
99mTc réduit : Rf = 099mTc-oxydronate + 99mTcO4
- : Rf = 0,8
PRC (%) = 100 – [99mTcO4- (%) + 99mTc réduit (%)]
115
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
2,5 cm
5 cm
1 cm
B
A
99mTcO4- (%) =
BA
B
+x 100
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
2,5 cm
5 cm
1 cm
B
A
99mTc réduit (%) = A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PHARMACOCINÉTIQUE
Accumulation progressive dans le squelette (zones d’ostéo-génèses actives).
Clairance rapide, résultant de l’incorporation osseuse et del’élimination urinaire.
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques a b
paroi vésicale 18 35-80
moelle osseuse 8,5 8
reins 6,9 11
squelette 6,8 9
corps entier 2,3 2
UTILISATION
Indications AMM
Scintigraphie osseuse : dépistage et surveillance des zonesd’ostéogénèse anormale (lésions ostéo-carcinomateusesprimitives ou métastatiques et autres atteintes osseuses(maladie de Paget, ostéomyélites, fractures))
Posologie et mode d’administration
Adulte : 555 MBq maximum, en IV (a)370 à 740 MBq en IV (b)
Réalisation de l’examen
- Faire uriner le patient avant l’examen.
- Acquisition des images : 1 à 4 heures après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.
- L’obésité, l’âge et l’état rénal du patient peuvent être àl’origine de mauvaises images scintigraphiques du squelet-te (a).
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice résultant supérieur auxrisques encourus
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Rares réactions de type anaphylactoïde (moins de 5 casdécrits) (b)
Interactions médicamenteuses
- Vincristine, Cyclophosphamide, Doxorubicine : mau-vaises images scintigraphiques
- Diphosphonates : diminution de la fixation du 99mTc-HMDP par les lésions osseuses (a).
116
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 15 mL (verre)- Boite de 5 flacons - AMM n° 554 563-2
Composition de la trousse
- Pentétate de sodium trisodique : 9,10 mg
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la trousse
12 mois
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination Acide diéthylène triamino-chimique pentacétique (DTPA)
Formule développée avant marquage (69)
Formule semi-développée après marquage
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
117
5 min
DCI Pentétate
Sigle DTPA
Nom déposé Pentacis®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09CA01 / V09EA01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
Diag Pentétate 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Injecter la solution de 1 à 10 mlpertechnétate de sodium 3,7 à 5500 MBq99mTc dans le flacon
Agiter 2 minutes environ
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la préparation
6 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 13, 21, 66, 69)
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH entre 4 et 7,5
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM : 2 chromatographies
* CCM n°1- support : ITLC-SG (2,5 x 12 cm)- phase mobile : méthyléthylcétone
- impuretés recherchées : 99mTc-O4-
- dépôt : 1 goutte de la préparation
- Migrations relatives :99mTc-pentétate + 99mTc-c réduit : Rf = 099mTc-O4
- : Rf = 1
* CCM n°2- support : ITLC-SG (2,5 x 12 cm)- phase mobile : Chlorure de sodium 0,9%- impuretés recherchées : 99mTc réduit - dépôt : 1 goutte de la préparation
- Migrations relatives :99m Tc réduit : Rf = 0
99mTc-pentétate + 99mTc-O4- : Rf = 1
PRC (%) = 100 – [99mTc-O4- - (%) + 99mTcc réduit (%)]
PHARMACOCINÉTIQUE
Après administration orale, ne passe pas la barrière digestive.
Après inhalation, diffusion rapide des alvéoles pulmonairesvers l’espace vasculaires .
Élimination rénale.
Après administration IV, distribution rapide dans le volumeextra-cellulaire.
Faible liaison aux protéines plasmatiques (<5 % de la doseinjectée).
Élimination rénale par filtration glomérulaire sous formeinchangée (90% de la dose injectée à 24h)
118
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
5 cm
5 cm
0,5 cm
B
A
99mTc-O4- (%) =
BA
B
+x 100
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
5 cm
5 cm
0,5 cm
B
A
99mTc réduit (%) =A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (en µGy/MBq)
* Après administration IV
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
paroi vésicale 65 81 120 170 320
utérus 7,9 9,6 15 21 35
rein 4,4 5,4 7,7 11 20
ovaires 4,3 5,3 7,8 11 18
paroi du colon 3,2 4,2 6,3 9,1 15,5
testicules 2,8 4,1 6,8 10 19
moelle 2,5 3 4,2 5,7 8,7
Equivalent de dose efficace (adulte) : 6,3 µSv/MBq
* Après administration par inhalation
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
paroi vésicale 47 58 84 120 230
utérus 5,9 7,2 11 16 27
rein 4,1 5,1 7,2 11 19
ovaires 3,3 4,1 6,1 8,9 15
moelle 2,7 3,4 4,7 6,2 9,6
paroi du colon 2,5 3,3 5,1 7,5 12,5
testicules 2,1 3,1 5,2 7,9 15
Équivalent de dose efficace (adulte) : 7 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
* Par voie IV
- Scintigraphie rénale dynamique pour l’étude de la perfu-sion et la fonction rénale et des voies urinaires.
- Détermination du débit de filtration glomérulaire.
- Mise en évidence des variations hémodynamiques du reindont l’artère est sténosée (test au captopril)
- Aide au diagnostic différentiel entre obstruction vraie etdilatation des voies urinaires (test au furosémide)
- Scintigraphies cérébrales dynamique (angioscintigraphie)et statique, lorsque la tomodensitométrie et/ou l’imageriepar RMN ne sont pas disponibles
* Par voie orale
Recherche du reflux œsophagien et exploration de la vidan-ge gastrique.
* Par inhalation
Scintigraphie pulmonaire de ventilation
Posologie et mode d’administration
* Par voie IV
- Scintigraphie rénale dynamique : 37 à 370 MBq en IV.
- Détermination du débit de filtration glomérulaire à l’aidede prélèvements plasmatiques : 1,8 à 3,7 MBq en IV.
- Scintigraphie cérébrale : 185 à 740 MBq en IV.
* Par voie orale
Recherche du reflux œsophagien et exploration de la vidan-ge gastrique : 10 à 20 MBq.
* Par inhalation
Sous forme d’aérosol, à l’aide d’un nébuliseur : 500 à 1000MBq (pour obtenir une activité de 50 à 100 MBq dans lespoumons).
Réalisation de l’examen
* Scintigraphie rénale
- Scintigraphie rénale dynamique :
. Images dynamiques : immédiatement après l’injection . .Images statiques : 1 heure après l’injection,
- Test au captopril : scintigraphie d’abord effectuée sousconditions contrôlées puis répétées 1 heure après adminis-tration orale de 25 à 50 mg de captopril.
119
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
* Scintigraphie cérébrale
- Images dynamiques : immédiatement après l’injection.
- Images statiques : 1 h à quelques heures après l’injection.
* Scintigraphie pulmonaireCf monographie Venticis
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.
- Fumeurs : modification de la perméabilité de l’épithéliumpulmonaire.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus.
- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 12heures suivant l’administration.
Contre-indications
Aucune à ce jour.
Effets indésirables
Rougeurs, vertiges, dyspnée, démangeaisons, urticaire ethypotension.
Interactions médicamenteuses
Scintigraphie cérébrale : médicaments psychotropes : aug-mentation du flux sanguin dans le territoire irrigué par lacarotide externe («phénomène du nez chaud»).
120
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Boite de 2 flacons en verre (Flacon A + Flacon B). - AMM n°558 677-2.
- Flacon A : solution stérile et apyrogène de chlorure d’in-dium 111In.- Flacon B : lyophilisat stérile et apyrogène de pentetréoti-de pour préparation injectable
Composition de la trousse
- Flacon A : chlorure d’indium 111In : 122MBq/1,1 ml à ladate et heure de calibration.- Substances auxiliaires : acide chlorhydrique.
- Flacon B : pentetréotide : 10 mg.- Substances auxiliaires : citrate trisodique, inositol, acidegentisique, eau ppi.
Conservation de la trousse
A température ambiante (15 à 25°C).
Stabilité de la trousse
24 heures après la date et l’heure de calibration.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément Indium 111
Période physique 2,8 jours
Principales émissions Energies en keV (%)γ 23 (69)
171 (90)245 (94)
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
Injecter le contenu du flacon A dans le flacon B
121
35 min
DCI Pentetréotide
Sigle /
Nom déposé OCTREOSCAN®
Laboratoire Mallinckrodt
Classification ATC V09IB01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités Liste I
Diag Pentetréotide 111In Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Laisser reposer 30 minutes
Diluer éventuellement avec 2 à 3 ml dela préparation NaCl 0,9 %
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
6 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH Non renseigné
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM : - support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)- phase mobile : citrate de sodium 0,1M pH5- impuretés recherchées : 111In libre- dépôt : 1 goutte de la préparation
PHARMACOCINÉTIQUE
Fixation hépatique, splénique (respectivement 2 % et 2,5 %de la radioactivité injectée à 24 heures).
Élimination urinaire (80 % en 24 h, 90 % en 48 h)Élimination biliaire puis intestinale (2 %)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (en µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
hypophyse 76 reins 66
pancréas 68 colon proximal 57
utérus 68 vésicule biliaire 55
surrénales 67 thyroïde 55
foie 67
Équivalent de dose efficace : 120 µSv/MBq
UTILISATION (14, 39, 52)
Indications AMM
-Diagnostic et localisation de tumeurs gastro-entéro-hépa-tiques neuro-endocrines et de tumeurs carcinoïdes, présen-tant des récepteurs de la somatostatine.
Préparation du patient
Administrer un laxatif afin de différencier les foyers defixation pathologique du traceur transitant avec le contenuintestinal.
Posologies et mode d’administration
- Adulte : 110 à 120 MBq en IV
- Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appli-quant le facteur multiplicatif recommandé par le Groupe deTravail Pédiatrie de l’EANM (Annexe 5).
122
Front desolvant
"
Dépôt 2 cm
6 cm
3cm
9 cm
B
A
PRC (%) = A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Réalisation de l’examen
Acquisition des images : 4 à 48 heures après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire abondamment le patient durant les 2 ou 3 joursaprès administration
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : examen déconseillé
- Allaitement : interrompre l’allaitement
- Administration déconseillée en cas d’insuffisance rénale.
- Chez le diabétique traité par des doses élevées d’insuline :Risque d’hypoglycémie par inhibition transitoire de lasécrétion de glucagon.
- Chez les patients traités par octréotide : il est recomman-dé d’interrompre le traitement pendant 3 jours.
Contre-indications
Aucune
Effets indésirables
Rares symptômes évoquant un syndrome vagal ou une réac-tion anaphylactique.
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour.
123
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution stérile et apyrogène.
Obtention
Par élution d’un générateur de technétium99mTc(Générateur Molybdène)
Composition
- Pertechnétate de sodium : activité variable selon les condi-tions d’élution.
- Substances auxiliaires : chlorure de sodium 0,9%, nitratede sodium 0,005% (avec les générateurs Elumatic®).
Conditionnement
Flacons de volumes variables : 5 à 25 ml.
Conservation de la solution
À température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la solution
8 heures.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)
Radioélément Technétium 99m
Obtention Élution d’un générateur
Période physique 6,02 heures
Désintégration Transition isomérique en 99Tc
Principales émissions Énergies en keV (%)γ 18 (6)
141 (89)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH 4 à 8
Identification Spectrométrie γ
124
DCI Pertechnétate de sodium
Sigle 99mTcO4-
Laboratoire Laboratoire utilisateur
Classification ATC V09 FX01
Renseignements administratifs Produit de générateur
Diag Pertechnétate de sodium 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Pureté radionucléidique Spectrométrie γActivité Molybdène : < 0,1 %
Pureté chimique Aluminium < 20 µg/ml
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : acétone- dépôt : 1 goutte de la solution - Laisser sécher
PHARMACOCINÉTIQUE
Analogies de distribution biologique avec les ions iodure etperchlorate.
Concentration dans les glandes salivaires, le plexus choroï-de, la muqueuse gastrique et la thyroïde.
Élimination urinaire et intestinale
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
intestin 47 estomac 14
thyroïde 35 corps entier 3
vessie 23
UTILISATION
Indications AMM
- Exploration de la thyroïde.
- Exploration des glandes salivaires.
- Exploration de la muqueuse gastrique.
- Arthroscintigraphie.
- Exploration cérébrale.
- Préparations radiopharmaceutiques.
Posologie et mode d’administration
- Scintigraphie de la thyroïde : 18,5 à 111 MBq en injection IV.
- Scintigraphie des glandes salivaires :37 à 185 MBq en injection IV.
- Scintigraphie de la muqueuse gastrique :18,5 à 37 MBq en injection IV.
- Arthroscintigraphie :74 à 370 MBq en injection intra-articulaire.
- Scintigraphie cérébrale :74 à 740 MBq en injection IV.
Réalisation de l’examen
- Scintigraphie de la thyroïde :30 minutes après injection.
- Scintigraphie des glandes salivaires :20 minutes à 2 heures après injection.
- Scintigraphie de la muqueuse gastrique :1 à 2 heures après injection.
- Arthroscintigraphie :10 minutes à 2 heures après injection.
- Scintigraphie cérébrale :immédiatement après à 4 heures après l’injection.
125
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
3,5 cm
3,5 cm
1 cm
B
A
BA
B
+PRC (%) = x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus).
- Allaitement : à éviter (sauf si bénéfices > risques encou-rus; interruption de l’allaitement).
- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice supérieur aux risques encou-rus.
Contre-indication
Aucune à ce jour.
Effets indésirables
Aucun à ce jour.
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour.
126
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.- Flacon (verre).- Boite de 5 flacons. - AMM n° 553 042-9.
Composition de la trousse
- Phytate de sodium : 20 mg.
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C.
Stabilité de la trousse
Non renseigné.
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.- Flacon de 15 mL (verre).- Boite de 5 flacons. - AMM n° ?
Composition de la trousse
- Mébrofénine : 40 mg
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la trousse
12 mois
127
5 min
DCI Phytate
Sigle /
Nom déposé PHYTACIS®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09DB07
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités Liste I
Diag Phytate 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination chimique
Formule développée avant marquage
Formule semi-développée après marquage
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
Injecter la solution de activité : non renseignépertechnétate de sodium 1 à 5 ml99mTc dans le flacon
Agiter 2 minutes environ
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation
6 heures.
CONTRÔLE DE QUALITÉ (40)
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH entre 6 et 7
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM : - support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : acétone- impuretés recherchées : 99mTcO4-- dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-phytate: Rf = 099mTcO4
- : Rf = 0,8
PHARMACOCINÉTIQUE
Transformation in vivo en un microcolloïde par chélation aucalcium sérique
Fixation du phytate de calcium insoluble formé sur les cel-lules du système réticulo-endothélial du foie, de la rate et dela moelle osseuse, en particulier au niveau des cellules deKüpffer
Clairance rapide
Élimination urinaire (8,5 à 14% de l’activité injectée en 24heures)
128
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
2,5 cm
5 cm
1 cm
B
A
PRC (%) = A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (en µGy/MBq).
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
Foie 92 110 150 250 350
Rate 57
Moelle 7,3
Ovaires 1,5 7,6 11 16 26
Testicules 0,3 6,2 27 32 35
UTILISATION
Indications AMM
Exploration morphologique du foie :
- mise en évidence ou contrôle des traitements des tumeursbénignes ou malignes,
- explorations des hépatomégalies.
Posologie et mode d’administration
Adulte : 55,5 à 111 MBq en IV
Réalisation de l’examen
Acquisition des images : 15 minutes après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice résultant supérieur auxrisques encourus
- Patients présentant une hypocalcémie importante :à utiliser avec précaution
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Aucun à ce jour
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
129
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.- Pour marquage des hématies in vivo (a).- Pour marquage des hématies in vivo ou semi-in vitro.
- Boite de 5 flacons. - Flacon de 15 mL (verre) AMM n° 552 965-6 (a).- Flacon de 10 mL (verre) AMM n° 556 546-8 (b).
Composition de la trousse
* CIS bio international
- Pyrophosphate de sodium décahydraté : 20,12 mg
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, acidechlorhydrique.
* Mallinckrodt
- Pyrophosphate de sodium : 11,9 mg.
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C.
Stabilité de la trousse
- (a) : 12 mois. - (b) : 5 mois.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination chimique
Formule développée avant marquage
Formule semi-développée après marquage
130
5 à 10 min
DCI Pyrophosphate
Sigle /
Nom déposé TCK-7 ® TechneScan ® PYP
Laboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)
Classification ATC V09BA03
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
Diag Pyrophosphate 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
* CIS bio international
Pour marquage in vivo : Reconstitution du pyrophosphate
Injecter la solution de 3 mlchlorure de sodium 0,9 % dans le flacon
Agiter Jusqu’à dissolution complète
* Mallinckrodt
Pour marquage in vivo : Reconstitution du pyrophosphate
Injecter la solution de 10 mlchlorure de sodium 0,9 % dans le flacon
Agiter Jusqu’à dissolution complète
Pour le marquage Préparation du semi-in vitro : 99mTc-pyrophosphate
Injecter la solution de 10 mlpertechnétate de sodium 3700 MBq maximum99mTc dans le flacon
Agiter jusqu’à dissolution complète
Laisser reposer à température ambiante5 minutes
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
- (a) : 6 heures. - (b) : 4 heures.
CONTRÔLE DE QUALITÉ
* Pour la solution de pyrophosphate :
Caractères organoleptiques solution aqueuse, limpideincolore
* Pour la solution de 99mTc-pyrophosphate (b) :
Caractères organoleptiques solution aqueuse, limpideincolore
pH entre 5 et 6
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : acétone
- impuretés recherchées : 99mTcO4-
- dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-pyrophosphate : Rf = 0
99mTcO4- : Rf = 0,8
131
Dépôt
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
2,5 cm
3,5 cm
2 cm
B
A
PRC (%) = A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PHARMACOCINÉTIQUE
99mTc-pyrophosphate : accumulation principalement dansles zones de tissu myocardique nécrotique (b).
Pyrophosphate non marqué : forte liaison aux érythrocytes,permettant la visualisation du pool sanguin (b)
DOSIMÉTRIE
* Estimation des doses absorbées chez l’adulte aprèsadministration de 99mTc-pyrophosphate (µµGy/MBq )
Organes critiques (a) (b)
vessie 45
cœur 21
foie 19
reins 15 40
poumons 15
rate 14
squelette 10
moelle osseuse 8
gonades 4
corps entier 5 3
* Estimation des doses absorbées chez l’adulteµµGy/MBq (b) après administration de pertechnétate(99mTc) injecté 30 minutes après le pyrophosphate
Organes critiques Organes critiques
vessie 30 gonades 5
coeur 10 corps entier 4
UTILISATION
Indications AMM
- (a) : Scintigraphie angiocardiographique
- (b) : Scintigraphie du myocarde
- (b) : Scintigraphie du pool sanguin (b)
Posologie et mode d’administration
* Pour le marquage semi-in vitro :
Scintigraphie du myocarde (b) :370 à 555 MBq de 99mTc-Pyrophosphate en IV lente.
* Pour le marquage des hématies in vivo :
- Scintigraphie du pool sanguin (b) :1/5 à 1/3 de la totalité du flacon de pyrophosphate reconstitué en IV lente puis 30 minutes après :555 à 740 MBq de Pertechnétate de Na (99mTc), en IV lente
- Scintigraphie angiocardiographique (a) :volume de pyrophosphate à injecter (mL) :
volume maximum : 1,5 mladministration en IVpuis 30 minutes après555 à 740 MBq de pertechnétate de sodium (99mTc), en IV
Réalisation de l’examen
* Marquage semi-in vitro :
- Scintigraphie du myocarde (b)Acquisition des images 1h à 1h30 après l’injection.
* Marquage des hématies in vivo :
- Scintigraphie angiocardiographique (a)Acquisition des images immédiatement après l’injection dupertechnétate (99mTc)
- Scintigraphie du pool sanguin (b)Acquisition des images 10 minutes après l’injection du per-technétate (99mTc)
Précautions d’emploi et mises en garde
- Faire boire et uriner fréquemment le malade en raison del’irradiation vésicale
- Pour la visualisation du pool sanguin : administration dupyrophosphate non marqué en IVD (éviter le cathéter hépa-riné) (b)
- Altération possible de la qualité des images en cas d’obé-sité, d’insuffisance rénale et chez le sujet âgé (a)
132
5400
(mL)patientdusanguin volumex 1,5
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Patient de moins de 18 ans : à éviter, sauf si bénéfices >risques encourus
Contre-indications
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus
- Allaitement : à éviter, sinon interrompre l’allaitement pen-dant les 48 heures suivant l’administration
Effets indésirables
- Quelques cas de réactions de type vasovagal (a).
- Quelques cas de réactions de type anaphylactoïde aprèsadministration de pyrophosphate (b).
Interactions médicamenteuses
- Adriamycine : fixation myocardique diffuse
- Cyclophosphamide, doxorubicine et vincristine : fixationrénale du pyrophosphate-99mTc (a).
133
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
Boite de 2 flacons (verre) + filtre stérile 0,22µm :
- Flacon 1 : solution stérile et apyrogène de Satumomabpendetide,
- Flacon 2 : solution stérile et apyrogène d’acétate desodium.- AMM n°
Composition de la trousse
- Flacon 1 : Satumomab pendetide : 1mg Substances auxi-liaires : Chlorure sodium, phosphate disodique, phosphatemonosodique, acide chlorhydrique, eau ppi.
- Flacon 2 : acide acétique glacial, eau ppi.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C.
Stabilité de la trousse
24 mois.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Le Satumomab pendetide est un conjugué résultant d’uncouplage covalent à spécificité de site entre :
- un coupleur-chélateur : glycyl-tyrosyl acide N-e-diéthylè-ne-triamine-penta-acétique / chlorhydrate de lysine (GYK-DTPA, HCl),
- le composant oligosaccharidique oxydé de l’anticorpsmonoclonal murin Mab B72.3 dirigé contre la glycoprotéi-ne tumorale TAG-72.
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
Injecter 0,5 ml la solution 111In calibré àde la solution d’acétate de 370 MBq/mlsodium au contenu d’un flacon de chlorure d’indium 111In
Agiter doucement, par rotation
134
5 à 10 min
DCI Satumomab pendetide
Sigle /
Nom déposé OncoScint® CR103
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09IB02
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
Diag Satumomab pendetide Gr. 3111In
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Injecter le chlorure d’indium de 185 à 222 MBq111In tamponné dans le injection au goutte à
flacon de Satumomab gouttependant 2 à 3 minutes
Agiter doucement, par rotation
Laisser reposer à température ambiantependant 30 minutes, en agitant de temps en temps
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation
8 heures.
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques NR
pH NR
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM- support : ITLC-SG (2,5 x 8 cm)- phase mobile : solution de chlorure de sodium 0,9%- impuretés recherchées : DTPA-111In- dépôt : 1 goutte de Satumomab-111In traité par le DTPA(Mélanger 75 µL de Satumomab-111In et 75 µL de solutionde DTPA 0,05M et laisser reposer 1 minute)
PHARMACOCINÉTIQUE
Demi-vie plasmatique moyenne de 46,6 heures.
Clairance plasmatique augmentée en cas de présenced’HAMA (anticorps humain anti-souris).
Élimination urinaire (12% de la radioactivité injectée en 96heures).
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (70 kg)(en µGy/MBq).
Organes critiques Organes critiques
foie 827 poumons 265
rate 881 surrénales 243
moelle osseuse 632 corps entier 146
reins 524
Équivalent de dose efficace : 669 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
Détection et détermination de l’extension d’une lésionmaligne chez des malades présentant un cancer colorectalconfirmé ou une forte suspicion clinique de récidive d’uncancer colorectal ou ovarien
Conditionnement de la seringue
Prélever la solution de Satumomab-111In à travers le filtrestérile 0,22µm.
135
Dépôt
Front desolvant
"
Dépôt1,5 cm
3 cm
3 cm
0,5 cm
B
A
PRC (%) = A
A B+ x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Préparation du patient
Évacuation colique préalablement à la réalisation desimages
Posologie et mode d’administration
- Adulte (70 kg) : 148 à 185 MBq en IV lente(1 mg de satumomab)
Ne jamais diluer le Satumomab-111In dans un soluté deperfusion
Réalisation de l’examen
Acquisition des images : 24 heures à 5 jours après l’injec-tion.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Allaitement : interrompre l’allaitement.
- Vérifier l’absence d’HAMA (anticorps humain anti-souris)dans le sérum du patient
- Espacer d’au moins 12 mois deux injections successives.
Contre-indications
- Grossesse
- Allergie au Satumomab, aux dérivés d’origine murine, au111In.
Effets indésirables
- Fièvre, hypotension, hypertension, nausées, frissons,éruptions, réactions au site d’injection, prurit, réactionsallergiques, hypersudation, douleurs abdominales, asthénie,douleurs thoraciques, céphalées, hypothermie, douleurs,bradycardie, vasodilatation, diarrhée, arthralgies, confu-sion, vertiges, nervosité, crises de larmes, oedème deQuincke.
- Un cas de thrombocytopénie a été rapporté.
- Diverses réactions d’hypersensibilité possibles
- Possible développement d’HAMA (chez 40% des patientsaprès 1 seule administration, avec négativation pour 50>%d’entre eux à 4 mois)
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour.
136
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 15 ml (verre)- Boîte de 5 flacons + 150 étiquettes (traçabilité MDS)- AMM n°
Composition de la trousse
- Albumine humaine : 10,0 mg.
- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, chlo-rure de sodium.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C.
Stabilité de la trousse
12 mois.
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
Injecter la solution de 1à 8 mlpertechnétate de sodium 925 à 2200 MBq99mTc dans le flacon
Agiter Par retournementquelques secondes
Laisser reposer à température ambiante
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
8 heures
137
? min
DCI Sérum albumine humaine
Sigle SAH
Nom déposé VASCULOCIS®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09GA04
Renseignements administratifs AMM en coursRéservé à l’usage hospitalierListe I - Médicament Dérivé du Sang (MDS)
Diag Gr. 499mTcSérum albumine humaine
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40, 59, 66, 69)
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH 2 et 6,5
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : Whatman n°1 (2,5 x 20 cm)- phase mobile : méthanol/eau 80:20
- impuretés recherchées : 99mTcO4-
- dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-SAH : Rf = 099mTcO4
- : Rf = 0,6
PHARMACOCINÉTIQUE
Clairance lente (85 et 70% de la dose injectée sont détec-tables dans le sang respectivement 1 et 3 h après l’injec-tion).
Peu de distribution extravasculaire.
Élimination rénale
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (µGy/MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
os 8,9 12 22 36 71
surrénales 8,3 10 16 25 47
rein 8,1 9,7 15 24 44
moelle osseuse 7,5 9 13 20 35
foie 7,3 8,7 14 21 37
pancréas 6,4 7,7 12 17 30
estomac 5,1 6,5 10 14 25
Équivalent de dose efficace (adulte) : 7,9 µSv/MBq.
UTILISATION
Indications
- Imagerie du pool sanguin
- Angiocardiographie
- Ventriculographie isotopique
Posologie et mode d’administration
* Adulte :- Imagerie du pool sanguin : 111 à 185 MBq en IV
- Angiocardiographie : 370 à 740 MBq en IV bolus (sous unvolume de 1 à 2 ml).
- Mesures de débit sanguin : 18,5 à 185 MBq en IV.
- Ventriculographie : 185 à 925 MBq en IV.
* Enfant : activité pédiatrique (MBq) = activité adulte(MBq) x masse corporelle de l’enfant (kg) / 70 (kg).
Réalisation de l’examen
Acquisition des images : immédiatement après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
138
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
3 cm
9 cm
6 cm
B
A
PRC (%) = A
A B+x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Ne pas injecter dans le LCR pour myéloscintigraphie oucisternographie.
Attention : Médicament Dérivé du Sang Assurer une traçabilité
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement (sauf si bénéfices > risques encourus, inter-rompre alors l’allaitement au minimum 12 heures aprèsl’injection).
Effets indésirables
Rares réactions de type allergiques ou vagales : rougeurs,difficultés respiratoires, somnolence, tachycardie, œdèmes,baisse de tension, vasodilatation ou collapsus vasculaire
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
139
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 5 ml (verre)- Boîte de 2 flacons AMM n° 556 934-8- Boîte de 5 flacons AMM n° 557 102-6
Composition de la trousse
- Mibi : 1,00 mg
- Substances auxiliaires : dichlorhydrate de chlorure stan-neux, chlorhydrate de L-cystéine, dihydrate de citrate desodium, mannitol.
Conservation de la trousse
À température ambiante (entre 15 et 25°C) et à l’abri de lalumière et de l’humidité
Stabilité de la trousse
24 mois.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination 2-méthoxy isobutyl chimique isonitrile
Formule développée avant marquage (69)
Formule semi-développée après marquage (69)
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire (32, 33, 34)
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
140
30 min
DCI Sestamibi [ (mibi)6 - 99mTc ]+)
Sigle MIBI
Nom déposé CARDIOLITE®
Laboratoire Du Pont Pharma S.A.
Classification ATC V09GA01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités Liste I
Diag Sestamibi 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Injecter la solution de 1 à 3 mlpertechnétate de sodium 5,56 GBq maximum99mTc dans le flacon
Agiter manuellementquelques secondes
chauffer bain-marie à 100°C 10 minutes
refroidir à température ambiante15 minutes environ
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène.
Conservation de la préparation
A température ambiante (entre 15 et 25°C) et à l’abri de lalumière et de l’humidité.
Stabilité de la préparation
6 heures.
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 34, 54, 69)
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH Non renseigné
Pureté radiochimique > 90 %méthode CCM :- support : plaque d’oxyde d’aluminium Baker-Flex(2,5x7,5 cm)- phase mobile :éthanol absolu- impuretés recherchées : TcO4-- dépôt : Déposer 1 goutte d’éthanol sur la plaqueCCM. Ne pas sécher. Déposer 1 goutte de la préparation sur la goutte d’éthanolpuis sécher.
PHARMACOCINÉTIQUE (5)
Rapide captation (1,5 % de l’activité injectée) par diffusionpassive par les myocytes, proportionnellement au débitcoronaire local.
Demi-vie myocardique : 7 heures
Pas de phénomène de redistribution cliniquement déce-lable.
Élimination hépatobiliaire et rénale sous forme inchangée
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en mGy/1110 MBq)
Organes critiques repos effort
colon (sup.) 47,7 46,6
côlon (inf.) 33,3 32,2
intestin grêle 28,9 27,8
paroi vésiculaire 24,4 28,9
reins 20,1 16,7
paroi vésicale 18,9 15,5
ovaires 13,3 12,2
corps entier 4,9 4,6
141
PRC (%) =A
A B+x 100
Front desolvant
"
Dépôt1 cm
3 cm
3 cm
0,5 cm
B
A
B
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
UTILISATION (25, 43, 45, 61, 80)
Indications AMM
- Diagnostic de l’ischémie myocardique.
- Diagnostic et localisation d’un infarctus du myocarde.
- Évaluation de la fonction ventriculaire.
Préparation du patient
Patient à jeun 4 h avant l’examen.
Posologie et mode d’administration
* Diagnostic de l’ischémie myocardique :
- 185 à 740 MBq / 70 kg en IV.
- Une injection au cours d’une épreuve d’effort et/ou simu-lation pharmacologique (avec poursuite de l’effort 1 min.après l’inj.) suivie 6 h après d’une injection au repos.
- Ne pas dépasser 925 MBq en totalité.
* Diagnostic et localisation d’un infarctus du myocarde :
- 185 à 740 MBq / 70 kg en IV.
- Une injection au repos.
* Évaluation de la fonction ventriculaire :
740 à 925 MBq / 70 kg en IV
Réalisation de l’examen
- Donner un verre d’eau glacée avant l’acquisition desimages (diminution de l’activité hépatique par accélérationla clairance hépatobiliaire.)
- Acquisition des images 1 à 2 h après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter (aucune étude réalisée)
- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 48heures suivant l’injection (excrétion dans le lait maternel)
Contre-indications
Aucune à ce jour
Effets indésirables
- Goût métallique passager (5%)
- Rares céphalées et bouffées vasomotrices
- Un cas de rash cutané a été rapporté
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
142
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Solutions stériles et apyrogènes pour préparation radio-pharmaceutique- Boite de 5 séries de :1 flacon (verre) + 2 seringues pré-remplies (plastique)- AMM n° ?
Composition de la trousse
- Flacon : Solution (6 ml) composée de pertechnétate depotassium (4,17 mg), de gélatine (166 mg) et de thiosulfatede sodium pentahydraté (10 mg).
- Seringue 1 : acide chlorhydrique 4,6N (1 ml).
- Seringue 2 : tampon citrate 0,65M (2 ml).
Conservation de la trousse
À température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la trous
12 mois.
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
- Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
- Important :
. -tous les réactifs doivent être à la température du labora-toire (20-25°C) avant leur utilisation,
- bien respecter l’ordre d’addition des réactifs décrit ci-après.
Introduire une prise d’air dans le bouchon du flacon
Injecter la solution de 5 mlpertechnétate de potassium 370 à 3700 MBq 99mTc dans le flacon
Injecter ensuite le contenu de la seringue 1 (HCl)
Agiter manuellementquelques secondes
Enlever la prise d’air
Chauffer bain-marie 100°C5 minutes
143
25 min
DCI Sulfure de rhénium colloïdal
Sigle /
Nom déposé HEPATOCIS®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09DB06
Renseignements administratifs AMM en coursRéservé à l’usage hospitalierListe I - Médicament Dérivé du Sang (MDS)
DiagSulfure de rhénium colloïdal
(macrocolloïdes)99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Refroidir quelques minutes, dans unmélange eau-glace
Injecter ensuite le contenu de la seringue 2 (tampon)
Agiter manuellementquelques secondes
Le flacon doit être agité avant chaque prélèvement afind’homogénéiser la suspension.
Forme galénique obtenue
Suspension colloïdale injectable stérile et apyrogène(diamètre moyen des particules colloïdales : 500 nm).
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation
6 heures.
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59, 66, 69)
Caractères organoleptiques suspension colloïdalemarron clair
pH entre 4 et 7
Pureté radiochimique > 92 %Méthode CCM :- support : Whatman 1 (2,5 x 20 cm)- phase mobile : chlorure de sodium 0,9 %
- impuretés recherchées : 99mTcO4-
- dépôt : 1 goutte de la préparation
Migrations relatives : 99mTc-sulfure de rhénium colloïdal : Rf = 099mTcO4
- : Rf = 0,6
PHARMACOCINÉTIQUE
Non résorbé par le tractus gastro-intestinal après adminis-tration orale.
Chez les sujets normaux, captation par le foie principale-ment (80%), par la moelle osseuse (5%) et par la rate (5%)En cas de pathologie hépatique, captation hépatique réduiteet plus grande liaison du traceur aux autres organes.Clairance rapide, dépendante du débit sanguin hépatique etde l’état fonctionnel des cellules de Küpffer.
Élimination fécale et urinaire très lente (6% de l’activitéadministrée est éliminée en 3 jours).
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
rate 77 110 160 250 450
foie 73 92 140 190 340
pancréas 18 17 25 37 59
moelle 11 15 23 38 72
surrénales 10 15 21 28 42
Équivalent de dose efficace (adulte) : 8 µSv/MBq
144
PRC (%) = A
A B+x 100
Front desolvant
"
Dépôt2,5 cm
5 cm
10 cm
2,5 cm
B
A
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
UTILISATION
Indications AMM
- Exploration du transit digestif.
- Scintigraphie hépatique (examen de 2ème intention).
- Scintigraphie splénique (examen de 2ème intention).
- Scintigraphie médullaire (examen de 2ème intention).
Posologie et mode d’administration
* Adulte :
- Exploration du transit digestif :37 MBq par voie orale dans 30 mL d’eau,suivie de l’absorption de 300 mL d’eau.
- Scintigraphie hépatique :37 à 111 MBq/70 kg en IV lente.
- Scintigraphie splénique74 à 111 MBq/70 kg en IV lente.
- Scintigraphie médullaire :155 MBq/70 kg en IV lente.
* Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appli-quant le facteur multiplicatif recommandé par le groupe detravail Pédiatrie de l’EANM (annexe 5)
* Chez le nourrisson (< 1 an), 25 MBq minimum sontnécessaires à l’obtention d’images de qualité satisfaisante.
Ne pas injecter un volume > 2 mL (le contenu d’un flaconétant destiné à 5 examens)Injecter lentement la solution colloïdale (solution hyperto-nique)
Réalisation de l’examen
- Scintigraphies hépatique et splénique :images 20 minutes après l’injection.
- Scintigraphie médullaire :images 1 heure après l’injection
- Transit digestif : ?
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus)
- Allaitement : Interrompre l’allaitement au minimum les12 heures suivant l’injection.
Contre-indications
Aucune à ce jour
Effets indésirables
Réactions type allergiques : urticaire, prurit, dyspnée, nau-sées, vomissement, choc anaphylactique (peuvent êtreimputées à la présence de gélatine)
Interactions médicamenteuses
- Agents hépatotoxiques (carmustine, lomustine, anesthé-siques généraux) : modification de la distribution du colloï-de marqué du foie vers la rate et la moelle osseuse.
- Estrogènes, androgènes : stimulation du système réticulo-endothélial et augmentation de la captation pulmonaireIons aluminium : formation de macroagrégats avec les col-loïdes et accumulation dans le système réticulo-endothélialpulmonaire.
145
Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
Boite de 5 flacons A + 5 flacons B (verre)- Flacon A : Solution stérile et apyrogène - Flacon B : Poudre lyophilisée stérile et apyrogèneAMM n° ?
Composition de la trousse
- Flacon A :
. Sulfure de rhénium : 0,15 mg de Rhénium élément
. Substances auxiliaires : gélatine, acide ascorbique, acidechlorhydrique, eau PPI
- Flacon B : Pyrophosphate de sodium, chlorure d’étain
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la trousse
6 mois
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Non renseigné
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire (24)
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
Injecter de l’eau PPI dans 2 mlle flacon B
Agiter manuellement, jusqu’à dissolution complète
Injecter une partie du contenu 0,5 mldu flacon B dans le flacon A
Injecter la solution de 1 à 2 mlpertechnétate de sodium 370 à 5550 MBq99mTc dans le flacon
Agiter manuellement quelques secondes
146
30 à 45 min
DCI Sulfure de rhénium colloïdal
Sigle /
Nom déposé NANOCIS®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V09 DB01
Renseignements administratifs AMM en coursRéservé à l’usage hospitalier Liste I
DiagSulfure de rhénium colloïdal
(nanocolloïdes)99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Chauffer le flacon A bain-marie à 100°C15 à 30 minutes
Refroidir le flacon A sous un jet d’eau froide
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène(Diamètre moyen des particules colloïdales : 100 nm).
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C).
Stabilité de la préparation
4 heures.
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59, 66, 69)
Caractères organoleptiques suspension colloïdalebrun clair
pH entre 4 et 7
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : papier Whatman 1 (2,5 x 15 cm)- phase mobile : méthyléthylcétone- impuretés recherchées : 99mTcO4-- dépôt : 1 goutte de la préparation - Laisser sécher
Migrations relatives :sulfure de rhénium colloïdal-99mTc : RF = 099mTcO4
- : Rf = 1
PHARMACOCINÉTIQUE
- Administration par injection sous-cutanée :Passage dans les voies lymphatiques puis phagocytose auniveau des ganglions lymphatiques (3,8% de la dose injec-tée à la 3ème heure)
Passage négligeable dans le compartiment vasculaire aucours des 4 premières heuresElimination urinaire et hépatique
- Administration par voie orale :Aucune résorption par le tube digestif
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
* Administration par injection sous-cutanée :
Organes critiques Organes critiques
ggl lymphatique < 80 foie 17,4
rate 20,2 vessie 16,9
rein 12,4
* Administration par voie orale chez l’adulte
Organes critiques Organes critiques
colon sup. 130 ovaires 26
colon inf. 88 estomac 24
intestin grêle 72 utérus 15
147
PRC (%) = A
A B+x 100
Front desolvant
"
Dépôt2 cm
5 cm
5 cm
3 cm
B
A
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
UTILISATION
Indications AMM
- Lymphoscintigraphie
- Scintigraphie gastro-œsophagienne
Posologie et mode d’administration
* Lymphoscintigraphie :
- Adulte :18,5 à 185 MBq en une ou plusieurs injections SC(20 MBq en 0,2-0,3 mL par injection)
- Enfant :5 à 10 MBq minimum par injection en une ou plusieursinjections SC
* Étude du reflux gastro-œsophagien :
3,7 à 11,1 MBq dilués dans une phase liquide administréspar voie orale
Réalisation de l’examen
- Étude du reflux gastro-œsophagien : immédiatement aprèsadministration
- Lymphoscintigraphie : ?
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : A éviter (sauf si bénéfices > risques encourus).
- Allaitement : Interrompre l’allaitement au minimum pen-dant les 12 heures suivant l’administration.
- Lymphoscintigraphie : déconseillée en cas d’obstaclecomplet au niveau du réseau lymphatique.
Contre-indications
Aucune à ce jour
Effets indésirables
Réactions de type allergique, douleur au point d’injection
Interactions médicamenteuses
Lymphoscintigraphie : l’administration préalable d’anes-thésiques locaux, de hyaluronidase perturbe la captationlymphatique.
148
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Présentation de la trousse
- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 5 ml (verre)
Boîte de 2 flacons AMM n° 558 275-1Boîte de 5 flacons AMM n° 558 276-8
Composition de la trousse
Tetrofosmin : 0,23 mgSubstances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, sulfo-salicylate disodique, D-gluconate de sodium, bicarbonatede sodium, azote.
Conservation de la trousse
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la trousse
26 semaines
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Dénomination 1,2-di [di (2-éthoxyéthyl)chimique phosphino] éthane
Formule développée avant marquage
Formule semi-développée après marquage (69)
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
149
20 min
DCI Tetrofosmin
Sigle /
Nom déposé MYOVIEW®
Laboratoire Amersham
Classification ATC V09GA02
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités Liste I
Diag Tetrofosmin 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Injecter la solution de 4 à 8 mlpertechnétate de sodium max. 1,1 GBq/ml99mTc dans le flacon
agiter manuellement10 secondes
laisser à température ambiantependant 15 minutes
Forme galénique obtenue
Solution injectable stérile et apyrogène
Conservation de la préparation
Entre 2 et 8°C
Stabilité de la préparation
8 heures
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques solution limpide
pH entre 7,5 et 9,0
Pureté radiochimique > 90 %Méthode CCM :- support : ITLC-SG(2,5 x20 cm)- phase mobile : acétone:dichlorométhane 35:65, v/v- impuretés recherchées : TcO4-, Tc-R dépôt : Déposer 1 goutte de la préparation sur la plaqueCCM. Ne pas sécher.
PRC (%) = B / (A+B+C) x 100
PHARMACOCINÉTIQUE
Rapide captation (1,2% de l’activité injectée) par diffusionpassive par les myocytes, proportionnellement au débitcoronaire local.
Pas de phénomène de redistribution cliniquement déce-lable.
Élimination rénale (2/3) et fécale (1/3)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques repos effort
paroi vésiculaire 48,6 33,2
colon (sup.) 30,4 20,1
colon (inf.) 22,2 15,3
paroi vésicale 19,3 15,6
intestin grêle 17,0 12,1
reins 12,5 10,4
ovaires 9,6 7,9
corps entier 3,7 3,8
UTILISATION (43, 74)
Indications AMM
Examen complémentaire dans le diagnostic et la localisa-tion de l’ischémie myocardique et/ou de l’infarctus myo-cardique
Préparation du patient
Patient à jeun ou n’ayant pris qu’un petit déjeuner léger lematin de l’examen
150
Front desolvant
"
Dépôt3 cm
3 cm
3 cm
2 cm
B
A
C"
9 cm
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Posologie et mode d’administration
* Diagnostic et localisation de l’ischémie myocardique :
2 injections IV- 1ère injection : 185 à 250 MBq au maximum de l’effort,lors d’une épreuve d’effort ou au cours d’une épreuve destimulation pharmacologique.
- 2ème inj.: 500 à 750 MBq au repos, 4 h plus tard.Activité totale maximale < 1000 MBq.
* Examen complémentaire pour le diagnostic et la locali-sation d’un infarctus du myocarde :
1 seule injection IV de 185 à 250 MBq, au repos.
Réalisation de l’examen
- Donner un verre d’eau glacée avant l’acquisition desimages (diminution de l’activité hépatique par accélérationla clairance hépatobiliaire).
- Acquisition des images 15 min à 1 h (voir jusqu'à 4 h)après l’injection.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant au mieuxles 48 heures mais au moins durant les 12 heures suivantl’injection.
Contre-indications
- Grossesse
Patients présentant une hypersensibilité connue au tetrofos-min
Effets indésirables
- Rares vomissements (12 à 24 h après l’injection).
- Rares sensations de chaleur généraliséeGoût métallique transitoire, perturbations de l’odorat etlégère sensation de brûlure dans la bouche, après l’injec-tion.
- Augmentation transitoire du nombre de globules blancschez un petit nombre de patients.
Interactions médicamenteuses
Médicaments agissant sur la fonction myocardique et/ousur le débit coronaire (béta-bloquants, antagonistes cal-ciques, nitrates) : résultats faussement négatifs dans le dia-gnostic de la maladie coronarienne.
151
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution isotonique stérile
Composition
- Chlorure thalleux : 37 MBq/ml
- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, alcool benzy-lique, eau pour préparations injectables.
Conditionnement
- Flacon (verre)
- Amersham
37 MBq (1 mL) AMM n° 559 133-6
74 MBq (2 mL) AMM n° 559 134-2
111 MBq (3 mL) AMM n° 559 135-9
185 MBq (5 mL) AMM n° 559 136-5
370 MBq (10 mL) AMM n° 559 137-1
- CIS bio international
370 MBq (10 mL) AMM n° 556 549-7
1110 MBq (30 mL) AMM n° 556 550-5
- Mallinckrodt
85 MBq (2,3 mL) AMM n° 552 867-4
213 MBq (5,8 mL) AMM n° 552 866-8
370 MBq (10 mL) AMM n° 331 399-8
Conservation
- À température ambiante (entre 15 et 25°C)- Dans le conditionnement d’origine
Stabilité
8 jours après la date de calibration
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES (20)
Radioélément Thallium 201
Obtention Produit de cyclotron
Période physique 3,04 jours
Désintégration par capture électroniqueen mercure 201Hg
152
35 min
DCI Chlorure de thallium [201Tl]
Sigle 201Tl
Nom déposé Chlorure de thallium [201Tl]® TL-201-S-1® Chlorure de Tl 201®
Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b) Mallinckrodt (c)
Classification ATC V09IB01
Renseignements AMMadministratifs Réservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités
Liste I
Diag Thallium 201 (chlorure) 201Tl Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Principales émissions Énergies en keV (%)
X 71 (47)
γ 135 (3)167 (10)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH 4 à 7
Identification spectrométrie X et γ
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
PHARMACOCINÉTIQUE (5)
Cinétique analogue à celle du potassium.Rapide captation cellulaire myocardique (4 à 5 % de l’acti-vité injectée), en fonction de la perfusion coronaire locale.Mécanismes impliqués : diffusion passive et pompesodium-potassium
Existence d’un phénomène de redistributionPériode biologique : 10 joursPériode effective : 60 heures
Élimination dans les fèces (80 %) et dans l’urine (20 %)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées chez l’adulte (mGy/ MBq)
Organes critiques Organes critiques
testicules 0,56 cœur 0,23
reins 0,54 colon (ascendant) 0,19
colon (descendant) 0,36 ovaires 0,12
thyroïde 0,25
UTILISATION
Indications AMM
* Scintigraphie du myocarde : évaluation de la perfusioncoronarienne et de la viabilité myocardique (a, b, c).
* Scintigraphie des muscles squelettiques en cas d’arté-riopathies des membres (a).
* Scintigraphie des glandes parathyroïdes (a).
* Visualisation de tumeurs fixant le thallium (a).
Préparation du patient
Patient à jeun 4 h avant l’examen.
Posologies et mode d’administration
* Adulte : 0,74 à 1,11 MBq/ kg en IV stricte
* Enfant : 0,74 MBq/ kg en IV stricte
* Scintigraphie du myocarde :Injection au repos ou au cours d’une épreuve d’effort ou desimulation pharmacologique
Réalisation de l’examen
- Acquisition des images quelques minutes après l’injection.
- Étude de la redistribution : images entre 3 et 24 h aprèsl’injection
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Jeune enfant : préférer les traceurs de perfusion myocar-dique marqués au 99mTc
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
153
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Effets indésirables
- Rares réactions allergiques
- Rares syndromes vagaux
- Nécrose locale en cas d’injection péri-veineuse
Interactions médicamenteuses
* Liées au radioélément :modification de la captation du thallium par les digitaliqueset l’insuline.
* Lors d’une épreuve d’effort :modification de la captation du thallium par les béta-blo-quants.
* Lors d’une épreuve de stimulation :modification de la captation du thallium par les méthyl-xanthines (théophylline) et les béta-bloquants
154
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
- Suspension cellulaire stérile
- Types cellulaires : thrombocytes
- Marquage autologue : à l’oxinate d’indium 111In
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément Indium 111
Obtention Non renseigné
Période physique 2,8 jour
Désintégration Non renseigné
Principales émissions Énergies en keV (%)
γ 23 (69)171 (90)245 (94)
PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE
Mode opératoire (22, 42, 48, 69)
Consiste en 2 étapes (cf schéma, page ??????) :
- isolement des thrombocytes à partir d’un prélèvement san-guin,
- marquage des thrombocytes isolés.
Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).
Difficultés lors de la préparation (79)
- S’adresse souvent à des patients thrombopéniques.
- Altérations possibles des plaquettes lors des manipula-tions in vitro.
Remarques :
- risque de transmission virale pour le préparateur
- nécessité d’un préparateur spécialisé et d’un matérieladapté (hotte à flux laminaire)
Forme galénique obtenue
Suspension cellulaire stérile
Conservation de la préparation
À température ambiante (entre 15 et 25°C)
Stabilité de la préparation
À réinjecter dans les plus brefs délais
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Contrôles in vitro (48, 79)
Caractères organoleptiques - suspension homogène- absence d’agrégats
plaquettaires- absence d’érythrocytes
Numération plaquettaire à réaliser avant injection
155
Classification ATC V09HB01
Renseignements administratifs Préparation magistrale
Diag Thrombocytes marqués 111In Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 156
Prélèvement sanguin
40 à 80 mL de sang (selon la numérationplaquettaire)dans une seringue contenant de l’ACD-A (1V ACD-A / 5 V de sang)
centrifugation (15 min, 20°C, 150 g)
Isolements desthrombocytes
surnageant : plasma riche en plaquettes contenant quelques érythrocytes
élimination du culot
centrifugation (15 min, 20°C, 150 g)
plasma richeen plaquettes
élimination du culot
centrifugation (20 min, 20°C, 900 g)
culot plaquettaire plasma pauvre en plaquettes
remise en suspension avec 1 à 2 ml de plasma pauvre en plaquettes
Marquage des thrombocytes
ajout de 3 à 6 MBq d’oxinate d’indium 111 acidification par ajout d’ACD-A(1V ACD-A/ 9V plasma)
Isolement et marquage des thrombocytes a l’oxinate d’indium 111
incubation (15 min, 20°C) sous agitation lente plasma acidifié pauvre en plaquettes
lavage par 10 ml de plasma acidifié
centrifugation (15 min, 20°C, 900 g)
5 ml de plasma acidifiépauvre en plaquettes+
suspension de thrombocytes marqués à l’oxinate d’In111
culot de plaquettesmarquées
élimination du surnageant
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Rendement de marquage - Pourcentage de l’activitécellulaire par rapport à l’activité totale (cellules+ surnageant en fin de préparation)
- En général, compris entre 60 et 90%
- Mais variable en fonctiondu nombre de plaquettesprésentes dans le prélève-ment sanguin
Étude d’agrégabilité - Concerne plutôt la qualitéinduite par certains de la conservation ou duagents milieu des cellules (pH,
ions...)- Non réalisé en pratique
courante
Contrôles in vivo
Recouvrement des cellules · Pourcentage de l’activité marquées réinjectées injectée retrouvée au ni-
veau des cellules circu lantes- Étudié à 30 minutes- Valeur normale : 55 à 70 %- Diminue en cas d’hyper-destruction des plaquettescirculantes ou en cas d’hyperséquestration par splénomégalie
PHARMACOCINÉTIQUE (22)
L’oxinate d’indium 111In est un complexe lipophile quientre dans la cellule par diffusion passive puis s’y dissocie.L’oxine ressort de la cellule et l’indium 111 se fixe sur desprotéines intracellulaires.
Après injection :
· Dans les 30 minutes, captation des plaquettes marquéespar le foie et la rate par échange entre plaquettes circulanteset plaquettes marginantes au niveau de ces deux organes
· Puis captation par le foie et la rate, liée à la mort ou à ladestruction des plaquettes.
DOSIMÉTRIE
Non renseigné
UTILISATION (41)
Indications
- Détermination de la durée de vie des plaquettes et locali-sation des sites de destruction (dans les thrombocytopéniespériphériques et pour évaluer l’indication d’une splénécto-mie).
- Diagnostic du rejet de greffe d’organe.
- Diagnostic de thrombose veineuse récente.
Posologie et mode d’administration
Injecter le maximum des plaquettes marquées, en IV.
Conditionnement de la préparation
Dans une seringue plastique non héparinée, munie d’uneaiguille de gros calibre.
Réalisation de l’examen
Détermination de la durée de vie des plaquettes et localisa-tion des sites de destruction :
- prélèvements sanguins réalisés 20 minutes, 2h, 3h et 4 haprès injection puis quotidiennement pendant quelquesjours (jusqu’à 10 jours),
- images du foie, de la rate et du coeur réalisées quotidien-nement pendant quelques jours.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Grossesse : à éviter.
- Allaitement : interrompre l’allaitement.
Contre-indicationAucune à ce jour
Effets indésirablesNon renseigné.
Interactions médicamenteusesNon renseigné.
157
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 158
22 :: UUTTIILLIISSAATTIIOONN TTHHÉÉRRAAPPEEUUTTIIQQUUEE
Erbium 169 (citrate)Iobenguane-131IIode 131 (iodure de sodium)
Lipiodol-I131
Phosphore 32 (phosphate)Rhénium 186 (colloïde)Samarium 153 (lexidronam)Strontium 89 (Chlorure)Yttrium 90 (citrate)Yttrium 90 (silicate)
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 159
Utilisation thérapeutique Traceurs utilisés
Utilisation anti-inflammatoire
· Yttrium 90 (citrate)
· Yttrium 90 (silicate)
· Erbium 169 (colloïde citrate)
· Rhénium 186 (colloïde sulfure)
Oncologie
· Palliation des douleurs liées aux métastases · Phosphore 32 (phosphate de sodium
· Samarium 153 (lexidronam)
· Strontium 89 (chlorure)
· Traitements · Iobenguane- 131I
· Iode 131 (iodure de sodium)
· Lipiodol- 131I
Traitement de pathologies thyroïdiennes
· Iode 131 (iodure de sodium)
Traitements hématologiques
· Phosphore 32 (phosphate de sodium)
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Suspension colloïdale stérile et apyrogène
Composition
- Citrate d’erbium 169Er : 37 à 185 MBq/ml
- Substances auxiliaires : non renseigné
- Taille moyenne des particules : 10 nm
Conditionnement
Flacon (verre)AMM n° ?
37 MBq, 74 MBq, 111 MBq, 148 MBq,185 MBq, 222 MBq,259 MBq, 296 MBq,
333 MBq, 370 MBq,407 MBq, 444 MBq,
481 MBq, 518 MBq, 555 MBq
Conservation
À température ambiante.Dans son conditionnement d’origine.
Stabilité
14 jours après la date de calibration.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES (20)
Radioélément Erbium 169
Obtention Produit de réacteur
Période physique 9,4 jours
Désintégration Non renseigné
Principales émissions Énergies en keV (%)
β− 352 (58)344 (42)
160
DCI Citrate d’erbium 169Er
Sigle /
Nom déposé ERMM-1®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V10AX04
Renseignements administratifs AMM Réservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités Liste I
Ther Gr. 3169ErErbium 169 (citrate)
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)
Caractères organoleptiques solution
pH entre 5,5 et 7,5
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
PHARMACOLOGIE
Fixation des micelles colloïdales du citrate d’erbium dans letissu synovial possédant une activité colloïdopexique
Parcours maximal du rayonnement b dans les tissus : envi-ron 1 mm
DOSIMÉTRIE
Non renseigné.
UTILISATION
Indications AMM
Synoviorthèse : traitement des arthrites inflammatoires etrhumatoïdes (convient particulièrement pour les petitesarticulations).
Posologie et mode d’administration
Injection par voie intra-articulaire au niveau des doigts(interphalangienne proximale, métacarpo-phalangienne) :7,4 à 37 MBq.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Enfant : réduire la dose au minimum possible et après esti-mation d’un bénéfice résultant supérieur aux risques encou-rus.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Injection douloureuse.
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
161
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution injectable, stérile pour perfusion.
Composition
- Sulfate de méta-iodobenzylguanidine -131I : 0,6 mg, 370 MBq/ml.
- Substances auxiliaires : acide ascorbique, cuivre ionique,acétate de sodium, acide acétique, chlorure de sodium, eauPPI.
Conditionnement
- Flacon (verre 30 ml).AMM n° 559 988-1.
Conservation
Entre -10 et -20°C.Dans le conditionnement d’origine.
Stabilité
7 jours après la date de fabrication.5 heures après décongélation.Après décongélation, ce médicament ne doit pas être recon-gelé.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)
Radioélément 131I
Période physique 8 jours
Principales émissions Énergies en keV (%)γ 365 (82)
β- 248 (2)334 (7)606 (90)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 69, 78)
Caractères organoleptiques solution liquide après décongélation
162
DCI Iobenguane-131I
Sigle MIBG-131I
Nom déposé MIBG-131-T®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V10XA02
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
Ther Iobenguane-131I 131I Gr. 2
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
pH 3,5 à 5,5
Identification spectrométrie X et γ
Mesure de l’activité ± 10% de l’activité théorique
PHARMACOLOGIE
Aralkylguanidine radio-iodée : agent adrénergique neuro-bloquant.
Fixation préférentielle entre les neurones adrénergiques etles cellules chromaffines de la partie médullaire des glandessurrénalesLocalisation également dans le myocarde
PHARMACOCINÉTIQUE
Capture initiale rapide, principalement dans le foie (33% del’activité injectée) et bien moindre dans les poumons (3%),le myocarde (0,8%), la rate (0,6%) et les glandes salivaires(0,4 %)
Élimination principalement urinaire, sous forme inchangée(70 à 90 % de l’activité administrée en 4 jours)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (µGy/MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
foie 830 1100 1600 2400 4600
paroi vésicale 590 730 1100 1700 3300
rate 490 690 1100 1700 3200
glandes 230 280 380 510 750salivaires
poumons 190 280 390 600 1200
surrénales 170 230 330 450 690
reins 120 140 210 300 510
Équivalent de dose efficace (adulte) : 200 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
Irradiation thérapeutique des tissus tumoraux fixant l’io-benguane (phéochromocytome, neuroblastome, tumeur car-cinoïde et cancer médullaire de la thyroïde)
Préparation du patient
- Procéder à une scintigraphie à visée diagnostique avec lemême radiopharmaceutique (20 à 40 MBq en IV lente) afind’apprécier la distribution du produit avant l’administrationdes doses thérapeutiques et déterminer ainsi les paramètresde rétention du produit radioactif dans les différents tissus(sains et tumoraux).
- Procéder 24 à 48 heures avant l’injection de 131I-MIBG àun blocage de la thyroïde par administration de perchloratede potassium (400 mg/j) ou d’iodure de potassium, d’ioda-te de potassium ou de solution de Lugol (à une posologieéquivalente à 100 mg d’iode/j). Poursuivre durant au moins5 jours.
Posologie et mode d’administration
- Avant utilisation, le médicament doit être décongelé àtempérature ambiante dans sa protection de plomb
- Activité thérapeutique déterminée pour chaque patient, enfonction des données dosimétriques calculées à partir del’examen diagnostique :
. Adulte : 3700 à 7400 MBq en perfusion IV d’une duréede 1 à 4 h,
. Enfant : activité à adapter à l’âge et au poids du patient.
- Le traitement peut être répété à intervalles de 6 à 8 mois(activités maximales cumulées pouvant atteindre 29,6 GBq)
- Activité injectée et rythme d’administration déterminés enfonction de la tolérance hématologique et du type de tumeurLes activités administrées doivent être adaptées chez lespatients ayant reçu des traitements cytostatiques affectant lafonction rénale.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Administration uniquement au cours d’une hospitalisa-tion.
163
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Faire boire abondamment le patient durant les 24 pre-mières heures suivant l’injection.
- Pratiquer une NFS tous les 2 jours durant la premièresemaine puis une fois par semaine dans le mois suivant ladernière administration.
- Une surveillance électrocardiographique et tensionnelleest recommandée (la fixation d’iobenguane dans les gra-nules chromaffines peut entraîner une libération de nora-drénaline avec poussée hypertensive).
- Il est conseillé de réaliser une scintigraphie du corpsentier au terme de la première semaine afin d’apprécier labiodistribution du médicament et quantifier sa fixation surle foyer tumoral.
- Enfant : Réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice attendu supérieur auxrisques encourus.
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Nausées et vomissements, en général dans les 24 premièresheures après l’administration. Si l’instauration d’un traite-ment antiémétique est nécessaire, préférer les antiémétiquesantagonistes des récepteurs de dopamine/sérotonine (quin’interfèrent pas avec la capture d’iobenguane).
Myélosuppression ou thrombocytopénie (d’autant plusmarquées, chez l’enfant, que les tumeurs infiltrent la moelle).
Surdosage
Peut provoquer une libération d’adrénaline, ce qui exigel’injection d’agent bloquant alpha-adrénergique à actionrapide (phentolamine) suivie de l’administration d’un béta-bloquant (propranolol), ainsi qu’une diurèse forcée avecmictions fréquentes.
Interactions médicamenteuses
- Antihypertenseurs (réserpine, labétalol, inhibiteurs cal-ciques), agents sympathomimétiques (phényléphrine, éphé-drine, phénylpropanolamine), cocaïne, antidépresseurs tri-cycliques (imipramine, amitriptyline, doxépine, amoxapine,loxapine) : diminution de la fixation de l’131-MIBG siadministration concomitante. Interrompre l’administrationde ces médicaments (pendant au moins 4 fois leur demi-vied’élimination) avant le traitement par l’I131-MIBG.
- Nifédipine : prolongation ou réduction de la fixation del’131-MIBG par les tumeurs des tissus dérivés de la crêteneurale.
164
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
- Solution buvable.
- Solution injectable stérile et apyrogène.
- Capsules.
Composition
* Amersham
Iodure de sodium 131I: 74 ou 925 MBq/ml.
* CIS bio international
- Solution buvable :
. Iodure de sodium 131I: 1110 MBq/lL
. Substances auxiliaires : tampon carbonate-thiosulfatepH8-10 (carbonate de sodium, bicarbonate de sodium, thio-sulfate de sodium pentahydraté, eau PPI).
- Solution injectable :
- Iodure de sodium 131I : 111 MBq/ml.
- Substances auxiliaires : tampon phosphate-thiosulfatepH7 (phosphate monosodique, chlorure de sodium, thiosul-fate de sodium pentahydraté, eau PPI).
- Capsules :
. Iodure de sodium 131I: 37 à 7400 MBq.
. Substances auxiliaires : phosphate disodique, capsule degélatine.
* Mallinckrodt
- Solution orale ou injectable :
. Iodure de sodium 131I: 37 à 7400 MBq
. Substances auxiliaires : NR
- Capsules :
. Iodure de sodium 131I: 37 à 7400 MBq
. Substances auxiliaires : Hydrogénophosphate de sodium,thiosulfate de sodium, saccharose
Conditionnement
Flacon (verre)
* Amersham
- Solution orale ou injectable à 74MBq/ml :
37 MBq AMM n° 185 MBq AMM n°(0,5 ml) (2,5 ml)
370 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°(5 ml) (10 ml)
165
25 min
DCI Iodure de sodium [131I]
Sigle /
Nom déposé Iodure de sodium 131I® I-131-S-1® (sol. buvable) Iodure de sodium 131I®Solution orale et injectable I-131-S-2® (sol. injectable) Solution orale et injectable
I-131-C-B® (capsules) Capsules
Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b) Mallinckrodt (c)
Classification ATC V10XA01
Renseignements AMM administratifs Réservé à l’usage hospitalier
Liste I
Ther Iode 131 (iodure de sodium) 131I Gr. 2
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Solution orale ou injectable à 925 MBq/ ml :
1110 MBq AMM n° 1850 MBq AMM n°(0,5 ml) (2,5 ml)
2950 MBq AMM n° 3700 MBq AMM n°(5 ml) (5 ml)
5550 MBq AMM n° 7400 MBq AMM n°(5 ml) (5 ml)
9250 MBq AMM n°(10 ml)
* CIS bio international
- Solution buvable à 1110 MBq/ml :
1110 MBq AMM n° 1295 MBq AMM n°( ml) ( ml)
1480 MBq AMM n° 1665 MBq AMM n°( ml)
1850 MBq AMM n° 2220 MBq AMM n°( ml) ( ml)
2590 MBq AMM n° 2960 MBq AMM n°( ml) ( ml)
3330 MBq AMM n° 3700 MBq AMM n°( ml) ( ml)
5550 MBq AMM n° 7400 MBq AMM n°( ml) ( ml)
9250 MBq AMM n° 11100 MBq AMM n°( ml) ( ml)
- Solution injectable à 111 MBq/ml :
74 MBq AMM n° 111 MBq AMM n°( ml) ( ml)
148 MBq AMM n° 185 MBq MBq AMM n°( ml)
222 MBq AMM n° 259 MBq AMM n°( ml) ( ml)
296 MBq AMM n° 333 MBq AMM n°( ml) ( ml)
370 MBq AMM n° 444 MBq AMM n°( ml) ( ml)
518 MBq AMM n° 592 MBq AMM n°( ml) ( ml)
666 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°( ml) ( ml)
925 MBq AMM n° 1110 MBq AMM n°( ml) ( ml)
- Capsules :
37 MBq AMM n° 74 MBq AMM n°
111 MBq AMM n° 148 MBq AMM n°
185 MBq AMM n° 222 MBq AMM n°
259 MBq AMM n° 296 MBq AMM n°
333 MBq AMM n° 370 MBq AMM n°
555 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°
925 MBq AMM n° 1110 MBq AMM n°
1850 MBq AMM n° 3700 MBq AMM n°
* Mallinckrodt
Solution orale et injectable, capsules :37 à 7400 MBqtous conditionnements
Conservation
A température ambiante (entre 15 et 25°C)Dans le conditionnement d’origine
Stabilité
21 jours après la date indiquée sur l’étiquette (b).
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES (20)
Radioélément Iode 131
Obtention Produit de réacteur
Période physique 8,0 jours
Désintégration par capture électronique en xénon131Xe
166
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Principales émissions Énergies en keV (%)γ 284 (6)
365 (82)637 (7)
β - 248 (2)334 (7)606 (90)
CONTRÔLE DE QUALITÉ
* Pour les solutions (orales ou injectables)
Caractères organoleptiques solution limpide incolore
pH Entre 7 et 10
Identification spectrométrie γ
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
* Pour les capsules
Identification spectrométrie γ
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
PHARMACOLOGIE
- Diminution de l’activité fonctionnelle de la thyroïde
- Destruction des cellules néoplasiques par les particules βémises.
Parcours du rayonnement b dans les tissus : 0,5 à 2 mm.
PHARMACOCINÉTIQUE
Après administration par voie orale, absorption rapide (auniveau de l’estomac et surtout de l’intestin ; 75% de la doseen 30 min chez le sujet à jeun).
Cinétique comparable à celle de l’iodure stable.
Captation principalement par la glande thyroïde. Faibles pourcentages de la dose administrée retrouvés auniveau des glandes salivaires, de la muqueuse gastrique, duplexus choroïde, du lait et du placenta.
Élimination rénale.
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq).
Organes Absorption critiques 5 % 35 % 55 %
thyroïde 72000 500000 790000
Paroi gastrique 450 460 460
Ovaires 44 42 41
Moelle osseuse 38 86 120
Seins 31 67 91
Foie 30 37 43
Testicules 29 26 26
Corps entier 2300 15000 24000
UTILISATION
Indications AMM
- Traitement des hyperthyroïdies.
- Traitement des cancers thyroïdiens
Posologie et mode d’administration
* Traitement des hyperthyroïdies :fonction de la masse thyroïdienne
* Traitement des cancers thyroïdiens :3,7 à 5,5 GBq
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.-
167
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Enfant : réduire la dose au minimum possible et après esti-mation d’un bénéfice résultant supérieur aux risques encou-rus
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Le traitement des hyperthyroïdies peut être suivi d’unehypothyroïdie.
Lors des traitements des cancers thyroïdiens, des complica-tions locales (dues à l’augmentation du volume de la thy-roïde) et hématologiques peuvent survenir, ainsi que descomplications tardives (risque de leucémie et de fibrosepulmonaire).
Interactions médicamenteuses
- Produits de contraste iodé, médicament ou aliment conte-nant de l’iode : diminution de la captation d’iodure desodium 123I.
- Autres médicaments modifiant la cinétique de l’ioderadioactif (généralement diminution de la captation de l’io-de radioactif par la glande thyroïde) et dont l’administrationdoit être arrêtée 1 à 2 semaines avant l’examen : phénylbu-tazone, salicylates, stéroïdes, nitroprusside de sodium, anti-coagulants, antihistaminiques, agents antiparasitaires, péni-cillines, sulfamides, tolbutamide, penthobarbital sodique,benzodiazépines.
168
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution injectable, stérile et apyrogène (2 ml).
Composition
Esters éthyliques des acides gras iodés 131I de l’huiled’œillette : 2220 MBq à calibration.
Conditionnement
Flacon (verre)AMM n°558676-6
Conservation
A température ambiante (entre 15 à 25°C)Dans le conditionnement d’origine
Stabilité
3 jours après la date de calibration
169
Ther Lipiodol-I131 131I Gr. 2
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément Iode 131
Obtention Non renseigné
Période physique 8,0 jours
Désintégration Non renseigné
Principales émissions Énergies en keV (%)γ 284 (6)
365 (82)637 (7)
β - 248 (2)334 (7)606 (90)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59, 66, 69)
Caractères organoleptiques Non renseigné
pH Non renseigné
Identification Non renseigné
Mesure de l’activité ± 10% del’activité théorique
DCI Lipiodol 131
Sigle /
Nom déposé LIPIOCIS®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC Non renseigné
Renseignements administratifs AMM en coursRéservé à l’usage hospitalier - Agréé collectivités Liste I
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support :cellulose F 1440 LS 5254 Schleicher et Schüll(2,5 x 20 cm)- phase mobile : ether éthylique / ether de pétrole 40-65°C(1/2)- impuretés recherchées : 131Iodure- dépôt : 5 µl d’une solution de Lipiocis®diluée à 10 % dans de l’acétone
Migrations relatives :Lipiocis : Rf = 0,9 - 1Iodure : Rf = 0 - 0,1
PHARMACOCINÉTIQUE
Distribution essentiellement vers le foie et les poumons(respectivement 80% et 20%, 24 heures après injection). Pas de fixation thyroïdienne ou médullaire.Suit la vascularisation artérielle hépatique préférentielle-ment vers la formation tumorale dont il embolise les micro-vaisseaux. Fixation intra-tumorale au 1er passage.
Rapport d’activité foie tumoral / foie non tumoral comprisentre 2,3 et 12 à 24 heures après injection.Demi-vie effective de 5,5 jours dans le foie tumoral et de3,5 jours dans le foie non tumoral.
Élimination principalement urinaire (30 à 50% de l’activitéadministrée en une semaine) et partiellement fécale (3% del’activité administrée en 5 jours)
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
Foie tumoral 43000 Ovaires 470
Foie non tumoral 5000 Corps entier 500
Poumons 3000
UTILISATION (38)
Indications AMM
Traitement des hépatocarcinomes avec thrombose de laveine porte, non résécables et non transplantables.
Posologie et mode d’administration
2220 MBq en injection intra-artérielle hépatique par l’inter-médiaire d’un cathéter (au cours d’une artériographie hépa-tique).
Précautions d’emploi et mises en garde
- D’autres administrations de LIPIOCIS® peuvent êtreeffectuées 2, 5, 8, 12 mois après la première injection.
- Le blocage de la fonction thyroïdienne n’est pas nécessai-re compte-tenu de l’absence de fixation thyroïdienne.
- Femme en période d’activité génitale : S’assurer de l’ab-sence de grossesse en cours. Instituer une contraceptionpendant au moins 1 an.
- Allaitement : Arrêter l’allaitement
- Hospitaliser le patient en chambre protégée de médecinenucléaire pendant au moins 6 jours après l’administration,avec recueil des urines, et visites interdites pendant les 3premiers jours.
Contre-indications
- Patients de la classe III d’Okuda
- Métastases extra-hépatiques
170
Front desolvant
"
Dépôt 2 cm
6 cm
5 cm
8 cm
B
A
B
A B+PRC (%) = x 100
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Insuffisance respiratoire ou rénale sévère
- Allergie à l’iode
- Contre-indication à l’artériographie hépatique
- Leucopénie < 1500/mm3
- Thrombopénie <50000/mm3
- Grossesse
Effets indésirables
- Fièvre modérée et transitoire.(29%)
- Perturbation modérée et transitoire du bilan biologiquehépatique (20%)
- Douleurs lors de l’injection (12,5%)
- Leucopénie modérée et réversible (7%)
- Troubles respiratoires résolutifs (3%)
- Formes graves de pneumopathie (0,5%)
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
171
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution isotonique stérile
Composition
- Phosphate de sodium [32P] : 185 MBq/ml (a),74 MBq/mL (b).
- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, dihydrogéno-phosphate de sodium, hydrogénophosphate de di-sodium,eau PPI (a).
Conditionnement
Flacon (verre)
* Amersham
370 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°(2 ml) (4 ml)
* CIS bio international
74 MBq AMM n° 111 MBq AMM n°(1 ml) (1,5 ml)
148 MBq AMM n° 185 MBq AMM n°(2 ml) (2,5 ml)
222 MBq AMM n° 259 MBq AMM n°(3 ml) (3,5 ml)
296 MBq AMM n° 333 MBq AMM n°(4 ml) (4,5 ml)
370 MBq AMM n° 444 MBq AMM n°(5 ml) (6 ml)
518 MBq AMM n° 592 MBq AMM n°(7 ml) (8 ml)
666 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°(9 ml) (10 ml)
Conservation
A température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans son conditionnement d’origine.
Stabilité
28 jours après la date de calibration
172
DCI Phosphate de sodium [32P]
Sigle 32P
Nom déposé Phosphate de sodium [32P]® P-32-S-2®
Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b)
Classification ATC V10XX01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités Liste I
Ther Phosphore 32 (phosphate) 32P Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément Phosphore 32
Obtention Non renseigné
Période physique 14,3 jours
Désintégration par émission β-
Principales émissions Énergies en keV (%)β - 1710 (100)
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques solution limpide
pH Non renseigné
Identification Non renseigné
Mesure de l’activité ± 10% del’activité théorique
PHARMACOCINÉTIQUE
Captation par le système hématopoïétique
Élimination urinaire (10% de la dose administrée en 24h,20% en 1 semaine, 46% en 2 semaines) : par filtration glo-mérulaire pour 90% puis réabsorption tubulaire pour 85%.Elimination fécale (pour 2% de la quantité administrée).
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (µGy/MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
os 11000 14000 23000 40000 96000
moelle osseuse 11000 15000 26000 58000 120000
sein 920 920 1600 2600 5400
surrénales 740 920 1600 2600 5400
paroi vésicale 740 920 1600 2600 5400
estomac 740 920 1600 2600 5400
intestin 740 920 1600 2600 5400
reins 740 920 1600 2600 5400
foie 740 920 1600 2600 5400
poumons 740 920 1600 2600 5400
ovaires 740 920 1600 2600 5400
pancréas 740 920 1600 2600 5400
rate 740 920 1600 2600 5400
testicules 740 920 1600 2600 5400
thyroïde 740 920 1600 2600 5400
utérus 740 920 1600 2600 5400
Équivalent de dose efficace (adulte) : 2200 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
- Maladie de Vaquez
- Traitement palliatif des douleurs dues aux métastasesosseusesL’effet bénéfique sur la douleur est généralement observédans les quelques semaines suivant l’administration.
Posologie et mode d’administration
- Maladie de Vaquez
100 MBq/ m2 en IV (maximum 185 MBq)Respecter un délai de 3 à 4 mois entre 2 administrationssuccessives (activités maximales cumulées pouvantatteindre 740 MBq/an)
- Traitement palliatif des douleurs
370 à 555 MBq en IVRespecter un délai de 3 à 4 mois entre 2 administrationssuccessives
L’administration IV du médicament doit être suivie d’unrinçage au NaCl 0,9 %.
173
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Patients moins de 50 ans : administration non recomman-dée.
- Respecter un délai de 4 mois après administration dePhosphore 32, pour administrer un agent cytotoxique.
- Assurer une contraception efficace pendant au moins 3mois après administration.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
- Enfant
Effets indésirables
- Pancytopénies, thrombophlébites
- Leucémies (15% des patients à 10 ans) dans le traitementde la maladie de Vaquez
- Augmentation de l’incidence (x 2,5) des cancers nonhématologiques (gastro-intestinaux, cutanés)
Interactions médicamenteuses
Estrogènes et androgènes : modification du métabolisme etde la rétention du Phosphore 32
174
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution stérile et apyrogène
Composition
Sulfure de rhénium colloïdal 186Re : 37 à 370 MBq/mLSubstances auxiliaires : gélatine, acide ascorbique
Conditionnement
Flacon (verre)
37 MBq AMM n° 74 MBq AMM n°( ml) ( ml)
111 MBq AMM n° 148 MBq AMM n°( ml) ( ml)
185 MBq AMM n° 222 MBq AMM n°( ml) ( ml)
259 MBq AMM n° 296 MBq AMM n°( ml) ( ml)
333 MBq AMM n° 370 MBq AMM n°( ml) ( ml)
444 MBq AMM n° 518 MBq AMM n°( ml) ( ml)
592 MBq AMM n° 666 MBq AMM n°( ml) ( ml)
740 MBq AMM n° 925 MBq AMM n°( ml) ( ml)
1100 MBq AMM n°( ml)
Conservation
À température ambiante.Dans le conditionnement d’origine.
Stabilité
14 jours après la date de calibration.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES (20)
Radioélément Rhénium 186
Obtention Produit de réacteur
Période physique 90,6 heures
175
DCI Colloïde de rhénium 186Re
Sigle /
Nom déposé RE-186-MM-1®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V10AX05
Renseignements AMMadministratifs Réservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivités
Liste I
Ther Rhénium 186 (colloïde) 186Re Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Désintégration par émission β- en osmium 186Ospar capture électronique en tungstène 186W
Principales émissions Énergies en keV (%)
β- 1077 (72)939 (22)
γ 137 (9)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)
Caractères organoleptiques solution limpideincolore
pH Non renseigné
Identification spectrométrie γ
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
PHARMACOLOGIE
Fixation des micelles du colloïde de rhénium, stabilisé parla gélatine, dans le tissu synovial possédant une activité col-loïdopéxique
Parcours maximal du rayonnement dans les tissus : 3 mm
DOSIMÉTRIE
Non renseigné
UTILISATION (9,63)
Indications AMM
Synoviorthèse : traitement des arthrites inflammatoires etrhumatoïdes.
Posologies et mode d’administration
Injection par voie intra-articulaire :
- hanche : 111 MBq,
- épaule : 74 MBq,
- coude : 74 MBq,
- cheville : 74 MBq,
- poignet : 37 à 74 MBq.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Mise au repos de la jointure traitée pendant 3 jours (pouréviter la diffusion du radioisotope en dehors de la synovia-le).
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
- Enfant
Effets indésirables
- Épisodes fébriles de malaise, le jour de l’injection ou lelendemain (2 %).
- Éruptions cutanées (2 %).
Effets indésirables
Aucune à ce jour.
176
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution injectable, stérile et apyrogène.
Composition
- Samarium 153Sm lexidronam pentasodium: 1,3 GBq/ml àcalibration.
- Substances auxiliaires : complexe de calcium etd’EDTMP (acide éthylènediamine-tétraméthylènephospho-nique), eau PPI.
Conditionnement
Flacon (verre 15 ml).Activités disponibles : 2 à 4 GBq par flacon (1,5 à 3,1 ml).AMM n° 560 986-9.
Conservation
Livraison dans de la carboglace.Conservation entre -10 et -20°C.
Stabilité
- Sous forme congelée :1 jour après la date de calibration,4 jours après la date de fabrication.
- Sous forme décongelée :6 heures, ne pas recongeler après décongélation.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES (20)
Radioélément 153Sm
Obtention Non renseigné
Période physique 1,95 jours
Désintégration Non renseigné
Principales émissions Énergies en keV (%)
γ 41 (49)47 (12)103 (28)
β− 634 (35) 703 (44)807 (21)
177
DCI Samarium 153Sm lexidronam
Sigle /
Nom déposé QUADRAMET®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V10BX02
Renseignements administratifs AMM Réservé à l’usage hospitalier - Demande d’agrément collectivités en coursListe I
Ther Gr. 3153SmSamarium 153 (lexidronam)
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)
Caractères organoleptiques solution limpide incolore àjaune clairabsence de particules visibles
pH 7 à 8,5
Identification Spectrométrie X et γ
Mesure de l’activité ± 10 % de l’activité théorique
PHARMACOLOGIE
Affinité pour le tissu osseux et concentration dans les zonesde remaniement osseux, par liaison à l’hydroxyapathite.
Rapport de fixation lésion osseuse/os normal de 5.
PHARMACOCINÉTIQUE
Clairance plasmatique rapide (respectivement 9,6 %, 1,3 %et 0.05 % de l’activité administrée dans le plasma 30minutes, 4 heures et 24 heures après injection).
Élimination urinaire, sous forme de complexe inchangé(35% ± 14% de l’activité administrée éliminés en 12heures), l’élimination étant plus faible chez les patients pré-sentant des métastases osseuses étendues.
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
surfaces osseuses 6760 reins 18
moelle osseuse 1540 utérus 11
vessie 973 cerveau 11
Équivalent de dose efficace : 307 µSv/MBq
UTILISATION
Indications AMM
Traitement antalgique des métastases osseuses ostéoblas-tiques douloureuses multiples qui fixent les biphosphonatesmarqués au 99mTc à la scintigraphie osseuse.
L’effet bénéfique sur la douleur est généralement observédans la semaine suivant l’administration et peut persister de4 semaines à 4 mois.
Préparation du patient
Il est recommandé de faire boire aux patients ou d’injecterpar voie IV au minimum 500 ml de liquide avant adminis-tration.
Posologie et mode d’administration
- Laisser décongeler à température ambiante avant adminis-tration.
- 37 MBq/kg en IV lente (sur 1 minute) dans la tubulured’une perfusion, sous forme non diluée.
La répétition de l’administration doit être fondée sur laréponse au 1er traitement, sur les symptômes cliniques et larécupération d’une fonction médullaire satisfaisante.Respecter un délai de 8 semaines entre 2 administrationssuccessives.
Réalisation de l’examen
Images scintigraphiques réalisables pour visualiser la distri-bution du médicament radiopharmaceutique
Précautions d’emploi et mises en garde
- La présence de métastases osseuses fixant les biphospho-nates marqués au 99mTc doit être confirmée avant le traite-ment.
- En cas d’insuffisance rénale : Adapter l’activité injectée àla fonction rénale.
- En cas d’altération des capacités d’hématopoïèse : traite-ment déconseillé, sauf si bénéfice supérieur aux risquesencourus.
178
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Faire uriner fréquemment le patient, en raison de l’irra-diation vésicale.
- En cas d’incontinence urinaire : Poser une sonde urinairependant les 6 heures suivant l’administration pour diminuerles risques de contamination radioactive.
- Effectuer une surveillance hématologique après adminis-tration : toutes les semaines depuis la 2ème semaine aprèsadministration et pendant au minimum 6 semaines ou jus-qu’à récupération d’une fonction médullaire satisfaisante.
- Assurer une contraception efficace pendant le traitementet toute la période de surveillance.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement : Interrompre l’allaitement.
- Hypersensibilité connue à l’EDTMP ou aux dérivés phos-phonates.
- Patient traité par chimiothérapie ou radiothérapie externeau cours des 6 semaines précédentes
Effets indésirables
- Leucopénie et thrombopénie (diminution d’environ 40 à50% par rapport aux valeurs initiales) survenant entre la3ème et la 5ème semaine après l’administration, avec récu-pération des valeurs initiales généralement en 8 semaines.Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 n’a été obser-vée que chez de rares patients.
- Une augmentation transitoire, brève et modérée desdouleurs osseuses dans les 72 heures après l’administrationa été rapportée chez un petit nombre de patients.
- Rares cas de compressions médullaires, de coagulationsintravasculaires disséminées, d’accidents vasculaires céré-braux dont la survenue peut être liée à l’évolution de lamaladie.
- Autres effets signalés sans que l’imputabilité ait été établie: asthénie, nausées, vomissements, diarrhée, œdèmes péri-phériques, céphalées, hypotension, vertiges, fatigue muscu-laire, confusion, sueurs.
Interactions médicamenteuses
Chimiothérapie ou radiothérapie externe : augmentationdes effets myélotoxiques.
179
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Solution injectable, stérile et apyrogène (4 ml).
Composition
- Chlorure de strontium 89Sr : 150 MBq à calibration.
- Substances auxiliaires : Chlorure de strontium, eau PPI.
Conditionnement
flacon (verre 10 ml)AMM n° 558012-0
Conservation
À température ambiante (entre 15 à 25°C).
Stabilité
28 jours après la date de calibration.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément 89Sr
Période physique 50,5 jours
Principales émissions Énergies en keV (%)β- Non renseigné
CONTRÔLE DE QUALITÉ
Caractères organoleptiques Non renseigné
pH Non renseigné
Identification Non renseigné
Mesure de l’activité ± 10 % de l’activité théorique
PHARMACOLOGIE
Analogue biologique du calcium.Localisation au niveau des zones de prolifération du tissuosseux.
180
DCI Chlorure de strontium 89Sr
Sigle /
Nom déposé METASTRON®
Laboratoire Amersham
Classification ATC V10BX01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalierListe I
Ther Strontium 89 (Chlorure) 89Sr Gr. ????
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PHARMACOCINÉTIQUE
Demi-vie de fixation dans l’os normal : 14 jours. Demi-vieaugmentée dans les métastases osseuses.
Élimination principalement urinaire et partiellement fécale.
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
Os 17000 Vessie 1300
moelle osseuse 11000 Testicules 780
Intestin 4700
UTILISATION
Indications AMM
Adjuvant ou alternative à la radiothérapie externe, dans letraitement palliatif des douleurs dues aux métastasesosseuses secondaires au cancer de la prostate, en casd’échec de l’hormonothérapie.
Un délai de 10 à 20 jours après administration est en géné-ral nécessaire pour obtenir un effet sur la douleur.
Posologie et mode d’administration
150 MBq en IV.
Respecter un délai de 3 mois entre 2 administrations suc-cessives de METASTRON®.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Respecter un délai de 12 semaines après administration deMetastron® pour administrer un agent cytotoxique.
- En cas d’incontinence urinaire : Poser une sonde urinairepour diminuer les risques de contamination radioactive.Effectuer une surveillance hématologique après administra-tion.
Contre-indications
- Enfants.
- En cas d’altération de la moelle osseuse : Utilisationdéconseillée, sauf si bénéfices > risques encourus
- En cas de compression médullaire secondaire à des méta-stases rachidiennes : ne pas utiliser le MÉTASTRON® entraitement de première intention.
Effets indésirables
- Une augmentation de la douleur peut être observée dansles premiers jours suivant l’injection.
- Thrombopénie (diminution d’environ 30% par rapport autaux initial), Leucopénie.
Interactions médicamenteuses
Interrompre la calcithérapie au moins 2 semaines avantl’administration de METASTRON®.
181
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Suspension colloïdale stérile.
Composition
- Citrate d’yttrium 90Y : 37 à 370 MBq/ml.
- Substances auxiliaires : Taille moyenne des particules : 10 nm.
Conditionnement
Flacon de 10 ml (verre)
148 MBq AMM n° 185 MBq AMM n°
222 MBq AMM n° 296 MBq AMM n°
370 MBq AMM n° 444 MBq AMM n°
518 MBq AMM n° 592 MBq AMM n°
666 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°
925 MBq AMM n° 1110 MBq AMM n°
1295 MBq AMM n° 1480 MBq AMM n°
Conservation
À température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans le conditionnement d’origine.
Stabilité
7 jours à partir de la date indiquée sur l’étiquette.
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES (20)
Radioélément Yttrium 90
Obtention Produit de réacteur
Période physique 1,95 jours
Désintégration par capture électroniqueen zirconium 90Zr
182
DCI Citrate d’yttrium 90Y
Sigle /
Nom déposé YMM-1®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC V10AA01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
Ther Yttrium 90 (citrate) 90Y Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Principales émissions Énergies en keV (%)
β− pur 2284 (100)
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)
Caractères organoleptiques Non renseigné
pH entre 5,5 et 7,5
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
PHARMACOLOGIE
Fixation des micelles du colloïde d’yttrium dans le tissusynovial possédant une activité colloïdopéxique.
Parcours maximal du rayonnement dans les tissus : 10 mm.
DOSIMÉTRIE
Non renseigné
UTILISATION
Indications AMM
Synoviorthèse : traitement des arthrites inflammatoires etrhumatoïdes (convient particulièrement pour le traitementdes grosses articulations).
Posologie et mode d’administration
Injection par voie intra-articulaire. Genou :111 à 222 MBq.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Enfant : réduire la dose au minimum possible et après esti-mation d’un bénéfice résultant supérieur aux risques encou-rus.
Contre-indications
- Grossesse
- Allaitement
Effets indésirables
Injection douloureuse
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour.
183
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme galénique
Suspension colloïdale pour injection locale
Composition
- Silicate d’yttrium 90Y : 370 - 925 MBq.
- Substances auxiliaires : acide chlorhydrique, eau ppi
Conditionnement
flacon de 10 ml (verre)370-925 MBqAMM n°559 541-7
Conservation
À température ambiante (entre 15 et 25°C)Dans le conditionnement d’origineAprès le premier prélèvement : entre 2 – 8 °C
Stabilité
11 jours à partir de la date de fabricationAprès le premier prélèvement : utiliser le produit dans les 8heures
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES (20)
Radioélément Yttrium 90
Obtention Produit de réacteur
Période physique 2,7 jours
Désintégration par capture électroniqueen zirconium 90Zr
Principales émissions Énergies en keV (%)
β− pur 2284 (100)
184
DCI Silicate d’yttrium 90Y
Sigle /
Nom déposé Silicate d’yttrium [90Y] Amersham®
Laboratoire Amersham
Classification ATC V10AA03
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
Ther Yttrium 90 (silicate) 90Y Gr. 3
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)
Caractères organoleptiques Non renseigné
pH entre 10 et 11,5
Mesure de l’activité ± 10 % del’activité théorique
PHARMACOLOGIE
Phagocytage des colloïdes radioactifs par les cellules syno-viales superficielles.
Nécrose de la couche synoviale superficielle observable dèsle premier jour puis fibrose de la synoviale après plusieursmois.
Parcours maximal du rayonnement dans les tissus : 10 mm.
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)
Organes critiques Organes critiques
tissu synovial gonades 1,1
ganglions lymphatiques corps entier
foie
UTILISATION
Indications AMM
- Radiothérapie interne de l’hypertrophie de la synoviale dugenou (synoviorthèse), principalement dans le cas desmono- ou des oligo-arthrites chroniques et, en particulier,de la polyarthrite rhumatoïde.
- Traitement d’épanchements malins récidivants des cavitéspleurales ou péritonéales, après échec de la radiothérapieou de la chimiothérapie conventionnelles.
Posologie et mode d’administration
Injection par voie intra-articulaire, intra-pleurale ou intra-péritonéale.
Ne pas injecter par IVD, ni directement dans la vessie.
* Administration intra-articulaire
- Évacuation de tout épanchement articulaire.
- Injection de 111 à 222 MBq / articulation, - injection parla même voie d’un corticoïde (par exemple, 25 mg d’acéta-te de prednisolone ou 50 mg d’acétate d’hydrocortisone).
- Avant le retrait de l’aiguille, rinçage de celle-ci (avecsérum physiologique ou solution de corticoïde) pour éviterune radionécrose cutanée.
Possibilité d’effectuer plusieurs synoviorthèses simultané-ment ou successivementEn cas de rechute, attendre un délai de 6 mois avant unenouvelle injection dans l’articulation
* Administration intra-cavitaire
- Élimination de la plus grande partie du liquide par ponc-tion de la cavité.
- Instillation de 400 à 3000 MBq dans la cavité à l’aide d’uncathéter intra-cavitaire.
- Rinçage du cathéter (sérum physiologique).
- Rotation latérale du patient pour favoriser le mélange dela suspension radioactive avec le liquide intra-cavitaire res-tant.
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles et miseen place d’une contraception avant administration, et quisera poursuivie plusieurs mois après le traitement.
- Allaitement : interrompre l’allaitement.
- Administration intra-articulaireAprès administration, immobilisation du genou (alitement 2à 3 jours) pour limiter la migration extra-articulaireEn cas de kyste poplité, le localiser par arthrographie dugenou au moins 8 jours avant l’injection.
- Administration intra-cavitaire Demander au patient de changer fréquemment de positionpendant plusieurs heures.
185
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Contre-indications
- Grossesse
- Arthrite infectieuse
- Rupture de kyste synovial
- Enfant
Effets indésirables
- Hyperthermie transitoire dans les 24 heures suivant l’in-jection (2%)
- Poussées inflammatoires au niveau de l’articulation,quelques heures à quelques jours après la synoviorthèse, quipeuvent être traitées par des antalgiques ou des anti-inflam-matoires non stéroïdiens.
- Dans certains cas, injection douloureuse.
- Rares cas de réactions allergiques.
- Nécrose cutanée ou pigmentation dermo-épidermique noi-râtre, en cas de reflux du produit dans l’aiguille ou d’injec-tion à proximité immédiate d’une brèche articulaire.
- Exceptionnellement infections articulaires secondaires àla synoviorthèse.
Interactions médicamenteuses
Aucune à ce jour
186
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 187
33 :: AAUUTTRREESS PPRROODDUUIITTSS
Générateur de kryptonGénérateur stérile de 99mTechnétiumNébuliseur pour études pulmonaires isotopiques
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉSENTATION
Forme pharmaceutique
Générateur de rubidium [81Rb] / krypton [81mKr] permet-tant, lors d’élution par l’air, l’obtention d’un gaz inerteradioactif
Principe
Le rubidium 81Rb (radioélément père), fixé sur une résineéchangeuse d’ions (polytétrafluoroéthylène), décroît engénérant du 81mkrypton (radioélément fils) qui sera élué dugénérateur au moyen d’air humidifié.
Conditionnement
110 MBq, 150 MBq, 185 MBq, 220 MBq260 MBq, 370 MBq, 740 MBq
AMM n° 559 968-0
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément père Rubidium 81
Période physique 4,58 heures
Radioélément fils Krypton 81m
Obtention Produit de générateur
Période physique 13 secondes
Désintégration par transition isomériqueen krypton 81
Principale émission Énergies en keV (%)γ 190 (47)
UTILISATION DU GÉNÉRATEUR
Mode d’emploi
- Sortir le générateur de son emballage (conserver le cou-vercle de plastique).
- Mettre le générateur en place sur le chariot adapté.
- Enlever (et conserver) les protecteurs des cônes Luer mâleet femelle d’entrée et de sortie du générateur et les connec-ter avec ceux correspondants sur le chariot.
- Fermer le container dans le chariot avec le couvercle deplomb.
- Connecter le tube siliconé du masque d’inhalation à lavalve du chariot.
- Connecter le tuyau de sortie du masque au réservoir dedécroissance.
- Régler le flux d’air à 2 l/min, au maximum 3 l/min.
- Effectuer une préélution.
Conservation
A température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans une protection de plomb.
188
Nom déposé KRYPTOSCAN®
Laboratoire Mallinckrodt
Classification ATC V09EX01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe I
Diag Gr. 481mKrGénérateur de krypton
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Stabilité
- 44 heures à compter de l’heure de fabrication.
- Traitement des générateurs périmésReplacer les protecteurs sur les cônes d’entrée et de sortiedu générateur.Boucher la boite métallique à l’aide du couvercle plastiqueStocker le générateur dans un local prévu à cet effet jusqu’àdécroissance.
PHARMACOCINÉTIQUE
Gaz inerte non métabolisé.A la fin de l’inhalation, le krypton 81m passé dans le sangest exhalé lors du premier passage.
Période effective : 13 secondes
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (EN µGy/ MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
poumons 0,21 0,31 0,44 0,68 1,3
seins 0,005 0,005 0,009 0,013 0,018
pancréas 0,004 0,004 0,006 0,010 0,018
surrénales 0,003 0,006 0,008 0,013 0,021
foie 0,003 0,005 0,007 0,010 0,016
rate 0,003 0,004 0,006 0,009 0,016
Équivalent de dose efficace (adulte): 0,027 µSv/MBq
UTILISATION DU GAZ RADIOACTIF
Indications AMM
Étude de la ventilation pulmonaire
Utilisation en pédiatrie possible, en raison des faibles dosesde radiations délivrées.
Couplage possible des études de ventilation [81mKr] et deperfusion [macroagrégats-99mTc] (grâce à la différenced’énergie des rayonnements gamma émis), pour le diagnos-tic des embolies pulmonaires
Posologie et mode d’administration
* Adulte : 18 MBq/kg en inhalation continue à l’aide d’unmasque respiratoire.
* Enfant : activité pédiatrique (MBq) = activité adulte(MBq) x masse corporelle de l’enfant (kg) / 70.
Placer le patient sous une gamma-caméra.Placer le masque d’inhalation sur le visage du patient ets’assurer qu’il n’y a pas de fuite.Brancher la prise et mettre l’appareil sous tension (manuel-lement ou à l’aide de la télécommande) Commencer l’acquisition des images.Eteindre l’appareil à la fin de l’acquisition.
Réalisation de l’examen
Acquisition des images durant l’inhalation continue du81mkrypton (environ 300 000 coups par image)
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus
- Allaitement : interruption non nécessaire
Contre-indications
Aucune à ce jour
Effets indésirables
Aucun à ce jour
Interactions médicamenteuses
Diazépam à dose sédative, anesthésiques généraux : altéra-tion de la distribution pulmonaire du gaz radioactif (légèreaugmentation de l’activité au niveau de la partie apicale dupoumon, réduction de l’accumulation au niveau de la base).
189
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉSENTATION
* CIS bio internationalAMM : 552594-8Activités disponibles selon les générateurs : 2, 4, 6, 8, 10,12, 16, 20 GBq de 99mTc à calibration
* MallinckrodtAMM : Activités disponibles selon les générateurs : 2,13, 4,25,6,38, 8,50, 10.63, 12.,5, 17, 21,25 GBq de 99Mo à calibration.
PRINCIPE
Le générateur contient une colonne chromatographiqued’alumine sur laquelle est fixé du molybdène 99 (99Mo) depériode 66 heures qui, par désintégration radioactive, setransforme en technétium 99m.L’obtention du 99mTc (sous la forme de pertechnétate desodium, stérile et apyrogène) se fait par élution de la colonne.
Radioélément père : Molybdène 99 (99Mo)Période physique : 66 h
Radioélément fils : Technétium 99m (99mTc)Période physique : 6,02 h
Technique : Chromatographie d’adsorption
Support : Colonne d’alumine
Éluant : Solution de NaCl 0,9 % + nitrate de sodium 0,005 % (a)Solution de NaCl 0,9 % (140 ml) (b)
Éluat : Solution de pertechnétate de sodium, stérile et apyrogène
DESCRIPTION
* CIS bio international
Le générateur (23 x 21 x 14 cm) comprend (cf schéma) :
- une colonne chromatographique (3) en verre contenant del’alumine (6) qui adsorbe les ions molybdates et qui estinerte vis-à-vis des ions pertechnétates ; elle comporte ensortie un filtre (4) pour retenir l’alumine et est fermée à sesdeux extrémités par des bouchons (5),
- une pochette en plastique souple (1) contenant la solutiond’élution (solution aqueuse de chlorure de sodium 0,9 % +nitrate de sodium à 0,005 %), connectée par une aiguille àla partie supérieure de la colonne (2),
- une aiguille de sortie (7, 8) dont l ’une des extrémités estconnectée à la partie inférieure de la colonne, et l’autreextrémité peut recevoir un flacon sous vide pour éluer lacolonne ou un flacon contenant un bactériostatique (11)pour préserver la stérilité entre deux élutions.
Il est hautement protégé par un blindage de plomb (9, 12).
* Mallinckrodt
Le générateur comprend :
- une cartouche munie d’un filtre contenant la colonned’oxyde d’aluminium, chargée avec le 99Mo,
- la partie supérieure de la cartouche est reliée à l’aiguilled’admission de l’éluant, la partie inférieure à l’aiguilled’évacuation de l’éluat,
- une seconde aiguille dans le poste d’admission de l’éluantpermet l’entrée d’air stérile dans le flacon d’éluant.
Il est hautement protégé par un blindage de plomb.
190
Nom déposé ELUMATIC III ® ULTRATECHNEKOW ® FM
Laboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)
Classification ATC Non renseigné
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
DiagGénérateur stérile
de 99mTechnétium99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
MODE D’EMPLOI
* Activité d’un éluat en 99mTc
Elle est fonction :
- de la radioactivité de 99Mo au moment de l’élution,
- du temps écoulé depuis la dernière élution.
* Volumes d’élution
5mL, 10 mL ou 15 ml.Toute l’activité en 99mTc disponible est éluée dans les 5 pre-miers ml.
* Consommables nécessaires à l’élution
Flacons d’élution stériles et apyrogènes, sous vide partiel,permettant d’éluer 5,10 ou 15 mL.
* Mode opératoire de l’élution
** CIS bio international
Mise en service :Ouvrir le robinet de sécurité (0).
Élution :
- Remplacer le flacon contenant l’agent bactériostatique parun flacon d’élution sous vide.
- Attendre deux minutes .
- Retirer le flacon d’élution et remettre le flacon contenantl’agent bactériostatique pour préserver la stérilité de l’ai-guille.
Mise hors service :Refermer le robinet de sécurité (0)
0 Robinet de sécurité1 Solution d'élution2 Aiguille à l’entrée de la colonne3 Colonne chromatographique4 Filtre5 Bouchons6 Alumine7, 8 Aiguille de sortie de la colonne9 Blindage de plomb10 Moulage extérieur11 Flacon contenant un agent bactériostatique12 Conteneur du flacon d’agent bactériostatique
** Mallinckrodt
Mise en service :
- Retirer l’étui plastique de protection de l’aiguille d’ad-mission et y placer le flacon d’éluant après désinfection dubouchon.
- Retirer l’étui en caoutchouc de protection de l’aiguilled’élution et y placer le flacon TechneStat d’agent bactério-statique.
Élution :
- Retirer le flacon d’agent bactériostatique et le remplacerpar un flacon TechneVial sous vide partiel après désinfec-tion de son bouchon et introduction dans une protectionplombée.
- Attendre quelques minutes
- Retirer le flacon d’élution et remettre le flacon contenantl’agent bactériostatique pour préserver la stérilité de l’ai-guille.
Mise hors service :
- Retirer et jeter le flacon d’éluant.
- Replacer les étuis protecteurs sur les aiguilles d’admissionet d’élution.
* Recommandations d’élution
- Effectuer systématiquement une élution du générateur lorsde sa réception. Ne pas utiliser cet éluat.
- Effectuer si possible une élution du générateur toutes les24 heures.
* Durée d’utilisation du générateur7 jours maximum
* Élimination du générateurReprise par le laboratoire
UTILISATION DE L’ELUAT
* Scintigraphie de la thyroïde, des glandes salivaires, del’estomac... (Cf monographie pertechnétate de sodium).
* Marquage de diverses préparations radiopharmaceu-tiques (Cf monographies des préparations radiopharmaceu-tiques correspondantes).
191
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉSENTATION
Nébuliseur pneumatique prêt à l’emploi, à usage unique
Le diamètre moyen des particules générées est de 0,9 µm.
DESCRIPTION
* Le radioaérosoliseur comprend :
- un circuit inspiratoire comprenant un filtre absolu, unensemble de nébulisation par air comprimé et un réservoird’air,
- un circuit expiratoire comprenant un filtre absolu.- un Y reliant ces 2 circuits entre eux et comportant unembout buccal,
- des valves permettent la séparation des circuits expiratoi-re et inspiratoire.
* Matériel supplémentaire requis non fourni avec l’appareil :
- une bouteille d’air comprimé (ou oxygène) munie d’undébitmètre,
- une boite de protection blindée (Ventibox).
UTILISATION
Mode d’emploi du générateur et modalités d’ad-ministration du médicament radiopharmaceutique
- Mettre en place le générateur dans sa boite de protection.
- Placer le patient sous une gamma-caméra.
- Placer l’embout buccal dans la bouche du patient (en s’as-surant d’une bonne étanchéité au niveau des lèvres). Placerun pince-nez sur le nez du patient.
- Ouvrir l’arrivée d’air comprimé ou d’oxygène (débit de 9l/min).
- Habituer le patient à respirer normalement par l’intermé-diaire de l’embout buccal.
- Lorsque l’état respiratoire est stabilisé, supprimer l’apportd’air comprimé ou d’oxygène.
- Introduire la préparation radiopharmaceutique marquée au99mTc dans le nébuliseur par l’intermédiaire de la tubulurede remplissage.
- Réinstaurer l’apport d’air comprimé ou d’oxygène.
- La nébulisation se déroule durant 2 à 4 minutes.
- Couper l’apport d’air comprimé ou d’oxygène mais n’en-lever l’embout buccal et le pince-nez que 30 secondes plustard.
Indications AMM
- Étude de la ventilation pulmonaire
- Étude de la perméabilité de la membrane alvéolo-capillai-re à l’aide de préparations radiopharmaceutiques marquéesau 99mTc (Cf monographie « pentétate »)
192
Nom déposé VENTICIS II®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC Non renseigné
Renseignements administratifs AMM ?????Réservé à l’usage hospitalier ???????Liste ??????
DiagNébuliseur pour
études pulmonaires isotopiques99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme pharmaceutique
Dispersion ultra-fine de micro-particules de carbone mar-quées au technétium 99m [Technegas] obtenue à l’aide d’ungénérateur.La taille moyenne des particules générées est de 30 à 60 nm.AMM : ?
Consommables à usage unique
- Tetley crucible® (creuset en carbone).
- Kit d’administration au patient comprenant un tuyau munid’un filtre, un embout buccal souple, un embout buccal rigide.
Conservation des consommables
- Creuset : A température ambiante (entre 15 et 25°C) et àl’abri de l’humidité.
- Kit d’administration au patient : à température ambiante(entre 15 et 25°C) et à l’abri de la lumière directe du soleil.
Stabilité des consommables
- Creuset : date indiquée sur l’étiquette.
- Kit d’administration au patient : 2 ans à compter de la datede fabrication.
Stabilité du technegas
Administré immédiatement après sa préparation.
PRINCIPE
Le Technegas est produit dans un générateur contrôlé par unmicroprocesseur, par chauffage à 2500°C durant 15secondes sous atmosphère d’argon pur, d’un creuset de car-bone en graphite, contenant du pertechnétate (99mTc) desodium préalablement séché.
PHARMACOCINÉTIQUE
Distribution au niveau alvéolaire
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (µGy/MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
poumons 120 170 240 370 700
paroi cardiaque 14 18 25 35 43
thymus 9,2 11 16 21 29
surrénales 7,3 9,7 14 22 36
seins 7,1 7,8 14 20 29
foie 6,3 8,3 11 16 27
Équivalent de dose efficace (adulte): 0,018 µSv/MBq
193
Nom déposé
Laboratoire Medgenix diagnostics
Classification ATC V09EA02
Renseignements administratifs AMM ?????Réservé à l’usage hospitalier ???????Liste ??????
Diag Technegas 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
UTILISATION
Mode d’emploi du générateur et mode d’admi-nistration du technegas
- Ouvrir le robinet de la bouteille d’argon (débit entre 8 et10 l/min).
- Mettre le générateur sous tension. Une purge est effectuée(3 min).
- Sortir le creuset de son emballage à l’aide des pinces four-nies avec le générateur et le placer sur un verre de montreou tout autre support adéquat.
- Humecter la paroi du creuset (le remplir avec de l’éthanolabsolu à l’aide d’une seringue de 1 mL puis aspirer l’excèsd’éthanol – ne pas utiliser d’alcool méthylique).
- Ouvrir le tiroir et insérer, à l’aide des pinces, le creusethumide entre les électrodes de support du générateur (utili-ser des gants pour cette opération).
- Appliquer un mouvement de rotation au creuset (pours’assurer du bon contact électrique entre le creuset et lesélectrodes de support et que le puits est d’aplomb).
- Remplir le creuset, au moyen d’une seringue de 1 mLmunie d’une aiguille, avec la quantité appropriée de per-technétate (99mTc) de sodium (260 à 670 MBq) de sorteque le ménisque soit concave ou plat mais non convexe(volume maximum de 0,14 mL).
- Fermer le tiroir (manette sécurité-fermeture puis touchefermé).
- Appuyer sur la touche marche pour lancer l’évaporation.(Pour obtenir la concentration radioactive, il est possibled’effectuer plusieurs cycles d’évaporation.) . Chaque phasede chauffage dure 15 secondes
- Placer le patient sous une gamma-caméra.
- Fixer l’embout buccal désiré sur le tuyau muni d’un filtre.
- Placer l’embout buccal dans la bouche du patient (en s’as-surant d’une bonne étanchéité au niveau des lèvres). Placerun pince-nez sur le nez du patient (habituer le patient à res-pirer normalement par l’intermédiaire du tuyau) Il est pos-sible d’utiliser un masque.
- Appuyer sur le bouton marche du générateur pour lancerla phase de production des micro-particules par chauffage(15 minutes).
- Mettre le générateur hors tension et fermer l’arrivée dugaz. .
- On dispose de 10 min. après la phase de production pouradministrer le technégas.
- Connecter l’autre extrémité du tuyau au générateur (auniveau de l’orifice situé à l’avant du générateur).
- Demander au patient de respirer de la façon suivante :A = expirer totalementB = inspirer lentementC = retenir sa respiration pendant 3 à 5 secondesD = respirer normalement
- Au moment où le patient inspire lentement (B), appuyersur le bouton de libération du Technégas du générateur. Lerelacher lorsque l’inspiration est à son maximum. Répéter si nécessaire cette procédure d’administration(A,B,C et D) jusqu’à ce que la dose désirée soit administréeau patient. - Lorsque le nombre de coups atteint est suffisant, laisser lepatient faire 5-6 inspirations-expirations- Appuyer deux fois sur le bouton « annulation »- Oter le pince-nez puis l’embout buccal au patient etdébrancher le tuyau du générateur. Les replacer dans l’em-ballage d’origine et éliminer ces déchets radioactifs confor-mément à la réglementation.
L’appareil brise automatiquement le creuset en fin de pro-cédure pour éviter une réutilisation accidentelle.
Indications AMM
Étude de la ventilation pulmonaire
Posologie
Adulte : 260 à 400 MBq en inhalation
Réalisation de l’examen
Acquisition des images durant l’inhalation du technégas
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus
- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 12heures suivant l’administration
Contre-indications
Aucune à ce jour
194
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Effets indésirables
De rares cas d’étourdissement et de nausées ont été décrits(attribués à l’hypoxie liée à l’inhalation du Technegasdépourvu d’oxygène, et ceci surtout lors de la première res-piration).
Interactions médicamenteuses
Aucune connue à ce jour
195
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
1 - Agostini D, Scanu P, Babatasi G et al. Scintigraphiemyocardique à la iode 123-méta-iodobenzylguanidine etinsuffisance cardiaque congestive : données actuelles etperspectives. Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelleet métabolique 1997 ; 21(2) : 63-71.
2 - Aigner R., Fueger G. First experiences with technetium-99m furifosmin as tumour-seeking agent in breast cancerand recurrent ovarian cancer . Eur J Nucl Med 1997 ; 24(10) : 1167-70.
3 - Aigner R, Fueger G, Wolf G. Parathyroid scintigraphy :first experiences with technetium(III)-99m Q12. Eur J NuclMed.1997 ; 24 (3) : 326-9.
4 - Alavi JB, Hansell J. Labeled cells in the investigation ofhematologic disorders. Seminars in Nuclear Medicine 1984 ;XIV (3) : 208-237.
5 - Arbab AS, Koizumi K, Toyama K, Araki T. Uptake oftechnetium-99m-tetrofosmin ; technetium-99m-MIBI andthallium-201 in tumor cell lines. J Nucl Med 1996 ; 37 :1551-6.
6 - Ballinger JR. Preparation of technetium-99m-HMPAO,J Nucl Med, 1990 ; 31 : 1892.
7 - Ballinger JR, Reid RH, Gulenchyn KY. Radiochemicalpurity of 99mTc-HMPAO. J Nucl Med,1988 ; 29 : 572-3.
8 - Barbier Y, Galy Y. Les radiopharmaceutiques. Guidepratique du contrôle de qualité en Médecine Nucléaire. Édi-tions de l’ACOMEN.
9 - Berenger N, Lebtahi R, Piketty ML et al. Traitementendocavitaire par le rhénium 186 des kystes de craniopha-ryngiomes. Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle etmétabolique 1993 ; 17 : 120-8.
10 - Bormans G, Cleynhen B, Adriaen P, Vanbilloen H. DeRo M., Verbruggen A. Investigation of the labelling charac-teristics of 99mTc-Mercaptoacetyltriglycine. Nucl MedBiol 1995 ; 22 :339-49.
11 - Bourguet P. Possibilités offertes par les radiopharma-ceutiques sous forme particulaire ou colloïdale dans le trai-tement des tumeurs malignes. Revu Acomen 1996 ; 1 : 65-70.
12 - Bubeck B, Brandau W, Weber E, Kälble T, Parekh N,Georgi P. Pharmacokinetics of technetium-99m-MAG3 inhumans. J Nucl Med 1990 ; 31 : 1285-93
13 - Cabahug C, McPeck M, Palmer L, Cuccia A, Atkins H,Smaldone G. Utility of technetium-99m-DTPA in determi-ning regional ventilation. J Nucl Med 1996 ; 37 : 239-44.
14 - Chamoiseau S. Médecine Nucléaire : l’actualité en1993. Rev ADPHSO 1994 ; 19 (1) : 65-72.
15 - Chen F, Decristoforo C, Rohrbacher B, Riccabona G.A simple two-strip method to determine the radiochemicalpurity of technetium-99m mercaptoacetyltriglycine, Eur JNucl Med 1993 ; 20 (4) : 334-8.
16 - Cohen HP, Moretti JL, De Beco V et al. Biodistributionet dégradation sanguine du 99mTc-bicisate chez l’homme :étude préliminaire. Médecine Nucléaire – Imagerie fonc-tionnelle et métabolique 1997 ; 21 (7) : 424-8.
17 - Couret I, Rossi M. Contrôle in vivo de polynucléairesmarqués au 99mTc-HMPAO Bull Acomen 1994 ; 1 : 25-9.
18 - Couret I, Rossi M, Weinemann P, Moretti JL. Lesméthodes scintigraphies de détection des foyers infectieux.Médecine Nuclaire-Imagerie fonctionnelle et métabolique1993 ; 17 : 379-90.
19 - De Labriolle-Vaylet C, Sala-Trepat M, Doloy MT,Petiet A, Colas-Linhart N. Radiobiologic study of 99mTc-HMPAO labelled lymphocytes. Radiolabeled BloodElements, 1994, New York, Edition Plenum Press.
20 - Delacroix D, Guerre JP, Leblanc P. Radionucleides etradioprotection. Paris, 1993. Édition CEA, Centre de Saclay.
21 - Documentation Laboratoire.
22 - Drouet L, Mundler O, Fauchet M. Intérêt des pla-quettes marquées à l’indium en pathologie thrombotique.S.T.V. 1989 ; 2 (1) : 77-88.
23 - Egroizard P, Al-Akel M, Therain F. Les investigationsscintigraphiques dans les infections ostéo-articulaires.Synoviale 1997 ; 57 : 15-22.
24 - Eshima D, Eshima MA., Gotti MM. Technetium-99m-sulfur colloid for lymphoscintigraphy : Effects of prepara-tion parameters. J Nucl Med 1996 ; 37 : 1575-8.
25 - Földes I, Levay A, Stotz G. Comparative scanning ofthyroid nodules with technetium-99m pertechnetate andtechnetium-99m methoxyisobutylisonitrile. Eur J Nucl Med1993 ; 20 (4) : 330-3.
26 - Freitas J.E. Adrenal cortical and medullary imaging.Seminars in Nuclear Medicine 1995 ; XXV (3) : 235-250.
27 - Front D, Israel O, Groshar D, Weininger J.Technetium-99m-labeled red blood cell imaging. Seminarsin Nuclear Medicine,1984 ; XIV (3) : 226-50.
28 - Galy G. Contrôle de qualité des générateurs de99Mo/99mTc. Bull Acomen 1994 ; 1 : 11-6.
29 - Guilloteau D, Beaulieu JL. Scintigraphie du cancermédullaire de la thyroïde. Médecine Nucléaire – Imageriefonctionnelle et métabolique 1993 ; 17 : 207-16.
196
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : 2ème Partie - Monographies
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
30 - Huguet F. Fagret D, Caillet M, Piriou A, Besnard JC,Guilloteau D. Interaction of metaiodobenzylguanidine withcardioactive drugs : an in vitro study. Eur J Nucl Med.1996;23 (5) : 546-9.
31 - Hung JC, Chowdhury S, Redfern MG, Mahoney DW.Rapid prepration method for technetium-99m bicisate. EurJ Nucl Med.1997 ; 24 : 655-9.
32 - Hung JC, Herold TJ, Gibbons RJ. Optimal conditionsof 99mTc-Eluate for the Radiolabeling of 99mTc-Sestamibi. Nucl Med Biol 1996 ; 23 : 599-603.
33 - Hung JC, Herold TJ, Wilson ME. Gibbons RJ.Generator eluate effects on the labeling efficiency of99mTc-Sestamibi. Nucl Med Biol 1995 ; 22 : 949-51.
34 - Hung JC. Wilson ME, Brown ML, Gibbons RJ. Rapidpreparation and quality control method for technetium-99m-2 méthoxy isobutyl isonitrile. J Nucl Med 1991; 32 :2162-8.
35 - Le Bars D. Production du FDG. Rev Acomen 1998 ; 4(1) : 27-33.
36 - Lemb M, Oei TH, Eifert H, Gunther B. Technegas : astudy of particle structure, size and distribution. Eur J NuclMed 1993 ; 20 : 576-9.
37 - Leveille J, Demonceau G, De Roo M et al.Caracterization of technetium-99m-L,L-ECD for brain per-fusion imaging, Part2 : biodistribution and brain imaging inhumans, J Nucl Med 1989 ; 30 : 1902-10.
38 - Lipiocis®. Rev Prescrire 1996 ; 16 (162) : 370-1.
39 - Lumbroso J, Tenenbaum F. Perspectives offertes parl’utilisation des peptides en médecine nucléaire. RevAcomen 1996 ; 1 : 101-6.
40 - Mallol J. Bonino C. Comparison of radiochemical puri-ty control methods for 99mTc radiopharmaceuticals used inhospital radiopharmacies. Nuclear Medicine Communications.1997 ; 18 : 419-22.
41 - Martin-Comin J. Applications cliniques scintigra-phiques des cellules sanguines radioactives. Rev Acomen1996 ; 1 : 113-21.
42 - Mathias CJ, Welch MJ. Radiolabeling of platelets.Seminars in Nuclear Medicine 1984 ; XIV (2) : 118-27.
43 - Maublanc J. Données actuelles sur la mammoscinti-graphie. Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle etmétabolique 1995 ; 19 : 468-72.
44 - Maublanc J, Lagrange JL. Applications du Fluor-18-fluoro-2-désoxyglucose en cancérologie. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 :64-72.
45 - McBiles M, Lambert A, Cote M, Kim SY. Sestamibiparathyroid imaging. Seminars in Nuclear Medicine 1995 ;XXV (3): 221-34.
46 - Millar AM. O’brien LM. An investigation of factorsthat might influence the radiochemical purity and stabilityof 99mtc-MAG3. Eur J Nucl Med 1990 ; 16 : 615-9.
47 - Millar AM, Wilkinson AG. Mcateer E, Best JJK.99Tcm-MAG3 : in vitro stability and in vivo behaviour atdiferent times after preparation. Nucl Med Commun 1990 ;11 : 405-12.
48 - Moisan A, Le Cloirec J, Herry JY. Marquage des pla-quettes et des granulocytes par l’oxine-indium 111. JBiophys Med Nucl 1983 ; 7 (3) : 113-5.
49 - Murase K, Tanada S, Fujita H, Sakaki S, Hamamoto K.Kinetic behaviour of technetium-99m-HMPAO in thehuman brain and quantification of cerebral blood flowusing dynamic SPECT. J Nucl Med 1992 ; 33 : 135-43.
50 - Nakamura K, Tukatani Y, Kubo A et al. The behaviorof 99mHMPAO in blood and brain. Eur J Nucl Med 1989 ;15 : 100-7.
51 - Novell JR, Hilson A, Markham N. Intrahepatic irradia-tion of cholangio- and hepatocellular carcinoma using 131I-Lipiodol. Eur J Nucl Med 1991 ; 18 : 634.
52 - Olsen JO, Pozderac RV, Hinkle G et al. Somatostatinreceptor imaging of neuroendocrine tumors with indium-111 pentetreotide (Octreoscan). Seminars in NuclearMedicine 1995 ; XXV (3) : 251-61.
53 - Palestro CJ. The current role of gallium imaging ininfection. Seminars in Nuclear Medicine 1994 ; XXIV (2) :128-41.
54 - Patel M, Sadek S, Jahan S, Owunwanne A. A miniatu-rized rapid paper chromatographic procedure for qualitycontrol of technetium-99m-sestamibi. Eur J Nucl Med 1995 ;22 (12) : 1416-9.
55 - Paulus P, Bury T, Jerusalem G, Hustinx R, Rigo P.Bases biologiques et applications cliniques du 18FDG enoncologie. Rev Acomen 1996 ; 1 : 83-91.
56 - Peters AM. Localising the cause of an undiagnosedfever. Eur J Nucl Med 1996 ; 23 (3) : 239-42.
57 - Peters AM. The utility of 99mTc-HMPAO-Leukocytesfor imaging infection. Seminars in Nuclear Medicine 1994 ;XXIV (2) : 110-127.
58 - Pharmacopée Européenne, PHARMEUROPA 1996, 8,4 : 49-52.
59 - Pharmacopée française, Maisonneuve Ed., SainteRuffine, Xème Ed.
60 - Piera C, Pavia A, Bassa P, Garcia J. Preparation of(99mTc) HMPAO. J Nucl Med 1990 ; 31 : 127-8.
61 - Piwinica-Worms D. Applications oncologiques duSestamibi-Tc-99m, des complexes Q-Tc-99m et d’autrescations lipophiles marqués au Tc-99m. Rev Acomen 1996 ;1 : 92-100.
197
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
62 - Pons F, Herranz R, Garcia A et al. Strontium-89 forpalliation of pain from bone metastases in patients withprostate and breast cancer. Eur J Nucl Med 1997 ; 24 (10) :1210-4.
63 - Resche I. Radiopharmaceutiques et traitement de ladouleur des métastases osseuses. Rev Acomen 1996 ; 1 :60-4.
64 - Rigo P. Indications de la tomographie à émission depositons en oncologie. Rev Acomen 1998 ; 4 (1) : 47-51.
65 - Rigo P, Paulus P, Jerusalem G et al. Indications cli-niques de la tomographie à positons au 18FDG en oncolo-gie. Expérience préliminaire et revue de la littérature.
66 - Robbins PJ. Chromatography of technetium-99mradiopharmaceuticals. The Society of Nuclear Medicine,Ed. New-York, 1984.
67 - Rubini G, Lauriero F, Rubini D. D’addabbo A. 99tcm-MDP global skeletal uptake and markers of bone metabo-lism in patients with bone diseases. Nucl Med Commun1993 ; 14 : 567-72.
68 - S.F.B.M.N. Groupe National radiopharmaceutiques.Procédure de préparation du 99mTc-bétiatide. Procédure decontrôle de qualité du 99mTc-Bétiatide. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ;21 : 498-501.
69 - Sampson C.B. Textbook of radiopharmacy : Théoryand Practice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994.
70 - Sando Y. Inoue T, Nagai R, Endo K. Ventilation/perfu-sion ratios and simultaneous dual-radionuclide single-pho-ton emission tomography with krypton-81m and techne-tium-99m macroaggregated albumin. Eur J Nuc Med 1997 ;24 (10) : 1237-44.
71 - Schlumberger M. Iode 131 : Utlisation thérapeutique.Rev Acomen 1996 ; 1 : 45-59.
72 - Shattuck LA, Eshima D, Taylor AT et al. Evaluation ofthe hepatobilary excretion of technetium-99m-MAG3 andreconstitution factors affecting radiochemical purity. J NuclMed 1994 ; 35 : 349-55.
73 - Siles S, Bridji B, Maurel G. Le 99mTc-DMSA : de lapréparation du traceur au traitement des images. RevAcomen 1996 ; 3 : 261-7.
74 - Tamaki N, Takahashi N, Kawamoto M et al.Myocardial tomography using technetium-99m-tetrofosminto evaluate coronary aretry disease. J Nuc Med. 1994 ; 35(4) : 594-600.
75 - Tubergen K. Corlija M, Volkert WA, Holmes RA.Sensitivity of technetium-99m-d,l-HMPAO to radioanalysisin aqueous solutions. J Nucl Med 1991 ; 32 : 111-5.
76 - Vuillez JP. Biologie du FDG et des autres traceursémetteurs de positons utilisés en cancérologie. RevAcomen 1998 ; 4 (1) : 4-26.
77 - Vuillez JP. Métabolisme glucidique des cellules tumo-rales : conséquences pour l’utilisation de radiopharmaceu-tiques analogues du glucose. Médecine Nucléaire –Imagerie fonctionnelle et métabolique 1998 ; 22 : 9-29.
78 - Wafelman AR, Suchi R, Hoefnagel CA. Beijnen JH.radiochemical purity of iodine-131 labelled metaiodoben-zylguanidine infusion fluids : a report from clinical practi-ce. Eur J Nucl.Med 1993 ; 20 (7) : 614-6.
79 - Wagner A. Le contrôle de qualité des cellules san-guines marquées. Bull Acomen 1994 ; 1 : 16-23.
80 - Weinmann P, Moretti JL. Mise au point sur le MIBI encardiologie nucléaire. Médecine Nucléaire - Imagerie fonc-tionnelle et métabolique 1994 ; 18 : 71-5.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabo-lique 1995 ; 19 : 73-89.
198
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 187
33 :: AAUUTTRREESS PPRROODDUUIITTSS
Générateur de kryptonGénérateur stérile de 99mTechnétiumNébuliseur pour études pulmonaires isotopiques
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉSENTATION
Forme pharmaceutique
Générateur de rubidium [81Rb] / krypton [81mKr] permet-tant, lors d’élution par l’air, l’obtention d’un gaz inerteradioactif
Principe
Le rubidium 81Rb (radioélément père), fixé sur une résineéchangeuse d’ions (polytétrafluoroéthylène), décroît engénérant du 81mkrypton (radioélément fils) qui sera élué dugénérateur au moyen d’air humidifié.
Conditionnement
110 MBq, 150 MBq, 185 MBq, 220 MBq260 MBq, 370 MBq, 740 MBq
AMM n° 559 968-0
RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES
Radioélément père Rubidium 81
Période physique 4,58 heures
Radioélément fils Krypton 81m
Obtention Produit de générateur
Période physique 13 secondes
Désintégration par transition isomériqueen krypton 81
Principale émission Énergies en keV (%)γ 190 (47)
UTILISATION DU GÉNÉRATEUR
Mode d’emploi
- Sortir le générateur de son emballage (conserver le cou-vercle de plastique).
- Mettre le générateur en place sur le chariot adapté.
- Enlever (et conserver) les protecteurs des cônes Luer mâleet femelle d’entrée et de sortie du générateur et les connec-ter avec ceux correspondants sur le chariot.
- Fermer le container dans le chariot avec le couvercle deplomb.
- Connecter le tube siliconé du masque d’inhalation à lavalve du chariot.
- Connecter le tuyau de sortie du masque au réservoir dedécroissance.
- Régler le flux d’air à 2 l/min, au maximum 3 l/min.
- Effectuer une préélution.
Conservation
A température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans une protection de plomb.
188
Nom déposé KRYPTOSCAN®
Laboratoire Mallinckrodt
Classification ATC V09EX01
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe I
Diag Gr. 481mKrGénérateur de krypton
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Stabilité
- 44 heures à compter de l’heure de fabrication.
- Traitement des générateurs périmésReplacer les protecteurs sur les cônes d’entrée et de sortiedu générateur.Boucher la boite métallique à l’aide du couvercle plastiqueStocker le générateur dans un local prévu à cet effet jusqu’àdécroissance.
PHARMACOCINÉTIQUE
Gaz inerte non métabolisé.A la fin de l’inhalation, le krypton 81m passé dans le sangest exhalé lors du premier passage.
Période effective : 13 secondes
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (EN µGy/ MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
poumons 0,21 0,31 0,44 0,68 1,3
seins 0,005 0,005 0,009 0,013 0,018
pancréas 0,004 0,004 0,006 0,010 0,018
surrénales 0,003 0,006 0,008 0,013 0,021
foie 0,003 0,005 0,007 0,010 0,016
rate 0,003 0,004 0,006 0,009 0,016
Équivalent de dose efficace (adulte): 0,027 µSv/MBq
UTILISATION DU GAZ RADIOACTIF
Indications AMM
Étude de la ventilation pulmonaire
Utilisation en pédiatrie possible, en raison des faibles dosesde radiations délivrées.
Couplage possible des études de ventilation [81mKr] et deperfusion [macroagrégats-99mTc] (grâce à la différenced’énergie des rayonnements gamma émis), pour le diagnos-tic des embolies pulmonaires
Posologie et mode d’administration
* Adulte : 18 MBq/kg en inhalation continue à l’aide d’unmasque respiratoire.
* Enfant : activité pédiatrique (MBq) = activité adulte(MBq) x masse corporelle de l’enfant (kg) / 70.
Placer le patient sous une gamma-caméra.Placer le masque d’inhalation sur le visage du patient ets’assurer qu’il n’y a pas de fuite.Brancher la prise et mettre l’appareil sous tension (manuel-lement ou à l’aide de la télécommande) Commencer l’acquisition des images.Eteindre l’appareil à la fin de l’acquisition.
Réalisation de l’examen
Acquisition des images durant l’inhalation continue du81mkrypton (environ 300 000 coups par image)
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus
- Allaitement : interruption non nécessaire
Contre-indications
Aucune à ce jour
Effets indésirables
Aucun à ce jour
Interactions médicamenteuses
Diazépam à dose sédative, anesthésiques généraux : altéra-tion de la distribution pulmonaire du gaz radioactif (légèreaugmentation de l’activité au niveau de la partie apicale dupoumon, réduction de l’accumulation au niveau de la base).
189
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉSENTATION
* CIS bio internationalAMM : 552594-8Activités disponibles selon les générateurs : 2, 4, 6, 8, 10,12, 16, 20 GBq de 99mTc à calibration
* MallinckrodtAMM : Activités disponibles selon les générateurs : 2,13, 4,25,6,38, 8,50, 10.63, 12.,5, 17, 21,25 GBq de 99Mo à calibration.
PRINCIPE
Le générateur contient une colonne chromatographiqued’alumine sur laquelle est fixé du molybdène 99 (99Mo) depériode 66 heures qui, par désintégration radioactive, setransforme en technétium 99m.L’obtention du 99mTc (sous la forme de pertechnétate desodium, stérile et apyrogène) se fait par élution de la colonne.
Radioélément père : Molybdène 99 (99Mo)Période physique : 66 h
Radioélément fils : Technétium 99m (99mTc)Période physique : 6,02 h
Technique : Chromatographie d’adsorption
Support : Colonne d’alumine
Éluant : Solution de NaCl 0,9 % + nitrate de sodium 0,005 % (a)Solution de NaCl 0,9 % (140 ml) (b)
Éluat : Solution de pertechnétate de sodium, stérile et apyrogène
DESCRIPTION
* CIS bio international
Le générateur (23 x 21 x 14 cm) comprend (cf schéma) :
- une colonne chromatographique (3) en verre contenant del’alumine (6) qui adsorbe les ions molybdates et qui estinerte vis-à-vis des ions pertechnétates ; elle comporte ensortie un filtre (4) pour retenir l’alumine et est fermée à sesdeux extrémités par des bouchons (5),
- une pochette en plastique souple (1) contenant la solutiond’élution (solution aqueuse de chlorure de sodium 0,9 % +nitrate de sodium à 0,005 %), connectée par une aiguille àla partie supérieure de la colonne (2),
- une aiguille de sortie (7, 8) dont l ’une des extrémités estconnectée à la partie inférieure de la colonne, et l’autreextrémité peut recevoir un flacon sous vide pour éluer lacolonne ou un flacon contenant un bactériostatique (11)pour préserver la stérilité entre deux élutions.
Il est hautement protégé par un blindage de plomb (9, 12).
* Mallinckrodt
Le générateur comprend :
- une cartouche munie d’un filtre contenant la colonned’oxyde d’aluminium, chargée avec le 99Mo,
- la partie supérieure de la cartouche est reliée à l’aiguilled’admission de l’éluant, la partie inférieure à l’aiguilled’évacuation de l’éluat,
- une seconde aiguille dans le poste d’admission de l’éluantpermet l’entrée d’air stérile dans le flacon d’éluant.
Il est hautement protégé par un blindage de plomb.
190
Nom déposé ELUMATIC III ® ULTRATECHNEKOW ® FM
Laboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)
Classification ATC Non renseigné
Renseignements administratifs AMMRéservé à l’usage hospitalier Liste I
DiagGénérateur stérile
de 99mTechnétium99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
MODE D’EMPLOI
* Activité d’un éluat en 99mTc
Elle est fonction :
- de la radioactivité de 99Mo au moment de l’élution,
- du temps écoulé depuis la dernière élution.
* Volumes d’élution
5mL, 10 mL ou 15 ml.Toute l’activité en 99mTc disponible est éluée dans les 5 pre-miers ml.
* Consommables nécessaires à l’élution
Flacons d’élution stériles et apyrogènes, sous vide partiel,permettant d’éluer 5,10 ou 15 mL.
* Mode opératoire de l’élution
** CIS bio international
Mise en service :Ouvrir le robinet de sécurité (0).
Élution :
- Remplacer le flacon contenant l’agent bactériostatique parun flacon d’élution sous vide.
- Attendre deux minutes .
- Retirer le flacon d’élution et remettre le flacon contenantl’agent bactériostatique pour préserver la stérilité de l’ai-guille.
Mise hors service :Refermer le robinet de sécurité (0)
0 Robinet de sécurité1 Solution d'élution2 Aiguille à l’entrée de la colonne3 Colonne chromatographique4 Filtre5 Bouchons6 Alumine7, 8 Aiguille de sortie de la colonne9 Blindage de plomb10 Moulage extérieur11 Flacon contenant un agent bactériostatique12 Conteneur du flacon d’agent bactériostatique
** Mallinckrodt
Mise en service :
- Retirer l’étui plastique de protection de l’aiguille d’ad-mission et y placer le flacon d’éluant après désinfection dubouchon.
- Retirer l’étui en caoutchouc de protection de l’aiguilled’élution et y placer le flacon TechneStat d’agent bactério-statique.
Élution :
- Retirer le flacon d’agent bactériostatique et le remplacerpar un flacon TechneVial sous vide partiel après désinfec-tion de son bouchon et introduction dans une protectionplombée.
- Attendre quelques minutes
- Retirer le flacon d’élution et remettre le flacon contenantl’agent bactériostatique pour préserver la stérilité de l’ai-guille.
Mise hors service :
- Retirer et jeter le flacon d’éluant.
- Replacer les étuis protecteurs sur les aiguilles d’admissionet d’élution.
* Recommandations d’élution
- Effectuer systématiquement une élution du générateur lorsde sa réception. Ne pas utiliser cet éluat.
- Effectuer si possible une élution du générateur toutes les24 heures.
* Durée d’utilisation du générateur7 jours maximum
* Élimination du générateurReprise par le laboratoire
UTILISATION DE L’ELUAT
* Scintigraphie de la thyroïde, des glandes salivaires, del’estomac... (Cf monographie pertechnétate de sodium).
* Marquage de diverses préparations radiopharmaceu-tiques (Cf monographies des préparations radiopharmaceu-tiques correspondantes).
191
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
PRÉSENTATION
Nébuliseur pneumatique prêt à l’emploi, à usage unique
Le diamètre moyen des particules générées est de 0,9 µm.
DESCRIPTION
* Le radioaérosoliseur comprend :
- un circuit inspiratoire comprenant un filtre absolu, unensemble de nébulisation par air comprimé et un réservoird’air,
- un circuit expiratoire comprenant un filtre absolu.- un Y reliant ces 2 circuits entre eux et comportant unembout buccal,
- des valves permettent la séparation des circuits expiratoi-re et inspiratoire.
* Matériel supplémentaire requis non fourni avec l’appareil :
- une bouteille d’air comprimé (ou oxygène) munie d’undébitmètre,
- une boite de protection blindée (Ventibox).
UTILISATION
Mode d’emploi du générateur et modalités d’ad-ministration du médicament radiopharmaceutique
- Mettre en place le générateur dans sa boite de protection.
- Placer le patient sous une gamma-caméra.
- Placer l’embout buccal dans la bouche du patient (en s’as-surant d’une bonne étanchéité au niveau des lèvres). Placerun pince-nez sur le nez du patient.
- Ouvrir l’arrivée d’air comprimé ou d’oxygène (débit de 9l/min).
- Habituer le patient à respirer normalement par l’intermé-diaire de l’embout buccal.
- Lorsque l’état respiratoire est stabilisé, supprimer l’apportd’air comprimé ou d’oxygène.
- Introduire la préparation radiopharmaceutique marquée au99mTc dans le nébuliseur par l’intermédiaire de la tubulurede remplissage.
- Réinstaurer l’apport d’air comprimé ou d’oxygène.
- La nébulisation se déroule durant 2 à 4 minutes.
- Couper l’apport d’air comprimé ou d’oxygène mais n’en-lever l’embout buccal et le pince-nez que 30 secondes plustard.
Indications AMM
- Étude de la ventilation pulmonaire
- Étude de la perméabilité de la membrane alvéolo-capillai-re à l’aide de préparations radiopharmaceutiques marquéesau 99mTc (Cf monographie « pentétate »)
192
Nom déposé VENTICIS II®
Laboratoire CIS bio international
Classification ATC Non renseigné
Renseignements administratifs AMM ?????Réservé à l’usage hospitalier ???????Liste ??????
DiagNébuliseur pour
études pulmonaires isotopiques99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES
Forme pharmaceutique
Dispersion ultra-fine de micro-particules de carbone mar-quées au technétium 99m [Technegas] obtenue à l’aide d’ungénérateur.La taille moyenne des particules générées est de 30 à 60 nm.AMM : ?
Consommables à usage unique
- Tetley crucible® (creuset en carbone).
- Kit d’administration au patient comprenant un tuyau munid’un filtre, un embout buccal souple, un embout buccal rigide.
Conservation des consommables
- Creuset : A température ambiante (entre 15 et 25°C) et àl’abri de l’humidité.
- Kit d’administration au patient : à température ambiante(entre 15 et 25°C) et à l’abri de la lumière directe du soleil.
Stabilité des consommables
- Creuset : date indiquée sur l’étiquette.
- Kit d’administration au patient : 2 ans à compter de la datede fabrication.
Stabilité du technegas
Administré immédiatement après sa préparation.
PRINCIPE
Le Technegas est produit dans un générateur contrôlé par unmicroprocesseur, par chauffage à 2500°C durant 15secondes sous atmosphère d’argon pur, d’un creuset de car-bone en graphite, contenant du pertechnétate (99mTc) desodium préalablement séché.
PHARMACOCINÉTIQUE
Distribution au niveau alvéolaire
DOSIMÉTRIE
Estimation des doses absorbées (µGy/MBq)
Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiques
poumons 120 170 240 370 700
paroi cardiaque 14 18 25 35 43
thymus 9,2 11 16 21 29
surrénales 7,3 9,7 14 22 36
seins 7,1 7,8 14 20 29
foie 6,3 8,3 11 16 27
Équivalent de dose efficace (adulte): 0,018 µSv/MBq
193
Nom déposé
Laboratoire Medgenix diagnostics
Classification ATC V09EA02
Renseignements administratifs AMM ?????Réservé à l’usage hospitalier ???????Liste ??????
Diag Technegas 99mTc Gr. 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
UTILISATION
Mode d’emploi du générateur et mode d’admi-nistration du technegas
- Ouvrir le robinet de la bouteille d’argon (débit entre 8 et10 l/min).
- Mettre le générateur sous tension. Une purge est effectuée(3 min).
- Sortir le creuset de son emballage à l’aide des pinces four-nies avec le générateur et le placer sur un verre de montreou tout autre support adéquat.
- Humecter la paroi du creuset (le remplir avec de l’éthanolabsolu à l’aide d’une seringue de 1 mL puis aspirer l’excèsd’éthanol – ne pas utiliser d’alcool méthylique).
- Ouvrir le tiroir et insérer, à l’aide des pinces, le creusethumide entre les électrodes de support du générateur (utili-ser des gants pour cette opération).
- Appliquer un mouvement de rotation au creuset (pours’assurer du bon contact électrique entre le creuset et lesélectrodes de support et que le puits est d’aplomb).
- Remplir le creuset, au moyen d’une seringue de 1 mLmunie d’une aiguille, avec la quantité appropriée de per-technétate (99mTc) de sodium (260 à 670 MBq) de sorteque le ménisque soit concave ou plat mais non convexe(volume maximum de 0,14 mL).
- Fermer le tiroir (manette sécurité-fermeture puis touchefermé).
- Appuyer sur la touche marche pour lancer l’évaporation.(Pour obtenir la concentration radioactive, il est possibled’effectuer plusieurs cycles d’évaporation.) . Chaque phasede chauffage dure 15 secondes
- Placer le patient sous une gamma-caméra.
- Fixer l’embout buccal désiré sur le tuyau muni d’un filtre.
- Placer l’embout buccal dans la bouche du patient (en s’as-surant d’une bonne étanchéité au niveau des lèvres). Placerun pince-nez sur le nez du patient (habituer le patient à res-pirer normalement par l’intermédiaire du tuyau) Il est pos-sible d’utiliser un masque.
- Appuyer sur le bouton marche du générateur pour lancerla phase de production des micro-particules par chauffage(15 minutes).
- Mettre le générateur hors tension et fermer l’arrivée dugaz. .
- On dispose de 10 min. après la phase de production pouradministrer le technégas.
- Connecter l’autre extrémité du tuyau au générateur (auniveau de l’orifice situé à l’avant du générateur).
- Demander au patient de respirer de la façon suivante :A = expirer totalementB = inspirer lentementC = retenir sa respiration pendant 3 à 5 secondesD = respirer normalement
- Au moment où le patient inspire lentement (B), appuyersur le bouton de libération du Technégas du générateur. Lerelacher lorsque l’inspiration est à son maximum. Répéter si nécessaire cette procédure d’administration(A,B,C et D) jusqu’à ce que la dose désirée soit administréeau patient. - Lorsque le nombre de coups atteint est suffisant, laisser lepatient faire 5-6 inspirations-expirations- Appuyer deux fois sur le bouton « annulation »- Oter le pince-nez puis l’embout buccal au patient etdébrancher le tuyau du générateur. Les replacer dans l’em-ballage d’origine et éliminer ces déchets radioactifs confor-mément à la réglementation.
L’appareil brise automatiquement le creuset en fin de pro-cédure pour éviter une réutilisation accidentelle.
Indications AMM
Étude de la ventilation pulmonaire
Posologie
Adulte : 260 à 400 MBq en inhalation
Réalisation de l’examen
Acquisition des images durant l’inhalation du technégas
Précautions d’emploi et mises en garde
- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.
- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus
- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 12heures suivant l’administration
Contre-indications
Aucune à ce jour
194
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Effets indésirables
De rares cas d’étourdissement et de nausées ont été décrits(attribués à l’hypoxie liée à l’inhalation du Technegasdépourvu d’oxygène, et ceci surtout lors de la première res-piration).
Interactions médicamenteuses
Aucune connue à ce jour
195
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
1 - Agostini D, Scanu P, Babatasi G et al. Scintigraphiemyocardique à la iode 123-méta-iodobenzylguanidine etinsuffisance cardiaque congestive : données actuelles etperspectives. Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelleet métabolique 1997 ; 21(2) : 63-71.
2 - Aigner R., Fueger G. First experiences with technetium-99m furifosmin as tumour-seeking agent in breast cancerand recurrent ovarian cancer . Eur J Nucl Med 1997 ; 24(10) : 1167-70.
3 - Aigner R, Fueger G, Wolf G. Parathyroid scintigraphy :first experiences with technetium(III)-99m Q12. Eur J NuclMed.1997 ; 24 (3) : 326-9.
4 - Alavi JB, Hansell J. Labeled cells in the investigation ofhematologic disorders. Seminars in Nuclear Medicine 1984 ;XIV (3) : 208-237.
5 - Arbab AS, Koizumi K, Toyama K, Araki T. Uptake oftechnetium-99m-tetrofosmin ; technetium-99m-MIBI andthallium-201 in tumor cell lines. J Nucl Med 1996 ; 37 :1551-6.
6 - Ballinger JR. Preparation of technetium-99m-HMPAO,J Nucl Med, 1990 ; 31 : 1892.
7 - Ballinger JR, Reid RH, Gulenchyn KY. Radiochemicalpurity of 99mTc-HMPAO. J Nucl Med,1988 ; 29 : 572-3.
8 - Barbier Y, Galy Y. Les radiopharmaceutiques. Guidepratique du contrôle de qualité en Médecine Nucléaire. Édi-tions de l’ACOMEN.
9 - Berenger N, Lebtahi R, Piketty ML et al. Traitementendocavitaire par le rhénium 186 des kystes de craniopha-ryngiomes. Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle etmétabolique 1993 ; 17 : 120-8.
10 - Bormans G, Cleynhen B, Adriaen P, Vanbilloen H. DeRo M., Verbruggen A. Investigation of the labelling charac-teristics of 99mTc-Mercaptoacetyltriglycine. Nucl MedBiol 1995 ; 22 :339-49.
11 - Bourguet P. Possibilités offertes par les radiopharma-ceutiques sous forme particulaire ou colloïdale dans le trai-tement des tumeurs malignes. Revu Acomen 1996 ; 1 : 65-70.
12 - Bubeck B, Brandau W, Weber E, Kälble T, Parekh N,Georgi P. Pharmacokinetics of technetium-99m-MAG3 inhumans. J Nucl Med 1990 ; 31 : 1285-93
13 - Cabahug C, McPeck M, Palmer L, Cuccia A, Atkins H,Smaldone G. Utility of technetium-99m-DTPA in determi-ning regional ventilation. J Nucl Med 1996 ; 37 : 239-44.
14 - Chamoiseau S. Médecine Nucléaire : l’actualité en1993. Rev ADPHSO 1994 ; 19 (1) : 65-72.
15 - Chen F, Decristoforo C, Rohrbacher B, Riccabona G.A simple two-strip method to determine the radiochemicalpurity of technetium-99m mercaptoacetyltriglycine, Eur JNucl Med 1993 ; 20 (4) : 334-8.
16 - Cohen HP, Moretti JL, De Beco V et al. Biodistributionet dégradation sanguine du 99mTc-bicisate chez l’homme :étude préliminaire. Médecine Nucléaire – Imagerie fonc-tionnelle et métabolique 1997 ; 21 (7) : 424-8.
17 - Couret I, Rossi M. Contrôle in vivo de polynucléairesmarqués au 99mTc-HMPAO Bull Acomen 1994 ; 1 : 25-9.
18 - Couret I, Rossi M, Weinemann P, Moretti JL. Lesméthodes scintigraphies de détection des foyers infectieux.Médecine Nuclaire-Imagerie fonctionnelle et métabolique1993 ; 17 : 379-90.
19 - De Labriolle-Vaylet C, Sala-Trepat M, Doloy MT,Petiet A, Colas-Linhart N. Radiobiologic study of 99mTc-HMPAO labelled lymphocytes. Radiolabeled BloodElements, 1994, New York, Edition Plenum Press.
20 - Delacroix D, Guerre JP, Leblanc P. Radionucleides etradioprotection. Paris, 1993. Édition CEA, Centre de Saclay.
21 - Documentation Laboratoire.
22 - Drouet L, Mundler O, Fauchet M. Intérêt des pla-quettes marquées à l’indium en pathologie thrombotique.S.T.V. 1989 ; 2 (1) : 77-88.
23 - Egroizard P, Al-Akel M, Therain F. Les investigationsscintigraphiques dans les infections ostéo-articulaires.Synoviale 1997 ; 57 : 15-22.
24 - Eshima D, Eshima MA., Gotti MM. Technetium-99m-sulfur colloid for lymphoscintigraphy : Effects of prepara-tion parameters. J Nucl Med 1996 ; 37 : 1575-8.
25 - Földes I, Levay A, Stotz G. Comparative scanning ofthyroid nodules with technetium-99m pertechnetate andtechnetium-99m methoxyisobutylisonitrile. Eur J Nucl Med1993 ; 20 (4) : 330-3.
26 - Freitas J.E. Adrenal cortical and medullary imaging.Seminars in Nuclear Medicine 1995 ; XXV (3) : 235-250.
27 - Front D, Israel O, Groshar D, Weininger J.Technetium-99m-labeled red blood cell imaging. Seminarsin Nuclear Medicine,1984 ; XIV (3) : 226-50.
28 - Galy G. Contrôle de qualité des générateurs de99Mo/99mTc. Bull Acomen 1994 ; 1 : 11-6.
29 - Guilloteau D, Beaulieu JL. Scintigraphie du cancermédullaire de la thyroïde. Médecine Nucléaire – Imageriefonctionnelle et métabolique 1993 ; 17 : 207-16.
196
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : 2ème Partie - Monographies
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
30 - Huguet F. Fagret D, Caillet M, Piriou A, Besnard JC,Guilloteau D. Interaction of metaiodobenzylguanidine withcardioactive drugs : an in vitro study. Eur J Nucl Med.1996;23 (5) : 546-9.
31 - Hung JC, Chowdhury S, Redfern MG, Mahoney DW.Rapid prepration method for technetium-99m bicisate. EurJ Nucl Med.1997 ; 24 : 655-9.
32 - Hung JC, Herold TJ, Gibbons RJ. Optimal conditionsof 99mTc-Eluate for the Radiolabeling of 99mTc-Sestamibi. Nucl Med Biol 1996 ; 23 : 599-603.
33 - Hung JC, Herold TJ, Wilson ME. Gibbons RJ.Generator eluate effects on the labeling efficiency of99mTc-Sestamibi. Nucl Med Biol 1995 ; 22 : 949-51.
34 - Hung JC. Wilson ME, Brown ML, Gibbons RJ. Rapidpreparation and quality control method for technetium-99m-2 méthoxy isobutyl isonitrile. J Nucl Med 1991; 32 :2162-8.
35 - Le Bars D. Production du FDG. Rev Acomen 1998 ; 4(1) : 27-33.
36 - Lemb M, Oei TH, Eifert H, Gunther B. Technegas : astudy of particle structure, size and distribution. Eur J NuclMed 1993 ; 20 : 576-9.
37 - Leveille J, Demonceau G, De Roo M et al.Caracterization of technetium-99m-L,L-ECD for brain per-fusion imaging, Part2 : biodistribution and brain imaging inhumans, J Nucl Med 1989 ; 30 : 1902-10.
38 - Lipiocis®. Rev Prescrire 1996 ; 16 (162) : 370-1.
39 - Lumbroso J, Tenenbaum F. Perspectives offertes parl’utilisation des peptides en médecine nucléaire. RevAcomen 1996 ; 1 : 101-6.
40 - Mallol J. Bonino C. Comparison of radiochemical puri-ty control methods for 99mTc radiopharmaceuticals used inhospital radiopharmacies. Nuclear Medicine Communications.1997 ; 18 : 419-22.
41 - Martin-Comin J. Applications cliniques scintigra-phiques des cellules sanguines radioactives. Rev Acomen1996 ; 1 : 113-21.
42 - Mathias CJ, Welch MJ. Radiolabeling of platelets.Seminars in Nuclear Medicine 1984 ; XIV (2) : 118-27.
43 - Maublanc J. Données actuelles sur la mammoscinti-graphie. Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle etmétabolique 1995 ; 19 : 468-72.
44 - Maublanc J, Lagrange JL. Applications du Fluor-18-fluoro-2-désoxyglucose en cancérologie. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 :64-72.
45 - McBiles M, Lambert A, Cote M, Kim SY. Sestamibiparathyroid imaging. Seminars in Nuclear Medicine 1995 ;XXV (3): 221-34.
46 - Millar AM. O’brien LM. An investigation of factorsthat might influence the radiochemical purity and stabilityof 99mtc-MAG3. Eur J Nucl Med 1990 ; 16 : 615-9.
47 - Millar AM, Wilkinson AG. Mcateer E, Best JJK.99Tcm-MAG3 : in vitro stability and in vivo behaviour atdiferent times after preparation. Nucl Med Commun 1990 ;11 : 405-12.
48 - Moisan A, Le Cloirec J, Herry JY. Marquage des pla-quettes et des granulocytes par l’oxine-indium 111. JBiophys Med Nucl 1983 ; 7 (3) : 113-5.
49 - Murase K, Tanada S, Fujita H, Sakaki S, Hamamoto K.Kinetic behaviour of technetium-99m-HMPAO in thehuman brain and quantification of cerebral blood flowusing dynamic SPECT. J Nucl Med 1992 ; 33 : 135-43.
50 - Nakamura K, Tukatani Y, Kubo A et al. The behaviorof 99mHMPAO in blood and brain. Eur J Nucl Med 1989 ;15 : 100-7.
51 - Novell JR, Hilson A, Markham N. Intrahepatic irradia-tion of cholangio- and hepatocellular carcinoma using 131I-Lipiodol. Eur J Nucl Med 1991 ; 18 : 634.
52 - Olsen JO, Pozderac RV, Hinkle G et al. Somatostatinreceptor imaging of neuroendocrine tumors with indium-111 pentetreotide (Octreoscan). Seminars in NuclearMedicine 1995 ; XXV (3) : 251-61.
53 - Palestro CJ. The current role of gallium imaging ininfection. Seminars in Nuclear Medicine 1994 ; XXIV (2) :128-41.
54 - Patel M, Sadek S, Jahan S, Owunwanne A. A miniatu-rized rapid paper chromatographic procedure for qualitycontrol of technetium-99m-sestamibi. Eur J Nucl Med 1995 ;22 (12) : 1416-9.
55 - Paulus P, Bury T, Jerusalem G, Hustinx R, Rigo P.Bases biologiques et applications cliniques du 18FDG enoncologie. Rev Acomen 1996 ; 1 : 83-91.
56 - Peters AM. Localising the cause of an undiagnosedfever. Eur J Nucl Med 1996 ; 23 (3) : 239-42.
57 - Peters AM. The utility of 99mTc-HMPAO-Leukocytesfor imaging infection. Seminars in Nuclear Medicine 1994 ;XXIV (2) : 110-127.
58 - Pharmacopée Européenne, PHARMEUROPA 1996, 8,4 : 49-52.
59 - Pharmacopée française, Maisonneuve Ed., SainteRuffine, Xème Ed.
60 - Piera C, Pavia A, Bassa P, Garcia J. Preparation of(99mTc) HMPAO. J Nucl Med 1990 ; 31 : 127-8.
61 - Piwinica-Worms D. Applications oncologiques duSestamibi-Tc-99m, des complexes Q-Tc-99m et d’autrescations lipophiles marqués au Tc-99m. Rev Acomen 1996 ;1 : 92-100.
197
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
62 - Pons F, Herranz R, Garcia A et al. Strontium-89 forpalliation of pain from bone metastases in patients withprostate and breast cancer. Eur J Nucl Med 1997 ; 24 (10) :1210-4.
63 - Resche I. Radiopharmaceutiques et traitement de ladouleur des métastases osseuses. Rev Acomen 1996 ; 1 :60-4.
64 - Rigo P. Indications de la tomographie à émission depositons en oncologie. Rev Acomen 1998 ; 4 (1) : 47-51.
65 - Rigo P, Paulus P, Jerusalem G et al. Indications cli-niques de la tomographie à positons au 18FDG en oncolo-gie. Expérience préliminaire et revue de la littérature.
66 - Robbins PJ. Chromatography of technetium-99mradiopharmaceuticals. The Society of Nuclear Medicine,Ed. New-York, 1984.
67 - Rubini G, Lauriero F, Rubini D. D’addabbo A. 99tcm-MDP global skeletal uptake and markers of bone metabo-lism in patients with bone diseases. Nucl Med Commun1993 ; 14 : 567-72.
68 - S.F.B.M.N. Groupe National radiopharmaceutiques.Procédure de préparation du 99mTc-bétiatide. Procédure decontrôle de qualité du 99mTc-Bétiatide. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ;21 : 498-501.
69 - Sampson C.B. Textbook of radiopharmacy : Théoryand Practice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994.
70 - Sando Y. Inoue T, Nagai R, Endo K. Ventilation/perfu-sion ratios and simultaneous dual-radionuclide single-pho-ton emission tomography with krypton-81m and techne-tium-99m macroaggregated albumin. Eur J Nuc Med 1997 ;24 (10) : 1237-44.
71 - Schlumberger M. Iode 131 : Utlisation thérapeutique.Rev Acomen 1996 ; 1 : 45-59.
72 - Shattuck LA, Eshima D, Taylor AT et al. Evaluation ofthe hepatobilary excretion of technetium-99m-MAG3 andreconstitution factors affecting radiochemical purity. J NuclMed 1994 ; 35 : 349-55.
73 - Siles S, Bridji B, Maurel G. Le 99mTc-DMSA : de lapréparation du traceur au traitement des images. RevAcomen 1996 ; 3 : 261-7.
74 - Tamaki N, Takahashi N, Kawamoto M et al.Myocardial tomography using technetium-99m-tetrofosminto evaluate coronary aretry disease. J Nuc Med. 1994 ; 35(4) : 594-600.
75 - Tubergen K. Corlija M, Volkert WA, Holmes RA.Sensitivity of technetium-99m-d,l-HMPAO to radioanalysisin aqueous solutions. J Nucl Med 1991 ; 32 : 111-5.
76 - Vuillez JP. Biologie du FDG et des autres traceursémetteurs de positons utilisés en cancérologie. RevAcomen 1998 ; 4 (1) : 4-26.
77 - Vuillez JP. Métabolisme glucidique des cellules tumo-rales : conséquences pour l’utilisation de radiopharmaceu-tiques analogues du glucose. Médecine Nucléaire –Imagerie fonctionnelle et métabolique 1998 ; 22 : 9-29.
78 - Wafelman AR, Suchi R, Hoefnagel CA. Beijnen JH.radiochemical purity of iodine-131 labelled metaiodoben-zylguanidine infusion fluids : a report from clinical practi-ce. Eur J Nucl.Med 1993 ; 20 (7) : 614-6.
79 - Wagner A. Le contrôle de qualité des cellules san-guines marquées. Bull Acomen 1994 ; 1 : 16-23.
80 - Weinmann P, Moretti JL. Mise au point sur le MIBI encardiologie nucléaire. Médecine Nucléaire - Imagerie fonc-tionnelle et métabolique 1994 ; 18 : 71-5.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabo-lique 1995 ; 19 : 73-89.
198
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 199
Annexe 1 : Correspondance des grandeurs d’activité et de radioprotection
Unités de mesure
Unité S.I. Ancienne unité Correspondance
Activité Becquerel Curie 1 Bq = 2,7 10-11 Ci(Bq) (Ci) 1 Ci = 3,7 1010Bq
Dose absorbée Gray Rad 1 Gy = 100 rad(Gy) (rad) 1 rad = 0,01 Gy
Équivalent de dose Sievert Rem 1 Sv = 100 rem(Sv) (rem) 1 rem = 0,01 Sv
Annexe 2 : Tableau des radioéléments*
Nom Symbole Rayonnements (keV) Période Utilisation Groupechimique X ββ- ββ+ % physique Diag. Ther. radiotoxicité
ou γγ (Emax) (Emax)
Fluor 18 189F 511 194 110 min oui 4634 197
Phosphore 32 3215P 1710 100 14,3 j oui 3
Chrome 51 5124Cr 320 10 27,7 j oui 4
Cobalt 57 5727Co 122 86 272 j oui 3137 11
Cobalt 58 5827Co 511 30 70,8 j oui 3811 991675 < 1
475 15
Gallium 67 6731Ga 93 39 3,26 j oui 3185 21300 17
Krypton 81m 81mK 190 47 13 s oui 4
Strontium 89 8938Sr 909 < 1 50,7 j oui 31492 100
Yttrium 90 9039Y 523 < 1 2,7 j oui 32284 100
* D. Delacroix, J.P. Guerre, P. Leblanc, Radionucléides et radioprotection, CEA, Centre d’études de Saclay, Paris, 1994.
Gra
ndeu
r
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 200
Annexe 2 : Tableau des radioéléments* (suite)
Nom Symbole Rayonnements (keV) Période Utilisation Groupechimique X ββ- ββ+ % physique Diag. Ther. radiotoxicité
ou γγ (Emax) (Emax)
Technetium 99m43Tc 18 6 6,0 h oui 499m 21 1
141 89
Indium 111 11149In 23 69 2,8 j oui 3171 90245 94
Iode 123 12353I 27 71 13,2 h oui 3159 83529 1
Iode 125 12553I 27 114 59,9 j oui 231 2636 7
Iode 131 13153I 284 6 8,0 j oui oui 2365 82637 7
248 2334 7606 90
Xénon 133 13354Xe 31 38 5,2 j oui 435 781 38
346 99
Samarium 153 15362Sm 41 49 1,95 j oui 347 12103 28
634 35703 44807 21
Erbium 169 16968Er 8 < 1 9,4 j oui 3344 42352 58
Rhénium 186 18675Re 59 3 3,78 j oui 363 2137 9
939 221077 72
Thallium 201 20181Tl 71 47 3,04 j oui 4135 3167 10
* D. Delacroix, J.P. Guerre, P. Leblanc, Radionucléides et radioprotection, CEA, Centre d’études de Saclay, Paris, 1994
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 203
Annexe 5 : Facteur multiplicatif de posologie chez l’enfantRecommandé par le Groupe de travail Pédiatrie de l’European Association of Nuclear Medicine *
Poids (kg) Facteur Poids (kg) Facteur Poids (kg) Facteur
3 → 0.1 12 → 0.32 22 → 0.50
4 → 0.14 14 → 0.36 24 → 0.53
6 → 0.19 16 → 0.40 26 → 0.56
8 → 0.23 18 → 0.44 28 → 0.58
10 → 0.27 20 → 0.46 30 → 0.62
Poids (kg) Facteur Poids (kg) Facteur Poids (kg) Facteur
32 → 0.65 42 → 0.78 52 - 54 → 0.90
34 → 0.68 44 → 0.80 56 - 58 → 0.92
36 → 0.71 46 → 0.82 60 - 62 → 0.96
38 → 0.73 48 → 0.85 64 - 66 → 0.98
40 → 0.76 50 → 0.88 68 → 0.99
Exemple : Calcul de l’activité à administrer, chez un enfant de 22 kg
Si posologie chez l’adulte = 740 MBq → Posologie chez l’enfant de 22 kg= 740 x 0,50 = 370 MBq
* : R.C.P. OctreoScan®
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 204
Annexe 6 : Conservation et stabilité des trousses et des préparations radiopharmaceutiques
Trousses Préparations(avant marquage) radiopharmaceutiques
D.C.I. Nom commercial Conservation Stabilité Conservation Stabilité
Acide dimercapto- RENOCIS® 2 – 8 °C 12 mois température 8 heuressuccinique à l’abri de la lumière ambiante
Acide dimercapto- RENOCIS® 2 – 8 °C 2 - 6 mois température 4 heuressuccinique TechneScan®DMSA à l’abri de la lumière ambiante
Actitumomab CEA-Scan“ 2 – 8 °C 24 mois température 4 heuresambiante
Bétiatide TechneScan®MAG3 2 – 8 °C 12 mois température 1 à 4 heures ambiante
Bicisate NEUROLITE® température 12 mois température 8 heuresambiante ambiante
Dimercapto- RENOCIS® 2 – 8 °C 12 mois température 8 heuressuccinique acide à l’abri de la lumière ambiante
Dimercapto- TechneScan®DMSA 2 – 8 °C 6 mois température 4 heuressuccinique acide à l’abri de la lumière ambiante
Examétazime CERETEC® 2 – 25 °C 26 semaines température 30 minutesambiante
Fragments MAB TECHNEMAB-K1® 2 – 8 °C 12 mois température 3 heuresanti-mélanome ambiante
Furifosmin TechneScan®Q12 température ambiante, 12 mois2 – 8 °C 8 heuresà l’abri de la lumière
Gluconate GLUCOCIS® température ambiante, 12 mois température 12 heuresà l’abri de la lumière ambiante
Igovomab INDIMACIS®125 2 – 8 °C 12 mois température 24 heuresambiante
Iobenguane IK-4® température ambiante, NR température 10 heuresà l’abri de la lumière ambiante
Macro-aggrégats PULMOCIS® 2 – 8 °C 24 mois température 8 heuresd’alb. humaine ambiante
Mébrofénine CHOLECIS® 2 – 8 °C 12 mois température 4 heuresambiante
Médronate AMERSCAN® température ambiante, 78 semaines température 8 heuresMEDRONATE à l’abri de la lumière ambiante, à
l’abri de la lumière
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 205
Annexe 6 : Conservation et stabilité des trousses et des préparations radiopharmaceutiques (suite)
Trousses Préparations(avant marquage) radiopharmaceutiques
D.C.I. Nom commercial Conservation Stabilité Conservation Stabilité
Médronate MEDROCIS® 2 – 8 °C NR température 6 heuresambiante
Médronate TechneScan®MDP température ambiante 12 mois température 8 heuresambiante
Microsphères MICROCIS® 2 – 8 °C NR température 6 heuresd’alb. humaine ambiante
Oxidronate OsteoScan®HDP Température ambiante 12 mois température 8 heuresambiante
Oxidronate TCK-21® 2 – 8 °C NR température 6 heuresambiante
Pentétate PENTACIS® 2 – 8 °C 12 mois 2 – 8 °C 6 heures
Pentétréotide OCTREOSCAN® température ambiante 24 heures température 6 heuresambiante
Phytate PHYTACIS® 2 – 8 °C NR température 6 heuresambiante
Pyrophosphate TCK-7® 2 – 8 °C 12 mois température 6 heuresambiante
Pyrophosphate TechneScan®PYP 2 – 8 °C 5 mois température 4 heures
Satumomab ONCOSCINT®CR103 2 – 8 °C 24 mois température 8 heuresambiante
Sérum albumine VASCULOCIS“ 2 – 8 °C 12 mois température 8 heureshumaine ambiante
Sestamibi CARDIOLITE® < 25°C, à l’abri de 24 mois température 6 heuresla lumière et de ambiante, àl’humidité l’abri de la
lumière et de l’humidité
Sulfure de rhénium(macrocolloïdes) HEPATOCIS® température ambiante 12 mois température 6 heures
ambiante
Sulfure de rhénium NANOCIS® 2 – 8 °C 6 mois température 4 heures(nanocolloïdes) ambiante
Tetrofosmin MYOVIEW® 2 – 8 °C 26 semaines 2 – 8 °C 8 heures
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 206
Annexe 7 : Liste des équivalences
(Dénomination Commune Internationale / NOM DEPOSE®/ SIGLE)
***
Acide dimercaptosuccinique — RENOCIS® / TECHNESCAN® — DMSA DMSA
Actitumomab — CEA-SCAN®
AMERSCAN® MEDRONATE — Médronate — MDP
Bétiatide — TECHNESCAN® MAG3 — MAG3
Bicisate — NEUROLITE® — ECD
CARDIOLITE® — Sestamibi — MIBI
CEA-SCAN® — Actitumomab
CERETEC® — Examétazine — HMPAO
Chlorure de strontium 89 Sr — METASTRON®
CHOLECIS® — Mébrofénine — TBIDA
Citrate d’erbium 169 Er — ERMM-1®
Citrate d’yttrium 90 Y — YMM-1®
Colloïde de rhénium 186Re — RE-186-MM-1®
DICOPAC® — Cyanocobalamine Co57-Facteur Intrinsèque + Cyanocobalamine Co58
DMSA — Acide dimercaptosuccinique
DTPA — Pentétate
ECD — Bicisate
ERMM-1® — Citrate d’erbium 169 Er
Examétazine — CERETEC® — HMPAO
18FDG — Fluorodéoxyglucose
Fluorodéoxyglucose — 18FDG
Fragments MAB anti-mélanome — TECNEMAB-K-1®
Furifosmin — TECHNESCAN® Q12
GA-67-MM-1® — Citrate de gallium 67 Ga
Générateur de rubidium-krypton — KRYPTOSCAN®
GHA — Gluconate
GLOCUCIS® — Gluconate — GHA
Gluconate — GLOCUCIS® — GHA
HDP — Oxidronate
HEPATOCIS® — Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)
HMDP — Oxidronate
HMPAO — Examétazine
I-123-S2® — Iodure de sodium-I123
I-131-C-B® — Iodure de sodium-I131 (capsules)
I-131-D-B® — Iodure de sodium-I131
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 207
Annexe 7 : Liste des équivalences
(Dénomination Commune Internationale / NOM DEPOSE®/ SIGLE) (suite 1)
***
I-131-S-1® — Iodure de sodium-I131 (Solution buvable)
I-131-S-2® — Iodure de sodium-I131 (Solution injectable)
Igovomab — INDIMACIS 125®
IK-4® — Iobenguane — MIBG
INDIMACIS 125® — Igovomab
Iobenguane — IK-4® — MIBG
Iobenguane-I131 — MIBG-131-D® — MIBG-I131
6-iodométhylnorcholestérol-I131 — NORCHOL-131®
KRYPTOSCAN® — Générateur de rubidium-krypton
LIPIOCIS® — Lipiodol-I131
Lipiodol-I131 — LIPIOCIS®
MAA — Macroagrégats d’albumine humaine
Macroagrégats d’albumine humaine — PULMOCIS® — MAA
MAG3 — Bétiatide
MDP — Médronate
Mébrofénine — CHOLECIS® — TBIDA
MEDROCIS® — Médronate — MDP
Médronate — AMERSCAN® MEDRONATE, MEDROCIS®, TECHNESCAN® MDP — MDP
METASTRON® — Chlorure de strontium 89 Sr
MIBG — Iobenguane
MIBG-131-D® — Iobenguane-I131 — MIBG-I131
MIBG-I131 — Iobenguane-I131
MIBI — Sestamibi
MICROCIS® — Microsphères d’albumine humaine — MSA
Microsphères d’albumine humaine — MICROCIS® — MSA
MSA — Microsphères d’albumine humaine
MYOVIEW® — Tetrofosmin
NANOCIS® — Sulfure de rhénium colloïdal (nanocolloïdes)
NEUROLITE® — Bicisate — ECD
NORCHOL-131® — 6-iodométhylnorcholestérol-I131
OCTREOSCAN® — Pentétréotide
ONCOSCINT® CR103 — Satumomab pendetide
OSTEOSCAN® HDP — Oxidronate — HDP
Oxidronate — OSTEOSCAN® HDP, TCK-21® HDP — HMDP
P32-S-2® — Phosphore 32
PENTACIS® — Pentétate — DTPA
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 208
Annexe 7 : Liste des équivalences
(Dénomination Commune Internationale / NOM DEPOSE®/ SIGLE) (suite 2)
***
Pentétate — PENTACIS® — DTPA
Pentétréotide — OCTREOSCAN®
PHYTACIS® — Phytate
Phytate — PHYTACIS®
PULMOCIS® — Macroagrégats d’albumine humaine — MAA
PYP — Pyrophosphate
Pyrophosphate — TCK-7® — PYPPyrophosphate — TechneScan® PYP — PYP
QUADRAMET® — Samarium 153 lexodronam
RE-186-MM-1® — Colloïde de rhénium 186Re
RENOCIS® — Acide dimercaptosuccinique — DMSA
SAH — Sérum albumine humaine
Samarium 153 lexodronam — QUADRAMET®
Satumomab pendetide — ONCOSCINT® CR103
Sérum albumine humaine — VASCULOCIS® — SAH
Sestamibi — CARDIOLITE® — MIBI
Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes) — HEPATOCIS®
Sulfure de rhénium colloïdal (nanocolloïdes) — NANOCIS®
TBIDA — Mébrofénine
TCK-21® — Oxidronate — HMDP
TCK-7® — Pyrophosphate — PYP
TECHNESCAN® DMSA — Acide dimercaptosuccinique — DMSA
TECHNESCAN® MAG3 — Bétiatide — MAG3
TECHNESCAN® MDP — Médronate — MDP
TECHNESCAN® PYP — Pyrophosphate — PYP
TECHNESCAN® Q12 — Furifosmin
TECNEMAB-K-1® — Fragments MAB anti-mélanome
Tetrofosmin — MYOVIEW®
TL-201-S-1® — Chlorure de thallium 201 Tl
VASCULOCIS® — Sérum albumine humaine — SAH
YMM-1® — Citrate d’yttrium 90 Y
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 209
Annexe 8 : Tables de décroissance des radioéléments
Fluor 18TP = 110 minutes
Temps Activité présente écoulé (en %)
H-3 311H-2 213H-1 146H-0,5 121À calibration 100H+0,5 83H+1 68H+1,5 57H+2 47H+2,5 39H+3 32H+4 22H+5 15H+6 10H+7 7H+8 5H+10 2
Phosphore 32TP = 14,3 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-10 162J-5 127À calibration 100J+1 95J+2 91J+3 86J+5 78J+8 68J+10 62J+14 51J+18 42J+24 31M+1 23M+2 5M+3 1
Chrome 51TP = 27,7 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-10 128J-5 113J-1 103À calibration 100J+3 93J+5 88J+8 82J+10 78J+14 70J+18 64J+24 55M+1 47M+2 22M+3 11M+6 1
Cobalt 57TP = 272 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-10 103À calibration 100J+10 97J+20 95M+1 93M+3 90M+6 63M+9 50M+12 40M+18 25M+24 16M+30 10M+36 6M+48 3
Cobalt 58TP = 70,8 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-10 110À calibration 100J+5 95J+10 91J+14 87J+21 81M+1 75M+2 56M+3 41M+6 17M+12 3
Gallium 67TP = 3,26 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-8 548J-5 290J-3 189J-1 124À calibration 100J+1 81J+2 65J+3 53J+4 43J+5 35J+10 12J+14 5J+21 1
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 210
Annexe 8 : Tables de décroissance des radioéléments (suite 1)
Strontium 89TP = 50,7 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-10 115J-5 107À calibration 100J+1 99J+3 96J+5 93J+8 90J+10 87J+14 83J+21 75M+1 66M+2 44M+3 29M+6 9M+9 2
Yttrium 90TP = 2,7 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-8 780J-5 361J-3 216J-1 229À calibration 100J+1 77J+2 60J+3 46J+4 36J+5 28J+10 8J+14 3
Technetium 99mTP = 6,0 heures
Temps Activité présente écoulé (en %)
H+0,5 94H+1 89H+2 79H+3 71H+4 63H+5 56H+6 50H+7 45H+8 40H+10 31H+12 25H+18 13H+24 6
Indium 111TP = 2,8 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-8 725J-5 345J-3 210J-1 128À calibration 100J+1 78J+2 61J+3 48J+4 37J+5 29J+7 18J+10 8J+14 3
Iode 123TP = 13,2 heures
Temps Activité présente écoulé (en %)
H-24 353H-18 257H-12 188H-6 137À calibration 100H+1 95H+2 90H+3 85H+4 81H+5 77H+8 66H+10 59H+12 53H+18 39J+1 28J+2 8J+3 2
Iode 125TP = 59,9 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-10 112J-5 106À calibration 100J+3 97J+5 94J+8 91J+10 89J+14 85J+21 78M+1 71M+2 50M+3 35M+6 12M+9 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6 211
Annexe 8 : Tables de décroissance des radioéléments (suite 2)
Iode 131TP = 8,0 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-10 238J-5 154J-3 130J-1 109À calibration 100J+1 92J+2 84J+3 77J+4 71J+5 65J+7 55J+14 30J+21 16M+1 7M+2 1
Xénon 133TP = 5,2 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-8 290J-5 195J-3 149J-1 114À calibration 100J+1 88J+2 77J+3 67J+4 59J+5 51J+7 39J+10 26J+15 15J+21 6J+30 2
Samarium 153TP = 1,95 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-3 290J-1 143J-0,5 119À calibration 100J+0,5 84J+1 70J+1,5 59J+2 49J+3 34J+4 24J+6 12J+8 6J+12 1
Erbium 169TP = 9,4 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-10 209J-5 145J-1 108À calibration 100J+1 93J+2 86J+3 80J+4 74J+5 69J+7 60J+10 48J+14 36J+21 21M+1 11M+2 1
Rhénium 186TP = 3,78 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-8 434J-5 250J-3 173J-1 120À calibration 100J+1 83J+2 69J+3 58J+4 48J+5 40J+7 28J+10 16J+14 8
Thallium 201TP = 3,04 jours
Temps Activité présente écoulé (en %)
J-5 316J-3 198J-2 158J-1 126À calibration 100J+1 80J+2 63J+3 50J+4 40J+5 32J+6 25J+8 16J+10 10J+14 4
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Activité : nombre de désintégrations nucléaires sponta-nées se produisant par unité de temps au sein d’une sourceradioactive. Unité : Bq (1, 2).
- Activité massique : activité rapportée à l’unité de masse.Unités : Bq.kg-1 ou Bq.mol-1 (1).
- Activité spécifique : synonyme d’activité massique
- Activité volumique : activité rapportée à l’unité de volu-me . Unité : Bq.L-1 (1).
- A.I.E.A. : Agence Internationale de l’Energie Atomique.(1,4).
- Annihilation : transformation complète de l’énergie tota-le (masse et énergie cinétique) de deux antiparticules enénergie de rayonnement électromagnétique (1).
- Anthropogammamétrie : mesure de la quantité de sub-stance radioactive incorporée par une personne, par l’inter-médiaire de la détection externe du rayonnement qu’elleémet (2).
- Atténuation : diminution de l’intensité d’un faisceau departicules ou de rayonnements, produite par absorption oudiffusion dans le milieu traversé (1).
- Bq : Becquerel.
- Becquerel : unité d’activité égale à une désintégration parseconde. Symbole : Bq (1, 4).
- Capture électronique : capture d’un électron périphé-rique par le noyau (électron de la couche K essentiellement)puis comblement de la vacance par un électron d’unecouche supérieure et émission d’un photon X (1).
- Catégorie A : synonyme : Personne D.A.T.R.
- Catégorie B : synonyme : Personne non D.A.T.R.
- Ci : Curie.
- C.I.P.R. : Commission Internationale de ProtectionRadiologique (1, 4).
- C.I.R.E.A. : Commission Interministérielle desRadioEléments Artificiels (1).
- Constante radioactive : probabilité qu’a un atome de sedésintégrer dans l’intervalle d’une seconde. unité : s-1 (1).
- Contamination : Présence indésirable de substancesradioactives à la surface (contamination externe) ou à l’in-térieur (contamination interne)d’un milieu (organisme) (1, 2).
- Curie : ancienne unité d’activité. Symbole : Ci.Équivalence : 1 Ci = 3,7 . 1010 Bq (1, 4).
- D.A.T.R. : abréviation pour désigner le personnelDirectement Affecté à des Travaux sous Rayonnement (2).
- Débit de dose absorbée : dose absorbée divisée par letemps pendant lequel l’exposition a été subie. Symbole : Da . Unité : Gy . s-1 (4).
- Débit d’équivalent de dose : équivalent de dose divisépar le temps pendant lequel il a été subi. Symbole : H . Unité : Sv . s-1 (4).
- Décontamination : opération physique, chimique oumécanique destinée à éliminer ou réduire un dépôt radioac-tif contaminant (1).
- Décroissance radioactive : diminution dans le temps del’activité d’une source radioactive (1, 2).
- Désintégration : processus de rupture spontanée ou pro-voquée du noyau d’un atome entraînant l’émission, soitd’une particule, soit d’un photon, soit de l’un et de l’autre (1).
- Dose absorbée : quantité d’énergie délivrée par un rayon-nement ionisant, à l’unité de masse de substance irradiée,en un point considéré, quelle que soit la nature du rayonne-ment ionisant. Symbole : Da . Unité : Gy (1, 4).
- Dose cumulée : somme des doses absorbées dans la mêmerégion à la suite d’irradiations consécutives (1.
- Dosimètre : appareil permettant la mesure de l’expositionexterne (dose absorbée).
- DOSIMÉTRIE : ensemble des méthodes d’évaluation oude mesure des expositions ou des doses absorbées (1).
- Effet stochastique : effet aléatoire (4).
- Effet non stochastique : effet non aléatoire (4).
212
GLOSSAIRE
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Électron-volt : unité d’énergie. Énergie cinétique com-muniquée à un électron accéléré par une différence depotentiel de 1 V. Symbole : eV (1).
- Élément radioactif : élément dont le noyau instable sedésintègre (4).
- Équivalent de dose : produit de la dose absorbée par lestissus, par le facteur de qualité correspondant à la nature durayonnement, permettant de chiffrer le dégât biologiqueprovoqué par le rayonnement. Symbole : H . Unité : Sv (1, 4).
- Équivalent de dose efficace : équivalent de dose pondé-ré d’un facteur qui tient compte de la radiosensibilité diffé-rente des différents organes ou tissus. Symbole : He . Unité : Sv (4).
- eV : électron-volt.
- Excitation : apport d’énergie à un système (molécule,atome, noyau), le système passant de l’état fondamental àun état excité (1).
- Exposition : Synonyme d’irradiation
- Générateur : tout système contenant un radionucléideparent déterminé servant à la production d’un radionucléidede filiation obtenu par élution ou par toute autre méthode etutilisé dans un médicament radiopharmaceutique (3).
- Gy : Gray.
- Gray : Unité de dose absorbée. Symbole : GyEquivalence : 1 Gy = 1 joule/kg (4).
- I.N.R.S. : Institut National de Recherche et de Sécurité.(1).
- Irradiation : exposition de l’organisme ou d’une partie del’organisme à des rayonnements ionisants ([1).
- Irradiation externe : irradiation à partir d’une sourcesituée à l’extérieur de l’organisme (1, 4.
- Irradiation globale : irradiation de l’ensemble de l’orga-nisme (1).
- Irradiation interne : irradiation à partir de substancesradioactives situées à l’intérieur de l’organisme (1 ,4).
- Irradiation partielle : irradiation d’une partie seulementde l’organisme (1).
- Ionisation : Apparition d’une charge électrique sur unatome ou une molécule due, soit à la perte, soit à la fixation,d’un ou plusieurs électrons (1).]
- Isotopes : nucléides présentant le même numéro ato-mique, mais des nombres de masse différents (1.
- L.A.I. : Limite Annuelle d’Incorporation.
- L.D.C.A : Limite Dérivée de Concentration dans l’Air.
- Limite annuelle d’incorporation : quantité d’un radio-élément qu’il est possible d’ingérer ou d’inhaler en uneannée pour que l’irradiation totale de l’organisme ne dépas-se pas la norme d’irradiation (4).
- Limite dérivée de concentration dans l’air : limite de laconcentration en éléments radioactifs à ne pas dépasserdans l’air pour que les personnes vivant ou travaillant enpermanence dans cette atmosphère n’inhalent pas durantune année une radioactivité supérieure à la limite annuelled’incorporation (4).
- Médicament radiopharmaceutique : tout médicamentqui, lorsqu’il est prêt à l’emploi, contient un ou plusieursisotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporésà des fins médicales (3).
- Nombre de masse : nombre de nucléons (neutrons + pro-tons) d’un noyau atomique. Symbole : A (1).
- Nucléide : atome défini par son nombre de masse, sonnuméro atomique et son état énergétique nucléaire (1).
- Numéro atomique : nombre de protons du noyau de l’ato-me.Symbole : Z (1).
- O.P.R.I. : Office de Protection contre les RayonnementsIonisants.
- Organe critique : organe dont l’atteinte, dans des condi-tions d’irradiation déterminée, est le plus préjudiciable àl’organisme (1).
- Particule bêta : électron ou positon émis par le noyau aucours d’une désintégration radioactive. Symbole : β (1).
- Particule directement ionisante : particule chargée (élec-tron, proton) d’énergie cinétique suffisante pour produirel’ionisation par collision (1).
213
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Particule indirectement ionisante : particule non char-gée (photon, neutron) capable de libérer des particulesdirectement ionisantes ou de provoquer des transformationsnucléaires (1).
- Période biologique : temps au bout duquel la moitié de lamasse d’un élément a été éliminée d’un organe ou de l’or-ganisme, par des processus physiologiques (1).Symbole : TB.
- Période effective : temps au bout duquel la moitié de lamasse d’un élément a été éliminée d’un organe ou de l’or-ganisme, à la fois par désintégration et par des processusphysiologiques (1).Symbole : TE.
- Période physique : temps au bout duquel la moitié de lamasse d’un radioélément s’est désintégrée. Synonyme dePériode radioactive. Symboles : TP ou T1/2 ou Tj (1, 2, 4).
- Période radioactive : synonyme de Période physique.
- Personne compétente en radioprotection : personnedésignée par l’employeur, chargée de la surveillance relati-ve à la protection contre les dangers des rayonnements ioni-sants (1, 2).
- Personne directement affectée aux travaux sous rayon-nement : personne qui travaille habituellement dans unezone contrôlée (catégorie A). Sigle : D.A.T.R. (1, 2).
- Personne non directement affectée aux travaux sousrayonnement : personne qui, exposée à des rayonnementsionisants du fait de ses activités professionnelles, ne tra-vaille pas habituellement en zone contrôlée. (catégorie B).Sigle : non D.A.T.R. (1, 2).
- Précurseur : tout radionucléide produit pour le marquageradioactif d’une substance avant administration (3).
- Pureté radiochimique : rapport, exprimé en pourcentage,de la radioactivité du radioélément considéré qui se trouveprésent dans la source sous la forme chimique indiquée, à laradioactivité totale.
- Pureté radionucléide : rapport, exprimé en pourcentage,de la radioactivité du radioélément considéré à la radioacti-vité totale de la source (5).
- RAD : ancienne unité de dose absorbée. Symbole : rad.Equivalence : 1 Gy = 100 rad [1,4]
- Radioactivité : phénomène de désintégration spontanéedans un nucléïde, avec émission de rayonnements (1).
- Radiobiologie : traite des effets des rayonnements ioni-sants sur la matière vivante (1).
- Radioélément : synonyme d’élément radioactif (1, 2, 4).
- Radioisotope : synonyme d’élément radioactif (1, 2, 4).
- Radionucléide : synonyme d’élément radioactif (1, 2, 4).
- Radioprotection : prévention des risques présentés par lesrayonnements ionisants (1).
- Radiotoxicité : toxicité due aux rayonnements ionisants (2).
- Rayonnement gamma : rayonnement électromagnétiqued’origine nucléaire. Symbole : γ (1).
- Rayonnement ionisant : rayonnement comprenant desparticules directement et/ou indirectement ionisantes. (1).
- Rayonnement bêta : voir particule bêta.
- Rayons X : rayonnement électromagnétique prenant nais-sance dans la partie extranucléaire de l’atome (1, 4).
- Rem : ancienne unité d’équivalent de dose. Symbole :rem. Équivalence : 1 Sv = 100 rem (1, 4).
- S.C.P.R.I. : Service Central de Protection contre lesRayonnements Ionisants. Remplacé par l’O.P.R.I (1, 2, 4.
- Sievert : Unité d’équivalent de dose ou d’équivalent dedose efficace. Symbole : Sv (4).
- Source de rayonnement : appareil ou substance capabled’émettre des rayonnements (2).
- Source non scellée : source dont la présentation et lesconditions normales d’emploi ne permettent pas de préve-nir toute dispersion de substance radioactive (1).
- Source scellée : source constituée par des substancesradioactives solidement incorporées dans des matièressolides inactives ou scellées dans une enveloppe inactiveprésentant une résistance suffisante pour éviter, dans lesconditions normales d’emploi, toute dispersion de substan-ce radioactive (1).
- Sv : Sievert
- Substance radioactive : Substance constituée par un ouplusieurs radioéléments, ou contenant de tels éléments (1).
214
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Trousse : toute préparation qui doit être reconstituée oucombinée avec des radionucléides dans le produit radio-pharmaceutique final. [3]
- Zone contrôlée : zone dans laquelle les 3/10 des dosesmaximales admissibles annuelles sont susceptibles d’êtredépassées (1, 2).
- Zone surveillée : zone dans laquelle les 1/10 des dosesmaximales admissibles annuelles sont susceptibles d’êtredépassées (1, 2).
Références bibliographiques
1 - La sécurité dans l’emploi des radionucléides en sourcesnon scellées. INRS N°544, Paris, 1978.
2 - La radioprotection en milieu hospitalier. ComitéFrançais d’Education pour la Santé, Paris, 1993.
3 - CSP. Article L 511-1 (modifié par la loi n° 92-1279 du8 décembre 1992).
4 - Mémento du Risque Nucléaire. Associationd’Information pour la Prévention des Risques majeurs.
5 - Préparations radiopharmaceutiques, PharmacopéeFrançaise, janvier 1989, Xème édition.
215
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Documents de synthèse
- Barbier Y, Galy Y. Les radiopharmaceutiques. Guide pra-tique du contrôle de qualité en Médecine Nucléaire.Editions de l’ACOMEN.
- Malzac D. Caractéristiques et dispensation en MédecineNucléaire des radiopharmaceutiques technétiés. Thèse pourl’obtention du diplôme de docteur en pharmacie. UniversitéMontpellier I. 1996.
- Saha GB. Fundamentals of Nuclear Pharmacy. Edition.Springer 1992.
- Sampson CB. Textbook of radiopharmacy : Théory andPractice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994.
Système nerveux central
- Berry I, Darcourt J, Habert MO, Kien P, Zanca M.Exploration scintigraphique de la perfusion cérébrale.Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelle et métabo-lique 1994 ; 18 : 115-40.
- Mazière B. Les radiopharmaceutiques du futur :Exploration du coeur et du cerveau. Médecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1994 ; 18 : 273-8.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Système nerveux central.Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 53-98. ÉditionsMasson, Paris, 1991.
- Renaud M et al. Explorations fonctionnelles en neurolo-gie. Editions Maloine. Juillet 1995.
- Zanca M. Traceurs cérébraux en médecine nucléaire.Revue de l’Acomen. 1996 ; 1 : 130-52.
Système ostéo-articulaire
- Brown ML, Collier BD, Fogelman I. Bone scintigraphy :part 1. Oncology and infection. J Nucl Med 1993 ; 34 :2236-40.
- Collier BD, Fogelman I. Brown ML. Bone scintigraphy :part 2. Orthopedic bone scanning. J Nucl Med 1993 ; 34 :2241-6.
- Fogelman I, Collier BD. Brown ML. Bone scintigraphy :part 3. Bone scanning in metabolic bone disease. J NuclMed 1993 ; 34 : 2247-52.
- Montravers F, Rousseau C, Kerrou K, Talbot JN. Fixationextra-osseuse des traceurs utilisés en scintigraphie du sque-lette. Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelle et méta-bolique 1994 ; 18 : 23-31.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N. Karcher G. Appareil locomoteur. DansImagerie Nucléaire Fonctionnelle. 29-51. Éditions Masson,Paris, 1991.
- Ryan PJ, Fogelman I. The bone scan : where are we now ?Seminars in Nuclear Medecine 1995 ; XXV (2) : 77-91.
Fonction rénale
- Baulieu F, Ramackers JM, Jeandot R, Perdrisot R, BaulieuJL, Le Cloirec J. Méthodologie de la scintigraphie rénaleavec administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conver-sion. Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelle et méta-bolique 1995 ; 19 : 289-99.
- Caravel JP. Méthodologie de la scintigraphie rénale avectest au Captopril. Protocoles d’exploration : préparation despatients, traceurs, acquisition. Rev Acomen 1996 ; 3 : 245-6.
- Fommei E., Volterrani D. Renal nuclear medicine.Seminars in Nuclear Medicine 1995 ; XXV (2) : 183-94.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R.Caillat-Vigneron N, Karcher G. Appareil rénal. DansImagerie Nucléaire Fonctionnelle. 189-219. ÉditionsMasson, Paris, 1991.
- Moretti JL, Prevot M, De Beco V. Les radiopharmaceu-tiques à tropisme rénal. Médecine Nucléaire – Imageriefonctionelle et métabolique 1995 ; 19 : 246-50.
- Prigent A, Ramackers JM. Rappels physiolopathologiqueset épidémiologiques de l’hypertension rénovasculaire.Biologie et choix des radiopharmaceutiques pour la scinti-graphie rénale au Captopril. Rev Acomen 1996 ; 3 : 234 - 44.
- Taylor A, Nally JV. Clinical applications of renal scinti-graphiy. AJR 1995 ; 164 : 31-41.
Fonction hépatique et système réticulo-endothelial
- Frier M, Perkins AC. Radiopharmaceuticals and the gas-trointestinal tract. Eur J Nucl Med 1994 ; 21 (11) : 1234-42.
- Krishnamurthy GT, Turner FE. Pharmacokinetics and cli-nical application of technetium 99m-labeled hepatobiliaryagents. Seminars in Nuclear Medicine 1990 ; XX (2) : 130-49.
216
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : INTÉRÊT GÉNÉRAL
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Kim CK, Lim JK, Machac J. Variable bile retention oncholescintigraphy after morphine administration. Eur JNucl Med 1996 ; 23 : 1464-7.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Appareil digestif. DansImagerie Nucléaire Fonctionnelle. 165-187. ÉditionsMasson, Paris, 1991.
Appareil respiratoire
- Miller RF, O’Doherty MJ. Pulmonary nuclear medicine.Eur J Nucl Med 1992 ; 19 : 355-68.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Appareil respiratoire . DansImagerie Nucléaire Fonctionnelle. 139-163. ÉditionsMasson, Paris, 1991.
Thyroïde
- Becker D, Charkes N, Dworkin H et al. Procedure guide-line for thyroïd scintigraphy : 1.0. J Nucl Med 1996 ; 37 :1264-6.
- Becker D, Charkes N, Dworkin H et al. Procedure guide-line for thyroïd uptake measurement : 1.0. J Nucl Med 1996 ;37 : 1266-8.
- Becker D, Charkes N, Dworkin H et al. Procedure guide-line for extended scintigraphy for differenciated thyroidcancer : 1.0. J Nucl Med 1996 ; 37 : 1269-71.
- Dworkin HJ, Meier DA, Kaplan M. Advances in themanagement of patients with thyroid disease. Seminars inNuclear Medicine 1995 ; XXV (3) : 205-20.
- Guilloteau D, Beaulieu JL. Scintigraphie du cancermédullaire de la thyroïde. Médecine Nucléaire – Imageriefonctionnelle et métabolique 1993 ; 17 : 207-16.
- Kusic Z, Becker DV. Saenger EL et al. Comparison oftechnetium-99m and iodine-123 imaging of thyroid nodules :correlation with pathologic findings. J Nucl Med 1990 ; 31 :393-9.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R.Caillat-Vigneron N, Karcher G. Glandes endocrines et car-cinomes associés. Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle.221-245. Éditions Masson, Paris, 1991.
- Reinhardt MJ, Moser E. An update on diagnostic methodin the investigation of diseases of the thyroid. Eur J NuclMed 1996 ; 23 (5) : 587-94.
Parathyroides
- Aigner RM, Fueger GF, Nicoletti R. Parathyroid scinti-graphy : comparison of technetium-99m méthoxyisobutyli-sonitrile and technetium-99m tetrofosmin studies. Eur JNucl Med 1996 ; 23 (6) : 693-6.
- Coakley AJ. Parathyroid imaging. Nuc Med Comm 1995 ;16 : 522-33.
- Talbot JN, Montravers F. Scintigraphie de soustractionthallium-technétium. Médecine Nucléaire – Imagerie fonc-tionnelle et métabolique 1993 ; 17 : 237-54.
Appareil cardiovasculaire
- Bertrand A, Marie PY. Les indications de la tomoscinti-graphie du myocarde en 1995. Medecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 : 473-8.
- Comet M. Comment apprécier la viabilité cellulaire myo-cardique ? J Med Nucl Biophy 1991 ; 15 (3) : 251-9.
- El Kouri D, Peltier P. Immunoscintigraphie dans la patho-logie non cancérologique. Bull Acomen 1994 ; 2 : 89-96.
- Esquerre JP. Méthodologie de la scintigraphie myocar-dique. Rev Acomen 1995 ; 3 : 201-16.
- Ghezzi C, Fagret D. Biologie des traceurs de la perfusionmyocardique. Rev Acomen 1995 ; 3 : 194-200.
- Hossein-Foucher C. Pladys A. Marchandise X. Viabilitémyocardique : place de la scintigraphie en pratique couran-te. Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabo-lique 1995 ; 19 : 183-9.
- Maublant J. Les traceurs de la perfusion myocardique.Rev Acomen 1996 ; 1 : 122-9.
- Maublant J. Propriétés biologiques des radiopharmaceu-tiques utilisés en scintigraphie myocardique. MédecineNucléaire – Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ;21 (3) : 111-6.
- Mazière B. Les radiopharmaceutiques du futur :Exploration du coeur et du cerveau. Médecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1994 ; 18 : 273-8.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Appareil Circulatoire péri-phérique. Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 129-138Éditions Masson, Paris, 1991.
- Tamgac F, Baillet G, Moretti JL, Safi N, Weinmann P, deBeco V. Médecine Nucléaire et oncologie : traceurs des cel-lules cancéreuses en oncologie nucléaire. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ;21 : 293-8.
217
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
Détection d’une inflammation et d’une infection
- El Kouri D., Peltier P. Immunoscintigraphie dans la patho-logie non cancérologique. Bull Acomen 1994 ; 2 : 89-96.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Syndromes inflammatoireset infectieux.. Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 281-292. Éditions Masson, Paris, 1991.
- Sampson CB. Radiolbelling of blood cells - Theory. inTextbook of radiopharmacy : Théory and Practice. 2nd edi-tion. Gordon and Breach Science Publishers. Amsterdam1994. 69-73
- Sampson CB. Radiolbelling of blood cells - Theory. inTextbook of radiopharmacy : Methodology and Practice.2nd edition. Gordon and Breach Science Publishers.Amsterdam 1994. 75-86.
- Oyen W, Boerman O, Van der Laken C, Claessens ., Vander Meer J, Corstens F. The uptake mechanisms of inflam-mation- and infection-localizing agents. Eur J Nucl Med1996 ; 23 : 459-65.
Détection d’une tumeur
- 18FDG en oncologie, Rev Acomen 1998 ; 4 : 1.
- Barbet J. Les anticorps monoclonux vecteurs de radioiso-topes. Bul Acomen. 1994 ; 2 : 97-107.
- Bischof Delaloye A. L’immunoscintigraphie : Acquis etdéveloppements futurs. Rev Acomen 1996 ; 1 : 107-11.
- Bischof Delaloye A, Delaloye B. Tumor imaging withmonoclonal antibodies. Seminars in Nuclear Medicine1995 ; XXV (2) : 144-64.
- Bombardieri E, Crippa F, Maffioli L, Greco M. Nuclearmedicine techniques for the study of breast cancer. Eur JNucl Med 1997 ; 24 (7) : 809-24.
- Bourguet P. Possibilités offertes par les radiopharmaceu-tiques sous forme particulaire ou colloïdale dans le traite-ment des tumeurs malignes. Rev Acomen 1996 ; 1 : 65-70.
- Bourguignon M.H. La tomographie d’émission de posi-tons en pratique clinique : oui, mais ! Médecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1996 ; 20 : 550-6.
- El Kouri D, Peltier P. Immunoscintigraphie dans la patho-logie non cancérologique. Bull Acomen 1994 ; 2 : 89-96.
- Maublanc J, Lagrange JL. Applications du Fluor-18-fluo-ro-2-désoxyglucose en cancérologie. Médecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 : 64-72.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. L’immunoscintigraphie enoncologie. Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 267-280. Éditions Masson, Paris, 1991.
- Peltier P, Faivre-Chauvet A, Bardet S, Chatal JF.Applications cliniques des anticorps monoclonaux radio-marqués pour le diagnostic et le traitement en cancérologie.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabo-lique 1993 ; 17 : 255-63.
- Raoul JL, Bourguet P. Apports de l’immunoscintigraphiedans la stratégie diagnostique et thérapeutique des récidivesdes cancers du colon. Bull Acomen 1994 ; 2 : 73-9.
- Rigo P, Paulus P, Jerusalem G et al. Indications cliniquesde la tomographie à positons au 18FDG en oncologie. expé-rience préliminaire et revue de la littérature. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 :73-89.
- Rouvier E. Comment résoudre le problème de l’immuno-génicité des anticorps ou des immunoconjugués utilisés enimmunoscintigraphie. Bull Acomen 1994 ; 2 : 109-19.
- Sampson CB. Radiolabelled antibodies as radiopharma-ceuticals. in Textbook of radiopharmacy : Théory andPractice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994. 87-101.
- Tamgac F, Baillet G, Moretti JL, Safi N, Weinmann P. deBeco V. Médecine Nucléaire et oncologie : traceurs des cel-lules cancéreuses en oncologie nucléaire. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ; 21(5) : 293-8.
- Vuillez JP, Mousseau M. Qu’apporte l’immunoscintigra-phie dans la stratégie diagnostique et thérapeutique des réci-dives des cancers ovariens ? Bull Acomen 1994 ; 2 : 81-8.
Système sanguin et hématopoïétique
- Sampson CB. Complications and difficulties in radiola-belling blood cells : A review. Nucleau MedicineCommunications. 1996 ; 17 : 648-58.
- Srivastava SC, Chervu LR. Radionuclide-labeled redblood cells : current status and future prospects. Seminars inNuclear Medicine 1981 ; XIV (2) : 68-82.
- Alavi JB, Hansell J. Labeled cells in the investigation ofhematologic disorders. Seminars in Nuclear Medicine 1984 ;XIV (3) : 208-237.
- Cerqueira MD. Detection of cardiovascular infectionswith radiolabeled leukocytes. J Nucl Med 1992 ; 33 (8) :1493-5.
- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Système hématopoïétique.Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 247-266. ÉditionsMasson, Paris, 1991.
218
Évaluation thérapeutique Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique
Dossier 1998, XIX, 5-6
- Oyen W, Boerman O, Van der Laken C, Claessens R, Vander Meer J, Corstens F. The uptake mechanisms of inflam-mation- and infection-localizing agents. Eur J Nuc.Med.1996 ; 23 : 459-65.
- Peters AM. Localising the cause of an undiagnosed fever.Eur J Nucl Med 1996 ; 23 (3) : 239-42.
Palliation de la douleur
Silberstein E, Taylor A. Procedure guideline for bone paintreatment : 1.0. J Nucl Med 1996 ; 37 : 881-4.
219