DAFT PUNKaffairesversailles.com/versaillesplus40.pdfCANTONALES DAFT PUNK Le duo versaillais signe la bande originale du nouveau film Disney: Tron, l’héritage. ACTU P.02 V+40_Couverture.qxp

Les réseauxcathos en FranceLes catholiques de France forment-ils

un réseau ? Le Versaillais Marc Baudrillera étudié la question. Bonnes feuilles.

N°40FÉVRIER 2011

JOURNALOFFERT

«Quand je donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents» — Louis XIV

BUSINESS P.12

LE PATRON DES PATRONSPrésident de la Chambre de commerce,Yves Fouchet dévoile ses priorités.

BOUGE P.10 ET P.11

LE MEILLEURSOMMELIER DE FRANCE ESTVERSAILLAIS !

LE MEILLEURSOMMELIER DE FRANCE ESTVERSAILLAIS !

PEOPLE P.06PEOPLE P.06

STORY P.08

MONSIEUR MACAROND’où vient le macaron, dont Marie-Antoinette aurait fait ses délices ?

Sollicité par plusieurs candidats,Versailles + publie leurs tribunes libres.

CITÉ P.04 ET P.05

CANTONALES

DAFTPUNKDAFT

PUNK

Le duo versaillais

signe la bande originale

du nouveaufilm Disney :

Tron, l’héritage.

ACTU P.02

V+40_Couverture.qxp 29/01/11 10:15 Page 1

V E R S A I L L E S + N ° 4 0 F É V R I E R 2 0 1 1Versailles

actu2

Versailles + est édité par la SARL depresse Versailles + au capital de5 000 euros, 2, rue Henri Bergson92600 Asnières, Tél : 01 46 52 23 23,Fax : 01 46 52 23 24, ayant pour asso-ciés Editeo, Jean-Baptiste Giraud.SIRET 498 062 041 00013. Numérode commission paritaire en cours.Dépôt Légal à parution. Imprimeur :Rotimpres. Directeur de la publica-tion : Guillaume Salabert. Directeurde la rédaction : Jean-BaptisteGiraud. Secrétaire de rédaction : LéaCharron.

Pour écrire à la rédaction :[email protected]

Diffusion : Cibleo / Editeo. Pour diffuser Versailles + :[email protected]

Fondateurs : Versailles Press Club etVersailles Club d'Affaires. Tous droits

de reproduction réservés.Abonnement : 15 euros / an.

[email protected] au numéro 1,5 euro.

www.versaillesplus.fr

Régie Publicitaire :Delphine de Villeneuve

06 30 63 69 [email protected]

Il est rare qu'une bande originalede film soit aussi attendue. Etqu'elle soit même utilisée

comme argument marketing par

les studios ! Celle du nouveau filmDisney, Tron L’héritage, réalisée parle groupe Daft Punk, est sortiemondialement le 6 décembre

2010, soit deux mois avant la sortiedu film en France ! Et sous le pseu-donyme de Daft Punk, se cachentdeux Français, originaires deVersailles : Thomas Bangalter etGuy-Manuel de Homem-ChristoTron. Après trois albums stu-dios à son actif, le groupe faitmême une apparition dans le film.Tout de blanc vêtus, arborant leurfameux casques sur la tête, les deuxacolytes jouent... les DJ d’une boitede nuit ! L’un des premiers clipsvidéos du film présenté au publicest la chanson Derezzed ce quisignifie, dans l’univers de Tron, lamort pour un programme informa-tique... Tron L’héritage, réalisé par

Joseph Kosinski et dans les sallesdepuis le 9 février, est la suite deTron, sorti en 1982 et réalisé parSteven Lisberger. À l’époque, le filmétait déjà révolutionnaire, puisqu’ilétait le premier à utiliser desséquences retravaillées ou conçuespar ordinateur. Pour TronL’Héritage, les effets spéciaux ontété réalisés par Digital Domain,compagnie créée par JamesCameron et qui a réalisé les truca-ges de certaines séquences d’uncertain film nommé Avatar...

LCTron, L’héritage

sorti le 9 février 2011Dans les salles au Cyraon

Le groupe versaillais Daft Punk, mondialement connu, signe la bande originale du nouveau film Disney, Tron, dans les salles depuis le 9 février.

Daft Punk sur grand écranJouer pendant les vacances !

Pas toujours facile d'occuperses enfants pendant les vacan-ces de février ? Voilà pourquoivient de se créer le patronagedes quartiers Montreuil-Moser-Jussieu. Les enfants deCP à la 6ème vont pouvoir profi-ter d'activités variées du lundi21 au vendredi 25 février. Auprogramme : sports en équipe,jeux de société, ateliers créa-tifs, dessins animés… Sansoublier un nouveau conte cha-que jour. Dans un environne-ment chaleureux et familial,les enfants continuent àapprendre le respect, la frater-nité et l'ouverture aux autres.Passionnés d'éducation et… dejeux, les animateurs, tousbénévoles, sont des parents etétudiants.

SOLINE DE GELOES

Du 21 au 25 février 2011 de 9h à 18h

52, rue Saint Charles inscriptions :

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01 39 20 21 326 euros/jour et par enfant

Versailles vue du ciel Sylvain Augier, journaliste et animateur, a réalisé le film« Splendeurs vues du ciel » dans le cadre de sa tournéeavec Connaissance du Monde. Nous l'avons rencontré

avant sa venue le 10 février au cinéma le Roxane.

Versailles + : Comment a été conçule film « Splendeurs vues du ciel » ?Sylvain Augier : L'objectif était desurvoler les plus beaux sites deFrance et d'Europe et de ramenerdes images époustouflantes. Lepériple a duré six mois à travers unedizaine de pays et sur près de 40 000 kilomètres. Nous étions uneéquipe de dix personnes : trois dontmoi dans l'hélicoptère et le restequi travaillait à terre sur le montageet le mixage des images. Nous avons survolé ces sites entre 5 et 300 mètres d'altitude, le toutfilmé pour la première fois en hautedéfinition. Le film démarre par leMont-Saint-Michel puis laNormandie, le Val de Loire,Versailles et Paris. Il propose ensuite

de prendre la direction du sud de laFrance avant de partir découvrird’autres pays et sites commel'Espagne, la Toscane, Copenhague,Hambourg et Londres.

V+ : Quelle est la différence lorsqu'onvoit tous ces monuments du ciel ?

SA : On a une vision totalement dif-férente, presque divine. Cela per-met d'admirer tous ces lieux soustoutes les coutures, de près et deloin. Mais attention, il faut que cha-que prise de vue raconte une his-toire, que les gens sachent tout desuite où ils sont. On ne filme pas dela même façon le Mont-Saint-Michel, qui est visible à des milliersde kilomètres et le château de Louisde Bavière, caché derrière lesarbres.À travers ces images, je veux fairedécouvrir au public la beauté dumonde mais aussi les instruire.Dans mon commentaire, je fais del'histoire, de la géographie etmême de la poésie.

V+ : Vous avez volé au dessus deVersailles, racontez-nous cette expé-rience incroyable...SA : Nous n'avons pas eu l'autorisa-tion de voler à la verticale deVersailles. Ce que l'on voit dans lefilm, ce sont des images prises autéléobjectif, mais elles sont à cou-

per le souffle ! On prendconscience de l'immen-sité de l'ensemble : les jar-dins et le château, c'estgigantesque.Et puis il y a une lumièrefantastique et tellementde choses à raconter sur ce monu-ment.À l'époque, le château et les jardinsont été dessinés sur des plans pourêtre admirés d'en bas et non du ciel.J'ai vu les jardins de Versaillescomme le Nôtre aurait certaine-ment aimé les voir !

V+ : Vous ne faites plus de télévision,est-ce que cela ne vous manque pas ?SA : Cette collaboration avecConnaissance du Monde, ce n'est

que la continuité de mon travail à latélévision. J'ai vu Paul Emile Victor àdouze ans à la salle Pleyel et c'estcette rencontre qui m'a donnéenvie de faire ce métier.Et puis je suis ravi de rencontrerdirectement le public. L'échangeest toujours très riche. Je vois bien

que ces images les rendent heu-reux et il n'y a pas plus beau butdans la vie que de rendre les gensheureux.Pendant cette tournée, j'ai juste unsac à dos, un chauffeur/technicienet nous allons de ville en ville : c'estla belle vie ! Pour moi qui suis un flâ-neur professionnel, cela meconvient parfaitement.

PROPOS RECUEILLISPAR VÉRONIQUE

DE LA MAISONNEUVE

« La France et l'Europe,

splendeurs vues du ciel », présenté par Sylvain Augier

Jeudi 10 févrierà 14h et 20h30

au cinéma Roxane, 6, rue St Simon

à Versailles.

“J'ai vu les jardins de Versailles comme le Nôtre aurait certainement aimé les voir !

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Le Châteaude Versailleschauffé au bois ?La région Ile-de-France a indiqué, le27 janvier, qu’une étude de faisabi-lité serait prochainement conduitepour déterminer si le Château deVersailles pourrait accueillir unechaufferie au bois.Les glacières de Trianon et ses ser-res, et les serres de Folichancourtpourraient éventuellement recevoir

ce mode de chauffage écologique.Ce mode de chauffage pourraitvaloriser la ressource bois propre audomaine, issue de la coupe, de l’en-tretien et des élagages, notamment.Il portera sur les 93 bâtiments chauf-fés du Domaine, soit 185.000 m? delogements, bureaux, salles demusée, réserves, demandant cha-que année 20 millions de kWh. Lesrésultats seront connus en juin pro-chain.

TOMAAVEC LE VERSAILLAIS.FR

Pan sur "Le Parisien"Le Parisien du 28 janvier 2011 consa-crait un article sur la délinquancedans ses colonnes, reprenant uncommuniqué de la préfecture desYvelines. Seulement le titre reprisdans l’article indiquait que la délin-quance des mineurs augmente de29,4 % dans le département - aïe !Cette information est bien sûr erro-née : il a été confondu « augmenta-

tion de la délinquance desmineurs » et «pourcentage desmineurs dans le total des personnesmises en cause ». Dans un nouveaucommuniqué adressé aux rédac-tions, la préfecture rappelle que « ladélinquance globale dans le dépar-tement connaît une baisse significa-tive puisque elle recule de - 7,35 % ».Nous voilà rassurés.

Où trouverVersailles + ?- Si vous voulez connaître l'adresseprès de chez vous, le plan des pointsde diffusion de Versailles +, est dis-ponible sur www.versaillesplus.fr.

- Un manque de place, avec l'arrivéed'un annonceur en dernière minute(annonceurs qui font vivre le jour-nal, nous permettent de l'écrire l'im-primer, le diffuser gratuitement !)nous a obligé à renoncer à publierles courriers des lecteurs dans cenuméro. Vous les retrouverez néan-moins dès le mois prochain.

V+

Quand vous lirez ceslignes - Versailles + étantun mensuel, dont la diffu-

sion s'étale sur plusieurs semaines,puisqu'il est impossible de mettre500 exemplaires par point de diffu-sion d'un coup - Rolland Garrosaura peut-être élu domicile àVersailles. L'exercice de l'éditoria-liste qui doit - veut - écrire sur uneactualité en devenir est toujoursdélicat, mais il est impossible depasser à côté de cette magnifiqueaventure.D'abord, contredisant l'idée queville et château sont forcémentdestinés à s'affronter, sur unegrille ouverte ou fermée, des jar-dins payants, le parking de laplace d'armes et d'autres péripé-ties qui animent bien des dînersen ville, les deux piliers deVersailles avec un grand V, ontdéfendu le dossier de RollandGarros dans la cité royale ensem-

ble. Renforcés de l'entier soutiendu conseil général et de l'établis-sement public qui gère le plateaude Saclay. Un dossier construitdans la plus grande discrétionpendant des mois et des mois,quand les concurrents avaient,eux, rendu leur copie depuis l'au-tomne déjà. On dirait la fable dulièvre et de la tortue. Si laFédération Française de Tennis(FFT) choisit Versailles, l'hom-mage involontaire à Jean de laFontaine, professeur de bon sensdu dauphin, méritera d'être misen scène dans les jardins du futurstade de Rolland Garros Versailles.Et si le tennis n'élit pas domicileaux Matelots... les efforts déployéspour l'y attirer permettent d'espé-rer que ce lieu en recherche dedestin pourrait devenir quelquechose de grandiose. Vert, à défautd'être ocre et jaune !

JEAN-BAPTISTE GIRAUD

[email protected]

actu

É D I T O R I A L

Le lièvre et la tortue

SI VOUS SOUHAITEZDIFFUSER

VERSAILLES + ÉCRIVEZ NOUS À

[email protected]


“Je me présenteaux cantonales,soutenu par le

Modem (Mouvement Démocrate),avant tout pour tenter de donnerà notre département un dyna-misme qu'il n'a plus et contribuerà un nouvel équilibre de la politi-que du conseil général, en larecentrant sur les éléments quitouchent au plus près de la vie deses habitants.Il nous faut rééquilibrer la politi-

que économique du départementen mettant l'accent sur les PMEqui constituent l'essentiel de notretissu économique, par la mise enplace d'une aide remboursable àl'installation ouverte à toutes lesentreprises et non simplementaux entreprises travaillant dans larecherche ou l'automobile.Par ailleurs, le canton de VersaillesNord-Ouest est un canton urbaindont les habitants, pour beau-coup, travaillent à l'extérieur de

Versailles et rencontrent souventdes difficultés de transport. À cetitre il faut que nous nous battionspour que le tramway qui part deChâtillon, et dessert un bassind'emploi important, aille jusqu'àVersailles au lieu de s'arrêter àViroflay car cela permettrait d'offrirune alternative pour les Versaillaisqui travaillent dans ce bassind'emploi et que la tangentielleOuest, permettant l'accès à StGermain, desserve Versailles.Les habitants de Versaillesconnaissent également des diffi-cultés importantes pour la gardede leurs enfants. Le départementdoit prendre pleinement son rôle

et soutenir l'action de la municipa-lité notamment pour la créationde mini crèches. Nous devons éga-lement soutenir les initiatives quipermettent aux personnes âgéesqui le souhaitent de rester chezelles.Ma candidature est une force deproposition et non d'opposition etpermettra, je l'espère de faire bou-ger le département pour les troisans à venir. Cela est même unenécessité concernant les travauxdu tramway qui doit être achevédans deux ans. Je pense que leMouvement Démocrate fait partiedes grands partis politiques de cepays et de son histoire. ”

“Ma famille estinstallée dansles Yvelinesdepuis cinq

générations. Je suis né et j'aigrandi ici. J'ai grandi entreVersailles, Buc, Jouy-en-Josas etChâteaufort. Nous devons défen-dre notre cadre de vie, mais aussil'esprit de village que l'onretrouve dans tous les quartiersde notre canton. Nous devons

préserver ce qui fait notre iden-tité, notre convivialité, notre vivreensemble. Nous le savons tous,nous le sentons tous, il fautqu'une page se tourne dans lesYvelines. Tournons-la ensemble,lors de ces élections cantonales,où suis candidat Yvelines démo-crates pour le canton deVersailles-Sud, soutenu par leMouvement démocrate.Je suis pour une urbanisation rai-

sonnée, qui préserve la sécurité, lebien-vivre et l'équilibre desYvelines. Je veux aider les PME,mais aussi les actifs, et les com-merçants, qui sont au coeur denotre tissu social. Aider une entre-prise qui veut s'implanter cheznous, aider un salarié qui a besoind'une place en crèche, aider uncommerçant qui a un problèmede crédit, cela commence simple-ment par décrocher son télé-phone. Mais combien de nos élusdécrochent-ils encore leur télé-phone quand l'un de leurs conci-toyens se trouve dans la difficulté

? Je veux, enfin, m'engager pourl'indépendance, celle des person-nes âgées, comme celle des étu-diants. Je ne m'engage pas pourune élection. Je m'engage pourles Yvelines. Que ce soit commeConseiller Général, où commeConseiller Territorial, en 2014. Les Yvelines sont des terres cen-tristes où les valeurs démocrati-ques, de sécurité, de proximité etde citoyenneté rendent possibleun art du « bien-vivre ensemble »qu'on ne trouve nulle part ailleurs.C'est pour défendre ces valeursque je suis candidat. “

LES 20 ET 27 MARSCANTONALES DANS LE BROUILLARD

V E R S A I L L E S + N ° 4 0 F É V R I E R 2 0 1 144 versaillescité

En France, 2 000 postes de conseillers généraux sont remis en jeu les week-ends du 20 et 27 mars, pour un mini mandat de trois ans. Juste avant l'arrivée

des conseillers territoriaux, qui remplaceront les conseillers généraux et régionaux... Ouf ! À Versailles, deux cantons sont renouvelés, celui de Versailles Sud et celui de Versailles Nord-Ouest.

Conformes à notre ligneéditoriale, à savoir ouvertesur la ville et participative,

nous accueillons dans nos colon-nes ce mois-ci des candidats quiont eu l'élégance ou l'intelligencede nous solliciter, par courrier, partéléphone, ou même... sur le mar-ché Notre Dame, lors de la diffu-sion du journal le premier ou ledeuxième dimanche du mois (de10h30 à 12h00). Nous considérons en effet quebriguer le suffrage des électeurs,lors d'un scrutin local, exige unminimum d'investissement per-sonnel, et de connaissance duterrain. Ce n'est pas à nous d'allerexpliquer à des candidats, aussibien de partis établis, qu'issus dela société civile, comment se faireconnaître, et faire connaître leurprogramme aux citoyens dont ilssollicitent les suffrages !Ce mois-ci donc, Flavien Bazenet,Ivan Corvaisier, Bertrand Devys,Olivier de la Faire et ArnaudMercier nous ont transmis leursréponses à un questionnaireidentique pour tous, avec unephoto de leur choix, empêchanttoute manipulation liée à l'image(sourire, grimace...) ou à la sincé-rité et la sérénité de l'interview. Notre prochain numéro parais-sant à quelques jours du scrutin,(le 04 mars) nous ne prendronspas le risque de le brouiller en nedonnant qu'une vision partiellede celui-ci, avec des candidats quise seront manifestés sur le tard.Les questions posées : - Pourquoi vous présentez vous ?- Quelles propositions faites vousaux électeurs pour qu'ils vousapportent leur suffrage ?- Le mandat de conseiller généralest réduit à trois ans, avec laréforme territoriale. Pensez vouspouvoir agir encore dans une ins-titution qui disparaîtra en 2014 ?- (pour certains candidats) : vousn'êtes pas le candidat d'un desgrands partis politiques : est-ceun handicap ?

LA RÉDACTION

Candidat pour le canton de Versailles Sud

Ivan CorvaisierCandidat pour le canton de Versailles Nord-Ouest

“Je me présenteavant tout pourcontinuer à

valoriser Versailles, pour le biende tous les Versaillais et pour lebien des Yvelines. nvironnement,emploi, économie, transports,logement, famille, politiquesociale : la liste des actions et desprojets du Conseil général estlongue. Sa volonté et son dyna-misme n'ont jamais été aussi forts

qu'en ce moment en raison de lacrise. Les Yvelines sont une terred'exemplarité, de caractère et derichesses. Cette dynamique doitabsolument se poursuivre : c'estpour cette raison que j'ai le sou-tien d'Alain Schmitz, le présidentdu conseil général, et les investi-tures d'Ensemble pour lesYvelines et de l'UMP. Je poursuivrai mon action pourVersailles en faveur du cadre de

vie environnemental et patrimo-nial : gymnase Richard Mique (leConseil général apporte un mil-lion d’euros), reconstruction dumonument Pershing-Lafayette,poursuite de la rénovation descollèges, achats de tableauxnumériques pour les écoles,développement des voies verteset des pistes cyclables, subven-tion aux associations locales.Choisi pour présider les sapeurs-pompiers des Yvelines, je tiens àrester attentif à la sécurité de nosconcitoyens, notamment enachevant l'immense chantierde construction et de modernisa-

tion de casernes de pompiers. Si la durée du mandat sera effec-tivement de trois ans, il retrou-vera sa durée de six ans après2014, quand il aura fusionné aveccelui de conseiller régional. Quantau département, si cela peut vousrassurer, il ne disparaîtra pas en2014. Le conseiller territorial sié-gera au département et à larégion. Mais ma réponse estclaire : mille fois oui, je serviraiencore les Versaillais de toutesmes forces et avec toutes mescompétences.

Bertrand DevysCandidat pour le canton de Versailles Nord-Ouest

Flavien Bazenet


“Il y a sept ans, j’étais candidat UDF(Centre droit) sur ce canton deVersailles Sud. Les électeurs m’ont per-mis d’être présent au second tour. Jen’ai hélas pas gagné à l’époque maisdepuis, j’ai été élu dans la majoritémunicipale de Versailles et suis devenuconseiller intercommunal. Je pense donc avoir renforcé mes com-pétences nécessaires pour un poste deconseiller général. De plus, je garde enmémoire mon passé de conseillermunicipal d’une ville limitrophe deVersailles. Ceci est fondamental pour cecanton qui comprend six communes(Buc, Chateau-fort, Jouy-en-Josas, LesLoges-en-Josas, Toussus-le-Noble,Versailles). Je propose le triptyque suivant : desvaleurs, qui guident mon action politi-que, un programme qui le précise, etune méthode qui permet de le mettreen œuvre. Mes valeurs sont des valeursde tolérance, d’engagement, de travailet de solidarité. Concernant mon pro-gramme, les points principaux seront :plafonner les impôts départementaux,

réduire le chômage,développer l’écono-mie locale, aider lesplus faibles et protéger l’environne-ment. Ma méthode, une fois élu, consistera àimpliquer les citoyens et communiquerrégulièrement sur mes actions. Il ne faut pas croire que l’institution dis-paraîtra en 2014. Le canton existeratoujours et le conseiller territorial sera àla fois conseiller du département et dela Région. Mais un mandat de trois ansest bien court. C’est pourquoi je meprésente dans une optique de deuxmandats. J’espère que tous les candi-dats ont bien cette volonté d’affichée. Je suis Candidat du Nouveau Centre(Centre droit), qui n’est pas encore ungrand parti politique.Je ne me présente pas dans une opti-que politico-politicienne. Je défendsavant tout des valeurs humanistes quiguident mon action politique et unpragmatisme qui permet de les mettreen oeuvre.”

Olivier de la Faire Arnaud Mercier

“Habitant sur le can-ton de VersaillesNord Ouest, je suismembre élu du

conseil de quartier Notre-Dame. Engagédepuis plusieurs années dans l'actionpolitique et associative. En 2006 j'ai créele Cercle de Réflexion Politique afin deréconcilier les versaillais avec la politique.Les élections cantonales ont pour objetl'action sociale de proximité à tous lesâges de la vie et la qualité de vie dansnotre canton. Loin des grandes considé-rations nationales ou philosophiques, cequi guide mon engagement c'est le ser-vice et l'action de proximité. Je propose aux habitants de notre cantonde mettre l'Homme au cœur de l'actionpolitique du département ; les associa-tions sont mieux équipées pour assurer laprise en compte de la personne humainedans son intégralité et permettre demaintenir le lien social : appuyons nousmassivement sur elles ! La solitude, l'ex-clusion et la précarité font l'objet de poli-tiques de plus en plus curatives, inver-sons la tendance en aidant les familles

dans leur rôle préventif ! En appliquantun sain principe de subsidiarité, en dis-cernant mieux ce que le département «fait », et de qu'il « fait faire », nous retrou-verons un peu des marges de manœuvredont la crise actuelle et la nécessairerigueur budgétaire privent les ressourcesdu département. Nous avons besoind'élus pour qui la politique n'est pas unmétier à vie mais une parenthèse de vieau service de leurs contemporains.Certains me reprochent de ne pas atten-dre 2014, mais pourquoi attendre alorsqu'en trois ans on peut déjà beaucoupfaire. Mon expérience professionnelle m'aappris qu'en trois ans bien des chosespouvaient être faites, comme François deMazières l'a démontré à Versailles. Etre auParti Chrétien-Démocrate est un atout ;cela permet d'œuvrer au sein de l'UMP enfaveur d'un projet qui mette l'économieau service de l'homme et promeut ladignité des plus fragiles, tout en gardantma liberté de parole et d'actions Ce lienconstitue pour les Versaillais la garantied'un véritable projet de société orientévers le Bien Commun.”

Candidat pour le canton de Versailles SudCandidat pour le canton de Versailles Nord-Ouest

Versaillescité 5


C’est à Fontevraud dans la val-lée de la Loire, qu'était ras-semblée l'élite de la som-

mellerie hexagonale à l'occasion du26éme concours du meilleur somme-lier de France. Et le prix a été rem-porté par Benjamin Roffet, somme-lier au Trianon Palace à Versailles !Une distinction qu'il conserverajusqu'en 2013.Benjamin est titulaire d'un BTShôtellerie et restauration, ponctuéd'une mention complémentaire« sommellerie ». Il a fait ses armes

auprès du célèbre chef écossais,Gordon Ramsay, dans son restau-rant Londonien et l'a ensuite suiviau Trianon Palace où il règne sur lesquelques huit cents références dela cave. Discret et humble, ce jeune som-melier de 29 ans, originaire deForez s'est imposé au terme dedeux jours d'épreuves théoriqueset pratiques devant un parterre de300 professionnels de la restaura-tion et du vin. Serge Dubs, meilleursommelier du monde en 1989 et

Président de l'Union De laSommellerie de France, a soulignéle très haut niveau de cette nou-velle génération. Identifier cinq spi-ritueux, deviner l'origine de vins detoute la planète, vanter les qualitésde la bouteille présentée, dégustersix vins et situer leur millésime, ser-vir en conversant en anglais unetablée de huit personnes …Voiciun aperçu des épreuves etBenjamin y a fait preuve de la plusgrande maîtrise. « J'ai préparé ce concours depuisdes mois, mais ce travail n'estperdu pour personne et, dans nosrestaurants, ce sont les clients quivont en profiter ». La France compte 2000 somme-liers et sachez que les grands éta-blissements sont en perpétuellerecherche de ces professionnels,lesquels ne sont plus payés au

pourcentage de ce qu'ils vous ser-vent ! Les temps ont changé.Benjamin ne pousse pas à laconsommation. On peut trouver àla carte du restaurant des vinsallant de 40 à plusieurs milliersd'euros la bouteille. « Les clientsdoivent prendre du plaisir et le vinau verre est souvent une bonnemanière d'accompagner les diffé-rents plats ».Pour se maintenir au plus hautniveau, « un sommelier se doitd'apprendre, de goûter un petitpeu tous les jours car le vin est enperpétuelle évolution, qu'il s'agissede millésimes ou de nouvellesfaçons de travailler la vigne ». « Le sommelier est le trait d'unionentre le vigneron et le client. Il estimpératif de connaître un grandnombre de propriétaires et de visi-ter régulièrement leur vignoble ».

L'an passé, Benjamin a passé quatresemaines en Afrique du Sud pourdénicher les meilleurs vins du paysafin de les proposer sur la carte duTrianon. Prochaine étape : le 16 mai où ilparticipera également à la finale duconcours « Un des MeilleursOuvriers de France ». « C'est mondeuxième gros objectif de l'annéeet j'ai vraiment très envie de réali-ser le doublé ». Pour devenir MOF,on fait plus appel à l'expériencepratique qu'à ses connaissances.Pour conclure, Benjamin nous diraque « le métier de sommelier estun rêve vivant, un plaisir renouveléet une exigence au quotidien »,rendant hommage à ses parentsqui l'ont initié à la gastronomie etaux vins.

JACQUES GOURIER

6 Versaillespeople V E R S A I L L E S + N ° 4 0 F É V R I E R 2 0 1 1

Sommelier au Trianon Palace, à Versailles, Benjamin Roffet

a remporté le concours du meilleursommelier de France à Fontevraud,

dans la vallée de la Loire.

MEILLEURSOMMELIERDE FRANCE !

Le « pape » de la cuisine moléculaire Hervé This, « chercheur en mouvement », précurseur de la cuisine moléculaire,

nous a reçus dans son laboratoire de l'INRA pour évoquer son travail et son dernier livre : « les précisions culinaires ». Rencontre.

Le chimiste Hervé This,Bucois et fidèle du marchéde Versailles, travaille dans

un laboratoire à l'INRA de Paris.Loin du cliché du savant enfermédans son laboratoire et coupé dumonde, ce dernier communiqueet échange abondamment malgréses prenantes recherches. À la foisprofesseur consultant à l'AgroParis Tech, chargé d'enseigne-ment à Sciences Po Paris, direc-teur scientifique de la Fondation« Science et Culture Alimentaire »,

ses semaines font parfois... 105 heures ! Hervé This est l'in-venteur, avec le physicienNicholas Kurti, en 1988, de la gas-tronomie moléculaire, décritecomme « l'étude des mécanismesdes phénomènes qui surviennentlors des transformations culinai-res ». La cuisine moléculaire est « unemode culinaire qui fait usage desrésultats de la science et introduitde nouveaux ingrédients, métho-des ou ustensiles (filtre, siphon,seringue, pipette) ». Les glaces àl'azote, les spaghettis de fruits, lesécumes et autres émulsions ensont des spécialités. « Cetteapproche scientifique de la cui-sine est mise au service de la créa-tivité des plus grands chefs et estaujourd'hui accessible à tous. »Cuisiner avec de nouveaux usten-siles, créer de nouveaux goûts, denouvelles odeurs ou textures per-

met à la cuisine une évolutionindispensable. « La France se doitde maintenir sa réputation dehaute qualité gastronomique. »Certains chefs célèbres appli-quent et suivent ses travaux :Pierre Gagnaire, avec qui il a écrit« la cuisine c'est de l'art, del'amour, de la technique », ThierryMarx, Marc Veyrat, sans oublierl'Espagnol étoilé Feran Adrià.

Et la cuisine d’après demain ?

Hervé This, qui a déjà publié plu-sieurs livres, répertorie dans ses« cours de gastronomie molécu-laire n° 2 » des trucs et astucesassociés de tous temps aux recet-tes de cuisine, tordant le cou à denombreuses idées reçues ! Ainsil'oseille ne dissout pas les arrêtesdes poissons, les tâches de vin

rouge ne s'en vont pas plus avecdu sel, de l'eau ou du vin blanc, enrevanche il est utile de mettre duvinaigre dans l'eau des œufspochés, il permet au blanc decoaguler. Mais la cuisine moléculaire, très àla mode, est presque dépassée. Lacuisine de demain, Hervé Thisl'appelle la « cuisine note à note ».Elle consiste à utiliser les compo-sés purs dont sont constitués lesaliments. Par exemple on sait quele citron empêche certaines den-rées de noircir mais il donne aussiun goût de citron non voulu.« Pourquoi ne pas utiliser seull'acide ascorbique du citron puis-que lui seul empêche le noircisse-ment ? » D'ailleurs à l'occasion dulancement de l'année de la chimie,Hervé This œuvre avec le traiteurPotel et Chabot à la confectiond'un dîner exclusivement en cui-sine « note à note ». Selon le chi-

miste nous avons là « un immensecontinent culinaire devant nous,des goûts inconnus, des saveursinédites, des odeurs jamais sen-ties, des consistances jamais obte-nues... ». Voici donc le programmede demain. Et après demain ?Mystère...« Cultivons notre gour-mandise éclairée », nous conseillele chimiste !

VÉRONIQUE ITHURBIDE

Hervé This, Cours de

gastronomie moléculaire

n° 2 : « Les

précisions culinaires »

Éditions : Quae Belin, Collection:

Racines du vivant

19 € 50



Le macaron, ce petit gâteaurond à base de poudred'amande, de blanc d'œuf

et de sucre glace, croquant à l'ex-térieur et moelleux à l'intérieur,délice des gourmets et des gour-mands, apparaît en Italie auMoyen Âge où il est connu sousle nom de macarone. Il arrive enFrance à la Renaissance par l'en-

tremise de la reine Catherine deMédicis, épouse du roi de FranceHenri II. On le retrouve en 1581en Ardèche lors des noces du ducAnne de Joyeuse, mignond'Henri III, où la même reineCatherine, le fait servir ; il est àbase d'amande et entièrementcroquant. De nombreuses villes françaises

revendiquent la paternité dumacaron. Les plus connues sontAmiens en Picardie, Saint Jeande Luz au Pays Basque, Metz-Boulay et Nancy en Lorraine,Saint-Emilion en Gironde,Massiac dans le Massif Centralou encore Montmorillon, dans laVienne. Et le macaron se déclinesous différentes formes selon leslieux. Le macaron d'Amiens,dont la renommée remonte auXVIème siècle, est fait à base depâte d'amande, de fruits et demiel et ressemble plutôt à un bis-cuits moelleux. A Saint Jean deLuz, le macaron devient célèbrelorsqu'un pâtissier, Mr. Adam, enoffre aux tous jeunes mariésroyaux, Louis XIV et Marie-Thérèse. Encore aujourd'hui, lesdescendants du pâtissier perpé-tuent la tradition.Quelques années plus tard, àVersailles, en 1682, un certainCharles Dalloyau, officier deBouche du roi, puis ses descen-dants, servent à la Cour desmacarons, dont Marie-Antoi-nette aurait fait ses délices. AuXVIIème siècle le macaron est bienimplanté en France, puisque en1650, le lexicographe et académi-cien Antoine Furetière le définitdans son Dictionnaire comme le

gâteau que nous connaissons. ÀNancy, le célèbre macaron desSoeurs, à croûte dure et fondantà l'intérieur, apparaît sous l'égidedes Dames du Saint-Sacrement,dans une recette tenue secrètedepuis le XVIIIème siècle. Spéci-alité de la ville depuis 1793, il aété fabriqué par des religieuseschassées de leur couvent à laRévolution. À l'origine, et pen-dant presque trois siècles, la célè-bre pâtisserie se compose d'uneseule partie. De quand datent les macarons àdeux coques que nous connais-sons ? Les avis divergent : la créa-tion du macaron double estrevendiquée par le pâtissierPierre Desfontaines, petit fils deLouis-Ernest Ladurée « qui aumilieu du XXème siècle, a eu labonne idée d'accoler deux à deuxles coques de macarons et de lesgarnir d'une savoureuse gana-che » (www.laduree.fr). Or, bien avant Ladurée, à la findu XIXème siècle, naît « le macaronparisien » ou « Gerbet », du nomde son créateur Claude Gerbet,patissier-confiseur, rue du Bac àParis : « petit, rond et lisse avecdeux couvercles accolés enamande pure et naturelle. Il n'estpas du tout garni de confiture, de

crème ou de ganache au milieu »et « n'a rien à voir avec celui quiest vendu chez Ladurée », préciseMarie-Claude Gerbet, l'arrièrepetite-nièce, qui assistait à laconfection des macarons Gerbettous les dimanches, après lamesse, dans la pâtisserie deChartres (que son père JeanGerbet, neveu de Claude tenait).Le seul macaron Gerbet qui serapproche de ceux de Ladurée estcelui que Jean Gerbet fabriquaità Noël, un « énorme macarontout chocolat qu'il avait baptisé“Otero" en hommage à la célèbrechanteuse et danseuse de caba-ret de la Belle Epoque. » (L'EchoRépublicain, Pour l'honneurretrouvé du macaron Gerbet,F.Levent, 24/08/2010).Aujourd'hui, la maison Laduréeteinte ses macarons en tons pas-tels indiquant leur parfum et aintroduit la notion de « maca-rons de saison » correspondant àdes parfums qui ne sont disponi-bles que pendant trois mois. Sielle a pu profiter du film Marie-Antoinette pour se faire unebelle publicité, elle l'a fait au prixd'un bel anachronisme, puisqueles macarons du film sont à deuxcoques !

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8 Versaillesstory V E R S A I L L E S + N ° 4 0 F É V R I E R 2 0 1 1

L E S A V I E Z - V O U S ?

SEIGNEUR MACARON !

Saviez-vous qu'au XIXème siècle,Versailles possédait deux hip-podromes, l'un à Satory et

l'autre à Porchefontaine ?Sous Charles X, se développe enFrance un goût pour l'équitation etles courses, rapporté par lesEmigrants au retour de leur exil enAngleterre pendant la Révolution. Ilest entretenu par un grand nombrede dandys issus de la haute société,dont l'anglais Lord Seymour, pas-sionné de sport équestre. En 1833,quinze dandys amateurs de che-vaux, fondent la Société d'encoura-gement pour l'amélioration desraces de chevaux, qui devient un anplus tard La société d'Encourage-ment au Jockey-club, soutenue parles fils de Louis-Philippe, les ducs

d'Orléans et de Nemours. La prési-dence en est tenue par LordSeymour. Créé à l'imitation desclubs britanniques, le « Jockey-club » (qui ne prendra ce nom défi-nitif qu'en 1903) devient le club à lamode de la vie mondaine (lanoblesse française représente l'es-sentiel de ses membres), et le som-met à atteindre de l'échelle sociale.Les courses de chevaux se déroulentalors principalement au Champ-de-Mars et au bois de Boulogne, mais leJockey club incite les administra-teurs à établir des champs de cour-ses aux alentours de Paris.Dès 1836, la municipalité deVersailles, encouragée par LordSeymour, établit un premier hippo-drome sur le plateau de Satory. La

proximité de la capitale, la facilitédes moyens de communications etla beauté du lieu permettent d'espé-rer le concours d'une grandeaffluence de spectateurs. C'est unsuccès. Les courses qui ont lieu cha-que année au mois de mai ou dejuin attirent la haute société, aussibien versaillaise que parisienne. En1838, les ducs d'Orléans et deNemours y assistent, puis en 1850 lePrince-Président s'y rend. Il dîne lesoir au Grand Trianon et se promèneen bateau sur le Grand Canal.Devenu empereur, il revient auxcourses en 1854, accompagné del'Impératrice Eugénie. En octobre 1864 est inauguré àPorchefontaine un hippodrome,créé sur l'initiative d'une société de

course et de chasse, avec coursesd'obstacles (steeple-chase), pistepour gentleman. De vastes tribunessont desservies par la rue dite àl'époque des Tribunes, aujourd'huirue Albert Sarraut. On y voit courirles purs-sangs que le duc de Morny,demi-frère de l'empereur, passionnépar les courses, créateur de l'hippo-drome de Longchamp, puis fonda-teur de l'établissement touristiqueet balnéaire de Deauville, élève dansson proche haras de Viroflay. Cependant, à partir de 1860 lescourses à Satory commencèrent àpéricliter en raison de la forteconcurrence parisienne, y compriscelle de Porchefontaine. Le conseilmunicipal ne voulut plus comblerun déficit qui ne cessait d'augmen-

ter. Un désaccord avec le Jockey-club précipita la fin des courses deSatory, et les dernières eurent lieuen 1865, après 29 ans d'activité.Quant à l'hippodrome dePorchefontaine, il ne vécut que sixannées. On y organisa quelques bril-lants carrousels, mais la guerre de1870 mit fin à son activité et la der-nière course eut lieu le 18 avril 1870.Les terrains furent ensuite revendusà Hippolyte Deroisin, maire deVersailles de 1879 à 1888, et à l'in-dustriel sucrier Sommier, pour êtrelotis. Mais ceci est une autre histoire.

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Sources : J. Levron, Versailles villeroyale, ed. Horvath

Les hippodromes de Versailles

CITROËN VELIZY 27 ter avenue Louis Breguet - 78140 Vélisy Tél : 01 30 70 55 00CITROËN VERSAILLES 124 avenue des Etats Unis - 78000 Versailles Tél : 01 39 25 11 88CITROËN CLAMART 146 avenue du Général de Gaulle - 92140 Clamart Tél : 01 46 31 35 14

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Le 10 février 1882, on pouvait lireparmi les arrêtés municipaux, l'inter-diction express « de patiner et glissersur la Pièce d'Eau des Suisses. Le pati-nage et le glissement sur le Grandcanal du Parc ne seront permis quelorsque la glace aura atteint au moinsune épaisseur de onze centimètres. »Soit dit en passant, c'est donc le mairequi, à cette époque, légiférait aussi ausujet du parc du château.Pour vérifier que la loi était bien appli-quée, un garde du Canal devaitconstater l'épaisseur de la glace et ins-taller un panneau sur les grilles d'en-trée du Parc, portant en gros caractè-res : « Le patinage et le glissementsont permis ». Des poteaux ou d'autressignes placés aux endroits dangereux,indiquaient au public les points « qu'ilne devra ni fréquenter ni franchir »,sous peine d'être « traduit en policemunicipale ».

On se plaint de la rigueur de nos der-niers hivers, mais onze centimètres deglace en 1882 cela faisait pas mal dedegrés en dessous de zéro, et pendantlongtemps ! On peut d'ailleurs en avoirune idée en regardant d'anciennescartes postales de Versailles : le pati-nage sur le grand canal, sur la Pièced'eau des Suisses ou au Bain desPages, était un des loisirs des versail-lais. Las ! Quelques jours après l'inter-dit, on pouvait lire dans le « Journal deVersailles » du 12 février 1882 que «malgré la défense formelle de l'auto-rité, on voyait un assez grand nombrede gamins patiner et glisser sur lapièce d'eau des Suisses ». Impensableaujourd'hui !

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U N J O U R U N E H I S T O I R E

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Le 10 février 1882 : stop au patinage sur glace

VersaillesSTORY

Patinage dans le parc de Versailles, au Bain des Pages.

© Versailles d'antan : Versaillesà travers la carte postale ancienne


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10 versaillesculture V E R S A I L L E S + N ° 4 0 F É V R I E R 2 0 1 1

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Plein d’humour dans les Yvelines

Les Yvelines, terre de créa-tions ? Après les manifesta-tions Balades en Yvelines et

les Gourmandises musicales, leconseil général du départementlance un nouveau festival dédié àl’humour : Antigel. Du 1er févrierau 1er avril 2011, il vous donnerendez-vous dans quarante sallesdes Yvelines, pour mettre le rire àl’honneur, avec 59 spectacles,précisément. Soitplus de 80 repré-sentations réunis-sant toutes les for-mes d’humourpour tous les publics ! « Le rire estun langage universel, parlé partous, petits ou grands, d’ici oud’ailleurs. » One man show, théâ-tre, cirque et clowns, improvisa-tions, plateaux humour et mêmecarnavals, stages et ateliers. Il yen a pour tous les goûts. Au pro-gramme, des têtes d’affiches et

des talents de demain : FabriceEboué, Thomas Ngijol, MichaelGregorio, Les Versaillais (queVersailles + a interviewés dans len°32 de mai 2010), Alex Lutz,Eric Antoine, Trinidad et biend’autres encore…« Ce festival a pour vocation defédérer les acteurs culturels pré-sents sur l’ensemble du territoireet de l’offre culturelle du départe-

ment à grandeéchelle. »L’objectif mainte-nant est de met-tre en synergie

l’ensemble des initiatives cultu-relles initiées par le conseil géné-ral, pour faire des Yvelines uneterre de diffusion artistique. LeFestival Antigel vise à s’étendreau fil des ans, pour devenir unévènement majeur du paysageculturel français.

www.antigel.yvelines.fr

« (…) Les catholiques de Franceet d’ailleurs forment-ils unréseau ? Plus ou moins prati-quants, plus ou moins actifs dansla sphère catholique, plus oumoins d’accord entre eux et avecl’Eglise, les catholiques restentdivisés en chapelles parfois fortéloignées les unes des autres. Onchercherait vainement le chef duréseau, celui qui tire secrètementles ficelles des mobilisationscatholiques dans la société civilefrançaise... Les fidèles, aux côtésd’un clergé lui-même de sensibili-tés diverses, ne constituent guèreune armée de l’ombre. On est loindes loges maçonniques hiérarchi-sées, couvertes par le secret del’appartenance, mobilisées autourd’objectifs précis.Chez les catholiques, chaque idée,chaque spiritualité, chaque ten-dance politique ou liturgique,chaque personnage jusqu’au

pape lui-même provoque desdébats, des disputes, des polémi-ques, des tendances contradictoi-res, des chapelles. Au grand jour.Mais c’est précisément dans ce vil-lage gaulois insaisissable que setissent les réseaux catholiques dedemain. D’abord, parce que lesquerelles s’atténuent progressive-ment au fur et à mesure quemonte la prise de conscienceminoritaire. Ensuite, parce que cescatholiques du XXIème siècle sen-tent plus ou moins confusémentla nécessité de se mobiliser pourexister, pour faire valoir des idéesdont la vocation dépasse le seul« petit troupeau » des fidèles àRome. Ils se fédèrent spontané-ment autour d’une cause et for-ment alors une force avec laquelleil faut compter. Enfin parce queles réseaux cathos prennent leursource à la base de la société. Cetouvrage fait la part belle aux puis-

sants et aux célébrités. Mais leursefforts seraient vains sans leslégions de baptisés portés parleur idéal et leur foi dans les gran-des mobilisations du temps. Lesréseaux cathos, ce sont d’abordles humbles réunis dans uneparoisse de campagne, les anony-mes d’une chorale, ces inconnusqui soutiennent à bout de bras unprêtre, une communauté monas-tique, une œuvre, une école. Ilsforment le visage discret etmodeste de l’Eglise, de ce petitgroupe chahuté en France (…) ».

Les Réseauxcathos

Marc Baudriller330 pages.

20 eurosEd. Robert

Laffont

Démocratiser la culture

LES RÉSEAUX CATHOSLes catholiques de France forment-ils un réseau ? Bonnes

feuilles de Marc Baudriller, Versaillais journaliste à Challenges.


Versaillesculture 11

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o Attirance du fil > Exposition desculpture en tissu de Eun Young Park.Jusqu'au jeudi 10 février - Ecole desBeaux-Arts de Versailles. o Jacques Coquillay > Exposition dupeintre officiel de la marine et sculpteur.Jusqu'au dimanche 13 février - GalerieAnagama. o William Vance > Exposition rétros-pective du dessinateur de BD. Jusqu'aumercredi 23 février - Hôtel de ville deVersailles. o La salle et le serment du Jeu depaume > Visite-conférence organiséepar l'Office de Tourisme de Versailles.Jusqu'au samedi 30 avril - Musée de laSalle du Jeu de Paume..o Didier Courbot > Exposition d'artcontemporain. Du mercredi 2 février ausamedi 2 avril - La Maréchalerie. o Les Versaillais > Spectacle humoristi-que. Du vendredi 4 février au samedi 5mars - La Royale Factory. o L'Opéra de quat'sous > Pièce dethéâtre musicale en trois actes deBertolt Brecht sur une musique de KurtWeill. Du vendredi 4 au samedi 26 mars- Théâtre Montansier. o Paroles du monde avec le roman-cien Hamid Ismailov > Dîner littéraireproposé par l'Association Parolesd'Encre. Lundi 7 février - La RoyaleFactory. o La Préfecture de Versailles et lesdébuts de la IIIe République > Visite-conférence organisée par l'Office de

Tourisme de Versailles. Mardi 8 février -Office de tourisme de Versailles. o Un pionnier de l'industrie automo-bile : Louis Renault > Conférence parl'écrivain et historien Alain Ancelet.Mardi 8 février - Hôtel de ville deVersailles. o La Poudre aux yeux > Comédie endeux actes d'Eugène Labiche. Mardi 8février - Théâtre Montansier. o Très Chers Fantômes > Pièce dethéâtre par la Compagnie L'Air de Rien.Du mercredi 9 février au dimanche 13mars - La Royale Factory. o La France et le Québec, de LouisXIV à Louis XVI > Goûter-conférenceorganisé par l'Office de Tourisme deVersailles. Jeudi 10 février - MuséeLambinet. o Camille Saint-Saëns, un composi-teur paradoxal > Conférence du pro-fesseur de lettres Jacques Bonnaure.Jeudi 10 février - Bibliothèque centrale. o Les Matinales des écuyers >Séances de dressage sur des musiquesbaroques. Du samedi 12 février ausamedi 30 avril 2011, les samedis etdimanches. Ouvert jeudi 24 février, 3mars - Grandes Ecuries. o La Voie de l'écuyer > Spectacleéquestre chorégraphié par Bartabas. Dusamedi 12 février au samedi 30 avril, lessamedis et dimanches. Ouvert jeudi 24février - Grandes Ecuries. o Un après-midi de fantaisie :Animages > Contes animaliers au

musée Lambinet pour les enfants de 5 à9 ans. Lundi 14 février - MuséeLambinet. o La Grande Ecurie du Roi etl'Académie du Spectacle équestre >Visite-conférence organisée par l'Officede Tourisme de Versailles. Samedi 19février et Samedi 16 avril - GrandesEcuries. o Les petits nez (9-12 ans) > Contes etatelier olfactif pour les enfants de 9 à 12ans à l'Osmothèque. Jeudi 24 février -Osmothèque. o Et Vian à nous trois > Concert autourde l'œuvre de Boris Vian. Lundi 28février - La Royale Factory. o Trônes en majesté > Exposition de50 trônes emblématiques. Du mardi 1ermars au dimanche 19 juin - Château deVersailles. o Volny Hostiou > À la redécouvertedu serpent, un instrument d'église dis-paru. Mardi 1er mars - Hôtel des Menus-Plaisirs (CMBV). o King Arthur > Opéra en cinq actesde Purcell. Du mercredi 2 au dimanche6 mars - Opéra Royal. o Cantate pour alto BWV170 >Johann Sebastian Bach, Kapellmeisterde Saint-Thomas de Leipzig Jeudi 3mars - Chapelle Royale.

Plus d'infos sureasyversailles.fr/agenda-versailles

L’agenda de février avec

Les weeks end culturelsSamedi 19 février RdV à 10h30 dans la cour de laGrande Ecurie La Grande écu-rie du roi et l'Académie duSpectacle équestre.Entrée non comprise : 12 € (10 €pour le tarif réduit et 6,50€ pourles enfants).

Les visites en familleLundi 14 févrierRdV à 14 h ou à 14h45 (2 séan-ces), au 54, bd de la Reine. Uneaprès-midi de fantaisie :Animages - Contes animaliers aumusée Lambinet (Séances decontes destinées aux enfants : 5-9 ans) Tarif : 4 € Entrée non com-prise : 1 € (tarif groupe).

Mercredi 23 févrierRdV à 9h50 au 36, rue du parc deClagny Les petits nez (Contes et atelier olfactif pour lesenfants de 6 à 8 ans àl'Osmothèque)Tarif : 10 € / enfantJeudi 24 févrierRdV à 9h50 au 36, rue du parcde Clagny Les petits nez (Contes et atelier olfactif pourles enfants de 9 à 12 ans àl'Osmothèque) Tarif : 10 € /enfant.

Contact : 01 39 24 88 88

Les visites conférences de l’Office du Tourisme


12 Versaillesbusiness V E R S A I L L E S + N ° 4 0 F É V R I E R 2 0 1 1

Yves Fouchet,nouveau patron de la CCI

Véritable entrepreneur, fonda-teur et directeur générald'une société anonyme d'ex-

pertise comptable et de commissa-riat aux comptes, Yves Fouchet, âgéde 56 ans, est élu pour une durée dedeux ans. Il sera le dernier présidentde la CCIV, c'est à dire une prési-dence de transition jusqu'à la miseen application de la réforme desCCI. En effet, le 1er Janvier 2013 laCCIV se fondra dans la Chambre deCommerce et d'Industrie de régionParis Ile-de-France. Les Yvelines et leVal-d'Oise disposeront chacun d'uneCCI départementale, délégation dela chambre régionale. Très impliqué dans la vie économi-

que du département depuis six ans,Yves Fouchet s'est naturellementprésenté à la présidence de la CCIV.Élu à la grande majorité et dans uneambiance de confiance partagée, ila le soutien de l'ensemble des élusde la CCIV. Cette nouvelle manda-ture est « passionnante mais trèsdélicate et complexe en raison de laréforme générale des politiques quipèse sur la capacité budgétaire etaussi parce que nous nous situonsdans une période charnière etdéterminante de la mise en œuvrede la réforme des institutions consu-laires ».

100 millions d’eurosde budget

Le budget de la CCIV pèse plus de100 millions d'euros par an, qui seréparti en trois tiers. Le premier, cor-respond à la ressource fiscale, c'est àdire ce que payent les entreprises.Le deuxième est représenté par lataxe d'apprentissage qui alimentepour l'essentiel nos seize écoles.Enfin le troisième tiers est composéde subventions de la Région, de res-sources liées à des partenariats et dechiffre d'affaires propre.

Les deux tiers du budget sontconsacrés à la formation. Dans cedomaine, la CCIV demeure le leadernational et partenaire de premierplan du CRIF avec 6 000 apprentis etsa participation significative au bud-get de l'ESSEC, école associée.Le reste du budget est réparti entrel'appui aux entreprises et au déve-loppement économique (plus de230 personnes sont affectées à cettemission au sein de la chambre), et ladirection de l'aménagement du ter-ritoire et l'investissement en infra-structures. Yves Fouchet reconnaît que ce der-nier domaine n'est pas le métierdans lequel la chambre est le plusimpliquée à ce jour, et que cela doitévoluer positivement.Il compte renforcer la part affectéeau développement économiquelocal et à la création d'infrastructu-res. La CCIV entend être plus pré-sente dans les investissements auxbénéfices des entreprises. D'ailleursplusieurs projets sont déjà en cours.Le premier, clairement annoncé, estla réalisation d'une pépinière d'en-treprises sur le plateau de Satory. Lesecond a été évoqué avec Françoisde Mazières sur la possibilité decréer une autre pépinière dans le

quartier Mozer. Il y a une réellevolonté d'être présent dans cesdomaines car le plus difficile pourles jeunes PME et les TPE est celui detrouver des petits locaux.

Priorité au commerce

Le nouveau président compte éga-lement accompagner les grandsemployeurs départementauxcomme la CCIV vient de le faire dansle cadre du plan automobile dépar-temental. « Il n'y a pas d'avenir éco-nomique pour le territoire sansindustrie et sans grande entreprise

industrielle ». À noter la présence parmi les nou-veaux élus, de grandes entreprisesdes Yvelines comme Bouygues, PSA,Thalès, Renault, Astrium… Elles fontpartie de la nouvelle assemblée dela CCIV, pour apporter leur expé-rience et leur expertise dans le

domaine des réseaux, projets, pôlesde compétitivité et grands débats. Une priorité sera également donnéeau commerce avec le développe-ment des managers de centre-villechargés d'épauler les municipalitéspour l'animation du commerce deproximité.À la question de savoir si YvesFouchet compte développer la« marque » Versailles dans le cadrede sa présidence, il répond quel'idée est intéressante et séduisantemais qu'elle ne peut pas être seule-ment générique. On ne peut ladévelopper qu'à travers un axemajeur. Celui-ci, dit-il, peut parexemple se décliner autour de cer-

taines activités industrielles durableset de qualité, et pourquoi pasautour du projet du « Vivant dans laVille » ou de la très belle « école desParfums » de la CCIV, l'ISIPCA, instal-lée à Versailles.

JACQUES GOURIER

Yves Fouchet a été élu pour un nouveau mandat, président de la chambre de commerce et d'industrie de Versailles Val d'Oise. Quelles sont ses priorités ?

Après avoir travaillé 26 anschez Arcelor-Mittal àdivers postes, Marie-

Josée Steel profite d'un plan dedépart volontaire pour créer sasociété. C'est en voyant revenirses amis des Antilles avec uneprécieuse bouteille de punch arti-sanal, jusque là introuvable ail-leurs que sur les marchés locaux,que la jeune femme décide demettre en œuvre ce savoir faireancestral, transmis par sa grand-mère. « Aux Antilles, ce sont les anciensqui font le punch, les jeunes necuisinent plus et ne connaissent

pas les recettes » explique-t-elle.Son aïeule, longuement obser-vée, préparait et laissait macérerdes semaines un punch tradition-nel, afin de l'offrir à ses visiteurs,comme le veut la tradition antil-laise.Pour réaliser ce projet, Marie-Josée intègre l'école Audentia etobtient un master en créationd'entreprise. Elle installe ensuitesa boutique Mijoe & Co et sonlaboratoire dans un centre d'af-faires, 35, rue des Chantiers àVersailles, et l'aventure com-mence ! L'entrepreneuse entendfabriquer des produits de haute

qualité n'ayant rien à envier àceux que l'on trouve sur son îlenatale. Ainsi, chaque semaine, unprimeur de Rungis la livre enfruits frais, d'origine contrôlée etrespectant les saisons. La vanille,par exemple, vient d'un produc-teur bio de la Réunion. C'est lorsde ses deux ou trois voyages paran aux Antilles que Marie Joséerapporte les épices nécessaires àla confection de ses punchs, ainsique le véritable madras dont cha-que bouteille est ornée. Notre chef d'entreprise proposerapidement une gamme de qua-torze punchs différends qui va du

planteur peu alcoolisé auxpunchs macérés de quinze jours àun an, dont un punch original : le« shrubb » composé d'écorcesd'oranges, séchées trois jours àl'air libre et au soleil...versaillais,bien sûr ! Ces produits connais-sent un franc succès et sont pro-posés lors de salons, brocantes,marchés, sur internet... Marie-Josée Steel nous propose ainsiune belle « invitation au voyage »,afin de vivre lors d'un instant « leluxe, le calme et la volupté » desAntilles. Tout ceci, avec modéra-tion...

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peut alors commencer !

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schrubb et piment... Lequel chosir ?

Les Antilles « made in Versailles »

La CCIV compte renforcer la partaffectée au développement

économique local.


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24 JUIN - 17 JUILLET 2011 - Un partenariat Château de Versailles Spectacles, Naïve et Établissement Public du Château de Versailles

CECILIA BARTOLIVIVALDI À VERSAILLESEnsemble Matheus Jean Christophe Spinosi27 juin, Galerie des Glaces > 20h30 29 juin, Opéra Royal > 20h30

JORDI SAVALLTEUZZONE, OPÉRA DE VIVALDILe Concert des Nations24 juin > 18h26 juin > 15h

LES FÊTES VÉNITIENNES - GRAND CANAL24 juin, 1er, 8 et 15 juillet > 22hParade de gondoles, pyrotechnie, feux et jeux d’eau

VENISE VIVALDI VERSAILLES

Jordi SavallCecilia Bartoli John MalkovichPhilippe Jaroussky William Christie

JOHN MALKOVICHCASANOVA OU LES VARIATIONS GIACOMOMise en scène Michael Sturminger Wiener Akademie - direction Martin Haselböck3 juillet > 18h30 - 4, 5 et 6 juillet > 20h30

PHILIPPE JAROUSSKYVIVALDI SACRÉ5 juillet, Chapelle Royale > 21h

WILLIAM CHRISTIEATYS, TRAGÉDIE LYRIQUE DE LULLY Les Arts FlorissantsMise en scène Jean Marie Villégier14 et 15 juillet > 18h 17 juillet > 15h

LE CARNAVAL DE VENISE - ORANGERIE9 juillet > Minuit à l’aube

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GISELLEBallet de l’Opéra National de LyonChorégraphie Mats EkMusique Adolphe AdamMercredi 30, jeudi 31 Mars 2011 > 21h

HENRY PURCELL

KING ARTHUR Mise en scène Shirley et DinoLe Concert SpirituelDirection Hervé NiquetChantal Santon-Jeffery, Julie Fuchs SopranosMathias Vidal Haute ContreMarc Mauillon TénorJoao Fernandes BasseMercredi 2, jeudi 3, samedi 5 Mars 2011 > 20h30Dimanche 6 Mars 2011 > 17h

HENRY PURCELL

DIDON ET ÉNÉEEnsemble Les Nouveaux CaractèresDirection musicale et clavecin Sébastien D’HérinMise en scène Bernard LévyIsabelle Druet Mezzo-sopranoArnaud Guillou BarytonCamille Poul, Edwige Parat Sopranos18, 19 Mars 2011 > 21h • 20 Mars 2011 > 17h

JEAN RACINE

BÉRÉNICELa Comédie-FrançaiseMise en scène Muriel MayetteLa troupe des Comédiens-FrançaisVendredi 1er et samedi 2 Avril 2011 > 20h30Dimanche 3 Avril 2011 > 15h


Documents

DAFT PUNKaffairesversailles.com/versaillesplus40.pdfCANTONALES DAFT PUNK Le duo versaillais signe la bande originale du nouveau film Disney: Tron, l’héritage. ACTU P.02 V+40_Couverture.qxp