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DANA PRESENTATION

DANA PRESENTATION def - dansesdana.com · pièce pour une danseuse, une comédienne et deux chaises. “Un pas vers elle” 3° partie : correspondances ... No-tre travail chorégraphique

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DANA PRESENTATION

SOMMAIRE INTRODUCTION

CREATIONS

“Un pas vers elle” “10 minutes avec Jean jacques”

FILMS DOCUMENTAIRES

“La danse au Logis” “O projeto”

LES ATELIERS

Danse Ecoute

COLLABORATIONS ARTISTIQUES

BRESIL / « improvisation comme composition instantanée » La compagnie Palacio das Artes FRANCE/BRESIL / « Clar-Danse », duo danse musique avec le clarinettiste Michel Aumont INTERNATIONNAL / La Compagnie Quik, quatre projets FRANCE / « Corps - espace - paysage », avec Nicolas Leliévre, photographe, architecte et vidéaste CONCLUSION

L’EQUIPE

Cie DANA / Richard Volante / Michel Charon / Nicolas Lelièvre/ Jessica Gregoire

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INTRODUCTION

L’association DANA héberge et soutient la Compagnie DANA, fondée et dirigée par la danseuse chorégraphe Anamaria Fernandes.

Si la création de spectacle de danse contemporaine est l’activité principale de la compagnie, elle situe aussi son travail dans la recherche et le croisement de différentes disciplines artistiques avec différents champs sociaux culturels.

Dans le souci d’ouvrir, à l’étranger comme en France, cette démarche à un large public, l’Association DANA soutient d’autres formes de rencontres, d’autres formes d’actions en partenariat.

Le présent dossier est une présentation non exhaustive de la diversité et de la richesse de ces projets en développement.

Cette association a pour finalité la recherche, la création, la diffusion et la transmission artistique.

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UN PAS VERS ELLEChorégraphie Anamaria FernandesDramaturgie Thierry Beucher

“Un pas vers elle” 1° partie : correspondances (1886/1898)Pièce pour trois danseurs et vingt six robes

“Un pas vers elle” 2° partie : correspondances (1898/1913)pièce pour une danseuse, une comédienne et deux chaises.

“Un pas vers elle” 3° partie : correspondances (1913/1938)Pièce pour trois danseuses et quelques grains de riz

(...) Camille essaiera désespérément de s’affranchir de toute obligation extérieure, d’être maîtresse de son destin, ne rendant compte qu’à elle-même dans sa chambre close de son art d’où elle n’échappera pas dans son impuissance à faire coïncider l’imaginaire et le concret.(...)Reine-Marie Paris, Préface de CAMILLE CLAUDEL, LE MIROIR ET LA NUIT, Gérard Bouté.

La création « un pas vers elle » se compose de trois pièces dis-tinctes, chaque partie s’inspirant d’une période différente de la vie de Camille Claudel.

Chacune de ces parties s’articule autour du travail du corps et de la voix. Sans le souci de la chronologie, les états sont traités comme des matières brutes, comme des morceaux de pierre, de plâtre, de terre en laissant résonner en chacun : l’attente, l’oubli, l’élan, l’absence, l’abandon, l’éloignement, la passion...Il s’agit ensuite de ciseler une forme à partir de ce chaos. No-tre travail chorégraphique s’appuie essentiellement sur l’œuvre Camille Claudel Correspondance, édition d’Anne Rivière et Bruno Gaudichon. Cet ouvrage saisit le parcours professionnel et l’intimité de l’artiste. En partant de ces correspondances, nous cherchons à relier le mot au mouvement, à faire vivre ses deux univers afin de créer un langage unique.

Nous travaillons également sur certaines sculptures qui nous sem-blent comme des miroirs de la vie de l’artiste. Nous plongeons ainsi, à l’intérieur de ces œuvres à travers le regard et la sensibilité de chaque danseur. Des témoignages d’artistes, de critiques d’art, d’historiens qui ont côtoyé ou étudié les œuvres de Camille Claudel, viennent également nourrir ce travail.

Tracer un parcours entre la parole de ces corps sculptés et la parole des corps dansants. Au-delà de sa forme, rencontrer le chemin, l’espace qui se trouve entre. Aller à l’origine du mouve-ment donné par l’artiste, saisir vers où il s’oriente, où se trouve son ancrage, son déséquilibre, sa voix, son appel. Ce que nous pouvons entendre, ce qui nous parle, ce qui crie et qui résonne à l’intérieur de chacun, l’écho des mots, l’écho du silence qui frappe les corps, et toucher à ce qui reste pour rencontrer l’autre à partir de là. “Ne jamais voir les formes en étendue mais en profondeur. Ne jamais considérer une surface comme l’extrémité d’un volume, la pointe plus au moins large qu’il dirige vers toi... Je m’efforce de faire sentir chaque renflement du torse et de ses membres, l’affleurement d’un muscle ou d’un os sous sa peau, et ainsi la vérité de mes figures, au lieu d’être superficielle, semble s’épanouir du dedans au dehors comme la vie même...” Auguste Rodin

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“Un pas vers elle” 1° partie : correspondances (1886/1898)

Pièce pour trois danseurs et vingt six robes

Cette pièce traverse les correspondances entre Camille Claudel et Auguste Rodin, écrites entre 1886 et 1898, période de leur rencontre et de leur séparation, en tant qu’artistes et en tant qu’amants. Une relation de plus de dix ans durant laquelle Camille sera modèle, élève, praticienne et maîtresse de Rodin.On retrouve ici une Camille débordante de vie, coquette, joyeuse, pleine de désir, de volonté d’espoir, et aussi pleine d’attente.Nous traversons également certaines œuvres réalisées à cette époque telles que « Femme Accroupie », « Les Causeuses », « La Valse », « Clotho » et « L’Âge Mur ».

Des robes au sol qui tour à tour vident et construisent l’espace, qui immobilisent un instant de vie, qui se transforment en ailes, en valse, en poids d’un trop vécu, en enfant qui n’est pas né, en matière, en abîme, en absence.Trois êtres solitaires qui ne font qu’un, vingt six robes qui ne font qu’une, celle qu’elle n’a jamais mise.

« Il me semble que je suis si loin de vous ! et que je vous suis complètement étrangère ! Il y a toujours quelque chose d’absent qui me tourmente »C. Claudel à A. Rodin 1886

Collaborations : Reine Marie Paris, petite niece de Camille Claudel, spécialiste de l’ouevre de l’artiste. Elle a publié Camille Claudel (Gallimard, 1984) L’Ouvre de Camille Claudel (Adam Biro-Arhis, 1991) Camille Claudel re-trouvée (Aittouarès;, 2000; nouvelle edition 2004, corrigée et augmentée). / Silvia Lippi, psycologue et philosophe est membre du comité scientifique de la revue La clinique Lacanienne. Elle participe à plusieurs coloques autour de Camille Claudel et propose une “articulation des élements de son vécu et des “signes” de sa maladie.” / Gérard Bouté, ancien directeur d’école d’art il est commissaire et scénographe de plusieurs expositions de Camille Claudel, il publie également Camille Claudel, le miroir et la nuit (edition de l’Amateur/editions des catalogues raisonnées, Paris 1995, reed 2000) / Dominik Rimbaut, cineaste, a realisé plusieurs films dont Camille Claudel (2002) avec lequel elle a obtenu le grand prix de l’Image au XXVIème Festival du Film dart à l’Unesco.4

“Un pas vers elle” 2° partie : correspondances (1898/1913)

pièce pour une danseuse, une comédienne et deux chaises.

Ce travail met en lumière toute la période où Camille Claudel se positionne comme artiste indépendante. Travaillant à ses créations dans son atelier, elle n’est plus l’élève de Rodin. Celui-ci s’efforcera néanmoins de l’aider dans l’ombre. On retrouve alors le sculpteur dans son combat pour sa place, son courage, sa force, sa souf-france et son impuissance face à l’emprise de la société. On ret-rouve aussi une femme abandonnée par celui qu’elle aime, par sa famille et son frère Paul trop éloigné. Nous pouvons sentir, au fil de ces correspondances le basculement et brisement de son être. Les œuvres parcourues pour cette partie sont « La Profonde Pen-sée », « Rêve au coin du Feu » et « La Fortune ». Accorder le corps et la voix dans un langage unique, qui se com-pose par complémentarité, par l’écho de l’une vers l’autre. Deux présences d’un même être qui cherchent une unité, , comme un corps qui cherche sa tête,comme un chaos qui cherche l’équilibre.Deux chaises qui attendent un bout de souffle, une porte que s’ouvre, une lumière qui traverse ses peurs et ses volets clos.L’espace se compose de ces deux chaises appuyées sur le vide, de ce corps à deux têtes, fragile etchancelant.

« à vrais dire lorsqu’il s’agit de moi, on n’y fait guère attention ; il semble naturel que doive tout endurer, maladies, manque d’argent, manque de toute affection ce n’est jamais trop et ce qui pour une autre femme serait déjà un calvaire pour moi n’est qu’un petit dé-tail : il faut marcher tout de même et ne pas demander grâce. » Camille Claudel à Gustave Gef-froy 1905

Cette pièce est conçue pour être jouée dans des lieux insolites et intimes.

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“Un pas vers elle” 3° partie : correspondances (1913/1938)

Pièce pour trois danseuses et quelques grains de riz

Cette pièce traverse les trente années d’enfermement de l’artiste.Isolée de tous, Camille Claudel n’a plus que l’écriture pour être en contact avec le monde extérieur. Néanmoins, la majorité de ses lettres ne sont ni expédiées, ni transmises.Malgré un sentiment de persécution, elle garde tout au long de son enfermement sa lucidité, et refuse de faire ce qui a toujours été le sens même de sa vie, sculpter.C’est à travers ce silence, qu’elle crie son droit à la liberté.

Nous traverserons ce parcours par le biais des correspondances laissées, par celui des rapports médicaux, de sa dernière grande sculpture « Persée et Gorgone » et de ses dernières études trou-vées après son enlèvement.

Des corps à la fois fragmentés et unis, couverts de froid, de soli-tude et d’appel, se déposent et résonnent sur un tapis de riz qui chante, qui crie, qui se meut, que est l’écho du temps qui coule, de l’instant qui parle de sa voix poignante.

« Quant à moi, je suis tellement désolée de continuer à vivre ici que je ne suis plus une créature humaine. Je ne puis plus supporter les cris de toutes ces créatures, cela me tourne le cœur. Dieu que je voudrais être à Villeneuve !

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Je soussigné Docteur en Médicine de la Faculté de Paris, certifie que mademoiselle Camille Claudel est atteinte de troubles intellectuels très sérieux ; qu’elle porte des habits mis-érables ; qu’elle est absolument sale, ne se lavant certainement jamais ; qu’elle a vendu tous ses meubles, sauf un fauteuil et un lit ; que cependant elle reçoit de sa famille, en plus du loyer de son appartement payé directement au propriétaire, une pension de 200 F par mois qui serait amplement suffisante pour lui per-mettre de vivre confortablement ; qu’elle passe sa vie complète-ment renfermée dans son logement et privée d’air, les volets étant hermétiquement fermés ; que depuis plusieurs mois elle ne sort plus dans la journée, mais qu’elle fait de rares sorties au milieu de la nuit ; qu’après ses lettres écrites à son frère, d’après ses propos tenus à la concierge, elle a toujours la terreur de la « bande à Rodin » que j’ai déjà constatée chez elle à plusieurs reprises depuis 7 à 8 ans qu’elle se figure être persécutée, que son état déjà dangereux pour elle à cause du manque de soins et même parfois de nourriture est également dangereux pour ses voisins et qu’il serait nécessaire de l’interner dans une Maison de Santé.

certificat medical du docteur Michaux, 7 mars 1913

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Ce spectacle se situe dans la droite ligne du travail entamé voici 4 ans par Anamaria Fernandes, danseuse, chorégraphe, avec des résidents du foyer de vie Le Logis de la Poterie à Rennes. Cet atelier-danse a déjà donné lieu a un film réalisé par elle-même et le cinéaste Michel Charon, “La Danse au Logis”. Diffusé au sein d’établissements spé-cialisés, ainsi que dans plusieurs lieux en France et au Brésil, il a été le support d’une réflexion et de nombreux échanges sur la relation entre l’art et le handicap. Ce duo poursuit ce travail, en lui donnant cette fois un cadre artis-tique.

Le travail singulier mené par la chorégraphe et le danseur Jean-Jacques Cousin, touché par la trisomie 21, donne un aboutissement au projet initial: l’épanouissement d’un savoir particulier, offert à tous, par l’identité même de la personne. Au travers du langage de la danse, et à partir de leur rencontre, la chorégraphe a su créer des ponts entre lui et elle, puis entre eux et nous. Elle a su mettre en évidence une part commune, intelligible et sensible à la fois.

(...) Pour permettre cette démarche pratique et intellectuelle, il ap-paraissait nécessaire de sortir du champ imposé du handicap (désa-vantage quelconque: infirmité ou déficience, congénitale ou acquise), ou comme le précise Jean-Joseph Floc’h, directeur du Logis: “Pren-dre l’option de ne plus considérer la personne “différente” comme marquée par le manque, le moins, l’inaptitude, mais comme un sujet capable d’être, de montrer, d’apprendre, de révéler, de nous appren-dre.”(...)

Jean Joseph FLOC’HDirecteur du Logis la Poterie

Dix minutes ayec Jean-JacquesAnamaria FernandesJean Jacques Cousin

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C’est la rencontre entre Jean-Jacques et Anamaria qui a permis de penser ce travail de duo, c’est à dire d’envisager la possibilité de sa représentation, et donc de la confrontation avec un public. Cette confrontation amène Jean-Jacques à se montrer telle une personne à l’expression particulière, puis tel un professionnel de la danse, avec sa capacité d’écoute, de compréhension de l’attente de l’autre.Le handicap de quelque ordre qu’il soit n’a pas vocation à être un empêchement, même s’il n’est pas facilitateur de relation, de mouve-ment, d’échange.

Au fil du temps, Jean-Jacques s’est approprié une liberté corporelle qui lui permet d’habiter l’espace et de se placer devant nous, non en sa qualité de personne handicapée mais bien en sa qualité d’homme et d’artiste.

Moment d’exception pour nous et pour eux deux, parce que la con-crétisation de cette démarche et sa conviction, visant à rendre vis-ible l’identité remarquable de chaque personne, permet de déjouer le leurre qui consiste à enfermer l’Autre, le Différent, l’Etrange, l’Etranger, dans une posture d’infériorité et d’ignorance.

Mais il s’agit bien d’un spectacle à part entière, de la construction d’une harmonie provisoire, éphémère et fragile; un moment précieux où le monde des a priori se heurte à la véracité de ce que nous ap-préhendions comme insensé, et où l’émotion ressentie vient briser nos certitudes.

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BRESIL / FRANCE- « Clar-Danse », duo danse mu-sique avec le clarinettiste Michel Aumont

Depuis quelques années déjà, le duo Anamaria Fernandes et Michel Aumont développe un espace intime de jeu entre la danse et la musique. Le langage improvisé entre ces deux artistes s’articule sur leurs connivences et sur leurs capacités à se surprendre et à sur-prendre l’auditeur. Ils créent ainsi un lieu frontière où leurs pratiques respectives se mêlent avec les éléments de l’instantané, se jouent du rapport à l’autre, à l’espace et aux publics.

Au-delà de leurs performances individuelles et au fil des représenta-tions, ce langage commun se consolide, s’étoffe, s’impose comme une nouvelle forme, pleine d’humour et de distanciation.

Cette proposition artistique particulière donne lieu à des workshops à l’image de celui animé en 2007 avec la Compagnie de Danse du « Palacio das Artes » de Belo Horizonte (État du Minas Gerais, Brésil). Ce type de travail en collaboration, très productif, devrait déboucher sur une prochaine création chorégraphique et musicale, à la demande des compagnies associées au projet.

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BRESILCia. de Dança Palácio das ArtesBelo Horizonte, Bresil

Christina MachadoDiretora ArtísticaCia. de Dança Palácio das ArtesSandra AlmeidaDiretora Artística Fundação Clóvis Salgado

La compagnie Palacio Das Artes est une des plus importantes compagnies de l’état de Minas Gerais. Elle fait partie de la Fonda-tion Clovis Salgado et est dirigée par Christina Machado.

En 2005, Anamaria Fernandes est invité pour donner un workshop autour de l’improvisation aux 26 danseurs professionnels de la compagnie. Ce travail a été une des bases de la pièce « Transtorna », créée dans la même année.

En 2007, Anamaria Fernandes a invité le clarinettiste breton Michel Aumont, (duo « Clar-danse »), pour un workshop sur l’improvisation dans le rapport danse musique.Ce travail a eu en clôture, une performance ouverte au public dans l’enceinte du studio de la compagnie et le duo s’est produit au Théâtre Palacio das Artes de Belo Horizonte, Fundação Clóvis Sal-gado.

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La compagnie Quik composé par quatre danseurs professionnels a été fondée à Belo Horizonte en 2000 par Rodrigo Quik et Leticia Carneiro. Elle développe un travail d’exploration par sa recherche chorégraphique ainsi qu’à travers l’espace culturel Quik, dans lequel elle propose des rencontres, des spectacles, des festivals.En 2005, Anamaria Fernandes est invité pour donner un workshop autour de l’improvisationcomme composition instantanée dans le rapport du corps à l’espace urbain.Ce travail a eu en clôture, une improvisation publique dans le centre de la ville de Belo Horizonte.

En 2007 et 2008, une collaboration plus importante est initié entre la Compagnie Dana et la Compagnie Quik. Anamaria Fernandes est appelé pour orienter cette dernière sur trois projets de pièces :Duo violoncelle danseTrio pour trois femmes Nouvelle version de la pièce formas e linhas, rencontre entre improvisateurs

En 2008 – 2009 Elle est également invitée à participer au projet: « corpo aberto » , improvisations retransmises en ligne et en simultanée avec trois danseurs de trois pays différents (EUA, Brésil, France).

La compagnie Dana est invité par la Compagnie Quik à retourner au Brésil en mai 2008.Cette fois ci Anamaria Fernandes invite l’artiste français Nicolas Lièvre (photographe, vidéaste, architecte) à participer au projet.

INTERNATIONNAL - La compagnie Quik,

sur quatre projets différents : rapport danse musique improvisé, orientation à l’écriture d’une pièce pour tr-ois femmes, « corpo aberto », improvisations en line avec trois danseurs venant du Brésil, USA, France.

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« Corps/ espace/ paysage » improvisation dans l’espace urbain collaboration avec Nicolas Leliévre, photographe, archi-tecte et vidéaste

Dans un processus de recherche et d’expérimentation, ce projet inter-roge la relation entre le corps, l’espace, et le paysage, par le biais de la danse, et plus précisément de l’improvisation.

L’espace porte le mouvement, le mouvement porte l’espace. Les mouvements du corps dansant sont modifiés par l’espace et modifient le paysage de par leur présence. La danse permet de s’interroger sur ces rapports et influences mutuelles.Tenir compte du lieu où l’on se trouve pour nourrir la performance dansée, c’est être à l’écoute de l’anatomie de l’espace, de la significa-tion de l’expérience spatiale, et tenter de les articuler par le mouve-ment. Par le biais de l’espace improvisé, chacun peut à la fois analyser, or-ganiser, éliminer, prendre position, choisir, et composer son rapport au lieu.

L’improvisation permet une exploration continue, où chacun accepte l’imprévu, s’adapte et se laisse transformer...

C’est avant tout un espace d’échange et de partage entre individ-us, entre corps, entre paysages ; c’est l’intervalle entre le connu et l’inconnu, la maîtrise et la perte, la liberté et la contrainte, entre l’autre et soi, entre nous et l’espace.

« Or danser revient peut-être à considérer chaque rencontre avec le sol comme extraordinaire. De même, chaque confrontation avec le monde, avec le paysage peut être extraordinaire pour peu qu’on cherche la coïn-cidence, le rendez-vous ». Jean-Luc Brisson

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Il y a vingt ans, je me suis posée une question : La danse est-elle un art réservé à un groupe de personnes précis?À cette période de l’apprentissage, j’observais que pour danser il fal-lait une conscience de son poids, une certaine souplesse, une belle maîtrise de son propre corps à travers une grande discipline de soi.Tout a basculé le jour où j’ai eu le désir de travailler avec des person-nes non-voyantes.Des questions ont surgi : : Quelle est la place et l’importance de l’esthétisme dans la danse ? Quelle est ma démarche artistique ? Quel est son lien avec ce qui nous entoure ?

C’est de ces interrogations passées d’Anamaria Fernandes qu’est né le concept de Danse Écoute, qui privilégie, avant toute espèce de recherche formelle, un travail sensible sur le corps au travers de l’improvisation et de l’expérimentation sur mesure. La chorégraphe propose alors de l’expérimentation sur mesure, des modules adaptés à chaque situation, chaque contexte. Elle renforce l’idée selon laquelle :

La danse tisse ici des liens au moyen des émotions qui naissent des corps en mouvement. Grâce à une ré-appropriation du corps, elle réhabilite le réel en transformant et en emmenant les gestes simples, vers un mouvement poétique. Il s’agit de générer, de stimuler, d’élargir la créativité et les potentialités propres à chaque individu. La danse élargit notre mode de perception de l’espace, de nous-mêmes et de l’autre par le geste conscient au sein du groupe et en accord avec lui.La danse ici, dans ce qu’elle a de plus simple, est, avant tout une ouverture à l’autre, c’est à dire la création d’un espace commun dans lequel chacun a sa place en tant que personne dans sa singularité, son identité et sa différence.

« La danse fouille avec le corps les racines des corps, leur façon d’exister, de se mouvoir, et déjà de surgir. Elle travaille l’événement d’être, dans le temps et l’espace, elle travaille le senti, le perçu, l’émouvant, le retenu de cet événement. »

D.Sibony, Le corps et sa danse

LES ATELERSDance Ecoute

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LES ATELIERS

Parallèlement à ses projets de création, la compagnie Dana intervient, sous forme d’atelier auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes dans divers cadres ( scolaires, structures spécialisées pour des personnes handicapées ou en difficultés, écoles de danse et de théâtre, com-pagnies)

2003 - 2005 : Mouvances - Rennes2003 - 2008 : Foyer de Vie pour personnes handicapées mentales Le logis de la Poterie – Rennes 2004 - 2005 : Université de Rennes 1 2005 : Ecole publique Sônia Braga – Brésil2005 : Foyer de Vie pour personnes handicapées mentales « Paulo Campos » - Brésil2005 : Ecole Saint Armelle « danse à l’école » travail sur l’espace urbain et d’objets de récupération2006 - 2007 : Compagnie de Danse « Palacio das Artes » - Brésil 2006 - 2008 : Compagnie de Danse « Quick » Brésil 2006 - 2008 : IME Le Triskell – Saint Jacques de la Lande2007 : Ecole Saint Laurent « danse à l’école » travail d’improvisation sur l’espace urbain2008 : Association TOUT ATOUT « féminin, masculin, une approche sensible »2008 : Hôpital Psychiatrique Guillaume Regnier

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La maîtrise de la Danse écoute peut rejoindre des visées plus sociales et s’intégrer à des programmes menés dans les quartiers.Ainsi en 2008 est conduite une collaboration qui vise à modifier les difficultés sociétales que rencontrent certains jeunes de Cleunay.

Le parcours s’attachera à répondre à plusieurs objectifs qui ont émergés durant la phase d’ingénierie :

- Favoriser la construction identitaire des participants par la découverte de leurs potentiels de création et par la rencontre de l’univers artistique. - Permettre dans un espace défini et protégé, une expres-sion originale à partir de l’intime, de la relation à soi, à l’autre ainsi qu’aux ressentis exprimés aujourd’hui dans des attitudes de défense et d’agressivité physique et verbale. - Permettre à chacun de se construire dans le respect de soi même et de l’autre afin de se structurer et de s’engager dans un projet de vie. - Accompagner une reconnaissance et une valorisation de ses capacités et de sa place dans la cité en tant que jeune fille, femme, jeune homme, homme en créant des espaces collectifs de convivialité, d’échanges intergénérationnelles, inter genres... .

Les ateliers se construiront sur le croisement de quatre pratiques ar-tistiques qui fonctionneront en binôme sur des temps donnés.Le public ciblé par ce projet est la population des jeunes de Cleunay. Il existe une importante mixité culturelle au sein de la population du quartier (origines africaine, maghrébine, d’Europe de l’est, française) et des niveaux de vies sociaux très hétérogènes.Le parcours s’adressera plus particulièrement à des jeunes rencon-trant des difficultés dans la construction de leur projet de vie et plus particulièrement leur construction identitaire confrontée à des sphères familiales, amicales, et/ou conjugales fragiles.

LES ATELIERSFéminin Masculin, une approche sensible

Projet de l’association TOUT ATOUT et de la MJC Antipode

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DOCUMENTAIRE

La danse au Logis

Michel CharonAnamaria Fernandes

...Comme chaque vendredi matin, Anamaria, danseuse et chorég-raphe se rend au Foyer de Vie le Logis la Poterie. Le lieu accueil des personnes atteintes de déficiences physiques et mentales graves, qui nécessite un accompagnement pour tous les actes de la vie quotidienne. Anamaria intervient depuis trois ans avec le même groupe de rési-dents. Ils sont volontaires pour participer à l’activité danse.Auprès d’elle, des aides soignants du logis la poterie l’accompagnent durant les ateliers. Pour eux l’expérience est enrichissante, no-tamment autour de la notion du rapport au corps sous la forme artistique. Mais aussi par l’observation des comportements nou-veaux chez les résidents, qu’ils ne reproduisent pas à d’autres moments. Ce film, ne montre pas le parcours de chaque individu ni ces mo-ments de difficultés à entrer dans la proposition . Certains d’entre eux mettent des mois pour y parvenir. Les images proposées ici marquent volontairement des temps forts issus d’un travail inscrit dans la durée. Ce travail sur le corps pose aussi des questionne-ments aux aides soignants, notamment de savoir jusqu’où ils sont capable d’aller....

co-production Arbor, Sepa, Adapei, Le foyer de vie Logis la Poterie

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DOCUMENTAIRE

O Projeto

Michel CharonAnamaria Fernandes

De septembre à décembre 2005, puis en décembre 2006 avec la collaboration du marionnettiste français Renaud Herbin, Anamaria Fernandes est intervenue dans une école publique située dans une favela de Contagem (agglomération de Belo Horizonte, Brésil) au sein d’un projet intitulé Novo olhar - Nouveau Regard, qui ac-cueille une vingtaine d’enfants âgés de 8 à 11 ans en situation de risque sanitaire et social.

Ce programme faute de moyen, n’accueille q’une minorité des en-fants de ce quartier sinistré. Une institutrice et des bénévoles se chargent de l’encadrement et offrent aux enfants un soutien sco-laire, un repas et un bain. Durant ces après midi, ces « rescapés » se partagent l’espace de l’école avec les autres jeunes enfants scolarisés (de 6 à 8 ans). A noter que l’école publique Brésilienne n’accueille les enfants qu’une seule moitié de la journée ce qui, dans les favelas, les laisse le reste du temps à la merci de la rue, du travail précaire et de la criminalité infantile.

Dans ce cadre, l’action menée par Anamaria Fernandes a con-stituée à la mise en place d’un atelier chorégraphique aboutissant à la création d’un spectacle destiné aux autres enfants de l’école. Au-delà de ce qu’apporte la pratique de la danse et du rapport au public, c’est la conquête d’un vivre ensemble et de la dignité de soi qui sont à l’honneur lors de cette expérience inédite dans de telles conditions.Cela est particulièrement sensible au travers du documentaire réalisé à cette occasion par la danseuse Anamaria Fernandes et le cinéaste Michel Charron.Le spectateur à l’écoute du témoignage des enfants, à la vision du travail artistique accompli, perçoit nettement comment se réin-vente, pour les enfants et l’équipe permanente, grâce à la danse, un peu d’espérance en la dignité de la condition humaine.

coproduction Candela productions et TV Rennes

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CONCLUSION

En 2009 L’association DANA et la Compagnie DANA comptent bien poursuivre leurs recherches, leurs productions et leurs collaborations interdisciplinaires.

Les objectifs sont doubles :

- Proposer en France et au Brésil des spectacles de danse contemporaine et des collaborations artistiques associées.

- Développer en France et au Brésil des ateliers de pratiques artistiques ayant une action directe sur les liens sociaux, le désenclavement des personnes et des lieux.

À chaque proposition, c’est toujours la rencontre publique qui est privilégiée, soit parce qu’elle bouleverse le spectateur, interroge et suscite la réaction ; soit parce qu’elle met directement la personne en action, modifie son rapport à l’espace, aux conventions, à l’endroit d’un cantonnement social.

Cette exigence publique nécessite des moyens supplémentaires pour que le don contre don puisse se poursuivre, pour que les projets perdurent, se développement et continuent de toucher ceux qu’ils rencontrent.

Aujourd’hui, c’est bien le renforcement des partenariats qui peut nous permettre d’intensifier la création, la production et la diffusion d’événements allant à la rencontre de nouveaux publics.

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L’EQUIPE DANA

Simon Artignan, Président de l’association DANA ; Artiste plasticien, vidéaste, commissaire d’exposition ; a été fondateur, président et administrateur du Sepa / Bon Accueil à Rennes de 1996 à avril 2008. Informations relatives à ses oeuvres sur http://simonartignan.net

Anamaria Fernandes, Direction Artistique de la Cie DANA ; Danseuse chorég-raphe elle travaille avec différentes cies au Brésil entre 1986 et 1993. Depuis son arrivée en France en 1994, elle collabore avec différentes artistes venant de l’image, du théâtre et de la musique. En 2005 fonde la compagnie Dana. Paral-lèlement aux projets de création, elle développe un travail de danse auprès d’un public en difficulté ou handicapé. Avec Michel Charron, a réalisé, deux documen-taires; “La Danse au Logis” (2005) et “ O Projeto » (2008).

Magali Barre : Danseuse et administratrice de la Cie DAN ; formation au Centre de danse Rosella Hightower à Cannes, engagée dans une Compagnie de danse et théâtre de la RTLMF, qui intervi-endra dans la saison lyrique de différents théâtres en France. Obtient le Diplôme d’état (1992) et enseigne à Nantes. Entre 1999 à 2001 travaille à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse de Laval pour la section contemporaine et à partir de 2002 à l’association Mouvances. Entre 2001 et 2004, chargée d’enseignement danse à l’UFRAPS de Rennes.

Thierry Beucher : Collaborateur Artistique de la Cie DANA ; comédien, met-teur en scène, auteur, a participé à une vingtaine de spectacles en tant que comédien. Avec la compagnie Chez Jules qu’il a co-fondée, a mis en scène Les Nuits Blanches, de Dostoïevski, Saturnin Landelle, Marie-Ange Desforêt, Chien crevé sous la lune, qu’il a également écrit. est aussi l’auteur de Marie ou la vie d’une Piqueuse, Les Envolés, Dans la Cendre du ciel

Béatrice Laisné : Décor et costumes, Diplômée en Art de l’Ecole des Beaux-Arts de Renne, travaille depuis vingt ans en décor et costumes avec différents metteurs en scène de la ré-gion. Egalement assistante à la mise en scène, travaille pour l’opéra et pour la danse.

Pierre Gufflet : Composition sonore ; musicien, vidéaste. débute comme monteur son pour le cinéma aux studios Dubbing Brothers à paris en 1997. En 1999 devient régisseur son pour le fes-tival Agora. Viennent les recherches électro-acoustiques et interaction humain/machine et l’écriture musicale. Ecrit les compositions sonores jouées et montés en live pour divers chorégraphes et travaille par ailleurs pour différents réalisateurs.

Michel Charon: Création visuelle ; cinéaste et photographe, réalise plusieurs documen-taires depuis 2000. Travaille aussi pour différentes compagnies de théâtre et de danse avec des créations visuelles vidéo et participe aussi régulièrement à des expositions pho-tographiques. Avec Anamaria Fernandes, co-réalise les deux documentaires : « La danse au logis » et « O Projeto ».

LES COLLABORATEURS REGULIERS

Guillaume Fromentin : Régie lumière ; entre 2000 et 2007 régisseur lumière du Grand Logis –Théâtre de Bruz . Travaille actuellement avec différentes compagnies de danse ou de théâ-tre (cie Enco.re-Katjia Fleig, cie KF, cie Jean-Pierre Franck Picard, Théâtre 8-Catherine Brutout/Bruxelles, Asbl Les Orgues/Brux-elles). Collabore à la cie Dana depuis sa création.

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Michel Aumont, clarinettiste et compositeur résidant à Saint-Brieuc, s’est construit au fil des ans, aux côtés des plus prestigieux, un parcours musical remarquable. Ses études classiques au conservatoire de Caen ne lui ont pas ôté le plaisir de jongler avec les notes, qu’il sait faire rebondir là où personne ne les attend. La pratique ininterrompue de la musique bretonne à danser depuis une vingtaine d’années, apporte à sa composition un fort caractère enraciné, un imaginaire riche et original.

LES ARTISTES INVITES

Renaud Herbin Marionettiste, Diplômé de l’Ecole Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières, fonde en 1999 avec Julika Mayer la compagnie LàOù – marionnette con-temporaine à Rennes (France), compagnie conventionnée par la DRAC Bretagne depuis 2005. Met en scène plusieurs spectacles depuis et, à partir de 2003, il développe le projet Centres Horizons avec le vidéaste Nicolas Lelièvre. Intervient régulièrement à l’Ecole d’acteur du Théâtre National de Bretagne, à l’Université Rennes 2 et à l’Hôpital Psychiatrique Guillaume Régnier de Rennes.

Jean-Jacques Cousin : Danseur ; suit les ateliers de danse proposés par Anamaria Fernandes au sein de du Foyer de Vie « Logis la Poterie » depuis sa création, en 2003. Au début de la rencontre, tout contact physique était refusé par Jean-Jacques. Au fil de ces années de travail, a pu expérimenter, explorer, s’adapter, s’approprier, et puis, peu a peu, a proposé d’autres chemins avec son corps.

Virginie Messina Danseuse comédienne ; a suivi le cursus de danse-études du Conservatoire d’Avignon, puis la formation du CNDC. Collabore ensuite avec plusieurs chorégraphes et crée parallèlement le solo « sans titre – première étape », puis la performance « Fiction ». Depuis 1998, participe à des projets de recherche théâtrale et travaille à Bruxelles avec Pierre-Paul Renders, Alain Berliner, Dominique Deruderre, Natacha Regnier et a tourné dans plusieurs courts métrages.

Alessandra Piccoli : Danseuse ; étudie la danse dés 1983 et est diplômée du départe-ment d’arts corporels à l’université Unicamp depuis 1992 et travail en tant qu’interprète de différents chorégraphes de la région de São Paulo entre 1986 et 1992. En France depuis 1995, donne suite à son parcours en tant que danseuse-interprète et travaille avec en 1998 avec la Cie du Sucre (Nantes) la Cie Hydragon (Nantes) ainsi que pour la chorégraphe Fabienne Compet. En 2002 crée la Compagnie UBI avec Sarosi Nay .

Sandrine Galou : Danseuse et plasticienne ; formée en danse d’expression africaine, en danse traditionnelle malienne et en danse contemporaine. Travaille également sur le croisement entre les arts plastiques et la danse. Interprète depuis 1998, danse dans plusieurs créations sous la direction de Morgane Rey, Cécilia Ferrario, Cécile Borne et la plasticienne Catherine Cacquevel. Entre 2003 et 2007, travaille autour de l’improvisation sous forme de duos avec John Froger, Benoît Travers et Edouard Termigon, avec qui elle propose également un dispositif d’atelier-spectacle.

Camille Kerdellant : Comédienne et chanteuse, a suivi l’enseignement de Georgo Peugeot à Friburg en Allemagne( danse et théâtre improvisées ). A travaillé avec plus-ierus metteurs en scène et crée en parallèle, des lectures-spectacles avec différents musiciens artistes. Depuis 1999 travaille avec la compagnie KF en association avec la comédienne et metteur en scène Rozenn Fournier. Ensemble elles créent autour de l’écriture contemporaine et poétique : Quelques fois je suis la pluie, Qui exprime ma pensée, I .

Mélanie Boulard : Comédienne formée à l’école d’expression Théâtrale Radka Riask-ova à Paris, elle commence sa carrière professionnelle en jouant des pièces classiques, puis elle collabore à la création du théâtre du Colombier à Bagnole avec la cie « Langajà ». Son travail s’oriente vers le théâtre de recherche en intégrant la cie « Arts Métamor-phoses » ainsi qu’un projet porté par l’un des membres du CIC de Peter Brook.

Nicolas Lelièvre : Architecte, Photographe ; Diplômé en Architecture en 2001, il co-conçois le projet Centre Horizons avec Renaud Herbin. Ce qui a donné lieu à la réalisation de bon nombre de films courts, séries de photographies, spectacles et performances en France et à l’étranger (Canada, Argentine, Portugal, Alemagne). Collabore également avec des artistes d’horizons différents venant du théâtre, de la musique et de la danse. Intervient sous forme de stages dans divers contextes : Université de Rennes 2, Ecole d’acteurs du TNB, Usine C (Montréal)

Aldo Ripoche Violoncelliste - Médaille d’or du Conservatoire de Région de Caen, entre à 14 ans au C.N.S.M. de Paris. Lauréat du concours des jeunes talents de l’Ouest, finaliste du concours des jeunes solistes de TF1, premier prix du forum international des jeunes interprètes, se produit dans les principaux pays d’Europe. Membre fondateur de l’Académie Paul Le Flem en 1997, en est aujourd’hui le directeur musical. Professeur au conservatoire de Saint-Malo, collabore également à des productions cinématographiques, chorégraphiques ou théâtrales.

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