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Service veille, études et prospective, Chambre régionale d’Agriculture Rue Maurice Le Lannou - CS 74223, 35042 RENNES Cedex Téléphone : 02.23.48.27.70 - Fax : 02.23.48.27.48 - E-mail : [email protected] www.chambre-agriculture-bretagne.fr des IAA Revue de l’Observatoire La N° 116 - JANVIER 2015 ISSN 1299 - 8095 FLASHS : TOUS LES FAITS MARQUANTS Coréal investit trois millions d’euros Projet d’usine SCO Ranou abandonné Solina rachète SFK Food LDC et Sofiprotéol créent SBV p.30 Les démarches qualité des entreprises p.40 TENDANCES AGROALIMENTAIRES DOSSIERS VIENT DE PARAÎTRE DOSSIER : LE GROS PLAN ACTIVITÉ Repli de l'activité au niveau national au 3 ème trimestre 2014 p.2 EXPORTATIONS Des exportations bretonnes du 3 ème trimestre 2014 sous la pression de l’embargo russe p.4 EMPLOI Léger mieux global dans les IAA bretonnes au 2 ème trimestre 2014 p.6 CONSOMMATION / INNOVATIONS Décryptage des tendances d’innovation 2014 p.7 ANCRAGE REGIONAL DES PRODUITS Comment capitaliser sur le succès des produits régionaux ? p.15 INTERVIEW : ERIC VOULAND, BRETAGNE COMMERCE INTERNATIONAL Sécurité sanitaire, avantage comparatif à l'export pour les IAA bretonnes ? p.21 LES IAA EN BRETAGNE EN 2012 Principales données de cadrage p.24 Les tendances d’innovation portées par les IAA bretonnes Face à un consommateur au comportement alimentaire changeant, les acteurs agroalimentaires doivent innover pour répondre à diverses attentes. A l’occasion du SIAL 2014, les tendances de consommation ont été décryptées et nous vous proposons, dans ce numéro, leur déclinaison par les entreprises bretonnes. p.7

DÉCRYPTAGE DES TENDANCES · A l’occasion du SIAL 2014, les tendances de consommation ont été décryptées et nous vous ... A l’occasion des 50 ans du SIAL (octobre 2014), la

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Service veille, études et prospective, Chambre régionale d’AgricultureRue Maurice Le Lannou - CS 74223, 35042 RENNES Cedex

Téléphone : 02.23.48.27.70 - Fax : 02.23.48.27.48 - E-mail : [email protected]

www.chambre-agriculture-bretagne.fr

desIAARevue

de l’Observatoire La

N° 116 - JANVIER 2015 • ISSN 1299 - 8095

FLASHS : TOUS LES FAITS MARQUANTS• Coréal investit trois millions d’euros

• Projet d’usine SCO Ranou abandonné

• Solina rachète SFK Food

• LDC et Sofiprotéol créent SBV p.30

Les démarches qualité des entreprises p.40

TENDANCES AGROALIMENTAIRES

DOSSIERS

VIENT DE PARAÎTRE

DOSSIER : LE GROS PLAN

ACTIVITÉ

Repli de l'activité au niveau nationalau 3ème trimestre 2014 p.2

EXPORTATIONS

Des exportations bretonnes du 3ème trimestre 2014sous la pression de l’embargo russe p.4

EMPLOI

Léger mieux global dans les IAA bretonnesau 2ème trimestre 2014 p.6

CONSOMMATION / INNOVATIONSDécryptage des tendances d’innovation 2014 p.7

ANCRAGE REGIONAL DES PRODUITSComment capitaliser sur le succèsdes produits régionaux ? p.15

INTERVIEW : ERIC VOULAND, BRETAGNE COMMERCE INTERNATIONALSécurité sanitaire, avantage comparatif àl'export pour les IAA bretonnes ? p.21

LES IAA EN BRETAGNE EN 2012Principales données de cadrage p.24

Les tendances d’innovationportées par les IAA bretonnesFace à un consommateur au comportementalimentaire changeant, les acteursagroalimentaires doivent innover pourrépondre à diverses attentes. A l’occasion du SIAL 2014, les tendances deconsommation ont été décryptées et nous vousproposons, dans ce numéro, leur déclinaisonpar les entreprises bretonnes.

p.7

N ° 116 - J A N V I E R 2 015 • L A R E V U E D E L’ O B S E R VAT O I R E D E S I A A D E B R E TA G N E • 7

DOSSIERCONSOMMATION / INNOVATIONS :DÉCRYPTAGE DES TENDANCES

Comment ont évolué les besoins etattentes des consommateurs enmatière d’alimentation ? A l’occasion des 50 ans du SIAL (octobre 2014), la société d’étudesmarketing et d’opinion TNS Sofres s’est intéressée aux évolutionsdans les attentes des consommateurs français vis-à-vis de leuralimentation.

Depuis les années 60, les comportements alimentaires ont radi-calement changé sous l’influence notamment :

• du développement de l’électroménager,

• de l’évolution des modes de production et des technologies deconservation,

• de l’accroissement de l’espérance de vie,

• de l’évolution des modes de vie,

• de la mondialisation de l’économie et des cultures,

• de l’accroissement de l’offre disponible et des canaux de distri-bution.

D’une demande centrée sur le « manger plus » des années 60, onest passé au « manger moins » dans les années 70 avec uneobsession de la chasse aux kilos, puis au « manger plus vite etplus léger » dans les années 80 avec une recherche de produitspratiques permettant de gagner du temps (développement desproduits 4ème gamme, des plats surgelés) et sains.

Dans les années 90, l’accent est mis sur le « manger juste » ; leconsommateur recherche une alimentation équilibrée et saine.Dans les années 2000, le plaisir gustatif est réhabilité. Le consom-mateur souhaite des produits sains, simples, ‘de tradition’ et duterroir.

Aujourd’hui, le consommateur souhaite « manger mieux ». Il està la recherche de plaisir, de convivialité, de simplicité. Il souhaitedes produits sains, simples, durables… mais fonctionnels.

Le citoyen français……un consommateur attaché à son modèled’alimentation, mais de plus en plus contraint A l’inverse, avec plus de deux heures en moyenne par jour, letemps moyen passé par jour à la prise des repas n’évolue pas.

Le consommateur français reste attaché aux trois repas parjour et consomme relativement peu entre ces derniers… uneexception en Europe.

L’étude TNS Sofres, remarque en outre que les consommateursfrançais sont particulièrement attachés à leur alimentation etqu’ils expriment de nombreuses attentes liées au plaisir, à laconvivialité, à une alimentation saine, équilibrée et variée.

Malgré une inflation relativement faible, le contexte économiquedifficile et la tension sur les dépenses induisent pour près de50 % des ménages français la perception d’un budget alimentaireen augmentation. Cette perception accroît l’attention portée auxpromotions, aux prix bas et induit parfois des renoncements àacheter certains produits alimentaires du fait de leurs prix. Autrescomportements qui progressent chez les consommateurs fran-çais, le recours au ‘fait-maison’ et à la cuisine des restes.

Consommation / Innovations :décryptage des tendancesEmilie Gardin – Chargée de mission Promotion des produits agricoles et agroalimentaires à la Chambre régionale d’Agriculture deBretagne

Ces 50 dernières années, les comportements alimentaires ont radicalement changé. En France, dans les années 60, le consom-mateur souhaitait « manger plus », aujourd’hui, il souhaite « manger mieux »1.

Pour répondre à l’évolution de ces tendances de consommation, les acteurs agroalimentaires développent chaque année denombreuses innovations. Tous les deux ans, le SIAL (Salon International de l’ALimentation) offre un formidable terrain de jeuà qui souhaite analyser et décrypter ces tendances. La société XTC a proposé son analyse pour le SIAL.

Mais qu’en est-il des innovations portées par les TPE et PME bretonnes ?

0

1

2

3

4

5

6

MoyenOrient(zone

urbaine)

Brésil(zone

urbaine)

Russie(zone

urbaine)

Chine(zone

urbaine)

EtatsUnis

GrandeBretagne

EspagneAllemagneFrance

Pendant les repas Hors des repas

Nombre quotidien de prises alimentaires

Source : Etude TNS Sofres, octobre 2014

Graphique 1 : comparaison des modes de prises alimentaires en Europe

(1) Etude TNS SOFRES réalisée en octobre 2014 à l’occasion du SIAL (Salon International de l’Alimentation).

DOSSIER CONSOMMATION / INNOVATIONS :DÉCRYPTAGE DES TENDANCES

8 • L A R E V U E D E L’ O B S E R VAT O I R E D E S I A A D E B R E TA G N E • N ° 116 - J A N V I E R 2 015

Tableau 1 : kaléidoscope de comportements et de perceptions

Attentes vis-à-vis de l’alimentation Attentes vis-à-vis des innovations A noter également En bref

France

Plaisir, convivialité.Alimentation saine, équilibrée,variée.

60 % des Français sont ouvertsaux innovations et apprécientdécouvrir de nouveaux produits.Origine des produits, intérêt fortpour des produits simples…

En lien avec la pression budgétaire et l’érosioncontinue dans la confiance en la qualité desproduits alimentaires, forte hausse de l’auto-production et du recours à la vente directe.

Des consommateurs attachés àleur modèle d’alimentation plaisir,mais de plus en plus contraints.

Allemagne

Plaisir, convivialité.Alimentation saine, équilibrée.

L’un des pays les plus intéresséspar les innovations.Lien avec le développementdurable (produits naturels,simples, locaux, équitables…).

En lien avec le fort taux de surpoids / d’obésitéde sa population, 2/3 des Allemands pensentqu’ils mangent trop et que leur comportementalimentaire est mauvais pour leur santé.

Alimentation rime avec plaisir etconvivialité, tout en intégrant uneforte demande pour des alimentssains qui rassurent.

Espagne

Bien manger pour réduire lesproblèmes de santé.Alimentation saine, équilibrée,variée.

Niveau d’intérêt élevé vis-à-vis del’innovation.Authenticité, fraîcheur, santé pré-ventive…

Les Espagnols sont très confiants dans laqualité de leur alimentation (95 %).

Des attitudes très positives àl’égard de l’alimentation. Un lientrès fort entre alimentation etsanté.

Grande-Bretagne

Hédonisme et nécessité sontles maîtres mots.

Naturalité, produits simples / peutransformés.

Malgré un taux de surpoids /d’obésité important(57 %), la population ne surveille pas sonalimentation, ni les quantités consommées. Niveau de confiance élevée dans la qualité desproduits consommés.

Entre hédonisme et nécessité, unbon niveau de confiance.

Etats-Unis

Avec la Russie, le pays oul’alimentation est le plusperçue comme une obligation(54 %).Alimentation saine, équilibrée.Pas d’intérêt pour le partage, laconvivialité ni le plaisir.

Niveau d’intérêt élevé pourl’innovation.Recherche de praticité, en lienavec la vision fonctionnelle del’alimentation.Produits simples, sains.

Malgré la forte proportion d’Américains obèses(41 %) ou en surpoids (20 %), peu d’importanceaccordée à la qualité de l’alimentation et auxquantités consommées.Comme les Britanniques, les Américains sontpeu inquiets de l’impact des aliments sur leursanté et sont confiants dans la qualité des ali-ments qu’ils consomment.

Fonctionnalité, praticité etconfiance.

Chine(Zone urbaine)

Perception hédoniste del’alimentation ancrée sur uneculture forte de la gastronomie.Alimentation saine, équilibrée,conviviale…et pas chère.

Niveau d’intérêt élevé pourl’innovation.Naturalité, authenticité, santépréventive…

Pas de problème de surpoids, mais uneconscience très forte du lien entrealimentation et santé.De fortes attentes de réassurance dans laqualité des produits(les marques, les labels y sont très prisés).

Hédonisme alimentaire et fortesattentes en terme de réassurancedans la qualité.

Russie(zone urbaine)

Perception très fonctionnellede l’alimentation (55 % la consi-dèrent comme une nécessité).Alimentation saine, équilibrée,variée.

Intérêt marqué pour lesinnovations.Naturalité, fraîcheur, agriculturebio, qualité gustative, praticité etabsence d’allergènes.

Un peu plus de 50 % des Russes estiment queleur alimentation peut engendrer un risque pourleur santé.

Fonctionnalité et fortes attentesde réassurance qualité.

Brésil(Zone urbaine)

Perception majoritairementfonctionnelle de l’alimentation(46 %).

Peu d’intérêt pour les innovationsplaisir.Intérêt pour des produits naturels,frais, goûteux et impactant demanière positive la santé.Fort intérêt pour des produitsnomades.

2/3 des Brésiliens pensent que leuralimentation peut nuire à leur santé.Ils sont plutôt confiants dans la qualité de leuralimentation.

Des mangeurs fréquents, avec defortes attentes pour des produitssains.

Moyen-Orient(zone urbaine)

Alimentation perçue commeune nécessité et un moyen deprévenir les risques de santé.

Peu d’intérêt pour les innovationsplaisir.Intérêt plus marqué pour desproduits sains, naturels, santé.

7 consommateurs sur 10 jugent que leuralimentation peut nuire à leur santé.Taux de surpoids important (57 %).Niveau de confiance élevé dans la qualité desproduits alimentaires (89 %).

Fonctionnalité, confiance etsensibilité au lien alimentationet santé.

Source : XTC World Innovation et TNS Sofres

La crise qui sévit depuis 2008 se fait durement ressentir surla consommation des ménages français. En 2012, on enre-gistre, malgré la croissance démographique, un recul histo-rique des dépenses de consommation en volume. Cependant,l’évolution des dépenses de consommation pour les produitsalimentaires est, pour sa part, peu affectée par la crise. C’estune bonne nouvelle pour les entreprises agroalimentairesfrançaises qui, en moyenne, commercialisent 80 % de leurchiffre d’affaires (industrie alimentaire hors boissons) sur le

marché intérieur. On observe malgré tout des arbitrages,des évolutions de tendances…Appuyant ses travaux et son analyse sur le traitement desdonnées de consommation publiées par l’Insee dans lescomptes nationaux, FranceAgriMer a décortiqué les évolu-tions, en comparant notamment les périodes 2000-2007 et2008-2013. La synthèse publiée en septembre 2014 s’intitule« La dépense alimentaire des ménages français résiste à lacrise » et est téléchargeable sur le site www.franceagrimer.fr.

Pour aller plus loin : comment évoluent les dépenses de consommation alimentaire en période de crise ?

…un consommateur à rassurerEnfin, l’enquête réalisée par TNS Sofres auprès des consommateursfrançais montre une baisse constante du niveau de confiance dansla qualité des produits alimentaires. Seulement 76 % des Françaisse déclarent confiants (dont 6 % seulement de totalementconfiants). Ce niveau de confiance a perdu huit points entre 2012et 2014 et a davantage touché les jeunes.

Conséquences de la pression sur le budget des ménages maisaussi d’une érosion continue de la confiance dans la qualité desproduits, on observe une hausse de l’auto-production (aujourd’huiprès de 30 % des foyers français détiennent un potager2, contre16 % en 19913) et de la fréquence d’achats de produits locaux(80 % des consommateurs disent en acheter et parmi eux, près dequatre personnes sur dix déclarent le faire même souvent)4.

…un consommateur ouvert aux innovationsEn termes d’attitudes, les Français sont plutôt ouverts aux inno-vations alimentaires, ainsi six sur dix déclarent aimer découvrir denouveaux produits. L’attention portée à l’origine, la provenance desproduits consommés reste élevée de même que l’intérêt pour desproduits alimentaires simples, pas ou peu transformés. La sensibilitédes Français à l’égard de produits alimentaires durables continuede croître, avec la lutte contre le gaspillage alimentaire commethématique phare.

Des innovations décryptées…Tous les deux ans, le SIAL offre à ses exposants la possibilité deprésenter aux visiteurs du salon leurs innovations en organisantl’opération Tendances & Innovations. En octobre dernier, 1 700innovations alimentaires ont été présentées, un record absolu.Cela représente une progression de 70 % par rapport à la précé-dente édition en 2012. Et la France n'est pas en reste puisqu'unquart des nouveautés sont hexagonales. Preuve s'il en est du dyna-misme du secteur en France, encore largement représenté par desTPE et PME.

"Ce qu'il faut retenir de ces nouveaux produits c'est qu'il n'y a plusde place pour les ventres mous, pour ceux qui n'ont pas suffisam-ment de parti pris", affirme Xavier Terlet, président du cabinetXTC spécialisé dans les innovations alimentaires. "Il faut choisirun camp et ne pas vouloir rassembler toutes les envies car c'estdevenu impossible. Le consommateur est devenu multiple". Lesinnovations exposées au SIAL s'attaquent donc à des marchés deniche, s'adressant à un besoin spécifique à un moment donnéplutôt qu'à un consommateur type.

Ecartelé entre plusieurs envies : se faire plaisir, gagner du temps,consommer local, tout faire soi-même, le consommateur françaisest devenu difficile à cerner. La même personne peut acheter lacrème de caramel avec des inclusions de crêpes dentelles et desbiscuits sans sucre, des légumes à réchauffer au micro-ondes et del’huile de homard pour cuisiner des recettes de chef. "Le consom-mateur a des volontés contraires. Il suffit d'observer nos compor-tements : on va prendre un dessert au chocolat mais avec uncoca-light !", analyse Xavier Terlet.

Après avoir étudié ces 1 700 innovations, la société XTC WorldInnovation a mis en évidence 12 grandes tendances qui se lisent« comme dans un miroir » à travers un jeu de deux fois sixtendances opposées, mais complémentaires. Ces tendances d’in-novation tentent de répondre à des tendances de consommation.Elles sont présentées dans le schéma en page suivante.

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DOSSIERCONSOMMATION / INNOVATIONS :DÉCRYPTAGE DES TENDANCES

Retour sur les 50 ans d’innovations del’agroalimentaire et de la distributionDans les années 60

1963 : Ouverture du 1er hypermarché français.1967 : Commercialisation du 1er micro-ondes aux Etats-

Unis (il faudra attendre 1979 pour une commercia-lisation grand public en France).

1968 : Mise sur le marché du 1er plat surgelé(Findus – Poisson à la Bordelaise).Invention de la Tetra Brik. Le lait peut désormaisse conserver pendant des mois à températureambiante.

Dans les années 70

1970 : McDonald’s part à la conquête du monde.En France, il faudra attendre 1979.La languette aluminium propulse la canette.

1974 : Le conditionnement des produits sous atmosphèremodifiée arrive en France (l’oxygène est remplacépar des gaz inertes permettant d’augmenter ladurée de conservation).

1976 : 1ère bouteille plastique en PET, plus léger, plusclair et plus solide que le PVC.

Dans les années 80

1984 : Apparition des produits 4ème gamme.Désormais on trouve des végétaux frais, lavés,épluchés… prêts à l’emploi.

1988 : Mise en avant du commerce équitable -Max Havelaar.

Dans les années 90

1990 : Le 1er plastique 100 % biodégradable etcompostable est inventé.

1994 : Démarrage du e-commerce aux Etats-Unis. Dans les années 2000…

2001 : La Chine adhère à l’Organisation Mondialedu Commerce, accélérant la mondialisation del’économie.

2004 : Leclerc ouvre le 1er drive en France. En 2014, onen compte plus de 3 000.Le drive représente aujourd’hui 4 % des achats deproduits de grande consommation.

2014 : Amazon Fresh est en passe de devenir unnouveau géant du commerce alimentaire.

Source : Dossier de presse du SIAL

(2) Enquête TNS Sofres pour FranceAgriMer, avril 2013.(3) Insee, 1991.(4) Etude IPSOS pour Bienvenue à la Ferme, janvier 2014.

Figure 1 : tendances, une quête du bonheur

Tensions et recherche de bonheur

La recherchede sens

L’hédonismeau quotidien

FRUGALITÉ & CONTRÔLE“Malin & familial”“La juste dose”

“Du neuf avec du vieux”

Des produits malins, anti-gaspillages, qui permettent de ne dépenser

que ce qui est nécessaire : la juste dose au juste moment, le retour du plat

familial, la bonne conservation ou l’aide à la gestion

des restes.

#1

FOOD 2.0“Net & partage

“L’hyper-connexion”

Les modes de vie se digitalisent et les marques doivent prendre

en compte cette soif grandissante de partage et de plaisir passé

sur les réseaux sociaux. Les technologies et les applications pour y répondre

évoluent sans discontinuité et s’ancrent dans notre réel.

#12

LE CONSOMMATEUR SURDOUÉ

“Le consommateur-producteur”“Le Consommateur-chef”“Plaisir & connaissance”

Des produits qui permettent au consommateur de devenir acteur

et expert de son alimentation, de cuisiner, préparer ou produire sa propre

nourriture. Ces produits apportent un triple bénéfice : le plaisir de faire soi-même, une garantie sécuritaire

et l’économie du fait maison.

#8

L’EXOTISMEMONDIAL

“Explorations gastronomiques”“Origines & garanties”

Des produits exotiques, d’origines nouvelles,

plus précises, contrôlés en termes de composition et de respect

des populations locales.

#10

LE LÂCHER PRISE

“Le plaisir sans limite”“La culture de l’absurde”

Des produits qui offrent la possibilité de lâcher prise en s’offrant

une expérience très gourmande, voire “nutritionnellement incorrecte”,

proposant une rupture avec la norme et les usages. Des saveurs, des textures, des arômes

ou un positionnement décalé, pour un plaisir sans limite.

#4

INDISPENSABLE& INDUSTRIEL

“Où je veux, quand je veux”“L’emballage indispensable“

Des produits spécifiquement packagés pour s’adapter

aux nouveaux modes de vie des consommateurs

et à chaque circonstance de consommation.

#6

DOSSIER CONSOMMATION / INNOVATIONS :DÉCRYPTAGE DES TENDANCES

10 • L A R E V U E D E L’ O B S E R VAT O I R E D E S I A A D E B R E TA G N E • N ° 116 - J A N V I E R 2 015

Un besoinde partage

Une sociétéd’hybridation

Un consommateurarbitre

et plus malin

L’ALIMENTATION PROTECTRICE“Older & Older”

“100 % transparent”

L’alimentation qui protège l’organisme, en améliorant notre capital-santé

ou apportant l’assurance de ne pas le dégrader, mais également des produits qui répondent

aux nouveaux besoins fonctionnels liés à l’allongement

de l’espérance de vie.

#3

LE VIVANT SAUVAGE“Re-wilding”“Still alive”

Des produits qui se veulent plus frais que frais, “vivants”,

qui continuent à évoluer jusqu’à la consommation.

#5

LE CONSOMMATEUR

AIDÉ“Produit solution”

“Le non-choix”“Repères & guides”

Des solutions-produits qui permettent au consommateur de faire rapidement le bon choix,

voire qui lui dictent un choix.

#7

LOCAL & CITOYEN

“Près de chez vous”“Économie & écologie”

Des produits locaux dont la consommation contribue

à aider une population proche à laquelle le consommateur s’identifie

plus facilement et des produits à plus faible impact sur l’environnement

(moins de transports).

#9

LE PETIT PLAISIR QUOTIDIEN“Le petit luxe”

“Fraîcheur & légèreté”

Une offre de produits alimentaires vecteurs de petits plaisirs multi-quotidiens,

que l’on peut s’offrir même dans un contexte de crise

et de diminution du pouvoir d’achat.Des produits légers

pour un plaisir déculpabilisé.

#2

CONTRÔLERLE TEMPS

“L’éloge de la lenteur”

Hier, la rapidité et le toujours plus vite étaient de mise. Le mouvement inverse s’opère aujourd’hui en revenant à des process simples,

naturels où le rituel prend tout son sens. Il faut laisser le temps au produit pour

être préparé, être levé, affiné, être cuisiné et prendre aussi le temps qu’il faut pour le déguster. Le temps, valeur durable, devient alors le meilleur allié du plaisir,

de la santé retrouvés. En traversant le temps, les produits rassurent

et apportent une dimension nostalgique positive.

#11

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DOSSIERCONSOMMATION / INNOVATIONS :DÉCRYPTAGE DES TENDANCES

Source : XTC World Innovation, SIAL 2014

DOSSIER CONSOMMATION / INNOVATIONS :DÉCRYPTAGE DES TENDANCES

12 • L A R E V U E D E L’ O B S E R VAT O I R E D E S I A A D E B R E TA G N E • N ° 116 - J A N V I E R 2 015

…et déclinées par les IAA bretonnesParallèlement à l’opération Tendances & Innovations portéepar le SIAL, la COCEB (Conférence des Chambres Econo-miques de Bretagne), BDI (Bretagne Développement Innova-tion) et Valorial avec le soutien de la région Bretagne organisentdepuis quatre éditions une déclinaison régionale de l’opération,véritable vitrine des innovations des TPE et PME bretonnes.

En 2014, 56 produits issus de 34 entreprises ont ainsi été sélec-tionnés par un comité multipartenaires et présentés au SIAL surle stand Tendances & Innovations de Bretagne.

Avant de vous proposer un zoom sur 11 innovations d'entreprisesbretonnes analysées au travers de la matrice proposée par lasociété XTC World Innovation, notons la forte augmentationdes opérations de co-branding, association entre deux marquespermettant de faire baisser les coûts de mise en œuvre et / oude communication. En exemple peuvent être cités l'assiettebretonne proposée par Triballat Noyal et l'Atelier de l'Argoat ouencore le tartinable (saumon ou thon) de chez Guyader associéau Boursin (groupe Bel).

#1 #2FRUGALITÉ & CONTRÔLE LE PETIT PLAISIR QUOTIDIEN

En période de crise, l'alimentation peut être un refuge, une source de ‘petits bonheurs’ mais en même temps le consommateur-doit faire attention à son budget. Il va donc préférer des minidoses pour éviter le gaspillage et payer moins cher.

Lait UHT 1/2 écrémé biologique 6 x 20 cl

Date de mise sur le marché : 02/2014

Ce lait nature, certifié AB, innove par son conditionne-ment en briquettes 20 cl avec paille. Idéal pour uneconsommation nomade.

Lait collecté uniquement dans des fermes bretonnes.Riche en calcium et apporte 15 % des besoins journa-liers recommandé par le PNNS.

Laiterie Le Gall(Chiffre d’affaires en 2013 de 39 K€)

Moelleux pistache cœur chocolat

Date de mise sur le marché : 05/2014

A l’image d’un produit pâtissier, ce moelleux pistache aucœur ganache chocolat, sans colorant ni conservateur,est une nouveauté au rayon dessert ultra-frais. Son pot enverre permet de le réchauffer en quelques secondes aumicro-ondes pour obtenir un moelleux au cœur fondant.Son conditionnement individuel laisse le choix d’uneconsommation nomade ou à domicile.

Marie Morin(Chiffre d’affaires en 2013 : 10,5 M€)

Biscuits au chanvre

Date de mise sur le marché : 2014

Ces ‘biscuits Santé au chanvre’ sont sans beurre, sansœufs et contiennent peu de sucre. 100 % des protéinessont d’origine végétale.

L’Uzelaise(Chiffre d’affaires en 2013 : 3,4 M€)

Craquamel

Date de mise sur le marché : 03/2014

Craquamel c’est l’association gourmande du fondant dela crème de caramel au beurre salé avec les brisures deCraquant qu’elle contient. Cette nouvelle texture agré-mente les desserts qu’il s’agisse de recettes élaborées outout simplement d’une bonne crêpe.

La Biscuiterie de Bretagne(Chiffre d’affaires en 2013 : 947 K€)

#3 #4L'ALIMENTATION PROTECTRICE LE LÂCHER PRISE

L'appétit pour des produits sains et sans produits artificiels est toujours réel chez les consommateurs français. Mais l'une desnouveautés dans ce domaine est l'attrait pour les produits sans gluten. A contrario, il y a chez les consommateurs des moments‘de lâcher prise’ et une demande pour des produits gras, salés, sucrés.

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DOSSIERCONSOMMATION / INNOVATIONS :DÉCRYPTAGE DES TENDANCES

#5 #6LE VIVANT SAUVAGE INDISPENSABLE & INDUSTRIEL

Il y a désormais plus frais que frais, c'est le vivant ! Plusieurs kits sont déjà disponibles et proposent de faire pousser des cham-pignons chez soi, de fabriquer sa propre bière... Mais à côté du temps passé à s'occuper de leurs plantations (40 % des Françaiss'adonnent au jardinage), les consommateurs veulent aussi pouvoir s'alimenter rapidement quand c'est nécessaire avec desproduits prêts à manger.

Pas d’exemple dans la sélection bretonne… La PauseGourmandeBretonne

Date de mise sur le marché : 2014

La Bretagne arrive sur le marché du snacking !

Avec La Pause Gourmande Bretonne, les Galettes deSaint-Malo offrent la possibilité de déguster un repascomplet et typiquement breton : une galette saucisseainsi que deux crêpes au caramel au beurre salé. Sonemballage compartimenté, micro-ondable et sécable, faci-lite les pauses déjeuner des consommateurs nomades.

Galette de Saint-Malo(Chiffre d’affaires en 2013 : 1,858 M€)

Gamme de légumes cuisinés Lou

Date de mise sur le marché : 10/2014

Après sa gamme de champignons cuisinés, Lou présenteses légumes cuisinés en sachets micro-ondables, àconserver à température ambiante. Sans conservateur etcuisinés de façon simple, leur goût naturellement bon estpréservé. Trois recettes sont proposées dans la gamme :des carottes aux p’tits oignons, un duo de haricots ail etpersil, une fondue de poireaux à la crème, ces légumes ensachet se préparent en deux minutes au micro-ondes.Une nouvelle réponse de Lou pour consommer deslégumes sans se prendre le chou !

Légulice – Lou (Chiffre d’affaires en 2013 : 11 M€)

Huile de homardà la vanille

Date de mise sur le marché : 09/2014

Première huile de homard à la vanille sur le marché, cettehuile offre à l’ensemble des consommateurs, un produitdigne des grands Chefs étoilés. Cuisinée à partir dehomard bleu, il s’agit d’une véritable aide culinaire quali-tative aux saveurs originales, qui apporte une valeur d’ex-ception à de nombreuses préparations. Sans colorant, niconservateur, l’usage créatif de cette huile de homard àla vanille est multiple. Elle permet de relever les plats,qu’ils soient chauds ou froids.

Groix & Nature(Chiffre d’affaires en 2013 : 2 M€)

#7 #8LE CONSOMMATEUR AIDÉ LE CONSOMMATEUR SURDOUÉ

Le consommateur a envie que ses achats lui facilitent la vie et en même temps il désire apprendre et faire par lui-même.

DOSSIER CONSOMMATION / INNOVATIONS :DÉCRYPTAGE DES TENDANCES

14 • L A R E V U E D E L’ O B S E R VAT O I R E D E S I A A D E B R E TA G N E • N ° 116 - J A N V I E R 2 015

#9 #10LOCAL & CITOYEN L'EXOTISME MONDIAL

Les consommateurs français veulent consommer localement et sont de plus en plus attentifs aux entreprises qui soutiennent untissu économique local. La grande distribution l'a bien compris et référence de plus en plus les produits du terroir… et dans lemême temps accorde une large place aux spécialités étrangères.

Soupe artichauts,choux-fleurs etcrème fraîche

Gamme apéroYumi

Cuvée XVII

Date de mise sur le marché : 11/2012

Positionné dans les cidres haut de gamme, Kystin innoveen proposant le 1er cidre à la châtaigne sur le marché. Unemacération de la châtaigne, crue, concassée, pendant delongs mois dans le jus de pomme donne naissance à laCuvée XVII. Cette boisson à la saveur automnale et à lacouleur ambrée fait entrer le cidre dans la haute gastro-nomie.

L’Uzelaise(Chiffre d’affaires en 2013 : 81 K€)

Machine NDMAC

Date de mise sur le marché : 03/2014

NDMAC révolutionne le service au comptoir grâce à ses appli-cations tant techniques que commerciales. Avec son système derefroidissement à 130 l. /heure, elle permet au consommateurde se servir lui-même une boisson (bière ou autre...) toujours àbonne température (froid ou chaud). Les fûts écologiques de20 l. sont utilisés par 1000 producteurs de liquides dans lemonde qui bénéficient via le cloud d’informations (télémétrie,fûts installés, consommateurs connectés…) en temps réel.Son utilisation est simple : le bar crédite au client muni d’un outild’identification (bracelet, carte, smartphone…) la somme d’ar-gent souhaitée. Après identification par la machine, le clientchoisit via l’écran tactile relié au cloud, le type de boissonsouhaité et se sert.NDMAC ouvre les portes d’un nouveau type de réseau socialentre les consommateurs, les lieux de consommation, lesproducteurs…

NDMAC

#11 #12CONTRÔLER LE TEMPS FOOD 2.0

Le consommateur est partagé entre la volonté d’aller toujours plus vite dans un monde hyper connecté... et l’éloge de la lenteur,le temps étant le meilleur allié du plaisir.

Date de mise sur le marché : 08/2012

L’association d’artichauts, de choux-fleurs et de crèmefraîche réunis dans cette soupe, est une recette typique del’agriculture bretonne. Ce produit s’inscrit dans la tendanced’acheter et de consommer localement, par le choix d’in-grédients d'origine bretonne et française. C’est un gage dequalité et de traçabilité pour le produit, permettant aussi desoutenir l’économie nationale et d’avoir une consommationengagée. Présentée dans un emballage issu de forêts géréesdurablement (certifié FSC®), cette soupe bénéficie égale-ment d’une ouverture facile, ne nécessitant pas de ciseaux.

La Potagère(Chiffre d’affaires en 2013 : 162 M€)

Date de mise sur le marché : 05/2014

L’une des tendances culinaires fortes de ces dernières annéesen France est la démocratisation de la cuisine japonaise etde ses spécialités (sushis, sashimis, makis…) auxquelles lesconsommateurs se sont familiarisés grâce à la croissance dela restauration asiatique. S’appuyant sur l’essor de ce marchégrandissant, Meralliance a développé une gamme desaumon fumé aux recettes japonisantes : les sashimis et lesyakitoris, commercialisée sous la marque Apéro Yumi aurayon Traiteur de la Mer. Sans poisson cru, ces recettess’adressent aux néophytes de la cuisine japonaise.

Meralliance(Chiffre d’affaires en 2013 : 160 M€)

Comitéde rédaction

Pierre BELLECEconomiste

Stéphanie BENVELChambre de commerce et d’industrie de région Bretagne

Gilbert BLANCHARDCBB Développement

Jean-Luc CADEABEA

Maude DUVALCCI Morbihan

Magali FEVRIERDRAAF Bretagne

Stéphane GOUINAgrocampus Rennes

Gwénola FLOC’H PENNChambre d’Agriculture du Finistère

Michel GUILLEMETDirection régionale de l’INSEE

Nathalie LE DREZENChambre d’Agriculture des Côtes d’Armor

Gwenc’hlan LE GALChambre de commerce et d’industrie de région Bretagne

Joseph PENNORSChambre d’Agriculturedes Côtes d’Armor (Membre associé)

Julie RIOChambre régionale d’Agriculture de Bretagne

Patrick ROLANDINBanque de France

Monique RUFFELChambre régionale d’Agriculture de Bretagne

Joëlle SALAÜNChambre régionale d’Agriculture de Bretagne

Nathalie SIMON-RICHARTÉConseil régional de Bretagne

Philippe SOMMER

CCI Morbihan

Hervé THIBOULTChambre régionale d’Agriculture de Bretagne (Collège salariés)

Vincent TRAN

DRAAF Bretagne

Dépôt légal 4ème trimestre 2014

Directeur de la publication : Jacques JAOUEN

Responsable de la rédaction : Julie RIO

Maquette et exécution : PYGMALION - Rennes

Prix de l’abonnement :

105 € HT (TVA à 5,5 %) par an, 28 € HT (TVA à 5,5 %) au numéro22,5 € HT (TVA à 5,5 %) le numéro spécial

La reproduction des informations contenues dans cette revueest autorisée sous réserve de la mention de la source : “Revue de l’Observatoire Économique des IAA de Bretagne”.

Cette revue trimestrielle d’informations bénéficie du soutien financier du Conseil Régional de Bretagne et de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt

Les démarches qualité des entreprisesEdition 2014

Tous les deux ans, à l’occasion du SIAL, la COCEB édite le guide des démarchesqualité dans les entreprises bretonnes (ex Annuaire de la Qualité) en partenariat avecBretagne Développement Innovation et avec le soutien de la région Bretagne, de lafédération des Filières Qualité de Bretagne et de Initiative Bio Bretagne.

Ce document, réalisé grâce à un travail d’enquête auprès des entreprises agroalimen-taires bretonnes et des Organismes de Défense et de Gestion, présente les démarchesqualités (qualité produit, certification d’entreprises et démarche Agri confiance®) etpermet d’identifier les acteurs engagés.

Les objectifs de cet annuaire professionnel sont :

• de contribuer à conforter la connaissance etla reconnaissance du dynamisme des filièresalimentaires dans notre région et des acteursqui les composent,

• d’être utile à la mise en relation entre acteurspour une croissance harmonieuse et toujourspositive de l'offre et des débouchés.

Document disponible gratuitement auprèsde la COCEB et consultable surwww.savourezlabretagne.com

Contact - Gardin [email protected]

Observatoire Economique des IAA de BretagneChambre régionale d’Agriculture

Rue Maurice le LannouCS 7422335042 Rennes Cedex

V I E N T D E PA R A Î T R E