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Novembre 2005 DIAGNOSTIC COMMUNAL RAPIDE Commune de MATOMB Financé par le PADDL Programme d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local (PADDL)

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Novembre 2005

A.

B.

DIAGNOSTIC COMMUNAL RAPIDE Commune de MATOMB Financé par le PADDL

Programme d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local (PADDL)

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SOMMAIRE

RUBRIQUES Pages

Sigles et abréviations ---------------------------------------------------------------------------------------

Fiche signalétique de la Commune--------------------------------------------------------------------- Introduction ----------------------------------------------------------------------------------------------------

1. Méthodologie utilisée-----------------------------------------------------------------------------

2. Informations générales sur la Commune-------------------------------------------------- A. Historique, cadre physique et population B. Activités économiques C. Infrastructures socio-éducatives

3. Etat des lieux----------------------------------------------------------------------------------------

A. Ressources humaines B. Ressources financières C. Ressources patrimoniales D. Gestion des relations

4. Forces et faiblesses de l’institution communale -----------------------------------------

A. Forces B. Faiblesses

5. Opportunités et contraintes au développement de la Commune ----------------- A. Potentialités/Atouts de la Commune B. Contraintes de la Commune 6. Pistes d’actions prioritaires --------------------------------------------------------------------

Conclusion -----------------------------------------------------------------------------------------------------

Annexes

Annexe 1. Termes de référence

Annexe 2. Liste de documents utilisés

Annexe 3. Listes des participants (DP / restitution)

Annexe 4. Liste détaillée des personnes ressources extérieures

Annexe 5. Liste exhaustive des Conseillers Municipaux

Annexe 6. Liste exhaustive du personnel communal

Annexe 7. Patrimoine communal

Annexe 8. Tableau d’analyse des BP et CA

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3 4

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34 38

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SIGLES ET ABREVIATION

AES-SONEL : Société Nationale d’Electricité

BP : Budget Prévisionnel

CAC : Centime additionnel communaux.

CEFAM : Centre de Formation des Administrateurs Municipaux.

CETIC : Collège d’enseignement technique industriel et commercial.

CM : Conseiller municipal.

CNPS : Caisse Nationale de Prévoyance Social.

CRM : Commune Rurale de Matomb.

DCR : Diagnostic Communal Rapide

FEICOM : Fonds Spécial d’ Equipement et d’Intervention Intercommunal.

FMO. Forces de Maintien de l’Ordre.

GTZ : Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (Coopération Technique

Allemande)

MINEDUB Ministère de l’éducation de base

MINEFI Ministère de l’économie et des finances

MINESEC Ministère des enseignements secondaires

MTN : Mobile Telecommunication Network

ORANGE : Réseau de téléphonie mobile.

PADDL : Programme d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local

PNDP : Programme National de Développement Participatif.

PME : Petite et Moyenne entreprise.

RDPC : Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.

SEAPB : Service d’ Etude et d’Appui Aux Populations à la Base.

SDE : Services Déconcentres de l’Etat

SDF : Social Democratic Front

SG: Secrétaire Général (mis pour Secrétaire Général de mairie).

SNEC : Société Nationale des Eaux du Cameroun. Actuelle CAMWATER ;

TCD: Taxes Communales Directes.

TCI: Taxes Communales Indirectes

UNDP : Union Nationale pour La Démocratie et le Progrès.

UPC: Union des Populations du Cameroun.

UPMAN : Unité de Production de Manioc de Nkenglikok.

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FICHE SIGNALETIQUE

1) Date de création : 1963 2) Superficie : 618 Km² 3) Population : 25.000 Habitants 4) Ethnie principale : Bassa 5) Principaux Clans/Famille : Ndog Sul, Ndog Béa, Ndog Send, Ndog- Ngond, Ndog- Nlet, Pan, Linga,

Lingok. 6) Nombre de villages : 24 (24 chefferies 3e degré, 1 chefferie 2e degré) 7) Nombre de Conseillers Municipaux : 24, (1 décès) tous issus du RDPC 8) Personnel communal : 08 employés 9) Activités économiques :

a. Agriculture : - Palmier à huile (culture de rente principale) - cacao (important), culture vivrière (manioc, macabo, plantain, igname, arachides, maïs, taro…)

culture maraîchère (tomate, piment, gombo…) - Petit élevage traditionnel : volaille caprins, ovins, etc.

b. Petit commerce (par les femmes surtout et par les jeunes): - petite restauration ; - commerce des produits vivriers. etc.

c. Pêche artisanale

d. Transport (auto, et moto) pratiqué par les jeunes. 10) Infrastructures socio-éducatives.

a. Un lycée d’enseignement général b. Un CETIC ; c. 23 écoles primaires publiques. d. 03 écoles privées catholique e. 04 écoles primaires des parents. f. 2 écoles maternelles. publiques. g. 1 école maternelle catholique h. Un centre médico-social d’arrondissement à

Matomb centre. i. Un centre de santé à la mission catholique

de Matomb.

j. Une case de santé à Manguen II k. Un centre de santé intégré à Mandoumba. l. Un réseau de pistes rurales mal

entretenues. m. Une faible quantité de puits d’eau potable. n. Un réseau électrique AES-SONEL très

insuffisant. o. Un réseau téléphonique MTN. p. Un réseau téléphonique Orange.

11) Potentialités :

- une carrière de pierres non exploitée ; - plusieurs sites touristiques non aménagés. - une forêt dense contenant plusieurs essences exploitables.

12) Contraintes :

Mauvais état des routes, réseau d’électricité AES-SONEL peu fiable,, faiblesse du secteur privé,

poids de la dette vis-à-vis du FEICOM, poids de la dette de la réparation du camion benne de la

commune.

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INTRODUCTION

Avec la promulgation le 22 Juillet 2004 de trois (3) lois relatives à l’orientation de la

décentralisation, aux règles applicables aux communes et aux régions ; le processus de

décentralisation a amorcé une étape décisive dans sa mise en œuvre.

Cette nouvelle situation, s’accompagne d’un mouvement de réforme dans l’organisation, la

coordination et la gestion administrative de l’Etat Camerounais et de ses services déconcentrés.

S’il est admis que la décentralisation consiste en un transfert par l’Etat, aux collectivités

décentralisées (Régions et Communes), de compétences particulières et de moyens appropriés ;

Il est tout aussi évident que, ce transfert, s’il n’est pas maîtrisé et organisé, peut donner lieu en une

dispersion d’énergies, de désordre et d’incohérence dans l’action administrative.

Une coordination s’avère donc nécessaire pour faire face aux cas de violation des textes et

s’assurer de la bonne qualité des mesures prises.

C’est ainsi que la GTZ, dans le cadre de la Coopération bilatérale Germano- Camerounaise,

développe le «Programme d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local- PADDL. Ce

programme vise entre autres actions, à accompagner les communes dans la maîtrise de leurs

capacités de réaction et d’adaptation aux nouvelles exigences.

C’est à ce titre que le PADDL a engagé une démarche d’identification des communes avec

lesquelles il pourrait établir un protocole de collaboration.

Cette approche du PADDL est structurée en 5 étapes :

a. La présélection des zones d’intervention (communes)

b. L’information des communes ;

c. Le Diagnostic communal Rapide (DCR)

d. L’identification des axes prioritaires de collaboration avec la commune ;

e. L’appréciation de la possibilité d’établir la collaboration avec la commune.

Dans la zone d’intervention du Nyong et Kellé, les communes de MATOMB, MAKAK et de

BONDJOCK ont été sélectionnées à l’effet de bénéficier de l’appui du PADDL dans la réalisation

de leur Diagnostic Communal Rapide. Ce rapport présente les résultats de la mission effectuée

auprès de la commune de MATOMB.

L’objet de cette mission était d’amener l’institution communale à faire une analyse participative de

sa situation structurelle et organisationnelle.

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Le but visé était d’amener les élus locaux (Exécutif communal, Conseil Municipal) et Personnel de

la commune de MATOMB «d’évaluer la capacité de leur institution communale à remplir ses

missions et à assurer la maîtrise de son développement».

Pour leur permettre de réaliser avec succès cet exercice sur l’évaluation des capacités de leur

commune, le PADDL a mis au point un outil qui est le Diagnostic Communal Rapide: DCR» Dans

la logique d’intervention du PADDL ;

1- le DCR est un processus dynamique qui, dans le contexte de la décentralisation :

- accompagne la commune dans un exercice d’auto-analyse de la gestion de ses

ressources, d’identification et d’analyse des forces et faiblesses liées à sa situation

actuelle, des opportunités et contraintes à prendre en compte à son développement ;

- accompagne la commune dans l’identification des axes prioritaires de renforcement de

ses capacités ;

- accompagne la commune dans l’élaboration d’un plan de travail (plan d’action) pour

améliorer sa performance.

La réalisation de ce DCR est une étape préalable à la signature d’un protocole de partenariat entre

la Commune et le PADDL.

La finalité de ce DCR est :

- d’améliorer la connaissance de la commune par elle-même et par ses partenaires;

- de permettre à la commune de mieux s’adapter au nouveau contexte de la décentralisation

Nous devons souligner ici que cette mission est aussi rattachée à un atelier de formation et

d’échanges organisé les 3, 4 et 11 Octobre 2005 conjointement par le PADDL et le PNDP, à

l’intention des OAL et des PS.

Cet atelier de formation vise à harmoniser les approches (PADDL et PNDP) d’accompagnement

des communes, et à renforcer les capacités des OAL et PS.

Il est prévu qu’au terme de nos missions auprès des trois communes, les résultats de notre

mission soient restitués aux autres OAL et PS.

Conforté dans le fait que les OAL et PS sont dotés de capacités pour accompagner les communes

dans l’exercice du DCR, et faisant suite à un appel d’offre restreint, l’ONG SEAPB s’est vu confier

cette mission auprès des trois communes précitées.

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I. METHODOLOGIE UTILISEE

Dans le cadre de cette prestation une méthodologie a été prescrite par le PADDL et vulgarisée au cours de

l’atelier que nous avons évoqué plus haut dans le souci d’harmoniser les approches d’accompagnement

des communes. Cette méthodologie convient –il de le rappeler est composée de quatre étapes :

La Préparation :

- Prise de contact avec Mr. Le Maire de MATOMB pour présentation et élaboration définitif du

calendrier du déroulement de la prestation et remise des fiches de collecte des données dans ses

bureaux à Yaoundé : le 15 Novembre 2005 ;

- 1ère descente terrain effectué par un cadre du SEAPB pour rencontrer le Secrétaire Général de la

commune à l’effet de collecter les documents de la commune (comptes administratifs de 2002 à

2004, comptes communaux de 2002 à 2005; PV des conseils municipaux, etc.) : le 29 Novembre

2005 ;

- Récupération des fiches de collecte déjà remplies par les soins de Mr. Le Maire de la commune:

30 Novembre 2005 ;

- Dépouillement des fiches de collecte remplies puis vérification de la quantité et qualité des

informations et données consignées sur les fiches de collecte: du 2 au 5 Décembre 2005 ;

- Consultation des documents administratifs fournis par le Secrétaire Général de la commune : du 2

au 5 Décembre 2005 ;

- Première analyse des données collectées ;

- Identification des données manquantes et autres informations à compléter : du 22 Décembre 2005.

le Diagnostic Participatif :

Organisation de la séance du diagnostic participatif :

- fixation de la date de rencontre par le Maire : le 27 Décembre 2005 ;

- Elaboration du questionnement à soumettre aux différentes commissions.

Animation de la séance par les cadres du SEAPB :

- Présentation de la méthodologie du DCR ;

- Brève présentation des résultats de la première analyse des ressources financières ;

- Débats en séance plénière (questions/ réponses) ;

- Répartition des participants en trois commissions pour les travaux de groupe (commission N°1 :

Personnel Communal ; commission N°2 : Conseillers Municipaux ; commission N°3 : Exécutif

communal) ;

- Travaux de groupe (en commission) ;

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- Restitution des résultats des travaux de groupes et échanges entre les participants incluant les

cadres du SEAPB (en plénière);

- Evaluation des travaux (en plénière);

- Fixation de la date de la séance de restitution à MATOMB: le 17 Janvier 2006

le Dépouillement, le traitement et l’analyse des données :

Rassemblement de l’ensemble des informations à la disposition du SEAPB ;

Confrontation et analyse approfondie des diverses sources d’informations (fiches de collecte,

documents fournis par la Mairie, et résultats des travaux en commissions, données collectées à

partir des entretiens individuels en marge de la séance du diagnostic participatif….) : Informations

générales sur la commune de MATOMB , Etat des lieux, Forces et Faiblesses de la commune

de MATOMB, Opportunités et Contraintes au Développement de la commune,

Potentialités/Atouts de la commune, Contraintes de la commune ;

Rédaction d’un rapport provisoire ;

Mise à disposition du rapport provisoire aux conseillers municipaux, personnels de la mairie et

exécutif communal (pour préparation de la séance de validation) ;

Transmission du rapport provisoire au PADDL pour lecture et suggestions éventuelles.

Validation des résultats et l’identification des axes de renforcement de la commune.

Animation de la séance de validation ;

- organisation d’une séquence plénière (présentation du programme de la journée, incluant le rappel

du déroulement de l’ensemble de la mission)

- constitution des commissions et répartition des participants en petits groupes ;

- conduite des travaux en groupes ;

- organisation de la séance de restitution des résultats des travaux en groupe, incluant l’identification

des pistes d’actions prioritaires ;

- évaluation de la journée.

Rédaction du rapport Final.

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II. INFORMATIONS GENERALES SUR LA COMMUNE

C. Historique, cadre physique et population.

Créée en 1973, la commune rurale de Matomb est située à 68 Kms de Yaoundé, dans le

Département du Nyong et Kellé, province du centre. Les communes de Dibang, Bondjock,

Mbankomo, Ngog-Mapubi, Makak, Bôt Makak et Lobo lui sont limitrophes.

Le vocable Matomb serait une déformation du terme Bassa « Me tomb » qui signifie

littéralement « je suis fatigué » Metomb serait ainsi la terre de repos du guerrier LIKENG Li NTJAM

qui aurait laissé son nom à la ville. Avec la colonisation allemande le nom de la ville sera déformé

en Matomb.

L’arrondissement de Matomb s’étend sur une superficie de 618 Kms². Il Comprend 24 villages

(24 chefferies de 3e degré et 1 chefferie de 2e degré).

Sa population est évaluée à près de 25 000 habitants. Elle est composée majoritairement de

Bassa.

D. Activités économiques

Dans l’arrondissement de Matomb, l’activité économique dominante est l’agriculture avec une

prépondérance de la culture du palmier à huile, directement suivie par celle du cacao. Ces deux

cultures restent l’apanage des hommes.

Les cultures vivrières (plantain igname manioc, le macabo, l’arachide, le maïs, le taro…), les

cultures maraîchères (gombo, tomate, piment…) sont principalement pratiquées par les femmes.

La pêche artisanale pratiquée ici par les femmes, et les hommes dans une moindre mesure est

principalement destinée à la consommation domestique.

Le petit commerce (restauration, petit commerce des vivres, etc.) est pratiqué par les femmes et

les jeunes.

Le transport (auto, moto) est pratiqué essentiellement par les jeunes.

E. Infrastructures socio-éducatives.

Comme répertoriées plus haut, les principales infrastructures socio- éducatives de

l’arrondissement de Matomb sont les suivantes :

Sur le plan sanitaire :

a) Un centre médico-social d’arrondissement à Matomb centre.

b) Une centre de santé Intégré à la mission catholique de Madoumba.

c) Une case de santé à Manguen II

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Sur le plan éducatif :

a. Un lycée d’enseignement général.

b. Un CETIC.

c. 23 écoles primaires publiques.

d. 04 écoles privées catholiques

e. 01école primaire des parents.

f. 2 écoles maternelles. publiques.

g. 2 écoles maternelles catholiques

Dans le domaine communicationnel :

a) L’axe lourd Yaoundé- Douala traverse Matomb sur le tronçon Nkenglikok et

Pouguè. Deux pénétrantes desservent la ville de Matomb.

b) Un vaste réseau de pistes rurales (200 Kms environ) mal entretenu.

c) Un réseau téléphonique MTN et ORANGE.

Dans le domaine de l’hydraulique villageoise ;

a) Une faible quantité de puits d’eau très insuffisant affirme-t-on pour les populations

de l’arrondissement.

b) Un réseau électrique AES-SONEL très insuffisant

c) Une station de pompage SNEC avec un réseau de distribution pour Matomb

Centre de capacité faible.

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III. ETAT DES LIEUX

F. Ressources humaines

Dans cette partie il s’agira :

Du conseil municipal

De l’exécutif communal

Du personnel communal.

A.1. Le Conseil Municipal

Il est composé de 24 membres dont 05 femmes tous issus du RDPC, malgré l’existence

d’autres formations politiques telles que : l’ UPC, l’ UNDP, le SDF …

Depuis leur élection, les conseillers municipaux (disent-ils) n’ont jamais suivi de formation

ni sur leur rôle d’élus ni sur tout autre sujet.

Il apparaît que les conseillers municipaux de Matomb ne maîtrisent pas suffisamment leurs

missions rôles et responsabilités dans la gestion de la mairie.

Disent –t-ils: «Notre participation à la vie de notre mairie, commence et s’arrête à la préparation et

la tenue du conseil municipal».

Ce conseil municipal se réunit une fois par an à l’effet du vote du budget du prochain exercice et

de l’approbation du compte administratif de l’exercice écoulé.

D’un autre côté, les conseillers municipaux sont membres des trois commissions techniques

(finances, infrastructures et affaires sociales) en nombre insuffisant. Chaque commission est

composée de trois conseillers.

Les conseillers municipaux affirment que les trois commissions techniques se réunissent une fois

par an à l’occasion de la préparation et la tenue du conseil municipal.

Ces conseillers municipaux ont mis en place en 2005 (depuis six mois) une Mutuelle des

Conseillers Municipaux de Matomb qui se réunit une fois par mois. Disent-ils, celle-ci leur permet

d’impulser une dynamique d’échanges d’idées, d’expériences individuelles, de problèmes

rencontrés, etc.

Pour ces conseillers, cette mutuelle est une alternative à la rencontre annuelle.

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A.2 L’Exécutif Communal

Conformément à la réglementation en vigueur, il est composé d’un maire, et de deux

adjoints. On note cependant qu’un des membres de l’exécutif communal (le maire) exerce une

activité professionnelle hors du territoire communal.

De manière générale, le Maire se rend à la commune 1 fois par semaine (tous les

vendredi).

Par ce fait, le Maire a confié des tâches précises à son 1er Adjoint.

- Sur le plan de la représentativité quotidienne de la commune dans les actes de la vie civile et en

justice, le 1er Adjoint au maire :

veille à l’exécution des mesures relatives à la voirie municipale (gestion du parc de

stationnement de LAMAL POUGUE);

veille à la protection de l’environnement forestier, notamment la lutte contre l’abattage abusif

et frauduleux des arbres effectué par les petits exploitants forestiers et les populations

riveraines. Cette lutte est menée en collaboration avec les forces de maintien de l’ordre

(Gendarmerie locale)

souscrit les petits marchés (par exemple : la construction des toilettes municipales, la

création des points d’eau),

passe les baux pour la location des box communaux (boutiques installées à la place du

marché)

En outre, il assure :

ses fonctions d’officier d’état civil ;

le suivi et l’exécution des travaux communaux, à l’instar de la création des puits d’eau

potable ;

la surveillance du recouvrement des impôts, taxes et droits municipaux avec la collaboration

du Sous-Préfet et des forces de maintien de l’ordre.

Pour ce qui est du 2nd Adjoint au maire qui est une Dame, celle-ci s’est vue confiée la gestion de la

nouvelle photocopieuse de la mairie ;

C’est aussi le 2nd Adjoint, qui s’occupe de toutes les questions liées à l’accueil des hôtes de la

commune.

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En outre, elle assure ses fonctions d’officier d’état civil.

En dépit de cette répartition des tâches, la perception de la bonne ambiance qui règne au sein de

l’exécutif communal, découle beaucoup plus du respect que les membres de cet exécutif vouent

les uns aux autres.

A.3. Le personnel communal

La commune de Matomb dispose d’un effectif de 08 agents tous permanents. D’un niveau

d’instruction relativement moyen, deux de ces agents, suivent en ce moment une formation en

informatique.

L’organisation du travail à Matomb ne définit pas formellement les tâches des uns et des

autres. Les salaires du personnel sont très réguliers malgré les arriérés de salaire d’un mois qui d’

ailleurs sont en cours de régularisation. Le maire dit-il ; en cas de défaillance momentané de la

caisse de la commune, les salaires du personnel sont supportés par ses fonds personnels.

Il n’existe pas ici une politique formalisée de gestion des ressources humaines :

- Les réunions du personnel inexistantes par le passé, commencent à avoir lieu,

mais demeurent tout de même irrégulières, quand celles-ci ne sont pas convoquées par le

Maire.

- Le profil de carrière ici est inexistant.

- Pas de description des tâches.

Notons par ailleurs que tous les mardis et vendredis le maire consulte son personnel pour évaluer

l’état d’avancement des activités.

A.4. Le fonctionnement des services

L’organigramme de la commune de MATOMB est en cours d’élaboration. Cependant, au sein de

cette mairie, existent des services fonctionnels.

1) le Secrétariat Général.

Ce service s’occupe de la coordination des autres services, diplômé du CEFAM, le SG

bénéficie d’une bonne formation professionnelle, et a assisté à de nombreux séminaires de

recyclage. Il communique à son personnel à travers les réunions, des notes de service, et

circulaires orales.

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2) le service des finances.

Il recense les contribuables, et prépare les documents relatifs au budget.

Le personnel de ce service manque de formation. N’est pas recyclé. Son effectif est

insuffisant.

Le service ne dispose ni d’outil informatique, ni de moyen de transport pour atteindre les

contribuables et procéder au recouvrement ; ce qui réduit le budget communal en terme de

recettes. Il n’existe ici aucune planification des activités.

Ce service compte deux agents qui sont des Dames âgées respectivement de 45 et 47 ans.

L’une est agent de bureau de recettes municipales et l’autre est tenancière du quittancier de la

commune.

Parallèlement à ce service des finances de la commune, la comptabilité financière de la

commune est tenue par un receveur municipal qui dépend de l’autorité des services déconcentrés

de l’Etat (Minefi)

3) le service d’état civil.

Ce service quant à lui s’occupe de l’établissement des actes d’état civil (naissance, mariage,

décès), de la reconnaissance des enfants nés hors mariage et de la conservation des souches

d’actes d’état civil.

Le personnel ici dispose d’une expérience professionnelle assez fournie et d’une formation

appropriée, dispose de tous les registres et est toujours fourni en consommables, il dispose même

d’un ordinateur complet et d’une imprimante.

La fausse note ici est l’absence d’un équipement pour la conservation soigneuse des registres

d’état civil, et le fait qu’il n’y ait ni un personnel d’appui ni une programmation des travaux.

Ce service compte deux agents qui sont des Dames âgées respectivement de 46 et 47 ans.

L’une est agent de bureau et l’autre est chargée de la saisie des documents.

4) La comptabilité matière.

Ce service est responsable de la comptabilité matière, de la garde des biens communaux, et

de l’inventaire du patrimoine communal.

Nommé par l’Etat le comptable matière compétent, occupe malheureusement plusieurs postes

à la fois, et ne dispose pas de bureau. Son service comme tous les autres ne dispose pas d’outils

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de communication (téléphone, fax, etc.). Notons par ailleurs que la commune est sérieusement

handicapée par le fait que le comptable n’arrive à Matomb que rarement et travaille sur rendez-

vous.

Fort de ce qui précède, la situation patrimoniale de la commune de Matomb est mal maîtrisée par

les conseillers municipaux.

N.B.) Les agents communaux exécutent différentes tâches qui leur sont confiées d’un service à un

autre au sein de la mairie.

G. Les Ressources Financières.

Le diagnostic des ressources financières s’est penché sur l’examen et l’analyse des budgets et

comptes administratifs des trois années consécutives (2002 T, 2003, 2004).

L’analyse proprement dite a permis d’identifier les différents types de recettes et leur provenance

ainsi que leur mode de gestion, d’une part et d’autre part à identifier la nature des dépenses y

afférentes.

B.1 De l’examen des Budgets et Comptes administratifs (2002 T, 2003, 2004)

B.1.1 La situation des ressources financières communales : ressources et mobilisation

Les recettes financières communales sont globalement pauvres. En effet, le niveau de

développement de la ville et la situation du secteur privé de l’ensemble du territoire communal sont

très peu favorables pour alimenter les ressources financières de la Commune en recettes fiscales.

Ces ressources financières sont essentiellement constituées des produits de l’exploitation du

domaine et des services communaux, Taxes Communales Directes ou Indirectes (TCD, TCI).

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Les grands postes de recettes de la Commune sont :

Pour ce qui est des recettes propres,

- Les recettes fiscales (Impôt Libératoire, Patentes et Licences) ;

- Les TCD et les TCI ;

- Et les produits d’exploitation du domaine et des services communaux

Pour ce qui est des recettes externes, les CAC sur impôts.

La mobilisation des recettes est faible, et pour cause : absence d’une stratégie de mobilisation

efficace, sans compter le faible développement du secteur privé, grand pourvoyeur de recettes

fiscales.

Par ailleurs, la Commune ne se rapproche pas étroitement du CDI le plus proche pour optimiser

ses recettes fiscales.

Comme pour la plupart des Communes situées en zone rurale, l’impôt libératoire sur les revenus

agricoles qui aurait dû normalement constituer la principale source de recettes propres de la

Commune au vu de l’importance de l’activité agricole, notamment la cacao culture, est très difficile

à collecter. En effet, les autorités administrative et traditionnelle, voire les FMO ne trouvent aucun

intérêt pour s’y impliquer efficacement.

En terme de potentiel de recettes, il y a des gisements de pierre inexploités pour cause de moyens

financiers insuffisants ; des sites touristiques attrayants.

B.2. Le mode de gestion : les acteurs de collecte et les circuits financiers

Le mode de gestion des ressources financières communales est direct. Pour collecter les recettes

sur le terrain, des personnes sont affectées comme agents communaux auprès du percepteur

municipal.

Les circuits financiers sont pour le moins peu orthodoxes. En effet, la plupart des recettes et des

dépenses ne sont pas supportées automatiquement par les ordres de recettes ou de dépenses

signés par le Maire comme le prévoit la réglementation en matière de gestion communale. Elles le

sont, en régularisation.

B.2 De l’analyse des budgets (BP) et des comptes administratifs (CA) sur trois exercices

consécutifs.

L’analyse porte sur les exercices 2001/2002 ; 2003 et 2004. Notre attention sera polarisée autour

des principales articulations suivantes :

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Présentation générale des documents;

Présentation évolutive des CA et en grande masse

Capacité d’autonomie de la Commune

Présentation des résultats de l’analyse globale des CA.

B.2.1. Présentation générale des documents

Il y a trop d’erreurs de calculs, notamment pour ce qui concerne les totaux. En

conséquence, lorsqu’on procède a la correction des erreurs de calcul, les budgets ne sont

plus équilibrés en recettes et en dépenses et le compte administratif révèle parfois des

déficits qui étaient masqués jusque là.

Les écarts budgétaires sont importants.

Le budget 2003 est déficitaire.

B.2.2 Présentation évolutive des CA et en grande masse

B.2.2.1) Analyse des recettes

Structure des recettes communales selon leur nature

Année 2002 transitoire Année 2003 Année 2004

Fonctionnement (budget) 34 841 420 47 354 500 63 446 013

Fonctionnement (réalisé) 5 162 314 17 111 706 17 848 692

Ecarts 29 679 106 30 242 794 45 597 321

L’on distingue les recettes d’investissement et les recettes de fonctionnement. Sur l’ensemble des trois années, on observe après analyse des comptes administratifs une quasi inexistence des ressources d’investissement qui sont essentiellement constituées par les réserves en 2002 et des subventions d’équipement FEICOM en 2004 (30% des recettes totales). Année 2002 Année 2003 Année 2004

Investissement (budget) 12 451 346 0 3 840 470

Investissement (réalisé) 13 271 349 0 8 000 000

Ecarts - 820 003 0 -4 159 530

La liaison entre recettes communales et niveau de population

Année 2002 transitoire Année 2003 Année 2004

Recettes propres (budget) 40 835 131 25 321 000 42 592 000

Recettes propres (réalisé) 12 831 525 8 935 884 9 666 142

Ecarts 28 003 606 16 385 116 24 925 858

Dans notre cas, nous avons une population qui est stable sur les trois années. Mais l’on observe une diminution des recettes propres en 2003

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Année 2002 transitoire Année 2003 Année 2004

Recettes extérieures (budget)

6 457 635 22 033 500 24 694 483

Recettes extérieures (réalisé)

5 570 138 8 175 822 16 182 550

Ecarts 887 497 13 857 678 16 511 933

Taux de réalisation des prévisions budgétaires

Sur l’ensemble des trois années, le taux de réalisation des prévisions des recettes est de 38%. L’on remarque une surestimation des ressources propres. Le taux de réalisation est de 37% des prévisions. Année 2002 Année 2003 Année 2004

Recette totale/habitant (réalisé)

482 856 1 034

Recette propre/habit (réalisé)

1172 447 387

La moyenne des recettes totales par habitant est 750 Fcfa. La moyenne des recettes propres par habitant est 779,5 Fcfa.. La contribution par habitant est assez faible pour engager la commune dans les projets propre de développement.

Analyse des recettes fiscales Sur l’ensemble des trois années, les recettes fiscales représentent 20% des recettes totales. Il faudrait revoir le système de recouvrement de cette catégorie de recette puisque le taux de réalisation est de 34% des prévisions. L’impôt libératoire, la contribution des licences et les patentes constituent la totalité des recettes fiscales. Année 2002 Année 2003 Année 2004

Recettes fiscales (budget) 12 014 200 10 335 000 14 608 038

Recettes fiscales (réalisé) 3 841 264 3 091 860 5 768 740

Ecarts 8 172 936 7 243 140 8 839 298

Les centimes additionnels communaux

Année 2002 Année 2003 Année 2004

CAC (budget) 1 207 500 1 033 500 2 040 000

CAC (réalisé) 0 220 025 332 500

C’est une fiscalité partagée avec l’Etat. Elles représentent 1% des recettes totales de la commune sur les trois années. La faible réalisation des CAC résulte du remboursement de la dette de la Commune vis-à-vis du FEICOM (crédit FEICOM pour l’acquisition de la benne). Les différentes traites retenues à la source ne sont pas maîtrisées par l’exécutif communal.

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ANALYSE DES RECETTES GLOBALES

Exercices budgétaires

2002 transitoire 2003 2004

Recettes par nature Rubriques

Montant % sur P/ % sur E

% sur T Montant % sur P/ % sur E % sur T Montant

% sur P/ % sur E % sur T

1. Recettes propres (P) ReF

7 701 211

60 41,77 98 956

1,10 0,57 937 962

09,70 03,63

RF

3 841 264

29,86 20,84 3 091 860

34,60 18,07 5 768 740

59,68 22,32

TCD

0

0 0 0

0 0 0

0 0

TCI

154 550

01,20 0,84 2 591 818

29,00 15,15 1 332 490

13,79 05,15

PEDSC

1 166 500

09,04 06,33 3 153 250

35,30 18,43 1 626 950

16,83 06,30

PF

0.00 0.00

0.00 0.00

0 0.08 0.01

SFR 0.00 0.00 0 0.00 0.00 0.00 0.00

APPD-P 0 00 00 0 0.00 0.00 0.00 0.00

Reserves 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

PCEAI 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

PIC 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

Total P 12 863 525 100 69,78 8 935 884 100 52,20 9 666 142 100.00 37,40

2. Recettes externes (E) CAC/impôts 0 0 220 025 2,70 1,29 332 550 02,05 01,28

RRCE 0 0.00 0 0.00 0 0.00

SFR 0 0 0.00 7 955 797 97,30 46,50 7 850 000 48,51 30,37

TrR 0 0.00 0 0.00 0 0.00

APPD-E 0 0.00 0 0.00 0 0.00

RA 0 0.00 0 0.00 0 0.00

FD 0 0.00 0 0.00 0 0.00

Reserves 0 0.00 0 0.00 0 0.00

SER 5 538 138 99,42 30,09 0 0.00 8 000 000 49,44 30,95

ELMT 0 0.00 0 0.00 0 0.00

ADLMT 30 000 00,58 00,17 0 0.00 0 0.00

RPACLMT 0 0.00 0 0.00 0 0.00

Total E 5 570 138 100 30,24 8 175 822 47,80 16 182 550 100 62,60

Total Recettes (T) = P+E

18 401 663

100 100 17 111 706 100 25 848 692 100

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Légende

ADLMT: autres dettes a LMT RF: Recettes Fiscales

APPD-P: Autres Produits et Profits Divers au titre de recette

propre.

RPACLMT: Remboursement des Prêts et Autres Créances à

LMT

ELMT: Emprunt a LMT RRCE: Ristournes et Redevances Consenties par l'Etat

PCEAI: Produits de Cession d'Eléments d'Actifs Immobilises. SER: Subventions d'Equipement Reçus

PF: Produits Financiers SFR: Subventions de Fonctionnement Reçues

PIC: Production d'immobilisation par la Commune pour elle-

même

TCD: Taxes Communales Directes

RA: Reprise sur amortissement TCI: Taxes Communales Indirectes

Réf: Réserves de Fonctionnement TrR: Transferts Reçus

Les leçons tirées de l’analyse des recettes :

La commune de MATOMB est progressivement dépendante des recettes propres, constituées

notamment : contribution des patentes et licences.(30% en 2002, 34% en 2003, 60% en 2004)

De 2003 à 2004, les recettes de fonctionnement sont largement supérieures aux recettes

d’investissements, notamment constituées de «réserves» (100% de recettes de fonctionnement pour

0% de recettes d’investissements en 2003, et 69% de recettes de fonctionnement pour 31% de

recettes d’investissements en 2004)

Il y a des difficultés de recouvrement des recettes fiscales qui sont essentiellement constituées de l’impôt

libératoire, des patentes et licences.

- 20,83% par rapport aux recettes globales pour un taux de réalisation est de 31,97% en 2002

- 18,06% par rapport aux recettes globales pour un taux de réalisation est de 29,91% en 2003

- 22,31% par rapport aux recettes globales pour un taux de réalisation est de 39, 49% en 2004.

La contribution de chaque habitant dans la constitution des recettes communales, n’est pas facilement estimée.

Ceci est du au manque d’informations sur le nombre total réel des habitants.

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21

B.2.2.2/ Analyse des dépenses

Structure des dépenses communales

Année 2002 Année 2003 Année 2004

Fonctionnement 6 200 046 12 515 046 19 872 433

Investissement 11 711 011 3 804 698 4 735 952

Fonct/habitants 310 626 795

Iinvest/habitants 586 190 189

Sur l’ensemble des trois années, les dépenses de fonctionnement sont supérieures aux dépenses d’investissement. (03 années) Fonctionnement Investissement Fonct/Tot Fonct/Hab Invest/Ha

b

Min. 6 200 046 3 804 698 30% 310 189

Max 19.872.433 11 711 011 80% 795 586

Moyenne 13 036 239 7 757 854 55% 552 387

Une partie du service qui pourrait être rendu à la population est consacrée à l’investissement. Sur

l’année 2002, les dépenses d’investissement représentaient 70% des dépenses totales dû aux

immobilisations corporelles (immeubles et construction d’ouvrages).

Nous présentons ci-dessous, les tableaux sur l’analyse des recettes et dépenses globales de la

commune.

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ANALYSE DES DEPENSES GLOBALES

Exercices budgétaires

2003 2004

Dépenses par nature Rubriques

Montant % sur F/ % sur I

% sur D

Montant % sur F/

% sur I % sur D Montant

% sur F/ % sur I

% sur D

Dépenses de fonctionnement (F)

Personnel 3 680 765 59,36 20,55 5 138 606 41,06 31,48 8 697 917 43,77 35,34

Equipe Municipale 155 000 02,50 0,86 1 805 690 14,43 11,06 3 269 716 16,45 13,29

Fonctionnement courant

846 581

13,65 4,73

5 490 750

43,87 33,64

7 169 000 36,08 29,13

Appui a l'Autorité Administrative

1 377 400

22,21

07,70

0 0 0

0

0 0

Entretien patrimoine communal

140 300

2,28

0,77

0 0 0

0

0 0

Subventions aux tiers

0

0 0

80 000

0,64 0,49

360 000- 01,81 01,46

Participation au fonctionnement d'autres structures

0 0 0 0 0 0 375 000 01,89 01,53

Total fonctionnement (F)

6 200 046 34,61 12 515 046 100 76,69 19 872 433 80,75

2. Dépenses d'Investissement(I)

Engins 0 0 0 2 300 169 60,46 14,09 726 041 15,33 02,95

Bâtiments

9 000 711

76,86 50,25 0 0.00 0.00 0 0 0

Equipement divers

2 680 300

23,14 14,96 470 529 12,37 02,88 4 009 911 84,67 16,30

Terrain 0.00 0.00 0 0 0 0 0 0

Emprunt 30 000 0.30 0,18 1 034 000 27,17 06,33 0 0 0

Total I 11 711 011 65,39 3 804 698 23,31 4 735 952 19,25

Total (D) = F+I 17 911 057 100 16 319 744 100 24 608 385 100

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Les leçons tirées de l’analyse des dépenses :

Durant la période concernée, on observe que :

- les dépenses de fonctionnement présentent une moyenne (58%) supérieure à celle des

dépenses d’investissement (42%). Les dépenses de personnel représentent plus de la

moitié (32%) de ces dépenses de fonctionnement. Les dépenses liées à l’entretien du

patrimoine, à la dotation des subventions aux tiers et à l’appui à l’autorité administrative

varient de 0% à 1%.

- Concernant les dépenses d’investissement, on observe une faible capacité de

remboursement des dettes de la commune (0,30%, 27,17% et 0%).

- La presque totalité des dépenses d’investissement concernent :

l’entretien des bâtiments ;

L’entretien des équipements divers

B.2.3 Capacité d’autonomie de la Commune/ Dépendance

Dans notre acception, la capacité d’autonomie mesure le pourcentage des recettes propres par

rapport au total des recettes. A l’inverse, la dépendance de la Commune mesure en pourcentage le

rapport des recettes externes sur le total des recettes.

L’examen et l’analyse des BP et des CA pour ces trois exercices révèle que la Commune tend à

dépendre des ressources extérieures: 48% en 2003 et 63% en 2004. Cette situation est de nature à

fragiliser la Commune sur le plan financier.

Le graphique ci-dessous illustre cette situation de dépendance progressive des ressources financières

communales vis-à-vis des recettes externes, et principalement les CAC.

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(SEAPB)

24

Evolution des recettes propres et des recettes externes entre

01/02 et 04

0

2 000 000

4 000 000

6 000 000

8 000 000

10 000 000

12 000 000

14 000 000

16 000 000

18 000 000

20 000 000

Exercice

2001/2002

Exercice 2003 Exercice 2004

Exercices budgetaires

Niv

ea

u d

e r

ec

ett

e

Recettes propres

Recettes externes

B.2.4 Présentation des résultats de l’analyse globale des CA.

Les résultats de l’analyse globale des comptes administratifs, découlent de l’évaluation des réalisations

budgétaires.

De cette évaluation, il est principalement ressorti que :

- Le taux de réalisation des recettes dans l’ensemble des exercices budgétaires est instable

et faible : inférieur à 40% ;

- Le taux de réalisation de la taxe communale indirecte est supérieur à 100% en 2003 ;

- Le taux de réalisation des dépenses dans l’ensemble des exercices budgétaires est

instable et faible : inférieur à 40% ;

- Les taux de réalisation des dépenses de fonctionnement sont plus élevés en 2003 :64% et

en 2004 :50.40% ;

- Le taux de réalisation des dépenses liées aux personnels est croissant :44% en 2002 et

65% en 2004 alors que les dépenses liées à l’entretien du patrimoine sont inscrites

uniquement en 2002 :28% ;

- L’acquisition des équipements reste pour la commune reste marginale : inférieure à 30%.

La capacité de remboursement des emprunts de la commune est faible : 45% en 2003 et

non inscrite en 2004 (cf. : Annexe N° 9).

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(SEAPB) 25

H. Ressources patrimoniales

Globalement la commune de Matomb dispose d’un patrimoine assez fourni, des démarches ont été

entreprises par le maire pour que l’Etat rétrocède son foncier à la commune. L’état du patrimoine de la

commune au cours de l’année 2005 est présenté dans l’annexe N : 8.

Cet état n’est pas actualisé à cause d’un déficit d’informations. C’est aussi pour cela que les conseillers

municipaux ont exigé qu’une enquête soit menée à l’effet de dresser un état fiable.

Leur préoccupation est de connaître la valeur actuelle dudit patrimoine en l’occurrence :

camion benne ;

menuiserie ;

bâtiments pour bureaux ;

foncier communal ;

box communaux ;

stationnement de LAMAL POUGUE (non aménagé), etc.

I. Gestion des relations

La commune de Matomb entretient un réseau de relations très intenses avec ses partenaires. Il s’agit

essentiellement de :

Préfet, Sous-Préfet.

Les populations à la base (Groupes organisés, Chefferies et autres Associations)

La jeunesse.

Les SDE (la perception des finances, MINEDUB, MINESEC, )

Les FMO.

Les autres communes.

D.1 Avec la Tutelle (Préfet, Sous- Préfet)

Les relations ici sont essentiellement institutionnelles.

On observe que le Maire entretient des relations très étroites avec le Préfet et le Sous Préfet. Sur le plan

local, le Sous- Préfet participe à toutes les cérémonies organisées par la mairie.

Cette collaboration du Sous- Préfet avec la commune se traduit aussi par son implication dans les

opérations de surveillance et de suivi des opérations de recouvrement des taxes communales directes.

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(SEAPB) 26

Son implication dans ces opérations de recouvrement est souvent perçue par les conseillers comme une

trop grande ingérence dans la gestion des affaires de la commune.

Pour éviter l’installation d’une situation conflictuelle entre le Sous- Préfet et les conseillers sur ce sujet; le

maire a pris sur lui la responsabilité de faire savoir à ses conseillers le rôle légal dévolu à l’autorité

administrative locale au sein de la commission de recouvrement.

En effet, le Sous- Préfet est le Président de la commission de recouvrement au sein de la commune.

D.2 Les populations à la base (Groupes organisés, Chefferies et autres Associations).

Les relations de la commune avec les communautés à la base sont timides. Cependant, on observe que

quelques conseillers suscitent auprès des groupes organisés de leur communauté respective des actions

collectives de développement.

Avec l’autorité traditionnelle, les relations avec la mairie sont très harmonieuses ceux –ci disposent d’

ailleurs des places de choix lors des cérémonies officielles à la mairie.

La commune de Matomb au dire de certains acteurs entend signer un protocole de partenariat avec

l’Association des Elites du Nyong et Kellé.

D.3 la jeunesse.

La mairie de Matomb se présente comme le Parrain de la jeunesse de l’arrondissement. Elle brille

surtout par le parrainage des activités socioculturelles destinées à l’épanouissement de la jeunesse

(championnats de football, championnats de handball, kermesses scolaires…). La mairie a d’ ailleurs mis

une photocopieuse à la disposition des élèves à des prix dérisoires.

D.4 Les SDE (la perception des finances, MINEDUB, MINESEC)

Les relations de la mairie de Matomb avec les SDE peuvent être définies à des niveaux différents.

Relations Mairie/ Minefi : A travers le receveur municipal.

Les relations de la mairie avec le receveur municipal sont manifestement harmonieuses. Cependant lors du

dernier conseil municipal, il est ressorti une certaine discordance entre le quittancier du receveur municipal

et celui de la mairie. Sur le quittancier du receveur municipal on a noté un excédent de 256 000 FCFA par

rapport à celui de la mairie.

Cette bavure a été l’objet d’un débat lors du conseil municipal. Il a été démontré qu’il s’agissait d’une erreur

dans la manipulation des documents. Cependant ces explications n’ont vraisemblablement pas convaincu

les conseillers qui ont décidé que dorénavant seul le receveur tiendra le quittancier.

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(SEAPB) 27

Relations Mairie/ Minedub :

Les relations entre ces deux entités sont également harmonieuses. Cela se vérifie par les interventions de

la commune au sein des écoles primaires en collaboration avec l’inspection primaire d’arrondissement.

En effet, la mairie s’est illustrée par la fabrication des tables bancs pour le compte des écoles primaires de

Matomb Groupe I et II. Mais également par l’assainissement de l’école primaire de Nkombeng. La Mairie

de Matomb faudrait-il le mentionner a mené une campagne de lutte contre une invasion des chiques dans

ladite école.

Relations Mairie / Minesec

Les relations entre la Mairie de Matomb et le Minesec sont très bonnes. Il existe un collaboration agissante

entre la mairie et le Minesec.

C’est ainsi que la Mairie s’est illustrée au courant de l’année 2005 par le payement des enseignants

vacataires du lycée général de Matomb.

Les relations de la mairie de Matomb avec les SDE peuvent être définies à des niveaux différents.

Relations Mairie/ Minefi : A travers le receveur municipal.

Les relations de la mairie avec le receveur municipal sont manifestement harmonieuses. Cependant lors du

dernier conseil municipal, il est ressorti une certaine discordance entre le quittancier du receveur municipal

et celui de la mairie. Sur le quittancier du receveur municipal on a noté un excédent de 256 000 FCFA par

rapport à celui de la mairie.

Cette bavure a été l’objet d’un débat lors du conseil municipal. Il a été démontré qu’il s’agissait d’une

erreur dans la manipulation des documents. Cependant ces explications n’ont vraisemblablement pas

convaincu les conseillers qui ont décidé que dorénavant seul le receveur tiendra le quittancier.

D.5 les FMO.

Les rapports entre la commune et les Forces de Maintien de l’Ordre ne diffèrent guère moins de ceux

entre la commune et les SDE. Ces derniers assistent la commune dans l’accomplissement de certaines de

ses missions, le contrôle, et la maîtrise de la coupe de bois illégale par exemple. Elle assure la sécurité des

biens et personnes de la commune.

D.6 Les autres communes.

La commune de Matomb entretient de très bons rapports avec les autres communes de

l’arrondissement. Il existe d’ ailleurs une association des maires du Nyong et Kéllé.

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(SEAPB) 28

II. FORCES ET FAIBLESSES DE L’INSTITUTION COMMUNALE

Section. Forces.1 Faiblesses.2

l’Exécutif

communal

Fortes capacités managériales.

Disponible.

Collaboration agissante.

Esprit d’ouverture.

Capital social important.

Régularité des réunions de coordination.

La Gestion des affaires de la mairie considéré comme l’affaire du maire seul.

Le Conseil

municipal

Forte présence de hauts cadres au sein du conseil municipal.

Forte représentativité de toutes les sensibilités de l’arrondissement

Le conseil municipal est dépositaire d’une expertise remarquable.

Tous les conseillers municipaux sont issus du RDPC.

Niveau d’instruction des membres du conseil municipal assez élevé

Méconnaissance du rôle de conseiller municipal.

Peu entreprenant, évolue en rang dispersé.

Très peu présent à la maire.

Ne se sent pas directement impliqué dans les affaires de la mairie.

Le Personnel

Dévoué, très motivé

Niveau d’éducation relativement moyen.

Formation en informatique en cours.

Jeune.

Ouvert

Collaboration agissante.

Pas de description des tâches.

Absence d’un profil de carrière.

Organisation du travail informelle.

Niveau de Formation pas encore suffisant.

Les Ressources

financières

faiblesse du secteur privé.

Niveau d’endettement de la commune élevé et non maîtrisé

Pourcentage de recettes propres très faible.

Faible mobilisation des recettes propres

Système de recouvrement pas très efficace

Camion benne de la commune en panne.

Circuit des recettes et dépenses non maîtrisé.

Patrimoine

Communal.

la commune dispose d’un potentiel naturel et touristique peu valorisé

1 Tous le facteurs susceptibles de permettre à la commune de réaliser ses objectifs de développement.

2 Tous les facteurs négatifs qui empêchent la commune d’atteindre ses objectifs de développement.

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(SEAPB) 29

III. OPPORTUNITES ET CONTRAINTES AU DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE

A Opportunités de la Commune

Dans cette partie il est question de présenter les facteurs susceptibles d’atteindre les objectifs de

développement de la commune. En terme plus précis il s’agit des atouts et potentialités de la commune.

Parmi ces facteurs, on peut principalement parler de :

A.1 Sur le plan des ressources naturelles.

- La forêt de l’arrondissement de Matomb regorge d’essences très précieuses, dont l’exploitation

pourrait offrir à la commune d’énormes entrées pour ce qui est des recettes communales.

- Grâce à des partenariats, des études ont été menées sur la qualité des pierres de la carrière de

Matomb. celles –ci révèlent que les pierres de ladite carrière sont de bonne qualité. Il est dont

nécessaire pour la commune de passer à la phase d’exploitation.

- La commune de Matomb dispose également de nombreux cours d’eau dont les lits regorgent de

sable, qui attendent d’être exploités.

A.2 Sur le plan communicationnel.

- L’axe routier Yaoundé- Douala permet de relier Matomb en une heure de temps, malgré le fait que

les bretelles reliant la Commune à l’axe lourd soit mal entretenue.

- Les réseaux téléphoniques MTN et ORANGE couvrent intégralement l’arrondissement.

- Cet axe lourd Yaoundé- Douala qui traverse la commune est un atout considérable pour la commune

et ses populations pour peu qu’il soit véritablement rentabilisé.

A.3 Sur le plan de l’hydraulique villageoise.

- La commune est parsemée de quelques puits d’eau. Cependant il existe une pléthore de

puits d’eau qui nécessitent simplement d’être aménagé.

- La commune dispose d’une station de pompage d’eau SNEC. Qui ne couvre

malheureusement qu’un bout de la ville, le centre.

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(SEAPB) 30

A.4 Sur le plan sanitaire.

- l’arrondissement de Matomb dispose de quelques dispensaires et centres de santé, plus

d’un hôpital à Matomb centre (Centre Médical d’ Arrondissement CMA).

A.5 Sur le plan des infrastructures.

- La gare routière de Nkenglikok. est une opportunité pour la commune en ceci qu’elle pourrait

harmoniser et sécuriser les déplacements des populations de la commune et en même

temps permettre à la commune de faire des rentrées considérables d’ argent pour peu

qu’elle soit aménagée.

- La menuiserie de Matomb concédée à un particulier permet à la commune de gagner un peu

d’argent. Et pourra à long terme lors de sa restitution à la commune représenter un source

considérable d’entrée de revenues.

A.6 Sur le plan touristique.

- Le lac municipal de Matomb est de part sa position un éventuel site touristique pour peu qu’il

soit aménagé et mis en service.

A.7 Sur le plan humain

- La commune de Matomb est dotée d’une population très dynamique, à qui la ville de

Yaoundé doit d’ ailleurs une bonne partie de son ravitaillement en produits vivriers.

- La commune est également dotée d’une forte élite extérieure.

A.8 Au niveau des PMEs villageoises.

- La commune dispose d’une Unité de production de manioc à Nkenglikok dénommée

UPMAN. Fruit de la Coopération Germano- Camerounaise et mise en œuvre par la GTZ à

travers son partenaire SEAPB.

- On peut aussi parler de la CODEMA qui assiste les paysans de l’arrondissement en leur

fournissant des plants pré germés et autre petit matériel agricole.

- La SODERMA elle aussi fait pareil.

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(SEAPB) 31

B Contraintes de la Commune.

Il s’agit ici des facteurs externes, susceptibles de freiner le développement de la commune de Matomb.

La liste n’est nullement exhaustive on peut cependant citer :

B.1 Sur le plan des ressources naturelles.

- La coupe de bois frauduleuse constitue un handicap sérieux pour la commune. En ceci qu’elles ne

bénéficient pas du payement des taxes issus desdites coupes, par le fait que celles- ci sont illégales.

Puisque convient- il de le signaler la commune ne peut pas toucher des taxes issus des coupes de bois

frauduleuses.

- La municipalité de Matomb ne dispose pas d’une forêt communale.

B.2 Sur le plan communicationnel.

Un vaste réseau de pistes rurales internes à la commune demeure en mauvais état, et ne permet pas à la

benne communale de parcourir l’arrondissement de fond en comble même si elle était en bon état d’ après

les dires des personnes ressources de la commune que nous avons rencontrées

B.3 Sur le plan de l’hydraulique villageoise.

Plusieurs villages disposent encore de très peu de puits d’eau. La plupart des populations dans ces zones

s’approvisionnent encore dans des sources, rivières et marigots le plus souvent mal entretenus.

B.4 Sur le plan sanitaire

-Le nombre d’infrastructures sanitaires reste insuffisant, la qualité des soins le plus souvent pas très bonne,

et on note très souvent un manque de personnel dans ces lieux.

B.5 Sur le plan touristique.

-La commune dispose de nombreux sites touristiques inexploités et qu’elle ne maîtrise pas. Les villages de

l’arrondissement pour la plupart ont des grottes qui demandent à être mises au grand jour. C’est le cas dans

les villages de Nkenglikok et dans la plupart des villages de l’arrondissement.

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(SEAPB) 32

B.6 Sur le plan humain.

-On note ici un exode massif des populations des villages vers les villes de Yaoundé et de Douala.

Principalement des jeunes.

-On note également l’incivisme des populations pour lesquelles le payement des taxes apparaît comme un

acte d’escroquerie de la part de la commune.

-Les populations ici pour la plupart considèrent la commune comme un instrument purement politique et ne

se sentent pas directement liées à elle. Ce qui explique en partie le fossé qui demeure entre les deux entités,

malgré les efforts consentis par certains conseillers municipaux.

B.7 Au niveau des PMEs villageoises.

Les PMEs villageoises à l’instar de celle de Nkenglikok sont très peu encouragées ce qui à long terme peut

entraîner un découragement chez ceux qui ont essayés de la mettre en place.

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(SEAPB) 33

IV. PISTE D’ACTION PRIORITAIRE

N° d'ordre Pistes d’actions prioritaires Objectifs Action à entreprendre Délais personnes responsables

Coûts CONTRIBUTIONS

Mairie personnel conseillers M Appui à rechercher

1 Renforcement des capacités stratégiques (Conseil municipal)

Améliorer le degré d’implication des conseillers municipaux dans la gestion de la commune

Formation des conseillers pour la maîtrise de leur rôle

Initiation aux techniques d’élaboration du budget

Initiation à la compréhension des nouveaux textes de lois sur la décentralisation

Formation des conseillers municipaux aux techniques d’élaboration des micros projets

Initiation des conseillers à la maîtrise de techniques de contrôle de l’exécution du budget.

2 Renforcement des capacités stratégiques (Exécutif)

Amélioration et maîtrise des circuits financiers par le maire et ses 2 adjoints

Appui technique à la mise en place d’un système fiable de collecte, de gestion et de sécurisation des recettes de la commune

Appui à la définition d’une stratégie interne de communication et de promotion du dialogue au sein de la commune

Appui à la réalisation de l’enquête du patrimoine et de l’établissement d’un état actualisé

Appui à l’élaboration d’un manuel de procédure de gestion

3 Renforcement des capacités techniques (personnel)

Amélioration de la productivité au travail

Formation à la maîtrise des techniques de gestion comptable

Formation à la maîtrise de l’outil informatique

Appui technique à l’élaboration d’un fichier d’état civil

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(SEAPB)

CONCLUSIONS GENERALES ET RECOMMANDATIONS

La séance de validation de restitution qui s’est déroulée le 17 Janvier 2006 à révéler l’importance d’un DCR

au sein d’une institution communale.

Cette importance peut se mesurer à travers :

- les réactions des conseillers municipaux observés au cours des travaux de groupes, de la séance de

restitution et du conseil municipal ;

- les besoins en renforcements de capacité des ressources humaines ;

- l’estimation de leur contribution financière dans les coûts liés au renforcement de leur capacité ;

- l’estimation du budget.

Des réactions des conseillers municipaux

Au cours des travaux de groupes :

La pertinence des annotations faites sur le contenu du rapport provisoire ;

La pertinence des questions à poser lors de la séance de restitution sur une meilleure connaissance du

patrimoine de la commune, l’utilisation des crédits FEICOM, les questions relatives à la mise en marche de la

benne, la location de la menuiserie, sur l’appui à l’autorité administrative, la construction des 2 puits d’eau, la

gestion de la photocopieuse.

Au cours de la séance de restitution :

Les aspects ci-dessous ont fait l’objet des débats :

- sur la connaissance du patrimoine : les conseillers ont exigés q’une enquête soit menée à très

court terme.

Cette enquête vise à établir un fichier exhaustif et actualisé du patrimoine de la commune.

- sur la mise en marche de la benne : les conseillers ont demandé la situation nette du coût

d’acquisition et le taux de remboursement des traites retenus par le FEICOM. Il a été décidé que ce

point soit inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal.

- sur les 2 puits d’eau : les conseillers ont manifesté le désir de savoir pourquoi les deux puits d’eau

n’étaient pas encore livrés alors que les financements avaient été acquis par la commune. Il a été

décidé que ce point soit inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal.

- sur le niveau d’endettement de la commune : il est ressorti des débats que ni l’exécutif communal,

ni le secrétaire général et encore moins les conseillers municipaux ne maîtrisent nullement la

situation d’endettement de la commune. Cette situation est aggravée par l’absence des documents

comptables au sein de la mairie.

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(SEAPB)

- sur l’appui à l’autorité administrative : les conseillers municipaux ont voulu savoir pourquoi l’appui

octroyé à l’autorité administrative n’était pas inscrit dans le paragraphe figurant dans le compte

administratif de la commune.

- sur la gestion de la photocopieuse : les conseillers municipaux ont voulu savoir pourquoi, bien que

salarié, le personnel bénéficiait des frais de transport provenant de l’exploitation de la photocopieuse.

- sur la location de la menuiserie : les conseillers municipaux ont voulu avoir des informations sur

les modalités de cession de la menuiserie à un tiers. Notons que la menuiserie a été cédée à un

particulier à raison de 75 000 F CFA de location mensuelle pour une durée de 23 ans et ce depuis

l’année 2003. Les conseillers ont demandé à ce que cette durée soit revu à la baisse durant la

signature du contrat de bail entre la commune et le particulier.

Des besoins en renforcement de capacités

L’ensemble des ressources humaines (Les conseillers municipaux, le maire et ses adjoints, le personnel) ont

identifié leurs besoins spécifiques en renforcement de capacité, notamment :

- l’amélioration du degré d’implication des conseillers municipaux dans la gestion de la commune ;

- l’amélioration et la maîtrise des circuits financiers par le maire et ses 2 adjoints ;

- l’amélioration de la productivité au travail (personnels).

Des actions à entreprendre :

Sur la base des besoins exprimés par les ressources humaines de la commune, nous les avons appuyé dans

la définition des actions à entreprendre.

Concernant le conseil municipal :

Formation des conseillers pour la maîtrise de leur rôle ;

Initiation aux techniques d’élaboration du budget ;

Initiation à la compréhension des nouveaux textes de loi sur la décentralisation ;

Formation des conseillers aux techniques d’élaboration aux microprojets ;

Concernant l’exécutif communal :

Appui technique dans la mise en place d’un système fiable de collecte, de gestion et de sécurisation

des recettes de la commune ;

Appui à la définition d’une stratégie interne de communication et de promotion du dialogue au sein

de la commune ;

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(SEAPB)

Appui à la réalisation de l’enquête du patrimoine et de l’établissement d’un état actualisé du

patrimoine ;

Appui à l’élaboration d’un manuel de procédure.

Concernant le personnel communal :

Formation à la maîtrise des techniques de gestion comptable (tenue des documents) ;

Formation à la maîtrise de l’outil informatique ;

Appui technique à l’élaboration d’un fichier d’état civil.

Il faut faire remarquer que la réalisation de ce DCR, a permis une meilleure connaissance de l’institution

communale aux principaux intéresses. Cet état de chose a produit des effets immédiats parmi lesquels :

- le compte administratif de 2005 a été approuvé sous 2 réserves (1ère réserve : la mise en

marche du camion dans un délai d’une semaine à compter du 2O Janvier 2006 ; 2e réserve :

la livraison des 2 puits d’eau par le 1er adjoint chargé de les réaliser avant le 20 Mars 2006).

- la détermination de la contribution financière de la commune dans les coût de réalisation des

différentes actions de renforcements de capacité et l’inscription de ce montant dans le

budget 2006 ;

- la détermination du délai de réalisation de différente formation fixé au mois de Juillet 2006.

Sur le plan des recommandations :

Fort de tout ce qui précède, les principales recommandations ont été faites :

- finaliser le plan de travail au trop tard à la fin du mois de février ;

- rechercher un partenaire technique chargé d’accompagner la mairie dans la réalisation des

différentes actions ;

- produire et distribuer en nombre suffisant les exemplaires des textes de lois ;

- lever les réserves émises par les conseillers municipaux pour l’approbation définitive du

compte administratif de l’année 2005 ;

- faire le point sur la situation de l’endettement de la mairie.

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(SEAPB)

ANNEXE 1 : TERMES DE REFERENCES

ANNEXE 2 : LISTE DES DOCUMENTS DE BASE UTILISES Appel à la concurrence restreinte N° 001/ 4 pour la gestion d’une concession de l’atelier

de menuiserie de la commune rurale de Matomb.

Etudes de réalisation des populations et contrôle des travaux d’entretien courant et

périodique de certaines routes rurales du réseau prioritaire, province du Centre.

Rapport collectif de stage, stage de vacance organisé par le MINESUP en collaboration

avec les communes du Cameroun, province du Centre : commune rurale de Matomb.

Rapport de rentrée année scolaire :

1998- 1999.

1999- 2000.

2001- 2002.

Par DJAN Jean Gabriel, Professeur d’ Ecoles Normales.

Copies des budgets communaux.

2001/2002.

2003.

2004.

2005.

Copies des comptes administratifs.

2001/2002.

2003.

2004.

ANNEXE 3 : LISTE DES PARTICIPANTS

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(SEAPB)

ANNEXE 4 : LISTE DETAILLEE DES PERSONNES RESSOURCES EXTERNES A

LA COMMUNE

ANNEXE 5 : LISTE EXHAUSTIVE DES CONSEILLERS MUNICIPAUX 1

2 3 4 5 6 7 8 9

Identification BION MAYO Jacob

SONG BAHANAG

NGAN YAYI Abraham.

KENDEG Antoine

LIKENG LI NDJIKI

NDJIB BISSECK

KACK KACK Etienne Gérard

Mme NDJIB MBOCK Jeanne d’ Arc

NGAN BALEBA Gabriel

Date de naissance Age(ans)

Sexe M M M M M M M F M

Formation De base

Homme d’affaires

Planteur.

Cultivateur

Géomètre

Scieur

Enseignant

Notaire

Infirmière

Formation Reçue en Tant que CM

Aucune

Aucune

Aucune

Aucune

Aucune

Aucune

Aucune

Aucune

Aucune

Catégorie Socio profes- Sionnelle

Homme d’affaires

Planteur

Planteur

Géomètre retraité

Forestier

Enseignant retraité

Notaire

Infirmière retraitée

Directeur de la sacherie

Village représenté au sein du conseil municipal

Mbemndjock.

Nkenglikok

Matomb Centre

Pan Pan

Ngoung

Pouguè

Mayebeck

Matomb Centre

Mbeng

Clan familial Ndog Send

Linga

Pan

Ndog Sul

Ndog Sul

Ndog Sul

Ndog Nlet

Ndog Nlet

Hiérarchie Traditionnelle

Président de la famille Ndog Send

Chef de village

Président de la jeunesse OJRDPC

Parti politique RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

Observation 1

er Adjoint au

maire

Membre de la commission des finances (rapporteur)

Maire

2

e Adjoint au

maire.

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(SEAPB)

10

11 12 13 14 15 16 17 18

Identification

MINLEND

Agnès

MINKENG

Remy

NDUM Pierre

HOP NDJOCK

Dieudonné

Mme

BITHONG

Charlotte

MBOG Hilaire

Maxime

Mme LIPOOH

Veronique

NOUGA II

Alain Thomas.

NGUIDJOI

DIYANI Marie

Fidèle

Date de

naissance-

(âge) ans

Sexe

F

M

M

M

F

M

F

M

F

Formation de

base

Formation reçue

enTant que cm

Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune

Catégorie Socio

professionnelle

Enseignante

Comptable

Ingénieur ponts

et chaussées

Berger ( prière

charismatique)

Femme

d’affaires

commerçant

Commerçante

Sociologue

Employée de

bureau

Village

représenté au sein

du conseil

municipal

Malmiang

Mandoga

Kombeng

Mayos

Matomb

Village

Mawel

Manguen I

Nkongtock

Manguen II

Clan familial

Ndog Ngond

Ndog Béa

Ndog Send

Ndog Béa

Ndog Nlet

Ndog Ngond

Ndog Send

Ndog Send

Ndog Béa

Hiérarchie

traditionnelle

Parti politique

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

Observation Présidente De

La Section

RDPC Nyong

et Kéllé

Président de la

commission des

finances

Président de la

commission

des

infrastructures.

Membre de la

commission

des

infrastructures.

Rapporteur de

la commission

des affaires

sociales.

Membre de la

commission

des

infrastructures.

Page 40: DIAGNOSTIC COMMUNAL RAPIDE - cdr-cvuc.cm

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(SEAPB)

19

20 21 22 23 24 25

Identification

NDJOI MBAGA

NTEP

Dieudonné

EONE Raphael

MINLEND

Paul

NYOBE Paul

MBEM Roger

BAYEMI Léon

Legrand

(DECEDE)

Date de naissance-(âge)

Sexe

M

M

M M M M M

Formation

De base

Cultivateur

Inspecteur de

police

Ingénieur des

postes et

télécommunica

tions

Comptable

Agent des

télécommunica

tions.

Formation reçue enTant que CM

Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune

Catégorie socio-professionnelle

Planteur

Inspecteur de

police retraité

Directeur de

société

Chef

comptable

Agent des

postes et

télécommunica

tions

Village représenté au sein du conseil municipal

Bingogog

Nkohom

Mandoumba

Lissè

Nganda

A E D1

Mambinè

Clan familial

Lingok

Ndog Nlet

Ndog Ngond

Ndog Béa

Ndog Béa

Ndog Ndong

Ndog Send

Hiérarchie traditionnelle

Parti politique

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

RDPC

Observation Doyen d’ âge, membre de

la commission des

infrastructures.

1 A E D : à être déterminé.

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(SEAPB)

ANNEXE 6 : LISTE EXHAUSTIVE DU PERSONNEL COMMUNAL

1 2 3 4 5

Nom et prénom HAGBE Eugène NDJOCK NGUE

Eric

Mme MINKA

née NGO

NDJENG Alice

NDOG Joêl Mme MAKON née

NGO NGUENE

Téclaire

Date de naissance 25/05/ 1960 02/05/1964 12/02/1960 12/02/50 21/10/1961

Sexe M M F M F

Qualification de base Menuisier Dactylographe Chauffeur Dactylographe

Date d’embauche 1er / 11/ 1980 1er/ /02/ 1991 1er /08/1982 09/05/2003 1er /01/1987

Type de contrat Indéterminé Indéterminé Indéterminé Indéterminé Indéterminé Formations reçues

après recrutement

Diplômé du CEFAM Auxiliaire de

bibliothèque

Fonctions SG Menuisier Agent de bureau Chauffeur Agent de bureau

recettes

municipales

Description des

tâches

Coordination de tous

les services.

Exécution des

travaux de la mairie.

Dactylographie

de toute sorte

Conduite Tenue de la

comptabilité

communale

Salaire et avantages

sociaux

117.000F CFA +

logement

48.512F CFA 87.363F CFA 59.335F CFA 76.890F CFA

Régularité des

salaires

Oui Oui Oui Oui Oui

6 7 8

Nom et prénom NGO LIPOOH NGAN Pierre MOUGAB Timothée

Date de naissance 19./03/1959 14/04/1957 28:/09/1978

Sexe F M M

Qualification de base Sténo-dactylo - Tailleur

Date d’embauche 01/07/2002 Dossier en cours de signature Dossier en cours de signature

Type de contrat Indéterminé Indéterminé Indéterminé Formations reçues après

recrutement

Formation en informatique - Formation sur la photocopieuse

Fonctions Secrétaire dactylo Manœuvre Veilleur de nuit

Description des tâches Saisie des documents :état

civil et tenue du quittancier

Jardinier Tirage des photocopies

Salaire et avantages sociaux 43.899F CFA 39.917F CFA 32.086F CFA

Régularité des salaires Oui Ou i Oui

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(SEAPB)

ANNEXE 7 : PATRIMOINE COMMUNAL

C.1. Etat du patrimoine de la commune de Matomb.

d’ordre Désignation

Date de

construction

/ acquisition

Valeur

(Fcfa) Etat actuel. Localisation

1- Bâtiment pour bureau 1985 20 000 000 Passable Matomb centre

2- 100 chaises 1995 500 000 Bon

3- 1 photocopieuse 2005 1.500 000 Bon

4- 01 ordinateur + imprimante 2005 2 000 000 Bon

5- Menuiserie 1960 45 000 000 Bon Matomb centre

6- 1 cercle municipal 1984 40 000 000 Bon Matomb centre

7- 1 tribune 2001 25 000 000 Fonctionnelle Matomb centre

8- 1 camion benne 2001 75 000 000 En panne

9- 1 terrain de football 2004 25 000 000 Opérationnel Matomb centre

10- 18 box communaux 1985 20 000 000 Opérationnel Matomb centre

11- 1 terrain communal 1985 Don Opérationnel

12- Un hangar 1997 20 000 000 Opérationnel Matomb centre

13- 3 antennes MTN et

2 antennes ORANGE

2002

2003

14- 1 parking 2000 85 000 000 Non achevé Mal Pougue

15- Toilettes 2005 300 000 Opérationnel Mairie

16- Chantier du cercle municipal 85 000 000 Tavaux arrêtés

17- Parking de Nkenglikok . Pas opérationnel Nkenglikok

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(SEAPB)

ANNEXE 8 : ANALYSE DES BUDGETS ET COMPTES ADMINISTRATIFS …

d.1 Evaluation des réalisations : 2002

COMMUNE DE

MATOMB

PREVU 2002 % surTOTAL REALISE % sur REALISE

TAUX de

réalisation

1 RECETTE TOTALES 47 292 766 18 433 663 0,390

2 DEPENSES TOTALES 46 530 580 17 911 057 0,385

3 EXCEDENT D'EXERCICE 762 186 522 606

4 TAUX D'EXECUTION 0,984 0,972

RECETTES

5 FONCTIONNEMENT 34 841 420 0,737 5 162 314 0,280 0,148

6 INVESTISSEMENT 12 451 346 0,263 13 271 349 0,720 1,066

7 RECETTES PROPRES = P 40 835 131 0,863 12 863 525 0,698 0,315

8 RECETTES EXTERIEURS = E 6 457 635 0,137 5 570 138 0,302 0,863

9 CAC 1 207 500 0,026 0 0,000 0,000

10 RECETTES FISCALES 12 014 200 0,254 3 841 264 0,208 0,320

11 TAXES COMMUNALES INDIRECTES 2 370 000 0,050 154 550 0,008 0,065

12 RECETTES TOTALES/HABITANT 2 265 922

13 RECETTES PROPRES/HABITANT 2 042 643

DEPENSES

14 FONCTIONNEMENT 21 221 994 0,456 6 200 046 0,346 0,331

15 INVESTISSEMENT 25 298 586 0,544 11 711 011 0,654 0,355

16 FONCTIONNEMENT/HABITANT 1 061 310 0,331

17 INVESTISSEMENT/HABITANT 1 265 586 0,355

FONCTIONNEMENT

18 DEPENCES LIES AU PERS = P 8 321 994 0,170 3 680 765 0,206 0,442

19 DEPENSES POUR L'EQ MUN = M 1 150 000 0,025 155 000 0,009 0,135

20 DEPENSES DE FONC COUR = F 7 600 000 0,163 846 581 0,047 0,111

21 APPUI A L'AUTORITE ADM = T 1 500 000 0,032 1 377 400 0,077 0,918

22 ENTRETIEN DU PATRI COM = C 1 500 000 0,011 140 300 00,08 0,281

23 SUB AU TIERS = S 2 150 000 0,046 0 0,000 0,000

24 PART° AU FONCT AUTRES STRUC = A 0 0,004 0 0,000 0,000

INVESTISSEMENT

25 ENGINS = E 0 0,000 0 0,000

26 BATIMENTS = B 12 431 594 0,267 9 000 711 0,503 0,724

27 EQUIPEMENTS DIVERS = V 10 430 000 0,224 2 680 300 0,150 0,257

28 TERRAIN = Te 0 0,000 0 0,000

29 EMPRUNT = D 2 436 992 0,052 30 000 0,002 0,012

Page 44: DIAGNOSTIC COMMUNAL RAPIDE - cdr-cvuc.cm

DCR commune de Matomb

Service d’Etudes et d’Appui aux Populations à la Base.

(SEAPB)

30 NOMBRE D'HABITANT 20 000

d.2 : Evaluation des réalisations : 2003

COMMUNE DE

MATOMB

PREVU 2003 % surTOTAL REALISE % sur REALISE

TAUX de

réalisation

1 RECETTE TOTALES 47 354 500 17 111 706 0,361

2 DEPENSES TOTALES 47 630 000 16 319 744 0,343

3 EXCEDENT D'EXERCICE -275 500 791 962

4 TAUX D'EXECUTION 1,006 0,954

RECETTES

5 FONCTIONNEMENT 47 354 500 1,000 17 111 706 1,000 0,361

6 INVESTISSEMENT 0 0,000 0 0,000

7 RECETTES PROPRES = P 25 321 000 0,535 8 935 884 0,522 0,353

8 RECETTES EXTERIEURS = E 22 033 500 0,465 8 175 822 0,478 0,371

9 CAC 1 033 500 0,022 220 025 0,013 0,213

10 RECETTES FISCALES 10 335 000 0,218 3 091 860 0,181 0,299

11 TAXES COMMUNALES INDIRECTES 2 450 000 0,052 2 591 818 0,151 1,058

12 RECETTES TOTALES/HABITANT 2 368 856 0,361

13 RECETTES PROPRES/HABITANT 1 266 447 0,353

DEPENSES

14 FONCTIONNEMENT 19 587 572 0,411 12 515 046 0,767 0,639

15 INVESTISSEMENT 28 042 428 0,589 3 804 698 0,233 0,136

16 FONCTIONNEMENT/HABITANT 979 626 0,000 0,639

17 INVESTISSEMENT/HABITANT 1 402 190 0,000 0,136

FONCTIONNEMENT

18 DEPENCES LIES AU PERS = P 8 715 304 0,183 5 138 606 0,315 0,590

19 DEPENSES POUR L'EQ MUN = M 2 708 835 0,057 1 805 690 0,111 0,667

20 DEPENSES DE FONC COUR = F 5 795 000 0,122 5 490 750 0,336 0,947

21 APPUI A L'AUTORITE ADM = T 200 000 0,004 0 0,000 0,000

22 ENTRETIEN DU PATRI COM = C 200 000 0,004 0 0,000 0,000

23 SUB AU TIERS = S 1 250 000 0,026 80 000 0,005 0,064

24 PART° AU FONCT AUTRES STRUC = A 778 433 0,016 0 0,000 0,000

INVESTISSEMENT

25 ENGINS = E 2 500 000 0,052 2 300 169 0,141 0,920

26 BATIMENTS = B 2 020 000 0,042 0 0,000 0,000

27 EQUIPEMENTS DIVERS = V 18 359 835 0,385 470 529 0,029 0,026

28 TERRAIN = Te 2 901 992 0,061 0 0,000 0,000

29 EMPRUNT = D 2 260 601 0,047 1 034 000 0,063 0,457

30 NOMBRE D'HABITANT 20 000

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DCR commune de Matomb

Service d’Etudes et d’Appui aux Populations à la Base.

(SEAPB)

d.3 : Evaluation des réalisation : 2004

COMMUNE DE

MATOMB

PREVU 2004 % surTOTAL REALISE % realise

TAUX de

réalisation

1 RECETTE TOTALES 67 286 483 25 848 692 0,384

2 DEPENSES TOTALES 66 873 379 24 608 385 0,368

3 EXCEDENT D'EXERCICE 413 104 1 240 307 3,002

4 TAUX D'EXECUTION 0,994 0,952 0,958

RECETTES

5 FONCTIONNEMENT 63 446 013 0,943 17 848 692 0,691 0,281

6 INVESTISSEMENT 3 840 470 0,057 8 000 000 0,309 2,083

7 RECETTES PROPRES = P 42 592 000 0,633 9 666 142 0,374 0,227

8 RECETTES EXTERIEURS = E 24 694 483 0,367 16 182 550 0,626 0,655

9 CAC 2 040 000 0,030 332 500 0,013 0,163

10 RECETTES FISCALES 14 608 038 0,217 5 768 740 0,223 0,395

11 TAXES COMMUNALES INDIRECTES 4 300 000 0,064 1 332 490 0,052 0,310

12 RECETTES TOTALES/HABITANT 2 691 1 034 0,384

13 RECETTES PROPRES/HABITANT 1 704 387 0,227

DEPENSES

14 FONCTIONNEMENT 39 436 591 0,590 19 872 433 0,808 0,504

15 INVESTISSEMENT 27 436 788 0,410 4 735 952 0,192 0,173

16 FONCTIONNEMENT/HABITANT 1 577 795 0,000 0,504

17 INVESTISSEMENT/HABITANT 1 097 189 0,000 0,173

FONCTIONNEMENT

18 DEPENSES LIEES AU PERS = P 13 320 797 0,199 8 697 917 0,353 0,653

19 DEPENSES POUR L'EQ MUN = M 6 232 584 0,093 3 269 716 0,133 0,525

20 DEPENSES DE FONC COUR = F 13 733 210 0,205 7 169 800 0,291 0,522

21 APPUI A L'AUTORITE ADM = T 0 0,000 0 0,000

22 ENTRETIEN DU PATRI COM = C 1 600 000 0,024 0 0,000 0,000

23 SUB AU TIERS = S 1 950 000 0,029 360 000 0,015 0,185

24 PART° AU FONCT AUTRES STRUC = A 2 600 000 0,039 375 000 0,015 0,144

INVESTISSEMENT

25 ENGINS = E 2 500 000 0,037 726 041 0,030 0,290

26 BATIMENTS = B 5 300 000 0,079 0 0,000 0,000

27 EQUIPEMENTS DIVERS = V 15 636 788 0,234 4 009 911 0,163 0,256

28 TERRAIN = Te 4 000 000 0,060 0 0,000 0,000

29 EMPRUNT = D 0 0,000 0 0,000

30 NOMBRE D'HABITANT 25 000

Page 46: DIAGNOSTIC COMMUNAL RAPIDE - cdr-cvuc.cm

DCR commune de Matomb

Service d’Etudes et d’Appui aux Populations à la Base.

(SEAPB)

d 4 : Synthèse de l’évaluation des réalisations : 2001-2003-2004

COMMUNE DE

MATOMB

TAUX de réalisation

(2002)

TAUX de réalisation

(2003)

TAUX de

réalisation

(2004) Observations

1 RECETTE TOTALES 0,390 0,361 0,384 Faible et stable

2 DEPENSES TOTALES 0,385 0,343 0,368 Faible et stable

RECETTES

3 FONCTIONNEMENT 0,148 0,361 0,281 Faible et instable

4 INVESTISSEMENT 1,066 2,083 Supérieur

5 RECETTES PROPRES = P 0,315 0,353 0,227 Faible et instable

6 RECETTES EXTERIEURS = E 0,863 0,371 0,655 Instable

7 CAC 0,000 0,213 0,163 Faible et décroissant

8 RECETTES FISCALES 0,320 0,299 0,395 Faible et instable

9 TAXES COMMUNALES INDIRECTES 0,065 1,058 0,310 Fortement instable

10 RECETTES TOTALES/HABITANT 0,361 0,384 Faible et croissant

11 RECETTES PROPRES/HABITANT 0,353 0,227 Faible et décroissant

DEPENSES

12 FONCTIONNEMENT 0,331 0,639 0,504 Instable

13 INVESTISSEMENT 0,355 0,136 0,173 Faible et instable

14 FONCTIONNEMENT/HABITANT 0,331 0,639 0,504 Instable

15 INVESTISSEMENT/HABITANT 0,355 0,136 0,173 Faible et instable

FONCTIONNEMENT

16 DEPENSES LIEES AU PERS = P 0,442 0,590 0,653 Croissant

17 DEPENSES POUR L'EQ MUN = M 0,135 0,667 0,525 Instable

18 DEPENSES DE FONC COUR = F 0,111 0,947 0,522 Instable

19 APPUI A L'AUTORITE ADM = T 0,918 0,000 Visible en 2002

20 ENTRETIEN DU PATRI COM = C 0,281 0,000 0,000 Faible et visible en 2002

21 SUB AU TIERS = S 0,000 0,064 0,185 Très faible et croissant

22 PART° AU FONCT AUTRES STRUC = A 0,000 0,000 0,144 Faible et visible en 2004

INVESTISSEMENT

23 ENGINS = E 0,920 0,290 Décroissant

24 BATIMENTS = B 0,724 0,000 0,000 Visible en 2002

25 EQUIPEMENTS DIVERS = V 0,257 0,026 0,256 Faible et instable

26 TERRAIN = Te 0,000 0,000

27 EMPRUNT = D 0,012 0,457 Faible et croissant en 2003