16

Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les
Page 2: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

2

Dix ans d’histoire commune et un pieddans le troisième millénaireOn se retrouve au comité de rédaction, onprépare les éditions à venir et l’on accordepeu d’attention à la litanie des numéros quise succèdent sur la couverture du journal.Et puis un jour quelqu’un remarque: «disdonc… c’est le trente-huitième Giratoire.On sort combien… quatre fois par an?Donc dans six mois, on aura dix ans».Eh bien voilà. Les six mois sont écoulés etle Giratoire que vous tenez entre les mainsest le quarantième du nom. Bien sûr, cen’est pas encore le «mille ans déjà» deJean Villard-Gilles et il est fort possible quecertains d’entre nous n’atteignent pas cetteéchéance. Néanmoins, dix ans d’histoirecommune c’est dix années d’aventures, decollaborations, d’anecdotes, de satisfac-tions et quelquefois de frustrations, dixannées durant lesquelles se sont tissés desliens d’amitié et de respect réciproques.Dix ans aussi d’un travail soutenu et dont jesuis fier de mesurer quotidiennement laqualité. C’est pourquoi je tiens à remercierici: Sandro, Tanit, Corinne, Colette, Car-men, Thierry, Ulrich, Claude, Michel,Jacques... dont l’engagement permet aujournal d’exister.Et comme dix ans, ça se marque d’unepierre blanche, nous nous sommes un peugratté la tête pour savoir comment marquerl’événement. En faisant la fête, bien enten-du. Mais nous avions aussi la volonté de leconcrétiser dans nos colonnes.

Vous avez remarqué que Giratoire achangé de look?La première idée qui nous est venue a étécelle de toiletter la mise en pages qui n’aque très peu évolué depuis la parution dupremier numéro. Aussi avons-nous décidéde lui donner un grand «coup de jeune».

Un nouveau logo,un format légèrement

réduit, une architecture des éléments decouverture permettant une plus grandesouplesse, le passage de quatre à troiscolonnes, des couleurs «pastellisées»mises en valeur par un nouveau supportpapier et l’emploi d’un caractère différent,tant pour les titres que pour le corps dutexte, sont les éléments les plus notablesde ce lifting. La seconde consistait à se pencher surl’évolution de notre commune. Quels sontles changements majeurs intervenus durantcette décennie à Savigny? Force est deconstater que peu de choses ont boulever-sé l’image de notre commune, si l’on faitexception de l’ouragan «Lothar» qui, le26 décembre 1999 a mis nos forêts cul par-dessus tête et créé des panoramas là oùexistaient des bosquets. Bien sûr, le paysa-ge, tant géographique qu’urbanistique ousocial n’est plus tout à fait le même. Maisce que l’on peut observer c’est une évolu-tion globale qui dépasse largement leslimites de notre commune. Je réfléchissais à tout cela, il y a quelquesjours et je me disais; «voyons, moi…qu’est-ce qui m’a frappé?»

La ville qui joue des coudesTout d’abord le développement de «LémanCity», cette mégapole qui, jour après jour,déploie ses tentacules de Genève à Lutry.Pour s’en convaincre, il suffit de faire le par-cours en train (à condition d’y trouver uneplace). La campagne rétrécit comme peaude chagrin. Les banlieues dévorent le pay-sage et partout des centres commerciaux,des usines, des quartiers de villas englou-tissent la campagne. Le grand Lausanne, l’agglomération d’àcôté, ressemble à une matrone bouli-mique qui déborde d’un corsage étri-qué et s’apprête à endosser deshabits plus seyants en lorgnant ducôté du nord-est. Construction dumétro, projet Métamorphose, sontdes données qui, à moyen termevont modifier radicalement notre

cadre de vie.Et puis le développement durable: unenotion dont on ne parlait que très peu il y adix ans. Aujourd’hui, il semble que notre sociétéprenne enfin la mesure des conditions denotre survie sur cette planète. Mais il estbien tard et souhaitons que la facture quenous présente la nature ne s’alourdisse pasde manière aussi soudaine que dramatique.

Tout un tas de petites chosesMais l’évolution n’est pas faite que de bou-leversements spectaculaires. Il y a aussi lesgadgets, les petits détails qui font que lajournée qui vient n’est pas tout à fait pareilleà celle d’hier. L’épidémie des Ipods qui fonttac-tac-boum-boum, l’invasion des por-tables, la presse people gratuite. Autantd’instruments de communication détournésau service d’un autisme de plus en plus fré-quent. Chacun dans son monde, le nez dansune information contrôlée par des acteurséconomiques de plus en plus puissants, leregard scotché sur son écran, attendant quequelque chose s’y inscrive, protégé dumonde par les oreillettes à décibel.J’ai parfois la sensation qu’en mettant unpied dans le troisième millénaire, nous avonsfait un grand pas en avant vers «1984».

Roland Borremans

ÉDITORIAL

Page 3: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

3

A vec la mise en place de la nouvelle loivaudoise sur l’accueil de jour de la

petite enfance, les réseaux s’organisent carpour bénéficier d’une partie des 30 à35 millions de francs annuels mis à disposi-tion, les communes doivent mettre sur pieddes réseaux regroupant de préférence l’en-semble de l’offre préscolaire, mamans dejour et parascolaire. D’autre part, cesréseaux devront respecter plusieurs cri-tères, comme l’unification des tarifs et laprofessionnalisation du travail des mamansde jour.

Nouvelle directiveSelon cette nouvelle loi, une maman de jourqui garde plus d’un jour par semaine desenfants est dans l’obligation de se déclarerauprès d’un réseau. Pour la section deCully-St-Saphorin-Puidoux-Chexbres, c’estla commune de Puidoux qui est chargée dedélivrer les autorisations. Infirmière en obs-tétrique et pédiatrie et ayant suivi une for-mation de trois ans en tant que coordinatri-ce, Joëlle Pasche a pour mission de gérerles offres des mamans de jour et lesdemandes des parents. Si beaucoup demamans de jour s’inquiètent pour leur liber-té d’organisation, la coordinatrice, manda-tée par la commune de Puidoux, assuren’être qu’un relai entre les deux. La deman-de d’une autorisation d’exercer engendrequelques procédures administratives. Enplus d’un questionnaire et d’une visite àson domicile par la coordinatrice duréseau, la maman de jour devra fournir unextrait du casier judiciaire de toutes lespersonnes vivant sous son toit y comprisceux de ses enfants de plus de 15 ans.Certains critères doivent être égalementremplis comme le fait de parler français,avoir 20 ans révolus, ne pas avoir subi undeuil récemment et ne pas être enceinte.

Les mamans de jour dans l’obligation de se déclarer

DONNER UNE PLUS GRANDEVALEUR À LA PROFESSION

L’année passée, le réseau de mamans de jour comptait 19 mamans. Actuellement, leréseau en compte 26.

DR

Page 4: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

4

Suite à cela, une autorisation provisoire dedix-huit mois lui sera accordée, laps detemps durant lequel elle devra suivre descours de formation, payés par le départe-ment de la formation, à raison de huit foistrois heures. «Ces cours ont surtout pourbut de leur donner des pistes. Il s’agit plusd’une discussion où l’expérience de chacu-ne est la bienvenue», précise JoëllePasche, coordinatrice des mamans de jourpour Puidoux. Des thèmes, comme le rôleet la responsabilité de la maman de jour, ledéveloppement de l’enfant, la prévention etles relations au quotidien y sont abordés. Àl’heure actuelle, deux mamans de jour ontsuivi ces cours et cinq sont inscrites pourcette formation.

Mise en place d’une structureL’avantage de s’affilier à un réseau est depouvoir bénéficier d’une structure claireaussi bien pour les parents que pour lesmamans de jour. L’appartenance au réseaugarantit à ces dernières un salaire mini-mum, le droit à l’AVS, les vacances payéesainsi que l’affiliation à l’assurance accident.«Si un accident survient, c’est le réseau quiprend en charge les problèmes administra-tifs tout en apportant un soutien moral à lamaman de jour ce qui n’est pas négli-geable. Un accident ça arrive rarement,mais quand ça se produit, c’est souventénorme. Le but de ce réseau est surtout decréer une structure d’encadrement»,conclut la coordinatrice. L’aboutissementde ces mises en réseau serait de regrouperles mamans de jour à un réseau plus grandafin de mettre en place une politique de lapetite enfance globale.

Sandra Giampetruzzi

OBJETS SOUMISAU CONSEIL COMMUNALDE SAVIGNYSéance du 21 avril 20081.Modification de la convention entre

actionnaires de GEDREL SA (Sociétéanonyme pour la gestion des déchets dela région lausannoise)Adoptée

2.Modifications du Plan partiel d’affectation«Les Miguettes» du 19 janvier 1999 et deson règlementAdoptées

3.Adhésion à l’Association du réseau d’ac-cueil de jour des enfants de LavauxRefusée

LE MARCHÉ 2008C’est le samedi 6 septembre 2008 que lecoutumier marché annuel rassemblera lesSavignolans sur la place du Forum.Pour cette édition, la Commission «Mar-ché» vous propose un retour aux sources,sous le thème de «La Ferme». Chacunconnaît la tradition agricole de notre com-mune et bien que le nombre d’exploitantssoit en constante diminution, cette activitéséculaire caractérise non seulement notrehistoire, mais encore notre quotidien.Grâce à l’appui de nos agriculteurs, cettejournée vous permettra de découvrir lesdifférentes races de vaches présentes dansnos fermes; certaines seront même accom-pagnées de leur veau. Des chèvres et desmoutons compléteront ce cheptel.Quelques animations traditionnelles vousenchanteront; des concours pour lesenfants seront organisés sur ce thème.Nous n’en dirons pas plus et vous atten-dons nombreuses et nombreux.

L’Association des Paysannes vaudoises(APV) de Forel-Savigny a offert de contri-buer à vous faire passer un agréablemoment en préparant le repas de midi à lagrande salle. Celle-ci sera décorée par lesécoles.Par ailleurs, le Service de Défense Incendieet de Secours (SDIS) de Savigny présente-ra ses activités. Ainsi, vous aurez le loisirde vous essayer à certaines d’entre elles,comme par exemple éteindre des feuxménagers dans l’amphithéâtre du Forumou, si le cœur vous en dit, monter sur lagrande échelle. Et, si vous ne savez pascomment devenir pompier, un DVD projetéau Forum vous l’expliquera.Bien entendu, sociétés locales, sonneursde cloches, école de musique agrémente-ront aussi ce marché convivial, sans oubliernos nombreux exposants qui se mettent enquatre pour vous accueillir à leurs stands.Un grand merci à toutes et tous pour leurdévouement.Une petite dernière: La Société de Déve-loppement de Savigny (SDS) envisage d’or-ganiser une animation avec des enfantsd’âge primaire. Nous espérons vivementque nos petites têtes blondes seront nom-breux à répondre présents.

EAU DE BOISSONDISTRIBUÉE SUR LETERRITOIRE COMMUNALInformation 2007L’Ordonnance fédérale du 1er mai 2002 surles denrées alimentaires (ODAI) stipule queles distributeurs d’eau de boisson suissesdoivent renseigner leurs consommateurssur la qualité de l’eau.Pour se conformer à cette ordonnance, laMunicipalité de Savigny vous donne ci-après les informations à propos de l’eaupotable distribuée par ses services en2007.

Nombre d’habitants approvisionnésEnviron 3313.

POUR PLUS D’INFOSwww.puidoux.chjoë[email protected] ou au 021 946 38 15

District d’OronChristine Favre au 021 903 42 55

LES INFOS OFFICIELLES

Page 5: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

ÉCOLE DE MUSIQUE DE SAVIGNY-FORELL'audition des élèves de l'Ecole de musique de Savigny-Forel aura lieu le dimanche29 juin 2008 à 17h00 au Forum de Savigny, avec l'Ensemble Instrumental et l'en-semble Musica Poetica. Le Trio de l'Ecole de musique Jan Hanus de Prague (violon,violoncelle et piano) – trio ayant reçu le premier prix du concours des Jeunes musi-ciens de la République Tchèque – venu spécialement pour l'occasion, se produiradans des œuvres de Mendelssohn, Saint-Saëns, Gershwin, Martin, Haydn et Barto.Deux des trois solistes Tchèques se produiront aussi lors des cultes des dimanches15, 22 et 29 juin au temple de Savigny.

Th. F.

5

Réseau de distributionLe réseau de distribution de la communeest divisé en deux parties, dont l’originerésulte du développement du village:– Réseau supérieur (Mollie-Margot et la

Claie-aux-Moines), alimenté par le réser-voir de l’Erbenaz.

– Réseau inférieur (centre du village), ali-menté par le réservoir des Planches.

Les deux réseaux sont reliés entre eux àplusieurs endroits, afin d’assurer une bonnedistribution.De fait, l’eau de boisson est donc consti-tuée d’un mélange des différentes prove-nances. C’est pourquoi, les valeurs d’ana-lyse, prises en tête de réseau, peuvent êtredifférentes de celles prises en milieu ou enfin de réseau.

ProvenanceSources communales (80%): – 23 captages répartis dans les bois du

Grand Jorat– 3 captages, au lieu-dit Les Cases, en

zone pré-champsEau achetée à la Ville de Lausanne (prisessituées à Vers-chez-les-Blanc et à laFarque) 20%

Traitement de l’eau– Eau de source des captages des Bois du

Grand Jorat:Aucun traitement, hormis une légèrechloration une fois par semaine.

– Eau de source des captages des Cases:Désinfectée par chloration régulière aumoyen d’une pompe.

– Eau achetée à la Ville de Lausanne:Traitement assuré par le distributeur (fil-tration et chloration).

Nombre de contrôles– 4 séries d’analyses bactériologiques par

an en 6 points de prélèvements (3 pointsdans le réseau inférieur et 3 points dansle réseau supérieur), totalisant 24 échan-tillons.

– 3 analyses chimiques et microbiolo-giques sur les réseaux inférieur et supé-rieur.

Qualité bactériologiqueSur 24 prélèvements, les valeurs desgermes aérobies étaient dans l’ensembleinférieures aux prescriptions légales envigueur, soit: moins de 100/ml.

Qualité chimique et microbiologique– Température moyenne: de 15 à 17.8 °C– pH: 7.8 (norme 6.8-9.5)– Dureté totale (centre du village): 19.5 °F

(eau moyennement dure)– Dureté totale (Mollie-Margot): 14.1 °F

(eau douce)– Dureté totale (Claie-aux-Moines): 29.8 °F– Teneur en nitrate (centre du village):

21 mg/l (valeur limite de tolérance:40 mg/l)

– Teneur en nitrate (Mollie-Margot):4.3 mg/l (valeur limite de tolérance:40 mg/l)

– Teneur en nitrate (Claie-aux-Moines):17.9 mg/l (valeur limite de tolérance:40 mg/l)

L’avantage de notre commune est que lagrande majorité de ses captages se situeen forêt, ce qui nous procure une eaupauvre en nitrate.

Autres informationsLe service des eaux applique le système del’assurance qualité «autocontrôle» depuis2003.Tous renseignements complémentairespeuvent être obtenus auprès de:Municipalité de SavignyRte de Mollie-Margot 4 – 1073 SavignyTél. 021 781 07 30 – Fax: 021 781 07 31Mail: [email protected] internet: www.savigny.ch

La Municipalité

Voici le texte que je vous prie d’insérerdans Giratoire:

Rubrique:

Prière d’écrire lisiblement. Je verse 5 fr. sur le compte BCV (CCP 10-725-4) – Compte Z 966.56.74

Nom:

Prénom:

Adresse:

Tél.:

Coupon à renvoyer à la Rédaction duJournal Giratoire, case postale 108,1073 Savigny

VOTRE PETITEANNONCEUn vélo à vendre, un appartement àremettre, vous cherchez une baby-sitter ou un travail. Vous voulez fairedes rencontres. Cet espace vous est réservé pour lamodique somme de 5 fr. Alors lancez-vous...

TIRAGE 1600 exemplaires – PARUTION 4 fois par année – ÉDITEUR Fondation du journal de SavignyGiratoire – RÉDACTION Giratoire, case postale 108, 1073 Savigny, tél. 021 781 42 40 (répondeur),fax 021 781 42 41 – RÉDACTEUR EN CHEF Roland Borremans, e-mail: [email protected] –PUBLICITÉ Sandro Rossi – RÉDACTION Christophe Baetscher, Thierry Fumey, Tanit-Zerga Garmond,

Colette Ramsauer, Sandro Rossi, Françoise Vermot, Ulrich Widmer – PHOTOGRAPHE Thierry Fumey – MISE EN PAGES Corinne Lavanchy– IMPRESSION PCL, Lausanne – PROCHAINE PARUTION No 41, 22 août 2008 – Délai rédactionnel 2 juillet 2008.

À VENDRE

Jus de pommes de la fermeBox de 5 litres: Fr. 10.–.Contactez le: 021 781 21 48.

Page 6: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

6

F ace à la ferme de la famille Wolf à Forel,les sonnailles accrochées, en grand

nombre, à la poutraison d’un haut couvertd’emblée vous assurent d’avoir atteint labonne adresse. Alors qu’un jeune bouvierbernois vous fait la fête, Christian et Ulrich,propriétaires de l’exploitation, vous emmè-nent sans tarder vers l’étable. Sur une faça-de proche, une kyrielle de trophées glanéslors de concours bovins informent d’uneréelle notoriété et dévoilent déjà la passiondes éleveurs. La porte franchie, cette pas-

sion se traduit mieux dans la chaude atmo-sphère de l’écurie modèle à la vue duconfort optimal des bêtes. Par leur bellecarrure, certains spécimens sont impres-sionnants. De quoi en être fiers!

Des lauriers pour «Amazone»On le serait à moins! En mars de l’an der-nier, une de leurs vaches, «Amazone»,représentait la Suisse à l’«Eurogénétique»qui se tenait à Epinal (France) et remportaitbrillamment avec deux «compatriotes» le

challenge de groupes de la confrontationeuropéenne des vaches du Simmental. Cejour restera dans les annales de l’histoirede la race en Suisse. Après avoir réponduaux exigences des critères de sélection:âge, pedigree, support du pis, texture etirrigation de la mamelle, répartition destrayons, solidité des ligaments, des jarrets,des pâturons et autres détails, restait auxfutures lauréates à affronter l’ultime regardd’un juge qui a estimé leur morphologieharmonieuse. Il les a déclarées «élégan-

PASSIONNÉMENT SIMMENTAL Visite à une famille d’éleveurs

Page 7: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

7

tes». Ainsi, la Suisse s’est vu attribuer, pourla première fois, le titre européen dans lacatégorie!

Tradition et passionVivant jadis en terre bernoise, les aïeuls denos chevronnés éleveurs brûlaient déjà dela passion pour l’élevage de la Simmental.Les deux générations d’aujourd’hui main-tiennent cette valeureuse tradition. «Nosbovins gardent leurs cornes et portent dessonnailles. Nous ne voulons pas changerces habitudes ancestrales» déclare Chris-tian Wolf senior. Il explique l’attention quedemandent les cornes en croissance, com-ment elles sont orientées par un guide-cornes et taillées durant l’hiver, aux datesse référant à la pleine lune: tout un savoir! Ilrappelle aussi les mesures de sécurité queréclament les bêtes cornées. Et pour évo-quer la passion familiale, Christian Wolfjunior commente les horaires de travail:«Chaque jour au lever, nous sommes àl’écurie de cinq heures à huit heures pour latraite, la distribution de fourrage, l’entretien,puis nous transférons le lait» (Les frontièresde nos communes étant ce qu’elles sontles Wolf écoulent leur lait au centre laitierde Mollie-Margot) «Avant la traite de find’après-midi, nous attendent toutes lesactivités moins ponctuelles, dépendantesdes saisons. Les zootechniques deman-dent sans cesse une mise au courant pourles questions relatives aux soins, à la saillie,au vêlage, à l’hygiène du lait, etc. S’ajou-tent les travaux dans les champs et la forêt.Pour tenir bon, il faut l’aimer ce métier!»Dans leur calendrier, il ne reste que peu deplace pour les loisirs. En hiver, le jeune éle-veur trouve encore le temps, pour son plai-sir, de se faire artisan: sur les courroies dessonnailles, il inscrit, usant d’une techniquede broderie, les monogrammes de la famil-le.

«Faut leur parler»A l’étable, Noblesse, Tendresse, Gracieuse,Flora, Couronne, Gentiane, Pâquerette etles autres attendent chaque jour de leurs

maîtres qu’ils leur murmurent quelquesmots. Est-ce pour ne pas les décevoir queces éleveurs attentionnés renoncent sou-vent à l’inscription à une exposition, unconcours? Chaque participation demandeun réel investissement de temps. La pré-sence à l’exploitation est prioritaire parceque le cheptel est en constante fluctuation:naissance des veaux, renouvellement des

taureaux pour les saillies, départ des veauxpour l’engraissage, départ d’autres bêtespour l’abattoir, l’aller et retour des génissesà l’alpage, etc. Dans tous ces aléas, «fautleur parler» assurent-ils. Voilà qui nous lais-se convaincus de leur bienveillance.

Colette Ramsauer

CARACTÉRISTIQUESLa vache Simmental est bien connuedans nos prairies. Elle se déplace rare-ment sans sa cloche durant l’été, brou-tant, lorsqu’elle est génisse, les pâtu-rages d’estives. Sa robe est rouge pie,avec des taches blanches qui lui pas-sent le plus souvent entre les yeux, lelong du front et du museau. Sescornes, à bouts légèrement foncés,sont blanches, implantées haut et rele-vées. Elle est vache laitière et excellen-te fromagère, avec une production quipeut atteindre plus de 7000 kg de laitpar an. Elle est robuste: 1,40 m au gar-rot, dotée d’un bassin large, descuisses bien développées. Elle pèse enmoyenne 800 kg. Le taureau lui, peutatteindre le poids impressionnant de1300 kg!

Page 8: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

8

D epuis sa plus tendre enfance, du côtéd’Ollon-Chesières, François Cuttelod

baigne dans l’univers du ballon rond. C’estavec les juniors d’Aigle qu’il fait ses pre-mières passes et qu’il plonge dans cemonde qu’il n’a plus quitté. C’est donc toutnaturellement qu’en 1981, dès son arrivéeà Savigny, il est happé par le Club local oùil s’est vite laissé prendre au jeu. D’autantplus que ses deux garçons venaient de s’ymettre à leur tour.«J’ai toujours dit et cru être trop occupéprofessionnellement» dit-il avec un petit

sourire entendu «mais la passion m’a faittrouver le temps, surtout pour les jeunes.»C’est ainsi qu’il se retrouve vite entraîneurdes équipes de petits footeux. A ce titre, ils’implique activement dans la création duGroupement junior Haute Broye, Jorat-Mézières, Savigny-Sports.«Ça n’a pas été facile de réunir des clubs,en partie à cause du campanilisme de cer-tains, mais c’était la seule solution pour for-mer des équipes de même catégorie d’âgeet dans toutes les catégories de jeu.»Depuis une vingtaine d’années c’est une

affaire qui roule. Ainsi, chaque junior profited’un cadre qui lui permet de jouer dans uneéquipe formée de gamins de son âge. Une année après la fondation du groupe-ment, le voici caissier, fonction qu’il quitteaprès neuf ans. Alors, libre d’engagements,il donne volontiers des coups de mains auxdirigeants du club villageois. Il n’en fallaitpas plus pour qu’il se retrouve au comitépuis «désigné volontaire» pour la présiden-ce du Savigny-Sports. Il y effectue un sep-tennat, ce qui lui vaut désormais le surnomde «Tonton» en référence à son homologueFrançais qui n’en a peut-être pas fait autantpour les jeunes.Démontant le leitmotiv «je n’ai pas letemps», François Cuttelod prouve quequand on veut, on peut!

Sandro Rossi

UNE VIE DE FOOTFrançois Cuttelod, un mordu qui a posé ses crampons mais pas sa passion

DR

Page 9: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

9

Voici bientôt deux ans que vous avezquitté vos fonctions au Savigny-Sports:pas de regrets?Oui et non. Oui, pour les moments mer-veilleux passés au contact des jeunes etdes parents. Oui aussi, parce que la cama-raderie qui était la nôtre, notamment lorsdes troisièmes mi-temps, manque quelquepeu. Non en revanche, car le foot ayant étémon seul lien avec la vie associative je m’ysuis investi à fond et que j’ai la convictiond’avoir fait ce qu’il fallait, ou du moins demon mieux, pour laisser un Club en pleineforme.

Des déceptions?Forcément quelques-unes. Par exempleque les équipements de Savigny ne soientpas à la hauteur du vivier local. Il y a aussile fait que les parents s’investissent demoins en moins. Le noyau entraîneurs-parents n’existe plus. De surcroît, il faisaitmarcher la buvette… Maintenant, on posele gamin et l’on s’enquière «à quelle heureon vient le chercher?». Le club devient unegarderie.

Et la violence? Qu’en est-il au niveau despetits clubs?C’est malheureusement une réalité mêmesi je n’y ai été que très rarement confronté.Cela commence souvent par le public,voire par les parents eux-mêmes! Je n’aijamais dû me séparer d’un joueur, mais ilm’est arrivé d’être content que certainsquittent le club. La faute en partie à l’argentqui dénature l’aspect sportif et qui apparaîtdéjà en 3e ligue.

Question incontournable par les tempsqui courent: l’Euro. Que pensez-vousdes chances de l’équipe Suisse?Je ne demande qu’à croire… Cependant,je reste sceptique sur ses chances d’allerplus loin que le tour préliminaire. Depuisdeux ans, l’équipe ne montre pas un trèsgrand foot. Il y a trop de joueurs de clubsétrangers qui ne jouent pas assez enchampionnat. Ce qui est sûr, c’est que jesuivrai les matchs sur grand écran, àMézières ou auprès d’autres clubs amis.

Le plus beau souvenir?Toute ma carrière associative est un beausouvenir, mais ce qui m’a marqué le plusc’est d’avoir été invité à assister au matchde coupe du monde Suisse-Corée àHanovre, d’avoir goûté à l’ambiance extra-ordinaire qui y régnait et, cerise sur legâteau, d’avoir partagé la fête avec lesmembres de l’équipe Suisse. Fabuleux!J’espère que nous saurons offrir une fêteaussi belle.

Propos recueillis par Sandro Rossi

CINQ QUESTIONS À TONTON FRANÇOIS

DR

Page 10: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

10

Passation de pouvoirs à la poste de Mollie-Margot, ou quand la poste avait encore uncôté humain.

BILAN POUR MES DIX ANS

D ix ans, c’est long! Dix ans, c’est court!

Dix ans, c’est demain. Dix ans, c’est jamais!Dix ans, pour un môme, c’est juste uneétape. Pour un vieillard, c’est une chimère.Pour un couple, dix ans c’est un challenge.Pour un prisonnier, c’est une vie. Pour unpoliticien, c’est beaucoup de promessesnon tenues, Pour un Hospel, c’est unpaquet de millions soustraits au petit épar-gnant. Pour le petit épargnant, c’est unepériode sans intérêt. Selon que l’on regarde devant soi ou der-rière soi, dix ans deviennent souvenir ouespoir, nostalgie ou angoisse. D’après cer-tains experts, qu’il s’agirait de ne pas tropsnober, dix ans c’est le temps qu’il nous

resterait pour sauver la planète. Mais àl’échelle planétaire, dix ans c’est aujour-d’hui.Voilà une échelle de temps qui devient tourà tour une valeur insaisissable et aléatoire,fugitive ou éternelle. Une période troplongue à appréhender, trop courte à appré-cier.

POUR GIRATOIRE,DIX ANS C’ÉTAIT HIER!Hier, qu’une poignée de petites mainsapprenait à ne pas se mêler les doigts dansles ailes d’un canard. Hier encore, que lecanard déployait maladroitement ses

pages, craintif de se prendre dans la pressedes hostiles ou de ceux qui voulaient lecuisiner à leur sauce. Les petites mains sefaisaient un sang d’encre pour ce jeunecanard qui parfois laissait des plumes sousle plomb des chasseurs embusqués. Heu-reusement, que ces derniers sont peunombreux et, de surcroît, tirent parfois àcôté. Quelques fois, au lieu de toucher lecanard, ils touchent des petites mains, aupoint de réduire les doigts laborieux à unemain de menuisier.Qu’à cela ne tienne, le lendemain, le canardest toujours vivant! Et à force d’envols, lecanard devint alors ange. Bien entendu, un canard ne vole pas tou-jours angéliquement. Parfois il cherche saroute. Il lui arrive aussi de voler bas, sen-sible aux turbulences, aux courants, auxleurres. Ainsi, de hier en hier il a traversé ladécennie, porté par des plumes qui, si plusnombreuses, le porteraient plus haut.

Le 27 août 2004, la foudre modifiait le paysage au cœur du village. Désormais, plus rienne fait de l’ombre au giratoire.

DR

Page 11: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

11

C’est dire la difficulté de tenter un bilan surune si courte période. Pourtant, change-ment il y a eu. Pensez! En dix ans, 288 per-mis de construire ont été délivrés dont110 concernaient des nouvelles construc-tions. C’est aussi il y a exactement dix ans,qu’étaient définis, à travers le Plan direc-teur communal, les objectifs de développe-ment en matière d’aménagement du terri-toire. Pourtant, à première vue, rien de bienperceptible n’est venu troubler la quiétudechampêtre des savignolans: pas d’autorou-te, pas de centre de requérants, pas mêmede grandes surfaces…!Il y a bien eu la tentative de reproduire unemini banlieue parisienne du côté des Alpes,mais l’essai n’a pas bouleversé le paysage.En fait, c’est imperceptiblement que cedernier évolue: une ancienne ferme qui dis-paraît par ci, une série de villas qui poussepar là… La nature humaine est ainsi faitequ’elle absorbe les changements dans l’in-différence ou le fatalisme. Ce qui a étécombattu ou dénigré un temps devientobjet de valeur. Les teintes criardes s’es-tompent, les goûts se modèlent, l’œil s’ha-bitue. Vite oublié aussi ce dont on pensaitne pas pouvoir se passer. L’aménagementdu giratoire ne fait déjà plus jaser. Dans peude temps, on jurera qu’il a toujours étécomme ça. Il y aurait tout au plus un regret:la disparition de la décoration rouge etblanche qui a égayé la traversée du villagedurant le chantier du siècle et qui a eu lemérite «d’animer» la discussion. Et, acces-soirement, de limiter la vitesse. Période trop courte donc pour apprécierdes changements fondamentaux.D’ailleurs, verrons-nous jamais à Savignydes changements de telle importance? Il ya dix ans, nos autorités tablaient, à terme,sur un plafond de 4500 habitants. Mêmedans la perspective d’un éventuel dévelop-

pement de la Pora, cet objectif sera diffici-lement atteignable, notamment aussi enraison des priorités établies par le nouveauPlan directeur cantonal. Dans tous les cas,le vrai problème n’est pas d’accueillir unmillier de personnes supplémentaires maisde veiller à comment il serait intégré, com-ment garder à Savigny son caractère de vil-lage à dimension humaine.

Sandro Rossi

Pas si vieux, et pourtant…, mars 2004, les trax s’attaquent à la ferme de «Mickey» Lavanchy. Peut-être un des moments les plusmarquants de la modification du visage rural de Savigny.

PETIT INVENTAIRETentative de dérision face à la hausse constante des prix

Un kilo de mielLe sapin de NoëlLe ticket TLEt des chemins de ferLa bière chez GalsterEt…Un éclat de rire

Même le prix du laitDu pain chez GounetChez Max le pouletL’heure au ramoneurLe kilowattheureEt… Un autre éclat de rire

Sorties et entréesEncres à imprimer Les clopes, le caféTous les produits bioL’essence chez MétrauxEt… Cinq ou six éclats de rire

Les primes et les taxesUn rien, une casseLes vaccins du chatLes soins chez GaugazÀ peu près tout quoi!Et…Plusieurs éclats de rire

C. R.

À LA MESURE DE L’URBANISTE, DIX ANS C’EST JUSTE LE TEMPS D’ESQUISSER L’AVENIRAVANT QU’IL NE LE REMETTE EN QUESTION

Finalement, quand ils étaient tous debout,ce n’était pas si mal que ça…!?

DR

DR

Page 12: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

12

U n des évènements majeurs survenusdurant ces dix dernières années a été

le passage de la tempête «Lothar» le26 décembre 1999. Si le souvenir de cetouragan s’estompe peu à peu dans notremémoire, les séquelles restent par contreencore bien visibles dans nos forêts. Il fau-dra, selon les spécialistes, plusieurs décen-nies jusqu’à ce que les zones touchéesretrouvent leur apparence d’antan.

Après l’élimination immédiate des arbrescassés et déracinés a suivi l’abattage desspécimens trop ébranlés par les vents vio-lents. Plusieurs années après la catas-trophe, ces arbres affaiblis séchaient surpied et devenaient la proie des bostryches.Sur la commune de Savigny, le secteur tou-ché a été replanté avec des épicéas et desfoyards. Ailleurs, on a opté pour unereconstitution naturelle de la forêt. Mais la

lumière qui arrive sur les surfaces dénu-dées profite non seulement aux jeunesarbres, mais entraîne surtout une proliféra-tion des ronces qui les étouffent. Les fores-tiers mènent donc un combat permanentcontre ces plantes indésirables, afin quenos forêts redeviennent aussi bellesqu’avant le passage de Lothar.

Ulrich Widmer

LA FORÊT PANSE SES PLAIESLe combat permanent des forestiers

Quand Lothar joue au mikado.

DR

Page 13: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

13

La nature reprend gentiment mais sûrement possession des lieux.DR

DR

DR

Page 14: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

14

L e 13 mars dernier, le Forum accueillait ladésormais traditionnelle réception des

jeunes citoyens qui, pour la deuxièmeannée, avait été organisée conjointement à

la réception des nouveaux habitants. Entout, une bonne centaine de personnesavaient répondu à l’invitation de la munici-palité. Peu, cependant, en comparaison

des 240 personnes qui ont élu domiciledans la commune en 2007.Chez les jeunes citoyens, en revanche, letaux de réponses positives a atteintpresque le cinquante pour cent. Réjouis-sant donc de voir autant de jeunes femmeset jeunes hommes faire leurs premiers pasdans leur toute nouvelle vie de citoyensresponsables. Et comme chaque année, unpetit regret de constater qu’encore trop dejeunes ne daignent même pas de répondre.Tant pis, dirons-nous, les absents ont etauront toujours tort.

Sandro Rossi

Jeunes citoyens

UNE BONNE CUVÉE 1990

De gauche à droite: Marie Golliez, Amandi-ne Daucourt, Mélody Hablützel, SylvainHager, Florent Augros, Yves Corbaz, FabienRitter, Elodie Giroud, Dimitri Pittet, JoanneBuob, Romain Pipoz, Céline Konrad, LiaMayor, Aurélie Kuepfer, Aurélien Vallotton,Karen Devaud, Laurence Paulus, RaphaëlGrivel, Cédric Heiniger, Marjolaine Perret-ten, Valentine Virchaux, Christelle Martin.D

R

Page 15: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

15

BENACQUISTA &BARRAL

Dieu n’a pasréponse à tout(mais Il sait à quis’adresser)Le duo Tonino

Benacquista et Nicolas Barralavait déjà réjoui leurs lecteurs avec le pre-mier tome: Dieu n’a pas réponse à tout(mais Il est bien entouré).On attendait donc avec impatience ledeuxième titre de la série!De son bureau directorial, Dieu suit la desti-née humaine. Et Il aimerait bien aider cer-tains de nos contemporains, un peugauches, timides ou peu entreprenants.Mais pour le coup de pouce bien ciblé,Il préfère consulter l’annuaire du Paradis etprendre contact avec certaines personnali-tés, vous savez, ceux qui avaient «ce petitquelque chose» en plus…Et l’on retrouve Agatha Christie revenue surTerre pour coacher un détective quelquepeu empoté, Ginger Rogers et Fred Astaireen mission pour ressouder un jeune coupleà la dérive ou Ernest Hemingway soutenantun homme pathétiquement ordinaire pourlui rappeler que la Vie est la plus grandeaventure possible…g BD Secteur adulte «BENA»

INDRIDASON, Arnaldur

L’homme du lacArnaldur Indridason, auteur islandais,revient avec cet excellent roman policier. Ou plutôt, le commissaire Erlendur est deretour.C’est dans les années 60 du bloc commu-niste que le policier et son équipe vontdevoir se plonger pour résoudre l’énigme

que leur pose ladécouverte d’un sque-lette lesté par un émet-teur portant des ins-criptions en caractèrescyrilliques.On navigue entre lesdoutes et les contra-dictions de ce chercommissaire, ses

démêlés avec ses propres (grands) enfants,la finesse de son analyse et les retours surun monde qui n’existe plus: le temps de laguerre froide. On découvre aussi l’ampleur du mouve-ment communiste et la vie de jeunes gensrecrutés dans cette partie de l’Europe quicroyaient alors en la justesse de cet idéal.Un vrai roman policier et une étonnantechronique de cette époque. A découvrir.A signaler, du même auteur: La cité des jarresLa voixLa femme en vertg Romans Secteur adulte «(P)INDR»

NIVAT, Anne

Islamistes: comment ils nousvoientL’Occident peine déjà quelquefois à faire ladifférence entre Musulman et Islamiste.Autant dire qu’il lui est encore plus difficilede se mettre à la place de cette autre partiedu monde, de sortir d’une vérité uniquerelayée par les médias.Cette fois, c’est donc la vision du mondeislamique (Pakistan, Afghanistan, Irak) surl’Occident, sur notre façon de vivre, nosmœurs, la présence des Américains enIrak.Anne Nivat n’essaye pas de savoir qui araison et qui a tort: elle restitue, transmet,bref, elle remplit sa mission de reporter.

A nous d’en faire l’analyseet de comprendre leurpoint de vue, à défaut del’accepter…g Documentaires Secteur

adulte «297 NIVA»A signaler, le dernierouvrage du mêmeauteur (2008):

Bagdad, zone rougeAnne Nivat est restée plusieurs semaines àBagdad pour dresser un tableau de lasociété irakienne, malgré l’avertissementlancé aux journalistes: «Dans les rues deBagdad, le temps de survie d’un Occiden-tal lâché sans protection est de 12minutes»…g Documentaires Secteur adulte «956 NIVA»

BAGULEY,Elizabeth

Lola LuneNino et Milo jouenttrès souvent dansun grand terrainvague et interdisentaux autres enfantsl’entrée de leur ter-ritoire, jusqu’à ceque Lola Lunes’installe aussi dans le même espace. Ilsrefusent tout d’abord de l’intégrer à leursjeux, mais petit à petit, Lola devient l’insti-gatrice de leurs aventures et son imagina-tion créatrice fait mouche. Ils doivent bienadmettre que jouer avec une fille, ce n’estpas mal du tout!Ce livre a reçu le premier prix Lab-Elle2008, décerné par le jury des enfants auSalon du Livre de Genève. g Albums Secteur enfants «BAGU»

Françoise Vermot

LU ET APPROUVÉ!Les coups de cœur de la bibliothécaire

CONCOURSDécouvrez Savigny insolite

Où a été prise cette photo?

La réponse, sur carte postale, doit être adressée à: Rédaction du journal Giratoire, case postale 108,1073 SAVIGNY.

Dernier délai: 9 juillet 2008.

Le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponsesreçues dans les délais. Il sera lâchement dénoncé dansle prochain numéro mais recevra un bon de 50 fr.valable dans un commerce local. Aucune réclamationn’est admise.

INFOS PRATIQUESwww.savigny.ch (catalogue en ligne)Rte de Mollie-Margot 1Mardi et mercredi de 14 à 18 heuresJeudi de 14 à 20 heures.

Page 16: Dix ans d’histoire commune et un pied - Savigny · Dix ans d’histoire commune et un pied dans le troisième millénaire On se retrouve au comité de rédaction, on prépare les

16

O n ne présente plus l’entrepriseMétraux Transports. Sa flotte de

51 camions sillonnant la région fait presquepartie du paysage. Cependant, il est desanniversaires qui se doivent d’être relevés.D’autant plus quand cette entreprise, dyna-mique et florissante, vient de se doter d’untout nouveau bâtiment administratif et d’unatelier de réparation. Que de chemin depuis ce mois de juin 1958où, alors installé à la ferme du Martinet,Robert Métraux, avec ses deux fils Gérardet Jean-Pierre, se lançait dans l’aventure dutransport par route avec un MAN 515. Déjà

actif dans le débardage et le transport delong bois avec les chevaux, il s’est viterendu compte que le camion deviendrait unoutil incontournable. En cinquante ans, mal-gré les inévitables freins dus aux périodesde conjoncture morose, aux nouvelles taxeset nouvelles lois …et à l’Europe, l’entreprisen’a pas cessé de se développer tant ennombre de véhicules qu’en types d’activi-tés. Cinq camions en 1963, 30 en 1988 etfinalement, 51 véhicules en 2008 assurentquasi tous les genres de transports: celuides grumes bien sûr (on est fidèle au pre-mier amour), le transport de chantier avec

des multibennes, des multilifts, desmalaxeurs, etc.; le ramassage des ordures,les camions grue, le transport routier natio-nal, le déblaiement de la neige et ses13 lames. Dernière activité en date: le trans-port scolaire, avec deux bus de 32 placesdédiés au transport des élèves des écolesde Puidoux-Chexbres.Avec un tel essor, la construction de nou-veaux ateliers et bureaux devenait indis-pensable. Depuis peu, c’est chose faite.Métraux Transport SA dispose désormaisde locaux spacieux, adaptés pour répondreà toutes sortes de normes et directives et,n’ayons pas peur de le dire, écologiques.Tout, ou presque, a été fait pour réduire aumaximum l’impact sur l’environnement. Lechauffage est au gaz. L’eau de pluie et celledes drainages est récupérée pour le lavagedes camions. Une économie d’environ10 000 litres d’eau par jour est ainsi réali-sée. Enfin, une station d’épuration traitetoutes les eaux avant de les envoyer, choseétrange… aux eaux usées. Dans la mesureoù ce type de transport par route reste unmal absolument nécessaire, il est à releverque Métraux Transport joue la carte du res-pect de l’environnement. Au gré du renou-vellement du parc, sa flotte de camionsrépond progressivement à la norme Euro4 et 5, la plus stricte en la matière.Il est un point sur lequel cette entreprisen’a rien concédé à la rationalisation: l’espritde famille demeure! Et non pas uniquementà l’échelle de la direction mais de l’en-semble des 51 employés. Pour AntoinePorret, beaux-fils de Gérard et JosianeMétraux, qui dirige l’entreprise depuis2001, cette notion est capitale: «si le per-sonnel se sent bien, l’entreprise ne s’enportera que mieux». Preuve s’il en faut qu’ilest possible de faire cohabiter avantageu-sement humanisme et efficacité dans laconduite d’une entreprise. Il y a dix ans, dans le numéro 2 de Giratoi-re, nous gagions que nous retrouverions, àl’horizon 2008, cette entreprise savignolaneplus forte que jamais. Notre pari est gagné.Celui de l’entreprise Métraux Transports SAreste dans les mains expertes d’hommes etde femmes dont le transport est une histoi-re de famille.

Sandro Rossi

MÉTRAUX, BOULOT, MAIS PAS DODO!Les 50 ans fringants, Métraux Transports SA poursuit sa route vers de nouveaux défis