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LEVEZ LENCRE ! Musée royal de Mariemont B-7140 Morlanwelz 064 21 21 93 www.musee-mariemont.be Exposition ouverte tous les jours (sauf les lundis non fériés) 3 octobre 2015 - 10 janvier 2016 Documentation pédagogique

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LEVEZ L’ENCRE !

Musée royal de Mariemont B-7140 Morlanwelz 064 21 21 93 www.musee-mariemont.be Exposition ouverte tous les jours (sauf les lundis non fériés) 3 octobre 2015 - 10 janvier 2016

Documentation pédagogique

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Levez l’ encre !

Exposition du 3 octobre au 10 janvier 2016

Commissaires de l’exposition :

- Gilles DOCQUIER et Bertrand FEDERINOV

Gilles DOCQUIER. Licencié en Histoire et Master en Histoire de l’Art (UCL), il est responsable de la section Histoire Régionale au Musée royal de Mariemont

Bertrand FEDERINOV Licencié en Histoire et diplômé en sciences du livre (section bibliothèque - UCL), il est responsable du fonds ancien de la Réserve précieuse et de la bibliothèque documentaire au Musée royal de Mariemont.

Service pédagogique :

Tél : 0032 (0) 64 27 37 84

Mail : [email protected]

Communication / Relations Presse / Relations Publiq ues :

Mélanie Thiry (FR/EN), Florine Roucour (FR) et Aline Peremans (NL), chargées de communication de ’ .

Tél. : 0032 (0) 64 27 37 44 – 27 37 58 et 27 37 08

Mail : [email protected]

Retrouvez-nous sur l’espace presse du site Internet : www.musee-mariemont.be et sur facebook/twitter

RÉSUMÉ DU PARCOURS DE L’EXPOSITION

L’exposition « Levez l’encre ! » se déploie au second étage du Mu-sée. Consacrée au monde maritime et à la navigation, elle offre aux visi-teurs l’opportunité de découvrir de nouvelles facettes des richesses con-servées à Mariemont.

Par le biais d’atlas, de gravures, de livres précieux, de médailles, d’auto-graphes et d’autres objets remarquables, l’exposition s’interroge sur la fascination que le « grand bleu » et la mer en général suscitent chez l’Homme.

À travers les océans et les mers, de l’Antiquité à nos jours, le parcours de l’exposition s’articule autour de cinq grandes thématiques.

La première s’intéresse aux différents types de navires . Des galères romaines aux paquebots transatlantiques (le France, le Titanic, le Great Eastern), en passant par les nefs médiévales

(telles qu’illustrées dans la Chronique de Nuremberg) et les grands voi-liers, les innovations techniques de la construction navale répondent au même mot d’ordre : toujours plus loin et plus vite.

Enseigne, tôle de fer repoussée, Berne, 18ème s., Musée royal de Mariemont

Claude Augé. Nouveau Larousse illustré. Dictionnaire universel encyclopédique T.6, Paris, (S.D), Musée royal de Mariemont

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Vient ensuite l’exploration de nouvelles routes maritimes et de nouveaux territoires jusque là inconnus. Des navigateurs se lan-cent à l’assaut des océans pour découvrir le monde. Nous en

suivons certains :

Willem Barentsz (1550-1597) est un navigateur et explorateur néer-landais ayant voyagé dans les eaux qui portent aujourd’hui son nom, au nord de la Norvège ;

Jean-François Regnard (1655-1709), est un écrivain et voyageur français, ami de Jean de la Fontaine et contemporain de Molière. Il se met à voyager pour se consoler d’un chagrin d’amour. Il explore alors l’Europe et se rend jusqu’en Laponie, où il aurait laissé des vers cé-lèbres ;

Jean-François de Lapérouse (1741-1788) est un officier de marine et explorateur français. Il voyage vers l’Amérique du Nord où il prend part à la Guerre de Sept Ans. Plus tard, il est choisi pour diriger une expédi-tion autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans les îles de l'océan Pacifique. Cette expédition disparait au large de Vanikoro (océan Pacifique) dont on ne retrouvera des traces que bien des années plus tard ;

Adrien de Gerlache (1866-1934) est un explorateur belge qui part à la conquête de l’Antarctique à la veille du 20ème siècle. Il est le premier à avoir hiverné avec le reste de l’équipage de la « Belgica » dans les glaces du Pôle Sud. Cet exploit inscrit la Belgique dans l’histoire et les études scientifiques du dernier continent. Son voyage dure près de 28 mois ;

Au cours des 19e et 20e siècles, les voyages d’agréments et les croisières ont pris une importance de plus en plus considérable. En té-moignent les photographies et les documents que Mary Warocqué et Ar-mande Tassier ont rapportés de leurs périples autour du monde.

Johan August Berg, Sverige framstäldt i taflor, Göteborg, 1856 (© Musée royal de Mariemont)

Jules Verne, Une ville flottante ; suivi de Les forceurs de blocus, Paris, [vers 1892] (© Musée royal de Mariemont)

Prospectus. Canadian Pacific. First Cabin Pictures, [1908] (© Musée royal de Mariemont)

Les batailles navales sont le reflet des enjeux politiques et com-merciaux dans lesquels s’affrontent des nations pour la maîtrise

des mers. Ces luttes incessantes ont opposé les grandes puissances ma-ritimes des derniers siècles. Nous vous proposons également de décou-vrir les batailles menées par la marine de Louis XIV, ainsi que des docu-ments liés à la guerre d’Indépendance des États-Unis d’Amérique.

Les représentations anciennes, gravées et lithographiées, illustrant les événements étonnent et fascinent par le réalisme et la violence des com-bats.

A coté des batailles programmées par les armées, d’autres personnages inquiétants écument les mers : pirates, corsaires, flibustiers. Qui sont-ils ? Comment les distinguer ?

Morel-Fatio, Combat du Québec et de la Surveil-lante, in Eugène Pacini, La Marine: arsenaux, navires, équipages, navigation, atterrages, com-bats, Paris, 1844 (© Musée royal de Mariemont)

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La mer est aussi un monde de mystères et de dangers. Les mythologies et les croyances populaires ont généré un uni-vers d’êtres redoutés qui menacent les aventuriers trop hardis.

Ils sont aussi le reflet d’une méconnaissance de certains territoires. Si-rènes, chevaux, dauphins et autres monstres marins suscitent la crainte, mais sont sollicités pour égayer les compositions géographiques et les récits de voyage. Les croyances antiques sont admirablement illustrées dans l’Antiquité expliquée de Bernard de Montfaucon. À la Renaissance, Sébastien Münster et Ambroise Paré ont tenté une approche scientifique de la question comme le montrent les éditions de leurs œuvres où foi-sonne une multitude de représentations plus étonnantes les unes que les autres. Citons aussi les superbes atlas dont celui d’Abraham Ortelius qui se distingue par la beauté de son exécution.

Abraham Ortelius, Indiae orientalis insularumque adjacientium typus, in Theatre oft Toonneel des aertbodems (…). [Theatrum orbis terrarum], Anvers, 1571 (© Musée royal de Mariemont)

Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers, Paris, [1867] (© Musée royal de Mariemont)

Enfin, la mer reste un vivier d’inspiration intarissable pour la lit-térature . De belles éditions d’œuvres classiques et modernes (Daniel Defoe, Bernardin de Saint-Pierre) nous rappellent com-

bien nos représentations de la mer ont été façonnées par ces récits. La littérature jeunesse et la création contemporaine ne seront pas oubliées. Ils témoignent de la persistance de cet univers fascinant dans notre ima-ginaire. On ne peut évoquer les récits d’aventures mettant la mer en scène sans parler de Jules Verne. Avec ses « Vingt Milles Lieues sous les Mers » (1870), cet auteur nous emmène chasser un monstre marin, jusqu’à ce que trois navigateurs se retrouvent à bord du Nautilus, en com-pagnie du Capitaine Nemo et découvrent ensemble les profondeurs ma-rines et les trésors engloutis…

Daniel Defoe, The Life and adventures of Robinson Crusoë, Bruxelles, 1803 (© Musée royal de Marie-mont)

Antoine Roselly de Lorgues, Christophe Colomb, Paris, 1879 (© Musée royal de Mariemont)

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VISITES GUIDÉES DE L’EXPOSITION DANS LE CADRE SCOLAIRE

◙ ◙ ◙ VVVISITESISITESISITES GRATUITESGRATUITESGRATUITES POURPOURPOUR LESLESLES ENSEIGNANTSENSEIGNANTSENSEIGNANTS ETETET LESLESLES ORGANISA-ORGANISA-ORGANISA-

TEURSTEURSTEURS DEDEDE GROUPESGROUPESGROUPES

Le mercredi 7 octobre à 14h30 et le samedi 10 octobre à 10h30

◙ L◙ L◙ LEEE SSSERVICEERVICEERVICE PÉDAGOGIQUEPÉDAGOGIQUEPÉDAGOGIQUE VOUSVOUSVOUS PROPOSEPROPOSEPROPOSE UNEUNEUNE VISITEVISITEVISITE DEDEDE LLL’’’XPOSI-XPOSI-XPOSI-

TIONTIONTION SUIVIESUIVIESUIVIE DDD’’’UNUNUN ATELIERATELIERATELIER CRÉATIFCRÉATIFCRÉATIF ::: ⇒ Enseignement maternel : « Dessiner la mer »

Comment dessine-t-on la mer ?

Passer de l’observation de pages illustrées dans des livres anciens à l’ex-périence en testant des couleurs, des outils et des gestes qui expriment l’eau.

Eclabousser, faire couler,… divaguer.

⇒ Enseignement primaire « Sur la piste des explorateurs »

Carnet de bord en main, partons sur les traces de ces grands voyageurs qui, au cours des siècles, ont découvert des terres inconnues et loin-taines, peuplées d’êtres étranges, légendaires et mystérieux. Récoltons cartes, images et récits et complétons notre carnet…

⇒ Enseignement secondaire « Cap sur le passé »

La découverte de l’exposition sera l’occasion pour les élèves de rencon-trer des traces du passé de différentes natures (objets archéologiques, cartes anciennes, extraits de presse, gravures, témoignages, œuvres lit-téraires…) et de les questionner. A travers le thème de la mer et de son exploration, c’est l’histoire de notre connaissance du monde qui s’égrène à travers cinq grands thèmes : les bateaux, les voyageurs, les batailles navales, la mythologie et la littérature.

Visite et petit atelier (2h) : 75€ (+1€ d’entrée par élève pris en charge par la Fédération Wallonie-Bruxelles)

AUTRES ACTIVITÉS PROPOSÉES AUTOUR DE

L’EXPOSITION Pour les familles ◙ DDDOCUMENTOCUMENTOCUMENT DEDEDE VISITEVISITEVISITE POURPOURPOUR LESLESLES FAMILLESFAMILLESFAMILLES . . . Il permet de visiter l’exposition de manière plus ludique avec ses enfants. ◙ VVVISITEISITEISITE ETETET ATELIERATELIERATELIER POURPOURPOUR LESLESLES FAMILLESFAMILLESFAMILLES

Visite de l’exposition suivie d’un atelier créatif « 1er dimanche du mois » : le dimanche 6 décembre à 14h30.

En collaboration avec la Direction Générale des Affaires Culturelles du Hainaut.

Activité accessible aux enfants dès 5 ans.

Participation: 2€ par personne pour les plus de 12 ans ◙ DÉVERNISSAGEDÉVERNISSAGEDÉVERNISSAGE POURPOURPOUR LESLESLES FAMILLESFAMILLESFAMILLES

Le dimanche 10 janvier de 14h à 16h30 à partir de 5 ans. Escapade sur la route des explorateurs pour écouter leurs aventures, leurs récits de batailles et leurs tête-à-tête avec de mystérieux monstres marins...Pour se remettre de ces expériences, la collation du moussail-lons viendra bien à point! Participation : 2€/p - max. 2 adultes par enfant.

Pour les groupes ◙ VISITEVISITEVISITE DEDEDE LLL’’’EXPOSITIONEXPOSITIONEXPOSITION SUIVIESUIVIESUIVIE DDD’’’UNUNUN ATELIERATELIERATELIER OLFACTIFOLFACTIFOLFACTIF:::

« Parfums d’explorateurs »

Pour 25 personnes : visite de l’exposition (2h) et atelier olfactif (1h30) Pour les groupes adultes : 100€+ 135€ Pour les groupes seniors : 75€ + 135€ Pour les groupes scolaires et bénéficiant de réductions : 75€ + 120€

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Pour les visiteurs individuels ◙ VVVISITEISITEISITE GUIDÉEGUIDÉEGUIDÉE DEDEDE LLL’’’EXPOSITIONEXPOSITIONEXPOSITION

Les dimanches 8 novembre et 6 décembre à 11h

Participation: 2€ par personne

◙ VISITEVISITEVISITE ETETET ATELIERATELIERATELIER OLFACTIFOLFACTIFOLFACTIF

« Parfums d’explorateurs »

Après la visite de l’exposition, l’atelier olfactif sera l’occasion de découvrir concrètement les matières odorantes si convoitées par ces hommes de la mer mais également de se familiariser avec les produits que ceux-ci ont pu découvrir chaque fois qu’ils atteignaient la terre ferme. Laissez-vous mener par le bout du nez… sans chavirer.

Le dimanche 29 novembre à 14h-16h30 (visite + atelier olfactif)

Le dimanche 13 décembre à 14h-16h30 (visite + atelier olfactif)

Participation : 10€/p

◙ « RENCONTRERENCONTRERENCONTRE AVECAVECAVEC UNUNUN PARFUMEURPARFUMEURPARFUMEUR »»»

Le samedi 9 janvier 2016 de 10h à 16h30

Le parfumeur Olivier Kummer sera présent au Musée toute la journée pour vous proposer une prolongation olfactif de l’exposition…

Participation : entrée au Musée

POUR TOUTE INFORMATION ET RÉSERVATION:

Service pédagogique : 064/ 27 37 84 ou [email protected]

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OUTIL 1: AU FIL DE LA VISITE, RENCONTRE DES COMPÉTENCES

A. Enseignement fondamental

Matière

Compétences

Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe

Éducation artistique

S’ouvrir au monde visuel pour percevoir, s’approprier des langages et s’exprimer

• Découvrir des formes, des couleurs et des tech-niques nouvelles, se questionner sur le lien entre fonc-tion et forme d’un objet, les raisons qui ont poussé l’ar-tiste à choisir telle ou telle voie. • Tirer parti des rencontres esthétiques : modeler au musée ou en classe un objet tridimensionnel à partir d’un souvenir de la visite au musée, d’une photogra-phie, d’un croquis pris sur place…

Situer une œuvre dans son contexte historique et cul-turel

• Observer les œuvres présentées dans le musée et les replacer dans leur contexte historique.

• En observant les objets présents dans les vitrines, retrouver quel était leur usage et les mettre en paral-lèle avec les objets qui forment notre quotidien (exemple : les moyens de transport, les outils d’orien-tation, les livres…)

Travailler des matières diverses • À partir des matières découvertes dans l’exposition,

travailler la terre, la pierre, le bois,… et s’essayer à des techniques telles que la gravure, le dessin…

• Créer un œuvre par pliage, découpage ou collage à partir de cartes géographiques.

• Découvrir dans l’exposition un grand nombre de mé-dailles et imaginer pour l’école une médaille commé-morative.

• Réaliser une œuvre qui donne sa propre vision du voyage, de l’aventure, de l’exploration.

• Imaginer une illustration pour un récit (de fiction ou historique) découvert dans l’exposition

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Matière

Compétences

Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe

Éveil géographique Se situer et s’orienter dans des environne-ments visités occasionnellement

• Préparer le trajet de l’école au Musée, situer l’école par rapport au Musée, réfléchir à l’itinéraire qui sera employé.

• A l’aide du plan du musée, s’exercer à se déplacer dans le bâtiment, à s’orienter à tra-vers les étages.

• Compléter la journée par une exploration ou un jeu de piste dans le parc.

Lire un paysage, une image géographique, un

outil géographique • En comparant des cartes actuelles avec des cartes anciennes exposées au Musée, découvrir l’ »ancien » et le « nouveau » monde, remarquer les variations dans les fron-tières européennes et se demander ce qui modifie la vision du monde et sa connais-sance.

• Créer ensemble une « carte subjective » de notre école, notre quartier, notre village en découvrant la notion de géographie subjective grâce au site.

• Sur le modèle de Stevenson dans l’ « Ile au trésor », créer une carte au trésor, la transmettre à une autre classe et leur faire découvrir l’emplacement.

• Lors de ces activités, découvrir ce qui fait une carte : l’échelle, la rose des vents, la légende, les longitudes et latitudes…

• Découvrir les différents paysages du monde à travers le prisme des explorateurs et de leurs descriptions.

Identifier et caractériser des milieux naturels et l’organisation de l’espace

• A travers les exemples de lieux évoqués dans l’exposition (nouveaux territoires décou-verts et conquis, colonies…) découvrir l’action volontaire de l’homme sur son territoire et les différentes fonctions (résidence, production, consommation, échanges, loisirs, culture)

• Par l’exploitation de documents, constater les transformations et adaptations exercées par l’homme en fonction de ses besoins (carte du réseau maritime des compagnies des Indes, développement des villes portuaires..)

Éveil scientifique Découvrir les étapes de la démarche scienti-fique

• En collaboration avec le service pédagogique, découvrir un objet mystère par une

photo/vidéo et s’interroger sur le matériau, la fonction, l’utilisation, le propriétaire, la date …

• Ensuite visiter l’exposition avec la classe pour vérifier les hypothèses.

Les relations entre les êtres vivants et le milieu • Découvrir différents types de milieu de vie

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Matière

Compétences

Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe

La classification des êtres vivants • Découvrir dans l’exposition des ouvrages anciens de classification des espèces et com-parer avec nos classifications actuelles.

• Découvrir dans l’exposition des représentations de « montres marin » et comprendre comment des animaux existants ont pu donner naissance à ces légendes.

Langue française

Savoir lire

Orienter sa lecture en fonction de la situation de communication

• Préparer un dossier de lecture sur un des thèmes de l’exposition : les bateaux, les explo-rations, les batailles navales, la littérature la mythologie.

• Découvrir au Musée des ouvrages de littérature jeunesse en lien avec le monde marin.

• Pour les plus grands : comparer un livre (par exemple « L’île au trésor » de Stevenson) et une de ses adaptations (film, bande dessinée, dessin animé…).

Savoir-écouter / savoir-parler • Lors de la visite guidée de l’exposition, pratiquer une écoute attentive, demander des informations complémentaires …

Savoir écrire

Elaborer des contenus

• Rédiger le compte-rendu de la visite de l’exposition ou savoir raconter à une autre classe ce qui a été vu.

• Travailler sur la forme textuelle la fable : à la suite de la découverte dans l’exposition de la fable de Lafontaine « le singe et le dauphin », rédiger un texte à la manière de la fable.

• Travailler sur la forme textuelle de la mythologie : découvrir dans l’exposition des récits mythologiques liés à la mer et écrire son propre épisode mythologique.

• Choisir un objet et le faire parler, raconter son histoire passée et présente.

• Inventer un récit qui met en scène un explorateur. Lui faire découvrir avec un œil neuf son propre quotidien.

• Rédiger le journal intime (carnet de voyage) d’un personnage de fiction.

Mathématique • Jouer à la bataille navale pour découvrir le concept d’abscisse et d’ordonnée.

Psychomotricité et éducation physique

• Utiliser son corps pour transmettre un message à l’aide du code sémaphore.

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B. Enseignement secondaire

Matière

Compétences

Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe

Éducation plastique, artistique et arts d’ex-pression

Acquérir des repères culturels

Mise en rela�on de la pra�que ar�s�que avec des œuvres et des techniques anciennes (gravure, estampe, sculpture…)

Inscrip�on des œuvres dans un contexte histo-rique et social (témoins des échanges de tech-niques, savoir-faire, …)

Nourrir sa pra�que ar�s�que par le contact direct avec des objets lors d’une visite

• Réaliser une recherche sur les échanges de ma�ères et de techniques dans l’espace et le temps à l’aide de cartes, les comparer puis les expérimenter.

• Analyser des documents iconographiques qui révèlent les objec�fs de leur créa-teurs : propagande, publicité, rela�on de bataille navale, illustra�on d’ouvrage jeunesse, journalisme…

• Imaginer une créa�on plas�que en tant qu’illustra�on d’un récit, d’une rela�on d’évènement, par exemple : le naufrage du Titanic, l’ouvrage « Robinson Crusöe »…

• Découvrir des œuvres d’art non européen et faire des liens entre la progression dans leur connaissance et leur influence sur l’art européen (fauvisme, cubisme…). Créer ensuite une œuvre inspirée par l’art polynésien, océanien, inuit…

• Créer un œuvre par pliage, découpage ou collage à par�r de cartes géographiques.

• Découvrir dans l’exposi�on un grand nombre de médailles et imaginer pour l’école une médaille commémora�ve.

Étude du milieu U�liser des repères spa�aux

U�liser des repères temporels et construire des représenta�ons du temps

• S’interroger sur l’objet « carte » en comparant des cartes anciennes et contempo-raines. Déterminer l’origine des changements iden�fiés sur la représenta�on du terri-toire.

• Créer une ligne du temps reprenant les différents points de vues historiques de l’ex-posi�on : les grandes explora�ons, les possessions territoriales françaises et anglaises, l’indépendance des États-Unis…

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Matière

Compétences

Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe

Étude du milieu U�liser des ou�ls de représenta�on de l’espace

Lire une trace du passé

Iden�fier et caractériser les interac�ons

homme-espace

• Découvrir des cartes anciennes puis tenter soi-même de dessiner une carte de la Bel-

gique, de l’Europe, du Monde ou de son quar�er, de mémoire.

- Travailler en classe sur la no�on de géographie subjec�ve : concevoir sur ce mo-

dèle une carte de son quar�er, de sa ville, de son école… en s’inspirant du site

« géographie subjec�ve ».

- Retracer les parcours des routes commerciales hier et aujourd’hui selon les den-

rées échangées hier et aujourd’hui.

• Dans l’exposi�on rencontrer des traces du passé de différentes natures : témoignages

oraux, objets archéologiques, document historique, cartes, schémas…

• Réfléchir aux conséquences de l’arrivée des explorateurs européens sur différents terri-

toires.

Français Prendre des notes et les organiser en vue de

reproduire l’essen�el d’un discours oral

Savoir écouter

Rédiger des textes à structure narra�ve

Aborder les genres liGéraires de la Science-

fic�on et de l’an�cipa�on

Aborder le style liGéraire de la poésie

• Lors de la visite, prendre des notes en vue de présenter un exposé en classe.

• Rapporter un témoignage oral entendu dans l’exposi�on et en réaliser un compte ren-

du.

• À la lecture de « Robinson Crusoë » de William Dufoë, imaginer un récit d’aventure

meGant en scène un Robinson contemporain. Comparer ensuite avec d’autres

« robinsonnades » comme le film « Seul au monde » de Robert Zemmekis.

• À par�r de la lecture d’un roman de Jules Vernes, écrire un texte d’an�cipa�on meGant

en scène, par exemple, le récit d’un explorateur du futur abordant la terre.

• En s’inspirant de la fable de Lafontaine « Le singe et le dauphin », écrire une fable à mo-

rale.

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Matière

Compétences

Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe

Français Aborder le thème liGéraire du récit mytholo-gique

Aborder le style liGéraire du journal in�me

Écrire un texte descrip�f et neutre avec rigueur et précision

• Expliquer un fait avéré par un récit mythologique (pourquoi la mer est-elle salée, où vont les dauphins à l’horizon…).

• En créant le carnet de bord d’un explorateur réel ou fic�f.

• Écrire la descrip�on « scien�fique » d’un témoignage présent dans l’exposi�on du pas-sé, de son état de conserva�on à la manière d’un constat d’état archéologique.

• Découvrir des expressions de la langue française et des racines étymologiques en rap-port avec le langage de la mer et de la marine.

Géographie Lire une carte • Observer dans l’exposi�on différents types de cartes et voir comment, à travers les époques, on a exprimé la légende, l’échelle, la subjec�vité…

• Analyser les cartes présentes dans l’exposi�on qui témoignent des échanges de mar-chandises à travers les époques.

Histoire

Exploita�on de cartes et

ligne du temps

Acquérir des repères chronologiques

Lire une trace du passé

• Créer une ligne du temps reprenant les différents types de bateaux présentés dans l’ex-posi�on et les meGre en lien avec leur contexte (commerce, explora�on, batailles na-vales…)

• Découvrir dans l’exposi�on de nombreux types de sources : gravures, dessins, cartes, leGres autographes, photographies colorisées, objets archéologiques, textes, estampes…

• Comparer pour un même évènement deux types de sources. Ex : analyser l’ar�cle de « L’illustra�on » et la nouvelle romancée d’Alphonse Daudet sur le naufrage de La sémil-

lante

• En classe, à la bibliothèque, sur internet, rassembler de la documenta�on sur un sujet historique rencontré dans l’exposi�on. Ques�onner ses sources du point de vue du type, véracité du témoignage, de la qualité de l’auteur, de la nature de première ou seconde main…

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Histoire

Exploita�on de cartes et

ligne du temps

Acquérir des connaissances historiques

Lire une trace du passé : la carte géographique

• À par�r de l’exposi�on, possibilité d’approfondir différents thèmes renseignés dans le

programme : La découverte du nouveau monde, l’industrialisa�on, la construc�on de

l’Europe d’aujourd’hui.

• Découvrir dans l’exposi�on des cartes de différentes époques qui interpellent sur les

représenta�ons du monde.

• Comparer cartes anciennes et contemporaines dans le but de déterminer l’origine des

changements de représenta�on de l’Europe, du monde (conflits, découvertes…)

Forma�on

scien�fique (Physique,

chimie, biologie)

Biologie animale • Aborder le sujet de la taxonomie à travers les livres présentant d’anciennes classifica-

�ons et les récits de voyage d’explorateurs évoqués dans l’exposi�on. • Découvrir dans l’exposi�on comment les espèces peu connues ont pu alimenter les

récits de monstres marins et faire une recherche sur les espèces découvertes récemment

Religion/Morale • Détailler l’implanta�on des grandes religions mondiales et faire le lien avec l’histoire

des colonies et des liaisons mari�mes. • Découvrir dans l’exposi�on des récits mythologiques greco-romains et chercher leur

pendant dans d’autres religions.

La�n/grec Analyse et version

Culture an�que

• Traduire en classe la leGre de XXXIII de Pline l’ancien concernant un dauphin. • A travers les textes de Pline l’ancien et Hérodote, découvrir la vision que les romains

avaient des plantes, des animaux, des contrées lointaines. • Parler mythologie à travers le thème des sirènes abordé dans l’exposi�on : perpétua-

�on du mythe, variantes géographiques, illustra�ons diverses dans l’histoire de l’art et la

liGérature, occurrence dans la langue française…

Sciences

économiques

Le commerce interna�onal • Comparer les voies commerciales anciennes et actuelles, la nature des cargaisons

échangées, les quan�tés…afin d’étudier les changements dans le commerce interna�o-

nal.

Matière

Compétences

Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe

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OUTIL 2: Expressions françaises issues du vocabulaire marin

1. Expressions liées aux éléments naturels :

Le vent

- Être dans le vent : être à la mode. - Avoir le vent en poupe (arrière du navire) : aller vers le succès. - Sentir le vent tourner : la situation change. - Aller dans le sens du vent : suivre l'opinion générale.

Les vagues, les flots

- Être au creux de la vague : être dans un moment difficile. - Remettre à flot : sauver quelqu’un d’une situation critique.

Un grain Changement climatique imprévisible qui se manifeste par des rafales de vent, de la pluie ... mais qui ne dure pas. Veiller au grain : être prudent, se méfier d’un événement qui pourrait être dommageable. 2. Expressions liées au matériel propre au bateau : Amarre : câble ou cordage servant à attacher un bateau à un point fixe. Larguer les amarres: partir, s’éloigner. Au sens figuré: retrouver sa liberté, mettre fin à une situation. Ancre : pièce métallique qui immobilise le bateau et l’empêche de dériver. Jeter ou lever l'ancre : arriver, se fixer ou partir. Barre : pièce du gouvernail qui permet de diriger le bateau. Prendre la barre - Être à la barre : diriger Bord : côté du bateau ou bateau lui -même. Bâbord (côté gauche) - tribord (côté droit). - Être seul maître à bord : être seul responsable. - Être du même bord : avoir les mêmes idées, partager les mêmes opinions.

A l’origine, sur les bateaux, l'équipage était partagé en deux moitiés selon le côté ou "bord" dans lequel chaque moitié avait son hamac. Être du même bord voulait donc dire être de la même "bordée", c'est-à-dire de la même par-tie de l'équipage. Ces marins "du même bord" assuraient ensemble les mêmes corvées, les mêmes tâches et les mêmes manœuvres et se trou-vaient ainsi unis par un fort sentiment d’appartenance.

- Changer ou virer de bord : changer de direction, changer d'opinion.

- Faire avec les moyens du bord : maîtriser une situation avec les ressources que l'on a immédiatement sous la main.

Boussole : instrument qui indique le nord magnétique, indispensable pour se gui-der et garder le cap. Perdre le nord - Perdre la boussole : être désorienté, troublé. Cap : point de repère virtuel ou cartographique qui fixe l'orientation du navire. - Mettre le cap sur : prendre une décision. - Fixer, garder, tenir le cap : ne pas changer d’objectif. - Franchir le cap : dépasser un point critique, une limite. - Changer de cap : prendre une nouvelle direction. Écope : instrument en forme de pelle qui sert à vider l'eau dans l'embarcation. Écoper : être condamné à quelque chose, se voir infliger une punition. Grappin : ancre de faible poids munie de griffes servant à l'abordage ou au mouil-lage pour de petits bateaux. - Mettre le grappin sur quelque chose/quelqu’un : se saisir ou s’emparer de quelque chose, accaparer quelqu’un.

Lest : poids situé dans la quille. Il assure la stabilité du voilier et compense la gîte (inclinaison sur un bord). - Jeter ou lâcher du lest : faire des concessions, céder partiellement dans une né-gociation… Voiles : morceau de tissu destiné à recevoir l'action du vent et qui permet au na-vire d'avancer = le gréement, la voilure. Mettre les voiles : partir.

3. Expressions liées au langage de la marine :

- En vrac :

Expression qui provient du mot néerlandais « wrac » qui signifie « mal salé, mau-vais ». Elle désignait les poissons que l’on jetait dans les bacs sans les empaque-ter ni les ranger correctement. Par extension, cette expression définit tous les pro-duits non emballés, les choses en désordre et non rangées.

- Branle-bas de combat :

Les "branles" désignent les hamacs qui faisaient office de lits aux marins. Le "branle-bas" ou action de mettre bas les branles correspond à un signal émis sur le navire le matin pour le lever de l’équipage : chacun devait décrocher son hamac et s’activer sur le bateau.

Le "branle-bas de combat" était un signal émis lorsque le bateau allait être atta-qué. Les marins devaient alors décrocher leur couchage pour dégager de l’espace sur le bateau et avoir plus de place lors de la bataille. Tout ceci se faisait le plus rapidement possible, donc dans l'agitation.

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- Planche de salut :

La dite planche fait référence à la planche de bois à laquelle le naufragé peut se raccrocher pour ne pas se noyer. Que ce soit la planche qui servait à l'em-barquement et au débarquement à quai ou tout autres débris de bois du ba-teau lui-même après le naufrage.

Au sens figuré, l’expression met en avant le dernier moyen que l’on peut utili-ser pour se sortir de graves ennuis.

- Aller de conserve :

À l’époque où les pirates sévissaient en mer, les navires allaient « de con-serve », voyageant ensemble pour s’escorter, se porter secours en cas d’at-taque. Les capitaines faisaient jouer l’instinct de conservation en s’associant temporairement à des collègues suivant la même trajectoire.

Au sens figuré, cela signifie aller ensemble.

- C’est la mer à boire :

Cette expression évoque une tâche difficile à réaliser. Elle n’est plus em-ployée que sous la forme négative « ce n’est pas la mer à boire » et définit alors une action qui, contrairement à ce qu’on pense, n’est pas si difficile à réaliser.

Jean de La Fontaine utilise cette phrase dans la fable « Les deux chiens et l’âne mort » : «… Si je pouvais remplir mes coffres de ducats ! Si j'apprenais l'hébreu, les sciences, l'histoire ! Tout cela, c'est la mer à boire. Mais rien à l'homme ne suffit… ».

- Être au taquet :

Dans le vocabulaire marin, le taquet est un objet qui permet de bloquer un cordage ou de maintenir une voile plus ou moins tendue.

Au sens figuré, « être au taquet » signifie que l’on est au maximum de ses possibilités.

- Une goutte d’eau dans la mer :

On utilisait auparavant l’expression « une goutte d’huile dans le feu » comme on pourrait parler d’un grain de sable dans le désert pour évoquer une chose infime, insignifiante, sans conséquence.

- Un vieux loup de mer :

Cette expression désigne un marin expérimenté parfois sauvage et bourru. On utilise une référence au loup, animal qui vit normalement en meute mais qui, parfois, s’isole de son groupe. On évoque ici le côté « sauvage » du ma-rin, rendu peu sociable par ses longs séjours en mer et préférant vivre à l’écart des autres.

Au sens figuré, l’expression symbolise un remue-ménage, une agitation désorgani-sée.

- Mettre le feu aux poudres :

Au XVIe siècle, on utilise l’expression "mettre le feu aux étoupes". L’étoupe est une fibre issue du travail du chanvre ou du lin, utilisée pour fabriquer les mèches de fusil ou pour remplir les canons. L’étoupe a été remplacée par la poudre mais l’expression est restée

Au sens figuré, elle désigne le fait de déclencher des réactions violentes, aggraver une situation…

- C’est la galère :

Les galères sont des bateaux sur lesquels les voleurs, brigands et autres gredins devaient purger leur peine. Attachés, fouettés et souvent maltraités, ils devaient ra-mer pour faire avances les navires.

Au sens figuré, elle désigne une situation longue et difficile à surmonter.

- Pas de quartier :

Dans le langage militaire, le « quartier » désigne un lieu de repos pour l’équipage, un lieu pour se faire soigner : un lieu où on se trouve à l’abri, en sécurité.

Au sens figuré, le quartier évoque la vie sauve que l’on accorde… ou pas, puisque l’expression est utilisée dans sa forme négative. L’expression évoque le fait d’être impitoyable, sans indulgence.

- Être en nage :

Autrefois, on utilisait l’expression « être à nage » qui signifiait que l’on nageait dans l’eau ou dans tout autre liquide et que l’on était donc mouillé.

Au sens figuré, cela signifie être mouillé, en sueur.

- Être en panne :

Dans le vocabulaire maritime, mettre un bateau « en panne » évoque le fait de dispo-ser les voiles de manière à ce que le navire reste sur place. On entend aussi l’ex-pression « bouter le vent en penne » : équilibrer l'effet du vent sur la voile en l'orien-tant de telle façon que le bateau s'immobilise. Par extension, un bateau immobilisé se dit aussi « en panne ».

Au sen figuré, l’expression évoque le fait d’être à l’arrêt faute de moyens.

- Rendre la monnaie de sa pièce :

Une des explications de l’expression peut se trouver dans le monde maritime. À l'époque des bateaux à voile, les soldats auraient eu l'habitude d'introduire une pièce à l'effigie du roi dans la poudre. Lorsque le boulet frappait le navire ennemi, la "pièce" était rendue et la vengeance accomplie.

Au sens figuré, cela signifie se venger.

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Outil 3 : lexique

- Bâbord et tribord :

Bâbord : côté gauche d’un navire - Tribord : côté droit d’un navire, lorsqu’on regarde vers l’avant de celui-ci.

- Boussole : Instrument de navigation constitué d’une aiguille aimantée qui s’aligne sur le champ magnétique de la Terre et qui permet de reconnaître la direction du nord.

- Caraque (ou carraque) ou nef :

Grand navire employé jusqu’à la fin du XVIIe siècle, reconnaissable à sa coque ar-rondie et à la hauteur de ses châteaux avant et arrière. Les caraques étaient utili-sées en Méditerranée comme navires de guerre ainsi que pour le transport de mar-chandises.

- Caravelle :

Navire à voiles à haute coque. Son faible tirant d'eau et sa voilure (utilisation de voiles latines permettant de remonter au vent) assurèrent son succès. Il permit les grands voyages de découverte des Portugais au XVIe siècle.

- Châteaux :

Élévations au-dessus des ponts à l’avant ou à l’arrière d’un navire.

- Clipper :

Bateau à voiles (voiles carrées) très rapide utilisé pour le commerce, principalement des denrées périssables, au XIXe siècle. Ils sont caractérisés par une coque fine et une voilure importante.

- Compagnie des Indes :

Société gérant le commerce entre une métropole occidentale et ses colonies.

À la suite des grandes découvertes du XVe siècle, les grandes puissances occiden-tales s’engagent dans une compétition qui vise à créer de grands empires coloniaux. L’Espagne et le Portugal se réservent l’Amérique.

Le terme « Indes » désigne à l’époque tous les nouveaux territoires pouvant être atteints à l’Est (Indes orientales) et à l’Ouest (Ondes occidentales).

Les compagnies des Indes orientales représentent les pays suivants :

- Angleterre : East India Company, fondée en 1600.

- France : Compagnie française des Indes crée par Colbert en 1664.

- Suède : Svenska Ostindiska Companiet fondée en 1731.

- Provinces Unies (Pays-Bas) : Vereenigde Oostindische Compagnie (VOC), créée en 1602.

Les compagnies des Indes occidentales représentent les pays suivants :

- Provinces Unies (Pays-Bas) : West-Indische Compagnie (WIC) créée en 1621.

- France

- Suède : Svenska Västindiska Kompaniet fondée en 1786.

- Frégate :

Bâtiment léger et rapide en usage dès le XIVe siècle. En Méditerranée, c'était un très petit bâtiment à rames et pont découvert. Les frégates étaient employées pour porter des ordres, faire le guet, aller à la découverte ou éclairer la marche d'une armée. C'est vers le XVIIe siècle qu'elles furent équipées de voiles et armées d’une batterie tout en gardant et leur aptitude à la vitesse.

- Gabare :

Embarcation servant au transport de marchandises au XVIIIe et XIXe siècle, princi-palement sur les rivières et les estuaires.

- Galère :

Long vaisseau à rames et à voile en usage de l'Antiquité au XVIIIe siècle. Dès le Moyen Âge et jusqu’au début du XVIIIe siècle, les galères de Venise et de Gênes joignaient les ports de Londres, Bruges et Anvers pour approvisionner les marchés de produits d’Orient. Elle a été très utilisée dans les marines de guerre du Moyen Âge et de la Renaissance. Au fur et à mesure qu'elle prend de l'importance et s'alourdit, sa manœuvre requiert des équipages de rameurs de plus en plus nom-breux (la chiourme = ensemble des rameurs d’une galère).

- Galion :

Navire de la seconde moitié du XVe siècle d'une construction mixte tenant de la nef (par sa forme générale arrondie et sa hauteur) et de la galère (par sa longueur). Si les plus petits avaient des avirons, les grands naviguaient uniquement à la voile, la voilure augmentant en fonction de la taille du bâtiment : certains possédaient entre 3 et 5 mâts.

Navires de charge, ils étaient employés par les Espagnols pour le commerce avec le Nouveau Monde.

- Jonque :

Bateau à fond plat muni de deux ou trois mâts, et doté de voiles de toile ou de natte raidies par des lattes en bambou, servant au transport ou à la pêche en Ex-trême-Orient.

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- Mappemonde :

Représentation figurée, schématique ou détaillée, de la totalité du monde habité, le plus souvent inscrit dans une forme géométrique conventionnelle (cercle ou ellipse).

- Planisphère :

Carte qui représente sur une surface plane les deux hémisphères terrestres.

- Portulan :

Document mis au point par les navigateurs des XIIIe-XIVe siècles, contenant la des-cription des ports de mer et des côtes, ainsi que tous renseignements utiles à la navigation et à l'accès de ces ports, et pouvant être accompagné d'une carte.

- Proue et poupe :

Proue : partie avant d’un navire - poupe : partie arrière d’un navire, traditionnelle-ment réservée au logement du capitaine et des officiers.

- Rhumbs :

Espace angulaire (de 11° 15’) qui sépare deux des t rente-deux directions de la rose des vents. Par extension, on appelle souvent « lignes de rhumbs » les lignes indi-quant les directions des vents dessinées sur les anciennes cartes marines.

- Rose des vents :

Figure géométrique en forme d’étoile placée sur le cadran d’une boussole, une carte marine… et indiquant les points cardinaux (nord, sud, est, ouest) et les orien-tations intermédiaires (jusqu’à 32 directions).

Les marins phéniciens seraient les premiers à utiliser la direction du vent pour trou-ver leur route et naviguer. Les Grecs auraient adopté les vents correspondant aux quatre points cardinaux auxquels ils auraient ajouté les quatre vents intermédiaires.

Les roses des cartes marines portent traditionnellement les noms anciens des huit vents principaux (ou leur équivalent dans les autres langues) : tramontane (nord), grec (nord-est), levant (est), sirocco (sud-est), meridies (sud), libeccio (sud-ouest), ponant (ouest), mistral (nord-ouest).

- Voile latine : Voile triangulaire

OUTIL 4: BIBLIOGRAPHIE

1. Typologie des bateaux et navires célèbres

- Bishop C., Navires : Histoire et caractéristiques des 300 bateaux les plus célèbres au monde, Gremese, 2008.

- Héron J.-B., Ces bateaux qui ont découvert le monde, Glénat, 2015 (Nouvelle édition).

- Ross D. e.a., Bateaux et navires de guerre : Encyclopédie visuelle, Elcy, 2012.

Pour les plus jeunes :

- Nadel O.-M. - Zaglia C., Bateaux mythiques, De La Martinière Jeunesse, 2014.

- Ryan D., Bateaux, Hachette Education, 2011 (à partir de 6 ans).

2. Expéditions et commerce

- Bombard A., Les grands navigateurs, Ancre de Marine Editions, 2014.

- Fremond D. - Mirambet-Paris A., Deux mille ans de commerce maritime. De l’amphore au conteneur, Découvertes Gallimard, 2014.

- Poivre d’Arvor Ol. - Poivre d’Arvor P., L’odyssée des marins, R. Laffont, Bouquins, 2015.

Pour les plus jeunes :

- Delmas D., Reynard G., Les voyages du goût : l’histoire des fruits et des épices venus d’ailleurs, Actes Sud Junior, 2014.

3. Les batailles navales

- Joffrin L, Les grandes batailles navales : De Salamine à Midway, Seuil, 2005.

- Grant R.-G., Warner D. e.a., Batailles navales : De l’antiquité à nos jours, Flammarion, 2009.

- Le Moing G., Les grandes batailles navales de l’histoire, Marines éditions, 2011.

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- Elzbieta, La pêche à la sirène, Rouergue, 2008

- Grill W., Palfrey V., Le voyage extraordinaire : l’aventure vraie d’Ernest Shackelton au cœur de l’Antarctique, Casterman, 2014.

- Montarde H. e.a., Apollon, le dieu dauphin, Nathan, 2015.

- Reinhart M., Sabuda R., Les monstres marins, Seuil jeunesse, EncycloDino, 2006.

- Topelius Z., Refanut, Le navire fantastique, Chandeigne, 2007

- Tournier M., Vendredi ou la vie sauvage, Folio Junior Textes classiques, 2012.

Livres pop-up

- Boisrobert An., Rigaud L., Océano, Helium, 2013.

- Sabuda R., Reinhart M., Rajac C., Les monstres marins, Seuil jeunesse, EncycloDi-no, 2006.

- Sam Ita, 20000 lieues sous les mers, Édition française : Mango Jeunesse, 2008.

Autres

- Dumas P., La mer, Actes sud (Emile Hermès), 2014 [carnet de croquis]

Ressources web

- Médiathèque de la Cité de la mer à Cherbourg : http://mediathequedelamer.com/.

- La mer, terreur et fascination : exposition virtuelle de la Bibliothèque Nationale de France (BNF) : http://expositions.bnf.fr/lamer/

4. Mythologie et monstres marins

- Chavot P., Monstres marins, Chasse-Marée, 2009.

- Martin J., Roca F., L’Odyssée, Nathan, 2013

- Mythes et légendes de la mer. Dossier thématique rédigé par la Cité de la mer de Cherbourg. A télécharger sur leur site internet http://mediathequedelamer.com/ dans la rubrique « Les ressources ».

- Pommaux Y., Thésée, Ecole des loisirs, 2007

5. La mer et la littérature

- Defoe D., Robinson Crusoé

- Stevenson R. L., L’île au trésor

- Verne J., Vingt mille lieues sous les mers

- Daudet A., Les lettres de mon moulin (L’agonie de la Sémillante, …)

- Pommaux Y., Thésée, Ecole des loisirs, 2007

La mer et la langue française

- Corvez P. - Tirmant L., Rigoler comme une baleine : Les expressions françaises nées des animaux de la mer et des rivières, Beluga, 2010.

- Corvez P., Le nouveau dictionnaire des mots nés de la mer, Glénat, 2010.

BD - Harambat J., Ulysse. Les chants du retour, Actes Sud BD, 2014.

Littérature jeunesse

- Besson O., [Conan Doyle A.], Pirates, Thierry Magnier, 2013

- Brouillard A., Le rêve du poisson, Sarbacane, 2009

- Brouillard A., La grande vague, Grandir, 2004

- Cocain A. - Vandewiele A., Les monstres marins, Gilf Stream Editeur, Collection Vivre la mer, 2011.

- Dedieu T., Bonne pêche, Seuil jeunesse, 2009

- Duprat G., Le livre des terres imaginées, Seuil jeunesse, 2008

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OUTIL 5: DOCUMENTS ICONOGRAPHIQUES

William ALEXANDER, The Costume of Chi-na, Londres, 1805

(© Musée royal de Mariemont)

Charles-Marie-René LECONTE DE L’ISLE, Nausikaa, Paris, 1899

(© Musée royal de Mariemont)

Louis-Napoléon BONAPARTE, Dessin autographe signé représentant une bataille navale, 9 juin

1867 (© Musée royal de Mariemont)

Médaille de la Société royale de navigation des Pays-Bas, 2e moitié du 19e siècle

(© Musée royal de Mariemont)

Abraham ORTELIUS, Indiae orientalis insularumque adjacientium typus, in Theatre oft Toonneel des aertbodems (…). [Theatrum orbis terrarum],

Anvers, 1571 (© Musée royal de Mariemont)

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Antoine ROSELLY DE LORGUES, Christophe Colomb, Paris, 1879 (© Musée royal de Mariemont)

William SHAKESPEARE, Edmond DULAC (ill.), La Tempête, Paris, [1910]

(© Musée royal de Mariemont)

Prospectus. Around the World. Canadian Pacific Route, 1909

(© Musée royal de Mariemont)

Jean de LA FONTAINE, Jean-Baptiste OUDRY (ill.), Fables choisies, t. 3, 1756

(© Musée royal de Mariemont)

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INFORMATIONS / PRIX

ACCÈS AU MUSÉE SANS VISITE GUIDÉE : Collections permanentes: 1 € Exposition temporaire:

adulte 4 € senior 3 € scolaire, enseignant 2 € ACCÈS AU MUSÉE AVEC VISITE GUIDÉE : Collections permanentes: groupe adulte (max. 20 pers.): 100 € + 1 € (entrée) groupe scolaire et senior (max. 20 pers.): 75 € + 1 € (entrée) Pour les groupes scolaires, la participation aux frais d’entrée aux collec-tions permanentes est actuellement prise en charge par le Ministère de la Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse. Exposition temporaire: groupe adulte (max. 20 pers.): 100 € + 4 € (entrée) groupe senior (max. 20 pers.): 75 € + 3 € (entrée) groupe scolaire (max. 20 pers.): 75 € + 2 € (entrée) Ateliers olfactifs: groupe adulte et senior : 135 € groupe scolaire et public avec handicap: 120 € Réductions cartes Carte enseignant/Lerarenkaart, Carte PROF, Senior, Le Vif / L’Express, Archeopass, Amis de Mariemont… Le Musée royal de Mariemont accueille les visiteurs munis d’un ticket «Article 27». Pour les prix des journées combinées: renseignement et réservation au-près du Service pédagogique HEURES D’OUVERTURE: Musée OUVERT tous les jours sauf les lundis non fériés; d’avril à septembre de 10 h à 18 h et d’octobre à mars de 10 h à 17 h; FERMÉ le 1er janvier et le 25 décembre.

Parc OUVERT tous les jours à 9 h d’avril à septembre, à 10 h d’octobre à mars. FERMÉ à 17 h de novembre à mars, à 18h d’avril à octobre (19 h les dimanches et jours fériés de mai à août).

LA TERRASSE DE MARIEMONT Ouverte aux jours d’ouverture du Musée, de 10h à 15h ou sur réserva-tion. Réservation indispensable pour les groupes au 064/ 27 37 63 ou via [email protected] Pour les groupes scolaires, possibilité de manger son pique-nique si con-sommation d’une boisson/participant (! sur réservation).

CONTACTS

Le Service pédagogique se tient à votre disposition du lundi au vendredi. N’hésitez pas à laisser un message sur notre répondeur ou à nous en-voyer un email. Nous reprenons contact au plus vite. Les réservations doivent être prises au moins 10 jours avant la date de visite. MUSÉE ROYAL DE MARIEMONT Chaussée de Mariemont 100 7140 Morlanwelz Service pédagogique Tél. 0032 (0)64 27 37 84 Accueil Musée Tél. 0032 (0)64 21 21 93 Fax 0032 (0)64 26 29 24 Courriel [email protected] L’équipe du Service pédagogique Responsable : Marie-Aude Laoureux Collaborateurs et guides-conférenciers : L. BOUVIN, M. DE BROUWER, F. GUTMAN, C. LONGPRÉ, M. MOREAU, A. PEREMANS, A.-F. RASSEAUX

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Document réalisé par le Service pédagogique du Musé e royal de Mariemont

Octobre 2015

© Musée royal de Mariemont