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PORTRAIT « Parcours d’un directeur entre formation universitaire et activité professionnelle » METIER AU CGD « Préventeur des risques professionnels, un nouveau métier au CGD » DOSSIER « Dispensation à Délivrance Individuelle et Nominative (DDIN) : quand le projet devient réalité » DOSSIER « Dispensation à Délivrance Individuelle et Nominative (DDIN) : quand le projet devient réalité » DOSSIER « Dispensation à Délivrance Individuelle et Nominative (DDIN) : quand le projet devient réalité » Le magazine du Centre Gérontologique Départemental numéro 36 Octobre 2016 ZOOM « Entre liberté d’aller et venir et sphère privée, le projet de l’unité Longchamp au pavillon Jean MASSE » PROJET DE VIE ET ANIMATION « C’est un petit jardin… » AU CŒUR DES SOINS « Gouvernante : un nouveau métier au service d’un projet dynamique »

DOSSIER - Centre Gérontologique Départemental de … · tions supports mutualisées sont le système de l’Information Médicale, la fonction achat et la formation. ... dite loi

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11PORTRAIT « Parcours d’un directeur entre formation universitaire et activité professionnelle »

METIER AU CGD « Préventeur des risques professionnels, un nouveau métier au CGD »

DOSSIER « Dispensation à Délivrance

Individuelle et Nominative (DDIN) : quand le projet devient réalité »

DOSSIER « Dispensation à Délivrance

Individuelle et Nominative (DDIN) : quand le projet devient réalité »

DOSSIER « Dispensation à Délivrance

Individuelle et Nominative (DDIN) : quand le projet devient réalité »

Le magazine du Centre Gérontologique Départemental

numéro 36

Oct

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016

ZOOM « Entre liberté d’aller et venir et sphère privée, le projet de l’unité Longchamp au pavillon Jean MASSE »

PROJET DE VIE ET ANIMATION « C’est un petit jardin… »

AU CŒUR DES SOINS « Gouvernante : un nouveau métier au service d’un projet dynamique »

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EN ROUTE VERS LE CGD 2020Cette rentrée de septembre s’annonce riche en projets. Je voudrais en premier lieu sou-haiter la bienvenue à notre nouveau directeur adjoint, Frédéric GREGOIRE qui a en charge le Département des Usagers, Les Ressources

Humaines et les Finances. Il a sous sa responsabilité 3 grands secteurs. Son regard neuf est un atout pour aborder les évo-lutions qui se profilent. En effet, le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) des Bouches-du-Rhône composé de 13 établissements et de l’Hôpital d’Instruction des Armées LAVERAN va impacter nos organisations. L’ objectif du GHT est de répondre à l’ensemble des besoins de santé de la population en assurant une égalité d’accès à des soins sécu-risés et de qualité. La convention constitutive qui unit l’en-semble des établissements est basée sur des principes de respect et de coopération. Au 1er janvier 2017, les filières de prise en charge seront définies et le Projet Médical partagé devrait voir le jour en juillet 2017. Le pilotage est assuré par des instances spécifiques telles que le comité stratégique, le collège médical, le comité des usagers, la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques de groupement, la conférence territoriale des élus locaux. Au sein du comité stratégique, chaque établissement dispose d’une voix, quelle que soit sa taille. Les premières fonc-tions supports mutualisées sont le système de l’Information Médicale, la fonction achat et la formation. D’autres fonc-tions pourront être mutualisées selon le choix des parte-naires. Ce nouveau dispositif s’inscrit dans la loi du 26 janvier 2016, dite loi de modernisation de notre système de santé. Du côté du CGD, le projet de reconstruction de l’hôpital avance, mais il nous faut attendre les derniers éléments pour confirmer son démarrage effectif. En interne, je suis particu-lièrement fier de la mise en place de la DDIN automatisée et je félicite l’équipe de la pharmacie qui a contribué à la mise en place de ce nouveau dispositif. Mme VINCENTELLI a fait un travail remarquable qui, tout en sécurisant le cir-cuit du médicament, facilite la vie des soignants. Le dernier trimestre 2016 devrait confirmer l’avancée de notre projet d’établissement et tracer le chemin vers le CGD 2020.

EDITO

Jean-Claude PICAL,Directeur

SOMMAIREEdito/SommairEPage 2

métiEr au CGd« Préventeur des risques professionnels, un nouveau métier au CGD »

Page 3

Zoom« Entre liberté d’aller et venir et sphère privée : Le projet de l’unité Longchamp au pavillon Jean MASSE »

Page 4

au Cœur dES SoinS« Un projet en pleine dynamique, une nouvelle fonction sur la partie EHPAD »

Page 6

doSSiEr« Dispensation à Délivrance Individuelle et Nominative (DDIN) : quand le projet devient réalité »

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Portrait« Parcours d’un directeur entre formation universitaire et activité professionnelle »

Page 10

ViE inStitutionnEllE« Le baromètre social »

Page 14

ProjEt dE ViE Et animation« C’est un petit jardin… »«Le pouvoir des fleurs » « Révélation »

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ViE SoCialEPage 16

Directeur de la publication : Jean-Claude PICAL

Responsable de la rédaction : Mylène GRIMALDI

Rédaction : Dr Faima MASSEBOEUF - Nicolas CATHALA Valérie MOZZICONACCI - Danielle BARILLA

Gilberte GIBOUREAU - Jean-Pierre RONGICONI Mylène GRIMALDI

Crédits photos : Danielle BARILLA Mylène GRIMALDI - Nicolas CATHALA

Laeticia COUTURAUD

Réalisation : INA Pulse’Actions

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PRÉVENTEUR DES RISQUES PROFESSIONNELS, UN NOUVEAU MÉTIER AU CGDPréventeur des risques ! Vous avez dit préventeur des risques ? Quel est ce nouveau métier inconnu dans l’inventaire des métiers de l’hôpital. Comme son nom l’indique, il s’intéresse à la prévention dans le domaine des risques que rencontrent les professionnels dans le cadre de leur fonction. Le poste a été créé dans le cadre du projet sur la prévention des risques psycho-sociaux.

MÉTIER AU CGD

Nous avons la chance d’avoir depuis peu un agent au CGD qui intervient à ce titre. Vous la connaissez. Elle est formatrice à l’IFAS et anime déjà les formations manutention. Elle a réalisé un état des lieux dans les services en observant les pratiques et en vous questionnant. Vous l’avez reconnue c’est Catherine Di Cristo.

Catherine est encore en formation, mais elle intervient déjà sur demande des services. Elle a fait une étude sur les risques professionnels des agents de l’unité Estaque qui se sont fortement impliqués. Elle va, également, mettre en place une formation de formateur PRAP (Formateur en Prévention des Risques liés à l’Activité Physique) début 2017 pour le personnel du CGD. Elle se déroulera sur 3 jours (2 +1) et consistera à observer et analyser les risques professionnels pour donner lieu à un certificat de formateur PRAP 2S (secteur sanitaire et social) de l’INRS (l’Institut National de Recherche et de Sécurité). Afin de faire naître les vocations, Catherine a organisé courant août et septembre des réunions d’information dans les services où elle a reçu un accueil favorable. Elle voudrait avoir formé des référents avant la fin du premier semestre 2017, car elle devrait intégrer l’IFCS pour 10 mois. A son retour en septembre 2018, elle aura un rôle central dans la politique de prévention des risques professionnels.

Quelles seront ses missions ?Elle pourra :

• Organiser et animer le projet de prévention ;• Conseiller et accompagner le chef d’établissement dans sa

démarche de prévention des risques professionnels ;• Analyser les facteurs de risques professionnels et notamment

les troubles musculo-squelettiques et de pénibilité ;• Recueillir les avis des professionnels susceptibles d’être exposés

aux risques et les faire participer à la recherche de solutions ; • Présenter, pour validation, à la direction des propositions

d’amélioration des conditions de travail et le plan d’action pour les mettre en œuvre ;

• Actualiser les indicateurs de résultats, rendre compte au chef d’établissement de l’avancée du plan d’actions interne de prévention ;

• Communiquer en interne auprès des professionnels sur les enjeux de la prévention des risques professionnels et principalement en direction des nouveaux arrivants ;

• Former les professionnels du CGD à la Prévention des Risques liés à l’Activité Physique et assurer le « recyclage » des connaissances.

Comment devient-on préventeur des risques ?Dans le cas de Catherine, Infirmière de carrière hospitalière, elle suit en 2002 une formation PRAP qui lui permet de former ses collègues de travail aux bonnes postures. A son arrivée sur l’IFAS en septembre 2010, elle se voit confier en tant que formatrice référente le module 4 d’ergonomie dans le cursus de la formation d’aide-soignant et dispense des journées de formation pour les agents du CGD. En 2014, elle passe un DU de « Formateur à la manutention des patients à mobilité réduite ». En 2016, elle a suivi une formation « d’Animateur de Prévention du secteur de l’Hébergement et de l’Aide à la Personne Agée (AP-HAPA) » avec l’Institut National de Recherche et de Sécurité.

Ce poste est une avancée considérable au niveau de l’amélioration des conditions de travail. L’implication et l’accueil reçus par Catherine Di CRISTO lors de ses interventions dans les services par les agents est un bon présage pour la suite. Tous les établissements n’ont pas la chance d’avoir un professionnel consacré à cette mission. C’est un choix délibéré du CGD qui aura un impact direct sur la politique de la qualité de vie au travail.

Mylène GRIMALDI

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« ENTRE LIBERTÉ D’ALLER ET VENIR ET SPHÈRE PRIVÉE »LE PROJET DE L’UNITÉ LONGCHAMP AU PAVILLON JEAN MASSEUne réflexion pluridisciplinaire à Longchamp est actuellement en cours autour de la qualité de vie du résident. Sous l’impulsion des médecins et du cadre de santé de l’unité, et à partir des bonnes pratiques de l’ANESM, ce projet aborde plusieurs dimensions qui interagissent entre elles avec un impact certain sur la qualité de vie.Comment concilier la liberté d’aller et venir et la sphère privée ? A partir d’une évaluation globale, le groupe de travail constitué des AS, ASH, IDE, Arthérapeute, animateurs, cadre et médecins, a mis son énergie au service de cette ambition.

ZOOM

Avant d’aller plus avant dans le cœur du sujet, revenons sur les re-commandations de l’ANESM et sur les trois points fondamentaux qui soutiennent le projet :

- le droit à la vie privée- les conditions de la préservation de la liberté d’aller et venir- un environnement architectural adapté.

Le droit à la vie privée« Le droit de n’être troublé par autrui ni chez soi (inviolabilité du do-micile), ni dans son quant à soi (inviolabilité de la sphère d’intimité) », précise l’ANESM.

Le règlement de fonctionnement de l’EHPAD énumère les lieux qui relèvent d’un usage collectif et ceux qui sont exclusivement réser-vés à un usage privatif : le logement (généralement la chambre et la salle de bain) constitue cet espace privé. Son caractère privatif, dé-terminé ainsi parce que le résident en a la jouissance exclusive mais non la propriété, est affirmé dans l’arrêté du 26 avril 1999 fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle et dans la circulaire du 12 décembre 2006.

A partir de là, il est recommandé de mettre en œuvre différentes dispositions qui entérinent le caractère privatif de la chambre :

- les patronymes des personnes accueillies ou, selon les cas, un signe de reconnaissance (nom, prénom, pictogramme sont ap-posés sur les portes des chambres) ;

- la personne possède la clé sauf si cette disposition est inadap-tée à ses difficultés ;

- cet espace n’est pas mis à la disposition d’autres usagers.

In fine, il est préconisé que la personne accueillie puisse créer son univers propre car c’est une expression d’elle-même, une recon-naissance de sa singularité et un lien avec son histoire personnelle.

Les conditions de préservation de la liberté d’aller et venirLa réponse à la déambulation et au risque de sortie inopinée doit être de préférence :

- humaine (maintenir le contact à tout prix avec la personne, ac-compagner son déplacement, trouver un sens à son déplacement) ;

- organisationnelle (présence humaine à la porte de l’établisse-ment susceptible de réagir rapidement et de manière adaptée) ;

- et architecturale (recherche de la meilleure réponse en matière de qualité des espaces et de qualité de travail et d’accueil).

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ZOOM

Un environnement architectural adaptéUne atmosphère rassurante et sécurisante améliore la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentée.

Les réponses architecturales pourront être variées. Il est à cet égard recommandé :

• De centrer l’adaptation du cadre de vie au quotidien sur les spécificités liées à l’accompagnement des personnes afin de contribuer au maintien de leur autonomie et à la prévention des troubles psychologiques et comportementaux ;

• De mener une réflexion sur la conception des espaces, leur or-ganisation et aménagement dans le cadre du projet d’établisse-ment et de son évolution ;

• D’aménager un cadre de vie stimulant et convivial en tenant compte de différents éléments.

Le projet en 4 dimensions A partir de ces recommandations et de l’état des lieux réalisé dans l’unité, le groupe de travail a choisi de développer 4 actions :

• Identifier les Résidents déambulants ;• Analyser les causes possibles de leur déambulation ;• Limiter l’ouverture des chambres aux résidents déambulants ;• Mettre en place une signalétique et des pictogrammes adaptés,

donner un sens à la déambulation ;• Personnaliser les chambres des résidents en associant leurs fa-

milles.

Parallèlement le service Qualité a mis en place un groupe de travail pour l’aménagement du Patio de l’unité Longchamp.

Ce projet permet de donner du sens au travail de chacun, et de mettre le résident au centre de nos préoccupations. L’ EHPAD reste un lieu de vie.

Au-delà de la technicité de chaque intervenant, il nous amène à une réflexion éthique et à nous interroger sur nos pratiques res-pectives.

Il réunit les soignants et non soignants autour de valeurs com-munes. Et en ce sens-là, c’est un projet qui permet à chacun de se reconnaitre dans ses valeurs

Dr Faima MASSEBOEUF

Gérontorama : « Comment le projet de l’unité Long-champ a-t-il été impulsé ?Elisabeth et Marie-Pierre : « Il a été impulsé par les médecins et le nouveau cadre. L’équipe a été remotivée. Cela nous a permis de sortir la tête du guidon. Nous avons tendance à rentrer dans la rou-tine, c’est bien d’avoir des piqûres de rappel. Nous sommes sur une nouvelle dynamique. »

G : « Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce projet ? »Elisabeth et Marie-Pierre : « Depuis 3 mois environ. Nous avons beaucoup discuté lors des réunions hebdomadaires. Toute l’équipe est impliquée, AS, ASH, IDE, médecins et cadre, y compris les anima-teurs et les étudiants qui sont dans l’unité. On a vraiment échangé nos idées, réfléchi ensemble et utilisé les compétences de chacun. »

G : « Comment avez-vous concrétisé votre réflexion sur le terrain ? »Elisabeth et Marie-Pierre : « Nous avons commencé à installer les panneaux des noms sur leurs chambres et la signalétique. Au début, certains l’ont arrachée et au fur à mesure, ils se sont habitués, ils l’enlèvent moins. Ensuite, nous avons mis en place des ateliers de stimulation : lecture du journal, activités de la vie quotidienne… Le programme spécifique à Long-champ est affiché dans l’uni-té. Tous les jours, les agents du matin notent la date, l’heure et le temps qu’il fait pour faire le lien avec la vie extérieure et donner des repères spatio-temporels. »

G : « Qu’est-ce qui a changé avec ce projet » Elisabeth, Marie-Pierre et Linda : « Pour nous, le plaisir de se lever le matin et venir travailler. Ne pas être seulement « un agent savon-nette » qui fait uniquement des toilettes.

Nous tâtonnons mais les choses avancent, nous y arrivons ensemble, c’est l’essentiel et peu importe le chemin.

Au niveau des résidents, nous nous sommes aperçus que certains savaient encore lire, qu’ils arrivaient à dessiner. Pour M. D, par exemple, très replié sur lui-même, il s’est avéré qu’il était capable de faire des choses comme se laver, débarrasser la table et sortir de sa chambre. Cela a été une très jolie découverte, une découverte magnifique. L’équipe tente, teste.

Nous aimerions faire participer les familles. Le projet patio est une occasion de les associer. Quelques familles ont déjà vu des change-ments et sont venues nous questionner. Dans les mois qui viennent, nous allons continuer sur cette dynamique. »

MG

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EPP

GOUVERNANTE UN « NOUVEAU » MÉTIER AU SERVICE D’UN PROJET DYNAMIQUELe projet d’amélioration de l’hygiène et des prestations hôtelières a été lancé en août 2015 pour répondre à deux problématiques : - le souci constant qui doit être le nôtre de prestations

de qualité concernant l’hygiène et le confort de nos résidents et de leur famille ;

- le constat fait dans le rapport d’évaluation externe : « les cadres sont en charge à la fois des soins, mais aussi d’une partie de l’hôtellerie et de l’identification et de la gestion des petits travaux, ce qui crée une surcharge et manque de pertinence au regard des enjeux de leur mission liés à la prise en soins. »

Il fallait donc mettre en place une organisation permettant de seconder le cadre dans les dimensions hygiène et hôtellerie, et visant l’amélioration des pratiques. Nous avons choisi, dans ce contexte, de développer la fonction de Gouvernante. Deux agents ont été choisis pour « inventer » ce métier dans les EHPAD du CGD. Dans un premier temps, avant qu’elles ne suivent la formation de gouvernante, le poste a été baptisé Agent Qualité Sécurité Hygiène. Pour autant, Aurélie et Véronique n’ont pas perdu de temps. Elles ont structuré leur équipe et pris en charge un certain nombre d’ac-tivités. A partir d’un audit réalisé par Mme GUILLEMIN, élève direc-teur, dans l’établissement en 2015/2016, un travail a été effectué en collaboration avec la direction des soins, le cadre de santé, Mme

MARIN et les équipes. Peu à peu, chacun a pris ses marques et les changements ont été opérés par le terrain. Une organisation a été formalisée, des outils de traçabilité ont été réalisés, la formation et l’accueil des ASH se sont concrétisés.

Véronique et Aurélie expliquent que c’est un travail participatif et que les agents ont été associés à l’ensemble des outils créés. Au quotidien, elles accompagnent les agents, elles essaient de leur faciliter la vie par un regard sur l’organisation et une anticipation des problèmes. Elles font avec eux quand c’est nécessaire. Elles tra-vaillent sur les compétences de chacun et la valorisation de leur travail.

AU CŒUR DES SOINS

« On se fatigue moins car les chambres sont faites régulièrement. Tu te lèves

moins l’âme quand tu rentres de repos. L’organisation a été améliorée car nous

avons des jours dédiés par tâches. »

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Les réunions mensuelles qu’elles ont instaurées leur permettent d’avancer avec l’ensemble de l’équipe. Au niveau hiérarchique les ASH sont toujours sous la responsabilité du cadre de l’unité mais nos deux futures gouvernantes sont ses yeux sur le terrain. Elles vérifient le nettoyage des chambres et l’exhaustivité de la traça-bilité.

Une fois par mois, les chambres sont faites à fond en plus de l’en-tretien quotidien. Lors d’une entrée, les gouvernantes se chargent de vérifier l’état de la chambre et font les demandes de travaux nécessaires. Elles accueillent le résident et sa famille, lui remettent le livret d’accueil, le livret de la vie sociale et expliquent le fonc-tionnement de la structure.

Elles ont également en charge la réception des commandes ali-mentaires, la commande et la réception des produits d’entretien et d’hôtellerie.

A l’Estaque, l’équipe s’est attaquée au nettoyage et au rangement du sous-sol. Les agents ont débarrassé le matériel cassé et obso-lète. Il va être récupéré en septembre par une association pour être envoyé en Afrique. C’est une CAE qui fait partie de cette association qui a fait le lien. Un beau projet qui a soudé l’équipe.

En septembre, de nouvelles auto-laveuses autoportées, plus petites, plus maniables vont être mises en place.

Jean-Pierre RONGICONI

AU CŒUR DES SOINS

« Il y a du mieux depuis que Véronique surveille

et fait le suivi des chambres et des services. »

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DOSSIER DISPENSATION À DÉLIVRANCE INDIVIDUELLE ET NOMINATIVE (DDIN) : QUAND LE PROJET DEVIENT RÉALITÉDepuis le 11 juin la DDIN automatisée est en place au court séjour gériatrique. Bravo à l’équipe de la pharmacie qui malgré deux arrêts maladie a maintenu le planning de démarrage de cette nouvelle organisation.

Christel, préparatrice en pharmacie aidée par Maxime, pharmacien et Marie-Bénédicte, pharmacienne responsable de la PUI ont expérimenté le nouveau système. Mireille et Claudette, quant à elles, continuent d’assurer la dispensa-tion globale des autres unités de l’établissement et les commandes.

Un nouvel agent a été détaché à la pharmacie en juin, Franck, le brancardier qui s’occupe du déconditionnement des médicaments et de la livraison dans les services. Il s’est parfaitement intégré à l’équipe.

Sourire aux lèvres, Christel COLLOMB explique avec enthousiasme comment s’organise sa journée.

Dès son arrivée, elle sort la liste des patients et met les étiquettes sur les piluliers.

Une journée de préparatrice en pharmacie rythmée par la DDIN automatisée

Ensuite à partir des prescriptions, elle prépare les médicaments voie orale hors forme sèche. En parallèle le pharmacien valide les ordonnances.

Elle s’occupe du plan de dispensation dans OSIRIS et s’assure de l’intégration des données sur Myunidose, le logiciel du robot.

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DOSSIER

Après ces nombreuses opérations la production est lancée et les rouleaux de sachets de médicaments sont récupérés.

Elle peut ensuite préparer la production. Les cassettes sont vérifiées les plateaux remplis pour les médicaments particuliers.

Ceux-ci passent ensuite par la contrôleuse.

Selon les résultats, les médicaments qui sont à changer sont retirés. La production est vérifiée par rapport à la prescription et les piluliers remplis. S’il y a des changements de prescriptions du matin, un réajuste-ment est effectué, si nécessaire.

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Un démarrage sous haute surveillanceAfin de suivre les incidents une fiche de liaison a été formalisée. Elle donne la possibilité aux soignants d’y inscrire les anomalies constatées afin de réajuster : • une forme de comprimé inscrite sur le sachet qui ne correspond pas • deux comprimés tombés au lieu d’un.

En production, quelques bugs ont été réglés : • bourrage de sachets • problème d’interphasage entre logiciels • cassette mal enclenchée • cassette bloquée • déconnexion de la contrôleuse

Pour la plupart, ces problèmes n’arrêtent pas la production mais la ralentissent. C’est un stress nouveau à gérer car les horaires de li-vraison doivent être respectés.

Ce qui change dans les unités de soinsLes IDE n’ont plus à préparer les piluliers, ils interviennent unique-ment en cas de modification du traitement. Ils ne font plus les commandes. Elles sont effectuées par Christel à partir des deux listings de dotation (médicament et dispositif médical) et d’une

extraction des prescriptions sur OSIRIS, deux fois par semaine.

Un net progrès est constaté au niveau de l’hygiène. Les sachets permettent de laisser les piluliers propres, sans salissure provenant de la poussière de médicaments. Un écraseur de médicament est testé actuellement afin de compléter le système.

La mise en place de la DDIN automatisée en court séjour a été fa-cilitée par le système existant de DDIN manuelle. Avant la phase de déploiement dans les autres services, un travail de mise à niveau des armoires à pharmacie et de dotation est à faire en collabora-tion avec les équipes médicales et soignantes.

Marie Bénédicte Vincentelli est confiante quant à la suite. « Même si c’est dur en ce moment car nous sommes 5 au lieu de 7, le résultat va énormément améliorer la prise en charge des patients et redon-ner du temps aux infirmiers. Pour les préparatrices en pharmacie c’est aussi le moyen de mettre en valeur leurs compétences. C’est un beau projet transdisciplinaire qui a demandé une collaboration de nombreux services de l’établissement : les services économiques et techniques, le service informatique, le service hygiène, le service qualité, la direction, la CME et les équipes médicales et soignantes. Un grand merci à tous ceux qui ont permis que ce projet devienne réalité »

Un choix d’organisation fait en collaborationLa livraison des médicaments est effectuée à 13h00, c’est le choix qui a été fait avec l’unité de court séjour gériatrique. En effet, avant de mettre en place l’organisation, deux réunions ont eu lieu avec les équipes médicales et soignantes. L’ horaire choisi permet de tenir compte des réajustements de prescription engendrés par la visite du matin. Il a également été décidé de mettre dans un sachet à part les anticoagulants et la Clozapine en raison de leur spécificité et du suivi particulier qu’ils demandent. Par ailleurs, afin de pouvoir mettre en place la procédure dégradée immédiatement en cas de panne, les sachets sont directement placés dans les piluliers comme c’est le cas quand l’opération est faite manuellement. En court séjour la dispensation est quotidienne : préparation dans la journée pour la journée. Il faut donc être très réactif.

« Ca me plait, je fais vraiment mon travail de préparatrice en pharmacie. Je peux

mettre mes compétences au service des soignants. J’apprécie »

Christel, Préparatrice en pharmacie

DOSSIER

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« C’est super le robot !! Il nous fait gagner du temps pour les soins puisqu’on ne fait plus les pilu-liers même le week-end. Quand un patient part en consultation, on met son traitement de côté. Il reste dans le sachet où tout est indiqué, le nom du patient, les noms des médicaments, l’heure de prise… C’est hygiénique et sécurisant. Le week-end, à part les changements, les médicaments sont prévus, on appelle très peu l’astreinte de la phar-macie. Au début, il a fallu s’habituer aux médica-ments déblistérisés, c’est un peu déstabilisant mais aujourd’hui on reconnait les médicaments. Nous avons eu aussi quelques petits soucis au démarrage. Ils ont été réglés avec la fiche de liai-son entre la pharmacie et le service. La pharmacie ajuste au fur et à mesure. Le gain de temps prime sur tout. La mise en place de ce système a eu des conséquences positives sur l’organisation de notre travail. Cela nous enlève du stress. Merci le robot ! »

Sandra et Alexandra, IDE au court séjour.

Cassette du robot et boite de médicaments déconditionnés. Système de contrôle.

Remplissage des cassettes

Validation écran

Placement de la cassette dans le robot

DOSSIER

Mylène GRIMALDI

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PORTRAIT PARCOURS D’UN DIRECTEUR ENTRE FORMATION UNIVERSITAIRE ET ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE

Après le BAC, il choisit de faire un DUT de gestion des entre-prises et des administrations option gestion comptable et finan-cière. Il travaille ensuite en maison de retraite et dans un hôpi-tal au bureau des admissions durant 3 ans. Pour avoir une vision complète du fonctionnement d’un établissement public, il passe une licence et une maitrise d’Administration Publique à l’Institut d’Etude Politique d’Aix-en-Provence. De retour dans le monde du travail, il exerce 4 ans à l’Hôpital d’Apt comme Adjoint des Cadres Contractuel aux Affaires Médicales et Financières.

Pour que sa fonction soit en phase avec son statut, il présente le concours de Directeur d’Etablissement Sanitaire, Social et Médico-Social (DESSMS), ce qui l’emmène à Rennes pour 2 ans de formation à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique.

En 2008, il obtient son premier poste de directeur dans un EHPAD de 160 lits et places en Dordogne où il réalise une reconstruc-tion d’un budget de 6,5 millions d’euros. Parallèlement, il augmente la capacité d’hé-bergement de 5 lits et celle du SSIAD de 15 places.

En septembre 2011, il prend la direction de l’EHPAD de Saint-Saturnin-lès-Apt de 83 lits. De nouveau, il va mener un projet de restruc-turation d’un montant de 8 millions d’euros. Il crée également 14 places de Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA).

La diversité des fonctions de directeur le passionne : avoir une vision globale et trans-versale, exercer diverses représentations auprès des Autorités, du Maire, de l’ARS, de la Préfecture, du Juge des Tutelles sont autant de facettes différentes et intéressantes. De plus, déclare-t-il « J’ai à cœur d’agir pour le résident et le patient en phase avec les contraintes organisationnelles et la gestion du personnel »

Ce qui lui plait au niveau du CGD, c’est la richesse d’activités qui offre la possibilité

d’accueillir dans une logique de filière et, ainsi, de permettre à une personne d’être suivie au même endroit : « C’est bien cette spéci-ficité qui est très motivante ; de pouvoir maintenir un équilibre, de pouvoir se projeter dans toutes ces activités, auprès des équipes et de leurs particularités. »

Il rajoute : « Malgré la conjoncture économique actuelle qui nous dépasse, nous avons la chance d’être préservés dans une institution saine du point de vue financier. Il est majeur de maintenir tout ce panel d’activités pour projeter l’établissement dans l’avenir. »

Mylène GRIMALDI

« J’ai à cœur d’agir pour le résident et le patient en phase avec les contraintes

organisationnelles et la gestion du personnel. »

Frédéric Grégoire le dit lui-même « J’ai alterné études universitaires et travail sur le terrain, c’est en cela qu’on peut parler d’un parcours professionnel en alternance. »

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VIE INSTITUTIONNELLE

BAROMÈTRE SOCIAL 2016

Plusieurs points positifs ont pu être relevés : • attachement au métier exercé. • qualité et niveau des moyens de travail • implication dans le fonctionnement des équipes • information sur l’évolution de la structure • liberté d’organisation dans le travail.

L’enquête a permis par ailleurs d’identifier plusieurs axes d’amé-lioration :

- en termes d’objectifs : • développer le sentiment d’appartenance • réaffirmer les règles du « vivre ensemble » • anticiper la survenue des situations difficiles

• améliorer l’accueil des nouveaux arrivants

• améliorer la coordination entre les services

• accompagner les cadres

- en termes de moyens : • limiter le temps des cadres dédié

à la gestion des plannings • établir et exploiter le diagnostic de

l’absentéisme • valoriser les bonnes pratiques et

les projets innovants.

Toutes ces orientations devraient être inté-grées dans un plan d’actions pour la durée de mise en œuvre du projet d’établissement 2020.

A la suite de ces travaux deux assemblées générales annuelles ont été mises en place et une procédure d’accueil destinée au per-sonnel réintégrant son poste après une période d’absence a été établie.

Le baromètre social 2016 va permettre de mesurer les effets des actions mises en en place à la suite de la première consulta-tion. Vous avez découvert le questionnaire accroché au bulletin de paie de septembre. Il est important que la participation soit forte pour que l’analyse des réponses soit représentative de l’opinion des agents du CGD. Par la suite nous formerons des groupes de travail pluri-professionnels pour réfléchir sur les thématiques qui émerge-ront. Nous comptons sur vous.

Gilberte GIBOUREAU

Vous êtes invités à répondre de nouveau au questionnaire du baromètre social avant le 26 octobre 2016. Depuis juillet 2013, le CGD s’est engagé dans une démarche de prévention des risques psy-cho-sociaux avec l’objectif d’améliorer les conditions de travail (projet déployé par l’ANFH PACA et Languedoc Roussillon). Une enquête a été réalisée auprès de tous les professionnels afin d’établir une cartographie des risques psycho-sociaux (baromètre social). Les résultats de cette enquête ont été connus en 2014.

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PROJET DE VIE ET ANIMATION

C’EST UN PETIT JARDIN…Le jardin sensoriel a été inauguré en 2013. Initia-lement dédié aux résidents d’une Unité Protégée accueillant des personnes âgées souffrant de ma-ladie d’Alzheimer et apparentée, il est aujourd’hui ouvert à tous, notamment aux familles qui s’y rendent spontanément. Ce petit jardin a été sélectionné cette année par l’association Jardin et Santé, et la bourse qui nous a été octroyée a été utilisée pour des travaux d’aménagements visant à structurer l’espace, ainsi que pour des achats de mobilier pour le confort des résidents (chaises longues, parasol, coussins).

Des fondements et parti-pris Envisagé avant tout comme une extension du lieu de vie, le jardin est entretenu de façon à rester un peu désordonné et sauvage, afin qu’il puisse être un lieu de rêverie qui évoque quelque chose de connu pour les résidents. C’est pourquoi il se réfère à l’esprit « bric-à-brac » des jardins ouvriers, par le détournement de matériaux de récupé-ration, l’utilisation des cannes de Provence pour les constructions potagères, le désherbage manuel qui laisse la place aux « simples » connues de tous : coquelicot, mauve, pissenlit, chicorée…

Ce coin de verdure s’invite ainsi à vivre avant tout comme un jardin familial.

Une utilisation diversifiée et des effets bénéfiques pour les résidents L’univers clos des unités protégées est souvent éprouvant pour les usagers. Dans ce Sud où nous vivons, la vie s’articule avec le dehors, aussi les situations au jardin réactivent des souvenirs intimes chez des personnes bien malades. Yvonne se croit dans son jardin en Corse, Yves évoque le jardin de son enfance.

Des histoires humaines, de rencontres et d’engagement Au delà des bénéfices cliniques, nous pouvons également nous ré-jouir d’une dimension psycho-sociale du jardin sensoriel. Autour du jardin sensoriel, une dynamique relationnelle particulière s’est créée, grâce à l’implication des familles et des professionnels qui aident à l’entretien, à l’utilisation, ou proposent des animations associant di-mension paysagère et artistique.

Depuis trois ans Christiane (dont le frère aujourd’hui décédé a vécu deux années dans l’unité protégée) jardine, aide, accueille les rési-dents. Sans son aide précieuse et son savoir faire pour l’entretien, le jardin n’aurait pas si belle allure. Françoise se joint à nous aujourd’hui,

car le jardin lui permet « d’envisager sereinement » des retrouvailles avec son père, rendues éprouvantes par la maladie et le contexte du lieu de vie.

D’une porte ouverte sur le jardin à l’ouverture à l’autre, à soi-mêmeLe jardin propose des expériences charnelles avec le monde. Il fait appel aux sensations corporelles (sonores, tactiles, olfactives, vi-suelles, gustatives) et aux mouvements de l’imagination (rêverie, contemplation). Allant au delà des activités potagères, c’est tout ceci qui se partage aussi dans ce petit jardin.

Du bien-être à l’expression : jardin, peinture, aménage-mentSource d’inspiration et d’expériences sensorimotrices, le jardin oc-cupe une place importante dans mon dispositif d’art-thérapie.

Par ailleurs, des projets artistiques ponctuels s’y déroulent in situ, associant les différents résidents de l’EHPAD. Le partenariat engagé avec le Collectif SAFI (plasticiens-cueilleurs-paysagistes) depuis trois ans a ainsi contribué à la découverte et à l’observation des plantes du jardin (repérage, récolte, dégustation en tisanes). Il a également favorisé l’implication des résidents dans la création de panneaux de signalétique du jardin.

Des efforts récompensésBeaucoup d’énergie, de foi dans le projet, nous ont été nécessaires pour donner vie à ce petit jardin.

Les retours positifs des usagers sont aujourd’hui encourageants, et la reconnaissance de « Jardins et Santé » a permis de gravir rapidement quelques marches qui ont rendu visible au sein de l’établissement la dynamique existante autour du jardin sensoriel.

Danielle BARILLA, art-thérapeute

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PROJET DE VIE ET ANIMATION

REVELATIONS

« Changer le monde, changer les choses avec des bouquets de roses, changer les femmes, changer les hommes avec des géraniums » en reprenant les utopies de Laurent Voulzy, c’est la fleur au fusil que nous nous promenons régulièrement avec les résidents dans les jar-dins du CGD.Ouvert aux quatre vents le jardin sensoriel du pavillon Jean Masse est devenu à présent incontournable. Danielle Barilla référente du projet a su y impulser une dynamique positive à la fois créative, esthétique, thérapeutique et sociale. Soutenue particulièrement par Christiane, fidèle bénévole, par les services techniques et les résidents jardiniers voici un jardin qui devient chaque année de plus en plus « extraordinaire ».Saluons bien sûr l’investissement de l’association SAFI représentée par Dalila et Stéphane qui durant l’été ont proposé plusieurs anima-tions dans cet écrin de verdure. Gilles Clément a bien raison « Pour faire un jardin il faut un morceau de terre et une éternité »Un des atouts majeurs du CGD c’est d’offrir plusieurs espaces ar-borés et fleuris. La pinède située derrière l’hôpital durant l’été est devenu un rendez-vous pour les piques niques et les goûters amé-liorés organisés régulièrement par Nabil, l’animateur vedette des longs séjours. Les résidents et les familles au son des cigales se ra-fraichissent à l’ombre de ces pins centenaires.

Le voyage se poursuit au petit bois de notre cœur comme le chan-tait Brassens où veille la Tour Blanche. Les botanistes aguerris s y reconnaitront des arbres rares et magnifiques. C’est aussi le repaire des animaux, pigeons et chats qui s’associent pour des repas en commun. Depuis peu et grâce au conseil de la vie sociale un nou-veau sentier a été aménagé pour permettre aux personnes à mo-bilité réduites d’accéder à ce lieu de contemplation et de rêverie.Poursuivons notre tour du CGD vert par les jardins communs des Pa-villons Estaque et Etoile. Une superbe allée de rosiers relie ces deux enceintes, sur un côté un « pointu marseillais version jardinière » dresse fièrement ses fleurs au vent. Une fontaine par ci une pergola par là et toute une végétation qui s’est peu à peu invitée enrichit le panorama. « Rose, œillet, tulipe ou violette... qu’importe le parfum, pourvu qu’on ait la fleur ! Qu’importe le jardin pourvu qu’on y soit bien. »Nous terminons notre balade sur la place centrale du CGD. Chaque année, arbres, plantes et fleurs grandissent et offrent aux résidents, à leur famille et au personnel un cadre de vie, de visite ou de travail exceptionnel. « Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir » MatisseAlors ouvrez les yeux, respirez et partagez dès que vous pouvez avec les résidents « le pouvoir des fleurs » dans les jardins du CGD.

Nicolas CATHALA

Œuvre réalisée par les ré-sidents de l’Etoile, orches-trée par Francine CIPRIANI artiste peintre, membre de l’Association « Art et cou-leurs », peintres du Pharo.Début de l’histoire le 22 sep-tembre 2015 à raison d’un après-midi par semaine. « Livraison du produit » le 29 mars 2016, soit après une

« gestation » de 6 mois.RODIN a pensé savamment son célèbre penseur tel un Adam de la création. Tous les éléments de la terre, du ciel et de l’eau sont représentés. Tout se veut aérien et léger, d’où l’état de lévitation et l’effet de tourbillon de vie. Mais ces êtres ici n’arrêtent pas de s’em-bellir puisque des ébauches d’éléments prennent naissance dans la vitrine, semblable à un incubateur, pour se magnifier et se multiplier au sein du tableau volontairement conçu comme un parchemin.Ainsi se pose la question de l’interdépendance entre tous les élé-ments qui composent le monde et créent la vie. Nous sommes tous particules de vie… D’ où l’interrogation de savoir si cet homme, presque parfait, mais semblant vide, engendre la vie et tous les élé-ments de la nature en les pensant ou si ce sont ces merveilleuses créatures qui le remplissent de vie, créent des pensées et donc génèrent des émotions en lui. C’est toute l’histoire des échanges

d’ondes dans le monde et entre les êtres vivants. Et nous de conclure, au nom du penseur : « je pense donc je suis ».Et pour nous-mêmes : « le monde ne manque pas de nous donner des raisons d’aimer, et il nous appartient de vivre chaque jour pour ces multiples raisons, non pas comme si c’était le dernier, mais comme si c’était le premier d’une longue et belle vie merveilleusement rem-plie ».REVELATIONS est le titre trouvé par les résidents car le penseur prend conscience du monde qui l’entoure, qui l’imprègne et le constitue.Les résidents peuvent encore pratiquer (le dessin), se prouver à eux-mêmes leurs capacités à produire et leur satisfaction de le montrer au monde par leur création artistique.REMERCIEMENTS pour ce voyage à Francine qui « facilite sans diri-ger ». Un grand merci à nos artistes en herbe :Ceux qui ont participé au voyage du point A au point Z : Emilien - Reine - Josette - Josiane - Jonathan - Gérard - Hélène - Georgette. Ceux qui ont rejoint le groupe pour quelques escales : Sylvia - José-phine - Bruno - Nicole - Danièle - Monique - Maryse - Lucienne. Ain-si que Dany (famille) et Christine (stagiaire ASSP), et nos techniciens Eric et Grégory justement pour leur technicité.Enfin, pour finir, nous précisons, pour ceux qui ne l’avaient pas devi-né, que nous avons travaillé uniquement avec du matériel recyclé, exclusivement à base de récupération afin de lui donner une nou-velle destination en faisant voyager notre imagination.

Valérie

« LE POUVOIR DES FLEURS »

LE CGD PRESENTE TOUS SES VŒUX DE BONHEUR AUX NOUVEAUX MARIÉS :Myriam BOULHALIB et Nacer TALEB le 04/04/2015

Alexandra CRESCENZO et Melik GUREDOUBA le 18/06/2016

Carine BECUWE et Jean SANTIAGO le 30/07/2016

DÉPART À LA RETRAITE :CARDINALE Joseph au 01/01/2016

COLASANTO Vincent au 01/01/2016

GOUSSARD /LLABRES Hélène au 01/01/2016

GUIRAGOSSIAN / BELLONE Patricia au 27/03/2016

FONTAINE/ DANAN Danielle au 01/04/2016

HALSDORFER Heinz au 16/04/2016

DE STEFANIS Robert au 01/06/2016

ORTEGA /PAUL Claudette au 01/06/2016

CARDINAL François au 01/07/2016

GUIDICI/ CARDINAL Annie au 01/07/2016

GRACI Jean Jacques au 01/07/2016

VIE SOCIALE

LES BOUTS D’CHOUX DE CETTE ANNÉE :Leïla née le 19/09/2015 fille de BOURCART Emma

Raphaël né le 12/10/2015 fils de MAVILLA Anaïs

Neyssa née le 25/10/2015 fille de OUERTANI Rajette

Cais né le 02/11/2015 fils de BOYER Amandine

Adam né le 18/11/2015 fils de RACHED Khira

Milhan né le 25/11/2015 fils de HAMMAMI Monia

Sheryne née le 29/12/2015 fille de SAIDI Henda

Nassim né le 25/01/2016 fils de MOUTAOUAKIL Anissa

Lara née le 16/02/2016 fille de ABOU DERAA Marjorie

Belya née le 20/03/2016 fille de SEGHIER Alya

Leny né le 30/04/2016 fils de CERDA Laura

Maylis née le 04/05/2016 fille de SERVEL Amélie

Gabriel né le 15/05/2016 fils de BAUDOT Christelle

Cloe et Maxime nés le 26/05/2016 fille et fils de MERVELAY Ludovic

Alexis né le 30/05/2016 fils de IMBERT Sandrine

Luna née le 13/06/2016 fille de BRIGLIOZZI Romain

Lazare né le 10/08/2016 fils de PISANA Jeanne

Gabriel fils de Christelle BAUDOT

né le 15/05/2016