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DOSSIER DE PRESSE
EXERCICE DE SÉCURITÉ CIVILE
RUPTURE DU BARRAGE DE PARELOUP
mardi 5 mai 2015
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Fiche d’identité du barrage
Le barrage de Pareloup est l’un des "89 grands barrages" construits en France
La France compte environ cinq cents barrages qui représentent moins de 2 % du parc
mondial. Parmi ceux-ci, quatre cents sont des ouvrages intéressant la sécurité publique
(donc avec des répercussions graves pour les personnes), dont 89 « grands barrages ».
En France, les grands barrages sont les barrages de plus de vingt mètres de hauteur au-
dessus du terrain naturel (point le plus bas) et de plus de quinze millions de mètres
cubes de capacité de retenue.
Le barrage hydroélectrique de Pareloup est l’un des 89 « grands barrages » de France.
Il fait partie de la catégorie des barrages voûtes (forme convexe tournée vers l’amont,
qui permet de reporter la plus grande partie de la poussée de l’eau sur les rives par des
effets d’arc).
Il a été construit dans les années 50 pour produire de l’électricité. Aujourd’hui, il sert
également au soutien de l’étiage pendant l’été et à l’alimentation en eau potable.
Il se situe à 30 km de Rodez dans la vallée du Vioulou, affluent du Viaur, sur les
communes d'Arvieu, de Canet-de-Salars et de Salles-Curan, dans le département de
l'Aveyron, sur le plateau du Lévézou.
Le barrage de Pareloup est le 16 ° barrage de France par sa hauteur. Il possède la plus
importante retenue du Sud-Ouest de la France avec 170 millions de m3, pour une
superficie de 1 260 hectares. Sur le plan national, cette retenue est classée 5° par sa
superficie et 14° par son volume.
Caractéristiques du barrage :
Propriétaire : ETAT
Exploitant (par concession de l’Etat) : EDF
Hauteur : 43,45 m
Volume de la retenue : 169 000 milliers de m³
Rivière : VIOULOU
Type Barrage : Voûte
Longueur : 229,5 m
Année de mise en service : 1953
Surface de la retenue : 1 259 ha
Surface du bassin versant : 160 km²
Altitude de la crête : 806,5 m
Usage(s) : Hydroélectricité
3
Prévenir le risque de rupture de barrage et planifier les secours
Comme pour les autres risques technologiques, la première priorité de la politique de
prévention du risque de rupture de barrage en France est de maîtriser le risque à la
source. Pour cela, de nombreuses études sont demandées à l’exploitant, sous le
contrôle de l’État. Pour autant, le « risque zéro » n’existant pas, des mesures
d’organisation des secours, d’alerte et d’information des populations sont mises en
œuvre afin de limiter au maximum les conséquences d’un accident.
Un peu d’histoire
En un siècle, deux accidents importants ont provoqué la mort de 540 personnes :
- En 1895, à Bouzey (Vosges), la rupture, suite aux infiltrations d'eau du corps du barrage
poids (haut de 18 m) cause la mort de cent personnes.
- En 1959, le barrage de Malpasset (haut de 60 m), en amont de Fréjus (Var), cède
après la rupture du terrain de fondation sur lequel s'appuyait la voûte, suite aux
infiltrations d'eau. On dénombre 421 morts et d’importants dégâts.
Le phénomène de rupture de barrage correspond à une destruction partielle ou totale
d'un barrage.
Les causes peuvent être diverses :
- Techniques
- Naturelles
- Humaines
Une rupture de barrage entraîne la formation d'une onde de submersion se traduisant
par une élévation brutale du niveau de l'eau à l'aval. La carte du risque représente les
zones menacées par l'onde de submersion qui résulterait d'une rupture totale de
l'ouvrage. Obligatoire pour les grands barrages, cette carte détermine, dès le projet de
construction, quelles seront les caractéristiques de l'onde de submersion en tout point
de la vallée : hauteur et vitesse de l'eau, délai de passage de l'onde, etc. Les enjeux et
les points sensibles (hôpitaux, écoles, etc.) y figurent également.
PREVENIR LE RISQUE
Pour prévenir toute dégradation et, à fortiori toute rupture, il faut exercer une
surveillance constante de l’ouvrage.
Cette surveillance est de la responsabilité de l’exploitant (EDF) et l’Etat contrôle
périodiquement la conformité de cette surveillance.
EDF, concessionnaire de l’Etat pour l’exploitation du barrage de Pareloup, doit
effectuer des examens visuels réguliers et rendre compte à la DREAL.
Une fois par an , l’Etat – la DREAL sous l’autorité du préfet de département - effectue
une visite pour s’assurer de l’efficacité d’EDF dans sa mission de surveillance des
ouvrages et de contrôle du bon état d’entretien des différents organes de sécurité.
Enfin, tous les dix ans, une visite plus approfondie est faite à l’occasion d’une vidange
complète de l’ouvrage ou par des moyens subaquatiques après octroi d’une
dérogation ministérielle ; cette inspection décennale s’intéresse plus particulièrement
4
aux parties habituellement noyées de l’ouvrage. La dernière vidange du barrage de
Pareloup a eu lieu en 1993 ; des auscultations par robot subaquatique ont été réalisées
lors des deux dernières décennies.
PLANIFIER LES SECOURS
Parce que le risque zéro n’existe pas, l’exploitant du barrage, le préfet et le maire sont
tenus de préparer et de tester régulièrement leurs plans de secours d’urgence pour
protéger la population, les biens et l’environnement.
Le plan d’opérations internes (POI)
EDF, exploitant du barrage de Pareloup, élabore le plan des opérations internes (POI).
Ce plan définit l'organisation et les moyens propres adaptés permettant de maîtriser un
accident circonscrit au site.
Le plan communal de sauvegarde
Ce plan est obligatoire dans les communes comprises dans le champ d'application
d'un PPI et donc, dans les communes couvertes par le PPI « grand barrage » de
Pareloup. Il est élaboré par le maire.
Le PCS assure le soutien à la population : il détermine, en fonction des risques connus,
les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, fixe
l'organisation nécessaire à la diffusion de l'alerte et des consignes de sécurité, recense
les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d'accompagnement et
de soutien de la population.
Le plan est activé à l'initiative du maire ou à la demande du préfet dans le cadre de la
gestion d'un événement grave.
Le plan particulier d’intervention du barrage de Pareloup pour le Tarn-et-Garonne
Le risque de rupture du barrage de Pareloup concerne trois départements : l’Aveyron,
le Tarn et le Tarn-et-Garonne.
Le barrage de Pareloup étant classé dans la catégorie des "grands barrages", il doit
faire l’objet d’un plan particulier d’intervention (PPI).
Le plan particulier d’intervention est un plan d’urgence spécifique, qui précise les
mesures destinées à donner l’alerte aux autorités et aux populations, l’organisation des
secours et la mise en place des plans d’évacuation. Lorsque le PPI est déclenché, le
préfet dirige les opérations de secours.
Le PPI découpe la zone située en aval d'un barrage en trois zones suivant l’intensité de
l’aléa :
- La zone de sécurité immédiate (ou " zone du quart d'heure "), que la population doit
évacuer dès l'alerte donnée,
Le Tarn-et-Garonne n’est pas concerné, cette zone se situant entièrement en Aveyron.
- La zone d’inondation spécifique ou d'alerte I, où la population dispose de plus de
quinze minutes pour son évacuation. La submersion est plus importante que celle de la
plus grande crue connue.
En Tarn-et-Garonne, à des degrés divers, 26 communes sont touchées par l'onde de
submersion et incluses dans le champ d'application du PPI.
La zone d'inondation spécifique s’étend du lieu dit « Les Mazets » près du village de
Trémouilles (Aveyron - PK 12,5) jusqu'à Sainte Livrade dans la commune de
5
Moissac(Tarn et Garonne – PK 238)
Un peu plus de 7 500 personnes sont concernées par le risque de rupture de barrage.
- La zone d’inondation ou d'alerte II, où la submersion est moins importante
(l’inondation est comparable à une inondation naturelle). Dans cette zone, ce n’est
pas le PPI du barrage de Pareloup qui s’applique mais ce sont les plans de prévention
du risque inondation (PPRI), dispositifs de droit commun prévus pour faire face au risque
d'inondation naturelle et éventuellement adaptés pour tenir compte des
caractéristiques particulières de la crue.
Le PPI prévoit trois niveaux d’alerte et pour chacun des trois niveaux d’alerte, des
mesures de protection de la population et des biens sont définies :
LES TROIS NIVEAUX DE L’ALERTE
Zone de proximité immédiate
(Tarn et Garonne non concerné)
Zone d’inondation
spécifique
Vigilance renforcée
Délai d’atteinte de la cote
de référence en crue :
18 heures
Evacuation de toute la population
Evacuation des
populations fragiles
(établissements sanitaires
et médico-sociaux,
établissements scolaires)
Préoccupations sérieuses
Délai d’atteinte de la cote
de référence en crue :
12 heures
Evacuation de toute la population Evacuation de toute la
population
Péril imminent
Cote de danger atteinte
Evacuation totale de la zone, y
compris les services de secours
Evacuation totale de la
zone, y compris les services
de secours
Le PPI prévoit des points de rassemblement et des centres d’hébergement pour
accueillir la population évacuée.
Points de rassemblement
Suivant la configuration des lieux, des points de rassemblement peuvent être organisés
hors de la zone de submersion pour permettre à la population ne disposant pas de
moyens de locomotion autonomes de se mettre à l’abri des eaux en attendant un
ramassage et un acheminement vers des lieux d’hébergement par autocar,
covoiturage ou tout autre moyen à la discrétion des maires qui doivent mentionner
dans leurs plans communaux de sauvegarde l’organisation qui leur paraît la plus
adéquate.
Centres d’hébergement
Les populations évacuées peuvent se rendre directement dans des centres
d’hébergement soit par leurs propres moyens, soit avec des moyens réquisitionnés par
la commune ou la préfecture.
Ces centres sont obligatoirement situés hors d’atteinte de la zone de submersion.
Les centres d’hébergement sont répertoriés par commune. Ils sont aménagés par les
services municipaux (couchages, couvertures, approvisionnement en nourriture et
boissons etc…).
Procédure d’élaboration du PPI du barrage de Pareloup : le préfet de l’Aveyron a
arrêté les dispositions interdépartementales du PPI et les dispositions propres à son
département. Les préfets du Tarn et de Tarn-et-Garonne doivent également préparer
le PPI propre à leur département respectif.
6
Les dispositions spécifiques du département de Tarn-et-Garonne de ce PPI sont en
cours d’élaboration et vont servir de support à l’exercice.
L'exercice PPI rupture du barrage de Pareloup du 5 mai 2015
Cet exercice s'inscrit dans le prolongement de l'exercice du 9 décembre 2014 où la
situation de Pareloup se limitait à l'état de péril imminent sans rupture du barrage.
Le 5 mai 2015, une étape supplémentaire sera franchie puisque la simulation portera
sur la rupture totale et soudaine du barrage.
Dans ce cadre, l'exercice permettra de tester :
l'évacuation réactive de la population ;
la gestion humaine et matérielle après le passage de l'onde de submersion.
Le scénario et le déroulement retenus
A 8h30, le barrage cède.
Des moyens techniques et humains sont déployés sur le terrain (sapeurs pompiers,
forces de l’ordre) afin de procéder à l'évacuation des personnes situées sur le passage
de l'onde de submersion, de fermer progressivement les voiries qui seront inondées et
d'installer les équipements qui permettront de répondre aux premiers secours après le
passage de l'onde.
En Tarn-et-Garonne, 26 communes se situent sur le cours de l'Aveyron. D'amont en aval,
il s'agit des communes de Laguépie, Varen, Féneyrols, Saint-Antonin-Noble-Val, Cazals,
Bruniquel, Montricoux, Bioule, Nègrepelisse, Cayrac, Réalville, Albias, Mirabel, L'Honor-
de-Cos, Lamothe-Capdeville, Montauban, Piquecos, Montastruc, Villemade,
Albefeuille-Lagarde, Lafrançaise, Barry-d'Islemade, Meauzac, Lizac, Labastide-du-
Temple, Les barthes.
Dans le cadre de l'exercice du 5 mai 2015, chaque commune s'implique dans la
simulation de telle ou telle action. Le tableau joint en annexe détaille ces actions.
Les objectifs de l’exercice
Pour les organisateurs et les participants :
Déclencher les plans d’urgence
L’entraînement a pour but de préparer les acteurs à l’exercice de ses responsabilités
dans le cadre de la gestion d’une crise.
La préfecture de Tarn-et-Garonne et l’ensemble des services mobilisés au centre
opérationnel de commandement (COD) testeront la bonne mise en œuvre des
mesures prévues par le plan particulier d’intervention (PPI) et la réactivité des acteurs
de la crise.
Mobiliser tous les acteurs
Cet exercice a également pour objectif de former, entraîner et améliorer l’organisation
et la coordination de la gestion des situations d’urgence. Seront testés plus
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particulièrement :
l’alerte des services concernés et le gréement des postes de commandement
les différents aspects d’une évacuation massive (définition du zonage,
sécurisation des zones, gestion des flux routiers, mise en place des centres
d’accueil…)
la coordination des services de secours, des gestionnaires de voirie et des forces
de l’ordre pour la mise en place du périmètre de sécurité, des itinéraires de
déviations...
Pour la population :
Faire connaître ou rappeler les consignes de sécurité à appliquer en cas d’accident
Même si tout est mis en œuvre pour éviter l’accident, le risque zéro n’existe pas. Les
riverains doivent savoir quoi faire lors d’une telle situation. La bonne information de la
population contribue en effet au bon déroulement des opérations de secours.
L’exercice du 5 mai 2015 implique la participation active d'une partie des habitants
dans la mesure où la plupart des communes impliquées ont fait le choix de tester tel ou
tel aspect de leur PCS (plan communal de sauvegarde).
Cet exercice est aussi l’occasion de rappeler les consignes de sécurité à appliquer en
cas d’accident sur le site.
Qui est concerné par cet exercice ?
Le préfet de Tarn-et-Garonne qui déclenche le PPI et devient directeur des
opérations de secours
Les services de l’Etat : préfecture, gendarmerie, UT DREAL, DDT, DMD, SDIS,
SAMU
Les services du Conseil départemental, gestionnaire de la voirie
Les maires des 26 communes couvertes par le PPI
les associations de protection civile (Croix Rouge)
l'ADRASEC (association départementale des radioamateurs au service de la
sécurité civile)
Que faire en cas de rupture du barrage de Pareloup ?
Procédure d’alerte de la population de Tarn-et-Garonne
Le préfet de l’Aveyron alerte le préfet de Tarn-et-Garonne qui alerte à son tour les
maires des communes concernées. Ceux-ci doivent répercuter l’alerte auprès de leurs
administrés selon les modalités prévues dans leur plan communal de sauvegarde.
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Les consignes
Les consignes générales s'appliquent, à l'exception du confinement. La mise à l'abri se
fait par l'évacuation ou en se réfugiant dans des bâtiments.
CONSIGNES SPÉCIFIQUES
AVANT
- Connaître les points hauts sur lesquels se réfugier (collines, étages élevés des
immeubles résistants), les moyens et itinéraires d'évacuation (se renseigner à la
PENDANT
- Évacuer et gagner le plus rapidement possible les points hauts les plus proches
cités dans le PPI ou, à défaut, les étages supérieurs d'un immeuble élevé et solide.
- Ne pas prendre l'ascenseur.
- Ne pas revenir sur ses pas.
APRÈS
- Aérer et désinfecter les pièces.
- Ne rétablir l'électricité que sur une installation sèche.
- Chauffer dès que possible
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A N N E X E 1
DONNEES CHIFFREES SUR LA VITESSE DE DEPLACEMENT DE L’ONDE DE SUBMERSION ET SUR
LA HAUTEUR DES EAUX
PK Commune (ou lieu-dit)
Temps
d’arrivée
de l’onde
(h)
Temps
d’arrivée
du max (h)
Niveau
max
(NGF)
Hauteur
d’eau
max (m)
Vitesse
(km/h)
128 Laguépie 4,08 5,30 170 25 13
135 Varen 4,43 5,90 153 15 11
149 Feneyrols 5,53 8,00 142 19 9
156,5 Saint Antonin Noble
Val 6,15 8,23 141 23 5
165,5 Cazals 6,75 9,03 133 24 12
181 Bruniquel 7,83 9,82 112 17 14
185,5 Montricoux 8,13 10,05 104 15 24
192,5 Bioule 8,63 10,67 96 11 12
194,5 Nègrepelisse 8,78 11,48 94 11 7
196 Cayrac 8,88 11,62 93 13 9
199,5 Réalville 9,13 12,60 91 9 6
203 Albias 9,45 13,17 90 9 9
205,5 Mirabel 9,50 14,37 87 9 11
206 L’Honor de Cos 9,52 14,55 87 9 8
208 (Cos) 9,78 15,37 86 9 6
209 Montauban 9,85 15,45 85 9 6
211,5 Lamothe Capdeville 9,95 16,17 83 6 14
212 (Ardus) 10,07 16,42 83 7 8
215 (Loubejac) 10,27 17,75 82 8 3
218 Piquecos 10,57 19,25 80 8 5
219 Montastruc 10,62 19,52 80 8 5
220 Villemade 10,73 19,67 80 9 4
222 Lafrançaise 10,93 20,37 79 9 10
224,5 Barry d’Islemade 11,20 21,43 76 7 13
226 Meauzac 11,27 21,25 76 7 10
231 Lizac 11,52 23,57 74 6 10
233 Labastide du Temple 11,58 23,80 74 6 8
238,5 (Sainte Livrade) 11,65 24,70 71 6 9
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A N N E X E 2
Niveau de jeu des communes
Communes (ou lieu-dit) Niveau de jeu
Laguépie - Évacuation de 71 enfants de l’école
- 40 personnes évacuées (10% population)
- Visite unique
- PCC activé, PCS revu
- Centre de secours de Laguépie endommagé
Varen - Évacuation de 15 à 20 personnes sur Verfeil sur
Seye dans la salle des fêtes
- Alerte population (réunion publique jeudi 30 avril)
- Pas d’évacuation des animaux
- PCC activé
Féneyrols - PCS à jour validé
- Évacuation à la mairie de Marsayrol Tarn pour
hébergement + jardins de Cocagne (maraîchage)
- Si trop de personnes à évacuer, redirection vers la
salle des fêtes de Espinas
- PCC activé
St Antonin Noble Val - 24 fiches actions : personnel + élus pour action
- École élémentaire et maternelle : parents avertis +
évacuation/alerte automatisée pour prévenir les
professionnels (entreprises)
- Listage des personnes vulnérables
- PCC en hauteur à partir de midi (virtuel)
Cazals - PCS validé
- PCC déplacé le matin
- 20 volontaires pour simuler une évacuation par 2
chemins différents qui seront logés dans un foyer
de chasse
- Simulation à pied déplacement bovins
- Prendra en charge l’évacuation de 3 maisons sur la
commune de Penne (81)
Bruniquel - Évacuation de 40 personnes/école
Montricoux - Évacuation fictive de 120 personnes
- Lieu de rassemblement : salle des fêtes
- Évacuation fictive du moulin de Montricoux de 1 à
2 personnes
- PCS activé, pas de troupeau à évacuer
Bioule - 780 habitants à avertir
- Évacuation de 30 personnes
- Feront appel à ADRASEC
- PC placé en hauteur en collaboration avec
ADRASEC
- Pas besoin de s’occuper des routes départementales
11
Nègrepelisse - Avertir 200 personnes, évacuation de quelques
personnes et animaux (chevaux fictifs)
- Recensement des personnes vulnérables
- Relogement des personnes sinistrées/eau
potable/barrières fictives sur certaines voies
Cayrac - PCC activé
- Simulation coupures de route
- Des personnes préviendront la population
Réalville - Population avertie 2 fois
- 5 personnes sans relogement
Albias - 1 classe de l’école privée évacuée
- Des personnes joueront les victimes
- PCC en mairie pour pouvoir recevoir les mails car
la base de repli ne possède qu’un téléphone
- Bus prévus, évacuation possible sur St Étienne
- Barrières fictives sur les routes
Mirabel - 3 habitations à évacuer
- 1 seul à reloger
- 30 vaches à évacuer
- PCC activé
L’Honor de Cos - PCC disposé dans la salle des fêtes de Loubéjac
(ligne téléphonique), (base arrière : mairie)
- Évacuation de 20 à 30 personnes
- Hébergement de 20 à 30 personnes bénévoles
Lamothe-Capdeville - PCC situé au centre de loisirs en hauteur du village
- Hébergement dans une salle + église
- Alerte des habitants, flyer distribué, Véolia averti
- Division du village en 5 secteurs avec un
responsable chacun
- Réserve d’eau prévue
- 9 personnes participent à l’exercice
Montauban - PCC activé
- Contact avec Véolia à Fonneuve
Piquecos - PCC activé avec élus et bénévoles
- 15 maisons sinistrées
- Simulation de pose de barrages sur les routes
- Habitants prévenus au porte à porte
- Hébergement en mairie
- 12 personnes à évacuer
- Point fait sur les animaux …
Montastruc - PCS activé
- 30 maisons impactées
Villemade - 98 à 100 familles à évacuer
- Salle des fêtes à disposition
- 12 à 15 personnes mobilisées, PCC activé
Albefeuille Lagarde - PCS activé
- Signalisation sur les routes
- Évacuation de l’école
- Convention avec le maire de La Villedieu du
Temple
Barry d’Islemade - 40 maison impactées
- Hébergement en mairie et en salle des fêtes
12
Lafrançaise - Village haut pas impacté
- Station de pompage touchée, relation avec l’ARS et
Véolia, eau potable mise à disposition dans la salle
des fêtes/gymnase
- Réflexion sur la problématique du relogement de
résidents
Meauzac - 550 habitations dont 30 immergées
- Habitants seront avertis
- Finalisation prochaine du PCS
- PCC activé
Lizac - Évacuation de l’école (50 élèves)
- Personnel communal à disposition
- Hébergement en salle communale
- Listage des personnes vulnérables
- PCC activé en mairie, PCC secondaire chez un élu
dans les coteaux
- Point sur l’eau
Labastide-du-Temple - PCS activé
- 15 familles concernées
- Hébergement en salle des fêtes
- Accueil prévu par la commune de Les Barthes
- PCC activé
Les Barthes - PCC en mairie
- Porte à porte, recensement des personnes
vulnérables
- École touchée, évacuation d’un classe vers
Labastide du Temple en bus (15 places)
- Employés communaux mettront en place des
barrages routiers (simulation)
ADRASEC = association départementale des radioamateurs au service de la sécurité civile ARS = agence régionale de santé PCC = poste de commandement communal PCS = plan communal de sauvegarde
13
A N N E X E 3
Action des services
Service Action
SDIS - COD : 4 personnes + 2 personnes auprès du SIDPC
- Joueront Évacuation sur le terrain
- PC du SDIS 81 et 46 concernés
- 60 personnes cadres sur le terrain auprès des
communes, pour mettre en place les PCS
- Aide à l’évacuation des populations de Laguépie et St
Antonin
SAMU - Cellule médico-sociale
- Assurera le transport des personnes sensibles en ayant
auparavant recensé les places et les moyens
disponibles
- Pas d’exercice prévu sur le terrain
DT ARS - COD : 2 personnes + création d’une cellule d’appui
pour identifier les personnes vulnérables et les
établissements comme les maisons de retraite
- Modalité d’évacuation des établissements sensibles
(EPAHD), feront le lien entre le COD et le SAMU ou
les pompiers
- Activation d’un 3ème
niveau interdépartemental à
Toulouse
- Eau potable : équipe technique, captage eau potable,
voir possibilité d’approvisionnement de zones diverses
DDSP - COD : 2 personnes présentes
- Pas de déploiement sur le terrain
Gendarmerie - COD : 3 personnes
- Présence sur le terrain, sécurisation des itinéraires
- Envoi de patrouilles à St Antonin, Laguépie et
Albefeuille-Lagarde
- Évacuation d’une école
- Patrouilles également pour sécuriser les maisons vides
durant l’exercice à la demande de maires
DMD - COD : 1 personne présente + 1 personne en cellule
d’animation
- Vérifie l’activation des PCS, se partage les communes
avec le Cdt AMIEL
- Total de 12 personnes
- Moyens aériens (hélicoptères, avions) /transport,
détachement du génie/hébergement à Caylus/renfort
terrestre (mise en œuvre virtuelle)
- Activation cellule réponse
- Pas de déploiement sur le terrain
14
DDT - COD 2 cadres présents en COD + 2 en cellule
anticipation
- Coordination des gestionnaires de voirie
- Bâtiments et travaux publics : appui d’entreprises de
BTP/appui de la DREAL de zone/appui réseau
scientifique national
- Après midi : Transmission de la fiche aux communes
pour évaluer visuellement les dégâts
ASF - COD : 1 représentant
- Ligne Agen/Brive : Coupure fictive
- 2 services internes concernés
ERDF/GRDF - Création d’une cellule de crise aléas climatiques
- Surveillance des postes inondés : appel des collègues
des départements voisins comme renforts
- Stock de groupes électrogènes à disposition
- Pilotage depuis une base arrière
Croix Rouge - COD : 1 personne
- Exercice sur la communication
- Pas de centre d’accueil sur le terrain
DDCSPP - COD : 2 personnes
- Mission fictive
Conseil Départemental - COD : Présence
- Subdivision départementale du Tarn saisie
- Contact département du Tarn pour Laguépie et
Aveyron
- 61 points de barrage (fictif) prévus
- Personnel d’astreinte OK
- Transports en commun OK
- Laboratoire vétérinaire départemental mis à
disposition pour investigation eau polluée etc …
- Informations diffusées sur le site du Conseil
Départemental
IA - COD : 1 personne + une cellule de cirse
- Lien entre les mairies et les directeurs d’école
ADPC - Idem croix Rouge
- Pas de déplacement sur le terrain
ADRASEC - COD : 1 personne
- Déclenche le PCC de Bioule et assure les
transmissions locales
Service Communication
Préfecture
- COD : 3 personnes
- Préfet sur le terrain à Laguépie + autre commune
- Installation et activation de la CIP : Réponses pour la
population
ADPC = association départementale de protection civile CIP = cellule d'information du public COD = centre opérationnel départemental DREAL = direction régionale de l'équipement, de l'aménagement et du logement EPAHD = établissement pour personnes âgées hospitalisées dépendantes SAMU = service d'aide médicale d'urgence SIDPC = service interministériel de défense et de protection civile
15
A N N E X E 4
VISITE DU PRÉFET SUR LE TERRAIN Le préfet effectuera une visite sur le terrain, au plus près de l'action des services. Il a choisi de se rendre à Laguépie, première commune du Tarn-et-Garonne située sur le cours de la rivière Aveyron. En situation réelle, l'onde de submersion arriverait à Laguépie 4h08mn après la survenance de la rupture du barrage. Le préfet visitera notamment la maison de retraite qui accueillera les enfants évacués de l'école primaire. Programme de cette visite -
14h30 - arrivée à Laguépie
14h30 - 15h00 - maison de retraite - échange avec le directeur, les enseignants, les enfants et les résidents
15h00 - 15h30 - visite du PCC (poste de commandement communal) dans les locaux de l'entreprise MTS (ex Annic chaussures)
15h45 -16h10 - visite du PC SDIS
Contact presse :
Rosine DAUTY – 05 63 22 82 17 – [email protected]