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ÉDITO « Oh là là, c’est un chef-d ’œuvre ! », dit le petit Jacquot (de Nantes), alias Jacques Demy, âgé de quatorze ans lorsqu’il découvre Les Enfants du Paradis à sa sortie en 1945. La scène est tirée de Jacquot de Nantes, le film
qu’Agnès Varda consacre à Jacques Demy en 1991. Celui-ci n’est pas le seul à avoir été bouleversé par la vision du film de Marcel Carné, ni à être ému par le scénario et les dialogues de Jacques Prévert, ou par le jeu des acteurs du film (Arletty, Barrault, Brasseur). Les Enfants du Paradis ont profondément marqué le public en France, puis dans le monde entier. Marcel Carné, Jacques Prévert, Jacques Demy… Il y a là une filiation
poétique fondée sur l ’émerveillement, le rêve ou l’enchantement. Pure coïncidence, nos deux expositions de la Saison 2012-2013 seront consacrées, l ’une aux Enfants du
Paradis, l ’autre à Jacques Demy. Pourquoi Les Enfants du Paradis ? La Cinémathèque française et la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé possèdent dans leurs collections respectives de magnifiques archives illustrant la production, la réalisation et la
sortie de ce film conçu et réalisé dans le contexte très particulier de l’Occupation. Affiches, dessins, photos, costumes, appareils, vues stéréoscopiques, scénarios, correspondances, maquettes, éléments de décors, matériels publicitaires : en unissant leurs efforts la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé et La Cinémathèque
proposeront aux visiteurs une exposition riche de plus de 300 pièces très originales, consacrée à ce film parmi les plus mythiques de toute l’histoire du cinéma français. La seconde exposition sera consacrée à Jacques Demy dont l ’imaginaire artistique dessine un vaste monde
traversé de chassés-croisés amoureux. Villes portuaires - Nantes, Nice, Cherbourg, Rochefort, Marseille -, où les personnages sont en attente d’un départ vers leur rêve ou leur destin. Jacques Demy (1931-1990) fut un véritable magicien, un conteur puisant dans son enfance une incroyable énergie créatrice, pour inventer un monde peuplé de matelots, de forains, de jumelles excentriques, de danseuses, d’ouvriers, de fées et de
princes. Conçue en partenariat avec Ciné-Tamaris (Rosalie Varda et Mathieu Demy), l ’exposition dévoilera au public
photographies, dessins et peintures de Jacques Demy, carnets et scénarios inédits provenant de son cabinet intime, ainsi que des œuvres réalisées par des artistes qu’il admirait - Cocteau, Hockney, Dufy, Calder, etc. La Cinémathèque française crée un nouveau rendez-vous annuel à Paris : « Toute la mémoire du monde.
Festival international du film restauré », du 28 novembre au 2 déc embr e. L’indispensable travail des archives, des détenteurs de catalogues et des distributeurs pour sauver des films, les restaurer et les rendre à nouveau visibles dans leur forme originelle sera ainsi mis à l ’honneur.
Les programmations de La Cinémathèque seront particulièrement riches, tout au long de la Saison 2012-2013. Outre des hommages à Marcel Carné, à Jacques et Pierre Prévert ainsi qu’à Jacques Demy, parallèlement à nos deux expositions, le public aura le plaisir de découvrir ou de redécouvrir les œuvres de Otto Preminger,
Manoel de Oliveira, Jean-Louis Trintignant, Maurice Pialat, Robert Guédiguian, Shinji Somai, Ethan et Joel Coen, Alexander Kluge, Bernardo Bertolucci, René Clément, Jean-Claude Biette, Naomi Kawase ou encore Tay Garnett et Pierre Perrault. La Cinémathèque fêtera le centenaire du Studio Universal, à travers une programmation fournie : 100 ans/100 films, et les 50 ans des Films du Losange. Le cinéma se conjuguera à tous
les temps, pour satisfaire la curiosité d’un public de plus en plus large. Serge Toubiana Directeur général
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SOMMAIRE EXPOSITIONS TEMPORAIRES p 4
LES ENFANTS DU PARADIS, L’Exposition 24 octobre 2012 - 27 janvier 2013
JACQUES DEMY, L’Exposition 10 avril - 4 août 2013
« TOUTE LA MÉMOIRE DU MONDE » p 16 FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM RESTAURÉ U n n ou ve au ren de z- vo us an nue l à L a C iném at hèq ue fr an ç a ise
28 novembre - 2 décembre 2012
CINÉMA p 17 Automne Otto Preminger - Manoel de Oliveira (en sa présence) Jean-Louis Trintignant (en sa présence) - Naomi Kawase (en sa présence) Uri Zohar - Marcel Carné - Jacques et Pierre Prévert - Pierre Perrault - Cinéma croate
Hiver Universal 100 ans / 100 films - Maurice Pialat Shinji Somai - Robert Guédiguian (en sa présence) - Joel et Ethan Coen (en leur présence) Alexander Kluge (en sa présence)
Printemps Bernardo Bertolucci (en sa présence) Albert Capellani - Tay Garnett - Jacques Demy - Luigi Comencini Les Films du Losange ont 50 ans
Été René Clément - Jean-Claude Biette - Raffaello Matarazzo
ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES p 27 Pour enfants, adolescents et adultes
LES GRANDS MÉCÈNES DE LA CINEMATHÈQUE FRANÇAISE p 28
PARTENAIRES DE LA SAISON 2012-2013
ATTACHÉE DE PRESSE LA CINEMATHEQUE FRANCAISE Elodie Dufour - Tél. : 01 71 19 33 65 / 06 86 83 65 00 – [email protected]
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EXPOSITIONS TEMPORAIRES
LES ENFANTS DU PARADIS, L’Exposition 24 octobre 2012 - 27 janvier 2013
JACQUES DEMY, L’Exposition 10 avril – 4 août 2013
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Les Enfants du Paradis, L’Exposition 24 octobre 2012 – 27 janvier 2013
Une exposition produite par La Cinémathèque française
Réalisée en partenariat avec la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et Pathé
Grâce au soutien de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, mécène de l’exposition
et de Neuflize OBC et Groupama, Grands mécènes de la Cinémathèque française
Avec le concours de Madame Tania Lesaffre / Succession Marcel Carné et de Fatras / Succession Jacques Prévert
Avec la participation de Kodak, La Mairie de Paris et la Fnac
Commissaires de l’exposition Laurent Mannoni et Marianne De Fleury, La Cinémathèque française
La pantomime de Pierrot (Jean-Louis Barrault) au théâtre des Funambules
Les Enfants du Paradis Collection Fondation Jérôme Seydoux – Pathé ©1945 – PATHE PRODUCTION
LES ENFANTS DU PARADIS, L’EXPOSITION du 24 octobre 2012 au 27 janvier 2013 BILLET COUPLÉ AVEC LE MUSÉE DE LA CINÉMATHÈQUE et sa « Galerie des Donateurs » Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : de 12h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche : de 10h à 20h PT 10€* - Tarif Réduit 8€* - Moins de 18 ans : 5€* - Forfait Atout Prix ou Carte Cinétudiant : 7€ - Libre Pass Accès libre * Bénéficiaires tarifs réduits moins de 26 ans, demandeurs d’emplois, retraités, Rmistes
Visite guidée tous les samedis et dimanches à 16h : 12€* - Visite LSF un dimanche par mois à 11h30 : 5€50 Une nouvelle balade architecturale « Du boulevard du Crime au Grand Paris » : deux dimanches par mois. Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : visites guidées et tarifs spécifiques. Informations détaillées sur Cinematheque.fr * + 1€ pour les préventes web Billets coupe file en vente à partir du 29 août sur cinematheque.fr et fnac.com
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L’EXPOSITION Classé par l’Unesco au Patrimoine mondial, Les Enfants du Paradis, le chef-d’œuvre de Marcel Carné, d’après un scénario de Jacques Prévert, est l’un des films français les plus connus dans le monde, admiré depuis sa sortie en 1945.
En 1830, les rideaux s’ouvrent à Paris sur le boulevard du Crime, en pleine période du Romantisme. Merveil leux et fascinants, les personnages inventés par Jacques Prévert sont emportés dans un flux balzacien,
une atmosphère fiévreuse qui oscille entre le rêve et la réalité. Les Enfants du Paradis relate surtout l ’histoire d’un amour fou impossible entre une fine fleur du pavé parisien nommée Garance (Arletty) et le mime Baptiste Deburau (Jean-Louis Barrault) qui fait la gloire du théâtre des Funambules.
Répliques étincelantes, mouvements de foule, joie de vivre désespérée : toute l’œuvre est portée par l ’interprétation des plus talentueux acteurs de l’époque : Arletty, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur, Maria Casarès, Pierre Renoir, Louis Salou et Marcel Herrand. La mise en scène de Marcel Carné impressionne par sa fluidité et son sens de l’équilibre. Le cinéma, le théâtre, le mime, les arts de la rue et la musique se
conjuguent dans une harmonie parfaite. La réalisation de cette œuvre majeure s’est faite en pleine Occupation, dans une période noire de l’Histoire de
France. Des débuts du tournage, en 1943, aux studios de la Victorine à Nice, puis aux studios Francoeur à Paris, jusqu’à la sortie du fi lm le 15 mars 1945, le tournage des Enfants du Paradis connaîtra de nombreuses vicissitudes liées à la situation politique que traversait la France à cette époque.
Jalonnée de nombreux extraits du film, l ’exposition présentera de rares et précieux documents provenant des collections de La Cinémathèque française et de la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé, permettant au visiteur de revisiter l ’histoire de cette superproduction : affiches, dessins, photos, costumes, appareils, vues stéréoscopiques, objets, scénarios, correspondances, maquettes, éléments de décors, matériels publicitaires…
La Cinémathèque française a la chance de posséder dans ses collections un ensemble remarquable de documents sur Les Enfants du Paradis. Ce fonds a été constitué au fi l des ans par les différents directeurs et conservateurs de la Cinémathèque, et a été enrichi d’une façon spectaculaire, tout r écemment, par
l ’acquisition de la collection Marcel Carné de Boston (2009) et par le don du scénario original rédigé par Jacques Prévert (don d’Eugénie Bachelot-Prévert, 2010). La scénographie colorée et spectaculaire, évoquera le boulevard du Crime avec notamment la reconstitution
de la façade du théâtre des Funambules, où le mime Deburau fit ses débuts. L’exposition présentera plus de 300 pièces : peintures, gouaches, photographies, archives, costumes, accessoires, affiches, appareils… Le parcours sera ponctué de nombreux extraits audiovisuels (fi lms,
documentaires, actualités, musique) et divisé en dix séquences : Les sources d’inspiration - Le scénario de Jacques Prévert - Un quatuor (Prévert, Carné, Trauner, Kosma) et une équipe - La production du film sous l’Occupation - Le Tournage - Les acteurs et les costumes - La musique - Une troisième époque, jamais tournée… - La sortie du film – Postérité.
Maquette de décor : Le boulevard du Crime, par Alexandre Trauner Scène de foule sur le Boulevard du Crime Huile sur carton, marouflée sur toile, rehaussée à la gouache, 108,5 x 74 cm, 1943 Les Enfants du Paradis Collection Fondation Jérôme Seydoux - Pathé ©1945 – Collection Fondation Jérôme Seydoux-Pathé – ADAGP © 1945 – PATHE PRODUCTION PATHE PRODUCTION
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AUTOUR DE L’EXPOSITION
Catalogue Les Enfants du Paradis Marcel Carné Jacques Prévert
Éditions Xavier Barral en coédition avec La Cinémathèque française et la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Sous la direction de Laurent Mannoni et Stéphanie Salmon.
Textes de Carole Aurouet, Hervé Joly, Stéphane Lerouge, Laurent Mannoni, Pascal Ory, Stéphanie Salmon, Serge Toubiana.
264 pages au format : 230 x 285 mm 300 documents n&b et couleur Parution : octobre 2012.
PRESSE Éditions Xavier Barral : Perrine Somma
01 48 05 73 01 - p.somma@xavierbarral .fr Couverture provisoire Visuel non contractuel
Programmation Rétrospective intégrale Marcel Carné (24 octobre - 25 novembre 2012) A l ’occasion de l ’exposi tion consacrée aux Enfants du Paradis, on pourra revoir l ’intégrali té de l ’œuvre de Marcel Carné. Né à paris le 18 aout 1906, Marcel Carné écri t des cri tiques de cinéma, avant de devenir l ’assistant de Jacques Feyder. Il réalise son premier long métrage Jenny en 1936. Avec la complici té de Jacques Prévert, il signe une poignée de ti tres (Le Quai des brumes, Le Jour se lève, Les Portes de la nuit) inventant ce que l ’on a appelé le « réalisme poétique », mélange de cri tique sociale et de fatalisme philosophique, de réalisme et de stylisation onirique. Les Enfants du Paradis, commencé pendant l ’Occupation et qui sort à la Libération, marquera le sommet de la collaboration avec Prévert. Marcel Carné continuera après la guerre une carrière importante au service d’un cinéma de quali té, parfois touché par des préoccupations actuelles sinon modernes (Les Tricheurs, Les Jeunes Loups).
Le cinéma de Jacques et Pierre Prévert (31 octobre - 25 novembre 2012) Jacques et Pierre Prévert ont contribué à la naissance d’un cinéma poétique et frondeur porté par une manière unique d’inventer des dialogues , à la fois imagés et vrais . Après avoir participé au mouvement surréaliste, Jacques Prévert écri t des textes pour le groupe Octobre, troupe de théâtre qui allait jouer dans les usines. Ayant placé sa plume au service de l ’espoir d’une émancipation collective, il participe au scénario et aux dialogues du Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir en 1935, de Lumière d’été de Jean Grémillon et surtout d’une série de films signés par Marcel Carné, entre 1938 et 1950 (Le Jour se lève, Le Quai des brumes, Les Visiteurs du soir et bien sûr Les Enfants du Paradis), qui marqueront fortement le cinéma français d’alors . Il travaille également avec son frère Pierre, qui a signé la mise en scène de fantaisies cinématographiques étonnantes comme L’Affaire est dans le sac ou Voyage surprise.
Journée d’études « Les Enfants du Paradis, Marcel Carné, Jacques Prévert » Lundi 5 novembre 2012 En partenariat avec la SACD et la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé. Journée consacrée aux œuvres de Marcel Carné et Jacques Prévert en général (matin), et aux Enfants du Paradis en particulier (après-midi) : des interventions d’historiens et chercheurs ponctuées de moments de lecture. Le soi r de cette Journée d’études, projection de la version restaurée des Enfants du Paradis.
En ligne sur Cinematheque.fr « Zoom sur… Les Enfants du Paradis, du dessin à l’écran » Une étude comparée du scénario manuscrit de Prévert et du découpage technique de Carné.
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Ressorties en salles, DVD et Blu-ray de films de Marcel Carné
Les Enfants du Paradis (1945)
Le chef-d’œuvre de Marcel Carné restauré par Pathé Une r estauration exécutée par les laboratoires L’Immagine Ritrovata et Éclair Group pour la partie image et L.E. Diapason pour la partie son.
En salles le 24 octobre 2012 En DVD et en Blu-ray le 24 octobre 2012
PRESSE : Emilie Imbert Relations Presse 06 71 88 27 65 – 09 54 26 31 17 - [email protected]
Les Enfants du Paradis Collection Fondation Jérôme Seydoux – Pathé © 1945 – PATHE PRODUCTION
Le Quai des brumes (1938)
La restauration du film a été réalisée par StudioCanal et La Cinémathèque française, avec le soutien du Fonds Culturel Franco Américain.
En salles le 31 octobre 2012 En DVD le 9 octobre 2012 En Blu-ray le 23 octobre 2012
PRESSE SORTIE SALLES : Mathilde Gibaul t 01 42 24 87 89 - [email protected] PRESSE DVD – Blu-ray : Christophe Le Belleguy
01 43 87 14 72 - chris [email protected]
Les Visiteurs du Soir (1942)
La restauration du film a été réalisée par SNC.
En salles le 5 décembre
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La Galerie des Donateurs Inauguration d’un nouvel espace d’exposition dans Le Musée de La Cinémathèque française.
Dans le musée permanent de La Cinémathèque, un nouvel espace permet de valoriser et d’exposer au public de manière régulière, les enrichissements les plus remarquables des collections permanentes . Ces enrichissements sont réalisés grâce aux contributions de donateurs ou à la poli tique d’acquisitions de la Cinémathèque.
Cette Galerie des Donateurs sera inaugurée parallèlement à l’exposition et présentera les nombreuses pièces prestigieuses du fonds Marcel Carné acquis en 2009 par notre institution auprès de la French Library de
Boston.
Le fonds Marcel Carné de la French Library est d’un grand intérêt pour l ’his toi re du cinéma français. Grâce à la collection de scénarios et découpages manuscri ts , on peut suivre le travail minutieux de Carné, excellent artisan du cinéma, sur ses films . Cette collection contient des documents uniques et prestigieux, comme le découpage manuscri t des Enfants du Paradis et de nombreux scénarios dactylographiés fort intéressants , car truffés de photos et de dédicaces : ces documents sont devenus des objets de musée, riches en symboles et références cinéphiliques, avec leurs mentions manuscri tes et leur i conographie a joutées. Affiches, photos, appareils, maquettes, lettres, costumes : la collection Carné de La Cinémathèque française permet désormais d’en savoir plus sur cet auteur encore énigmatique. L’exposition Carné de la Galerie des Donateurs permet non seulement d’exposer les plus belles pièces de ce fonds, mais aussi de mieux connaître la carrière du « Karajan de l’écran », selon les mots d’Arletty.
Affiche Les Tricheurs de Marcel Carné (1958) Affiche Le Quai des Brumes de Marcel Carné (1958) © DR / Collection La Cinémathèque française. - Lafosse © DR / Collection Cinémathèque française Fonds Marcel Carné et Roland Lesaffre
Marcel Carné et Jacques Prévert sur le tournage de La Fleur de l'âge (1947)
Émile Savitry © Émile Savitry courtesy Sophie Malexis
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Activités pédagogiques
LES VISITES GUIDÉES Visite guidée tous les samedis et dimanches à 16h : 12€
Visite en Langue des Signes Française un dimanche par mois à 11h30 : 5€50
Une nouvelle balade architecturale « Du boulevard du Crime au Grand Paris » : deux
dimanches par mois . Le temps de l ’exposi tion, la balade archi tecturale interroge les grandes métamorphoses de la ville de Paris, depuis la transformation des quartiers insalubres par Haussmann sous le Second Empire jusqu’à l ’actuel projet qui tente de repenser les limites de la capi tale. Un his torique de ces transformations est suivi d’une visi te du bâtiment de Frank Gehry et d’une balade dans le quartier, entre conservation des traces du passé et moderni té archi tecturale.
POUR LE JEUNE PUBLIC (hors temps scolaire) Programmation Alors, on ne salue plus ?, les mercredis à 14h30 et les dimanches à 15h, d’octobre à novembre 2012 : En écho à l ’exposition Les Enfants du Paradis et à la rétrospective consacrée aux frères Prévert, une programmation sur le thème de la désobéissance : « Alors , on ne salue plus ? Non, on ne salue plus , a répondu l ’oiseau ! ». Au cours du cycle, un focus sera proposé sur les films des Prévert et sur l ’œuvre de Paul Grimault (sous réserve), dont Jacques Prévert fut le proche collaborateur.
POUR LES ADULTES Stage « Le cinéma en pratiques : écrire pour le cinéma ».
En regard de la collaboration entre Marcel Carné et Jacques Prévert, un atelier d’ini tiation à l ’écri ture de scénario qui mettra tout particulièrement l ’accent sur les dialogues .
UNE JOURNÉE SUR LE FONDS MARCEL CARNÉ POUR LES ETUDIANTS MERCREDI 14 NOVEMBRE En collaboration avec la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé La Bibliothèque du film et le service pédagogique de La Cinémathèque française organisent mercredi 14 novembre une journée pour les étudiants en cinéma de L3, M1 et M2 autour des Enfants du Paradis et du fonds Marcel Carné récemment acquis par La Cinémathèque. Cette journée sera l ’occasion de montrer plusieurs usages de l ’archive à travers une conférence de Carole Aurouet, des ateliers en bibliothèque autour de documents originaux et des visi tes guidées de l ’exposition.
Pour les scolaires (dès le collège), l ’exposition consacrée aux Enfants du Paradis donnera lieu à une véri table traversée des arts, permettra , au travers d’ateliers , de découvri r la mise en scène de l’espace par la lumière et les décors et de s’ini tier au dialogue amoureux. Plus d’informations sur Cinematheque.fr
Maquettes de costume pour Les Enfants du Paradis :
« Figuration des Funambules, Cigogne », par Mayo. Gouache, 55 x 40 cm, 1943. « Figuration des Funambules, L’Ane Aliboron », par Mayo. Gouache, 57,3 x 39,9 cm, 1943
Coll. La Cinémathèque française © ADAGP.
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Jacques Demy, L’Exposition 10 avril - 4 août 2013
Une exposition produite par La Cinémathèque française en collaboration avec Ciné-Tamaris
Réalisée grâce au mécénat de la Banque Neuflize OBC et Groupama Grands mécènes de La Cinémathèque française
En partenariat avec
Commissariat : Matthieu Orléan
Photographie de tournage du film Les Demoiselles de Rochefort (1966). Hélène Jeanbrau © 1996 Ciné-Tamaris
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L’EXPOSITION
Le cinéma de Jacques Demy dessine un monde. Un monde de villes portuaires (Nantes, Nice, Cherbourg, Rochefort, Los Angeles, Marseille) traversé de chassés-croisés amoureux, où l’imaginaire a toujours raison de l’impossible. Dix-neuf films que le cinéaste désirait tous, « liés les uns aux autres ». Une comédie humaine Pop,
entrelacée de songes, formée d’une pléiade de personnages « en-chantés », oscillant entre dérision subtile des mots et sensualité.
Sa galaxie se compose de matelots, forains, jumelles excentriques, fée des Lilas, princesse, ouvriers, marchand de télé ou Orphée moderne. Jacques Demy (1931-1990) est un de ces cinéastes magiciens, qui a su garder son enfance intacte, continuant d’y puiser toute son énergie créatrice. Puissance de sublimation inassouvie, présente aussi dans sa pratique de la photographie et de la peinture, que l’exposition révélera pour la première
fois au grand public. Parce qu’à travers sa quête de l’idéal, Jacques Demy n’a cessé de croire au destin, il a réalisé des œuvres qui, si elles semblent légèr es, sont profondément engagées. Le chant des poètes se mue alors en chœur du peuple, et
Demy de ne jamais oublier de montrer que le réel est là, aux portes de ces « rubans de rêves » que sont pour lui les films.
Son cinéma, radicalement émotionnel et esthétique, a valeur de manifeste, comme l’atteste la Palme d’Or qui lui fut remise pour Les Parapluies de Cherbourg , à Cannes en 1964. Ses longs métrages revisitent avec impertinence la comédie musicale hollywoodienne et le mélodrame poétique français, avec une touche de psychédélisme abstrait digne du cinéma expérimental.
L’exposition fera rimer ses extraits de films avec des photographies, peintures, dessins, ou sculptures créés par les artistes dont Demy a revendiqué l’influence (Jean Cocteau, David Hockney, Alexander Calder, Raoul
Dufy, Niki de Saint-Phalle). Elle proposera une traversée de ce Demy-monde, haut en couleurs, qui est un vrai continent à lui seul.
Serge Toubiana, Matthieu Orléan, Directeur général de La Cinémathèque française Commissaire de l’exposition
Peinture de Jacques Demy (1987) Autoportrait (1949) Photographie de Jacques Demy à Los Angeles vers 1980
« J’ai toujours aimé la musique et la peinture et je cherche, dans le cinéma, à mettre tout cela. » Jacques Demy
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AUTOUR DE L’EXPOSITION Catalogue Jacques Demy, L’Exposition Éditions Skira Flammarion. En coédition avec La Cinémathèque française et en collaboration avec Ciné-Tamaris Un ouvrage publié sous la direction éditoriale de Matthieu Orléan
288 pages reliées au format : 240 x 288 mm.
Rétrospective intégrale
Créateur d’un cinéma « enchanté », Jacques Demy a débuté en réalisant des courts métrages documentaires.
Son premier long métrage Lola (restauré en 2012 par Ciné-Tamaris, la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma et la Fondation Technicolor pour le Patrimoine du Cinéma) participe du renouvellement en profondeur du cinéma français du début des années 1960. En 1964, Les Parapluies de Cherbourg, entièrement chanté,
obtient la Palme d’or au Festival de Cannes et rencontre un succès international. Il est suivi en 1967 par la comédie musicale Les Demoiselles de Rochefort, toujours avec son musicien attitré et complice Michel Legrand. Depuis, Jacques Demy n’a cessé, jusqu’à sa mort survenue en 1990, d’inventer un cinéma unique, musical, mêlant la fantaisie à la gravité avec des films comme Peau d’âne ou Une chambre en ville.
La Baie des Anges sera projetée dans sa version restaurée, en 2012 par La Cinémathèque française et Ciné-Tamaris, avec le soutien du Fonds Culturel Franco-Américain et des Archives Audiovisuelles de Monaco, en partenariat avec Kodak et le Laboratoire Digimage.
Conférences, table ronde, rencontres, programmation pour le jeune public et activités pédagogiques interrogeront l’œuvre du cinéaste à partir du mois d’avril .
Jeanne Moreau dans La Baie des Anges, un film de Jacques Demy (1963). Photo © Agnès VARDA
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La Cinémathèque française crée un nouveau rendez-vous annuel
« Toute la mémoire du monde. Festival international du film restauré »
(28 novembre - 2 décembre 2012)
En partenariat avec
Une sélection éclectique et cinéphile de plus de 30 films d’une qualité optimale sera proposée, à l ’heure où le numérique permet des avancées inédites en matière de restauration. L’événement l iera étroitement les projections à la parole, pour créer un moment vivant et singulier de découverte, de réflexion, d’échange et d’apprentissage sur l ’histoire du cinéma et sa mémoire.
Le festival mettra à l ’honneur l’indispensable travail collectif des archives, des détenteurs de catalogues, des distributeurs et des mécènes pour sauver des films et les rendre à nouveau visibles dans leur forme originelle. Projections, ciné-concerts, spect acles, hommages, master class, conférences, ateliers et démonstrations
occuperont tous les espaces de La Cinémathèque française. L’hommage à la Film Foundation, créée par Martin Scorsese, ainsi qu’une sélection de films restaurés venus du monde entier et une programmation sur les débuts du cinéma sonore (1900-1935) constitueront les grands
axes de cette première édition.
L’Evadée (The Chase) d’Arthur D. Ripley – 1946.
Restauré par UCLA Film & Television Archive, avec le soutien de la Film Foundation et du Fonds Culturel Franco-Americain.
Le Fonds Culturel Franco Américain (FCFA) a été créé en 1996 sur une ini tiative de la SACEM et de la collaboration de la Di rectors Guild of America (DGA), la Motion Picture Association (MPA) et la Wri ters Guild of America (WGA). Financé par les ressources issues de la Copie Privée. Sa mission es t de promouvoir la création et la restauration cinématographique de chaque côté de l ’Atlantique, d’encourager les talents et de favoriser le dialogue entre les professionnels des deux pays . Il es t le producteur du festival de films français à Los Angeles : Ci ty of Lights – Ci ty of Angels (COL COA). Investi sur sa mission de restauration de films depuis 2006 avec La Cinémathèque française et The Film Foundation outre-Atlantique, le FCFA se devai t de s’associer à « Toute la mémoire du monde ».
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CINÉMA
Automne Otto Preminger - Manoel de Oliveira (en sa présence)
Jean-Louis Trintignant (en sa présence) - Naomi Kawase (en sa présence) Uri Zohar - Marcel Carné
Jacques et Pierre Prévert - Pierre Perrault - Cinéma croate
Hiver Universal 100 ans / 100 films - Maurice Pialat
Shinji Somai - Robert Guédiguian (en sa présence)
Joel et Ethan Coen (en leur présence) Alexander Kluge (en sa présence)
Printemps Bernardo Bertolucci (en sa présence)
Albert Capellani - Tay Garnett
Jacques Demy - Luigi Comencini Les Films du Losange ont 50 ans
Été René Clément
Jean-Claude Biette – Raffaello Matarazzo
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CINÉMA SAISON 2012-2013
Automne Rétrospective intégrale Otto Preminger (1905-1986) (30 août - 8 octobre 2012) En collaboration avec le Festival del film Locarno et La Cinémathèque suisse
D’origine viennoise, Otto Preminger est venu s’installer aux États -Unis en 1934. Il fut d’abord un homme de théâtre (il di rigea la troupe de Max Reinhardt, puis travailla à Broadway à son arrivée en Amérique). C’est avec Laura, en 1944, qu’il commence véri tablement une carrière à Hollywood, d’abord au sein de la Twentieth Century Fox où il signe de troubles et remarquables films noirs (Le Mystérieux Docteur Korvo, Mark Dixon, détective, Un si doux visage). Il tentera , au début des années 1950, de conquéri r son indépendance, ce qui lui permettra d’aborder des sujets parfois scandaleux (La Lune était bleue, L’Homme au bras d’or, Tempête à Washington, Le Cardinal). Grand di recteur (et parfois découvreur) d’actrices (Gene Tierney, Jean Simmons , Dorothy Dandridge, Jean Seberg), il a su composer de subtils et émouvants portrai ts de femmes. La mise en scène chez lui témoigne d’une maîtrise aussi implacable qu’invisible, inventant et dépassant ce que l’on a appelé le s tyle classique.
Autour de la rétrospective CONFÉRENCES Actualité Otto Preminger sera célébré lors de la 65ème édition du Festival del film Locarno, du 1er au 11 août 2012, avec la rétrospective complète de son œuvre cinématographique.
Laura d’Otto Preminger (1944) – DR.
Rétrospective intégrale Manoel de Oliveira (en sa présence) (6 septembre - 22 octobre 2012)
Manoel de Olivei ra n’incarne pas seulement, à 104 ans , une longévi té extraordinai re, c’es t aussi un des grands artis tes de l ’his toi re du cinéma, auteur d’une œuvre à la fois d’une radicale modernité, éclectique, parfois excentrique, ne perdant pas de vue une dimension romanesque mais ne négligeant pas une perpétuelle expérimentation. Il débute à l ’époque du cinéma muet, avec un documentaire poétique Douro, faina fluvial en 1929. Il ne réalisera son premier long-métrage qu’en 1941, Aniki Bobo, plongée réaliste dans les quartiers populaires de Porto. Sa filmographie est clai rsemée et sa carrière évoluera lentement, jusqu’à son adaptation du roman de Camilo Castelo Branco, Amour de perdition en 1978. Dès lors , le rythme des tournages s’accélère et Olivei ra s ’attaque à diverses adaptations li ttérai res (Francisca, Le Val Abraham), ou théâtrales (Le Passé et le Présent, Le Soulier de satin), pense l’Histoi re du Portugal (Non ou la vaine gloire de commander) ou de l ’Europe (Un film parlé). L’intégrali té de son œuvre sera présentée à l ’occasion de la sortie en salle de son nouveau film Gebo et l’ombre.
Autour de la rétrospective
AVANT PREMIÈRE Gebo et l’ombre de Manoel de Oliveira. en présence du réalisateur et de l ’équipe du film. Jeudi 6 septembre à 20h
TABLE RONDE
Gebo et l’ombre de Manoel de Oliveira © Epicentre Films
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Rétrospective Jean-Louis Trintignant (en sa présence) (26 septembre – 12 novembre 2012)
Un des acteurs les plus populaires du cinéma français. Il débute au théâtre, au début des années 1950, et sui t parallèlement des études de réalisation à l ’IDHEC. Son rôle dans Et Dieu crée la femme de Roger Vadim, aux côtés de Brigitte Bardot, lui vaut une consécration internationale. Comédien subtil , il incarne souvent des personnages de jeune homme ambigu, mystérieux ou fragile, que ce soi t dans le cinéma français (Le Combat dans l’île d’Alain Cavalier, Compartiment tueurs de
Costa-Gavras) ou dans la production i talienne (Eté violent de Valerio Zurlini , Le Fanfaron de Dino Risi). Le succès d’Un homme et une femme de Claude Lelouch le propulse véritablement vers le vedettariat. Il deviendra une figure essentielle du cinéma français, notamment chez Chabrol , Rohmer, Deville, Gi rod, Truffaut, Audiard, tout en continuant d’apparaître dans des productions internationales comme Le Conformiste de Bernardo Bertolucci , ou Rouge de Kieslowski . Son interprétation dans le nouveau film de Michael Haneke, Amour, Palme d’or au dernier Festival de Cannes , a été unanimement admirée. Jean-Louis Trintignant est également l ’auteur de deux films très originaux, Le maître-nageur et Une journée bien remplie.
Le Fanfaron de Dino Risi (1962) - DR
Autour de la rétrospective
DIALOGUE AVEC JEAN-LOUIS TRINTIGNANT
Lundi 15 octobre à 20h : AVANT PREMIÈRE d’Amour de Michael Haneke. En présence de Michael Haneke, Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva. Sortie en salles : 24 octobre 2012
Michael Haneke, Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant sur le tournage d’Amour © Films du losange / Denis Manin
Rétrospective Uri Zohar (10 - 21 octobre 2012) Figure majeure du cinéma is raélien des années 60-70, Uri Zohar réalise son premier long-métrage, Un trou dans la lune, en 1964. D'une grande audace formelle, cette œuvre annonce la naissance du cinéma moderne is raélien, un mouvement nommé la « Nouvelle sensibilité », largement influencé par la Nouvelle Vague française. Durant sa courte carrière de cinéaste, Uri Zohar réalise une dizaine de films qui lui valent une reconnaissance nationale et internationale. Trois jours et un enfant obtiendra le Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes en 1967. Autour de la rétrospective « QUI ÊTES-VOUS… URI ZOHAR ? », CONFÉRENCE INTRODUCTIVE À L’ŒUVRE DU CINÉASTE.
Rétrospective Naomi Kawase (en sa présence) (17 octobre – 12 novembre 2012)
Une des révélations du cinéma japonais contemporain. Découverte avec Moe no suzaku (Caméra d’or au Festival de Cannes en 1997), Naomi Kawase a réalisé depuis documentai res et films de fiction (Shara, La Fôret de Mogari, Hanezu) dans lesquels le romanesque se mêle à l ’expérience biographique. Son cinéma conjugue une exal tation panthéiste de la nature, un art de la contemplation animiste tout autant qu’une attention subtile à des personnages aussi émouvants que vrais .
Autour de la rétrospective LEÇON DE CINEMA : « KAWASE PAR KAWASE ». Mercredi 17 octobre à 20h : AVANT PREMIÈRE de Genpin de Naomi Kawase En présence de Naomi Kawase Sortie en salles : 24 octobre 2012
La Fôret de Mogari de Naomi Kawase (2007) - DR
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Dans le cadre de l’exposition Les Enfants du Paradis (rendez-vous page 5)
Rétrospective intégrale Marcel Carné (24 octobre - 25 novembre 2012) A l ’occasion de l ’exposi tion consacrée aux Enfants du Paradis, on pourra revoir l ’intégrali té de l ’œuvre de Marcel Carné. Né à paris le 18 aout 1906, Marcel Carné écri t des cri tiques de cinéma, avant de devenir l ’assistant de Jacques Feyder. Il réalise son premier long métrage Jenny en 1936. Avec la complici té de Jacques Prévert, il signe une poignée de ti tres (Le Quai des brumes, Le Jour se lève, Les Portes de la nuit) inventant ce que l ’on a appelé le « réalisme poétique », mélange de cri tique sociale et de fatalisme philosophique, de réalisme et de stylisation onirique. Les Enfants du Paradis, commencé pendant l ’Occupation et qui sort à la Libération, marquera le sommet de la collaboration avec Prévert. Marcel Carné continuera après la guerre une carrière importante au service d’un cinéma de quali té, parfois touché par des préoccupations actuelles sinon modernes (Les Tricheurs, Les Jeunes Loups).
Le cinéma de Jacques et Pierre Prévert (31 octobre - 25 novembre 2012) Jacques et Pierre Prévert ont contribué à la naissance d’un cinéma poétique et frondeur porté par une manière unique d’inventer des dialogues , à la fois imagés et vrais . Après avoir participé au mouvement surréaliste, Jacques Prévert écri t des textes pour le groupe Octobre, troupe de théâtre qui allait jouer dans les usines. Ayant placé sa plume au service de l ’espoir d’une émancipation collective, il participe au scénario et aux dialogues du Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir en 1935, de Lumière d’été de Jean Grémillon et surtout d’une série de films signés par Marcel Carné, entre 1938 et 1950 (Le Jour se lève, Le Quai des brumes, Les Visiteurs du soir et bien sûr Les Enfants du Paradis), qui marqueront fortement le cinéma français d’alors . Il travaille également avec son frère Pierre, qui a signé la mise en scène de fantaisies cinématographiques étonnantes comme L’Affaire est dans le sac ou Voyage surprise.
Autour des rétrospectives JOURNÉE D’ETUDES « LES ENFANTS DU PARADIS, MARCEL CARNÉ, JACQUES PRÉVERT » Lundi 5 novembre 2012 En partenariat avec la SACD et la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé. Journée consacrée aux œuvres de Marcel Carné et Jacques Prévert en général (matin), et aux Enfants du Paradis en particulier (après-midi) : des interventions d’historiens et chercheurs ponctuées de moments de lecture. Le soi r de cette Journée d’études, projection de la version restaurée des Enfants du Paradis.
Rétrospective Pierre Perrault (1927-1999) (7 - 25 novembre 2012) Né en 1927, Pierre Perraul t entreprend une carrière radiophonique avant d’entrer dans le cinéma à la fin des années 1950. Avec Pour la suite du monde, réalisé en 1963 avec Michel Braul t, il donne ce qui sera le premier chef-d’œuvre du cinéma di rect québécois , inaugurant une manière de s ’immerger au cœur d’un monde qui dispara ît tout autant que d’une manière de vivre, celle des habi tants de L’Ile-aux-Coudres sur le fleuve Saint-Laurent à qui il consacrera d’autres films . Son œuvre s ’attache à montrer la vie de communautés vivant au Canada francophone, agricul teurs , pêcheurs , chasseurs . Anthropologue-poète, Pierre Perraul t, disparu en 1999, es t considéré comme le père du cinéma québécois moderne.
Autour de la rétrospective « QUI ÊTES-VOUS… PIERRE PERRAULT ? »
Pour la suite du monde de Mi chel Brault et Pierr e Perrault © 1962 Off ice n ational du f ilm du Canad a.
Rétrospective Cinéma Croate (13 - 15 novembre 2012) En partenariat avec Croatian Audiovisual Center, Institut Français, Festival du film d’Amiens
Manifestation organisée dans le cadre de "Croatie, la voici", Festival croate en France (septembre - décembre 2012) www.croatielavoici.com
Réputés pour leurs films d’animations et d’avant-garde, les Studios de Zagreb ne se sont pourtant pas limités à ces deux mouvements . Composée d’une quinzaine de films réalisés entre les années 1950 et les années 1980, cette programmation permettra de découvri r des auteurs singuliers et des œuvres essentielles marquées par des thématiques fortes et l ’influence du cinéma Européen, du néo-réalisme i talien à la Nouvelle Vague.
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Hiver
Universal 100 ans - 100 films (Décembre 2012 – Février 2013) À l’occasion du centième anniversaire du studio Universal, parcourez les plus grandes pages de l’histoire du cinéma américain.
UNE RÉTROSPECTIVE Créés en 1912 par Carl Laemmle, les studios Universal consti tuèrent une de ces major companies qui ont fait du cinéma américain ce qu’il a été. Traversant les crises successives qu’a connues Hollywood, Universal a su rebondir et relancer la production, à chaque fois en inventant des formules susceptibles de séduire le public. C’est au sein d’Universal, où se succédèrent des producteurs (Carl Laemmle, Carl Laemmle Jr, Joe Pasternak, William Alland, Ross Hunter, Lew Wasserman, etc.) qui ont laissé leur empreinte, que furent tournés les films d’épouvante gothique de James Whale (Frankenstein...), les bandes de science-fiction de Jack Arnold (L’Homme qui rétrécit…), les mélodrames de John Stahl et Douglas Si rk, certains des grands westerns d’Anthony Mann (Winchester 73..) les derniers chefs-d’œuvre d’Al fred Hi tchcock (Les Oiseaux…). Le s tudio a ainsi signé quelques-unes des plus grandes pages de l ’his toi re du cinéma américain classique, mais aussi moderne (Portrait d’une enfant déchue, Macadam à deux voies, Les Dents de la mer). La preuve en 100 films .
UN LIVRE À cette occasion, un ouvrage consacré au célèbre s tudio hollywoodien et rédigé par plusieurs spécialistes et his toriens du cinéma sera publié. Il proposera un réci t détaillé de l ’his toi re d’Universal , un portrai t des grands producteurs associés au s tudio, une étude de quelques-uns des cinéastes importants qui y ont travaillé ainsi qu’un aperçu des séries populaires produites au cours de son histoi re. Les 100 films projetés dans le cadre de la rétrospective y feront l ’objet d’une note détaillée. Éditions de La Martinière en coédition avec La Cinémathèque française et Universal Ouvrage publié sous la direction éditoriale de Jean-François Rauger 280 pages reliées au format 240 x 300 mm Prix : 45€ - Parution : Octobre 2012
Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock (1963) © Universal
Pour tout savoir sur les événements et éditions, à l’occasion des 100 ans d’Universal universal100ansdecinema.com cinematheque.fr
CONTACTS PRESSE UNIVERSAL PICTURES VIDEO France Anne Patrigeon 01.40.69.68.71 [email protected] Mélanie Henriksen 01.40.69.68.74 [email protected] UNIVERSAL PICTURES VIDEO - 21 rue François 1er - 75008 Paris www.media.universalpictures.fr
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Maurice Pialat (1925-2003)
Né en 1925, Maurice Pialat est venu tard au cinéma. Après une poignée de films courts et de documentai res pour la télévision, il réalise son premier long-métrage, L’Enfance nue en 1969, portrait d’un enfant de l ’assistance publique, d’une âpreté et d’une véri té sans équivalent dans le cinéma français. Après la réalisation d’un feuilleton qui restera une des grandes œuvres de la télévision française, La Maison des bois, il s ’affi rme dans un cinéma au naturalisme autobiographique cru, installant sur les tournages une tension propice à la captation de moments à la fois intenses et vrais. Derrière la dureté des sujets abordés comme la séparation et l ’abandon (Nous ne vieillirons pas ensemble, Loulou), la mort (La Gueule ouverte), le désespoir social (Passe ton bac d’abord), se cache une vision pessimiste du monde et de l’homme. Il adapte Bernanos (Sous le soleil de Satan), avant de proposer une évocation des derniers jours de Vincent Van Gogh (Van Gogh) en ne cédant en rien sur les exigences de son s tyle et de sa quête.
Autour de la rétrospective CONFERENCES EN LIGNE SUR CINEMATHEQUE.FR : présentation du Fonds Maurice Pialat à La Cinémathèque française.
Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat (1987) – DR.
Maurice Pialat exposé dans La Galerie des Donateurs à partir de février 2013
Dans le Musée de La Cinémathèque, un nouvel espace permet de valoriser et d’exposer au public de manière régulière, les enrichissements les plus remarquables des collections permanentes. Ces enrichissements sont réalisés grâce aux contributions de donateurs ou à la politique d’acquisitions de la Cinémathèque.
En plus de confier à La Cinémathèque française les archives de Maurice Pialat, Sylvie Pialat a également mis en dépôt les peintures et dessins du cinéaste. Peindre étai t la première vocation de Maurice Pialat qui , à l ’âge de vingt ans, fut élève des Arts décoratifs de Paris (de 1943 à 1946). Paysages , natures mortes , portrai t, ainsi qu’un autoportrai t, seront exposés dans la Galerie des donateurs à la Cinémathèque française, à parti r de février 2013. De même ses archives , notes , scénarios , documents de tournages, photographies, consti tueront un ensemble inédit retraçant la carrière artistique de l ’auteur d’À nos amours et de Sous le soleil de Satan.
Maurice Pialat, Aquarelle, 20 x 13 cm
Maurice Pialat, Huile sur toile, 21 x 17 cm Maurice Pialat sur le tournage de Van Gogh (1990)
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Rétrospective Shinji Somai (1948-2001) Son œuvre reste peu connue en France. Un seul de ses films (Typhoon Club) y fut dis tribué en salles au milieu des années 1980. Il est pourtant considéré au Japon, par les cinéphiles mais aussi par de nombreux cinéastes , comme un maître. Représentant d’une génération « intermédiai re » qui succède à celle de la Nouvelle Vague nipponne, il a ffi rme son indépendance en s’intéressant aux problèmes du Japon contemporain, même s ’il n’a pas dédaigné les genres comme le mélodrame (The Catch) ou le roman porno (Love Hotel). Il s’attache à décri re le monde des adolescents (Sailor Suit and The Machine Gun), les relations parents-enfants (Déménagement, Typhoon Club), les marginaux, dans des films à la mise en scène s tylée privilégiant les longs plans-séquences.
Typhoon Club de Shinji Somai (1985)
Robert Guédiguian (en sa présence)
Révélé par le succès de Marius et Jeannette en 1997, après avoir pourtant déjà réalisé six longs métrages, Robert Guédiguian est l'auteur d'une œuvre à la fois très personnelle mais aussi très particulière dans le cinéma français. Entouré d'une troupe d'acteurs et de collaborateurs techniques fidèles , il enchaine les films avec une régulari té remarquable. La ville de Marseille consti tue le décor de la plupart d'entre eux, théâtre d'un cinéma romanesque qui s'interroge sur les luttes de classes en France, la quête d'une émancipation collective, la fin des utopies . Il n'hési te pas à utiliser, de façon légèrement dis tanciée, les conventions du mélodrame (Marie-Jo et ses deux amours, Les Neiges du Kilimandjaro) ou du film policier (Lady jane), tout autant que du réci t choral (La Ville est tranquille).
Les Neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian (2011) - DR
Joel et Ethan Coen (en leur présence) Leur premier film Blood Simple, en 1984, était une relecture habile, inspi rée et subtile du film noir. Ils ont, depuis, construi t une œuvre essentielle à l’apparente diversi té qui interroge, avec des films comme Barton Fink, Fargo, The Big Lebowski, Un homme sérieux, entre autres, l ’his toi re et la cul ture américaine moderne tout en effleurant une dimension métaphysique s ’attaquant à la question des racines de la judéi té et de la notion philosophique d’éthique avec un humour i rrésistible et grinçant.
AVANT PREMIÈRE Inside Llewyn Davis de Joel et Ethan Coen (2013)
The Big Lebowski de Joel et Ethan Coen (1998) - DR
Alexander Kluge (en sa présence)
C’est un des chefs de file de ce que l ’on a appelé, au début des années 60, le nouveau cinéma allemand. Il fi t partie de ceux qui furent à l ’initiative du mani feste d’Oberhausen en 1962. Son œuvre, qu’elle soit documentai re ou de fiction (Anita G., Travaux occasionnels d’une esclave, Ferdinand le radical), entreprend une cri tique sociale de l ’Allemagne contemporaine. Dis tanciation, déconstruction, mélange des genres , humour tout autant qu’approche théorique caractérisent un cinéma qui s‘interroge dialectiquement sur ses méthodes et ses moyens .
Anita G. d’Alexander Kluge (1966) - DR
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Printemps
Bernardo Bertolucci (en sa présence) Il a été un des plus importants représentants d’une génération de jeunes gens en colère qui débute dans le cinéma dans les années 1960 en Italie. Prima della rivoluzione en 1964 interroge le rôle de l’intellectuel communis te. Tentation théorique (confronter Marx et Freud) et tentation esthétique (une fascination pour l’opéra) s ’affrontent au cœur d’une œuvre qui adapte Borges (La Stratégie de l’araignée) ou Moravia (Le Conformiste). Les rapports entre le sexe et la société sont au cœur de son énorme succès Le Dernier Tango à Paris. Le Dernier Empereur, Un thé au Sahara et Little Buddha sont d’ambitieuses fresques qui s ’éloignent de l’Europe, où il reviendra notamment avec Innocents, réalisé en 2003, et Io e tu en 2012, retrouvant ses obsessions premières .
Innocents – The Dreamers de Bernardo Bertolucci (2003) – DR
Albert Capellani (1874-1931)
Acteur de théâtre passé à la réalisation de films en 1905, Albert Capellani fai t partie de ces pionniers qui fi rent sorti r le cinéma des contraintes du théâtre filmé, pour en faire, progressivement, un art autonome. Sa filmographie est imposante, comprenant des titres réalisés en France mais aussi aux États -Unis. La rétrospective qui lui sera consacrée mettra en valeur les nombreuses adaptations li ttérai res qui consti tuent sa filmographie : Les Misérables, Quatre-vingt-treize, Germinal, L’Assommoir, Le Chevalier de Maison rouge, etc. His toire de s’interroger sur les relations entre le cinéma s ’ébauchant comme moyen d’expression nouveau au début du XXe siècle et l’art romanesque du XIXe siècle.
Germinal d’Albert Capellani (1913) - DR
Tay Garnett (1894-1977) Un aventurier du cinéma américain. Il est surtout célèbre pour son adaptation en 1944 du Facteur sonne toujours deux fois, avec Lana Turner et John Garfield. Tay Garnett, né le 13 juin 1894, fait ses débuts dans le cinéma en 1920 comme scénariste et gagman chez Mack Sennett et Hal Roach (le producteur de Laurel et Hardy, notamment). Sa filmographie apparemment versatile comprend, entre autres choses, une étonnante dénonciation de la corruption (Ok America !), un mélo légendaire (Voyage sans retour), un film d’aventure exotique avec Marlène Dietrich, célèbre pour sa bagarre finale (La Maison des sept péchés), un âpre film de guerre (Bataan). Ayant toujours souhaité garder un maximum de contrôle sur ses films , Garnett en revendiquera souvent les dialogues et le montage ainsi que l ’écri ture du scénario.
Le Facteur sonne toujours deux fois de Tay Garnett (1944) – DR.
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Rétrospective intégrale Jacques Demy (1931-1990) (rendez-vous page 12) Créateur d’un cinéma « enchanté », Jacques Demy a débuté en réalisant des courts métrages documentaires . Son premier long métrage Lola (restauré en 2012 par Ciné-Tamaris , la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma et la Fondation Technicolor pour le Patrimoine du Cinéma) participe du renouvellement en profondeur du cinéma français du début des années 1960. En 1964, Les Parapluies de Cherbourg, entièrement chanté, obtient la Palme d’or au Festival de Cannes et rencontre un succès international. Il es t suivi en 1967 par la comédie musicale Les Demoiselles de Rochefort, toujours avec son musicien atti tré et complice Michel Legrand. Depuis, Jacques Demy n’a cessé, jusqu’à sa mort survenue en 1990, d’inventer un cinéma unique, musical, mêlant la fantaisie à la gravi té avec des films comme Peau d’âne ou Une chambre en ville. La Baie des Anges sera projetée dans sa version restaurée, en 2012 par La Cinémathèque française et Ciné-Tamaris, avec le soutien du Fonds Culturel Franco-Américain et des Archives Audiovisuelles de Monaco, en partenariat avec Kodak et le Laboratoire Digimage.
Autour de la rétrospective CONFERENCES, TABLE RONDE, RENCONTRE, ACTIVITES PEDAGOGIQUES
Une Chambre en ville de Jacques Demy (1982). Photo Moune Jamet ©2008-Ciné-Tamaris
Luigi Comencini (1907-2007)
Une des grandes figures de l ’his toi re du cinéma i talien d’après -guerre. Après des études d’architecture, Comencini devient journaliste et cri tique de cinéma avant de devenir assistant-réalisateur. Ses premiers films sont représentati fs d’un néo-réalisme tempéré par les conventions du film noir (La Traite des blanches) ou du mélodrame (Tu es mon fils). Il participe à l ’éclosion de la grande comédie i talienne, à la fin des années 1950 et dans les années 1960, mélange de comique de si tuations , de satire sociale et de réflexion his torique (La Grande Pagaille, L’Argent de la vieille, Mon Dieu, comment suis-je tombé si bas ?). Il n’abandonne pas pour autant les sujets sérieux, voi re tragiques (L’Incompris), couvrant un spectre exceptionnellement large au cours d’une carrière particulièrement proli fique.
L’Incompris de Luigi Comencini (1967 ) - DR
Les Films du Losange ont 50 ans Crées en 1963 par Barbet Schroeder, les Films du Losange ont tout d'abord inscri t leur politique de production dans la continuation de la Nouvelle Vague, en permettant à Eric Rohmer de réaliser ses films, donnant à l 'auteur de Ma nuit chez Maud le cadre économique idéal à la fabrication, film par film, de son œuvre. Le "Losange" est aussi resté fidèle à plusieurs cinéastes comme Barbet Schroeder, bien sur, mais aussi Jacques Rivette, tout en élargissant son intérêt vers d'autres cinématographies, à la fin des années 1970 (Rainer Werner Fassbinder, Werner Schroeter, ou encore Andrzej Wajda). On doit aux Films du Losange la découverte de Jean-François Stévenin comme cinéaste et de Jean-Claude Brisseau. Ayant prolongé le travail de production par une activi té de dis tribution depuis le début des années 1980, la société di rigée par Margaret Menegoz, défend aujourd'hui quelques-uns des plus grands auteurs internationaux comme Lars Von Trier, Michael Haneke, Leos Carax.
Ma nuit chez Maud de Eric Rohmer (1969) © Les Films du Losange
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Été
René Clément (1913-1996) Auteur de quelques grands succès du cinéma français classique, René Clément débute sur un court métrage avec Jacques Tati. Il signe La Bataille du rail, chronique de la Résistance en 1946, puis commence une carrière d’un éclectisme certain, coproductions avec l ’Italie (Au-delà des grilles), adaptations li ttérai res (L’Assommoir, Barrage contre la Pacifique), chroniques de guerre (Le Père tranquille, Jeux interdits, et le célèbre Paris brûle-t-il ?). Il offre à Alain Delon un de ses plus beaux rôles (Plein soleil), et continue un i tinérai re à la fois inattendu tout en étant au cœur du cinéma français. La rétrospective marquera les 100 ans de sa naissance.
Plein Soleil de René Clément (1960)
Jean-Claude Biette (1942-2003)
Un des cri tiques et essayistes de cinéma les plus fins de sa génération. Il signe son premier long métrage en 1977, Le Théâtre des matières, point de départ d’une œuvre radicalement singulière, à l’humour finement ésotérique, réflexion joyeuse sur les rapports entre le cinéma et les autres arts mais aussi sur le langage, avec des ti tres comme Le Complexe de Toulon, Le Champignon des Carpathes, Saltimbank. Cet hommage, dix ans après sa dispari tion, sera l ’occasion de revenir aussi sur son œuvre cri tique.
Saltimbank de Jean-Claude Biette (2002) - DR
Raffaello Matarazzo (1909-1966) Un grand nom du cinéma populaire i talien. Il se fai t remarquer dans les années 1930 avec des films comme Treno Popolare, son premier long métrage tourné en 1933, qui annoncent le néo-réalisme. Après 1950 et le succès du Mensonge d’une mère, il se spécialise dans ce qui sera un des genres les plus appréciés du public i talien, le mélodrame, où s ’illustre notamment le couple d’acteurs formé par Yvonne Sanson et Amedeo Nazzari . Il excelle dans la peinture lyrique des situations extrêmes , des dilemmes insolubles, des sentiments violents , des destins brisés par le sort. Il res te encore scandaleusement méconnu en France.
Catene (Le Mensonge d’une mère) de Raffaello Matarazzo (1950) - DR
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ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES Les activités du service pédagogique ont pour mission de transmettre une connaissance et un goût pour le cinéma. Elles s’adressent à un large public : enfants, familles et adultes, groupes, scolaires et individuels, novices et initiés.
AU PROGRAMME DE LA SAISON 2012-2013 Véri table traversée des arts, l’exposition consacrée aux Enfants du Paradis, sera l ’occasion d’aborder, dès le collège, des questions comme la mise en scène de l’espace par la lumière et les décors , ou la collaboration entre scénariste et réalisateur. Une balade architecturale révélera les métamorphoses de la Ville de Paris , du Boulevard du Crime des Enfants du Paradis au projet du Grand Paris , en passant par le bâtiment de Frank Gehry. Pour les enfants , les séances Jeune Public ouvri ront leur écran aux films des frères Prévert et de Paul Grimault. « Paris est tout peti t pour ceux qui s ’aiment, comme nous , d’un aussi grand amour ! » : le fil rouge du dialogue amoureux fera lien entre les expositions : un atelier (destiné aux collégiens et lycéens) mettra en évidence comment, des Enfants du Paradis aux films de Jacques Demy, le moti f récurrent de la rencontre amoureuse susci te, selon les cinéastes , différentes écri tures et différents jeux d’acteur.
A parti r du mois d’avril , l’exposition consacrée à Jacques Demy qui accueillera le public dès le plus jeune âge sera bien sûr un temps fort et source d’inspi ration de visites contées, de visites inattendues (chantées) ainsi que d’une programmation pour le jeune public. Les ateliers , stages et formations destinés aux di fférents publics interrogeront l ’œuvre du cinéaste à travers le prisme de la couleur au cinéma, de l’adaptation des contes (avec un focus sur le film Peau d’âne) et de l’enchantement du quotidien par les chansons. Enfin, les adolescents curieux ou passionnés de cinéma pourront également retrouver l'Autre ciné-club dès la rentrée scolai re 2012.
Catherine Deneuve, Peau d’Âne, 1970. Photo Michel-Paul Lavoix © 2003-Succession Demy
POUR LE PUBLIC SCOLAIRE Comme chaque année, de nombreuses activi tés seront proposées aux groupes, de la maternelle à l ’universi té : visites guidées ou parcours du Musée du cinéma et des exposi tions temporai res , ateliers d’ini tiation pour aiguiser le regard ou s ’essayer à des expérimentations.
LE CINEMA, CENT ANS DE JEUNESSE Le Cinéma, cent ans de jeunesse es t un projet international d’éducation au cinéma coordonné par le service pédagogique de La Cinémathèque française, dont Costa-Gavras, président de la Cinémathèque, es t le parrain. Depuis sa création, ce disposi tif expérimental s’es t ouvert à de nombreux pays, impliquant des cinémathèques, des associations , des salles de cinéma et des pôles de ressources à travers le monde. Il réuni t un groupe de réflexion international composé d’enseignants et de professionnels du cinéma passionnés par l ’éducation artistique. Ainsi, pour sa 18e édition, le Cinéma, cent ans de jeunesse mettra en place des ateliers de réalisation dans les écoles, collèges, lycées de plusieurs régions en France mais aussi dans différents pays , notamment en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, au Portugal et au Brésil. En fin d’année scolai re, les films réalisés dans ces ateliers seront projetés pendant trois journées exceptionnelles à la Cinémathèque française, en présence de l ’ensemble des participants (enseignants, professionnels du cinéma et élèves), dans une grande diversi té d’âge, de langue et d’origine géographique. Les auteurs des films , âgés de 7 à 18 ans , auront travaillé autour d’une même question (en 2012-13, cette question sera « mettre en scène »), tout en suivant les mêmes règles du jeu. Plus d’informations sur cinematheque.fr (rubrique Education) et sur le blog du Cinéma, cent ans de jeunesse : http://blog.cinematheque.fr/100ans20122013/
Pour en savoir plus sur les activités pédagogiques, rendez-vous sur cinematheque.fr
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LES GRANDS MÉCÈNES DE LA CINEMATHÈQUE FRANÇAISE
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Grand Mécène de La Cinémathèque française depuis 2010, la Banque Neuflize OBC poursuit ainsi son action de mécénat en faveur des arts visuels et de la valorisation du patrimoine et entretient ses liens historiques
avec le 7e art.
Dans le prolongement de son soutien à de précédentes expositions, la Banque Neuflize OBC s’est engagée en 2010 et pour 5 ans, en tant que Grand Mécène de c ette institution, illustrant ainsi une nouvelle fois ses liens
historiques avec le 7e Art.
Banque leader dans le financement de la production cinématographique et audiovisuelle, Neuflize OBC développe des actions de mécénat qui conjuguent valorisation du patrimoine hérité et constitution du
patrimoine de demain. Neuflize OBC ne peut que s’associer à une institution qui abrite, restaure et met en valeur le patrimoine cinématographique et dont les expositions, en montrant à la fois les richesses de ses fonds et les liens
entretenus par le cinéma avec les autres arts, mêlent patrimoine, création contemporaine et 7e Art, trois
thématiques chères à sa politique de mécénat. Son engagement historique pour le rayonnement de la création contemporaine et pour la préservation du
patrimoine a été consacré par le ministère de la Culture et de la Communication qui a remis à la banque et sa filiale Neuflize Vie la distinction de « Grand Mécène » en 2009.
Un banquier mécène
Neuflize OBC est souvent citée comme une r éfér ence en matière de méc énat culturel en France, notamment pour les arts plastiques et le cinéma. Son champ d’intervention comprend des partenariats avec de
prestigieuses institutions, tant pour des expositions que pour des événements artistiques majeurs. Ses choix s’organisent autour de soutiens à la création, comme de concours à la mise en valeur du patrimoine.
Un mécénat en adéquation avec les valeurs d’une banque privée Les actions menées par Neuflize OBC sont tour à tour la preuve d’un engagement mené de façon rigoureuse et durable en faveur de projets qu’elle juge de qualité et celle de sa capacité d’ouverture et d’innovation dans l’encouragement d’initiatives porteuses de création. Elles reflètent également l’adéquation de cet acteur
incontournable de la banque privée en France avec ses clients et ses relations, notamment auprès de familles issues du tissu industriel français et souvent amateurs d’art, ou de professionnels du secteur du cinéma et de la communication, sur tout le territoire.
Un mécénat inscrit dans une réflexion Groupe Neuflize OBC partage en outr e ses engagements dans le domaine artistique avec sa filiale d’assurance vie,
Neuflize Vie, qui a choisi de concentrer ses actions sur l ’image contemporaine, photographique et vidéographique, au travers de soutiens multiformes, comme par exemple son engagement pérenne auprès du Jeu de Paume et de la MEP.
Des exemples d’actions pour 2012 : Pavillon Neuflize OBC, laboratoire de création du Palais de Tokyo, Exposition « Dessins contemporains surréalistes de Rotterdam » à l’Institut Néerlandais (mars-mai 2012), Prix du Dessin Contemporain Fondation
Daniel et Florence Guerlain (mars 2012), Restauration de l’antichambre d’Edouard André au Musée Jacquemart-André, Nuit européenne des Musées, Direction générale des Patrimoines, (mai 2012), Monumenta 2012, Daniel Buren (mai-juin 2012), Festival Paris Cinéma (juillet 2012), Forum d’Avignon (novembre 2012), Festival de cinéma européen des Arcs (décembre 2012)…
Contact Neuflize OBC Carole Tournay (Responsable méc énat et événements) : 01 56 21 79 53 [email protected]
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Groupama, Grand Mécène de La Cinémathèque française depuis 2010, est heureux de poursuivre son engagement en faveur de ce haut l ieu de la culture cinématographique en France.
Après les expositions BRUNE/BLONDE, KUBRICK, METROPOLIS et TIM BURTON Groupama est fier d’accompagner les événements de la saison 2012-2013, et plus précisément d’apporter son concours aux
expositions LES ENFANTS DU PARADIS (24 octobr e 2012 – 27 janvier 2013) et JACQUES DEMY (10 avril 2012 – 4 août 2013). La première permettra de redécouvrir l ’histoire d’un film hors normes, classé par l ’Unesco au Patrimoine mondial, le chef-d’œuvre de Marcel Carné ; la seconde de revisiter toute l’œuvre et l ’univers du cinéaste
Jacques Demy. Groupama exerce, au travers de sa Fondation, une action de mécénat en faveur du cinéma, depuis maintenant 25 ans. Ce nouveau partenariat avec la Cinémathèque renforce les l iens, anciens et forts, qu’entr etient la Fondation depuis ses origines avec cette institution.
C’est en effet Costa-Gavras, en 1987, alors président de la Cinémathèque, qui a inspiré le domaine d’intervention de ce qui allait devenir la première fondation d’entr eprise en France en faveur du cinéma, et dont il est aujourd’hui Président d’honneur. De ce fait, l ’une des missions de la Fondation fut tout
naturellement la sauvegarde du patrimoine cinématographique mondial. A cette mission, s’ajoutent le soutien aux premiers films et l ’aide aux festivals en France et à l ’étranger. La Fondation Groupama Gan pour le Cinéma : un acteur de premier plan depuis 25 ans
La Fondation a ainsi restauré plus de 30 chefs-d’œuvre du patrimoine, reçu plus de 3.000 scénarios, soutenu en production plus de 150 films et accompagne 25 festivals dans le monde. En 2012, elle poursuit son action. Elle présentera trois nouvelles restaurations : LOLA, TELL ME LIES et
DOCUMENTEUR. LOLA (1960) premier film de Jacques Demy sera présenté en avant-première mondiale, dans sa version restaurée, au Festival de Bologne le 24 juin, puis le 30 juin au Festival de la Rochelle. Il sortira en salle le 25 juillet. Début décembre, i l sera édité en Blu-ray avant de rejoindre le programme de l’exposition JACQUES
DEMY à La Cinémathèque française. TELL ME LIES (1968), film inédit de Peter Brook avec Glenda Jackson aura les honneurs du Festival de Venise (Sélection officielle) avant de sortir en France en Octobre. Enfin le film DOCUMENTEUR (1980) d’Agnès Varda sera présenté restauré au Festival de La Rochelle le 1
er
juillet. En 2012 la Fondation célèbre son 25ème anniversaire. La Fondation a été récompensée en 2007 par la distinction de Grand mécène Or du ministère de la Culture et de la Communication.
A propos de Groupama 1
ère mutuelle d’assurance et 8
ème assureur généraliste du marché français, Groupama consolide, en France, une
position de leader sur plusieurs domaines d’activités (agriculture, santé, dépendance). Groupama, présent dans
14 pays, principalement en Europe, compte 16 millions de sociétaires et clients et 38 500 collaborateurs. Le Groupe propose une offr e globale de produits et services d’assurance et de banque, adaptés aux attentes et besoins de sa clientèle et s’appuie sur 3 marques commerciales complémentaires : Groupama, Gan et Amaguiz.
Sa gamme couvre l’ensemble des besoins des particuliers, des entreprises, des professionnels, des associations et des collectivités locales.
Contact presse : Christophe HUMANN – 01 44 56 32 66 - [email protected]
Groupama: http://www.groupama.com Fondation Groupama Gan pour le Cinéma : www.fondation-groupama-gan.com
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La Cinémathèque française remercie ses mécènes et partenaires
La Banque Neuflize OBC et Groupama
Grands mécènes de La Cinémathèque française
Les Enfants du Paradis, L’Exposition En partenariat avec la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et Pathé
Avec le concours de Madame Tania Lesaffre / Succession Marcel Carné et de Fatras / Succession Jacques Prévert
En partenariat avec
« Toute la mémoire du monde. Festival international du film restauré »
En partenariat avec
Jacques Demy, L’Exposition En collaboration avec Ciné-Tamaris
Les partenaires de la saison 2012-2013
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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
La Cinémathèque française Accès Musée du cinéma Métro Bercy Lignes 6 et 14 51 rue de Bercy, 75012 Paris Bus n°24, n°64, n°87 Informations 01 71 19 33 33 En voiture A4, sortie Pont de Bercy Parkings 77 rue de Bercy (Hôtel Mercure) ou 8 bd de Bercy
LA CINEMATHEQUE FRANCAISE ACCESSIBLE A TOUS La Cinémathèque française répond dès aujourd’hui aux exigences de la loi du 11 février 2005, applicables le 1er janvier 2015. Au-delà de l’accessibilité du bâtiment et de la sensibilisation des équipes à l’accueil des publics handicapés, la Cinémathèque a souhaité favoriser l’accès aux activités proposées en facilitant les circulations intérieures et également en développant des offres : visites LSF, séances avec sous-titrage sourds et malentendants, fonds spécifique en médiathèque. Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter la page Accessibilité du site internet ou nous joindre au 01 71 19 33 33 entre 12h et 19h, tous les jours sauf le mardi, ou par email [email protected]
FORMULES LE LIBRE PASS Le Libre Pass donne un accès libre à toutes les séances, expositions et activités* et à de nombreux privilèges. 10€ par mois pour une durée minimale d’un an. LE FORFAIT ATOUT PRIX 30% de réduction sur l’ensemble des activités. Forfait de 30 € à utiliser en toute liberté, seul ou accompagné.
LA CARTE CINÉTUDIANT Moins de 26 ans et étudiants. Accès libre à la médiathèque et 30% de réduction sur les autres activités. LA CARTE CINEFILOU Carte gratuite attribuée automatiquement aux - de 14 ans. Permet de cumuler des points et de gagner des entrées. * à l’exception des stages pratiques et de certains événements
TARIFS CINEMA / PARLONS CINEMA Du lundi au dimanche - Fermeture le mardi. Projections, Ciné-club Jean Douchet PT – 6,5€ - TR* et billets couplés 5€50 - Moins de 18 ans 3€ - Forfait Atout Prix ou Carte CinÉtudiant 4,5€ - Libre Pass Accès libre. Cinéma bis Forfait 2 films : PT 9€ - TR* et billets couplés 7€ Forfait Atout Prix ou Carte CinÉtudiant 5,5€ - Libre Pass Accès libre. Leçons de cinéma, Conservatoire, dialogues, conférences, journée d’étude Plein tarif 4€ - Tarif réduit* et billets couplés 3€ - Forfait Atout Prix ou Carte CinÉtudiant 2,5€ - Libre Pass Accès libre. Tables rondes Entrée libre. Master Class, Ciné-concerts, Lectures : PT 10€ - TR* et billets couplés 8€ - Forfait Atout Prix ou Carte CinÉtudiant 7€ - Libre pass 5 € Bénéficiaires des tarifs réduits : moins de 26 ans, demandeurs d’emplois, plus de 60 ans, détenteurs d’une carte d’abonne ment annuel à la Bibliothèque du film, personnes participant à plusieurs activités le même jour.
LES ENFANTS DU PARADIS, L’EXPOSITION // Billet couplé avec le Musée de la Cinémathèque du 24 octobre 2012 au 27 janvier 2013 Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : de 12h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche : de 10h à 20h PT 10€* - Tarif Réduit 8€* - Moins de 18 ans : 5€* - Forfait Atout Prix ou Carte Cinétudiant : 7€ - Libre Pass Accès libre Visite guidée tous les samedis et dimanches à 16h : 12€* - Visite LSF un dimanche par mois à 11h30 : 5€50 Billets coupe file en vente à partir du 29 août sur cinematheque.fr et fnac.com Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : visites guidées et tarifs spécifiques. Informations détaillées sur www.cinematheque.fr * + 1€ pour les préventes web
LE MUSEE DE LA CINEMATHEQUE avec audioguide (Disponible gratuitement avec le billet d’entrée).
Du lundi au samedi de 12h à 19h. Dimanche de 10h à 20h. Fermeture le mardi. Nouveau galerie des donateurs accessible avec le billet du Musée ! Plein tarif 5 € / Tarif réduit 4 € / Moins de 18 ans 2,5 € / Forfait Atout Prix ou Carte CinÉtudiant : 3,5 € / Libre Pass - Accès libre * Bénéficiaires tarifs réduits moins de 26 ans, demandeurs d’emplois, plus de 60 ans
Audioguide du musée compris avec le billet d’entrée en 6 langues : français (avec la voix d’André Dussollier), anglais, italien (avec les voix de Claudia Cardinale et Valeria Bruni Tedeschi), japonais, espagnol et allemand. Visite LSF un dimanche par mois à 11h30 : 4€50 Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : Visites guidées et tarifs spécifiques. Informations détaillées sur www.cinematheque.fr
BIBLIOTHEQUE DU FIL M Centre d’information à distance : 01 71 19 32 32
Vidéothèque et salles de lecture : Iconothèque et Espace chercheurs : Lundi, mercredi, jeudi et vendredi : 10h-19h Lundi, mercredi, jeudi : 13h-18h Samedi : 13h-18h30 Vendredi : 10h-18h Fermeture hebdomadaire : mardi Fermés le mardi et le samedi Carte journalière : 3,5 € / Forfait Atout Prix : 2,5 € / Libre pass : accès libre Carte d’abonnement annuel à la Bibliothèque du film : PT 34 € / TR 15 € / Carte trimestrielle CinÉtudiant 9€
LA LIBRAIRIE Fermeture le mardi. Lundi : 12h-19h. Mercredi, vendredi et samedi : 12h-20h30. Jeudi : 12h-22h00. Dimanche : 10h-20h30.
LE RESTAURANT – LE 51 Ouverture toute l’année, de 10 à 23 heures. Le lundi de 10h à 17h. Fermeture le mardi. Terrasse toute l’année. Tél : 01 58 51 10 91 // Fax : 01 58 51 26 83 – www.restaurant51.com
