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E-commerce : définition
Le e-commerce ou commerce électronique regroupe
l’ensemble des transactions commerciales s’opérant à distance
par le biais d’interfaces électroniques et digitales.
Le e-commerce est devenu le principal canal de la vente à
distance ce qui explique le remplacement du terme de « vente
par correspondance » par celui de « vente à distance ».
Le CA mondial de l'e-commerce BtoC s'est élevé
à 1 915 milliards de dollars en 2016, soit 8,7% du
total des ventes de détail dans le monde
LE TOP 6 DES MARCHES E-COMMERCE
1. Chine, avec 975 milliards de dollars (50% en m-commerce)
2. Etats-Unis, avec 648 milliards de dollars (20% en m-commerce)
3. Royaume-Uni, avec 174 milliards de dollars (20% en m-commerce)
4. Japon, avec 124 milliards de dollars (14% en m-commerce)
5. Allemagne, avec 77,9 milliards de dollars (14% en m-commerce)
6. France, avec 72 milliards de dollars (16% en m-commerce)
Marché E-commerce BtoC dans le monde
LE TOP 10 DES MARCHES
E-COMMERCE BTOB
1. Etats-Unis
2. Japon
3. Chine
4. Corée du Sud
5. Allemagne
6. Royaume-Uni
7. Russie
8. France
9. Inde
10.Brésil
Marché E-commerce BtoB dans le monde
Le E-shop
Le concept de E-shop ou d’extranet de commande client est
une démarche e-commerce sécurisée qui permet via une
identification à des clients connus de l’entreprise de passer
commande ou de partager des ressources.
- Service à valeur ajoutée pour les clients
- Permet une intégration directe dans les logiciels de
gestion commerciales, CRM et ERP de l’entreprise
- Ne permet pas de s’orienter sur de nouveaux marchés
- Appréhender les changements au sein de l’entreprise
L’ouverture au BtoC et mais aussi au BtoB
- Permet de s’ouvrir sur un nouveau marché très mature
- Appréhender un nouveau type de clients (plus exigeant)
- Faire cohabiter deux cibles (pros et particuliers)
- Etre certain de pouvoir répondre aux demandes
- Une concurrence très forte
- Problème lié au circuit de distribution déjà en place
- Appréhender le métier d’e-commerçant
L’E-commerce BtoB exclusif
- Les besoins du client son connus et identifiés
- Augmentation de la visibilité de l’entreprise
- Permet d’avoir une stratégie d’acquisition de trafic
qualifié et ciblé
- Appréhender le métier d’e-commerçant
- Problème lié au circuit de distribution déjà en place
Pourquoi faire de l’E-commerce BtoB
1. Un potentiel de développement largement sous-exploité
2. Un avantage concurrentiel durable
3. Un service répondant à l’évolution des usages
4. Un gain d’efficacité pour l’entreprise
5. L’opportunité du m-commerce
6. Un marché qui n’est pas saturé
A noter qu’à ce jour l’e-commerce B2B reprend les codes
et expériences de l’e-commerce B2C
Pourquoi faire de l’E-commerce BtoB
Selon l’étude « Transition numérique et commerce BtoB »
publiée par la Fevad, les transactions électroniques entre
entreprises pourraient atteindre près du quart des ventes
d’ici 2020, soit une croissance de plus de 30%
l’E-commerce : un canal très exigeant !
• Vous avez des clients (les internautes) qui sont
PLUS EXIGEANTS QUE DES CLIENTS PHYSIQUES
• Vous êtes ouverts 24h / 24 – 7 jours / 7
• Vous êtes soumis aux règles de moteurs de recherche
• Vous avez une e-réputation à gérer
• Vous devez être en veille sur la concurrence, les nouvelles
tendances du marché et le réglementaire
Ce canal oblige les entreprises à avoir une approche
très structurée
Etape 1 : identifier et comprendre ses clients
• Qui sont les potentiels clients du site e-commerce ?
• Quels sont leur comportement sur internet ?
• Quelles sont les fonctionnalités qu’ils attendent d’un
site e-commerce BtoB ?
Une démarche e-commerce est
toujours basée sur le client. Ses
préoccupations et besoins doivent
être au centre du projet
(démarche User Centrix)
Etape 2 : structurer et dimensionner le projet
La mise en place d’une démarche e-commerce dans une
entreprise est un projet très structurant qui a des impacts
sur le fonctionnement, l’organisation, le système d’information,
la communication et le marketing de l’entreprise.
Etape 3 : communication et webmarketing
• Peu importe les canaux choisis, la communication de
l’e-commerçant devra être centrée utilisateur
Etape 4 : rassurer le client
Le service client est le cœur du système. L'internaute doit
pouvoir contacter un "responsable" du site par mail, téléphone,
par courrier postal au moment où il le souhaite.
(Pictos de réassurance, Multiplication des liens de contacts,
Rapidité dans la réponse, proposition de service)
Etape 5 : les moyens de paiements
• Les moyens de paiements doivent être adaptés aux
usages du clients
• Il faut prendre en compte la fluidité du paiement
Etape 6 : le nerf de la guerre : la logistique
• La logistique représente 50% de la réussite d’un site
marchand
• Evitez les fausse promesses, sous peine d’insatisfaction !
Etape 7 : communication vers le client
Rassurer lors de la commande par :
• la confirmation de la commande
• la validation du paiement
• les modalités d'expédition et de livraison
Et s’il y a un problème, avertir le client le plus tôt
possible. Relation client oblige !
Etape 8 : Pensez omni-canal
Source : https://business.critizr.com/blog/multicanal-cross-canal-omnicanal-
quelles-diff%C3%A9rences
• Identité graphique de l’entreprise
• Créer le site :
- structure technique / graphisme
- passerelle avec les outils de production
- sécurisation des données et des échanges
• Constituer son catalogue : (Prendre des photos / Rédiger les contenus)
• Référencer le site
• Faire sa publicité
• Rédiger les contrats / CGV
Investissement marketing =
15 % du CA annuel
Les investissements de base
La Loi Hamon
Votée le 13 février 2014 dernier, la
loi Hamon renforce les droits et la
protection des consommateurs
face aux vendeurs.
Cette loi est applicable dans le
cadre de l’e-commerce BtoC.
Exemples d’applications de la loi
- Le délai de rétractation de l'acheteur passe de 7 à 14 jours
- Le délai de remboursement de ou à 14 jours
- Garanties : la présomption de défaut de conformité passe
de 6 à 24 mois
La loi anti-fraude à la TVA
Depuis le 1er janvier 2018, les
commerçants et professionnels assujettis
à la TVA qui utilisent un logiciel de caisse
ou système de caisse doivent utiliser
un logiciel sécurisé satisfaisant aux
conditions d'inaltérabilité, de
sécurisation, de conservation et
d'archivage des données.
La définition de logiciel de caisse : exclut du périmètre les
opérations entre professionnels mais inclut les logiciels de
gestion permettant un enregistrement des ventes et surtout,
contrairement aux attentes, s’étend au e-commerce dans des
conditions qui restent peu claires.
La TVA Intracommunautaire
Ces mesures font suite à une volonté de réforme pour un
nouvel espace TVA, et au plan d’action sur la TVA « Vers un
espace TVA unique dans l’Union ». Une directive et deux
règlements ont déjà été adoptés le 4 décembre 2017
L’objectif principal de la Commission est toujours de lutter
contre la fraude à la TVA dans l’Union Européenne, de
créer un espace unique et d’adapter le régime de la TVA
au numérique.
Le 18 janvier 2018, la Commission
Européenne a voté des mesures pour
mettre en pratique le régime de TVA
définitif.
Le RGPD
Le Règlement Général sur la Protection des Données
(RGPD) : une réglementation européenne qui finira d'entrer en
vigueur le 25 mai 2018. Cette loi a pour principal objectif de
renforcer les droits des personnes, et de responsabiliser les
acteurs traitant des données.
A ce jour, 99% des entreprises sont impactées par le RGPD.
La sécurité informatique et RGPD
Dans le cadre du RGPD, il faudra
- Etre vigilant sur ses prestataires pour qu’ils sachent
répondre aux exigences du règlement
- Savoir où sont stockés les données de ses clients et
s’assurer qu’elles soit en sécurité (Privilégiez l’UE)