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École Rivolet - Classe de CE2-CM1-CM2 Graines de lecteurs Récits

École primaire de Rivolet

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Les histoires des classes de CE2-CM1-CM2 de l'École primaire de Rivolet. Avec l'aimable collaboration de Sophie Chérer

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École Rivolet - Classe de CE2-CM1-CM2

Graines de lecteursRécits

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Histoires écrites par des classes de CE2-CM1-CM2de l’école primaire Rivolet

Avec l’aimable collaboration de Sophie Chérer

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Alphonse Colomé

par Solal H.C et Léon

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ALpHonSE CoLoMÉ

En août 1914, Alphonse travaillait dans les champs et tout à coup les cloches sonnèrent. « Dong ! Dong ! ». Alphonse a couru pour aller voir ce qui se passe et c’est là qu’il vit une pancarte avec écrit « Mobilisation générale ». Alphonse était bouche bée, mais on lui dit « la guerre sera courte ». Et il partit en train, et quand il arriva sur place, on lui donna un costume. Il dû creuser, creuser, jusqu’à ce qu’ils firent des tranchées. Pareil pour les Allemands. Mais il s’ennuyait dans les tranchées et tout à coup, il entendit un coup de sifflet : « Allez! Dans quinze minutes sur les échelles ». Alphonse monta sur une échelle et il partit sur le champ de bataille. Il vu des horreur de la guerre, il tua des Allemands et tout à coup il trébucha dans un trou. Il se tordit une cheville. Un Allemand allait le tuer quand un ami d’Alphonse tua l’Allemand. Il aida Alphonse à se relever et ils regagnèrent les tranchées. Mais pendant ce temps, la femme d’Alphonse devait aller à l’usine pour faire des obus. Quand Isabelle rentra dans sa maison, elle était épuisée.Mais la bonne nouvelle c’était que Alphonse avait sa perm’. Il rentra chez lui, il était heureux d’avoir sa perm’. Mais deux semaines après, il devait retourner dans les tranchées.Plus tard, dans les tranchées : « Attention, un obus ! » dit un soldat. Le soir est venu, c’est à Alphonse de surveiller dans le faux arbre. Et tout à coup, une balle de fusil cassa une branche de l’arbre. « Au secours ! » dit Alphonse. Mais c’était inutile et en plus Alphonse avait tord de crier « au secours » car des Autrichiens étaient non loin de là. À l’aube, Alphonse se réveilla brusquement, un obus était tombé à côté de là où il se trouvait.- Allez, on se lève ! dit le sergent. On va à Verdun.Il partit en train et quand il arriva, il vit une prairie. Il dû creuser, creuser, pour faire des tranchées. Il dû monter sur les échelles et là un obus atterrit sur une échelle et tua un soldat Français. Dans la tranchée allemande, les Allemands couraient de partout et quand ils furent prêts, ils attaquèrent les tranchées françaises. Alphonse se fit blessé, il se fit soigner et il se reposa un jour ou deux. Après, il dû retourner dans les tranchées de 1ère ligne. Au loin, il entendit un obus qui se rapprochait de plus en plus près et qui s’écrasa juste à côté d’Alphonse. Il se fit recouvrir de terre et mourut le 5 mai 1916.

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Georges Guynemeret l’enfant sauveteur

par Arthur L.

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GEoRGES GuynEMEREt L’EnfAnt SAuvEtEuR

C’était au coeur de la 1ère guerre mondiale, le 24 décembre 1914.Georges Guynemer fêtait son anniversaire. Il avait 20 ans. Son métier était capitaine. Il eut un nouveau casque de militaire.Le lendemain, il alla faire un combat aérien, lorsqu’un avion allemand lui lança des mitraillettes. Bien entendu, l’avion s’écrasa. Mais il atterrit et pas n’importe où ! Dans une ferme allemande !!Lorsqu’il vit un enfant allemand ! L’enfant avait très peur car les allemands étaient les ennemis. Il avait une seule solution : le mettre dans le foin !Un soir, l’enfant dit à table « J’ai plus faim ! ». Bien entendu, c’était un mensonge.Au coeur de la nuit, il se leva, réveillé par les bombes. Mais c’était un coup de chance ! Pourquoi ? Car il put aller nourrir Georges Guynemer, effondré dans son foin.Le lendemain matin, Georges hurlait, l’enfant essayait de le faire taire, mais impossible car il souffrait trop. Mais les allemands avaient trouvé Georges Guynemer. Ils essayèrent de lui tirer dessus mais malheureusement ils tirèrent sur l’enfant sans le vouloir.Il passa des nuits à l’hôpital des soldats. Plus tard, Georges Guynemer avait 23 ans, puis le 11 septembre 1917, Georges finit par mourir.

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Il était une guerre

par Arthur B. et Mathis

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IL ÉtAIt unE GuERRE

Il était une fois un homme, du nom de Antoine, qui allait à la guerre de la Somme. Antoine envoya une première lettre où il y avait écrit « Ma chère femme, nous sommes arrivés à la guerre. La guerre est horrible mais je serai là bientôt. Ton cher époux Antoine Minot. » Il est avec Claude Minot. Puis sa femme lui répondit avec une lettre « J’espère que tu as bien aimé la soupe que je t’ai préparé. Germaine Minot ». Et son mari lui répondit : « Merci. Je l’ai adoré ! Et Claude est mort en 1917. En fait, la guerre va se terminer en 1918, donc à dans 1 an.» Sa femme lui répondit : « Nul ! Tu seras peut-être mort avant. » Lettre de 1918 « Votre mari est mort pour la France le 18 février 1918.»

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L’histoire de grand-père

par Maé et Clara f.

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L’HIStoIRE dE GRAnd-pèRE

Un beau matin, la sonnerie retentit, et les enfants sortirent en courant.DING DONG Entrez les enfant !- Bonjour mamie Catherine ! À l’école, on parle de la première guerre mondiale ! Peux-tu nous raconter l’histoire de grand-père Daniel ?- Oui, je vous la raconterai quand nous aurons mangé.Les enfants crièrent de joie.- Votre grand-père rentrera juste après le repas. Il racontera son histoire avec moi.Après le repas, Catherine commença l’histoire toute seule.- Guillaume II, empereur d’Allemagne, à sa naissance, à eu une fracture du bras droit. Il en a souffert toute sa jeunesse. Il avait deux cousins : Georges V, roi d’Angleterre, et Nicolas II, tsar de Russie. Ces deux-là s’entendait bien, mais Guillaume détestait ses deux cousins.Juliette demanda :- Grand-père, pourquoi Guillaume détestait ses cousins ?- Parce qu’il était jaloux de ses deux cousins ou d’autre chose. Mais ce qui était sûr, c’était qu’il ne les aimait pas.- Et qu’est-ce qu’il s’est passé après ?- L’Allemagne nous a déclaré la guerre. Tous les hommes ont été rassemblés. La guerre a été déclarée le 4 juin. Votre grand-père a été dans la mobilisation, malheureusement. Le premier jour, l’Allemagne fit beaucoup de victimes. Votre grand-père n’a pas été tué le premier jour. Il était tirailleur.- Grand-père, est-ce que dans ta famille quelqu’un a fait la guerre avec toi ?- Oui, mon frère a fait la guerre avec moi.- Il s’appelle comment ? - Il s’appelle Jean.- Il était comment Jean ?- Il était joli, jeune, garçon bien élevé, mais il est mort le premier jour.- Comment est-il mort ?- Il s’est fait tiré dessus et est resté ensevelis. On ne l’a pas retrouvé. Après je n’étais plus mitrailleur. J’étais un soldat courageux. La vie dans les tranchées était horrible. Je n’en pouvais plus, il y avait des rats, de la boue. Votre grand-mère m’a envoyé des colis, des cartes, pour ne pas me décourager. J’ai vu des centaines d’hommes mourir. Ca a été très dur. J’ai dû vivre quatre ans sans mon frère dans ces horribles tranchées.- Daniel, quel a été la plus horrible entre la première guerre mondiale et la deuxième?- La plus horrible a été, euh… la première ! La France a gagné l’Allemagne. La première avait des armes redoutables, mais moins que la deuxième guerre !

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- Dans le grenier, il y a quelque chose que j’aimerai vous montrer. Quand ils arrivèrent au grenier, Daniel ouvra un grand coffre. Il y avait plein d’armes : une bailLonnette, deux casques, quelques fusils, des arts de poilus, des équipements militaires…Paul s’écria :- Tu sais papi, ça me donne envie de faire un exposé que l’on présentera à la classe.- Très bonne idée !- Maintenant, il faut aller à l’école! dit mamie.- Ok ! À ce soir !

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L’histoire de la guerre

par Emma et Romane

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L’HIStoIRE dE LA GuERRE

Il y a de cela 20 ans, un jeune homme était en guerre. Gueule cassé, il revint à la fin de la guerre. Voyant qu’il avait des petits enfants, il raconta son histoire :- J’étais avec votre grand-mère quand tout à coup, les cloches sonnèrent. Toutes les femmes pleuraient et les hommes ne bougeaient plus. Ca y est, c’est la mobilisation générale.- Mais grand-mère, tu t’étais remise que grand-père soit parti à la guerre ?- Malheureusement non.- Ma petite Marguerite me soutenait sinon je me serais peut-être suicidé, la guerre c’est du suicide ! Bon, je continue l’histoire. J’avais un copain dans les tranchées : Philipe Bataille. Il a eu de la chance, il s’est coupé le pouce sans que personne ne le vit. Du coup, il a pu retrouver sa femme et ses enfants. Et après, j’étais tout seul et c’était pas agréable. Votre grand-mère m’envoyait toutes les 2 semaines des tartes à la myrtille. Elles étaient délicieuses. À un moment de la guerre, les soldats qui étaient sur leur chevaux, étaient cachés dans un champ de blé, les allemands étaient cachés dans la forêt. Et on entendit le coup de feu, c’était le signal du départ, et on est tout de suite parti les attaquer.Puis, j’ai vu des soldats mourir devant, mais sous mes yeux ! Je sais, c’est tellement cruel. De l’autre côté, il y avait quelques français. Oh, j’avais presque oublié, voilà une lettre de votre grand-mère :30 août 1915Cher mariJe t’aime très fort et j’ai hâte de te retrouver. Je t’ai envoyé une tarte à la myrtille comme tu les aimes et un reblochon qui va, j’espère, être très bon. Tu vas revenir bientôt ? Envoies-moi vite une lettre.Signée Jeanne

31 août 1915Chère JeanneJ’ai goûté à ta tarte aux myrtilles, elle était délicieuse. Mais ton fromage, je l’ai jeté aux allemands. Apparemment, ils ont détesté ça ! Bon, je vais bientôt rentrer et tu pourras me renvoyer une tarte à la myrtille.Signé ton mari qui t’aime

- Tenez, je vais vous donner la boîte, mais ne regardez pas tout de suite. Bon, je continue l’histoire, oh que c’était drôle quand j’ai jeté le fromage sur les allemands. Quand ta grand-mère a lu la lettre, elle m’a dit qu’elle s’était pété de rire. Vous savez, le fromage, du côté des allemands, c’était comme du gaz.Chez les français, j’étais sergent et mon copain François était dans mon groupe, c’est évident. Voilà une lettre de moi :

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16 août 1915Chère JeanneJ’ai hâte de te revoir. J’espère que tu vas bien. Moi, je m’étais fait attrapé par les allemands, mais je me suis évadé. Bon, au revoir ma chère Jeanne.Ton mari qui t’aime

Voici sa réponse :18 août 1915Cher AugusteLa guerre doit être dure. Tu me manques beaucoup. Ta tarte à la myrtille est pour demain. Marguerite pleure tous les soirs, tu lui manques beaucoup.Ta chère femme et MargueriteOn t’aime

Et maintenant, c’est la fin de la guerre, nous rentrons chez nous, heureux. Oh, j’avais oublié de vous dire, Marguerite votre mère est dans l’histoire. Les enfants c’est maintenant l’heure de se coucher. Je vous réveille demain à 8h00. Je vous raconterai la suite demain.

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La france contrel’Allemagne

par Arthur B.

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LA fRAnCE ContRE L’ALLEMAGnE

Il était une fois un poilu qui s’appelait Daures Jules. Il avait 30 ans. Mais il avait sa femme qui était dans l’armée allemande. Mais il avait un copain qui s’appelait Jean Causse il avait 30 ans aussi et il venait du village de la Glévade. Ils sont partis à la guerre. La guerre commença. Nous sommes en 1916. Il y a déjà 100 morts et 100 blessés du côté français et du côté des allemands il y a 200 morts. La guerre est. Daures Jules devient enseignent de CP–CE1 et Jean Causse devient militaire dans l’armée française.

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La guerre sans en être une

par Micie

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LA GuERRE SAnS En êtRE unE

Dans un joli village habitait une petite famille du nom de Dumontet. Il y avait Pierre le père, Liwenn la mère et la petite Charlotte. Un jour un homme est venu dans la maison :« Toc toc toc »- Entrez. dit Liwenn.- Votre mari doit me suivre, dit le monsieur.- Pierre ! cria Liwenn. Il y a un monsieur qui veut te voir.- J’arrive, dit Pierre.- Suivez-moi.- Non papa, ne suis pas ce monsieur.- Si il le faut.Charlotte se mit à pleurer.- Je vous emmène à la guerre.- Oh non !- Oh si !Le 2 septembre 1916 la famille reçue un télégramme qui disait qu’il était mort dans la tranchée d’Oldenbourg et la famille pleurait à chaudes larmes. Et d’un coup.« Toc toc toc »- Papa ? !- Alors le télégramme était faux ? Demanda Liwenn.- Ils ont dû se tromper.- Oui !

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Le poilu

par Léon et Margaux

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LE poILu

C’était un dimanche, dans ce petit village il y avait des maisons. Dans une des maisons il y avait Couturier François qui avait 1 fille âgée de 6 ans qui s’appelait Marie et un garçon âgé de 8 ans qui s’appelait Paul et sa femme Elisabeth âgée de 32 ans. François avait 39 ans. Tout à coup il entendit un coup de sifflet, il alla sur la place des arts et François vit une grande pancarte, au-dessus c’était écrit « mobilisation générale ». François et sa femme échangèrent un regard triste. François ne voulait pas l’annoncer à ses enfants mais il était obligé de leur annoncer parce qu’il partait dans 3 jours. Quand François l’annonça à Paul, Paul dit :-Tu es mon héros papaEt Marie dit :-Bonne chance papa !3 jours plus tard François prépara ses affaires, il allait prendre son train à 13h30. Quand il arriva à la gare, il dit :-Je reviendrai bientôt, la guerre sera courte.Dans le train tout le monde était gai, ils criaient :-On va gagner !!!Quand il arriva dans la Somme ils étaient très nombreux, ils devaient creuser les tranchées pendant 5 heures. Quand ils rentrèrent dans les tranchées c’était tout humide. Un coup de sifflet retenti, les allemands attaquaient. Un autre coup de sifflet retentit :- Attaquez les allemands !!La journée passa il y eu 19240 morts français. François pensait à sa famille et lui envoya une lettre :« Bonjour ma chère ÉlisabethVous me manquez, hier on a creusé les tranchées pendant 5heures. À la fin on était atone. Ce matin je suis allé attaquer, je suis triste de tuer des personnes. Je me suis fait des amis. Un énorme obus a atterrit dans les tranchées allemandes.Bisous, Couturier François »22 août 1916

La permission est arrivée pour François, il est très joyeux. Quand ilarriva chez lui ses enfants lui sautèrent dans les bras, il se fît soigner par sa femme Élisabeth. Mais deux semaines plus tard, il devait retourner dans les tranchées françaises, c’était à son tour d’espionner les Allemands, mais il se fît repérer et fut prisonnier. Ses copains étaient rassurés. Le soir il écrivit à sa femme et ses enfants !« Ma chère familleVous me manquez beaucoup aujourd’hui je me suis fait prisonnier mais mes copains sont venus me chercher. J’espère que les enfants vont bien, je les embrasse, bisous, Couturier François »

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En 1918 François se reçoit un éclat d’obus sur sa tête, son copain l’emmena à l’infirmerie.Deux semaines plus tard il entendit les cloches sonner, il regarda dans la rue et il vit une pancarte où c’était écrit « Vive la France ! ». Il comprit tout de suite, du coup il les rejoigna dans la rue. Quand il rentra chez lui, ses enfants avaient peur de lui parce qu’il avait une gueule cassée, il était très malade. C’était la pleine lune François repensa à ses amis qui étaient morts à la guerre. En 1919 Couturier François est mort des suites de ses blessures.

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Les trois poilus

par Erika et Aneth

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LES tRoIS poILuS

Au cœur du vieux village qui s’appelait Rivolet, il y avait trois maisons en pierre très jolies et dans ces trois maisons vivaient trois familles, il y avait : Auguste, sa femme Marguerite et leur fille Anna de 12 ans. Dans une autre maison vivait : Jean-Marie, il était célibataire, puis dans la 3ème maison vivaient : Julien, sa femme Anne et leur fils Petit Paul. Ils allaient tous les jours prendre un café au bar, mais tout à coup ils entendirent un gros bruit qui venait de l’église, ce n’était plus la cloche de nos repas, mais le tocsin qui appelait les hommes pour partir à la guerre, soudain Auguste se leva et dit :- Venez les amis, on va voir ce qu’il se passe !!!!Ils sortirent dans la rue et virent plein d’hommes rassemblés. Parmi eux, un leur dit :- Vous devez venir, on vous attends là-bas !- Euh, d’accord ! dirent les 3 hommes en se dirigeant vers la place du village. Le soir même, Auguste pleurait en préparant sa valise, Jean-Marie, lui, était déjà prêt et puis Julien était entrain d’expliquer à Petit Paul qu’il devait partir à la guerre avec sa valise à la main. Le soir à la gare, les femmes disaient au revoir à leur mari en pleurant. Anna rentra chez elle avant sa maman car c’était trop tristepour elle de voir son père partir à la guerre. Anna s’allongea sur son lit en pleurant, quand sa maman rentra dans sa chambre et la vit pleurer, elle lui demanda :- Qu’est-ce qu’il y a ma puce ?-Je suis trop triste que papa parte à la guerre, snif.- Mais mon cœur, on lui enverra des lettres.- D’accord maman !

04/08/1914Mon cher mariLa guerre ça doit être très dur, j’espère que ce sera bientôt fini. As-tu reçu mon camembert aux champignons et le flan aux escargots que Anna a fait ? Et Jean-Marie et Julien, ils vont bien ? Tu me manques beaucoup. Bientôt je vais t’envoyer 3 petits gâteaux aux abricots secs et à l’ail des ours. Ta femme qui t’aime et ta fille Anna qui t’aime aussi.

Une fois la lettre écrite et envoyée, Anna couru dans sa chambre en attendant une lettre de son père. Le lendemain matin, quand le facteur passa, Anna sortit de sa chambre et se dirigea vers la boîte aux lettres mais pas de lettre.

Elle alla chez sa copine Mathilde et toqua à la porte :- Entrez !- Salut ! J’ai quelque chose à t’expliquer- D’accord, entre !Elles montèrent dans la chambre.

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- En fait, c’est personnel. Mon père est parti à la guerre et tellement que j’étais triste et ben on lui a envoyé une lettre et il m’en a pas renvoyé une, et je me demande s’il n’est pas mort.Je te comprends, moi aussi, il est parti à la guerre.Et puis :- Ah mince, il est 5 heures, il faut que je rentre.- À bientôt !- Ouais, salut ! À demain au collège.De retour à la maison, elle alla dans sa chambre. La porte était à peine refermée qu’elle entendit : « toc, toc, toc ! »Elle alla ouvrir la porte et quelle surprise ! C’était son père qui se jeta dans ses bras.- Papa, je t’aime, j’ai cru que tu ne rentrerais jamais !!!- Moi aussi, je t’aime ma chérie !!! J’ai eu une permission.2 jours après, il repartit à la guerre de 1914.Puis, nous n’avons plus eu de nouvelles et nous avons apprit qu’il était mort, il était allé à l’hôpital parce qu’il souffrait de blessures qu’il s’était fait pendant la guerre.Un matin, une infirmière alla le voir et elle dit :- Auguste ? Auguste ?Il était donc mort à Compiègne le 18 juin 1918.

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une guerre inconnue

par Solal f.B. et Joris

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unE GuERRE InConnuE

C’était un beau matin que Louis Barthas se levait.- Margaux, tu peux me faire des tartines? - Oui, bien sûr mon chéri !Un peu plus tard :- Tiens ! Les policiers s’arrêtent devant notre maison.C’est la guerre, pensent Louis et sa femme. Ils s’échangent un regard de tristesse.« Toc, toc, toc ! »- Oui, entrez !- Bonjour, l’Allemagne va vous déclarer la guerre. Rendez-vous mardi à 10h au commis-ariat.Un peu plus tard :- Margaux, ne t’inquiète pas, la guerre sera courte !Et voilà que mardi arrive, Louis se prépare.Le 12 août, lettre de Louis à Margaux :« Dans les tranchées, tout se passe bien. Dans 1h30, je vais aller sur le front. Et toi, j’espère que tu vas bien. Je pense très fort à toi. »1h30 plus tard :- Allez tous sur le front, dit un soldat.Et Louis repéra un de ses copains.- Salut Jean, ça va ?- Oui et toi ?- Super !Et les voilà de retour aux tranchées. Tout à coup, un obus arriva et éclata devant eux. « BOUM !!! ». Ils se font projetés.La nuit, ils font le tour de garde. Au petit matin, Louis écrit une lettre à Margaux :« Bonjour ma chérie. Je suis dans les tranchées. Hier, je suis allé sur le front. Bientôt, je vais rentrer une semaine à la maison. J’espère que tu vas bien. »Dans l’après-midi, les Boches allèrent dans la forêt. Louis et Jean vont les espionner. Et les voilà près des Boches.- Ils discutent d’un plan pour attaquer la frontière ! s’exclame Jean.- Qui êtes-vous ? Rattrapez-les, bande d’incapables !« Pan ! Pan ! »- Jean, tu es blessé, rentrons vite !- Rentres sans moi, je suis foutu ! dit Jean.- Non, tu viens avec moi !De retour aux tranchées, Jean est à l’infirmerie et quand il sort, il cherche Louis qui est en ce moment en permission.Jean dit à un soldat du nom de Olcide :- Où est Louis ?- Il est en permission.

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Dans les tranchées, le 11 novembre 1914 :- Allez tous sur le front !!!- Jean part par là-bas ! dit Louis.Et tout d’un coup, un Boche tira et la balle traversa la tête de Louis.- NNOOONN !!! cria Jean.Deux jours plus tard, Jean apporta une lettre à Margaux.- Non, non, non!!! Ce n’est pas possible !

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Assises Internationales du Roman

16 classes primairesont lu, rencontré et écrit avec :

Sophie Chérer, Aurélien Loncke, Marie-Aude Murail, Claire Ubac

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Avec les Éditions Célestines : http://petits livres.free.fr