Upload
others
View
2
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
i
Ecole Supérieure des Ingénieurs de Medjez el Bab
Direction des Stages
GUIDE DE REDACTION D’UN RSE1 ET D’UN PFE2
1 Rapport de Stage d’Etude (2ème année) 2 Projet de Fin d’Etudes (3ème année)
Pr. Lotfi RABOUDI Directeur des stages
Janvier 2017
ii
AVANT PROPOS
Le travail projet de fin d’études, en lien avec un lieu de stage, est un
travail individuel effectué sous la responsabilité d’encadrants (enseignant-
chercheur et celui de l’organisme d’accueil) et qui débouche sur un rapport
écrit évalué lors d'une défense orale. La défense a lieu en présence des
encadrants, d'un rapporteur, un invité (expert) et est modéré par un enseignant-
chercheur (président). Ce travail est souvent l'occasion d'entrer en contact avec
le monde professionnel dans lequel est généralement choisi l'expert. Le sujet
est abordé dans une perspective d'application pratique, c'est l'occasion de
mener une réflexion personnelle dans un cadre méthodologique défini et
après avoir consulté les principaux travaux publiés sur le thème choisi.
iii
RESUME
Ce document est destiné aux étudiants du cycle ingénieur de l’Ecole
Supérieure des Ingénieurs de Medjez el Bab (ESIM) qui préparent la rédaction
de leurs rapports de stage d’études (RSE) ou leurs projets de fin d’études
(PFE). Ce guide est la synthèse d’un certain nombre de documents référencés
dans la bibliographie. Les étudiants sont tenus d’utiliser ce document comme
guide de rédaction du rapport du projet de fin d’études. Il contient les règles de
base, la présentation matérielle et la structure du rapport afin d’uniformiser les
textes et surtout à les rendre clairs, concis et conformes aux normes reconnues.
Mots clés : Ingénieur, ESIM, PFE, guide, rédaction, structure, normes.
iv
Sommaire AVANT PROPOS ....................................................................................................................ii
RESUME ................................................................................................................................. iii
Liste des tableaux ...................................................................................................................... v
Liste des figures ........................................................................................................................ v
PARTIE 1 : STRUCTURE DU RAPPORT ............................................................................ vi
1. Introduction ...................................................................................................................... vi
3.1. Les pages préliminaires .......................................................................................... viii
3.1.1. La page de titre ou de garde .......................................................................... viii
3.1.2. Les remerciements.......................................................................................... viii
3.1.3. Résumé ........................................................................................................... viii
3.1.4. Le sommaire ..................................................................................................... ix
3.1.5. La liste des tableaux ......................................................................................... ix
3.1.6. La liste des figures ........................................................................................... ix
3.1.7. La liste des symboles et des abréviations ......................................................... ix
PARTIE 2 : REDACTION DU RAPPORT ......................................................................... - 1 -
1. Introduction Générale .................................................................................................. - 1 -
2. Développement ............................................................................................................ - 1 -
3. Conclusion et Recommandations ................................................................................. - 4 -
4. Liste des références ou bibliographie ........................................................................... - 5 -
4.1. Par Numéros ......................................................................................................... - 5 -
4.2. Par Nom ............................................................................................................... - 5 -
5. Annexes........................................................................................................................ - 7 -
6. Page de garde ............................................................................................................... - 8 -
7. Présentation matérielle ................................................................................................. - 8 -
7.1. Format du texte .................................................................................................... - 8 -
7.2. Pagination ............................................................................................................ - 9 -
v
7.3. Tableaux et figures .................................................................................................. - 11 -
7.4. Équations................................................................................................................. - 11 -
7.5. Citations .................................................................................................................. - 12 -
7.6. Quelques règles concernant les abréviations usuelles : (Annexe 1). ....................... - 13 -
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................. - 14 -
ANNEXE : ......................................................................................................................... - 15 -
Liste des tableaux
Tableau 1: Structure du rapport de fin d’études .................................................................... vii
Liste des figures
vi
PARTIE 1 : STRUCTURE DU RAPPORT
1. Introduction
L’écriture reste essentielle à la fonction de l’ingénieur car elle permet
de communiquer à d’autres le travail accompli. La rédaction n’est pas
simplement une tâche mécanique et superficielle mais exige une longue
planification du travail. Durant toute la carrière d’un ingénieur, ces derniers
devront communiquer leurs consultations, leurs avis et leurs projets autant à
l’oral qu’à l’écrit. Ce guide aidera à concevoir, présenter et structurer le
rapport de projet de fin d’études. (Anne-Marie Laroche, 2004)
2. Règles fondamentales
(Anne-Marie Laroche, 2004)
➢ Un rapport bien fait et bien présenté peut faire la différence entre un
projet accepté ou rejeté,
➢ Le texte doit se conformer aux exigences de la langue pour qu'il soit
clair et pour que son auteur soit bien compris (Veiller attentivement
au style, à l'orthographe et à la grammaire),
➢ Le rapport de fin d’études doit être bien accepté et bien compris,
➢ Le lecteur s’attend à trouver les cinq parties principales à tout
rapport, chacune d’elles ayant un rôle précis à jouer :
• Résumé
• Introduction
• Corps du rapport (Matériel et Méthodes)
• Résultats et Discussions
• Conclusions
et des annexes qui sont structurées suivant un ordre logique à la fin du
rapport.
3. Structure du rapport
vii
Pour qu’un texte soit à la fois facile et agréable à lire, sa structure doit
être organisée selon la structure conventionnelle d’un rapport technique. Le
respect des conventions de rédaction connues a pour effet de permettre au
lecteur de concentrer ses efforts intellectuels sur l’assimilation de
l’information transmise par le rapport plutôt que sur son organisation
matérielle. (Daniel, D., 2012).
Cette section du document s’attarde à détailler, de façon chronologique,
l’ensemble des éléments qui composent le PFE (tableau 1).
Tableau 1: Structure du rapport de fin d’études
A. Pages préliminaires
• page de titre
• remerciements
• résumé
• Sommaire
• liste des tableaux
• liste des figures
• liste des abréviations, des symboles et des acronymes
B. Introduction (début de la pagination)
• présenter le sujet (amener)
o cadre de l’étude
o énoncé de la problématique
• présenter les objectifs (poser)
• présenter le plan de rédaction (diviser)
o structure du rapport
C. Développement (il faut donner un titre différent à chacun des chapitres)
• position du problème
• présentation de la méthodologie
• résultats
• analyse
• conclusion partielle
D. Conclusion
• synthèse de l’étude
o résumer la problématique, l’analyse
o résumer les conclusions partielles
• recommandations
o proposer des actions
o placer l’étude dans un cadre plus général
E. Liste des références ou Bibliographie (fin de la pagination)
F. Annexes
viii
3.1. Les pages préliminaires
Comme leur nom l’indique, les pages préliminaires précèdent le texte
lui-même, à savoir l’introduction, le développement et la conclusion.
3.1.1. La page de titre ou de garde
Respecter le modèle de page de titre de l’ESIM.
3.1.2. Les remerciements
Voici un exemple : Je tiens à remercier M. ………, ingénieur chez ………, pour l’aide précieuse qu’il m’a
apportée tout au long de ma démarche. Il a su me guider avec compétence dans ce
travail. Aussi, ai-je tiré pleinement profit de sa vaste expérience du ………..
3.1.3. Résumé
Tout rapport s'accompagne d'un résumé (environ 250 mots, moitié
d’une page) dont la lecture doit suffire à comprendre le sujet et est
généralement rédigé en un seul paragraphe. Il se doit de distiller les éléments
clés du rapport apparaissant dans l’introduction et dans les conclusions et
doit pouvoir être lu en isolation totale du reste du rapport. Il est donc utile
d’éviter les symboles, les acronymes ou des références à d’autres sections du
rapport. Ce texte exige clarté et précision car il permet au lecteur de se faire
une idée rapide sur l’essentiel de la démarche, de la problématique et sur les
solutions retenues.
Le résumé doit contenir tous les éléments suivants :
- l’objectif du rapport
- la description du problème et la présentation de la méthode
employée
- les principaux résultats, les principales solutions envisagées
ix
- les conclusions et les recommandations.
Il est conseillé d’ajouter les mots clés du projet (cinq à huit mots-clés)
et un résumé en anglais (ABSTRACT).
3.1.4. Le sommaire
Il apparaît à la suite du résumé.
3.1.5. La liste des tableaux
3.1.6. La liste des figures
Ces listes se situent à la suite de la table des matières ou sommaire sur
deux feuilles séparées.
3.1.7. La liste des symboles et des abréviations
Elle se situe à la suite de la liste des tableaux et des figures sur une feuille séparée.
- 1 -
PARTIE 2 : REDACTION DU RAPPORT
1. Introduction Générale
L'introduction est un des passages les plus importants dans un mémoire, car
elle informe précisément le lecteur sur les questions traitées par le projet de fin
d’études et sur les méthodes qui seront utilisées pour y répondre. (Site de
l’école du commerce).
L’introduction (1 à 2 pages) au contraire de la conclusion qui peut être
courte, se décompose en trois parties : le sujet amené, le sujet posé et le
sujet divisé. Quand cet ordre est respecté, le lecteur obtient rapidement une
sorte de plan du document à la seule lecture de l’introduction.
• Présenter le sujet : cadre de l’étude et énoncé du problème
(sujet amené)
• Présenter les objectifs : limite de l’étude, méthodologie (sujet posé)
•Présenter le plan de rédaction (structure du rapport) : présentation
des différents chapitres ou sections (sujet divisé).
L’introduction ne doit jamais donner les résultats du stage. En général,
on rédige l’introduction après le développement, parce qu’elle condense,
en l’annonçant, tout le contenu du rapport.
2. Développement
Le développement, c’est la colonne vertébrale de votre texte. Là se
trouve la substance de tout document écrit. Le développement est la partie
volumineuse du document. C’est la partie principale du rapport qui doit
fournir toutes les explications, tous les résultats et commentaires. Cette partie
- 2 -
doit répondre à toutes les questions qu’une personne intéressée par l’étude
pourrait se poser pour comprendre en détails votre travail. (Christiaens
Sébastien, 2005).
Le développement est à diviser en chapitres (deux ou trois chapitres)
qui doivent, à la mesure du possible, être équilibrés. La partie du
développement de chaque chapitre se divise de la manière suivante :
• position du problème (introduction partielle)
• méthodologie (décrire le moyen utilisé pour résoudre le problème)
• résultats (décrire et expliquer les résultats obtenus)
• analyse (Elle permet au lecteur de comprendre les choix, les décisions
et les conclusions)
• conclusion partielle (Elle constitue une argumentation qui rassemble
et résume les résultats et l’analyse.) (Anne-Marie., 2004).
Le premier chapitre est une étude théorique ou analyse
bibliographique (se concentrer aux mots clés, aux outils et aux méthodes
utilisées dans le PFE). Il s’agit d’établir une synthèse bibliographique aussi
exhaustive que possible de l’essentiel des travaux scientifiques traitant du
sujet. Les candidats sont invités à diversifier leur lecture. Les consultations,
selon l’ordre de primauté établi en fonction de leur qualité d’une part et de leur
disponibilité au lecteur d’autre part, sont les périodiques scientifiques, les
ouvrages scientifiques, les rapports et les études techniques, les documents
académiques et éventuellement les pages web. L’utilisation des notes de cours,
documents à diffusion restreinte et inaccessibles pour des tiers, est ennuyante.
Les candidats sont tenus de réaliser la synthèse des travaux pertinents
par rapport au sujet traité et uniquement ceux qui ont été réellement consultés.
Cependant il n’est pas permis de reproduire des passages entiers ; rappelons
que le plagiat est fortement prohibé. Il ne faut en citer que les références
- 3 -
effectivement consultées par le candidat et non celles rapportées dans d’autres
documents (Consignes pour la rédaction des écrits académiques).
Le deuxième chapitre intitulé « Matériels et Méthodes » est dédié à la
présentation de la zone d’étude et de ses caractéristiques essentielles et
originales ainsi que toutes les données auxiliaires à l’étude et évoque les outils
utilisés comme les logiciels et les équipements, les indicateurs ou les
paramètres adoptés pour mener l’étude, les protocoles de mesures,
l’échantillonnage, le dispositif de mesure, les analyses retenues, la période
concernée par l’étude,… et d’une manière générale toutes les dispositions
permettant d’atteindre les objectifs fixés dans l’introduction du rapport. Le
candidat doit décrire, en toute évidence, toute la démarche utilisée permettant
au lecteur sa reproduction sans-équivoque ; il convient de renforcer cette
partie par toutes les illustrations.
Cette partie peut être scindée en deux chapitre(s) : Présentation de la
zone d’étude & Outils utilisés.
Le troisième chapitre est consacré aux résultats et discussion. Les
candidats sont invités à présenter de manière systématique tous leurs résultats,
sous forme d’illustrations synthétiques. Néanmoins, chaque illustration ne doit
être redondante avec une autre. Bien entendu, le détail des observations et des
mesures peut être transféré en annexes qu’il va falloir les citer avec précision.
Il est impératif que chaque illustration doit être précédée par du texte
l’annonçant. Toutes les données seront clairement commentées et épluchées afin
de ramener le lecteur à l’idée que le candidat veut faire exalter.
La discussion des résultats a pour objectif d’interpréter les résultats et
les confronter avec d’autres travaux ou sources d’information. Le candidat
développe les explications avancées aux tendances observées, apprécie les
variantes s’il y a lieu,…. Le recours à la documentation pertinente et traitant
- 4 -
de la même thématique dans des contextes plus ou moins similaires, pour bien
argumenter le bien-fondé de la logique, est fondamental.
L’ensemble du document ne devrait pas dépasser une soixantaine de
pages comprenant des annexes d'un maximum de 1/6ème (10 pages environ).
(Christiaens S., 2005). Les temps à employer sont le présent, le passé
composé, le futur et le conditionnel sans rien d’autres. Pour les pronoms, ne
jamais utiliser « on ».
Hormis pendant la soutenance ou en conclusion, les jugements de
valeur et les formes normatives (il faut, nous devons...) sont à éviter, et
doivent dans tous les cas être accompagné d'argumentations. L'emploi du "je"
n’est possible que lors de la soutenance. (Méthodologie du mémoire de fin
d’études).
En somme, pour arriver à convaincre votre destinataire, vous devez, par
différents moyens, le faire adhérer à votre logique, à votre point de vue…
3. Conclusion et Recommandations
Contrairement à l'introduction, la conclusion est relativement courte.
Son rôle est d'apporter une réponse à la problématique, dont les hypothèses de
départ sont au final confirmées, infirmées ou affinées.
La conclusion comporte en général : une évaluation de la situation ou
du problème étudié, les principaux résultats auxquels vous êtes parvenus, une
analyse critique de ces résultats et recommandations, avec suggestion
d’études futures s'il y a lieu (perspectives). Le terme « recommandations »,
désigne l’action qui consiste à retenir la solution X ou Y, énoncée dans le
texte. Habituellement, la conclusion et l’introduction occupent un volume de 5
à 10 % du rapport. (Isabelle C. et al., 2004).
- 5 -
Les conclusions doivent correspondre aux buts et objectifs fixés en
introduction. L'important est que la récapitulation soit claire et puisse être
lue de façon autonome, compréhensible par elle-même. Il faut éviter de
confondre la récapitulation avec un sommaire (elle ne résume pas le rapport)
ou avec un élément du développement (elle n'apporte plus d'arguments).
4. Liste des références ou bibliographie
La validité de l’information présentée dans un rapport technique est
cruciale pour assurer une certaine crédibilité à l’auteur. Par conséquent, il est
impératif de toujours citer les sources d’où proviennent les informations
présentées dans un rapport.
Référencer est un des aspects les plus importants lors de la rédaction
d’un rapport. Généralement, le travail doit être replacé dans le contexte d’une
connaissance générale existante.
Il existe deux grandes manières de référencer :
4.1. Par Numéros
Par exemple:
Il est bien connu que les bœufs viennent avant la charrue [1]
L’ordre de la numérotation des références étant l’ordre alphabétique.
4.2. Par Nom
Deux choix sont possibles suivant que le nom de l’auteur apparaît
directement ou non dans la phrase :
Selon Smith (1955) les bœufs viennent avant la charrue
ou
Il est bien connu que les bœufs viennent avant la charrue (Smith,
1955)
- 6 -
Dans le cas où le livre (ou la publication) a plus de deux auteurs, alors
la forme générale (Smith et al., 1955) doit être utilisée.
Si vous utilisez par exemple une figure directement reprise d’une
publication, celle-ci doit être directement identifiée comme telle dans la
légende par exemple :
Fig. 3.4 : Charrue et bœufs dans leur configuration habituelle (d’après
Smith, 1955).
Les références des publications apparaissant alors dans les annexes sous
la forme suivante (par ordre alphabétique) :
Baldwin, M., Turpin, E. & Wilton, D. (1993), Long-Term Stability of
Soap Films, Wetherfield Publishers Ltd.
Saddler A.J., & Wright B. (1923), “Design rules for cartwrights”, J
Horse-drawn Vehicles, 26, pp104-190.
Smith, W.J.E.T.B. (1955), “Philosophical misconceptions”, Phil Tran,
106, pp 23-24.
Pour citer un livre :
DeMers, M.N. 2000. Fundamentals of geographic information systems. 2ième
édition, John Wiley and Sons, inc., New York, 498 p.
Pour citer un article :
Turkkan, N. et T. Phiam-Gia. 1997. « highest posterior density credible region
and minimum area confidence region: The bivariate case ». Applied Statistics.
Journal of the Royal Statistical Society Series C 46(1): 131-140.
- 7 -
Remarquez que chaque mot d’un titre de livre ou de journal commence
par une majuscule, qu’un titre d’article apparaît entre guillemets et ne
comporte pas de lettre majuscule. Notez aussi qu’il existe des abréviations
pour certains mots courants: J.= Journal, Tran.= Transactions, Proc.=
Proceedings of, Int.= International, Conf.= Conférence. Les notations en
gras représentent le volume du journal. Les numéros de pages utilisées doivent
être donnés ainsi que le numéro ISBN du document (si possible).
Les références provenant d’Internet doivent inclure l’adresse
électronique du site ainsi que la date à laquelle l’information a été consultée
étant donné le caractère souvent éphémère de telles sources :
Pour citer un site sur Internet :
Réseau Environnement (2003) ; site de l’association Réseau Environnement ;
www.reseau-environnement.com; site consulté le 12 décembre 2003.
5. Annexes
Les annexes sont les parties du rapport dans lesquelles on met les
éléments d'information ou de développement qui ne sont pas indispensables au
raisonnement ou qui sont trop longs pour être inclus dans le développement.
Les annexes sont constituées de tout document complémentaire à
l’information présentée dans le corps du rapport; tableaux détaillés, plans,
devis, fiches techniques, calculs détaillés, etc.
Généralement, lorsqu’un document dépasse une certaine longueur (un
tableau de plus d’une page, par exemple), il est souhaitable de l’insérer en
annexe, en prenant soin d’y référer dans le texte, afin d’éviter d’alourdir
inutilement le rapport. Les annexes apparaissent à la fin du rapport, à la suite
- 8 -
des références bibliographiques. À l’instar des autres sections du rapport, elles
sont annoncées dans la table des matières. Les annexes sont identifiées par une
lettre majuscule (A, B, C, ...) et un titre. Par conséquent, afin de faciliter la
tâche du lecteur, le renvoi à une annexe doit se faire en référant à sa lettre et à
son titre (ex : voir annexe A, Titre).
6. Page de garde
La page de garde est simplement une feuille blanche sans pagination qui
ferme le rapport.
7. Présentation matérielle
Cette section décrit les règles de présentation matérielle des rapports de
projet de fin d’études.
7.1. Format du texte
Le rapport doit être écrit à l’aide d’un logiciel de traitement de texte. Le
texte doit se trouver au recto des feuilles uniquement. Le papier doit être blanc,
de bonne qualité et de format A4. Les consignes suivantes s’appliquent à
toutes les sections du rapport :
- marges : 25 mm au haut, au bas et à droite, 40 mm à gauche
- justification du texte : à gauche et à droite
- interligne : 1.5 (25 à 30 lignes par page)
- police du texte : Times 12 points.
Pour aérer le texte, il est préférable de laisser un interligne
supplémentaire entre chaque paragraphe, au-dessus et au-dessous des titres.
Les titres sont justifiés à gauche et doivent respecter les caractéristiques
suivantes :
- 9 -
Les titres des chapitres devraient être en majuscule, gras et en Times
New Roman 16.
Les titres des paragraphes en minuscule, gras et en Times New
Roman 14.
Les titres des sous paragraphes en minuscule, gras italique et Times
New Roman 14.
Le texte en Times New Roman 13 (le caractère le plus recommandé
par la majorité des revues internationales).
7.2. Pagination
À l’exception de la page titre, toutes les pages (depuis l’introduction
jusqu’aux références bibliographiques) doivent être numérotées. Les pages
préparatoires sont numérotées en chiffres romains (i, ii, iii, etc…). Toutes les
autres pages sont numérotées en chiffres arabes (1, 2, 3, …). Le numéro de la
page est situé au bas de la page au centre. Les tableaux et les figures sont
numérotés en chiffres arabes par ordre d’apparition dans le texte. Toutes les
sections du rapport sont numérotées à partir de l’introduction. Chaque sous-
section du rapport est numérotée.
Les normes stipulent que le mémoire doit être divisé « en parties,
chapitres, paragraphes » numérotés, et que chaque partie doit commencer sur
une nouvelle page.
Toutefois, en ce qui concerne la numérotation des divisions, plusieurs
systèmes coexistent :
1- système français moderne : Partie 1, Chapitre 1, Section 1, etc.
2- système anglo-saxon : 1, 1.1, 1.1.1, 1.1.2., 1.2.1., etc.
- 10 -
La codification décimale de type anglo-saxon (1.1.1. etc.) est
maintenant recommandée par les normes internationales.
L’essentiel est de ne pas les mélanger et de bien respecter la
hiérarchisation des divisions (qui apparaîtra dans la table des matières et sera
matérialisée par la typographie des titres) :
- parties (au nombre de 2 ou 3 max) : 1, 2, 3
NB : Chaque partie commence sur une nouvelle page, et elle est
précédée d’une page de titre.
- chapitres (ou sous-parties, au nombre de 2,3 ou 4 dans chaque partie)
: codifiés 1.1., 1. 2. ,1.3.
- sections (ou sous-chapitres aussi nombreux que nécessaires) : 1.1.1,
1.1.2, 1.2.3., etc.
- paragraphes : non numérotés, repérés par un retrait en début de
paragraphe (alinéa). Chaque paragraphe correspond au développement d’une
idée ou à l’analyse d’un exemple.
Les parties, chapitres, sections et paragraphes doivent correspondre à
un ordre logique, à une structuration de la démonstration.
Les plans sont possibles pour les rapports ou mémoires :
• Plan en 3 parties :
Partie 1 : Présentation de la ………………
Partie 2 : Compte rendu des ………………
- 11 -
Partie 3: Réflexion sur une ……………….
• Plan en 2 parties :
Partie 1 :
Chapitre 1.1 : Présentation de la …………….
Chapitre 1.2 : Compte rendu des ……………
Partie 2 : Réflexion sur une ………………
NB : Dans le rapport de PFE, ces 3 éléments doivent être équilibrés. La partie
«Réflexion» doit être plus importante. (Mémoire professionnel Diffusion de la
culture, 2014).
7.3. Tableaux et figures
Afin de faciliter la compréhension d’un texte, il peut être souhaitable de
présenter certaines informations sous forme de tableau ou de figure. Les
figures sont identifiées en aval tandis que les tableaux sont identifiés en amont.
Il est préférable de codifier le numéro du tableau ou de la figure par rapport au
chapitre respectif.
D’abord, les figures et les tableaux doivent toujours être annoncés et
présentés dans le texte avant d’être insérées; la présentation doit précéder la
figure ou le tableau. Pour renvoyer à un tableau ou à une figure, le numéro du
tableau ou de la figure doit être mentionné ; par exemple « Les valeurs
présentés dans le tableau 7 … » plutôt que « à la page 10 » ou « le tableau ci-
dessus ».
7.4. Équations
Les équations doivent être insérées à l’intérieur du texte et doivent être
numérotées. Les paramètres de l’équation doivent être accompagnés d’une
- 12 -
légende. La figure 3 montre un exemple d’insertion, de numérotation et de
disposition d’une équation dans le texte.
Figure 3 Exemple d’insertion, de disposition et de numérotation d’une Figure 3
Figure 3 : Exemple d’insertion, de disposition et de numérotation d’une équation
7.5. Citations
Une citation est incluse dans le texte si elle ne dépasse par trois lignes. Elle
est insérée entre guillemets. Si la citation dépasse trois lignes, il faut
créer un paragraphe spécial avec une marge de gauche accrue. Les citations
doivent être citées textuellement et intégralement dans le texte.
Il faut donc absolument éviter le plagiat et il est indispensable
d’indiquer précisément la source des propos et analyses auxquels on se réfère.
Il existe deux façons de se référer à la pensée de quelqu’un : soit en
résumant ses idées dans le corps de votre texte à vous (tout en indiquant
clairement leur provenance, dans une note en bas de page) ; soit en
reproduisant tel quel un propos ou un extrait de texte par une citation.
- si la citation est courte (pas plus de 3 ou 4 lignes), vous pouvez
l’insérer, avec des guillemets, dans le fil de votre propre texte. Elle est alors
composée dans le même corps que votre texte.
Le flux est alors déterminé à partir des valeurs de conductivité hydraulique
de la simulation précédente. Le flux volumétrique initial a été déterminé par
l’équation de Darcy (Équation 3.3) en utilisant les valeurs de conductivité
hydraulique initiales :
QiAKa=⋅⋅ ( 3.3 )
où: Q = flux volumétrique (m3⋅jour
-1);
ia = gradient (m⋅m
-1);
A = superficie (m2);
K = conductivité hydraulique (m⋅jour-1
).
- 13 -
- si la citation est longue (plusieurs lignes), elle doit être saisie sous
forme de paragraphe différent de votre propre texte : on utilise alors un corps
inférieur (10 points) et l’interligne simple ; ce paragraphe de citation est séparé
de votre texte (avant et après) par une ligne blanche, et il doit être en retrait (1
ou 1,5 cm par rapport à l’alignement à gauche et éventuellement à droite de
votre texte). Les guillemets sont inutiles.
Une citation doit-être abrégée ou clarifiée :
Abrégée pour éviter qu’une citation ne soit trop longue, il est permis
d’omettre quelques parties du texte, à condition que ces coupures ne nuisent
pas à la cohérence syntaxique ou argumentative de la citation. Dans ce cas, on
utilise trois points de suspension dans les crochets droits : […]
Clarifiée si le texte de l’auteur cité comprend une faute qui rend le texte
surprenant ou incompréhensible, indiquez [sic] pour qu’on ne croie pas à une
coquille de votre part. Si une précision doit être apportée, elle doit l’être entre
crochets droits.
NB : toute intervention que vous opérez dans une citation doit être signalée
par les crochets (Mémoire professionnel Diffusion de la culture, 2014).
7.6. Quelques règles concernant les abréviations usuelles :
(Annexe 1).
- 14 -
BIBLIOGRAPHIE
Anne-Marie. L., 2004 : Guide de rédaction du rapport de fin d’études.
Université de Moncton. Faculté d’ingénierie. Secteur de génie civil.
Christiaens S., 2005 : Comment rédiger un rapport technique ? Université de
Liège, Département PROMETHEE. Institut de Mécanique et de Génie Civil,
Bât. B52 Chemin des Chevreuils, 1 B-4000 Liège, Belgique.
Colette Kleemann, R. et al., 2003 : Comment rédiger un rapport, un mémoire,
un projet de recherche, une activité de recherche en cours ? Centre de langues
de l’Institut universitaire européen. FIRENZE- Italie.
Daniel, D., 2012 : Chapitre_6_Redaction des rapports techniques. Université
LAVAL.
Isabelle C. et al., 2004 : Guide de rédaction d’un rapport technique. Université
LAVAL.
Méthodologie du mémoire de fin d’études ; site de l’école de commerce ;
www.objectifgrandesecoles.com/etudiant/conseils; site consulté le 21
décembre 2017
- 15 -
ANNEXE :
Annexe 1
- les symboles d’unités s’écrivent sans point : kg, m, cm, mn, h, F, €
- pour les siècles : de préférence XVIIe siècle ; ou bien : 17e siècle
- les nombres ordinaux : 1er (premier), 1re (première), 2e ou 2nd , etc. (mais
François Ier )
- Monsieur = M. (et non Mr. qui signifie « Mister »)
- Madame = Mme (et non Me qui signifie « Maître »)
- Mademoiselle = Mlle
- Messieurs = MM.
- Mesdames = Mmes ;
- Docteur = Dr (en non Dr)
- Professeur : Pr (et non Pr)
- Les sigles ne prennent pas de points intermédiaires : CNRS, SNCF, RATP,
UFR, etc.
- Si le sigle s’énonce comme un nom propre, et non comme une suite de
lettres, on peut l’écrire comme un nom propre : Onu, Unesco, Assedic,
Onisep, etc.
- Une abréviation par apocope (réduction aux premières lettres d’un mot) est
toujours suivie d’un point :
- article art.
- avant Jésus-Christ av. J.-C. (il faut un point après le J. et après le C. en
plus du trait d’union)
- avenue av.
- chapitre chap.
- 16 -
- collection coll.
- édition éd.
- et cætera etc. (toujours précédé d’une virgule, jamais suivi de points de
suspension)
- exemple ex.
- fascicule fasc.
- figure fig.
- page p. (au pluriel : pp. = pages)
- scène sc.
- tome t.
- traduction trad.
- traduction française trad. Fse
- introduction introd.
- vers v.
- volume vol.
Mémoire professionnel Diffusion de la culture – octobre 2014
- sans date s. d.
- sans lieu de publication s. l.
- sans nom (d’éditeur) s. n.
- sans lieu ni date s. l. n. d.
- Une abréviation qui reprend la 1re et la dernière lettre d’un mot ou les
premières lettres d’un groupe de mots n’est pas suivie d’un point :
- boulevard bd
- faubourg fg
- hors taxes ht
- 17 -
- toutes taxes comprises ttc
- s’il vous plaît svp
- ce qu’il fallait démontrer cqfd
- nota bene NB
- post-scriptum P-S
- Autres cas :
- manuscrit ms. (au pluriel : mss. = manuscrits)
- folio f° (au pluriel : ffos : folios)
- numéro n° (au pluriel : nos = numéros) (Mémoire professionnel Diffusion
de la culture, 2014).