Édition du 21 octobre 2013

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  • 7/27/2019 dition du 21 octobre 2013

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    dition du lundi 21 octobre 2013 | VOLUME LXXXII NO 6

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    - L e j o u r n a l i n d p e n d a n t d e l U n i v e r s i t d O t t a w a -

    ARTS et CULTURE | Douzime saison des Contes nomades - Page 10

    SPORTS | Lquipe de soccer fminin premire de sa division - Page 15

    MANIFESTATION

    SOLIDARIT AVECELSIPOGTOG

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    L

    Table des matir

    ActualitsAffaire Rancourt p. 4

    tudiants internationaux francophonlections FUO p. 6Cinma et droits de la personne p. 7Revue de presse p. 8

    Arts et CultureExpositions photographiques p. 9Contes nomades p. 10Thtre de la Catapulte p. 11Littrature franco-ontarienne p. 12Mini-Critiques p. 13

    SportsFootball p. 14Soccer fminin p. 15Hockey masculin p. 16Tirs de barrage p. 16toiles de la semaine p. 17

    Lettres doutremerChronique hatienne p. 18Chronique europenne p. 18

    ProcrastinationLes Fauteux de Troubles p. 19

    La Rotondeestla recherche dChef de pupitr

    Actualits

    Veuillez envoyevotre

    candidature [email protected]

    DITORIAL Ghassen Athmni | [email protected]

    21 octobre

    2 www.larotonde.ca

    Ghassen AthmniRdacteur en chef

    Les vnements qui sontsurvenus rcemment au Nou-veau-Brunswick ont encoreune fois dnud le dcalagecriard qui se trouve entre les

    discours ofciels, que ce soi-ent des politiciens, des m-dias ou des citoyens et lespratiques. Lescalade qui aeu lieu dans les alentours deRexton nous oblige sortirdu carcan purement univer-sitaire et estudiantin, pourrappeler que les tudiants, lajeunesse, ne sont pas censstre indiffrents des enjeuxaussi imposants que ceux qui

    se dgagent de la conjonctureactuelle. Pour placer le dbatdans la perspective des valeursque La Rotonde dfend, il fautque nous nous attardions surla manire dont les diffrentspouvoirs se sont compor-ts face lpisode qui sestdroul jeudi.

    La dissuasion rpressive

    Sur le terrain, les deux acteurs principauxde ce nouveau jeudi noir, diront certains,sont la bande Elsipogtog, qui fait partie de lanation des Micmacs, et ses allis acadiens etautres no-brunswickois dun ct et ltatcanadien, reprsent par sa Gendarmerieroyale de lautre. Indigns par limminencede lemploi de la fracturation hydraulique surles terres quils revendiquent, les Micmacs etleurs allis sy sont, tout naturellement, fa-rouchement opposs.

    La fracturation hydraulique, mthodeemploye dans lexploitation des nergiesfossiles, comporte des risques avrs pour

    lenvironnement, en particulier pour lespoints deau et la nappe phratique. Ce nesont donc pas uniquement les reprsentantsdune ethnie ou dune idologie en particulierqui devraient tre concerns par une telle en-treprise. Dans une rgion qui donne directe-ment sur le golfe du Saint-Laurent, parcou-rue par plusieurs cours deau et parseme delacs et dtangs, il tait vident que les chosesallaient se corser partir du moment o legouvernement provincial a enfreint la Dcla-ration des Nations unies sur les droits despeuples autochtones en ne cherchant aucu-nement obtenir leur consentement avantdautoriser de tels travaux.

    contr ario, Fredericton a prf r re-courir la mthode muscle pour se dbar-rasser du problme. Les images de tireursdlite mobiliss pour disperser une mani-festation nont pas seulement choqu de parleur appartenance un rfrentiel contradic-toire avec les valeurs de la dmocratie dontles officiels se font les chantres, mais ontaussi, encore une fois, renforc la convictionque ltat est prt dployer ses moyens decoercition les plus violents pour servir lesintrts des corporations (en loccurrenceSWN Resources Canada, filiale locale dugant texan de lindustrie ptrolifre South-

    wester n Ener gy).

    Les quelque 200 gendarmes envoys auchamp de bataille trainant leur lourd attirailsont officiellement au service de tous les ci-toyens sans distinction, moins que tous lesprotestataires soient par essence considrscomme criminels, parce que le comporte-ment des forces de lordre ne fit aucun-ement sentir aux manifestants quils taientautre chose que des ennemis.

    Un traitement mdiatiqueexcrable

    Pour prendre le relai de la force matri-elle et pour justifier ses agissements, il fautbien entendu recourir la propagande m-diatique. Les mdias dominants, dans leurprsum souci dobjectivit, ont fauss le

    dbat. En se concentrant sur ce qui malheu-reusement est peru comme le croustillantde la nouvelle, cest--dire la violence, lesincendies de vhicule, les arrestations, ils ontomis de prsenter les vnements dans leurcompltude. Ils participent ainsi maintenirle dbat au superficiel et empchent leurslecteurs et spectateurs daller en profondeur.

    CTV a propos un de ces sondages dan-gereux o les choix variaient entre Est-ceque la GRC naurait pas d intervenir et Est-ce que la GRC aurait d utiliser plusde force , bien videmment la dernire des

    deux rponses a eu bien plus dengouementde la part des internautes. Ce rsultat t-moigne dabord de latmosphre de peur en-tretenue par les mdias, il est fort parierque la majorit des votants ne dsirent pas

    voir des m anifes tants arrt s, mais c est l laconsquence de limiter le contenu journal-istique des lments peu reprsentatifs dela situation totale ou bien encore des moti-

    vations des uns et des autres . En propos antce genre de choix, la chane de tlvisionencourage la stigmatisation des voix de con-testation, contribue la banalisation de la r-pression et prive les citoyens de leur droit un dbat pertinent et constructif.

    Cette politique sinscrit dans une stra-tgie de mise devant le fait accompli. Si lesfaits ne sont plus analyss, mais uniquementnarrs de la manire la plus dpouille et sim-pliste qui soit, cest pour leur faire pouserla condition de sentences. Ils en deviennentautomatiquement des procs inamovibles etgnrent ces ractions primaires et impul-sives, souvent confondues avec les opinions.Ce schma est tristement reproduit grandechelle par les mdias lgard de la majoritdes polmiques et dbats impliquant les int-rts de ceux qui les possdent, les membresdes strates privilgis.

    Une note positiveParce que nous ne pouvons nous per-

    mettre de clore autrement ce billet, il est souligner que certains aspects positifs mer-gent de ce qui se passe au Pays de Gdaque.

    Tout comme pour Idle No More, et con-trairement ce que les medias veulent fairecroire, les manifestations contre la fractura-tion hydraulique et celles de solidarit avecles Micmacs dElsipogtog, attirent des indi-

    vidus dori gines diver ses. Les Premi res na-tions souvrent aux autres groupes humainsqui composent leur espace et la consciencede lexistence dun commun dfendre et prserver (en attendant de pouvoir penser lamliorer), semble crotre. Les diffrentsgroupes opprims, et parmi eux la jeunesse

    dont nous avions expos les difficults,doivent saisir que leur salut est invitable-ment li la dfense de ce commun et deson dveloppement ainsi qu la constructiondune transversalit aussi bien gographiqueet ethnique que sectorielle ou sociale. Lesvnements de cette semaine ont prouvlexistence dune solidarit transcanadienne,les protestations stant propages dest enouest, travers toutes les provinces. Cestdans cette transversalit que les innom-brables luttes pourront se rejoindre, se com-plter et aspirer constituer une force.

    Les enseignements

    dElsipogtog

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    Hamdi SouissiBnvole

    Le 17 octobre dernier,grce une mobilisationrapide sur les rseauxsociaux, environ 200personnes se sont ras-sembles non seulementpour dmontrer leursoutien la lutte meneau Nouveau-Brunswick

    par la nation Elsipogtogcontre la destruction deleurs territoires, maisaussi pour exprimer leurindignation face auxagissements de la GRC.

    Depuis plusieurs mois, lesmembres de la nation Elsipogtogne sentendent pas avec le gou-

    vernement no-br unswickois quitente de dvelopper lexploitationdes gaz de schiste. Suite une in-jonction juridique au profit de

    lentreprise dtentrice du per-mis dexploitation, SWN Re-sources, la GRC est intervenuede faon muscle pour vacuer lazone de prospection consentie lentreprise. Suite cette interven-tion, les tensions ont vite grimp,menant des scnes dagents entenue de combat, de balles encaoutchouc, de gaz lacrymogne etdauto-patrouilles incendies. Unequarantaine de personnes ont tarrtes.

    Une marche et unrassemblement

    Tout cela a suscit colre et ex-

    aspration ici mme Ottawa : Jaiparticip plusieurs manifestationsdans la dernire anne, et jen ai assez!Le plus frustrant aujourdhui cest quedes femmes enceintes, des enfantssont en tat de danger! Encore plusfrustrant, James Anaya, le rappor-teur spcial des Nations-unies sur lesdroits des peuples autochtones, taitici. Il a critiqu la situation et le traite-ment fait aux Autochtones, et voici larponse du gouvernement Harper! ,a lanc Liz Stein, une des organisatri-

    ces de la manifestation. Je suis frus-tre et impuissante, quest-ce que jepeux faire! Aprs toutes ces manifes-tations, ils continuent sen prendre la communaut, cest dsesprant! Cesoir, je massieds ici, je passe la nuitici, la GRC peut marrter, a mestgal! , a-t-elle rajout.

    Un premier groupe stait ras-sembl au monument des droitshumains. Claudette Commanda,membre de la communaut de Kiti-gan Zibi et professeure en tudesautochtones lUniversit dOttawa(U dO) y est alle dun tmoignagecharg dmotions : Nos anctresont pris soin de cette terre pour leursenfants. Nous sommes ces enfants etnous devons protger cette terre cardautres enfants vont en hriter. .Le groupe, au rythme des tambourset des chants traditionnels, a rejoint,sous une importante escorte policire(comprenant des agents inltrs dela GRC), une foule plus importantesur la colline du Parlement. Pen-dant la marche, Mme Commanda aajout : Je suis ici pour mes frreset surs micmacs, pour leur exprimerma solidarit. Ils sont victimes dune

    violence injuste qui doit cesser. Ils ontle droit de protger leurs terres pourleurs enfants et petits-enfants. Cestune violence perptre contre ce peu-ple par les corporations, les tribunauxet les autorits. Cest une violence co-loniale! .

    tudiants, Autochtones,mme combat?

    Le rassemblement sest pour-suivi mme aprs le coucher du so-leil et fut ponctu de tmoignages,de danses, de prires et de chan -sons. Lambiance tait au recueille-ment et la solidarit. Ce soir, je

    suis venu ici pour dmontrer monsoutien la communaut micmacau Nouveau-Brunswick qui estaujourdhui confronte une ac-tion muscle de la GRC, qui pro-tge les droits dune entrepriseplutt que ceux de la communautet de lenvironnement. , a confiDaniel Cayley-Daoust. Certainespersonnes prsentes nous ont par-tag leur analyse de la situation,notamment Eugnie Boudreau,

    tudiante lU dO : Je suisoriginaire du Nouveau-Brunswick,pas trs loin du territoire elsipog-tog. a fait longtemps, depuisque tout a a commenc, que jesuis le dbat sur le gaz de schiste.Cest incroyable ce que le gouver-nement essaie de faire passer lapopulation. a fait trois ans quele Premier ministre Howard parledcouter lavis de la populationsur lexploitation des ressourcesnaturelles, et il y a un mouvementimportant dopposition aux gaz deschiste, et malgr cela, le gouver-nement continue daccorder despermis dexploitation. Les Mic-macs tentent de proposer des so-lutions pour partager la terre en-tre les diffrentes communauts.Et la rponse du gouvernementaujourdhui est juste inacceptable,davoir amen des centaines depoliciers, des snipers, des tenues decamouflage, etc., cest rvoltant. .

    Il y avait dailleurs une impor-tante prsence dtudiants sur leslieux. On a pu reconnatre NicoleDesnoyers, vice-prsidente auxaffaires de lquit : Je suis ici

    en tant que femme mtissfemme autochtone, afin montrer ma solidarit avecousins micmacs qui se fotaquer au Nouveau-Brun

    Je suis ici galement pour une prsence tudiante et sique les tudiants de lU dOen solidarit avec les luttes atones travers le Canada. .

    Lanne passe, les actlocale et nationale, furenques par le mouvement I

    More et cest se demandervnements des derniers jo

    vont pas relancer tout celace que croit M. Cayley-Da

    La rsistance de la commdevrait continuer. Ce qui riv aujourdhui devrait aveffet mobilisateur pour lendes luttes autochtones le Canada. Et cest dj le cnest pas uniquement au NoBrunswick que le gouvernHarper pousse lexploitatiressources naturelles, particment sur les territoires atones. .

    ACTUALITS [email protected]

    21 octobre

    ELSIPOGTOG | LUTTES AUTOCHTONES

    Indignation Ottawa

    Prs de 200 personnes se sont runis pour montrer leur solidarit envers la lutte mene au Nouveau Brunswick par la nation Elsipogtog. - Photo Ayoub

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    21 octobre 2013 [email protected] ACTUALI

    Marc-Andr BonneauAdjoint lactualit

    Le juge RobertSmith de la Coursuprieure de jus-tice de lOntarioa ordonn De-nis Rancourt depayer prs de100 000 $ en fraislgaux JoanneSt. Lewis ainsiqu lUniversitdOttawa (U dO),suite au procspour diffamationopposant Mme St.Lewis et M. Ran-court.

    Cette dcision du juge

    fait suite la motion cham-

    pert y de ce procs pour

    diffamation. M. Rancourt,

    ancien professeur de phy-

    sique lU dO, doit verser

    50 000 $ Mme St. Lewis

    en plus de la taxe de vente

    harmonise (TVH), ainsi

    que 40 000 $ plus la TVH

    lU dO. Toutefois, ces som-

    mes nauront pas tre d-

    bourses avant le 8 novem-

    bre, lorsque la motion sera

    entendue en Cour dappel.

    Retour sur llmentdclencheur

    Cette saga a dbut en

    2008, suite un rapport du

    Centre de recours tudi-

    ant (CR) faisant mention

    de racisme systmatique

    lUniversit. Mandate par

    ladministration pour valuer

    ce rapport, Mme St. Lewis,

    enseignante la Facult de

    droit, avait formul une

    valuation du constat dress

    par le CR.

    lpoque , Mme St. Lew-

    is avait soulign que le docu-

    ment du CR ntablissait

    pas la certitude de racisme

    de faon mesurable ou ana-

    lytiquement plausible . En

    soulignant la faible taille de

    la population tudiante, cette

    dernire avait contribu

    discrditer ce rapport.

    Cest en 2011 que M.Rancourt a publi sur son

    blogue, U of O Watch, un

    article suggrant que Mme

    St. Lewis agissait comme la

    reine-ngre dAllan Rock

    puisquelle avait contribu,

    selon le CR, discrditer ce

    rapport en collaborant avec le

    recteur de lUniversit, plutt

    que de faire une valuation in-

    dpendante, tel quannonc.

    Lexpression reine-ngre

    est utilise pour qualier un

    individu sympathisant avec

    lestablishment pour en retirer

    des avantages. La poursuite

    en diffamation contre M.

    Rancourt fait donc suite ces

    allgations.

    Un procs fnanc

    par l argent public

    Les frais juridiques de la

    plaignante sont assums parlUniversit. Allan Rock a

    allou un budget sans limite

    au procs, situation que

    lAssociation des liberts ci-

    viles de lOnt ario (ALCO) a

    dnonce. LALCO a lanc

    une campagne publique in-

    titule Public Money is Not

    for Silen cing Crit ics , qui a

    dnonc quil nest pas

    thique dun point de vue

    de la libert acadmique,

    que lUniversit sengage

    protger le fait que

    ladministration finance

    cette poursuite pour diffa-

    mation contre M. Rancourt.

    Pour sa part, laccus a

    soulign que les fonds pub-

    lics ne devraient jamais tre

    utiliss de cette faon-l.

    M. Rancourt explique que

    cest lapport de fonds pub-

    lics qui amne ce dsquili-

    bre dans les ressources [quialimentent le procs]. Il ny a

    aucune justification pour cet

    apport .

    Une bataillejuge injuste

    Cet lment cre un d-

    squilibre au niveau des res-

    sources, selon M. Rancourt.

    Les deux avocats princi-

    paux [] ont dj reprsen-

    t des premiers ministres du

    Canada. Cela cre un d-

    squilibre de pouvoir dans le

    processus juridique , expli-

    que-t-il.

    Les frais davocats im-

    pliqus dans le procs ont

    servi tablir la somme

    reprsentant la compensa-

    tion. M. Rancourt a contest

    le taux horaire de 540 $ de

    lheure pour indemnit par-

    tielle de David W. Scott, quia contribu plaider pour

    la plaignante, alors que le

    cot maximal pour indem-

    nit partielle est de 350 $ de

    lheure. Contrairement ses

    opposants, M. Rancourt a

    choisi de se reprsenter seul

    devant la Cour.

    Ce dernier a dailleurs

    soulign la Cour perte de son emploi

    tre considre et m

    une rduction des c

    imposes par le juge.

    fois, le juge Robert

    a affirm ne pas

    mesure dvaluer la si

    financire de laccus.

    Faisant le point s

    cots, M. Rancourt

    qu que ceux qu

    lUniversit ne son

    les cots partiels. [

    boursent] le plein c

    tout ce que font M

    Lewis et lU dO d

    procs.

    Diffamation etlibert dexpres

    Toute action en

    mation, quand elle

    nance, soit par une

    corporation ou pa

    grande institution pu

    empche la critique

    grandes corporations

    ces institutions publi

    sest exprim M. Ranc

    voquant la si

    de Hazel Gashoka, qu

    menace dtre pou

    pour diffamation apr

    vhicul une vido a

    vant son point de v

    Rancourt a exprim q

    ne devrait pas permet

    institutions et aux co

    tions de faire taire les

    dus qui veulent les cr

    Il y a beaucoup d

    canismes utiliss pour

    lexpression sur le camPatrick Charette

    recteur des comm

    tions institutionnell

    lUniversit, a co

    que le procs irait en

    dappel Toronto

    vembre, sans toutef o

    loir faire plus de co

    taires.

    AFFAIRE RANCOURT

    Lancien proesseur condamn payer 100 000 $ dindemnits

    Denir Rancourt pourrait payer prs de 100 000$ en frais lgaux Joanne St. Lewis. - Archives La Rotonde

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    21 octobre ACTUALITES [email protected]

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    ottawa.ca/musees

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    Les vendredis et samedis soir de19 h 21 h 30 du 11 au 26 octobreDernire admission 21 h 30

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    2940, ch. Old Montral, Cumberland

    10 $ par personne

    2013

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    PRCS

    Le village

    HantHistorique

    La Rotondecherche des journalistes,

    photographes, dessinateurs qui veulent

    partager leur talent et publier titre

    gracieux leur travail dans

    les pages du [email protected]

    Sinda GarzizJournaliste

    L U n i v e r s i t dOttawa (U dO) ex-

    onrera les tudiants in-ternationaux qui pour-suivent leurs tudesen franais partir demai 2014. La dcision at divulgue vendredidernier par communi-qu de presse.

    Cela concernera les tudiantsinternationaux qui dbuteront leurprogramme lanne prochaine.Cette exemption slvera unmontant de plus de 10 000 dol-

    lars par tudiant. En 2012, lU dOcomptait 3386 tudiants interna-tionaux, dont environ 19 % pour-suivaient leurs tudes en franais.

    Concrtement, les tudiantsinternationaux ne paieront plus defrais supplmentaires par rapportaux citoyens canadiens et aux r-sidents permanents. La diffrenceest substantielle. Les trangerspaient plus de 10 500 dollars parsession en ce moment. Aprsladoption de cette mesure, un se-mestre leur cotera entre 3000 et4000 dollars.

    LUniversit dOttawa a choi-si dintensier linternationalisationde ses programmes dtudes,

    notamment en encourageant lafrancophonie, la diversit culturel-le et lquilibre linguistique sur lecampus , a dclar la chancelirede lUniversit dOttawa, Michalle

    Jean, dans un communiqu depresse publi le 8 octobre.

    Ce choix sinscrit dans le planstratgique Destination 2020, quelinstitution applique depuis 2009.Selon ce plan, lU dO doit interna-tionaliser ses programmes, amenerplus de francophones et aspirer plus de reconnaissance. Pour faireface la comptition des univer-sits qubcoises, qui attirent unemajorit considrable des tudi-ants internationaux francophones,lU dO a donc dcid de baisser

    les frais. Dans Destination 2020,ladministration a x un objec-tif de 500 admissions par anne,dont 40 % doivent tre dtudiantsfrancophones et 30 % dtudiantstrangers.

    En Europe, il y a peu, oupas, de frais de scolarit. Il est al-ors difcile pour les Europensdaccepter de payer pour venirtudier ici, mme sils en ont lesmoyens. Quant la majeure partiedes autres pays de la francophonie,

    les frais peuvent constituer un ob-stacle de taille , explique le vice-recteur associ linternational duBureau international de lU dO,Gary Slater.

    Lexonration des frais de sco-

    larit pour les tudiants interna-tionaux sera mise en application partir de mai 2014, soit avec ledbut des inscriptions la matriseet au doctorat, et avec le dbut delanne scale. Cest dune boursedont bncieront les nouveauxtudiants de premier cycle silssinscrivent temps plein et unminimum de trois cours en fran-ais. Les tudiants du deuximecycle devront simplement prou-

    ver quils sont diplms dun pro-gramme francophone.

    Par contre, les tudiants inter-nationaux dj inscrits ne pour-ront en bncier. Lexemption neconcernera que les nouveaux tu-diants qui vont sinscrire partir

    de mai 2014, et les titulaires dunbaccalaurat ou dune matrise etdsirant passer au deuxime ou autroisime cycle.

    Ce serait horriblement com-pliqu de rviser tous les dossiersdes tudiants dj inscrits, et desassurer quils ont pris un mini-mum de trois cours sur cinq enlangue franaise durant toutes lessessions tudies jusqu mainten-ant. Donc comme la plupart desprogrammes de bourses, ils com-mencent un moment donn etils ne sont pas rtroactifs , argu-mente M. Slater.

    Pour Khadija Moulahid, tu-diante marocaine, il sagit dune

    excellente nouvelle. Ce seraitune raison de rester Ottawa,mme si jaurai prfr que celasapplique tous les tudiantsinternationaux , a-t-elle confi.

    Selon Denis Martineau, tudi-ant lUniversit dOttawa, unetelle dcision est prise unique-ment parce que lU dO reoit delargent du gouvernement pourpromouvoir la francophonie surle campus, donc pour attirer plusdtudiants et pour gagner plusdargent. Il y voit un objectif quiest purement montaire. Selonmoi, la promotion doit se faireautrement. On ne devrait pas en-courager les tudiants tudierquen franais mais tudier ce

    quils veulent, dans la languequils choisissent, ainsi tous lestudiants internationaux doiventen bnficier , a-t-il expliqu. Lefait que les tudiants dj inscrits lUniversit ne pourront pas enbnficier renforce encore pluscette hypothse.

    M. Slater a tenu prciser quecette dcision sinscrit unique-ment dans une politique propre lUniversit, et ne vise pas ren-forcer la politique rgionale.

    TUDIANTS INTERNATIONAUX

    Exonration pour les rancophone

    Carte des pays francopones. - conception Ayoub

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    Marc-Andr Bonneauet Ghassen Athmni

    La Fdra-tion tudiante

    de lUniversitd O t t a w a(FUO) organ-ise des lectionspartielles pourpourvoir plu-sieurs postes.Le scrutin a lieuchaque annelorsque certainssiges sont va-cants. La cam-

    pagne dbute le21 octobre et seterminera suite la priodede vote, qui sedroulera du 29au 31 octobre,de 9 heures 19heures.

    La FUO est larecherche dun vice-prsident(e) aux ser-

    vices et communica-tions, dun reprsentantau premier cycle pour

    siger au Bureau desgouverneurs, et dereprsentants pour dif-frentes facults, pour leconseil dadministrationet pour le snat. Le Con-seil dadministration(CA) de la FUO estcompos de 32 mem-bres, soit de six lexcutif, de 25 admin-istrateurs de facults,ainsi que dun admin-istrateur pour les tu-diants spciaux, choisipar le comit de slec-tion du CA. Les postesdadministrateurs defacults sont rpartis

    en fonction du nombredtudiants inscrits laFUO dans chacunedes facults.

    Lorsque des postesdeviennent vacantsaprs le mois doctobre,les candidats dsirantremplir ces fonctionssont lus par le Con-seil dadministration,plutt que par le biaisdlections partielles.

    Deux membres duCA, Sinthusan Sinna-durai et John Davies,forment le Comit deslections. La constitu-tion de la FUO spci-

    e pourtant que le Co-mit doit tre composde trois membres, dontun directeur gnral deslections (DG). Pour

    Vincent Rioux, candi-dat au poste de vice-prsident aux serviceset communications,labsence de DG estdplorable. Cest auCA de nommer lesmembres du Comitdes lections. Selon lesrglements, le nom duDG doit tre connuds le mois daot , a-t-il estim. Sa concur-rente, Ikram Hamoud,

    a trouv que le Comitsest parfaitement ac-quitt de ses tches.

    Dans mon expri-ence avec le Comit deslections, je nai trouvaucune difcult, tout at limpide et commu-niqu temps , a-t-ellecon.

    Les deux candidatsont aussi exprim desopinions divergentes

    par rapport la dis-qualication de DanielDumas, prsident delAssociation tudiantede la Facult des artsde la course lexcutif.

    M. Dumas a t mishors course parce quilne sest pas prsent un test de bilinguisme.Mme Hamoud a con-sidr que la dcisiontait justie. Nousavons tous reu les com-munications avec lesdates des tests. Quandon se prsente pour untel poste, il faut resteralerte , a-t-elle afrm.Pour M. Rioux, il auraitd tre rintgr.

    Je ne suis pasdaccord avec cettedcision. Ce nest pasnormal dliminer un

    candidat pour une sim-ple formalit , a-t-il r-torqu.

    Au total, 23 candi-dats ont propos leurcandidature pour les 11postes qui sont com-bler. Parmi eux, troiscandidats ne font face aucune opposition, qua-tre se prsentent sur laliste Campus uni et sixsur la liste 1campus.

    LECTIONS PARTIELLES DE LA FUO

    Onze postes pourvoir

    V.-P. communicationsLe vice-prsident aux services

    et communications est membre delexcutif de la FUO. Il est responsablede lensemble des communications. Ildoit siger au Comit du dveloppe-ment durable et soccupe de diffrentsregroupements, tels que la Cooprativede vlo et le Centre dentraide. lu ceposte lanne dernire, Brad LaFortunea d dmissionner pour poursuivre sestudes suprieures.

    Candidats :Ikram Hamoud (United Campus /Campus uni)Vincent Riou

    Reprsentant au Bureau desgouverneurs

    Le poste de reprsentant du premiercycle au Bureau des gouverneurs (BDG)consiste reprsenter les intrts de lapopulation tudiante dans le cadre desrunions du BDG. Cest le poste du pre-mier cycle, jusque-l occup par NatalieRydell, qui est en jeu.

    Candidats :Adam Strombergsson-DenoraTatiana ForstnerArno Van DijkMyriam Whalen

    AdministrateursLes membres du CA veillent tablir

    les politiques de la FUO. Le Conseil part-age dautres tches avec ses membres,telles qutablir des comits ainsi que destatuer sur le budget propos par le Co-mit des fnances. Les Facults des arts,

    de droit civil, dducation, des sciencesde la sant, des sciences sociales, de

    mdecine et lcole de gestiondevront tre reprsentes par dveaux candidats.

    Candidats :ArtsHanna Fazal (1Campus)Sam Randazzo (United CampusCampus uni)Droit civilJulien ImbeauJonathan Savard-Shaw (1CampducationMarilyn Tourangeau (1Campus)Sciences de la santAlexandre Roy (1Campus)MdecineMiso GostimirSara-Pier Marie Piscopo (1CampSciences socialesHanna Sam (United Campus / Cpus uni)Thomas Simpson (1Campus)

    SnateursLes responsabilits du sna

    sent sur la mise en place de

    tique ducative de lUniversit egestion des affaires scolaires. Leants qui y prennent part reprsla Facult pour laquelle ils ont Deux siges sont combler, pFacult des sciences sociales elcole de gestion Telfer.

    Candidats :Sciences socialesSimon GollishHanna SamJol RocqueTelferChristine Kiki LefebvreTodisoa Audrey Paraina

    Vincent Rioux et Ikram Hamoud, candidats au poste de vice-prsident aux services et communications - Photo Ayoub

    Liste des candidats

  • 7/27/2019 dition du 21 octobre 2013

    7/20

    www.larotonde.ca

    21 octobre ACTUALITES [email protected]

    Journes portesouvertes dautomne

    Des centaines dtudiants dsireux de venirtudier lUniversit dOttawa ont visit le cam-pus vendredi et samedi derniers, lors des Journesportes ouvertes dautomne.

    Pour loccasion, lUniversit avait prvu unepanoplie de diffrentes activits. De la Zumbajusqu des spectacles de musique, en passant pardes ateliers culinaires, il y en avait pour tous lesgots. Des visites guides et diffrentes prsenta-tions portant sur les ralits tudiantes taient aussioffertes entre 8 h et 16 h. Parmi les prsentations,une sance intitule Une journe dans la vie dunGee-Gee a t consacre aux sportifs.

    Une foire dinformations bilingue a aussi ttenue, de 9 h 16 h, au Centre universitaire et dansplusieurs pavillons.

    Les futurs tudiants ont aussi pu participer desateliers selon la facult dans laquelle ils sinscrirontlors de la priode dadmissions.

    La prochaine Journe portes ouvertes, celle duprintemps, aura lieu le 15 mars 2014.

    Kathleen MacfarlaneBnvole

    Le tout premier Festi-val du film des droits de lapersonne aura lieu du 24au 26 octobre prochain lAuditorium des anciens. Lelancement mdiatique a eulieu au Caf Nostalgica, mar-di dernier.

    Diffrents membres du Centre de recher-

    che et denseignement sur les droits de la per-

    sonne (CREDP) et de lInstitut canadien du

    lm y ont prsent ce projet commun. Cest

    le premier vnement du genre lUniversit

    dOttawa (U dO). Au total, cinq lms seront

    prsents et dbattus. Ces longs mtrages

    abordent divers sujets qui concernent les

    droits de la personne.

    Le CREDP a choisi dorganiser un festi-

    val cinmatog raphique pour p lusieurs raisons.

    Michle Phillips, agente de communication et

    de gestion dvnement du CREDP, explique

    que cette anne, nous abordons les enjeuxpar lentremise des arts, tels que lexposition

    sur les droits de la personne qui dbute le 23

    octobre 2013, ainsi que le premier festival du

    lm des droits de la personne [...]. Cette nou-

    velle approche nous permet d attirer une nou-

    velle dmographie de partici pants.

    Lobjectif du festival est dencourager

    le dbat sur les droits de la personne. Avec

    la diversit des lms qui seront projets, les

    organisateurs du festival comptent inviter

    des individus de tous les horizons pour con-

    tribuer la discussion. Dans le communiqu

    de presse diffus par le CREDP, Penelope

    Simons, professeure agrge de lU dO, ex-

    plique que ce festival du lm est loccasion

    idale de sensibiliser un plus grand public sur

    ces enjeux fondamentaux.

    Ce festival ne constitue pas la premire

    tentative de susciter un tel dbat. Mais en re-

    courant au cinma pour explorer le sujet, cest

    une nouvelle mthode que les organisateurs

    exprimentent. Les billets seront disponibles

    moiti prix pour les tudiants (soit cinq dol-

    lars par projection, ou vingt pour avoir accs

    toutes les uvres). Ils seront mis en vente sur

    les lieux de projection.

    FESTIVAL DU FILM DES DROITS DE LA PERSONNE

    Une nouvelleexprience

    PROGRAMMEJeudi 24 octobre18h30 :: Missing Costa Gavras, tats-Un

    Vendredi 25 octobre19h :: Hi-Ho Mistahey! Alanis Obomsawin, Canad

    21h30 :: Mohammed to Maya Jeff Roy, tats-Un

    Samedi 26 octobre19h :: Wajma: An Afghan Love Story Barmak Akram, Afghanista21h :: Dimmi che destino avr / My Destiny Peter Marcias, Ital

    La Rotondeest la recherche dunAdjoint au Chef de pupitre ActualitsVeuillez envoyer votre candidature

    [email protected]

    LL

    La Rotondecherche des journalistes,photographes, dessinateurs qui veulent

    partager leur talent et publier titregracieux leur travail dans

    les pages du journal.

    crivez nous [email protected]

  • 7/27/2019 dition du 21 octobre 2013

    8/20

    www.larotonde.ca8

    21 octobre 2013 [email protected] ACTUALI

    Ghassen AthmniRdacteur en chef

    La FEUS interpelle les candidats aux

    municipalesLe Collectif, Universit de Sherbrooke

    Runis en conseil des membres le 29septembre dernier, les dlgus des associationsmembres de la Fdration tudiante delUniversit de Sherbrooke (FEUS) ont adoptune plate-forme de revendications en vue deslections municipales.

    Les demandes des associations tudiantessont beaucoup plus nombreuses quaux dernireslections, alors que la plate-forme de lpoquecomptait moins dune dizaine de lignes directricescomparativement 33 recommandations prcisescette anne.

    Le processus de consultation tant termin,il revient maintenant au conseil excutif de laFEUS de porter de lavant les revendicationsdcides par les membres. Les ofciers

    tenteront de rencontrer les aspirants conseillerspour les convaincre dappuyer leurs multiplesrecommandations pendant la campagnelectorale. Ils feront de mme avec les candidats la mairie de Sherbrooke.

    Une place importante est faite la Socit detransport de Sherbrooke (STS), les huit premiresrecommandations tant en lien avec celle-ci.

    On demande galement linstauration denavettes le jeudi soir entre le secteur universitaire,le centre-ville et les quartiers o rsideprincipalement la clientle tudiante. Dautresnavettes sont demandes du mercredi au samedientre le campus de la sant et le centre-ville.

    LOntario exhorte les universits sespcialiserThe Silhouette, Universit McMaster

    Dans un document interne du Ministre de

    la Formation et des Collges et Universits, dontle contenu a t rvl cette semaine, on apprendque le gouvernement de lOntario voudrait inciterles tablissements postsecondaires plus despcialisations.

    Le document, intitul Ontario DifferentiationPolicy Framework, sinscrit dans la politique duMinistre lgard des institutions postsecondaireset dont une des caractristiques importantes estlencouragement la spcialisation.

    Cette politique inclut aussi des processusdvaluation qui pourraient dterminer lenancement attribu chaque institution enfonction de sa russite dans lapplication desdmarches de diffrentiation.

    La plate-forme propose soulve dj desquestions par rapport lindpendance desinstitutions ainsi que sur limpact potentiel surlexprience tudiante.

    La section ontarienne de la Fdrationcanadienne des tudiantes et tudiants(FC-Ontario) et lUnion des associationsdes professeurs des universits de lOntario(UAPUO) ont exprim leurs inquitudes parrapport aux coupures budgtaires que cettepolitique va engendrer.

    Une version nale de la plateforme devraittre publie et diffuse avant la n du moisdoctobre selon les ofciels ontariens.

    Les ngociations autour des programmesuniversitaires et du nancement fourni parQueens Park continueront jusquau printemps2014.

    Prts pour la campagne contre laustriMontral Campus, Universit du Qube

    Montral

    Prs de 150 personnes ont ass

    aux ateliers, discussions, confrences projections organiss par lAssociation pune Solidarit Syndicale tudiante (ASlors de leur camp de formation dautomne12 et 13 octobre derniers, au Collge dAl

    Malgr le lieu de rassemblement loides centres o se concentrent les principtablissements denseignement, le nomdinscriptions a surpass celui des ccamps de formation antrieurs donns lASSE. Le porte-parole de lAssociati

    Justin Arcand, a soulign la prsence tudiants de lUniversit de FrederictonNouveau-Brunswick. Les ateliers don

    visaient d onner des outil s aux partic ipapour mobiliser leur communanotamment contre les politiques daustdu gouvernement pquiste. La rforfdrale de lassurance emploi, la rfor

    provinciale de laide sociale et la hausse tarifs dlectricit et lindexation des fde scolarit sont les trois points de nocampagne de mobilisation , numre Ju

    Arcand.Les participants, qui avaient la possib

    de dormir sur place, ont pu se doter doupour mobiliser leur communaut. Ils pu aborder des thmes tels que laustrle fminisme, les luttes autochtones,capitalisme, la syndicalisation, la hausse tarifs dlectricit et lassurance emploi.

    Postsecondaire est un adjectif, ne ptre un nom.

    Revue de Presse

    Le conseil

    dadministrationde La Rotonde

    est concrtement la recherche demembres votant.

    Listes despostes vacants

    - Deuxreprsentants

    tudiants- Deux

    reprsentantsdes bnvoles- Un ancien

    membrede lquipe

    Si lun de ces postesvous intresse ou

    si vous dsirezplus dinformation,veuillez contacter

    Simon-NicolasGrandmatre

    [email protected]

    L

    Vous voul

    partagervos

    opinions

    dans no

    pages?

    Envoyez-nous textes les jeud

    avant 17h.

    [email protected]

    Note : La Rotondgarde un droit

    de rserve si elle jutexte inadqua

  • 7/27/2019 dition du 21 octobre 2013

    9/20

    ARTS et CULTURE Lysane Caouette | [email protected]

    21 octobre

    www.larotonde.ca

    Solomiya Ostapyk

    Bnvole

    Une fusion de deux expositionsphotographiques sera prsen-te ce vendredi au Muse desbeaux-arts dOttawa. Les uvresde Robert Burley, professeur dephotographie Toronto, et deMichel Campeau, photographemontralais, illustrent les tapes deleffondrement de lindustrie de laphotographie argentique.

    Les photos dans la section de M. Burley, inti-tule La disparition de lobscurit, se concentrent surles espaces physiques laisss pour compte causede la disparition des vieilles technologies pho-tographiques. Certaines images montrent la dmo-lition des dices de la socit Kodak, o le lma t manufactur, et les autres prsentent les an-ciens dices europens utiliss pour le dveloppe-ment de la photographie analogique, mais qui sontmaintenant abandonns. Une pice particulire delexhibition montre une douzaine dimages Pola-roid qui servaient lidentication des employsdun lieu de travail aux Pays-Bas.

    Lexposition en soi est vraiment ma pro-pre histoire, ma propre chronique de ce change-ment qui sest pass dans un temps court, dans lesdernires annes , explique Robert Burley. Es-sentiellement, la photographie qui est ma vie, mon

    monde, est alle de quelque chose de trs statiqueet physique quelque chose de trs uide et virtuel,et cest quelque chose qui nest pas encore termi-n laquelle on sadapte encore.

    Pour accompagner lexposition de RobertBurley, un livre du mme titre a t rcemmentpubli par la Presse architecturale de Princeton, enassociation avec le Centre dimages Ryerson.

    Lautre partie de cette exposition, Icnes delobsolescence, comprend les photographies deMichel Campeau, qui sintresse beaucoup auxchambres noires il a photographi 85 cham-bres noires, seulement Montral. En plus

    des images de ces chambres spcialises, M.Campeau a ajout les autres photos relies aupass photographique son exposition, notam-ment les images des ltres et des ampoules sp-cialises pour les vieux appareils photo. Pourlui, ce travail est un hommage la cration etau travail des artistes qui ont travaill dans leschambres noires. Michel a des conseils pour lestudiants de photographie qui ne verront peut-tre pas les technologies qui composent les im-ages de son exposition : Il faut regarder des im-ages ; il faut regarder des uvres des artistes quiont marqu lhistoire de la photographie. Cest

    a qui est important. Je pense quon pedes choses aussi bonnes aujourdhui avecpareils numriques. Il faut apprendre cotout a fonctionne, il faut travailler, il garder les livres, regarder les classiques, rles sites sur la photographie.

    Le dialogue entre ces expositions comest nostalgique et vocateur dune re o ooppait, touchait, et prenait soins de nos phphies. Les uvres de Robert Burley et deCampeau sont les complments de lun lails inspirent le dsir de travailler par soi-mmune chambre noire.

    EXPOSITION

    Les photographes dune re pass

    La dmolition de la socit Kodak o le lm a t manufactur. - Photo Yulia Mikhailovna

    Lysane CaouetteChef de pupitre

    Lcrivaine originaire deCornwall, Nicole V. Cham-peau, a bien voulu partageravec La Rotondelunivers cra-tif de son tout dernier recueil

    de posie, Barricades mystrieuses.La Rot ond e : Vous tes en liste pour

    le Prix du livre dOttawa en plus dtrela laurate du Prix Le Droit 2013 dansla catgorie posie. Quelle a t votreraction en apprenant que vous tiezfinaliste pour le Prix du livre dOttawa?

    Nicole V. Champeau : a ma fait untrs grand plaisir. Je suis heureuse de cettereconnaissance car la posie est un stylelittraire beaucoup plus difficile ap-prcier.

    LR : quel moment la posie est-elle en-tre dans votre vie?

    NVC : Trs tt. Adolescente, je donnais descours de musique et de lecture. Je me suis abreuvedes grands auteurs, des classiques surtout. a mamene moi-mme la posie. Mais ce ntait pas faiten fonction de publications, pas au dbut, lorsquejtais adolescente. On ny pensait mme pas!

    LR : Le euve Saint-Laurent semble avoir

    t une source dinspiration lors de vos pre-

    mires critures en posie. Vous vous y rfrezdailleurs quelques moments dans votre pr-face. Comment ce lieu de posie vous a-tilinspir?

    NVC : Leau est un lieu dinspiration et detransformation, mais aussi une trajectoire. Cardans le euve, il y a un lieu de rythme et de posie.Cest un lieu qui porte lhistoire, la gographie, maisaussi qui conserve des secrets, des mythes. Leauest une surface sous laquelle se cachent des forcesdont nous ne sommes pas forcment conscients.Pour moi, cest un monde englouti et il me fallaitaller plus loin, et surtout chercher ce qui se cachait

    sous la surface. Cest partir de lieux disparus etengloutis que sest grave mon histoire.

    LR : Comment dfnissez-vous la langue

    de la posie?NVC : La langue de la posie se dnit par la

    musicalit, le rythme, la beaut des mots, et tout cequi porte un dsir daller plus loin.

    LR : Comment sest avr le proces-sus dcriture de votre recueil? Lcriture deluvre vous a-t-elle permis, en quelque sorte,dexplorer vos propres barricades intrieures?

    NVC : Bien sr. Cest que parfois, des bar-rires font obstacle. Mais souvent, lorsquellessouvrent, elles librent un passage. On se retrouvedonc dans une autre dimension. On entre dans uneautre forme de silence et on trouve une voix quinappartient qu soi.

    LR : Est-ce que vous vous attendiez cesentiment lorsque vous criviez votre essai?

    NVC : Pas du tout. Jai conserv de ces mo-ments-l un intense dsir de partage. La posie ve-

    nait ma rencontre, puisque le euve nle mme. Je cherchais autrement que dansnaissance, les noms, les cartes, et les textesautre chose. La posie me donnait davantaqute onirique samorait, presquune paslimpossible.

    LR : Avez-vous crit votre livre scourte priode ou bien sur une priodlongue?

    NVC : Longue dans les deux cas. Poumaligne. Linniment oubli, lcriture a

    sit des annes de recherches dans des cedocumentation. Pour Barricades mystrierecueil que jcrivais en parallle lpoqude longues annes de recherches intrieure

    LR : Quels crivains vous inspirenmment?

    NVC : Pour Pointe MaligneetMmoire dengloutis, cest un des prludes de Claude DLa cathdrale engloutie. Tout est parti de l.tendu ce prlude, je lai ensuite interprt, ecette cathdrale sortir de leau, un peu com

    villages engloutis des annes 60.

    ENTREVUE LITTRAIRE

    Le euve potique de Nicole V. Champea

  • 7/27/2019 dition du 21 octobre 2013

    10/20

    Marie-Claude CharronChef web

    La Quatrime Salledu Centre national desArts nous conviait,vendredi pass, c-lbrer le lancement dela douzime saison desContes nomades avecun spectacle digne desa rputation dcen-nale. Nous voil mal

    amanchs, prsen-t par le chanteurde veilles GraldCt et son guitaristePaul Marchand, don-nait le ton une pro-grammation varie,sharmonisant aux at-tentes du public.

    La Vraie histoire aca-dienne

    Les spectateurs avaient droit en pre-mire partie la verve et limaginairesans borne dune conteuse vtrane :Ccile Boudreau-Pag. Cest traverslhistoire de ses anctres acadiens quecelle que lon surnomme affectueuse-ment Mme Ccile a transmis la traditionorale des Chiacs et des Brayons, le toutsavamment entreml de rfrences auxMicmacs et au vieux parl canadiens-franais.

    Cest par lhumour que la conteusenous fait voyager dans le temps jusqunous mouvoir. Du dfrichage desterres larrive des premiers bateauxdAngleterre, de la dportation la re-

    prise des terres, elle russit tout de mme pousser le public au fou rire avec lesanecdotes savoureuses des rituels de saferme familiale.

    Autrefois, elle cachait ses contesdans le plancher; on la croyait rveuse,toujours dans la lune. Du haut de ses 77ans, Mme Ccile invite maintenant lesjeunes se laisser porter par une transe,sil le faut : tu peux rver, tveillerlesprit . Elle nous cone en terminantsa prose acadienne quelle a maintenantaccompli son rve, celui de performer auCentre national des Arts.

    Lamour rvolutionnaire deLa Bolduc

    Grald Ct, galement mem-bre du Cercle des conteurs et con-teuses de lEst de lOntario, a retenulattention avec son ami, guitaristeet accordoniste, Paul Marchand.La chimie du duo se sentait aussibien que le tremblement cr parson tapage de pieds . Artistescomplets dbordants dnergie, ilsont prsent les portraits mmo-rables de la socit dhier, le toutinfluenc par les chansons de LaBolduc qui transcendent jusqunos jours. Cest la collectivit quise raconte travers ses chansons.La Bolduc sadresse aux gens et

    reste pertinente soixante-dix ansplus tard , prcise M. Ct.

    Cette ferveur des deux mu-siciens se traduit bien dans leursthmes varis : la pauvret auQubec, les valeurs religieuses, lanature, le tout ponctu de person -nages comme lhilarant ministre en

    visite dans ses comts. Vers la fin,la foule tait mme appele vot-er main leve les couplets dunechanson. Il nest pas peu dire queles spectateurs furent complte-ment charms.

    Construire des ponts inter-gnrationnels

    Bien quil se prsente comme unchanteur plutt quun conteur tra-ditionnel, M. Ct est davis que sesrcits de vie engags correspondent un spectacle de varits qui se prte tout. M. Marchand et lui ont rodcette performance depuis un an. Elle lest toujours, thtralementparlant. Par exemple, un metteur enscne nous a appris comment pousserun personnage son plein poten-tiel , prcise le chanteur multidisci-plinaire. Avec un regard complice, ilsadmettent sans retenue que cest unbonheur de travailler en duo. Commelexplique M. Marchand, il est plus

    facile de transmettre cette afnit deux tel un passe-partout .

    Prochainement, ces artistesprvoient mettre en branle unetourne et se lanceront dans la pro-motion qui sera susceptible de runirun public de toutes gnrations,pour ventuellement sinstaller dansun thtre pour quelques semaines.Outre leurs spectacles, M. Ct, M.Marchand et Mme Boudreau-Pag seretrouvent dans la nouvelle mission

    Viens... que jte raconte!, tous les mer-credis Rogers TV.

    Un prix dhonneur du pet le retour en force du

    Danile Valle, directrtistique la barre de sa ssaison des Contes nomaelle-mme conteuse, est plirement fire de lvolutiprogrammes. Dabord, lanne dernire, lHiboux dremis au coup de cur du Le conteur Albert Millairmier rcipiendaire du tropaccept de le remettre pocette tradition constructive forme. Les commentaires q

    vent dte rminer le gagnavent cern er leur s attentepublic aime la varit, le c

    ment de style. Cest poM. Millaire, qui racontera

    vembre les pot es des annsera introduit par une sla[Annie St-Jean] qui porte ers ses mots limage des daujourdhui. En cette sriespectacles, Mme Valle sugnos lecteurs de ne pas manspectacle dric Robitaille, rien, avec en premire paGatinois David Dufour, al

    Track, le champion 2013 dqubcois.

    www.larotonde.ca10

    21 octobre 2013 [email protected] ARTS et CULTU

    SOIRE DE LANCEMENT AU CENTRE NATIONAL DES ARTS

    Des artistes immortalisanla tradition orale

    Le lancement de la la douzime saison des Contes nomades a eu lieu vendredi dernier au CNA. - Photo Yulia Mikhailovna

  • 7/27/2019 dition du 21 octobre 2013

    11/20

    www.larotonde.ca

    21 octobre ARTS et CULTURE [email protected]

    Paola BouBnvole

    La semaine dernire, le

    Thtre la Catapulte prsen-tait la pice LIvresse des profon-deurs, de la compagnie de cra-tion Nuages en pantalon. Cespectacle mlant danse et jeuthtral, deuxime volet dunetrilogie de reprsentations pourenfants, adolescents et adultes,a t conu pour la clbrationdes dix ans de la cration de lacompagnie.

    LIvresse des profondeurs est lhistoire dunebande de quatre adolescents, qui, fascins parleau, se proposent de dcouvrir plus profond-ment ce que cache le fond de locan. Leur re-cherche dans les eaux profondes les amne, nonseulement trouver toutes sortes dobjets incon-grus porte, pneu, plastique - rappelant lenjeuenvironnemental que reprsente leau de nosjours, mais aussi et surtout, se dcouvrir eux-mmes travers des relations amicales, amou-reuses et tumultueuses.

    Cest ce que nous explique Jean-PhilippeJoubert, le metteur en scne : Le spectacle sefait sur deux niveaux : la protagoniste sexprimebeaucoup plus sur ce sentiment dimpuissancepar rapport au discours cologique que lon en-tend et qui est extrmement envahissant, bien quetrs important. Et cela a t mis en relation avecla microsocit que sont ces quatre amis qui, dans

    leurs relations, narrivent pas garder une unit, etil survient dans leurs rapports un certain chaos.

    Ainsi, les quatre personnages partent lassaut delimmensit de locan, mais se mesurent dans lemme temps cette grande aventure quest la vie. Dans ladolescence, il y a lide de se confronter la vie, dessayer de sy tremper ; on essaye, on setrompe, on travaille, on change , nous expliqueM. Joubert.

    Le spectacle allie alors une dcouverte pro-

    fonde de soi par un plongeon en soi-mme ,et une certaine sensibilisation quant leau et sa

    valeur, sans pour autant tomber dans le discoursmoralisateur et redondant.

    Outre un jeu thtral particulirement justede la part des acteurs, qui nous font rire et nousmeuvent, la mise en scne interpelle et intrigue lespectateur. La scne est remplie deau et de cen-taines de bouteilles en plastique dans lesquellesles comdiens dansent et se dplacent. Leau tant

    le point de dpart , le point central de la est lgitime de la retrouver sur scne. Qubouteilles, elles provoquent tout dabord l[rappelant celui de leurs relations], et repraussi lenvahissement de ce message rculenvironnement , prcise le metteur en s

    Le spectacle LIvresse des profondeurssuplaisir tant auditif avec une musique plaitouchante que visuel par loriginalit de en scne.

    LIVRESSE DES PROFONDEURS PAR LE THTRE DE LA CATAPULTE

    Une plonge thtrale

    LIvresse des profondeurs est lhistoire dune bande de quatre adolescents, qui, fascins par leau, se proposent de dcouvrir plus profondment ce que cache le fond de- Photo

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    31 oct 1er nov

    organiste

    CameronCarpenter

  • 7/27/2019 dition du 21 octobre 2013

    12/20

    Myriam Bourdeau-PotvinBnvole

    Suzon Demers et Danile Val-le, respectivement artiste visuelleet auteure, lanaient un premierlivre n de leur travail commun.

    Mme Demers, comdienne qui, pour crer sestoiles, sinspire de diverses pices de thtre, et Mme

    Valle, qui signe les nouvelles littraires sinspirantdes dites toiles, oprent toutes deux dans la rgiondOttawa depuis de nombreuses annes.

    Le projet quon lance ce soir est n de lacomplicit entre Suzon et Danile. Le rsultat estun livre la fois visuel et littraire , prsente MarcHaentjens, directeur gnral des ditions David. Leprojet est dabord n de lide de Mme Demers quiconnaissait dj le travail de Mme Valle. la nde ma srie [de toiles], jai demand Danile si alui tentait dcrire des histoires. Elle avait dj tra-

    vaill avec Christian Quesnel [pour le livre Le Deux,quil illustrait], et je me suis dit que puisque je peinsdes corps fminins, ce serait bien de travailler avecune autre femme.

    Elles se sont rencontres grce au thtre, unintrt quelles avaient dj en commun avant leurcollaboration. Si les femmes inspirent les tableauxde lartiste par ses courbes, ses costumes et sa d -licatesse, elles donnaient un cadre restreint pourlauteure. Le fait que ce soit juste des femmes etque [Suzon] tenait ce que mes thmes soient ori-ents sur les valeurs des femmes, a ma bloque. Jene voulais pas tre uniquement associe aux femmeset au mouvement fministe, mais jai russi me lais-ser emporter par ses uvres , explique Mme Valle,concernant sa dmarche artistique. Je pense que

    cest la force de la femme qui ressort beaucoup dansle livre, ses forces par rapport lamour, lducation[et] la femme actuelle galement, notamment dansles conits religieux qui font partie de notre quoti-dien , renchrit-t-elle. Pour Suzon Demers, ce sontgalement des thmes comme la rsilience, sur-monter et rebondir, aller de lavant qui ressortentdans les passages du livre.

    Malgr que le projet soit laboutissement detravaux communs, les deux femmes ont travaill in-dpendamment. Selon Mme Demers, ce qui tait

    vraiment trs bien dans le projet, ctait notre pro-fond respect pour le talent de lautre : on na jamaisimpos de sujet lune lautre . De son ct, aprsles sept premires toiles qui ont inspir les nouvelleslittraires, elle en a ajoutes dautres sa collection. Moi, je continuais faire mes uvres et je ne peuxtre moule sur le dsir de quelquun dautre. Jepoursuivais mes dmarches, et puis advienne quepourra! Quand tu sais que lune un talent, tu luilaisses libre cours et il se dploie davantage , expli-que Suzon Demers.

    Pour Ghyslain Charron, professeur de phie lUniversit dOttawa, maintenant retrahistoires correspondent parfaitement aux tails se renvoient les uns aux autres et formenttrs bien crit. La femme est partout, prsendiffrentes situations : se sont des femmes qucaractre et qui savent o elles vont. [...] Ce sment deux uvres autonomes : les peinturtextes. Par contre, il y a vraiment une fusion deux. Une couleur, un ton qui fait comprendment les deux se rpondent et se compltent

    www.larotonde.ca12

    21 octobre 2013 [email protected] ARTS et CULTU

    LITTRATURE

    Sous la jupe avec des artistes dOttawa

    Danile Valle a discut avec les gens du public lors du lancement de son oeuvre crer conjointement avec Suzon Demers. - Photo Yulia Mikhailovna

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    21 octobre ARTS et CULTURE [email protected]

    CALENDRIER C ULTUREL

    Lundi 21 octobre :

    Musique : Caroline Cook,Les Brasseurs du Temps, 19 h 30

    Humour : Sugar Sammy - En franais SVP!,

    Maison de la culture, 20 h

    Mardi 22 octobre :

    Atelier : Traduction littraire,Centre universitaire, 13 h

    Mercredi 23 octobre :

    Musique : Les Hay Babies,

    Centre national des Arts, 19 h 30

    Musique : Mononc Serge,

    au 1848, 20 h 30

    Jeudi 24 octobre :

    Humour : Claudine Mercier - Dans lechamp!, Maison de la culture, 20 hMusique : Bourassa-Donato-Lozano-Tanguay - Bill Evans, la suite 2,salle Jean-Desprz, 20 h

    Vendredi 25 octobre:Humour : Pierre Hbert,Maison de la culture, 20 hMusique : Angel Forrest - MotherTongue Blues, Cabaret La Basoche

    Samedi 26 octobre :

    Humour : Peter MacLeod Sagessereporte, Maison de la culture, 20 hMusique : The Barr Brothers,salle Jean-Desprz, 20 h

    Dimanche 27 octobre:

    Musique : Triple Forte en concert,Pavillon Tabaret, 14 h

    L

    Shabnam BahramifaridBnvole

    Sombre et trange, lunivers dans lequelvous jouerez est loin dtr e le monde desvivant s. Dvel opp par le studi o Playdead,Limbo est un jeu de style plates-formes et derflexion.

    Ds que lhistoire commence, rien nest

    expliqu. Le joueur contrle un garon quise rveille au milieu dune fort noire et si-lencieuse, et la seule chose vidente est quildoit traverser les limbes en vitant des en-fants meurtriers et des outils industrielsmortels.

    Le garon peut seulement entreprendrequelques actions : marcher et sauter. Con-trairement plusieurs jeux sortis cette an-ne, le joueur doit rflchir pour rsoudredes situations de casse-tte, et ainsi, avancerdans son voyage. Il doit aussi utiliser des ob-jets pour franchir tous les obstacles, commedes botes et des cordes.

    Enfin, le mot noir dcrit bien ce jeu.Tous les pe rsonnages et les ob jets sont noirs.Lusage de cette couleur produit un senti-ment de mystre et dinquitude que lonpeut facilement associer aux limbes. Bien

    que le garon meure facilement par moment,le jeu demeure original pour son style de r-flexion et pour son dnouement haletant.

    Limbo, recommand ceux qui aiment lesjeux de plates-formes, est disponible partouten Amrique du Nord et peut tre jou sur lePlayStation Vita.

    CRITIQUE DE JEUX VIDO

    Limbo parPlaydead

    Lysane CaouetteChef de pupitre

    Le plus rcent album de Paul McCartney,New, est maintenant disponible sur les tablettesdepuis mardi dernier.

    McCartney a fait appel quatre ralisateurspour ce projet, soit Paul Epworth (ralisateurdAdele), Mark Ronson (celui dAmy Wine-

    house), ainsi que Giles Martin (ls du cinquimeBeatles, George Martin) et Ethan Johns (ls duralisateur Glyn Johns, ayant travaill avec The

    Who et Eric Clapton).Lquipe a su faire ressortir une foule de

    textures et de sons dans les pices de lalbum.Cependant, ceux-ci sont exposs avec, quelque-fois, des courants confus. Malgr ces petitsmanques de cohrence, la qualit y est. Seschansons sont moules dans un rafraichisse-ment familier, le mme que lon retrouvaitpendant ses annes Beatles/Wings. Pour cetaspect,Newsaura plaire aux fans de longue datede McCartney. Cependant, ce renouvellementnest pas arriv seul. Les 45 minutes de lalbumdu sexagnaire reposent sur un fond sonore limage de notre poque actuelle, en plus dequelques vagues delectro.

    Ce mariage McCartney-electro nest pas le

    meilleur amalgame que ses auditeurs ont eu lachance dentendre. Je prfre de loin le dtourjazzy que le musicien nous a offert avec lalbumKisseson the Bottom. Toutefois, lalbum nousrappelle que le musicien est toujours aussi poly-

    valent et actif! Allez lcouter, vous jugerezpar vous-mme!

    CRITIQUE DALBUM

    New de PaulMcCartney

    Lysane CaouetteChef de pupitre

    Je suis, comme parmi tant dautres tu-diants, une arrivante qui demeure Ottawapour mes tudes. Je me suis installe dansla rgion il y a un an dj pour entreprendredes tudes collgiales. Bref, le parcours typ-ique dun grand nombre de personnes ayanttout frachement son diplme dtudes sec-ondaires en poche. Ts, question de fairequelque chose de sa vie.

    Pour les gens qui me disaient un an plus tt : Dis donc, tu ten vas loin pour faire ton cours,Ottawa! a ne te tentait pas dtre plus prochede chez toi? En plus, a parle anglais l-bas! (En fait, ce sont des paroles que jentends en-core assez frquemment lorsque je visite moncoin de pays), je prenais plaisir leur rpondre : Quand on a les guts de partir, aussi bien lefaire!

    Jaimais lide de dcouvrir une nouvelleville pour un moment temporaire. Ctait mamotivation, ce que je me rptais quand jentais plus certaine du pourquoi jtais ici pourdeux ans.

    Car a arrive, en cours de route, de remettreson objectif en question. Mme une fois aupoint de penser quitter et f aire autre chose.

    Le journalisme, est-ce que cest vraimentpour moi? Ottawa, jaime tu a?

    Pourtant, cest aprs une anne complteque jai considr Ottawa comme une villeplutt chouette. On a appris se connatre, elleet moi.

    Jai, entre autres, appris connatre son his-toire. Je vous avoue quil y a un peu plus dunan, je ntais pas du tout au courant quune com-

    munaut francophone coexistait dans ce bassinmajoritairement anglophone quest la capitale.Jai appris connatre la culture franco-

    ontarienne, et ce, travers la littrature. Jadoreretrouver dans un bouquin des lieux ottaviensque je connais depuis peu, comme par exemple traversNouvelles de la capitale, un des recueils deDaniel Poliquin.

    Cest la cause de la francophonie que jaime,le dsir de vouloir prserver lidentit franco-ontarienne. Cest important den tre conscient.Un moyen de promouvoir le franais? Pre-mirement, cest de le parler, naturellement.

    Cest aussi dacheter ses livres dans une li-brairie franco-ontarienne. Oui, ok, cest tentantdacheter ses fournitures au Walmart, ils offrentde bons rabais. Mais ce sont les librairies localesqui dtiennent le potentiel du patrimoine cul-turel. Ce sont elles qui font briller les auteurs

    dici en exposant leurs uvres.Jai remarqu une chose comparativement

    lan dernier. Lorsque le commis dpicerieme lanait une phrase en anglais, je pliais moncerveau en quatre pour lui dire une rponsecomprhensible dans sa langue. Voyant queje ntais pas du tout bilingue, cette personnesefforait de me parler en franais.

    Maintenant, je prfre mexprimer en fran-ais, tentant de tomber sur quelquun qui neparle pas uniquement la langue de Shakespeare.Ironiquement, je dois souvent pratiquer monanglais!

    La Papineau RobichaudAdjointe la rdaction

    Sortie la n septembre, le nouvel oDream Theater a fait couler beaucoup dnotamment en raison du choix du nlalbum, pour lequel certains fans reprau groupe davoir manqu doriginalit

    Outre le titre, le groupe amricain

    pour une certaine simplicit. Il nest pdes sentiers battus pour risquer un nstyle dans certaines chansons. On recle bon vieux Dream Theater des anne90 avec les chansons The Looking G

    Along for the Ride.Malgr tout, le groupe a russi p

    un album agrable lcoute et sonMike Mangini, nouveau membre de mation, a su prendre sa place, bien qstyle diffre de ce quoi Dream Theatavait habitus. La pice instrumentale EMachine est un vrai trsor pour les amde Metal progressif. On y apprcie lnicit de chacun des musiciens. Illum

    Theory, une pice de plus de vingt ma aussi de quoi surprendre. Elle mlanperfection le Metal lorchestre cordest parseme de rfrences classiques,

    dan Rudess y est clatant de la premidernire minute.

    Bref, mme si, en gnral, il ne sde lextraordinaire, lponyme Dreamater mrite une coute attentive. Ugrand travail a t fait pour cet albumtransparait dans ses chansons.

    CHRONIQUE

    On a appris se connatre,elle et moi

    CRITIQUE DALBUM

    Dream TheaterpDream Theater

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    SPORTS Louis-Charles Poulin | [email protected]

    21 octobre

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    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    Aprs avoir ross les Lanc-ers de Windsor, 45 15, lesGee-Gees de lUniversitdOttawa (U dO) ont terminau cinquime rang du classe-ment de la ligue de Sport inter-universitaire canadien (SIC) auterme de la saison. Lquipe defootball de lU dO prendra laroute pour affronter McMaster

    pour le dbut des sries limi-natoires le 26 octobre.

    Les Gee-Gees tenteront samedi de pren -dre leur revanche face aux Marauders deMcMaster qui les avaient dfaits 51-24 lorsdu premier match de la saison. Les Maraud-ers ont une che identique celle du DoubleG de cinq victoires et de trois dfaites cettesaison. Cest vraiment une bonne quipe,je sais quelle a eu quelques dceptions etdes blesss cette saison, mais a reste une

    grosse quipe. Jespre quon sera prt les

    affronter , analyse lentraneur-chef des Gee-Gees, Jamie Barresi. Je suis content de notresaison, surtout pour les joueurs sniors, aprstout ce quils ont vcu lorsquils navaient plusdentraneur la saison dernire. Je ddie notreparticipation aux sries nos joueurs sniors.Ils ont littralement port le programme defootball sur leurs paules grce leur leader-ship dans les moments difciles et mont ap-puy ds mon arrive , cone-t-il. Ctaitimportant de nir la saison sur une bonnenote et avec la meilleure che possible. anous donne un gain dnergie pour amorcerles sries , croit Simon Le Marquand qui enest sa dernire anne avec Ottawa. Le demide coin des Gee-Gees, Zach Wilkinson, croitpour sa part que si son quipe performe bien,elle a des chances de battre McMaster. Sinotre dfense reste solide et que notre attaquemarque des points, je crois quon peut battrenimporte quelle quipe. , afrme-t-il.

    Les Gee-Gees ont su garder le contrledu match et bien performer, autant du ctoffensif que du ct dfensif. Loffensive aaccumul 246 verges au sol et 340 par la voiedes airs, pour un total de 583 verges. Je croisqu lattaque, nous avons bien excut notreplan de match et que la ligne offensive a trsbien jou aujourdhui , souligne le porteurde ballon, Brendan Gillanders. La dfensivedOttawa a totalis sept sacs du quart et alimit ladversaire deux touchs. Je suis

    vraiment er de notre pe rformance au niveau

    dfensif et je dois donner beaucoup de crditaux entraneurs et aux joueurs du ct de ladfensive. , dnote Jamie Barresi. Il ajouteque pour rivaliser contre McMaster samedi, satroupe devra par contre tre plus disciplineau niveau des pnalits et viter les revire-ments.

    Les dfensives des deux quipes ont domi-n les premires minutes du match, jusquce que le quart-arrire des Gee-Gees, AaronColbon, perce le mur dfensif des Lancersen se faulant dans la zone des buts pour untouch. Au premier quart, Ottawa a perdu lesservices du retourneur et receveur, VincentCampbell, qui a subi une blessure.

    La machine offensive du Double G sestmise en marche au deuxime quart. AaronColbon est all chercher plusieurs verges ausol et a rejoint plusieurs receveurs par la passe.Les Gee-Gees ont russi deux botts de place-ment. Andrew Mullings a galement capt unepasse pour un long touch de 38 verges. LeGris et Grenat est pass prs de marquer undeuxime touch la n de la premire de -mie, mais Aaron Colbon a t intercept dansla zone des buts. Aprs 30 minutes de jeu, lepointage tait de 21 0 en faveur de lU dO.

    Au troisime quart, le receveu r SimonLe Marquand a capt une passe de 41 vergespour un touch. Les Lancers de Windsor onteu le dessus pour la premire fois du matchsur la dfensive des Gee-Gees au milieu du

    troisime quart. Evan Pszczonak a ins

    premiers points de son quipe en captpasse dans la zone payante.

    Au dbut du quatrime quart, Aarobon a t victime dune deuxime interde la part dAkeem Whonder des Lanca cot sept points Ottawa. Windsor mesure de saisir cette opportunit et diun deuxime touch par la passe, mepointage 28-14 lavantage des GeeLe deuxime quart-arrire de lU dO,

    Wendel, a enlev le spoir restant aux Len inscrivant un touch au sol et pormarque 35-15. Le botteur de placemDouble G, Lewis Ward, a ralis par lson plus long placement de la journ39 verges. Il a termin la rencontre atotal de trois placements russis en de tentatives. Je dois massurer de totre mentalement concentr sur le matchaque fois que je vais sur le terrainpossibilit de donner des points mope. Aujourdhui, cela a bien fonctionnmarque Lewis Ward. Vers la n de la rtre, le deuxime porteur de ballon dOMack Tommy, a inscrit le dernier toula rencontre. Cette victoire des Gee-Gela marque de 45-15, a clips les Lan

    Windsor des sries liminatoir es.Western, Queens, Guelph, Mc

    Ottawa et Toronto sont les six quipprendront part aux matchs liminatoterme de la saison 2013-2014.

    FOOTBALL

    Ottawa se positionne pour les srie

    Le demi-offensif Mack Tommy a effectu une course de 27 verges pour russir le dernier touch du match. - Photo La Papineau R

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    Philippe Marceau-LorangerBnvole

    Stoppant une squence peu enviable de trois revers pour en-tamer la saison, les Gee-Gees sen sont donns cur joie pourleur ouverture locale, rossant les Lakers de Nipissing par la marquede 8 1.

    Lentraneur-chef de la formation ottavienne, Ral Paiement,malgr un dbut de saison difcile, tait er de son quipe aprscette victoire. Contre McGill, on a t dclass au chapitre deleffort et de lacharnement, mais ce soir, cest nous qui avonsdclass Nipissing ce niveau., exprime-t-il.

    Nicolas Larocque-Marcoux a dabord bris la glace alors quilrestait 7:11 disputer en premire priode. Acceptant une passe deMathieu Ouellette, Larocque-Marcoux a dcoch un vif lancer dupoignet du haut des cercles pour tromper la vigilance du portier,Kirk Rafuse, du ct du gant. Quatre minutes plus tard, le double-G rcidivait, cette fois par le bton de Matthieu Tanguay-Thriault.En supriorit numrique dun homme, celui-ci sest moqu de labrigade dfensive des Lakers en passant entre les dfenseurs et acomplt le travail dans la partie suprieure du ct droit.

    La deuxime priode sest amorce sur les chapeaux de rouesalors que la priode ntait vieille que de 12 secondes, la recrue RockRgimbald a dli les cordages, sur des aides de Mathieu Leduc etde Charles Power. Laiss sans surveillance devant le gardien, R-gimbald y est all dun tir du revers entre les jambires du cerbreadverse. La domination ottavienne sest perptre de plus belle,cette fois, les vtrans Stephen Blunden et Matt White ont mis lamain la pte. Ces derniers ont fait montre dune complicit vi-dente en y allant de savantes passes sur leurs buts respectifs. Aprs

    deux priodes, le tableau afchait 5 0 pour les locaux.La foule bruyante et enthousiaste a t tmoin, au troisime

    tiers, dune domination sans quivoque du Gris et Grenat. Un desnouveaux venus la ligne bleue du double-G, Nicolas Therrien,a battu Kirk Rafuse dun tir frapp retentissant, puis le vtranCraig Moore a prot dun avantage numrique pour creuserlcart sept buts. Finalement, moins de trente secondes plustard, les Gee-Gees ont ajout linsulte linjure quand Power a faitmouche alors que la rondelle a ricoch sur la bande pour revenirdans lenclave.

    Seule ombre au tableau de cette soire festive, le gardien recru,Warren Shymko, sest vu tre priv dun jeu blanc la dernire min-ute de jeu, en avantage numrique de surcrot, lorsque lattaquantdes Lakers, Kevin Rebelo, a su tirer prot dune chappe.

    On peut toutefois se demander si les dparts de vtrans clscomme le gardien Russell Abbott, le dfenseur Dominic Jalbertet le capitaine Luc-Olivier Blain ont afig lquipe en dbutde saison. De lavis du nouveau capitaine, Guillaume Donovan,il nen est rien : Cest sr quon a perdu de gros morceaux,mais Ral recrute trs bien. On peut toujours compter sur unebonne relve , remarque-t-il. Donovan ne pouvait pas mieuxdire, alors que pas moins de trois recrues se sont inscrites aupointage contre Nipissing, soit Rock Rgimbald, Nicolas Ther -rien et Charles Power. Quant son nouveau statut de capitaine,Donovan ne sen fait pas outre mesure : a ne va pas changerma faon de jouer, mais cest sr que, mes assistants et moi, ondevra dmontrer du leadership.

    La troupe de Ral Paiement se dirigera du ct de Trois-Rivirespour y affronter les Patriotes vendredi prochain, puis recevra lesRavens de Carleton le lendemain, soit le samedi 26 octobre.

    Ghassen AthmniRdacteur en chef

    Lquipe desoccer fmininde lUniversitdOttawa a russi se maintenir entte du classementde la division est duchampionnat desSports universitairesde lOntario (SUO).Grce leurs vic-toires contre To-ronto et Ryerson,les joueuses otta-viennes ont assurun leadership, untemps menac parleurs poursuivantes.

    Le Gris et Grenat a tranchla question ds samedi. Op-poses aux Torontoises, deux-imes du classement, les Otta-

    viennes ont su tirer leur pingledu jeu dans un match trs serr

    et dont la perte aurait pu chang-er la donne pour la suite de lasaison. Le Varsity se tenait enembuscade trois points duDouble-G, et une victoire Matta Anthony laurait mis galit avec les htes. Ctait

    sans compter sur labngationet lenvie de la troupe de SteveJohnson. Dans leur 4-3-3 clas-sique, les Gee-Gees ont toutde mme eu du l retordreface au bloc trs bas et aux lig-nes trs serres de lopposition.Bien que solides en dfense,elles ont eu du mal djouerles plans de la dfense adverse.Cest nalement sur une ballearrte, un coup de pied de coinbien excut par la capitaineKrista Draycott, que FaytheLou a pu inscrire lunique butde la rencontre.

    En deuxime mi-temps, leGris et Grenat sest contentde grer son avance, Toronto

    manquant darguments of-fensifs pour inquiter CynthiaLeblanc.

    Dimanche contre les Ramsde Ryerson, les Gee-Geesdevaient simplement conrmerleur victoire de la veille face unadversaire plutt modeste. Cefut chose faite grce aux effortsde lavant-garde du Double-G.Pilar Khoury a dabord ouvertla marque la 12e minute. Les

    Gee-Gees ne sen sont pas con-tent et se sont ru sur le butadverse jusqu ce que Draycottdouble la marque, neuf minutesplus tard. lentame de la deux-ime, Khoury est revenue lacharge, inscrivant son 14e but

    de la saison et amliorant le re-cord de buts en saison rgulirequelle dtenait depuis lexercice2012-2013.

    La suite de la partie sest r-sume une promenade santpour les joueuses locales, vuque les Rams, tout comme To-ronto la veille, navaient pas lesatouts ncessaires pour se pro-jeter lavant et menacer la cagede Julia McDonald.

    Steve Johnson a considrque ses joueuses ont bien ragiaprs la dfaite contre Carleton Il nous manque une certainprofondeur deffectifs et cestce qui explique notre baissede rgime, mais les joueuses

    ont dmontr un bon esprit etbeaucoup de matrise , a-t-ilestim. Quant elle, Khourypense que ce nest quune phasepassagre. Toutes les quipesont des passages vide, cest unpeu ce qui sest pass , a-t-elleexpliqu.

    Dimanche prochain, le Griset Grenat affrontera Nipissing,Laurentienne ou Queens pourune place dans le carr nal.

    www.larotonde.ca

    21 octobre SPORTS [email protected]

    Pilar Khoury a battu son propre record de buts en saison lors du match contre Ryerson. - Photo Ayoub

    SOCCER FMININ

    Les Gee-Gees fnissent premires de leur divisio

    HOCKEY MASCULIN

    Rentre estive pour les Gee-Gee

    Trevor Layton a tent de djou le gardien des Lakers, sa- Photo Ayoub

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    21 octobre 2013 [email protected] SPO

    Louis-Charles Poulin

    Chef de pupitre

    Lquipe de soccer dont font partiedeux tudiants de lUniversit dOttawa(U dO), Hugo Delmaire et Mademba Ba,a termin au premier rang de la Ligue ca-nadienne de soccer(LCS) au terme de lasaison. La Rotonde sest entretenue avecHugo Delmaire, tudiant de quatrime an-ne lU dO et dfenseur pour le Kings-ton FC dans la LCS.

    La Rotond e : Tu joues au soccer dans la LCS et tu es

    tudiant lU dO. Peux-tu commencer par me parler deton parcours universitaire jusqu maintenant?Hugo Delmaire : Oui, jai termin mon secondaire au Qubecet ensuite je me suis dirig lUniversit de Sherbrooke pourma premire anne en science politique, car on mavait offertune bourse pour le soccer l-bas. Jai rapidement transfr lU dO pour la proximit avec les clubs de soccer et lefait que lUniversit soit bilingue. Arriv Ottawa, jai choisiun baccalaurat approfondi en science politique et lannedernire jai ajout une mineure en communication monprogramme. Si tout va bien, je pourrais obtenir mon diplme la fin de ce semestre.

    LR : Comment fais-tu pour concilier tes tudes lU dOet le soccer Kingston?HD : Cest sr que cest beaucoup de dplacements en voi -ture ou en autobus, selon ce qui maccommode le mieux. Moiet Mademba Ba, qui tudie en dveloppement international

    lU dO et qui joue au soccer avec moi, on a russi avoirnos quatre cours les jeudis pour tre aux entranements aveclquipe les lundis, les mardis, les mercredis et les vendredis.

    Juti lise aussi parfoi s les instal lations de lUniversit Queens Kingston pour pouvoir tudier et faire mes projets dans lajourne.

    LR : Il ny a pas dquipe de soccer masculine lU dO,donc tu dois te dplacer Kingston pour jouer. Com-ment trouves-tu ta situation de devoir aller lextrieurde la rgion pour le soccer?HD : Je trouve a intressant, car le fait quil ny ait pasdquipe lU dO ma permis de signer un contrat profes-

    sionnel avec la LCS. Mon contrat minterdit de jouer dansune quipe universitaire et vu quil ny en a pas Ottawa,jai pu faire mon choix facilement et rejoindre le KingstonFC.

    LR : Quel est le calibre exact de la LCS?HD : Le niveau ressemble un peu celui universitaire, maiscest plus technique parce que beaucoup de joueurs viennentdes ligues europennes o certains jouent pour leur quipenationale. Cest la troisime meilleure division de soccer en

    Amri que du Nord, aprs la L igue majeure de soccer (MLS)et la Ligue nord-amricaine de soccer (NASL). Ds lanne

    prochaine, il va y avoir une nouvelle quipe de la NOttawa.

    LR : Est-ce lun de tes objectifs de te tailler une plsein de cette nouvelle quipe de la NASL lan proHD : Je pense que cest possible parce quon a une

    visibi lit tant donn le rendement de notre quipanne. Ce sera intressant de voir, dici les prochaimaines, si on peut sentraner avec eux, ou participer audentranement et avoir des contacts avec lentraneurun objectif atteignable et qui est dans ma ligne de mirlanne prochaine.

    TIRS DE BARRAGE

    Hugo Delmaire : tudes tempplein et soccer proessionnel

    Hugo Delmaire sentrane Kingston quatre jours et assiste quatre cours par semaine. - Photo

    Rugbyfminin :

    limines parMcGillLexcellente saison des

    Gee-Gees a abruptement prisn samedi dernier, alors que lesjoueuses dOttawa se sont incli-nes 27 17 face lUniversitMcGill. Il sagissait dune deux-ime dfaite contre les Martletsen lespace dune semaine. Cestla dfensive de McGill qui aeu raison du Double G lors

    de ces deux matchs. Je croisque nous devons simplementacqurir de lexprience. Jeleur lve mon chapeau, ellesont une quipe exprimente.

    Nos lles doivent apprendrede cette situation et progress-er , a afrm Jennifer Boyd,lentraneuse-chef. Lquipe aconnu un dbut de saison par-fait, mais a termin la saisonavec un peu plus de difcul-ts, subissant deux dfaites entrois rencontres. Boyd se ditexcite de voir son quipe lanprochain puisquun bon noy-au de joueuses sera toujoursdans la formation.

    Volleyball :Victoire contreManitoba

    La formation de LionelWoods a eu le dessus sur les Bi-sons du Manitoba, 3 2, jeudi.Il sagissait du dernier matchprparatoire pour les Gee-Geesavant le dbut de la saison. Il afallu cinq manches au DoubleG pour vaincre les Bisons. LeGris et Grenat a commenc enforce, remportant les deux pre-mires manches, 25-23 et 25-19.Manitoba navait par contre pas

    dit son dernier mot, remportantles deux manches suivantes, 20-25 et 25-17. Malgr quelquesdifcults passer le ballon delautre ct du let et les 20 at-

    taques des Bisons, les Gee-Geesont eu le dernier mot lors du jeudcisif, 15-11. Myriam Englishsest dmarque avec 20 attaquesmarquantes, quatre blocs, deuxas et 14 manchettes dfensives.Sa sur jumelle, Kelsie, a poursa part russi 11 attaques mar-quantes et quatre blocs. Ottawaaffrontera les Gaels de Queenslors du match douverture ven-dredi prochain au sous-sol deMontpetit 19 h.

    Hockeyfminin :Dbuts mitigs

    Ottawa na pu commencerla saison avec une victoire, alorsque lquipe visitait les Carabins Montral. Les Ottaviennes sesont inclines 5 2 lors dunmatch qui a rapidement tournen faveur des championnesen titre du SIC. Mme si lapremire priode sest termi-ne par un score gal de 1-1,les Carabins sont revenues enforce sur la patinoire en deux-

    ime priode, marquanbuts coup sur coup. LaCynthia Whissell a mapremier but de la reet Cindy Laurin sest

    du dernier. Le Double repris dimanche lUnCarleton, lemportant

    Asha Kauffeldt, CamilleTherrien et Alex Lachacune compt un butLaurin a quant elle rdoubl. La formation deEvola ouvrira la saison cile le 26 octobre 14 quelle affrontera les StinConcordia.

    La Papineau Rob

  • 7/27/2019 dition du 21 octobre 2013

    17/20

    www.larotonde.ca

    21 octobre SPORTS [email protected]

    TOILES DE LA SEMAINEEttore Lattanzio : Football

    Le joueur de ligne dfensive a russi troissacs du quart contre les Lancers de Windsorsamedi dernier. Il a cumul un total de neufsacs du quart cette saison. Lattanzio est lemeneur du classement de la ligue de Sport

    interuniversitaire canadien (SIC) dans cettecatgorie, galit avec deux autres joueurs.

    Julia Francki : Soccer

    La joueuse de milieu de terrain a tprsente dans tous les compartiments du

    jeu, autant par son travail de sape devantla dfense quavec son apport offensif deplus en plus remarquable. Elle a aid son

    quipe, samedi contre Toronto, confortersa premire place au championnat SUO.

    Natasha Watcham-Roy: Rug

    La capitaine de lquipe de rugbydO a disput son dernier match aGee-Gees samedi dernier, dans une face McGill en sries liminatoiressha Watcham-Roy aura t une joue

    pour son quipe pendant ses cinq dans luniforme des Gee-Gees.

    MJ V D PP PC PTSCONCORDIA 7 7 0 296 62 14

    MCGILL 7 6 1 310 78 12

    OTTAWA 7 5 2 240 126 10

    LAVAL 7 4 3 260 139 8

    MONTREAL 7 3 4 114 154 6

    SHERBROOKE 7 2 5 144 166 4

    CARLETON 7 1 6 136 254 2

    BISHOPS 7 0 7 5 526 0

    Rubgy fminin

    MJ V D PP PC PWESTERN 8 8 0 458 148 QUEENS 8 7 1 354 208

    GUELPH 8 7 1 252 139

    MCMASTER 8 5 3 292 175

    OTTAWA 8 5 3 276 253

    WINDSOR 8 4 4 269 230

    TORONTO 8 4 4 230 231

    YORK 8 2 6 179 332

    LAURIER 8 1 7 176 230

    WATERLOO 8 1 7 161 406

    CARLETON 8 0 8 95 390

    Football

    MJ V D N BP BC POTTAWA 15 11 1 3 52 10 3

    CARLETON 15 9 2 4 42 11 3

    TORONTO 15 9 3 3 26 10 3

    QUEENS 15 7 2 6 32 10 2

    LAURENTIENNE 15 5 3 7 18 13 2

    NIPISSING 15 4 7 4 19 38 1

    RYERSON 15 3 10 2 13 26 1

    CMR 15 2 9 4 11 30 1

    TRENT 16 1 14 1 7 72

    Soccer Fminin

    CLASSEMENTS

    CHRONIQUE

    Des risques de

    blessures inutilesLouis-Charles PoulinChef de pupitre

    Lors dun match de la principale ligue de

    hockey junior amricaine, un jeune dfenseur

    a perdu son casque et est tomb tte premire

    durant une bagarre. Laccident est survenu le

    12 octobre, une semaine aprs quon ait assist

    la mme scne dans la Ligue nationale de

    hockey (LNH). Le 1er octobre, George Parros

    des Canadiens de Montral heurtait lui aussi la

    patinoire face premire. Les deux joueurs ont

    t transports lhpital et ont t blesss

    gravement. Ces bagarres taient compltement

    inutiles et nont rien chang aux rsultats des

    matchs. Par contre, elles auront t utiles pour

    relancer le dbat entourant les bagarres au

    hockey. La ligue junior amricaine veut mme

    abolir les bagarres aprs ces accidents.Jai toujours trouv les bagarres au hockey

    divertissantes et quelles changeaient souvent

    la dynamique dun match. Par contre, ces deux

    accidents me font grandement rchir. Je

    crois quil serait peut-tre temps dabolir les

    bagarres pour viter ces blessures inutiles et

    assurer la scurit des joueurs.

    bien y penser, lexception des sports

    de combat, il y a seulement au hockey o lon

    peut assister des bagarres. Je verrais mal un

    combat entre deux golfeurs ou dans un match

    de volleyball, et pourtant au hockey cest

    tolr. Dans une bagarre, les joueurs ont un

    seul but en tte et cest de frapper volontaire-ment ladversaire. Si quelquun se bat dans un

    espace public, il doit faire face la justice et

    il peut tre svrement puni. Au hockey, les

    joueurs impliqus dans une bagarre copent de

    cinq minutes de pnalit et aprs, cest rgl.

    Cest illogique, ne trouvez-vous pas? En n de

    compte, que deux personnes se battent dans

    la rue ou sur une patinoire, les risques de bles -

    sures sont les mmes.

    Les bagarres en direct la tlvision ont

    aussi une grande visibilit et inuence. Sou -

    vent, lorsque je vais jouer au hockey sur une

    patinoire extrieure, il nest pas rare que les

    gens imitent ce quils voient la tlvision

    et simulent une bataille avec leurs amis. Lesrisques de tomber face premire sont aussi

    prsents ce moment, car il est facile en

    sagrippant lautre de glisser et de se blesser.

    Mme si les bagarres sont divertissantes et

    spectaculaires, je crois que les ligues de hockey

    devraient les abolir pour des raisons de scu-

    rit. Par dnition, le hockey nest pas un sport

    de combat, donc je ne comprends pas pour-

    quoi les bagarres sont permises.

  • 7/27/2019 dition du 21 octobre 2013

    18/20

    La Rotonde souhaite remercierles contributeurs de la semaine :

    Les Fauteux de Troubles

    lise Vaillancourt

    Paola Bou

    Shabnam Bahramifarid

    Myriam Bourdeau-Potvin

    Solomiya Ostapyk

    Alex Jrgen Thumm

    Philippe Marceau-Loranger

    Kathleen Macfarlane

    Hamdi Souissi

    Trs prochainement,

    lAntenne divoire, lmission de radio de La Rotonde, sera

    de retour sur les ondes de CHUO 89,1 FM.

    LETTRES DOUTREMER [email protected]

    21 octobre

    18 www.larotonde.ca

    La Rotondeest la recherchedun journaliste

    Veuillez envoyer votrecandidature

    [email protected]

    Alex Jrgen ThummBnvole

    mon arrive Fribourg, dans la Fort-Noire allemande, je suis trait comme le chance-lier, au moins durant ma premire heure en ville.

    Je marche avec mes bagages depuis la gare etcogne sur la porte du Bureau international. Pasncessaire que je me prsente : ils savent djqui je suis. La madame maccueille avec des bis-cuits et un th. Elle sort une grande enveloppeavec mon nom imprim dessus : mon UPass

    valide pour toute la rgion de la Haute Fort-Noire, ma carte tudiante, mon inscriptionauprs du gouvernement, tout est prt. Je paiema contribution la fdration tudiante, sub-

    ventionneuse des caftrias. La municipalit masoigneusement arrang (oui, je rve un peu) une

    trousse pour nouveaux arrivants avec un guidedtaill de chaque quartier, un livret de couponspas mal gnreux et une sucette qui me rappelleles condoms gratuits lU dO. Cest moi quiconclus la sance et elle qui me dcrit, tape partape, comment me rendre mon nouveau chezmoi. Ma seule tche avant la rentre sera ma s-lection de cours.

    En Europe, on fait affaire en personne eta prend du comptant, des papiers et de la pa -tience, mais le contact personnel, indice de notrehumanit, vaut absolument la peine.

    Le processus de demande pour aller enchange nest pas pour les paresseux. Le coupdil que les intresss jettent sur le site Webdu Bureau international ne donne pas exacte-ment un portrait complet des efforts requis.La demande nest que le dbut; partir de l, ilfaut sattendre des surprises, des ch