Édition Du 21 Mars 2016

Embed Size (px)

Citation preview

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    1/16

    - L e j o u r n a l i n d é p e n d a n t d e l ’ U n i v e r s i t é d ’ O t t a w a -

    Fanny Bloom et les Hay Babies

    debarquent au Nostalgica

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    2/16

    www. larotonde . ca

    éditorials ec t i on

    Didier Pilon

    [email protected]

    À l’aube d’un quatrième échec d’aflé à

    Assemblée générale, on cherche qui poin-

    er du doigt. « C’est l’Exécutif de la FÉUO

    qui ne fait pas sa job », s’écrient certains.

    « C’est l’apathie estudiantine », rétorquent

    d’autres. Mais cessons pour un moment

    es querelles partisanes an d’examiner la

    ituation et repenser les structures du pou-

    voir étudiant.

    oujours pertinent?

    On ne peut se surprendre que, suite

    à la déception de mardi dernier, plu-

    ieurs ont pris aux médias sociaux pour

    emettre en question l’existence mêmedes AG féuosiennes. Après tout, ça

    prend du temps, ça coûte de l’argent et

    a accompli peu.

    Toutefois, il serait une erreur de penser

    que c’est seulement avec le quorum que

    AG aecte la politique étudiante.

    Avoir une AG comme instance su-

    prême, c’est déplacer une partie du

    pouvoir de l’Exécutif aux étudiants. En

    assurant un minimum de transparence

    t en réservant le droit de renverser

    es décisions de l’Exécutif, l’AG agit

    omme un mécanisme de prévention.

    Tout au long de l’année, la présidente et

    es v.-p. savent qu’ils devront confron-

    er les étudiants avec le bilan de leurs

    actions et cela inuence inévitablement

    plusieurs de leurs décisions.

    l est aussi utile d’avoir l’AG dans son

    arsenal pour répondre à des cas excep-

    ionnels. Même si l’on accepte que l’on

    n’obtienne pas le quorum la majori-

    é du temps, l’AG peut être une arme

    ecrète en temps de détresse (si l’onoupait des services importants ou si

    les membres de l’Éxecutif doubleraient

    leur salaire par exemple).

    Repenser la structure

    Pour mille et une raisons, la structure

    actuelle ne sait susciter la participation

    nécessaire pour atteindre le quorum.

    Plutôt qu’expliciter et analyser tous les

    problèmes, on pourrait certes invoquer

    des centaines de raisons qui explique-

    raient pourquoi les étudiants ne parti-

    cipent pas.

    D’abord, il y a les études, le travail, les

    amis, la routine ménagère, etc. Le rap-

    port à l’université change, les étudiants

    sont plus endettés et moins présents

    sur le campus qu’il y a 20 ans. Ensuite,

    la culture des AG et de la mobilisa-

    tion sociale est moins développée ducôté ontarien. Et la FÉUO elle-même

    semble avoir de la diculté à interagir

    avec la majorité des étudiants. Leur

    présence sur les médias sociaux est

    embryonnaire et leurs évènements ne

    rejoignent qu’une douzaine d’habitués.

    Mais, pour le meilleur ou pour le pire,

    ces choses ne sont pas à veille de chan-

    ger. Il ne faut plus simplement mettre

    un pansement et se dire qu’on essayera

    plus fort l’an prochain. Si l’on veut at-

    teindre le quorum, il faut plus qu’une

    structure qui fonctionne avec l’état

    idéal, il faut quelque chose qui fonc-

    tionne maintenant.

    Retour au fédéralisme

    La FÉUO, comme le nom l ’indique, est

    une fédération : c’est-à-dire une orga-

    nisation formée de petites associations(corps fédérés). À l’Université, presque

    chaque département – et même cer-

    taines facultés – ont leur propre comité

    exécutif qui fait partie de la FÉUO.

    Pour assurer le quorum, la FÉUO doit

    faire aaire avec les corps fédérés.

    D’un côté, les associations départe-

    mentales sont beaucoup plus près des

    étudiants qu’elles représentent. Les

    membres de leur comité exécutif sont

     visibles : ils suivent les mêmes cours

    qu’eux et errent dans les mêmes cor-

    ridors. Ainsi, ils peuvent plus faci-

    lement susciter la participation étu-

    diante.

    De l’autre côté, les membres de ces co-

    mités exécutifs ont comme fonction de

    représenter leur département au corpsfédéral. Leur participation à l’AG est

    nécessaire. Qu’ils approuvent ou non

    de l’agenda féuosien, en faisant partie

    d’un comité exécutif, ils acceptent cer-

    taines responsabilités face au fédéra-

    lisme étudiant.

    Il est dicile de dire précisément com-

     bien d’étudiants s’impliquent dans l’en-

    semble des corps fédérés, mais le total

    est considérable. À la Faculté des arts

    seulement, on compte 18 associations

    d’étudiants au premier cycle, qui ont en

    moyenne 7 membres à leur comité exé-

    cutif. Il y a plus d’une cinquantaine de

    département à l’Université. Ensuite, 25

    étudiants représentent leur faculté au

    conseil d’administration de la FÉUO.

    Bref, le quorum d’un peu plus de 300

    étudiants approche à grands pas.

    Certes, ce n’est qu’une piste : une ou-

     verture pour repenser les structures

    du pouvoir étudiant. Il y a certaine-

    ment des centaines d’autres choses qui

    peuvent être faites. Mais, après 4 dé-

    faites et aucune victoire, une chose estsûre : il faut que ça change.

    DIDIER PILON

    Assemblée générale

    Quatre défaites, aucune victoireILLUSTRATION ANDREY GOSSE

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    3/16

    www. larotonde . ca

    ACTUALITÉSs ec t i on

    Frédérique Mazerolle

    [email protected]

    www. larotonde . ca

    Un nouvel outil de traduction est depuis quelques

    emaines au cœur d’une confrontation entre un

    rofesseur de l’Université d’Ottawa (U d’O) et la pré-

    idente-directrice générale (PDG) du Bureau de la

    aduction (BT) du gouvernement fédéral. Alors que

    Charles Le Blanc, professeur en traduction, a expri-mé sa virulente opposition dans les pages du jour-

    al LeDroit, Donna Achimov a quant à elle exprimé

    a désapprobation face à l’attitude du professeur en

    ’adressant directement à ses supérieurs. Derrière

    e conit en apparence ponctuel et relativement

    énin pour l’U d’O, se cacherait cependant une

    ustration bien plus grande de la part des étudiants,

    es membres du département et de la profession.

    Retour sur un conit médiatisé.

    es pressions bien réelles...

    La Rotonde a pu obtenir de l’informationur l’échange de courriels entre Achimov

    t Luise von Flotow, la directrice de l’Écolee traduction, révélé par Radio-Canada.

    Dans son premier message, la PDG ex-lique à la directrice que le professeur Le

    Blanc a fait des erreurs factuelles dansa lettre, et elle tient à rappeler que «e gouvernement du Canada est le plusrand consommateur de services de tra-uction, d’interprétation et de termino-

    ogie au pays ». Elle insiste par la suiteur l’importance pour le département etes étudiants de comprendre que le future ce qu’elle appelle « l’industrie de la

    angue » passe par l’usage de technologiesnnovantes, et explique que beaucoup des

    iplômés de l’école pourraient contribuer« la sophistication » de ces outils.

    i elle ne contredit pas la désignation de saestion du BT comme « une entreprise pri-ée » par Charles Le Blanc, Achimov tientexpliquer que cela n’est pas synonyme

    vec irresponsabilité et que les technolo-ies ne remplaceront pas les traducteurs etnterprètes professionnels. Elle termine enéitérant les liens forts qui unissent l’Uni-ersité d’Ottawa et l’École de traduction.

    En réponse, Luise von Foltow a tenu à as-urer la bonne foi du Département et s’estissociée des propos du professeur titu-

    aire, et l’Université d’Ottawa a assuré que

    le maintien de [notre partenariat avece Bureau] est très important pour l’Écolee traduction et d’interprétation, car elle

    assure une expérience enrichissante pourses étudiants, favorisant l’apprentissagede divers outils/approches de traduction,ainsi que de stage lors de leurs études etde possibilités d’emploi futur »

    …Mais une frustration qui l’est encore plus

    Pour les étudiants cependant, la pilule nepasse pas. Bastien Zara, étudiant de 4e an-née en traduction français-anglais et chefde la délégation de l’Université d’Ottawaaux 4e Jeux de la traduction, a, commeses camarades, suivi l’aaire de près.« Nous avons lu la lettre de monsieur LeBlanc dans notre cours de révisions, tousles étudiants ont applaudi », raconte-t-il.« Selon moi la réponse de la Faculté étaitinappropriée. »

     Aline Maurel, professeure à temps partielde traduction, a travaillé 19 ans au Bureaude la traduction. Elle était présente quandles étudiants ont applaudi la lettre deCharles Le Blanc : « S’il est vrai que le Bu-reau de la traduction a toujours été le plus

    gros employeur de nos diplômés, depuis3 ans ils n’embauchent plus personne,même pour des stages, ou en Co-op. »

    « Quand j’ai entendu parler du nouvel ou-til qu’ils utilisaient, j’ai cru que c’était une

     blague », explique Zara. « Achimov, uneanglophone venue du monde des aaires,ne comprend pas que la traduction ce n’estpas un produit qu’on peut faire à la chaine,c’est un service qui est nécessaire. Elle necomprend pas que l’enjeu c’est avant toutla francophonie et le respect du français. »

    Un combat : le français

    Dans sa lettre ouverte, Charles Le Blanc

    explique que son indignation, au-delàdu simple outil de traduction, tient aurespect du français. Selon lui, les nou-

     velles décisions du Bureau sont poli-tiques et sont la démonstration que lefrançais est langue ocielle, mais quel’anglais est, lui, langue ‘nationale’. »

    Et si ce sentiment est partagé par lesétudiants qui le connaissent, il est aussipartagé par des professionnels à traversle pays. Geneviève Sauvé, traductricedans le domaine de la santé à Val-des-Monts au Québec, a depuis démarré unepétition en ligne pour la démission deDonna Achimov, soulevant les mêmes

    arguments que Le Blanc. À ce jour,celle-ci ne compte cependant que 188signataires

    CLÉMENCE LABASSE

    Critique du Bureau de la traduction

    Les étudiants debouts en soutien à Le Blanc3 mars : Radio-Canada révèle qu’unoutil de traduction nouvellement misen place au BT du gouvernement fédé-ral serait inecace. Malgré le fait quecelui-ci n’ait été développé que pour lescommunications internes, la mauvaisequalité des traductions inquiète les fonc-

    tionnaires, qui craignent que la languefrançaise soit la première à en pâtir.

    9 mars : Un professeur titulaire del’École de traduction et d’interprétationde l’U d'O, Charles Le Blanc, publie dansle journal Le Droit, une lettre intitulée «Donna Achimov doit démissionner ».Il s’indigne face au manque de respectpour le métier de traducteur, et pour lalangue française en générale, que repré-sente selon lui la gestion du bureau parla PDG comme « une entreprise privée», et la mise en place de cet outil dans lafonction publique.

    13 mars  :  Radio-Canada apprend

    que la PDG n’a pas apprécié la critique,

    tant et si bien qu’elle a fait savoir sa dé-sapprobation, en envoyant un courrielà la directrice de l’École de Traductionet d’Interprétariat de l’U d’O, Luise vonFlotow; avec en copie le doyen de la fa-culté des Arts et le sous-ministre de lasécurité publique et champion de l’Uni-

     versité d’Ottawa auprès du gouverne-ment, François Guimont. Le professeurdit alors se sentir « victime d’une tenta-tive intimidation »

    14 mars  : L’U d’O se prononce surl’aaire en cours. Néomie Duval, ges-tionnaire des relations avec les médiasde l’U d’O explique qu’il faut savoir faire« la part des choses entre la missionacadémique de l’Université et les débatsqui ont cours sur notre campus, » et quesi l’université soutient la liberté d’ex-pression de son professeur, le maintiendu partenariat avec le BT reste très im-

    portant pour l’École.

    Le Blanc contre Achimov : chronologie d’une controverse

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    4/16

    www. larotonde . ca

    4 l a r o t o n d e l e L u n d i 1 4 m a r s 2 0 1 6A C T U A L I T É S

    Assemblée générale de la FÉUO

    Quatre tentatives et toujours pas de Quorum

    Malgré le va-et-vient d’étudiant.e.s dans laalle de l’auditorium du pavillon Marion, le

    mardi 15 mars dernier, l’Assemblée géné-ale de la Fédération étudiante de l’Univer-ité d’Ottawa (FÉUO) n’aura pas réussi à

    mobiliser le 1% de la population étudianteequis pour avoir le quorum nécessaire. De-uis ses débuts, les Assemblées générales’ont toujours pas été en mesure d’obtenir leuorum, reléguant les motions présentéesar des étudiant.e.s au Conseil d’adminis-

    ration. Un retour sur ce qui devrait être lalus haute instance de la politique étudiante

    de l’Université d’Ottawa.

    L’Assemblée, présidée par Sylvia Sou-, présidente du Syndicat canadien dupersonnel et ancienne représentante dea Fédération canadienne des étudiantest étudiants, a pris son envol avec unerentaine de minutes de retard, pour ac-

    ommoder les gens qui devaient arriverplus tard.

    Avant de passer aux présentations desmembres de l’exécutif, la présidente deAssemblée a rappelé aux gens dans laalle que toute question concernant leselations humaines et les conditions deravail des employé.e.s ne recevraient

    pas de réponses. Aucune question sur lamotion concernant l’abolition du postede coordonnateur de l’exécutif n’a doncté posée.

    apports des membres de l’exécutif

    Malgré le manque de mobilisation étu-diante, les membres du comité exécutif

    ont tous et toutes, chacun à leur tour,présenté leur rapport respectif avec en-thousiasme.

    Pour Vanessa Dorimain, vice-présidenteaux aaires universitaires, la bonne nou-

     velle était au rendez-vous. Après avoirpassé à travers un vote référendaire enfévrier dernier, le projet d’instaurationde la U-Pass d’été commence à se concré-tiser. Ainsi, les étudiant.e.s inscrit.e.s à

    12 crédits pendant la période estivale ouceux et celles qui seront en train de com-pléter en stage COOP auront la chancede se procurer la U-Pass d’été pour lasomme de 192, 70$.

    Quant au vice-président aux services etcommunications et nouvellement éluprésident de la FÉUO pour l’année 2015-2015, Roméo Ahimakin, l’accent aura étémis sur les médias sociaux dans le butde faire la promotion des activités de laFÉUO et plus particulièrement dans le

     but d’inciter les étudiant.e.s à assister àl’Assemblée générale. « Je cherche tou-

     jours à avoir le feedback des étudiants

    quand il est question du marketing et descommunications », a-t-il expliqué.

    Cela étant dit, lors de la période desquestions, celui-ci a bien dit qu’il auraitpu faire un plus grand eort quant auxpublications sur le compte Twitter de laFÉUO, qui est suivi par plus de 4 000abonnés.

    Camelia Touzany, vice-présidente auxnances, s’est dite plutôt satisfaite deschires qui ont été achés pour la der-nière année. « Lorsqu’on me demandecomment vont nos aaires, je leur disque ça va très bien », s’est-elle exclamée.

    Pourtant, plusieurs chires d’aaires

    indiqueraient que certains services dela Fédération se retrouveraient dans lerouge. En eet, le Centre des droits étu-diants ache un décit de 45 238$, etil en va de même pour les fonds allouésau marketing (- 70 724$) et à la U-Pass(- 169 885$).

    Cependant, le décit ayant le plus cho-qué les gens dans la salle aura été celuide l’assurance médicale et dentaire. Tou-

    zany s’est tout de suite empressée de rec-tier la situation, étant donné le récent

     vote référendaire sur la question. Avecl’adoption d’une plus grande contribu-tion nancière de la part des étudiant.e.sdès l’an prochain, ce décit devrait se ré-tablir sous peu, dit-elle.

    Échange enflammé entre Robinsonet Maylor

    Comme convenu dans l’agenda, une pé-riode de questions d’environ 20 minutess’est déroulée suite aux présentationsdes membres de l’exécutif. Les questions,passant de la présence sur les médias so-

    ciaux à l’accessibilité des étudiant.e.s à laU-Pass d’été, ont obtenu réponses.

    Nick Robinson, étudiant en phy-sique nouvellement élu au sein duConseil d’administration, a accuséla FÉUO de faire face à un « décitdémocratique », dû au manque de repré-sentation étudiante directe et à la faibleparticipation des étudiant.e.s lors desélections.

    Nicole Maylor, vice-présidente aux af-faires d’équité, a tout de suite présentéses réexions sur la question, soule-

     vant le fait que ce n’était pas facile pour

    l’exécutif de mobiliser les étudiant.e.s etqu’au contraire, ce n’était pas la faute de

    la FÉUO si les étudiant.e.s ne partici-paient pas autant que la Fédération l’au-rait souhaité.

    Suite à l’AG, Robinson a tenté de clari-er sa position. « J’admets avoir mal ex-primé ma question et d’avoir utilisé unton trop agressif, et pour cela j’aimeraism’excuser, mais je pense tout de mêmeque le sens de ma question était clair »,dit-il.

    Cependant, il renchérit que la réponsefournie par l’exécutif ne lui semble queplus ou moins satisfaisante. « J’ai poséla question parce que c’est ça la réali-té sur campus. On a beau exprimer dessouhaits positifs […] et dire que la pro-chaine fois sera encore mieux – maisfaire ça, c’est de refuser la réalité devantnos yeux. […] Les étudiants ne votentpas, les étudiants ne participent pas etles étudiants s’en chent de la FÉUO etde ce qu’elle fait. »

    Suite à la n de la période des ques-tions, le quorum n’avait toujours pas

    été atteint. Selon les deux étudiantes quis’occupaient des présences, environ 140étudiant.e.s étaient présent.e.s à la n dela période des questions. En raison dumanque de quorum, les motions présen-tées seront débattues lors de la prochaineréunion du Conseil d’administration, quiaura lieu le mercredi 23 mars à 17 h.

     Alors que le futur de la démocratie étu-diante à l’Université d’Ottawa est incer-tain, l’AG est tout de même décrite dansla Constitution de la FÉUO comme étantla plus haute instance. Reste à voir si une

     bouée d’air frais saura raviver la mo- bilisation étudiante pour la prochaine

     Assemblée, qui devra se dérouler lors dusemestre d’automne prochain.

    FRÉDÉRIQUE MAZEROLLE

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    5/16

    www. larotonde . ca

    5l a r o t o n d eS e c t i o n n u m é r o 2 1

    VICTOR HATAI, PREMIÈRE EXPÉRIENCE EN POLITIQUE ÉTUDIANTE

    OSTE DÉSIRÉ  : Commissaire aux

    aires universitaires.ROGRAMME  : Maîtrise en génie

    mécanique, 8e  mois sur leampusXPÉRIENCES ANTÉ-

    IEURES : S’est impliquéu sein de la GSAÉD enant qu’étudiant.

    A travaillé pourdes ONG brésiliennes

    PLATEFORMERendre le programme CO-OP plusaccessible pour les étudiants diplô-més.

    • Développer des plateformes en

    ligne pour faciliter la communicationentre étudiants et superviseurs.• Maintenir les initiatives

    déjà mises en place.• Promouvoir l’engage-ment étudiant

    QUALITÉ : Empathique.

    DÉFAUT : Diculté à prendre desdécisions importantes.

    « POURQUOI VOTER POUR VOUS? »   : « Je vaisfaire de mon mieux pour promouvoir lesdroits académiques et les intérêts desétudiants diplômés en les soutenant s’ilsont un problème. »

    POSTE DÉSIRÉ : Commissaire à l’externe.PROGRAMME : Maîtrise en counsellingéducationnel, 7e année sur le cam-pus.EXPÉRIENCES ANTÉRIEURES :Occupe le poste de commis-saire depuis octobre 2015

     A travaillé avec la Sociétécanadienne de psychologie.

    PLATEFORME• S’engager davantage auprès des

    étudiants internationaux.• Continuer la campagne de

    dé-stigmatisation de la santémentale.• Orir plus d’ateliers de

    préparation au marchédu travail

    QUALITÉ : Sociable.

    DÉFAUT : Diculté à de-mander de l’aide.

    « POURQUOI VOTER POUR

    VOUS? »  : « Je suis assezsatisfaite de mon dernier mandat, maisil reste beaucoup de travail que je veux

    terminer. »

    LINDSEY THOMSON, À LA RECHERCHE D’UN SECOND MANDANT

    POSTE DÉSIRÉ   : Com-missaire à l’interne

    PROGRAMME : Maî-trise en géniechimique, 2e an-née sur le campus.

    EXPÉRIENCES ANTÉ-

    RIEURES : A fait du béné- volat pour la GSAÉD pen-dant un an. S’est présenté aux électionsl’an dernier, mais n’a pas gagné.

    PLATEFORME • Mettre à jour les registres

    •  Assurer l’ecacité des réunions duconseil et de l’exécutif.• Promouvoir l’engagement étu-

    diant.

    • Être la voix desétudiants internationaux.

    QUALITÉ : Patient.

    DÉFAUT  : Peur de l’échec.

    « POURQUOI VOTER POUR VOUS? »  : « Je repré-sente une partie de l’Université qui n’apas été représentée dans les exécutifsprécédents, soit les étudiants en génie etles étudiants internationaux. »

    Élections GSAÉD

    Rencontrez les candidats à l’exécutif Du 22 au 24 mars, les étudiants diplômés seront appelés à voter pour de nouveaux com-

    missaires. Ils devront non pas voter pour un candidat ou un autre, mais plutôt cocher ouiou non, étant donné que seul un candidat par poste s’est présenté. Six des sept candidatsse présentent sous la bannière de l’Équipe Liaison, qui regroupe deux commissaires élusl’an dernier. La Rotonde a rencontré les candidats et les a soumis à un véritable entretiend’embauche. À vous de décider si les candidats sont à la hauteur du poste convoité.

    POSTE DÉSIRÉ   : Commissaire àl’équité.PROGRAMME   : Maîtrise encounselling éducationnel,7e  année sur le cam-pus.EXPÉRIENCES ANTÉ-

    RIEURES  : Impliquédans l’organisme

     Voice, dans le Forum so-cial mondial et Amnistie In-

    ternationale.Fait de la traduction pour un think tank.

    PLATEFORME• Mener des consultations pour com-

    prendre le manque d’engagement

    étudiant.• Changer le site web et le rendre

    « plus transparent ».• Promouvoir le bilinguisme et

    s’assurer qu’il y ait moins d’er-reurs dans les communica-

    tions écrites en français.• Continuer à travaillersur les questions de santé

    mentale.QUALITÉ : Enthousiaste.

    DÉFAUT : Perfectionniste.« POURQUOI VOTER POUR VOUS? » : « Pourma plateforme électorale. Je pense tou-

     jours que ce sont pour les idées qu’ondevrait voter pour un candidat. »

    STÉPHANIE BACHER, L’ « OUTSIDER » INDÉPENDANTE

    WARSAMA AHMED, PLUS ADMINISTRATEUR QUE POLICITIEN

    OSTE DÉSIRÉ  : Commissaire auxessources.

    ROGRAMME  : Maîtrise en génie civil, 1ère année sur le campus.

    XPÉRIENCES ANTÉRIEURES : A siégé au Co-mité d’amélioration de l’activité acadé-mique. A été assistant administratifà la GSAÉD.

    PLATEFORMERéduire la consommation en élec-tricité et en énergie de la maison desdiplômés.

    Réduire l’empreinte de carbone. Aider les étudiants internationaux à

    obtenir des bourses et desopportunités d’emploi.QUALITÉ : Patient.DÉFAUT  : Devient troppassionné pour des

    choses qu’il devraitlaisser aller.

    « POURQUOI VOTER

    POUR VOUS? »   :« J’apporte de

    l’expérience. Je suisà la GSAÉD depuis un an et demi et jeconnais les services qu’on ore, com-

    ment ils sont oerts et quel employé s’encharge. »

    KAWTAR JAANID, PROMOUVOIR LA CULTURE DES ÉTUDIANTS INTERNATIONAUX

    OSTE DÉSIRÉ  : Commissaire à la vieétudiante.

    ROGRAMME D’ÉTUDE  : Maîtriseen communication, 1èreannée sur le campus.

    XPÉRIENCES ANTÉRIEURES  :

    Est mentor au Bureau in-ernational. A travaillé pourdes agences d’évènementiel et decommunication au Maroc et au Cana-da.

    PLATEFORMEMaintenir les évènements déjà enplace.Créer des évènements culturelspour rassembler les étudiants inter-nationaux.

    • Créer des ateliers encollaboration avec le

    SASS pour initier lesétudiants internatio-

    naux au marché dutravail canadien.QUALITÉ : Empa-

    thique.DÉFAUT  : Pro-

    crastination :« Mais je suis une procras-

    tinatrice organisée, je vous jure que je fais des to-do lists chaque matin! ».

    « POURQUOI VOTER POUR VOUS? »   : « J’ai vules tâches liées au poste et c’est exacte-ment dans mes cordes, c’est le travailparfait pour moi et je le ferai en étant làpour tous les étudiants. »

    MATTHIEU LAFRENIÈRE, LE CANDIDAT MYSTÈRE

    La Rotonde a tenté d’entreren contact avec MatthieuLafrenière, mais celui-ciest demeuré injoignable.

    Sa plateforme est donc issue

    de son site web.

    POSTE DÉSIRÉ : Commissaire aux nances 

    PROGRAMME  : Doctorat en chimieEXPÉRIENCES ANTÉRIEURES :

    Occupe le poste de commissaire depuisdeux ans.

    PLATEFORME • Élaborer un plan stratégie pour en-

    gager nos membres.• Travailler visant à rendre l’énergie

    Grad Maison neutre.• Continuer d’améliorer l’ecacité de

    la prestation des services.

    ?

     par Yasmine Mehdi 

    VICTOR HATAI, DEUXIÈME TENTATIVE POUR ÊTRE ÉLU

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    6/16

    www. larotonde . ca

    6 l a r o t o n d e l e L u n d i 1 4 m a r s 2 0 1 6A C T U A L I T É S

    Lundi 14 mars 2016, sous un ciel gris, a eu lieu

    une marche contre l’islamophobie, organisée

    par les Campagnes de la Fédération étudiante

    de l’Université d’Ottawa (FÉUO). Au cours decette marche, les manifestants ont décidé,

    dans un élan de solidarité et de fraternité, d’ex-

    poser les préjugés et les représentations sté-

    éotypées qui renforcent l’islamophobie.

    «Comme le souligne le vice-présidentaux aaires sociales, Hadi Wess, « laFÉUO continuera son travail de solida-rité pour lutter contre l’islamophobie etous ceux qui s’identient comme mu-

    sulmans sur le campus ».

    Cette marche a commencé par un ras-semblement à la station campus de

    ’Université d’Ottawa et s’est terminéeau rez-de-chaussée du pavillon Taba-

    ret, où Hadi Wess, vice-président auxaaires sociales de la FÉUO, y a tenuun bref discours. « La FÉUO », a assuré

     Wess, « continuera son travail de soli-darité pour lutter contre l’islamophobie

    et au nom de tous ceux qui s’identient

    comme musulmans sur le campus ».

    Les manifestants, armés de banderoles,ont crié leur indignation au travers de

    messages simples mais ecaces : « Nonà l’islamophobie », « Non au racisme »,« Non, les musulmans ne sont pas desterroristes » et « Oui, aux réfugiés ».

    Hadi Wess est clair que les pratiques etdiscours islamophobes sont réels sur lecampus de l’U d’O. « L’islamophobieexiste sur le campus et autour du monde.

     Aussi, on fait ça pour mettre l’accent surl’intersectionnalité entre l’islamopho-

     bie, le racisme et la xénophobie. C’estplus général, mais ça existe. »

    Il termina son discours en rappelant lesdeux messages centraux de la marche, soitla représentation péjorative des groupesextrémistes quant au reste de la popula-tion musulmane et le privilège de la ci-toyenneté canadienne. « Nous sommestous Canadiens, et pour les non-Cana-diens, nous avons la liberté d’expressionet d’existence, et les voix de haine ne vontpas nous empêcher de nous exprimer dela façon que nous voulons. »

    BONI GUY-ROLAND KADIO

    Marche contre l’islamophobie

    Vivre en paix et sans préjugés avec l’islam

    Dans le cadre de la semaine contre le ra-isme, la Fédération étudiante de l’Universi-

    é d’Ottawa (FÉUO) a organisé la première

    ournée de la philanthropie, le vendredi 18

    mars dernier. Cet évènement représentaitoccasion idéale de reconnaitre et souligner

    e travail des organismes à but non-lucratifs

    de la région d’Ottawa et d’encourager lestudiants de l’Université d’Ottawa (U d’O) à

    ’impliquer.

    Le projet a été élaboré par Hadi Wess,vice-président aux aaires sociales dea FÉUO, et Amanda Lowe, coordonna-rice de la philanthropie.

    « Tout l’exécutif y a mis du sien, en plusde l’équipe de Parti Party », expliqueRomeo Ahimakin, vice-président auxervices et communications. L’équipe’est concentrée sur la mise en valeur

    des organisations locales qui « font unravail philanthropique immense auein de leur communauté ». Amanda

    Lowe a précisé que ce choix émane dufait que ces dernières ont un impact plusconcret sur leur communauté, que lesretombées de leurs actions sont davan-tage mesurables. « Pour la plupart desorganisations nationales, il est dicilede savoir exactement quelles sommes

     vont directement à l’aide sur le terrainou au nancement de la recherche. Cen’est pas le cas pour les organisationslocales », explique-t-elle.

    Dans l’après-midi, une foire promotion-

    nelle présentait une dizaine de kiosquesau Centre universitaire. Des organismeslocaux tels que Making Waves, Aidonsavec des meubles et Action AgainstHunger faisaient la promotion de leursmandats. Le club haïtien de l’Univer-sité vendait également des biscuits etdes bonbons pour nancer un projet deconstruction d’orphelinat en Haïti.

    De plus, quelques étudiants courageux sesont fait raser la tête sur la scène de l’Ago-ra. Les dons amassés ont été remis à l’orga-nisme Rasage pour les braves, tandis queleurs cheveux seront remis à une organisa-tion locale de confection de perruques pourdes personnes atteintes du cancer.

    Le soir, au bar étudiant 1848, des en-chères silencieuses ont eu lieu. Lesétudiants pouvaient se procurer desdisques d’artistes locaux ou des billetspour assister à des évènements sportifsou culturels. Les dons seront remis à unorganisme local pas encore déterminé,qui appuie les communautés margina-lisées.

    « La FÉUO est ravie et reconnaissante

    aux étudiants qui sont venus. Pour unepremière, nous sommes très satisfaitsen matière de participation. » Le v.-p.aux services et communications assureégalement la continuité de l’évènementl’an prochain. Il faudra attendre la réu-nion de l’exécutif cette semaine pour dé-terminer les chires réels et connaître lenom de l’organisme qui recevra les donsrecueillis par la FÉUO.

    CHARLOTE CÔTÉ

    Journée de la philanthropie

    Une nouvelle occasion d’inciter

    les étudiants à s’engager

    PHOTO MARINE DUMAS

    PHOTO COURTOISIE

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    7/16

    www. larotonde . ca

    7l a r o t o n d eS e c t i o n n u m é r o 2 1

    Liste de la semaine

    CLÉMENCE LABASSE

    niger  – Les électeurs boudent lesurnes – Vendredi 18 mars au soir, Hama

     Amadou, opposant au président sortant,appelait au boycottage des urnes. Dimanche20, les partisans de l’homme qui a fait cam-pagne entre une cellule de prison au Nigeret une chambre d’hôpital en France ont res-pecté la consigne, notamment à Niamey, lacapitale. Sans surprise c’est donc Mahama-dou Issoufou qui a remporté le scrutin aprèsdéjà près de 5 ans au pouvoir.

    FRANCE — BELGIQUE – Un assaillantdes attentats de Paris arrêté et in-culpé – Le seul survivant du commando

     jihadiste des attaques du 13 novembre2015, Salah Abdeslam, a été interpelé

     vendredi 18 mars à Molenbeek, en Bel-gique. Samedi, il a été inculpé par la jus-tice belge de « participation à des assas-sinats terroristes » et de « participationaux activités d’un groupe terroriste ».Les autorités françaises essayent depuisd’obtenir la remise du suspect.

    CONGO – Élection calme dans unpays privé de télécommunications– Dimanche 20 mars eu lieu le premiertour de la présidentielle en Républiquedu Congo. S’il y eut peu de remous le

     jour de l’élection, c’est que la partici-pation était très faible, et que toutesles télécommunications avaient préa-lablement été coupées par le pouvoir,« pour des raisons de sécurité et de sû-reté nationales ». Ainsi, le président sor-tant Denis Sassou-Nguesso a remportéla majorité des surages.

    SÉNÉGAL – Le référendum constitu-tionnel n’attire pas les foules – Le20 mars 2016, le président Macky Sallconviait les Sénégalais à un référendum

    pour valider ou non le projet de révisionconstitutionnelle en 15 points qu’il pro-pose. Si celui-ci a provoqué des tensionsdans le pays jusqu’à la n de la campagne

     vendredi dernier, les Sénégalais ne se sontpas dépêchés aux urnes ce dimanche.

    CANADA - FRANCE – Marine Le Pendénonce l’accueil canadien desréfugiés – De passage à Québec dansle cadre de la Journée de la francopho-nie dimanche 20 mars, la présidente duFront national a livré un réquisitoirecontre l’immigration, déclarant que leCanda faisait un choix « erroné » en ac-cueillant des milliers de réfugiés, impas-sible face aux manifestants antifascistesqui ont perturbé son point de presse.

    franco-actus d’àtravers le monde

    Cinq faits sur la francophonie en OntarioLa Parenthèse

     française{   {AMANDA OHRT

    Toujours pour célébrer le Mois de la francophonie, bon nombre d’évènements continuent de prendre place en Ontario.La Rotonde  fait donc un retour sur cinq faits importants qui caractérisent la culture francophone en Ontario

    Les étudiant.e.s de l’Université Brock brisent le silence de la violence sexuelleThe Brock Press, Université brock

    Un groupe de 60 étudiant.e.s a organisé une manifestation pour dénoncer le silence de la haute administration de l’Université Brockainsi qu’un professeur d’histoire accusé d’harcèlement sexuel, David Shimmelpenninck van der Oye. La semaine dernière, un articlede la CBC laissait entendre qu’une étudiante, ayant été victime d’harcèlement sexuel par le dit professeur, aurait reçu un message dela part de l’administration lui demandant explicitement de ne pas parler de l’enquête interne contre le professeur. L’Université nepossède à ce jour aucune politique concernant la violence sexuelle.

    Christiane Taubira de passage à MontréalLe Délit, Université mcGill

    Dans le cadre des Rencontres Maîtres Chez Vous, conférence de politique publique organisée par Force Jeunesse, McGill a accueilli, le12 mars dernier, Christiane Taubira, femme politique française et ancienne ministre de la Justice du gouvernement de Manuel Valls. Ayant donné sa démission en janvier 2016, celle-ci a exprimé son hostilité quant à la procédure de la déchéance de la nationalité, quienlèverait la nationalité française aux bi-nationaux nés français. Elle était de passage en sol montréalais pour parler de démocratie, de justice sociale et des grands idéaux de la gauche.

    Une candidate aux élections victime de vol d’identitéThe Martlet, Université de victoiria

     Après avoir été accusée de propos racistes en février dernier par une étudiante lors de la période des élections, Brontë Renwick-Shields, vice-présidente aux relations universitaires de la Société étudiante de l’Université de Victoria (UVSS), aurait nalement été victime d’un vol d’identité sur Facebook. Des extraits de conversations privées entre celle-ci et une étudiante préférant garder l’ano-

    nymat auraient non seulement été fabriqués de toute pièce avec un logiciel de retouche, selon un graphiste professionnel engagé parle Bureau des élections, mais un deuxième compte Facebook aurait aussi été crée sous son nom.

    Revue de presse  par Frédérique Mazerolle 

    1 Les francophones en OntarioEn 2016, le nombre de francophones en Ontario se situe aux alentours des 611 500 habitants. Cela équivaut,selon Statistiques Canada, à près de 5 % de la population ontarienne. C’est une minorité, mais c’est susant pourque le gouvernement provincial instaure des lois favorisant la protection de la communauté franco-ontarienne

    2 La loi 8À ce jour, l’Ontario n’est pas une province ociellement bilingue, car il n’existe aucune loi à cet eet (seul le Nou-veau-Brunswick possède ce statut). Cependant, en 1986, le gouvernement ontarien a mis en place la Loi sur lesservices en français, loi qui donne le droit à tout citoyen ontarien de demander un service en français lorsqu’il fait

    aaire au niveau provincial.

    3 L’emblè me franco -ontarienEn arrière-plan : le vert à gauche, qui représente l’été, et le blanc à droite, qui représente l’hiver. En premier plan : sur levert, une eur de lys, symbole de la francophonie, et sur le blanc, une eur du trillium, qui symbolise l’Ontario.

    4 Le bilinguisme à l’Université d’OttawaEn 1974, l’Université d’Ottawa a adopté le règlement sur le bilinguisme, « an Act respecting Université d’Ottawa ».Ce règlement a été mis en place pour favoriser le bilinguisme et la culture francophone sur le campus. On peut y lireque l’administration centrale et le personnel de soutien doivent être bilingues et qu’il doit y avoir une préférence,lors de l’embauche, pour un corps professoral apte à enseigner dans les deux langues.

    5 La francophonie de l’U d’O en chiffresEn 2014, des 42 000 étudiants inscrits à l’U d’O, 13 000 étaient francophones. De plus, 66 % du personnel enseignantest bilingue alors que pour le personnel de soutien, le taux est à 94 %

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    8/16

    www. larotonde . ca

    8 l a r o t o n d e l e L u n d i 1 4 m a r s 2 0 1 6A C T U A L I T É S

    Pressions morales, désobéissances civiles,

    manifestations… Qui pense activisme,

    pense habituellement à une forme de mili -

    antisme. Toutefois, pour Selali, conféren-

    cière à l’occasion de la Semaine contre le

    acisme de la Fédération étudiante de l’Uni-

    versité d’Ottawa (FÉUO), l’activisme, c’est

    aussi prendre le temps de se coiffer, de re-

    garder un peu de téléréalité et de se laisser

    omber en amour.

    « Faites le nécessaire pour vous as-surer que vous vous sentez bien dansvotre peau. » Cet énoncé était au cœurde la conférence de Selali, jeudi der-nier au Centre universitaire. Dans unocal siégeant une quinzaine d’invités,a conférence intitulée « Personalizing

    Activism » portait sur l’activisme du «self-care » (des soins personnels).

    ntime et décontractée, l’allocutioncommence par un avertissement : ledroit de parole des Noirs sera privilé-

    gié. « C’est un endroit pour nous », s’estexprimée la conférencière ghanéenne,« les autres ne sont que des visiteurs ».

    Le discours et la discussion ont tour-né autour d’une maxime familière enprovenance de la deuxième vague fé-ministe : le personnel est politique.« Prendre soin de soi, particulière enant qu’individu qui ne devrait pas exis-er – puisque la suprématie blanche es-

    saye toujours de nous faire disparaitre– est très politique. »

    Le soin de soi, selon Selali, est unecondition de possibilité de l’activisme

    au sens plus traditionnel. « Seulementorsque je me sens bien avec qui je suis,

    puis-je vraiment avoir assez d’amourpour aider les autres. »

    Toutefois, l’individu est confronté à unordre social qui ne valorise pas les soinspersonnels : « Plusieurs des manièresque nous apprenons à prendre soin denous sont perçues de manière péjora-tive, comme annuler des plans à la der-nière minute avec des amis, juste parceque ça ne nous tente pas. Au contraire,la seule raison qu’on devrait fairequelque chose, c’est parce que ça noustente. L’importance de réapproprier ces

    modes de soin de soi, c’est d’enlever lepouvoir aux gens qui pensent que c’estnégatif an de réarmer notre amourde soi. »

    Participation limitée

    Quoiqu’une douzaine d’activités aienteu lieu à l’occasion de la Semaine contrele racisme, la participation étudianten’était pas considérable. Depuis le dé-

     but de son mandat, Vanessa Dorimain, vice-présidente aux aaires universi-taires, a parlé de mettre sur pied cetteinitiative. Toutefois, outre les habitués

    et les aliés de la FÉUO, les évène-ments ont vu peu de nouveaux visages.

    « Nous avons choisi une pièce qui siègeenviron 15 personnes pour deux rai-sons », explique Justine De Jaegher,coordonnatrice des campagnes pourla FÉUO. « C’est le genre de pièce ai-sément disponible durant la semaine,mais c’est aussi pour que les atelierscomplexes qu’on a organisés béné-cient d’un cadre plus intime. »

     Après la Semaine de la justice repro-ductive et la Semaine contre le racisme,la FÉUO se prépare désormais pour la

    Semaine justice anti-capacitisme, du 21au 24 mars.

    DIDIER PILON

    Semaine contre le racisme

    Vivre son activisme

    Du 29 mars au 1er  avril

    Terrasse FSS | Prix à gagner!

     POUT NE

       F   E  S  T

     I VAL  D E   L  A   

    F    E  S T I  V A   L

    GOÛTEZ.

    RÉPÉTEZ.

    GOÛTEZ.

    RÉPÉTEZ.

    #PoutineFestUO

    ILLUSTRATION ANDREY GOSSE

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    9/16

    www. larotonde . ca

    Art s et c ulture

    s e c t i o n

    [email protected]

    MARIE-PIER PERNICE

    Première édition du Festival de musique émergente

    Fanny Bloom et son « piano-décor »au Café NostalgicaDans le cadre du premier Festival de mu-

    sique émergente de l’Université d’Ottawa,Fanny Bloom débarquera au Café Nostalgicae mardi 22 mars an de présenter son toutnouveau spectacle solo. Après ses annéespassées avec le groupe La Patère Rose etdeux albums solos —  Apprentie Guerrière2012) et Pan (2014) — Bloom propose cetteois un survol de sa carrière en version voix etpiano, avec pour seul accompagnement sonnstrument devenu installation artistique.

    La Rotonde   : Ton nouvel album,Fanny Bloom Solo, paraitra ce 25mars. En écoutant l’extrait dispo-

    nible en ligne, « Blanc », reprisede ton album Pan, on comprendque tu y feras une relecture de teschansons de façon intime. Pour-quoi une telle approche?

    Fanny Bloom : [Ce projet] était depuisongtemps dans ma tête, mais je pense

    qu’il y avait une partie de moi qui n’étaitpas encore tout à fait prête. Puis, il y aeu l’album Pan et c’est évident qu’on nepeut pas faire ça en solo. Alors j’ai faitune belle petite tournée avec cet album.Je me sens maintenant assez d’attaque eten conance pour ce projet […] et, en dé-but d’année, je me suis dit qu’il faudrait

    qu’il y ait un album pour accompagner[le spectacle solo]! Il y a d’ailleurs deuxnouvelles chansons sur Fanny BloomSolo, soit « Diachylon » et « Ta salive »,

    qui ne se retrouvent nulle part ailleurs.

    LR   : Peux-tu nous parler de tonparcours musical depuis l’aven-ture de La Patère Rose, alors quetu formais un groupe avec ThomasHébert et Julien Harbec de Mis-teur Valaire?

    FB : Tout a commencé avec la PatèreRose. [Je me suis lancée] dans le mer-

     veilleux monde de la musique et j’étaisdéjà dans un groupe, bien entourée. C’estpour ça qu’après que l’aventure de La Pa-tère Rose se soit terminée, j’ai refait deuxalbums en étant toujours assez entou-rée parce que c’est là-dedans que j’étaisconfortable et c’est ce que je connaissais.

    J’ai beaucoup appris depuis. Je me suisremise énormément au piano durant lesdeux ou trois dernières années. J’ai faitdes cours privés pendant très longtemps,mais j’ai arrêté à l’adolescence. Après,quand j’ai commencé à faire de la musiqueavec La Patère Rose, mon piano était tou-

     jours présent, mais il l’était quand mêmemoins. Avec mon projet solo, je me suisréapproprié l’instrument de façon plusclassique. Et j’en suis rendue là, à présen-ter un bilan des huit dernières années […]au piano, et de façon plus introspective.

    LR  : Est-ce qu’on peut s’attendre àd’autres collaborations entre Mis-

    teur Valaire et toi?

    FB : Sans être des collaborations o-cielles, j’ai beaucoup mis ma voix surleur album qui va sortir à l’automne,mais je ne suis pas toute seule, c’est plu-tôt un gros trip de gang!

    LR   : Si tu devais choisir une deschansons de l’album pour te dé-crire, laquelle serait-elle?

    FB : Je pense que ce n’est pas pour rienqu’on a sorti « Blanc » en premier. Je suistrès contente de cette petite chanson-là!La composition m’a pris énormément de

    temps, j’ai vraiment travaillé fort sur lepiano.

    LR  : À quoi est-ce que le public peuts’attendre pour ton spectacle auCafé Nostalgica mardi prochain?

    FB : Ça va être spécial un peu, je pense! Avec le show solo, je débarque avec uneespèce de piano-décor autoportant quifait de la lumière. Je présente d’abordle spectacle à Sherbrooke et à Ottawa, etaprès, à Montréal. Ça va donc être uneexpérimentation… ou un laboratoire,une n de laboratoire! Parce que ça faitquand même très longtemps qu’on tra-

     vaille sur ce spectacle.

    Quoi de mieux que de fêter le Mois de la

    rancophonie en rythme? Le Service de vie

    communautaire (SVC) propose ainsi aux

    étudiants de l’Université d’Ottawa (U d’O)

    a première édition du Festival de musique

    émergente, qui aura lieu les 21 et 22 mars

    prochains sur la scène du Café Nostalgica.

    « Nous voulions promouvoir des artistesémergents qui ont quand même établi

    un nom pour eux-mêmes », expliqueIsabelle Décarie, chef de la programma-tion socioculturelle et éducationnelle auSVC. Le festival présentera deux spec-tacles, le premier sera celui des Hay Ba-

     bies, lundi 21 mars. Ce trio de musique in-die-folk-country du Nouveau-Brunswickest lauréat de plusieurs prix et grandgagnant des Francouvertes 2013. Lemardi 22 mars, ce sera au tour de FannyBloom, auteure-compositrice-interprète

    québécoise, de monter sur la scène.Le SVC a cherché à mettre à l’honneur

    des artistes francophones de diérentesrégions pour témoigner de la diversité etde la richesse des cultures francophonesau Canada.

    Et qu’en est-il de Gazoline? Le grouperock saguenéen devait jouer le 23 mars,mais a été retiré de l’horaire. « Le spec-tacle a été déplacé en première partie deLisa Leblanc, le 1er avril, à l’occasion dela fermeture du Festival de la poutine »,explique Décarie. « Il n’y a pas eu su-

    samment de billets vendus pour le gar-der à la programmation du festival. »

    D’ailleurs, les billets sont toujours en vente pour assister aux deux représen-tations, au prix de 11,30 $ pour les étu-diants et membres du personnel. Lesétudiants sont aussi encouragés à sug-gérer des artistes émergents qu’ils aime-raient voir sur le campus de l’Université.« Nous sommes toujours à la recherchede suggestions », assure Décarie. Selonla popularité cette année, le SVC appor-tera ou non des modications à la for-

    mule; ce n’est que le début d’un conceptque le SVC compte voir perdurer.

    Célébrer la diversité francophone en musiqueCHARLOTTE CÔTÉ

    PHOTO COURTOISIE

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    10/16

    www. larotonde . ca

    10 l a r o t o n d e l e L u n d i 1 4 m a r s 2 0 1 6A r t s e t c u l t u r e

    Soirée d’ouvertureÉglise presbytérienne Knox, mardi soir,a sixième édition du VERSefest débute.

    Des poésies provenant de l'internatio-nal, du Canada et d’Ottawa étaient auendez-vous. Gerður Kristný était pré-ente pour partager avec légèreté sonnterprétation au penchant féministe

    d'un mythe nordique. Le double réci-piendaire du prix littéraire en poésiede la Saskatchewan, Gerald Hill, et lesOttaviennes Amal El-Mohtar et SoniaLamontagne y étaient également. Cettedernière a proté du lancement du fes-

    ival pour échanger avec d’autres au-eurs. « Le fait que ce soit bilingue nous

    permet de nous découvrir les uns et lesautres », relate-t-elle. « Ça nous donneoccasion de partager cette expérience

    qu’est d’être poète avec des gens qu’onne connait pas mais avec qui on a desanités. »

    En six jours, soixante poètes ont prisa parole. Pour la poète de Fauquier, ceestival représente « un point de conver-

    gence des voix ». Souvent, explique--elle, « on ne donne pas beaucoup de

    place et de temps à la poésie. Au Verse-est, chaque poète dispose de vingt mi-

    nutes, c’est donc une chance de pouvoironnecter avec le public avec des misesn contexte plutôt que de simplementaire des lectures. Le public est très at-entif et réceptif. »

    Très présente sura scène franco-

    phone, Lamon-agne a publiéon deuxièmee c u e i l ,

    Comptine àebours, l’an-

    née dernière.Sa première pu-blication,  À tire

    d’ailes, s’est méri-ée le prix de poésie du

    Trillium en 2012. Lors de son passageur scène à la soirée d’ouverture, elletait accompagnée de Daniel Groleau

    Landry à la guitare, ce qui semble avoirnspiré plusieurs auteurs.

    Myriam Bourdeau-Potvin

    Sept lecturesL’expérience a su s’allier à la relève,mercredi dernier, pour une soirée par-iculièrement hétéroclite.

    Parmi les sept poètes de la soirée, on ycompte la double récipiendaire du Prixdu Gouverneur général Caroline Pignat,la spécialiste de littérature caribéennePamela Mordecai, ainsi que Mia Mor-gan étudiante au département d’Engli-sh à l’U d’O.

    La francophonie canadienneétait tout aussi représen-tée avec des performancesdu Québécois ThierryDimanche, de l’AcadienGabriel Robichaud et duFranco-Manitobain PaulSavoie.

    Récipiendaire du Prix Cham-plain 2015 pour son recueil  Lemilieu de partout , Dimanche atiré avantage des lieux – l’église Knox –pour partager un extrait de « L’Évangile

     jetable» .

    Mécréant, Dimanche recy-cle symboles et imagesreligieuses dans desnarratives biencontemporaines. Iltire la poétique dela métaphysique bi-

     blique, tout en évi-

    tant le dogmatismeet le regard moqueur.« Je m’inspire du lan-gage lyrique de la Bibleen exploitant une certaineambiguïté », explique le poète.

    « C’est toujours au deuxième degré,mais sans jamais ridiculiser la

    source. »

    Dimanche avoue éprouver cer-taines dicultés avec la scène: « La scène, c’est dangereux.Elle a tendance à vouloir séduire

    les gens. On veut faire des clinsd’œil, un peu d’humour… Mais

    c’est à double tranchant : on risqued’y perdre la poétique. »

    Pour Gabriel Robichaud, c’est tout lecontraire. Comédien d’abord, l’Acadiense décrit « un gars de la scène » : « Çaserait à l’encontre de qui je suis d’ex-clure la scène de mon écriture. Le soucide la lecture est toujours présent. »

    Cette passion théâtrale s’est inltréedans tous les aspects de sa lecture, mer-credi dernier, alors que le jeune poète amontré un contrôle impressionnant dela cadence, du volume et de l’expressivi-té dramatique.

    Didier Pilon

    Arc PoetryJeudi soir dernier, c’était au tour du

     Arc Poetry Magazine de présenterquatre poètes. L’animateur, Jean-Mi-

    chel Francheteau, a su ajouterune touche d’humour à

    l’évènement en se mo-quant notamment de

    son français chan-celant (lire plutôt :inexistant!) malgréla sonorité franco-phone de son nom.

    Ce magazine cana-dien fêtera bientôt

    ses 40 ans et continuede se démarquer dans

    le monde de la poésie, no-tamment grâce à son programmePoet-In-Residence (PIR) qui oredu mentorat à des artistes émer-

    gents via le web.

    Doyali Islam, participanteau PIR, est montée sur les

    planches en premier, pré-sentant entre autres un «poème parallèle » où elleexplore des moments vé-

    cus simultanément pardes gens se trouvant surdeux parallèles diérents.

    Katherine Leyton, le coup-de-cœur  La Rotonde  de la soirée, a

    par la suite charmé la foule grâce àses textes crus et humoristiques,inspirés entre autres du PrinceEdward County où elle a ré-cemment terminé l’écriturede son premier recueil in-titulé All The Gold HurtsMy Mouth.

    Hector Ruiz, représentantfrancophone de l’évènement,

    a proposé une formule interac-tive et en a fait sourire plus d’un.Extasié à l’idée de pouvoir lire sespoèmes pendant plus de 20 minutes, ils’est pourtant inquiété des risques asso-ciés à sa présentation : « C’est commesi on traversait le Sahara, mais dans sa

     bouche », s’est-il exclamé en sortant desquartiers de citron de son sac.

    Marilyn Dumont, poète de descendanceCri et Métis et mentor du PIR en 2014-2015, a clôt cette magnique soirée avecses textes sensibles et militants.

    Marie-Pier Pernice

    Versefest

    Célébration de la poésie billingue

    DE GAUCHE À DROITE : GERÐUR KRISTNÝ, SONIA LAMONTAGNE, TIERRY DIMANCHE, GABRIEL ROBICHAUD. HECTOR RUIZ . PHOTOS GABRIELLE PILLIAT

    Vitrine étudianteLe samedi après-midi a permis à plu-sieurs étudiants de prendre la parole.Certains ont proté de la vitrine qu’of -frait le festival pour partager leur tra-

     vail pour la première fois en dehors deleur salle de classe.

    Deux auteurs francophones, FrédéricLanouette et Geneviève Bouchard, ont

     joué le rôle d’ambassadeur de l’Uni- versité d’Ottawa.

    Dans sa première partie, Bouchard

    s’est laissé inspirer par un vieuxguide d’étiquette

    et de bien-séance pour

    l ’ é p o u s emodèle.  Elle ar e c y c l éet trans-formé cediscours

    sexiste desannées cin-

    quante en uneliste satyrique

    d e conseils pratiques

    pour assassiner son mari, qu’elle ré-cite avec la suffisance requise. « Il ya beaucoup de mes poèmes qui sontplus sombres, mais toujours aussi lu-diques », précise l’auteure.

    Présentement à la Maî-trise en création litté-

    raire, les écrituresde la jeune damese penchent plusparticulièrementsur le corps.Puisqu’elle ad’abord une for-

    mation en danseet en théâtre, la

    dualité entre sondialogue intérieur

    et celui qui se transmetphysiquement la passionne : «

    Le paraitre par rapport à l’intérieur;la poésie parle plutôt de l’intérieuralors que quand on danse, c’est plutôtle corps qui s’exprime. »

    Une mention spéciale à Sanita Fej-zić, également présente pour l’évène-ment, qui a terminé sa présentationavec un slam francophone enivrant.

    Myriam Bourdeau-Potvin

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    11/16

    www. larotonde . ca

    11l a r o t o n d eA R T S e t C U L T U R E n u m é r o 2 1

    Calendrier CulturelDu 21 au 27 mars  

    L u n di M a r d i M e r c r e d i J e u d i V en d r e d i S a m e d i D i m a n c h e

    B r u n c h d u d é b u td e l a S e m a i n e d e

    l a j u s t i c e

    a n t i - c a p a c i t i s t e

    Cent re d ’ét ud iant sayant une incapacit é 

    11 h (jus qu’au 24 mars )

    L a n c em en t dur ec u ei l A r t et

    p o l i t i q u e

    t o n i k  1 7 h 3 0  

    J o u r n é e d e p r é -p a r a ti on p r i n -

    t a n i è r e 2 0 1 6

    C o o p v é l o  1 2 h à 1 8 h  

    Li r e q u eer enf r an ç ai s !  

    C e n t r e d e l a f i e r t é  16 h 

    La b ra d e ried e mod e à

    Ga t ine a u

    H i l t o n L a c L e a m y  12 h

    ( j u s q u ’ a u 2 6 m a r s )  

    L ance me ntd’al bum :

    G e o r g i a n B a y

    L i v e ! o n e l g i n  20 h 

    9 e   annuel« T r u n k S a l e »

    Works hop S t ud io &B o u t i q u e  

    18 h( d u 2 4 a u 2 8 m a r s )  

    L e l a n g a g e etl a p er c ep ti on

    de l ’ i n c a p a c i té

    F S S 7 0 3 5  15 h 

    Y o g a g r a t u i t !T e r m i n u s U C U  

    1 2 h à 1 3 h  

    Cé lé b ra t ion

    d e la j ourné emond ia le d u

    t hé â t re

    L a N o u v e l l e S c è n e  1 7 h à 2 3 h  

    L a n c e m e n t d u

    l i v r e d e J e a n -P i e r r e C o u t u r e

    S L O T E R D I J K

    P r e s s e d  16 h 

    Nove mb e r/

    P e rkola t or/P i t h

    P r e s s e d  20 h 

    L a nc e m e nt d uE P d e F E T . NA T

    L e T e m p o r a i r e   2 0 h 

    S u n da y N i g h t

    F a n F i c ti on :R ev en g e of th eI n t e r n e t

    L i v e ! o n e l g i n  20 h 

    F e st iva lde m usique

    é m e rge nt e :L e s H a y B a b i e s  

    N o s t a l g i c a20 h 

    F e st iva ld e musique

    é me rge nt e :F a n n y B l o o m

    N o s t a l g i c a

    20 h 

    c on f ér en c esur la

    f r a n c o p h o n i e

    P a v i l l o n H a m e l i n  8 h 4 0 à 1 3 h  

    Th éâ tr e :Le voyage

    d’ Eu g én i e oul ’ em b a r qu em en t

    p o u r C y t h è r e

    Auditorium des anciens 

    2 0 h 3 0  

    T he Z ol a sGround e rs/

    M o r o c c a n S u n

    z a p h o d ’ s  1 h 3 0  

    Grim skunk e tL u b i k  

    M i n o t a u r e  20 h 

    1 er  a n n i v e r s a i r ed e s s e s s i o n s d u

    d i m a n c h e a v e c l eD J P a o l o R o c c o

    M e r c u r y L o u n g e  1 8 h à 2 h  

    En prévision de leur passage à Ottawa le 26mars prochain, le duo de voix féminines Geor-ian Bay a discuté avec La Rotonde. Accom-agnées de la franco-manitobaine Rayanaht de leur ami et guitariste Neil Whitford, ellesébutaient leur tournée de promotion cette se-

    maine suite au lancement de leur plus récentlbum le 8 mars dernier.

    Patience 

    Enregistré dans sa totalité en une se-maine, Patience regroupe six chansons

    ilingues agrémentées de paisibles tran-

    itions. Comme l’enregistrement s’estéroulé dans la région de la baie Geor-ienne, certains sons en sont directe-

    ment extraits. On y entend entre autrese chant nocturne des criquets. « C’étaitn soir, après avoir passé la journée entudio », raconte Kelly Lefaiv. « Neil a euidée de mettre un microphone dehors.

    Ce sont vraiment les criquets de l’exté-rieur du studio qu’on entend! »

    En plus de les suivre en tournée, Neil Whitford a participé au processus deproduction de l’album du début à la n.Lefaiv note d’ailleurs qu’elle « joue du

     violon et Joelle [Westman] joue de laguitare, donc à deux ça sonne un peufolk. Mais avec la guitare électrique [deNeil], ça ajoute des couleurs! »

    Voyage musical

    La violoniste ne cache aucunement sondésir de faire voyager son public. « On adécidé de présenter notre album en entierpour commencer. On ne va pas du toutparler entre les chansons, elles seront

    interprétées avec les transitions [origi-nales]. On va essayer d’amener les gensqui nous écoutent en voyage avec nous etles faire imaginer ce qu’ils entendent. »Les mélodies de Georgian Bay évoquenteectivement des paysages pittoresquesavec leurs sonorités de folk progressifponctuées d’éléments organiques.

    « On a essayé d’apporter des sons natu-

    rels de la baie Georgienne sur l’enregis-trement et de les marier avec notre sonmusical », ajoute la musicienne. « Cetalbum-ci, on a pu trouver un son plusuniforme, qui nous représente mieux. Lepremier album a été fait dans un délai detemps un peu plus limité. » De fait, ellesavaient reçu des subventions pour la ré-

    alisation d’Horizon, leur premier album,

    ce qui leur a imposé une date limite pré-cipitée. « Avec le nouvel album, le pro-

    cessus a été beaucoup plus relaxe. On apris le temps de développer le son qu’on

     voulait et ça a donné une meilleure re-

    présentation de ce qu’on veut dire et duson qu’on veut partager », conclut-elle..

    MYRIAM BOUDREAU-POTVIN

    Musique

    Balade sur la baie Georgienne

    PHOTO COURTOISIE

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    12/16

    www. larotonde . ca

    s p o r t s e t b i e n - ê t r es e c t i o n

    Sous le patronage de l’entraineur chef Katie

    Simanzik, les pratiques de l’équipe de nage

    synchronisée commencent tôt le matin dans

    a piscine du gymnase de Montpetit. Discipline

    stricte, routine bien dénie et, bien sûr, de la

    musique des Rolling Stones. Ainsi commence

    a pratique de l’équipe qui a rendu l’Université

    d’Ottawa ère en février, lorsqu’elle a décroché

    a première place des nationales à Vancouver

    contre McGill. Même si le score était serré, il n’y

    a aucun doute que ce n’est pas le hasard, mais

    bien le talent qui a permis à l’équipe de dominer.

    Une équipe perfectionniste

    « Cette victoire a aussi été un dé psy -

    chologique pour l’équipe. Nous avonsété premières à battre l’équipe qui àa

    conservé la première place pour plu-

    sieurs années consécutives », a expli-

    qué Mélanie Robichaud des Gee-Gees.

    Selon elle, après une saison remplie de

    plusieurs dés, un des éléments impor-

    tants en nale a été la maitrise de la per-

    formance, de l’esprit d’équipe. Chaque

     joueuse a un rôle essentiel dans les -

    gures qui sont utilisées. « La premièregure de notre routine ajoute la dicul-

    té technique, car il faut soutenir les deux

     jambes en même temps à l’extérieure de

    l’eau au lieu de juste une jambe à la fois.

    Il faut aussi bouger en dessous de l’eau

    en se regardant sans lunette », a men-

    tionné Robichaud en référence à la rou-

    tine quotidienne de son équipe.

    La précision et la perfection sont des

    atouts essentiels à avoir dans le sport,

    elles peuvent être la diérence entre

    une première et une deuxième place,comme ce fût le cas lors des nationaux,

    qui ont vu Ottawa terminer avec un

    score nal de 71.5 sur 100 contre 71.4

    pour McGill. La précision est ce que

    l’entraineur Simanzik recherche dans

    les mouvements de ses athlètes. « C’est

    un groupe de joueuses qui travaille très

    fort, elles sont très motivées et créa-

    tives. C’est la première victoire en natio-

    nale, cela a pris du temps, mais elles onttravaillé dur pour en arriver là », a-t-elle

    expliqué.

    résultats de l’équipe pendant la

    saison

    Comme dans n’importe quel sport, au-

    cune saison n’est parfaite, et ici l’équipe

    de nage ne fait pas exception. Les Otta-

     viennes avaient connu un début de sai-

    son dicile, et c’est avec des résultats

    quelque peu décevants lors des confé-

    rences de l’est que l’équipe de nage adécidé de changer le cap et d’améliorer

    leurs performances an de gagner les

    nationales. « Nous avons tendance à

    faire notre meilleure nage à la n de la

    saison. C’est au moment des nales que

    nous sortons notre arsenal an d’ajou-

    ter plus à notre routine », a expliquée-

    Robichaud.

    L’après-victoirePour l’instant, après une victoire bien

    méritée et la n de la saison, les Otta-

     viennes se concentrent sur un spectacle

    de collecte de fonds de n d’année qui

    aura lieu à la piscine de Montpetit le 3

    avril 2016. Lors de ce spectacle, elles

    auront la chance de dévoiler toutes les

    routines de la saison ainsi que des rou-

    tines improvisées. Entre temps, pour

    ceux qui seraient intéressés à visionner

    les exploits de l’équipe, leurs perfor-

    mances se trouvent sur la page You-Tube d’Isabelle MacLean.

    MARCEL ONDAKO

    PHOTO COURTOISIE

    Nage synchronisée

    Une équipe championne

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    13/16

    www. larotonde . ca

    13l a r o t o n d eS p o r t s e t B i e n - ê t r e n u m é r o 2 1 13

    C’est par une offensive surprise que les Gee-

    Gees ont cédé la manche aux Tigers de Dal-

    ousie lors des quarts de nale du SIC avec un

    core de 87-83. Les Tigers ont ainsi forcé les

    Ottaviens à jouer la demi-nale de consolation.

    Dalhousie a surpris Ottawa dans unmatch très serré lors des quarts denale au Centre des sports d’hiverUBC de Vancouver. Lors des deuxpremières manches, les deux équipes

    nchainaient des paniers sur des jeuxuccessifs. Ottawa s’est toutefois soli-

    dement démarqué lors du troisième

    quart, avec une attaque au panier bienalculée par Mike L’Africain, qui a été

    un des joueurs décisifs de l’équipe avec6 points et sept passes décisives. Bro-

    dy Maracle des Gee-Gees a aussi aidé àreuser l’écart à 10 points vers la n dea troisième période.

    Les deux équipes se sont montrées su-blimes dans les stratégies de contrôle,es Tigers réussissant, même sous la

    pression des Gee-Gees, à doucementontrecarrer la stratégie des Ottaviens.

    C’est ainsi que la pression défensive deDalhousie a commencé à être un pro-blème pour des Gee-Gees qui ne sem-

     blaient plus être en mesure de contenir

    leur avance oensive. « Nous avons blo-qué des tirs lors de la première demieet je crois que cela nous a donné unefausse impression de succès malgré lefait que notre jeu défensif faisait défaut.Notre défensive a continué à connaîtredes dicultés, notamment au niveau dumarquage », a expliqué l’entrainer-chefdes Gee-Gees James Derouin.

    Victoire de consolation

    Reese Pribilisky des Wolfpack de l’Uni- versité Thompson Rivers est passé prèsde donner la victoire à son équipe, quin’était devancée par Ottawa que par 1

    point lors de la demi-nale de conso-

    lation ce vendredi. C’est lors des der-nières secondes que Pribilisky a man-qué son tir an de permettre à Caleb

     Agada et aux Gee-Gees de remporter lematch avec le score de 78-77.

    Le début du premier quart fut en faveurdes Wolfpack, jusqu’à ce que les Otta-

     viens marquent 14 points d’alé. Caleb Agada a été le joueur du match avec 24points. Du côté des Wolfpack, c’est Vla-dimir Legrov, un joueur clé, qui s’est dé-marqué avec un total de 21 points.

    James Derouin a décidé de donner unavant-goût de l’alignement de l’année

    prochaine aux spectateurs. « Les jeunes joueurs sont déterminés et prêts pour lasaison 2016-2017. Calvin [Epistola] a li-

     vré une super belle performance en tantque meneur ce soir. Brandon [Robin-son], Caleb, [Matt] Plunkett et Brody[Maracle] seront tous des joueurs cléspour notre équipe. Nous en avions déjàdiscuté, il s’agissait du premier matchde la saison 2016-2017 pour nous. Jecrois qu’ils ont très bien joué et je suiser d’eux », a précisé Derouin.

    Une défaite après une victoire

    Les Thunderbirds ont remporté la vic-toire lors de la nale de consolation avecun score nal de 93-76. Ottawa termine

    ainsi la saison sixième.

    L’absence de Mike L’Africain, qui asubi une blessure au genou lors dumatch contre Dalhousie, pouvait en-core se faire sentir. Caleb Agada etMatt Plunkett ont tous deux marqué18 points. « Perdre le joueur de l’an-née, ce n’est pas facile, mais je penseque nos gars ont fait un excellent tra-

     vail. Ils se sont bien défendu dans lesdeux matchs et contre deux équipesde nales 8 sans le joueur de l’année.Je suis extrêmement er d’eux et jepense que l’avenir sera prometteur »,a armé Derouin à la n du match.

    MARCEL ONDAKO

    Basketball masculin

    Surprise à Vancouver

    Basketball féminin

    Longue marche pour les Gee-GeesMARCEL ONDAKO

    Après une défaite la semaine dernière lors dea nale de la coupe Critelli, c’est face à l’Uni -versité de Saskatchewan, classée au deu-xième rang national, que l’équipe féminine des

    Gee-Gees s’est inclinée 62-73 en quarts denale du SIC, après un match mouvementé.l s’agissait de l’avant-dernier match de l’annéepour les Gee-Gees.

    Les Huskies de l’Université de Saska-chewan n’ont pas eu la vie facile,

    même si c’était un début de match lentque les Ottaviennes leur ont oert. LesGee-Gees ont eu un parcours exigeantdepuis la semaine dernière, l’ombre dea défaite face à Ryerson en nale sem-

    blant occuper les pensées des joueusesdès la première minute de jeu.

    Le rattrapage des Gee-Gees s’est faitrès vite lors du premier quart. Les

    Huskies ont commencé à empiler

    les fautes, ce qui a permis aux Gris etGrenat de structurer sa défense and’arrêter l’oensive vers le panier. LesOttaviennes ont aussi démontré unehabileté de contrôle de la montre, cequi a joué en leur faveur. La premièremoitié fut un combat des deux bords,mais l’issue du match penchait en fa-

     veur des Gee-Gees.

    Kellie Ring a appuyé les eorts del’équipe en terminant le match avec 19points et 8 rebonds. C’est à la n du troi-sième quart, après une longue bataille,que les Huskies ont petit à petit pris ledessus sur les Ottaviennes, pour nale-ment prendre l’avantage et l’emporter.

    Fin de saison pour les Ottaviennes

    C’est avec une défaite de 60-69 faceaux Pandas de l’Université d’Alber-ta en demi-nale consolation que lesGee-Gees ont ociellement mis n à la

    saison 2015-2016.Le match de consolation face aux Pan-

    das était censé améliorer le rang desGee-Gees de la septième position à lacinquième position. Les Pandas, quine semblaient pas être en mesure des’ajuster au barrage oensif des Gee-Gees, n’ont jamais perdu espoir, et c’estpar l’eort et la persévérance d’ElleHendershot et de Megan Wickstrorm,qui ont toutes deux cumulé 14 points,que les Pandas ont réussi à revenir dansle match. « Nous avons eu une longueconversation à la demie », a expliquéHendershot. « Je crois que c’est la pre-mière fois qu’une équipe nous devancepar 17 points cette année. Cette victoireen dit long sur notre équipe. Nous avonslevé notre jeu d’un cran. »

    Du côté d’Ottawa, ce sont CatherineTraer avec 18 points et Kellie Ringavec 16 points et 9 rebonds qui ont étéles étoiles du match. Selon CatherineTraer, il s’agissait d’une défaite surpre-nante. « Tout au long de cette saison,nous avons été devancées par nos ad-

     versaires de 21 points ou de 17 points

    en début de match, mais nous sommestoujours parvenues à nous reprendreet à remporter le match. Cette fois-ci,les rôles ont été renversés. »

     Voilà ce qui conclut la saison 2015-2016 des Gee-Gees, qui, même aprèsune n de saison décevante, sont par-

     venues à plusieurs reprises à surmon-ter les embuches et à honorer leur dos-sard gris et grenat.

    PHOTO COURTOISIE

    PHOTO COURTOISIE

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    14/16

    www. larotonde . ca

    14 l a r o t o n d e l e L u n d i 1 4 m a r s 2 0 1 6S p o r t s e t B i e n - ê t r e

    CALEB AGADA

    Basketball masculin - Il a encore une fois aidéson équipe avec un total de 56 points lors des

    trois matchs cette semaine. Le joueur de qua-trième année a démontré son talent lors dumatch contre Thompson Rivers avec 24 points.

    étoiles de la semaine

    Mike l’africain

    Basketball masculin - Le meneur a terminé sacarrière chez les Gee-Gees avec la distinction

    de joueur de l’anné au SIC. Il a marqué 16 points en quart de nale avant de se blesser et

    de manquer le reste du tournoi.

    Basketball masculin

    C’est la deuxième saison de suite qu’un joueur desGee-Gees reçoit une reconnaissance du SIC lorsdu gala des étoiles qui se tenait à Vancouver. Cetteannée, c’est Mike L’Africain qui a reçu le trophéecommémoratif Mike-Moser, ce qui ajoute une do-

    rure à ses exploits au sein du Gris et Grenat dansles cinq dernières années. Encore chez les Gee-Gees, Caleb Agada a pour la première fois reçu letitre de joueur défensif de l’année.

    Basketball féminin

     À Fredericton, lors du banquet honorant les joueusesd’étoiles du SIC, Krista Van Slingerland a remportéle prix Tracy-MacLeod pour souligner son dévoue-

    ment et sa persévérance tout au long de la saison.

    Hockey féminin

    Mercredi soir, lors de la remise des prix du gala du

    SIC à Calgary, Mélodie Bouchard en a raé plusieurs.

    Elle a été nommée recrue de l’année du SIC, membre

    de la deuxième équipe d’étoiles du SIC, ainsi que

    membre de l’équipe étoile des recrues du SIC.

    EN BREF

    Kellie Ring

    Basketball féminin - Avec un total de 35 points,dont 19 en quart de nale du SIC contre

    Saskatchewan et 16 lors de la défaite contreles Pandas de l’Alberta, Ring a aidé les efforts

    de son équipe.

    ÉDITION DU LUNDI 21 MARS 2016

    109, rue Osgoode

    Ottawa, Ontario

    K1N 6S1

    TEL: 613-421-4686

    ÉDACTION

    édacteur en chef idier Pilon

    [email protected]

    ECRÉTAIRE DE RÉDACTION

    rédéric [email protected]

    CORRECTEUR

    Samuel [email protected]

    ACTUALITÉSClémence [email protected]

    Frédérique [email protected]

    Yasmine [email protected]

    Charlotte Côté[email protected]

    Boni Guy-Roland [email protected]

    ARTS ET CULTURE

    Marie-Pier Pernice & Myriam [email protected]

    SPORTS

    Marcel [email protected]

    WE BMarine [email protected]

    DIRECTEUR DE PRODUCTION

    Ghassen [email protected]

    DIRECTRICE ARTISTIQUE

    Florence [email protected]

    PHOTOGRAPHE

    Gabrielle [email protected]

    ILLUSTRATEUR

    Andrey [email protected]

    VIDÉASTE

    Antoine [email protected]

    COORDONNATRICE DES BÉNÉVOLESEugénie [email protected]

    DIRECTION GÉNÉRALE

    Jérôme [email protected]

    PROCHAINE PARUTION

    Mardi, 29 mars 2016

    La Rotonde est le journal étudiant de l’Université d’Ot-tawa, publié chaque lundi par Les Publications de LaRotonde Inc., et distribué à 2 000 copies dans la régiond’Ottawa. Il est financé en partie par les membres de laFÉUO et ceux de l’Association des étudiants diplômés.

    La Rotonde n’est pas responsable de l’emploi à des finsdiffamatoires de ses articles ou éléments graphiques,en totalité ou en partie.

    L

    souhaite remercier les bénévoles de la semaine

     Amanda Ohrt

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    15/16

    15l a r o t o n d eo p i n i o n s n u m é r o 2 1

    www. larotonde . ca

    15l a r o t o n d e n u m é r o 2 1

    Dans l’article, paru dans La Ro-

    tonde, de monsieur Pilon concer-nant les motions potentielles deAssemblée Générale (AG) de la Fédé-ation Étudiante de l’Université d’Ot-awa (FÉUO), plus précisément dansa section « L’interdiction des groupes

    misogynes », on peut comprendre queAG n’a jamais assisté à une rencontre

    d’un club pro-vie ou, du moins, n’estpas familière avec le club des Étudiantspour la vie de l’Université d’Ottawa.

    L’article explique qu’une motion a étéproposée pour interdire la présence degroupes misogynes sur le campus enes qualiant de « peste » qui tentent

    de « justier leur sentiment de supé-iorité et les privilèges masculins » enmployant, bien sûr, des « argumentsuperciels aisément réfutables ». L’ar-icle fournit également un seul exemple,oit celui d’un club pro-vie (étiqueté de

    « misogyne ») à Mississauga. Ainsi, est-e que l’AG faisait référence au club pro-

    vie de l’Université d’Ottawa en songeantà sa motion? Est-ce que ce sont touses groupes pro-vie qu’on juge commetant misogynes?

    Eh bien, on pourrait tout aussi dire

    que la position pro-choix est misogyne!Pensez-y! Ce sont surtout les femmesqui sont compromises par l’avortement: qui soure si la chirurgie est ratée?Certainement pas le chirurgien qui selave les mains à la n de sa journée. Nonmesdames! C’est vous! L’avortementcomporte de nombreux eets secon-daires possibles à court-terme commeà long-terme : dépression, infections,hémorragies, cancers, infertilité et j’enpasse! Vous n’avez qu’à visionner les

     vidéos du docteur Anthony Levatinoqui font sensation sur YouTube : cechirurgien traite des complications quipeuvent résulter d’un avortement et il

    s’y connaît. La position pro-vie cherchedonc à protéger les femmes, tandis queceux qui font la promotion de l’avorte-ment encouragent des comportementsmisogynes en rendant les femmes plus

     vulnérables et les hommes moins res-ponsables. Pourquoi s’inquiéter si onpeut faire avorter?

    Ce n’est pas tout! Les clubs pro-vie se battent, pour sauver (le nom l’indique)des vies humaines, ce qui comprend,

    croyez-le ou non, des femmes. Même

    que cela touche majoritairement lesfemmes, puisqu’on se rend compte qu’il y a souvent des avortements sélectifs.C’est-à-dire que nombreux sont les gensqui choisissent d’avorter non par sou-ci de complications ou par manque defonds, mais par sexe! C’est un garçon?On garde le bébé. Une lle? Vaut mieuxs’en débarrasser et, oh! comme c’estpratique! l’avortement est légal au Ca-nada! Le Canada est même l’un des troisseuls pays au monde (avec la Chine etla Corée du Nord) à n’avoir aucune res-triction en lien avec l’avortement : onpeut avorter à volonté; de la conception

     jusqu’à la minute qui précède la nais-

    sance. Oui oui, vous avez bien lu. Éton-nant, n’est-ce pas?

    En vérité, on voit alors que le fait de sepositionner en tant que pro-vie ou pro-choix n’a rien à voir avec la misogynie: c’est une question de vie humaine. Lecôté pro-vie cherche à protéger et sou-tenir les femmes, à parler au nom des100 000 bébés avortés par année auCanada ainsi que pour défendre toute

     vie humaine, de la conception à la mort

    naturelle. Le côté pro-choix lui, préfère

    estimer « le choix », c’est-à-dire que lesdésirs de la mère (ou du père!) passentavant la vie de ce petit corps, doté deson propre ADN; ce petit être humaindonc, qui grandit à l’intérieur d’elle.

    Si le sujet vous intéresse, venez assisterà un débat (en anglais) qui aura lieu le

     vendredi 1er avril à 19 h et se tiendra à Vanier 2095, où le côté pro-choix pour-ra proposer sa vision et le côté pro-vieapprofondir ses « arguments super-ciels aisément réfutables » que nous

     venons de présenter. Chacune des deuxpositions pourront s’exprimer libre-ment, en accord avec cette fameuseCharte canadienne de notre cher paysdémocratique, qui nous assure une li-

     berté d’expression.

     Au plaisir,

    - Les membres du comité exé-cutif des Étudiants pour la viede l’Université d’Ottawa, qui,en passant, sont composés en

    grande majorité de femmes

    En tant que Rédacteur en chef, ilest déconcertant de voir que mesmots peuvent être lus, mais sipeu compris. L’éditorial auquel les Étu-diants pour la vie font référence danseur lettre ne mentionne aucune des

    mille et une façons que le mouvementpro-vie enfreint les droits des femmes.À vrai dire, l’éditorial ne s’adresse pasdu tout au mouvement pro-vie.

    Malheureusement, les auteur.e.s de laettre ne maitrisent pas plusieurs des

    ermes qu’ils utilisent. « L’AG n’a ja-mais assisté à une rencontre d’un clubpro-vie », disent-ils. Il est dicile deomprendre comment une assemblée

    pourrait assister à quoi que ce soit.« Est-ce que l’AG faisait référence aulub pro-vie de l’Université d’Ottawa enongeant à sa motion? », demandent-ils.

    Pourtant, l’AG ne propose pas de mo-ion. Les motions sont « songées » par

    des membres de la communauté étu-diante. Cette motion en particulier,omme vous auriez pu le lire dans la

    dernière édition de La Rotonde , a été

    proposée par le Mouvement étudiantévolutionnaire (MÉR). Et non, le MÉR

    n’avait pas votre groupe en tête.

    Retournons à l’édito : « Les groupesmisogynes sont une peste qui prolifèrerapidement sur les campus univer-sitaires. Ils utilisent des argumentssuperciels aisément réfutables pour

     justier leur sentiment de supériorité etles privilèges mascu lins. »

    Nulle part dans ces mots ne trou- vons-nous la moindre mention d’ungroupe pro-vie. Nulle part dans la mo-tion ne mentionne-t-on un groupe pro-

     vie non plus. N’auraient-ils pris quequelques minutes pour lire la motion,les Étudiants pour la vies auraient bien

     vu qu’elle invoque le groupe CAFE :« Canadian Association for Equality ».En eet, les groupes visés par la mo-tion à l’AG sont d’abord et avant toutles groupes masculinistes. (Voir l’édi-torial « Par-delà la masculinité » pourune réponse argumentée à leur dernièreconférence.)

    D’où vient la confusion alors? L’édito-

    rial mentionne qu’il est illégal d’inter-dire un groupe simplement parce qu’on

    n’est pas d’accord avec ce qu'il propose. À titre d’exemple, j’ai fait référence auxdémarches du UTMSU :

    « En début de l’an née 2016, le Syndicatétudiant de l’Uni versité de Toronto àMississauga (UTMSU) a refusé de don-ner le statut de club à un groupe pro-vie.Depuis, une poursuite en justice, menéepar le Justice Centre for ConstitutionalFreedoms, a été déposée contre l’UTM-SU. Le Centre postule que les actions duSyndicat sont une violation de la libertéd’expression et d’association garantiepar la Charte canadienne des droits etlibertés . »

    Finalement, j’aimerais souligner lemanque alarmant d’intégrité intellec-tuelle de l’argumentation. Les questionsrhétoriques, les formules sarcastiques,les hommes de paille, les pétitions deprincipe, les pentes glissantes, les ex-pressions biaisées, bref, c’est toute unecollection de sophismes.

    La lettre propage aussi de la désinfor-

    mation qui me peine de voir sur lespages de La Rotonde . L’avortement

    cause le cancer, prétendent-ils? C’est

    faux. Le Canada, la Chine et la Corée du

    Nord sont les 3 seuls pays à n’avoir au-

    cune restriction relative à l'avortement?

    Encore faux. Combien de « bébés avor-

    tés » au Canada par année? Zéro. (Un

     bébé est né et ne peut être avorté.) Com-

     bien de vies de femme défendent les

    groupes pro-vie? Zéro. (Une femme est

    une adulte.)

    Bref, les contraintes d’espace ne per-

    mettent pas de développer ici une cri-tique du mouvement pro-vie. De toute

    façon, ce n’est pas le but de cette ré-

    ponse. Plutôt, je souhaiterais simple-

    ment souligner l’importance de bien

    lire un éditorial avant d’y répondre. Li-

    sez les articles aussi, vériez les sources,

    maitrisez les concepts. La Rotonde  s’en-

    gage à faire place aux voix étudiantes,

    mais, s’il vous plait, faites votre part.

    Salutations aux membres du comité

    exécutif des Étudiants pour la vie,

    – Didier Pilon, rédacteur en chef 

    Réponse aux Étudiants pour la vie

    Réponse au Rédacteur : Pro-vie, pro-choix…mysogynie? Faites attention aux étiquettes!

  • 8/19/2019 Édition Du 21 Mars 2016

    16/16

    Symposium 2016 – Le jeudi 24 mars

    Venez découvrir

    les possibilités derecherche au 1er cycle!Plus de 300 étudiants présenteront leurs résultatslors du sixième Symposium du Programmed’initiation à la recherche au premier cycle (PIRPC).

    Université d’Ottawa |  University of Ottawa

    Pour plus de renseignements,

    visitez le www.recherche.uOttawa.ca/pirpc

    10 h à 12 hPrésentations par affiche des facultés : Éducation, Génie, École de gestion,Médecine, Sciences sociales

    13 h 30 à 15 h 30Présentations par affiche des facultés :

    Arts, Droit (Common Law et Droit civil),Sciences de la santé, Sciences

    Centre universitaire Jock Turcot85, rue UniversitéRez-de-chausséeENTRÉE LIBRE