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Photos : DR JEUDI 19 MAI 2016 - 12 CHAÂBAN 1437 - N° 7798 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l OPÉRATIONS DE RELOGEMENT, HAUSSE DES PRIX DES LOGEMENTS AADL, GESTION IMMOBILIÈRE, POLÉMIQUE AUTOUR DE LA GRANDE-MOSQUÉE... Tebboune à cœur ouvert Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l SELON LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DES FORÊTS La superficie du Barrage vert sera portée à quatre millions d’hectares l Le relancement des travaux quant au projet du Barrage vert, arrêtés récemment par le ministère de l’Agriculture, semble être encore à son stade d’étude. l PÊCHE Que sont devenus la sardine et l’anchois ? l Selon les analyses du Centre national de recherche sur la pêche et l’aquaculture (CNRDPA), révélées dans les travaux des assises d’Aquapêche 2020, la biomasse exploitable en Algérie serait comprise entre 55 000 tonnes et 83 000 tonnes de poisson. l APN l OPÉRATION MILITAIRE DE LA FORÊT D’ERRICH À BOUIRA Les députés continuent à «chômer» l Maigre est le menu des membres de l’APN pour ce qui reste de ce mois de mai, eux qui chôment déjà depuis assez longtemps. Le groupe terroriste toujours encerclé PAGES 6, 7 et 8 PAGE 5 PAGE 5 PAGE 4 PAGE 4 l Dans une longue interview accordée au Soir d’Algérie, le ministre de l’Habitat n’a éludé aucune question.

Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

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JEUDI 19 MAI 2016 - 12 CHAÂBAN 1437 - N° 7798 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l OPÉRATIONS DE RELOGEMENT, HAUSSE DES PRIXDES LOGEMENTS AADL, GESTION IMMOBILIÈRE,POLÉMIQUE AUTOUR DE LA GRANDE-MOSQUÉE...

Tebbouneà cœurouvert

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l SELON LE DIRECTEURGÉNÉRAL DES FORÊTSLa superficiedu Barragevert sera

portée à quatremillionsd’hectaresl Le relancement des travaux quant

au projet du Barrage vert, arrêtés récemmentpar le ministère de l’Agriculture, semble être

encore à son stade d’étude.

l PÊCHE

Que sont devenus lasardine et l’anchois ?

l Selon les analyses du Centre national de recherche sur la pêche et l’aquaculture(CNRDPA), révélées dans les travaux des assises d’Aquapêche 2020, la biomasse exploitable

en Algérie serait comprise entre 55 000 tonnes et 83 000 tonnes de poisson.

l APNl OPÉRATION MILITAIRE DE LA FORÊTD’ERRICH À BOUIRA Les députés

continuent à«chômer»

l Maigre est le menu des membres de l’APN pour ce qui reste de ce moisde mai, eux qui chôment déjà depuis assez longtemps.

Le groupeterroristetoujoursencerclé

PAGES 6, 7 et 8

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l Dans une longue interview accordée auSoir d’Algérie, le ministre de l’Habitat n’a

éludé aucune question.

Page 2: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

Pensez-vous que Ammar Saâdani a encore lamainmise sur le FLN ?Un jour, un sondage

OUI : 10,3%

nOn : 79,7%

S. OPInIOn : 10%

Résultat sondage

Pensez-vous qu’un effort a été faiten matière d’accès

au foncier industriel ?

NON Sans opinionOUI

LL’ex-n° 1 du MSP ne désespère, décidément, pas de revenir au-’ex-n° 1 du MSP ne désespère, décidément, pas de revenir au-devant de la scène politique. C’est ainsi que, racontent cerdevant de la scène politique. C’est ainsi que, racontent cer --t a i n s d e s e s r é c e n t s i n t e r l o c u t e u r s ,t a i n s d e s e s r é c e n t s i n t e r l o c u t e u r s ,

Aboudjerra Soltani aurait confié que son retourAboudjerra Soltani aurait confié que son retouraux commandes du parti islamiste aura lieu «plusaux commandes du parti islamiste aura lieu «plust ô t q u ’ o n n e l e p e n s e » e t q u e d e n omb r e u xt ô t q u ’ o n n e l e p e n s e » e t q u e d e n omb r e u xcercles influents appuieraient cette option.cercles influents appuieraient cette option.

PPLes confidences d’Aboudjerra Soltani

Jeudi 19 mai 2016 - Page 2

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Le nouveauSaâdani

Oh la la la, Saâdani n’est plus.Saâdani le gus a dû laver sa langue, etelle a rétréci au lavage. Il n’en sort plusces raccourcis sous forme d’uppercutsqui font de lui l’homme politique lemoins politique de l’histoire del’Algérie, toutes étapes confondues. Lapolitique étant d’abord l’art du langage,lui se dispensait des obligations de cetart. Et le voilà, après sans doute avoirété sévèrement recadré, sous un halonouveau. ça ne va plus ! On veut notreancien Saâdani. Lui au moins nousoffrait notre quart d’heure de poiladegratis.

A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

Avez-vous relevé une hausse des prix desfruits et légumes à l’approche du

Ramadhan ?

Nouvelle réorganisationpour les médias publics

La presse publique connaîtra, bientôt, une nouvel-le réorganisation, apprenons-nous de bonne source.

Ainsi, et au lieu d’un seul etunique groupe, la SGP, quiregroupe toutes les entreprises,le département de Hamid Grineprépare un projet qui prévoittrois groupes distincts. Onparle d’un groupe pour la pres-

se écrite, un autre pour lesimprimeurs et un troisième

comprenant, notam-ment, l’Anep.

Elyros, le retourPour la seconde année consécutive, l’Entreprise

nationale de transport maritime desvoyageurs (EntMv) va affréter lenavire grec Elyros, a-t-on apprisde sources sûres. Cette décisionde faire appel à cet immensenavire s’explique, ajoutent nossources, par les résultats posi-tifs enregistrés par l’EntMvdurant la saison estivale précé-dente. Le navire, d’une capacitéd’accueil de plus de 800 voya-geurs, avait permis àl’EntMv d’as-surer la hautesaison.

SOIT DIT E N PASSAN TSO IT D IT EN PA SSA NT

I l est des jours comme ça où, alorsque l’on pense à ces tout jeunes gar-çons dont l’innocence souillée par

des hommes d’Eglise ne renvoie plusque le souvenir douloureux d’une enfan-ce fracassée, on est spontanément tenté,comme si cela allait de soi, de regarderdu côté de ces jeunes musulmanes quin’ont pas encore atteint l’adolescence etdont on s’autorise, dans certainesrégions du monde et à des périodesplus trash que d’autres, d’abuser deleurs corps à maturité précaire, commed’une vulgaire marchandise, sous pré-texte qu’ils n’auraient pas d’autre raisond’être.

Le monde serait-il en panne de fris-sons ou d’aventures sanguinaires aupoint que des individus s’en aillent parmilliers rejoindre les rangs de rustreségorgeurs élevés au rang de valeureuxcombattants ? Et tandis que les uns fontla promotion du mal au nom du biencommunautaire, certains analystes nes’attardent pas sur cette pétrifiante vio-lence faite aux femmes qu’ils mettentindirectement sur le compte des dom-mages collatéraux.

Entre les adeptes du mariage dejouissance, qui se pratiquait il y aquelques années chez nous et dont je nedoute pas qu’il continue à fleurir loin de

la réprobation sociale, la chair tendre dejeunes vierges prisée par les émirsd’un califat virtuel et les prêtres pédo-philes, dont on dénonce de plus en pluslibrement les atteintes à l’enfance, il y aune ligne commune qui est vite franchie.Dans tous les cas, la pratique sexuelleest pervertie. Et le monde aurait large-ment de quoi faire pour remettre de lasérénité dans les affaires cultuelles.

Lorsque l’on tire la sonnette d’alarmesur ces corps que l’on vend, que l’onachète et auxquels on fixe des tarifs, duplus jeune au plus âgé, les autorités reli-gieuses musulmanes, à quelques raresexceptions près, écoutent sans trancher

en faveur des victimes, soit pour ne paslâcher les siens, soit pour ne pas lesfâcher. Et le silence devient complicelorsque des témoignages révèlent com-ment la dignité, quasi impossible à récu-pérer, fait partie des conséquencesadmises de la guerre faite au corps desfemmes et de la promotion du proxénétis-me ici- bas.

M. B.

Par Malika [email protected]

La sombre antichambre du paradis

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Page 4: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mai 2016 - PAGE 4Actualité

Naouel Boukir - Alger (LeSoir) - Le directeur général desforêts, Abdelkader Yetou, adéclaré que le plan de repriseest «en cours de finalisation»pour réhabiliter et étendre lebarrage. Ceci, de façon à ceque la lutte contre la désertifi-cation du nord reprenne.Rappelant que le Barrage verta été, initialement, inaugurédans les années 1970 et qu’il aété ralenti durant la décennienoire. Puis remis sur la planchelors du programme quinquen-nal 2005-2009 sans qu’aucunaboutissement soit noté. Aujourd’hui, il semble y a

voir «une volonté» de donnerun second souffle à la ceintureverte de 1 200 km de long, ini-tiée par le gouvernement deBoumediène en 1969. A encroire A.Yetou, les nouvellesmesures visent à porter lasuperficie du Barrage vert detrois millions à quatre millionsd’hectares. Ceci, en intégrantun aspect «agro-sylvo-pasto-ral» prévoyant la création deconcessions de terrain au profitdes éleveurs. Que ce soit pour y réaliser

des plantations destinées àleurs élevages ou des exploita-tions agricoles «cadrant avecla vocation et la nature dumilieu».Cela dit, ce n’est pas par un

simple arrêté du ministère del’Agriculture que le Barragevert pourra s’épanouir.Evidemment, celui-ci doit faire

face à des défis complexespuisqu’ils sont d’ordre écolo-gique et humain. La préservation de l’écosys-

tème et de sa diversité sur 1200 km de long et 2 km delarge, la lutte contre les bri-gands du bois, coupant clan-destinement celui-ci pour levendre aux opérateurs du BTP.Puis, il existe cette probléma-tique fréquente liée aux incen-dies de forêt comptabilisés en

dizaines de milliers chaqueannée. Considérant la nature plutôt

résineuse de la forêt algérien-ne, principalement située auNord du pays, elle demeuretrès vulnérable aux incendies.Surtout que sa superficie totaledépasse à peine les quatre mil-lions d’hectares. Des sinistresdont le facteur humain est, à99% des cas, le premier res-ponsable, soutient le DG desforêts. Et ce, que l’acte soit déli-béré ou involontaire, même s’ilne l’est jamais complètement.

N. B.

SELON LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DES FORÊTS

La superficie du Barrage vert sera portéeà quatre millions d’hectares

Le relancement des travaux quant au projet duBarrage vert, arrêté récemment par le ministère del’Agriculture, semble être encore à son stade d’étude.

Lors de ces assises, les statis-tiques présentées font état de lasituation de débarquement despetits pélagiques, une catégoriecomprenant la sardine, les anchoiset les maquereaux qui serait enbaisse progressive allant de 91 686tonnes en 2000, pour avoisiner 74800 tonnes en 2013, bien que laflotte de pêche de la sardine aitévolué de plus de 73%, entre 1990et 2013.Au niveau international, des

sources spécialisées affirmentcependant qu’en Méditerranée, labiomasse des sardines a été diviséepar trois en dix ans, passant de 200

000 tonnes à moins de 67 000tonnes. Toujours selon ces sources,la fluctuation des stocks des petitspélagiques n’est pas due aux préda-teurs ou aux virus, comme on avaittendance à le croire, mais serait dueà l’environnement. Comment celaest expliqué ? Les experts sont for-mels : «Ces dernières années, labiomasse d’anchois et de sardines aconsidérablement baissé, mais glo-balement le nombre de poissons n’apas diminué, il a même augmenté,sachant que selon ces études, lataille de la sardine est passée de 15cm à 11 cm». Ce phénomène s’expliquerait,

selon ces sources, par la baisse dela croissance des poissons et la dis-parition des individus âgés de plusde 2 ans, c’est-à-dire les plus gros.Toujours selon ces chercheurs,

la cause de la baisse de la biomas-se actuelle n’est pas due à la proli-fération des nouveaux sardiniers, niau thon rouge, qui ne consommeque moins de 2% des petits péla-giques, ni aux agents pathogènes,ni aux virus, ni aux bactéries, maisserait due à l’alimentation compo-sée d’une communauté plancto-nique, constituée d’une espècemoins énergétique de planctonsaffectés par les changements envi-ronnementaux.Ces recherches scientifiques

battent en brèche les théories écu-lées soutenues jusqu’ici, expliquantcette baisse des sardines par l’aug-mentation de la quantité de

pêcheurs, de consommateurs et desardiniers. Est-ce que cela expli-querait la décision de limiter leparc de sardiniers à 180 unités,c’est-à-dire maintenir le niveauactuel à celui de la décennie pas-sée, dont Cherchell disposait d’uneflotte de 48 sardiniers, Bou Harounde 80 sardiniers et Khemisti de 35sardiniers ?Cette flottille de pêche se verra

réduite ainsi à 690 unités de pêcheactuellement, tous types confon-dus, pour un parc de 600 unités en2010 pour la wilaya de Tipasa.Cette démarche accrédite-t-elle

l’hypothèse que la baisse de la pro-duction de sardine serait due à unesurpêche, ce qui n’est pas l’avisdes experts européens, qui ciblentl’environnement, la pollution et labaisse de la qualité du plancton ?

Houari Larbi

Younès Djama - Alger (LeSoir) - Dans les échanges électro-niques sur le New York MercantileExchange (Nymex), le baril de«Light Sweet crude» (WTI) pourlivraison en juin perdait 4 cents à48,27 dollars. Les cours du Brentet du WTI ont poursuivi leur ascen-sion avant-hier, signant une nou-velle séance de hausse dans unmarché toujours résolument opti-miste sur fond de production amé-ricaine déclinante et d'interruptionsd'approvisionnement dans plu-sieurs gros pays producteurs. Dans le sillage des chiffres de

la fédération professionnelleAmerican Petroleum Institute(API), le prix du Brent a mêmeatteint mardi 49,75 dollars, un

maximum en six mois et demi, tan-dis que le WTI est monté au mêmemoment à 48,76 dollars, au plushaut en sept mois. Selon les estimations de l'API,

les stocks américains de brutauraient en effet décliné à nou-veau la semaine dernière, de 1,1million de barils, tandis que lesréserves d'essence auraient bais-sé de 1,9 million de barils et cellesde produits distillés de 2 millionsde barils. L'idée d'un rééquilibrageimminent de l'offre semble doncfaire de plus en plus son chemindans l'esprit des investisseurs,d'autant que les incendies de forêtse poursuivaient dans la provincecanadienne de l'Alberta, progres-sant vers les exploitations de

sables bitumineux, et que la pro-duction du Nigeria était égalementperturbée par des troubles dans larégion du delta du Niger. En outre, la situation du

Venezuela, placé depuis le week-end dernier en «état d'exception etd'urgence économique», inquièteégalement alors que le pays dispo-se des plus importantes réservesde pétrole au monde. Les courss'essoufflaient toutefois quelquepeu mercredi, les investisseursoptant pour l'attentisme avant lapublication des dernières statis-tiques du département américainde l'Energie (DoE) sur les stocksde brut aux Etats-Unis.Selon l'analyse d'Olivier Rech,

responsable de la recherche«Énergie» chez Beyond Ratings,ancien expert des «perspectivespétrolières» à l'Agence internatio-nale de l'énergie (AIE) de 2006 à2009, cette hausse s’explique par«une somme d’événements impré-visibles qui sont survenus depuisle mois de février. D’abord il y a eules incendies autour de FortMcMurray dans l’ouest du Canadaqui ont fait baisser la productionpétrolière du pays (environ 1,2 mil-lion de barils en moins chaquejour, Ndlr). Puis il y a eu lestroubles dans la région du delta duNiger au Nigeria qui ont impacté laproduction. Celle-ci est à son plusbas depuis 22 ans».

«Cette hausse des prix s’ex-plique aussi par d’autres petitesperturbations comme la baissedes exportations pétrolières ira-kiennes transitant par le Kurdistanou la grève de trois jours qui a tou-ché l’industrie pétrolière au Koweït(elle avait fait chuter la productiondu pays d'environ 1,7 million debarils par jour, Ndlr)», expliquel’expert dans les colonnes du jour-nal français Challenges. Il noteaussi la demande très soutenuede la Chine qui s’explique par unepolitique volontariste en matièrede constitution des stocks, unedémarche qualifiée de logiquequand les prix sont bas. Pour sa part, la demande asia-

tique reste croissante en raison durattrapage du taux d’équipement envéhicules. «Tous ces facteurs ontlaissé entrevoir le fait que la surpro-duction massive pouvait dispa-raître. Mais ces éléments sontconjoncturels, la situation de fondn’a pas changé. L’Arabie Saoudite,qui a orchestré cette surproductionet donc cette baisse des prix depuisun an et demi, maintient sa straté-gie. Les Saoudiens ne veulent pasréduire leur production pour conser-ver leurs parts de marché. Ce sonteux qui ont la clé», observe-t-il.

Y. D.

LE PÉTROLE AU SEUIL DES 50 DOLLARS

L'idée d'un rééquilibrage imminent de l'offre fait son cheminLe pétrole se montrait prudent mercredi en cours

d'échanges européens, alors que les observateurs ten-daient d'en savoir plus sur les réserves de pétrole auxEtats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livrai-son en juillet valait hier 49,16 dollars sur l'IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, quoiqu’en léger repli par rap-port à mardi. Deux principaux facteurs expliquent cettehausse. D’abord, les incendies autour de Fort McMurraydans l’ouest du Canada qui ont fait baisser la productionpétrolière du pays d’environ 1,2 million de barils en moinschaque jour. Ensuite, les troubles dans la région du deltadu Niger au Nigeria qui ont impacté la production.

PÊCHE

Que sont devenus la sardine et l’anchois ?Selon les analyses du Centre national de recherche sur

la pêche et l’aquaculture (CNRDPA), révélées dans les tra-vaux des assises d’Aquapêche 2020, la biomasse exploi-table en Algérie serait comprise entre 55 000 tonnes et 83000 tonnes de poisson.

Abdelkader Yetou, DG des forêts.

Le prix du Brent a atteint mardi 49,75 dollars.

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Page 5: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 19 mai 2016 - PAGE5

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Seuls trois projets de loi, reliquatde la session d’automne, seront,en effet, proposés en plénière del’Assemblée vers la fin du mois encours. Il s’agit, selon NamaneLaouar, de l’Alliance de l’Algérieverte (AAV), du projet de loi relati-ve à la promotion de l’investisse-ment du projet de loi portantrèglement budgétaire 2013.

Des projets qui ont eu à passerdevant les commissions corres-pondantes, précisera notre inter-locuteur qui parlera égalementd’un autre projet de loi, celui por-tant relations entre le gouverne-ment et le Parlement, une loiorganique qui pourrait être aumenu de l’APN d’ici la fin du mois

en cours ou au début du mois dejuin prochain.

Et à Laouar de mettre le doigtsur les Conseils des ministres quise font, selon lui, «de plus en plusrares», le dernier en date remonteau 11 janvier dernier à l’issueduquel l’avant-projet de loi portantrévision constitutionnelle a étéentériné.

Ce qui «freine, expliquera-t-il,le rythme de traitement des pro-jets de loi» et provoque ainsi cechômage technique qui, cepen-dant, ne semble pas dérangeroutre mesure nombre de députés«plus soucieux» de leur avenirdans l’hémicycle Zighoud-Youcef.

Pourtant, ce n’est pas l’urgen-ce qui manque, ajoutera encore

Laouar, citant, entre autres, leprojet complétant le régime élec-

toral ou encore le fameux article51 de la nouvelle constitution qui

a suscité une vive polémiquemême parmi les partisans duPrésident.

En attendant, les députés secontentent des seules séances dequestions orales, programméesun jeudi sur deux en intermittenceavec le Sénat.

Des séances qui se déroulent,faut-il le noter, en l’absence de laquasi-majorité de parlementairespuisque seule une minoritéd’entre eux daigne se présenter.

Des questions orales aunombre de 31 à être déposées auniveau du bureau de l’APN quis’est réuni, avant-hier mardi, àl’effet d’arrêter le calendrier desséances plénières s'étalant à lafin du mois de mai en cours et devoir celles qui répondent aux exi-gences de la loi les régissant.

M. K.

SEULS TROIS PROJETS DE LOI SONT À LEUR MENU D’ICI FIN MAI

Les députés continuent à «chômer»

L’hémicycle est quasi-vide.

OPÉRATION MILITAIRE DE LA FORÊT D’ERRICH À BOUIRA

Le groupe terroriste toujours encercléL’opération militaire déclenchée

par les troupes spéciales de l’ANPau lendemain des informations fai-sant état de la présence d’unimportant groupe terroriste dans laforêt d’Errich, située à la périphérienord de la ville de Bouira, se pour-suit toujours, a-t-on appris hier desources bien informées.

Cette opération qui s’est soldée, pourl’instant, par l’élimination de deux terro-ristes et la capture d’un troisième, et larécupération de leurs armes et des muni-tions, durant la nuit de lundi à mardi, s’estpoursuivie durant la nuit de mardi dernier,où un accrochage violent qui a duré plusd’une heure a eu lieu aux environs de 23heures, puis un autre accrochage à l’aube,c’est-à-dire hier matin. Selon nos sources,ces accrochages ont eu lieu après que desterroristes encerclés, et qui se seraientscindés en deux groupes, ont tenté pardeux fois de desserrer l’étau pour s’enfuirmais les troupes de l’ANP présentes enrenfort, les en ont empêchés.

Hier, alors qu’aucun bilan n’était dispo-nible sur ces deux accrochages de la veille,

alors que des sources parlaient de deux,voire de plusieurs terroristes éliminés,aucun bilan officiel n’était disponible ducôté du MDN.

Ce qui est sûr, selon nos sources, c’estque le groupe terroriste qui serait composéde plus de 10 éléments, est toujours encer-clé dans les lieux et l’opération superviséepar le chef d’état-major de la 1re RM, enpersonne, est toujours en cours.

Pour rappel, et toujours selon nossources, cette opération est venue aprèsles informations parvenues aux services desécurité sur la présence d’un importantgroupe terroriste au niveau de la forêtd’Errich.

Ce groupe terroriste qui serait le mêmequi a été intercepté il y a plus de quinzejours dans la région de Guerrouma, compo-sé d’anciens terroristes du GSPC puisd’AQMI qui auraient rallié récemmentDaesh en faisant alliance avec la phalangeJund Al Khalifah, aurait transité par larégion d’Aomar puis Ath Laâziz. Suite à cesinformations, les troupes de l’ANP se sontdéployées et ont tendu des embuscadesaux alentours et au bord de la forêtd’Errich. Le mardi à l’aube, des terroristes,

vraisemblablement des éclaireurs pour per-mettre au reste du groupe terroriste de quit-ter sa ou ses caches, ont fait leur appari-tion. Les troupes de l’ANP en embuscadeles ont interceptés et après les échangesde tirs, les deux terroristes ont été éliminés.

Cependant, lors de cet échange decoups de feu, le groupe terroriste qui était

derrière s’est retranché et depuis, lestroupes de l’ANP ont été renforcées enbouclant tout le périmètre, alors que desbulls ont été dépêchés sur les lieux pourouvrir les voies et pouvoir avancer dansces lieux généralement minés par les terro-ristes.

H. M.

Maigre est le menu des membres de l’APN pour ce quireste de ce mois de mai, eux qui chôment déjà depuisassez longtemps.

SURVEILLANCE ET SÉCURISATION DES FRONTIÈRES

Coordination douanes-autres institutionsde la République

«Surveillance et sécurisationdes frontières», tel est le thèmed’un séminaire organisé hier par ladirection régionale des douanes deAnnaba à l’Ecole préparatoire dessciences économiques et sciencesde gestion au profit des officiers dece corps constitué. L’intérêt decette rencontre réside dans la parti-cipation d’autres institutions de laRépublique concernées par cethème.

Y prenaient part outre les douaniers,des officiers supérieurs de l’Armée nationa-le populaire, de la Gendarmerie et de laSûreté nationale dont la coordination dansla lutte contre le terrorisme, la contrebande,l’immigration clandestine, entre autres, estjugée plus que nécessaire. En effet,

l’échange de renseignements est primor-dial pour lutter efficacement contre le crimeorganisé sous toutes ses formes.

Lors des interventions des uns et desautres, on a mis l’accent sur les menacessécuritaires internes et externes transfron-talières terrestres et même maritimes. Toutcomme on a relevé la relation entre le ter-rorisme et le crime organisé. Au vu desquantités astronomiques de drogue sai-sies, le doute n’est plus permis quant àl’existence d’une réelle volonté du voisin del’Ouest d’inonder l’Algérie, principalementsa jeunesse, par ce poison, a-t-on mis engarde.

Le terrorisme se nourrit du trafic dedrogue et de la contrebande. C’est pour-quoi une lutte sans merci doit être menéecontre ces trafiquants. Il n’y a qu’à voir lesgrandes quantités de produits alimentairessubventionnés par l’Etat qui traversent les

frontières pour se faire une idée sur ce phé-nomène de trafic qui porte un grave préju-dice à l’économie nationale. Il y a aussi ledanger que représentent d’éventuels terro-ristes pouvant se faufiler parmi les immi-grants clandestins. Donc la surveillancedes frontières doit être à tout instant, ontsoutenu plusieurs intervenants.

La situation sécuritaire actuelle auxfrontières sud et sud-est a été abordée parles intervenants qui prenaient part à cetterencontre. Ils ont souligné la nécessitéd’une vigilance accrue afin de mettre enéchec les velléités des criminels qui visentl’Algérie.

Dans le but de développer les capacitésopérationnelles des agents par la promo-tion de la collaboration opérationnelle mixteavec les différents corps militaire et sécuri-taire, la direction générale des douanes adéjà organisé trois séminaires régionaux

respectivement à Illizi, Ouargla et Tébessaavant celui de Annaba. Tout comme elleprévoit d’autres rencontres similaires quiseront tenues dans les régions de l’Ouestet de l’extrême Sud.

Le directeur régional des douanes deAnnaba, Mohamed Lamine Nabti, a estiméque de telles rencontres qui relèvent de laformation continue et de la mise à jour desconnaissances des douaniers, s’inscriventdans les objectifs tracés par le plan straté-gique des douanes algériennes 2016-2019.

Parallèlement à ce séminaire, desportes ouvertes sur les missions de ladirection régionale des douanes de Annabaenglobant les wilayas de Souk Ahras, ElTarf, Guelma et Annaba, confortées pardes statistiques des activités de l’exerciceécoulé, sont organisées au niveau de lacour de l’école.

A. Bouacha

Les troupes de l’ANP sont déployées aux alentours de la forêt d’Errich .

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Page 6: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 19 mai 2016 - PAgE 6

.Le Soir d’Algérie : Vous recevez,avec le wali d’Alger, du 18 au 20 mai,une délégation onusienne de l’habitatqui vient assister à la 21e opération derelogement dans la wilaya d’Alger ets’enquérir, dit le communiqué officielAPS, de l’expérience «inédite» dans ledomaine de l’éradication de l’habitatprécaire. En quoi cette opération est«inédite, unique dans le monde»?

Abdelmadjid Tebboune : Cette délé-gation vient suite à ce que l’on avait dit,lorsque Monsieur Ban Ki-moon est venuet qu’on lui avait remis un magazine spé-cial élaboré à l’occasion de cette visite etreprenant tous les efforts faits dans lecadre de l’éradication des villes. La capi-tale, la plus grande concentration, puisviennent Oran, Annaba et Constantine.Pour Alger, cela touche à sa fin. C’estpourquoi l’on a annoncé que 2016 seral’année d’éradication des bidonvilles etde l’habitat précaire.

Excusez-moi, mais il y a eu l’inter-vention, il y a quelques jours, de M.Zoukh, wali d’Alger, qui a annoncéqu’il allait y avoir encore les 22e, 23e et24e opérations du genre, donc ce n’estpas terminé.

Oui, vous savez pourquoi ? Il y ad’abord les bidonvilles et il y a le loge-ment précaire.

La différence entre les deux ?Le logement précaire a toujours été

un logement légal, ancien. Vous prenezBologhine, à la Pointe-Pescade, àchaque séisme, l’on se tient le ventre.Avec La Casbah aussi, les habitationssont vieilles et subissent les affres del’âge. On va aller vers les quartiers pré-caires où il y a toutes les commodités,électricité, eau, gaz, écoles, etc. mais cen’est plus habitable, au sens sécurité duterme. Donc, c’est pour ça que le waliparle de cela. Puis, il y a aussi les mallogés : ceux qui habitent un appartementcorrect mais qui sont à 2 ou 3 famillesdans le logement. Alors ce sont des prio-rités qu’on se fixe d’abord pour enleverce spectacle désolant qui existe d’ailleursdans d’autres villes comme Johannes-burg, par exemple. Les bidonvilles sontpratiquement la maladie du siècle. Nous,nous ne voulons pas de cette situationtout simplement. C’est indigne de l’Algé-rie parce que tout le monde doit en béné-ficier, c’est constitutionnel et plus affirméencore dans la nouvelle Constitution etpuis c’est conforme aux principes deNovembre. Un Etat doit prendre encharge les problèmes sociaux de sescitoyens. Il y a eu, par ailleurs, la décisionprise par le président de la Républiquedans son discours en 99 quand il a affir-mé qu’il fallait faire disparaître tous lespaysages de misère. Vous savez, pour

nous, les bidonvilles, c’est un peu le refletde tous les grands événements doulou-reux qu’a connus l’Algérie. C’en est larésultante. Il y a eu un exode terrible versles villes au point qu’il y a eu inversion dela donne. A l’indépendance, il y avait 35%de la population dans les villes et 65%dans les campagnes. Aujourd’hui c’estl’inverse. 65% dans les villes et 35%dans les campagnes. Alger, à l’indépen-dance c’était 450 000 habitants. Il y avaitdes terrains, des constructions indivi-duelles, l’Etat était tellement occupé àd’autres choses, c’est pourquoi il y a euconstruction partout. Il y a eu égalementla période où pratiquement toute la popu-lation rurale est venue s’abriter dansAlger, plus sécurisée. Maintenant, nousessayons de faire le chemin inverse. Sil’on ferme les yeux et qu’on laisse leschoses se poursuivre, comme ils le fontailleurs, à Casa, par exemple, où un seulbidonville fait 2 millions d’habitants, çadeviendra insoluble. Vous prenez Johan-nesburg, c’est impossible, au Cap aussi ;et au Nigeria, ils ont essayé de fuir Lagoset créer une ville à Abuja mais ça n’a paspris. Et puis ma conviction, certainementavec celle du président de la République,est que les gens qui ont combattu pourl’indépendance ont droit à ça. Le plusdangereux pour le pays, c’est qu’il y aitdeux Algérie qui se côtoient, une Algériede l’opulence, avec une vie correcte etdécente, et une Algérie de la misère. Cesdeux Algérie auraient fini par s’affronter.Et puis Alger est une belle capitale si cen’est la plus belle capitale de la Méditer-ranée avec sa configuration géogra-phique. Elle ne mérite pas ce qu’elle asubi, il fallait du courage.

Pour vous, cette opération est doncune opération unique ?

Elle est unique. Au moment où je vousparle, il n’y a pratiquement plus de bidon-villes à Alger. Au Grand-Alger, la 21e opé-ration va éradiquer un peu plus large etnous sommes actuellement la seule capi-tale africaine, arabe, peut-être mêmeméditerranéenne, sans bidonvilles. Çan’existe pas ailleurs, nous en sommesfiers.

Au-delà de cet aspect, est-ce que ladélégation de l’ONU, que vous rece-vrez du 18 au 20 mai, n’est pas venuepour contrôler la manière avec laquel-le vous opérez et s’il n’y a pas de tra-vers, de brutalité ?

Oui mais ils sont libres. Il y a eu déjàd’autres délégations qui sont venues, lePnud sait très bien que cela se fait dansla sérénité, dans la joie, les youyous.Ailleurs, il est vrai que ça ne se passepas comme cela, on rase et puis aurevoir.

Et une fois leurs bidonvilles rasés,ils vont où ? Ils sont logés ? Et dansquelles conditions ?

Dans les très nouveaux et très beauxlogements avec toutes les commodités.

Mais il y en a beaucoup qui ne sontpas contents, parce qu’ils n’ont pasbénéficié de l’opération.

Oui, bien sûr, mais il y a le fichier infor-matisé qui entre en ligne. Vous savez,l’on a découvert, il y a un an, que dans 3quartiers de bidonvilles, il y avait desdétenteurs de villas R+2, louées. Nousles avons traduits en justice, et par le

wali aussi. Le fichier nous permet aujour-d’hui, comme à Remli par exemple, detrouver qu’il y en avait 400 qui avaientleur logement. Parce que le fichier res-sort n’importe quel logement que vousdétenez sur n’importe quelle région duterritoire.

Mais en amont, est-ce que vousavez une méthode pour éviter quece genre de problèmes ne se répètepas ?

Oui, bien sûr, des instructions ont étédonnées aux walis. A Alger, c’est unecoordination parfaite avec la Wilaya.Chaque fois qu’il y a éradication, l’utilisa-tion du terrain peut se faire de 3 façonsdifférentes. Si c’est dans une zone trèsdense, sur le plan de la construction, leterrain est utilisé pour aérer, pour créerdes espaces publics, un lycée parexemple s’il en manque, un CEM, despolicliniques et beaucoup d’espacesverts, de jeux, notamment au cœur d’Al-ger. Au Val d’Hydra, par exemple, leskiosques rasés vont servir uniquementd’embellissement et de services publics.Lorsqu’il s’agit d’un quartier un peuexcentré, on reprend le terrain, soit pourun logement AADL, soit pour un loge-ment social et à ce moment-là, la passa-tion se fait le jour même entre la Wilayaet notre entreprise. On clôture, on amèneune société de gardiennage pour une oudeux semaines, le temps que le marchésoit traité avec l’entreprise qui doitconstruire et elle s’installe définitivementsur le chantier. L’on ne nous a pas signa-lé de réapparition sur les lieux. Mainte-nant, les services de police et de gendar-merie sont très vigilants là-dessus. Il y aeu des tentatives, même en plein démé-nagement à Remli, à Gué-de-Constanti-ne. Il y a des gens qui venaient d’êtrelogés à Diar Echems qui ont pris leurlogement et qui étaient revenus, ignorantque le fichier mis en place allait lesdétecter. C’est une bataille et rien n’estfacile.

Pour revenir à l’objet de la visite, il y aun programme de l’ONU sur le dévelop-pement humain. Tous les pays doiventfaire un minimum. Je pense que l’Algérieest un des rares pays qui est pratique-ment entré dans la normalité pour tout ceque demandait l’ONU. Aussi bien sur ledroit, l’enseignement, la prise en chargemédicale, l’eau et le logement ; celui-ciétant très difficile, l’on a éradiqué lesbidonvilles. L’Algérie est classée parmiles tout premiers pays en matière d’in-vestissements humains. C’est un peu çaleur mission.

Ils viennent donc pour vérifiercela...

Bien sûr, et peut-être aussi pourmettre en valeur et faire profiter de cetteexpérience d’autres pays.

C’est ce que vous espérez ?Ça nous ferait plaisir, bien sûr, de voir

nos efforts couronnés par une recon-naissance de ce niveau. C’est bien maisce n’est pas l’essentiel pour nous. L’ob-jectif est de dire que l’Algérie est un paysdes défis.

OPÉRATIONS DE RELOGEMENT, HAUSSE DES PRIX DES LOGEMENTS AADL,GESTION IMMOBILIÈRE, POLÉMIQUE AUTOUR DE LA GRANDE-MOSQUÉE...

Tebboune à cœur ouvertAu départ, notre volonté était d’interroger Monsieur Abdelmadjid Tebboune, ministre de

l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, sur la seule opération d’éradication des bidonvilles etpourquoi l’arrivée, du 18 au 20 mai, d’une délégation de l’ONU pour assister à cette opéra-tion. Au fil de la rencontre, l’entretien a pris des chemins plus larges pour aborder les nom-breuses questions sensibles que se pose aujourd’hui le citoyen sur le logement et sescraintes de voir ses chances disparaître si les difficultés financières que vit aujourd’hui lepays impactaient les programmes du département de l’habitat. C’est à toutes ces questionsque Monsieur Tebboune a répondu, comme il l’a fait aussi pour les questions liées au projetde la Grande Mosquée d’Alger qui continue à susciter beaucoup d’interrogations.

Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

Par Khedidja Baba-Ahmed

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Cette Algérie que certains veulentdétruire alors que près de 250 000 uni-versitaires sortent de l’université chaqueannée. Nous sommes le seul pays qui aréglé en 20 ans ses problèmes d’eau. 17barrages en réserve. Nous sommes lea-ders en dessalement de l’eau de mer.Oran buvait de l’eau saumâtre. Algerbénéficie aujourd’hui de l’eau 24 sur24... L’habitat s’intègre dans ce dévelop-pement global : eau, routes, enseigne-ment, etc. Nous avons fait témoignerl’UE, le Pnud et ils sont très élogieux dece qui se passe ici. Sans flagornerie,sans flatterie. Il y a des gens qui se sen-taient obligés de dire «ils n’ont rien fait»,c’est leur problème. Le peuple sait ce quise passe... Un jour tout cela apparaîtra.

Des formules mises en place(AADL, Agence pour l’amélioration etle développement du logement, LSP,logement social participatif, LPP –logement public promotionnel), quelleest celle qui a reçu le plus d’engoue-ment des souscripteurs et celle qui aeu peu ou pas d’intérêt auprès de lapopulation et pourquoi ?

Le plus d’engouement a été pour lelogement social. L’Algérien est habitué àcette formule. Au départ, il y a eu beau-coup de problèmes, notamment lesdoubles attributions dues alors à l’absen-ce de fichiers. Depuis qu’il y a le fichierinformatisé, vous avez sûrement consta-té par vous-même qu’il n’y a plus de cou-pures de route, parce que les citoyenssavent très bien que ne prennent un

logement social que ceux qui n’en ontpas et qui répondent aux critères. Lanouveauté, c’est le fichier. L’engouementvient de la classe moyenne, c’est-à-direpour la formule AADL. Un pays ne peutêtre stabilisé par les extrêmes, les trèstrès pauvres et les très très riches. Il y aune classe moyenne en Algérie et l’Algé-rie a toujours été un pays de classemoyenne. Lorsque j’ai introduit l’AADL en2002, cela est parti d’une discussionavec Monsieur le Président sur le faitqu’il n’y avait que le logement social. Lescritères d’accès à ces logements deve-naient de plus en plus durs et, à côté,rien d’autre pour une grande partie de lapopulation constituée de la classemoyenne. Or, cette tranche de la popula-tion a été laminée par la crise de 86-87.Beaucoup de cadres ont été licenciésconséquemment aux restrictions du FMI ;il y a eu ensuite la période noire dont leplus fort prix a été payé par la classemoyenne et la population des zonesrurales : journalistes, enseignants, cher-cheurs… De cette période , l’on est sortiavec la volonté et la liberté de faire despromoteurs. La rareté aidant la spécula-tion, la classe moyenne ne pouvait pré-tendre au logement alors que c’est ellequi gère le pays à tous les niveaux et tantdans le secteur public que privé. C’est dece constat que le programme AADL a étélancé avec, au départ, 22 000 logements,puis 55 000 et puis un hiatus. Le pro-gramme s’est arrêté, pour reprendrequelque temps après parce qu’il n’y avaitpas d’autres solutions : un logement plus

que décent ; vous versez un minimum etvous avez 25 ans pour régler. C’est laformule idoine. Mon souhait est de per-pétuer cette formule. C’est vrai que lesressources de l’Etat…

Nous reviendrons, si vous le voulezbien, à la question des ressources del’Etat. Vous avez dit, il n’y a pas long-temps, que seulement 155 000 loge-ments sociaux locatifs sur les 571 000mis en service avant 2004 ont étécédés à leurs occupants. Où en estl’étude que vous auriez entreprisepour tenter de régler ce problème ?

C’est une opération que nous avonsinitiée aussi en 2002 sur instruction duprésident de la République. Avec leconcours du ministère des Finances,nous avons lancé cette opération par lamise à disposition d’une partie du parclocatif de l’Etat. 580 000 logements del’époque. Il y a eu ensuite des péripéties.Certains des décrets émis alors par mesprédécesseurs n’étaient pas réalistes.Les prix notamment étaient prohibitifs.Nous avons alors rétabli les prix à leurvaleur normale en déduisant de ce prixles loyers perçus jusqu’alors. Nousavons ensuite établi des réductions enfonction des zones. Notre souhait étaitalors de faire des opérations de revolvingsans toucher au Trésor public. Ça nemarchait toujours pas. Un nouveau dia-gnostic nous a fait découvrir qu’il y avaitune confusion entre cession de biens del’Etat et cession de biens locatifs OPGI etqu’une seule et même commission trai-tait des deux. Nous avons rectifié le tir ily a 4 à 5 mois avec un nouveau décretqui supprime la commission de daïra etnous avons laissé une relation directeentre le locataire, l’OPGI et les Domainesqui établissent le prix de cession selon latypologie existante de ces biens et déli-vrent alors l’acte de cession. Le program-me s’est ralenti parce que certainsn’étaient pas les primo-acquéreurs ;beaucoup avaient des actes notariauxillégaux alors que les notaires n’ont abso-lument pas le droit de fournir de telsactes.

Vous avez beaucoup de cas de cetype ?

Le recensement exact est très difficileà faire dans certaines cités où lesmembres de la commission OPGI se fontagresser. Nous sommes toutefois arrivésà 140 000 cas avérés mais nos estima-tions sont plus élevées, de l’ordre de250 000. Nous avons étudié cette ques-tion au gouvernement qui a installé unecommission formée par le ministre del’Intérieur, celui des Finances, de la Jus-tice et de moi-même.

Nous sommes arrivés au fait que si,antérieurement, en cas de décès dubénéficiaire, le logement revenait auxparents directs, ascendants ou descen-dants, il fallait aujourd’hui l’étendre etl’élargir au lien familial large. Toutefois, etdans ces cas d’élargissement, lesconcernés n’étant pas les primo-occu-pants, ils ne bénéficieront pas desdéductions des loyers payés. Dansd’autres cas, il s’agit de logements cédésen sous-main.

Légaliser dans ce cas, c’est légaliserla triche, la spéculation… Ne pas légali-ser, c’est ne plus jamais vendre ces loge-ments. Même les petits-enfants de cescitoyens pourraient être expulsés àterme.

Nous en sommes là et je pense qued’ici la fin du mois, le gouvernement aurapris une décision. Pour ce qui meconcerne, très sincèrement, je souhaiteque l’on tranche en faveur de la cession,du moment que c’est un occupant quil’occupe avec ses enfants et quand il

achète le logement, on aura réglé le pro-blème.

Vous venez d’être interpellé par undéputé d’Ennahdha sur les problèmesd’ascenseurs nombreux en pannedepuis longtemps et qui contraignentles citoyens à l’ascension à pied desouvent plus de dix étages. L’on vousreproche d’avoir opté dans l’achat deces équipements pour une entrepriseespagnole, la moins-disante, et ainside privilégier le coût, au détriment dela sécurité des citoyens. Que répon-dez-vous ?

Je reconnais effectivement ce problè-me dont j’ai hérité. C’est une vieille histoi-re. Ce sont des ascenseurs achetés il y a15 ans. Le marché a été confié à unassembleur. Toujours est-il que lorsquej’ai repris le ministère, il y avait 900ascenseurs en panne sur un total de 1400 existants. L’on s’est tout de suitemobilisés pour résoudre ce problème dif-ficile parce qu’il n’y avait pas un seulinterlocuteur, pas une seule marque.Nous avons trouvé des palliatifs en rem-plaçant certains ascenseurs. Il y a eucertains cas d’incivisme aussi. L’ascen-seur n’est pas fait pour transporter desmeubles, des briques, du ciment…

Des cas d’incivisme il y en a certai-nement, mais n’y a-t-il pas une ten-dance au sein de l’exécutif et dans dif-férents domaines à tout mettre sur cetincivisme qui expliquerait toutes lestares ? Vous avez eu à évoquer vous-même «l’absence de la culture de l’as-censeur !»

Oui, je maintiens. Nous n’avons pascette culture.

Mais c’est à vous de leurapprendre, non ?

L’on essaye de leur apprendre. Pource qui me concerne, même si je n’étaispas là au début, je pense qu’il aurait fallumettre des préposés aux ascendeurs,quitte à faire payer la prestation auSMIG. Maintenant, nous sommes entrain de passer des contrats de répara-tion pour tous nos ascenseurs avec uneentreprise de fabrication d’ascenseursfrançaise qui a créé une société de répa-ration. En attendant, nous avons la socié-té Immogest, une filiale de l’AADL quiavait été créée pour la gestion des cités,mais qui n’entretenait rien et, de plus,elle était budgétivore et n’entretenaitqu’elle-même. Aujourd’hui, elle reprendun peu d’activité. En vérité, le problèmedes ascenseurs est l’arbre qui cache laforêt, car les difficultés sont plus larges etse situent dans la gestion de la cité danssa globalité : les espaces communs, lesespaces verts, etc. J’ai lancé plusieursappels d’offres pour essayer d’avoir despersonnes qui créent des entreprises degestion. Ça s’installe, mais très timide-ment. J’ai promis aux jeunes de lesenvoyer en stage à Barcelone, Marseilleou Montpellier, dans les villes dotées decités du genre pour qu’ils apprennent àgérer. Ces jeunes peuvent facilementassimiler les approches faites ailleurs etc’est ainsi que nous avons utilisé lesjeunes de l’Ansej. A mon grand étonne-ment, nous avons détecté des paysa-gistes et noté avec satisfaction la présen-ce de femmes qui se sont constituées enentreprises de 5 à 10 femmes qui entre-tenaient des bâtiments, des ministèrescomme nous avons aussi trouvé desjeunes employés précédemment dansdes entreprises d’ascenseurs.

Quelle approche et quel program-me, s’il y en a un, contre la construc-tion anarchique par les privés ?

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Suite en page 8Le minaret de la grande Mosquée toujours en chantier.

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C’est vrai que les gens construisaientsans agrément mais d’une manièregénérale, ce n’était pas aussi anarchiqueque ça. L’anarchie était plutôt urbanis-tique. Il y avait des endroits où laconstruction de villas était interdite, maisils ont construit avec la bénédiction deresponsables. Des tours ont été édifiéesalors que les règles urbanistiques l’inter-disaient. Puis, si l’on prend l’exemple dequelques promoteurs tels que Chabani,Sahraoui, Hasnaoui… Ils ont fait de lapromotion correcte, légale, ont payé, etc.Cela a duré 6 à 7 ans et certains ont eualors des problèmes, ils se sont retirés.Seule la justice peut rembourser cesgens-là. Lorsque je suis arrivé dans lesecteur en 2012, il y avait la loi sur la pro-motion immobilière mais elle était sicontraignante qu’il devenait impossibled’agréer un promoteur. Certains, profitantpeut-être de l’absence de nos services,ont continué et terminé leurs chantiers.Ce sont des gens qui vendent sur plan,se font verser des arrhes parfois mêmeavant que la construction ne démarre.

Il y a eu ensuite le fameux LSP (loge-ment social participatif), une opérationorientée qui a tenté d’enterrer l’AADL.Une formule qui portait en elle lesgermes du contentieux, qui a permisbeaucoup de fraudes, et qui a laissé descitoyens en rade. Or, pour le président dela République, l’on ne devait pasconstruire pour construire, mais éradi-quer la crise du logement. Nous noussommes retrouvés avec des contentieux,des gens avec plusieurs logements…L’on ne peut rien faire. Le mal est fait.Heureusement qu’il n’y a plus de LSP.Certains promoteurs ont été black-listéset sont interdits d’opérer et d’autres sesont remis et chaque chantier est un cas.

En matière de construction, votresecteur fait beaucoup appel aux réali-sateurs étrangers. Envisagez-vous leremplacement, à terme, des étrangerspar des nationaux et d’ailleurs avez-vous la volonté de le faire ?

C’est une question importante. Lorsde ma prise de fonction, la premièreréunion que j’ai tenue l’a été avec lesentreprises de réalisation algériennes, enprésence du patronat. A cette époque,nous avions 5 800 entreprises qui tra-vaillaient dans le bâtiment. Sur ce total, ily avait 15 entreprises de catégorie 7 à 9,équivalent à Chabani, Sahraoui… 250 encatégorie 5 à 6 et le reste, soit 80%, étaitde catégorie 1 et 2, en fait des tâcherons.Ce sont des gens dépourvus de moyensde levage, de bétonnières, de camions,etc. Tant qu’ils opèrent sur des zonesrurales, cela peut passer, mais en zoneurbaine dense, où il faut construire enhauteur, cela ne passe pas. C’était del’artisanat en bâtiment : absence d’étan-chéité, coffrage en bois, qualitémédiocre… Lorsque nous avions calculéleurs capacités, l’on a conclu que l’on nepouvait réaliser un quinquennat avec2 millions 600 000 logements sans lancerun minimum de 250 000 logements/an eten réceptionner une partie. Or, nos capa-cités nationales ne pouvaient assurerque 80 000. Il y avait un manque d’inves-tissement criant de ces entreprises quifaisaient faire le travail manuellement etc’était d’une telle pénibilité qu’en dehorsde la zone rurale, les travailleurs nevenaient pas au bâtiment. Les délais deréalisation étaient de 6 ans, en moyennepour un logement, avec une qualitémédiocre, qui plus est.

Nous avons essayé de créer dessociétés mixtes, des joint-ventures ; desgroupements et avons constitué uneshort-list de grosses entreprises natio-nales et étrangères et nous avons décidé

d’un prix identique pour les nationaux etles étrangers. Qu’il s’agisse d’entrepriseallemande, turque, chinoise ou algérien-ne, c’est le même prix qui est appliqué. Ila été émis des arrêtés interministérielsentre les finances et l’habitat et aprèstrois mois, nous avons sélectionné desentreprises et les avons fait agréer par leCnerid. Nous avons alors commencé àdonner des marchés après consultationrestreinte, en fonction des plans de char-ge de chacun. Cela nous a permis dedésengorger tout en poussant les Algé-riens à investir. Il y a, depuis, un balbutie-ment. Le président de la Républiquenous a interdit les cités-dortoirs telles queGaridi 1 et 2. Aussi, nous avons mis labarre très haut. Les agréments auxentreprises étrangères n’ont été donnésqu’à celles capables de réaliser 2 000logements et plus et qui ont de grandesréférences chez elles. Ce travail a été faitd’ailleurs avec le concours de nosambassades. Ça a marché. Des projetsde 500 à 600 logements ont été confiésaux nationaux dont les capacités de réa-lisation étaient de 400 logements et plus.Il faut vous dire que nous avons agréé105 entreprises nationales alors que l’ondevrait avoir au moins 800 à 900.

800 appels d’offres nationaux ont étéinfructueux malgré nos nombreuses solli-citations et rencontres avec ces entre-prises. Certains conditionnent leur parti-cipation à leur mise à disposition d’unemain-d’œuvre africaine. Voilà où nous ensommes arrivés ! Quant au secteurpublic national de réalisation, il ne partici-pe que pour 2,2% à l’effort de construc-tion.

Sur le plan de la conception urba-nistique, quelle est l’action la plusimportante qui peut être portée aubilan de votre secteur ? Et qu’est-ceque pour vous une ville idéale ?

Le premier objectif a été de créer uneville moderne et équilibrée. Sidi-Abdallaha été créée en 84/85. C’est la ville idéale.Nous pensons en faire une école pournos architectes pour voir comment rattra-per Alger et les grandes villes pour sortirdes cités-dortoirs et concevoir des villesprenant en compte l’aspect culturel… ASidi-Abdallah, il y a un pôle d’excellenceen médecine, en pharmacie, des entre-prises, 4 hôpitaux privés de type améri-cain contre le cancer… L’on a mêmeautorisé la construction de tours com-merciales contenant également bureaux,cabinets d’avocats, un hôtel 5 étoiles etun pôle universitaire de 1 000 placesavec ses habitations. Nous avons lancéles appels d’offres et effectué même par-fois des choix. Nous procéderons ensuitede la même manière à Bouinan puis àAïn Nahas, à Constantine. Nous allonsainsi avoir des petites villes équilibrées.Pour Alger, le travail reste à faire et il estextrêmement important.

Dans vos différentes déclarations,vous faites très peu mention de lacrise que connaît aujourd’hui le pays,de la raréfaction des ressources et del’impact de cette situation sur vos pro-grammes futurs. Vos programmes ini-tiaux ne vont-ils pas subir un rogna-ge ? Vous avez évoqué l’augmentationde 20% éventuelle de la part des sous-cripteurs prochainement. Est-ce lasolution ?

Il n’y aura pas de réduction des pro-grammes. Sûrement un étalement, unglissement mais pas de suppression.C’est-à-dire qu’au lieu de lancer 100 000à 120 000 logements, nous étaleronsdans le temps mais tous les souscrip-teurs auront leur logement. Cela est trèsclair.

Avec les mêmes tarifs ?L’AADL est une opération semi-socia-

le dans laquelle le citoyen paye environ50% du prix de revient du logement.L’autre moitié est cédée gratuitement parl’Etat. Il se trouve aujourd’hui que le prixdu logement a augmenté et qu’alors qu’ilcoûtait 1, 2 millions, il nous revientaujourd’hui à 5 millions sans que la partdu souscripteur ait connu de hausse.Avec 20% de plus de cette part, lecitoyen continuera à ne payer que 50%du coût actuel du logement et nous allonsfaire en sorte que cette augmentationsoit étalée sur les paiements mensuels.Au lieu de payer mensuellement 5 000DA, par exemple, le souscripteur paiera7 500. Ceci dit, il faut un décret pour cefaire et ça n’est pas encore fait. Je dis,toutefois, que c’est de la folie de conti-nuer de travailler avec les prix de 2002.

Sur le projet de la grande Mosquée,beaucoup d’encre a coulé notammentsur son opportunité, mais pas seule-ment. Les aspects techniques et parti-culièrement la construction parasis-mique sont décriés. Les délais delivraison sont aussi contestés. Votrecommentaire ?

Sur le plan technique, il est inimagi-nable que les Allemands qui ont conçu ;que les Canadiens qui assurent la maîtri-se de l’ouvrage, que l’entreprise CEGEQ,classée première entreprise mondiale etqui réalise aux USA, au Canada et quifait un chiffre d’affaires de 120 milliardsde dollars/an, que tout ce monde-là setrompe et que 2 ou 3 enseignants dechez nous ont raison. Les études ont étéfaites. Le suivi est assuré actuellementpar plus de 100 ingénieurs et architectesauxquels s’ajoutent le CGS algérien, lenouveau bureau d’étude français, EGIS,et les spécialistes canadiens qui disenttous qu’il n’y a rien d’anormal dans cettemosquée. Ceux qui affirment le contrairele font ici, sur les plateaux de France 24.Ils sont libres de le faire. Nous savonsquelle est leur feuille de route. La mos-quée dérange certains, même s’il y en aqui sont de bonne foi. Nous avons tout undossier qui affirme que le sol sur lequelest construite la mosquée vient en 2e

position (il y a 5 positions) après le solrocheux. Ensuite, les fondations telles

que réalisées dans ce projet, si ellesdevaient être comparées avec celles deBordj El Malik à Djeddah, ces dernièressont de moitié moins en terme de densitéde béton. La même comparaison avecBordj El Arab de Dubaï, donne lesmêmes résultats. Ils ont moins de fonda-tions que nous. Jamais les Allemands,s’ils étaient dans leur tort, ne se seraienttus. Ils auraient repris les choses. J’ai euà organiser un rassemblement de spé-cialistes en présence de toute la presseet ils ont très librement et directementrépondu à toutes les questions.

Et pour ce qui est des délais ?D’abord, je vous apprends que nous

n’avons pas résilié avec les Allemands etces derniers n’ont pas fait de remarques.Ce sont des sous-traitants algériens(sous-traitants des Allemands) qui sonten train de «pousser le bouchon» au nomdes Allemands qui n’ont rien dit. Il y avaitun contrat avec les Allemands et lesaffaires religieuses en charge alors duprojet et qui portait sur 42 mois de suivi.A 42 mois échus, lorsque le projet nous aété confié, il y avait déjà 18 mois deretard et cela continuait. Nous avonspensé qu’il valait mieux faire un autremarché de 11 mois. Ils le signent mais lasituation n’a pas beaucoup évolué. Letravail se faisait toujours en Allemagne.L’argent était envoyé en Allemagne. Onne savait jamais si 20 ou 30 personnestravaillaient ici mais l’on nous facturaitrégulièrement 15. Lorsque nous avonsvu que la situation empirait, nous n’avonspas signé de 3e contrat. Nous avonslancé une consultation internationale etl’on a eu de grands bureaux d’étude dontle Chinois et le Belge qui font chacun 120à 130 cadres ingénieurs, architectes etautres. Ils ont amené du personnel surplace ici. Lorsque le projet nous a étéattribué, le retard était déjà de 18 mois,nous en avons résorbé 9. Nous nousengageons qu’à fin 2016, au plus tard lepremier trimestre 2017, la mosquée aurapris sa forme définitive. Restera le travailde finitions. Nous lançons actuellementune consultation avec exigence d’inté-gration des artisans algériens, ce qui feraune expérience précieuse à nos artisans.

K. B.-A.

Suite de la page 7

L’AADL est une opération semi-sociale.

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Trois morts et un blességrave tel est le bilanmacabre d’un tragiqueaccident survenu, avant-hier, dans la nuit sur la RN26, plus précisément dansla localité d’Allaghenesituée entre Akbou etTazmalt, dans la wilaya deBéjaïa, rapporte la Protec-

tion civile de Béjaïa.L’accident impliquant deuxvéhicules de marqueHyundai s’est produit à22h15 dans la nuit demardi, précise la Protec-tion civile.

Trois passagers du pre-mier véhicule sont mortssur le coup alors que le

conducteur de la deuxièmevoiture, polytraumatisé, aété évacué vers la structu-re sanitaire de Tazmalt,indique la même source.

Les trois victimes, origi-naires de Bechloul, dans lawilaya de Bouira, sontâgées de 27 à 38 ans.

A. K.

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mai 2016 - PAGE 9Faits divers

BÉJAÏA

Trois morts et un blessé grave dans un accidentde la route sur la RN 26 à Allaghene

Cette énorme quantité dedrogue provenant du Maroc aété saisie, ces dernièresannées au niveau de diffé-rentes régions du pays, notam-ment à la bande frontalièreOuest a souligné la mêmesource, lors d’un colloque orga-nisé à l’université d’OranAhmed Benbella sur le thème«Drogue et toxicomanie».

Les enquêtes et les opéra-tions menées contre ce traficont permis d’arrêter 10 000 per-sonnes activant dans desréseaux de trafic internationalde drogue, ajoute la mêmesource, mettant l’accent à l’im-portance des résultats obtenuspar le démantèlement desréseaux à travers des enquêteset investigations effectuésaprès les saisies de kif traité.

Parmi ces saisies, figurentplus de 30 tonnes interceptées,ces quatre premiers mois del’année en cours, au niveaunational par les services de lagendarmerie nationale, lesgardes frontières et les unitésterritoriales.

Les affaires de droguenotamment celles liées à lacommercialisation et au traficinternational occupent unebonne place dans les affairesde criminalité traitées ces der-nières années. Ces affairesreprésentent un taux de 27%.

Par ailleurs, le représentantdu Commandement de laGendarmerie Nationale a rap-pelé qu’avant 2008, les saisiesde la gendarmerie, à l’échellenationale, oscillaient entre 3 et4 tonnes de kif traité par an.

En 2008, cette quantité aatteint les 30 tonnes, puis 65tonnes l’année suivante en 2009et à plus de 130 tonnes commemoyenne record en 2013.

La même source a noté quedepuis le durcissement des dis-positions de sécurité et sur-veillance des frontières notam-ment le recours aux équipe-ments de génie et les mesuresdu plan Lalla Maghnia, les sai-sies de kif traité ont pris unecourbe descendante. C’est direl’efficacité des moyensdéployés et des mesuresprises.

Les participants à cette ren-contre, ont été unanimes à esti-mer que l’Algérie a fait face,ces dernières années, à une«campagne systématique»ciblant à noyer le pays engrandes quantités de kif traité,cultivé et produit sur le territoiremarocain.

Les interventions ont abordéégalement les pertes subies parles réseaux de trafiquants de kiftraité, du fait des mesuresstrictes pour sécuriser les fron-tières, ainsi que la lutte contre lecrime organisé sous sesdiverses formes qui ont

contraint ces réseaux à revoirleurs stratagèmes en se versantdans la trafic de la cocaïne etdes psychotropes non pharma-ceutiques.

Ces réseaux recourent deplus en plus à l’acheminementdu kif traité par voie maritime.

L’importance de la base dedonnées créée par les servicesde la gendarmerie nationale enmatière de drogue a été débat-tue car elle permet de suivre laqualité des stupéfiants saisis,dans le cadre d’une approchescientifique dans le sens desefforts de lutte.

Cette rencontre, initiéepar les universités d’OranAhmed Benbella 1et 2 en colla-boration avec le deuxièmeCommandement régional de lagendarmerie nationale d’Oran,a enregistré la participation desexperts d’instances interve-nantes dont la police et desdouanes.

APS

SELON LES CHIFFRES DE LA GENDARMERIE NATIONALE

Saisie de 500 tonnes de kif traité depuis 2010 Le volume des saisies de kif traité a atteint, depuis 2010

à travers le territoire national, environ 500 tonnes dans lesnombreuses affaires traitées lors de 76 000 enquêtes, a-t-on appris mercredi à Oran auprès des services de la gen-darmerie nationale.

Phot

os :

DR

Page 10: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

Pour faire aboutir leurs revendi-cations les étudiants ont refusé derejoindre les Facultés qui viventune situation catastrophique etcela d’après les manifestations. Ilsdécrient la dégradation des condi-tions socio-pédagogiques, desdépassements du premier respon-sable qui, aurait selon eux, accor-

dé les pleins pouvoirs au respon-sable de la sécurité dans certainessituations.

Les Facultés, déclarent-ils dansleur communiqué, sont dans unétat lamentable avec un manqueflagrant de moyens pédagogiques,et le harcèlement est la «politique»adoptée par certaines personnes

de l’administration et enseignantsà l’égard des étudiantes. Les labo-ratoires, ajoutent-ils, ne sont pointaménagés, quant aux étudiants enMaster et doctorat, ils n’ont droit àaucun stage pour leur formation.Les majors de promotion ne béné-ficient d’aucune bourse pour allersuivre des études à l’étranger.Nous sommes, disent-ils, réguliè-rement menacés par une traduc-tion devant le conseil de discipline.

Face à tous ces problèmesauxquels nous sommes confrontésen permanence, nous avons déci-dé de mener notre mouvement de

grève pour paralyser l’universitéjusqu’à la satisfaction de nosrevendications.

Les Facultés de l’universitéétaient paralysées dans la journéed’hier et même si certains ontvoulu rejoindre leurs cours, ils enont été empêchés. Un vrai dilemnepour le rectorat pour épiloguercette constestation.

Au sujet des supposés harcèle-ments sexuels évoqués par lesétudiants, le recteur a déclaré qu’ily a en un seul cas et celui-ci estdevant la justice qui devra statuer.

A. M.

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mai 2016 - PAGe 10Régions

SIDI-BEL-ABBÈS

L’université paralysée par 9 organisations estudiantinesAprès quelques épisodiques grèves de certaines

Facultés ces dernières années, l’université Djilali-Liabèsde Sidi-Bel-Abbès fait depuis hier 18 mai face à la frondedes étudiants représentés par neuf organisations qui exi-gent le départ du premier responsable de l’université, àsavoir le recteur, et du responsable de la sécurité. 

«Injustement accusé, le P/APCFFS de Boumerdès, M. Sid Ali AïtSi Larbi, a été innocenté. Le juged’instruction près la Chambre d’ac-cusation de la cour de Boumerdèsa émis une ordonnance de non-lieuen sa faveur. Ce verdict, rendu le16 mai 2016, fait office d’un juge-ment définitif et remet en cause ladécision de suspension prise àl’encontre de notre élu par le walide Boumerdès, le 4 janvier 2016.Une suspension arbitraire que le

FFS avait dénoncée. Prenant actede ce verdict, le FFS demande derétablir immédiatement M. Sid AliAït Si Larbi dans ses fonctions deprésident d’APC», lit-on dans cecommuniqué.

Pour rappel, le maire deBoumerdès a été inculpé de négli-gence pour ne pas avoir déposéune plainte contre des fonction-naires de sa commune qui ont volé,du parc communal, un matériel quifaisait l’objet d’une enquête.

Ce matériel (des pieds droits)était sous scellés et était considérécomme pièce à conviction dans undossier que la justice traitait. Suite àcette inculpation –pas un juge-ment— la ministre-wali deBoumerdès, Nouria Zerhouni, a misà exécution l’article 43 du codecommunal pour déposséder Aït SiLarbi de sa mandature. «En cas dejugement définitif l’innocentant, l’élureprend automatiquement et immé-diatement l’exercice de son activitéélectorale.» C’est ce que prévoit laseconde partie de cet article.

Aït Si Larbi redeviendra-t-il pre-mier magistrat de la ville deBoumerdès ? La loi parle d’activité(mandature) électorale pas de

poste de responsabilité. Pour rap-pel, une fois écarté, Aït Si Larbi aété remplacé, le 11 janvier 2016,par Baouali Djamel (RND). Ce der-nier fait également l’objet d’uneenquête et risque de se retrouveravec une inculpation sur le dos.«Avec Sid Ali, la situation de lacommune était très difficile, avecson remplaçant, elle est devenuecatastrophique. Vivement le retourde l’ancien maire», dira l’un de sesopposants qui précise, par ailleurs,que tous les élus souhaitent leretour de Aït Si Larbi.

La loi pour tousDans ce dossier qui concerne

les élus qui ont des problèmesavec la justice, certains observa-teurs notent qu’il y a deux collègesau niveau de la wilaya deBoumerdès. Il y a des P/APC quisont destitués dès le début de l’en-quête de justice. Le cas de Aït SiLarbi qui a été destitué au départde l’enquête judiciaire mais inno-centé avant la fin de cette enquête.C’est le cas également de l’ex-maire de Souk El Had (élu sur laliste du PT), même si les faitsreprochés à ce dernier sont plusgraves. Or, il y a d’autres mairesqui sont condamnés mais quipoursuivent leurs activités à la têtede certaines municipalités.

C’est le cas de Zemmouri, dontle maire —élu du FLN— a étécondamné, en première, instanceà une année de prison ferme et100 000 dinars d’amende. Jusqu’àprésent, il n’a pas été inquiété.

Abachi L.

BOUMERDÈS

Le FFS exige la réhabilitationde son maire blanchi par la justice

Le secrétaire national à la communication du FFS(Front des forces socialistes), Youcef Aouchiche, a rendupublic un communiqué dans lequel son parti demande laréhabilitation du maire de Boumerdès, Sid Ali Aït Si Larbi,élu sur la liste de ce parti.

Cette journée d’étude a étérehaussée par la présence d’as-sociations de divers caractères,de sociologues et de cadres uni-versitaires en présence degroupes de citoyens accordantune importance au sujet.

Le mouvement associatif de lawilaya de Relizane se composede plus 800 associations agrééesà caractère religieux, sportif, cultu-rel, professionnel, éducatif, scolai-

re, communautaire, humanitaire,scientifique, environnemental,social et sanitaire entre autres.

Si certaines associationsjouent convenablement leur rôleen honorant leur contrat moralavec la société, d’autres parcontre ne sont là que pour laforme et ne marquent leur présen-ce qu’occasionnellement, lors del’organisation de manifestationsde commémoration, de manifesta-

tions sportives et de spectaclesculturels et artistiques. Il est clairqu’en analysant la situation, on serend compte qu’en l’état actueldes choses, il existe toujours desassociations officiellementagréées mais inactives depuisleur naissance.

L’assainissement opéré, à lafaveur des nouveaux textes delois permettant d’accorder desaides financières, n’a pas permisd’éliminer tous les opportunistesqui se sont infiltrés dans le mouve-ment associatif pour leurs intérêtspersonnels. Les recommanda-tions ressortant de cette journée

d’étude œuvrent dans le sensd’une réactivation du volet dumouvement associatif et de samise à niveau pour servir la com-munauté et aider d’une façon indi-recte à l’élimination de certainstypes de problèmes vécus par lescitoyens.

La formation des membres desassociations de quartier s’est illus-trée, entre autres, comme uneaction inévitable pour faire la diffé-rence et faire naître un sentimentde confiance entre les membresdes citoyens et de leurs représen-tants.

A. Rahmane

RELIZANE

Journée d'étude sur le mouvement associatifUne journée d’étude sur le mouvement associatif a été

organisée, hier, dans la région ouest de Relizane, sous leslogan : «Le mouvement associatif : réalité, horizons etperspectives».

Les services compétents ontconstaté que les populations rive-raines ne mesurent pas toujoursles risques et certains ne saventmême pas quel comportementadopter. C'est pourquoi, les ser-vices de la Protection civile de lawilaya, en collaboration avec les

secteurs concernés, ont mis enplace un dispositif pour sensibili-ser les agriculteurs et les rive-rains, afin de protéger les terreset les espaces forestiers et rédui-re le risque incendie avec notam-ment des opérations de débrous-saillement.

«On veut sensibiliser les popu-lations des régions agricoles etles plus boisées dans pas moinsd'une quinzaine de communes dela wilaya», déclarent les organisa-teurs dans un communiqué de laProtection civile, rendu publiccette semaine.

La canicule enregistrée cesdernières années dans la régionde Guelma rend ses terres et ses

forêts vulnérables, notammentface au risque incendie.

Ce dispositif a pour but dedévelopper la culture du risqueincendie, sensibiliser la popula-tion et renforcer la surveillancesur des points considérés à hautrisque tels que les régions de AïnBen-Beida, Guelaât Bousbaâ, AïnLarbi, Tamlouka, Aïn Makhlouf.

Des journées de sensibilisa-

tion aux risques d'incendies sontdonc organisées par des équipesde la Protection civile de la wilayaen coordination avec la conserva-tion des forêts, les services agri-coles...

Cette année, elles ont lieuentre le 10 et le 20 mai, précise lacellule de communication de laProtection civile de Guelma.

Noureddine Guergour

GUELMA

Campagne de prévention contre les feux de forêt Les incendies de forêt causent de nombreux dégâts

dans la région de Guelma et plus particulièrement en été.

TLEMCEN

Que faut-il faire contrel’incivisme ?On a tout le temps reproché

aux services publics leurdéfaillance, quand il le fallait.Cependant, il faut aussi évo-quer le manque de civisme ducitoyen et que faut-il faire pourcombattre, ce qui s’apparenteà un véritable fléau ?

Dés le début du printemps,on constate que des équipesde jeunes sont chargées dunettoyage au niveau de lacommune de Tlemcen et deMansourah. Ces équipes com-mencent très tôt leur travail etelles le font avec sérieux.

C’est le cas de la cité R’hibaqui, pendant quelques jours,était devenue celle qu’elleétait, il y a des années. Mais ilfallait vite déchanter, le com-portement de certains laisseplutôt désirer, ils jettent leursordures n’importe où et à n’im-porte quelle heure de la jour-née, il faut reconnaître que lesservices de l’APC sont dépas-sés par ces infractions. Quefaut-il faire pour mettre fin àces comportements indignes.

Les campagnes de sensibi-lisation ne servent plus à rien, ilfaut recourir aux mesurescoercitives.

Pourquoi alors nos quar-tiers étaient à l’époque trèspropres, parce que tout simple-ment le passage du gardechampêtre donnait à réfléchir àtout le monde ; n’importe quelacte de pollution était sanction-né par une amende. Peut-êtrequ’il est temps de penser àdésigner des gardes cham-pêtres, fonction qui a disparudepuis la fin des années 1970.

M. Zenasni

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A travers cette action de rue ,les protestataires entendent exi-ger l’intégration des 159 ouvriers

professionnels contractuels dontle contrat est arrivé à terme, rap-porte Nabil Ferguenis, président

de ladite fédération affiliée auSnapap.

Les syndicalistes du Snapapse disent surpris par le comporte-ment de la direction de l’éducationqui, selon eux, n’a «pas tenu sespromesses» en décidant demettre «au chômage ces dizaines

de travailleurs» alors qu’à traversd’autres wilayas à l’image de cellede «Boumerdès le problème destravailleurs contractuels a étéréglé», signale le Snapap.

La fédération du secteur del’éducation du Syndicat nationaldes personnels des administra-

tions publiques menace de radi-caliser son mouvement de protes-tation afin d’amener le directeurde l’éducation à tenir sa promessed’intégration de l’ensemble destravailleurs «licenciés» , lit-ondans une déclaration du Snapap.

La même fédération déplore ,dans son document, «la volte-face» du premier responsable dusecteur de l’éducation à Béjaïaqui a décidé de mettre fin auxcontrats alors qu’il avait promis,auparavant, d’intégrer cescontractuels, dont la relation detravail avec l’éducation devait sefaire il y a une année de cela,sous forme de relation indétermi-née mais les services de laFonction publique avaient faitannuler la procédure pour qu’ellesoit remplacée par des contrats àdurée déterminée, explique-t-on.

A. Kersani

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mai 2016 - PAGE 11RégionsRASSEMBLEMENT DU SNAPAP DEVANT LE SIÈGE DE L’ÉDUCATION DE BÉJAÏA

Les protestataires dénoncent le licenciementde 159 travailleurs contractuels

Plusieurs dizaines de travailleurs contractuels ont observé,hier, un rassemblement de protestation devant le siège de l’édu-cation de Béjaïa à l’appel de la fédération du secteur de l’éduca-tion du Syndicat national des personnels des administrationspubliques.

Les chiffres émanant de la Directionde l’éducation viennent étayer cettecourbe du nombre de filles qui surpassecelui des garçons au niveau des exa-mens de passage du cycle primaire, del’examen du BEF et de celui du bacca-lauréat. En effet, pour l’examen de 6esur les 16 826 candidats inscrits dont 9sont des handicapés moteurs, 8 8 65sont des filles contre 7 961 garçons soitun dépassement de 904 filles. Pour cetexamen, on note une rupture avec lemode d’organisation des années précé-dentes. En effet, on ne procèdera pasaux déplacements coûteux et fastidieuxdes candidats. Ils subiront les épreuvesdans leurs écoles sauf pour les établis-sements où le nombre de candidats estinférieur à 20, dans ce cas de figure, ilsseront rattachés à un centre voisin.

Autre nouveauté pour cet examen, ledirecteur de l’école assumera la tâchede chef de centre. Ainsi, ces deuxmesures introduites cette année par laministre de l’Education, NoriaBenghebrit sont ressenties comme unréinvestissement dans la confianceaccordée au directeur de l’école primai-re, une confiance égratignée depuisdes années, il faut le dire. Ces deuxmesures ont engendré une multiplica-tion par 3 du nombre de centres d’exa-men de 6e puisque des 97 centresouverts en 2015, ce chiffre passe à 317en 2016 sur les 428 écoles que comptele secteur de l’éducation. Pour ce quiest du cycle moyen, on note aussi quele nombre de filles dépasse celui desgarçons puisque sur les 13 052 candi-dats inscrits au BEF, dont 14 libres

parmi lesquels 9 handicapés moteurs (5filles et 4 garçons), 6 744 sont des fillescontre 6 208 garçons. Pour cet exa-men, on compte 47 centres d’examenprogrammés. C’est au niveau de l’exa-men du baccalauréat que la supérioriténumérique des filles est la plus consta-table. En effet, sur les 10 740 candidatsscolarisés, dont 10 handicapés (6 mal-voyants et 4, moteurs) 6 405 sont desfilles contre 4 335 garçons soit 2 070filles de plus que les garçons. Selon ledirecteur de l’éducation, M. MahmoudFawzi Teboune, conformément aux ins-tructions ministérielles, les centresd’examen du baccalauréat serontouverts dès 8 h du matin mais lesépreuves ne débuteront qu’à 8 h 30 pré-cises. De plus, aucun appareil de com-munication ne sera toléré. Par ailleurs,aux 10 740 candidats scolarisés, il fautajouter les 4 921 candidats libres dont 2086 filles. Parmi cette catégorie de can-didats on compte 10 handicapés (6malvoyants et 4, moteurs). L’ensembledes épreuves pour les 15 661 candi-

dats se dérouleront dans 43 centres.Deux centres de correction sont prévus,l’un à Aïn Defla et le second à Rouina etce pour la deuxième annéeconsécutive.

Karim O.

EXAMENS DE FIN D’ANNÉE SCOLAIRE À AÏN DEFLA

Nette supériorité numérique des filles par rapport aux garçons

La tendance vers une population plus féminine quemasculine en milieu scolaire qui s’est amorcée depuisquelques années déjà se confirme au niveau de chacundes paliers du système éducatif, tout au moins dans lawilaya de Aïn Defla.

C'est dans la grande espla-nade faisant face au siège de lamairie d'Oum-El-Bouaghi quedes exhibitions ont été présen-tées par les différentes sectionsde la gendarmerie devant lesautorités civiles et militaires àleur tête M. Chater A., walid'Oum-El-Bouaghi, qui a donnéle coup de starter de cette mani-festation.

Les deux bords de l'esplana-de étaient occupés par des visi-teurs de tous âges et des deuxsexes venus des quatre coins dela région découvrir les différentesactivités du corps de la gendar-

merie, des exhibitions faites pardes professionnels dans la luttede la criminalité sous toutes sesformes, des simulations ont faitpartie du programme qui a épatéles visiteurs. La maison de laculture Nouar-Boubakeur, justeen face, a quant à elle abrité desexpositions des différents maté-riels et autres accessoires utili-sés par les éléments de la gen-darmerie à travers des standsbien organisés. Des explicationset des démonstrations des équi-pements très modernes ont étéprésentées aux membres de ladélégation. MM. Chater et

Yakoubi, respectivement walid'Oum-El-Bouaghi et comman-dant du groupement de la gen-darmerie ont improvisé un pointde presse en direction des jour-nalistes des différents organesde presse axant principalementsur une sensible régression desactes de criminalité et notam-ment la baisse des accidents dela route, deux axes influencéspar le déploiement des moyenshumains et matériels ainsi que laréhabilitation des axes routiersdans la région.

A noter que beaucoup dejeunes sont venus s'enquérir desmodalités d’enrôlement dans cecorps, notamment des universi-taires désireux rejoindre la gen-darmerie.

Moussa Chtatha

À L’OCCASION D’UNE JOURNÉE D’INFORMATION

La gendarmerie présente ses activités à Oum-El-BouaghiLe groupement de la Gendarmerie nationale d'Oum-El-

Bouaghi a organisé des journées portes ouvertes sur cecorps portant sur des actions de vulgarisation et de sensi-bilisation.

AÏN-TÉMOUCHENT

Tirage au sort pour l'affectation de 171 logements à El-Maleh

L'opération d'affectation des bénéficiaires des logements publics locatifsdans la commune d'El-Maleh a été effectuée, hier mercredi, au niveau de lasalle omnisports de la ville, en présence des représentants de l'OPGI, d’unhuissier de justice, du chef de daïra et du président de l'APC de la ville, ainsique des membres des services de sécurité.

Ainsi, les bénéficiaires de ces 171 logements passeront cette année, unmeilleur Ramadhan dans leurs nouveaux logements après avoir souffert desdizaines d’années. La commission de recours de logement de la wilaya d’Aïn-Témouchent statuant sur le cas de la liste des bénéficiaires des 171 loge-ments publics locatifs dans la commune d’El-Maleh a approuvé totalementles noms des bénéficiaires et aucun rejet n’a été signalé, a déclaré hier mer-credi M. Zine Mohamed chef de la daïra d’El-Maleh. S. B.

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 19 mai 2016 - PAGE 12

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LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (ALGER)Samedi 21 mai à 14h30 : AbdelkaderHarichane signera son livre Le théchez le FLN, paru aux éditions Saihi.LIBRAIRIE KALIMAT (27, AVENUEVICTOR-HUGO, ALGER)Samedi 21 mai à 14h30 : AbdelkrimTazarout signera son livre Cinémaalgérien, des films et des hommages,paru chez Rafar Editions 2016.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN (ALGER)Samedi 21 mai à 10h : Conférence sur«La Révolution algérienne et le théâtre»par Lamine Bechichi, El Hadi Redjeb,Ahcen Thlilani, Abdelhamid Rabia.

LIBRAIRIE EL-IDJTIHAD ( 9, RUEHAMANI-AREZKI, ALGER-CENTRE)Samedi 21 mai à 14h30 : Présentationdu livre Ecrire l’histoire, œuvreposthume de l’historien AbderrahimTaleb Bendiab, en présence de M.Fouad Souci, préfacier de l’ouvrage, etde Mme Leila Benmerabet, présentatricede l’ouvrage et veuve de l’auteur.GALERIE DAR EL KENZ (LOTBOUCHAOUI 2, N°325, CHÉRAGA,ALGER)Du 21 mai au 5 juin : Exposition«Parfums d'antan» de l'artiste AbdelHalim Selami. Vernissage le samedi 21mai à partir de 15h. INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (EL BIAR)

Jusqu’au 1er juin : Exposition decéramique «Rencontres d’arabesques»,avec les artistes Elena Paroniti et KarimHaddaoui.BASILIQUE DE NOTRE-DAME-D’AFRIQUE (BOLOGHINE, ALGER)Jeudi 19 mai à 19h : Concertd’Amancio Prada «Mes annéesparisiennes», dans le cadre du 17eFestival culturel européen en Algérie.THÉÂTRE RÉGIONAL D’ORANSamedi 21 mai à 19h : Concertd’Amancio Prada «Mes annéesparisiennes», dans le cadre du 17eFestival culturel européen en Algérie.GALERIE D’ART ASSELAH (RUEHOCINE-ASSELAH, ALGER- CENTRE) Jusqu’au 30 mai : Exposition collective

de peinture par les artistes de l’atelierMira Naporowska. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 30 mai : Exposition «Les villesd’Algérie».SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER)Jeudi 19 mai à 16h : Concert desgroupes Imzad, Freeklaneet Dzaïr.GALERIE SEEN ART (156,LOTISSEMENT EL-BINA, DÉLYIBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 31 mai : Exposition collective«Regards intemporels» des artistesMustapha Adane, Souhila Belbahar, SalahHioun et Rezki Zerarti.

MARCHÉ VOLTA (ALGER)Jusqu’au 21 mai : Exposition «Picturiégénérale 3» avec la participation de 23artistes dont Fella Tamzali, Maya BencheikhEl-Feggoun, Mourad Krinah, Yasser Ameur,El Panchow et Youcef Krache.GALERIE D’ART SIRIUS (TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 31 mai : Exposition «HaïkVibes. Amour, mystère et féminité», del’artiste Alexandra Gillet.BASTION 23 (Bd AMARA-RACHID,BAB-EL-OUED, ALGER)Jusqu’au 11 juin : Exposition dephotographies «Constantine, regardscroisés, patrimoine et culture», dans lecadre du 17e Festival culturel européenen Algérie.

Debbah Ali, dit Alilou,était un virtuose de la der-bouka. Mais cela ne veutpas dire qu’il ne serajamais égalé ou mêmedépassé. Dernièrement, àla télévision, nous avonsvu un jeune drabki au jeuépoustouflant (il joue par-fois assis, parfois debout,jette en l’air son intru-ment...). Ce talentueux per-cussioniste accompagnaitle chanteur chaâbi MouradDjaâfri et d’autres artistes,participant à un festival àAnnaba. C’est un vrai plai-sir de voir à l’œuvre cejeune qui a révolutionné lejeu de la derbouka par sontalent et ses «numéros»,un peu à la Keith Moon. Lejeune joueur de qanoun aulook de rocker de l’or-chestre d’Amine Dahane àl’émission «Studio Live»,se distingue lui aussi parsa manière de jouer peu«orthodoxe», musicale-ment parlant. Toujours à latélévision, nous avons vu,il y a quelques années, unjeune surdoué du qanounqui a donné une autredimension à cet intrumentà cordes traditionnel.Ne pas oublier «l’âge

d’or» c’est bien, mais celane devrait pas être un pré-texte pour dévaloriser leprésent et marginaliser sestalents.

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Sorti en 2015 chez Actes Suden France, Le Dernier Tabou dePierre Daum, livre qui raconte lavie des harkis restés en Algérieaprès l’indépendance, est enfinpublié en Algérie. Il est en librairiedepuis hier. Les éditions Koukoud’Arezki Aït Larbi viennent de l’an-noncer : «Au nom d'un patriotismerentier, des voix pas toujoursamies nous ont déconseillé depublier ce livre ; nous avons déci-dé de passer outre, malgré desérieuses divergences avec l'au-teur. A commencer par ce classe-ment condescendant des Algé-riens, pris dans la tourmente d'uneguerre impitoyable. D'un côté, lespauvres bougres poussés par lamisère dans les casernes de l'ar-mée française. Et de l'autre, ceuxqui ont rejoint les maquis sous lamenace du FLN. Ni traitres nihéros. Ni collabos ni résistants.Tous des victimes...» Les motivations de l’éditeur qui

ont été consignées plutôt en qua-trième de couverture du livre,comme pour illustrer les appréhen-sions qu’éprouvent les éditeursalgériens à chaque fois qu’ils ontaffaire à un texte qui aborde lesaffres de la colonisation françaisede l’Algérie et de la guerre de Libé-ration nationale, en disent long surle rapport des Algériens et desFrançais avec leur Histoire com-mune. Un rapport pas encoredépassionné du fait que beaucoupde plaies sont toujours ouvertes àcause de l’instrumentalisation poli-tique de cette mémoire collective

aussi bien en France qu’en Algé-rie. Et les éditions Koukou ne man-quent pas de le rappeler sinond’en rajouter une couche : «Au-delà du débat d'historiens, la colla-boration nous interpelle par sesprolongements politiques dansl'Algérie indépendante. Au nomd'une Révolution détournée, descollabos notoires sont recyclés parla dictature imposée par les charsde l'Armée des frontières (un sujetque Pierre Daum n’aborde pasdans son enquête). Un pouvoirsans légitimité ni lettres de gloire,qui a pourtant réussi à neutraliserles énergies patriotiques et étouf-fer les aspirations populaires, ens'appuyant sur une coalition enapparence hétéroclite, mais sou-dée par des intérêts convergents.» En tout cas, le livre, fruit d’un

laborieux travail de rechercheavec à la clé d’émouvants témoi-gnages de dizaines de petitesgens qui n’ont forcément pas servisous les drapeaux français parconviction mais forcés à le faireparfois pour manger à leur faim, seveut dépassionnant, posant la pro-blématique de manière froide etdocumentée et déconstruisant lesidées reçues en circulation sur lesujet aussi bien en France qu’enAlgérie. Les discussions autour desa réédition en Algérie, selonPierre Daum, ont même précédéson édition en France. A l’occasiondu Salon du livre de Paris en mars2015, nous a-t-il raconté, alors quele livre n’était que manuscrit, lepatron de Casbah Editions le dit

franchement à son homologued’Actes Sud qui l’a abordé pourune éventuelle réédition en Algérie: «C’est trop brûlant.» Néanmoins,le livre n’a pas manqué de susciterl’intérêt des éditeurs algériens àl’image de Barzakh et Sedia. Lamaison d’édition Sedia a mêmesigné un contrat avec Actes Sud,payé les droits de réédition etimprimé les 1000 premiers exem-plaires suivant le contrat avecActes Sud avant de faire machinearrière. Le Dernier Tabou devaitêtre présenté le 1er novembre der-nier au Salon international du livred’Alger qui s’est déroulé du 28octobre au 3 novembre 2015 etPierre Daum a été officiellementinvité par l’Agence de rayonne-ment culturel (ARC). Mais tout aété arrêté brutalement. IbrahimDjelmami-Hani, patron de Sedia,nous a expliqué que «le livre necadre pas avec la ligne éditorialede la maison». Cela n’a pas l’airde convaincre l’auteur qui soup-çonne que l’éditeur aurait subi despressions afin de le censurer : «Aquelques jours du Sila, l’éditeur a

décidé de suspendre brutalementla sortie du livre. Il m’a dit qu’ilvenait de découvrir le livre et quecertains passages ne lui plaisentpas. Ce qui est pour moi un fauxprétexte à mon avis. On nedécouvre pas un livre après avoirsigné un contrat pour le rééditer.»La raison pour laquelle Sedia a faitmachine arrière était justement,selon Pierre Daum, un passagesur l’ancien président Ben Bella,un nom dont l’éditeur ne voulaitpas qu’il soit cité dans un livre surles harkis. Or, ledit passage netouche nullement au passé decette personnalité mais souligneque les Algériens avaient une idéepositive des anciens combattantsqui ont servi sous les drapeauxfrançais avant 1954 dans d’autresconditions, à l’image de Ben Bellaqui a été décoré par le général DeGaulle pour ses hauts faitsd’armes pendant la Seconde Guer-re mondiale. Pierre Daum, qui anime un

cycle interminable de conférencessur le sujet en France où il faitpreuve de pédagogie pour dépas-sionner encore les débats autourde la question, sera, la semaineprochaine, en Algérie où il devraitdonner des conférences et dédica-cer le livre.

Lyas Hallas

APRÈS LA MARCHE ARRIÈRE DE SEDIA

Koukou publie Le Dernier Taboude Pierre Daum

En librairie

«Bine el barehwel youm»Par Kader Bakou

Les éditions Sedia ont même payé les droits de rééditionet imprimé les 1000 premiers exemplaires suivant uncontrat avec Actes Sud, l’éditeur français du livre Le DernierTabou de Pierre Daum, et l’Agence de rayonnement culturel(ARC) l’a invité pour donner une conférence au dernierSalon du livre d’Alger. Mais tout a été arrêté brutalement.Récit du parcours d’un livre qui se veut dépassionnant…

Trois associations œuvrant dans la pré-servation du patrimoine culturel de la wilayade Ghardaïa ont été retenues pour bénéfi-cier du programme d’appui à la protection etla valorisation du patrimoine culturel enAlgérie, a révélé mercredi à l’APS le direc-teur de la culture, Brahim Baba Addoun. Ce programme d’appui à la protection et la

valorisation du patrimoine culturel en Algérie,qui s’inscrit dans le cadre de la convention definancement entre le ministère de la Culture etl’Union européenne, vise à renforcer le mouve-

ment associatif algérien sur les questions patri-moniales culturelles, a-t-il indiqué.Les trois associations de la wilaya de Ghar-

daïa, à savoir l’association Cheikh Tfiyèche auservice du patrimoine de Béni-Isguen, l’asso-ciation Art et Création de Métlili et l’associationpour la préservation du patrimoine de Guerrara,ont été retenues par le comité d’experts duministère de la Culture et de l’Union européen-ne, après examen et évaluation du dossier deleurs projets, a-t-il précisé. Le projet de l’association Cheikh Abou Ishak

Brahim Tfiyèche de Béni-Isguen consiste en lasauvegarde et la valorisation de quatre collec-tions de manuscrits de la région du M’zab enles restaurant et en les numérisant pour lesmettre à la portée du grand public et des cher-cheurs. L’association Art et Création de Métlili aprésenté un projet pour la préservation du patri-moine immatériel oral, «la poésie» de la régionde Métlili ainsi que la préservation du patrimoi-ne culturel matériel, notamment la Kheïma(tente traditionnelle) et la transmission de leursconnaissances et savoir-faire aux jeunes géné-

rations. Quant à l’association pour la préserva-tion du patrimoine de Guerrara, son projetconsiste en l’identification, la valorisation dupatrimoine matériel et immatériel de Guerraraet la collecte de pièces de valeur historique envue de la création d’un musée de Guerrara. L'objectif général de ce programme d’appui

à la protection et la valorisation du patrimoineculturel en Algérie est d’accompagner les initia-teurs de projets afférents au patrimoine culturel,pour en faire un outil de développement écono-mique et humain durable.

GHARDAÏA

Trois associations retenues pour bénéficier d’appuià la protection du patrimoine culturel

AGENDA DE PIERRE DAUM

Samedi 21 mai à 14h : Conféren-ce au Théâtre régional de Béjaïa.Mardi 24 mai à 14h : Vente-dédi-cace à la librairie Omar Cheikh àTizi Ouzou.Jeudi 26 mai à 14h : Vente-dédi-cace à la librairie Livres Art et Cul-ture à Oran.Samedi 28 mai à 14h : Vente-dédicace à la librairie des Beaux-Arts à Alger.

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FOOTBALLCOUPE DE LA CAF (8es DE FINALE-BIS, RETOUR) : ES TUNIS 1- MO BÉJAÏA 1

Brillante qualification auxpoules des Crabes à Tunis

l Les Crabes ont réussi l’exploitd’aller décrocher le ticket qualificatifaux poules de la Coupe de la CAF,avant-hier soir, en terre tunisiennemême, au stade de Radès, devant lacoriace formation locale del’Espérance de Tunis sur le scored’un but partout au tableau d’affi-chage.

Les Béjaouis qui ont réalisé unnul zéro partout au match aller àBéjaïa se sont ainsi qualifiés grâceau but marqué à l’extérieur lors decette deuxième manche des 8es definale bis de la Coupe de la CAF.La mission paraissait presqueimpossible pour les hommesd’Amrani qui ont pu relever le défiet déjouer tous les pronostics denombreux observateurs de la balleronde la veille de ce match retour.En effet, rares sont ceux quicroyaient en une qualification desCrabes, très décevant en cham-pionnat avec une longue série demauvais résultats. Mais c’étaitsans compter sur l’hyper motiva-tion et la farouche déterminationdes camarades de Mebarakou demontrer qu’on pouvait encorecompter sur eux. Les Béjaouissont très vite rentrés dans lematch en allant chercher le butdès les premières minutes de lapartie. La première chaude alerteétait d’ailleurs Béjaouie par l’entre-mise de N’doye qui s’est retrouvéseul face à Ben Cherifa.L’attaquant vert et noir ne parvint,néanmoins, pas à donner l’avanta-ge à son équipe. La riposte netarda pas pour les locaux quiéchouent d’un cheveu de tuer toutespoir aux Béjaouis d’une qualifi-cation. La première opportunité

tunisienne sera magistralementrepoussée par l’excellentRahmani. Les Espérantisteséchouent une deuxième foislamentablement une balle de K.-O. suite à un pénalty sifflé légiti-mement par l’arbitre sur une fautesur un attaquant tunisien dans lasurface de réparation béjaouie.Les deux ratages tunisiens per-mettront aux Kabyles de laSoummam de reprendre encoreconfiance pour mettre toutes leursforces dans la bataille en vue de

chercher la qualification. La réali-sation tunisienne par l’entremisede Chellali (28’) n’affectera en rienla détermination des Crabes quiréussiront à niveler la marquequatre minutes plus tard grâce àN’Doye. Les locaux tenteront vai-nement de chercher la faille. Lesang-froid et la totale concentra-tion des hommes d’Amrani per-mettront d’annihiler toutes lesactions adverses et de préserverce précieux avantage du but mar-qué à l’extérieur d’ouvrir les portes

des poules au peuple vert et noir.Une première participation histo-rique au dernier carré de cetteconfrontation africaine pour sadeuxième année en Ligue 1. Unequalification historique qui aredonné quelque peu le sourireaux milliers de fans de la forma-tion la plus populaire de laSoummam après cette fin de par-cours très décevante en cham-pionnat, compromettant toutechance d’une place au podium.

A. Kersani

CHAMPIONNAT DNA(GROUPE CENTRE,30e JOURNÉE)

WAB-NARBRpour l'accession,RCK-JSMC pourle maintien

Le match WA Boufarik-NARBRéghaïa sera à l'affiche de la 30e etdernière journée du Championnatd'Algérie amateur de football, prévuesamedi, avec comme principal enjeul'accession en Ligue 2 pour ces deuxclubs, qui caracolent en tête du grou-pe Centre, exæquo avec 52 pointschacun.

Le vainqueur accèdera automati-quement au palier supérieur, quels quesoient les autres résultats de cette ulti-me journée, y compris celui du 3e, leCR Béni-Thour, qui dispose actuelle-ment de 50 points.

En revanche, si le WAB et leNARBR venaient à se neutraliser, etqu'au même moment le CRBT l'empor-tait à domicile face au WR M'sila, legroupe Centre du Championnat natio-nal amateur se retrouverait alors avectrois leaders à l'issue de cette ultimejournée, avec 53 unités chacun. Unesituation qui impliquerait le recours augoal-average pour départager ces troisantagonistes et désigner l'heureux éluqui accédera en Ligue 2 la saison pro-chaine.

«Si à l'issue de la dernière journéedu Championnat national amateur, leNARBR, le WAB et le CRBT terminentex æquo à la première place, avec 53points chacun, la Ligue appliquera lesecond point de l'article 68 du règle-ment, stipulant que c'est la meilleuredifférence de buts, obtenue par uneéquipe lors des matchs joués contreses concurrents directs pour l'acces-sion, qui sera prise en compte», a indi-qué la Ligue nationale du football ama-teur (LNFA). Bilan dressé, il s'est avéréque c'est le NARB Réghaïa qui possè-de une meilleure différence de buts quele WAB et le CRBT, avec (+1) à sonactif selon les chiffres de la LNFA.Ainsi, en cas d'égalité parfaite à l'issuede cette ultime journée, prévue samedià 15h, c'est le club de Réghaïa quiaccèdera en Ligue 2.

Un autre match «couperet» dans lebas du tableau est au menu de cette30e et dernière journée, entre le RCKouba et la JSM Chéraga, qui serontappelés à en découdre dans un dueldirect pour le maintien. «La JSMC et leRCK avaient fait (0-0) au match aller.Donc, pour se maintenir en amateur, laJSMC peut se contenter d'éviter ladéfaite à Kouba», au cours de cette 30ejournée, écrit la LNFA. Après 29 jour-nées, la JSMC occupe la 15e et avant-dernière place du classement général,avec 33 points, alors que le RCK estlanterne rouge du groupe Centre, avec31 unités.

ABDELKADER AMRANI (ENTRAÎNEUR DU MO BÉJAÏA) :

«Pourvu que notre qualificationramène la sérénité»

«J'espère que cette qualifica-tion, ô combien méritée, contri-bue dans le retour à la sérénitéau sein du club après la périodedifficile vécue récemment», adéclaré le coach béjaoui à laRadio nationale à l ' issue dumatch disputé au stade Radès(Tunis). Le MOB, qui a fait sen-sation la saison passée en rem-portant un trophée historique enCoupe d'Algérie et en terminant

vice-champion d'Algérie pour sadeuxième saison parmi l'élite, faitface, depuis quelques semaines,à des problèmes internes qui sesont répercutés sur les résultatssportifs de son équipe.

Cette situation, marquée éga-lement par une crise financièreaiguë, a conduit l 'entraîneurAmrani, ainsi que le présidentBoubekeur Ikhlef, à annoncerleur départ en fin de saison.

Revenant sur le match de Radèsoù ses protégés n'étaient pasdonnés favoris pour poursuivrel'aventure continentale surtoutaprès avoir été accrochés àdomicile lors de la premièremanche, le coach du MOB n'apas tari d'éloges sur ses joueurs«qui ont réussi à relever le défi».«J'estime que nous avons ample-ment mérité notre qualification.Mes joueurs ont appliqué à lalettre les consignes, présentantune belle copie. Nous savionsqu'il fallait marquer un but pourconforter nos chances de qualifi-cation, et c'est ce qui a été fait»,a encore dit le patron techniquedes Crabes.

AMMAR SOUAYAH(ENTRAÎNEURDE L’ES TUNIS) :

«J’assumepleinement

la responsabilitéde l'échec»

L'entraîneur de l'ES TunisAmmar Souayah a indiqué qu'ilassumait «pleinement» sa res-ponsabilité suite à l'éliminationde son équipe en 8es de finale(bis) de la Coupe de laConfédération de football mardisoir face au MO Béjaïa. «Jesuis l'entraîneur de l'équipe,donc le premier responsable decette élimination. J'assumepleinement mes responsabili-tés», a affirmé le coach des«Sang et Or» à l'issue de lamanche retour disputée austade Radès (1-1). «Nousavons fait l'essentiel en ouvrantle score, suivie d'une action quiaurait pu faire mouche. Le butdu MOB a énormément pertur-bé mes joueurs qui ont confon-du vitesse et précipitation. Lasortie sur blessure de IdrissMehirssi n'a pas arrangé nosaffaires», a ajouté l 'ancieninternational tunisien qui n'apas omis de présenter «toutesmes excuses aux supportersde l'Espérance».

L'attaquant Okacha Hamzaoui,dont le contrat avec le MO Béjaïaexpire en fin de saison en cours,a indiqué qu'il accordait la prioritéà un transfert vers un club euro-péen, au moment où plusieursformations de l'élite espèrent l'en-gager lors du prochain mercatoestival. «Ma priorité va vers untransfert en Europe. J’ai destouches dans ce registre, notam-ment de clubs portugais, maisrien n'a été encore conclu», a pré-cisé Hamzaoui mardi soir aumicro d'El-Heddaf TV.L'attaquant, champion du mondemilitaire avec la sélection algé-rienne en 2015, s'est dit en outre

«très content» après la qualifica-tion, quelques heures auparavant,de son équipe à la phase depoules de la Coupe de laConfédération africaine auxdépens de l'ES Tunis après le nul(1-1) ramené de la capitale tuni-soise (aller:0-0). Le joueur de 26ans a manqué la double confron-tation contre les Tunisois en rai-son d'une blessure. Evoquant jus-tement ses chances de rempilerau MOB où les dirigeants l'ontdéjà sollicité pour prolonger soncontrat, Hamzaoui a assuré qu'iln'allait négocier un nouveau bailavec les «Crabes» que si sescontacts en Europe n'aboutis-

saient pas. Il a reconnu au passa-ge avoir reçu des propositionsd'autres formations algériennes, àl'image de la JS Kabylie dont leprésident Mohand CherifHannachi l'avait lui-même sollici-té, a-t-il dit. Hamzaoui avait rejointle MOB la saison passée et acontribué grandement dans leparcours de premier ordre decette équipe, aussi bien en Couped'Algérie, où elle a remporté letrophée pour la première fois deson histoire, qu'en championnatque le club a terminé à la deuxiè-me place. Auparavant, il a porténotamment les couleurs de l'USMBel-Abbés et de la JS Saoura.

SOLLICITÉ PAR DES CLUBS EN ALGÉRIE ET À L’ÉTRANGER

Hamzaoui accorde la prioritéà un «transfert en Europe»

l L'entraîneur du MO Béjaïa, Abdelkader Amrani, a souhaitéque la qualification de son équipe à la phase des poules de la Coupede la Confédération africaine de football (CAF) grâce au nul réalisémardi sur le terrain de l'ES Tunis (1-1, aller : 0-0) ramène à nou-veau la sérénité au sein du club de Yemma Gouraya, plongé depuisquelque temps dans une crise interne.

MONDIAL DES AVOCATS

Entrée réussiedes AlgériensUn tournoi qui a lieu cette année à

Alicante (Espagne). Les Algériens qui yparticipent ont parfaitement réussi leurentrée avec trois victoires dans ce pre-mier tour qualificatif. Trois victoiresavec un score fleuve contre l'Indonésie(12-0) contre le Mexique (1-0) et contrela Turquie (3-1) qui permettent à nosavocats de passer au 2e tour (8es definale). Les Algériens s'en sont donctirés à très bon compte dans ce 1er tour.L'avenir s'annonce prometteur.

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FOOTBALL

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LIGUE 1 MOBILIS (29e JOURNÉE)

Duel à distance entre l'USMBet le RCR pour le maintien

l La 29e journée du cham-pionnat de Ligue 1 Mobilis defootball prévue vendredi, seramarquée par un duel à distancealléchant entre l'USM Blida et leRC Relizane pour le maintien,alors que la course pour la 2e

place se poursuit entre plu-sieurs prétendants.

Ayant réussi à remporter sonopposition directe face au RCRelizane (1-0) lors de la précé-dente journée, l'USMB (13e, 33points) aura à négocier un dépla-cement périlleux à Béchar contrela JS Saoura (4e, 42 points) dontl'objectif est de terminer à laplace de dauphin. La mission desjoueurs de l'entraîneur ZoheïrDjelloul s'annonce difficile, aumoment où le RCR (14e, 32points) accueillera la lanternerouge l'ASM Oran (18 points) quijouera la saison prochaine enLigue 2. Un faux pas de l'une oul'autre équipe serait fatal dansl'optique du maintien qui va sejouer jusqu'à la dernière journée.

Dans le haut du tableau, lacourse s'annonce rude pour la 2eplace où pas moins de six clubsaspirent à terminer derrièrel'USM Alger, solide leader etchampion d'Algérie avant terme.La JS Kabylie (2e, 44 points) sera

en appel à Sétif pour croiser lefer avec l'ESS (7e, 40 points)dans un match a priori équilibréet ouvert à tous les pronostics.La JSK, qui reste sur une sériede 6 victoires de rang, aura àcœur d'enchaîner à Sétif, mêmesi l'Entente ne compte pas l'en-tendre de cette oreille, elle quicompte retrouver le podiumnotamment après son derniersuccès en déplacement.

Le DRB Tadjenanet (3e, 43points) effectuera un déplace-

ment à Alger pour défier le cham-pion l'USMA où rien ne va plusaprès la défaite concédée lors duderby face à l'USM Harrach (3-0). Solide en dehors de sesbases, le DRBT aura une belleoccasion pour piéger l'USMA, enperte de vitesse depuis plusieursjournées.

Le CR Belouizdad (5e, 41points) sera au rendez-vous avecle derby algérois face à l'USMH(9e, 39 points) dans un duel quisemble indécis. Si le Chabab

aspire à monter sur le podium,l'USMH aura à cœur de progres-ser au classement. Le NAHussein Dey (8e, 39 points), fina-liste malheureux de la Couped'Algérie, effectuera un déplace-ment difficile à Constantine pourdéfier le CSC (12e, 36 points) quireste sur un 3 à 0 concédé àAlger face au MCA. L'enjeu decette rencontre est de taille pourle CSC qui aura à cœur d'en-granger les trois points de la vic-toire pour assurer définitivementson maintien.

Le MCA (10e, 37 points) devrase méfier d'une équipe du MOBéjaïa (6e, 40 points) en quête deredressement après plusieursjournées sans victoire, mais quireste cependant sur une qualifi-cation historique à la phase depoules de la Coupe de laConfédération. Un autre faux pasdes «Crabes», et de surcroît àBéjaïa, devrait sonner le glas àune place qualificative à unecompétition continentale.

Le dernier match au program-me mettra aux prises le MC Oran(11e, 36 points) au RC Arbaâ(15e, 19 points), déjà relégué enLigue 2. Les «Hamraoua» nedevraient pas rencontrer de diffi-cultés pour l'emporter et du coupassurer leur maintien.

MOHAMED-AMINE ZIDANE(DÉFENSEUR DU RC RELIZANE) :

«Gagner pour semettre à l’abri»Comment est l’ambiance au sein

du groupe ?La bonne ambiance est revenue au

sein de l’équipe. Le moral des joueursest au beau fixe et une volonté de fer lesanime. Tout le groupe est concentré surson travail et compte faire le maximumpour arracher une victoire face auxAsémistes d’Oran.

Vous recevrez ce vendredi la lan-terne rouge de la Ligue 1, l’ASMO. Uncommentaire ?

Effectivement, ce sera un match chocentre deux équipes qui se trouvent dansune position pas du tout confortable enchampionnat. Le match sera des plus dif-ficiles. Gare au perdant ! On va jouer cematch chez nous. Donc, on doit être cos-tauds pour battre cette équipe asémiste.On a besoin des trois points et on feratout pour les garder chez nous.

Et comment s’annonce cette ren-contre pour vous ?

Le match face aux Asémistes revêtune grande importance pour nous dansla mesure où nous allons faire de notremieux pour arracher les points et renoueravec les bons résultats le plus vite pos-sible. Certes, la mission ne sera pas faci-le devant une équipe relégable comme lanôtre, mais on doit gagner afin de seracheter de notre dernier revers.

A vous de conclure…J’espère qu’on sera dans notre jour

vendredi et qu’on fera un grand matchponctué par une belle victoire qu’on offri-ra à nos supporters. Je souhaite égale-ment qu’on parviendra à sauver l’équipeet à terminer la saison sur une bonnenote.

Propos recueillis parA. Rahmane

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FOOTBALLLOTFI AMROUCHE (ENTRAÎNEUR DU MCA) :

«Merzougui a été une perte»Le Soir d’Algérie : Après le

triomphe en Coupe, il a fallurapidement se concentrer sur leChampionnat. Difficile de sortirde la saveur d’un succès ?

Lotfi Amrouche : Non, dèsqu’on a gagné la Coupe, on aentamé un micro-cycle pour pré-parer le championnat et ce matchdifficile contre le CSC. Il nous fal-lait à tout prix les trois points de lavictoire pour nous éloigner de lazone rouge, et on l’a fait.

Quand vous êtes l’artisan dela victoire en Coupe et que lelendemain, on va récupérerDjamel Menad, comment vousréagissez ?

Grâce à Dieu, on a réussi àremporter le trophée et c’est leplus important.

N’avez-vous pas été déstabi-lisé par l’annonce de la venuede Menad ?

Non, pas du tout. Moi, je suissatisfait parce que l’histoire retien-dra que c’est moi qui étais l’entraî-neur du MCA qui a remporté sahuitième coupe. J’ai écrit unepage de l’histoire du club le pluspopulaire d’Algérie. C’est un hon-neur et un privilège que peu d’en-traîneurs peuvent avoir.

On dit que Menad refuse devous avoir comme adjoint, mais

est-ce que vous seriez prêt àdevenir co-entraîneur ?

C’est une question à laquelle jene peux pas répondre. J’ai unetotale confiance envers OmarGhrib et moi je veux faire passerl’intérêt du MCA avant tout.

Avec vous, le MCA gagne laCoupe puis écrase le CSC enChampionnat et les joueurssemblent heureux avec vous.Pourquoi ne vous fait-on pasconfiance au lieu d’aller cher-cher Menad ?

C’es une question que vousdevriez poser au président. Je n’airien à dire à ce sujet.

Après vos bons résultats avecle MCA, vous devez être trèsconvoité par d’autres clubs ?

Pourquoi pas être entraîneuren chef d’un autre club ? Aprèstout, c’est mon métier et je peuxl’exercer ailleurs.

Cela veut dire que vous avezdéjà eu des contacts ?

Ecoutez, il reste deux journéesde championnat et je suis concen-tré sur ces rencontres. Pour lereste, on en reparlera en fin desaison. Je viens de débuter macarrière dans le haut niveau avecun triomphe en Coupe, je suisambitieux et on verra par la suite.

Au fait, cette coupe, vous

l’avez dédiée à qui ?Avant tout, je l’ai dédiée à ma

famille parce qu’elle a souffertavec moi pendant tout le parcoursdans cette épreuve populaire.

Il reste deux journées dechampionnat, avec un déplace-ment chez le MOB, vainqueurde la Coupe en 2015, et undéplacement à Sétif ?

On va essayer de terminer lechampionnat sur une bonne note.

Pour oublier un parcoursplutôt médiocre malgré un desmeilleurs effectifs du pays.Quelle est votre explication ?

Je pense que l’adaptation desnouveaux joueurs a été difficile et

il ne faut pas oublier qu’au MCA,la pression est énorme.

Mais des joueurs commeHachoud, Chaouchi, Karaouiont l’habitude de la pression.

Mais celle qui existe auMouloudia est terrible et particuliè-re. Je pense que l’équipe n’a passu élever son niveau de jeu pourréaliser de grandes rencontres etc’est ce qui explique le fait qu’ellen’ait pas joué le podium.

Ce MCA a-t-il besoin d’êtrerenforcé ?

Certainement, c’est une néces-sité, surtout si le club veut faire unbon parcours africain en Coupe dela CAF.

Dans quels secteurs ?Il est primordial de renforcer

l’équipe en attaque.Omar Ghrib veut un sacre

africain. Croyez-vous que ceMCA est capable de s’imposersur le continent ?

A chaque saison, le MCA doitjouer pour un titre. C’est une obli-gation pour un club de cetteenvergure. Alors pourquoi pas untriomphe continental.

Suspendu pour dopage,Merzougui a été une grosseperte pour le MCA ?

Franchement, oui.Personnellement, en voyantMerzougui jouer, je pense qu’ilavait toutes les qualités pourdevenir l’attaquant de pointe de lasélection nationale. Et puis, il y aeu cette suspension. Dommagepour lui et pour le club.

Est-il vrai que vous êtes unfervent supporter du RealMadrid ?

Je suis un grand supporter duReal, un fan inconditionnel.

Un pronostic pour la finalede la Champions League quiopposera le Real à l’Atletico, underby madrilène ?

Bien sûr, je souhaite la victoiredu Real et je vois les coéquipiersde Ronaldo s’imposer par deuxbuts à zéro.

Propos recueillispar Hassan Boukacem

BASKET-BALL :SUPERDIVISION A

(2e TOURNOI PLAY-OFF)

Vers un finishCRBDB-GSP

Après le premier tournoi des play-offs disputé à Dar El-Beida, les quatreéquipes du championnat national debasket-ball de la Superdivision A, àsavoir le CRB Dar El-Beïda, le GSPétrolier, l ’US Sétif et l ’ IRB Bou-Arréridj, se retrouveront dès aujour-d’hui, jeudi, à la salle d’Hydra pour lesecond et dernier tournoi play-off avantle tournoi final, baptisé tournoi des Asqui mettra aux prises, en aller-retour, lepremier et le deuxième du classement.Et à l’issue du premier tournoi, c’est leCRBDB qui arrive en tête devant leGSP. L’on dirige le rassemblement versune finale (tournoi des As) GSPétrolier-CRB Dar El-Beïda.

Ah. A.

COUPE D'ALGÉRIESENIORS-DAMES(DEMI-FINALES)

Hussein-DeyMarine et l'OCAlger favoris

Hussein-Dey Marine et l'OC Alger,opposés respectivement à l'USA Batnaet à la JF Kouba, seront les favoris desdemi-finales de la Coupe d'Algérie debasket-ball seniors-dames, prévuesvendredi et samedi sur terrain neutre.La première demi-finale, vendredi àBordj Bou-Arréridj (16h), mettra auxprises les Marines d'Hussein-Dey, vain-queurs des tenantes du titre le GSPétrolier en quarts de finale, à l'USABatna, dans une opposition qui s'an-nonce largement à l'avantage des bas-ketteuses algéroises. La deuxièmedemi-finale, programmée samedi àStaouéli (Alger) à partir de 11h, donne-ra lieu à un derby algérois entre l'OCAlger, plusieurs fois vainqueur du tro-phée, et la jeune équipe de la JFKouba. Les finales de la Couped'Algérie de basket-ball, toutes catégo-ries, se dérouleront les 3 et 4 juin à lasalle Harcha-Hacène d'Alger.

Votre week-end sportif

FOOTBALLLigue 1 Mobilis (29e journée)Vendredi 20 mai (15h)A Relizane : RCR-ASM OranA Alger Stade du 5-Juillet : CR Belouizdad-USM El-HarrachA Alger Stade Omar-Hamadi : USMA-CRB TadjenanetA Béjaïa : MOB-MC AlgerA Constantine : CSC-NA Hussein-DeyA Oran : MCO-RC ArbaâA Sétif : ESS-JS KabylieA Béchar : JS Saoura-USM Blida

Division nationale amateur (30e et dernière journée)Groupe EstVendredi 20 mai (15h)A Magra : NCM-Hamra AnnabaA Jijel : CR Village-Moussa-HB Chelghoum LaïdA Tébessa : UST-AS Aïn M’LilaA Khenchela : USB-AB MerouanaA Batna : MSPB-E ColloSamedi 21 mai (15h)

A Guelma : ESG-NRB TouggourtA Constantine (Hamlaoui) : MOC-US BiskraA Annaba (19-Mai) : USMA-USM Aïn Beïda (huis-clos)Groupe CentreSamedi 21 mai (15h)A Boumerdès : RCB-Jijel SDA Zéralda : USM Chéraga-USFB Bou-ArréridjA Dar El-Beïda : CRBDB-MC MekhadmaA Lakhdaria : IBL-JS Haï El-DjabalA Boufarik : WAB-NARB RéghaïaA Oued Amizour : USOA-IB Khemis El-KhechnaA Ouargla Stade Opow : CR Beni Thour-WR M’SilaA Kouba : RCK-JSM ChéragaGroupe OuestSamedi 21 mai (15h)A Mostaganem Stade Benslimane : ESM-CRB Ben-BadisA Tiaret Stade Aït Abderahim) : JSMT-SCM Oran(huis-clos)A Oued Rhiou : RCBOR-US RemchiA Khemis Miliana Stade Belkebir : SKAF-GC MascaraA Koléa : ESMK-WA MostaganemA Tighennif : IST-SA MohammadiaA Maghnia : ASBM-MB HessasnaA Tlemcen Stade des 3 Frères Zerga : WAT-CRB

Sendjas

Division Interrégions (30e et dernière journée)Groupe Centre-estVendredi 20 mai (15h)A Ouargla Stade Opow : AT Hassi-Messaoud-ESBen Aknoun (11h)A Alger Stade du 20-Août : OM Ruisseau-CA KoubaA Bordj Ghedir : ASBG-USM SétifA Bir El-Arch : CRB Aïn Djasser-IRB BerhoumA Ouled Djellal : CRBOD-FC Bir El-ArchA Ouled Derradj : NRBOD-NRB AchirA Rouiba Stade Chebcheb : WAR-ES BerrouaghiaSamedi 21 mai (15h)A Tizi-Ouzou Stade du 1er-Novembre : JS Azzazga-US Béni DoualaGroupe EstVendredi 20 mai (15h)A Guelma (Opow) : Nasr El-Fedjoudj-ES BouakeulSamedi 21 mai (15h)A Kaïs : CRBK-NRB GraremA Robbah : IRBR-AB Chelghoum LaïdA Besbès : ESBB-NRB TeleghmaA Cheria : NRBC-WA Ramdane Djamel

A Tébessa : WMT-ASC Ouled ZouaïA El-Kala : NRBEK-IRB El-HadjarGroupe Centre-OuestVendredi 20 mai (15h)A Ouargla Stade Opow : MB Hassi-Messaoud-IRNAïn HadjarA Frenda : FCBF-CRB BoukadirA Ouled Ben Abdelkader : MBC Oued Sly-CRB AïnOuessaraA Sougueur : IRBS-USB TissemsiltA Oued Fodda : ORBOF-Hydra AC (à huis-clos)A Laghouat Stade Opow : IRBL-MB RouissetA Dahmouni : ESBD-ARB GhrissA Tissemsil Stade Communal : WABT-SC Aïn DeflaGroupe Centre-OuestVendredi 20 mai (15h)A Oran El-Kerma : NRBB-HBEB (11h)A Maghnia : IRBM-CRBSA Témouchent (Opow) : ZSAT-JS SigA Oran El-Kerma : IRBKEK-MB Sidi ChahmiA Sig : CCS-CR TémouchentA Sidi Chahmi : ESA-JSEAA Oran Toula : USMO-USMTExempt : CRBH

HANDBALLDivision Excellence seniors-messieurs

(23e journée)

Vendredi 20 mai (15h)MC Oran-IC Ouargla

O El-Oued-WAB Ouargla MB Tadjenanet-JSE Skikda CRB Mila-CRB Baraki GS Boufarik-CR Bordj Bou Arréridj C Chelghoum Laïd-GS Pétrolier MC Saïda-ES Aïn Touta Division Excellence seniors-dames (17e

journée)Samedi 21 mai (11h)HBC El-Biar-FS Constantine HBCF Arzew-GS PétrolierNRF Constantine-HHB Saïda ESFOR Touggourt-HBC Gdyel Exempt : HC Mila

BEACH-VOLLEY1re édition de la coupe d’Algérie(esplanade de Riadh El-Feth, Alger)Vendredi 20 mai1re demi-finale dames (14h30)

2e demi-finale dames (15h30)1re demi-finale messieurs (16h30)2e demi-finale messieurs (17h30)

Samedi 21 maiMatch de classement dames (3e

et 4e place) à 09h30Match de classement messieurs(3e et 4e place) à 10h30Finale dames (15h)Finale messieurs (16h)

BASKET-BALL2e tournoi play-off superdivision A (àHydra)Jeudi 19 maiCRB Dar El-Beïda-US Sétif (16h)GS Pétrolier-IRBB Bou-Arréridj (18h)Vendredi 20 maiIRBBBA-USS (16h)GSP-CRBDB (18h)Samedi 21 maiCRBDB-IRBBBA (16h)USS-GSP (18h)

Coupe d’Algérie (demi-finale)Séniors fillesVendredi 20 mai (16h)A Bordj Bou-Arréridj : USA Batna-HDMarineSamedi 21 mai (15h)A Dar El-Beïda : OC Alger-JF Kouba Juniors garçonsSamedi 21 mai (15h30)A Tizi-Ouzou : NB Staouéli-US Sétif Juniors fillesVendredi 20 mai (10h30)A Staouéli : JF Kouba-GS Pétroliers CadetsVendredi 20 mai (16h)

A Staouéli : CRBAEA-JSBL CadettesVendredi 20 mai (15h)A Miliana : JFK-Zeddour/B Samedi 21 mai (14h)A Tizi-Ouzou : GSP-MTS Minimes garçonsVendredi 20 mai (15h) A Staouéli : MTS-JSBL à 15hMinimes fillesVendredi 20 mai A Staouéli (9h30) : JFK-ECEB A Bordj Bou-Arréridj (15h) : MTS-AUA

Parlons-en

Un championnat faussé ?La LFP décide de programmer les trois dernièresjournées de championnat à la même heure (17h30)pour éviter d’éventuelles combines. Et voilà que lesconditions climatiques sont venues s’en mêler. Acause d’un violent vent de sable, l’avion qui trans-portait les Bélouizdadis à Béchar pour affronter laJSS a dû rebrousser chemin, et le match a été repor-té à ce mardi. Il aurait fallu reporter toutes les ren-contres de la 28e journée, mais ce n’était pas pos-sible. Mais à quoi bon maintenir le même horairequand on sait que ce championnat est déjà faussé,avec le RCArbaâ et l’ASMO qui sont déjà relégables

depuis plusieurs semaines et dont les joueurs ontplus la tête à leur régularisation financière qu’àessayer de vaincre sur le terrain. La dernière victoirede l’ESS à l’Arbaâ sur un large score (3-0) ne peutque susciter de la suspicion, de même que le succèsécrasant de l’USMH face à l’USMA, les Usmistesétant déjà sacrés depuis plusieurs journées et quin’ont plus faim, la majorité des joueurs ayant l’espritailleurs. Alors, instaurer le même horaire, oui, mais àcondition que tous les clubs respectent l’éthiquesportive, ce qui n’est pas vraiment le cas.

H. B.

l Intronisé comme entraîneur en chef, après le départ d’Ighil, LotfiAmrouche aura réussi sa mission avec son triomphe en Coupe d’Algérie etsa récente victoire éclatante sur le CSC en Championnat avec l’art et lamanière. Pourtant, il partira à la fin de saison, vu que le MCA vient derecruter Menad. Est-il déçu ? Réponse dans cet entretien.

Page 16: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

«La situation en Libyemérite toute notre attention.Ce pays est en passe dedevenir un sanctuaire du ter-rorisme», a déclaré leministre tchadien à l'ouvertu-re de la première conférenceItalie-Afrique, organisée àRome avec la participationd'une quarantaine de paysd'Afrique. «Nous adressons

une invitation à réaliser lapaix et la concorde nationaledans ce pays et nous nousfélicitons de la mise en placedu gouvernement d'unionnationale», a-t-il ajouté.«Nous saluons les décisionscourageuses prises àVienne», a poursuivi le chefde la diplomatie tchadienne,en référence à la décision,

prise lundi dans la capitaleautrichienne par les grandespuissances et les pays voi-sins de la Libye, de soutenirle réarmement du gouverne-ment d'union nationale àTripoli. Le ministre italien desAffaires étrangères PaoloGentiloni a assuré quant à luique l'Afrique représentait un«pari stratégique» pour sonpays mais il a mis en gardecontre «un optimisme facile». «Il y a tant de défis et de

dangers, en commençant parle terrorisme», a-t-il souligné.M. Gentiloni a assuré que le

projet italien de «MigrationCompact», un vaste pro-gramme d'aide de l'Unioneuropéenne au continent afri-cain, avait «un large consen-sus» au sein de l'UE et «denombreuses voix africaines ysont très favorables». Le chefde la diplomatie italienne aprécisé travailler pour parve-nir, lors du sommet européende juin, à «un paquet de déci-sions» concrètes avec des«projets spécifiques danssept à huit pays africains,ceux les plus touchés par lesphénomènes migratoires».

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mai 2016 - PAGE16Monde

L'Union africaine (UA) soutient le gouverne-ment d'union nationale libyen, a déclaré hier àRome le ministre tchadien des Affaires étran-gères, Moussa Faki Mahamat, dont le pays exer-ce la présidence tournante de l'UA.

TURQUIE

Quatre soldats tués par l'explosion d'une bombe

LIBYE

L'Union africaine soutient le gouvernement d'union nationale

Quatre soldats ont été tuéset neuf autres blessés hier parl'explosion d'une bombe aupassage de leur convoi dans lesud-est à majorité kurde de laTurquie, a indiqué l'armée,attribuant l'attaque au Parti destravailleurs du Kurdistan(PKK).

La bombe artisanale a explosé au pas-sage de leur véhicule blindé sur une routereliant Semdinli et Aktükün, dans la pro-vince de Hakkari, frontalière avec l'Irak et

l'Iran, a précisé l'état-major dans un com-muniqué.

Les blessés, dont quatre sont dans unétat grave, ont été transportés à l'hôpital,selon l'armée.

Huit soldats avaient été tués et huitautres blessés vendredi dans la mêmeprovince de Hakkari au cours d'une opé-ration militaire contre le PKK, selon l'état-major. Un militaire a par ailleurs été tuéhier dans la province de Mardin, égale-ment dans le sud-est de la Turquie, pardes membres du PKK, selon l'armée.

Le sud-est à majorité kurde de laTurquie vit au rythme des combats quoti-diens entre forces de sécurité turques et

rebelles depuis la reprise des hostilitésl'été dernier qui a sonné le glas des pour-parlers de paix entre Ankara et le PKKpour mettre un terme à une rébellion qui afait 40 000 morts depuis 1984.

Les opérations lancées par l'arméepour neutraliser les militants du PKK, quiont dressé des barricades dans plusieursvilles du sud-est et proclamé un «soulève-ment urbain», ont tué des dizaines decivils et provoqué l'exode de dizaines demilliers d'autres.

Des centaines de rebelles ont été tuésdans les heurts par les forces de sécuritéqui ont essuyé aussi de nombreusespertes dans leur rang.

LIBANPeine de mort requise contre 106 personnes accusées de terrorisme

Dans son acte d'accusa-tion, la juge d'instructionmilitaire Najat Abou Chakra,citée par l'AFP, a inculpé 73Syriens, 32 Libanais et unPalestinien pour appartenir àdes «organisations terro-

ristes», avoir attaqué la loca-lité libanaise d'Aarsal prèsde la frontière avec la Syrie,et avoir enlevé et tenté detuer des militaires et despoliciers libanais. Quelque77 inculpés sont en déten-

tion et les 29 autres en fuite. Une trentaine de mili-

taires et policiers libanaisavaient été enlevés en août2014 à l'issue de violentscombats à Aarsal entre l'ar-mée d'une part et le groupeterroriste Daesh et le FrontAl-Nosra (branche syrienned'Al-Qaïda) d'autre part.Quatre des kidnappés ontété exécutés par les deuxgroupes terroristes. Après de longues négo-

ciations, Al-Nosra a libéré en

décembre 16 soldats et poli-ciers en échange de la libé-ration de prisonniers isla-mistes au Liban. Daeshdétient toujours neuf mili-taires. Après le début du conflit

en 2011 chez son voisinsyrien, le Liban, qui accueilleplus d'un million de réfugiéschez lui, a été régulièrementle théâtre d'attentats à labombe et de combats entrel'armée et les terroristes.

En reprenant Palmyre le 27 marsavec l’appui de la Russie, le régimesyrien a cru avoir fait l’essentiel et pen-sait que l’effondrement des groupesdjihadistes n’était peut-être qu’unequestion de temps. Cette victoire inter-venait un mois après l’entrée envigueur de la trêve, le 27 février, impo-sée par Moscou et Washington auxprotagonistes syriens et à leurs alliésarabes et turcs. Une trêve qui n’incluait pas la ville d’Alep etles régions sous contrôle de l’Etat islamique (Daesh) et duFront Al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda). A noterd’ailleurs qu’Al-Nosra, exclu de la table de négociations, endépit de l’insistance des Saoudiens et de leurs alliés pourl’imposer, avait rejeté tout accord de cessez-le-feu avec lerégime syrien. Certes, les armes se sont bien tues durant au moins

quatre semaines. Mais Moscou et Damas vont vite déchan-ter. Car cette trêve– et nombreux sont les observateurs etexperts qui sont d’accord sur ce point – a surtout profité auFront Al-Nosra qui a pu reconstruire ses forces – plusieurscentaines en provenance de Turquie – et recevoir desarmes. Selon Jane’s, l’agence de renseignement britan-nique, Washington a livré plus de 3 000 tonnes d’armes auFront Al-Nosra et à ses alliés entre fin décembre 2015 et avrildernier. Chargées dans le port roumain de Constanta, lesarmes avaient été transportées par cargos affrétés parWashington qui déversaient leurs cargaisons dans le portd’Akaba (Jordanie) après avoir transité par le port militaireturc d’Agalar. Et pas n’importe quelles armes : des armeslourdes, des missiles et… des drones. Ce qui a permis aucours des mois de mars et d’avril à Al-Nosra et ses alliésd’Ahrar Sham et de Jaich Al-Islam, de coordonner leursattaques sur plusieurs fronts dans les régions d’Alep, deHama, de Lattaquié, Damas, et d’enfoncer les lignessyriennes. Et grâce aux drones livrés gracieusement parWashington, Al-Nosra a filmé et diffusé des vidéos donnantà voir ses avancées sur le terrain et des missiles frappant lespositions de l’armée de Bachar et de ses alliés iraniens et duHezbollah. Au même moment, l’armée syrienne faisait facedans cette même région d’Alep à une offensive de Daesh, àAl-Khanasser. De fait, elle se battait sur deux fronts, contreDaesh et Al-Nosra (Qaïda), ce dont convient l'Observatoiresyrien des droits de l'Homme (OSDH, proche des Frèresmusulmans). C’est dans ce contexte d’effondrement du cessez-le-feu,

où chacun des deux camps se rejetait la responsabilité de lareprise des hostilités, que le régime syrien a cru bon d’orga-niser des élections législatives, et que le HCN (oppositionsyrienne) et ses parrains saoudiens, qataris et turcs déci-dent, avec l’aval des Occidentaux, notamment de la France,de durcir le ton et de remettre sur le tapis le départ de BacharAl-Assad. C’est aussi dans ce contexte que le chef d’Al-Qaïda,

Aymen Zawihiri, a refait surface. Dans un message diffusé le8 mai, Zawahiri a dit sa fierté de voir la Syrie devenir «l’espoirde la nation musulmane, parce que c’est la seule révolutiondu “printemps arabe’’ qui a suivi le bon chemin», avant demarquer sa différence avec Daesh, assurant : «Nous nemenaçons pas, ne décapitons pas, ne frappons pas d’ex-communication ceux qui se battent contre nous.» Un appeldu pied à l’Occident honni ? Sans doute. Toujours est-il que les critiques envers l’Arabie Saoudite

dans des médias occidentaux, en particulier français, la qua-lifiant d’«alliée encombrant» (Le Nouvel Observateur) oud’entretenir «des rapports troubles avec le djihad» (Le Point),ont quelque peu baissé. Et que rares sont les médias quis’émeuvent encore de ce que le territoire turc continue deservir de transit pour les armes et les djihadistes. C’est plutôtDamas et Moscou qui sont de nouveau ciblés et jugés seulsresponsables de la dégradation de la situation en Syrie.Mardi donc, sans surprise, la réunion de Vienne sur la

Syrie s'est terminée sans date de reprise des pourparlers depaix intersyriens. Qui plus est, le chef de la diplomatie amé-ricaine, John Kerry, a déclaré que la date du 1er août fixéepour que les acteurs du conflit syrien conviennent du cadred'une transition politique est un «objectif» et pas «une date-butoir». Place donc à la guerre. C’est sans doute cela le butrecherché par ceux, Arabie Saoudite en tête, qui ne veulentpas d’une issue politique basée sur un compromis accep-table par tous les protagonistes de la crise syrienne, dont lerégime de Bachar. Faut-il rappeler que Moscou et Washington s’étaient ini-

tialement entendus sur la mise en place d'une délégationreprésentative de l'ensemble des forces d'opposition, y com-pris les Kurdes, avant que cette proposition ne tombe à l’eau,en raison du refus de Riyad et d’Ankara qui ne voulaient pasvoir les Kurdes et leurs alliés laïques arabes du Front démo-cratique syrien (FDS), à la table de négociations ?

H. Z.

Par Hassane Zerrouky

Syrie, le retourd’Al Qaïda

CE MONDE QUI BOUGE

Un juge d'instruction libanais a requis hier lapeine de mort contre 106 personnes, en majori-té des Syriens, pour leur implication dans lescombats ayant opposé des terroristes à l'arméelibanaise dans l'est du pays à l'été 2014, selonune source judiciaire.

RUSSIE

Les sanctions européennes dans une impasseLes sanctions européennes contre la

Russie sont dans une impasse et sonten train de nuire aux économies desmembres de l'Union européenne (UE), aestimé hier une porte-parole du ministè-re russe des Affaires étrangères, MariaZakharova. La tenue d'un vote au conseil régio-

nal de Vénétie (nord-est de l'Italie)contre les sanctions visant la Russiemontre que «le processus de la propa-gande anti-Russie, dans le contexteukrainien, est entré dans une impasse»,

a jugé Mme Zakharova, citée par le jour-nal russe Izvestia. Les élus italiens devaient se pronon-

cer sur «la reconnaissance de la Criméeen tant que partie intégrante de laRussie et sur la levée des sanctionsfrappant Moscou», ajoute la même sour-ce. Stefano Valdegamberi, un conseillerrégional de Vénétie, avait déclaré lundi àpartir de cette ville que les sanctionscontre la Russie étaient «une erreur». La Vénétie, dont le chef-lieu est

Venise, a souffert des répercussions

liées aux sanctions visant l'économierusse, a-t-il ajouté. L'UE a adopté plusieurs séries de

sanctions contre la Russie depuis 2014,accusant Moscou de son implicationdans les conflits armés en Ukraine. La Russie a rejeté à plusieurs

reprises ces accusations et a répliquéen août 2014 à ces sanctions, interdi-sant l'importation de certains produitsalimentaires venant de pays ayant impo-sé des sanctions contre elle.

APS

Page 17: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 19 mai 2016 - PAGE 17

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Quiche aux fruitsde mer

1 pâte brisée, 1 pot de 500 g de crèmefraîche, 3 gros œufs, 500 g de gruyèrerâpé, 250 g de crevettes, 2 blancs de

poireaux, beurre pour le moule

Faites revenir les poireaux dans une poêleavec une noix de beurre. Ajoutez-y un verred'eau et laissez mijoter à feu doux jusqu'àévaporation de l'eau et que l'aspect soitcomparable à une sauce épaisse. En même temps, faites revenir avec une noixde beurre les crevettes. Lorsqu'elles sontcuites, dans une jatte, mélangez la crèmefraîche, le gruyère et les œufs puis ajoutez-yles poireaux et les crevettes. Mélangez.Beurrez 1 moule à tarte et déposez-y la pâtebrisée. Aérez-la en la piquant avec unefourchette. Versez le mélange et enfournezpendant environ 35 min.

Beignets auchocolat

500 g de farine, 30 g de levurede boulanger, 2 œufs, 100 g de beurre,

3 c. à soupe de sucre en poudre, 15 à 20 clde lait, sel, pâte à tartine chocolatée

Mélanger tous les ingrédients, jusqu'à obtenir unepâte moelleuse. Laisser lever au chaud 1h30.Étaler la pâte sur une surface farinée, découperdes disques de 1 cm d'épaisseur. Poser dessusune cuillère de pâte à tartiner et replier lesdisques. Mouiller les bords pour qu'ils restentsoudés. Laisser lever 1 heure. Plonger lesbeignets dans la friture chaude. Cuire 8 minutespar série de beignets. Les égoutter, les saupoudrerde sucre en poudre ou de sucre glace.Note : ne pas mettre trop de pâte à tartiner sinoncela déborde de partout dans la friteuse...

NUTRITION

Omnivores avant toutEn effet, le corps humain abesoin d’une grande variétéd’aliments pour ses apports envitamines, en minéraux et ennutriments essentiels. Rien detel qu’une nourriture diversifiée! Et un régime «sans», pardéfinition, vient briser cetéquilibre.Alors, le jeu en vaut-il lachandelle ? Si le régime ultraprotéiné vous fait perdrerapidement du poids, est-ceque cela vaut la peine derisquer de se passer deslégumineuses (haricots,lentilles, pois chiches, etc.)dont les avantages sur lasanté ne sont plus àdémontrer ? Et êtes-vous biencertaine que cette quantité deprotéines animales est trèsbonne pour votre santé ?Bien sûr, les régimes restrictifssont parfois obligatoires, encas de maladie cœliaque parexemple en ce qui concerne legluten, ou en cas d’allergieréelle. Mais au lieu defantasmer et d’imaginer lepire, mieux vaut aller faire desexamens chez un médecin

spécialiste avant d’éliminersans raison valable un alimentde votre régime.Si l’élimination d’un alimentvous permet de mieux vivre,c’est tant mieux. Mais restezmesurée et gardez-vous desidées reçues : sans raisonmédicale fâcheuse, il n’est pasrecommandé d’éliminer

totalement un aliment. En casde doute, le mieux est toujoursde consulter un nutritionniste,qui adaptera votre régime àvos besoins réels !

Des étiquettes qui mententparfoisSans oublier que ce n’est pasparce qu’un aliment est sansgluten ou sans sucre qu’il estforcément bon pour la santé,surtout dans l’industrie ! Lesproduits sans gluten sont parexemple, plus souvent qu’onne le croit, pleins de sucres etde graisses, pour obtenir lemoelleux qu’apportenormalement… le gluten.

Des troubles digestifs parfoisgravesMais éliminer des aliments deson régime sans raisonmédicale, sous l’influence deconseils plus ou moins bieninspirés ou de mythesalimentaires depuis longtemps

battus en brèche, cela peutêtre très dangereux à longterme. L’absence totale degluten de son alimentationpeut en effet, après plusieurssemaines, provoquer desdiarrhées. À l’inverse desrégimes ultra piquantprotéinés, sans glucides etsurtout sans fibres, qui, eux,sont susceptibles de ralentir letransit et de provoquer uneconstipation sévère. Et la listeest longue…

LE SAVIEZ-VOUS ?Des verres très (trop)

sombres ne signifient rienCertes, plus un verre est sombre, plus ilréduit l’éblouissement. Mais ce n’est, en

réalité, pas suffisant. S’il ne filtre pascorrectement les UV, un verre tropsombre aura même l’effet inverse.En effet, vos pupilles auronttendance à se dilater encore plus,laissant pénétrer davantage derayons ultraviolets sur la rétine.

Il faut à tout prix choisir des verres quioffrent une protection totale contre les UVAet les UVB.

INFOVous avez lapeau sèche ?

C’est le manque de lipidesqui est sans doute en cause.Les graisses sont le véhiculedes vitamines del’alimentation. Or ce sont cesvitamines qui soignent votrepeau et lui permettent derester hydratée.

La chasse auteint gris

Pour retrouver des couleurs, une fois parsemaine faites un gommage à base de miel,d’huile d’olive et de sucre cristallisé, sansoublier une goutte ou deux de jus de citron.Appliquez trois minutes maximum, puis rincezà l’eau tiède. Pour terminer le soin, passezvotre visage à l’eau de rose : c’est tonique ethydratant et très efficace pour raviver un teintternit par le bronzage.

Le persil Nombre decocktails détoxsont réalisés à basede persil.Pourquoi ? Parceque cette herbefavorise l’élimination.De plus, elle régulel’appétit, limitant ainsil’apport en graisses.

La cannelleElle a fait l’objetd’étudesscientifiquesprouvant sonefficacité sur laréduction du tauxde sucre dans lesang. Or, le sucre,consommé en trop

grande quantité, se transforme en graisse. Ducoup, la cannelle capte les graisses. Notezqu’elle se substitue également au sucre dansvos desserts. Pensez-y !

BIEN-ÊTRE ASTUCES POUR AMÉLIORER SON SENS DE L’ÉQUILIBRE

Avoir un bon équilibre est essentielaussi bien quand on pratique un sportque dans la vie de tous les jours.Maîtriser son agilité, sa stabilité permetd'être plus réactif, plus habile et d'éviterainsi les risques de chutes et deblessures. Il existe de nombreuxaccessoires pour travailler en instabilitéet développer le sens de l'équilibre et lasensibilité proprioceptive (la capacité ducerveau d'ajuster la position et lesmouvements du corps dans l'espace).Mais vous pouvez déjà commencer parréaliser de petits exercices simples etfaciles à intégrer au quotidien.

Les bons gestes l Se brosser les dents en appui surune seule jambel Enfiler ses chaussettes debout, enéquilibre sur un piedl Monter les marches des escaliersdeux par deux, sans se tenir à la rampel Se déplacer avec un verre d'eaurempli presque à ras bord, sans lerenverserl Rester debout dans le métro ou lebus sans se tenir (mais rester près dela rampe en cas de freinage brutal)

Pour aller plus loin Debout, tête et dos bien droits, bras lelong du corps (ou légèrement écartés),les jambes sont tendues et les piedsjoints. Inspirer et monter sur la pointedes pieds. A l'expiration, reposer lespieds au sol puis soulever l'avant despieds et les orteils pour être en appuisur les talons. Faire 10 à 20 répétitionssans faire de pause et... sans tomber !

Phot

os :

DR

Page 18: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de huits tubes de Majda Erroumi.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Son compositeur»

1- HEYK NHEB2- AYNAK LAYA-LI SAÏFIA3- AAMYAS’ALOUNI

ENNAS4- KALIMAT5- KHEDNI HABI-BI6- QANA

7- LIGHT THEDAY8- QAM BAALA-MEK

MOT RESTANT = ERRAHBANI

B I B A H I N D E H L II R A H B A N I H E A SQ R A L I M A T K Y Y AA E K K A IN K S N L FA E A H K IL M N E A AI A N E I N U O L B N AG L A A B M A Q A A Y AH T T H E D A Y S A Y M

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

G R E S I L L E M E N T - B A SR A T E R - I R A - U S A I - EI D E S - M A O R T I - M - M NB E S - R - O D E S - D E V I SO S - B E R G E S - H E R I T AU - F O L I E S - S A S - N E TI N A N I M E - F E L I N S - IL O - N E E - C E N T R E - M OL I S E S - P R E T E S - C O NA R E S - N E O - I S - P A I NG E L - S I T U E R - F E S - EE S - I N E R T E - P E R S I L- - A S - - I E - B E R C A I LM O I S S O N - D E R M E S - EA R D U E S - R O N D E S - C ST A - E T - T O N N E S - N O -I L E S - P R U N E S - T E N DG E L - P I E G E S - M A - T E

N S - L A R M E S - M O N T E SO - C I T A I T - V O I T U R EN A V E T T E - M I - S O S - N- V I S E E - P I L A I T - C CC I - S S - F E T A I T - B A HA S I E - C O U R I R - F E R AR E T - L A R R O N - S E C - NA R - A I - G - N - M U R - O TF - A V O U E E - A I R - D U EE N T E N D E M E N T - N O I R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- S C H N E I D E R - S I S S IR O I S - M A I R I E - V I L -O L E - M U - S G - P A R E I LM E - B E L L E - L A - E N - EY - C I T E S - P A R T S - M P- F I E R S - - - - S U - T E RA U T R E - - - - - E - M E L OU S E E - R - - - - - S E N A C

T E R - R A D E S - L O R D - ER E - P E T I T - M O I S - S SI - C A P E S - M A I S - L E -C A S T O R - N U L S - C O R SH S - R R - P E R I - F A I R EE - L E T R I O I N F E R N A L

LETTRES DELETTRES DESEBAOUSEBAOU(L’OUED)(L’OUED)

- - - T A K S E B T - - - -- - T A K D E M P T - - - -O U E D S E B T - - - - - -- - - - - B A G H L I A - -- - A M R A O U A S - - - -- - - - D J U R D J U R A -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 19 mai 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son pays

Mesure----------------Oubliées----------------Traineaux

Hordes----------------

PaysSon poste

Demi-tour----------------Cri d’arène----------------Cheval

Europe----------------Monnaies----------------EloignaTerre----------------Sélénium----------------Traînée

Crétin (dés)----------------Canaux----------------Démonstratif

Singulier----------------

Os

Mesure----------------

PlantesDécodées

----------------Diriges

Crochet----------------Promenade----------------AstateCoup----------------Erbium----------------Banque

Assoiffés----------------

TitresConspuer

----------------Molybdène

Durée----------------

Dans lelivre

Manche----------------

HeurterBref

Résultats----------------

Désiré

Ouverte----------------

EnfantEntravera

----------------Malaxé

Cité antique----------------

DopéAffectée

----------------Isolé

Fuite----------------

PurCibler

----------------Foot àBatna

Article----------------Rôtie----------------Reptile

Germanium----------------Pronom----------------Possédés

Gonflable----------------Saint----------------CeintureSudiste----------------Suit----------------Consonnedouble

Gravit----------------Idiots----------------Polonium

Dinar----------------

Néon

Lent----------------Coupé court

Evoquée----------------

LongéEcolos

----------------Baguette

Sonclub

1- GOLFE

2- PAYS

3- MER

4- MONTAGNE

5- MUSÉE

6- CONSTRUC-

TIONS

CRIMEE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Sébastopol

Page 19: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 19 mai 2016 - PAGE 19

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Idéal----------------

CloseConducteurs----------------Aliment

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Pouffé----------------Subtil----------------Diplôme

Coutumes----------------Fleuve----------------Usages

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La première----------------Fer----------------Rompre

Détesté----------------Hélium----------------Jeu

Messieurs----------------Saison----------------BanniFleuve

----------------Couverts

Trompée----------------Sombres

Menottes----------------

Nickel

Fruits----------------

Elus

Elémentchimique

----------------Tresses

Instinctives----------------Humides----------------Religieux

Demi----------------

NoteEtablisse-ment----------------Guide----------------Tester

Mariée----------------Graffiti----------------NobéliumFormed’être

----------------Misée

Allée----------------Nuit----------------Support

Possessif----------------Négation

Bannière----------------Fortification

Infinitif----------------

Pays

Porter----------------Fruits----------------AdhésiveChrome----------------Défaillances----------------Dans lecoin

Réalisées----------------Possessif----------------Peau

Article----------------Filets d’eau

Apprécier----------------Légumes

Cachés----------------Pronom

Droits----------------Œuvre deRimbaud

Riches----------------Rondeurs

Article----------------

RasésAppris

----------------Lettres de

Témouchent

Métro----------------Clopinas----------------Coûte

Pareilles----------------Article----------------LutéciumPlante----------------Mitoyen----------------Apte

Feinte----------------Substance

Capitale----------------Dorées

Pars----------------Conjonction----------------Branché

Caché----------------

EnviesNote

----------------Finesse

Colère----------------Purifier

Cacher----------------Fruit----------------Orgueil

Dinar----------------Astate----------------PossessifCube

----------------Précieux

Miel----------------Estomac----------------ChatonsAube

----------------Instruments

HameauxGrecque

----------------Diplôme

Chaud----------------Barques

Ustensile----------------

Latine

Iridium----------------Piège (ph)

Dans lagenèse

Shoots----------------Agréables

Exprime(ph)

----------------Civil

Monstres----------------

NainsMonnaie

----------------Orne

Rejeter----------------Pronom

Reprend----------------

Arbre

Liaison----------------Niveau

CapitaleMonnaies----------------

RadonDétesté

----------------Cil

Semblable----------------Troublés

Césium----------------En l’état

Peuple----------------Induration

Perfore----------------

Ancien

Festins----------------

CobaltDémonstratif----------------Sélénium

Bord----------------Nobélium

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIREWILAYA DE TIZI-OUZOUDAÏRA DE TIZI-GHENIFF

COMMUNE DE TIZI-GHENIFFAVIS

portant établissement d’un certificat de posses-sion

Le président de l’Assemblée populaire communalede Tizi-Gheniff, informe la population que mon-sieur Garoui Youcef fils d’Ali et de Laoudj Bayané le 23/01/1989 à Tizi-Gheniff demeurant au villa-ge Ouled Itchir, commune de Tizi-Gheniff, a formuléune demande tendant à obtenir un certificat de pos-session, sur une parcelle de terrain située au lieuditItoumache d’une superficie de 156,00 m2 sise auvilllage Sanana, commune de Tizi-Gheniff.LIMITÉE DANS SON ENSEMBLE :- Au nord : par la pté Aliouane Saïd.- Au sud : par la pté Dermouche Akli.- A l’est : par la pté Aliouane Mouloud.- A l’ouest : par la pté Garoui Ali et un accès.Les éventuels contestataires sont tenus d’adresserleurs requêtes écrites au service de l’urbanisme del’APC de Tizi-Gheniff, dans un délai de deux (02)mois à partir de la date de parution du présent avis.

Tizi-Ghenif le 8 mai 2016Le président de l’APC

Mansour Saïd

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AnniversaireC’est ce vendredi20 mai 2016 quenotre charmant

petit princeAdem Mahdi DORBHAN

souffle sa huitiè-me bougie. En ce jour propice ànos plus beaux souvenirs avectoi, nous te souhaitons un joyeuxanniversaire ! Que cette nouvelleannée parmi nous te porte bon-heur et que tes souhaits les pluschers et secrets se réalisent !Tendrement !Tes parents. Maman Imen etpapa Salim qui t’aiment, trèsfort, gros bisous.

PENSÉECela fait une année,le 19 mai 2015, quenous a quittés àjamais

Mme LABOUMalha,

épouse ZIRI à l'âge de 81 ans, laissant derrièreelle un vide que nul ne peut combler. En cette triste circonstance, sonmari, ses enfants, ses petits-enfants,sa famille et ses proches demandent àceux qui l'ont connue, appréciée etaimée, d'avoir une pieuse pensée ensa mémoire. Puisse Dieu Tout-Puissant l'accueillir

en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons».

Page 21: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 POLÉMIQUE AUTOUR DE

Bon sang ! Mais qu’ont-ils donc àabandonner un à un le navire denos engagements militants

constants pour rejoindre les rives d’unepensée qui n’est pas la nôtre, qui ne peutpas être la nôtre, qui est à mille lieuesdes aspirations de nos peuples et qui,dans le meilleur des cas, ne sert qu’àfaire amende honorable à cette meute deréactionnaires new-look qui ne saventpas peut-être qu’ils sont exactement dansla situation des fascistes de la fin desannées 1930. Rien n’a changé : tout y est.Ce qui a changé, c’est la cible. Ce ne sontplus les juifs. Ce sont les musulmans.Ces pauvres musulmans qui ont trimépour redonner une santé à la Francedévastée par la guerre et remise sur lesrails par la nouvelle pensée gaulliste quiavait le souffle de la grandeur et de l’indé-pendance, des choses que ne connais-sent pas les dirigeants actuels tirés dansles paquets surprise des lessives popu-laires !La vérité est qu’il s’agit d’un plan sio-

niste de grande ampleur, le plus intelli-gent, le plus fort et le plus destructeur detoute l’histoire des manipulations. Dès larécupération intégriste du message dupauvre vendeur ambulant qui s’est immo-lé à Sidi Bouzid, j’avais gueulé : «Non, cen’est plus une révolution !» Quand leséléments les plus rétrogrades de la socié-té et quand la pensée réactionnaire veu-lent nous faire croire qu’ils mènent unerévolution, c’est faux ! La Révolution nepeut être que l’œuvre des révolution-naires, c’est-à-dire des progressistes, deceux qui veulent combattre l’ordre injustepour établir un système de justice, deliberté, de partage équitable desrichesses et de promotion de l’homme.Pas ceux qui exploitent l’ouvrier et bri-ment la femme. Ceux qui pratiquent lapolitique d’un Erdogan, chef du bazarislamiste et allié stratégique d’Israël quiorganise, chaque année, une croisièresecouée vers Ghaza pour tromper sesélèves frérots des pays arabes… LaRévolution ne peut être une action soute-nue et soufflée par l’impérialisme, l’enne-mi cruel des peuples ! La Révolutionconnaît les siens…Soudan, Égypte, Libye, Syrie, Yémen :

j’espère que ceux qui n’avaient pas saisila progression de la bête immonde ontfini par comprendre ! Cette traînée rou-geâtre du sang des innocents et cesarmadas de la terreur armées et finan-cées par les traîtres séculaires desmasses arabes, porte la signature du

grand Diable qui ne s’arrêtera jamais deprovoquer les guerres pour vendre sesarmes, assouvir ses ambitions de domi-nation du monde et servir la cause de sonEtat-poignard planté au cœur de laPalestine chérie ! Et que deviennent nos engagements

vis-à-vis de la cause sahraouie, la causede l’indépendance et de la liberté et pour-quoi se gêner et tourner en rond pour nepas dire clairement : nous ne soutenonsplus le Polisario, nous sommes les amisdu Maroc et c’est tant mieux pour nous ?Certains noient le problème dans unehypothétique Union des Etats d’Afriquedu Nord, d’autres se cachent derrière laréouverture des frontières – oui, c’est unecause sacrée, mais pas maintenant ! –pour appeler à sacrifier nos frères, alorsque des intellectuels nous font croirequ’ils agissent pour le bien de l’Algérie etqu’il vaut mieux ne pas se mettre sur ledos l’Arabie Saoudite, amie du Marocdevant l’Eternel ! Ah bon ! Nous n’avionspas peur de la France et l’OTAN réunis ;nous n’avions pas peur de la puissanteAmérique quand nous accueillions LesPanthères noires d’Angela Davis et c’estdes Al Saoud, ces peureux, que nousdevrions avoir peur ? Le Maroc et sesprotecteurs, je m’en fiche ! Ce n’est pasmon problème. Le mien, c’est l’Algérie etl’Algérie seulement. Quand ça concerneune cause que l’ONU classe toujoursdans le chapitre «décolonisation» etquand ce qui reste d’hommes libres cla-ment toujours leur solidarité, ma fierté estplutôt de voir mon pays du côté de lalégalité internationale, de la justice et dela liberté des peuples. Le Maroc, mêmeporté par toutes les grandes puissances– en fait les vraies propriétaires du royau-me – est fautif et il dégagera tôt ou tarddes terres sahraouies. Je n’ai pas à gérerses états d’âme…Je suis nostalgique et je n’ai peut-être

pas raison, mais je ne suis pas paumé.L’Algérie où j’ai vécu et que j’ai bienconnue dans ses moindres recoins, n’estpas celle que je vois aujourd’hui. Elle abeaucoup perdu sur le plan économiqueen bradant ses richesses, en privatisantsans réfléchir, en choisissant le modèled’un petit Etat de quelques centaines demilliers d’habitants au lieu de fairecomme les Grands. L’autre Algérie est laseule qui bat dans mon cœur. Retrouverla grandeur de ces options qui vont del’aiguille à la fusée, voilà qui nous ren-drait notre identité. Tout milite pour cechemin-là, la voie difficile, celle qui exige

du souffle long et chevauche les grandsespaces. Quelqu’un a écrit «the FarSouth» et j’ai bien aimé ! Notre Far West ànous, c’est cette profondeur saharienneque nous boudons. La nature et sesrichesses sans limites, les populations etleurs diversités, tout nous montre laroute… Utiliser toutes nos immensespotentialités ici, c’est le chemin qui mèneau développement et à la prospérité !Citez-moi une seule grande puissance quin’ait pas opté carrément, lourdement,franchement, pour l’industrie, oui l’indus-trie, à commencer par celle, «industriali-sante», raillée par ceux qui ont bienappris leur leçon…Enfin, je ne termine pas cette chro-

nique sans commenter l’affaire El Khabar.Là aussi, les généralisations, les particu-larismes, les manipulations politicienneset tout le tralala faussent le débat. Je n’aiaucun problème à souligner que cettemodeste plume qui s’exprime dans laclarté, n’a jamais hésité à soutenir cecapitaine d’industrie que je ne connaispas personnellement. A chaque fois, par-fois seul, j’écrivais pour dire que cethomme – reçu par les chefs d’Etat etdéclaré «homme de l’année» enLombardie – ; cet homme qui investit enAmazonie dans des projets colossaux etqui veut aider son pays, devrait être unplus pour l’Etat, le pays, la Nation ! Clair,net et précis.Ceci étant, de quoi s’agit-il cette fois-ci

? D’une transaction commerciale. Donc,on peut parler d’une entrave à la libertéd’entreprendre mais, s’il vous plaît, lais-sez tranquille la liberté de la presse ! Non,j’adore ce que fait cet homme et je reste-rai à ses côtés mais je ne peux considé-rer l’acte de vendre une propriété, une«aventure intellectuelle», à un archi-mil-liardaire, aussi juste et respectable soit-il,comme quelque chose qui va renforcer laliberté de la presse. Tu vends, tu achètes,c’est banal mais, dans la presse, un jourou l’autre tu auras à choisir entre taconscience et ne pas t’opposer aux inté-rêts de ton patron. C’est cela ce que jecrois, en toute liberté et bien calé encoredans l’un des fauteuils d’actionnaire dece Soir encore propriété de quatre journa-listes. Et quand nous ne serons pluscapables de poursuivre la route et decontinuer à donner vie à cette «aventureintellectuelle» entamée il y a 26 années, ilse peut que l’ogre capitaliste et sonimplacable loi du marché bouffent nospetites prétentions de journalistes libres,au prix de quelques sous et, à ce

moment-là, il serait bon pour nous desavoir quitter la table. Certainement queces sous – à la petite taille de notre entre-prise – ne nous permettront pas beau-coup de folies, mais ce sera beaucouppour nous, beaucoup pour mener la bellevie sur une plage lointaine, quelque partdans ce vaste monde. La presse, ce serafini pour nous et la liberté de la pressesera le combat d’une autre génération…Enfin, on devrait laisser tranquille le

particularisme kabyle. M. Rebrab n’estpas visé en tant que Kabyle parce qu’ilfaudrait alors nous expliquer pourquoi ladeuxième fortune est celle d’un autreKabyle, M. Haddad, très proche celui-làdu pouvoir ! Donc cet argument est faux.Et ça ne sert ni la Kabylie, ni le combatdes hommes libres de cette région pion-nière de la lutte pour la liberté, la démo-cratie et la citoyenneté.Voilà ce que m’inspire cette actualité

agitée. Mon vœu est que le jusqu’aubou-tisme n’aille pas à son terme. Il y a tou-jours des solutions médianes où l’on nelaisse ni ses convictions, ni son honneur.Juste quelques plumes. Devant la puis-sance d’un Etat et le poids d’un Rebrab,que valent ces plumes ?

M. F.

P. S. : une seule question et répondezcomme vous voulez : aurais-je pu écrirecet article dans la presse publique ? Etaurait-il été publié par mon patron si j’enavais un ?

Ce que je crois, je le dis et… tant pis !

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Rebrab-pouvoir. C’est l’escalade. A mon avis, si c’est vrai-ment l’escalade, au final, c’est le…

… montagnard qui va l’emporter !

— Si Ammar ! Si Ammar ! Il paraît que c’est H’mimed lefavori de la cour, maintenant. — Zen ! Je dois rester zen. Les consignes sont claires,je ne dois pas perdre mon sang-froid. — Si Ammar ! Si Ammar ! Vos demandes d’audience auPalais sont toutes revenues avec un tampon «Refusé». — Non, je ne m’énerverai pas ! Il n’est pas question queje pète un câble. Ils ont été très clairs lors du dernierrecadrage : je dois me taire. Ou du moins me montrersous mon visage zarathoustrien. Le pouce et l’indexréunis, et mumm ! — Si Ammar ! Si Ammar ! Il paraît que le RND a reçu lefeu vert pour un raz-de-marée anticipé aux législatives,en attendant 2019. — Rien à faire, vous ne me ferez pas sortir de mesgonds. D’autant plus que mes gonds sont de fabricationfrançaise, donc solides… — Si Ammar ! Si Ammar ! Des gorges profondes au seindu RND nous ont appris que ce parti comptait sou-mettre une proposition de loi interdisant à tout leaderpolitique de posséder une résidence en France. — Pfutt ! Regardez mes mains ! Elles ne tremblent

même pas. C’est que je suis scrupuleux, moi, dans lerespect des consignes de recadrage et de l’«intimage»au silence. Là, maintenant, vous pourriez m’apprendreque le Palais exige que je somme Paris de se repentir deses crimes coloniaux que ça ne me ferait pas plus d’ef-fet que ça. Vous fatiguez pas, je suis blindé depuis lesderniers messages au calme que l’on m’a transmis deZeralda. Je sais comprendre les messages, moi. Pascomme d’autres. C’est ce qui fait ma force… — Si Ammar ! Si Ammar ! Cette info d’un FLN qui seraitcontraint d’exiger la repentance de la France, nous nel’avons pas. Donc, nous ne pouvons vous la donner.Par contre, nous apprenons à l’instant que les dober-mans qui ont mordu Belayat ont été piqués par desvétérinaires et ensuite incinérés sur ordre du Palaisdans une décharge publique située dans une communedirigée par un maire RND… — Quoi ? Ils ont touché à mes plus fidèles d’entre lesfidèles. Ils ont assassiné ma garde rapprochée. Et ilsveulent que je garde mon calme, que je reste sagementdans le cadre ? Inaâl bou le cadre et le menuiser qui l’afabriqué ! J’enrage ! Je bous de colère. J’en ai la baveaux lèvres qu’on ait osé toucher au saint du saint, àmon pré-carré. Vite ! Donnez-moi du thé à fumer pourque je puisse rester éveillé à ce cauchemar qui conti-nue.

H. L.

Jamais sans mes dobs !

Par Maâmar [email protected]

LES CHOSES DE LA VIE