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Année 2005 4 e trimestre Ecole du Sabbat des adultes

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Année 2005 4e trimestre

Ecole du Sabbat des adultes

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Les Leçons de lʼEcole du Sabbat sont un programme dʼétude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et lʼEsprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et di-recte. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin dʼassurer la clarté du

texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus appro-

fondie des livres originaux est vi-vement recommandée.

Illustrations : Getty Images (première et dernière de couverture)

Leçons de lʼécole du Sabbat : Octobre à Décembre 2005. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de lʼécole du Sabbat.

Réalisation :Seventh Day Adventist Reform MovementP.O. Box 7240Roanoke, VA 24019 — 5048 USA

Site Internet Officiel aux E-U : http://www.sdarm.org

E-mail (Etats-Unis):[email protected]

Traduction et distribution en France :Eglise Adventiste du 7e Jour,

Mouvement de Réforme11 rue de Viry

91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 15,24 € /an(à régler à lʼadresse ci-dessus)

imprimé en Croatie

SOMMAIRE

5 La patience10 L’amitié fraternelle15 L’amitié fraternelle (suite)20 L’amour de Dieu25 L’amour de Dieu (suite)31 L’amour de Dieu dans la famille36 L’amour de Dieu dans l’église41 L’amour de Dieu dans l’église

(suite)46 L’amour de Dieu dans l’égli-

se — l’hospitalité52 L’amour de Dieu dans l’égli-

se — l’hospitalité (suite)57 Le plus grand don62 Le plus grand don (suite)67 “Je reviendrai”57 La récompense des

fidèles

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 3

Avant-propos

Cette année, les étudiants de lʼécole du sabbat du monde entier ont étudié le Ca-ractère Chrétien, basé sur lʼéchelle du progrès de Pierre que lʼon trouve dans 2 Pierre 1 : 5-7, “faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la con-naissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la patience, à la patience la piété, à la piété lʼamitié fraternelle, à lʼamitié fraternelle lʼamour.” Il nous est rappelé que ce nʼest quʼen coopérant avec la puissance de Dieu que nous pouvons atteindre ces belles qualités dans toute leur pureté, “sa divine puissance nous [ayant] donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu ; celles-ci nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise.” (versets 3 et 4). Ce dernier trimestre, en progressant sur cette échelle et en examinant tout ce que sous-entend ce chemin, notre étude insistera sur les échelons les plus élevés, lʼamitié fraternelle et enfin la charité ou lʼamour. Quelle merveilleuse qualité que la charité ! Les gens du monde peuvent parler dʼamour mais leur amour est souvent basé sur des mobiles plutôt égoïstes. La langue grecque utilise des mots différents pour traduire lʼamour, y compris phileo qui est lʼamour au sein de la famille ou entre amis, eros, lʼamour romantique entre un mari et une femme, et agape, qui est lʼamour totalement désintéressé dont une personne fait preuve envers une autre en lui rendant service sans attendre quoi que ce soit en retour. Cʼest cet amour, agape, qui règne dans le ciel et qui constitue un signe certain de lʼaction du Saint-Esprit dans le cœur humain—le plus puissant témoignage qui puisse être rendu sur la mission de notre Seigneur envers cette planète. Nous avons davantage besoin de cet amour connu aussi sous le nom de charité. En fait, “la principale cause de notre inefficacité en tant que peuple est le manque de foi et dʼamour. Ces principes sont essentiels à notre prospérité en tant que peuple.”—Manuscript Releases, volume 19, page 14. “Le plus grand de tous les dons, de tous les talents, cʼest le véritable amour chré-tien. Cʼest la preuve la plus lumineuse de la puissance de la religion. Cet amour rend quotidiennement témoignage de Christ au monde. Le Seigneur appelle ses églises à manifester cet amour.”—The Signs of the Times, 2 octobre 1901. Frères et sœurs, cultivons ces précieuses qualités du caractère chrétien, afin que par la grâce de Dieu nous puissions vraiment, dans notre vie quotidienne, gravir cette échelle jusquʼaux échelons les plus élevés !

Le Département de lʼEcole du Sabbat de la Conférence Générale.

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4 Leçons de l’école du Sabbat, 3er trimestre 2005

Sabbat, 1 octobre 2005

Offrande spéciale pour le développement

de lʼécole du sabbat au Myanmar

Le Myanmar, pays du sud de lʼAsie autrefois ap-pelé Birmanie, abrite 43 millions dʼhabitants. La grande majorité de la population, 85 % et plus, est bouddhiste. Ce merveilleux pays avec ses montagnes majestueuses et son littoral immaculé bordant lʼocéan indien a souvent été assombri par des conflits internes ethniques et politiques. Le message de la Réforme est parvenu en Birmanie au milieu du vingtième siècle. L̓ œuvre a commencé sous la forme dʼune mission mais a maintenant été organisée en un Champ autonome au sein de la Région de lʼAsie. Par la grâce de Dieu, les croyants dʼici, bien que pauvres en biens de ce monde, ont toujours pu répandre lʼévangile et même susciter de lʼintérêt dans les pays environnants comme la Thaïlande. Le Département de lʼEcole du Sabbat de la Conférence Générale a analysé lʼœu-vre missionnaire dans les pays himalayens et a décidé que la Birmanie était un excel-lent lieu à partir duquel il serait possible de développer lʼœuvre littéraire dans toute la région. L̓ offrande recueillie aujourdʼhui servira à préparer de la littérature en langues locales plus accessibles aux gens vivant dans les communautés montagneuses isolées. En leur fournissant des leçons dans leurs langues tribales nous facilitons la tâche des missionnaires qui peuvent toucher les cœurs de personnes vivant loin des influences chrétiennes. Veuillez sʼil vous plaît prendre en considération lʼœuvre littéraire en Birmanie et dans les pays environnants lorsque vous préparerez votre offrande pour cette quête spéciale.

Vos frères et sœurs du champ croate

PROJECT GCSSD

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 5

Leçon 1 Sabbat 1er octobre 2005

La patience

“Car vous avez besoin de persévérance, afin quʼaprès avoir accompli la vo-lonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.” (Hébreux 10 : 36).

“La patience répand un baume de paix et dʼamour dans la vie du foyer. … Elle recherche lʼunité dans lʼéglise, dans la famille et dans la communauté. Il faut mêler cette grâce à nos vies.”—The Review and Herald, 21 février 1888.

Lecture proposée : Jésus-Christ, chapitre 77 “Dans le prétoire de Pilate”.

Dimanche 25 septembre

1. LA TEMPÉRANCE AVANT LA PATIENCE

a. Pourquoi la tempérance précède-t-elle la patience ? 2 Pierre 1 : 6.

“Toute habitude ou toute pratique qui affaiblit les nerfs et les capacités du cer-veau ou la force physique nous rend incapables de pratiquer la vertu citée après la maîtrise de soi – la patience.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 825.

“Il est presque impossible à une personne intempérante dʼêtre patiente. Certains dʼentre nous ont un tempérament nerveux et sont par nature aussi rapides que lʼéclair pour penser et agir ; mais que personne ne pense quʼil ne peut apprendre à devenir patient. La patience est une plante qui croîtra rapidement si on la cultive soigneuse-ment.”—My Life Today, page 97.

“Il faut que le travail de lʼestomac soit terminé quand on se couche, car cet orga-ne doit se reposer comme tout le reste du corps. Les soupers pris tard dans la nuit sont particulièrement nuisibles aux personnes sédentaires. Les troubles quʼils engendrent sont souvent à lʼorigine dʼune maladie mortelle. Dans bien des cas, la faiblesse qui provoque le désir de manger avant de se coucher provient de ce que les organes digestifs ont été surmenés pendant la journée. Après avoir digéré un repas, ils ont besoin de repos. Cinq ou six heures au moins devraient sʼécouler entre les repas. Dʼailleurs, bien des personnes, après en avoir fait lʼessai, trouvent que deux repas par jour valent mieux que trois.”—Le Ministère de la Guérison, page 257.

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6 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Lundi 26 septembre

2. AIDER LES PETITS À ÊTRE PATIENTS

a. Comment la tempérance peut-elle aider les enfants à développer un tempé-rament doux ? Proverbes 22 : 6.

“Les premiers rudiments de lʼéducation que les enfants en bas âge doivent re-cevoir de leur mère doivent porter sur leur santé physique. Pour maintenir leur santé dans le meilleur état possible, il ne faut leur donner que des aliments sains, quʼils prendront à des heures régulières et pas plus de trois fois par jour ; deux repas seraient encore préférables à trois. Si les enfants sont élevés dans une discipline correcte, ils apprendront très tôt quʼils nʼobtiendront rien en pleurant ou en sʼexcitant. Dans lʼédu-cation de ses enfants, une mère avisée agira davantage en ayant leur bien en vue quʼen songeant à son propre confort.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 268.

b. Quʼa confirmé Sœur White après avoir elle-même aidé plusieurs enfants à son propre domicile ? 1 Corinthiens 10 : 31.

“Pendant plus de douze ans, nous nʼavons pris que deux repas par jour de nour-riture simple et non stimulante. Pendant toute cette époque, nous avions presque con-tinuellement à nous occuper dʼenfants dʼâges divers allant de trois à treize ans. Nous avons travaillé peu à peu et avec soin à modifier leurs habitudes alimentaires, à passer de trois à deux repas par jour et dʼune nourriture stimulante comme la viande, les sau-ces riches, les tourtes, les gâteaux, le beurre, les épices, etc. à des fruits, des légumes et des céréales simples et sains. Le résultat a été que nos enfants nʼont pas été ennuyés avec les différentes maladies dont les enfants sont plus ou moins sujets. Ils ont parfois pris froid par négligence mais cela les a rarement rendus malades. … Les enfants élevés de cette manière sont bien plus faciles à contrôler que ceux quʼon laisse manger nʼimporte quand tout ce dont ils ont envie. Ils sont souvent joyeux, satisfaits et en bonne santé. Même le plus entêté, le plus passionné et le plus rétif devient soumis, patient et capable de maîtrise de soi si lʼon continue à suivre ce genre de régime associé à une direction ferme mais aimable dans les autres domai-nes.”—The Health Reformer, 1er mai 1877.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 7

Mardi 27 septembre

3. DES EXEMPLES DE PATIENCE

a. Que dit Dieu à propos du caractère de Job ? Job 1 : 1, 8.

b. Que devrions-nous apprendre de la réaction de Job à la première attaque dévastatrice de Satan contre ses enfants et ses biens ? Job 1 : 13-22.

“Pour compléter sa moisson dʼâmes non préparées à mourir, le tentateur se sert aussi des éléments. Il a étudié les secrets des laboratoires de la nature et, dans la me-sure où Dieu le lui permet, il use de tout son pouvoir pour diriger les éléments. Quand Dieu lʼautorisa à frapper Job, il fut capable de faire tomber en succession rapide sur le patriarche des calamités qui emportèrent ses troupeaux, ses serviteurs, ses maisons et ses enfants. Cʼest Dieu qui protège les siens de la puissance du destructeur.”—La Tragédie des Siècles, page 638 (GC 599, CI 630).

c. Après avoir détruit les enfants de Job et tous leurs biens, comment Satan continua-t-il dʼessayer de décourager le patriarche ? Job 2 : 3-8.

“[Job 1 : 12 ; 2 : 6]. Alors Satan fit disparaître tout ce que possédait Job – ses troupeaux, ses serviteurs et ses servantes, ses fils et ses filles ; «puis il frappa Job dʼun ulcère malin, depuis la plante du pied jusquʼau sommet de la tête» (Job 2 : 7).”—Edu-cation, page 177.

d. Que suggéra la femme de Job et quelle fut sa réponse ? Job 2 : 9-10.

“Job fut dépouillé de toutes ses possessions terrestres et tellement tourmenté dans son corps quʼil était en abomination à sa famille et à ses amis ; cependant, il demeura ferme.”—Conquérants Pacifiques, page 513.

e. Comment la prophétie dʼEsaïe décrit-elle lʼattitude de Christ devant ses en-nemis ? Esaïe 53 : 7. Que devrions-nous apprendre de la manière dont cette prophétie sʼest accomplie ? Marc 14 : 60-62.

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8 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mercredi 28 septembre

4. LECTURE DE LʼACTE DʼACCUSATION ET CRUCIFIXION

a. Quelle fut la procédure de Christ devant les cours de Pilate et dʼHérode ? Matthieu 27 : 11-14 ; Luc 23 : 6-9.

“Le Christ se tenait derrière Pilate, à la vue de tous ceux qui se trouvaient dans la cour, et il entendait les insultes. Cependant il ne répondit pas aux accusations men-songères dirigées contre lui. Toute son attitude disait assez quʼil avait le sentiment de son innocence. Les vagues furieuses qui déferlaient sur lui le laissaient impassible. On aurait dit quʼune houle impétueuse, sʼélevant toujours plus haut, comme les va-gues de lʼocéan soulevées par la tempête, se brisait autour de lui, sans le toucher. Il restait silencieux, mais son silence était éloquent. Une lumière, venant de lʼintérieur, illuminait toute sa personne. L̓ attitude de Jésus étonnait Pilate.”—Jésus-Christ, pages 728-729.

b. Comment Christ réagit-il pendant sa crucifixion ? Luc 23 : 33-47.

“Parvenus au lieu de lʼexécution, les prisonniers sont attachés aux instruments du supplice. Les deux larrons se débattent entre les mains de ceux qui veulent les placer sur la croix ; mais Jésus ne fait aucune résistance. Sa mère, sʼappuyant sur Jean, le disciple bien-aimé, est venue au Calvaire sur les traces de son fils. Elle lʼa vu sʼaf-faisser sous le poids de la croix ; elle voudrait soutenir, de sa main, la tête meurtrie, baigner le front qui, si souvent, sʼest appuyé sur son sein. Mais cette consolation lui est refusée. … Le Sauveur ne fait entendre aucun murmure. Son visage reste calme et serein, mais de grosses gouttes de sueur emperlent son front. Pas une main secourable pour essuyer la sueur mortelle de son visage, pas une parole de sympathie et dʼattachement inébranlable ne vient réconforter son cœur humain. Pendant que les soldats accom-plissent leur besogne barbare, Jésus prie pour ses ennemis : «Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce quʼil font.» Son esprit se détache de ses propres souffrances pour songer au péché de ses persécuteurs et à la rétribution terrible qui les attend. Aucune malédiction nʼest prononcée sur les soldats qui le traitent avec tant de dureté. Aucun sentiment de vengeance nʼest exprimé à lʼadresse des prêtres et des chefs qui se ré-jouissent de leur œuvre. Le Christ a pitié de leur ignorance et de leur culpabilité. Il se contente dʼimplorer leur pardon, comme dans un souffle – «car ils ne savent pas ce quʼils font».”—Jésus-Christ, pages 748-749.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 9

Jeudi 29 septembre

5. LA PATIENCE – RÉSULTAT DE LA JUSTIFICATION PAR LA FOI

a. Quel est le seul moyen de développer la patience ? Romains 5 : 1-5.

“Ceux qui se tiennent sans crainte sur le front de la bataille doivent être pleine-ment conscients de la lutte spéciale que Satan mène contre eux. Quand ils le verront attaquer ils fuiront vers la Forteresse. Ils sentent quʼils ont besoin de la force divine et cʼest en elle quʼils travaillent ; cʼest pourquoi leurs victoires ne les enflent pas dʼorgueil mais les mènent à sʼappuyer plus solidement par la foi sur le Tout-Puissant. Leur cœur ressent une profonde et fervente gratitude envers Dieu et ils se réjouissent dans la tribulation quʼils traversent tandis que lʼennemi les presse. Ces serviteurs de bonne volonté gagnent une expérience et forment un caractère qui honorera la cause de Dieu.”—Testimonies, volume 2, page 510.

b. Comment la patience favorise-t-elle nos efforts missionnaires ? 2 Corin-thiens 6 : 3-10.

“La patience, comme le courage, a ses victoires. Par la douceur dans lʼépreuve, comme par lʼaudace dans les entreprises, on peut amener des âmes au Christ. Le chré-tien qui fait preuve de persévérance et de fermeté dans les tribulations et les souffran-ces, celui qui affronte même la mort avec la paix et la sérénité dʼune foi inébranlable, se rend parfois plus utile à lʼEvangile que par toute une vie de labeur fidèle.”—Con-quérants Pacifiques, page 412.

c. Citez un signe particulier auquel on reconnaît le reste du peuple de Dieu. Apocalypse 14 : 12.

Vendredi 30 septembre

RÉVISION PERSONNELLE 19 h 30

1. Comment définissez-vous la patience selon la Bible ?2. Pourquoi la tempérance est-elle nécessaire pour développer la patience ?3. Résumez lʼexpérience de Job.4. Quʼest-il écrit de la patience de Christ ?5. La patience est-elle la cause ou le résultat de la justification devant Dieu ?

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10 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Leçon 2 Sabbat 8 octobre 2005

Lʼamitié fraternelle

“Par amour fraternel, soyez pleins dʼaffection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques.” (Romains 12 : 10).

“Une des plus grandes preuves de la vraie conversion réside dans lʼamour que lʼon ressent pour Dieu et le prochain. Les hommes qui acceptent Jésus comme ré-dempteur éprouvent une affection profonde et sincère pour ceux qui partagent cette précieuse foi.”—Conquérants Pacifiques, page 232.

Lecture proposée : Jésus-Christ, pages 682-683.

Dimanche 2 octobre

1. LʼAMOUR FRATERNEL

a. Quʼest-il écrit de lʼéglise chrétienne primitive ? Actes 4 : 32-35. Quand cet amour fut-il manifesté ?

“Après lʼeffusion du Saint-Esprit, lorsque les disciples allèrent proclamer au monde un Sauveur ressuscité, leur unique préoccupation fut le salut des âmes. Ils se complaisaient dans la douceur de la communion des saints ; ils étaient compatissants, prévenants, désintéressés, désireux de se sacrifier pour la vérité. Ils révélaient dans leur vie quotidienne lʼamour que le Christ leur avait recommandé de cultiver, et par des paroles et des actes généreux, ils sʼefforçaient de le faire naître dans dʼautres cœurs. Les croyants devraient toujours pratiquer cet amour, et aller de lʼavant, en obéis-sant à ce commandement nouveau. En vivant en communion étroite avec le Christ, ils seraient rendus capables de répondre à ses exigences. Leur vie magnifierait la puis-sance dʼun Sauveur qui peut justifier par sa justice.”—Conquérants Pacifiques, page 488.

b. Comment Paul exhorta-t-il les Thessaloniciens à cet égard ? 1 Thessaloniciens 4 : 9-10.

“Une des plus grandes preuves de la vraie conversion réside dans lʼamour que lʼon ressent pour Dieu et le prochain. Les hommes qui acceptent Jésus comme ré-dempteur éprouvent une affection profonde et sincère pour ceux qui partagent cette précieuse foi.”—Conquérants Pacifiques, page 232.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 11

Lundi 3 octobre

2. EXHORTATIONS AUX HÉBREUX

a. Quel thème essentiel est inclus dans le message de Paul aux croyants juifs ? Hébreux 13 : 1-3 ; Matthieu 25 : 40.

“Paul exhorte ainsi les Hébreux : «Persévérez dans lʼamour fraternel.» Ne vous imaginez pas quʼil y aura un temps où cette exhortation ne sera pas nécessaire car lʼamour fraternel peut cesser. Il continue : «Nʼoubliez pas lʼhospitalité ; car en lʼexer-çant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir» (Hébreux 13 : 1-2). Veuillez lire Matthieu 25 : 31 et les versets suivants. Lisez-les, frères, la prochaine fois que vous prendrez votre Bible pour le culte familial du matin ou du soir. Les bonnes œuvres accomplies par ceux qui devront être accueillis dans le royaume ont été faites à Christ dans la personne de son peuple souffrant. Ceux qui ont fait ces bonnes œuvres nʼont pas remarqué quʼils avaient fait quoi que ce soit pour Christ. Ils nʼont fait que leur devoir envers lʼhumanité souffrante. Ceux qui se trouvent à gauche nʼont pas remar-qué quʼils avaient maltraité Christ en négligeant les besoins de son peuple. Mais ils ont manqué dʼagir pour Jésus dans la personne de ses saints et pour cette carence ils doivent aller au châtiment éternel. Un point particulier de leur négligence est énoncé comme suit : «Jʼétais étranger et vous ne mʼavez pas recueilli.»”—Testimonies, vo-lume 1, pages 679-680.

“Dieu désire voir régner au sein de son peuple lʼunion et lʼamour fraternel. Peu avant sa crucifixion, Jésus, dans sa prière, demandait que ses disciples fussent un comme il est lui-même un avec le Père, afin de faire connaître au monde que Dieu lʼavait envoyé. Cette prière si touchante qui a traversé les siècles est aussi pour nous. Jésus ajoute en effet : «Ce nʼest pas seulement pour eux que je prie, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole.» Sans sacrifier jamais un seul principe de la vérité, nous devons tendre avec constance vers cette unité qui prouve que nous sommes disciples du Maître. «Cʼest à lʼamour que vous aurez les uns pour les autres, dit encore Jésus, que tous connaîtront que vous êtes mes disciples.»”—Patriarches et Prophètes, pages 503-504 (V&S) ou 533 (Bâle).

b. Quelle est la seule façon de gravir avec succès lʼéchelle chrétienne ? Hébreux 12 : 1-4.

“Il ne sʼagit pas de penser à tous ces échelons à la fois, et de les compter en partant ; mais si vous fixez les yeux sur Jésus, uniquement préoccupés de la gloire de Christ, vous ferez des progrès.”—Messages à la Jeunesse, page 42.

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12 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mardi 4 octobre

3. LʼÉGLISE DE PHILADELPHIE

a. Quelle promesse spéciale est contenue dans la prophétie donnée à lʼéglise de Philadelphie ? Apocalypse 3 : 7-12.

“Qui est-ce qui se tiendra le plus près du Christ, sinon celui qui aura été le plus profondément imprégné de lʼesprit de sacrifice et dʼamour. Cet amour «ne se vante pas, il ne sʼenfle pas dʼorgueil, … il ne cherche pas son intérêt, il ne sʼirrite pas, il ne médite pas le mal». Cet amour est celui qui pousse le disciple, comme il a poussé notre Seigneur, à tout donner, à vivre, à travailler et à se sacrifier jusquʼà la mort pour sauver lʼhumanité.”—Jésus-Christ, pages 542-543.

b. Comment, nous qui vivons à la période de Laodicée, participons-nous de la merveilleuse promesse faite à lʼéglise de Philadelphie ? Apocalypse 3 : 21 ; 20 : 4.

“Nous entendîmes bientôt la voix de Dieu, semblable au bruit des grandes eaux, annonçant le jour et lʼheure du retour de Jésus. Les justes vivants, au nombre de 144 000, reconnurent et comprirent la voix, alors que les méchants la prirent pour le tonnerre et un tremblement de terre. Lorsque Dieu annonça le temps, il répandit sur nous le Saint-Esprit. Nos visages en furent illuminés et reflétèrent la gloire divine, comme celui de Moïse alors quʼil descendait du Mont Sinaï. Les 144 000 étaient tous scellés et parfaitement unis. Sur leur front se lisaient ces mots : «Dieu, nouvelle Jérusalem», et on y voyait une étoile glorieuse contenant le nouveau nom de Jésus. Notre état heureux et saint enflammait la colère des méchants, et ils se précipitèrent sur nous avec violence pour nous appréhender et nous jeter en prison. Nous levâmes la main au nom du Seigneur et ils tombèrent impuissants sur le sol. Alors la synagogue de Satan sut que le Seigneur nous avait aimés, nous qui pou-vions nous laver mutuellement les pieds et saluer les frères par un saint baiser. Ils se jetèrent à nos pieds et adorèrent.”—Premiers Ecrits, page 15.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 13

Mercredi 5 octobre

4. BÂTIR SUR UN NOUVEAU COMMANDEMENT

a. Quelle position lʼamitié fraternelle tient-elle sur lʼéchelle de la perfection chrétienne ? 2 Pierre 1 : 7.

“Nous devrions ressentir pour les autres lʼamour que Christ a eu pour nous. L̓ homme est estimé à sa juste valeur par le Seigneur du ciel. Sʼil nʼest pas très gentil dans son foyer terrestre, il nʼest pas prêt pour le foyer céleste. Sʼil veut agir à sa guise sans se soucier des gens quʼil attriste, il ne sera pas satisfait au ciel à moins quʼil nʼy règne en maître. L̓ amour de Christ doit diriger nos cœurs.”—The Review and Herald, 21 février 1888.

b. Sur quel point essentiel Christ a-t-il insisté avant sa crucifixion et pourquoi cela fut-il appelé un “nouveau commandement” ? Jean 13 : 34 ; 15 : 10, 12-13, 17.

“[Jean 15 : 17 ; 13 : 34]. Ce commandement était nouveau pour les disciples ; car jusque-là ils ne sʼétaient pas aimés les uns les autres comme le Christ les avait aimés. Jésus jugeait quʼils avaient besoin dʼêtre dirigés par de nouvelles idées et de nouveaux mobiles ; quʼils devaient se conformer à de nouveaux principes ; que sa vie et sa mort, à la lumière de son sacrifice, allaient leur donner une nouvelle conception de lʼamour.”—Jésus-Christ, pages 682-683.

“Les croyants devraient toujours pratiquer cet amour, et aller de lʼavant, en obéis-sant à ce commandement nouveau.”—Conquérants Pacifiques, page 488.

c. Comment Jean explique-t-il le “nouveau commandement” ? 1 Jean 2 : 7-11.

“Ce nʼest pas lʼopposition venant de lʼextérieur qui constitue le plus grand dan-ger pour lʼEglise ; ce sont les péchés entretenus dans le cœur des croyants. Ces péchés les mèneront au désastre et retarderont la marche de la cause de Dieu. Il nʼest pas de moyen plus sûr dʼaffaiblir la spiritualité que de cultiver lʼenvie, la suspicion, la criti-que et la méfiance. Dʼautre part, lʼharmonie et lʼunité qui existent parmi les hommes aux disposi-tions variées formant son Eglise constituent la preuve la plus convaincante que Dieu a envoyé son Fils dans le monde.”—Conquérants Pacifiques, page 490.

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14 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Jeudi 6 octobre

5. ACCOMPLIR LA LOI

a. Comment pouvons-nous accomplir la loi de Dieu dans notre vie ? Romains 13 : 8-10.

“La justice, cʼest lʼamour et lʼamour est la caractéristique et la vie même de Dieu. La justice de Dieu a été personnifiée par Jésus : en le recevant, nous recevons la justi-fication.”—Heureux Ceux Qui …, page 25 ou Une Vie Meilleure, page 31.

b. Comment pouvons-nous recevoir cet amour dans notre cœur ? Romains 5 : 1-5 ; Jean 16 : 13.

“[La justification] ne sʼobtient ni par des luttes douloureuses, ni par un labeur épuisant, ni par des dons ou des sacrifices ; elle est donnée gratuitement à toute âme qui a faim et soif de la recevoir. «Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui nʼa pas dʼargent ! venez, achetez et mangez … sans argent et sans rien payer.» «Tel est le salut qui leur viendra de moi, dit lʼEternel.» (Es. 54 : 17). «Et voici le nom dont on lʼappellera : lʼEternel notre justice.» (Jér. 23 : 6). Il nʼy a rien dʼhumain qui puisse apporter quelque satisfaction à cette faim et à cette soif de lʼâme. Mais Jésus dit : «Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quel-quʼun entend ma voix et ouvre la porte, jʼentrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.» (Apoc. 3 : 20). «Je suis le Pain de vie. Celui qui vient à moi nʼaura jamais faim, et celui qui croit en moi nʼaura jamais soif.» (Jean 6 : 35). De même que nous avons besoin dʼaliments pour entretenir nos forces physi-ques, nous avons aussi besoin de Jésus-Christ, le Pain du ciel, pour entretenir notre vie spirituelle et les forces nécessaires à lʼaccomplissement des œuvres de Dieu. De même que le corps a besoin de nourriture pour conserver sa santé et sa vigueur, de même aussi lʼâme doit être sans cesse en communion avec le Christ, se soumettre à lui et dépendre entièrement de lui.”—Heureux Ceux Qui …, pages 25-26 ou Une Vie Meilleure, page 31.

Vendredi 7 octobre

RÉVISION PERSONNELLE 19 h 16

1. Quelle était la caractéristique principale de lʼéglise chrétienne primitive ?2. Expliquez la relation entre lʼéglise de Philadelphie et les 144 000.3. Comment pouvons-nous gravir lʼéchelle chrétienne ?4. Pourquoi avoir “de lʼamour les uns pour les autres” est-il appelé “un com-

mandement nouveau” ?5. Quʼest-ce que lʼamour de Dieu nous rendra capables de faire ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 15

Leçon 3 Sabbat 15 octobre 2005

Lʼamitié fraternelle (suite)

“Par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par lʼEsprit saint, par un amour sincère.” (2 Corinthiens 6 : 6).

“[Paul] se cramponnait à la croix comme à la seule garantie de son succès. L̓ amour du Sauveur était le mobile constant qui le soutenait dans ses luttes avec lui-même et avec le mal, ou lorsque le service du Christ lʼexposait à lʼinimitié du monde et à lʼhostilité de ses ennemis.”—Le Ministère Evangélique, page 57.

Lectures proposées : Patriarches et Prophètes, pages 208-210, 228-232 (Bâle) ou pages 187-189, 207-211 (V&S).

Conquérants Pacifiques, chapitre 25.

Dimanche 9 octobre

1. JOSEPH ET SES FRÈRES

a. Comment Joseph fut-il traité par ses frères ? Genèse 37 : 18-28.

“En vain, dans sa terreur et son affolement, sʼadressait-il tantôt à lʼun, tantôt à lʼautre de ses frères.”—Patriarches et Prophètes, page 189 (V&S) ou 209 (Bâle).

b. Que devrions-nous apprendre de la manière dont Joseph sʼest comporté avec ses frères malgré leurs cruautés passées ? Genèse 45 : 3-8.

“La vie de Joseph est une image de la vie de Jésus-Christ. Par envie, ses frères lʼavaient vendu comme esclave. Ils voulaient ainsi lʼempêcher de devenir plus grand quʼeux. Aussi, quand ils lʼeurent exilé en Egypte, se flattèrent-ils à la pensée quʼils nʼauraient plus rien à craindre de ses songes. Mais Dieu dirigea les événements de manière à réaliser précisément ce quʼils avaient voulu prévenir. De même, les prêtres et les principaux des Juifs, jaloux de Jésus et craignant quʼil nʼobtînt du peuple la fa-veur quʼils briguaient pour eux-mêmes, le mirent à mort pour lʼempêcher de devenir roi. Mais en agissant ainsi, ils contribuèrent précisément à ce résultat.”—Patriarches et Prophètes, page 217 (V&S) ou 238 (Bâle).

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16 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Lundi 10 octobre

2. ELISÉE ET LES SYRIENS

a. Comment Dieu est-il intervenu en faveur de son peuple après que le roi de Syrie eût conçu des plans contre Israël ? 2 Rois 6 : 8-12.

“Au cours dʼune invasion syrienne, le roi ennemi cherchait à faire périr Elisée, parce que celui-ci dévoilait tous ses plans contre Israël. Le roi de Syrie tint un jour conseil avec ses serviteurs, et leur dit : «Mon camp sera dans un tel lieu.» Mais le pro-phète en eut connaissance par une révélation divine.”—Prophètes et Rois, page 196.

b. Quʼest-ce que le roi décida de faire avec Elisée ? 2 Rois 6 : 13-14.

c. Comment Dieu intervint-il pour protéger son messager ? 2 Rois 6 : 15-20.

“Dieu ouvrit les yeux de cet homme qui «vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour dʼElisée.» Entre le serviteur de Dieu et les armées ennemies se tenait une cohorte dʼanges, formant un cercle protecteur. Ces êtres célestes étaient descendus en force imposante, non pour exterminer, ni pour obtenir des hommages, mais pour camper auprès des bien-aimés du Seigneur, les aider dans leur faiblesse et leur impuissance.”—Prophètes et Rois, page 197.

d. Comment Elisée se comporta-t-il envers ses ennemis ? 2 Rois 6 : 21-23.

e. Dans quel sens cette attitude dʼElisée doit-elle être une source dʼinspira-tion supplémentaire pour ceux qui cherchent à présenter le message actuel dʼElie ? Romains 12 : 21.

“A toute époque, il est répondu à la nécessité du moment par la venue dʼun hom-me. Le Seigneur est miséricordieux. Il comprend la situation. Sa volonté aujourdʼhui est que, pour le temps présent, la gentillesse dʼElisée ressemblant à celle dʼun agneau dépasse la sévérité dʼElie. … Elisée reçut une double portion de lʼesprit qui avait reposé sur Elie. La puissance de lʼesprit dʼElie était en lui unie à la gentillesse, à la miséricorde, à la tendre compas-sion de lʼesprit de Christ.”—Spalding and Magan Collection, page 231.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 17

Mardi 11 octobre

3. CHRIST, NOTRE MAÎTRE ET NOTRE EXEMPLE

a. Par quel thème essentiel Christ introduit-il son célèbre appel “Soyez donc parfaits” ? Matthieu 5 : 43-48.

“La leçon du Sauveur : «Ne résistez pas au méchant» était dure aux oreilles des Juifs belliqueux, aussi murmurèrent-ils entre eux. Mais Jésus ajouta : «Vous avez appris quʼil a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton en-nemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux.» Tel était lʼesprit de cette loi que les rabbins avaient réduite à un code dʼexigences froides et rigides. Ils se considéraient comme meilleurs que les autres peuples, esti-mant que leur race leur donnait droit à des faveurs spéciales de la part de Dieu. Mais le Christ leur montra que cʼétait en manifestant un esprit dʼamour et de miséricorde quʼils prouveraient la supériorité de leurs principes sur ceux des publicains et des pécheurs quʼils méprisaient.”—Une Vie Meilleure, page 91 ou Heureux Ceux Qui, … page 72.

b. Comment Dieu a-t-il agi avec nous quand nous étions loin de lui et quelle devrait être notre réponse ? Romains 5 : 6-10 ; Tite 3 : 3-5.

“L̓ amour de Dieu envers lʼhumanité déchue est un amour né de la miséricorde, car les hommes sont tous indignes. L̓ idée de miséricorde implique lʼimperfection de lʼobjet en faveur duquel elle est exercée. Cʼest à cause du péché que celle-ci a été mise à contribution.”—Témoignages, volume 3, pages 238-239.

“Le péché nʼest pas lʼobjet de lʼamour de Dieu mais de sa haine. Mais il aime et a pitié du pécheur.”—The Signs of the Times, 21 mai 1902.

“Tout le légalisme, toute lʼaffliction et tout le malheur dont vous pourriez vous entourer ne vous donneront pas un moment de soulagement. Vous ne pouvez éva-luer avec justesse le péché. Il vous faut accepter lʼestimation de Dieu et en effet, son poids est lourd. Si vous voulez porter le poids de votre péché, il vous écrasera ; mais Celui qui nʼen a commis aucun a pris votre place et, bien quʼil ne le méritât pas, il a porté votre culpabilité. En acceptant cela des mains de Dieu, vous pouvez paraître libres devant lui par les mérites et la vertu de votre substitut. Vous saurez alors éva-luer correctement le péché et la tristesse de la vraie repentance prendra la place du découragement, du désespoir et du chagrin, car vous vous détournerez du péché avec horreur.”—Idem, 9 avril 1894.

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18 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mercredi 12 octobre

4. PARMI SES AMIS OU SES ENNEMIS

a. Que nous dit Paul au sujet de notre devoir envers tous ? Romains 1 : 14-15 ; 12 : 4-13.

“Si nous acceptons [lʼ] amour [de Christ], cet amour nous rendra aimables et tendres, non seulement pour ceux que nous aimons, mais encore pour les plus coupables, les plus vicieux et les plus égarés des hommes. Les enfants de Dieu sont ceux qui participent de sa nature. Ce nʼest ni le rang terrestre, ni la naissance, ni la race, ni les privilèges religieux qui font de nous des membres de la famille céleste. Cʼest lʼamour, un amour qui embrasse lʼhumanité tout entière. Même les pécheurs dont le cœur nʼest pas irrémédiablement fermé à lʼEsprit de Dieu sont susceptibles de répondre à la bonté ; de même quʼils rendent la haine pour la haine, ils rendront lʼamour pour lʼamour. Mais ce nʼest que par lʼEsprit de Dieu quʼils agiront ainsi. Témoigner de la bonté aux ingrats et aux méchants, faire du bien sans rien attendre en retour, voilà les signes irréfutables auxquels on reconnaît les citoyens du royaume des cieux, et par lesquels les enfants du Très-Haut attestent leur filiation divine.”—Une Vie Meilleure, page 93 ou Heureux Ceux Qui …, page 74.

b. Comment devrions-nous agir avec ceux qui nous considèrent comme leurs ennemis ? Romains 12 : 14-20.

“Il se peut que, jusquʼau jour du jugement, vous ne puissiez jamais mesurer la portée dʼune attitude bienveillante, indulgente envers des gens inconséquents, déraisonna-bles et indignes. Si, devant une attitude provocante et injuste de leur part, vous les traitez comme vous traiteriez un innocent, allant jusquʼà accomplir à leur égard des actes particuliers de bonté, vous agissez en chrétien ; ils en sont surpris, honteux, et ils comprennent leurs actes et leur mesquinerie bien mieux que si vous aviez fait ressortir leur comportement irritant en les accusant. … Quelques mots prononcés un peu précipitamment, sous la provocation, et qui sem-blent bien peu de choses, juste ce quʼils méritent, coupent souvent le lien dʼinfluence qui aurait pu attacher ces âmes à la vôtre. L̓ idée même des ténèbres dans lesquelles ils se trouvent, soumis à la tentation de Satan, aveuglés par sa puissance ensorcelante, devrait vous remplir dʼune profonde sympathie pour eux, celle que vous éprouveriez pour une personne malade qui souffre, mais qui, à cause de cela même, ne se rend pas compte du danger qui la menace.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, pages 446-447 et Medical Ministry, pages 209-210.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 19

Jeudi 13 octobre

5. SE COMPORTER AVEC SES ENNEMIS

a. Comment Christ se comporta-t-il avec Satan lorsquʼils se disputèrent le corps de Moïse ? Jude 9.

“Lorsque le Christ lui-même disputait à Satan le corps de Moïse il «nʼosa porter con-tre lui un jugement injurieux». (Jude 9). Sʼil sʼétait laissé entraîner à accuser, il se serait placé sur le terrain du diable, car lʼaccusation est lʼarme du malin. Cʼest lui que les saintes Ecritures appellent «lʼaccusateur des frères». Jésus refusa dʼemployer les armes de Satan. Il lui adressa ces paroles : «Que le Seigneur te réprime !”—Une Vie Meilleure, page 74 ou Heureux Ceux Qui …, page 59.

b. Comment devons-nous nous comporter lorsque nous sommes en présence dʼennemis de Christ ? Jacques 4 : 7 ; 1 Pierre 5 : 6-9.

“[L̓ ] exemple [de Christ] doit être le nôtre. Chaque fois que nous entrons en conflit avec les ennemis du Christ nous devons veiller à ne prononcer aucune parole vindi-cative. Le porte-parole de Dieu ne doit pas se servir de termes que la Majesté du ciel elle-même a refusé dʼemployer avec Satan. Cʼest à Dieu quʼappartiennent le jugement et la condamnation.”—Une Vie Meilleure, page 74 ou Heureux Ceux Qui …, page 59.

“Vous ne devriez jamais entrer dans une discussion où il y a tant de choses en jeu, comptant sur votre aptitude à manier de solides arguments. Si vous ne pouvez lʼéviter, entrez dans le conflit, mais avec une ferme confiance en Dieu et dans un esprit dʼhu-milité, dans lʼesprit de Jésus qui vous a demandé dʼapprendre de lui qui est doux et humble de cœur. Puis, pour glorifier Dieu et montrer le caractère de Christ, vous ne devez jamais tirer un avantage illégitime de votre opposant. Mettez de côté tout sar-casme et jeu de mots. Rappelez-vous que vous êtes en conflit avec Satan et ses anges autant quʼavec lʼhomme.”—Testimonies, volume 1, page 626.

Vendredi 14 octobre

RÉVISION PERSONNELLE 19 h 01

1. Comment la vie de Joseph illustre-t-elle la vie de Christ ?2. Résumez lʼexpérience dʼElisée avec lʼarmée syrienne.3. Comment pouvons-nous “amasser des charbons ardents” sur la tête de nos

ennemis ?4. Comment devrions-nous nous comporter quand nous défendons la vérité

présente ?

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20 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Leçon 4 Sabbat 22 octobre 2005

Lʼamour de Dieu

“Dans toutes leurs détresses ils nʼont pas été sans secours, et lʼange qui est devant sa face les a sauvés ; il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa mi-séricorde, et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours.” (Esaïe 63 : 9).

“Que nʼavait pas fait [Christ] pour gagner le cœur des pécheurs et pour leur inspi-rer une inébranlable confiance en lui ! Pendant des siècles, il avait donné à son peuple des manifestations dʼune sollicitude sans bornes et dʼun amour sans exemple.”—Té-moignages, volume 2, page 59.

Lecture proposée : Vers Jésus, Le Meilleur Chemin ou Les Clés du Bonheur, chapitre 1.

Dimanche 16 octobre

1. UN AMOUR ETERNEL

a. Mentionnez une des caractéristiques de lʼamour de Dieu. Jérémie 31 : 3.

“Dieu ne veut pas que nous nous laissions terrasser par une douleur muette qui nous brise le cœur. Il désire au contraire que nous dirigions nos regards en haut, et contemplions sa personne adorable. Que dʼaffligés dont les yeux sont si aveuglés par les larmes quʼils ne voient pas le Sauveur, pourtant tout près dʼeux ! Il serait si heu-reux de prendre notre main dans la sienne, si nous voulions nous tourner vers lui dans la simplicité de notre foi, et nous laisser conduire ! Son cœur est sensible à nos cha-grins, à nos douleurs, à nos épreuves. Il nous aime dʼun amour éternel et sa tendresse nous entoure. Si notre cœur est uni au sien et médite sur sa grande bonté, il élèvera notre âme au-dessus des tristesses quotidiennes et la fera demeurer dans le domaine de la paix.”—Une Vie Meilleure, pages 22, 25 ou Heureux Ceux Qui …, page 20.

b. Quelle est la plus simple définition de lʼamour de Dieu ? 1 Jean 4 : 8, 16.

“L̓ amour que le Seigneur éprouve pour ses enfants dépasse toute connaissance. Aucune science ne saurait le définir ou lʼexpliquer. Nulle sagesse humaine ne peut le sonder. Plus nous ressentirons lʼinfluence de cet amour, plus nous serons humbles et doux.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 833.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 21

Lundi 17 octobre

2. LA PLUS GRANDE MANIFESTATION DE LʼAMOUR DE DIEU

a. Comment Christ lui-même décrit-il lʼamour de Dieu ? Jean 3 : 16-17.

“Si, de nos jours, ceux qui enseignent la Parole de Dieu élevaient de plus en plus haut la croix du Calvaire, leur ministère serait plus béni ; et si les pécheurs pouvaient jeter un regard sur cette croix, et avoir une claire vision du Sauveur crucifié, ils se rendraient compte de la profondeur de la compassion divine à lʼégard de lʼhumanité. La mort du Christ prouve lʼimmense amour de Dieu envers les hommes. Cʼest notre gage de salut. Enlever la croix au chrétien, cʼest comme si lʼon voulait suppri-mer le soleil du firmament. La croix nous rapproche du Sauveur et nous réconcilie avec lui. Avec la tendre compassion dʼun père, Dieu se penche sur les souffrances que Jésus a endurées pour sauver lʼhumanité de la mort éternelle, et il nous accepte en son Fils bien-aimé. Sans la croix, il nʼy aurait aucune possibilité dʼêtre uni au Père. Cʼest dʼelle que viennent toutes nos espérances. Par elle resplendit lʼamour du Sauveur. Et lorsque, devant la croix, le pécheur contemple celui qui est mort pour le sauver, il peut se livrer pleinement à la joie, car il sait que ses péchés sont pardonnés. Celui qui sʼagenouille avec foi au pied de la croix est arrivé au plus haut sommet que lʼhomme puisse attein-dre. Par la croix, nous apprenons que le Père céleste nous aime dʼun amour incom-mensurable.”—Conquérants Pacifiques, page 186.

b. Quelle preuve Jean donne-t-il pour prouver lʼamour de Dieu ? 1 Jean 4 : 10 ; 3 : 1.

“Lorsque nous étudions le caractère de la divinité à la lumière de la croix, nous voyons rayonner la miséricorde, la bonté et le pardon, en même temps que lʼéquité et la justice. Au milieu du trône de gloire, nous apercevons le Seigneur, portant aux mains, aux pieds et au côté les marques de la souffrance quʼil a dû subir pour réconci-lier lʼhomme avec Dieu. Nous contemplons le Père de toute éternité, enveloppé dʼune clarté éblouissante, qui nous accepte par les mérites de son Fils. Le nuage de la ven-geance qui menaçait de nous amener la misère et le désespoir, resplendit à la lumière de la croix, et nous y lisons ces paroles de Dieu : «Vivez pécheurs, vivez, vous les repentants, ô âmes qui croyez, vivez ! Jʼai payé une rançon pour vous tous !» En contemplant le Christ, nous touchons aux confins de lʼincommensurable amour. Les mots nous manquent lorsque nous essayons dʼen parler. Nous admirons sa vie sur la terre, son sacrifice en notre faveur, son œuvre dans le ciel en tant quʼavo-cat, les demeures quʼil prépare pour ceux qui lʼaiment, et nous ne pouvons que nous écrier : ô profondeur de lʼamour du Christ !”—Conquérants Pacifiques, page 296.

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22 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mardi 18 octobre

3. LE CARACTÈRE DE DIEU (SA GLOIRE)

a. Lorsque Moïse supplia de pouvoir contempler la gloire de Dieu, quelle fut la première et la plus importante chose que Dieu lui révéla ? Exode 33 : 18-19. Quʼexpliqua-t-il encore ? Exode 33 : 20-23.

“Jamais auparavant Dieu nʼavait accordé une telle faveur à un homme. Quand il chargea Moïse de conduire son peuple jusquʼà la terre promise, il condescendit à lui montrer sa gloire comme il ne lʼavait jamais fait pour dʼautres sur terre.”—The Spirit of Prophecy, volume 1, page 256. “Montez toujours plus haut afin dʼobtenir une vue toujours plus claire du carac-tère du Christ. Lorsque Moïse demanda : «Fais-moi voir ta gloire !» le Seigneur ne le repoussa pas, mais il exauça sa requête. Dieu déclara à son serviteur : «Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de lʼEternel.» Nous nous tenons éloignés de Dieu et cʼest pourquoi nous ne nous rendons pas compte des manifestations de sa puissance.”—Témoignages, volume 2, page 317.

b. Quʼest-ce que Dieu révèle encore à Moïse sur lui-même ? Exode 34 : 6-7.

c. Comment la gloire de Dieu peut-elle se révéler même en nous ? Romains 8 : 18 (en anglais : révélée en nous, NdT).

“Par lʼépreuve et la tribulation, la gloire –le caractère de Dieu– est révélée chez les élus. Ceux qui croient au Seigneur, et que le monde hait et persécute, sont formés et disciplinés à lʼécole du Christ. Ils marchent dans des sentiers étroits. Purifiés dans le creuset de lʼaffliction, ils suivent le Sauveur à travers des luttes cruelles, endurent le renoncement et passent par les plus terribles déceptions. Mais ils connaissent ainsi la malignité et la malédiction du péché, et ils le considèrent avec horreur. Etant par-ticipants des souffrances du Christ, ils peuvent contempler sa gloire au-delà de leur sombre tristesse.”—Conquérants Pacifiques, page 514. “Nʼétudiez pas comment faire ce qui vous plaît. Perdez le moi de vue et regardez les multitudes qui périssent dans leurs péchés. Rassemblez le courage qui ne peut venir que de la Lumière du monde. Vous oubliant vous-mêmes, aidez ceux qui vous entourent. Parlez de foi et votre foi augmentera. Cessez de vous lamenter. Travaillez à la suite de Christ. Par amour efforcez-vous de lui plaire. Sa puissance vous aidera à lui ressembler. Soyez toujours prêts à relever les mains qui tombent et à fortifier les genoux faibles. Brillez comme des lumières dans ce monde, attirant les autres par lʼéclat de la gloire de Christ se révélant à travers vos bonnes œuvres.”—The Signs of the Times, 3 juin 1903.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 23

Mercredi 19 octobre

4. LA MISÉRICORDE ET LA GRÂCE DE CHRIST

a. Quʼest-ce qui en appelle à notre cœur quand nous réfléchissons à lʼimmense miséricorde divine ? Psaume 136.

“Quand lʼégoïsme cherche à vous dominer, gardez à lʼesprit Celui qui a quitté les glorieuses cours des cieux et a déposé ses vêtements royaux par amour pour vous, se faisant pauvre pour que vous puissiez devenir riche. Mépriserez-vous alors ce grand amour et cette miséricorde infinie en refusant dʼêtre incommodé et de renoncer à vous-même pour lʼamour de lui ? Vous accrocherez-vous aux trésors de cette vie et manquerez-vous dʼapporter votre aide à lʼavancement de lʼœuvre de la vérité ?”—Testimonies, volume 4, page 120.

b. Comment cette grande miséricorde est-elle encore expliquée ? Michée 7 : 18-19.

“[Jésus] aurait pu rester à la droite du Père, ceint de sa couronne et revêtu de sa robe royale. Mais il consentit à abandonner les richesses, les honneurs et la gloire des cieux pour participer à la misère de lʼhumanité, et son poste de haut commande-ment pour les horreurs de Gethsémané, lʼhumiliation et lʼagonie du Calvaire. Il devint lʼhomme de douleur et connut la souffrance, et par ce baptême de sang il fut rendu capable de purifier et de racheter un monde perdu.”—Témoignages, volume 1, page 554.

c. Pourquoi la grâce de Dieu est-elle si librement offerte ? Romains 3 : 24-26 ; Tite 2 : 11 ; 3 : 4-7.

“Le Seigneur a vu notre condition déchue ; il a vu notre besoin de sa grâce ; parce quʼil aimait nos âmes, il nous a donné grâce et paix. La grâce est une faveur imméri-tée, accordée à quelquʼun qui est perdu. Loin de nous fermer lʼaccès à la miséricorde et à lʼamour de Dieu, le fait que nous sommes pécheurs rend absolument nécessaire lʼexercice de son amour envers nous si nous devons être sauvés.”—Messages Choisis, volume 1, pages 407-408. “Le Seigneur a fait au monde un don si grand, si précieux, quʼil nʼa rien dʼautre en réserve à offrir. Christ a lié ses intérêts à ceux de lʼhumanité et il demande que, pour son salut, lʼhumanité devienne une avec lui. Il a pris la nature humaine, a souf-fert les inconvénients auxquels elle est soumise, a enduré nos tentations, et il est de-venu participant des tristesses, des chagrins et des déceptions des hommes. Il a uni la divinité à lʼhumanité afin que lʼhumanité puisse devenir participante de la nature divine.”—The Home Missionary, 1er décembre 1894.

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24 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Jeudi 20 octobre

5. CROISSANCE ET RESPONSABILITÉ

a. Comment Dieu considère-t-il les temps dʼignorance ? Actes 17 : 30.

“Dieu a fermé les yeux sur les jours dʼignorance. Mais une lumière accrue brille aujourdʼhui ; la lumière et les privilèges pour comprendre la vérité de la Bible sont abondants si les ouvriers voulaient seulement ouvrir les yeux de leur entendement. La vérité doit se répandre. Les missions intérieures et extérieures appellent les vrais chré-tiens à sʼengager dans des entreprises missionnaires. Les missions que sont nos villes et nos foyers réclament des hommes remplis de lʼEsprit de Christ qui travailleront comme il a travaillé lui-même.”—The Review and Herald, 14 juin 1887.

b. Dʼautre part, quel est notre devoir devant Dieu et lʼhumanité après que nous ayons reçu la lumière de la vérité ? 1 Jean 1 : 7 ; Jean 12 : 35-36.

“Il nous faut une vigilance continuelle et une piété sincère, aimante ; ces choses viennent naturellement quand par la foi une âme est gardée par la puissance de Dieu. Nous ne pouvons rien faire, absolument rien, pour gagner la faveur divine. Nous ne devons point nous confier en nous-mêmes ou en nos bonnes œuvres ; mais quand nous allons au Christ en qualité dʼêtres errants et pécheurs, nous trouvons le repos en son amour. Dieu acceptera quiconque sʼapprochera de lui en se prévalant entièrement des mérites du Sauveur crucifié. Alors lʼamour naît dans le cœur. Point dʼextase, mais une confiance paisible et durable. Tout fardeau devient léger, car il est léger le joug que le Christ place sur nous. Le devoir devient une jouissance, le sacrifice un plaisir. Le sentier qui paraissait ténébreux est éclairé par le Soleil de justice. Cʼest ainsi que lʼon marche dans la lumière comme le Christ est lumière.”—Messages Choisis, volume 1, page 415.

Vendredi 21 octobre

RÉVISION PERSONNELLE 18 h 48

1. Comment définiriez-vous lʼamour de Dieu ?2. Quelle fut la plus grande manifestation de lʼamour de Dieu ?3. Quʼest-ce que la gloire de Dieu ?4. Quel est le seul moyen de salut pour les pécheurs ?5. Comment puis-je savoir si je marche dans la lumière ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 25

Leçon 5 Sabbat 29 octobre 2005

Lʼamour de Dieu (suite)

“Car jʼai lʼassurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de lʼamour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.” (Romains 8 : 38-39).

“Rien, ni la vie, ni la mort, ni la hauteur, ni la profondeur, ne peut nous séparer de lʼamour de Dieu qui est en Jésus-Christ, non parce que nous nous approchons de lui, mais parce que cʼest lui qui se tient tout près de nous. Si notre salut dépendait de nos propres efforts, nous ne pourrions être sauvés ; mais il dépend de celui qui est au-delà de toutes les promesses.”—Conquérants Pacifiques, page 493.

Lecture proposée : Conquérants Pacifiques, chapitre 54.

Dimanche 23 octobre

1. LE SEIGNEUR EST BON

a. Quʼest-il encore écrit au sujet du caractère de Dieu ? Psaume 100 : 5 ; La-mentations 3 : 25 ; Nahum 1 : 7.

“Pasteurs et lʼéglise tout entière, que ceci soit votre langage, que ces paroles viennent de cœurs qui répondent à la grande bonté et à lʼamour de Dieu pour nous en tant que peuple et individuellement : «QuʼIsraël espère en lʼEternel dès maintenant et à jamais.»”—Testimonies to Ministers, page 15.

b. Comment devrions-nous répondre à son merveilleux amour ? 1 Jean 4 : 19.

“Le meilleur don que nous puissions recevoir de notre Père céleste, cʼest un suprême amour pour lui et un amour désintéressé pour autrui. Cet amour nʼest pas lʼimpulsion dʼun moment, mais un principe divin, une force permanente. … Il modi-fie le caractère, gouverne les impulsions, contrôle les passions, et ennoblit les affec-tions.”—Conquérants Pacifiques, pages 491-492.

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26 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Lundi 24 octobre

2. DIEU SEUL EST BON

a. Lorsque le jeune chef vint vers Jésus en lʼappelant “Bon Maître”, comment Christ lui répondit-il ? Matthieu 19 : 16-17.

“Le chef sʼétait adressé à lui simplement comme à un rabbin éminent, sans dis-cerner en lui le Fils de Dieu. Le Sauveur lui répondit : «Pourquoi mʼappelles-tu bon ? Il nʼy a de bon que Dieu seul.» Sur quelle base me donnes-tu à moi ce qualificatif ? Dieu seul est bon. Si tu me reconnais comme tel, tu dois aussi me recevoir comme son Fils et son représentant.”—Les Paraboles, page 343 (V&S) ou pages 401-402 (Gland) (lʼitalique est dans lʼoriginal).

b. Quʼest-il écrit sur lʼhumanité quand elle est séparée de Dieu ? Romains 3 : 10-18.

“Dans la parabole de la brebis perdue, le Sauveur nous enseigne que nous ne sommes pas sauvés parce que nous avons cherché Dieu, mais parce que Dieu nous a cherchés. … Nous ne nous repentons pas pour que Dieu nous aime, mais il nous révèle son amour pour que nous puissions nous repentir.”—Les Paraboles, page 159 (V&S) ou 189 (Gland).

“Beaucoup se trompent au sujet de lʼétat de leur cœur. Ils ne se rendent pas compte que le cœur naturel est trompeur par-dessus tout et désespérément mauvais. Ils se drapent dans leur propre justice et sont satisfaits quand ils ont atteint leur propre idéal humain quant au caractère ; mais ils échouent lamentablement quand il sʼagit dʼatteindre lʼidéal divin ; ils ne peuvent satisfaire les exigences divines par eux-mê-mes. Nous pouvons nous mesurer à notre propre étalon, nous comparer à dʼautres et dire que nous faisons aussi bien que tel ou tel, mais la question à laquelle il faudra répondre au jugement est celle-ci : obéissons-nous aux exigences du plus haut des cieux ? Réalisons-nous lʼidéal divin ? Nos cœurs sont-ils en harmonie avec le Dieu du ciel ? Tous les membres de la famille humaine ont transgressé la loi de Dieu ; en tant que transgresseur de la loi lʼhomme est ruiné sans espoir ; ennemi de Dieu, il est in-capable de tout bien par ses propres forces. «L̓ affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce quʼelle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et quʼelle ne le peut même pas.» (Romains 8 : 7). L̓ homme qui se regarde dans le miroir moral – la sainte loi de Dieu – se reconnaît pécheur, il se rend compte de son mauvais état, il se voit con-damné sans appel par une juste loi. Cependant, il nʼa pas été abandonné sans espoir à la détresse où lʼa plongé le péché ; en effet, cʼest pour sauver le transgresseur de la ruine que Celui qui était égal à Dieu a offert sa vie sur le Calvaire.”—Messages Choi-sis, volume 1, pages 376-377.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 27

Mardi 25 octobre

3. DIEU AIME TOUTES SES CRÉATURES

a. Dʼaprès la Bible, combien de personnes lʼamour de Dieu inclut-il ? Jean 3 : 16 ; Psaume 145 : 9.

“Grâce aux relations humaines quʼil avait avec les hommes, Christ les a attirés tout près de Dieu. Il revêtit sa nature divine du manteau de lʼhumanité et démontra de-vant lʼunivers céleste, devant les mondes non déchus, combien Dieu aime les enfants des hommes. Le don de Dieu à lʼhomme dépasse toute estimation. Rien nʼa été retenu. Dieu nʼaurait pas permis que lʼon puisse dire quʼil aurait pu faire davantage ou quʼil aurait pu révéler à lʼhumanité plus dʼamour. En donnant Christ, il a donné le ciel tout en-tier.”—Sons and Daughters of God, page 11.

b. Que déclare Christ au sujet de lʼamour de Dieu ? Quʼest-ce que cela devrait nous conduire à considérer ? Matthieu 5 : 44-45.

“L̓ homme a une étroitesse dʼesprit qui déshonore Dieu. Que celui qui prétend que Christ est son Sauveur nʼentretienne pas lʼidée que la miséricorde de Dieu est limitée à lui-même et aux quelques personnes qui lʼintéressent. L̓ amour et la miséri-corde de Dieu sont pour tous. Nous devrions nous saisir des signes de sa faveur et lui rendre louange et reconnaissance pour toute la bonté quʼil a déversée sur nous, non pour la thésauriser mais pour la faire passer à dʼautres. … Dieu sʼattend à ce que celui qui bénéficie de sa grâce la diffuse aussi abondamment que Christ déverse ses com-passions. Tout comme le soleil brille sur le juste et sur lʼinjuste, le Soleil de Justice réfléchit la lumière sur le monde entier. Les bénédictions divines, le soleil et la pluie, la chaleur et le froid, et toutes les bénédictions naturelles, sont accordées au monde. Personne ne doit entretenir lʼexclu-sivisme. «Je suis la lumière du monde» (Jean 8 : 12) a dit Jésus. La lumière est une bénédiction, une bénédiction universelle qui déverse ses trésors sur un monde ingrat, impie et corrompu. Le Seigneur Jésus est venu pour démolir les murs de lʼexclusion, pour renverser les murs dans le temple où Dieu préside, afin que toute oreille puisse entendre, que tout œil puisse voir, que toute âme assoiffée puisse boire de lʼeau de la vie gratuitement.”—Our High Calling, page 245.

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28 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mercredi 26 octobre

4. DIEU AIME SON ÉGLISE

a. Par quelles paroles Dieu exprime-t-il son amour pour son peuple ? Deutéro-nome 32 : 9-10 ; Zacharie 2 : 8.

“Le Seigneur a un peuple, un peuple choisi, son église, qui lui appartient, sa propre forteresse quʼil tient dans un monde révolté et frappé de péché. L̓ église est la propriété de Dieu et il sʼen souvient constamment alors quʼelle est, dans ce monde, sujette aux tentations de Satan. … Il nʼoublie pas son peuple qui le représente et qui sʼefforce de faire respecter sa loi qui a été foulée aux pieds. … L̓ église qui va bientôt passer par le plus grave des conflits sera le plus cher objet de Dieu sur terre.”—In Heavenly Places, page 284.

b. A quelle condition Dieu reconnaîtra-t-il un peuple comme sa véritable égli-se ? Exode 19 : 5-6 ; Apocalypse 14 : 12 ; Tite 2 : 11-14.

“Le Seigneur Jésus aura toujours une race élue pour le servir. Lorsque le peuple juif rejeta le Christ, le Prince de la vie, il lui prit le royaume de Dieu et le donna aux Gentils. Dieu continuera à suivre ce principe dans toutes les branches de son œuvre. Lorsquʼune église se montre infidèle à lʼœuvre du Seigneur, quelle que soit sa posi-tion, son niveau ou le caractère sacré de sa vocation, le Seigneur ne peut plus travailler avec ses membres. Dʼautres sont alors choisis pour assumer dʼimportantes responsa-bilités. Mais si ceux-ci, à leur tour, ne purifient pas leur vie de toute action mauvaise, sʼils nʼétablissent pas de purs et saints principes en tout, alors le Seigneur les affligera et les humiliera douloureusement et, à moins quʼils ne se repentent, il les arrachera à leur place et fera dʼeux un objet dʼopprobre. …”—Levez vos Yeux en Haut, page 123.

c. Comment nous, pécheurs, pouvons-nous être certains que nous aimons lʼEternel et sa vérité ? Matthieu 11 : 28-30 ; 2 Corinthiens 6 : 1-2.

“L̓ esprit charnel ne trouve aucun plaisir à réfléchir sur la parole de Dieu, mais celui dont lʼesprit est renouvelé découvre de nouveaux charmes dans les vivants ora-cles car une beauté divine et une lumière céleste semblent jaillir de chaque passage. Ce qui semblait être un désert de désolation pour une personne charnelle devient une contrée aux flots vivants pour une personne spirituelle. Ce qui est une étendue stérile pour un cœur irrégénéré devient, pour une âme convertie, un jardin de Dieu couvert de boutons odorants et de fleurs magnifiques.”—Christian Education, pages 79-80.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 29

Jeudi 27 octobre

5. DIEU AIME SES ENFANTS

a. Comment pouvons-nous devenir enfants de Dieu ? Jean 1 : 12-13 ; 3 : 3, 5 ; Galates 3 : 26-29 ; 1 Jean 3 : 10.

“Dieu aime ses enfants obéissants. Il a préparé un royaume, non pour des sujets déloyaux, mais pour ses enfants quʼil a testés et éprouvés dans un monde gâté et corrompu par le péché. En tant quʼenfants obéissants, nous avons le privilège dʼune relation avec Dieu. Il dit que sʼils sont enfants, alors ils sont héritiers dʼun héritage immortel. … Christ et son peuple sont un.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1077.

b. Quelle est la preuve que nous aimons Dieu et que nous sommes ses enfants ? Jean 14 : 14-17.

“Chaque enfant de Dieu, homme ou femme, a une grande tâche à remplir. Jésus a dit : «Si vous mʼaimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin quʼil demeure éternellement avec vous.» (Jean 14 : 15-16.) En priant pour ses disciples il a dit quʼil ne priait pas seulement pour ceux qui se trouvaient alors en sa présence, «mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole». (Jean 17 : 20.) Il a dit aussi : «Vous avez entendu que je vous ai dit : Je mʼen vais, et je reviens vers vous. Si vous mʼaimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi.» (Jean 14 : 28.) Ainsi nous voyons que le Christ a prié pour son peuple, à qui il a fait de riches promesses, lui assurant une pleine réussite en tant que son collaborateur. «Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je mʼen vais au Père.» (Jean 14 : 12).”—Messages Choisis, volume 1, pages 263-264.

Vendredi 28 octobre

RÉVISION PERSONNELLE 18 h 35

1. Quel est le meilleur don que nous recevions de Dieu ?2. Que veut dire Christ quand il déclare que “Dieu seul est bon” ?3. Quelles classes de gens sont lʼobjet de lʼamour de Dieu ?4. Pourquoi Dieu aime-t-il tant son église ?5. Quels privilèges lʼéglise de Dieu doit-elle apprécier ?

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30 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Sabbat, 5 novembre 2004

Offrande spécialeLittérature pour les pays pauvres

Jésus a dit : “L̓ Esprit du Seigneur est sur moi, parce quʼil mʼa oint pour annon-cer une bonne nouvelle aux pauvres” (Luc 4 : 18). “Dieu agit au moyen dʼinstruments ou de causes secondes. Il se sert du ministère de lʼEvan-gile, de lʼœuvre missionnaire médicale et des publications contenant la vérité présente pour toucher les cœurs. Tous ces moyens sont rendus effi-caces par la foi. Lorsque la vérité est entendue ou lue, le Saint-Esprit la rend sensible à ceux qui entendent et lisent avec le désir sincère de connaître le vrai.”—Evangéliser, page 491. “Les journaux et les livres sont les moyens dont Dieu se sert pour que le message quʼil adresse au monde, de nos jours, soit continuellement présent à ses yeux. En éclairant et en affermissant les âmes dans la vérité, les publications feront un travail supérieur à celui qui est accompli par la prédication seulement. Les messagers silen-cieux placés dans les foyers par les représentants évangélistes renforceront lʼœuvre du ministère sous tous ses rapports ; car le Saint-Esprit agira sur lʼesprit de ceux qui les liront comme il agit sur lʼesprit de ceux qui écoutent la prédication de la Parole.”—Idem, page 152. “Il mʼa été montré que nos publications doivent être éditées en plusieurs langues et envoyées à nʼimporte quel prix dans tous les pays civilisés. A notre époque, quelle valeur lʼargent peut-il posséder quand on la compare à celle des âmes ? Chaque franc que nous détenons doit être considéré comme appartenant au Seigneur, et non à nous ; comme un don précieux que Dieu nous a confié, que nous ne devons pas gaspiller dans des acquisitions inutiles, mais que nous devons employer dans la cause divine, pour arracher à la ruine des hommes et des femmes.”—Le Service Chrétien, page 183. Chers frères, sœurs et amis : à la lumière de ces déclarations inspirées, veuillez, nous vous en prions, vous souvenir de lʼurgent besoin de moyens pour diffuser la lumière de la vérité présente aux âmes mourant de faim du pain de vie dans les pays pauvres de notre terre. Lorsque seront rassemblées les offrandes du premier sabbat, le 5 novembre 2005, ouvrons nos cœurs et nos mains en faveur de cette œuvre oppor-tune. Que le Seigneur bénisse abondamment chaque don et donateur !

Daniel Lee, Secrétaire du Département Publications de la Conférence Générale.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 31

Leçon 6 Sabbat 5 novembre 2005

Lʼamour de Dieu dans la famille

“Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé lʼEglise, et sʼest livré lui-même pour elle” (Ephésiens 5 : 25).

“Les foyers chrétiens, établis et dirigés en accord avec le dessein de Dieu, cons-tituent une aide remarquable pour la formation dʼun caractère chrétien. … Les parents et les enfants devraient sʼunir pour offrir un service dévoué à Celui qui, seul, peut maintenir lʼamour humain dans sa pureté et sa noblesse.”—Le Foyer Chrétien, page 19.

Lecture proposée : Child Guidance, pages 482-485.

Dimanche 30 octobre

1. LE MARI—LIEN DU FOYER

a. Comment la Bible dépeint-elle le foyer chrétien ? Psaume 128 : 1-6.

b. Décrivez la position et le devoir du mari. Ephésiens 5 : 25-31 ; Colossiens 3 : 19 ; 1 Pierre 3 : 7.

“Le père de famille devrait manifester un très grand intérêt pour son foyer et montrer tout particulièrement sa tendresse envers son épouse si elle est faible. Il fer-merait ainsi la porte à bien des maladies, car des paroles douces, affectueuses et en-courageantes sont plus efficaces que les meilleurs médicaments du monde. Elles ap-porteront le réconfort au cœur découragé et le bonheur qui illuminera toute la famille récompensera au-delà de toute attente lʼeffort que le père aura fait pour se montrer aimable dans ses actes et ses paroles. L̓ époux devrait se souvenir que la part la plus importante du fardeau de lʼédu-cation des enfants repose sur la mère, car cʼest elle qui contribue le plus à former leur caractère. Cette pensée le rendrait plus aimant et lʼinciterait à faire tout ce qui est en son pouvoir pour alléger son fardeau. Il devrait lʼencourager à sʼappuyer sur lui, diri-ger ses pensées vers le ciel où se trouvent la force et la paix, le repos pour les cœurs fatigués. Quʼil ne rentre pas chez lui avec un front soucieux, mais que sa présence éclaire le foyer et incite sa femme à regarder en haut et à mettre sa confiance en Dieu. Ensemble, ils peuvent se réclamer des promesses du Seigneur, qui bénira richement leur famille.”—Témoignages, volume 1, page 117.

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32 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Lundi 31 octobre

2. DES FEMMES GRACIEUSES

a. Comment bien des femmes pourraient-elles être encouragées à sʼengager sur un terrain plus élevé en contemplant le caractère sacré de leur charge ? Ephésiens 5 : 22-24 ; Colossiens 3 : 18 ; 1 Pierre 3 : 1-6.

“Jʼai vu aussi que lʼépouse avait souvent de grands torts. Elle nʼaccomplit pas des efforts suffisants pour être maîtresse dʼelle-même et faire régner le bonheur dans son foyer. Elle est souvent de mauvaise humeur et se plaint inutilement. Le mari ren-tre du travail fatigué et soucieux et il trouve une mine renfrognée au lieu de paroles aimables et encourageantes. Il nʼest quʼun homme et son affection se détourne alors de sa femme ; il perd son intérêt pour son foyer, son chemin sʼassombrit, son courage sʼévanouit. Il nʼa plus ce respect de soi, cette dignité que Dieu voudrait lui voir. Le mari est le chef de la famille, comme le Christ est le chef de lʼEglise, et si la femme agit de telle sorte quʼelle sape son influence et lui fait perdre cette position de respon-sabilité et de dignité, elle déplaît à Dieu. Cʼest le devoir de la femme de subordonner ses désirs et sa volonté à ceux de son mari. Tous deux doivent se faire des concessions, mais la Parole de Dieu donne lʼavantage à la décision du mari. Dʼailleurs, la femme nʼy perdra pas en dignité de céder à celui quʼelle a choisi comme conseiller et comme protecteur.”—Témoignages, volume 1, page 118.

b. Pourquoi le travail de la femme et de la mère est-il si important ? Proverbes 31 : 10-31.

“Le travail le plus élevé pour une femme est la formation du caractère de ses enfants dʼaprès le divin modèle. … Si les mères chrétiennes avaient toujours fait leur travail avec fidélité, il nʼy aurait pas maintenant autant de difficultés dans lʼéglise à cause de membres désordonnés. Les mères forment les caractères qui composent lʼéglise de Dieu. Quand je vois une église en difficulté, dont les membres sont entê-tés, emportés, ambitieux, autosuffisants et ne se soumettent pas à la voix de lʼéglise, je suis conduite à craindre que leurs mères ont été infidèles dans leur toute première éducation.”—The Health Reformer, 1er avril 1880.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 33

Mardi 1er novembre

3. LE DEVOIR DES DEUX PARENTS

a. Quʼest-ce que les parents devraient sérieusement prendre en considération ? Ephésiens 6 : 4 ; Colossiens 3 : 21.

“Les parents devraient faire très attention à ne pas traiter leurs enfants de telle sorte à produire chez eux de lʼobstination, de la désobéissance et de la rébellion. Les parents éveillent souvent les pires passions du cœur humain à cause de leur manque de maîtrise de soi. Ils les corrigent avec colère et les confortent dans leur mauvaise voie et leur esprit arrogant plutôt que de les influencer dans la bonne direction. Par leur propre esprit arbitraire ils placent leurs enfants sous des influences sataniques au lieu de les sauver des pièges de Satan par la gentillesse et lʼamour. Comme il est triste de voir que bien des parents qui professent être chrétiens ne sont pas convertis ! Christ ne demeure pas dans leur cœur par la foi. Tandis quʼils professent être disciples de Jésus, ils dégoûtent leurs enfants et, par leur tempérament violent et impitoyable, ils les ren-dent opposés à toute religion. Il est peu surprenant que les enfants deviennent froids et rebelles envers leurs parents.”—The Review and Herald, 15 novembre 1892.

b. Décrivez la méthode dʼéducation dʼAbraham. Genèse 18 : 19.

“Ce qui donna toute sa force à lʼenseignement dʼAbraham fut lʼexemple de sa propre vie. Sa maison comprenait plus de mille personnes, beaucoup dʼentre elles étaient des chefs de famille, et la plupart nʼavait abandonné le paganisme que ré-cemment. Une telle maisonnée demandait une direction ferme ; une conduite faible, hésitante ne pouvait convenir.”—Education, page 213.

c. Quel médiocre héritage dʼEli constitue un avertissement pour nous ? 1 Sa-muel 2 : 12-17, 22-25.

“La négligence dʼEli est présentée clairement à chaque père et mère ici-bas. En conséquence de son affection non sanctifiée ou de sa réticence à accomplir un devoir désagréable, il récolta une moisson dʼiniquité chez ses fils pervers. Le parent qui per-mit la vilenie et les enfants qui la pratiquèrent étaient tous coupables devant Dieu qui nʼaccepterait ni sacrifice ni offrande pour leur transgression. Il y a dans la Bible bien des leçons destinées à faire comprendre aux pères et aux mères que la négligence de leur devoir envers leurs enfants est un péché ; cependant, comme la voix des maîtres en Israël se fait silencieuse quand il sʼagit de ces sujets importants ! Les parents ne corrigent pas les défauts de leurs enfants jusquʼà ce que la malédiction de Dieu repose à la fois sur les enfants et sur eux-mêmes. Comme Eli, ils ne se montrent pas décidés à réprimer la première apparence du mal.”—The Signs of the Times, 8 avril 1886.

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34 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mercredi 2 novembre

4. LE DEVOIR DES ENFANTS

a. Que dit le cinquième commandement ? Exode 20 : 12.

“Les parents ont droit à un degré dʼaffection et de respect qui nʼest dû à aucune autre personne. Dieu, qui a placé sur eux la responsabilité des âmes qui leur ont été confiées, a lui-même ordonné que durant les premières années de leurs enfants, ils doivent leur tenir la place de Dieu. Et celui qui rejette lʼautorité légitime des parents, rejette lʼautorité de Dieu. Le cinquième commandement exige des enfants non point seulement quʼils rendent à leurs parents respect, soumission et obéissance, mais en-core quʼils les entourent dʼaffection et de tendresse, quʼils allègent leur charge, protè-gent leur réputation, et deviennent leur appui et leur consolation dans leur vieillesse. Il enjoint également le respect des pasteurs et des magistrats, et de tous ceux auxquels Dieu a donné de lʼautorité.”—Patriarches et Prophètes, page 309 (Bâle) ou pages 280-281 (V&S).

b. Comment lʼapôtre Paul insiste-t-il sur lʼimportance du cinquième comman-dement ? Ephésiens 6 : 1-3 ; Colossiens 3 : 20.

“«Cʼest, dit lʼapôtre, le premier commandement qui ait une promesse.» Pour Israël, qui sʼattendait à entrer bientôt dans le pays de Canaan, cʼétait le gage, en cas dʼobéissance, dʼune longue vie dans ce bon pays ; mais cette promesse a une signi-fication plus étendue, qui renferme tout lʼIsraël de Dieu, auquel est promise la vie éternelle sur la terre, quand elle sera débarrassée de la malédiction du péché.”—Pa-triarches et Prophètes, page 309 (Bâle) ou 281 (V&S). “[Les enfants] qui nʼhonorent pas leurs parents et leur désobéissent, qui mépri-sent leurs conseils et leurs enseignements, ne pourront avoir part à la nouvelle terre. Quand celle-ci sera purifiée, il nʼy aura pas de place pour le fils et la fille rebelles, indociles et ingrats. Sʼils nʼapprennent pas dès ici-bas lʼobéissance et la soumission, ils ne les apprendront jamais ; la paix des rachetés ne sera pas troublée par des en-fants désobéissants, indisciplinés et entêtés. Aucun de ceux qui violent les comman-dements nʼhéritera du royaume des cieux. Toute la jeunesse appréciera-t-elle de lire le cinquième commandement de la loi prononcée par Jéhovah du haut du Sinaï et gravée de son propre doigt sur des tables de pierre ? «Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que lʼEternel, ton Dieu, te donne» (Exode 20 : 12).”—Testimonies, volume 1, pages 497-498.

c. Pourquoi ce commandement est-il spécialement important à se rappeler en ces derniers jours, alors que nous cherchons à être vainqueurs avec nos en-fants ? 2 Timothée 3 : 1-2.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 35

Jeudi 3 novembre

5. LʼEXEMPLE DʼISAAC

a. Comment Isaac répondit-il à son père lorsquʼil lui dit quʼil devait être sacri-fié pour Dieu ? Genèse 22 : 9-12.

“Effaré, terrifié à lʼouïe du sort qui lʼattend, le jeune homme nʼoffre aucune ré-sistance. Il pourrait sʼenfuir sʼil le voulait : le vieillard accablé de douleur, épuisé par la lutte intérieure de ces trois journées terribles, ne pourrait sʼopposer au vigoureux jeune homme. Mais Isaac a appris dès son enfance à obéir avec abandon et confiance ; dès quʼil est au courant du projet divin, il acquiesce avec une entière soumission. Il se juge honoré dʼêtre appelé à immoler sa vie à son Créateur. Partageant la foi de son père, il sʼefforce même dʼapaiser sa douleur, en venant au secours de ses mains trem-blantes qui essayent de le lier sur lʼautel.”—Patriarches et Prophètes, pages 130-131 (V&S) ou 147-148 (Bâle).

b. De quelle autre manière Isaac fit-il preuve de soumission envers son père ? Genèse 24 : 1-4.

“Dans les anciens temps, les questions matrimoniales étaient généralement trai-tées par les parents. Cʼétait la coutume de ceux qui adoraient Dieu. On ne contraignait jamais quelquʼun à épouser une personne quʼil ne pouvait aimer. Mais la jeunesse était dirigée dans lʼexercice de ses affections par le jugement expérimenté de parents crai-gnant Dieu. Agir contrairement à ces conseils, était considéré comme un déshonneur infligé aux parents voire même comme un crime. Isaac, confiant dans la sagesse et lʼaffection de son père, se contentait de lui laisser ce soin, assuré en outre que Dieu lui-même le guiderait dans le choix qui serait fait.”—Patriarches et prophètes, page 168 (Bâle) ou pages 149-150 (V&S).

Vendredi 4 novembre

RÉVISION PERSONNELLE 17 h 24

1. Comment la Bible décrit-elle un foyer chrétien ?2. Résumez Proverbes 31 : 10-31.3. Comment les parents devraient-ils se comporter envers leurs enfants ?4. Expliquez la différence entre les méthodes dʼéducation dʼAbraham et

dʼEli.5. Que comprend le cinquième commandement ?

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36 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Leçon 7 Sabbat 12 novembre

Lʼamour de Dieu dans lʼEglise

“Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres : comme je vous ai aimés, nous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de lʼamour les uns pour les autres” (Jean 13 : 34-35).

“Jésus avait recommandé à ses disciples de sʼaimer les uns les autres, comme il les avait aimés. Cʼest ainsi quʼils montreraient que le Sauveur était en eux «lʼespé-rance de la gloire».”—Conquérants Pacifiques, page 488.

Lecture proposée : Conquérants Pacifiques, chapitre 1.

Dimanche 6 novembre

1. MARCHER DANS LA LUMIÈRE

a. Que dit Jean à propos de la condition requise pour pouvoir être mutuelle-ment en communion ? 1 Jean 1 : 7.

“Le Seigneur regarde ceux qui occupent des positions importantes afin de voir comment ils sʼacquittent de leur tâche. Les exigences au sujet de leur service se mesu-rent à lʼétendue de leur influence. En sʼoccupant de leurs semblables, ils doivent agir en pères justes, aimants et sincères. Ils doivent avoir un caractère à la ressemblance de celui du Christ et sʼunir à leurs frères dans la plus étroite amitié.”—Le Ministère Evangélique, page 483. “[Certains] avaient établi de faux critères, et avaient érigé leurs propres idées comme des normes et élevé des questions mineures en conditions dʼentrée dans lʼEglise, chargeant ainsi les autres de lourds fardeaux. Ainsi a été créé un esprit de critique, de suspicion et de dissension, qui a causé un gros préjudice à lʼEglise. Les in-croyants eurent alors lʼimpression que les adventistes, observateurs du sabbat, étaient un groupe de fanatiques, dʼextrémistes, et que leurs convictions particulières les ren-daient désobligeants, rustres et dépourvus dʼesprit chrétien. Ainsi, la conduite dʼune poignée dʼextrémistes a empêché lʼinfluence vivifiante de la vérité.”—Evangéliser, page 198.

b. Quelle est la preuve que nous marchons dans la lumière ? 1 Jean 2 : 9-11.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 37

Lundi 7 novembre

2. NʼAIMEZ POINT LE MONDE

a. Quʼarrive-t-il quand nous essayons dʼaimer Dieu et le monde en même temps ? Jacques 4 : 4 ; Matthieu 6 : 24.

“Les chrétiens qui choisissent la compagnie de ceux qui nʼont pas de relation avec Dieu et dont la conduite est désagréable pour lui, ne sont pas en sécurité. Ce-pendant, combien de soi-disant chrétiens osent pénétrer en terrain interdit. Beaucoup invitent chez eux des parents qui sont vaniteux, frivoles et impies ; et fréquemment, lʼexemple et lʼinfluence de ces visiteurs irréligieux produisent des impressions dura-bles dans lʼesprit des enfants du foyer. L̓ influence ainsi exercée est similaire à celle qui résulta de lʼassociation des Hébreux avec les Cananéens impies. Dieu considère comme responsables les parents qui désobéissent à ses ordres de se séparer avec leur famille de ces influences profanes. Bien que nous ayons à vivre dans le monde, nous ne devons pas être du monde. Il nous est interdit de nous conformer à ses pratiques et ses modes. L̓ amitié des impies est plus dangereuse que leur inimitié. Elle en égare et en détruit des milliers, qui par un exemple correct et saint, auraient pu être induits à devenir des enfants de Dieu. L̓ esprit des jeunes se familiarise ainsi avec lʼirréligion, la vanité, lʼimpiété, lʼorgueil et lʼimmoralité, et gra-duellement, le cœur qui nʼest pas protégé par la grâce divine se corrompt. Presque imperceptiblement, la jeunesse apprend à aimer lʼatmosphère corrompue qui entoure les impies. Les mauvais anges se regroupent autour dʼeux, et ils perdent le plaisir de ce qui est pur, raffiné et ennoblissant.”—Commentaires Bibliques dʼE. G. White, page 51.

b. Quel est le résultat de lʼamour du monde ? 1 Jean 2 : 15-17.

“Tandis que ceux qui aiment le monde subordonnent la religion au monde, Dieu réclame de ses adorateurs quʼils subordonnent le monde à la religion. Les choses du monde qui périssent avec le temps, ne doivent pas être notre première considération ; ce nʼest pas la monnaie courante des cieux. Dieu nʼy a pas imprimé son image et sa suscription.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 949.

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38 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mardi 8 novembre

3. ENFANTS DE LʼUN OU DE LʼAUTRE

a. Comment Jean définit-il notre filiation ? 1 Jean 3 : 10-11.

“«Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.» Quelle merveilleu-se parole, et cependant si rarement appliquée ! Dans lʼEglise de Dieu, aujourdʼhui, le manque dʼamour fraternel fait tristement défaut. Beaucoup de ceux qui professent aimer le Sauveur ne sʼaiment pas les uns les autres. Les incrédules les observent pour voir si leur foi exerce une influence sanctifiante sur leur vie, et ils sont prompts à dé-couvrir leurs défauts de caractère, lʼinconséquence de leurs actes. Les chrétiens doivent éviter le plus possible de se faire remarquer par lʼennemi. Que celui-ci ne dise pas dʼeux : «Regardez ces gens qui sont enrôlés sous la bannière du Christ, comme ils se détestent !» Les croyants sont tous membres dʼune même famille, tous enfants du même Père céleste, et possèdent la même espérance dʼimmortalité ; les liens qui les unissent les uns aux autres devraient être très étroits. L̓ amour divin nous adresse ses plus touchants appels, quand il nous invite à manifester une compassion aussi tendre que celle du Christ. Seul, celui qui fait preuve dʼune charité désintéressée pour son prochain possède le véritable amour pour Dieu. Le vrai chrétien ne laisse pas son frère sʼaventurer sur le chemin du danger sans lʼen avertir. Il ne sʼéloigne pas du pécheur qui sʼenfonce toujours plus dans le mal et dans le découragement, ou risque de tomber sur le champ de bataille de Satan. Ceux qui nʼont jamais possédé lʼamour tendre et compatissant du Christ ne peuvent conduire les autres à la source de la vie. L̓ amour du Sauveur est une puissance contraignante, qui conduit les hommes à révéler le Seigneur dans leur conversation, dans leurs sentiments de tristesse et de pitié, dans leur volonté de faire du bien à ceux qui les entourent. Les serviteurs de Dieu, qui veulent réussir dans leur tâche, doivent connaître lʼamour du Christ. Dans le ciel, on évalue leurs talents dʼaprès leur faculté dʼaimer comme le Christ aima, et de travailler comme il travailla.”—Conquérants Pacifiques, pages 490-491.

b. Que constate-t-on en faisant une comparaison entre Caïn et Abel ? 1 Jean 3 : 12 ; Genèse 4 : 8-10.

“Dans tous les siècles, les méchants ont haï ceux qui étaient meilleurs quʼeux-mêmes. La vie dʼobéissance et dʼinviolable fidélité dʼAbel, était pour Caïn une cen-sure perpétuelle. [Jean 3 : 20]. Plus sera brillante la lumière céleste que réfléchira le caractère des enfants de Dieu, plus les péchés des impies seront clairement révélés, et plus ils seront déterminés à détruire ceux qui troublent leur paix.”—Patriarches et Prophètes, pages 68 et 71 (Bâle), 52 (V&S).

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 39

Mercredi 9 novembre

4. DE LA MORT À LA VIE

a. Quelle est la preuve que nous avons changé de direction dans la vie ? 1 Jean 3 : 14-16.

“Le meilleur don que nous puissions recevoir de notre Père céleste, cʼest un suprême amour pour lui et un amour désintéressé pour autrui. Cet amour nʼest pas lʼimpulsion dʼun moment, mais un principe divin, une force permanente. Il ne peut prendre naissance dans un cœur irrégénéré. Il ne se trouve que dans celui où Jésus rè-gne. «Nous lʼaimons, parce quʼil nous a aimés le premier.» Cʼest le principe directeur de lʼaction dans lʼêtre renouvelé par la grâce divine. Il modifie le caractère, gouverne les impulsions, contrôle les passions, et ennoblit les affections. Entretenu dans lʼâme, il adoucit la vie et répand une influence qui purifie.”—Conquérants Pacifiques, pages 491-492.

b. Quelles actions le vrai chrétien aime-t-il produire ? 1 Jean 3 : 17-18 ; Jac-ques 2 : 14-17.

“Combien il est important que la fidélité dans les petites choses caractérise nos vies et la véritable intégrité nos actions, et que nous gardions toujours à lʼesprit que les anges de Dieu prennent connaissance de chacun de nos actes ! Ce que nous infli-geons aux autres nous sera infligé en retour. Vous devriez toujours avoir peur dʼagir injustement ou égoïstement. Le Seigneur nous enlèvera plus de choses par la maladie et lʼadversité que ce que nous pourrions obtenir en opprimant les pauvres. Un Dieu juste pèse vraiment tous nos mobiles et toutes nos actions.”—Testimonies, volume 2, page 158. “Vous pouvez croire à toute la vérité ; cependant, si ses principes ne pénètrent pas votre vie, votre profession de foi ne vous sauvera pas. Satan croit et tremble. Il travaille. Il sait que son temps est compté et il est descendu avec une grande puis-sance pour accomplir les œuvres mauvaises qui sont en rapport avec sa foi. Mais le soi-disant peuple de Dieu ne confirme pas sa foi par ses œuvres. Il croit en la brièveté du temps mais il empoigne avidement les biens de ce monde comme sʼil devait durer un millier dʼannées tel quʼil est aujourdʼhui. L̓ égoïsme caractérise la vie de bien des gens. … Débarrassez-vous de votre égoïsme et travaillez dʼune manière approfondie pour lʼéternité. Rachetez le passé et ne représentez pas la sainte vérité que vous professez là où vous vivez maintenant comme vous lʼavez fait là où vous avez vécu jusquʼà pré-sent. Laissez briller votre lumière de telle sorte que les autres puissent être conduits à glorifier notre Père qui est dans les cieux en voyant vos bonnes œuvres. Tenez-vous sur la plate-forme élevée de la vérité éternelle. Réglez toutes vos transactions com-merciales de cette vie conformément aux principes de la Parole de Dieu.”—Idem, page 161.

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40 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Jeudi 10 novembre

5. CONDITIONS POUR LʼEXAUCEMENT DES PRIÈRES

a. Quelles sont les deux conditions de base pour que nous recevions des répon-ses à nos prières ? 1 Jean 3 : 22-24.

“Cela implique beaucoup que de prier au nom du Christ. Cela nous engage à accepter son caractère, à manifester son Esprit, à exécuter ses œuvres. La promesse du Sauveur est conditionnelle. «Si vous mʼaimez, dit-il, vous garderez mes comman-dements.» Il sauve les hommes, non pas dans le péché, mais du péché ; et ceux qui lʼaiment montreront leur amour par lʼobéissance. Toute vraie obéissance procède du cœur. Le Christ mettait tout son cœur dans ce quʼil faisait. Si nous le voulons, il sʼidentifiera tellement avec nos pensées et nos aspirations, il rendra nos cœurs et nos esprits tellement conformes à sa volonté, quʼen lui obéissant nous ne ferons que suivre nos propres impulsions. La volonté, épurée et sanctifiée, trouvera son plus grand bonheur à le servir. Quand nous connaîtrons Dieu comme il est possible de le connaître, notre vie deviendra une obéissance continuelle. Si nous apprécions le caractère du Christ, si nous sommes en communion avec Dieu, le péché nous devient odieux.”—Jésus-Christ, page 671.

b. Quand et comment pouvons-nous être certains que nos prières seront exau-cées ? 1 Jean 5 : 14-15.

“Nous avons péché contre lui, et nous nous sommes rendus indignes de ses fa-veurs, et pourtant, il a mis sur nos lèvres cette étonnante prière : «A cause de ton nom, ne méprise pas, ne déshonore pas le trône de ta gloire ! Nʼoublie pas, ne romps pas ton alliance avec nous !» Quand nous allons à lui en confessant notre indignité et notre péché, il sʼest engagé à prendre garde à nos cris. L̓ honneur de son trône dépend de lʼaccomplissement des promesses quʼil nous a faites.”—Les Paraboles, page 147 (Gland) ou 122 (V&S).

Vendredi 11 novembre

RÉVISION PERSONNELLE 17 h 13

1. Quʼest-ce qui est nécessaire pour que nous soyons en communion avec nos frères ?

2. Pourquoi nʼest-il pas possible dʼaimer Dieu et le monde en même temps ?3. Quʼest-ce qui prouve que nous sommes enfants de Dieu ?4. Quel est le résultat de lʼamour chrétien ?5. Mentionnez les conditions dʼexaucement de nos prières.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 41

Leçon 8 Sabbat 19 novembre 2005

Lʼamour de Dieu dans lʼEglise (suite)

“Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car lʼamour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.” (1 Jean 4 : 7).

“Tout ce qui a lʼamour pour mobile, si modeste ou si méprisable que cela puisse paraître aux yeux des hommes, portera son fruit ; car ce qui importe à Dieu, ce nʼest pas tellement la somme de bien que nous avons pu faire, mais la somme dʼamour que nous avons mis dans nos actes. L̓ amour vient de Dieu. Le cœur inconverti ne peut produire cette plante qui est dʼorigine céleste, qui vit et fleurit seulement où règne le Christ.”—Témoignages, volume 1, page 236.

Lecture proposée : Jésus-Christ, chapitre 73.

Dimanche 13 novembre

1. DÉFINITION DE LA VIE ÉTERNELLE

a. Dans sa prière sacerdotale, comment Christ définit-il la vie éternelle ? Jean 17 : 3.

“Ce nʼest quʼen connaissant Christ que nous pouvons connaître Dieu. … Connaî-tre Christ à salut cʼest être vivifié par la connaissance spirituelle et mettre en pratique ses paroles. Sans cela, tout est vain.”—The Signs of the Times, 27 janvier 1898.

b. Quelles preuves montreront que nous connaissons Dieu ? 1 Jean 4 : 7-8.

“Le véritable amour est simple dans son action et il est distinct de tout autre prin-cipe. Le désir dʼavoir une influence prépondérante et dʼêtre estimé de son prochain peut produire une vie ordonnée et souvent une conduite sans reproche. Le respect de soi peut nous amener à éviter toute apparence de mal. Un cœur égoïste peut nous entraîner à des actions généreuses, à reconnaître la vérité révélée pour notre époque, à faire montre dʼhumilité et de sympathie. Mais les mobiles de ces actes sont impurs et décevants. Les actions qui découlent de ce cœur nʼont pas une odeur de vie et ne portent pas les fruits dʼune vraie sanctification, car elles ne sont pas la conséquence dʼun véritable amour. Il faut rechercher et cultiver lʼamour, car son influence est di-vine.”—Témoignages, volume 1, pages 237-238.

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42 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Lundi 14 novembre

2. LʼAMOUR MANIFESTÉ

a. Quʼest-ce que la manifestation de lʼamour de Dieu devrait nous inciter à considérer ? 1 Jean 4 : 9-10.

“L̓ amour de notre Père céleste dans le don de son Fils unique au monde est suffisant pour encourager toute âme, pour attendrir tout cœur dur, incapable dʼamour, et lʼinciter à la contrition et à la tendresse. Les êtres célestes verront-ils cependant ceux pour qui Christ est mort être insensibles à son amour, durs de cœur et nʼapporter aucune réponse de gratitude et dʼaffection au Donateur de toute bonne chose ? Les af-faires dʼimportance mineure absorberont-elles toutes leurs forces et lʼamour de Dieu ne lui reviendra-t-il pas ?”—Christian Education, page 96.

b. Comment la loi de Dieu marche-t-elle main dans la main avec le véritable amour ? Matthieu 22 : 35-40 ; Romains 13 : 10.

“Nous avons entière confiance en ce passage de lʼEcriture qui dit : «Dieu est amour» (1 Jean 4 : 8) ; néanmoins on a parfois perverti honteusement cette parole ; une fausse interprétation a entraîné une erreur dangereuse. La sainte loi de Dieu est le seul étalon nous permettant dʼestimer lʼamour divin. Si nous ne la prenons pas pour notre étalon, nous nous créons un étalon de notre confection. Dieu nous a donné de précieux gages de son amour, mais nous ne devons pas attribuer à Jéhovah une tendres-se qui lʼamènerait à accorder lʼimpunité.”—Messages Choisis, volume 1, page 365.

c. Etant donné que Dieu nous a témoigné un si grand amour, comment de-vrions-nous agir envers notre prochain ? 1 Jean 4 : 11. Par quoi le monde verra-t-il que Dieu demeure en nous ? 1 Jean 4 : 12.

d. Que devons-nous réaliser lorsque nous cherchons à développer cet amour dans notre cœur ? Jérémie 17 : 9.

“Dieu regarde davantage si nous mettons tout notre amour dans notre travail que la somme de travail que nous accomplissons. L̓ amour est un attribut divin. Le cœur naturel ne peut le produire. Cette plante céleste ne fleurit que là où Christ règne en maître. Là où lʼamour est présent, la vie est empreinte de force et de vérité. L̓ amour fait le bien et rien que le bien. Ceux qui aiment portent du fruit de sainteté et leur fin sera la vie éternelle.”—The Youthʼs Instructor, 13 janvier 1898.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 43

Mardi 15 novembre

3. LʼAMOUR SANS CRAINTE

a. Quelles sont les principales caractéristiques de lʼamour parfait ? 1 Jean 4 : 17-18.

“Nombreux sont ceux qui désirent aimer et servir Dieu mais, lorsque lʼaffliction survient, ils nʼy discernent pas son amour mais la main de lʼennemi. Ils pleurent, mur-murent et se plaignent ; mais ceci nʼest pas le fruit de lʼamour de Dieu dans lʼâme. Si nous possédions un amour parfait, nous saurions que Dieu ne cherche pas à nous faire du mal mais, quʼau milieu des épreuves, des ennuis et des douleurs, il cherche à nous rendre parfaits et à éprouver la qualité de notre foi. Lorsque nous cesserons de nous faire du souci au sujet de lʼavenir et que nous commencerons à croire que Dieu nous aime et veut notre bien, nous aurons confiance en lui comme un enfant a confiance en des parents aimants. Nos problèmes et nos tourments disparaîtront alors et notre volonté se confondra avec celle de Dieu.”—The Youthʼs Instructor, 6 janvier 1898.

b. Comment devrions-nous agir avec ceux qui tombent dans le péché ? Mat-thieu 18 : 14-17.

“Lorsque des membres dʼéglise sont tombés dans quelque faute, suivons minu-tieusement les instructions données par le Sauveur au chapitre dix-huit de Matthieu. Les hommes appartiennent au Christ. Il les a rachetés à un prix infini et se les est attachés par lʼamour que le Père et lui leur ont manifesté. Quel soin ne devrions-nous donc pas apporter dans nos rapports les uns avec les autres ! Nul nʼa le droit de soup-çonner son prochain. Les frères et sœurs ne peuvent suivre leurs impulsions ou leurs inclinations en agissant avec un membre qui aurait commis quelque faute. Il ne leur est même pas permis dʼexprimer leurs préjugés à cet égard ; car, ce faisant, ils risque-raient dʼinfluencer dʼautres esprits. Des rapports préjudiciables à la réputation dʼun frère ou dʼune sœur ont souvent circulé dʼun membre à un autre. Certains ne jugeant pas à propos de se conformer aux instructions données par le Sauveur, des erreurs ont été commises et des préjudices causés à certaines personnes.”—Témoignages, volume 3, pages 234-235. “L̓ amour divin nous adresse ses plus touchants appels, quand il nous invite à manifester une compassion aussi tendre que celle du Christ. Seul, celui qui fait preuve dʼune charité désintéressée pour son prochain possède le véritable amour pour Dieu. Le vrai chrétien ne laisse pas son frère sʼaventurer sur le chemin du danger sans lʼen avertir. Il ne sʼéloigne pas du pécheur qui sʼenfonce toujours plus dans le mal et dans le découragement, ou risque de tomber sur la champ de bataille de Satan.”—Conqué-rants Pacifiques, page 491.

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44 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mercredi 16 novembre

4. DEUX DÉBITEURS

a. Comment Christ répondit-il à la question de Pierre à propos du pardon ? Matthieu 18 : 21-22.

“Les rabbins limitaient le pardon à trois offenses. Pour se conformer à ce quʼil croyait être la pensée du Maître, Pierre en porta la limite à sept fois, chiffre exprimant lʼidée de la perfection. Mais le Christ enseigna que nous ne devons jamais nous lasser de pardonner.”—Les Paraboles, page 205 (V&S) ou 247 (Gland).

b. Quelle parabole Christ présenta-t-il pour éclaircir la question du pardon ? Matthieu 18 : 23-34.

“Le pardon accordé par le roi, cʼest le pardon divin de tous nos péchés. Le Christ est représenté par ce souverain qui, ému de compassion, remit la dette de son serviteur. Les hommes se trouvaient sous la condamnation de la loi transgressée ; il leur était impossible de se sauver eux-mêmes. Cʼest la raison pour laquelle Jésus vint ici-bas, revêtant sa divinité de notre humanité. Lui, le juste, sacrifia sa propre vie pour racheter des injustes. Après sʼêtre donné pour nos péchés, il offre gratuitement à toute âme le pardon acquis par son sang. «La miséricorde est auprès de lʼEternel, et la rédemption est auprès de lui en abondance» (Ps. 130 : 7).”—Les Paraboles, page 206 (V&S) ou 249 (Gland).

c. Puisque nous avons reçu le pardon de lʼEternel, comment devrions-nous agir avec notre prochain pécheur lui aussi ? Matthieu 18 : 32-33.

“Quand le débiteur de la parabole eut demandé un délai, en disant : «Aie patience envers moi, et je te paierai tout», la condamnation fut annulée. Toute sa dette lui fut remise. Il eut bientôt lʼoccasion dʼexercer à son tour la miséricorde, à lʼexemple de son maître. A peine sorti, il rencontra un de ses compagnons qui lui devait une petite somme dʼargent. Il lui avait été remis dix mille talents, et son débiteur ne lui devait que cent deniers. Mais celui qui avait été traité avec tant de compassion agit tout différemment à lʼégard de son camarade. Son débiteur lui adressa une requête analo-gue à celle quʼil avait lui-même présentée au roi, mais sans succès. Celui à qui lʼon venait dʼaccorder le pardon se montra dur et sans pitié. Cʼest en vain que son débiteur lui demanda dʼuser de patience envers lui. Tout ce dont voulait se souvenir lʼingrat serviteur, cʼest de la petite somme qui lui était due. Il exigea tout ce qui lui revenait et il exécuta une sentence semblable à celle qui venait dʼêtre si miséricordieusement annulée en sa faveur.”—Les Paraboles, page 207 (V&S) ou 250 (Gland).

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 45

Jeudi 17 novembre

5. VAINCRE LʼINGRATITUDE

a. Quel avertissement nous est lancé quand nous sommes tentés dʼagir comme le débiteur dont la dette a été effacée et qui se montre impitoyable ? Colos-siens 3 : 13.

“Il existe encore des personnes qui croient mériter la faveur divine par leurs œuvres. Elles ne sont pas conscientes de leur impuissance. Elles nʼacceptent pas la grâce de Dieu comme un don gratuit, mais elles tentent dʼacquérir la justice par leurs propres efforts. Leur cœur nʼest pas brisé et humilié à la pensée de leur péché, et elles se montrent exigeantes et implacables pour les autres. Leurs offenses contre Dieu, au regard des fautes que leurs frères ont pu commettre envers elles sont comme dix mille talents par rapport à cent deniers – environ un million comparé à une unité – et pour-tant elles refusent de pardonner à leurs semblables.”—Les Paraboles, pages 207-208 (V&S) ou 250-251 (Gland).

b. Si nous sommes implacables, comment Dieu agira-t-il envers nous ? Mat-thieu 18 : 35 ; 6 : 14-15.

“Jésus nous enseigne ici que Dieu ne peut nous accorder son pardon que dans la mesure où nous lʼaccordons nous-mêmes à nos semblables. Cʼest lʼamour de Dieu qui nous attire à lui et cet amour ne peut toucher nos cœurs sans susciter en nous de lʼamour pour nos frères. Après avoir terminé cette prière, Jésus ajoute : «Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père céleste ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.» (Matt. 6 : 14.) Celui qui ne pardonne pas se prive du seul moyen par lequel il puisse bénéfi-cier de la miséricorde de Dieu. Ne pensons pas que si ceux qui nous ont fait du tort ne confessent pas leur péché, nous avons le droit de leur refuser notre pardon. Sans aucun doute, leur devoir est dʼhumilier leur cœur par le repentir et la confession ; mais nous devons nous montrer miséricordieux à lʼégard de ceux qui nous ont offensés même sʼils ne reconnaissent pas leurs torts. Aussi douloureusement quʼils aient pu nous meurtrir, nous ne devons pas entretenir en nous de rancœur ni nous apitoyer sur nous-même du mal qui nous a été fait, mais au contraire nous devons accorder notre pardon à ceux qui nous ont fait du tort, comme nous espérons le recevoir de Dieu pour nos offenses envers lui.”—Heureux Ceux Qui …, pages 106-107 ou Une Vie Meilleure, pages 134-135.

Vendredi 18 novembre

RÉVISION PERSONNELLE 17 h 05

1. Comment Christ définit-il la vie éternelle ?2. Quelle est la plus grande preuve que nous connaissons Dieu ?3. Quand nous aimons Dieu, comment agissons-nous avec ceux qui commet-

tent des erreurs ?4. Expliquez la parabole des deux débiteurs.5. Pouvons-nous pardonner sans être pardonnés ?

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46 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Leçon 9 Sabbat 26 novembre 2005

Lʼamour de Dieu dans lʼEglise —lʼhospitalité

“Exercez lʼhospitalité les uns envers les autres, sans murmures.” (1 Pierre 4 : 9).

“La Bible insiste beaucoup sur la pratique de lʼhospitalité. Non seulement, elle lʼenjoint comme un devoir, mais elle donne des descriptions magnifiques de cas où elle fut exercée, et elle montre les bénédictions quʼelle apporte.”—Témoignages, vo-lume 2, page 662.

Lecture proposée : Service Chrétien, pages 233-235.

Dimanche 20 novembre

1. RECEVOIR DES ÉTRANGERS

a. Quelle bénédiction Paul mentionne-t-il en ce qui concerne lʼhospitalité ? Hé-breux 13 : 2.

“[Hébreux 13 : 2.] Ces paroles nʼont nullement perdu de leur force au cours des siècles. Notre divin Père continue à placer sur la route de ses enfants des occasions qui sont des bénédictions déguisées. Ceux qui en profitent se réservent de grandes joies. «Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies lʼâme indigente, ta lumière se lèvera sur lʼobscurité. Et tes ténèbres seront comme le midi. L̓ Eternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas.» (Es. 58 : 10-11)”—Prophètes et Rois, pages 95-96.

b. Comment encore les Ecritures encouragent-elles lʼhospitalité ? Matthieu 7 : 12 ; Romains 13 : 9.

“Tout acte dʼinjustice qui tend à raccourcir la vie ; lʼesprit de haine ou de ven-geance ; lʼabandon à quelque passion qui pousse à des actes préjudiciables au prochain, ou qui seulement nous porte à leur désirer du mal, – car «quiconque hait son frère est meurtrier» – lʼégoïsme, qui nous fait négliger de prendre soin des nécessiteux et des souffrants ; toute satisfaction des sens, toute privation inutile ou tout travail excessif qui tend à altérer la santé : – toutes ces choses sont, à des degrés divers, des violations du sixième commandement.”—Patriarches et Prophètes, pages 309-310 (Bâle) ou 281 (V&S). (Cʼest nous qui soulignons).

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 47

Lundi 21 novembre

2. ABRAHAM ET LOT

a. Comment Abraham reçut-il “trois hommes”, trois étrangers, chez lui ? Ge-nèse 18 : 2-8. Qui se trouvait parmi eux ? Genèse 18 : 1.

“Cʼest […] le Christ qui parla avec Abraham sous les chênes de Mamré.”—Jé-sus-Christ, page 278.

“Les anges ont paru sous une forme humaine aux hommes de Dieu. Ils se sont reposés, comme sʼils étaient fatigués, sous les chênes de Mamré.”—Le Grand Conflit, page 644 (TDS 684, CI 673).

b. Quelle expérience unique Lot eut-il avec “deux hommes” ? Genèse 19 : 2-11. Qui étaient ces “hommes” ? Genèse 19 : 1.

“A lʼheure crépusculaire, on voit deux étrangers sʼapprocher de la porte de la ville. Ce sont apparemment des voyageurs qui viennent y passer la nuit. Dans ces humbles personnages, nul ne discerne les puissants hérauts des jugements divins et la multitude insouciante ne se doute guère que la réception quʼelle va faire aux messa-gers célestes fera déborder la coupe de sa culpabilité. Mais un homme se trouva là pour accueillir avec bonté ces étrangers et les inviter à se retirer sous son toit. Lot ne les connaissait pas, mais il avait appris dʼAbraham à pratiquer la politesse et lʼhospitalité, et ces vertus, qui faisaient partie de sa reli-gion, lui étaient devenues coutumières. Sans cet esprit de courtoisie quʼil sʼefforçait de cultiver, il aurait péri avec les habitants de Sodome. Que de foyers, en refusant dʼaccueillir un étranger, repoussent un messager divin qui leur apporte, avec sa béné-diction, lʼespérance et la paix !”—Patriarches et Prophètes, page 137 (V&S) ou 154 (Bâle).

c. Comment lʼexpérience de ces patriarches sʼapplique-t-elle à nous aujourdʼhui ?

“Le privilège accordé à Abraham et à Lot peut aussi être le nôtre. En exerçant lʼhospitalité envers les enfants de Dieu, nous aussi, nous pouvons accueillir des an-ges. Aujourdʼhui encore, des êtres célestes, sous une forme humaine, entrent dans les demeures des hommes et mangent avec eux. Les chrétiens qui vivent sous le regard de Dieu, sont toujours accompagnés dʼanges invisibles qui laissent derrière eux une bénédiction à ceux qui les accueillent.”—Témoignages, volume 2, pages 663-664.

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48 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mardi 22 novembre

3. JOSEPH ET PHARAON

a. Comment Joseph reçut-il ses frères malgré leur cruauté passée envers lui ? Genèse 45 : 1-5.

“[Joseph] avait vu dans ses frères les fruits dʼune vraie repentance. Entendant lʼoffre généreuse de Juda, il donna ordre que tout le monde se retirât sauf ces Hébreux ; puis, pleurant à haute voix, il cria : «Je suis Joseph ; mon père vit-il encore ?» Ses frères demeuraient comme paralysés dʼétonnement et dʼépouvante. Quoi ! le gouverneur dʼEgypte était leur frère Joseph, auquel ils avaient tant porté envie, quʼils eussent volontiers mis à mort, et quʼils avaient finalement vendu comme esclave ! Tous les mauvais traitements quʼils lui avaient infligés repassèrent devant leurs yeux. Ils se rappelèrent comment ils avaient méprisé ses songes et comment ils avaient cher-ché à en empêcher lʼaccomplissement. Et pourtant, ils y avaient contribué. Maintenant que nous sommes entièrement à sa merci, pensèrent-ils, il va sans doute se venger du tort que nous lui avons fait. Voyant leur confusion, Joseph leur dit avec bonté : «Je vous prie, approchez-vous de moi.» Et comme ils sʼapprochaient, il continua : «Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Egypte. Et maintenant ne vous affligez point, et nʼayez point de regret de ce que vous mʼavez vendu pour être amené ici, puisque Dieu mʼa envoyé devant vous pour la conservation de votre vie.» Sentant quʼils avaient déjà assez souffert de leur cruauté envers lui, il cherchait, noble cœur ! à bannir leurs craintes et à adoucir lʼamertume de leurs remords. … La nouvelle de ce qui sʼétait passé fut bientôt portée au roi, qui, pressé de mon-trer à Joseph sa reconnaissance, confirma lʼinvitation que son premier ministre avait faite à sa famille, en disant : «Le meilleur de tout le pays dʼEgypte sera à vous.» Les frères sʼen retournèrent, abondamment pourvus de provisions, de chariots, de tout ce qui était nécessaire pour transporter en Egypte toutes leurs familles et leur person-nel.”—Patriarches et Prophètes, pages 229-230 (Bâle) ou 208-209 (V&S).

b. Comment Pharaon traita-t-il Jacob et sa famille à leur arrivée en Egypte ? Genèse 45 : 16-20 ; 47 : 5-7. Comment fut-il récompensé ?

“Joseph amena aussi son père à la cour pour le présenter au Pharaon. Le patriar-che nʼétait pas habitué à lʼétiquette des cours. Mais il avait vécu au milieu des scènes sublimes de la nature, et il avait conversé avec un monarque plus puissant. Aussi, conscient de sa supériorité, il leva ses mains sur le Pharaon, et le bénit.”—Patriarches et Prophètes, page 211 (V&S) ou 232 (Bâle).

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 49

Mercredi 23 novembre

4. RAHAB

a. Qui était Rahab et de quelle gentillesse fit-elle preuve envers les espions is-raélites ? Josué 2 : 1-7.

“Quelques milles au delà du fleuve, en face de lʼendroit où les Israélites avaient campé, était la grande ville de Jéricho aux hautes murailles. Cette ville, la clé de tout le pays, allait constituer un formidable obstacle au succès dʼIsraël. En conséquence, Josué envoya deux jeunes hommes pour espionner la ville et sʼassurer de sa popula-tion, de ses ressources et de la force de ses fortifications. Soupçonneux et constam-ment sur le qui-vive, les habitants alarmés de Jéricho firent courir un grand danger aux deux messagers. Mais Rahab, une femme de la ville, les protégea au péril de sa vie. En retour de ses bontés, ceux-ci lui promirent la vie sauve quand la ville serait prise.”—Patriarches et Prophètes, pages 493-494 (Bâle) ou 465 (V&S).

b. Comment la foi de Rahab fut-elle récompensée ? Josué 2 : 8-13 ; 6 : 25 ; Hé-breux 11 : 31.

“Les jugements de Dieu se tournèrent contre Jéricho. Cʼétait une forteresse. Mais le Capitaine des armées du Seigneur se plaça lui-même à la tête des armées célestes pour les conduire à lʼattaque de la ville. Les anges de Dieu saisirent les murs massifs et les renversèrent à terre. Dieu avait dit que la ville de Jéricho serait maudite et que tous périraient sauf Rahab et sa famille. Ils seraient sauvés grâce à la bonté que Rahab avait témoignée aux messagers de lʼEternel.”—Testimonies, volume 3, page 264.

“On fit passer au fil de lʼépée «hommes et femmes, enfants et vieillards, jus-quʼaux bœufs, aux brebis et aux ânes». Seules, selon la parole des espions, la fidèle Rahab et sa famille furent épargnées. Puis on mit le feu à la ville.”—Patriarches et Prophètes, page 472 (V&S) ou 501 (Bâle).

“Par le service sacrificiel, le Christ devait être exalté devant la nation, et tous ceux qui le regardaient auraient la vie. Tous les païens, tels que Rahab, la Cananéenne, ou Ruth, la Moabite, étaient invités à sʼunir au peuple élu.”—Prophètes et Rois, pages 11-12.

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50 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Jeudi 24 novembre

5. JOB — ET NOUS

a. Comment Job traita-t-il les pauvres et les étrangers et comment sa foi fut-elle récompensée ? Job 29 : 12-16 ; 31 : 32 ; 42 : 10-17.

b. Pourquoi lʼhospitalité est-elle requise même de la part de ceux qui ne sont pas particulièrement riches en biens de ce monde ? Deutéronome 26 : 12-13.

“[Deutéronome 14 : 23, 29 ; 16 : 11-14.] Chaque troisième année, en échange, cette deuxième dîme devait être utilisée pour recevoir sous son toit le Lévite et le pauvre. «Tu la donneras, ordonnait la loi, au Lévite et à lʼétranger, à lʼorphelin et à la veuve, afin quʼils aient à manger dans tes villes et quʼils soient rassasiés» (Chap. 26 : 12). Cette dîme constituait ainsi un fonds destiné à des buts charitables et hospi-taliers.”—Patriarches et Prophètes, page 518 (V&S) ou 545 (Bâle). “L̓ hospitalité est une des grâces de lʼEsprit devant caractériser celui qui occupe dans lʼéglise un poste de confiance. Voici lʼinjonction faite à toute lʼéglise : «Exercez lʼhospitalité les uns envers les autres, sans murmures. Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don quʼil a reçu» (1 Pierre 4 : 9-10). Ces exhortations ont été étrangement négligées. Même ceux qui se disent chré-tiens pratiquent très peu lʼhospitalité et, parmi nos membres, il y en a peu qui la considèrent comme un privilège et une bénédiction. Nous sommes trop peu sociables, trop peu disposés à inviter sans embarras et sans gêne deux ou trois personnes à notre table. Quelquʼun dira peut-être : «Cela donne trop de mal.» Il nʼen serait pas ainsi si vous disiez : «Nous nʼavons rien préparé de spécial mais nous serons heureux de partager ce que nous avons.» Un hôte imprévu appréciera un bon accueil plus que les plats les plus succulents.”—Témoignages, volume 2, page 664.

Vendredi 25 novembre

RÉVISION PERSONNELLE 16 h 59

1. Comment définiriez-vous lʼhospitalité ?2. Mentionnez deux exemples dʼhospitalité dans lʼAncien Testament.3. Expliquez lʼexpérience de Joseph avec ses frères.4. Qui furent les seuls survivants de Jéricho et pourquoi ?5. Résumez lʼexpérience de Job dans le ministère de la bienfaisance et expli-

quez combien beaucoup dʼautres peuvent imiter son exemple.

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Sabbat 3 décembre 2005

Offrande spécialepour les bureaux de la mission

de Vanuatu

Le Vanuatu est situé aux trois-quarts en-viron de la distance allant dʼHawaï à lʼAustralie dans la Région pacifique. La population qui dépasse juste 200 000 habitants vit sur une chaîne en Y de quatre îles principales et 80 plus petites îles. Certaines des îles ne sont pas habitées en per-manence et il y a beaucoup de volcans actifs dans le pays. Autrefois connues sous le nom de Nouvelles Hébrides, elles furent colonisées à la fois par les Français et les Britanniques. L̓ influence de ces anciens colons reste forte aujourdʼhui dans le pays de sorte que les chrétiens constituent le groupe reli-gieux dominant. L̓ indépendance fut acquise en 1980. Le message de la réforme a atteint ces îles à la fin du siècle dernier par lʼinter-médiaire de visiteurs venus dʼAustralie. Par la grâce de Dieu, le peuple de ces îles a accepté la bonne nouvelle du salut et le message est aujourdʼhui fermement établi. La Mission du Vanuatu fait partie de lʼUnion Australasienne.

Il est maintenant nécessaire dʼétablir des bureaux permanents pour la mission qui serve de phare central non seulement pour ces îles mais pour les nombreux touristes venant chaque année du monde entier visiter le Vanuatu. Vos dons iront à la construc-tion dʼune chapelle principale et de bureaux dans ce pays.

Vos frères et sœurs de lʼUnion Australasienne

PROJECT 00K

Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 51

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52 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Leçon 10 Sabbat 3 décembre 2005

Lʼamour de Dieu dans lʼEglise —lʼhospitalité (suite)

“Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez lʼhospitalité.” (Romains 12 : 13).

“Notre devoir en ce monde est de vivre pour faire du bien aux autres, pour exer-cer lʼhospitalité envers eux ; et il arrive fréquemment quʼil résulte certains inconvé-nients à nous occuper de ceux qui ont besoin de nos soins, de notre compagnie et de nos foyers.”—Le Service Chrétien, page 233.

Lectures proposées : Jésus-Christ, chapitre 58. Les Paraboles, chapitre “Qui est mon prochain ?”

Dimanche 27 novembre

1. LA FAMILLE DE BÉTHANIE

a. Où Jésus trouvait-il souvent du repos quand il était fatigué de ses œuvres ? Luc 10 : 38-42.

“Le Sauveur ne possédait pas de demeure ; il recevait lʼhospitalité de ses amis et de ses disciples ; souvent, se sentant fatigué, éprouvant le besoin dʼune compagnie humaine, il avait été heureux de se réfugier dans la maison paisible de Lazare, loin des soupçons et de lʼenvie des pharisiens irrités. Il y trouvait un accueil cordial, une amitié pure et simple ; il pouvait y parler en toute simplicité, avec une liberté parfaite, sa-chant que ses paroles seraient comprises et gardées comme un trésor.”—Jésus-Christ, page 519.

b. Comment Lazare a-t-il bénéficié du plus grand miracle de Jésus ? Jean 11 : 1-5 ; 38-44.

“Cʼest en faveur de Lazare que le Christ accomplit le plus grand de ses miracles. Le Sauveur faisait du bien à tous ceux qui cherchaient du secours auprès de lui ; il aime la famille humaine tout entière ; néanmoins il est attaché à quelques-uns par des liens plus particulièrement tendres. Un puissant lien dʼaffection lʼunissait à la famille de Béthanie, et cʼest pour lʼun des membres de cette famille que fut accomplie son œuvre la plus admirable.”—Idem.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 53

Lundi 28 novembre

2. LYDIE

a. Une fois que Lydie eût reçu la vérité, comment mit-elle sa maison au service du Seigneur ? Actes 16 : 14-15.

“Dieu ouvrit les oreilles de Lydie de sorte quʼelle fût attentive au message de Paul. La part que Paul devait jouer dans sa conversion était de lui communiquer la volonté de Dieu et de lui dire toute ce quʼil était essentiel quʼelle reçoive. Ensuite, le Dieu de toutes les grâces exerça sa puissance, conduisant cette âme sur le bon chemin.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1062.

b. Après avoir souffert une cruelle persécution, où Paul et Silas trouvèrent-ils du repos ? Actes 16 : 40.

“Selon les instructions quʼils avaient reçues du Christ, Paul et Silas ne voulaient pas imposer leur présence dans les lieux où lʼon ne les désirait pas. “Quand ils furent sortis de la prison, ils entrèrent chez Lydie, et, après avoir vu et exhorté les frères, ils partirent.»”—Conquérants Pacifiques, page 195.

c. Lydie accueillit chaleureusement les apôtres. Qui dʼautre devrions-nous ac-cueillir comme un héritage de Dieu ayant besoin dʼun refuge ? 1 Timothée 4 : 12 (première partie) ; Jude 21-23.

“Notre foyer devrait être un lieu de refuge pour la jeunesse exposée aux tenta-tions. Beaucoup de jeunes sont à la croisée des chemins. Toute influence, toute im-pression déterminent le choix qui fixe leur destinée présente et future. Le mal les sollicite, il revêt pour eux les formes les plus séduisantes et les plus accueillantes. Tout autour de nous des jeunes gens sont sans famille, ou ils en ont une dont ils ne reçoivent aucun secours spirituel. Succombant à la tentation, ils courent à leur perte à lʼombre même de nos demeures. Ces jeunes ont besoin quʼon leur tende la main avec sympathie. Des propos aima-bles exprimés avec simplicité, de petites attentions qui ne coûtent rien dissiperont les nuages de la tentation qui les assaille. Une sympathie sincère, inspirée par le ciel, a le pouvoir dʼouvrir les cœurs, surtout ceux qui ont besoin de bonnes paroles dictées par lʼEsprit et lʼamour du Christ. Si nous voulions manifester de lʼintérêt à notre jeunesse, lʼinviter dans nos demeures et lʼentourer dʼinfluences aimables et bienfaisantes, beau-coup de jeunes gens et de jeunes filles sʼengageraient joyeusement sur le sentier qui mène en haut.”—Le Ministère de la Guérison, page 299.

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54 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mardi 29 novembre

3. DES BARBARES EXEMPLAIRES

a. Persécuté par ses propres compatriotes, où Paul trouva-t-il lʼhospitalité ? Actes 28 : 1-2, 7.

“Les naufragés furent recueillis avec bienveillance par les habitants de Malte … Paul était parmi ceux qui sʼactivaient pour aider et réconforter les autres.”—Conqué-rants Pacifiques, page 394.

b. Comment tout le groupe de Malte fut-il béni par le passage de Paul ? Actes 28 : 8-10.

“Pendant les trois mois que les naufragés passèrent dans lʼîle, Paul et ses com-pagnons profitèrent de toutes les occasions pour prêcher lʼEvangile. Le Seigneur ac-complit des prodiges par leur intermédiaire. A cause de Paul, tous les naufragés furent traités avec beaucoup dʼégards. On les entoura de maintes prévenances, et lorsquʼils quittèrent Malte, on les approvisionna abondamment pour leur voyage.”—Conqué-rants Pacifiques, pages 394-395.

c. Quelle est lʼutilité de lʼhospitalité dans la diffusion de lʼévangile ? Luc 14 : 12-14.

“[…] que nos relations sociales ne soient pas dictées par la coutume mondaine, mais par lʼesprit du Christ et les enseignements de sa Parole. … Cela remplirait de joie et de courage lʼinfirmière missionnaire, lʼinstituteur ou lʼinstitutrice, la mère de famille chargée de soucis et accablée de travail, lʼêtre affaibli et le vieillard souvent sans famille qui luttent contre la pauvreté et le découragement. … Il est des hôtes faciles à recevoir sans dérangement, sans repas compliqués et coûteux. Il faut plutôt éviter lʼostentation. Un accueil chaleureux, un siège à votre ta-ble, le plaisir de participer à la bénédiction du culte de famille seraient pour beaucoup dʼentre eux comme un rayon céleste. Nos sympathies doivent dépasser les limites du «moi» et le cercle de notre de-meure. Des occasions précieuses sʼoffrent à ceux qui désirent que leur foyer ait autour dʼeux une influence heureuse. Il y a là une puissance merveilleuse que nous pouvons utiliser, si nous le voulons, pour venir en aide à notre prochain.”—Le Ministère de la Guérison, pages 298-299.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 55

Mercredi 30 novembre

4. LE BON SAMARITAIN

a. Comment Christ répondit-il à la question dʼun docteur de la loi dont le sujet était de savoir comment hériter de la vie éternelle ? Luc 10 : 25-28.

“Cet homme nʼétait pas satisfait de la position et des actes des pharisiens. Il avait étudié les Ecritures avec le désir dʼen comprendre le véritable sens. Cʼest en toute sincérité quʼil posa cette question dʼun intérêt vital pour lui : «Que dois-je faire ?» Dans sa réponse à propos de la loi, il ne se soucia aucunement de toute la multitude des cérémonies et des rites, car il ne leur attribuait aucune valeur. Il reprit les deux grands principes dont dépendent la loi et les prophètes. L̓ approbation donnée à cette réponse plaçait le Seigneur dans une position avantageuse : les rabbins ne pouvaient le condamner, puisquʼil souscrivait aux paroles dʼun interprète autorisé de la loi. Jésus déclara : «Fais cela, et tu vivras.» Dans son enseignement, il présentait invariablement les exigences divines comme un tout, montrant quʼil nʼest pas possible dʼobserver un commandement et dʼen violer un autre, car le même principe est à la base de tous. L̓ obéissance à la loi entière décidera de notre destinée éternelle.”—Les Paraboles, page 332 (V&S) ou 388 (Gland).

b. Quelle fut la question suivante que le docteur de la loi posa à Jésus, et quelle réponse reçut-il ? Luc 10 : 29-37.

“Le docteur de la loi était conscient de nʼavoir gardé ni les quatre premiers com-mandements, ni les six derniers. Les paroles pénétrantes du Christ lʼavaient convaincu de péché ; mais au lieu de confesser sa transgression, il tenta dʼexcuser sa conduite. Au lieu de reconnaître la vérité, il sʼefforça de montrer combien il est difficile dʼobéir aux préceptes divins. Il espérait ainsi repousser la condamnation et se justifier en pré-sence de la foule. La réplique du Sauveur avait montré que sa question était oiseuse, puisquʼil avait pu y répondre lui-même. Mais il posa une nouvelle question : «Qui est mon prochain ? Une fois de plus, le Christ évita la controverse ; il résolut le problème en évo-quant un incident survenu récemment, encore frais dans lʼesprit de ses auditeurs. … Le prêtre et le lévite faisaient lʼun et lʼautre profession de piété, mais le Samari-tain prouva quʼil était vraiment converti. Prendre soin du blessé ne lui était pas plus agréable quʼaux deux autres voyageurs, mais il montra par ses œuvres que ses senti-ments étaient en harmonie avec ceux de Dieu.”—Les Paraboles, pages 333-334.

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56 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Jeudi 1er décembre

5. CHRIST, LE BON SAMARITAIN

a. Comment lʼhistoire du bon Samaritain illustre-t-elle lʼœuvre de Christ sur terre ? Actes 10 : 38.

“Dans lʼhistoire du bon Samaritain, Jésus sʼest peint lui-même, ainsi que sa mis-sion. Satan avait trompé, meurtri, dépouillé, ruiné lʼhomme, et il le laissait périr ; mais le Sauveur a eu pitié de notre misère. Il a quitté sa gloire pour venir à notre secours. Il nous a trouvés mourants et il a entrepris de nous sauver. Il a pansé nos blessures. Il nous a couverts du vêtement de sa justice. Il nous a ouvert un sûr refuge, et il a pourvu à tous nos besoins.”—Jésus-Christ, page 499.

b. Comment les vrais disciples de Christ agiront-ils envers ceux qui ont besoin dʼaide ? Galates 6 : 1-2.

“Le péché est le plus grand de tous les maux ; notre devoir est dʼavoir pitié du pécheur et de lui venir en aide. Plusieurs, parmi les égarés, reconnaissent leur honte et leur folie. Ils soupirent après des paroles dʼencouragement. Ils déplorent leurs fautes et leurs erreurs jusquʼà ce quʼils sombrent dans le désespoir. Nous ne devons pas né-gliger de telles âmes. Si nous sommes chrétiens, nous ne passerons pas outre en nous tenant le plus loin possible de ceux qui ont le plus grand besoin de notre aide. Quand nous verrons des êtres humains en détresse, quʼil sʼagisse dʼun malheur ou des consé-quences dʼune faute, nous ne dirons pas : ceci ne me regarde pas. «Vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur.» Au moyen de la foi et de la prière, repoussez la puissance de lʼennemi. Dites des paroles de foi et de courage qui seront un baume guérissant pour lʼâme meurtrie et blessée. Trop nom-breux sont ceux qui ont sombré dans le découragement au cours des luttes de la vie, à qui une force victorieuse aurait été communiquée si un mot dʼencouragement leur avait été donné. Nous ne devrions jamais passer à côté dʼune âme souffrante sans lui faire part des consolations dont Dieu console nos cœurs.”—Jésus-Christ, page 500.

Vendredi 2 décembre

RÉVISION PERSONNELLE 16 h 54

1. Qui était Lydie ?2. Dans la parabole du bon Samaritain, comment le lévite et le prêtre agirent-

ils ?3. Comment le bon Samaritain agit-il avec lʼétranger blessé ?4. Qui le bon Samaritain représente-t-il et comment, en pratique, pouvons-

nous suivre son exemple ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 57

Leçon 11 Sabbat 10 décembre 2005

Le plus grand don

“Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence.” (1 Corinthiens 12 : 31).

“Le véritable amour entraîne une véritable confiance empreinte de révérence. Et celui qui aime Dieu aimera aussi son frère.”—Sons and Daughters of God, page 193.

Lectures proposées : Conquérants Pacifiques, pages 275-278. Testimonies, volume 2, pages 411-418.

Dimanche 4 décembre

1. DES DONS SANS AMOUR

a. Quelle est la valeur des dons faits sans amour ? 1 Corinthiens 13 : 1-3.

b. Quelle est la première caractéristique du véritable amour ? 1 Corinthiens 13 : 4.

“Le chrétien qui fait preuve de persévérance et de fermeté dans les tribulations et les souffrances, celui qui affronte même la mort avec la paix et la sérénité dʼune foi inébranlable, se rend parfois plus utile à lʼEvangile que par toute une vie de labeur fidèle.”—Conquérants Pacifiques, page 412.

c. Que fera lʼamabilité associée au véritable amour ? Ephésiens 4 : 32.

“L̓ amour devrait se révéler par des actes. Il devrait jaillir au sein de tous les rap-ports familiaux, se révélant par de la gentillesse prévenante, de la courtoisie aimable et désintéressée. Dʼun point de vue mondain, lʼargent confère la puissance ; mais dʼun point de vue chrétien, cʼest lʼamour qui est une puissance. La richesse est souvent un moyen de corruption et de destruction ; la force est capable de faire beaucoup de mal mais lʼamour pur est tout particulièrement efficace. Il fait obstacle à la discorde et à la misère et apporte le vrai bonheur. Il confère force intellectuelle et force spirituelle, et la vérité et la bonté lui appartiennent.”—The Bible Echo, 15 décembre 1893.

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58 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Lundi 5 décembre

2. LʼAMOUR NʼEST PAS ENVIEUX

a. Quels sont les fruits de lʼenvie ? Job 5 : 2 ; Proverbes 14 : 30 ; 27 : 4.

“L̓ envie, la méchanceté, les mauvaises pensées, la médisance, la convoitise sont autant de fardeaux que le chrétien doit rejeter, sʼil veut triompher dans la course qui lui assurera lʼéternité. Toute habitude, tout acte qui conduit au péché et déshonore le Christ sera abandonné, quel que soit le sacrifice quʼil demande. La bénédiction divine ne peut être accordée à celui qui viole les principes éternels du bien. Un seul péché caressé suffit pour pervertir le caractère tout entier et tromper les hommes.”—Con-quérants Pacifiques, page 278.

b. A quelle condition le peuple de Dieu du reste parviendra-t-il avant de pou-voir recevoir la pluie de lʼarrière-saison ? Esaïe 11 : 13.

“Le croix de Christ est le gage de notre fraternité et de notre union. Le temps doit venir où ceux qui veillent partageront le même point de vue, où la trompette donnera un son clair, où «Ephraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda ne sera plus hostile à Ephraïm».”—The Review and Herald, 3 janvier 1899.

“Si seulement chacun pouvait se repentir et faire ses premières œuvres ! Si les membres de nos églises agissent ainsi, ils montreront quʼils aiment Dieu par-dessus tout et leurs semblables comme eux-mêmes. Ephraïm nʼenviera pas Juda, Juda ne fera pas de tort à Ephraïm. Les divisions cesseront, on nʼentendra plus le bruit des dispu-tes en Israël. Par la grâce librement accordée par Dieu, tous sʼefforceront dʼexaucer la prière du Christ qui demandait que ses disciples fussent un comme lui et son Père sont un. La paix, lʼamour, la miséricorde, la bienveillance seront les principes direc-teurs de chaque âme. L̓ amour du Christ sera le thème de chaque langue, et le Témoin fidèle nʼaura plus lʼoccasion de dire : «Mais ce que jʼai contre toi, cʼest que tu as abandonné ton premier amour.» (Apocalypse 2 : 4.) Le peuple de Dieu demeurera en Christ, lʼamour de Jésus sera manifesté, un même Esprit animera tous les cœurs, régé-nérant et renouvelant chacun à lʼimage du Christ, façonnant tous les cœurs de la même manière. Tous seront unis au Christ, le Chef vivant, comme les sarments vivants unis au vrai Cep. Le Christ demeurera dans chaque cœur, dirigeant, consolant, sanctifiant, offrant au monde le spectacle de disciples de Jésus réalisant lʼunité, attestant ainsi que lʼEglise du reste a reçu les lettres de créance du ciel. L̓ unité de lʼEglise du Christ four-nira la preuve du fait que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde.”—Messages Choisis, volume 1, pages 451-452.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 59

Mardi 6 décembre

3. LʼAMOUR NE SE VANTE PAS

a. Comment Dieu considère-t-il lʼorgueil et lʼarrogance des hommes ? Prover-bes 8 : 13 ; 11 : 2 ; 16 : 18. Comment Caïn montra-t-il quʼil avait un cœur orgueilleux ?

“Caïn offrit volontiers le fruit de sa terre mais il refusa de relier son offrande au sang des animaux. Son cœur refusa de témoigner sa repentance pour le péché et sa foi en un Sauveur par lʼoffrande du sang animal. Il refusa de reconnaître son besoin dʼun Rédempteur. Pour son cœur orgueilleux, cela constituait une dépendance et une humiliation.”—Confrontation, pages 22-23.

b. Quelle fut lʼattitude du roi David envers un cœur orgueilleux ? Psaume 101 : 3-5.

“Les souhaits de David rapportés dans le Psaume 101 devraient être ceux de tous les chefs de famille chargés de sauvegarder les influences qui sʼexercent au foyer.”—Le Foyer Chrétien, page 394.

c. Quelle qualité devons-nous tout particulièrement cultiver avec soin en ces derniers jours ? Matthieu 11 : 29 ; 1 Pierre 5 : 6.

“L̓ humilité est une des caractéristiques de ceux qui possèdent la vraie sagesse et, quelles que soient les connaissances quʼils peuvent acquérir, ils ne seront atteints ni par lʼorgueil personnel ni par la présomption.”—Témoignages sur lʼEcole du Sabbat, page 53. “Les hommes véritablement grands sont aussi immanquablement modestes. L̓ humilité est une grâce qui leur sied aussi naturellement quʼun vêtement. Ceux qui ont emmagasiné une connaissance utile, qui ont des acquis et un vrai raffinement, sont ceux qui admettront le plus volontiers la faiblesse de leur propre entendement. Ils ne sont ni présomptueux ni vaniteux ; mais, au vu des progrès quʼils aimeraient encore faire dans la grandeur intellectuelle, ils considèrent quʼils ont à peine commencé leur ascension. Cʼest le penseur superficiel, celui qui nʼa quʼun début, que des rudiments de connaissance, qui sʼestime sage et qui se donne dʼécœurants airs dʼimportance.”—Testimonies, volume 4, pages 338-339. “Cʼest le penseur superficiel qui sʼestime sage. Les hommes de valeur qui ont de grandes connaissances, sont prêts à admettre la faiblesse de leur propre entendement. Dieu veut que chacun de ceux qui se disent ses disciples soit un élève et soit davantage enclin à apprendre quʼà donner des leçons.”—Idem, page 361.

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60 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mercredi 7 décembre

4. LʼAMOUR NʼEST PAS BRUTAL

a. Quel est lʼeffet des paroles cruelles ? Dʼautre part, que feront les paroles aimables ? Proverbes 15 : 1 ; 16 : 24 ; 25 : 15.

“L̓ amour affranchi des passions et des impulsions est empreint de spiritualité, et il se traduit en paroles et en actes. Un chrétien doit exprimer un amour et une tendresse pénétrés de sainteté, dépourvus de toute impatience et de tout esprit dʼirritation. Les attitudes rudes et frustes doivent être atténuées par la grâce du Christ.”—Le Foyer Chrétien, page 50.

“Les parents devraient se montrer aimables lʼun envers lʼautre jusque dans les détails de la vie. La bienveillance manifestée envers tous devrait constituer la loi du foyer. Il ne faudrait tolérer ni grossièreté ni acrimonie dans les paroles. Tous peuvent arriver à garder un visage joyeux, une voix douce et des manières affables, qui sont les éléments de lʼautorité naturelle. Les enfants sont attirés par une expression enjouée et rayonnante de joie. Témoignez-leur beaucoup de bonté, et ils manifesteront le même esprit envers vous et les uns envers les autres.”—Idem, page 407.

b. Que devrions-nous apprendre de la manière dont les paroles aimables ont été à lʼorigine dʼune grande difficulté à lʼépoque de Josué ? Josué 22 : 10-31 ; 1 Corinthiens 13 : 5.

“Si les gens de Gad et de Ruben avaient rétorqué dans le même esprit, la guerre eût éclaté. Il est donc tout aussi important de se garder dʼimpétueuses réprimandes et de soupçons sans fondement que dʼéviter une lâche indolence lorsquʼil sʼagit de réprimer le mal. Beaucoup de gens très sensibles aux avertissements qui leur sont adressés se permettent une sévérité excessive envers ceux quʼils supposent être dans lʼerreur. On ne ramène jamais personne dans la bonne voie par des reproches. Cette méthode a, au contraire, poussé bien des âmes plus loin dans leur égarement. Ce nʼest que dans un esprit de bonté, dʼaffabilité et de miséricorde que lʼon peut sauver celui qui sʼégare, et «couvrir ainsi une multitude de péché.» La sagesse dont firent preuve les Rubénites et leurs frères est digne dʼêtre imitée. Méconnus et durement pris à partie, alors quʼils sʼefforçaient de servir la bonne cause, ils ne manifestèrent aucune trace de ressentiment. Avant de chercher à se disculper, ils écoutèrent les accusations de leurs frères avec autant de patience que de courtoisie. Puis, expliquant en détail leurs motifs, ils mirent leur innocence en plein jour. Grâce à eux fut réglé à lʼamiable un incident qui eût pu avoir les plus graves conséquen-ces.”—Patriarches et Prophètes, page 503 (V&S) ou 532 (Bâle).

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 61

Jeudi 8 décembre

5. LʼAMOUR “NE CHERCHE POINT SON INTÉRÊT”

a. Que comprend le huitième commandement ? Exode 20 : 15.

“Cette défense sʼapplique à des péchés tant privés que publics. Le huitième com-mandement interdit la chasse à lʼhomme, la traite des esclaves, les guerres de con-quête. Il condamne le larcin et le vol avec effraction. Il exige une stricte probité dans les plus petits détails de la vie. Il défend de surfaire en matière commerciale et exige le paiement des justes dettes et des salaires. Il enseigne que tout acte consistant à tirer avantage de lʼignorance, de la faiblesse ou du malheur dʼautrui est enregistré dans les livres célestes à lʼégal de la fraude.”—Patriarches et Prophètes, pages 281-282 (V&S) ou 310 (Bâle).

b. Quʼest-ce qui caractérisera la vie des vrais chrétiens et pourquoi ? Matthieu 5 : 37 ; Hébreux 13 : 5.

“Tous les actes du chrétien doivent être transparents comme la lumière du soleil. La vérité vient de Dieu. La tromperie, sous quelque forme quʼelle se présente, vient de Satan. Quiconque sʼécarte de la ligne droite de la vérité se place imprudemment sous la puissance du malin. Et cependant, ce nʼest ni aisé, ni facile de dire la vérité. Nous ne pouvons dire la vérité que si nous la connaissons. Trop souvent il arrive que des idées préconçues, des préventions, une connaissance imparfaite des faits, des erreurs de jugement nous empêchent de bien comprendre les questions qui nous occupent. Nous ne pouvons parler avec vérité que si nous sommes guidés par Celui qui est la Vérité.”—Heureux Ceux Qui …, page 68 ou Une Vie Meilleure, page 84.

Vendredi 9 décembre

RÉVISION PERSONNELLE 16 h 52

1. Que valent nos dons sans amour ?2. Comment expliquez-vous lʼenvie ?3. Comment Dieu agit-il avec des gens spirituellement orgueilleux ?4. Expliquez la courtoisie chrétienne.5. Expliquez le huitième commandement.

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62 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Leçon 12 Sabbat 17 décembre 2005

Le plus grand don (suite)

“Tu aimeras lʼEternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force.” (Deutéronome 6 : 5).

“L̓ Eglise est la dépositaire des richesses de la grâce du Christ, et cʼest par elle que lʼamour de Dieu se manifestera finalement de façon puissante et décisive aux «do-minations et aux autorités dans les lieux célestes».”—Conquérants Pacifiques, page 11.

Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, chapitre 27.

Dimanche 11 décembre

1. LʼAMOUR NE SʼIRRITE POINT

a. Quelle est la seule façon de maîtriser notre humeur ? Jacques 4 : 7-8.

“Dans la vie de tous les jours vous aurez de mauvaises surprises, des désagré-ments et des tentations. Que dit la Parole ? : «Résistez au diable», en vous appuyant résolument sur Dieu, «et il [Satan] fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il sʼapprochera de vous.» Jac. 4 : 7-8. «Celui qui me prendra pour rempart avec moi fera la paix, il fera la paix avec moi.» Es. 27 : 5, T.O.B. Regardez à Jésus en tout temps et en tout lieu, faisant monter la prière silencieuse dʼun cœur sincère, afin de savoir com-ment accomplir sa volonté. Alors, quand lʼennemi surgira comme un fleuve, lʼEsprit du Seigneur élèvera devant vous sa bannière contre lui. Lorsque vous êtes sur le point de céder, de perdre la patience et la maîtrise de vous-même, dʼêtre dur et agressif, de vous poser en accusateur et en juge, le moment est venu pour vous dʼadresser au ciel cette prière : «Aide-moi, ô Dieu, à résister à la tentation, à chasser de mon cœur toute amertume, toute colère et toute médisance. Donne-moi ta douceur, ton humilité, ta pa-tience et ton amour. Ne permets pas que je déshonore mon Rédempteur, que je me mé-prenne sur les paroles et les intentions de mon épouse, de mes enfants, de mes frères et sœurs dans la foi. Aide-moi à être bon, sensible, compatissant et clément. Aide-moi à être vraiment le lien de la famille et à refléter le caractère du Christ.»”—Le Foyer Chrétien, page 206.

b. Comment pouvons-nous mater nos tendances au péché ? Jean 15 : 5 ; Philippiens 4 : 13.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 63

Lundi 12 décembre

2. LʼAMOUR NE SOUPÇONNE POINT LE MAL

a. Dʼoù viennent les mauvaises pensées ? Proverbes 4 : 23 ; Matthieu 15 : 19-20.

“Un homme est tel que sont ses pensées. Cʼest de lʼintérieur, du cœur, que pro-cèdent les mauvaises pensées inspirées par Satan. Il commence à chicaner sur des détails techniques et des façons de faire. L̓ esprit de Satan le pousse à la critique sur des points de moindre importance. La vérité est de moins en moins importante pour lui. Il devient accusateur de ses frères, etc., et change de maître. Le monde extérieur vaut plus pour lui que le flot de lumière que Dieu a déversé sur le monde par les mes-sages quʼil a donnés et qui lʼont autrefois réjoui.”—Testimonies to Ministers, pages 408-409.

b. Que devrions-nous garder à lʼesprit si nous voulons voir Dieu un jour ? Matthieu 5 : 8 ; Psaumes 15 : 1-5 ; 24 : 3-4.

“La charité «ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne sʼirrite point, elle ne soupçonne point le mal». L̓ amour, semblable à celui du Christ, interprète, dans leur meilleur sens, les actes et les intentions du prochain. Il ne fait pas connaître inutilement les défauts des hommes, il ne prête pas lʼoreille aux propos malveillants, mais il sʼefforce au contraire dʼattirer lʼattention sur les qualités des autres.”—Conquérants Pacifiques, page 283.

“Dans la cité de Dieu il nʼentrera rien de souillé. Tous ceux qui veulent y habiter devront avoir purifié leur cœur ici-bas. Celui qui veut suivre Jésus marquera une aver-sion toujours plus vive tant pour les manières et le langage inconvenants que pour les pensées grossières. Quand Jésus entre dans un cœur, il y apporte la pureté de la pensée et de la conduite.”—Une Vie Meilleure, pages 38-39 ou Heureux Ceux Qui …, page 30.

c. Comment pouvons-nous parvenir à la pureté du cœur ? Psaume 119 : 9-11.

“Les paroles de Jésus : «Heureux ceux qui ont le cœur pur», ont une signification plus profonde encore. Il ne sʼagit pas simplement dʼêtre pur dans le sens où le monde comprend habituellement la pureté, cʼest-à-dire le contraire de la sensualité et de la volupté, mais de cette pureté qui implique la loyauté dans les mobiles les plus secrets de lʼâme, lʼhumilité, le désintéressement, la candeur enfantine.”—Une Vie Meilleure, page 39 ou Heureux Ceux Qui …, pages 30-31.

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64 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mardi 13 décembre

3. VOIR LE ROI DANS SA BEAUTÉ

a. Selon Esaïe, qui verra le Roi dans sa beauté ? Esaïe 33 : 14-17.

“L̓ heure la plus sombre du conflit de lʼEglise avec les puissances du mal est celle qui précédera immédiatement sa délivrance finale. Mais tous ceux qui se confient en Dieu nʼont rien à craindre ; car «le souffle des tyrans est comme lʼouragan qui frappe une muraille». Le Seigneur est pour son Eglise «un abri contre la tempête.» En ce jour-là, seuls les justes obtiendront la délivrance promise.”—Prophètes et Rois, page 549.

b. Quel exemple les parents doivent-ils donner afin que leurs enfants ne soient pas perdus ? Psaume 101 : 1-3.

“Dès leur enfance, les jeunes ont besoin de voir sʼédifier une barrière solide entre eux et le monde, de manière à empêcher les influences corruptrices de les affecter. Les parents doivent exercer une vigilance incessante pour que leurs enfants ne sʼéloignent pas de Dieu. Les souhaits de David rapportés dans le Psaume 101 devraient être ceux de tous les chefs de famille chargés de sauvegarder les influences qui sʼexercent au foyer … On ne devrait pas admettre que les jeunes apprennent sans discernement le bien et le mal, dans lʼidée quʼavec le temps le bien prédominera et que le mal perdra son influence. Le mal progressera en eux plus rapidement que le bien. Peut-être, après de nombreuses années, pourra-t-il être déraciné ; mais qui oserait prendre un tel risque ? Quelque négligence quʼils montrent en dʼautres domaines, ils ne devraient jamais les laisser libres de sʼégarer dans les sentiers du péché.”—Le Foyer Chrétien, pages 19, 394, 192, 454.

c. Au lieu de feuilles de figuier, quel genre de vêtement devrions-nous chercher à obtenir ? Genèse 3 : 7, 21 ; Esaïe 61 : 10.

“Les mères, tout comme les jeunes et les enfants, ont besoin de prier ainsi : «Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé» (Ps. 51 : 12). La pureté de cœur et la beauté de lʼesprit sont plus précieux que lʼor pour le temps et pour lʼéter-nité. Seul un cœur pur verra Dieu.”—Child Guidance, page 418.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 65

Mercredi 14 décembre

4. PROMESSES AUX FIDÈLES

a. Quʼest-il promis aux fidèles disciples de Christ ? Psaume 91 : 1 ; Esaïe 26 : 20-21.

“Lorsque nous sommes tentés de pécher, souvenons-nous que Jésus plaide pour nous dans le sanctuaire céleste. Lorsque nous rejetons nos péchés et venons à lui avec foi, ses lèvres prononcent notre nom et il les présente à son Père en disant «je les ai gravés sur les paumes de mes mains ; je les connais par leur nom.» Et il commande aux anges de les protéger. Puis, au jour de lʼintense épreuve, il dira « Va, mon peuple, entre dans ta chambre, et ferme la porte derrière toi; cache-toi pour quelques instants, jusquʼà ce que la colère soit passée.» (Es. 26 : 20). Quelles sont ces chambres dans lesquelles ils doivent se cacher ? Cʼest la protection de Christ et des saints anges. A ce moment-là, le peuple de Dieu ne se trouve pas rassemblé dans un même lieu. Il forme des groupes dispersés sur toute la terre et chacun sera éprouvé individuellement et non en groupe. Chacun devra passer le test pour lui-même.”—The Review and Herald, 19 novembre 1908.

b. Quelle promesse est pour les vainqueurs de la période de Laodicée ? Apoca-lypse 3 : 21. Dans quel sens est-ce aussi un appel pour nous ?

“Le croyant qui vivra le plus près du Christ, cʼest celui qui aura manifesté ouver-tement son esprit de sacrifice dans lʼamour, cet amour qui «ne se vante point, ne sʼenfle point dʼorgueil, […] ne cherche point son intérêt, ne sʼirrite point, […] ne soupçonne point le mal». Cet amour pousse le disciple, comme il poussa le Maître lui-même, à tout donner, à vivre, à peiner et à se sacrifier même jusquʼà la mort pour le salut de lʼhumanité.”—Conquérants Pacifiques, page 485.

“Etes-vous prêts à capituler maintenant ? Vous devez abandonner votre péché à lʼinstant même, alors que vous le voyez. … Ne vous attardez pas à penser que vous pourrez triompher par degrés ; que vous allez vous efforcer de renoncer au péché petit à petit. Maintenant, aujourdʼhui, alors quʼelle est proclamée, acceptez lʼinvitation et nʼendurcissez pas vos cœurs. Oh, mon âme, pourquoi ne pas délaisser la chose maudite aujourdʼhui ? Pour-quoi ne pas tʼen détourner avec répugnance ? Pourquoi ne pas aimer ce que Jésus aime et détester ce quʼil déteste ? Il a amplement pourvu à ce que vous puissiez, par lui, devenir plus que vainqueurs. Alors, que voulez-vous ? Voulez-vous une seconde crucifixion de Christ ? Ce nʼest pas possible. Il vous faut regarder au Calvaire, prendre le sang de Christ par la foi et lʼappliquer, vous laver en lui. Vous devez être purifiés par le sang quʼa versé Jésus-Christ. Lui seul peut vous purifier complètement.”—Ser-mons and Talks, volume 1, page 188.

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66 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Jeudi 15 décembre

5. LʼAMOUR “NE SE RÉJOUIT POINT DE LʼINJUSTICE”

a. Quʼéviteront ceux qui possèdent le véritable amour ? 1 Corinthiens 13 : 6.

“Ne vous réjouissez pas de lʼinjustice (1 Cor. 13 : 6). Notez-le. L̓ apôtre voulait dire que là où le véritable amour pour les âmes est cultivé, il sera manifesté envers ceux qui ont le plus besoin de cette patience gentille et longanime, il ne sera pas prompt à exagérer une petite indiscrétion, à faire dʼun tort une offense impardonnable ou dʼune erreur une chose capitale.”—Fundamentals of Christian Education, page 279.

b. Quel esprit devrait diriger ceux qui siègent aux réunions administratives de lʼéglise ? 1 Corinthiens 13 : 5-7.

“Il faut que chacune de nos pensées, de nos paroles et de nos actions soit sou-mise à la volonté du Christ. La légèreté nʼest pas de mise dans les réunions où lʼon sʼoccupe de lʼœuvre solennelle et de la Parole de Dieu. On a demandé au Christ, par la prière, de présider lʼassemblée et dʼaccorder sa sagesse, sa grâce et sa justice. Cela est-il compatible avec un comportement qui attriste le Saint-Esprit et contrarie son action ? Ayons bien dans lʼesprit que Jésus est au milieu de nous. Alors lʼinfluence en-noblissante de lʼEsprit de Dieu reposera sur lʼassemblée. Il deviendra évident que «la sagesse dʼen haut est premièrement pure, ensuite pacifique, … pleine de miséricorde et de bons fruits», et quʼelle ne peut être sujette à lʼerreur. Dans tous les plans qui seront faits et les décisions qui seront prises, il y aura cette charité qui «ne recherche point son intérêt, ne sʼirrite point, ne soupçonne point le mal, … ne se réjouit point de lʼinjustice, mais se réjouit de la vérité» ; qui «excuse tout, croit tout, espère tout, sup-porte tout». (1 Cor. 13 : 5-7.) Le moi doit être caché en Jésus, ainsi le jugement ne sera pas unilatéral et faussé ce qui empêcherait les décisions justes et dépassionnées.”—Le Ministère Evangélique, page 437 et Gospel Workers (1892), page 231.

Vendredi 16 décembre

RÉVISION PERSONNELLE 16 h 53

1. Quel principe fondamental faut-il que nous comprenions au sujet de la maî-trise de soi ?

2. Comment pouvons-nous obtenir des cœurs purs ?3. Qui verra le «Roi dans sa beauté» ?4. Quʼest-il promis au reste de Laodicée ?5. Que ressentons-nous quand nos ennemis souffrent ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 67

Leçon 13 Sabbat 24 décembre 2005

“Je reviendrai”

“ Car le Fils de lʼhomme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres.” (Matthieu 16 : 27).

“Ceux qui lʼont aimé et attendu seront couronnés de gloire, dʼhonneur et dʼim-mortalité. Les morts en Christ sortiront de leur tombeau, et les vivants seront «enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs».”—Conquérants Pacifiques, page 32.

Lecture proposée : Le Grand Conflit (La Tragédie des Siècles, Le Conflit Imminent), chapitre 17.

Dimanche 18 décembre

1. LES PROPHÉTIES SUR LA SECONDE VENUE

a. Quel espoir prophétique exprimèrent Job et Enoch ? Job 19 : 25-27 ; Jude 14-15.

b. Comment le psalmiste décrit-il le retour du Seigneur ? Sur quoi cela de-vrait-il nous pousser à réfléchir ? Psaumes 50 : 1-6 ; 96 : 11-13.

“La venue de Christ, qui doit introduire le règne de la justice, a inspiré les paroles les plus sublimes et les plus émouvantes des écrivains sacrés. Les poètes et les pro-phètes de la Bible y ont consacré des accents brûlants dʼun feu céleste.”—Le Grand Conflit, pages 293-294 (TDS 324, CI 314,315). “Croyons-nous de tout notre cœur que le Christ reviendra bientôt et que nous possédons aujourdʼhui le dernier message de miséricorde qui doit être donné à un monde coupable ? Notre exemple est-il ce quʼil devrait être ? Montrons-nous à ceux qui nous entourent, par notre conduite et nos paroles, que nous attendons lʼapparition glorieuse de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, qui changera nos corps vils et les rendra semblables à son corps glorieux ? Je crains que nous ne sentions pas ces choses comme nous le devrions. Ceux qui croient les vérités importantes que nous professons doivent agir selon leur foi. On recherche trop les plaisirs et ce qui attire lʼattention du monde ; on occupe beaucoup trop son esprit à la toilette, et la langue prononce trop souvent des propos qui frisent la légèreté, ce qui est un démenti à notre profession de foi, car notre conversation ne se concentre pas sur le ciel, dʼoù nous attendons le Sauveur.”—Premiers Ecrits, page 111.

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68 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Lundi 19 décembre

2. “QUE TES MORTS REVIVENT”

a. A lʼépoque de lʼAncien Testament, quelle était lʼespérance des vrais croyants en rapport avec la seconde venue de Jésus ? Esaïe 26 : 19 ; 25 : 8-9.

b. Quʼa écrit Paul à propos de la même espérance ? 1 Corinthiens 15 : 51-55 ; 1 Thessaloniciens 4 : 13-18.

“Paul, parlant aux chrétiens de Thessalonique, affligés de devoir déposer dans la tombe leurs amis qui avaient espéré voir la venue du Seigneur, leur rappelle la résur-rection, qui aura lieu à lʼavènement du Sauveur.”—Le Grand Conflit, page 296 (TDS 326, CI 317).

c. Comment Paul appelle-t-il lʼespérance du retour de Christ et quel appel y est inclus ? Tite 2 : 11-14.

“La venue du Seigneur a été dans tous les âges lʼespérance de ses vrais disciples. La promesse que le Sauveur fit à ses disciples sur le mont des Oliviers, au moment où il les quittait, leur déclarant quʼil reviendrait, éclaira leur avenir ; elle remplit leurs cœurs dʼune joie et dʼune espérance que lʼépreuve ne put éteindre, que les douleurs ne purent assombrir. Au milieu des souffrances et des persécutions, «lʼapparition de la gloire du grand Dieu et notre Sauveur Jésus-Christ» était leur bienheureuse espé-rance.»”—Le Grand Conflit, page 296 (TDS 326, CI 317).

“Nous sommes des pèlerins et des étrangers qui attendent, qui espèrent et prient en vue de la bienheureuse espérance et de la glorieuse apparition de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Si nous y croyons et si nous le traduisons dans notre vie pratique, quel dynamisme cette foi et cette espérance ne vont-elles pas nous inspirer ! Quel amour ardent les uns pour les autres ! Quelle vie sage et sainte pour la gloire de Dieu ! En considérant la récompense finale, combien sera rendue évidente la ligne de démarcation qui nous distingue du monde. !”—Evangéliser, page 203.

“Il faut que lʼEglise de Dieu veille, quel que soit le danger et quelle que soit la longueur de lʼattente. La tristesse nʼest pas une excuse pour se relâcher. La tribulation ne doit pas amoindrir mais redoubler la vigilance. Le Christ, par son propre exemple, amène lʼEglise à la source de toute force dans les temps de nécessité et de danger. L̓ attitude de veille servira à prouver que lʼEglise est en réalité le peuple de Dieu. Par ce signe, ceux qui attendent se distingueront du monde et prouveront quʼils sont étrangers et voyageurs sur la terre.”—Témoignages, volume 1, page 254.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 69

Mardi 20 décembre

3. DES RAYONS DE GLOIRE

a. Par quelles paroles Habakuk décrit-il la seconde venue de Christ ? Habakuk 3 : 3-13. Que dit-il à propos des marques de la crucifixion de Christ en rap-port avec sa venue ? Habakuk 3 : 4.

“Notre Sauveur portera toujours les marques de sa crucifixion. Sa tête blessée, son côté, ses mains et ses pieds, sont les seules traces de lʼœuvre cruelle que le pé-ché a accomplie. Le prophète, contemplant Christ dans sa gloire, dit : «Des rayons sortaient de son côté : cʼest là que sa force était cachée.» Cʼest en ce côté percé, dʼoù sʼécoula le sang qui réconcilia lʼhomme avec Dieu, quʼest la gloire du Sauveur ; «cʼest là que sa force était cachée.» Ayant «tout pouvoir de sauver,» par le sacrifice de la rédemption, il fut par conséquent fort pour exécuter la justice sur ceux qui mé-prisèrent la miséricorde de Dieu. Et les signes de son humiliation sont son plus grand honneur ; pendant les âges éternels, les meurtrissures du Calvaire proclameront sa louange et déclareront sa puissance.”—Le Grand Conflit, page 690 (TDS 732, CI 718). [Cʼest nous qui soulignons]

“Quelle joie de pouvoir reconnaître en lui notre Maître et notre Rédempteur, por-tant encore les stigmates de la crucifixion, qui rayonne de gloire et ajoute ainsi à la valeur des couronnes que les rachetés reçoivent de ses mains, – les mains quʼil éten-dit sur ses disciples au moment de monter au ciel, pour les bénir ! La voix même qui leur dit : «Voici, je suis avec vous tous les jours, jusquʼà la fin du monde» (Matthieu 28 : 20), est celle qui souhaite à ses rachetés la bienvenue en sa présence.”—Conseils à lʼEconome, page 364. [Cʼest nous qui soulignons].

b. Quelle importance ces “rayons de gloire” auront-ils jusquʼà travers lʼéter-nité ? Zacharie 13 : 6.

“La croix de Christ sera la science et le chant des rachetés pendant toute lʼéter-nité. En Christ glorifié, ils considéreront Christ crucifié. On nʼoubliera jamais que Celui dont la puissance créa et agença des mondes innombrables à travers lʼimmensité de lʼespace, que le Bien-aimé de Dieu, la Majesté du ciel, Celui que les chérubins et les glorieux séraphins prennent plaisir à adorer, – sʼhumilia jusquʼen terre pour rele-ver les hommes déchus ; quʼil porta la culpabilité et lʼopprobre du péché, quʼil vit son Père détourner sa face de lui, jusquʼà ce que les misères dʼun monde perdu brisassent son cœur, et lui arrachassent la vie sur la croix du Calvaire.”—Le Grand Conflit, page 665 (TDS 706, CI 693-694).

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70 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mercredi 21 décembre

4. LA FAÇON DONT IL REVIENDRA

a. Par quel message les anges ont-ils consolé les disciples lors de lʼascension de Christ et comment cela est-il confirmé par dʼautres Ecritures ? Actes 1 : 11 ; 1 Thessaloniciens 4 : 16.

b. Quelles descriptions supplémentaires du retour de Christ avons-nous ? Matthieu 24 : 27 ; Marc 13 : 26 ; Apocalypse 1 : 7.

“Bientôt nos regards se dirigèrent vers lʼOrient, car une petite nuée noire y avait fait son apparition. Elle avait à peu près la grandeur de la moitié de la main, et nous savions tous que cʼétait le signe du Fils de lʼhomme. Dans un silence solennel, nous contemplâmes tous la nuée qui descendait. Plus elle sʼapprochait, plus elle devenait lumineuse et glorieuse, jusquʼà ce quʼelle parut comme une grande nuée blanche. Le bas avait lʼapparence du feu ; lʼarc-en-ciel la surmontait et elle était entourée de mil-liers dʼanges qui exécutaient un chant des plus mélodieux. Le Fils de lʼhomme était assis sur la nuée. Ses cheveux blancs et bouclés flottaient sur ses épaules, et sa tête était ornée de plusieurs couronnes. Ses pieds avaient lʼapparence du feu ; dans sa main droite était une faucille tranchante, et dans sa main gauche une trompette dʼargent. Ses yeux, semblables à des flammes de feu, transperçaient ses enfants de part en part. Alors tous les visages pâlirent, et ceux des méchants, que Dieu avait rejetés, de-vinrent noirs. Nous nos écriâmes tous : «Qui pourra subsister ? Ma robe est-elle sans tache ?» Les anges suspendirent leur chant, et il y eut un instant de pénible silence, rompu par ces paroles de Jésus : «Ceux qui ont purifié leurs mains et leurs cœurs pourront subsister ; ma grâce vous suffit.» A ces paroles, nos visages sʼilluminèrent et nos cœurs furent remplis dʼallégresse. Les anges reprirent leur mélodie sur un ton plus élevé tandis que la nuée se rapprochait davantage de la terre. Alors la trompette dʼargent de Jésus se fit entendre, pendant quʼil descendait sur la nuée, enveloppé de flammes de feu. Ses regards se portèrent sur les sépulcres des saints endormis ; puis, levant vers le ciel les mains et les yeux, il sʼécria : «Ré-veillez-vous ! Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! vous qui dormez dans la poussière, et levez-vous !» Il y eut alors un grand tremblement de terre. Les tombeaux sʼouvrirent, et les morts en Christ en sortirent, revêtus dʼimmortalité. Les 144 000 sʼécrièrent : «Alléluia !» en reconnaissant leurs amis dont ils avaient été séparés par la mort. Au même instant, nous fûmes tous changés et enlevés avec eux pour aller à la rencontre du Seigneur dans les airs. Nous entrâmes tous ensemble dans la nuée, et notre ascension pour atteindre la mer de verre dura sept jours. Arrivés là, Jésus, de sa propre main, ceignit nos fronts dʼune couronne. Il nous remit des harpes dʼor et des palmes de victoire. Les 144 000 formaient un carré parfait sur la mer de verre.”—Premiers Ecrits, pages 15-16.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 71

Jeudi 22 décembre

5. LʼŒUVRE SE DÉROULANT ACTUELLEMENT

a. Qui Jean vit-il tenir le sceau du Dieu vivant et dans quel but ? Apocalypse 7 : 2-4.

b. Qui sera prêt –et qui ne le sera pas– pour lʼapparition de Christ ? Apoca-lypse 2 : 7, 11, 17, 26 ; 3 : 5, 12, 21.

“Il ne faut pas nous reposer sur lʼidée que parce que nous sommes membres de lʼéglise nous sommes sauvés alors que nous ne donnons aucune preuve que nous sommes conformes à lʼimage de Christ, mais plutôt que nous sommes attachés à nos vieilles habitudes et que notre vie est tissée dʼidées et de coutumes mondaines.”—Ma-ranatha, page 54.

“Toutes nos églises ont besoin dʼune profonde réforme. Il faut que la puissance divine de conversion entre dans lʼéglise. Recherchez lʼEternel plus sérieusement, met-tez vos péchés de côté et restez à Jérusalem jusquʼà ce que vous receviez la puissance dʼen haut.”—Testimonies to Ministers, page 443.

“Si vous êtes pleins dʼorgueil, dʼamour-propre, dʼamour pour la suprématie, de suffisance, dʼambition profane, de murmure, de mécontentement, dʼamertume, de mé-disance, de mensonge, de tromperie, de calomnie, Christ ne demeure pas dans votre cœur et il est évident que vous possédez lʼesprit et le caractère de Satan, pas celui de Jésus-Christ qui était doux et humble de cœur. Il faut que vous ayez un caractère chrétien qui saura subsister. … Une profonde conversion doit avoir lieu parmi ceux qui disent croire en la vérité, sinon ils tomberont au jour de lʼépreuve. Le peuple de Dieu doit atteindre un niveau élevé. Il doit être une nation sainte, un peuple particulier, une génération choisie, zélée pour les bonnes œuvres.”—Idem, page 441.

Vendredi 23 décembre

RÉVISION PERSONNELLE 16 h 55

1. Qui fut le premier à prophétiser sur la seconde venue de Jésus ?2. Qui prendra part à la première résurrection ?3. Qui verra Christ lors de son glorieux retour ?4. Comment la manière dont Christ reviendra est-elle décrite ?5. Comment puis-je me préparer pour le retour de Christ ?

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72 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Leçon 14 Sabbat 31 décembre 2005

La récompense des fidèles

“ La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.” (1 Corinthiens 13 : 8).

“Cette charité «ne périt jamais». Elle ne peut perdre sa valeur, car elle est un at-tribut divin. Celui qui la possède pénétrera dans les parvis célestes, chargé de ce trésor précieux.”—Conquérants Pacifiques, pages 283-284.

Lecture proposée : Le Grand Conflit (La Tragédie des Siècles, Le Conflit Imminent), chapitre 42.

Dimanche 25 décembre

1. LʼAMOUR NE PÉRIT JAMAIS

a. Quʼest-il écrit au sujet de lʼamour en comparaison des autres dons et quelle est lʼune de ses qualités de base ? 1 Corinthiens 13 : 8 ; Romains 12 : 9.

“Paul veut que nous distinguions entre lʼamour pur et désintéressé qui est animé par lʼesprit du Christ et les apparences trompeuses dont le monde est plein. Cette pitoyable contrefaçon a égaré beaucoup dʼâmes, et fait disparaître la différence en-tre le bien et le mal, en approuvant le transgresseur au lieu de dénoncer fidèlement ses erreurs. Un tel comportement ne provient jamais dʼune vraie amitié. L̓ esprit qui lʼinspire prend sa source dans le cœur charnel. Si dʼune part le chrétien doit toujours se montrer bienveillant, miséricordieux et clément, dʼautre part il ne saurait être en ac-cord avec le péché. Il éprouvera au contraire de la répulsion pour le mal et sʼattachera à ce qui est bien, au risque de sacrifier ses relations et son amitié avec les infidèles. L̓ esprit du Christ nous conduira à haïr le péché, tout en étant prêts à tous les sacrifices pour sauver le pécheur.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 315.

b. Mentionnez quelques autres caractéristiques de lʼamour chrétien. Romains 12 : 10-11.

“La religion nʼest pas destinée simplement à nous préparer à entrer dans le ciel ; lʼun de ses objectifs est de nous rendre capables de nous acquitter correctement des devoir quotidiens.”—The Bible Echo, 1er juin 1887.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 73

Lundi 26 décembre

2. “RÉJOUISSEZ-VOUS DANS LE SEIGNEUR”

a. Comment devons-nous nous réjouir dans le Seigneur ? Philippiens 4 : 4 ; Psaume 31 : 8.

“Quelles que soient vos dispositions, Dieu peut façonner ces dispositions de ma-nière quʼelles soient aimables et semblables à Jésus-Christ. Grâce à une foi vivante, vous pouvez rompre avec tout ce qui nʼest pas en accord avec la pensée divine, et introduire un ciel dans votre vie ici-bas. Voulez-vous le faire ? – Si oui, vous jouirez dʼun bonheur permanent. Lorsque lʼennemi cherchera à enfermer votre âme dans les ténèbres, chantez votre foi et parlez-en, et vous constaterez que vous vous serez con-vaincus dans la lumière.”—Counsels to Parents, Teachers, and Students, pages 233-234.

b. Quʼest-ce que lʼon nous conseille vivement de faire au sein des épreuves et des persécutions ? Romains 12 : 12.

“Une paix parfaite régnait dans le cœur du Christ, en parfaite harmonie avec Dieu. Il nʼétait jamais enivré par les applaudissements ni découragé par les reproches ou les déceptions. Il gardait tout entier son courage au milieu des plus vives opposi-tions et des traitements les plus cruels. Beaucoup de ceux qui se disent ses disciples ont un cœur anxieux et troublé : cʼest quʼils nʼosent pas se confier entièrement à Dieu. Ils ne se soumettent pas entièrement à lui ; ils redoutent les conséquences dʼun tel abandon. Sans cet abandon, impossible de trouver la paix. L̓ inquiétude naît de lʼamour du moi. Quand nous sommes nés dʼen haut, nous avons le sentiment qui était en Jésus, qui lʼa fait sʼabaisser pour nous sauver. Alors nous ne recherchons pas les premières places. Notre seul désir est de rester assis aux pieds de Jésus et dʼapprendre de lui. Nous comprenons alors que ce qui donne de la valeur à notre œuvre ce nʼest pas lʼostentation et le bruit que nous pouvons produire dans le monde par une activité dévorante. Notre œuvre vaut en proportion de la me-sure du Saint-Esprit qui nous est départie. La confiance en Dieu engendre de saintes qualités intellectuelles qui nous permettent de posséder nos âmes par la patience.”—Jésus-Christ, page 322.

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74 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Mardi 27 décembre

3. “AIMEZ VOS ENNEMIS”

a. Comment les chrétiens devraient-ils traiter leurs ennemis ? Matthieu 5 : 43-47 ; Romains 12 : 14.

b. Que devrions-nous garder à lʼesprit lorsque nous sommes tentés de nous venger nous-mêmes ? Romains 12 : 17-21.

“Ne nous laissons pas aigrir par des torts réels ou imaginaires. Notre plus grand ennemi, cʼest nous-même. Aucune forme du vice nʼa dʼeffets plus funestes sur le ca-ractère quʼune passion qui nʼest pas contrôlée par le Saint-Esprit. Aucune victoire ne nous sera aussi précieuse que celle que nous aurons remportée sur nous-même. Ne soyons pas trop sensibles. Nous nʼavons pas à veiller sur notre susceptibilité ou notre réputation, mais au salut des âmes. Cʼest ainsi que nous oublierons les petites divergences que nous avons avec nos semblables. Quoi que lʼon pense de notre per-sonne, quoi que lʼon nous fasse, rien ne doit nous priver de notre unité avec le Christ, de la communion avec le Saint-Esprit. «Quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lors-que vous faites ce qui est bien, cʼest une grâce devant Dieu.» (1 Pierre 2 : 20.) Ne vous vengez pas. Evitez autant que faire se peut toute cause de malentendu. Fuyez lʼapparence du mal. Sans sacrifier vos principes, soyez en paix avec tous. «Si donc tu présentes ton offrande à lʼautel, et que là tu te souviennes que ton frère a quel-que chose contre toi, laisse là ton offrande devant lʼautel, et va dʼabord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande.» (Matthieu 5 : 23-24.) Si des paroles blessantes vous sont adressées, ne répondez jamais dans le même esprit. Souvenez-vous qu ̓«une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère». (Proverbes 15 : 1.) Le silence a un pouvoir merveilleux. Répondre à un homme en colère ne fait souvent que lʼexaspérer, alors que lʼirritation cesse devant un silence indulgent. Si vous devez essuyer des propos irritants ou accusateurs, pensez à la Parole de Dieu. Relisez ses promesses. Si lʼon vous maltraite ou vous accuse faussement, au lieu de répondre avec colère, méditez ces belles paroles : «Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.» (Romains 12 : 21.)”—Le Ministère de la Guérison, pages 419-420.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 75

Mercredi 28 décembre

4. DE NOUVEAUX CIEUX ET UNE NOUVELLE TERRE

a. Quel avertissement nous est adressé étant donné ce qui va bientôt survenir sur cette terre ? 2 Pierre 3 : 10-13.

“Sachant cela, quel genre de personnes devrions-nous être ? Exalterons-nous la sagesse humaine et désignerons-nous les hommes limités, changeants et pécheurs comme des personnes à charge en période de difficultés ? Ou bien illustrerons-nous notre foi par notre confiance en la puissance de Dieu, révélant le filet des fausses théories, religions et philosophies que Satan a tendu pour capturer les âmes sans mé-fiance ? En mettant ainsi en pratique la parole de Dieu nous serons des lumières dans le monde ; car, si la parole de Dieu est mise en pratique, nous montrons à tous ceux qui se trouvent dans notre sphère dʼinfluence que nous révérons et respectons Dieu et que nous travaillons sous sa direction. Dieu souhaite que ses serviteurs le représentent dans le monde par leur comportement humble et circonspect, par leur amour, leur indulgence, leur patience et leur gentillesse. Dieu requiert de ceux à qui il a confié des charges sacrées quʼils soient à la hau-teur de leurs responsabilités. L̓ homme est placé en ce monde pour y être éprouvé et testé. Ceux qui ont reçu des postes de confiance doivent décider sʼils sʼélèveront eux-mêmes ou sʼils exalteront leur Créateur, sʼils utiliseront leur pourvoir pour opprimer leurs semblables ou pour glorifier Dieu.”—Testimonies to Ministers, pages 281-282.

b. Comment la Bible décrit-elle les nouveaux cieux et la nouvelle terre ? Apo-calypse 21 : 1-5 ; Esaïe 65 : 17.

“«Ce que lʼœil nʼa pas vu, ce que lʼoreille nʼa pas entendu, et ce qui nʼest pas monté au cœur de lʼhomme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui lʼaiment» (1 Cor. 2 : 9), toutes ces choses, nous ne pouvons les connaître quʼà travers la Parole de Dieu, et partiellement seulement. … Nul arbre de la connaissance du bien et du mal, nul tentateur, nulle occasion dʼerreur : chacun aura déjà résisté à lʼépreuve du mal, et plus personne ne saurait y succomber. «Au vainqueur, je donnerai à manger de lʼarbre de vie qui est dans la paradis de Dieu», dit le Christ. (Apoc. 2 : 7.) Les bienfaits dispensés par lʼarbre de vie étaient en Eden conditionnels, et furent finalement retirés à lʼhomme. Les dons de la vie à venir sont absolus et éternels.”—Education, pages 333-334.

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76 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Jeudi 29 décembre

5. LA NOUVELLE JÉRUSALEM

a. Comment Jean décrit-il la Nouvelle Jérusalem ? Apocalypse 21 : 9-26.

b. Qui y sera et qui nʼy sera pas ? Apocalypse 21 : 27 ; 22 : 14-15.

“Tous les impénitents sont à la barre du tribunal divin sous lʼinculpation de crime de haute trahison contre le gouvernement du ciel. … Il est désormais évident que le salaire du péché nʼest ni une noble indépendan-ce ni la vie éternelle, mais lʼesclavage, la ruine et la mort. Les méchants voient ce quʼils ont perdu par leur vie dʼinsoumission. Ils ont méprisé le poids éternel dʼune gloire infiniment excellente qui leur était offerte. Combien elle leur paraît désirable aujourdʼhui ! «Tout cela, sʼécrie lʼâme perdue, jʼaurais pu le posséder, mais jʼai jugé bon dʼy renoncer. Etrange aberration ! Jʼai échangé la paix, le bonheur et la gloire contre la douleur, lʼinfamie et le désespoir.» Tous voient que leur exclusion du ciel est juste. Ils ont dit eux-mêmes par leur manière de vivre : «Nous ne voulons pas que ce Jésus règne sur nous.»”—La Tragédie des Siècles, page 726 (GC 683-684, CI 712).

c. Quelle devrait être notre prière constante au vu de la promesse de Christ de revenir bientôt pour rassembler son reste fidèle ? Apocalypse 22 : 16-20.

“[Apocalypse 22 : 16-18, 20]. Ces paroles nous montrent combien il est néces-saire dʼentretenir religieusement tout rayon de lumière que le Seigneur Jésus a envoyé à son église sur terre. L̓ efficacité dʼune église dépend de son entière consécration. L̓ église ne doit pas se conformer à la pensée, au jugement ou à la volonté dʼun homme quel quʼil soit, ou sʼéloigner dʼun iota des enseignements de la Parole.”—Australasian Union Conference Record, 7 octobre 1907. “Sur les rochers désolés de Patmos, le disciple que Jésus aimait, entend cette promesse : «Je viens bientôt», et sa réponse ardente exprime la prière de lʼEglise à travers les siècles : «Amen ! Viens Seigneur Jésus !»”—Le Conflit Imminent, page 317 (GC 296, TDS 327).

Vendredi 30 décembre

RÉVISION PERSONNELLE 17 h 01

1. Expliquez la différence entre lʼamour humain et lʼamour de Dieu.2. Quelle est la vraie source du bonheur chrétien ?3. Comment pouvons-nous aimer nos ennemis ?4. Quel genre de personnes devrions-nous être tandis que nous attendons le

retour de notre Seigneur ?5. Décrivez la Nouvelle Jérusalem et expliquez comment nous pourrons nous y

trouver.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 77

Réseau de Soutienaux Missions Locales

En 2002, le Département des Finances de la Conférence Générale des Adventis-tes du Septième Jour, Mouvement de Réforme, commença à apporter un soutien plus actif à des missions locales de par le monde. Depuis le début de cette année, le Ré-seau de Soutien aux Missions Locales (en anglais : Local Mission Support Network, LMSN) sʼest élargi pour être sous la supervision directe de la Conférence Générale, devenant ainsi un canal plus efficace pour répandre lʼévangile dans sa plénitude en divers lieux. Par la grâce de Dieu, LMSN a pu collecter et fournir des moyens pour les mis-sions qui le méritent et pour des projets de bienfaisance à travers le monde. Tous les donateurs à LMSN reçoivent des rapports détaillés, souvent accompagnés de photos, montrant exactement comment leurs dons ont été utilisés. Les donateurs précisent le pays ou le territoire auquel ils souhaitent que leurs dons soient attribués et 100 % de leur offrande sert à ce projet précis.

Les écoles d’église au Pérou sont l’un des moyens les plus

influents pour toucher les communautés locales. LMSN

subventionne l’éducation de la prochaine génération et améliore

leurs installations.

Une classe de l’école du sabbat au Rwanda (Région Africaine). LMSN subventionne la traduc-

tion et la distribution de manuels d’Ecoles du Sabbat en langues

locales.

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78 Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005

Depuis que LMSN soutient des projets mondiaux, les donateurs peuvent pratiquement sʼengager à offrir leur aide à nʼimporte quel lieu où le Seigneur les a convaincus de le faire. Veuillez considérer les projets sui-vants :

Des écoles missionnaires en Haïti (pour les missionnaires de langue française), en Roumanie (pour les mission-naires étrangers de langue anglaise) et aux Etats-Unis (Institut Missionnaire Twin Lakes).

Des cliniques de santé en Afrique sub-sa-harienne, y compris des centres dʼhygiène au Ghana.

Des projets de distribution de littérature dans de nombreux pays comme le Zimbabwe, la Guyane, les Barbades, le Canada, le Danemark, la Birmanie et les Samoa Américaines.

De lʼassistance sociale comprenant nourriture, eau, vêtements, be-soins sanitaires de base, etc. en de nombreux pays affectés par les récents désastres comme lʼInde, le Sri Lanka, lʼIndonésie, Haïti et les Philippines.

Veuillez penser à soutenir LMSN et les nombreuses missions et projets de bienfaisance de par le monde. Priez pour être guidés dans votre choix du lieu pour lequel faire un don et le Seigneur vous donnera de la sagesse pour savoir comment employer au mieux les moyens quʼil a confiés à vos soins. Rappelez-vous que tout donateur recevra des rapports spécifiants comment chaque dollar offert a été utilisé.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4e trimestre 2005 79

Les dons peuvent être adressés à :

LMSNP.O. Box 7240, Roanoke, VA 24019 USA

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Offrandes spéciales

1er octobrepour le développement de lʼécole missionnaireà Myanmar(voir p. 4)

5 novembre

Littérature pour les

pays pauvres(voir p. 30)

6 décembre

pour la mission

à Vanuatu(voir p. 51)