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Education au Maroc Problèmes et projets prioritaires Paris, mars 1974 Rapport confidentiel. I InPQPO Tous droits réservés. ^ lUOUU Reproduction même partielle interdite.

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Education au Maroc

Problèmes et projets prioritaires

Paris, mars 1974 • • Rapport confidentiel. I InPQPO Tous droits réservés. ^ • lUOUU Reproduction m ê m e partielle interdite.

EPM/66

INTRODUCTION

Le présent rapport est un document confidentiel prepare à l'intention du Gouvernement du Royaume du Maroc aux termes de l'accord de coopération conclu entre l'Unesco et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement. Il a pour objet de déterminer quels sont, dans le domaine de l'éducation, les projets qui présentent une importance capitale pour le développement économique et social du Maroc.

Ce rapport présente les conclusions auxquelles est parvenu le Secrétariat de l'Unesco après étude des renseignements fournis par la mission d'identification de projets qui a visité le Maroc en septembre 1973> ainsi que des opinions formulées par ses membres. Cette mission était composée de MM. J. Bolibaugh, chef de mission (enseignement géné­ral), R. Harris (enseignement technique), L. Vu Cong (économie), tous trois membres du Secrétariat de l'Unesco, et de M. G. Sevin (enseignement agricole), consultant.

Certains des projets retenus peuvent entrer dans le cadre des poli­tiques de financement de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement et de l'Association internationale de développement. Toutefois, les recommandations présentées sont celles du Secrétariat de l'Unesco et n'engagent en aucune façon la Banque ni l'Association.

j'espère que ce rapport représentera une contribution utile aux efforts menés par le Gouvernement du Maroc en faveur d'une meilleure planification du développement de son éducation et d'une mobilisation de ressources financières accrues pour favoriser ce développement.

Rene Maheu Directeur Général

Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture.

EFM/66

TABLE DES MATIERES

Page

RESUME i

SUMMARY v

DONNEES DE BASE ix

CHAPITRE I : SITUATION ET PERSPECTIVES SOCIO-ECONOMIQUES 1

1. Evolution socio-économique au cours du Plan quinquennal I968-I972 1

2. Orientations et objectifs du Plan quinquennal 1973-1977 ••• ^

CHAPITRE II : LE PLAN DE DEVELOPPEMENT DE L'EDUCATION ET DE LA FORMATION POUR 1973-1977 9

1. Le Plan du Ministère de l'Education nationale 9 2. Le Plan des formations spécialisées '. ... 14 3 • Conclusions l6

CHAPITRE III; PROBLEMES ET RECOMMANDATIONS 19

1. Disparités socio-économiques 19 2. Manque de personnel qualifié 22 3« Problèmes liés à la préparation et la mise en oeuvre de la

réforme 25

CHAPITRE IV : PROJETS RECOMMANDES 27

Projet 1: Actions en vue de corriger les disparités socio-économiques 28

Sous-projet 1,1: Développement de la scolarisation en milieu rural 28

Sous-projet 1.2: Formation des cadres pour la mise en oeuvre d'un programme de médecine de masse „ ... 31

Sous-projet 1.3: Actions de formation en vue du dé­veloppement agricole 33

Sous-projet 1.4: Création de Brigades de Jeunes Travailleurs 36

EPM/66 Table des Matières page 2

Page

Projet 2: Actions en vue de marocaniser les cadres de l'ensei­gnement scientifique et technologique 38

Sous-projet 2.1: Unité de Formation des Enseignants Scientifiques ... 38

Sous-projet 2,2: Centre Pédagogique Régional de Technologie 4l

Sous-proJet 2.3; Ecole de Sciences 42

APPENDICE 45

1. Population, emploi et besoins de formation 45 2. Description sommaire du système d'éducation et de formation

professionnelle 52 3«. Evolution des dépenses d'éducation et de formation ... J2

LISTE DES ANNEXES 75

ANNEXES (1-49)

- i - EFM/66

RESUME

Au cours de la dernière période quinquennale (1968-1972), le pays a connu des résultats satisfaisants sur le plan économique: le taux de croissance a été en effet de 5,6 % par an, alors que le taux prévu était de 4,3 $. Ces résultats se sont certes traduits par une amélioration globale des conditions de vie de la population. Toutefois, les disparités de revenus, loin de s'atténuer, se sont aggravées, notamment entre les milieux urbain et rural et, parmi les ruraux, entre les deux-tiers des paysans qui vivent dans les zones de culture sèche et pratiquent une agriculture traditionnelle et une minorité d'exploitants qui bénéficient des techniques modernes de mise en valeur agricole dans les zones irriguées. Ces disparités existent également sur le plan social en termes de scolarisation et d'accès aux soins médicaux. Un autre problème que la croissance économique n'a pas pu résoudre est celui de l'emploi: les chômeurs, dont plus de 60 % résident dans les villes, représentaient en 1971 plus de 9 % de Ia population active. Plus de la moitié d'entre eux, âgés de 15 à 24 ans, sont à la recherche de leur premier emploi. Les principales causes du chômage sont l'exode rural et l'insuffisante qualification de ceux qui se présentent sur le marché de l'emploi. C'est pourquoi, tout en visant à une accélération de la croissance économique, les objectifs fondamentaux du Plan quinquennal de développement 1973-1977 sont axés sur la correction des disparités socio-économiques et le renforcement des moyens de formation.

Le Plan 1975-1977 de développement de l'éducation et de la formation accorde la priorité à la préparation d'une réforme de l'ensemble du système, notamment du point de vue de l'administration, des programmes et des structures.!/ En outre, il prévoit dès a présent un certain nombre de mesures pour résoudre les problèmes les plus immédiats.

Dans l'enseignement général, ces mesures comprennent l'introduction de l'enseignement de la technologie au premier cycle secondaire et le développement de l'enseignement scientifique au deuxième cycle. Les objectifs des formations spécialisées sont plus ambitieux: 20 % de l'enveloppe totale prévue pour les dépenses en capital en matière d'éducation et de formation leur seront consacrés. Malgré cela, d'importants déficits subsisteront. Une restruc­turation du secteur, qui est composé d'un grand nombre d'établissements de faible dimension, apparaît nécessaire en vue de le rendre plus efficace et moins coûteux. Pour fournir les éléments de base à une telle réforme, le Gouvernement envisage d'entreprendre une étude détaillée sur les besoins quantitatifs et qualitatifs en ressources humaines.

1/ La Direction de la planification du Ministère de l'Education nationale est assistée actuellement par un projet Unesco/PNUD d'aide à la planifi­cation. Par ailleurs, une étude de l'Unesco, effectuée à la demande du Gouvernement sur la réforme de l'enseignement supérieur, vient d'être publiée.

EPM/66 - ii -

Le développement actuel du système d'éducation est caractérisé par un double déséquilibre: la stagnation de l'enseignement primaire par rapport atx enseignements secondaire et supérieur, et la grande disparité des taux de scolarisation entre les milieux urbain et rural. Bien que 39 % seulement des enfants âgés de 7 a 11 ans soient scolarisés, les allocations budgétaires continuent à favoriser le développement des niveaux supérieurs, ce qui ne permettra d'atteindre la scolarisation universelle qu'après 1995» Une telle évolution ne ferait qu'accentuer encore les disparités entre les zones rurale et urbaine, dont les taux de scolarisation en 1971 étaient respectivement de 20 % et de 7'4 %.

L'une des causes de la stagnation de l'enseignement primaire est le coût élevé de l'enseignement secondaire, dû à l'emploi d'un grand nombre d'ensei­gnants expatriés dont le salaire est en moyenne de deux à trois fois celui du personnel national. Un effort accru de formation d'enseignants marocains est donc nécessaire, en particulier dans les disciplines scientifiques où le déficit est très important.

En attendant que les options à long terme de la politique éducative soient prises avec l'adoption de la réforme, il est recommandé de donner la priorité aux actions éducatives contribuant à remédier aux inégalités socio-économiques, notamment au développement de l'enseignement primaire et de l'éducation extra-scolaire. C'est pourquoi le premier projet proposé dans ce rapport a pour objectifs: le développement de la scolarisation en milieu rural, la formation du personnel nécessaire à l'application d'une politique de médecine de masse, le renforcement de la vulgarisation et de la formation agricoles, et le lancement d'un programme de formation et d'emploi à l'intention des jeunes urbains. Le second projet vise à rendre possible l'expansion de l'enseignement primaire par la réduction du coût de l'ensei­gnement secondaire. Dans ce but, il comporte les investissements nécessaires à la formation d'un grand nombre d'enseignants des disciplines scientifique et technologique afin d'accélérer la marocanisation. Ce projet permettra en même temps de mettre en oeuvre le renforcement des études scientifiques décidé par le Plan.

Le coût en capital et en assistance technique des projets est estimé à 3 7 A millions de dollars des Etats-Unis. La ventilation en est résumée dans le tableau ci-après. Les dépenses annuelles de fonctionnement des projets sont estimées a 60 millions de dirhams (13,3 millions de dollars des Etats-Unis), ce qui représente 3,7 % des dépenses prévues dans le Plan pour le fonctionnement de l'éducation et de la formation en 1977»

- iii - EFM/66

TABIEAU RECAPITULATIF

Projets

1. Actions en vue de corriger les disparités socio-économiques

1.1 Développement de la scola­risation en milieu rural

1.2 Formation des cadres pour la mise en oeuvre d'un programme de médecine de masse

1.3 Actions de formation en vue du développement agricole

1.4 Création de Brigades de Jeunes Travailleurs

Milliers de $.EU

Coût en Assistance capital technique Total

24.200

17.000

6.000

900

300

600

200

400

24.800

17.000

6.200

1.300

300

2. Formation de cadres pédagogiques en vue d'accélérer la marocanisation et la réforme de l'éducation

2.1 Unité de formation des ensei­gnants scientifiques

2.2 Centre pédagogique régional de technologie

2.3 Ecole de sciences

Totaux

12.100

36.300

500

1.100

12.600

2.000

1.400

8.7OO

350

150

-

2.350

1.550

8.7OO

37.400

- V - EM/66

SUMMARY

During the last five-year period (1968-1972), results in the economic sphere have been satisfactory: the annual rate of growth has been 5«6# against an expected 4.3$. As a result of this, there has been an overall improvement of the standard of living of the population. However, dif­ferentials of income, far from narrowing, have increased, mainly between urban and rural populations and, within the rural areas, between the two-thirds of the peasants who live in the dry zones with traditional agri­cultural practices and a minority of farmers who benefit from modern agri­cultural techniques in the irrigated areas. Such disparities extend also to the social sector in terms of education participation rates and availability of medical services. Another problem which the economic growth has not been able to solve is that of employments the under-employed of whom more than 60$ are in towns, represented in 1971 more than 9$ of the active population. More than half of them, between 15 and 2h years old, are looking for their first job. The main causes of unemployment are the rural exodus and low qualification of the candidates for the labour market. For this reason, while expecting an increase in economic growth, the basic objectives of the Five-Year Development Plan 1973-1977 are founded on redressing the socio­economic imbalances and the strengthening of training services.

The I973-I977 Education and Training Development Plan gives priority to the preparation of a complete reform of the system, particularly in the areas of administration, curricula and structure.-' Moreover, for the time being, it envisages certain measures designed to tackle the more immediate problems.

Within general education these measures include the introduction of technology into the first stage of secondary education and the development of science education in the second. The objectives of specialized training are more ambitious: 20$ of the total capital expenditure for education and training is devoted to it. In spite of this there will still be large deficits. It would appear necessary to restructure this sector to make it more efficient and less costly, as it is composed of a large number of small establishments. For this reason, the Government is thinking of undertaking a detailed study of the quantitative and qualitative needs for human re­sources so as to provide the elements of a basis for such a reform.

1/ At the present time the Directorate of Planning in the Ministry of National Education is being assisted by a Unesco/UNDP planning project. A Unesco study on the reform of higher education undertaken at the request of the Government has just been published.

EEM/66 - vi -

The current development of the educational system has two major areas of disequilibrium: the stagnation of primary education in relation to sec­ondary and higher, and the large difference between the enrolment ratios of urban and rural areas. Although only 39$ of children aged 7-H are at school, budgetary allocations still favour the development of higher levels, which will mean that universal enrolment cannot be achieved until after 1995« Such an evolution can only accentuate further the disparity between urban and rural zones, for which the enrolment ratios in 1971 were '20$ and Jk% respectively.

One of the reasons for the stagnation of primary education is the high cost of secondary education, due to the employment of a large number of ex­patriate teachers whose salary on average is two or three times that of national personnel. It is therefore necessary to undertake an increased effort to train Moroccan teachers, particularly for science where the deficit is very large.

Until such time as long term decisions are taken on educational policy arising from the reform, it is recommended that priority be given to educational activities designed to remedy socio-economic inequalities, particularly the development of primary and out'-of-school education. For this reason, the first project proposed in this Report has the following objectives: the expansion of educational facilities in rural areas, the training of personnel needed for the implementation of a health policy for the masses, the stren­gthening of agricultural extension and training, and the launching of a pro­gramme of training and employment for urban youth. The second project is designed to enable the expansion of primary education by reduction in the cost of secondary education. Within this objective are included investments needed for the training of a large number of science and technology teachers so as to accelerate Morocconization. In the process this project will also enable the commencement of the reinforcement of scientific studies already decided by the Plan. The costs of capital and technical assistance for these projects is estimated at US.$ 37'.4 millions. The details are shown in the following table. The annual recurrent cost of the project is estimated at DH 60 mil­lions (US.$ 13.3 millions), which is equivalent to 3.7$ of the expenditure projected by the Plan for recurrent costs of education and training in 1977•

- vil - EPM/66

SUMMARY TABLE

Projects

1. Measures towards redressing socio­economic imbalances

1.1 Expansion of educational facilities in rural areas

1.2 Training of personnel needed for the implementation of a health policy for the masses

1.3 Strengthening of agricultural extension and training

1.4 Launching of a programme of training and employment for urban youth

Thousands US.$

Capital Technical cost assistance Total

24,200

17,000

6,000

900

300

600

200

400

24,800

17,000

6,200

1,300

300

2. Training of secondary teachers so as to accelerate Morocconization

2.1 Science teacher training unit

2.2 Technology teacher training centre

2.3 School of science

12,100

2,000

1,400

8,700

¿00

350

150

-

12,600

2,350

1,550

8,700

Total 36,300 1,100 37,400

- ix - EFM/66

DONNEES DE BASE

I. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE

1. Superficie

2. Population (1971)

2.1 Nombre d'habitants 2.2 Densité démographique 2.3 Taux de croissance (1960-1971)

2.4 Répartition de la population - urbaine - rurale

2.5 Structure par âge (en %) 0 à 14 ans

- 15 à 59 ans - 60 et plus

Total

2.6 Population d'âge actif (15 à 64 ans) - urbaine (37,3 %)

- rurale (62,7 %)

- totale (100,0 %)

2.7 Population d'âge scolaire

7 à 11 ans

- 12 à 15 ans

- l6 à 18 ans

- 19 à 22 ans

2.8 Population économiquement active

secteur primaire secteur secondaire secteur tertiaire chômeurs

Total

450.OOO km2

I5.379.OOO 34 habitants au knr 2,6 % par an (5,6 % en zones urbaines)

35,2 % 64,8 % Hommes 23,4 24,6 2,0

50,0

Femmes 23,3 24,5

2,2

50,0

Total

49,1

4,2

100,0

2.912.OOO (53,8 % de la population urbaine)

4.895.OOO (49 % de la population rurale)

7.807.OOO (50,7 % de la population rurale)

2.283.OOO (14,8 % de la popula­tion)

I.475.OOO ( 9,6 % de la popula­tion)

960.OOO ( 6,2 % de la popula­tion)

I.II5.OOO ( 7,3 % de la popula­tion)

3.981.OOO personnes (25,9 % de la population totale ou 51 % de la population d'âge actif) I.988.OOO 49,9 % 593.000 14,9 %

I.O50.OOO 26,4 % 350.000 8,8 %

3.981.000 100,0 %

EFM/66 - x -

2.9 Taux d'analphabétisme

- population urbaine - population rurale

- population totale

3. Unité monétaire de change

Dirham

4. Produit Intérieur Brut (1971)

4.1 Total 4.2 Produit Intérieur Brut par tête

4.3 Par secteur (en %) - primaire - secondaire - tertiaire - administration

(en % de la population de plus de 5 ans) 56 88 76

$.EU 1,00 » Dirhams 4,5 (janvier 1974)

18.550 millions de Dirhams I.206 Dirhams (ou 268 $.EU au taux de change de 1 $.EU =4,5 Dirhams)

27,7 24,7 36,1 11,5

II. FINANCES PUBLIQUES ET DEPENSES D'EDUCATION (1970) (en millions de dirhams)

5. Dépenses totales de fonctionnement 2.609

6. Dépenses de fonctionnement de l'éduca­tion 665 - en % des dépenses totales de

fonctionnement 25,4 %

7. Dépenses totales d'investissement 1.133

8. Dépenses d'investissement pour 1'éducation 53 ~ en % des dépenses totales d'investis­

sement 4,6 %

9. Dépenses totales publiques d'éducation - en % PIB " 4,2 %

- xi - EFM/66

Répartition des dépenses d'éducation par niveau et type (fonctionnement)

- enseignement primaire - enseignement secondaire - enseignement supérieur - enseignement originel - formation professionnelle

Total

Répartition des dépenses d'éducation par catégorie (fonctionnement du Ministère de l'Education nationale seulement)

Millions de DH En %

291 244 69 21

Jo 665

43,7 36,7 10,4 3,2 6,0

100,0

- personnel - matériel - bourses et autres dépenses sociales

Total

Coûts unitaires de fonctionnement

- enseignement primaire - enseignement secondaire - enseignement supérieur

. Droit

. Lettres

. Médecine Sciences

. Ecole Mohammadia d'ingénieurs

EDUCATION

87,2 % 3,8 % 9,0 %

100,0 %

Dirhams

250 844

I.I87 2.365 2.467 8.748

21.231

Indice

100,0 337,6

474,8 946,0

1.786,8 3.499,2 8.492,4

Effectifs d'élèves, personnel ensei­gnant et ratio élèves/maître (1972/73)

- enseignement primaire - enseignement secondaire 1er cycle - enseignement secondaire 2ème cycle - Université Mohammed V (public)

Elèves Maîtres Ratio (Public (Public Elèves/ + Privé) moderne) Maître I.275.857 32.594 37 26I.57O IO.327 23 73.382 3.718 16 I7.39O 632* 28

*y compris les vacataires

EFM/66 - xii -

14. Taux de scolarisation 1971 (en % du groupe d'âge)

- enseignement primaire (7 à 11 ans) 38,9 - enseignement secondaire 1er cycle

(12 à 15 ans)* 16,9 - enseignement secondaire 2ème cycle

(16 à 18 ans)* 6,6 - enseignement post-secondaire

(19 à 22 ans)* 1,3

*y compris les élèves n'appartenant pas au groupe d'âge considère

15« Rendement scolaire Durée du Nombre d'années-

enseignement primaire public enseignement secondaire 1er cycle (public moderne) enseignement secondaire 2ème cycle (public moderne bilingue) •

cycle

5 ans

4 ans

3 ans

élèves par sortant

9,12

6,52

4,43

- 1 - EFM/66

CHAPITRE I

SITUATION ET PERSPECTIVES SOCIO-ECONOMIQUES

1. Evolution socio-économique au cours du Plan quinquennal 1968-1972

1.1 Croissance économique

La Production Intérieure Brute s'est accrue, durant la période quinquennale 1968-1972, selon un taux annuel moyen de 5,6 %, dépassant ainsi les prévisions (4,5 %) élaborées par le Plan à partir des tendances constatées au cours des années antérieures. Cette évolution favorable est due à une succession de très bonnes récoltes, particulièrement celle de 1968. A l'exception du secteur du bâtiment et des travaux publics, tous les autres secteurs ont évolué suivant un rythme supérieur aux prévisions, comme le montre le tableau ci-après

Croissance annuelle de la Production Intérieure Brute

(à prix constant)

Secteurs

Agriculture, élevage, peche Energie, mines Industrie et artisanat Bâtiment et travaux publics Commerce ) Transport et autres services)

Production Intérieure Brute

Prévisions I968-I975

% 2,1 7,0 4,5 8,5

4,6

4,5

Réalisations I967-I972

% 6,0 7,2 5,5 7,8

5,0

5,6

Source ; Plan de développement économique et social 1975-1977«

La formation brute de capital fixe a connu un taux d'accroissement moyen de 8,5 % et a dépassé d'environ 7 % les prévisions quinquennales. On trouve à l'Annexe 7 l'évolution annuelle depuis 1961 des principales grandeurs économiques caractéristiques. Au cours de la même période, la consommation par tête d'habitant a augmenté au taux annuel moyen de 2 %, soit le double du taux prévu par le Plan I968-I972.

EFM/66 - 2 -

1.2 Equilibres intérieur et extérieur

Cette croissance n'a été accompagnée d'aucune détérioration d'équilibres fondamentaux. L'augmentation des prix mesurée à travers l'indice du coût de la vie n'a pas dépassé le rythme moyen de 2,5 % par an. La balance commerciale qui présentait un solde négatif important dû à un volume croissant d'importations rendues nécessaires par les efforts d'équipe­ment, a vu en fin de période l'amorce d'un processus de résorption du déficit. Par ailleurs, grâce à l'évolution très favorable du tourisme et des mouvements de capitaux, la balance de paiements après avoir connu un déficit en 1968, a eu un redressement spectaculaire, le solde général étant passé à un excédent régulier et croissant sur les quatre dernières années du Plan. Le financement des investissements était couvert par les ressources extérieures jusqu'à concurrence d'environ 30 %'. la dette publique représentait à la fin de la période quinquennale 24,4 % de la Production Intérieure Brute, tandis que le service de la dette dépassait légèrement 9 % des recettes d'exportation de biens et services.

1.3 Finances publiques

Les recettes ordinaires ont crû au rythme annuel moyen de 8 %. Ce résultat qui dépasse les prévisions (4,1 %) a été acquis au prix de nombreux aménagements fiscaux qui ont amené le taux de la pression fiscale (recettes ordinaires en pourcentage de la P3B) à 21 % à la fin de la période. En moyenne, les dépenses d'investissement représentaient plus de 30 % du Budget général. Les taux de progression ont été respectivement de 7*3 % par an pour les dépenses ordinaires et de 13,3 % pour les dépenses d'investissement dont le financement a pu être ainsi couvert en partie par l'excédent des recettes courantes.

1.4 Dépenses publiques d'éducation (voir Appendice, section 3)

Les dépenses budgétaires du Ministère de l'Education nationale ont progressé au cours du dernier plan quinquennal au rythme de 12,5 % par an. Environ 90 % de ces dépenses sont consacrées aux besoins de fonctionnement et 10 % aux investissements. En tenant compte des dépenses d'éducation et de formation d'autres ministères, l'ensemble des dépenses publiques d'éducation atteignait en 1970 près de 718 millions de dirhams, soit 4,2 % du PIB,-=y ou 19 % du Budget général de l'Etat. Pour la même année, le montant total des dépenses publiques de fonctionnement de l'éducation représentait 25,4 % du budget courant de l'Etat. Ces indications montrent l'effort financier très important consenti au cours du dernier Plan de développement en faveur de l'éducation et de la formation.

1/ 4,7 % si l'on tient compte des dépenses de l'enseignement privé, ce qui donne dans ce cas près de 800 millions de dirhams représentant le total des dépenses nationales d'éducation.

- 3 - EFM/66

1.5 Disparités de revenus et de niveaux de consommation-^

Les résultats satisfaisants enregistrés sur le plan de la crois­sance économique ont permis une augmentation du niveau de la consommation par tete d'habitant de 2 % par an au cours de la période quinquennale I968-1972. "Toutefois, cette amélioration globale des conditions de vie de la population, loin d'atténuer les disparités des niveaux de consommation de cette dernière, les a, dans une certaine mesure, accentuées, en leur imprimant une double dimension". Au niveau régional, "durant les onze dernières années, la consommation par tête des citadins, qui était de 1,7 fois celle des ruraux (d'après l'enquête des budgets familiaux), est passée à 2,2 fois. L'écart est encore plus important entre le paysan vivant de l'agriculture traditionnelle et l'exploitant qui tire ses ressources des formes modernes de la mise en valeur agricole". Au niveau national, "pendant la même période, la part dans les dépenses de consommation revenant aux 10 % des ménages les plus riches est passée de 25 % à 37 %, alors que celle des 10 % les plus pauvres est tombée de 3»3 % à 1,24 %, Cette accentuation des disparités qui affectent les différents niveaux de consom­mation trouve ses origines dans les effets de la politique intense d'inves­tissement poursuivie durant les dix dernières années. Cette politique a permis au pays de réaliser l'expansion qu'il a connue, reléguant inévitablement à une phase ultérieure la mise en oeuvre des mécanismes de régulation néces­saires au redressement, au niveau de la répartition des revenus, des distor­sions existantes et créées par cette expansion même". Les disparités sont en fait plus accentuées encore, si on tient compte des aspects sociaux. Malgré les efforts financiers importants consentis aux dépenses d'éducation, seuls quelque 20 % de la population d'âge scolaire (7 à 11 ans) ont été scolarisés en 1971 en' milieu rural, contre près de 7^ % en milieu urbain. Sur le plan de la santé publique les objectifs ont été loin d'être atteints: le nombre de lits d'hospitalisation par tête d'habitant a même baissé au cours de la période (1 lit pour 720 habitants en 1971 contre 1 lit pour 680 habitants en I968). Il en est de même pour le nombre d'habitants par médecin. De plus, les seules réalisations en termes d'infrastructure hospitalière qui ont pu être menées à bien dans les délais concernent les zones urbaines, alors que le programme de prévention qui devait correspondre à une politique de médecine de masse n'a pu être mis en oeuvre comme prévu.

1.6 Emploi et formation (voir Appendice, section 1)

La croissance économique qu'a connue le pays au cours de la période quinquennale 1968-1972 ne s'est pas accompagnée d'une évolution aussi favorable en matière d'emploi. Le Recensement Général de la Population et de l'Habitat réalisé en 1971 a révélé un nombre de chômeurs de l'ordre de

1/ Les citations ci-dessous sont extraites du Plan de développement économique et social 1973-1977, Vol.I Perspectives générales de développement.

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350.000 (contre 115.000 prévus), soit 9 % de la population active,-^ ou 4,4 % de la population d'âge actif, c'est-à-dire de 15 à 64 ans. Plusieurs facteurs ont, semble-t-il, contribuí à amplifier l'importance du chômage. Les causes en sont tout d'abord de type socio-démographique: augmentation de la population (le programme de planification familiale, bien qu'ayant démarré efficacement depuis plusieurs années, n'aura de répercussions sur la population d'âge actif qu'à partir de 1990) et exode rural (les chômeurs représentent plus de 15 % de la population active en milieu urbain, contre 4,7 % en milieu rural). Ensuite la nature fortement intensive en capital des investissements a comporté un effet dépressif sur le plan de l'emploi, notamment dans le domaine agricole ou de très importantes réalisations en matière d'aménagement hydraulique n'ont pu être entièrement valorisées. Enfin, il semble qu'il faille voir, parmi les causes importantes du chômage, l'insuffisante qualification de ceux qui se présentent sur le marché de l'emploi. Sur un plan plus général, d'importants besoins de formation subsistent: le nombre d'analphabètes parmi la population de plus de 5 ans d'âge représente (1971) au total j6 %, dont 56 % en milieu urbain et 88 % en milieu rural. Le taux de scolarisation de la population de 7 à 11 ans atteint à peine 39 % et le taux d'encadrement de la population active, c'est-à-dire le nombre de "cadres" pour 10.000 actifs est particulièrement faible, puisqu'il n'est que de 48,2 et seulement de 25,9 si on ne tient compte que des "cadres" marocains.

2. Orientations et objectifs du Plan quinquennal I973-I977-

2.1 Croissance et politique de revenus

Le Plan quinquennal 1973-1977 se propose de:

- mobiliser "toutes les capacités productives du pays en vue d'assurer un taux de croissance maximal"; et, dans le même temps, de

- répartir de façon "plus équitable les fruits de cette expansion dans le cadre d'une véritable justice sociale". Le taux de croissance prévu pour la Production Intérieure Brute est de 7*5 % par an, se décomposant comme suit:

1/ Voir définition à l'Appendice, section 1.

2/ On pourra consulter pour plus de détails le Plan de développement économique et social 1975-1977> Vol. I Perspectives générales de développement, et suivants.

- 5 - EFM/66

Taux de croissance annuel (en %)

1973-1977

Activités primaires

. (Agriculture, élevage, pêche) 3,6

Activités secondaires

. (y compris énergie et mines) 11,0

Activités tertiaires

. (commerce, transport et services) 6,9

Production Intérieure Brute 7,5

Pour atteindre cet objectif, le Budget de l'Etat consacrera quelque 11 milliards de dirhams aux dépenses d'investissement dont 26,2 % iront à l'agriculture, 16,1 % à l'industrie, 14,5 % a l'enseignement et la formation des cadres, 12 % aux équipements sociaux et culturels, 11 % à l'infra­structure, et 20,2 % au reste.

Le rythme de croissance prévu pour la PIB représente ainsi près de deux points de plus que celui réalisé au cours du dernier Plan quinquennal et près du double du taux de croissance enregistré au cours de la décennie I962-I972. Il représente également deux fois et demie le taux d'accroisse­ment démographique et "pourra assurer, par conséquent, une augmentation substantielle du niveau de vie, à condition que l'expansion économique puisse profiter également aux couches les plus défavorisées de la popu­lation". Pour parvenir progressivement à une meilleure répartition des revenus, un ensemble de mesures seront définies et appliquées suivant les grandes lignes ci-dessous. Dans le domaine agricole, la réforme agraire sera continuée tandis qu'un système de crédit accessible aux petits exploitants sera organisé. Dans le domaine industriel et commercial, une marocanisation progressive et sélective du capital sera encouragée. Enfin, les réaménagements dans le domaine fiscal auront un double but: augmenter au rythme annuel de 11,9 % entre 1973-1977 les recettes ordinaires qui atteindront 25 % de la PIB en fin de période contre 21 % en début du Plan, et mettre au point un instrument de lutte pour une meilleure équité sociale en améliorant notamment la productivité des impôts directs qui ne représentent actuellement que 23 % du total des recettes brutes contre 40 % aux impots indirects et taxes à la consommation.

EFM/66 - 6 -

2.2 Dépenses d'éducation et de formation (voir Appendice, section 3)

Les dépenses de fonctionnement d'éducation et de formation progresseront entre 1973 et 1977 au rythme annuel de 11,8 %, dépassant ainsi en fin de période 28 % du Budget courant de l'Etat. Les dépenses d'investissement sur la période atteindront en moyenne 14,5 % du budget d'équipement. L'ensemble des dépenses publiques d'éducation représentera en 1977 plus de 22 % du Budget général de l'Etat, et 6,3 % du PIB. On se rend compte de l'accroissement spectaculaire des efforts financiers prévus en faveur de l'éducation lorsqu'on compare les données précédentes à celles de l'année 197QÍ/ où, en matière d'éducation et de formation, les dépenses de fonctionnement représentaient 25,4 % du Budget courant de l'Etat, les dépenses d'investissement 4,6 % du budget d'équipement de l'Etat, le total de ces dépenses ne dépassant pas 19 % du Budget général ou 4,2 % du PIB.

2.3 Emploi et formation (voir Appendice, section 1)

Malgré une politique active en matière d'investissements et d'emploi (politique des salaires, programme de promotion nationale et politique d'émigration), le nombre de chômeurs représentera encore à la fin de la période quinquennale 7*5 % de la population active. En termes relatifs, la situation marquera quelques progrès par rapport à 1971 où le taux était d'environ 9 %> mais le nombre absolu de chômeurs représentera le même ordre de grandeur - sinon une certaine aggravation - puisqu'il passera de 350.000 en 1971 à 375.000 en 1977. Il apparaît ainsi que malgré un taux de croissance "élevé de la PIB et une politique active en matière d'emploi, le secteur moderne de l'économie ne sera pas a même d'offrir le nombre d'emplois nécessaires pour résoudre de façon satisfaisante le problème du chômage; l'un de ses facteurs fondamentaux est l'exode rural dont la tendance continuera à s'accentuer au cours de la période quinquennale.

Dans le domaine de la formation, malgré l'accroissement important des dépenses consenties, la scolarisation universelle des enfants de 7 à 11 ans ne pourra être atteinte qu'après 1995« A la fin de la période quinquennale, les besoins en cadres seront satisfaits globalement à raison de 75 %• Mais dans le même temps de graves déficits (mesurés par le pourcentage des besoins non satisfaits) subsisteront, plus particulièrement au niveau des cadres scientifiques (77 %), et des médecins (43 %). Au niveau moyen et subalterne, le déficit mesuré de la même façon atteindra 57 % pour les agents de maîtrise et 77 % pour les agents qualifiés.

1/ Année pour laquelle on dispose de données financières complètes.

- 7 - EFM/66

2,4 Conclusions

Il apparaît à l'analyse que la plupart des actions et projets prévus ne permettront pas d'atteindre pleinement les objectifs du Plan quinquennal en matière de développement rural, d'emploi et de formation. L'objectif de croissance de ^>,6 % par an du secteur agricole ne semble suffisant ni pour satisfaire les besoins futurs de la population et de l'économie, qui iront dans le sens d'une augmentation et d'une diversifi­cation par suite de l'élévation du niveau de vie, du développement du tourisme et des exportations, ni pour corriger de façon significative les disparités de revenus entre la population urbaine et rurale d'une part, et entre le milieu rural moderne et traditionnel d'autre part. De plus, les projets majeurs prévus pour sous-tendre cet objectif concernent, pour l'essentiel, le secteur moderne de l'agriculture. Le redressement des disparités au niveau des revenus et des services sociaux dont souffrent jusqu'à présent quelque 70 % de la population rurale, tirant leurs ressources des activités traditionnelles, requiert le déploiement d'une stratégie à long terme. Outre la réforme agraire et l'organisation d'un crédit accessible aux petits exploitants dont il a été question précédemment, une politique de développement régional intégrant des actions de formation, de vulgarisation, au renforcement des infrastructures dans le domaine social et sanitaire devrait être mise sur pied, en vue d'améliorer les conditions de vie et de travail dans le milieu rural. A terme une telle politique pourra contribuer à stabiliser l'exode rural qui est l'un des facteurs importants du chômage, le secteur moderne, comme on l'a vu, n'étant pas en mesure d'accueillir le nombre de jeunes quittant la campagne en quête d'un emploi en milieu urbain.

Dans le domaine de la formation, il apparaît que le système actuel est à la fois coûteux et peu efficace, ce qui explique que malgré l'accroissement considérable des dépenses, l'expansion prévue de ce système ne lui permettra pas de faire face aux besoins du Plan. Cette situation appelle la mise en oeuvre d'une réforme de tout le système d'éducation et de formation. En attendant, pour résoudre les problèmes les plus urgents, des solutions nouvelles doivent être trouvées en dehors du système actuel.

- 9 - EFM/66

CHAPITRE II

LE PIAN DE DEVELOPPEMENT DE L'EDUCATION ET DE LA FORMATION POUR 1973-1977

Le Plan comprend deux, parties principales consacrées, la première, aux enseignements dépendant du Ministère de l'Education nationale, la seconde, a ceux qui sont sous la responsabilité d'autres ministères. On en trouvera ci-dessous résumées les principales dispositions.

1. Le Plan du Ministère de l'Education nationale

La stratégie prévue par le Plan est double: à court terme, elle prévoit un certain nombre de mesures visant à améliorer le système actuel; à long terme, elle prend des dispositions pour préparer une réforme fondamentale de l'éducation tout entière, intéressant à la fois ses structures, ses programmes et sa gestion. Ces dispositions comprennent essentiellement la mise en place d'un cadre institutionnel et d'un programme de recherches et de développement qui constituent des préalables indispensables au changement du système. Les éléments clés en sont le nouvel Institut Pédagogique National (IPN), une Direction de la Planifi­cation renforcée, un réseau étendu de comités et un Conseil Supérieur de l'éducation. On espère que les activités de recherche et de dévelop­pement seront suffisamment avancées pour permettre, au cours de la période du Plan, la présentation aux autorités responsables de plusieurs options possibles pour la réforme de l'éducation, de sorte que les réformes fina­lement adoptées puissent être mises en oeuvre au cours du Plan suivant (1978-1982).1/

Parmi les objectifs plus immédiats du Plan actuel figurent le dévelop­pement des enseignements primaire, secondaire, normal et supérieur, l'améliora­tion du rendement interne des enseignements primaire et secondaire, le renforcement des études scientifiques et le lancement d'un programme national d'alphabétisation. Le Plan mentionne également parmi ces objectifs le développement des formations professionnelles à l'usage des élèves sortant des écoles secondaires et la coordination des diverses formes d'enseignement post-secondaire dirigées par les ministères techniques, mais la mise en oeuvre de ces objectifs échappe en grande partie au Ministère de l'Education nationale.

1/ C'est dans ce contexte que se place l'étude sur la réforme de l'enseignement supérieur récemment effectuée par 1'Unesco. (Voir Chapitre III, paragraphe 2.1.)

EPM/66 - 10 -

1.1 Développement quantitatif de l'éducation

Afin de permettre la croissance des effectifs scolarisés et d'accélérer la marocanisation du personnel, le Plan donne la priorité au développement de la formation des maîtres.

Dans l'enseignement du premier degré la marocanisation est complète et le nombre de maîtres formés chaque année par les Ecoles Régionales d'instituteurs (ERI) s'est constamment accru au cours des dernières années; leur production annuelle atteindra plus de 2.000 enseignants en 197VY5* puis décroîtra jusqu'en 1977. Lès places laissées vacantes après 197V75 seront utilisées pour la formation en cours d'emploi des maîtres non qualifiés et pour le perfectionnement des maîtres qualifiés servant en milieu rural. 517 enseignants du second cycle seront nécessaires pour la marocanisation du personnel des ERI.

Il est prévu que le personnel enseignant du premier cycle secondaire sera entièrement marocanisé en 1980, c'est-à-dire quelques années après la fin du présent Plan. On estime à l4.872 le nombre d'enseignants nécessaire jusqu'en 1979/80 pour faire face à l'accroissement des effectifs et remplacer les professeurs étrangers. La réalisation de cet objectif est fonction de la date d'ouverture des nouveaux Centres Pédagogiques Régionaux (CPR), prévue en octobre 197^ pour 4 d'entre eux et en octobre 1975 pour 8 autres. Avant la fin du Plan, 14 CPR devraient être en fonctionnement, dont 11 pour l'enseignement général, 2 pour l'éducation physique et 1 pour la techno­logie, qui pourraient respectivement produire chaque année, après deux ans d'études, 3.000, 310 et l6 enseignants. Les CPR seront en partie utilisés pour la formation en cours d'emploi, lorsque la marocanisation du personnel du premier cycle sera achevée. Au cours des prochaines années, la majorité du personnel enseignant des CPR sera composée d'étrangers.

Le nombre des enseignants du second cycle secondaire formés pendant la période du Plan sera négligeable en comparaison de celui nécessaire pour faire face à l'accroissement des effectifs et pour marocanlser le personnel. Le déficit est d'ores et déjà important; il augmentera pour les professeurs de mathématiques et de disciplines scientifiques (voir Annexe 31)« La seule institution formant des professeurs à ce niveau est l'Ecole Normale Supérieure (ENS) qui, avec son nouveau programme de formation en un an après la licence, pourra fournir 300 enseignants par an. Afin d'accroître le nombre des maîtres formés, il serait donc nécessaire d'élaborer un programme de formation plus souple.

- 11 - EPM/66

Les objectifs quantitatifs de développement des enseignements primaire et secondaire sont rapportés ci-dessous. La première colonne indique les chiffres réels de la dernière année du Plan précédent, la seconde donne les projections de la dernière année du Plan actuel.2/ En termes relatifs, les accroissements les plus importants sont ceux du premier cycle secondaire et du second cycle scientifique. L'expansion de l'enseignement primaire est considérée comme l'un des éléments de la première phase d'un programme à long terme de rénovation de l'enseignement primaire, qui permettra sa généralisation à tous les enfants marocains en 1995. Au cours de la période du Plan, l'accroissement annuel du nombre des nouveaux inscrits en première année devrait passer de 11.000 à 17.000. On estime qu'environ 52 % des enfants de 7 ans seront scolarisés en 1977/78 contre 44 % en 1972/73. En raison du problème important que pose le développement de l'enseignement en milieu rural, on procède actuellement à la préparation d'une carte scolaire complète de manière à mettre en place, dans l'avenir, un réseau rationnel d'écoles rurales.

«y Nivea-

Primaire: nouveaux inscrits Effectifs totaux

Premier cycle secondaire: nouveaux inscrits

Effectifs totaux

Deuxième cycle secondaire (lettres): nouveaux inscrits

Effectifs totaux

Deuxième cycle secondaire (sciences) nouveaux inscrits

Effectifs totaux

Nombre de bacheliers

1972/73

228.000 1.216.000

6I.O96 241.530

10.011 25.9^2

II.03I 25.135

3.460

1977/78

313.000 1.477.000

. 107.672 381.750

13.253 37.121

26.507 63.761

l5.o4o

Accroissement annuel moyen

17.OOO 26I.OOO

9.315 140.220

648 11.179

3.095 38.626

II.580

1/ Les chiffres de l'enseignement secondai.re sont relatifs à l'enseignement public moderne bilingue qui groupe la majorité des élèves. Les autres enseignements publics de ce niveau (arabe, type français, et originel) doivent, au cours de la période, stabiliser leurs effectifs au niveau de ceux de 1972/73, c'est-à-dire 16.896. Le Plan n'indique aucun chiffre pour le secteur privé.

2/ Le nombre d'élèves entrant en première année du premier cycle en 1977/78 dépassera 30 % des effectifs du CM2 en 1976/77 contre 26 % en 1973/74. Pour le second cycle le taux correspondant sera de 60 % au lieu de 44 % en 1973/74.

3_/ L'enseignement technique du deuxième cycle ne figure pas dans ce tableau. Les effectifs totaux s'élevaient à 4.298 en 1972/73; en 1977/78 ils de­vraient être de 710.

EPM/66 - 12 -

Le Plan ne fixe pas d'objectifs numériques pour l'enseignement supérieur. Il indique qu'en 1990 on envisage un effectif de près de 100.000 étudiants. Etant donné la quasi saturation actuelle des locaux de l'Université Mohammed V, des crédits importants (DH 252.105.000) sont alloués dans le Plan pour la construction de locaux universitaires en dehors de Rabat.

1.2 Amélioration du rendement interne

Le Plan prévoit un certain nombre de mesures pour améliorer le rendement interne des enseignements primaire et secondaire. =/ Au niveau primaire ces mesures sont les suivantes:

(a) élimination des classes à mi-temps (dans lesquelles un seul maître enseigne tour à tour à deux classes, l'une le matin, l'autre l'après-midi) et réduction du nombre de classes de roulement (deux classes et deux maîtres successivement par jour dans le même local);

(b) accroissement important de la formation en cours d'emploi des maîtres non-qualifiés, et des maîtres qualifiés servant en milieu rural, de façon à toucher 2.000 maîtres par an;-/

(c) amélioration de l'inspection scolaire grâce à la formation de 317 inspecteurs supplémentaires;

(d) changements dans l'emploi du temps pour consacrer plus de temps aux matières de base (arithmétique, sciences);

(e) amélioration du programme de formation des maîtres primaires, visant en particulier à une meilleure compréhension du milieu rural;±/

(f) limitation du nombre des redoublements à deux par cycle;

(g) extension du programme des cantines scolaires, surtout en milieu rural.

Parmi les autres mesures prévues, on note la préparation d'une carte scolaire détaillée en vue de la rationalisation et de l'extension du réseau d'écoles rurales,¿J et des études en vue d'une stratégie de généralisation de

1/ Des taux de promotion, de redoublement et d'abandon, progressivement améliorés, ont été calculés pour chaque classe et chaque année de la période du Plan.

2/ Ce programme comportera l'apprentissage des techniques d'enseignement en classe unique (enfants de plusieurs cours primaires dans une même classe avec un seul maître).

¿/ Des planificateurs de l'éducation sont en cours de formation et seront affectés dans différentes régions du pays pour aider à cette tâche et pour satisfaire les autres besoins régionaux en matière de planification.

- 13 - EFM/66

l'enseignement primaire en milieu rural, en surmontant diverses contraintes naturelles et démographiques telles que le nomadisme, la dispersion de la population et les difficultés de communication.

Au niveau secondaire, les mesures prévues sont:

(l) un développement important de la formation des enseignants pour marocaniser le personnel, ce qui, entre autres avantages, per­mettra d'étendre l'emploi de l'arabe comme langue d'enseignement;

(ii) le développement de l'inspection et de la formation en cours d'emploi, en particulier grâce aux nouveaux CPR;

(iii) un accroissement des crédits consacrés à l'équipement, aux fournitures scolaires et à l'entretien des locaux.

Le Plan ne mentionne aucune mesure spécifique pour améliorer le rendement interne de l'enseignement supérieur. Il fait référence à des études préliminaires a une réforme de la structure et des programmes de l'Université, et à la nécessité de coordonner les enseignements post­secondaires dependant de divers ministères techniques.

1.3 Renforcement des études scientifiques

Le déficit en diplômés scientifiques aux niveaux secondaire et universitaire a amené le Plan précédent à prévoir le développement des effectifs des sections scientifiques dans l'enseignement secondaire. Ce développement sera accéléré au cours du Plan actuel. Les mesures prévues à cet effet sont l'augmentation du nombre des nouveaux inscrits dans les deux cycles secondaires et l'orientation progressive d'un plus grand nombre d'étudiants vers les sections scientifiques du second cycle, de telle sorte qu'en 1977 ces sections groupent environ deux-tiers des nouveaux inscrits du second cycle. En 1978, dans l'enseignement public moderne bilingue, le nombre de bacheliers devrait atteindre près de 9.000 dans les séries scientifiques contre un peu plus de 6.000 dans les séries littéraires. Au niveau universitaire, le Plan prévoit la construction de nouvelles facultés de sciences et de médecine. Du point de vue qualitatif, il est prévu d'accroître le temps consacré aux disciplines mathématiques et scientifiques dans l'emploi du temps du premier cycle (actuellement environ 26,5 %) et d'introduire dans les programmes une matière nouvelle, la technologie.

1.4 Alphabétisation

Pour remédier au taux élevé d'analphabétisme (76 % de la population en I97I)t le Plan envisage un important effort. Le Ministère de l'Education nationale doit mettre en place un bureau national d'alphabétisation comprenant les représentants de divers organismes publics et privés. Ce bureau sera

EPM/66 - 14 -

assisté d'un comité interministériel qui coordonnera les activités des divers organismes dans ce domaine. Les deux premières années du Plan seront consacrées à une expérimentation dans diverses régions du royaume. Une campagne nationale sera ensuite lancée sur la base des résultats obtenus au cours de l'expérimentation. Un crédit de 300.000 DH a été alloué pour cette activité au cours de la période du Plan.

1.5 Investissements prévus dans le Plan (Ministère de l'Education nationale)1/

Le budget d'investissement du Plan reflète la priorité accordée au développement de l'enseignement secondaire et au renforcement des études scientifiques à ce niveau. Sur un montant de 1.300 millions de DH, plus de 42 % sont consacrés à l'enseignement secondaire; ils sont répartis de façon relativement égale sur les cinq années. En outre, 7 % sont alloués à la formation des maîtres de l'enseignement secondaire; la plus grande partie doit en être utilisée au cours des deux premières années de la période pour la construction et l'équipement des CPR (formation des enseignants du premier cycle).

Environ 23 % du budget vont à l'enseignement primaire; ils sont surtout consacrés à la construction de salles de classe pour faire face à l'accroissement prévu des effectifs et pour réduire le pourcentage des classes de roulement. Environ 8 % des crédits d'investissement de l'enseig­nement primaire sont destinés à financer la construction de cantines et 6 % celle de logements de maîtres, dans les deux cas essentiellement pour les écoles rurales. Environ 4 % du budget total sont consacrés à la construc­tion et à l'extension des ERI (formation de maîtres du primaire). Un peu plus de 19 % du budget total sont réservés à l'enseignement supérieur; la plus grande partie servira à la construction d'un nouveau complexe universi­taire au cours des trois dernières années du Plan.

Plus de 10.000.000 DH, soit environ 0,8 % du total, sont alloués à la recherche et au développement pédagogiques, en vue de préparer la réforme de l'éducation et notamment le lancement de campagnes efficaces d'alphabéti­sation.

2. Le Plan des formations s

Les objectifs du Plan concernant les formations spécialisées sont ambitieux. Les dépenses d'investissement à réaliser au cours du Plan atteindraient 322 millions de DH (valeur 1973), soit près de 20 % de

1/ On trouvera au Chapitre I et a la section 3 de l'Appendice un exposé général sur le financement de l'éducation, son évolution et ses perspectives d'avenir.

2/ Formations techniques et professionnelles sous la tutelle de ministères autres que celui de l'Education nationale.

- 15 - EFM/66

l'enveloppe totale prévue pour les dépenses d'investissement en matière d'éducation et de formation; cette proportion n'était que de 15 % en 1970. Il en résultera un accroissement considérable du nombre de cadres et d'agents formés au cours du Plan, comme le montre le tableau ci-après:

Accroissement de la capacité de production au cours du Plan 1973-1977 17

Ni­veaux

1

2

3 5

1 2 3 4 5 6

Catégories

I. Cadres et agents pour l'agri­culture

- Ingénieurs de conception (agronomes et assimilés)

- Ingénieurs d'application (ingénieurs agricoles et assimilés)

- Adjoints techniques - Agents d'agriculture

II.Autres cadres et agents

- Ingénieurs d'Etat2/ 2 /

- Ingénieurs d'application^/ - Techniciens supérieurs2/ - Agents de maîtrise3/ - Agents qualifiés3/ - Agents spécialisés^/

1973

18

55 185 168

60 -44

I.300 3.300 4.800

1977

57

145 430 595

90 110 163

3.500 6.900 11.700

Accrois­sement en %

216

I63 132 254

] 233

270 I69 109 143

Source:

Notes:

Préparé par la Mission à partir d'informations disponibles (voir appendice).

1/ Du au plein fonctionnement des établissements existants et aux investissements nouveaux.

2/ Ne concernent que les formations techniques. 3_/ Concernent les formations techniques et autres (commerciales,

administratives etc.) à l'exception des formations agricoles.

Le développement des formations spécialisées entraînera un accroissement des dépenses de fonctionnement de l'ordre de 3^ % par an. Ces dernières atteindront ainsi en fin de Plan 216 millions de DH (valeur 1973), soit 13,4 ? des dépenses publiques de fonctionnement de l'éducation et de la formation, contre 6 % en 1970. (Voir Appendice, section 3).

EBM/66 - 16 -

Le Gouvernement est par ailleurs conscient de l'absence de coordination dont a souffert Jusqu'à présent le secteur des formations spécialisées. Les organismes ayant la tutelle des établissements de formation ont pour la plupart limité leurs efforts à la satisfaction des besoins propres a leur administration. Il en est résulté un double emploi et une utilisation peu rationnelle des ressources disponibles. Pour y remédier, avec la création d'un Ministère d'Etat chargé de la coordination des formations spécialisées, les orientations suivantes ont été données par le Plan pour la période quinquennale :

(i) harmoniser les niveaux de recrutement des différents organismes de formation spécialisée tout en faisant un large usage des critères d'orientation basés sur les tests d'aptitudes;

(ii) adapter les programmes de formation qui sont souvent trop ambitieux et trop théoriques;

(iii) optimaliser l'utilisation des capacités de formation pour accroître le rendement en vue de diminuer le coût de formation;

(iv) assurer une gestion souple et efficace de l'ensemble des établissements de formation.

En vue de définir les objectifs de formation à long terme, des études seront mises en oeuvre pour une meilleure connaissance des besoins du pays, y compris le secteur privé. En attendant, environ 37 % de l'enveloppe d'investissement (soit 120 millions de DH), non affectés actuellement, sont prévus pour la promotion de nouvelles formules de formation.

3. Conclusions

En résumé, les objectifs du Plan 1973-1977 dans le domaine de l'éducation et de la formation ont été clairement définis par les autorités conscientes de la nécessité de remédier rapidement aux principales défaillances du système actuel. L'accent est mis, d'une part, sur le développement des formations techniques et spécialisées afin de satisfaire les besoins de l'économie et de la société, d'autre part, sur l'expansion et la démocratisation de l'ensei­gnement général. Sur le plan qualitatif, les réformes projetées devront contribuer à mieux adapter le système d'éducation et de formation aux réalités socio-économiques et financières du pays. Les grandes lignes de la politique éducative se trouvent donc en harmonie avec les résolutions adoptées par les instances internationales, notamment la Conférence Générale de l'Unesco. 1/

1/ Notamment la Résolution Générale no. 9 de la l6ème session de la Conférence Générale de l'Unesco (1970) sur le programme de la Deuxième Décennie du Développement.

- 17 - EM/66

Le chapitre suivant analyse les principaux problèmes qui se posent à l'éducation au Maroc, puis propose dans les domaines prioritaires un ensemble de projets susceptibles d'être mis en oeuvre rapidement en vue de concrétiser les orientations générales de la politique du Gouvernement.

- 19 - EFM/66

CHAPITRE III

PROBLEMES ET RECOMMANDATIONS

On examinera successivement dans ce chapitre:

- les problèmes soulevés par les disparités socio-économiques et la mesure dans laquelle le développement et la rénovation des efforts d'éducation pourront contribuer a les résoudre;

- les problèmes posés par le manque de personnel marocain qualifié,en particulier dans l'enseignement;

- les problèmes liés à la préparation et la mise en oeuvre de la réforme du système d'éducation.

1. Disparités socio-économiques

Ainsi qu'il a été mentionné au Chapitre I, les disparités entre les milieux urbain et rural ne s'expriment pas seulement en termes de revenus mais aussi en termes d'accès aux divers services sociaux, particulièrement les services de santé et d'éducation. En fait, le clivage réel ne se situe pas uniquement entre milieux urbain et rural: à l'intérieur de chaque milieu il existe également de grandes inégalités, notamment entre les paysans vivant de l'agriculture traditionnelle et l'exploitant qui tire ses ressources des formes modernes de la mise en valeur agricole, sans oublier la masse des jeunes urbains qui constituent une fraction importante de l'exode rural et du chômage.

1.1 Domaine scolaire

Le taux de scolarisation du groupe d'âge de 7 à 11 ans était en 1971 d'environ 20 % en milieu rural, et j4 % en milieu urbain,^/ la moyenne nationale étant de 39 %, Dans le passé, cette inégalité s'est aggravée par suite du caractère "élitiste" du développement de l'éducation. L'évolution des dépenses a en effet nettement favorisé le développement des enseignements secondaire et supérieur, 2/ aux dépens de l'enseignement primaire.

1/ Voir Annexe 25 sur la distribution régionale des effectifs de l'ensei­gnement primaire en 1971«

2/ Voir Appendice, section 3-

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D'après différentes études-^ cette situation est due en partie à la faiblesse de l'infrastructure scolaire dans les campagnes et en partie à l'inadaptation de l'éducation au milieu. Ainsi c'est en milieu rural qu'on trouve le plus grand nombre d'écoles à cycle incomplet. Les parents sont alors obligés d'envoyer leurs enfants dans d'autres localités pour poursuivre leurs études. Dans une grande majorité de cas, ils préfèrent s'en abstenir, d'où l'importance des abandons scolaires. Par ailleurs, les maîtres suivent les élèves de classe en classe, ce qui ne permet pas d'avoir dans ces écoles de recrutements annuels. Enfin, l'année scolaire ne tient pas compte jusqu'à présent du calendrier agricole dans les régions pauvres où aux époques de gros travaux, la main-d'oeuvre enfantine constitue un apport substantiel au travail familial, ce qui peut expliquer l'absentéisme, l'abandon ou même le refus de scolarisation. A l'avenir ces facteurs devraient avoir une influence moindre que dans le passé, du fait de l'achèvement de la carte scolaire, des mesures prévues pour la formation et le perfectionnement des maîtres,2/ et du projet de réforme de l'éducation. En vue d'une meilleure égalisation des chances, il apparaît donc urgent de développer les infrastructures scolaires en zone rurale, ce qui permettra d'atteindre la scolarisation universelle avant la date de 1995 fixée d'après les projections actuelles, cette date trop lointaine étant jugée peu compatible avec les urgences et priorités précédemment analysées.

Par ailleurs, la grande majorité des jeunes non scolarisés ne bénéficient d'aucune forme d'éducation extra-scolaire. De même, plus de ÎJO.OOO élèves quittent annuellement l'enseignement primaire ou secondaire sans avoir pu achever leur cycle d'études ni recevoir une préparation quelconque à la vie active. Pour cette catégorie de jeunes qui constituent une masse importante de chômeurs en milieu urbain,^/ les possibilités de recevoir une formation post-scolaire, professionnelle ou pré-professionnelle sont encore très restreintes.

1.2 Domaine sanitaire

La disparité naturelle dont souffrent les zones rurales, du fait de la concentration des médecins dans les agglomérations, s'est encore accentuée au cours des dernières années. Le programme de prevention

1/ Notamment: Disparités régionales et généralisation de l'enseignement primaire au Maroc - H. Marot, avril 1973 (ronéo) et Education et régionalisation,, Délégation au Plan et au Développement régional, 1972 (ronéo).

2/ Voir Chapitre II, section 1.

2/ En 1971* 56 % des chômeurs avaient de 15 à 2k ans; 13 % d'entre eux avaient suivi huit années ou plus d'enseignement moderne. (Source: Recensement général de la population et de l'habitat).

4/ Voir Chapitre I, paragraphe 1.5»

- 21 - EFM/66

correspondant à tine politique de médecine de masse devait s'appuyer sur un réseau de centres de santé et de dispensaires dont chacun aurait desservi respectivement 45.000 et 15.000 personnes. Ce programme n'a pu être mis en oeuvre, faute de personnel en nombre et en qualité suffisants. Sur la base de la population actuelle et compte tenu des normes précédentes, il faudrait environ 3 *0 centres de santé et plus de 1.000 dispensaires, alors qu'il en existe 135 et 400 respectivement. La création des infrastructures nécessaires à l'application de la médecine préventive de masse impliquera donc la formation d'un personnel non seulement plus nombreux mais surtout adapté aux besoins spécifiques. La direction des centres de santé devrait notamment être assurée par des cadres ayant une formation de niveau supérieur mais distincte de celle des médecins. Ces derniers, dont la formation est à la fois trop coûteuse et inadaptée à ces nouvelles fonctions, devraient être utilisés seulement dans un role d'appui et d'assistance à plusieurs centres. Il n'existe actuellement au Maroc aucune formation qui puisse fournir cette nouvelle catégorie de cadres médicaux.

1.3 Domaine agricole

Plusieurs actions ont été entreprises afin de réduire les disparités socio-économiques entre le monde rural et le monde urbain. Ainsi au cours de la période 1973-1977 400.000 ha de terres seront, dans le cadre de la réforme agraire, redistribués à des paysans; le programme d'aménagement hydro­agricoles sera par ailleurs poursuivi, avec un effort particulier pour l'équipement et la mise en valeur des terres irrigables.

Ces mesures, assorties d'actions de formation et de vulgarisation, peuvent permettre un accroissement de la productivité agricole et l'accès à un nouveau statut économique et social de quelques dizaines de milliers de familles rurales. Par contre, elles n'apportent aucune solution aux problèmes des paysans les plus pauvres en particulier dans les zones de cultures sèches qui groupent 70 % de la population rurale marocaine. En marge de tout circuit économique, la majeure partie de cette population n'est pratiquement pas concernée par l'action d'éducation et de vulgarisation. Ainsi, tandis que les disparités tendent à s'estomper entre les habitants des villes et une frange favorisée de ruraux, elles augmentent entre cette dernière catégorie et la plus grande partie de la population des campagnes.

Tout en mesurant les limites et les difficultés d'une telle action, il est donc nécessaire d'entreprendre un effort éducatif particulier en faveur des milieux ruraux les plus pauvres. Cet effort, axé sur des objectifs d'intensification et de diversification de la production agricole ainsi que d'amélioration des conditions de vie en milieu rural, devrait apporter aux paysans les éléments de connaissance nécessaires à la solution de leurs problèmes: organisation de la production, de la commercialisation et du

EPM/66 - 22 -

crédit dans le cadre de groupements, amélioration des techniques agricoles, aménagement et équipement simples des terroirs, amélioration de l'hygiène et de l'habitat, développement de l'artisanat rural.

Une action éducative de ce type exige que ceux qui en auront la responsabilité connaissent les caractéristiques, contraintes et problèmes du milieu concerné, ainsi que les solutions pouvant le faire accéder a de meilleures conditions d'existence. C'est pourquoi, parallèlement au lancement d'une telle action, il est opportun de développer la recherche appliquée en matière de formation et de vulgarisation agricoles, et d'assurer selon des modes adaptés le recrutement et la formation d'agents de vulgarisation aptes à assumer ces nouvelles tâches. Le système actuel de formation ne tient pas compte des aptitudes réelles des candidats à travailler et à acquérir une audience en milieu rural. Il semble à cet égard qu'un recrutement parmi de Jeunes adultes ruraux ayant suivi un cycle scolaire et ayant ensuite vécu une expérience professionnelle de quelques années serait plus adapté et permettrait à l'agent de vulgarisation d'établir plus facilement des dialogues fructueux avec les collectivités paysannes.

1.4 Le Projet 1

Ce projet "Actions en vue de corriger les disparités socio-économiques" (Chapitre IV) comprend quatre sous-projets ayant pour objectifs:

(i) de développer la scolarisation en milieu rural;

(ii) de former les cadres nécessaires à l'application d'un programme de médecine préventive de masse;

(iii)de développer la vulgarisation agricole et l'éducation extra-scolaire en liaison avec un projet de développement rural en zone de cultures sèches;

(iv) de donner une formation et un emploi aux jeunes chômeurs urbains grâce à la création de Brigades de Jeunes Travailleurs.

2. Manque de personnel qualifié

2.1 Formations spécialisées

Les formations techniques spécialisées sont caractérisées par un nombre élevé de petits établissements dépendant de différents ministères techniques, d'où l'inefficacité et le coût elevé de ce secteur. 1/

1/ Voir Chapitre I et Appendice.

- 23 - EFM/66

De plus, l'absence d'une planification d'ensemble conduit les différents ministères a limiter les objectifs à la satisfaction de leurs besoins propres, ceux du secteur privé restant assez mal connus.

Au niveau supérieur, la dualité des niveaux de formation (ingénieurs de conception et d'application formés respectivement en cinq et trois ans) et la multiplication des spécialisations, ont pour conséquences l'allongement général de la durée des études et le compartimentage excessif des disciplines, ce qui contribue à rendre le système de formation rigide, peu efficace et coûteux. Les besoins du pays requièrent en effet un grand nombre d'ingénieurs de formation polyvalente pouvant s'adapter à une grande variété de tâches, plutôt qu'un nombre limité d'ingénieurs à haut degré de spécialisation.2/ Il en est de même aux niveaux moyen et inférieur1'où les problèmes se trouvent aggravés par un déficit important de techniciens supérieurs, d'agents de maîtrise et d'agents qualifiés.£/

Le Gouvernement est conscient de ces problèmes; la réforme qu'il envisage^/ devra par conséquent viser une meilleure adaptation aux besoins du pays en ce qui concerne notamment la durée des études, le degré et le niveau des spécialisations. L'étude de préinvestissement dans le domaine de l'enseignement supérieur confiée à 1'Unesco et dont le rapportz/ vient d'être publié devrait servir de base aux travaux des commissions chargées d'étudier la réforme. A cette occasion, le nouveau complexe universitaire que le Gouvernement se propose d'édifier à Casablanca devrait pouvoir intégrer les principes d'organisation des études et d'orientation des étudiants tels qu'ils sont recommandés dans le rapport et qui devraient contribuer à mettre en place progressivement un système d'enseignement supérieur souple et adapté aux besoins du pays. Des études complémentaires sont envisagées pour mieux connaître les besoins du pays, y compris ceux du secteur privé, aux différents niveaux de formation.5/ Dans l'ensemble, la réforme à prévoir devra viser d'abord une meilleure utilisation des capacités de formation existantes. Peu d'investissements nouveaux sont donc à prévoir dans l'immédiat, à l'exception de la formation du personnel médical (paragraphe 1.2 ci-dessus) et du personnel enseignant (paragraphe 2.2 ci-dessous).

1/ Cette remarque s'applique en particulier à la formation des ingénieurs agronomes (ingénieurs de conception) et ingénieurs d'agriculture (ingénieurs d'application).

2/ Voir Appendice, section 1.

2/ Voir Chapitre II, section 2.

4/ Mission de préinvestissement préalable à la réforme des enseignements supérieurs, Unesco, Paris, décembre 1973»

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2.2 Formation du personnel enseignant

La situation de la formation du personnel enseignant au niveau de l'enseignement primaire et de l'enseignement secondaire du premier cycle peut être jugée satisfaisante; des mesures ont été prévues dans le Plan pour le perfectionnement des instituteurs et le développement des Centres Pédagogiques Régionaux (CPR)i/ en vue de la formation des maîtres du premier cycle de l'enseignement secondaire. Les CPR, qui bénéficient d'un finan­cement de la Banque mondiale,fourniront avant la fin du Plan, plus de 3.OOO maîtres par an, ce qui permettra de marocaniser complètement le personnel enseignant du premier cycle avant I98O.

Il n'en sera pas de même au niveau du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, particulièrement dans les matières scientifiques où plus de 3.400 enseignants marocains manqueront en 1977AS« Cette situation est due a l'expansion de l'enseignement secondaire, au développement de ses sections scientifiques, et à la capacité limitée de l'Ecole Normale Supérieure et de la Faculté des Sciences. On devra donc, à ce niveau, continuer à recourir à un nombreux personnel d'assistance technique.

Il est difficile d'estimer le nombre des enseignants à former car, en l'absence de certaines options fondamentales pour la réforme de l'éducation, le Plan de l'éducation pour la période 1973-1977^/ se présente comme un plan intérimaire en attendant l'élaboration d'une plani­fication à plus long terme.3/ Le présent rapport recommande qu'à l'avenir la priorité soit accordée à l'enseignement primaire pour les raisons développées précédemment (section 1 ci-dessus). Cependant, même si cette recommandation est adoptée, et si l'hypothèse d'un ralentissement de la croissance des effectifs de l'enseignement secondaire se confirme, il y aura un déficit d'au moins 3.000 enseignants scienti­fiques du deuxième cycle en 1980 en raison de la décision qui a été prise d'admettre les deux-tiers des élèves du deuxième cycle dans les séries scientifiques.

1/ Voir Chapitre II, section 1.

2/ Les projections sont faites seulement jusqu'à la fin de la période 1973-I977.

3_/ L'un des objectifs du projet Unesco/PNUD d'aide à la planification de l'éducation consiste précisément à étudier et proposer à la décision des autorités gouvernementales plusieurs stratégies basées sur des projections alternatives à long terme et relatives à la mise en oeuvre de la réforme du système d'éducation et de formation. Le projet comprend des spécialistes dans les domaines suivants: économie et financement de l'éducation, administration et planification, pédagogie, éducation extra­scolaire, etc.

4/ Voir Chapitre II, paragraphe 1.3.

- 25 - EFM/66

Sur la base des coûts actuels— les économies dégagées par la raarocanisation de 3*000 postes d'enseignants au deuxième cycle permettraient de couvrir les dépenses de fonctionnement d'un effectif supplémentaire de 270.000 élèves de l'enseignement primaire, soit plus de 22 % des effectifs actuels (1972/73).

Le Projet 2 a pour but de renforcer les moyens de formation d'ensei­gnants scientifiques du deuxième cycle de l'enseignement secondaire. Y sont associées la formation des enseignants en technologie nécessaires au premier cycle, et celle des spécialistes en techniques modernes de l'éduca­tion, qui devraient constituer l'encadrement indispensable à la mise en oeuvre de la réforme de l'éducation.

3. Problèmes liés à la préparation et la mise en oeuvre de la réforme

3.1 Renforcement des moyens de planification

Bien que l'élaboration d'une réforme fondamentale du système d'éducation et de formation constitue un objectif majeur du Plan, les moyens mis en place ne paraissent pas adéquats. Il est donc recommandé de développer dès maintenant une structure articulée d'étude, de décision et d'application en vue de préparer la réforme. Etant donné la pluralité des autorités en matière d'éducation et de formation, la création à un haut niveau d'un organisme interministériel chargé des problèmes de la réforme apparaît nécessaire. Il serait souhaitable de donner des moyens accrus aux deux instances-clés que sont l'iPN et le Ministère d'Etat chargé de la coopéra­tion et de la formation des cadres. Enfin, un personnel plus nombreux^/ serait nécessaire à la Direction de la Planitification du Ministère de l'Education nationale, assistée par une équipe de l'Unesco,2/ pour qu'elle puisse jouer pleinement son role dans la planification de la réforme et entreprendre la planification de l'enseignement supérieur.

3.2 Education extra-scolaire

Si le Plan accorde une grande priorité à la rénovation de l'enseignement primaire et à la réduction des disparités entre les milieux urbain et rural dans le domaine de la scolarisation, il n'en est pas de même de l'éducation extra-scolaire. Etant donné qu'un grand nombre de jeunes restent en dehors du système scolaire, il est recommandé qu'une large place soit faite, dans les activités de recherche et de développement, à l'éducation extra-scolaire. Etant donné la dispersion et la diversité des activités

1/ Le salaire d'un enseignant expatrié est en moyenne de 2,5 fois celui d'un enseignant marocain.

2/ Notamment en matière de planification de l'enseignement supérieur.

3_/ Voir paragraphe 2.2.

EFM/66 - 26 -

d'éducation extra-scolaire, une approche globale et une coordination à l'échelon national paraissent nécessaires; les services de consultants prévus dans le^projet Unesco/PNUD devraient contribuer à des prises de décision dans ce domaine.

3.3 Technologie de l'éducation

Un recours de plus en plus important aux techniques et moyens modernes d'éducation est prévu aussi bien dans les programmes déjà arrêtés par le Gouvernement que. dans les projets proposés dans ce rapport. Pour éviter que leur mise en oeuvre et leur coût ne posent des problèmes insurmontables, il est recommandé de planifier la fabrication des équipements et des programmes correspondants. Cette planification devrait intégrer dès le départ, l'installation, la distribution et l'entretien du matériel.

- 27 - EFM/66

CHAPITRE IV

PROJETS RECOMMANDES^

Comme on l'a indiqué aux chapitres précédents, le Gouvernement n'a pas encore pris certaines options fondamentales relatives à la réforme de l'éducation. En l'absence de ces options, le présent rapport recommande deux projets susceptibles d'être mis en oeuvre rapidement en vue de concrétiser les orientations générales de la politique du Gouvernement telles qu'elles ont été définies dans le Plan quinquennal 1975-1977. Ces projets visent à contribuer à la résorption de deux des principaux obstacles au développement socio-économique du Maroc (voir Chapitre III):

- les disparités socio-économiques;

- le manque de personnel marocain qualifié dans l'enseignement secondaire.

Les coûts en capital et en assistance technique de ces projets sont estimés respectivement à environ 36,3 et 1,1 millions de $.EU. Les dépenses annuelles de fonctionnement entraînées par les projets s'élèveraient à environ 6o millions de DH (13,3 millions de $.EU), soit 3,7 % des dépenses totales de fonctionnement pour l'éducation et la formation prévues par le Plan pour 1977.

\J Un tableau récapitulatif des projets est donné à la page iii.

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PROJET 1; ACTIONS EN VUE DE CORRIGER IES DISPARITES SOCIO-ECONOMIQUES

Objectif général

Le but de ce projet est d'accélérer le développement de l'éducation, de la formation agricole et des services de santé en milieu rural afin de réduire les disparités socio-économiques entre les milieux urbain et rural. Ce développement est recherché au moyen de trois sous-projets décrits ci-dessous.

Sous-projet 1.1; Développement de la scolarisation en milieu rural

1. Objectif

Le but de ce sous-proJet est d'aider à la construction d'écoles primaires et secondaires pour accroître l'offre d'éducation dans les zones rurales.

2. Justification

La correction des déséquilibres régionaux constitue, a court et à long terme, un des objectifs du Plan. A long terme, une réforme fondamentale du système éducatif est envisagée. Des recherches sont actuellement effectuées et une commission nationale de réforme vient d'être créée. L'Unesco apporte son soutien technique^/ à cette entreprise (voir Chapitre III, paragraphe 2.2).

A court terme, la construction d'écoles dans les localités les plus défavorisées constitue un moyen immédiat d'élever le niveau culturel moyen. Les établissements proposés, dotés de cantines, permettraient de drainer un secteur de recrutement élargi, d'améliorer la fréquentation et les conditions de travail des élèves. Les écoles primaires auraient un atelier destiné aux activités de la coopérative scolaire et aux travaux manuels (poulaillers, jardin scolaire, entretien de l'école et de l'habitat). Ces établissements primaires seraient situés dans le périmètre de recrutement des établissements secondaires proposés.

Le choix des implantations répondrait aux critères suivants:

zones rurales défavorisées du point de vue de l'infrastructure scolaire, mais où existe une demande d'éducation;

- zones en expansion démographique;

1/ Projet MQR/T1/542.

- 29 - EFM/66

- population scolarisable suffisamment nombreuse pour justifier au moins la création d'une école à classe unique;.=/

- zones accessibles par route.

3. Description

Le sous-projet consisterait en la construction, dans dix zones sélectionnées selon les critères ci-dessus, de:

- 100 écoles primaires (capacité 40.000 élèves);

5 lycées complets (capacité 6.000 élèves);

5 seconds cycles secondaires (capacité 1.500 élèves) dans les collèges de premier cycle existants.

Les écoles primaires seraient situées dans le secteur de recrutement des établissements secondaires.

Ces investissements devraient être réalisés dans les provinces suivantes: Agadir, AL Hoceima, Ksar-Souk, Marrakech, Nador et Ouarzazate, les établissements secondaires étant implantés de préférence dans des centres autonomes.

Chaque école primaire comprendrait une cantine et des installations simples pour le jardin scolaire (atelier, magasin, poulailler). Les écoles de niveau secondaire comporteraient des blocs pour l'enseignement des sciences et de la technologie, des bâtiments d'internat et quelques logements d'enseignants.

4. Coût estimé des investissements Coût unitaire Coût total en en DH milliers de DH

(i) 100 écoles premier degré à 10 classes

- Cantines du premier degré (100)

Total partiel

300

30

330

30.000

3.000

33.000

1/ Ecole ayant un seul maître qui enseigne à une seule classe composée d'enfants appartenant à plusieurs années d'études différentes.

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Coût unitaire Coût total en en DH milliers de DH

(ii) Seconds cycles pour colleges existants (5)* 300 places chacun

- Enseignement et administration

Construction Mobilier Equipement

- Internat (150 places chacun)

Construction Mobilier

770 92 150

123 15

3.850 460 750

615 75

Total partiel I.150 5.750

(iii) Nouveaux lycées (5), 1,200 places chacun

- Enseignement et administration

Construction Mobilier Equipement

- Internat (600 places chacun)

Construction Mobilier

- Logements de fonction

3 pour administrateurs 1 pour concierge

3.6OO 430 6OO

I.080 130

240 36

18.000 2.I5O 3.OOO

5.400 65O

1.200 I80

Total partiel 6.116 30.580

Total arrondi y compris 10 % imprévus 77.000

Total du sous-projet 1.1 en milliers de $.EU 17.000

5. Coût estimé du fonctionnement

Les dépenses annuelles de fonctionnement sont estimées a 26 millions de DH.

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Sous-projet 1.2: Formation des cadres pour la mise en oeuvre d'un programme de médecine de masse

1. Objectif

Le but de ce sous-projet est de former le personnel para-médical nécessaire à la mise en oeuvre du programme national de santé publique.

2. Justification

L'une des priorités du Plan concerne la fourniture, à la masse de la population, d'une aide sanitaire orientée par priorité vers la médecine préventive. Un réseau de centres sanitaires et de dispensaires doit être mis en place dans tout le pays à raison d'un centre pour 45.000 habitants et d'un dispensaire pour 15.000 habitants, soit au total au moins 3^2 centres et 1.027 dispensaires.

Ce programme nécessitera non seulement des médecins,-^ mais encore un important personnel para-médical. Ce dernier devra notamment comprendre un nouveau type de cadres de santé capables de faire fonctionner les centres et les dispensaires et également de donner aux populations une formation en matière d'hygiène préventive. Ces cadres, que nous désignerons sous le terme de "techniciens de médecine générale", devraient avoir une formation de trois ans après le baccalauréat. Ils se situeraient ainsi au-dessous du niveau du docteur en médecine, mais au-dessus de celui des infirmières formées dans certains pays en trois ans après neuf années d'enseignement général. L'emploi de techniciens de médecine générale permettrait au médecin, qui coifferait un groupe de plusieurs centres et dispensaires, de se consacrer plus complètement à son travail professionnel.?/

Par ailleurs, il est nécessaire de créer un établissement pour former les autres types de techniciens et d'agents spécialisés dans le domaine de la santé. Actuellement, leur formation se fait dans des locaux inadaptés qui ne sont pas disponibles en permanence.

1/ Une seconde faculté de médecine doit s'ouvrir à Casablanca en octobre 197^; elle aura un effectif initial d'environ .1.200 étudiants.

2/ Il est recommandé qu'après deux ans d'expérience professionnelle satis­faisante, un certain nombre de techniciens de médecine générale judi­cieusement choisis soient admis en deuxième ou troisième année de Faculté de Médecine pour y poursuivre leurs études.

EFM/66 - 32 -

3. Description

Ce sous-projet comprend des locaux, du matériel et de l'assistance technique pour la création d'une Ecole des Sciences de la Santé au sein du complexe universitaire de Casablanca. Cette école formera des techniciens de médecine générale (en trois ans après le baccalauréat), des agents spécialisés en anesthésie, obstétrique et psychiatrie, et des techniciens de laboratoire médicaux, de radiologie, de physiothérapie, d'hygiène et de statistiques médicales (en général deux ans après le baccalauréat).!/

On estime que l'école devrait avoir un effectif total d'environ 1.400 étudiants, dont environ 800 suivraient la formation de techniciens de médecine générale et 600 les autres formations, ce qui correspond à une promotion annuelle d'environ 250 et 275 respectivement. Les installations devraient comprendre un internat d'environ 700 places.

La préparation et la mise en route du programme de formation des techniciens de médecine générale nécessitera une expertise qui n'existe pas actuellement sur place. On prévoit donc une assistance technique ainsi que des bourses pour le personnel administratif et enseignant.

4. Estimation du coût des investissements milliers

de DH

- Enseignement et services communs (1.400 places)

Bâtiments, VRD et honoraires 13.440 Mobilier 1.344 Equipement 5076

Total partiel 20.l60

Internat (700 places)

Bâtiments, VRD et honoraires 4.200 Mobilier 420

Total partiel 4.620

Total arrondi y compris 10 % imprévus 27.000

soit en milliers de $.EU 6.000

- Assistance technique et bourses 200

Total du sous-projet 1.2 en milliers de $.EU 6.200

3/ Les caractéristiques détaillées des huit diverses formations devront être mises au point avec l'aide d'une mission de pré-préparation qui pourrait être confiée à l'OMS.

- 33 - EPM/66

5. Coût estime du fonctionnement

Les dépenses annuelles de fonctionnement sont estimées à 8,5 millions de DH.

Sous-projet 1.3; Actions de formation en vue du développement agricole

1. Objectifs

Ce sous-projet a pour objectifs, en vue d'augmenter les revenus agricoles de la population rurale défavorisée, de développer la recherche appliquée et la formation en matière de vulgarisation agricole à l'Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès, et de lancer, dans la même région, un programme d'éducation extra-scolaire dans le cadre du projet de développement rural intégré dont le financement a été demandé au groupe de la Banque mondiale.

2. Justification

Ainsi qu'il est indiqué au Chapitre III, un développement judicieux de la vulgarisation agricole et de l'éducation extra-scolaire en milieu rural est nécessaire pour réduire les disparités existant actuellement entre les paysans les plus défavorisés, qui sont en grande majorité ceux des zones de culture sèche, et les autres catégories de la population.

La province de Meknès, où se situerait ce sous-projet, est précisément une des zones de culture sèche où ces problèmes se posent avec acuité. Ses principales caractéristiques sont décrites à l'Annexe 46.

Cette province, où la grande majorité de la population rurale vivant en auto-subsistance reste pratiquement en marge des circuits monétaires, est assez représentative de l'ensemble marocain. La présence sur son territoire de l'Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès, qui forme des ingénieurs du développement agricole, et le lancement prochain d'une importante action de développement rural intégré, préparée avec le concours de la FAO et financée par le groupe de la Banque mondiale (voir Annexe 47), dans la partie Sud-Est de la province, militent en faveur de ce choix.

3. Description

Un Centre National de Recherches et de Formation en Vulgarisation (CNRFV) serait créé au sein de l'Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès. Il serait chargé:

EPM/66 - 34 -

(i) d'exécuter un programme de recherches appliquées en matière de vulgarisation agricole, orienté par priorité vers les besoins de la population agricole la plus défavorisée, de regrouper et de diffuser l'information sur la vulgarisation agricole au Maroc et dans le monde;

(ii) d'assurer la formation de 30 à 40 agents de vulgarisation de base chaque année, suivant un programme expérimental visant à améliorer les méthodes actuelles de formation (Chapitre III, paragraphe 1.3): les candidats seraient recrutés parmi les jeunes adultes ayant une expérience professionnelle agricole; ils seraient formés par une série de stages alternés avec des phases de travail sur le terrain;

(iii) de participer à la conception et à la réalisation de programmes de vulgarisation et de formation agricoles, en particulier au pro­gramme d'éducation extra-scolaire en milieu rural envisagé dans la province de Meknès.

Le Centre comprendrait les installations nécessaires à environ 10 chercheurs et à hO vulgarisateurs en cours de formation et de perfection­nement. Il dépendrait, comme l'Ecole Nationale d'Agriculture elle-même, de la Direction de l'enseignement agricole et de la formation professionnelle du Ministère de l'Agriculture.

L'action éducative extra-scolaire, menée dans un premier temps dans le cercle d'El Hajeb au sein du projet de développement rural intégré, pourrait s'étendre plus tard à l'ensemble de la province de Meknès. Elle serait conduite par un conseil provincial groupant des représentants des organi­sations professionnelles et des coopératives agricoles, ainsi que les responsables administratifs et techniques intéressés. Les programmes de formation développés comprendraient:

(a) un programme général d'information et de sensibilisation, utilisant notamment la radio et la télévision, pour l'ensemble de la population;

(b) des programmes de formation spécifiques pour chaque groupe concerné, associés à l'alphabétisation fonctionnelle:

- organisation et gestion de l'exploitation agricole;

- techniques culturales;

- coopération, crédit, commercialisation;

formation professionnelle artisanale.

- 35 - EM/66

Ces divers programmes seraient développés dans des locaux existant en de nombreux points d'implantation, dont l'équipement est à prévoir. Ils pourraient utiliser la radio et la télévision, qui disposent d'installations d'émission à Meknès même (voir Annexe 48). On trouvera à l'Annexe 49 des précisions complémentaires sur les différents publics concernés, les types de formation à prévoir et leurs modalités de mise en oeuvre.

La caractère innovateur de ce sous-projet et le nombre réduit de spécialistes marocains de la formation en milieu rural exigera la présence temporaire de personnel d'assistance technique (agro-pédagogie, socio-économie rurale, formation des formateurs, utilisation des mass-media pour la vulgarisation agricole) et des bourses de formation pour le personnel national.

4. Coût estimé des investissements milliers

(i) Centre National de Recherches et de Formation en Vulgarisation

Construction, VRD et. honoraires Mobilier Equipement (notamment audio-visuel)

Total partiel

(ii) Action éducative extra-scolaire

Mobilier complémentaire salles de stage Equipement (notamment audio-visuel, récepteurs radio et TV, magnétoscope, véhicules)

Total partiel

Total arrondi y compris 10 % imprévus

soit en milliers de $.EU

Assistance technique et bourses

Total du sous-projet 1.3 en milliers de $.EU

5. Coût estimé du fonctionnement

Les dépenses annuelles de fonctionnement sont estimées à 1,7 millions de DH.

de DH

1.000 100

1.100

2.200

100

1.300

1.400

4.000

900

400

1.300

EPM/66 -36 -

Sous-projet 1.4; Creation de Brigades de Jeunes Travailleurs

1. Objectif

L'objectif consisterait à donner une formation et un emploi aux jeunes urbains des milieux défavorisés en créant des Brigades de Jeunes Travailleurs.

2. Justification

Les migrations des campagnes vers les villes ont abouti à la concentra­tion d'un grand nombre de jeunes chômeurs qui n'ont reçu aucune formation et dont certains ont dû abandonner leurs études primaires ou secondaires. Le Gouvernement est conscient de la nécessité de mobiliser ces jeunes au sein de la population active. Les former sans leur donner un emploi ne ferait qu'aggraver la situation - et cependant ces jeunes, une fois formés, pourraient rendre bien des services à la société. Ces deux exigences peuvent être satisfaites par la création de Brigades de Jeunes Travailleurs.

3. Description

On créerait initialement deux brigades, l'une à Marrakech, l'autre à Casablanca. Chaque brigade comprendrait 500 Jeunes. Elles exécuteraient des travaux publics pour la ville et les communes environnantes. Encadrées par un personnel d'ingénieurs, de chefs de groupe et d'agents de formation, les brigades pourraient entreprendre des travaux de construction de routes et de bâtiments, d'irrigation et de drainage, et d'autres formes de travaux publics. Les jeunes utilisés a ces travaux recevraient une formation sur le lieu même du travail. Cette formation serait complétée par des cours dans le but soit d'alphabétiser les jeunes non-scolarisés, soit d'améliorer leurs connaissances de base en lecture, écriture et calcul, et de leur donner les éléments théoriques du métier qu'ils apprennent.

Les brigades n'emploieraient que des jeunes âgés par exemple de 14 à 25 ans, à l'exception de ceux qui accéderaient par promotion à des fonctions d'encadrement. Initialement, leur rémunération serait probablement faible; elle pourrait comprendre la fourniture d'un repas par jour.

Les brigades seraient dirigées par un Comité comprenant des représentants des Ministères intéressés tels le Secrétariat d'Etat à la Promotion Nationale, à l'Entraide Nationale et à l'Artisanat, les Ministères de l'Urbanisme, du Travail et des Affaires Sociales et le Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports. Elles pourraient être organisées au sein des activités de la Promotion Nationale. Chaque brigade de 500 serait divisée en dix groupes de

- 37 - EPM/66

50 qui pourraient être associés selon les besoins. L'encadrement pourrait comprendre 5 ingénieurs par brigade (un pour deux groupes de 50), 10 chefs de groupe et une unité de 20 ouvriers professionnels pouvant être répartis entre les groupes en fonction des travaux. Les ouvriers professionnels seraient responsables de la supervision du travail et de la formation sur le tas. Dix agents de formation affectés à chaque brigade organiseraient les programmes de formation, les contrôleraient et donneraient les cours dans les locaux de la brigade. Il conviendrait de prévoir, en outre, du personnel de bureau. Le coût des matériaux et les salaires de la main-d'oeuvre seraient remboursés par les collectivités pour le compte desquelles les travaux auraient été effectués.

4. Coût estimé des investissements milliers

1/ Par brigade de 500~

Matériaux pour la construction des locaux de la brigade (à construire par celle-ci) Mobilier Equipement

Total partiel y compris 10 % imprévus

Total pour deux brigades

Total du sous-projet 1.4 en milliers de $.EU 300

5. Coût estimé du fonctionnement

Les dépenses annuelles de fonctionnement pour deux brigades sont estimées à 0,8 millions de DH.

Total général du projet 1 en milliers de $.EU; 24.800

de DH

150 10

450

675

I.350

1/ Les locaux pourraient être utilisés par plusieurs brigades si celles-ci se trouvent dans la même ville.

EPM/66 -38 -

PROJET 2: ACTIONS EN VUE DE MAROCANISER LES CADRES DE L'ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE

Objectif général

Le but de ce projet est d'accélérer la marocanisation du corps enseignant en formant des enseignants scientifiques pour le deuxième cycle de l'ensei­gnement secondaire, des professeurs pour l'enseignement de la technologie qui vient d'etre instauré dans le premier cycle, et des spécialistes de la télévision éducative et des programmes d'auto-instruction. A cet effet, le projet prévoit la création, au sein du nouveau complexe universitaire de Casablanca, d'une Unité de Formation des Enseignants Scientifiques, d'un Centre Pédagogique Régional de Technologie, et d'une Ecole de Sciences.

Remarque concernant la préparation du projet

De même que le sous-projet 1.2 (Ecole des Sciences de la Santé), ce projet devra être préparé dans le cadre du Plan de développement d'ensemble du futur complexe universitaire de Casablanca, conformément aux recommandations de la mission de préinvestissement sur la réforme des enseignements supérieurs récemment effectuée par l'Unesco.2/ Il convient, en effet, d'éviter que chacun des éléments de ce futur complexe universitaire soit conçu comme une unité séparée, ce qui entraînerait un gaspillage important de ressources tant humaines que financières. C'est en particulier le cas pour les internats pour lesquels il serait plus avantageux de prévoir un nombre de places correspondantes dans la cité universitaire du complexe de Casablanca.

Sous-projet 2.1; Unité de Formation des Enseignants Scientifiques

1. Objectif

L'Unité de Formation des Enseignants Scientifiques formerait en un à quatre ans (voir ci-dessous) des professeurs de sciences et de mathématiques du deuxième cycle secondaire, et des spécialistes de la télévision éducative et des programmes d'auto-instruction. Sa capacité serait d'environ 400 places d'étudiants, ce qui lui permettrait de fournir entre 250 et 300 enseignants chaque année, la totalité de leur formation scientifique étant assurée par l'Ecole de Sciences (sous-projet 2.3).

1/ Voir Chapitre III, paragraphe 2.1.

- 39 - Em/66

2. Justification

On trouvera au Chapitre III (paragraphe 2.2) les justifications concernant les besoins en professeurs scientifiques. L'Ecole Normale Supérieure, même avec son programme réduit à un an d'études pédagogiques après la licence, ne pourra produire que 300 enseignants par an dans les diverses disciplines, alors que le déficit en enseignants scientifiques seuls sera de 3«000 en 1980.

D'autre part, le Plan de Développement de l'Education 1973-1977 prévoit, à l'avenir, le développement de la télévision éducative et de l'enseignement programmé pour améliorer la qualité de l'enseignement des sciences au niveau secondaire. Il semble donc approprié d'inclure dans le sous-projet la formation de spécialistes dans ces deux, domaines. Il est proposé de donner aux spécialistes de l'enseignement programmé une formation orientée vers la production de modules intégrés d'auto-instruction car ce système, moins rigide et plus enrichissant que les méthodes plus classiques, semble être le type de programme le plus prometteur.

3. Description

Le sous-projet consisterait en bâtiments, équipement et assistance technique pour le développement de l'Unité de Formation des Enseignants Scientifiques, et d'un Lycée d'application annexé (deuxième cycle seul). Les études, d'une souplesse suffisante pour s'adapter à une clientèle d'étudiants ayant reçu une formation antérieure variable, pourraient comprendre cinq programmes différents suivis en partie à l'Ecole de Sciences:

(i) un programme intégré de quatre ans associant une formation péda­gogique (20 % du temps) et un enseignement scientifique suivi à l'Ecole de Sciences;

(ii) un programme de deux ans, mettant l'accent sur le contenu de l'enseignement plus que sur la pédagogie, pour préparer des maîtres du premier cycle à enseigner dans le second; ce programme serait suivi dans sa plus grande partie à l'Ecole de Sciences;

(iii) un programme d'un à deux ans de formation pédagogique s'adressant à des anciens étudiants de l'Université ou à des techniciens supérieurs ayant suivi deux ou trois ans d'études post-secondaires;

(iv) la formation de spécialistes des programmes de la télévision éducative, s'adressant à des enseignants expérimentés;

(v) la formation de spécialistes des programmes d'auto-instruction, s'adressant également à des enseignants expérimentés.

EM/66 - 4o -

Le programme des études de l'Unité pourrait être placé sous la supervision de l'Ecole Normale Supérieure; l'institut Pédagogique National pourrait être d'autre part associé à l'élaboration des programmes (iv) et (v) ci-dessus.

Les bâtiments, prévus au total pour 400 étudiants, devraient comprendre 150 places d'internat pour les étudiants des programmes (ii) à (v). L'Unité devrait comporter un centre multi-media comprenant notamment une Installation de télévision en circuit fermé, une grande variété d'équipements audio-visuels et un atelier de production de documents. Le Lycée d'application annexé (environ 300 places) devrait être équipé en vue de l'expérimentation des techniques modernes d'éducation.

Une assistance technique sous forme d'experts et de bourses sera nécessaire pour la télévision éducative et les programmes d'auto-instruction.

4. Coût estimé des investissements milliers

de DH

Unité de Formation des Enseignants Scientifiques

- Enseignement et services communs (400 places) Bâtiments, VRD et honoraires 3.840 Mobilier 384 Equipement 1.536

Total partiel 5-760

- Internat (150 places)

Bâtiments, VRD et honoraires 900 Mobilier et équipement 90

Total partiel 990

- Lycée d'application annexé (300 places)

Bâtiments, VRD et honoraires 1.050 Mobilier 105 Equipement 315

Total partiel 1.470

Total arrondi y compris 10 % imprévus 9.000

soit en milliers de $.EU 2.000

Assistance technique (experts et bourses) 350

Total du sous-projet 2.1 en milliers de $.EU 2.350

- m - EFM/66

5. Coût estime du fonctionnement

Les dépenses annuelles de fonctionnement sont estimées à 3 millions de DH.

Sous-projet 2.2: Centre Pédagogique Régional de Technologie

1. Objectif

Ce sous-projet permettrait de former les enseignants nécessaires à la généralisation du nouvel enseignement de technologie au niveau du premier cycle du second degré dans un Centre Pédagogique Régional de Technologie (CPRT).

2. Justification

Dans le cadre de son effort de renforcement des études scientifiques (Chapitre II, paragraphe 1,3)* le Ministère de l'Education nationale a l'intention de généraliser aussi rapidement que possible, à tous les éta­blissements secondaires du premier cycle, l'enseignement de la technologie actuellement dispensé à titre expérimental dans quelques écoles, surtout par des professeurs de physique et chimie. Il faudra cependant former des spécialistes pour enseigner cette matière; c'est pourquoi il est prévu de créer un CPRT au cours de la période du Plan. Etant donné les relations étroites entre la science et la technologie^/ et le fait que, dans les petits établissements, les professeurs de technologie devront souvent enseigner les sciences ou les mathématiques, on envisage de construire ce CPRT au sein de l'Université de Casablanca, afin que les étudiants puissent suivre les enseignements de l'Ecole de Sciences et qu'ils soient informés des innovations en matière de techniques modernes d'éducation à l'Unité de Formation des Enseignants Scientifiques.

3. Description

Le sous-projet comprend des constructions, de l'équipement et une assistance technique en vue de la création du CPRT. Le programme de formation aurait une durée de deux ans après le baccalauréat. Le CPRT aurait une capacité de 350 étudiants, dont 175 internes; il pourrait fournir environ l60 professeurs chaque année. Une assistance technique sous forme d'experts et de bourses serait utile pour assurer de façon efficace le lancement de cette matière nouvelle dans l'enseignement marocain.

1/ On trouvera une analyse des rapports entre les enseignements des sciences et de la technologie dans:M.A. Foecke The Education of Teachers of Integrated Science; Some Basic Questions and Proposed Answers, Unesco, Paris, novembre 1973«

EPM/66 - 42 -

4. Coût estimé des Investissements milliers

de DH

- Enseignement et services communs (350 places)

Bâtiments, VRD et honoraires 3.360 Mobilier 336 Equipement 840

Total partiel 4.536

- Internat (175 places)

Bâtiments, VRD et honoraires 1.050 Mobilier 105

Total partiel 1.155

Total arrondi y compris 10 % imprévus 6.300

soit en milliers de $.EU 1.400

Assistance technique (experts et bourses) 150

Total du sous-projet 2.2 en milliers de $.EU 1.550

5. Coût estimé de fonctionnement

Les dépenses annuelles de fonctionnement sont estimées à 2 millions de DH.

Sous-projet 2.3; Ecole de Sciences

1. Objectif

Ce sous-projet a pour objet la création d'une Ecole de Sciences au sein de l'Université de Casablanca. Cette école donnerait la formation scientifique de base nécessaire aux futurs enseignants scientifiques de l'enseignement secondaire (sous-projet 2.1), aux étudiants du CPRT (sous-projet 2.2), de l'Ecole des Sciences de la Santé (sous-projet 1.2), et de la Faculté de Médecine de la même Université.

- ^ - EFM/66

2. Justification

La concentration dans une seule Ecole de Sciences de tous les ensei­gnements scientifiques donnés au sein de l'Université de Casablanca, au lieu de les dispenser séparément dans chaque établissement, devrait permettre de mieux utiliser les ressources humaines et financières et de donner un ensei­gnement de meilleure qualité.

3. Description

Le sous-projet consisterait en bâtiments et en équipement pour l'Ecole de Sciences. La capacité serait de 2.000 étudiants, dont 1.000 internes. Cette capacité, fixée à titre provisoire, devra être réévaluée dans le cadre du Plan de développement d'ensemble du complexe universitaire de Casablanca et des projections nationales d'effectifs pour l'enseignement supérieur. L'assistance technique éventuellement nécessaire pourrait être demandée à des sources d'aide bilatérale.

4. Coût estimé des investissements milliers

de DH

- Enseignement et services communs (2.000 places)

Bâtiments, VRD et honoraires 19.200 Mobilier 1.920 Equipement 7.680

Total partiel 28.800

Internat (1.000 places)

Bâtiments, VRD et honoraires 6.000 Mobilier 600

Total partiel 6.600

Total arrondi y compris 10 % imprévus 39.000

Total du sous-projet 2.3 en milliers de $.EU 8.700

5. Coût estimé du fonctionnement

Les dépenses annuelles de fonctionnement sont estimées à l8 millions de DH.

Total général du projet 2 en milliers de $.EU; 12.600

- 45 - EFM/66

APPENDICE

1. Population, emploi et besoins de formation

1.1 Population

D'après les résultats du sondage au dixième du recensement de la population et de l'habitat effectué en juillet 1971» la population s'élevait a cette date à 15-379-000 habitants, répartie de façon à peu près égale entre hommes et femmes. Par rapport à I960, l'accroissement de la popula­tion a été de plus de 32 %, soit une croissance annuelle d'environ 2,8 %. L'évolution démographique au cours de cette période est caractérisée par un rajeunissement de la population et une accélération de l'exode rural. Les jeunes de moins de 15 ans représentent en effet 46 % de la population totale contre 44 % en i960. Toutefois, une légère diminution du nombre des enfants de moins de 5 ans indique une certaine baisse du taux de fécondité, due à la politique de planification familiale encouragée depuis plusieurs années par l'Etat. L'importance de l'exode rural a contribué, par ailleurs, à accélé­rer le taux d'urbanisation, la population urbaine étant passée de 29 % en i960 à 35 $ en I97I• Les 11 grandes villes du pays accueillent plus de 60 % de l'exode rural et la seule ville de Casablanca en accueille 25 %,

Le tableau suivant montre le taux d'analphabétisme en 1971* en milieux urbain et rural, parmi la population de plus de 5 ans d'âge:

Pourcentage de la population masculine analphabète

Pourcentage de la population féminine analphabète

Total

Milieu urbain

43

68

56 %

Milieu rural

78

98

88 %

Total

66

87

76 %

Le taux d'analphabétisme est plus élevé chez les femmes que chez les hommes. De même, un grand écart existe entre le milieu urbain et le milieu rural. Par rapport à la situation en i960, de grands progrès ont été néanmoins réalisés puisque le taux d'analphabétisme était respectivement de 83 % pour la population totale (de plus de 5 ans), de 73 % et de 91 % pour les populations urbaine et rurale.

EBM/66 - 46 -

L'Annexe 3 montre les projections démographiques jusqu'en 1990, basées sur deux hypotheses de baisse de la fécondité (baisse normale et baisse provoquée). La baisse provoquée de la fécondité n'aura de répercussions sur la population d'âge actif de 15 à 64 ans qu'à partir de 1990.

1.2 Emploi

Sur les I5.379.OOO habitants recensés en 1971, 7.807.OOO personnes (soit 50,7 %) sont dans la tranche d'âge actif (de 15 à 64 ans). D'après les définitions du recensement de 1971, la population active comprend d'une part les actifs occupés et d'autre part les chômeurs, c'est-à-dire ceux qui, étant en âge d'activité, ne travaillaient pas et cherchaient un emploi au moment du recensement. L'ensemble de la "population active" se monte donc à près de quatre millions de personnes, soit 26 % de la popula­tion, ou un peu plus de 51 % de la population d'âge actif.

Le nombre de personnes qui ont déclaré avoir un emploi au moment du recensement s'élève à environ 3.631.000, ce qui porte l'effectif des chômeurs à quelque 350.000, dont plus de la moitié (55 %) cherchent du travail pour la première fois, et dont plus de 17 % (60.000 personnes) se trouvent dans la seule ville de Casablanca. Environ 56 % des chômeurs sont âgés de 15 à 24 ans; ce groupe d'âge atteint 83 % parmi ceux qui sont à la recherche de leur premier emploi. En milieu urbain, les chômeurs (216.000) représentent plus de 15 % de la "population active", contre 4,7 % en milieu rural et 8,7 % au total. La situation de l'emploi telle qu'elle est révélée par le recense­ment de I97I se présente comme suit:

Secteur primaire

Secteur secondaire

Secteur tertiaire

Total

Population effectivement

occupée

I.988.OOO (54,7 %)

593.000 (16,3 %)

I.O50.OOO (29,0 %)

3.631.000 (100,0 %)

Nombre

~ d e 1/ chômeurs—

25.794 (16,3 %)

35.196 (22,2 %)

97.378 (61,5 %)

158.368 (100,0 %)

1/ Non compris les 191.632 personnes en quête de leur premier emploi d'après le recensement.

- 47 - EPM/66

Si les données précédentes sont disponibles de façon très détaillée suivant une nomenclature des branches d'activités économiques et une nomenclature des professions, il n'existe malheureusement pas d'indica­tions aussi précises sur les niveaux de formation de la population active. Au stade actuel d'exploitation du recensement, on sait seulement que 13 % des chômeurs ont suivi huit années ou plus d'enseignement moderne. Par ailleurs, pour ses besoins propres, la Mission de l'Unesco chargée de l'étude de préinvestissement sur l'enseignement supérieur au Maroc a pu procéder à une exploitation complémentaire du recensement, ce qui lui a permis d'obtenir une ventilation par branches d'activités des personnes ayant accompli au moins une année d'études post-secondaires. Le taux d'encadrement de la population active qui en découle semble particulière­ment faible, puisque le nombre de personnes ayant accompli au moins une année d'études post-secondaires atteignait seulement 0,5 % de la population effectivement occupée (0,01 % dans le secteur primaire, 0,4 % dans le secteur secondaire et 1,4 % dans le secteur tertiaire). Il est significa­tif enfin que, suivant les statistiques du Service de la main-d'oeuvre du Ministère du Travail, seule la catégorie des cadres supérieurs a vu en 1972 toutes ses demandes d'emploi satisfaites, tandis que l'ensemble des demandes d'emploi n'a pu être satisfait qu'à raison de 46,8 %.

En se basant sur l'évolution des taux d'activité de la population urbaine et rurale au cours des années récentes, le Plan de Développement Economique et Social 1973-1977 a estimé la population active en 1977 à 5 millions de personnes se répartissant comme suit:

Milieu urbain

Milieu rural

Total

en millions d'habitants

Hommes

1,43

2,63

4,06

Femmes

0,47

0,47

0,94

Total

1,9

5,1

5,0

Les prévisions d'emploi ont été de leur coté basées sur les taux prévisionnels de croissance des branches d'activités et les taux de productivité constatés au cours des années récentes. Ces prévisions

EFM/66 - 48 -

aboutissent en 1977 à 4.450.000 emplois se répartissant comme suit:

Secteur primaire

Secteur secondaire

Secteur tertiaire

Administration

Total

en milliers de personnes

2.135

1.050

925

34o

4.450

Le rythme de croissance de l'emploi ainsi prévu sera de 4 %, c'est-à-dire du même ordre de grandeur que l'augmentation attendue de la popula­tion active qui sera de 3*9 %» Sans politique active de l'emploi, le nombre de chômeurs atteindra en 1977 550.000 personnes, soit 11 % de la population active. Les actions actuellement prévues au Plan, notamment le programme de Promotion nationale et l'émigration permettront de réduire le nombre de chômeurs proprement dits (c'est-à-dire à l'exception du chômage dû à des causes frictionnelles) à 125.000 personnes. La balance entre l'offre et la demande de main-d'oeuvre est résumée dans le tableau ci-après:

Offre de main-d'oeuvre

Demande normale de main-d'oeuvre Action de la Promotion nationale Mouvement d'émigration Chômage frictionnel (5 %)

Balance

en milliers de

5.000

personnes

4.450 100 75 250

325

1.3 Besoins de formation

D*après les travaux du Plan, la structure de la qualification de la population active, liée aux options de croissance de la période quin­quennale, devrait être composée d'environ 4 % d'agents de maîtrise, 7 %

- 49 - EFM/66

d'agents qualifiés et 32 % d'agents spécialisés. Compte tenu des besoins de renouvellement et de la croissance nette des emplois, le nombre d'agents à former pendant la période quinquennale est évalué comme suit:

Agents de maîtrise

Agents qualifiés

Agents spécialisés

55.000

115.000

202.000

L'Annexe 5 donne le plan de formation des établissements spécialisés répartis par organisme de tutelle. Les résultats attendus de ce plan, combinés aux possibilités d'utiliser les déperditions des niveaux de formation supérieurs ainsi qu'aux formations "sur le tas", permettraient de fournir globalement les agents suivants:

Plan de formation

Récupération des déperditions des niveaux supérieurs

Formation sur le tas

Total

Agents de maîtrise

11.100

12.500

23.600

Agents qualifiés

24.200

2.300

26.5OO

Agents spécialisés

35.8OO

I.8OO

I92.9OO

23O.5OO

La balance entre les besoins et les possibilités de formation pour les différents niveaux se présente donc comme suit:

Niveaux

Agents de maîtrise

Agents qualifiés

Agents spécialisés

Besoins

55.000

II5.OOO

202.000

Ressources

23.6OO

26.5OO

23O.5OO

Déficit ou excédent

- 31.400

- 88.5OO

+ 28.5OO

EFM/66 - 50 -

La conclusion principale à tirer est que malgré les efforts importants qui seront consacrés à la formation professionnelle au cours du Plan quin­quennal 1975-1977, une large place devra être faite à la formation "sur le tas" et au perfectionnement en vue de faciliter les promotions profession­nelles internes.

En ce qui concerne l'estimation des besoins en cadres de formation supérieure, l'étude la plus récente et la plus complète est celle effectuée par la Mission de 1'Unesco déjà citée. Une exploitation complémentaire du recensement a permis de classer la population "cadres" en 25 branches d'activités économiques avec, à l'intérieur de chaque branche, une réparti­tion entre personnel marocain et étranger et une répartition entre deux grands profils de formation: "profil scientifique" et "profil commercial". Un résumé de ces résultats est donné dans l'Annexe 4, intitulé:"Nombre de cadres par secteur en 1971"« La définition des cadres de formation supérieure comme étant des personnes ayant effectué" au moins une année d'études post-secondaires appelle une remarque préalable. Cette définition exclut les personnes qui ont accédé aux fonctions de cadres sans avoir effectué d'études post-secondaires et, en revanche, elle prend en compte ceux qui ont suivi une année d'études supérieures et qui ne remplissent pas pour autant des fonctions de cadres dans les entreprises. En définitive, note le rapport, "il y a un double effet de sous-estimation et de surestima­tion du nombre des cadres, dont on peut espérer qu'ils se compensent pour partie ... et il semblerait, a priori, qu'il doive y avoir au total une certaine sous-estimation du nombre de personnes exerçant des fonctions de cadres". Il est à noter, par ailleurs, que les estimations faites par le Plan indiquent un ordre de grandeur nettement plus élevé, puisqu'il y aurait en 1975 quelque 46.000 cadres.

Les projections des besoins en cadres ont été faites jusqu'en 1992, par périodes quinquennales successives: 1975-1977, 1978-1982, I983-I987 et 1988-1992. Ces projections sont basées sur les taux de croissance des branches utilisatrices et sur l'hypothèse d'une compensation des gains de productivité par les besoins de renouvellement. De ce fait, elles peuvent être considérées comme valables pour la période 1973-1977, mais il n'en sera pas de même pour les périodes quinquennales ultérieures oü les besoins de remplacement seront vraisemblablement plus importants.

L'Annexe 6 présente les résultats de ces projections pour la période 1973-1977, regroupés sous des rubriques correspondant aux principaux types de formation. Les besoins de la marocanisation, qui sera étalée sur une période de 15 ans correspondant à trois plans quinquennaux successifs (1973-1977, I978-I982 et 1983-1987), se trouvent inclus dans les projections.

- 51 - Em/66

La formation des agronomes et celle des médecins ont fait toutefois l'objet d'estimations différentes. En ce qui concerne cette dernière, les besoins sont avalúes de façon à disposer en 1992 de 25 médecins povu^ / 100.000 habitants. On peut rappeler pour mémoire que selon l'OMS (1969)—> le Maroc en 1965 disposait de 8 médecins pour 100.000 habitants, contre 12 en Algérie, 126 en Espagne, 141 en Grèce et 35 en Turquie, etc., pour la même année. En ce qui concerne la formation des ingénieurs agronomes et assimilés, les estimations du Ministère de l'Agriculture font état d'un besoin annuel de l80 ingénieurs à former d'ici à 1988.

Compte tenu de l'ampleur des taches à accomplir en direction du développement rural, les effectifs globaux estimés pour 1988 ne paraissent pas surévalués. Toutefois, des ajustements quant aux niveau et type de formation paraissent nécessaires pour répondre qualitativement aux besoins spécifiques du pays. La balance au cours de la période quinquennale 1973-I977 entre les besoins et les ressources fait apparaître un déficit de 21 %, ce qui est dû au fait que la plupart des structures de formation n'atteignent pas encore leur plein fonctionnement; la capacité de forma­tion disponible dès la fin du Plan 1973-1977 permettra de combler ce déficit.

La comparaison des besoins avec les ressources disponibles en cadres au cours de la période quinquennale 1973-1977 permet de tirer les conclusions suivantes:

- Pour un certain nombre de formations (pharmaciens, dentistes, etc.), le déficit atteint 100 % des besoins, parce qu'il s'agit de domaines où il n'existe encore aucune structure de formation dans le pays.

- La formation des agronomes et assimilés peut être considérée, pour les raisons indiquées précédemment, comme satisfaisante du point de vue quantitatif. Il en est de même des formations de types juridique, litté­raire et assimilés, car les déficits ou excédents de l'ordre de 10 % sont de peu de signification dans de telles projections.

- Les types de formation existant dans le pays et qui souffrent d'un déficit significatif sont, dans l'ordre: les formations scientifique, technique @t médicale.

Cité dans le rapport Unesco Maroc - Projets prioritaires pour le développement de l'éducation. Paris, mars 1970.

EPM/66 - 52 -

- Concernant les besoins en ingénieurs et techniciens supérieurs, il est assez surprenant de voir que les estimations donnent une proportion de besoins de 1,6 (pour les premiers) à 1 (pour les seconds). Cette anomalie est sans aucun doute due au fait que, dans les données du recensement servant aux projections, un grand nombre de techniciens supérieurs ont été comptés comme ingénieurs. Il est donc tout-à-fait probable que l'ordre de grandeur des estimations de besoins pour ces deux niveaux devra être inversé. De plus, si l'on tient compte des étudiants à l'étranger, les ressources en ingénieurs et techniciens supérieurs seront augmentées, au cours du Plan quinquennal, d'environ 800 et 600 respectivement. Dans ce cas, au niveau des ingénieurs, la balance sera à peu près équilibrée entre les besoins et les ressources, seul subsistera un déficit au niveau des techniciens supérieurs.

2. Description sommaire du système d'éducation et de formation professionnelle

2.1 Organisation et administration

, / Le système d'éducation .comprend les trois niveaux principaux ci-après-4

- Primaire (5 années)

- Secondaire (4 et j5 années)

- Supérieur (4 années pour la licence)

La durée des autres cours universitaires dépend du type d'études (voir Annexe 19) •

Le système dans son ensemble comprend trois types d'enseignement: (i) l'enseignement moderne bilingue (arabe/français) que fréquentent 90 % des élèves; (ii) l'enseignement traditionnel, et (iii) l'enseignement de type français. En 1972/75* l e s établissements d'enseignement public comprenaient 95 % des élèves du niveau primaire, presque 92 % du secondaire et pratiquement 100 % du niveau supérieur^/ (Voir Annexe 20). L'année scolaire comprend J>2 semaines (octobre à juin).

En 1972/73* environ 10.000 élèves fréquentent les écoles privées pré­primaires et 3OO.OOO les écoles coraniques du même niveau.

Il y a 21 étudiants à l'Ecole Supérieure d'informatique, d'Electronique et d'Automatique du Maroc (école privée).

¡7

2/

- 55 - EFM/66

Le Ministère de l'Education nationale administre tous les niveaux du système formel d'éducation, à l'exception de certaines écoles profession­nelles et techniques de niveaux secondaire et supérieur. Collaborent directement avec le Ministre de l'Education nationale (voir Annexe 21) deux Sous-Secrétaires d'Etat (dont l'un a la responsabilité de l'enseigne­ment primaire et secondaire, et l'autre de l'enseignement supérieur), et un Secrétaire Général. Dans chaque chef-lieu de province, il y a une délégation du Ministère de l'Education nationale.

Plusieurs départements ministériels ont leur propre réseau de formation et de perfectionnement de leur personnel. Le programme du Ministère de 1'Agriculture est le plus important, avec 5 écoles post­secondaires (422 étudiants en 1972/75); 8 écoles pour techniciens (524 étudiants) et 6 centres de formation technique (168 étudiants) (voir Annexe 39)• Douze autres départements développent des programmes de formation qui comprennent environ 145 centres, dont 9 de niveau universi­taire et 5 de niveau post-secondaireV (voir Annexe 32).

2.2 Enseignement général

2.2.1 Enseignement primaire et formation des instituteurs

Le cycle primaire comprend cinq années: l'âge minimum d'admission est de 7 ans. L'enseignement y est donné en arabe: le français est enseigné à partir de la troisième année. 76 % environ du temps disponible dans les cinq années du primaire sont destinés à l'enseignement de l'arabe, du français et de la religion. Seulement 16,5 % du temps sont destinés à l'arithmétique, et 1,1 % aux sciences (voir Annexe 22). Le Certificat de fin d'Etudes Primaires (CEP) sanctionne la fin des études du cycle. 95*3 % des 1.275»857 élèves de l'enseignement primaire (1972/73) fréquentent les écoles publiques. La proportion de filles à l'école primaire (1972/73) est de 35,1 % (32,5 % en 1968/69). Il existe des écoles pour garçons, des écoles pour filles et des écoles mixtes. 63,8 % des 32.466 classes des écoles publiques (soit 20.705 classes) sont utilisées dans la même journée pour deux groupes différents d'élèves. Ce pourcentage était de 78 % dans les écoles urbaines, et de 43 % dans les écoles rurales.

La possibilité d'accéder à l'école primaire est encore assez limitée (particulièrement dans les zones rurales), comme l'indiquent les chiffres ci-après: en 1971, seulement 39 % des enfants d'âge compris entre 7 et 11 ans fréquentaient l'école primaire; ce pourcentage était de 74 % pour les enfants des zones urbaines et seulement de 20 % pour ceux des zones rurales.

L'accès aux centres de niveau universitaire est réservé aux étudiants titulaires du baccalauréat. Les écoles militaires ne sont pas comprises.

Em/66 - 5* -

Le rendement du système scolaire primaire est assez bas: sur la base de données de la période 1967/68-1971/72, l'on observe qu'en moyenne neuf années de fréquentation sont nécessaires pour qu'un élève achève les cinq années du primaire, et vingt-et-une années pour chaque élève admis au premier cycle de l'enseignement secondaire. Moins de 59 % des élèves de la première année achèvent la cinquième, alors que plus de 4l % abandonnent avant de terminer le cycle primaire. Si l'on considère que tous les élèves qui n'entrent pas dans le premier cycle secondaire abandonnent, dans ce cas seulement 25 % des élèves entrés dans la première année du niveau primaire terminent leurs études d'une manière satisfaisante, et 75 % des élèves abandonnent (voir Annexe 23). Les élèves peuvent redoubler plusieurs fois, pratiquement sans limitation : ainsi, presque le tiers des élèves des écoles publiques primaires de l'année 1971/72 (1.171.307 élèves) redou­blaient en 1972/73.

Le nombre des instituteurs de l'enseignement primaire public-' s'élève (1972/73) à 32.594, dont 18 % de femmes. Tous, sauf 13, sont marocains. Le nombre d'instituteurs qualifiés s'élève à 20.553, soit 63 % du total. Dans les zones urbaines, 77 % des instituteurs sont qualifiés, contre 41 % dans les zones rurales.

La formation des professeurs de l'enseignement primaire comporte deux années après la fin du premier cycle de l'enseignement secondaire de quatre années. L'admission a lieu sur examen. Tous les étudiants sont boursiers et s'engagent à enseigner pendant sept ans au minimum. Il y a (1972/73) 2.622 étudiants dans les l8 Ecoles Régionales des Instituteurs (ERI), dont I.657 en première année et 965 en deuxième année.

Le personnel enseignant comprend au total 210 professeurs, parmi lesquels 103 sont marocains (dont 2 femmes), et 107 étrangers (dont 40 femmes). Environ 78 % de ces professeurs sont qualifiés. Cependant, il y a une grave pénurie de personnel dans les domaines de la psychologie de l'éducation et des méthodes d'enseignement.

Déjà au cours du Plan quinquennal antérieur (1968-1972), un grand effort a été consacré au perfectionnement des maîtres et des cours ont été organisés pour plus de 1.000 professeurs par an. La plus grande partie de ces cours ont eu lieu auprès de 3 Centres Régionaux de Formation Permanente (CRPP), mais un effort considérable a ét¿ déployé aussi par les 19 Centres d'Animation Pédagogique (CAP) qui fonctionnent auprès de chaque délégation de l'enseignement primaire. A partir de 1971/72, l'on a aussi donné des cours hebdomadaires de perfectionnement à travers la Télévision nationale.

1/ En outre, 2.555 instituteurs enseignaient dans les écoles privées.

- 55 - EPM/66

2.2.2 Enseignement secondaire et formation des cadres enseignants

L'enseignement secondaire comporte un premier cycle de quatre, et un deuxième cycle de trois ans. Les écoles publiques comprennent les programmes suivants: moderne, traditionnel et enseignement normal primaire.

Le programme moderne est suivi dans des ¿coles où l'enseignement est donné en arabe, en français, ou est bilingue. Les écoles de ce dernier type sont de beaucoup les plus importantes, 95 % des élèves de l'enseignement secondaire public fréquentent les classes bilingues.

Le programme d'enseignement du premier cycle est commun aux divers types d'écoles modernes: la diversification des programmes ne commence en effet que dans le deuxième cycle. Dans le premier cycle, 60 % du temps disponible est destiné à des matières littéraires et 27 % aux mathématiques et aux sciences. Dans le deuxième cycle, dans la section lettres modernes, les matières littéraires absorbent 8l % du temps disponible, alors que 10 % sont destinés aux mathématiques et aux sciences. Dans les sections sciences (sciences mathématiques et sciences expérimentales), ces proportions sont respectivement de 42 et 48 % (voir Annexe 22). La fin des études secon­daires est sanctionnée, respectivement, par: le Certificat d'Enseignement Secondaire, ou CES (premier cycle), et par le Baccalauréat, ou Bac. (deuxième cycle).

Les effectifs de l'enseignement secondaire (1972/73) s'élèvent à 33^*952^/, dont 91 % dans le secteur public. Environ 78 % des élèves sont dans le premier, et 22 % dans le deuxième cycle. La proportion de filles est de 31 %, contre l6 % en 1968/69 (voir Annexe 24).

Le rendement du niveau secondaire est également bas. Presque un quart des élèves inscrits en 1971/72 dans le premier cycle de l'enseignement moderne ont redoublé en 1972/73* et 12 % des élèves ont abandonné. Cette faible productivité est mieux illustrée par la cohorte 1968/69-1971/72 de l'Annexe 26. Sur 1.000 élèves, environ 630 ont passé quatre années ou davantage pour obtenir le CES, alors que 370 élèves ont quitté les études sans l'avoir obtenu. En chiffres absolus, 17.681 élèves ont obtenu le CES en 1972 contre 10.107 en 1969.

Dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire public moderne bilingue, la proportion des élèves qui ont redoublé la première, la deuxième et la troisième année a été en moyenne respectivement de 12, 10 et

1/ Y compris 4.298 élèves des écoles techniques du MEN. Les effectifs des formations spécialisées dépendant d'autres Ministères ne sont pas comptés dans ce chiffre.

EFW/66 - 56 -

25 % pour la période de I966/67-I967/68 à 1969/70-1970/71. Pour la même période, respectivement 20 %, 11 % et 75 % des élèves ont abandonné le deuxième cycle à la fin de la première, de la deuxième et de la troisième année. Ce dernier pourcentage comprend également les élèves qui ont obtenu le baccalauréat:/. Pour une cohorte de 1.000 élèves dans le deuxième cycle pour la période 1968/69-1971/72, environ 65O élèves ont terminé le cycle en trois années ou davantage; environ 350 élèves, en revanche, ont abandonné les études (voir Annexe 27). Le nombre d'élèves ayant obtenu le baccalauréat est passé de 1.848 en 1965 à 4.4-74 en 1971. En 1972, le nombre de bacheliers est passé a 7«058: ce résultat excep­tionnel est dû à des circonstances ayant amené une simplification des examens. La proportion de bacheliers littéraires et scientifiques a changé fortement. En 1965, 75 % des bacheliers étaient littéraires, et 21 % scientifiques. En 1972, ces proportions sont passées à 50,6 % et 49,4 %. Dans les sections scientifiques, la ventilation par discipline est la suivante: sciences expérimentales, 51*9 %'> mathématiques, 17,9 %\ économie, 20,3 %> technique, 9,9 %•

En 1972/73, on compte 14.575 professeurs dans l'enseignement secon­daire public (14.045 dans le moderne), et 969 professeurs dans les écoles privées. Dans l'enseignement moderne public, 7*754 professeurs (ou 55,4 %) sont marocains, et parmi eux 4.010 (52,5 %) sont qualifiés. Aussi bien dans le premier que dans le deuxième cycle, les enseignants nationaux sont beaucoup plus nombreux que les expatriés dans les domaines littéraires, mais ils se trouvent nettement en minorité dans les disciplines scienti­fiques: moins de 30 % dans le premier cycle, et moins de 10 % dans le deuxième (voir Annexe 28).

A partir de 1970, on a introduit certains changements dans la formation des professeurs du secondaire. Avant cette année, les profes­seurs du premier et du deuxième cycle étaient formés à l'Ecole Normale Supérieure (ENS) en deux et quatre années respectivement. Afin d'augmenter le débit annuel et de permettre une certaine décentralisation, la formation des professeurs du premier cycle a été transférée graduellement aux Centres Pédagogiques Régionaux (CPR). L'ENS devra uniquement se consacrer à la formation en un an des professeurs de l'enseignement secondaire, à partir des licenciés de l'Université. Ce programme commencera en 1974/75« En I972, l'ENS a formé le dernier groupe des 343 professeurs du premier cycle, alors que les cinq CPR qui étaient en service ont produit 177 professeurs. L'ENS a aussi formé 441 professeurs du deuxième cycle: parmi ceux-ci, seulement 30 % enseigneront les mathématiques et les sciences. Environ un tiers des effectifs de l'ENS sont des redoublants. Le corps enseignant de l'ENS comprend 42 professeurs, dont 9 expatriés (1972/73). Les CPR comptent 69 professeurs, dont 53 (77 %) expatriés. La grande majorité des

1/ Pour les années 1969-71* en moyenne 53 % des candidats du programme bilingue ont obtenu le baccalauréat.

- 57 - EFM/66

enseignants de 1'ENS et des CPR sont des professeurs de deuxième cycle-'.

2/ 2.2.5 Enseignement supérieur—

Le système d'enseignement supérieur comprend deux universités, l'ENS et un certain nombre d'établissements de formation technique post-secondaire^.' . Le Ministère de l'Education nationale administre les universités et l'ENS; les autres établissements sont sous la tutelle d'autres ministères (voir à l'Annexe 29 la ventilation des effectifs par domaine d'études).

L'Université Mohamed V à Rabat est l'institution la plus importante. Elle comprend une faculté de lettres, une faculté de sciences, une faculté de droit et des sciences politiques et économiques, une faculté de médecine et l'Ecole Mohammadia d ' ingénieurs-v . Les effectifs s'élèvent à 17«930 étudiants (1972/73), dont 443 étrangers. L'Université Quara¿uyine, spécialisée en études arabes (droit islamique, lettres et théologie) compte 871 élèves, dont 8l étrangers. Dans le domaine de la formation des ensei­gnants, les CPR de création récente comptent 680 élèves dans le cycle de deux ans (formation d'enseignants du premier cycle secondaire), alors qu'il y a à l'ENS 609 étudiants en troisième et quatrième années de l'ancien programme de formation des professeurs du deuxième cycle. En outre, 76 élèves suivent auprès du Centre de Formation des Inspecteurs un pro­gramme destiné à former en une année des inspecteurs.

A l'Université Mohamed V, le nombre d'étudiants est passé de 8.700 à I9.73O au cours du Plan antérieur (1968-1972). Les effectifs s'élèvent en 1972/73 à: lettres, 5.448 étudiants (30,4 % du total); droit, 8.912 (49,7 %)i dont plus de 50 % sont dans les sections sciences politiques et économie; sciences, 1.119 (6*7 %)'> médecine, 2.112 (11,8 %); études d'ingénieurs, 259 (1*4 %). Le rendement de l'enseignement supérieur est plutôt faible, comme l'indiquent les chiffres ci-après5/:

1/ Il y a en outre quelques professeurs temporaires.

2/ La Mission de préinvestissement préalable à la réforme des enseigne­ments supérieurs publiée par 1'Unesco en 1973 contient des renseigne­ments détaillés sur ce niveau d'enseignement.

¿/ Voir les sections 2.3 et 2.4.2.

4/ La Faculté de Droit a un centre à Casablanca; celle de Lettres en a un à Fes .

5/ Mission de préinvestissement préalable à la réforme des enseignements supérieurs - Rapport des Economistes, Unesco, 1973»

EPM/66 - 58 -

Taxa, de promotion, de redoublement et d'abandon pour la période 1967/68-1971/72

(Toutes facultés ensemble)

Années d'études

Promotion

Redoublement

Abandon

1ère

15-45

30-53

25-43

2eme

18-68

18-36

0-30

3eme

51-81

18-46

0-20

4ème

53-91

4-18

4-3O

Le nombre de licenciés de 1'Université (1972) est de 412 sur 58O candidats (71 %) en lettres, 522 sur 828 candidats (63 %) en droit, et 31 sur 37 candidats (84 %) en sciences. En outre, 47 sur 47 candi­dats à la Faculté de Médecine, 76 (dont 8 ingénieurs d'Etat) sur 78 candidats dans les écoles d'ingénieurs, ont été diplômés. Le personnel enseignant de l'Université (à plein temps) s'élève à 505 professeurs, dont 209 étrangers. La plus grande partie des professeurs ont les diplômes suivants: Diplôme d'Etudes Supérieures, agrégation ou doctorat. A l'heure actuelle, l'Université n'a pas d'administration centrale (rectorat ).

2.3 Enseignement technique et commercial

Les établissements analysés dans cette section ne sont pas mentionnés par niveau d'études, mais sous le nom de l'administration de tutelle (voir à l'Annexe 32 le détail des élèves inscrits par établisse­ment et par niveau).

2.3*1 Ministère du Commerce, de l'industrie, des Mines et de la Marine Marchande

- Institut Supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises (ISCAE)

Cet institut fonctionne depuis 1971» dans des locaux temporaires à Casablanca, et forme des cadres polyvalents pour les secteurs public et privé. Les cours durent quatre années, la première est une année préparatoire. A la fin de la première année, les élèves doivent passer un examen de sélection avant de commencer, en deuxième année, la véritable phase de formation. Il est envisagé d'offrir aux

- 59 - EFM/66

élèves de dernière année un certain nombre d'options actuellement à l'étude. Sont admis à cet institut les élèves qui sont en possession du baccalauréat en sciences expérimentales, en mathématiques ou en économie. Le tableau suivant indique le nombre d'élèves par année d'études; environ 10 % des élèves sont des jeunes filles.

Nombre d'élèves inscrits à l'iSCAE

Année

1ère

2ème

3ème

4ème

Total

1971/72

75

75

1972/73

70

45

115

1973/74

90

65

34

189

Prévu

1974/75

110

72

52

30

264

1975/76

130

85

58

45

318

Source : ISCAE.

Il est prévu de construire a Casablanca de nouveaux locaux pour cet institut, de manière à porter le nombre total des élèves à 400. Le corps enseignant comprend 20 professeurs à, temps complet (dont deux étrangers) et plusieurs professeurs à temps partiel. Le personnel administratif comprend 15 personnes, dont le Directeur et le Directeur des études.

- Industrie

Ce département du Ministère n'a pas encore créé de centres pour la formation de son personnel et n'a pas prévu d'en créer. Ses besoins en personnel qualifié sont couverts grace à une soigneuse sélection de candidats et leur formation à l'étranger. En 1973* 25 boursiers se trouvent à l'étranger pour s'y perfectionner dans les branches suivantes: mécanique (17)* administration et commerce (2), techniciens supérieurs (6).

- Ecole Nationale de l'industrie Minérale (ENIM)

Cette école, créée en 1972 à Rabat, occupe les locaux de l'ancienne Ecole des Mines. En 1972/73» 51 élèves en fréquentent les cours (dont 3^ Ia première année). Il est prévu de porter à 200, en 1976, le nombre total des élèves.

EPM/66 - 60 -

La durée des études doit encore être arrêtée d'une manière définitive: elle comprendra trois à quatre années, dont la première sera commune aux trois sections: mines, géologie, minéralogie. L'admission à l'école est réservée aux élèves qui possèdent le baccalauréat en mathématiques, sciences expérimentales ou mathématiques/technique. Dans tous les cas, les candidats doivent passer un examen d'entrée. En 1972/73» le personnel enseignant de l'école comprend seulement 35 professeurs à temps partiel.

La Direction des Mines sélectionne des candidats en vue de leur forma­tion à l'étranger. En 1972/73* 87 étudiants suivent des études de niveau post-secondaire dans cinq pays différents. Entre 1968 et 1972, 73 boursiers ont reçu une formation à l'étranger.

- Ecole des Mines de Marrakech (EMM)

Cette école, créée à Rabat en 19 *0* s'occupait de la formation des assistants techniques et des techniciens et a dû interrompre ses activités en raison du fait que ses bâtiments ont été occupés par l'ENIM. On envisage de construire prochainement à Marrakech de nouveaux bâtiments, qui auraient une capacité totale de 200 étudiants. En 197 V75» on prévoit d'avoir, dans la première année, 115 étudiants.

La durée des cours sera d'une.année pour les assistants techniques et de deux années pour les techniciens. Seront admis les élèves qui possèdent un baccalauréat scientifique ou technique. Si le nombre des candidats est supérieur à celui des places disponibles, un examen d'admission sera institué. Au cours des années 1968-1971, l'Ecole des Mines de Rabat a formé 70 assistants techniques et techniciens. Tout son personnel enseignant travaille à temps partiel.

- Ecole Pratique des Mines de Touissit (EPMT)

Cette école, située à 40 km au sud d'Oujda, au centre de la zone minière, comprend les trois sections ci-après: prospecteurs de mines; techniciens électromécaniciens de mines et contremaîtres. Pour les deux premières sections les cours, qui ont une durée de deux ans, sont ouverts aux élèves qui ont terminé la quatrième année de l'enseignement secondaire, technique ou scientifique, et qui ont passé avec succès un examen d'admis­sion. Concernant la troisième section, où les cours ont une durée d'un an, les élèves sont admis sur présentation de leur employeur. L'école comprend 11 instructeurs, dont 5 à. temps complet.

L'Annexe 33 donne le nombre des élèves inscrits et diplômés, à partir de 1968, et les prévisions jusqu'en 1977/78.

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- Ecole Nationale des Officiers de la Marine Marchande (ENOMM)

Cette école, qui a son siège à Casablanca, à proximité du port, forme depuis plusieurs années des officiers de pont et des officiers mécaniciens pour la marine marchande et la marine de peche. L'admission à l'école est libre pour les élèves qui ont passé le baccalauréat ou possèdent un diplôme de technicien dans une spécialité qui comporte des matières industrielles. Les élèves ayant terminé la cinquième année de l'enseignement secondaire peuvent y être admis après un examen d'entrée. Le tableau ci-après donne le nombre d'élèves inscrits à partir de 1968/69:

Année

1968/69

1969/70

1970/71

1971/72

1972/75

Section

préparatoire

25

10

25

21

Pont

1ère année

18

14

14

14

2ème année

17

11

15

14

Mécaniciens

1ère année

15 11

15

20

24

2ème année

7

9

9

15

Capitaines de

2ème classe

9

15

Patrons de

pêche

11

Officiers

mécaniciens

de 5ème classe

16

Total

80

46

69

91

78

Source: ENOMM.

Actuellement, l'école fonctionne avec trois professeurs étrangers (dont l'un est le Directeur), 5 instructeurs marocains et un personnel administra­tif et d'entretien de 8 personnes.

Il est prévu de construire une nouvelle école en dehors de la ville de Casablanca: elle aura une capacité d'environ 500 élèves.

- Ecole d'Apprentissage Maritime de Safi (EAMS) - Ecole d'Apprentissage Maritime d'Agadir (EAMA)

Ces écoles offrent des cours de deux années pour les méca­niciens de navigation et d'une année pour les mécaniciens d'entretien. Les

EFM/66 - 62 -

qualifications requises pour l'admission à ces cours sont: avoir terminé la troisième année de l'enseignement secondaire, dans le premier cas, et posséder le certificat de l'enseignement primaire, dans le deuxième. L'élève qui a terminé le cours de deux années et a obtenu son certificat, s'il s'embarque pour deux années, peut retourner à l'école pour s'y perfectionner. En outre, des cours de perfectionnement sont organisés, de temps à autre, en fonction des besoins.

Entre 1968 et 1972, les effectifs annuels ont été d'environ 60 élèves dans chacune de ces deux écoles. Le tableau ci-après donne les chiffres relatifs à l'année 1972/73:

Ecole

EAM de Safi

EAM d'Agadir

Navigation

Cours réguliers

15

15

Cours complé­mentaires

10

20

Mécanicien de marine

Cours réguliers

15

15

Cours complé­mentaires

10

15

Total

50

65

Source; Direction de la Marine Marchande.

Dans chaque école un professeur (matières générales ou techniques) assume en même temps la direction de l'établissement; il est assisté par 6 instructeurs. On envisage de construire une autre école d'apprentissage maritime à Al Hoceima (capacité: 70 élèves).

2.3.2 Ministère des Postes, Télégraphes et Téléphones (PTT)

- Ecole Nationale des Postes et Télécommunications (ENPT)

Située à Rabat, avec une section séparée à Casablanca, elle fonctionne comme centre de formation pour les PTT, la radio, la télévision et le cinéma marocains. Jusqu'en 1970, la formation était donnée au niveau de technicien dans un grand nombre de spécialisations, avec des durées variables.

- 63 - EFM/66

A partir de 1971/72, l'école a Institué des cours de trois années, pour former des Ingénieurs d'application, auxquels ont été admis 9 étudiants du niveau du baccalauréat. L'Annexe 34 indique les conditions d'admission pour chaque type de cours que l'école offre, ainsi que le nombre d'élevés inscrits. Le corps enseignant comprend 80 professeurs qui travaillent à temps complet et à temps partiel. Environ 20 d'entre eux (ou 50 % des professeurs à temps complet) sont des étrangers. Il est prévu de créer une nouvelle école à Rabat, mais à un emplacement différent. Le Ministère recrute aussi chaque année deux licenciés en sciences/mathématiques pour les former a l'étranger comme Ingénieurs d'Etat.

2.3.3 Ministère des Travaux Publics et des Télécommunications

- Ecole Nationale des Travaux Publics (ENTP)

Cette école, créée en 1971* forme en trois années des Ingénieurs d'application dans les domaines suivants: génie civil, mécanique et électricité. Actuellement, l'école occupe des bâtiments provisoires et offre seulement les deux premiers cours. Peuvent se présenter a l'examen d'admission à l'école les candidats ayant réussi le baccalauréat ma­thématiques ou technique. En 1972/73* 77 étudiants fréquentaient les cours de l'ENTP, et pour l'année scolaire 1973/74 on prévoit l'admission de 60 ou 70 nouveaux élèves. A l'heure actuelle, le corps enseignant de l'ENTP comprend un professeur à temps complet et 34 professeurs à temps partiel (dont 4 instructeurs). Il y a en outre 3 agents pour l'admini­stration. Il est prévu de construire pour l'année scolaire 1974/75 une nouvelle école à Casablanca, à un emplacement différent; sa capacité sera de 500 élèves.

- Ecole des Travaux Publics et des Communications (ETPC)

Cette école est située à Rabat: elle forme en deux ans des Adjoints techniques et en un an des Conducteurs de chantier. Sont admis à la première année de l'école les candidats qui ont terminé la sixième année de l'école secondaire section sciences et passé un examen d'entrée; et à la deuxième année, les candidats qui ont terminé la quatrième année de l'éoole secondaire et passé un examen d'entrée. En 1972/73» 32 Adjoints techniques et 31 Conducteurs de chantier fréquentaient l'école. Le personnel enseignant comprend 32 professeurs et instructeurs à temps partiel et 7 agents pour l'administration.

- Centre de Formation des Techniciens de l'Aéronautique Civile et de la Météorologie (CFTACM)

Cet établissement, situé à Casablanca, forme en deux ans des Adjoints techniques spécialisés et des Adjoints techniques dans les

EFM/66 - 64 -

domaines ci-après: météorologie, télécommunications et controle du trafic aérien. En 1972/73* les élèves inscrits dans chacune de ces branches sont respectivement de 37, 48 et 24. Sont admis à se présenter à l'examen d'entrée les bacheliers (pour les cours d'Adjoints techniques spécialisés) et les élèves du niveau de la sixième année de l'école secondaire (pour les cours d'Adjoints techniques).

Enseignent dans cette école 4l professeurs, dont 8 à temps complet. Les agents administratifs sont au nombre de 6.

L'Annexe 35 donne le nombre d'élèves inscrits dans les trois écoles ci-dessus.

En outre, le Ministère est en train de former à l'étranger: 23 Ingé­nieurs d'Etat, 16 Ingénieurs d'application, 3 Architectes, 3 spécialistes des sciences commerciales et 8 Pilotes (au total 53 boursiers). Ci-après est indiqué le nombre des boursiers qui, dans les cinq dernières années, ont été formés à 1'étranger.

Catégorie

Ingénieurs d'Etat

Ingénieurs d'application

Adjoints techniques spécialisés

Adjoints techniques

Conducteurs de chantier

Pilotes

Total

1968

2

9

34

33

55

1

134

1969

4

10

38

44

60

2

158

1970

4

4

32

66

39

2

147

1971

8

5

47

21

64

10

155

1972

9

2

82

30

65

6

194

Total

27

30

233

194

283

21

788

Source : Ministère des Travaux Publics et des Télécommunications.

2.3.4 Secrétariat d'Etat chargé de la Promotion Nationale, de l'Entraide Nationale et de l'Artisanat

- Institut National du Cuir et du Textile (INCT)

Cet institut a été fondé en 1963 à Pes, dans le cadre d'un projet d'Assistance Technique PNUD/BIT. Les cours, d'une durée de deux et trois années, couvrent les domaines ci-après: tannerie, tissage,

- 65 - EPM/66

filature, teinture et fabrication de souliers. Les diplomes ci-après sanctionnent la fin des études: "Agent technique" (deux ans), "Technicien" (trois ans). Dans les cinq dernières années, 250 étudiants, dont 154 Agents techniques et 106 Techniciens, ont reçu leur diplome. Les conditions d'ad­mission sont: fin de la cinquième année de l'école secondaire plus examen d'entrée. Le nombre actuel d'élèves (260 dans les diverses sections) sera porté graduellement à 300 et davantage, avec une admission annuelle de 150 nouveaux élèves. On envisage aussi de porter à quatre années la durée des études: dans ce cas, les étudiants recevraient un baccalauréat technique et pourraient être admis à l'Université.

- Centres d'apprentissage

Il existe, dans les diverses provinces, 65 centres qui ont une capacité totale de 2.000 élèves. La formation couvre les domaines ci-après: tissage de tapis, fabrication de souliers, travaux du cuir, tannerie, coupe et polissage de pierres, céramique, travail du bois, tissage et broderie. L'accès aux centres est réservé, par priorité, aux fils d'artisans. Les candidats doivent avoir terminé l'enseignement primaire. Au cours des cinq dernières années, près de 4.000 élèves ont été formés dans les branches d'activité mentionnées ci-dessus. On envisage de porter la capacité des centres de formation à environ 4.500 places et d'ajouter d'autres spécialités telles que: le verre soufflé, le fer forgé, la fabrication de bijoux et la production de paniers.

2.3.5 Ministère du Tourisme

- Institut Supérieur du Tourisme

Situé à Tanger et ouvert en 1972, cet institut compte deux sections de formation: tourisme et administration d'hôtels. Les conditions d'admission sont: baccalauréat ou diplôme de technicien d'hôtellerie, ou des études équivalentes plus examen d'entrée.

Le programme d'études comprend deux cycles de deux ans, dont le premier sera sanctionné par le diplôme d'études techniques supérieurs. On envisage de permettre l'accès du deuxième cycle aux diplômés du premier cycle et aussi aux étudiants universitaires d'un niveau à préciser. En général, au cours de chaque année, les élèves reçoivent un enseignement théorique pendant 15 semaines et travaillent dans des hôtels pendant 17 semaines. Actuellement, le nombre d'étudiants est de 50 (dont 4 étrangers), dont 39 sont dans le premier et 11 dans le deuxième cycle. Cet établissement bénéficie actuellement d'une considérable assistance technique et financière bilatérale qui finira graduellement dans les cinq prochaines années. Environ 90 % du corps enseignant est étranger.

EPM/66 - se -

- Les Ecoles Hotelleres de Rabat, Tanger et Marrakech (LEH.R,T&M)

Ces écoles forment le personnel de niveau moyen de l'industrie hôtelière. Les études portent sur trois années, dont la premiere est commune aux trois spécialisations: cuisine, réception et restaurant. Les élèves doivent passer au moins deux mois dans un hôtel à l'étranger, entre la deuxième et la troisième année. Les conditions d'admission sont: quatrième année de l'enseignement secondaire plus examen d'entrée.

Les effectifs de ces trois écoles d'élèvent respectivement à 135, 144 et l80 élèves. A Rabat et a Marrakech, ou les écoles sont mixtes, 12 % des élèves sont des jeunes filles. En octobre 1973» une nouvelle école hôte­lière, d'une capacité de 200 élèves, devait être inaugurée a Agadir; en janvier 1974, une école de mêmes type et capacité sera ouverte à Fes.

- Le Centre de Formation Professionnelle Hôtelière de Ben Guarir

Ce centre, militaire, donne à certains appelés du contingent une formation hôtelière d'une durée de l8 mois, dans les spécialisations suivantes: cuisine, réception et restaurant.

- Le Centre de Formation du Personnel Féminin de l'Hôtellerie

Ce centre fonctionne à Rabat depuis le mois de janvier 1973 et donne une formation dans les spécialisations suivantes: service aux étages, économat, secrétariat et caisse.

Actuellement, 45 boursiers du Ministère du Tourisme étudient a l'étranger, et 11 boursiers suivent à l'étranger des stages pratiques.

2.3.6 Ministère du Travail, des Affaires Sociales, de la Jeunesse et des Sports

Plusieurs centres de formation d'ouvriers spécialisés (15), d'employés de bureau (6) et de tailleurs (8) fonctionnent dans diverses provinces, sous le controle du Ministère du Travail. En outre, l'institut National de Formation des Cadres Techniques (BJFCT) s'occupe de la forma­tion d'ouvriers qualifiés. L'Annexe 36 indique, par spécialisation, le nombre d'effectifs inscrits en 1972/73, et prévus pour 1973-1977.

On envisage de créer cinq nouveaux centres de formation industrielle, trois de formation d'employés de bureau et un de formation d'instructeurs pour les centres de formation de tailleurs.

Dix-sept boursiers du Ministère étudient actuellement à l'étranger.

- 67 - EFM/66

Le Sous-Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports administre trois centres de formation d'instructeurs, d'éducateurs et d'animateurs de la jeunesse. Le tableau ci-après donne, à partir de 1971/72, le nombre des stagiaires de chacun de ces centres et les projections jusqu'à 1976/77«

Centre

Yacoub el Mansour

Believue

Youssoufia

Total

1971/72

75

30

105

1972A3

58

43

20

121

1973/74

130

1974/75

130

1975A6

130

1976/77

130

Source; Sous-Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports.

Les cours ont une durée de deux années, dont la première est théorique et l'autre pratique. L'année d'études comprend 3 mois communs et 9 mois de spécialisation. Le Sous-Secrétariat organise aussi des cours pratiques de courte durée pour ceux qui doivent participer a des activités de jeunes.

Les candidats aux cours réguliers d'instructeurs doivent être en posses­sion d'un certificat d'études secondaires, ou de son équivalent; les candi­dats aux cours d'éducateurs doivent avoir le baccalauréat ou un diplome équivalent et passer un examen d'admission.

Ces centres n'emploient pas de professeurs à temps complet, mais utilisent les services des fonctionnaires du Ministère et des enseignants du Ministère de l'Education nationale.

2.3.7 Ministère des Finances

Ce Ministère organise des cours pour les inspecteurs des finances et pour des comptables (nombre d'élèves inscrits en 1972/73'• respectivement 6 et 14). Pendant les cinq dernières années, 38 élèves ont été formés comme inspecteurs et 75 comme comptables. Sont admis aux cours du premier type les licenciés de l'Université; au deuxième les jeunes gens en possession du baccalauréat qui ont passé un examen d'entrée. Actuelle­ment, 22 élèves suivent des cours de formation pratique à l'étranger, sous les auspices du Ministère.

On prévoit la création d'un Institut National de Formation des Cadres des Finances; le bâtiment qui doit l'héberger est en cours de construction.

Em/66 - 68 -

Le besoin annuel de formation d'inspecteurs des finances est évalué à 15; le nombre de comptables n'a pas été fixé.

2.3*8 Secrétariat d'Etat au Plan et au Développement Régional

- Institut National de Statistiques et d'Economie Appliquée (INSEA)

Cet institut, situé à Rabat, dans l'enceinte de la nouvelle université, comporte trois sections: application des statis­tiques (trois années); agents techniques aux statistiques (deux années) et agents techniques aux programmes (une année). On envisage d'ajouter deux autres sections à partir d'octobre 197 '• l'une de statistiques et l'autre d'analyse.

En 1972/73, tous les élèves marocains inscrits à l1INSEA (172 sur un total de 243) sont des fonctionnaires. Au cours des années 1968-72, 200 élevés, dont 56 étrangers, ont fréquenté les cours de l'INSEA.

Peuvent avoir accès aux trois sections indiquées ci-dessus, après avoir passé un examen d'admission, respectivement: les jeunes gens en possession du baccalauréat sciences; ceux qui ont terminé la cinquième et la sixième année de l'enseignement secondaire.

L'institut a un corps enseignant de 71 professeurs (dont 10 à temps partiel); le personnel administratif comprend 14 agents.

2.3*9 Ministère de la Justice

- Institut National d'Etudes Judiciaires (INEJ)

Cet établissement, dont le siège est à Rabat, forme et perfectionne des magistrats en trois sections différentes. La première est destinée aux magistrats-adjoints qui ont une licence en droit et ont passé un examen d'admission; la deuxième.est destinée au perfectionnement des magistrats en service (du 5ème grade); et la dernière à la spécialisa­tion des magistrats d'un grade plus élevé, en 1972/73* 130 élèves, dont 35 femmes, sont inscrits à la première section, alors que la section de perfectionnement compte 20 magistrats. L'institut a un corps enseignant de 10 professeurs à temps partiel et 8 agents administratifs.

2.3*10 Ministère des Affaires Administratives

- Ecole Nationale d'Administration Publique (ENAP)

Cette école, située à Rabat, comporte deux cycles de niveau différent, destinés à la formation des cadres supérieurs de la fonction publique et de leurs assistants. Au premier cycle, qui dure

- 69 - EM/66

trois ans, ont accès les jeunes gens en possession du baccalauréat et qui ont réussi l'examen d'entrée. L'accès au deuxième cycle comporte un examen d'admission réservé aux élèves en possession du diplome final du premier cycle (ou d'un diplome d'université) et qui ont quatre années de service dans l'administration. En 1972/73» sur les 233 élèves du premier cycle, 101 sont en première, 6l en deuxième et 62 en troisième année. Au cours de la troisième année, les élèves se spécialisent dans l'une des branches suivantes: affaires administratives générales; économie et finances; service postal, diplomatique, judiciaire et social.

Le cycle supérieur, qui comporte deux années, compte 33 élèves, dont une femme, en 1971/72.

- Centre de Formation de Dactylographes, Sténodactylographes, Aides-Comptables et Instructeurs (CFDSACI)

Ce centre est situé à Rabat: le nombre d'élèves atteint 59 en 1972/73« Les candidats doivent tous subir un examen d'admission. Les études minimales demandées sont: la troisième année de l'enseignement secondaire pour la sténographie, la deuxième pour la dactylographie.

2.3«H Ministère de la Santé Publique

- Formation d'Aides-Infirmières

Il existe actuellement 16 écoles pour ce type de forma­tion, qui sont fréquentées par 2.222 élèves. Dans les cinq dernières années, ces écoles ont formé 2.642 aides-infirmières. La durée de la formation est de deux années. Sont admis a l'école les candidats qui ont terminé la troisième année de l'enseignement secondaire et ont réussi un examen d'admission. On prévoit de créer une ou deux écoles de ce type dans chaque province.

- Formation des Infirmiers diplômés d'Etat

Il existe actuellement quatre écoles qui offrent cette formation, auxquelles trois autres vont s'ajouter au début de l'année scolaire 1973/7^. Le nombre total d'élèves, dans l'ensemble des écoles, est de ^66, Au cours des cinq dernières années, 392 élèves ont reçu le diplome d'Etat.

La durée de formation est de deux ans. L'accès à l'école se fait directement, pour les candidats qui sont en possession du baccalauréat. Les candidats qui ont accompli la sixième année du secondaire, ou ceux qui possèdent le diplome d'aide-infirmier et ont deux années de pratique, doivent passer un examen d'admission. On envisage de créer pour chaque région une école de ce type.

EFM/66 - 70 -

- Diplome d'Etat pour les Techniciens Médicaux et les Préparateurs en Pharmacie

Des écoles à Rabat et Casablanca forment les techniciens; les préparateurs en pharmacie sont formés à Rabat seulement.

Le nombre d'élèves total s'élève à 174 en 1973/74; au cours des cinq dernières années, 229 diplomes ont été attribués. La formation a une durée de deux ans et est accessible aux candidats ayant les mêmes qualifications que ci-dessus.

- Certificat de Compétence Professionnelle (CCP)

La formation dans les branches de l'anesthésie et de la psychiatrie est donnée à Rabat et à Casablanca, et a Rabat seulement pour l'obstétrique. Les conditions d'admission sont les mêmes que ci-dessus. Le nombre d'élèves, dans les deux premières branches, en 1973/74, est de 80; dans les cinq dernières années, 75 élèves ont reçu un CCP dans les trois branches (respectivement 44, 21 et 10).

- Ecole de Formation des Cadres de Rabat (EFC)

Dans cette école, la formation dure deux ans: y sont admis, après avoir passé un examen d'entrée, les candidats qui sont en posses­sion d'un diplome d'Etat d'infirmier ou de technicien, ou d'un CCP. La forma­tion comprend, au minimum, une année d'expérience pratique.

L'école compte 88 élèves en 1973/74 et en a formé 74 au cours des cinq dernières années. On envisage d'introduire d'autres spécialisations dans les prochaines années. L'Annexe 37 donne des détails sur le personnel formé à partir de 1969, et le nombre d'élèves inscrits en 1973/74.

2.3.12 Ministère de l'Education Nationale

La formation technique et professionnelle étant placée sous la responsabilité de plusieurs Ministères, le Ministère de l'Education nationale administre seulement:

- l'enseignement technique de niveau secondaire, qui mène au baccalauréat technique ou mathématiques/technique;

- la formation des ingénieurs, auprès de l'Ecole Mohammedia.

Sauf décision contraire de dernier moment, le type d'enseignement technique secondaire qui aboutissait au DTMÍ/ est en cours d'extinction.

1/ Diplôme de Technicien Marocain.

- 71 - EFM/66

Actuellement, 31 des 298 Icoles secondaires offrent des études techniques; 26 d'entre elles au niveau du deuxième cycle. Le baccalauréat technique ou mathématiques/technique peut être prépari dans 14 écoles. En 1972/73* 172 élèves préparent le baccalauréat mathématiques/technique, alors que 1,918 et 2.380 respectivement suivent des études dans les sections industrielle et commerciale préparant soit au baccalauréat technique, soit au DIM.

- Ecole Mohammedia d'ingénieurs (EMI)

Cette école est la seule au Maroc qui forme des ingénieurs de niveau universitaire. Elle a été crlle en i960 pour former des techniciens supérieurs en trois années. En 1962, la durle de la formation a Ité portée à quatre ans et l'accès de l'école fut réservé aux candidats en possession du baccalauréat mathématiques/technique.

A partir de 1973/7^ les cours sont portés à cinq ans, dont deux années de tronc commun préparatoire, les trois dernières années Itant consacrles à une spécialisation.

Elèves inscrits

Annie

1972/T3

1973/74

C o u r s

1ère année

123

ioo§/

2ème annle

38

98

jème année

21

39

4ème année

583/

21

5ème année

(...)

Source: MEN et EMI.

Notes : 1/ Ayant obtenu le baccalauréat en 1973« 2/ Estimation.

L'Ecole Mohammedia organise, en outre, en collaboration avec l'OMS, un cours de spécialisation d'une année, pour le génie sanitaire et les problèmes de l'environnement. En 1972/73* 19 élèves ont suivi ce cours.

EPM/66 - 72 -

3. Evolution des dépenses d'éducation et de formation

3.1 Evolution des dépenses d'éducation

Au cours de la décennie 1962-I972, les dépenses budgétaires du Ministire de l'Education nationale (a prix courants) ont progressé à un rythme légèrement plus rapide que les dépenses budgétaires totales (7.,9 % par an contre 7*4 %), leur part dans le Budget Général passant ainsi de 18,1 % en 1962 a 18,9 % en 1972. Le tableau de l'Annexe 8 montre l'évolution des dépenses d'éducation par rapport à celle du Budget Général et du Produit Intérieur Brut. Si l'on tient compte des dépenses de formation d'autres ministères, les dépenses publiques de fonctionnement d'éducation et de forma­tion atteignaient 25,4 % du Budget Général de fonctionnement en 1970, les dépenses de fonctionnement et d'investissement ensemble représentaient 19 % du Budget Général ou 4,2 % du Produit Intérieur Brut. En incluant les dépenses du secteur privé, les dépenses nationales d'éducation représentaient la même année 4,7 % du Produit Intérieur Brut (Annexe 11). En moyenne, un peu plus de 10 % du Budget du Ministère de l'Education nationale étaient, au cours de la période, consacrés aux dépenses d'investissement.

L'Annexe 10 montre l'évolution depuis I968 des dépenses par niveau d'enseignement. L'enseignement secondaire et surtout l'enseignement supérieur ont vu leurs dépenses s'accroître de façon significative, tandis que la progression de l'enseignement primaire a été fort modeste, sinon "négative" si l'on considère l'évolution des seules dépenses d'investissement.

L'Annexe 12 donne pour l'année 1970 la ventilation des dépenses de fonctionnement par catégorie de dépenses pour l'ensemble du budget de l'éducation nationale et par niveau d'enseignement. Les dépenses en personnel représentent plus de 87 % des dépenses totales dans l'ensemble, près de 90 % dans l'enseignement secondaire et plus de 94 % dans l'ensei­gnement primaire. Bien que l'éventail de salaires du personnel enseignant ne présente pas de trop grandes dispersions (Annexe l6) - l'indice de salaire, sur la base 100 du salaire de l'instituteur, est respectivement de 133 et 144 pour un professeur du premier cycle et du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, et de 346 pour un professeur de l'enseignement supérieur - le salaire annuel brut moyen (plus diverses indemnités) de l'instituteur représente encore plus de huit fois et demi le Produit Intérieur Brut par tête. Les dépenses de bourses et autres dépenses sociales représentent dans l'ensemble environ 9 % des dépenses totales, cette proportion atteignant près de 44 % dans l'enseignement supérieur. La part qui revient au financement des dépenses de matériels pédagogiques et autres est ainsi extrêment modeste, puisqu'elle ne dépasse pas 4 % dans l'ensemble.

- 73 - EPM/66

3.2 Evolution des ooûts unitaires-^

L'Annexe 13 montre l'évolution des coûts unitaires de fonctionnement de l'enseignement primaire depuis 1968. L'accroissement en dirhams courants permet déjà de constater une dégradation de la structure des coûts aux dépens des rubriques "matériel commun" et "matériel spécifique" dont le pourcentage global est le suivant:

1962 1968 1969 1970 1971 1972

3,4 4,5 3,8 3,7 3,7 4,2

Le relèvement constaté en 1972 est dû principalement au développement des cantines scolaires et ne permet pas de rattraper, en termes réels, le niveau de 1968. L'évolution de l'indice des coûts unitaires en dirhams constants montre qu'il s'agit bien d'une dégradation en valeur réelle des dépenses unitaires, puisque sur la base 100 en I962, l'indice était de 97 en I968 et 93 en 1972. Les coûts unitaires de l'enseignement secondaire (Annexe 14) ont connu au cours de la période la même dégradation de la structure des coûts: les dépenses de matériel passant de 3,6 % des dépenses totales en I968 à 2,6 % en 1972. Les anomalies qu'on peut constater dans l'évolution des coûts unitaires en personnel: diminution jusqu'en I968, puis augmentation importante en 1972, sont dues respectivement au recours aux instituteurs pour l'enseignement dans le premier cycle, et a l'augmentation des salaires intervenue en 1971« L'Annexe 15 montre pour l'année 1970/71 la structure des coûts unitaires des principaux établissements d'enseignement supérieur. Contrairement aux ensei­gnements primaire et secondaire, les coûts unitaires de l'enseignement supérieur (voir Annexe 15) comprennent aussi les contributions de l'aide extérieure qui intervient à concurrence de: 1,6 % pour le Droit, 14 % pour les Lettres, 10,6 % pour les Sciences, 5,8 % pour la Médecine et 31,4 % pour l'Ecole Mohammedia d'ingénieurs.

3.3 Projections des dépenses d'éducation

Les Annexes l8 et 17 montrent les projections des dépenses de fonctionnement et d'investissement pour l'éducation et la formation profes­sionnelle au cours du Plan quinquennal 1973-1977» L'Annexe 9 montre l'évolution relative de ces dépenses par rapport à celle du Budget Général de l'Etat et du Produit Intérieur Brut.

L'évaluation des dépenses d'investissement a été basée sur les éléments suivants :

1/ On pourra consulter, pour plus de détails, L'évolution du système d'enseignement au Maroc. (Document de travail) IIPE, Paris, mai 1973«

EFM/66 - 74 -

(a) Enseignement primaire:

1 salle de classe: en dur (3/4 des constructions) « 30*500 DH en préfabriqué (1/4 des cons­tructions) » 12.500 DH

1 logement de fonction - 35.000 DH Cantine scolaire (cuisine + dépôt + réfectoire) « 27.780 DH Internat - 5.800 DH

(par place d'élevé)

(b) Enseignement secondaire:

1 salle de classe: enseignement général » 40.800 DH enseignement spécialisé » 85.300 DH

1 logement de fonction • 60.000 DH 1 bibliothèque m 50.000 DH Internat » 5.8OO DH

(par place d'élevé)

Au cours de l'année 1973* une augmentation des prix des matériaux (en particulier ciment) a eu lieu; son impact sur les bases de calcul précédentes est évalué à plus de 10 %.

Les dépenses de fonctionnement de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle ont été estimées en tenant compte de l'implantation de nouveaux projets ou de l'extension d'établissements existants. La progression annuelle de ces dépenses sera respectivement de 10,5 % et 34 %. Le fonctionnement de l'enseignement secondaire et primaire impliquera respectivement un accroissement annuel des dépenses de 11,8 % et de 6,8 %. Le coût unitaire de fonctionnement de l'enseignement secondaire atteindra I.55O DH en 1977 (valeur 1973) ce qui représentera un taux d'accroissement annuel par rapport a 1973* de 0,7 % seulement. La raison principale en est la marocanisation quasi complete du personnel enseignant au niveau du premier cycle vers la fin du Plan. D'importantes économies qui en découleront - le traitement d'un enseignant étranger représente deux à trois fois celui d'un enseignant marocain - seront consacrées à l'amélioration de la structure des coûts. Le même souci a amené les planificateurs à prévoir pour le coût unitaire de l'enseignement primaire un accroissement annuel de 2,4 % ce qui portera le montant total de ce coût en 1977 à 355 DH dont 90 % de dépenses de personnel et 10 % de dépenses de matériels. Malgré l'augmentation du coût unitaire, le taux de croissance des dépenses de fonctionnement de l'enseignement primaire se trouvera être le plus faible (6,8 % par an) en comparaison avec les taux prévus pour l'enseignement secondaire (11,8 %), l'enseignement supérieur (10,5 %) et les formations professionnelles (34 %).

A la fin du Plan (Annexe 9) le total des dépenses d'investissement pour l'éducation atteindra 9,1 % des dépenses publiques d'équipement (14,5 % en moyenne pour l'ensemble de la période); celui des dépenses de fonctionnement représentera 28,2 % du budget courant de l'Etat (25,4 % en 1970); le total des dépenses publiques d'éducation s'élèvera a concurrence de 22,1 % du Budget Général de l'Etat (19 % en 1970) ou de 6,3 % du PIB (4,2 % en 1970).

EFM/66

LISTE DES ANNEXES

1. Carte administrative. 2. Carte indiquant le nombre d'écoles et d'effectifs scolaires par région,

1972/73 -

Population, Emploi et Besoins de Formation

3. Projections démographiques, 1971-1990. 4. Nombre de cadres par secteur en 1971« 5. Plan de formation du personnel qualifié par organisme de tutelle au

cours de la période quinquennale 1973-1977» 6. Balance besoins-ressources en cadres pour la période quinquennale

1973-1977 par type de formation.

Economie et Finances

7. Grandeurs économiques caractéristiques. 8. Produit Intérieur Brut, Budget général et dépenses budgétaires en

matière d'éducation. 9. Evolution comparée des projections des dépenses d'éducation, dépenses

publiques et du PIB. 10. Evolution des dépenses budgétaires du Ministère de l'Education nationale,

par niveau d'enseignement 1968-1972. 11. Dépenses publiques et nationales d'éducation en 1970 par source. 12. Dépenses de fonctionnement du Ministère de l'Education nationale en 1970

par niveau d'enseignement et catégorie de dépenses. 13. Evolution des coûts unitaires de l'enseignement primaire. 14. Evolution des coûts unitaires de l'enseignement secondaire. 15. Coûts unitaires de l'enseignement supérieur. 16. Echelle de salaires du personnel enseignant marocain en 1973« 17. Projection des dépenses d'investissement pour l'éducation et la

formation. 18. Projection des dépenses de fonctionnement de l'éducation et de la

formation.

Education et Formation

19. Organigramme de structure 1973/74. 20. Pyramide scolaire 1972/73« 21. Organigramme du Ministère de l'Education nationale.

1973/74. 23. Analyse du rendement de l'enseignement primaire public. 24. Evolution des effectifs de l'enseignement primaire, secondaire (public-

privé), par sexe, et universitaire, 1968/69-1972/73«

EPM/66 - 76 -

25. Taux de scolarisation dans l'enseignement primaire par province en 1971. 26. Analyse du rendement de l'enseignement secondaire du premier cycle

(public moderne). 27. Analyse du rendement de l'enseignement secondaire du deuxième cycle

(public moderne type marocain bilingue). 28. Enseignement secondaire public moderne. Répartition du personnel

enseignant en matières littéraire et scientifique par nationalité, par cycle et par qualification, 1972/73.

29. Effectifs globaux des étudiants de l'enseignement supérieur par groupe de spécialité, nationalité et sexe, 1972/73.

30. Etudiants marocains de l'enseignement supérieur boursiers du Ministère de l'Education nationale à l'étranger, 1972/73.

31. Balance des besoins et ressources en enseignants scientifiques et littéraires du deuxième cycle secondaire public (1973/74-1977/78).

32. Formation en dehors des Ministères de l'Education nationale et de l'Agriculture.

33« Ecole Pratique des Mines de Touissit: Effectifs et diplômés depuis 1968 et projections pour la période du Plan 1973-1977.

34. Ecole Nationale des Postes et Télécommunications: Effectifs 1967/68-1972/73.

35« Ministère des Travaux publics: Effectifs depuis 1968 et projections pour la période du Plan 1973-1977.

36. Centres de Formation professionnelle: Effectifs depuis 1968 et projections pour la période du Plan 1973-1977.

37. Ministère de la Santé publique: Personnel formé et effectifs 1973/74. 38. Organigramme de la formation des cadres, Ministère de l'Agriculture

et de la Réforme agraire. 39. Effectifs de l'enseignement agricole, 1972/73« 40. Plan de formation d'agents techniques de l'agriculture, 1973-1977« 41. Plan de formation d'ingénieurs et d'adjoints techniques d'agriculture

et assimilés, 1973-1977. 42. Enseignement agricole: Exemple d'horaire - Ecole d'Horticulture de

Meknès. 43. Enseignement agricole: Composition du corps professoral. 44. Enseignement agricole: Répartition des élèves selon leur choix et par

école, 1971/72. 45. Enseignement agricole: Liste des départements de l'institut Agronomique

et Vétérinaire Hassan II. 46. Enseignement agricole: Données succinctes sur la province de Meknès. 47. Caractéristiques principales du projet de développement rural intégré

de Meknès. 48. Emetteurs de radio et de télévision aux environs de Meknès. 49. Projet d'éducation extra-scolaire liée à des objectifs de développement

rural.

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EPM/66 Annexe 4

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Primaire

Secondaire

Tertiaire

Total

Population effectivement

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8.046

9.418

Etrangers

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I.252

6.747

8.O89

Total

230

2.484

14.793

17.507

Nombre pour 10.000 actifs

1,2

41,9

141,0

48,2

Sources : 1. Recensement général de la population et de l'habitat en 1971» résultats du sondage au dixième. Direction de la Statistique.

2. Mission de préinvestissement préalable à la réforme des enseignements supérieurs, Unesco, décembre 1973.

E M / 6 6 Annexe 5

PLAN DE FORMATION DU PERSONNEL QUALIFIE FAR ORGANISME DE TUTELLE AU COURS DE LA PERIODE QUINQUENNALE 1973-1977

Organisme de tutelle

Secrétariat d'Etat au Plan, au Développement Régional et à la Formation des Cadres

Secrétariat d'Etat à la Promotion Nationale, à l'Entraide Nationale et à l'Artisanat

Ministère des Affaires Adminis­tratives

Ministère de l'information

Ministère du Tourisme

Ministère de la Justice

Ministère de l'Intérieur

Ministère de l'Urbanisme

Ministère du Commerce, de l'industrie, des Mines et de la Marine Marchande

Ministère de l'Agriculture et de la Réforme Agraire

Ministère des Travaux Publics

Ministère des P.T.T.

Ministère de l'Education Nationale

Ministère du Travail et des Affaires Sociales

Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports

Ministère de la Santé Publique

Autres Ministères

Total

Agents de Maîtrise

543

153

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-

860

175 1.826

-

665

I.580

672

422

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1.748

220

I.532

741

11.137

Agents Qualifiés

516

488

125

-

2.030

750

I.292

-

I.816

2.667

1.044

1.427

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6.278

390

3.313

2.040

24.176

Agents Spécialisés

4.742

250

-

-

-

4.024

-

I.85O

8.56O

-

405

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6.409

1.4o4

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8.160

35.804

Source ; Plan de développement économique et social, 1973-1977»

EM/66 Annexe 6 BALANCE BESOINS -RESSOURCES EN CADRES POUR LA PERIODE

QUINQUENNALE 1973-1977 PAR TYPE DE FORMATION

(chiffres arrondis)

Type de formation

Faculté de Droit, économie et établissements assimiles

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Ecoles d'ingénieurs 2/

Faculté des Sciences

Techniciens supérieurs -'

Faculté de Médecine

Etablissements a caractère agronomique 5f

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Ressources

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500

510

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Besoins

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2.700

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1.200

800

900

900

170

70

Excédent (+) ou

déficit (-)

+ 200

- 200

- 800

- 930

- 300

- 390

- 190

- 170

- 70

Excédent ou déficit en

% des besoins

+ 7

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- 61

- 77

- 38

- 43

- 21

- 100

- 100

Sources:

Notes:

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(a) Les ressources ont été calculées dans le rapport précité, sauf pour les ingénieurs et les techniciens supérieurs où les chiffres ont été actualisés par la Mission. Ces chiffres reflètent la capacité de production du système de formation dans le pays et ne tiennent pas compte des étudiants à l'étranger.

(b) Les besoins ont été calculés d'après la méthode (décrite dans le texte) utilisée dans le rapport "Etude de pré-investissement préalable à la réforme de l'enseignement supérieur au Maroc", Unesco, août 1973» sauf pour les médecins dont les besoins ont été évalués suivant l'objectif d'un médecin pour 4.000 habitants en 1992, et pour les agronomes et assimilés pour lesquels on dispose d'estimations faites par le Ministère de l'Agriculture. Ces der­nières ont été établies à partir des normes d'encadrement et intéressent notamment la division de la vulgarisation et la direction de l'élevage. Pour la division de la vulgarisation, les calculs ont été effectués à partir des ratios suivants: 1 agent de vulgarisation de base (agent ou adjoint technique) pour 700 exploitants en zones extensives, 500 en zones semi-intensives a pluviométrie supérieure ou égale à 350 mm, et 300 en zones intensives aménagées; 1 ingénieur pour 5 agents de vulgarisation. Pour la direction de l'élevage l'objectif d'ici la fin du quinquennat est de passer de 82.000 unités de gros bétail par vétérinaire a 38.000, les normes couramment admises en pays d'élevage extensif se situant aux alentours d'un vétérinaire pour 25.OOO à 3O.OOO unités de gros bétail. Concernant les estimations des besoins des services administratifs, il est difficile de formuler une appréciation critique totalement fondée. Tout au plus peut-on signaler que le renforcement prévu de la recherche agronomique et de l'enseignement agricole (principalement l'enseignement supérieur) est particulièrement important puisque ces structures sont appelées à regrouper à l'avenir plus du tiers des ingénieurs d'Etat et le quart de l'ensemble des ingénieurs agronomes et vétérinaires marocains.

Etablissements assimilés: Ecole Nationale d'administration publique, Institut National de statistique et d'économie appliquée, Institut Supérieur de commerce et d'administration des entreprises. Etablissement assimilé: Centre de formation de Journalistes. Ecole Mohammad!a d'ingénieurs, Ecole des Travaux publics, Ecole Nationale de l'industrie minérale, Ecole Nationale des postes et des télécommunications. Ecole des Mines de Marrakech, Ecole Nationale des postes et des télécom­munications et Centre de formation des techniciens de l'aéronautique civile et de la météorologie. Institut Agronomique Hassan II, Ecole Nationale des travaux ruraux et topo­graphique, Institut de Technologie alimentaire, Ecole Nationale d'agriculture, Ecole Nationale forestière. Il n'existe pas de structure locale de formation.

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EFM/66 Annexe 9

EVOLUTION COMPAREE EES PROJECTIONS EES DEPENSES D'EDUCATION, DEPENSES PUBLIQUES ET DU PIB

(en millions de dirhams 1973)

Production Intérieure Brute

Produit Intérieur Brut

Recettes ordinaires

Taux fiscal (recettes ordinaires en % de la Production Intérieure Brute)

Dépenses publiques de fonctionnement

Dépenses oubliaues d'équipement

Total des dépenses publiques

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27,2

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1.646

23,6

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1976

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23,9

5.230

2.450

7.680

I.496

28,6

259

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29.891

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5.739

2.740

8.479

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Source; Plan de développement économique et social 1975-1977.

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D'EDUCATION ET DE FORMATION

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Enseign. secondaire^

Enseign. supérieur

Formations profes­sionnelles

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1974

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539.500

107.500

89.OOO

I.I68.OOO

1975

464.000

594.500

118.800

120.000

1.297-300

1976

496.OOO

708.OOO

131.400

161.OOO

I.496.400

1977

524.000

735.000

145.300

216.000

I.620.300

Source: Plan de développement économique et social 1973-1977.

Note : 1/ y compris la formation des cadres.

ORGANIGRAMME DE STRUCTURE 1973-1974 E F M / 6 6

Annexe 19

1 2 3

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premier cycle

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Enseignement supérieur

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Sc.-Math.

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Se. Exp. 5 i 6

Economie 5 , 6

Let.

Let. Ara.

Tech. 5 i 6

FORMATION SPECIALISEES¿

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I 1 2

Ecole des ingénieurs .1 I 2 i 3 i 4 i 5

Autres Institutions du 3 degree2

Fac. des lettres (Lie) ( D E S ) 1 . 2 , 3 , 4 , 5 , 6

Fac. des sc. juridiques, éco. etSQç. .1 I 2 i 3 i 4 i a I 6

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L'niver. Quar. (Lie) (DES)i 1 I 2 i 3 i 4 i 5

1 2 3

1 2

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Fac. de médecine

2 , 3 , 4 , 5 , 6

Fac. des sciences (Lie) (DES)

1 I 2 i 3 , 4 , 5 i 6

Inst, agron. - vétérinaire

2 , 3 , 4 , 5 , 6

y

Notes d'explications:

1. Selon le plan 1973-1977, la classe d'observation deviendra la première année du premier cycle.

2. Pour (es détails, voir annexes:

BAC

ERI CPR

ENS CEP Ex. CES

C Lie DES

- Baccalauréat - Ecole régionale d'instituteurs - Centres pédagogiques

régionales - Ecole normale supérieure - Certificat de fin d'étude primaires - Examen d'entrée - Certificat d'enseignement

secondaire - Certificat - License - Diplôme d'études supérieures

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II

EM/66 Annexe 22

HORAIRES ANNUELS DE L'ENSEIGNEMENT DES 1er ET 2ème DEGRES - 1973/74

Discipline

Matières littéraires

Arabe Français Histoire et Géographie Enseignement religieux 2ème langue étrangère Pensée musulmane Philosophie

Total

Matières scientifiques

Calcul Sciences et technologie appliquée

Mathématiques Sciences naturelles Sciences physiques

Total

Autres matières

Disciplines d'éveil Dessin/Musique Education physique Couture, Enseignement ménager (filles)

Total

Total général

Primaire

Heures

1.467 915 120 848

3.350

725

48

773

277

277

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1,1

17,6

6,3

6,3

100

Secondaire général (moderne)

1er cycle

Heures

1.024 928 352

2.304

704 192 128

1.024

64 352

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100

2eme cycle

Sciences/Math

Heures

320 288 192

352 32 64

1.248

768 160 512

1.440

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%

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11,8 1,1 2,0

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25,8 5,4 17,2

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3,2 6,5

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100

Lettres mod.

Heures

800 480 384

480 64 192

2.400

224 64

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96 192

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26,9 16,1 12,9

16,1 2,2 6,4

80,6

7,5 2,2

9,7

3,2 6,5

9,7

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Source : Basé sur les données du Ministère de l'Education nationale.

Base : 32 semaines par année scolaire.

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EFM/66 Annexe 28

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE PUBLIC MODERNE. REPARTITION DU PERSONNEL ENSEIGNANT EN MATIERES LITTERAIRE ET SCIENTIFIQUE PAR NATIONALITE, PAR CYCLE ET PAR QUALIFICATION , 1972/73.

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Matières : littéraires scientifiques

1er CYCLE

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1250-1060 (54,1%) (45,9%)

littéraires 2eme CYCLE

103-944 (9,8%) (90,2%)

scientifiques

I Source : Ministère de l'Education nationale. Statistiques de l'Enseignement secondaire, technique et original, 1972/73.

EFM/66 Annexe 29

EFFECTIFS GLOBAUX DES ETUDIANTS D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PAR GROUPE DE SPECIALITE, NATIONALITE ET SEXE, 1972/75

Spécialités

Lettres

Education

Beaux-Arts

Droit

Sciences Sociales

Sciences Exactes et Naturelles

Sciences de l'ingénieur

Sciences Médicales

Agriculture

Autres

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Source : Ministère de l'Education nationale, Statistiques des Etablissements de l'Enseignement du 5eme Degré, 1972/75«

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EFM/66 Annexe 32

FORMATION EN EEHORS DÛ MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE

Ministère de tutelle

Commeroe, de l'industrie, des mines et de la marine marchande

P.T.T.

Secrétariat d'Etat chargé de la promotion de l'artisanat

Travaux publics

Tourisme

Travail, des affaires sociales, de la Jeunesse et des sports

Finances

Planification et développement régional

Justice

Intérieur

Affaires administratives

Santé publique

Etablissement

ISCAE ENIM EMM EPMT ENOMM EAM S&A

ENFT

INCT Centres d'Apprentissage

ENTP ETPC CFTACM

1ST LEH R.T&M

Formation d'ouvriers pour 1'industrie Formation d'employés de bureau Formation des tailleurs DJFCT Formation d'animateurs pour la Jeunesse

Inspecteurs des finances et comptables

INSEA

INEJ

ARP Centres d'Instruction CRP

ENAP CFDSACI

Formations d'infirmiers brevet, Formation d'infirmiers d'état et techniciens EFC

Total Général

Nbre.

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1 1 1

1 3

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1 1

16

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Niveau et Effectifs 1972/73

Universitaire

189 51

78

24

-

77

50

-

20

151

150

Post-Secondaire

-

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-

-

-

110

-

92

-

Secondaire

65

50

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2.900

Source : Ministère de l'Education nationale.

Note Les établissements sous la tutelle de l'armée ne sont pas compris.

ISCAE - Institut supérieur de commeroe et d'administration des entreprises.

ENIM - École nationale de l'industrie minérale. EMM - Ecole des mines de Marrakeoh. EPMT - Ecole pratique des mines de Touissit. ENOMM - Ecole nationale des officiers de la marine

marchande. EAM S&A - Ecole d'apprentissage maritime de Safi et

d'Agadir. ENFT - Ecole nationale des postes et télé­

communications. INCT - Institut national du cuir et du textile. ENTP - Eoole nationale des travaux publios. ETPC - Ecole des travaux publios et des communications. CFTACM - Centre de formation des techniciens de l'aéro­

nautique civil et de la météorologie.

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Institut supérieur de tourisme. Les Ecoles hStelières - Rabat, Tanger et Marrakech. Institut national de formation des cadres techniques. Institut national de statistique et d'économie appliquée. Institut national d'études Judiciaires. Académie royale de police. Centre royal de perfectionnement. Ecole nationale d'administration publique. Centre de formation des dactylographes, des sténodac'tylographes, d'aides-comptables et d'instructeurs. Ecole de formation des oadres.

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Em/66 Annexe 35

MINISTERE EES TRAVAUX PUBLICS

EFFECTIFS DEPUIS 1968 ET PROJECTIONS POUR IA PERIODE DU PIAN 1973-1977

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109

Total prévu pour le Plan 1973-1977

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359

262

427

689

254

Source ; Ministère des Travaux publics.

EFM/66

Annexe 36

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Annexe 38

ORGANIGRAMME DE LA FORMATION DES CADRES Ministère de l'Agriculture et de la Réforme Agraire

Formation

d'ingénieurs

d'Etat

Ecoles

d'agriculture

Ecoles

spécifiques

Institut agronomique et

vétérinaire Hassan II

1 ngén ieu r agron o m e

(toute option)

Ingénieur de

génie rural

Ingénieur des

eaux et foréti

Médecin vétérinaire

Formation d'ingénieurs

d'application

Ecole d'ingénieurs des travaux ruraux et géomètres - Rabat

Ecole nationale d'agriculture Meknes

Ecole nationale forestière d'ingénieurs -Sale

Ecole nationale de technologie alimentaire -Rabat

Ingénieur des

travaux ruraux

Ingénieur géomètre

Ingénieur dei

travaux agricole«

Ingénieur des travaux forestiers

ingénieur de

technologie alimentaire

Ecole d'agriculture -

Ellouizia

Ecole d'agriculture de

Souihla - Marrakech

Ecole d'agriculture de

Zraieb - Berkane

Adjoint technique agricole

Ecole de génie rural et

de topographie - Meknes

Ecole royale d'élevage -

Kenitra

Ecole royale

forestière - Sale

Ecole de mécanique

agricole -

Sidi Bouknadel

Ecole d'horticulture -

Meknes

Adjoint technique

de génie rural

Adjoint technique

de topographie

Adjoint technique d'élevage

Adjoint technique

des eaux et forêt«

Adjoint technique de

mécanique agricole

Adjoint technique

horticole

Centre de formation

agricole

Centre de la Chaouia -Benahmed

Centre de Tif let

Centre de Sahel Boutahar

Agent technique agricole

Centre de formation

topographique

Centre de formation agricole

Centre de

formation d'élevage

Centre de formation

des eaux et forêts

Centre de Fouarat -

Kenitra

Centre professionnel de Sidi M o h a m e d El Koudia

Centre de Fouarat -

Kenitra

Ecole royale forestière -Sale

Agent technique topographe

Agent technique d'élevage

Agent technique

des eaux et forétt

Source: Direction de l'enseignement agricole et de la formation professionnelle.

EFFECTIFS EE L'ENSEIGNEMENT AGRICOLE ANNEE 1972773

EFM/66 Annexe 39

I - Enseignement supérieur

Institut agronomique et vétérinaire Hassan II

Ecole nationale d'agriculture de Meknès

Ecole nationale forestière de Salé

Ecole nationale des travaux ruraux et de topographie

Ecole nationale de technologie alimentaire

Ecoles étrangères (bourses) Agronomes Ingénieurs des travaux agricoles Ingénieurs des travaux forestiers Vétérinaires

II - Formation de techniciens

1. Formation d'adjoints techniques (2 ans)

Ecoles d'agriculture Ellouizia Souihla-Marrake ch Zraïsb-Berkane

Eoole du génie rural et de topographie de Meknès

Eoole d'horticulture de Meknès

Ecole de mécanique agrioole de Bouknadel

Ecole royale d'élevage de Kenitra

Ecole royale forestière de Salé

Total des écoles d'adjoints techniques

2. Centres de formation d'agents techniques (1 an)

Centres de formation agricole-'

Centre de formation d'élevage

Centre de formation d'agents forestiers

Centre de formation de topographes

Total des centres de formation d'agents techniques

Nombre d'écoles

1

1

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1

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1ère année

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-

-

-

-

Nombre d'écoles

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2ême année

61

41

22

26

-

-

3ème année

52

28

16

20

-

-

1ère année

55 47 17

44

56

45

50

25

339

90

41

37

168

4èroe année

46

33

22

-

-

-

5ème année

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-

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2ème année

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24

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-

Sème année

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-

-

-

Total

Total

73 64 36

72

75

82

73

49

524

90

41

.

37

168

214

102

60

46

0

18 2 2 63

Source : Document MARA-DEAFP. Formations relevant du Ministère de l'agriculture et de la réforme agraire. Septembre 1973.

Note : 1/ Il est prévu la oréation de trois nouveaux centres de formation agricole au cours du Plan 1973-1977.

EFM/66 Annexe 40

PIAN DE FORMATION D'AGENTS TECHNIQUES D'AGRICULTURE, 1973-1977

Agents techniques

Agri culture-

Elevage

Eaux et forêts

Génie rural

Topographie

I956-1967

1 1

1

1

1

Plan 1968-I972

1 1

1

1

1

Plan 1973-1977

1973

90

41

37

1974

118

200

25

30

40

I975

300

200

25

30

40

I976

300

200

25

30

40

1977

300

200

25

30

40

Total Plan 1973-

.. 1977

I.IO8

841

100

120

197

Sources : - Documents préparatoires au plan Enseignement agricole 1973-1977 -notamment Commission de l'Agriculture et des Barrages - Groupe 6 -Rapport du sous-groupe Formation - avril 1972.

- Document MARA-DEAFP Formations relevant du Ministère de l'Agriculture et de la Réforme agraire - septembre 1973»

Note : l/Crlation prévue de trois centres complémentaires. Ouverture en octobre 1974. Effectifs prévus dans l'hypothèse ou le cycle de formation d'agents techniques agricoles serait réduit a un an au lieu de deux actuellement.

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Formation au Maroc

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Formation au

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Formation

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Formation au

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Formation

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Ingénieurs d'application

Agriculture Eaux et forêts Travaux ruraux et topographie Technologie alimentaire

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Adjoints techniques

Agriculture Horticulture Elevage Eaux et forêts Génie rural Topographie Mécanique agricole

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EFM/66

Annexe 4l

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EPM/66 Annexe 42

ENSEIGNEMENT AGRICOLE

EXEMPLE D'HORAIRE: ECOLE D'HORTICULTURE DE MEKNES

Enseignement général

Enseignement technique

Enseignement en sciences économiques et sociales

Sports et santé

Total

Cours

1ère année

280 h

320 h

45 h

105 h

750 h

2ème année

30 h

465 h

220 h

90 h

805 h

Travaux pratiques

1ère année

18 h

355 h

373 h

2ème année

18 h

320 h

338 h

Source ; Ministère de l'Agriculture.

Note : Deux stages par an: l'un de 4 semaines en avril, l'autre de 3 semaines en été, dans des exploitations maraîchères privées.

EM/66 Annexe 43

ENSEIGNEMENT AGRICOIE

COMPOSITION DU CORPS PROPESSORAL

Ecole d'Agriculture d'Ellouizia

Ecole d'Agriculture de Souihlo

Ecole d'Agriculture de Zraieb

Ecole du Génie Rural et de Topographie de Meknès

Ecole d'Horticulture de Maknès

Ecole de Mécanique agricole à Sidi Bouknadel

Ecole Royale d'Elevage de Pouarat

Ingénieurs, d'Etat

3

4

-

2

1

1

4

Ingénieurs

d'application

5

1

3

2

4

6

-

Adjoints et agents

techniques

7

8

5

8

4

8

9

Total

15

13

8

12

9

15

13

Source; Ministère de l'Agriculture.

EPM/66 Annexe 44

ENSEIGNEMENT AGRICOLE

REPARTITION PES ELEVES SELON LEUR CHOIX ET PAR ECOLE, 1971/72

N. Ecoles—'

Choix^v exprimés N.

1er choix

2ème choix

3ème choix

4ème choix

5ème choix

Total

Institut Hassan II

Agronomie

42

42

Médecine vétéri­naire

14

4

18

Ecole Nationale Forestière de Salé

9

3

4

16

Ecole Nationale des Travaux Ruraux et Topographie

3

7

5

10

25

Ecole Nationale d'Agricul­ture de Meknès

3

5

11

13

8

4o

Total

71

19

20

23

8

141

Source; Compte rendu d'activités de l'iNAV Hassan II, octobre 1971 - septembre 1972.

Note : 1/ Non encore créée à l'époque, l'Ecole Nationale de Technologie Alimentaire n'est pas mentionnée ici.

EFM/66 Annexe 45

ENSEIGNEMENT AGRICOIE

LISTE DES DEPARTEMENTS DE L'INSTITUT AGRONOMIQUE ET VETERINAIRE HASSAN II

1. Département sciences du milieu

écologie végétale et bioclimatologie géologie - pédologie sciences du sol et agro-pédologie analyse des sols

2. Production végétale

agriculture - agronomie physiologie végétale amélioration des plantes phytiatrie avec 4 laboratoires: phyto-pathologie zoologie virologie microscopie électronique

3. Productions animales

amélioration génétique alimentation animale unités de production parasitologic

4. Equipement

génie rural

industries alimentaires

5. Sciences humaines

6. Stages

7» Nutrition humaine et biochimie

Par ailleurs, la section vétérinaire nouvellement créée comprend les départements suivants:

anatomie physiologie histologie - anatomie pathologique biochimie parasitologie microbiologie pathologie médicale pathologie de la reproduction hygiène et inspection des denrées

Source; Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II.

E F M / 6 6 Annexe 46

DONNEES SUCCINCTES SUR IA PROVINCE DE MEKNES

La population estimée en 1971 à quelque 76O.OOO habitants (5 % de la population totale marocaine) est répartie de façon sensiblement égale entre la ville et la campagne. Les deux p8les d'attraction urbains prin­cipaux sont Meknès (250.000 habitants) et Fes (325.000 habitants) capitale de la province voisine. Il existe par ailleurs un réseau de petites villes et bourgs, centres secondaires d'activités économiques locales pouvant être développées.

Au plan scolaire, la province de Meknès se situe au-dessus du taux moyen national de scolarisation, ceci tenant plus à l'importance relative de la population urbaine de la province qu'à une meilleure scolarisation des campagnes.

_ population scolarisée population totale

- moyenne nationale 8,0 %

- province de Meknès 9,Q %

- taux les plus forts (préfecture de Casablanca 15*0 % (préfecture de Rabat 13,5 %

- taux les plus faibles (province de Ouarzazate 4,6 % (province de Marrakech 5,0 %

- province d'OuJda (répartition population urbaine/ population rurale sensiblement identique à celle de Meknès) 11,0 %

La région possède un réseau relativement important d'établissements et de centres de formation agricole:

- l'Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès, - les Ecoles Régionales d'Horticulture et de Génie Rural-Topographie, - le Centre Régional d'Animation et de Formation Agricole (CRAFA)

à Bouderbala destiné à la formation de jeunes ruraux et au perfec­tionnement des agents de vulgarisation agricole,

- sept Centres de Travaux, unités de base de la vulgarisation.

L'émetteur radio de Sebaa-Aioun près de Meknès diffuse les programmas nationaux sur trois chaînes (chaîne A en langue arabe, chaîne B en français, chaîne C en berbère, espagnol et anglais) ainsi que des programmes régionaux. L'ensemble de la province reçoit ces émissions et l'emploi de récepteurs transistors est généralisé dans les campagnes.

EPM/66 Annexe 46 page 2

Un émetteur de television est installé à Zerhoum. Il diffuse le programme national. Les émissions sont reçues dans la plus grande partie de la province mais l'équipement des campagnes en récepteurs reste.encore faible.

Les types d'agriculture sont variés: agriculture pluviale traditionnelle ou moderne à base de céréales, de légumineuses et de vigne. Zones de culture irriguées autorisant l'arboriculture et le maraîchage. Pratique assez géné­rale de l'élevage bovin et ovin surtout chez les petits et moyens exploitants.

La terre est inégalement répartie entre les différents exploitants agricoles. La majeure partie d'entre eux cultivent une superficie inférieure ou égale à 4 hc. Par ailleurs, une partie importante de la population rurale est composée de paysans sans terre vivant d'emplois occasionnels.

La production d'une exploitation de 4 ha menée selon les modes traditionnels en zone de culture sèche assure la subsistance d'une famille rurale de 5-6 personnes et fournit un revenu monétaire de quelque 150 DH (soit 30 $.EU). Pour accroître ce maigre revenu les exploitants effectuent à l'extérieur (chantiers de Promotion Nationale - travail salarié sur des exploitations plus importantes) un certain nombre de journées de travail qui leur sont rétribuées au taux moyen de 5 DH par jour.

EFM/66 Annexe 47

CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE DE MEKNES

Le projet, dont le financement a été demandé" au groupe de la Banque mondiale, s'étend sur quatre communes rurales du cercle d'El Hajeb au Sud-Est de Meknès. Il concerne globalement une population rurale de 65«000 personnes (1/6 de la population rurale de la province) regroupées en 11.700 foyers.

La répartition socio-professionnelle de cet ensemble humain est actuelle­ment la suivante:

- 4.600 exploitants agricoles pour 57.600 ha de terres cultivées

. 3«150 cultivant une superficie agricole comprise entre 0 et 10 ha (2.000 en zones de culture sèche (1.150 en terres irriguées

I.25O une superficie comprise entre 10 et 50 ha

. 200 une superficie supérieure ou égale à 50 ha

- 5»600 ouvriers agricoles (permanents: 1.100

(occasionnels: 4.500

- 8OO employés du secteur tertiaire

- 700 "sans emploi".

S'inscrivant dans le cadre de la politique de réforme agraire le projet a pour objectif la constitution d'exploitations agricoles viables (critère: revenu annuel d'environ 800 EU.$) par remembrement, aménagement et mise en culture de nouvelles terres, agrandissement de certaines exploitations existantes et création de nouvelles, attribuées à d'actuels paysans sans terre.

Ainsi la superficie cultivée passera de 57.600 à 80.550 ha et le nombre des exploitations toutes "viables" s'élèvera à 6.230 par:

la création de 1.630 exploitations nouvelles (750 en cultures sèches, 880 orientées vers la culture maraîchère) attribuées à d'actuels ouvriers agricoles,

l'agrandissement et le remembrement de 1.700 exploitations anciennes de cultures sèches.

EPM/66 Annexe 47 page 2

Par ailleurs l'obligation de mise en valeur faite aux nouveaux exploitants procurera un total approximatif de 1.200.000 journées de travail aux 4.000 chefs de famille restant sans terre après le riaménagement.

Un encadrement technique renforcé sera mis en place et les 5*330 exploitants concernés directement par le projet constitueront 130 coopératives

• de la réforme agraire, elles-même rassemblées en une quarantaine de groupements, supports d'activités visant à l'organisation de la production, de la distribution du crédit et de la commercialisation.

Le projet prévoit en outre le renforcement de l'infrastructure et de l'équipement économique et social notamment au niveau d'"agro-villages", sièges des groupements de coopératives et centres d'activités économiques locales liées à l'accroissement de la production agricole et créatrices de nouveaux emplois.

EFM/66 Annexe 48

EMETTEURS DE RADIO ET DE TEIEVTSION AUX ENVIRONS DE MEKNES

1. Radio

Emetteurs de Sebaa Aïoun (Meknès)

Chaîne A (langue arabe) 21 heures par jour de 06.00 à 03.00 h.

Un émetteur ondes moyennes 4-91 m (6ll Khz) l4o Kw Un émetteur modulation de fréquence 1 Kw Deux émetteurs ondes courtes 48,46 m (6.190 Khz)

42,l£ m (I5.I85 Khz)

Chaîne B (langue française) l8 heures par jour de O6.OO à 24.00 h.

Un émetteur ondes moyennes 428 m (701 Khz) l4o Kw Un émetteur modulation de fréquence 1 Kw Un émetteur ondes courtes 4l m (7.225 Khz)

Chaîne C (06.OO à 09.OO h espagnol, 09.00 à 12.00 h anglais, 12.00 à 24.00 h berbère).

Un émetteur ondes moyennes 288 m (1.043 Khz) 25 Kw

î. Télévision 48 heures par semaine en arabe 8 heures par semaine en français

Un émetteur à Zerhoum Meknès, canal M4, I80 Kw (diffuse le programme en arabe seulement)

Source; Radio et Télévision Marocaine (RTM).

EPM/66 Annexe 49

PROJET D'EDUCATION EXTRA-SCOLAIRE T.TKR A DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT RURAL

Les divers types de formation prévus, et les modalités de mise en oeuvre

L'action se décomposerait en deux phases successives

Dans un premier temps (un an environ), elle s'orienterait principalement sur la zone du projet de développement rural intégré du cercle d'El Hajeb (1/6 de la population rurale de la province).

Elle s'étendrait dans un deuxième temps à l'ensemble de la population rurale provinciale selon une progression à déterminer en fonction des résultats obtenus au cours de la première étape et des nouveaux programmes de développement élaborés pour d'autres zones de la province.

Il n'est pas exclu toutefois que diverses actions d'information et de sensibilisation utilisant des mass-média soient entreprises dès le démarrage pour l'ensemble provincial, étant entendu que l'évaluation des résultats de ces actions ne pourrait être menée de façon suffisamment approfondie au cours de la première période que sur la population des quatre communes du cercle d'El Hajeb.

1. Catégories de population concernées par une action éducative extra­scolaire et thèmes proposés

Ces diverses catégories sont établies .a partir de l'examen de la situation socio-professionnelle dans la zone du projet de développement rural intégré.

On peut schématiquement dresser le tableau suivant:

EEM/66 Annexe 49 page 2

Catégories

1.Nouveaux exploitants

2.Exploitants ayant bénéficié d'agrandissements de leurs exploita­tions

3.Représentants et membres des conseils d'admi­nistration des coopératives de la réforme agraire

4.Responsables et représentants des groupements de coopératives

Effectifs

I.630 (880 cultures maraîchères) (750 cultures sèches)

I.700 - cultures sèches

130 nouvelles coopératives 30 anciennes, soit un total de quelque 640 représentants des coopératives

40 groupements soit quelque l60 responsa­bles

Caractéristiques principales et besoins en formation

Anciens ouvriers agricoles, paysans sans terre, leur situation antérieure économique et sociale les prépare peu à assumer des responsabilités de chefs d'exploita­tions . Formation à orienter principalement sur: - organisation et gestion de l'exploitation

- techniques culturales (variables seion les types d'exploitations)

et servant de support a un programme d'alphabétisation fonctionnelle.

Anciens "petits exploitants" tradi­tionnels - besoins en formation assez voisins de ceux des "nouveaux exploitants".

Représentants issus des deux catégories précédentes. Mêmes besoins en formation de base que ces dernières. Besoins complémentaires dans les domaines relatifs à l'organisation et à la gestion, au crédit et a la commercialisation.

Issus des catégories précédentes. Besoins complémentaires en forma­tion: connaissance plus précise et plus complète des problèmes de gestion, crédit, commercialisation. Connaissance des circuits économi­ques nationaux. Connaissance des techniques d'information et de communication de groupe. Formation à la "formation".

EFM/66 Annexe 49 page 3

Categories Effectifs Caractéristiques principales et

besoins en formation

5.Ouvriers agricoles paysans sans terre

4.000 Population hétérogène composée d'une part d'ouvriers agricoles permanents bénéficiant d'un revenu supérieur ou égal aux petits exploitants et ayant acquis au sein d'exploitations de type moderne une certaine techni­cité; d'autre part d'ouvriers temporaires embauchés à vil prix pour les besognes les plus dures et les moins "éducatives". Dans le cadre du développement écono­mique de la zone, divers emplois nouveaux s'offriront à eux: - emplois liés directement à l'accroissement de la production agricole : . conducteurs de tracteurs . magasiniers dans les coopéra­tives et centres de collecte des produits

. tailleurs et greffeurs d'arbres fruitiers...

- emplois artisanaux et commerciaux nouveaux suscités par l'accrois­sement des revenus : . amélioration de l'habitat . réparation de matériel . commerce ...

Les besoins en formation seront de deux catégories: - besoins en information et formation de base à satisfaire dans le cadre de vie actuel des intéressés

- besoins en formation plus spécia­lisée après analyse des nouveaux emplois offerts et dont la satis­faction nécessitera des regroupe­ments périodiques des candidats concernés.

EPM/66 Annexe 49 page 4

Catégories

6.Jeunes ruraux non alphabetes

7.Jeunes ruraux alphabetes

Effectifs

50 % de la jeunesse rurale de la zone

50 % de la jeunesse rurale de la zone

Caractéristiques principales et besoins en formation

Catégorie recoupant les catégories 1, 2, et 5« Besoins en formation comparables à ceux évoqués pré­cédemment, mais possibilité de mise en oeuvre de programmes de formation plus complets compte tenu de la plus grande dispo­nibilité des jeunes et de leur plus grande facilité à acquérir des connaissances nouvelles. Accentuer l'effort d'alphabétisation et de pré-formation professionnelle.

Prévoir pour eux notamment au ni­veau des "agro-villages" des sessions d'initiation à la techno­logie leur assurant une "pré-formation professionnelle" - pré­voir ensuite un certain nombre de filières plus spécialisées pouvant être suivies de façon souple par les jeunes intéressés. En contrepartie envisager de faire Jouer à ces jeunes un role de dé-multiplicateur de l'action éducative à entreprendre auprès des jeunes analphabètes.

2. Localisation des actions éducatives à entreprendre et modalités de mise en oeuvre de ces actions

2.1 Localisation

Les lieux d'application des actions éducatives sont multiples, entre autres pour la première phase:

- hangars et locaux des groupements de coopératives (4o) au niveau des agro-viliages,

- salles de réunion des coopératives de la réforme agraire (l6o),

EFM/66 Annexe ^9 page 5

salles d'écoles pendant les périodes de vacances scolaires ou le soir,

locaux provisoires des chantiers de promotion nationale,

locaux ou hangars des centres de travaux agricoles,

locaux du centre régional d'animation et de formation agricole (CRAFA) de Bouderbala,

centre de formation de vulgarisateurs,

- écoles régionales d'horticulture et de génie rural de Meknès,

école nationale d'agriculture de Meknès.

Les stages et sessions organisés en ces divers lieux varieront en durée (quelques jours à J>-k mois) et en effectifs (15 a 40 stagiaires) en fonction des thèmes étudiés, des besoins en qualification des stagiaires et de leur rôle dans le projet.

Pour certains locaux un équipement complémentaire est à prévoir: matériel pour l'accueil de stagiaires et équipement pédagogique simple d'une part, appareils radios et télévisions pour la réception des programmes d'information et de formation utilisant les moyens de communication de masse d'autre part.

2.2 Modalités de mise en oeuvre

Le Centre National de Recherche en Vulgarisation créé au sein de l'Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès serait chargé de l'impulsion, de l'organisation et de la mise en oeuvre du projet, ainsi que de l'évaluation permanente des actions entreprises sous le controle du Conseil provincial de coordination du programme éducatif extra-scolaire.

Il disposerait pour ce faire des ingénieurs marocains et des spécialistes étrangers prévus au projet (au total 15 à 20 supérieurs).

Il est très souhaitable à la fois pour le projet et pour les intéressés que les promotions successives d'ingénieurs-élèves de l'ENA de Meknès (section "Techniques et Développement") effectuent leur troisième année d'étude en "situation professionnelle" sur l'opération projetée, participant ou condui­sant des stages de formation et aidant à la préparation des documents écrits ou visuels nécessaires à la conduite de ces stages et au "suivi" de la forma­tion, soit approximativement ^0 ingénieurs-élèves chaque année.

De la même façon, seront amenés a participer à l'action les agents vulgarisateurs formés ou perfectionnés au centre de formation de vulgari­sateurs.

EFM/66 Annexe 49 page 6

Afin de permettre une démultiplication rapide de l'action éducative, l'effort initial est à porter sur la formation de formateurs: des sessions en ce domaine sont à organiser à divers niveaux:

- à l'ENA de Meknès pour les ingénieurs-élèves,

- dans les écoles régionales d'agriculture, au centre de formation de vulgarisateurs et au CRAFA de Bouderbala pour les cadres moyens participant à l'action,

- dans les premiers groupements de coopératives, pour les représentants élus ou désignés de ces organisations,

- dans chaque "agro-village" en utilisant les locaux disponibles (salles communales - écoles ...), pour le plus grand nombre de jeunes ruraux alphabètes susceptibles, en échange de la formation complé­mentaire reçue, de participer à la formation des jeunes analphabètes.

Les moyens à mettre en oeuvre sont de différentes sortes:

- les mass média interviendront principalement pour les programmes généraux de sensibilisation et d'information: leur mise en oeuvre nécessitera une entente préalable entre les différents départements ministériels Intéressés et les équipes interdisciplinaires re­groupant des techniciens de la radio et de la télévision et des spécialistes du projet d'action éducative.

- des programmes plus spécifiques de formation pourront également être diffusés par radio ou par utilisation combinée de la radio et de projections de diapositives (radiovisión).

On peut également prévoir l'emploi d'équipements mobiles vidéo.

l'utilisation de moyens plus simples (tableaux de feutre, projec­tions diapositives - films 8 mm) demeurera la règle pour des formateurs ne touchant qu'un nombre relativement restreint de bénéficiaires et dont le caractère non répétitif ne justifiera pas la mise en oeuvre de moyens plus importants,

des documents écrits (brochures simples - tracts - affiches) ainsi que des bandes dessinées (à condition qu'elles soient particulièrement adaptées au contexte particulier justifiant leur emploi) s'ajouteront aux moyens précédemment enumeres.