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ENQUÊTE PUBLIQUE GRENOBLE ALPES METROPOLE Commune de CHAMPAGNIER (38) Élaboration du Plan Local d’Urbanisme Dossier n° E1500364/38 Enquête publique du 18 février 2016 au 19 mars 2016 RAPPORT D’ENQUÊTE

Enquête publique PLU Champagnier · La vallée, situé à 200 mètres d’altitude environ, orientée Nord-Sud, est étroite : elle est bordée à l’Ouest par le Drac, et à l’Est

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ENQUÊTE PUBLIQUE

GRENOBLE ALPES METROPOLE

Commune de CHAMPAGNIER (38)

Élaboration du Plan Local d’Urbanisme

Dossier n° E1500364/38

Enquête publique du 18 février 2016 au 19 mars 2016

RAPPORT D’ENQUÊTE

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Sommaire

1- Objet de l’enquête......................................................................................................51.1 -Généralités......................................................................................................................51.2 -Cadre réglementaire........................................................................................................61.3 -Présentation du projet....................................................................................................111.4 -Composition du dossier.................................................................................................13

2-Organisation et déroulement de l’enquête.................................................................152.1 -Préparation de l’enquête................................................................................................152.2 -Information du public....................................................................................................15

2.2.1 -Informations concernant l’enquête publique....................................................................152.2.2 -Informations concernant le projet : bilan de la concertation............................................16

2.3 -Déroulement de l’enquête.............................................................................................172.3.1 -Les permanences..............................................................................................................172.3.2 -Rencontres et visites sur place.........................................................................................172.3.3 -Clôture de l’enquête.........................................................................................................182.3.4 -Remise du Rapport...........................................................................................................18

3-Observations formulées............................................................................................183.1 -Bilan des observations..................................................................................................183.2 -Répartition des observations par thème sur le projet....................................................19

4-analyses personnelles des observations et avis..........................................................194.1 -Des PPA........................................................................................................................19

4.1.1 -Conseil départemental de l’Isère, CD38 :.........................................................................194.1.2 -Direction Départementale des Territoires........................................................................204.1.3 -SCoT................................................................................................................................244.1.4 -GRT gaz...........................................................................................................................264.1.5 -Chambre d’agriculture de l’Isère......................................................................................28

4.2 -Des observations du public...........................................................................................304.2.1 -Les Orientations d’Aménagements Programmées (OAP)................................................31

a )Site de l’AMBULANCE..................................................................................................31b )Site du PIOLLIER............................................................................................................32

4.2.2 -Les Emplacements Réservés (ER)....................................................................................334.2.3 -La zone AU1....................................................................................................................344.2.4 -Les parcelles classées en « Poumon vert » au titre de l’article L 123-1-5 III 5° du Code del’Urbanisme (L151-23)...............................................................................................................364.2.5 -L’agriculture....................................................................................................................444.2.6 -Les Aléas,.........................................................................................................................474.2.7 -Les demandes de constructibilité.....................................................................................494.2.8 -Les demandes et observations diverses............................................................................59

4.3 -Réponse de Grenoble Alpes Métropole aux questions posées par la Commissaire enquêtrice.............................................................................................................................65

5-Conclusions motivées...............................................................................................67

5-Conclusions motivées...............................................................................................695.1 -Rappel du Contexte.......................................................................................................695.2 -En conclusion,...............................................................................................................69

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ANNEXES : A1 : Procès verbal de synthèse A2 : Mémoire en réponse A3 : Lettre de demande de report de remise du rapport

PIÈCES JOINTES AU DOSSIER : PJ1 : Annonces légales parues dans le Dauphiné Libéré des 21 août et 11 septembre

2015PJ2 : Annonces légales parues dans les Affiches de Grenoble et du Dauphiné des 21 août et 11 septembre 2015PJ3 : Plan des affichagesPJ4 : Certificat d’affichagePJ5 : Écho Champagnard n°15PJ6 : Site internet de la METRO

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ABRÉVIATIONS

A : classement en zone Agricole du PLU Ap : " " " de protection paysagère du PLUALUR : Accès au Logement et Urbanisme RénovéAU : zone de future urbanisation dans un PLUCCI : Chambre de Commerce et de l’IndustrieCCSG : Communauté de Communes du Sud GrenobloisCDPENAF : Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels Agricoles et ForestiersCD38 : Conseil Départemental de l’IsèreCE : Commissaire EnquêtriceCES : Coefficient d’Emprise au Sol CMD : Conduite de Matières DangereusesCODERST : Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et TechnologiquesCOS : Coefficient d’Occupation du Sol DDT : Direction Départementale des TerritoiresDOO : Document d’Orientations et d’ObjectifsDTA : Directive Territoriale d’AménagementER : Emplacement RéservéERP : Établissement Recevant du PublicHa : HectareIGH : Immeuble de Grande HauteurLAAAF : loi Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la ForêtMETRO : Grenoble Alpes MétropoleN : classement en zone Naturelle du PLU OAP : Orientation d’Aménagement et de ProgrammationPADD : Projet d’Aménagement et de Développement DurablePAEC : Plan Air Énergie Climat PLH : Plan Local de l’HabitatPLU : Plan Local d’UrbanismePPA : Personnes Publiques AssociéesPPA : Plan de Protection de l’AtmosphèrePPRT : Plan de Prévention des Risques TechnologiquesPOS : Plan d’Occupation des SolsPV : Procès VerbalRD : Route DépartementaleRUG : Région Urbaine GrenobloiseSDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des EauxSCoT : Schéma de Cohérence TerritorialeSRCAE : Schéma Régional Climat Air ÉnergieSRCE : Schéma Régional de Cohérence Écologique SUP : Servitude d’Utilité PubliqueLoi SRU : Loi de Solidarité et de Renouvellement UrbainU : classement en zone Urbaine dans le PLUZAC : Zone d’Aménagement ConcertéZAE : Zone d’Activités ÉconomiquesZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Floristique et Faunistique

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1- Objet de l’enquête

1.1 -Généralités

La commune de CHAMPAGNIER, 1 280 habitants en 2013, est située à 11 kilomètres ausud du centre-ville de Grenoble.Le territoire se répartit en deux entités distinctes, la vallée, où est située la zone d’activité« les Isles de Champagnier », et le plateau :

➢ Le plateau, desservi par la RD64 est situé à environ 500 mètres d’altitude, il esttrès agricole et il est ceinturé par des côtières boisées. Le village est sur le plateau, il est composé d’un centre bourg ancien, assezétendu, auquel se sont ajoutés plusieurs lotissements. Il n’y a pas de hameau, et malgré la très grande proximité de l’agglomérationgrenobloise, le paysage est très rural et il est remarquable. En effet, on découvre l’ensemble des massifs montagneux qui entourentGrenoble : les massifs de Belledonne, de la Chartreuse, du Vercors, de l’Oisans.À noter, qu’il n’y a qu’un seul commerce dans le village, un restaurant,« l’Étable de Champagnier ».

➢ La vallée, situé à 200 mètres d’altitude environ, orientée Nord-Sud, est étroite :elle est bordée à l’Ouest par le Drac, et à l’Est par le coteau qui monte auplateau. Cette vallée, est essentiellement à vocation industrielle bien que l’usinePOLIMÉRI, sur la commune de Champagnier, ait fermée en 2006. Il y a également plusieurs conduites de transport de matières dangereusesalimentant la plate-forme chimique de Pont de Claix.La vallée est également un lieu de communication important : le long de celle-ci, se trouvent la ligne de chemin de fer Grenoble-Veynes, (il n’y a pas de gare àChampagnier), ainsi que la RD 1085 ou N85 desservant Vizille, Gap, La Mure,ou la vallée de l’Oisans. Cette route est donc très fréquentée (déplacementspendulaires et touristiques).Quelques habitations se trouvent dans cette zone, en particulier une anciennecitée EDF devenue privée, en limite de la commune de Pont de Claix.

L’activité économique de Champagnier se répartit entre une agriculture dynamique et uneindustrie « en perte de vitesse » avec la fermeture de l’entreprise Poliméri en 2006.Champagnier n’offre que 149 emplois pour 559 actifs, l’impact de la fermeture de Polimériayant été très important. La grande majorité des actifs vont au travail en voiture particulière.

L’agriculture est essentiellement conventionnelle, elle est majoritairement orientée versl’élevage bovin viande, la production de lait ayant totalement disparue. Elle se diversifieavec le pensionnat et l’élevage de chevaux.À noter, qu’une exploitation pratique la vente à la ferme.

La commune de Champagnier est très concernée par les risques technologiques. En effet,elle est en limite au Nord avec Pont de Claix et au Sud avec Jarrie qui accueillent, dans lavallée, de nombreuses activités industrielles chimiques classées « SEVESO ».

La commune de Champagnier est quasiment intégralement couverte par le PPRT desétablissements ARKEMA et AREVA-CEZUS à Jarrie. Le PPRT, approuvé par arrêté préfectoral le 20 décembre 2010, a été mis en révision le 21décembre 2011 et a été approuvé par arrêté préfectoral le 20 mai 2015.

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À noter que le temps de la révision de ce PPRT, l’urbanisme a été bloqué sur la communede Champagnier .La commune est également concernée par le PPRT des établissements ISOCHEM-VEN-COREX à Pont de Claix : celui-ci a été prescrit le 21 décembre 2011 et n’a pas étéapprouvé à ce jour.

Champagnier est une commune très résidentielle, avec une pression foncière très forte dueà la très grande qualité de vie qu’elle offre à ses habitants alors qu’elle est aux portes deGrenoble.Sa population a doublé de 1968 à 2011, mais son augmentation a été quasiment stoppé àpartir de 2011 par la mise en révision du PPRT de Jarrie et la non approbation du PPRT dePont de Claix. L’urbanisation ne pourra reprendre qu’après l’approbation des deux PPRT : c’est fait pourcelui de Jarrie en mai 2015 et à priori cela sera mi 2017 pour le PPRT de Pont de Claix.

La commune de Champagnier est également soumise à des risques naturels, inondations etglissements de terrain.

La zone en bordure du Drac a un intérêt environnemental très fort : malgré la présence deplusieurs « carriers » sur l’emplacement de l’ancienne carrière de Champagnier, cet espaceest en partie couvert, depuis 2009, par la Réserve Naturelle Régionale des Isles du Drac.Il s’y trouve également une ZNIEFF de type 1 et une ZNIEFF de type 2 ainsi qu’uncorridor écologique d’intérêt régional.

En ce qui concerne l’organisation territoriale, la commune de Champagnier faisait partie dela communauté de communes du Sud grenoblois (CCSG) depuis le 1er janvier 2003.Au 1er janvier 2014, la CCSG a fusionné avec la METRO et le Balcon Sud Chartreuse pourformer la nouvelle communauté d’agglomération Grenoble Alpes Métropole.Celle-ci est devenue métropole au 1er janvier 2015 et exerce notamment les compétencesurbanisme, eau, assainissement…

La commune de Champagnier est également couverte par le Schéma de Cohérence Terri-torial (SCoT) de la Région Urbaine Grenobloise, RUG.

1.2 -Cadre réglementaire

La commune de Champagnier est dotée d’un Plan d’Occupation des sols qu’elle aapprouvé le 21 juin 1988, puis révisé le 21 février 2001, mis à jour en 2006, et modifié le1er octobre 2007 et le 20 avril 2009.

Le 10 juillet 2009, par délibération, le conseil municipal, considérant que son POS « posedes difficultés d’application et qu’il ne correspond plus aux objectifs d’aménagement et dedéveloppement durable poursuivis par la commune » a prescrit la révision de son POS enPlan Local d’Urbanisme.

Cette délibération précise les objectifs poursuivis par la commune, à savoir :

➢ « affirmer le caractère rural du village, conserver et valoriser les éléments carac-téristiques du paysage, protéger les terres agricoles et naturelles, améliorer lesdéplacements intérieurs et extérieurs à la commune.

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➢ choisir un avenir durable pour le village, promouvoir un modèle d’urbanisationmoins consommateur d’espace, favoriser les constructions de haute qualitéenvironnementale, améliorer la gestion de l’eau et inciter à la réduction de laconsommation des énergies.

➢ créer de la richesse et de l’emploi, développer la ZAE des Isles (activités indus-trielles et tertiaires), encourager l’implantation d’activités économiques nonnuisantes dans le village, favoriser les hébergements touristiques.

➢ conforter la vie de village et l’animation, mettre en valeur les espaces publics,diversifier l’offre de logements pour accueillir toutes les tranches d’âge de lapopulation, favoriser la mixité sociale, soutenir les associations.

➢ favoriser une gestion publique démocratique, conforter la citoyenneté, laresponsabilité et le civisme, pérenniser les ressources fiscales, gérer les risquesnaturels et technologiques ».

Cette délibération prévoit également les modalités de la concertation, à savoir ;

➢ 3 réunions d’information,

➢ Un bulletin d’information spécial PLU diffusé en début de procédure,

➢ une information suivie sera exposé dans les comptes rendus du conseilmunicipal et dans le bulletin municipal.

Le 16 septembre 2013, le conseil municipal a débattu des orientations du PADD.

Le 1 er janvier 2015, la METRO, devenue communauté d’agglomération, a pris la compé-tence urbanisme de l’ensemble de ses communes membres.

En date du 2 février 2015, la commune de Champagnier a autorisé la poursuite de laprocédure de PLU par Grenoble Alpes Métropole.

Le 3 avril 2015, le conseil Métropolitain a décidé de poursuivre la procédure d’élaborationdu PLU de Champagnier.

Le 3 juillet 2015, le conseil Métropolitain a réalisé le bilan de la concertation et arrêté leprojet de PLU de CHAMPAGNIER.

L’Autorité Environnementale, a rendu son avis1 en date du 2 mars 2015, par la Décision08214U0175 n°232 concluant à l’absence de nécessité de réalisation d’une étude environ-nementale.

La Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles etForestiers (CDPENAF), saisie conformément à l’article L112-1 du code rural et de la pêchemaritime et L 151-12 du code de l’urbanisme, a rendu son avis2 le 5 février 2016.Elle a émis, à l’unanimité, un avis favorable « aux dispositions du règlement du PLU de lacommune de Champagnier qui régissent les règles d’implantation et les conditions dehauteur, d’emprise et de densité des extensions et des annexes en zone naturelle », assortisdes observations suivantes qui devront être prises en compte avant l’approbation du PLU :« Le rapport de présentation devra justifier les règles relatives aux extensions ou annexesen zone A, ou N opposables dans les règlements écrit et graphique du projet de PLUcomme le prévoit l’article L151-12 ».

1 Pièce IV chapitre 6-9 du dossier mis à l’enquête publique2 Pièce IV chapitre 6-10 du dossier mis à l’enquête publique

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En date du 21 août 2015, le projet de PLU a été notifié pour avis aux Personnes PubliquesAssociées.La liste des PPA est composée par le Préfet (Direction Départementale des Territoires del’Isère), et par les Présidents de la Région Rhône-Alpes, du conseil départemental, de laCCI de Grenoble, de la Chambre des Métiers et de l’artisanat, de la Chambre d’agriculture,du Syndicat Mixte des Transports en Commun, de l’établissement public du SCoT RégionUrbaine Grenobloise.Le projet de PLU a également été adressé aux communes limitrophes : Varces, Échirolles,Pont de Claix et Jarrie.

Le Porter à connaissance, PAC, préfectoral en date du 7 avril 2011, synthétise les informa-tions nécessaires, notamment les études, directives et servitudes qui doivent être prises encompte par la commune.Suite à l’arrêt du PLU, un Porter à connaissance complémentaire a été adressé à lacommune en date du 10 février 2016 concernant :

➢ l’ajout du périmètre AC3 de la Réserve Naturelle Régionale du DRAC AVAL,

➢ l’ajout PM2 de l’ancien site POLIMERI,

➢ l’ajout du périmètre des risques PM3 de Jarrie 2-ARKEMA-CEZUS

➢ la mise à jour I4 du réseau d’alimentation électrique Haute Tension

➢ l’ajout du périmètre I2 des servitudes de la chute DRAC AVAL

L’élaboration du projet de PLU de Champagnier est encadrée par plusieurs lois et doitrespecter les grands principes énoncés aux articles L110 et L121-1 du code de l’urbanisme.

➢ La loi SRU, Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre 2000, dontles enjeux pour le PLU sont :

➔ Équilibrer le renouvellement urbain et le développement urbain maîtriséd’une part, protéger les espaces naturels et agricoles d’autre part.

➔ Assurer la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dansl’habitat pour la satisfaction des besoins en matière d'habitat et d’activitéséconomiques.

➔ Économiser les espaces naturels, maîtriser les besoins en déplacement,préserver les ressources naturelles, sauvegarder le patrimoine bâti etprévenir risques et nuisances.

➢ La loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 portant Engagement National pour l'Envi-ronnement, dont les enjeux propres à cette loi s’ajoutent aux enjeux de la loiSRU.

Les PLU doivent donc également :

➔ Contribuer à la lutte contre les gaz à effet de serre et au développementdes énergies renouvelables

➔ Protéger la biodiversité➔ Lutter contre l'étalement urbain.

➢ La Loi ALUR, Accès au Logement et Urbanisme Rénové du 24 mars 2014 :Cette loi réaffirme la densification et la maîtrise de l’étalement urbain,(notamment par la suppression des outils réglementaires limitatifs de la densité)et supprime les COS.

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➢ La Loi LAAAF, Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la Forêt, du 11septembre 2014 : Cette loi complète voire revient sur la loi ALUR pour le traitement desconstructions en zones agricoles.

Ces nombreuses lois qui se sont succédées ont une constante qui est la maîtrise de l’éta-lement urbain et la préservation des ressources.

La commune de Champagnier doit par ailleurs prendre en compte les documents supracommunaux suivants :

➢ La DTA, Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes du Nord (6 mars2006),

➢ Le SDAGE du bassin Rhône-Alpes-Méditerranée (2010-2015),

➢ Le SRCAE Schéma Régional Climat-Air-Énergie, approuvé le 24 avril 2014, lePPA, Plan de Protection de l’Atmosphère de la région grenobloise, le Plan AirÉnergie Climat de l’aire métropolitaine grenobloise,

➢ Le SRCE, Schéma Régional, adopté par arrêté préfectoral du 16 juillet 2014.Il indique :pour la commune de Champagnier :

➔ la présence d’un corridor écologique d’un intérêt régional à restaurer,➔ que les abords du Drac sont considérés comme un réservoir de biodi-

versité,➔ que toute la partie boisée présente une perméabilité forte aux déplace-

ments de la faune,➔ qu’il y a une zone de conflit à l’ouest, sur la RN 85.

➢ Le Schéma de Cohérence Territoriale ( SCoT) de la Région Urbaine Greno-bloise approuvé par délibération de l’établissement public du SCoT du 21décembre 2012 et le Plan Local de l’Habitat arrêté le 19 décembre 2014 par leconseil métropolitain METRO.

Les grandes orientations du SCoT à l’échelle de la Région Urbaine Grenobloise(RUG) sont :

➔ Améliorer les équilibres sociaux, démographiques et économiques enmettant en perspective l’accueil des populations et d’actifs avec l’emploi,l’offre d’équipements et de services au sein des territoires.

➔ Mettre en valeur les milieux naturels, les terres agricoles et les ressourcespaysagères locales.

À l’échelle des territoires, ces orientations se déclinent en :➔ Organiser le développement à partir des pôles existants, en respectant

leurs poids relatifs dans le territoire,➔ Limiter l’étalement urbain➔ Réduire les obligations de déplacements.

La commune de Champagnier appartient au secteur « Sud Grenoblois » ce quiimplique la réaffirmation de son pôle principal, Vizille, la valorisation de sessites économiques, la protection de ses espaces agricoles et l’amélioration deses connexions, notamment en transports collectifs vers l’agglomération greno-bloise et les territoires voisins.

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Pour la commune de Champagnier le SCoT prévoit en particulier cf. DOO page284 :

➔ « Conforter en priorité le village en préservant les espaces agricolesstratégiques afin de structurer le développement du plateau,

➔ Valoriser le site de l’ancienne usine POLIMÉRI pour y développer unsecteur économique de niveau « région grenobloise » afin de permettrel’accueil d’activités complémentaires aux industries chimiques implantéesà Pont de Claix et à Jarrie,

➔ Valoriser le projet de remise en eau du Drac entre la centrale hydro-élec-trique de St Georges de Commiers et la confluence avec la Romanche enpermettant la relocalisation de la plate-forme de stockage et de vente degravats (site de l’ancienne carrière de Champagnier),

➔ Prévoir la requalification de la RN 85 et de ses abords afin d’améliorer lesconditions de circulation et de permettre le développement des transportscollectifs vers l’agglomération grenobloise ».

La commune de Champagnier est identifiée en tant que pôle secondaire dusecteur sud grenoblois ce qui implique une modération de la croissancedémographique.

Le SCoT définit, pour la production de logements, un objectif annuel maximumde 5,5 logements pour 1 000 habitants.

Le SCoT et le PLH autorise la commune de Champagnier à produire 104logements pour la période 2016/2027 en tenant compte d’un rattrapage de 3 anspour compenser l’attente de l’approbation des PPRT de Jarrie et de Pont deClaix.

Ces logements devront se répartir entre 60 % d’habitat individuel isolé occupantune surface de 700m² par logement et 40 % d’autres formes d’habitat occupant350m² par logement soit 58 100 m ².

Le SCoT prévoit d’augmenter cette surface de 50 % (DOO page 394) pourrépondre aux besoins des autres activités urbaines, ce qui correspond pour lacommune de Champagnier à une surface de 29 050m².

La totalité du foncier nécessaire pour la commune de Champagnier corresponddonc à une surface de 87 150 m².

La Place du Laca et le pôle « Mairie-église-Magnanerie-les 4 vents » sontidentifiés espaces préférentiels.

Le SCoT a également identifié plusieurs corridors écologiques à préserver,permettant de relier la vallée du Drac au plateau de Champagnier.

En terme paysager et patrimonial, Champagnier est également concerné par lesite du Saut du Moine et le site paysager emblématique du plateau de Champa-gnier.

En termes d’espace économique dédié, le SCoT a identifié la zone des Isles duDrac, anciennement POLIMÉRI.

La commune de Champagnier a dû élaborer son PLU dans ce cadre réglementaire etc’est à travers l’ensemble de ces documents que je formulerai mon avis.

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1.3 -Présentation du projet

En s’appuyant sur l’état des lieux et le diagnostic réalisé, la commune a défini des enjeuxqui, confrontés aux objectifs affirmés par la commune pour réviser son POS, a permis dedéfinir 5 orientations qui sont déclinées dans le PADD, Projet d’Aménagement et deDéveloppement Durable :

➢ Préserver et Valoriser le cadre de vie rural de Champagnier, ses composantesnaturelles, agricoles, forestières et paysagères :

➔ Conserver et affirmer les grands axes de déplacements de la faune➔ Conserver les zones à forts enjeux de biodiversité de Champagnier➔ Favoriser la biodiversité urbaine et ordinaire,➔ Protéger à long terme les espaces agricoles du plateau de Champagnier

dans un contexte de forte pression foncière ,➔ Assurer de bonnes conditions d’exploitation agricole aux exploitations, y

compris dans le centre village,➔ Concilier les activités agricoles avec les enjeux de protection des

paysages et des zones humides,➔ Maintenir les grandes continuités et structures paysagères,➔ Préserver les cônes de vue majeurs,➔ Préserver/valoriser les richesses paysagères et la qualité des ambiances

(patrimoine).

➢ Conduire un développement durable du village compatible avec les documentssupérieurs :

➔ Maîtriser le développement résidentiel,➔ Se développer en étant plus économe en foncier,➔ Stratégie générale du développement bâti futur de Champagnier,➔ Lutter contre le changement climatique à l’échelle et avec les moyens de

la commune ,➔ Améliorer la gestion des eaux usées et pluviales,➔ Prévenir les risques naturels et technologiques,➔ Prévenir les nuisances acoustiques,➔ Gestion des déchets.

➢ Conforter la vie du village, son animation :

➔ Conforter les pôles de vie du village (Place du Laca, l’espace des 4 vents,le pôle Mairie/Église/Cimetière),

➔ Diversifier le parc de logements dans ses formes urbaines et ses statutsd’occupation,

➔ Favoriser un « urbanisme de projet » sur plusieurs secteurs centrauxstratégiques,

➢ Créer de la richesse et des emplois localement, stimuler l’économie de Champa-gnier et celle du Sud Grenoblois :

➔ Accueillir de nouvelles activités économiques, des emplois sur le site dela ZAC des Isles,

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➔ Favoriser le développement des activités économiques non nuisantes(commerciales, tertiaires, de services) et des emplois dans le village,

➔ Encourager le développement des activités équestres et le tourismeéquestre à Champagnier,

➔ Maintenir et favoriser l’évolution des activités et emplois agricoles ycompris dans le centre village,

➔ Favoriser la desserte Haut Débit et le déploiement des réseauxnumériques à Champagnier

➢ Améliorer les déplacements internes et externes au territoire, Faciliter les modes doux de déplacements.

Le projet de PLU a retenu 5 Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) :

➢ OAP n°1 : site de la Ferrandière, réalisation d’au moins 13 logements, jumelés,groupés et / ou intermédiaires

➢ OAP n°2 : site de Piollier, réalisation d’au moins 4 logements, jumelés, groupéset / ou intermédiaires.

➢ OAP n°3 : site de l’Ambulance, réalisation d’au moins 4 logements, jumelés,groupés et / ou intermédiaires.

➢ OAP n°4 : mobilité centre village

➢ OAP n°5 : mobilité des Isles

En ce qui concerne plus particulièrement le logement et le foncier :Le projet de PLU prévoit la réalisation de 130 nouveaux logements pour les 12prochaines années, alors que le SCoT n’en autorise que 104. La commune justifie ce dépassement par le rattrapage du retard dû à la non approbationdes PPRT de Jarrie et de Pont de Claix.

La répartition des logements (60 % individuels et 40 % « autres formes d’habitat » estconforme aux prescriptions du SCoT.La commune prévoit 9 ha pour son urbanisation résidentielle, ce qui est légèrementsupérieur aux 8,715 Ha du SCoT.

Cela représente une économie de foncier de 35 % par rapport à la consommation passée(14,24 ha) au cours des 15 dernières années (1999-2014). En effet, de 1999 à 2014 (15 ans), 14,24 ha ont été consommés pour la réalisation de119 logements. En moyenne, chaque logement a occupé 1197 m2.Le projet de PLU prévoit la création de 130 logements sur environ 9ha, soit 692m2 parlogement

Évolution des zonages entre le POS et le PLU :

➢ Les zones à vocation résidentielle, urbaine ou à urbaniser diminuent de 15,07Ha

➢ Les zones urbaines ou à urbaniser à vocation économique diminuent de 44,09Ha

➢ La zone urbaine du domaine public ferroviaire n’est plus classée au PLU, ellecorrespond à 6,59 Ha

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➢ Les zones agricoles augmentent de 14,36 Ha

➢ Les zones naturelles et forestières augmentent de 51,38 Ha

1.4 -Composition du dossier

Le dossier mis à disposition du public est composé des pièces suivantes :

➢ I- Délibérations :

➔ du conseil municipal de Champagnier prescrivant l’élaboration partielledu PLU du 10/07/2009

➔ du conseil municipal de Champagnier autorisant la METRO à poursuivrele procédure de PLU du 30, janvier 2015

➔ du conseil métropolitain décidant de la poursuite de l’élaboration du PLUde Champagnier du 3 avril 2015

➔ du conseil métropolitain tirant le bilan de la concertation et arrêtant leprojet de PLU de la commune de Champagnier du 3 juillet 2015

➢ II - Note de présentation

➢ III – Avis des Personnes publiques associées (PPA)

➔ Avis de la Direction des Territoires de l’Isère (DDT)➔ Avis du SCoT de la Région Urbaine de Grenoble (RUG)➔ Avis de GRT GAZ adressé à la DDT de l’Isère➔ Avis de la Chambre d’Agriculture de l’Isère (arrivé hors délai)

➢ IV – Dossier technique :

➔ 1 – Rapport de présentation➔ 2– Projet d’Aménagement et de Développement Durable➔ 3– Orientations d’Aménagement et de Programmation par secteur ou par

quartier➔ 4 – Règlement graphique

Plan n°1 : PLU et risques naturels au 1/5000 Plan n°2 : PLU et PPRT au 1/5000 Plan n°3: PLU et risques liés aux Conduites de Matières Dange-reuses (CMD) sans protection au 1/5000 Plan n°4 : PLU et risques liés aux Conduites de Matières Dange-reuses (CMD) avec protection au 1/5000 Plan n°5 : PLU et zonage d’assainissement au 1/5000 Plan n°6 : PLU et zonage pluvial au 1/5000

➔ 5 – Règlement écrit➔ 6 – Les Annexes du PLU :

6 – 1 La liste récapitulative des servitudes d’utilité publique établieen mars 2011

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6 – 2 Arrêté préfectoral n° 2014237-0023 instituant des servitudesd’utilité publique sur l ‘ancien site industriel de la Société POLI-MERI- ELASTOMERE France 6 – 3 Les annexes sanitaires du PLU

Alimentation en eau potable : * Plan du réseau d’eau potable et de défense incendie

*Arrêtés Préfectoraux relatifs à la protection des eaux decaptages d’eau de la ville de Grenoble Assainissement des eaux usées et pluviales : * Plan des réseaux eaux usées et pluviales * Schéma directeur d’assainissement des eaux usées etpluviales * Zonage d’assainissement et notice du zonage d’assainisse-ment

* Zonage pluvial et préconisation sur le zonage pluvial 6 – 4 Plans de Prévention des risques technologiques des sociétésARKEMA-CEZUS à Jarrie approuvé par arrêté préfectoral du 22 mai2015 6 – 5 Arrêté préfectoral n° 2014 171-0019 prorogeant le délai d’ap-probation du PPRT de Pont de Claix jusqu’au 21 décembre 2015 6 – 6 Fiches sur les canalisations de matières dangereuses (extrait duPorté à connaissance de la DREAL à la commune 6 – 7 Classement sonore des voies : 6 – 8 Arrêté préfectoral n° 2001-5821 : risques d’exposition auplomb 6 – 9 Décision 08214U0175 de l’autorité environnementale 6 – 10 Avis de la CDPENAF

➔ 7 – Les annexes du PLU hors article R123-13 et R123-14 du CU Carte des aléas naturels :

Rapport de présentation de la carte des aléas – juillet 2012(Alp’Géorisques – RTM) Carte des aléas naturels sur cadastre- juin 2012 – 1/5000 /Zonage réglementaire des risques naturels- juin 2012-1/5000 /Fiches conseils de recommandations

Aléa de « Retrait – Gonflement des argiles » / Plaquette : commentprévenir les désordres dans l’habitat individuel – MEDDAD

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2- Organisation et déroulement de l’enquête

2.1 -Préparation de l’enquête

Par Décision n° E15000364/38 du 28 décembre 2015, Monsieur le Vice-président duTribunal Administratif de Grenoble a désigné Madame Capucine MORIN, commissaireenquêtrice titulaire et Madame Jacqueline MASSON, commissaire enquêtrice suppléantepour l’enquête publique ayant pour objet : « le plan local d’urbanisme de la commune deChampagnier (Isère) ».

La commune de Champagnier ayant transférée sa compétence urbanisme à la METRO,l’Arrêté d’ouverture de l’Enquête publique n° 2016-007 a été pris par son Président en datedu 26 janvier 2016.

Le dossier a été mis à disposition du public du jeudi 18 février 2016 à 9h00 au samedi 19mars à 13h00, à la mairie de Champagnier. Il était consultable aux heures d’ouverture de la mairie soit :

➢ le lundi de 15h00 à 19h00.

➢ le mercredi et le vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30

➢ le jeudi de 9h00 à 12h00.

Nous sommes convenus que je recevrai le public en mairie de Champagnier :

➢ Le jeudi25 février de 9h00 à12h00,

➢ le mercredi 2 mars de 13h30 à 16h30,

➢ le lundi 7 mars de 16h00 à 19h00.

➢ le vendredi 11 mars de 14h30 à 17h30.

➢ le samedi 19 mars de 10h00 à 13h00.

Les dates et horaires des permanences ont été choisis afin que le maximum depersonnes puisse s’y rendre.

2.2 -Information du public

2.2.1 - Informations concernant l’enquête publique

L’arrêté d’organisation a été affiché sur le panneau de la mairie.Les Avis d’Enquête publique ont été publiés dans :

➢ Le Dauphiné Libéré du 29 janvier et 19 février 20163

➢ Les Affiches de Grenoble du 26 janvier et du 19 février 20164

Conformément à l’article L123-10 du Code de l’Environnement, les Avis ont bien étépubliés avant les 15 jours précédents l’Enquête Publique et dans les 8 premiers joursde celle-ci.

3 Pièce jointe n°14 Pièce jointe n°2

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Les avis ont été affichés sur les3 panneaux communaux ➔ Mairie – Place de l’église,➔ Place du Laca,➔ Rue de la Digue,

et 4 panneaux complémentaires ont été implantés5,➔ Chemin Clody – Chemin Chasselas,➔ Chemin du Sauzel – Chemin Pré langon,➔ Espace 4 Vents – chemin du Gal➔ Chemin du Château (Rochagnon).

Le 21 mars 2016, le Maire de Champagnier a établi un certificat d’affichage6.Le Magazine municipal de Champagnier, l’Écho Champagnard n° 157, paru enjanvier 2016, a publié un article d’information concernant le déroulé de l’enquêtepublique (dates et heures des permanences).L’avis et l’Arrêté ont également été publiés sur le site internet de la METRO8 en page« planification communale ».L’information légale a été respectée et il faut noter que la commune a pris plusieursmesures complémentaires, en particulier par les nombreux points d’affichage, pourque tous les habitants aient connaissance de l’enquête publique.

2.2.2 - Informations concernant le projet : bilan de la concertation

Les modalités de la concertation, prévues par l'article L300-2 du code de l’Urba-nisme, ont été définies lors de la délibération du 10 juillet 2009. La délibération prévoyait trois réunions publiques d’information, un bulletin d’infor-mation « spécial PLU » diffusé en début de procédure ainsi qu’une information suivieexposée dans les comptes rendus du conseil municipal et dans le bulletin municipal.La délibération conseil métropolitain du 3 juillet 2015 comprend la décision del’arrêt du projet de PLU et le bilan de la concertation, à savoir :

➢ Moyens d’information utilisés :➔ 3 réunions publiques ont eu lieu le 19 septembre 2011 avec l’établisse-

ment du diagnostic communal, 15 avril 2013 avec la présentation duProjet d’Aménagement et de Développement Durable et le 7 avril 2015avec la traduction réglementaire du PADD, la présentation du zonage,du règlement et des orientations d’aménagement et de programmation.

➔ La pose de banderoles à l’entrée du village et affichage en 10 pointsstratégiques de la commune,

➔ Le site internet de la commune de Champagnier www.champagnier.fr➔ Un numéro spécial de l’ « Écho Champagnard » daté du moi de mai

2010

5Pièce jointe n°36 Pièce jointe n°47 Pièce jointe n°8 Pièce jointe n°6

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➔ Les bulletins municipaux distribués dans toutes les boîtes aux lettres➔ L’affichage des comptes rendus du conseil municipal

➢ Les Moyens offerts au public pour s’exprimer et engager le débat :➔ Questions ouvertes lors des 3 réunions publiques,➔ réunions avec les propriétaires fonciers concernés par les Opérations

d’Aménagement et de Programmation➔ 5 ateliers de concertation avec les différents acteurs du territoire dans

le cadre du diagnostic (agriculteurs, associations, habitants, techniciens)➔ 3 questionnaires d’enquête envoyés aux agriculteurs, aux responsables

d’associations, et aux acteurs économiques➔ Mise en place d’une commission extra-municipale➔ Boîte à idées « PLU » en mairie➔ rencontre des propriétaires avec les Maires, Françoise Cloteau ou Jean-

François Fallet, les adjoints à l’urbanisme ou l’agent en charge de l’ur-banisme

➔ Permanences téléphoniques et permanences tenues en mairie parl’agent municipal en charge du cadre de vie : 17 personnes ont étéentendues entre le 7 avril 2015 et le 27 mai 2015

➔ Courriers adressés à Mme le Maire ou Monsieur le Maire de Champa-gnier : 3 courriers reçus entre le 7 avril 2015 et le 22 mai 2015.

Le bilan de la concertation indique que celle-ci a été largement au-delà de la concertationprévue dans la délibération du 10 juillet 2009.

La concertation a été à la hauteur de l’un des objectifs poursuivis par la commune àsavoir « favoriser une gestion publique démocratique, conforter la citoyenneté » 9 .

2.3 -Déroulement de l’enquête

2.3.1 - Les permanences

➢ Jeudi 25 février : 10 personnes sont venues, 4 remarques ont été inscrites surle registre, et 1 courrier remis

➢ Mercredi 2 mars : 15 personnes sont venues, 4 remarques ont été inscrites surle registre et 2 courriers remis.

➢ Lundi 7 mars : 10 personnes sont venues et 3 remarques ont été inscrites surle registre et 1 courrier remis.

➢ Vendredi 11 mars : 11 personnes sont venues et 5 remarques ont été inscritessur le registre et 1 courrier remis.

➢ Samedi 19 mars : 8 personnes sont venues et 2 remarques ont été inscritessur le registre et 1 courrier remis.

➢ Remarques et lettres reçues hors permanence : 10 courriers, 2 remarques.

9 Délibération du 10 juillet 2010

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2.3.2 - Rencontres et visites sur place

➢ Le 13 janvier j’ai rencontré en mairie de Champagnier Madame le Maire, Monsieur Battiston en charge de l’urbanisme à la mairie de Champagnier et Violette Maitreheu référente territoriale à la Métro : le projet d’élaboration du PLU de Champagnier m’a été présenté, le dossier remis et les modalités de l’en-quête ont été définies.

➢ Le 8 février, Monsieur Battiston m’a fait visiter toute la commune.➢ Le 22 mars, nouvelle visite sur place en présence de Mme le Maire et de

Monsieur Imbert, Adjoint à l’Aménagement.

2.3.3 - Clôture de l’enquête

➢ Le 19 mars 2016, l’enquête a été close à 13h00, à la fin de ma dernièrepermanence.J’ai clos le registre d’enquête publique que j’ai récupéré ainsi que le dossiermis à disposition du public.

➢ Le 22 mars 2016, conformément à l’article R123-18 du CE, j’ai remis leProcès Verbal de synthèse10, en présence de :

➔ Pour la commune de Champagnier, Mme Françoise CLOTEAU,Maire, Monsieur Gilles IMBERT, l’adjoint à l’Aménagement etMonsieur Battiston, chargé de l’urbanisme.

➔ Pour la Métropole : Madame Françoise AUDINOS, Vice-présidenteen charge de l’agriculture de Grenoble Alpes Métropole et VioletteMaitreheu référente territoriale.

➔ Madame Sylvie VALLET, bureau d’étude.

➢ Grenoble Alpes Métropole m’a adressé par mail son « mémoire enréponse »11, en 3 fois : le 6 avril, la réponse aux observations du publicexcepté celles concernant l’agriculture, le 8 avril, une partie des réponses auxPPA, à savoir l’Établissement Public du SCoT, GRT-Gaz et la Chambred’agriculture de l’Isère et enfin, le 12 avril, la réponse aux observations del’état et du CD38.J’ai reçu le « Mémoire en réponse » par la poste, en « Accusé Réception » le14 avril.

2.3.4 - Remise du Rapport

En date du 15 avril, conformément à l’article l’article R123-19 du code de l’urba-nisme, j’ai adressé « une demande12 motivée de report de ce délai » au Président deGrenoble Alpes Métropole, au motif de l’arrivée tardive de son Mémoire en réponse.

10Annexe n° 1 11 Annexe n°212 Annexe n°3

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3- Observations formulées

3.1 -Bilan des observations

➢ 54 personnes reçues lors des permanences

➢ 20 remarques écrites sur le registre d’enquête,

➢ 16 lettres remise,

3.2 -Répartition des observations par thème sur le projet

Nombre Référence des observations

Les OAP 8 O9R3, R4, O31R12, O32R13 O39, O40, C10,O11O12, O26C8,

Les ER 2 O8R2, 019O20R9

La zone AU1 5 O9R3, O36R14C15, O42O42C6, C13, O51O52.

Les Parcelles classées« Poumon vert »

4 O21O22, O38R16, C9, O48O49C12

L’agriculture 5 O6O7R6, O18R8C4, R10, O36R14C5, O51R20

Les aléas 2 O2O3C1, O46R18

Les demandes de constructibilité

7 O1R1, C2, O15O16O17R7, O37R15,O44O45C7R17, O47R19, O4O49C12

Les demandes et observations diverses

17 O4O5, O10, O13O14R5C3, O23O24, O25,O27O28R11, O29O30, O33O34, O35,O36R14C5, O41, O46R18, C11, O50C15,O53O54, C14, C16

4- analyses personnelles des observations et avis

4.1 -Des PPA

4.1.1 - Conseil départemental de l’Isère, CD38 :

Par avis adressé en date du 19 novembre 2015, le CD 38 émet un avis favorable auprojet de PLU de Champagnier en demandant de prendre en compte l’observationémise sur l’OPA n°5 « Mobilité des Isles » concernant la modification du carrefour« connectant la RN85 et la RD 64: le Département demande à être consulté etdemande que la commune prenne en compte dans son projet les évolutions du traficliées à l’évolution de la population du centre-bourg et à la création de la future ZACdes Isles.

Réponse n° 52 de la Métro : Le CD 38 sera bien sûr associé à cet aménagementde carrefour.

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Avis de la Commissaire Enquêtrice : Dont acte.

4.1.2 - Direction Départementale des Territoires

Avis reçu le 11 février 2012.

➢ 1) Obligation du PLU➔ La commune prévoit 130 logements pour 12 ans, alors que le SCoT

n’en que prévoit 105, tout en tenant compte des 3 ans de blocage dû auPPRT. Par contre, « le dimensionnement des espaces ouverts à l’urbanisation,prévu par la commune (9,1ha) est compatible avec les objectifs maxi-maux du SCoT (9ha).

➔ le PLU n’identifie pas les espaces préférentiels prévus par le SCoT.

Réponse n°39 de Grenoble Alpes Métropole : le PADD du PLU définit pages 12,14 et 15, les espaces préférentiels de développement, à savoir la Place du Laca,Les Quatre Ve38ts, Mairie – Église – Magnanerie. La zone AU1 du Laca doit accueillir dans le futur plus de 50 logements, la zoneAUa1 de Ferrandière doit accueillir au moins 13 logements, soit 63 logements surles 130 prévus dans le PLU, représentant 49% des logements arrondis à 50%.

➔ La référence de l’article R123-11 b) n’apparaît pas assez clairementdans le règlement graphique et écrit ; en cas d’aléas faibles d’inonda-tions, seules les zones constructibles peuvent être constructibles sousconditions spéciales, contrairement au sud de la déviation de Pont deClaix, modifiez le rapport de présentation.

Réponse n°40 de Grenoble Alpes Métropole : le règlement graphique n°1 légendebien les secteurs de risques naturels en application du R123-11-b, de même queles règlements graphiques n° 2 PLU et PPRT, n°3 et 4 relatifs aux canalisationsde matières dangereuses, identifient bien les secteurs de conditions spéciales enapplication de ce même article R 123-11-b.

Les règlements graphiques et le règlement écrit feront toutefois apparaître plusexplicitement cette référence à l’article R 123-11-b du CU.

➔ Risques naturels : dans le cadre de la traduction réglementaire desaléas naturels (page 163 et 234 du rapport de présentation), les aléasfaibles d’inondation ont été traduits en zone constructible sous condi-tions spéciales au titre R123-11 b).Il convient de nuancer cette traduction, car les aléas faibles de risqueinondation de plaine ne peuvent être traduits de la sorte qu’en zoneurbanisée. Cela n’apparaît pas être le cas au sud de la déviation de Pontde Claix.

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Réponse n°41 de Grenoble Alpes Métropole :

Grenoble-Alpes Métropole et la commune vont rencontrer les services de l’Étatafin d’éclaircir ce point sujet à interprétation.

➔ Risques technologiques : annexer au PLU la version approuvée duPPRT de Jarrie et modifier l’alinéa 14 de l’article 2 de la zone N.Remplacer « tant que le PPRT de Pont de Claix n’est pas approuvé »par « dans l’attente du porté à connaissance des aléas technologiques dela plate-forme chimique de Pont de Claix avec mesures supplémen-taires ».

Réponse n°42 de Grenoble Alpes Métropole :

Grenoble Alpes Métropole procédera aux obligations visées par le Préfet : lePPRT de Jarrie approuvé sera annexé au PLU. Sera ajoutée dans la légende durèglement graphique, l’expression « PPRT de Jarrie approuvé le 22/05/2015annexé au PLU ».

L’alinéa 14 de l’article 2 de la zone N sera modifié pour faire référence au PPRTapprouvé et annexé au PLU. Les règles du PPRT avant approbation portées aurèglement écrit, seront supprimées.

Dans le règlement écrit (articles 1 et 2 des zones concernées par le PPRT de Pontde Claix), l’expression « tant que le PPRT de Pont de Claix n’est pas approuvé »sera remplacée par l’expression « dans l’attente du porté à connaissance des aléastechnologiques de la plate-forme chimique de Pont de Claix avec mesuressupplémentaires ».

Le rapport de présentation sera également modifié page 170 en conséquence.

➔ Concernant l’assainissement des eaux pluviales, supprimer le §3,8 del’ensemble des articles 3 du règlement écrit ainsi que son évocation p239 du Rapport de Présentation.

Réponse n°43 de Grenoble Alpes Métropole : le paragraphe 3.8. des articles 4 durèglement des zones du PLU sera supprimé et la page 239 du rapport de présenta-tion sera corrigée pour supprimer la référence à ce point 3.8.

➔ Concernant le règlement écrit, supprimer la notion de logement de fonction dans la définitiond’habitation.

Réponse n°44 de Grenoble Alpes Métropole : cette notion sera supprimée de ladéfinition de la destination « Habitation » page 4 du règlement écrit.

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Article 1 et périmètre de protection éloignés des captages deRochefort, interdire les rejets ou infiltrations d’eaux usées ou deproduits chimiques vers la nappe ainsi que la création de nouveauxpompages ou prélèvements dans la nappe et notamment le doubletgéothermique.

Article 2 et protection éloignée des captages de Rochefort,rajouter les prescriptions d’étanchéité des constructions ou desstockages réalisés ainsi que la collecte exhaustive des eaux usées etpluviales qui seront acheminées à l’aval hydraulique de la zone decaptage.

Réponse n°45 de Grenoble Alpes Métropole : Grenoble-Alpes Métropole et lacommune vont rencontrer les services de l’État afin d’éclaircir ce point sujet.

Article 3 : il ne peut être imposé un regroupement d’accès sans lejustifier au préalable par des mesures de sécurité publique avérées.L’article L111-2 du code de l’urbanisme consacre le libre accès à lavoirie publique comme étant une liberté fondamentale qui constitueun accessoire du droit de propriété. Supprimer le § sur le dimen-sionnement des voiries privées et supprimer la notion de largeurminimale des voiries privées.

Réponse n°46 de Grenoble Alpes Métropole :

Le règlement écrit sera modifié pour satisfaire aux obligations du PLU.

Zones concernées par :•une règle de regroupement des accès : toutes les zones,•des règles de voies privées : UA, UB, AUa.

➢ 2) Remarques en opportunités➔ Modifier les articles 1,2,6,7 et 10 afin de permettre aux constructions

et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif dese réaliser (article R111-2 du CU).

Réponse n°47 de Grenoble Alpes Métropole :

Grenoble Alpes Métropole tient à souligner que l’article 1 des zones du PLU,n’interdit pas les constructions ni les installations nécessaires aux servicespublics ou d’intérêt collectif. Elles sont donc de fait autorisées par les articles 2.

Les règles de hauteur ne s’appliquent ni aux ouvrages ni aux installations liéesaux lignes de transports d’électricité (en zones UA, UB, UC, AUa, A et N).

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Le règlement pourra introduire des règles pour permettre la réalisation de cesouvrages en zone UY et faciliter leur implantation (art 6 et 7) dans les zones durèglement écrit dans lesquels ces ouvrages ne sont pas explicitement visés.

➔ Identifier dans les OAP n°1 et n°3, les travaux qui relèvent de la réali-sation d’équipements publics en indiquant les Emplacements Réservéset leurs délais de réalisation et ceux qui relèvent d’équipements propres.

Réponse n°48 de Grenoble Alpes Métropole : la question ne se pose plus vis-à-vis de l’OAP 3 (l’Ambulance) dont le projet est de la supprimer après enquêtepublique suite à la réponse faite au point 1 ci-avant. Pour l’OAP de Ferrandière, le débouché de la zone sur les chemins de Piollier etdes Pierres ne nécessite pas d’emplacement réservé. L’OAP sera corrigée enconséquence.

➔ Les servitudes I4 ne sont pas compatibles avec un EBC : dans le casd’un surplomb de ligne, prendre en compte le déclassement suivant :

5m de large de part et d’autre de l’axe des lignes souterraines 30m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 63kV 40m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 2 × 63kV 40m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 225 kV 80m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 2 × 225 V 50 m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 400 Kv 100 m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 2 × 400 Kv

Réponse n°49 de Grenoble Alpes Métropole : plusieurs EBC seront suppriméscompte tenu des prescriptions portées ci-dessus : •Une partie des EBC « aux Combettes » + des arbres protégés en éléments depaysages le long du Chemin du Reflet•Une partie des EBC « vers les Bois » (partie Nord) + deux arbres protégés enéléments de paysages dans cette même partie nord.

La commune regrette la suppression systématique des EBC, d’autant qu’elle n’ajamais fait obstacle à l’abattage d’arbres pouvant être devenus gênants. Elledemande malgré tout une information préalable à tout abattage, et souhaite untraitement respectueux de la nature et de la biodiversité lorsqu’une interventions’avère nécessaire.

Avis de la CE : je souscris à la demande de la commune qui « demande malgrétout une information préalable à tout abattage, et souhaite un traitementrespectueux de la nature et de la biodiversité lorsqu’une intervention s’avèrenécessaire ».

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➔ Dans le RP, mettre p 213 le plan de l’OAP n°1 et non celui du n°3

Réponse n°50 de Grenoble Alpes Métropole : cette erreur sera corrigée.

➔ Les servitudes d’utilité publiques (SUP) seront mises à jour dans lecadre de la révision avec notamment la liste d’ouvrage RTE, tous lesouvrages n’apparaissent pas dans le plan.

Réponse n°51 de Grenoble Alpes Métropole : la notice d’information RTE rela-tive à la servitude I4 ainsi que la carte des servitudes RTE jointes à l’avis duPréfet de l’Isère seront ajoutées dans les annexes 6 du PLU (SUP).

En conclusion, l’État émet un avis favorable sous réserve de la prise en compte desobservations faites en 1ère partie (Obligations du PLU) de cet avis.

4.1.3 - SCoT

Avis reçu en date du 23 novembre 2015.➢ Productions de logements neufs : malgré la prise en compte de 3 années

supplémentaires dû au retard de construction pris par la commune (PPRTnon approuvé), la commune a pour objectif pour les 12 prochaines années, laconstruction de 130 logements alors que le SCoT et le PLH prévoient aumaximum 104 logements ;

Réponse n°53 de Grenoble Alpes Métropole : si le taux de croissance moyenannuel de la population de Champagnier a été de + 3.04 % par an au cours de lapériode 2006-2011, il n’est plus que de + 0.34% par an sur la dernière période2011-2015. Il a été divisé par presque 10 !

La population au 1er janvier 2015 s’élève à 1304 habitants, soit une croissancede 18 habitants en 4 ans. Seules deux maisons individuelles ont été réalisées de2012 à 2015.

La commune a donc bien enregistré une très nette diminution de son rythme deconstruction.

L’effet des PPRT est enregistré depuis 2010, voire fin 2009.

Si le PPRT de Jarrie a été approuvé en mai 2015, celui de Pont de Claix n’estpas encore approuvé. Le retard de construction s’échelonne bien depuis début2010 jusqu’en 2017 (fonction de la date d’approbation du PPRT de pont deClaix), soit sur une période de 7 ans et non pas 3 ans.

Le SCOT prévoit un objectif de 5.5 logements par an pour 1000 habitants, soit 7logements par an. A raison de 7 logements par an sur 7 ans, le retard enregistrépar la commune est de l’ordre de 49 logements.

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Sur la base du SCOT, 7 logements sur 15 ans (12 ans + 3 ans d’assouplissementautorisé par le SCOT), l’objectif de logements s’élève à 105 logements. Si l’onapplique 7 ans d’assouplissement et non 3 ans, le nombre de logements s’élève à133 logements arrondis dans le PLU à 130 logements.

La commune commence à perdre des habitants par rapport au dernier recense-ment (2011) et le maintien des effectifs à l’école n’est plus assuré depuis larentrée 2015. La menace de fermeture prochaine d’une classe est réelle. Lacommune regrette également de n’avoir pas pu réaliser son programme deconstruction de logements sociaux au cours du mandat précédent et sur unebonne moitié de celui en cours.

Grenoble Alpes Métropole fait remarquer que malgré un nombre de logementssupérieur à ce que le SCoT prévoit, l’enveloppe autorisée du potentiel construc-tible du PLU est bien calculée sur 105 logements et non 130, ce qui représenteun réel effort de préservation et permet de rendre 15,07 ha de zones urbaines et àurbanisées à vocation résidentielle mixte en agricole et espaces naturels (p.231du rapport de présentation).

Avis de la CE : Le SCoT prévoit, pour la commune de Champagnier, uneproduction maximale de 7 logements par an. Dans le cadre du PLU de Champagnier, les objectifs de construction delogements sont pris en compte sur une période de 12 ans soit de 2016 à 2027.Cela équivaut à la construction de 7logtsX12ans = 84 logements pour cettepériode.

• Le SCoT considère qu’il faut rajouter 3 ans pour compenser les effets desPPRT, soit 3X7 = 21 logements, la commune pouvant donc au maximumconstruire 84+21=105 logements jusqu’à fin 2027.En accordant 3 ans supplémentaire, le SCoT considère que les effets du PPRTdébutent réellement en 2013.

• La commune considère que l’effet du PPRT « est enregistré depuis 2010,voire fin 2009 » et s’étale donc sur 7 ans.Cela revient à dire qu’il faut rajouter 7logtsX7ans=49 logements à construirejusqu’en 2027 aux 84 logements prévus sans rattrapage « PPRT ». D’où lademande de la commune d’avoir la possibilité de construire 133 (84+49)logements jusqu’en 2027.

Mais en calculant un rattrapage « PPRT » de 7 ans, la commune compte deux foisl’année 2016 : une première fois dans le calcul de la période du PLU (12 ans) etune deuxième fois en « rattrapage PPRT ». En effet, bien que la commune nepourra démarrer son urbanisation qu’à partir de mi 2017 à priori (effet PPRT Pontde Claix), les logements non construits à partie de 2016 seront évidemmentreportés sur la période avant 2027.La commune considère que l’effet « PPRT » date de 2010, il faut rajouter6ans X7logts=42 logements aux 84 initiaux soit 126 logements et non 133.

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A mon avis, il est plus probable que l’effet PPRT ait un réel impact à partir de2011 et qu’il faille considérer un rattrapage de 5 ans soit 35 logementssupplémentaires aux 84 initiaux (119 logements).

Mais, considérant que le calcul de « l’enveloppe du potentiel constructible duPLU » a été effectué sur 105 logements, et considérant les difficultés auxquelles aété confronté la commune du fait de l’arrêt brutal et prolongé de son urbanisation(effet des PPRT), il me paraît justifier de prendre en compte un rattrapage de 6ans à rajouter à la période 2012-2027. La commune pourra construire d’ici 2027 un maximum de 126 logements.

➢ Les espaces préférentiels définis (place du LACCA et pôle Mairie-Église –Magnanerie-les 4 vents semblent insuffisants pour couvrir 50 % de laproduction de logements. Compléter le rapport de présentation sur le sujet duprojet communal visant au confortement du centre-bourg comme espacepréférentiel de développement.

Réponse n° 54 de Grenoble Alpes Métropole : Grenoble Alpes Métropole suivrala recommandation du SCOT sur ce point, en identifiant comme espace préféren-tiel de développement, les secteurs du Laca et de Ferrandière, totalisant 50% dela future offre de logements en compatibilité avec le SCoT.Le secteur de l’Ambulance, qui devrait être supprimé, ne sera pas identifiécomme espace préférentiel de développement.

4.1.4 - GRT gaz

Avis reçu en date du 25 novembre 2013, et ne concernant que les ouvrages detransport de gaz haute pression exploités par GRT-gaz.

➢ La présence des ouvrages et de leurs bandes de servitudes ne sont pascompatibles avec le classement EBC

➢ Les Emplacements Réservés seront validés techniquement au regard desspécifications des canalisations Transport de Gaz et de ses bandes d’effets,s’ils se trouvent dans les zones d’effets et devront tenir compte des mêmesspécifications réglementaires.

➢ L’OAP n°5 est impactée par les zones de dangers des ouvrages GRT-gaz. Dans les zones de danger, GRT ne donne pas un avis favorable à la réalisation deprojet d’urbanisme.GRT gaz souhaite à l’avenir à être associé à toute réunion relative à un projet d’urba-nisme susceptible d’impacter la zone de dangers significatifs des ouvrages GRT-gaz.

Réponse n°55 de Grenoble Alpes Métropole : le PLU représente bien le tracé descanalisations et les bandes de dangers de part et d’autre des canalisations, avec etsans protection : cf les règlements graphiques n°3 et 4 du PLU.

Les ouvrages de GRT Gaz figurent bien sur la carte et la liste des servitudesd’utilité publique du PLU (cf annexe 6.1. du PLU).

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L’OAP n° 5 du PLU recoupe très légèrement la bande de danger « PEL » sansprotection de la canalisation de GRT Gaz DN 150, en zone AU2 du PLU. Toute-fois le règlement écrit donne les prescriptions applicables dans cette bande dedangers en zone AU2 qui permettent de prendre en compte l’ouvrage et sesbandes de dangers.

Pour information, le règlement écrit des zones concernées (UA, UB, UC, UY,AU, AUa, A) du PLU, interdit à l’article 1 des zones concernées :

• La construction ou l’extension d’établissements recevant du public relevant dela 1ère à la 3ème catégorie, à l’intérieur de la zone des dangers graves pour lavie humaine (PEL) délimitée aux abords des canalisations de transport dematières dangereuses (voir les règlements graphiques n° 3 et 4 « Canalisations dematières dangereuses sans et avec protection ») ;

• La construction ou l’extension d’établissements recevant du public susceptiblesde recevoir plus de 100 personnes, à l’intérieur de la zone des dangers trèsgraves pour la vie humaine (ELS) délimitée aux abords des canalisations detransport de matières dangereuses (voir les règlements graphiques n° 3 et 4« Canalisations de matières dangereuses sans et avec protection ») :

Le règlement écrit aux articles 2 des zones concernées mentionne que :

• À l’intérieur des bandes des dangers significatifs (IRE), graves (PEL) ettrès graves (ELS), pour la vie humaine aux abords des canalisations de transportde matières dangereuses (voir les règlements graphiques n° 3 et 4), le transporteurdoit être informé des projets le plus en amont possible, afin qu’il puisse analyserl’impact du projet sur son ouvrage.

Pour information, les articles L. 555-16 et R. 555-30 b) du code de l’environne-ment, récemment complétés par un arrêté ministériel du 5 mars 2014, prévoient lamise en place de servitudes d’utilité publique (SUP) prenant en compte lamaîtrise des risques à proximité des canalisations de transport de gaz, d’hydrocar-bures et de produits chimiques, dans chacune des communes concernées.

De nouvelles servitudes d’utilité publique (SUP) devraient être instauréesprogressivement d’ici fin 2018 pour remplacer l'ancien système de porter àconnaissance (PAC) des risques technologiques, plus ou moins bien suivi d’ef-fets.Une note technique du ministère de l’Écologie, rendue publique le 14 janvier2016, en fixe les modalités de mise en place le long des 50.000 km de canalisa-tions de transport de matières dangereuses existantes.

Ces servitudes seront instituées par arrêtés préfectoraux, définissant pour chacunedes 11.000 communes concernées, la nature des contraintes d’urbanisme engen-drées sur la base des études de dangers produites par les transporteurs. Ellesseront précédées d'une présentation aux conseils départementaux de l'environne-ment, des risques sanitaires et technologiques (CODERST) et de réunions d'infor-mation à destination des élus organisées par les préfets.

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Ces arrêtés préfectoraux – qui peuvent être spécifiques à une commune ou dépar-tementaux – seront notifiés aux maires et aux présidents des établissementspublics compétents accompagnés de carte au 1/25.000e. Mais surtout, dans les 3mois suivant cette notification, ils seront obligatoirement annexés au plan locald'urbanisme ou à la carte communale.

Concrètement, les contraintes constructives pour les ERP et les IGH seront dedeux sortes :

1. SUP-majorante : dans une bande large (SUP n°1) centrée sur le tracé de lacanalisation, les constructions et extensions d’ERP de plus de 100 personnes etd’IGH seront soumises à la réalisation d’une « analyse de compatibilité » établiepar l’aménageur concerné et le permis de construire correspondant ne pourra êtreinstruit que si cette analyse a recueilli un avis favorable du transporteur, ou àdéfaut du préfet.

2. SUP-réduite : dans deux bandes étroites (SUP n°2 applicable aux ERP de plusde 300 personnes et aux IGH, SUP n°3 applicable aux ERP de plus de 100personnes) également centrées sur le tracé de la canalisation, les constructionsd’ERP et IGH visés par ces SUP seront strictement interdites.

Nota : les bandes de servitudes sont issues des études de dangers des canalisa-tions de transport, établies en accord avec le guide professionnel à ce sujetapprouvé par l’administration.

Le maire informe immédiatement le transporteur de tout permis de construire oucertificat d’urbanisme délivré dans les zones précitées.

Dans l’attente des arrêtés préfectoraux instituant ces nouvelles servitudes d’utilitépublique (majorante, réduite) pour Champagnier et parce que le Préfet de l’Isèren’a pas transmis à Alpes Grenoble Métropole, un nouveau porter à connaissanceou fait part d’une obligation sur ce point, dans son avis sur le PLU, le règlementgraphique et écrit du PLU n’est pas modifié, sauf en ce qui concerne celui de lazone N du PLU, auquel seront ajoutées les prescriptions applicables dans leszones de dangers.

En effet, la zone N est affectée par des canalisations de manières dangereusesalors que le règlement écrit ne prévoit aucune prescription relative aux canalisa-tions de matières dangereuses (oubli matériel).

4.1.5 - Chambre d’agriculture de l’Isère.

L’avis reçu en date du 4 janvier 2016 est arrivé hors délai.La Chambre considère que « la dimension économique de l’agriculture est bien miseen avant », que « les orientations du PADD sont en faveur du maintien des espacesagricoles et que « les objectifs de modération de la consommation de l’espace (quis’élève à 35%) semblent ambitieux ».

Mais il apparaît une contradiction entre ces objectifs et les mesures, prévues dans lePLU, de protection « d’ordre paysagère et environnementale qui pourraient être denature à bloquer le développement des exploitations existantes et futures ».

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La Chambre souhaiterait que les conditions d’abattage soient plus souples« concernant un nombre important de haies et d’arbres isolés que ne le prévoitl’article L123-1-5/2°III ».

Elle souhaiterait également que les pentes de toit des bâtiments agricoles soientabaissées à 20 % au lieu de 30 % comme prévu actuellement.

La Chambre d’agriculture émet une réserve, elle demande de diminuer la surface deszones agricoles « Ap »au profit de zone agricole A, notamment dans le secteur desVeyter pour un projet actuel et dans le secteur de « Pré Langon » pour un projet futurconcernant la protection paysagère ; elle considère qu’il vaut mieux une concen-tration sur l’intégration paysagère en amont des projets plutôt qu’une interdiction.

En conclusion, la Chambre d’agriculture émet un Avis favorable sous réserve derevoir l’importance accordée à la protection paysagère qui pourrait figer le dévelop-pement agricole dans certains cas.

Réponse n°56 de Grenoble Alpes Métropole : il est signalé que l’avis de laChambre d’Agriculture est arrivé hors délai légal.

Toutefois, concernant le zonage et le règlement, en particulier celui des zonesagricoles de protection des paysages « Ap1 et 2 », Grenoble Alpes Métropolesouhaite donner une suite favorable au projet d’écurie, manège (20 × 60m ethauteur de 12m) et boxes à chevaux (20 boxes en 2 bâtiments de 140 m² chacun,hauteur de 3 m au faîtage) au lieu dit le VEYTER, sous réserve toutefois qu’unaccès aux parcelles précitées soit trouvé.

Actuellement le secteur n’est pas desservi par des voies et chemins permettant desupporter les flux générés par cette future activité (élevage de chevaux à selle,commerce de chevaux, pensionnat de chevaux).

Il est proposé de reclasser en zone A, la parcelle A 669 (uniquement), support duprojet de construction. Grenoble Alpes Métropole demande à être associée àl’étude du projet afin d’intégrer au mieux les bâtiments dans les paysages dusecteur (limitation des terrassements, implantation en bas de pente du terrain etparallèlement aux courbes de niveau).

En dehors de cette modification, Grenoble Alpes Métropole ne souhaite passuivre les autres demandes de la Chambre d’Agriculture, à savoir :

• le reclassement en zone A de la zone de Pré Langon, dans la mesure où cettezone présente des enjeux de protection paysagère motivant le classement en zoneAp2 ;• abaisser la pente des toitures de 30 à 20% : une pente de toit de 30% est déjàtrès faible au regard des constructions présentes sur le territoire.

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Enfin concernant les éléments remarquables de paysages protégés par le PLU, ilsne sont pas nombreux sur le territoire. Ces éléments sont remarquables tant pourle paysage que le maintien de la biodiversité (cf le rapport de présentation duPLU). Ils seront pas conséquents maintenus, exception faire des éléments arborésdevant être supprimés du fait du passage des lignes Haute et Très Haute Tension(cf le point 49 ci-dessus).

Avis de la CE : j’apprécie, bien que l’avis de la chambre d’agriculture soit arrivéhors délai, que Grenoble Alpes Métropole ait fait une réponse aux observationsde celle-ci.Deux remarques en préalable à mon avis :

• À travers son PADD, la commune de Champagnier s’engage fermementpour le soutien aux agriculteurs mais également pour la protection de sespaysages remarquables.

• La concertation13, menée par la commune lors de l’élaboration de sonPLU, a été importante, tout particulièrement vis-à-vis de la profession agricole àqui un atelier de concertation et un questionnaire ont été consacrés.

En ce qui concerne le projet d’installation agricole au lieu-dit Le VEYTER,Grenoble Alpes Métropole répond favorablement à la réserve de la Chambred’Agriculture de l’Isère, portant sur le classement en zone A de la parcelle n°669.

En ce qui concerne les autres demandes de la chambre d’agriculture, je suisd’accord avec les raisons qu’expose Grenoble Alpes Métropole qui refuse :

• le reclassement de Pré Langon de Ap2 en A : conformément à son PADD,la commune tient à protéger ses paysages et cela d’autant que plusieurs « abusimpactants » ont eu lieu, dans le passé, en zone agricole. Si ultérieurement, un projet agricole émerge, rien n’empêchera Grenoble AlpesMétropole, si nécessaire, de modifier son document d’urbanisme.

• l’abaissement des pentes des toitures des bâtiments agricoles de 30 à20 %

•la suppression de la protection des arbres et des haies par l’article L123-1-5/2°III.

Pour conclure, je considère que la commune, dans son projet de PLU atrouvé un juste équilibre entre préservation de l’agriculture et préservationde son paysage.

4.2 -Des observations du public

J’ai indexé les remarques sur le registre « R », les courriers « C », les observations orales« O », toujours suivi du n°d’ordre.

13 cf. délibération du 3 juillet 2015 dans le dossier mis à disposition du public.

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J’ai regroupé les observations en 8 groupes, celles concernant :

➢ Les Orientations d’Aménagements Programmées (OAP),

➢ Les Emplacements Réservés (ER),

➢ Les parcelles classées en « Poumon vert »

➢ Les zones agricoles

➢ Les Aléas,

➢ La zone AU1

➢ Les demandes de constructibilité

➢ Les observations faisant l’objet de demandes et d’observations diverses

4.2.1 - Les Orientations d’Aménagements Programmées (OAP)

a )Site de l’AMBULANCE O9, R3 – Mme Isabelle VATIN-PERIGNON, nièce d’HubertVATIN-PERIGNON, propriétaire du site l’Ambulance faisant l’objet del’OAP n°3 dans le projet de PLU.Elle indique, que son oncle, très âgé, n’a jamais voulu que ce terraindevienne constructible et « souhaite qu’il reste agricole et arboré ». Elle indique également que la maison et la grange sont repérées, dans lerèglement graphique du PLU en tant qu’élément du patrimoine bâti de lacommune. R4 – Madame Mireille DOUGNON et Madame Anne MAGLIONE,sont d’accord avec Madame VATIN-PERIGNON (R3) et demandentque le site de l’Ambulance reste en état. Mme Maglione note que leschéma paru dans le bulletin municipal est faux, car il inclut son terrain. O31, R12 – Madame Martine ROCHE, propriétaire au Domaine deRIVEYRIE, en limite du site de l’Ambulance (OAP n°3), souhaite quela coulée verte prévue lors de la 1ère réunion de concertation soitmaintenue alors que dans le projet de PLU, elle « a été remplacée parune zone d’urbanisation ». Elle indique que ce site est magnifique et que la coulée verte l’auraitprotégée.Elle demande également la cause de ce changement. O32, R13 – Monsieur Christian REY-JOLLY, propriétaire auDomaine de RIVEYRIE, en limite du site de l’Ambulance (OAP n°3).informe qu’il faisait partie de la commission urbanisme mise en place audébut « de la transformation du POS en PLU » et qu’il a égalementassisté aux réunions publiques. Il demande pourquoi « le site de l’Ambulance, prévu au départ en couléeverte a été remplacé par une zone de construction ».Il demande également qu’ « en cas de construction, à quelle distance desmurs mitoyens avec le Riveyry les bâtiments seront-ils situés ? Quellehauteur prévue ?Il indique qu’il est favorable « au rétablissement de la coulée verte ».

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O39, O40, Mesdames DOUGNON et MAGLIONE, propriétaires enlimite de la zone AUa2, OAP n°3, site de l’Ambulance, viennentcompléter leur remarque R4 : elles s’opposent totalement au projetprésenté et demandent que ces parcelles restent classées en zoneAgricole. C10 – Madame Isabelle VATIN-PERIGON transmet la lettre deMonsieur Hubert VATIN-PERIGNON, propriétaire du site de l’Ambu-lance. Elle annonce également un courrier de sa tante, Madame Gene-viève VATIN- PERIGNON.Monsieur Hubert VATIN-PERIGNON indique qu’il est le propriétaire dusite « l’Ambulance », « le tout constituant un petit domaine d’un seultenant et pour lequel je n’ai aucun projet précis ni pris quelques décisionsque ce soit ». Il en était resté à l’article paru dans « l’Écho champagnard » ainsi qu’àl’entretien qu’il avait eu avec « Monsieur et Madame HÉBERT dont lecontenu fut centré sur la coopération « AMBULANCE » / commune deCHAMPAGNIER pour approfondir le patrimoine issu d’ÉmileGAILLARD ».Il demande « d’annuler tout ce qui apparaît comme une nouvelledonne […]et de ne pas contrarier nos espoirs non financiers ! ».

Réponse n°1 de Grenoble Alpes Métropole : ce secteur d’OAP l’Ambulance estun très beau site arboré dont l’urbanisation est à juste titre encadrée dans le PLUpar une OAP afin de préserver ses caractéristiques.

Les propriétaires étant opposés à ce classement en zone constructible du PLU,Grenoble Alpes Métropole ne souhaite pas maintenir l’OAP du site de l’Ambu-lance ni son classement en zone AUa2 du PLU.

Il n’est pas utile pour la collectivité de maintenir en zone constructible des tène-ments qui ne participeront pas au projet communal.

Aussi, il est proposé de reclasser ce secteur en zone N ou Ap2 (si projet horti-cole) du PLU. Sans projet agricole, il est préférable de classer ce site en zone Ndu PLU.

Avis de la CE : Dont acte. D’ailleurs, cette OAP, bien que les constructionsprévues étaient limitées et concentrées aux deux extrémités de la zone, nem’apparaissait pas judicieuse au regard de la qualité du site et de la volonté de lacommune de « Protéger en espaces inconstructibles les parcs arborés, jardinsremarquables »14, ce qui est le cas pour le site de l’Ambulance, qualifié de « trèsbeau site arboré » par Grenoble Alpes Métropole dans sa réponse.Vu le projet agricole du fils de Mme VATIN-PERIGNON, vu la demande de M.Hubert VATIN-PERIGNON, je demande que Grenoble Alpes Métropoleclasse ce terrain en Ap2.

14 PADD page 11

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b )Site du PIOLLIER O11 – O12, Monsieur et Madame LANSADE née DUSSERT Sylvie,propriétaire de la parcelle n°60 de l’OAP n°2 – site PIOLLER,demandent des renseignements sur ce qu’est une OAP et particulière-ment celle-là. O26, C8 – Madame Éliane REVOL, propriétaire de la parcelle n°59dans l’OAP n°2 demande si le chemin d’accès est suffisamment largepour desservir un projet d’aménagement et quand la mairie exercerason droit sur l’emplacement Réservé n°11 qui recouvre l’accès. Par courrier, Madame REVOL indique qu’elle est très favorable à cetteOAP.

Réponse n°2 de Grenoble Alpes Métropole : ces parcelles sont desservies depuisle chemin du Piollier par la parcelle n°887 (servitude de passage) portée au PLUen emplacement réservé au profit de la commune.Le chemin est effectivement étroit, de 3.80 m dans sa partie la plus resserrée enentrée depuis le chemin de Piollier.La commune se prononcera sur l’emplacement réservé si une demande estexprimée lors d’une demande d’urbanisation du secteur.

Avis de la CE : Dont acte.

4.2.2 - Les Emplacements Réservés (ER)

➢ O8, R2 – M. Yves REVOL, est propriétaire des parcelles 1515,1516, ainsique du chemin d’accès à ces parcelles débutant du chemin du Champ desPierres, classées en zone agricole dans le projet de PLU. La commune instaure, notamment sur son chemin d’accès, un ER n°7 afin deréaliser un cheminement piétonnier. Il demande à la commune, lors de la réalisation de ce cheminementpiétonnier, comment il accédera à sa parcelle.

Réponse n°3 de Grenoble Alpes Métropole : ces parcelles seront à l’avenirdesservies par l’ER n°7 d’une largeur de 3.50 m.

Avis de la CE : Grenoble Alpes Métropole répond à la question de M. REVOL.

➢ O19, O20, R9 – Monsieur et Madame TRUCHOT, propriétaires desparcelles, 1504, 1505 et 1506 au lieu dit Les FAISSES, conteste l’emplace-ment Réservé n°7 qui prévoit un cheminement piétonnier avec un accompa-gnement végétal de 3m50 qui traverse leur jardin, quasiment au pied de leurbalcon, sur l’abri à foin de leurs chevaux.

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Ils indiquent qu’il existe déjà un chemin entre les parcelles 31 et 1467 quipermettrait d’éviter de passer chez eux.

Réponse n°4 de Grenoble Alpes Métropole : il est proposé de décaler le tracé del’ER 7 au sud de l’abri à foin.

Avis de la CE : Voir la carte ci-dessous, la proposition de déplacement. Celapermettra de préserver « l’intimité » de la propriété bâtie de Monsieur etMadame TRUCHOT (potager, abri à foin).Certes, le chemin piétonnier séparera la propriété bâtie du parc à chevaux, àvocation plus agricole, mais cette séparation ne devrait pas gêner lefonctionnement du parc, un chemin piétonnier n’étant pas une barrièrehermétique.

4.2.3 - La zone AU1

➢ O9, R3 – Mme Isabelle VATIN-PERIGNON, nièce d’Hubert VATIN-PER-IGNON, propriétaire en indivision de terrains classés en AU1 et des terrainsmitoyens classés en A, propose à la commune, en « compensation de la pertedes terrains » constructibles de l’OAP n°3, de récupérer, si besoin, la surfacenécessaire dans la zone A, à la réalisation du projet .

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➢ P4 O34, R14, C5 – Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON, propriétaire duDomaine du Rallye à CHAMPAGNIER est favorable à la remarque de sasœur Isabelle, O9, R3, proposant que ses terrains, situés plus au Nord, joux-tant la zone classée AU1, deviennent constructibles, en compensation desterrains de l’Ambulance, prévue en OAP n°3, qui devraient rester en agri-cole.

➢ O40, O41, C6 – Monsieur et Madame Luc ROUVEYROL, sont venus s’in-former et s’inquiètent du projet concernant l’aménagement de la zone AU1.En effet, ils sont propriétaires et habitent la parcelle jouxtant ce secteur. Ils « ne comprennent pas l’objectif de densification de la consommationd’espace de 35 % » qui risque de « remettre en question la vue exception-nelle sur la chaîne de Belledone ».Ils attirent l’attention de la mairie sur la topographie du terrain, et dufait que leur maison soit située en contrebas de la zone AU1.« Nous tenons, comme nous y autorise la loi, à manifester notre désir depréserver notre cône de vue et de lumière ».

➢ C13 – Monsieur Pascal ODET écrit que « le cadre paysager de CHAMPA-GNIER est une richesse collective qu’il faut préserver ». Il indique que « la place du LACCA possède une vue exceptionnelle sur lesmontagnes et il demande que le cahier des charges du projet d’aménage-ment de la zone AU1 « impose la protection du paysage de la place duLACCA par une disposition judicieuse et une limitation de la hauteur desbâtiments concernés ».

➢ O51, O52 – Monsieur GOIX et Monsieur CABANELs’informent sur lanature de la zone AU1 et regrette que l’aménagement de cette zone ne soitpas traité dans le PLU. Ils insistent sur l’importance de l’aménagement de cette zone dans le devenirde la commune de CHAMPAGNIER.

Réponse n°5 de Grenoble Alpes Métropole : la zone AU1 est au PLU une zone àurbaniser non ouverte à l’urbanisation. Son ouverture devra faire l’objet d’unemodification du PLU ou d’une autre procédure en fonction des conclusions desétudes pré opérationnelles conduites pour préciser le programme d’opération, lesconditions d’aménagement et d’équipement de la zone.

L’ouverture de la zone AU1 fera bien sûr l’objet d’une concertation des habi-tants et des riverains, afin de recueillir leurs observations.

La commune est très attachée aux enjeux de préservation des vues sur la chaînede Belledonne et du cadre de vie des habitants. Elle prendra toutes les précautionsnécessaires pour ouvrir cette zone à l’urbanisation.La proposition des indivisaires Vatin-Pérignon de compenser la suppression del’OAP 3 a été notée par la commune.

Avis de la CE : l’urbanisation de cette zone est stratégique pour la commune deChampagnier.

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Le projet aura un impact très fort sur la vie quotidienne de ses habitants par lacréation de commerces, sur la sociologie de la commune (logements locatifssociaux, accession à la propriété, logement groupés, collectifs…) et sur l’aspectpaysager.

Je prends acte de la volonté de la commune d’organiser une concertationpour ce projet et de sa volonté de préserver « des vues sur la chaîne deBelledonne et du cadre de vie des habitants ».

4.2.4 - Les parcelles classées en « Poumon vert » au titre de l’article L 123 - 1 - 5 III 5° du Code de l’Urbanisme (L151-23)

➢ O21, O22 – Monsieur MOIROUX et sa sœur, propriétaires de parcelles clas-sées en UB espaces non bâtis inconstructibles au titre de l’articleL 123-1-5 III 5° du Code de l’Urbanisme demandent des renseignements etindiquent qu’ils sont d’accord avec ce classement.

➢ O38, R16 - Monsieur Luc GENISSIEUX, au nom de Marc GÉNISSIEUX,son père souffrant, constate que la parcelle 1295, classée dans le projet dePLU « comme faisant partie du cœur vert située en zone UB du quartier duLACCA, est inconstructible, « ce qui est à l’encontre de densifier levillage ».Cette parcelle devant faire l’objet d’une demande de Permis de Construirepour ses enfants, d’ici moins de 5 ans, « il souhaite que la parcelle 1295soit constructible donc en dehors du cœur vert du village »

Réponse n°6 de Grenoble Alpes Métropole : dans le Projet d’Aménagement et deDéveloppement durable la volonté de la commune et de Grenoble Alpes Métro-pole est de protéger à long terme des espaces agricoles du plateau de Champa-gnier dans un contexte de forte pression foncière. Cette grande orientation se traduit notamment par le maintien des activités agri-coles et la création des bonnes conditions d’exploitation agricole aux exploita-tions y compris dans le village (p.7 du PADD).

Ces conditions passent par :

– le respect des règles de distances entre les bâtiments d’élevage et les tiers,

– le maintien du développement résidentiel à distance des bâtiments agricolespour pérenniser l’activité et permettre aux exploitations d’évoluer, prévenir lesrisques de nuisances… (p. 200 du rapport de présentation).

La parcelle de Monsieur Génissieux est située dans le périmètre de 50 m(distance minimum) autour du bâtiment agricole abritant des chevaux et unstockage important de foin et paille (éléments donnés lors de l’élaboration duPLU).

C’est pourquoi nous avions préalablement exclu du potentiel constructible, laparcelle n°1295 de M. Génissieux.

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En application de l’article L 111-3 du code rural : « Lorsque des dispositionslégislatives ou réglementaires soumettent à des conditions de distance l’implanta-tion ou l’extension de bâtiments agricoles vis-à-vis des habitations et immeubleshabituellement occupés par des tiers, la même exigence d’éloignement doit êtreimposée à ces derniers à toute nouvelle construction et à tout changement dedestination précités à usage non agricole nécessitant un permis de construire, àl’exception des extensions de constructions existantes ».village (cf la carte ci-après).

Périmètre inconstructible des 50m autour d’une ferme

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Cette parcelle est aussi située dans une coulée verte à maintenir dans le village (cf carte)

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Avis de la CE : c’est exact que l’ensemble de la parcelle de MonsieurGÉNISSIEUX est inscrite dans le périmètre des 50 mètres du bâtiment agricolerépertorié parcelle121. La parcelle 1295 ne peut donc pas être constructible.

➢ C9 – Monsieur Luc GÉNISSIEUX complète sa remarque R16 en indiquantque la lecture du règlement, article 2 §3 de la zone UB et UBa page 40 et ladéfinition du Larousse du terme « jouxtant » lui laisse à penser que saparcelle n°1295, actuellement non construite, est « en grande partie construc-tible ».Il indique également que l’article L123-1-5 III 5° du CU permet la possibi-lité, dans le règlement de : « Localiser, dans les zones urbaines, les terrainscultivés et les espaces non bâtis nécessaires au maintien des continuitésécologiques à protéger et inconstructibles quels que soient les équipementsqui, le cas échéant, les desservent ». Monsieur GÉNISSIEUX constate que « l’emplacement de la parcelle 1295ne constitue pas un corridor écologique avec une entrée et une sortie d’unepart, et un centre de village constitue une clôture non perméable à la circula-tion de la faune d’autre part ».Il demande donc le rétablissement de la constructibilité de la parcelle1295.

Réponse n°7 de Grenoble Alpes Métropole : en effet, les cœurs verts ne consti-tuent pas des continuités écologiques au sens où l’entend le code de l’urbanisme,mais ils constituent des éléments de paysages et de cadre de vie, participant aumaintien du cadre rural de Champagnier (cf la carte ci-dessus de la Trame végé-tale).

Grenoble-Alpes Métropole propose en conséquence de classer ces cœurs verts enapplication de l’article L 151-19 du code de l’urbanisme rappelé ci-après : « Lerèglement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter lesquartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs àprotéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel,historique ou architectural et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature àassurer leur préservation ».

Les prescriptions au sein des cœurs verts restent inchangées, à savoir que « Seulel’extension des bâtiments existants jouxtant ces espaces est autorisée dans lalimite de 10% de l’emprise au sol initiale du bâtiment existant avant extension àla date d’approbation du présent PLU ». Il conviendra d’ailleurs de compléter lepoint 3 de l’article UB2 qui ne comprend qu’une partie de la phrase ci-dessus(erreur matérielle).

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Avis de la CE : La commune a classé ces espaces UB non bâtis, inconstructibles,au titre de l’article L123-1-5-III-5° : « III.-Le règlement peut, en matière decaractéristiques architecturale, urbaine et écologique : […] 5° Localiser, dans leszones urbaines, les terrains cultivés et les espaces non bâtis nécessaires aumaintien des continuités écologiques à protéger et inconstructibles quels quesoient les équipements qui, le cas échéant, les desservent ».

Monsieur Luc Génissieux indique que cette zone ne fait pas partie d’un corridorécologique et ne peut donc relever de cet article.Grenoble Alpes Métropole en convient et propose de classer « ces cœurs verts »en application de l’article L151-19 qui, depuis le 1er janvier 2016, est latranscription, en partie (l’autre partie relève de l'article L. 151-23) de l’articleL123-1-5-III-2° (et non le 5° comme indiqué sur le règlement graphique) : « 2°Identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots,immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre envaleur ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel, historique,architectural ou écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou laremise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, lesprescriptions de nature à assurer leur préservation. ».

Dans le Rapport de Présentation, pages 247-248, la commune indique sa volontéde « préserver des espaces verts au sein d’espaces densément bâti du village ainsique les ambiances rurales du village de Champagnier ».Cette volonté est traduite dans l’orientation n°1 du PADD « Préserver etvaloriser le cadre de vie rural de Champagnier… ».

La commune de Champagnier étant très rurale, cette orientation peut « apparaîtreanormale et excessive », comme l’indique Monsieur et Madame PierreGÉNISSIEUX dans leur remarque ci-après, elle peut également apparaîtrecontradictoire avec l’objectif affirmé de densification urbaine comme l’indiquela remarque ci-dessus de Monsieur Luc GÉNISSIEUX, « ce qui est à l’encontrede densifier le village », mais cela peut s’expliquer par l’évolution del’urbanisation de la commune de Champagnier.

La carte ci-dessous, montre l’urbanisation historique (zone UA) d’une partie duvillage avec une forme, d’ailleurs peu courante, de fer à cheval. La partiecentrale, initialement agricole, a été urbanisée dans un passé relativement récent,malheureusement sans projet d’aménagement.

Cela a abouti, dans la moitié sud, à la réalisation d’un lotissement dontvisiblement la seule contrainte a été de prévoir un accès à chaque propriété. Sur la moitié Nord, quelques projets individuels ont vu le jour, laissant, sansconstruction aujourd’hui, ce « poumon vert », rescapé de l’agricultured’autrefois, que la commune veut garder « comme espace de respiration ».

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Carte extraite du règlement graphique du projet de PLU

Après avoir visité les lieux, cf.carte ci-dessous, je constate que la partie haute dela parcelle 1295, située au regard des parcelles 1293 d’un côté et 1567 et 121 del’autre, représentant une superficie d’environ 1 400m², fait partie intégrante ducœur du village, elle est donc destinée à être urbanisée et doit être classéeen UA.Mais, d’une part, cette parcelle est inscrite dans le périmètre des 50 mètres dubâtiment agricole répertorié parcelle121, elle est donc actuellementinconstructible, d’ailleurs sa superficie ne sera pas intégrée au gisementconstructible du PLU. D’autre part, la réalisation du lotissement dans la moitié sud, de « l’intérieur dece fer à cheval » a abouti à l’enclavement de cet l’îlot « poumon vert » classé enUB : il y a deux issus potentiels, uniquement sur des terrains privés, permettantl’accès à la voirie communale : une issue sur la parcelle 1295 et une autre sur lesparcelles 1078, 1077 et 1075.

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Si ultérieurement, ces terrains classés en « poumon vert » devenaientconstructibles, un projet d’aménagement serait évidemment indispensable. Sil’exploitation agricole s’arrêtait, alors le haut de la parcelle 1295 deviendraitconstructible et j’attire l’attention, sur l’emplacement de la construction afin dene pas obérer définitivement la constructibilité de ce « poumon vert ».

En conclusion, le haut de la parcelle 1295, d’une superficie d’environ1 400m² doit donc être classée en UA.Le reste du secteur, classée en UB et identifié en « poumon vert » etprotégé par l’article L123-1-5-III.-5° devra l’être par l’article ArticleL123-1-5 -III.-2° retranscrit au 1 er janvier 2016 par l’article L151-19.

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➢ O48, O49, C12 – Monsieur et Madame Pierre GENISSIEUX demandentégalement que leur parcelle B1294 à FERRANDIÈRE, au centre duvillage, classée en zone UB mais identifiée en « cœur vert » donc incons-tructible, redevienne constructible. En effet, « Mettre un cœur vert dans le village de CHAMPAGNIER alorsque toute habitation se trouve à quelques centaines de mètres de la naturepure et saine, nous paraît anormal et excessif ».

Réponse n°8 de Grenoble Alpes Métropole : cf la réponse ci-dessus. Cetteparcelle fait partie de la coulée verte de Champagnier au sein de la zone bâtie.

Avis de la CE : Voir également explication ci-dessus, mais contrairement auhaut de la parcelle 1295 de Monsieur Luc GÉNISSIEUX, la parcelle 1294 faitpartie intégrante de la zone protégé par l’article L151-19 « en tant qu’élément depaysages et de cadre de vie, participant au maintien du cadre rural deChampagnier ». Cette orientation est un choix politique de la commune et se décline dans lePADD15 page 11 « Préserver et Valoriser le cadre de vie rurale de Champagnier– « Protéger en espace inconstructible – « Continuité/coulée verte à maintenirdans le village, autour du village ».Pour cette raison, je ne peux pas émettre un avis favorable à la demande deMonsieur et Madame Pierre GÉNISSIEUX.

4.2.5 - L’agriculture

➢ O6, O7, R6 – M. et Mme AMODRU, sont propriétaires de la parcelle 473,classée en UB. Sur cette parcelle, sont édifiés leur maison, une petite écurieet un bâtiment agricole.Ils demandent que leur bâtiment agricole soit répertorié en tant que tel,dans le règlement graphique du PLU. La remarque R6 complète leur demande orale en indiquant que la petiteécurie a fait l’objet d’un permis de construire le 27 août 1984, que le hangaragricole a fait l’objet d’un permis de construire par jugement du TA du 12juin 1997.

Réponse n°9 de Grenoble Alpes Métropole : n’ont été repérés en bâtiments agri-coles au PLU que les bâtiments des exploitations agricoles en activité et recon-nues comme des exploitations agricoles. Dans le cas présent, et sauf erreur denotre part, il ne s’agit pas d’une exploitation agricole.La parcelle restera donc classée en zone UB du PLU, sans identification agricoleparticulière (étoile) ayant pour objet de signaler aux services instructeurs desautorisations du sol que l’on est en présence de bâtiments pouvant éventuelle-ment faire l’objet de l’article L 111-3 du code rural (règles de réciprocité vis-à-visdes bâtiments avec élevage).

15 IV Dossier technique, pièce n°3

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Avis de la CE : Dont acte.

➢ O18, R8, C4 – Madame Marine M’CHANGAMA-BATTAIL, indiquequ’elle et son mari ont une entreprise agricole de commerce et d’élevage dechevaux. Actuellement, ils sont locataires de la famille VATIN-PERIGNON,avec un bail précaire, de bâtiments équestres situés au lieu dit du CLOS.

Ils sont également propriétaires des parcelles A669, A266 et A265 au lieu ditLe VEYTER, parcelles classées en Ap2 où le règlement ne permet que laconstruction de bâtiments agricoles d’une surface maximale de 60m². Afin de pérenniser et de développer leur entreprise agricole, ils voudraientconstruire sur leurs parcelles 1 manège de 20X60m, hauteur de faîtage de 12m et un barn de 20 box en deux bâtiments de 140 m² chacun, avec unehauteur de 3m au faîtage. Mme M’CHANGAMA-BATTAIL indique que l’architecte conseil de lamairie a été consultée et que le projet présenté était acceptable au vu de laqualité paysagère du lieu. Ils demandent que leurs parcelles soient classées en Agricole, sans protec-tion paysagère comme l’indique l’index « p2 ». Elle remet un dossier, C4, qui présente leur entreprise et leur stratégie dedéveloppement.

Réponse n°10 de Grenoble Alpes Métropole : voir la réponse n°56 ci-après faite àla Chambre d’Agriculture de l’Isère qui traite de cette demande.

Avis de la CE : Comme le propose Grenoble Alpes Métropole dans sa réponsen°56, la parcelle 669 sera classée en zone agricole sans indice, afin que Monsieuret Madame M’CHANGAMA-BATTAIL puisse réaliser leur projet. Ils devrontassocier Grenoble Alpes Métropole le plus en amont de leur projet.J’attire également leur attention sur les difficultés auxquelles ils serontconfrontés pour réaliser un accès à leurs futurs bâtiments.

➢ R10 – Monsieur Marcel COLLAVET, souhaite que « les parcelles classéesen Ap2 soient seulement classées A zone agricole ».

Réponse n°11 de Grenoble Alpes Métropole : le classement en zone Ap2 estmaintenu, car ce secteur présente une grande sensibilité paysagère justifiant ceclassement au PLU.

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Avis de la CE : dont acte, voir également mon avis aux demandes de la chambred’agriculture.

➢ O36, R14, C5 – Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON, propriétaire duDomaine du Rallye à CHAMPAGNIER demande que sa parcelle n° B221de 9ha soit intégralement classée en agricole et non, comme le propose leprojet de PLU, en partie en zone Agricole, en partie en zone Naturelle et enpartie avec en EBC (Espace Boisé Classé) pour les raisons suivantes : ➢ cette parcelle est homogène (une prairie),➢ « Ce terrain est traversé par les réseaux modernes d’eau et d’électricité »,➢ « Le classement opéré en 2001 le fut pour en minorer la valeur, afin de

tenter de s’en emparer à moindre coût par la municipalité » .➢ la partie la plus au sud est exploitée par un fermier « y mettant ses

vaches, l’abri de ces « dernières étant en zone naturelle », ➢ Les arbres, objet du classement en EBC, « ont été sélectionnés par moi-

même il y a 30 ans et il est possible, afin d’embellir le terrain ou en cas desécheresse, tempête… que je m’oriente sur d’autres essences, notammentmédicinales ou alimentaires ».

Réponse n°12 de Grenoble Alpes Métropole : la partie de la parcelle B221 au suddu centre équestre (en zone A) peut être reclassée en zone Ap2 du PLU, étantdonné le caractère de prairie ouverte de la parcelle supportant une utilisation agri-cole ainsi que la sensibilité paysagère de la parcelle située entre le village denseet la côtière boisée à l’extrême Est de la commune.

Les espaces boisés seront maintenus au PLU ; les arbres participant à la qualitédes ambiances et du cadre de vie de Champagnier.

En cas de projet d’intérêt général d’une opération portant dans la zone Ap2,Grenoble Alpes Métropole pourra également faire évoluer le zonage du PLU pourcette parcelle. Ces projets sont à étudier au cas par cas

Avis de la CE : Dont acte, la parcelle, comme le demande Monsieur BrunoVATIN-PERIGNON, sera classée en totalité en zone agricole Ap2.

Et, comme le propose Grenoble Alpes Métropole, je donne un avisdéfavorable à la demande de déclassement de la zone EBC. En effet, ces arbres longeant une « voirie cavalière » forment un paysageremarquable que le classement en EBC protégera. Ce classement n’empêche pas l’entretien par le propriétaire : enlèvement desarbres dangereux, des chablis et des bois morts. Par contre les coupes et abattages d’arbres seront soumis à déclaration préalable.

➢ O51, R20 – Monsieur GOIX, propriétaire des parcelles 658 et 660 au lieu ditLe VEYTER s’inquiète du projet de Monsieur Stéphane BATAIL

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concernant l’implantation d’une entreprise agricole « commerce & élevagede chevaux » au-dessus de chez lui :

➔ Ce projet va générer « un accroissement important du trafic routierdéjà très compliqué sur cet axe (qui est une voie sans issue) ».

➔ Son terrain est grévé d’une servitude de passage « destiné à un usageagricole » ce qui ne posait aucun problème « compte tenu de l’aspectoccasionnel et ciblé de cette activité ». Or l’activité projetée, bien qu’agricole est « avant tout commerciale » et« le trafic de véhicules lourds (4X4 avec vans à chevaux, camions)semble très compliqué voire impossible » et impacterait la qualité devie des riverains.

➔ Le changement de zone de Ap2 à A « impliquerai un potentiel deconstructibilité qui serait difficile à maîtriser dans le temps (d’autresexemples malheureux sur la commune) ».

➔ La servitude occasionnelle en devenant permanente « aurait forcémentdes conséquences sur la valeur de mon bien ».

Réponse n°13 de Grenoble Alpes Métropole : voir la réponse n°56 ci-après àpropos de l’avis de la Chambre d’Agriculture de l’Isère qui traite de cettedemande. Le projet ne pourra être autorisé qu’à la condition qu’il soit desservipar un accès dimensionné pour supporter les flux générés par les activités envisa-gées.

Avis de la CE : La réponse de Grenoble Alpes Métropole doit rassurer MonsieurGOIX.

4.2.6 - Les Aléas,

➢ O2, O3, C1 – Mme Véronique CHAFFARD et Mme Sandrine ALCAN-TARA, propriétaires indivis des parcelles 841 et 694 au lieu dit « PAIN-BOUR ». Ces parcelles, en limite de la zone de la zone UB, initialement classées enconstructible au POS, sont proposées en Ap2 dans le projet de PLU, avec unrisque Fort d’Inondation (FI) en pied de versant et un risque Fort de Ravine-ment (FV).Les propriétaires contestent ce classement pour les raisons suivantes :

➔ l’étude hydrogéologique (KANEA)qu’elles ont fait réaliser indique« qu’il est possible de pallier aux risques » d’inondation et de ravine-ment par des aménagements dont certains, existants, n’ont pas été prisen compte dans la conclusion de l’étude. Les propriétaires font référence à la note de présentation de la carte desaléas16 qui indique seulement « un risque de ruissellement sur le chemin

16 Annexe XX du dossier mis à disposition du public

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du Sauzel », ce « problème ayant été réglé par l’aménagement du réseaud’Eaux Pluviales ».Elles ont également réalisé une étude lors d’événements pluvieux forts :prises de photo en corrélation avec les données de la station météorolo-gique de Saint Martin d’Hères, ne montrant aucune inondation. Ellesont également fait faire un relevé topographique de leur terrain.

➔ Ces terrains ont toujours été considérés constructibles lors des diffé-rentes donations, ce qui a occasionné des droits de succession impor-tants, en particulier lors de la dernière succession en octobre 2012 : lamairie interpellée sur la constructibilité de ces parcelles a répondu« PPRT » et n’a pas informé les propriétaires de l’existence de l’étudedes risques naturels et de la carte de aléas, sorti en juin 2012. Le surcoûtde la succession lié à la constructibilité des terrains est de 100 000€.

➢ O46, R18 – Monsieur Guy GOIX, propriétaire de la parcelle 660,au sud duVEYTER, d’une surface de 3000m2 s’étonne que son terrain soit situé enzone de risque d’inondation faible au regard de la topographie des lieux(pente inférieur à 5%).

Réponse n°14 de Grenoble Alpes Métropole : le guide de prise en compte desrisques naturels édité par la DDT Isère établit une correspondance « Aléas –Risques » explicitée dans le rapport de présentation du PLU et dans le règlementécrit du PLU.

Les aléas ont été traduits en risques dans le PLU conformément à ce guide (sonannexe 1 : correspondances aléas – risques et son annexe 2 : prescriptions d’urba-nisme, reprises dans le règlement écrit du PLU).

À partir du moment où un aléa est contesté, il sera nécessaire de procéder à unecontre-expertise menée par un bureau d’études spécialisé afin de vérifier la natureet l’intensité de l’aléa. S’il s’avère que cet aléa peut être revu, la carte des aléaspourra être modifiée après validation des services compétents RTM et SPR de laDDT Isère. Ces modifications ne pourront être prises en compte dans ce PLU,mais pourront l’être dans le cadre du PLUi en cours de Grenoble Alpes Métro-pole.

Avis de la CE : au vu du dossier remis par Mesdames CHAFFARD etALCANTARA, Grenoble Alpes Métropole devra dès maintenant engagerles études nécessaires auprès d’un bureau d’étude et des services du RTM,afin de vérifier cet aléa.

Je prends acte que Grenoble Alpes Métropole s’engage à prendre en compteles modifications éventuelles, dans le cadre du PLUi qui est en train des’élaborer.

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4.2.7 - Les demandes de constructibilité

➢ O1, R1 – Monsieur Jean-Marc ALLERME, propriétaire de la parcelle 849,chemin de la côte Fauchée, ne comprend pas son classement en zone Agri-cole dans le projet de PLU. Son père était propriétaire d’une maison sur unterrain d’1 hectare. Cette propriété a été ultérieurement divisée en 5 parcellesdont 3 sont construites ; 4 parcelles sont proposées au classement UB et la 5ᵉ,la parcelle 845, est proposée au classement agricole. Monsieur ALLERMEindique que cette parcelle est en partie arborée, qu’elle n’a rien d’agricole etqu’elle supporte un tennis. Il joint à sa remarque une photo satellite de cesparcelles.Il demande son classement en UB.

Réponse n°15 de Grenoble Alpes Métropole : la parcelle n° 845 a une contenancede 6503 m². Seule la partie nord de la parcelle est incluse dans les « espacespotentiels de développement à très long terme » du SCOT (cf carte page 25 durapport de présentation du PLU).

La partie Est de la parcelle est située en espaces agricoles, naturels ou forestiersde la carte des limites du SCOT. Elle ne peut donc être reclassée en zoneconstructible du PLU.

Il est proposé de reclasser cette parcelle en zone N du PLU pour son caractèred’espaces naturels ; la parcelle ne présentant pas, en effet, un potentiel agrono-mique, biologique ou économique des terres agricoles. La commune de Champagnier fait remarquer en outre, que ce quartier est desservipar une voie étroite limitant le nombre de constructions supplémentaires parextension de la zone constructible.

Avis de la CE : Le classement de la parcelle 849 en zone Agricole, proposé dansle projet de PLU, comme le constate Grenoble Alpes Métropole, n’est paspossible.Grenoble Alpes Métropole indique que seule la partie Nord-ouest de la parcelle849 (environ 2 200m²) est située dans la zone incluse dans les « espacespotentiels de développement à très long terme » et propose de classer la totalité dela parcelle (environ 6 200m²) en zone Naturelle.Du fait de son emplacement (à proximité des 3 maisons déjà construites), cf.carteci-dessous, de sa petite surface (2 100m²) et de son appartenance aux « espacespotentiels de développement à très long terme » du SCoT, cette partie deparcelle sera classée en zone UC.

L’importance de la surface arborée sur le reste de la parcelle qui est située endehors de « espaces potentiels de développement à très long terme » du SCoT,justifie le classement en N. Il faut rajouter 2 100m²au gisement constructible du PLU.

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Parcelle 849 de Monsieur ALLERME à reclasser en partie en zone UBa et en partie en N

➢ C2 – Monsieur Gérard WADOUX-GIRARD, 15 Chemin du Gal à Champa-gnier, demande que sa parcelle 373, incluse dans sa propriété bâtie classéen UA, soit classée en constructible et non en Agricole, comme prévu dansle projet de PLU . Cette parcelle est bordée sur le côté Nord par un mur de pierre qui la séparede la parcelle 938 classée en UB.

Réponse n°16 de Grenoble Alpes Métropole : cette parcelle n° 373 d’une conte-nance de 1830 m², est incluse dans les espaces de développement à très longterme du SCOT, mais en extension de la zone urbanisée et non en dent creuse. Lepotentiel constructible du PLU étant atteint, elle ne peut être classée dans ce PLUen zone constructible

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Avis de la CE : Comme l’indique la carte ci-dessous, la partie Nord Est de laparcelle 373 est contiguë à la zone UA (zone urbaine dense de constructionancienne), la partie Est, à la zone UB (zone d’extension de l’urbanisation àdensifier), il est logique d’accéder à la demande de Monsieur WADOUX-GIRARD, pour le tiers supérieur de cette parcelle.Le potentiel constructible de la commune prévu dans le projet de PLUdiminuera suite à la demande de plusieurs propriétaires pour reclasser leurterrain en zone non constructible, j’émets un avis favorable à la demande deMonsieur WADOUX- GIRARD et demande à Grenoble Alpes Métropole declasser le tiers supérieur de la parcelle 373, soit environ 800m², en zone UA,comme l’est la parcelle 374.

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➢ O15, O16, O17, R7 – Mesdames LEVY, COLUCCI et TELMON, filles deMadame TROUILLON, propriétaires de la parcelle 472, chemin de la CroixVieille, demandent que cette parcelle, prévue en zone Agricole dans leprojet de PLU, soit classée en zone UB, comme les parcelles mitoyennes. Elles rappellent que cette parcelle était classée en zone constructible lors dela réalisation du lotissement de la Treille.

Réponse n°17 de Grenoble Alpes Métropole : cette parcelle est classée au POS enzone NCa. Elle n’était donc pas constructible.

Elle n’est pas non plus incluse dans les espaces de développement à très longterme du SCOT. En conséquence de quoi, elle ne peut être classée en zoneconstructible du PLU.

Avis de la CE : pour les raisons indiquées par Grenoble Alpes Métropole,j’émets un avis défavorable à la demande de Mesdames LEVY, COLUCCI etTELMON,

➢ O37, R15 – Monsieur Vincent GENISSIEUX, propriétaires des parcellesB182 et B183, au lieu dit SAUZEL, demande qu’elles restent construc-tibles et ne soient pas classées en agricole comme le prévoit le projet dePLU. Dès mai 2008 une demande de PC a été déposée qui a été refusée pour causede « PPRT ». Monsieur GÉNISSIEUX veut toujours construire, il a de nouveau déposé unPC en janvier 2016. Il indique que les parcelles voisines sont construites : au Sud elles sontconstruites depuis longtemps et la parcelle située au Nord, bien que classéeen zone Agricole, supporte deux maisons d’habitation.

Réponse n°18 de Grenoble Alpes Métropole : la préservation de l’espace agricoledu plateau de Champagnier est un enjeu central qui est inscrit comme une desgrandes orientations du PADD (p.7).

Concernant la parcelle n°182 (d’une contenance de 2345 m²), actuellementconstructible au POS et desservie par les réseaux, la commune de Champagnierconfirme le dépôt d’un PC qui a été refusé par l’État en 2009 pour cause de« PPRT ». Un nouveau PC a été déposé en janvier 2016.

Toutefois cette parcelle n°182, groupée avec les parcelles voisines situées enpartie Est (demande de classement en zone constructible – voir demande ci-après), forme un tènement d’un seul tenant d’une superficie totale de 22 228 m²pouvant être le support d’un projet d’aménagement d’ensemble intéressant pourle renforcement futur de la fonction d’habitat de Champagnier.

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Pour le futur, et éventuellement le PLUI, il faudrait intégrer les parcelles 1335 et849 (constructibles) à cet ensemble, car il est évident que le meilleur accès à cetènement est bien de ce côté, chemin du Sauzel. Le chemin de Prélangou est unchemin agricole étroit qui ne permet pas d’augmentation de circulation automo-bile.

En tout état de cause, dans le cadre de ce PLU, le quartier du Sauzel n’est pasl’espace préférentiel de développement de Champagnier.L’ouverture à l’urbanisation de ce tènement foncier auquel appartiennent lesparcelles n°182 et 183, nécessitera le renforcement et l’extension du réseau d’ali-mentation en eau potable ; le tènement (exception de la parcelle n°182) n’étantpas desservi par le réseau d’eau (cf l’extrait du plan ci-après).

Extrait du réseau d’alimentation en eau potable

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Aussi Grenoble Alpes Métropole propose de maintenir le classement de cesparcelles en zone A du PLU.

En ce qui concerne la contestation du caractère agricole de ces parcelles (voir laréponse qui est faite ci-après au point 19).

Avis de la CE : je répondrai globalement aux deux demandes concernant cettezone UBa sous le chemin de Pré Langon

➢ O44, O45, C7, R17 – Messieurs Stéphane et Christophe COLIN, proprié-taires des parcelles 187 et 854, au lieu dit SAUZEL, m’informent qu’ils ontconsulté un avocat et qu’ils demandent que leurs parcelles restentconstructibles comme elles le sont dans le POS actuel et ne soient pas clas-sées en zone agricole comme le prévoit le projet de PLU.Leur courrier indique : « il apparaît à l’évidence que le projet de classementdes parcelles dont nous sommes propriétaires est entaché d’erreur manifested’appréciation devant conduire à l’annulation par le tribunal administratif deGrenoble et le cas échéant par la Cour administrative d’appel de Lyon duclassement desdits parcelles en zone agricole ».➢ « Erreur tenant à la non prise en compte de la localisation des deux

parcelles dans un secteur déjà bâti et équipé » :➢ Ces parcelles sont à l’intérieur d’une zone urbanisée,➢ Elles sont desservies par l’eau potable et l’électricité,➢ elles ne sont pas affectées par une zone de discontinuité d’urbanisa-

tion, celle-ci « étant matérialisée au nord par la limite séparativeconstituée par la route communale ».

➢ « Sur l’erreur manifeste d’appréciation tendant au classement de laparcelle en cause en zone agricole ».

➢ Ces parcelles n’ont jamais fait l’objet d’une exploitation agricole(« à tout le moins depuis l’institution du POS »),

➢ « le projet de découpage arbitraire visant à extraire ces deuxparcelles de la zone urbanisée à laquelle elles appartiennent ne pour-ront justifier leur rattachement à un secteur agricole qui n’existepas ».

Ils demandent donc de classer leurs deux parcelles en zone urbanisés (U).

Ils rappellent également « méconnait les dispositions de l’article R123-22 ducode de l’urbanisme, le commissaire enquêteur qui ne procède à aucuneanalyse et ne formule aucun avis ou élément de réponse sur des observationsmatérialisées par un courrier précis et argumenté abordant des questionstouchant à l’économie générale du plan local de l’urbanisme ».Ils complètent leur courrier en indiquant qu’un CU, déposé pour un projetd’aménagement, a été refusé en « raisons des différents PPRT ».

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Réponse n°19 de Grenoble Alpes Métropole : la réponse à cette demande est àrapprocher de la demande visée au point 18 ci-avant. Les mêmes argumentspeuvent être mis en avant pour maintenir le classement de ces parcelles en zoneA du PLU.

Ces parcelles ne sont pas situées dans une zone urbanisée comme le dit lepropriétaire mais en extension d’une zone urbanisée. Il ne s’agit pas d’une dentcreuse !Et ce n’est pas parce qu’une parcelle est desservie par les réseaux qu’elle estconstructible.

Quant au classement des parcelles en zone agricole du PLU (alors qu’elles n’ontpas fait l’objet d’une exploitation agricole), il peut être répondu qu’en applicationde l’article R 123-7 du code de l’urbanisme, peuvent être classés en zone agri-cole, les secteurs, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique,biologique ou économique des terres agricoles. Ces parcelles ne sont pas exploi-tées, mais elles pourraient l’être aisément si les propriétaires les louaient à desfermiers : parcelles plates présentant un potentiel économique des terres agri-coles. Elles appartiennent à un tènement d’un seul tenant de plus de 2 ha situés enbordure immédiate d’une zone agricole et au sud d’une exploitation agricole.Elles pourraient intéresser plus d’un exploitant agricole !

Avis de la CE : je prends acte de la réponse de Grenoble Alpes Métropole quipropose une réflexion sur un tènement composé de l’ensemble des parcellesclassées en A (plus de 2ha), situées au Nord du lotissement classé UBa, entre lechemin du Sauzel et le chemin de Pré Langon. Cette réflexion serait en effet,indispensable si ces terrains faisaient l’objet de projet de construction .L’ouverture à l’urbanisation de ce grand tènement foncier, nécessiterait lerenforcement et l’extension du réseau d’alimentation en eau potable exceptépour la parcelle 182 qui est actuellement desservie par le réseau.Le potentiel constructible du PLU imposé par le SCoT serait très largementdépassé si ces parcelles étaient classées dans ce PLU en zone constructible.Pour toutes ces raisons, j’émets un avis défavorable à la demande declassement en zone UB des parcelles proposées au classement en zone Adans le projet de PLU appartenant à ce grand tènement.

Grenoble Alpes Métropole indique que cette ouverture à l’urbanisation pourraitêtre étudiée lors de l’élaboration du PLUi ou ultérieurement.

Mais, comme l’indique la carte ci-dessous, et contrairement à l’appréciation deGrenoble Alpes Métropole, le bas des parcelles 182 et 183 me semblent plusappartenir au tènement déjà construit comprenant les parcelles 930, 931,1334 et1337, plutôt qu’au tènement foncier, plus à l’ouest, cité par Grenoble AlpesMétropole et devraient donc être classées en UBa.

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Cette appartenance est renforcée par le fait que la partie supérieure de ces deuxparcelles est inscrite dans le périmètre des 50 mètres du bâtiment agricolerépertorié parcelle 363.Mais le réseau d’alimentation en eau ne dessert pas la parcelle 183, celle-ci nepeut pas être classée constructible

C’est pourquoi j’émets un avis favorable en parti à la demande de MonsieurGÉNISSIEUX, afin que la partie basse de sa parcelles 182, d’une surfaced’environ 1 500m ² soit classée en UBa.

Comme l’a indiqué Grenoble Alpes Métropole dans sa réponse n° 18, vu lasurface des parcelles 187 et 854 et appartenant à Stéphane et Christophe COLIN,environ 13 300 m², à laquelle pourrait être rajoutée les surfaces des parcellesmitoyennes, 849 et 1289 m², environ 5 000m², il serait indispensable de faire unplan d’aménagement.

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En ce qui concerne l’affirmation de Messieurs Stéphane et Christophe COLINsur le caractère non agricole de leur terrain, effectivement comme l’indiqueGrenoble Alpes Métropole, l’article R123-7 s’appliquent parfaitement àleurs parcelles.J’émets donc un avis défavorable à leur demande

➢ O47, R19 – Monsieur Jean TRUC-VALLET, propriétaire de la parcelle 757au lieu dit « LES FAISSES » demande que sa parcelle « redevienneconstructible », sinon, « il préfère encore que la commune lui achète plutôtqu’elle ne soit quasiment inutile à un locataire qui n’est aucunement recon-naissant ».

Réponse n°20 de Grenoble Alpes Métropole : cette parcelle n’est pas située ausein des espaces de développement à très long terme du SCOT.

Elle est classée en espaces agricoles, naturels et forestiers du SCOT. Elle ne peutêtre classée en zone constructible au PLU.

Avis de la CE : Dont acte, j’émets un avis défavorable à la demande deMonsieur TRUC-VALLET

➢ O48, O49, C12 – Monsieur et Madame Pierre GENISSIEUX me remettentdeux courriers dont un au nom de leur nièce Anne. Dans leur courrier, ilsdemandent que leur parcelle B0372 classés dans le projet de PLU enzone agricole redevienne constructible comme elle l’est dans le POSactuel. Cette parcelle est en limite de zone UB et elle est « adossée à de nombreuxterrains bâtis ».

Réponse n°21 de Grenoble Alpes Métropole : cette demande est à rapprocher dela demande ci-avant relative à la parcelle n° 373 traitée dans la réponse n°16.

La parcelle B0372 est de grande taille, d’une contenance de 5400 m². Elle estsituée en extension de la zone urbanisée. Elle ne peut être classée constructible dans le cadre de ce PLU, le potentielconstructible autorisé par le SCOT étant déjà atteint. Son classement est àexaminer dans le cadre du PLUi.

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Avis de la CE : comme l’indique la carte ci-dessus (réponse à WADOUX-GIRARD), page 53, à la différence de la parcelle 373 dont la partie supérieureest contiguë à la zone UA (zone urbaine dense de construction ancienne), laparcelle 372 de Monsieur et Madame Pierre GÉNISSIEUX n’est contiguë qu’àla zone UB (zone de l’extension à l’urbanisation à densifier).

Cette parcelle, comme le bas de la parcelle 373, est située à l’intérieur de lalimite stratégique des espaces potentiels du développement à très long terme duSCoT et pourra donc, ultérieurement devenir constructible.Je prends acte de la réponse de Grenoble Alpes Métropole indiquant : « Sonclassement est à examiner dans le cadre du PLUi. ». La grande taille de la parcelle, nécessitera, quand elle sera classée en zoneconstructible, la mise en place d’une OAP.

4.2.8 - Les demandes et observations diverses

➢ O4, O5 – M. et Mme Sylvie GENISSIEUX, propriétaires de terrains,construits et non construits dans le lieu dit le Mas du LACA, terrainsproposés dans le projet de PLU en zone UB s’inquiètent de la taxe qu’ilsdevront payer sur les terrains constructibles non construits .

Réponse n°22 de Grenoble Alpes Métropole : la commune de Champagnier ajuste émis le vœu de mettre en place cette taxe. Les modalités opératoires n’ontpas été définies.

➢ O10 – M. VIGIER, propriétaire d’une parcelle chemin du SAUZEL est venus’informer du classement de son classement dans le projet de PLU.

Réponse n°23 de Grenoble Alpes Métropole : sans objet

➢ O13 – O14, R5, C3, Madame Marie GENISSIEUX, propriétaire de laparcelle 332, située en zone agricole, au lieu-dit CARRIER, sur laquelle,sont édifiées une vieille grange, dont le toit a été refait il y a une vingtained’année, et une ancienne maison d’habitation, quasi en ruine. Elle demande de pouvoir réhabiliter ces deux bâtiments, notés commeéléments de bâti patrimonial dans le règlement graphique du PLU, enmaisons d’habitation. Le dossier, C3, complète la remarque et indique que c’est un bien familialtrès ancien, où ses ancêtres ont vécu jusqu’en 1880.

Une demande de réhabilitation a été faite par son père, Pierre GÉNISSIEUXen novembre 2012, refusée par la mairie du fait de l’insuffisance des réseaux,de l’insuffisance du chemin d’accès, du PPRT. Dans son courrier, MmeGÉNISSIEUX répond aux remarques de la Mairie.

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Réponse n°24 de Grenoble Alpes Métropole :les deux constructions patrimo-niales sont situées en zone Ap2 du PLU. La zone Ap2 n’autorise pas, pour lesbâtiments d’habitation existants, l’aménagement, l’adaptation, les travaux l’entre-tien dans le respect des volumes existants, sans changement de destination.

Si Grenoble Alpes Métropole souhaite autoriser la réhabilitation des deux bâti-ments (la commune y est favorable compte tenu de leur caractère patrimonial) ilfaudra modifier le règlement de la zone Ap2, en autorisant, pour les bâtimentsd’habitation existants, l’aménagement, l’adaptation, les travaux l’entretien dansle respect des volumes existants, sans changement de destination. Cette possibi-lité ne concerne que les 2 bâtiments visés (il existe aucune autre habitations enzone Ap2 du PLU).

On ne pourra pas autoriser en zone Ap2, l’extension des habitations ni lesannexes des habitations, dans la mesure où cette possibilité n’a pas fait l’objetd’un examen de la CDPENAF. Il n’est pas non plus souhaitable d’étendre cesbâtiments patrimoniaux mais plutôt de les aménager dans les volumes existants.

La grange peut être considérée comme « local accessoire » de l’habitation exis-tante. Le changement de destination n’est pas requis, la grange ayant la destina-tion de l’habitation.

Toutefois le règlement écrit page 6, précise que la surface de plancher du localaccessoire de l’habitation ne peut être supérieure à 50% de la surface de planchertotale des bâtiments. Nous ne possédons pas les surfaces de plancher des bâti-ments, mais au sol, la grange à réaménager représente 43% de la surface au soldes bâtiments présents sur la parcelle 332

Avis de la CE : La commune de CHAMPAGNIER a la particularité, pour unecommune rurale, de n’avoir ni hameau ni bâtiment agricole patrimoniaux isoléshormis ceux de Madame Marie GÉNISSIEUX.Elle demande de pouvoir réhabiliter ses deux bâtiments : l’un étant l’anciennemaison d’habitation, très dégradée, et l’autre une grange, dont la toiture a étérefaite il y a 20 ans. Les deux bâtiments ont deux statuts différents.

Ces deux bâtiments sont identifiés sur le règlement graphique du PLU en« Élément bâti du patrimoine à protéger, mettre en valeur suivant l’article L123-1-5-III-2 (devenu au 1er janvier 2016 l’article L151-19 du CU)» et sont situés enzone agricole, Ap2.

La commune de Champagnier est favorable à la demande de Mme MarieGÉNISSIEUX et Alpes Grenoble Métropole, dans sa réponse, propose de« modifier le règlement de la zone Ap2, en autorisant, pour les bâtimentsd’habitation existants, l’aménagement, l’adaptation, les travaux l’entretien dansle respect des volumes existants, sans changement de destination ».

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Je suis d’accord avec la proposition de la commune, mais cette proposition nepeut concerner qu’un seul bâtiment, l’ancienne maison d’habitation.

En ce qui concerne la grange, afin qu’elle puisse être aménagée en maisond’habitation, seule sa désignation dans le règlement peut le permettre En effet, l’article L151-11 du CU autorise le changement de destination d’unbâtiment s’il est précisément désigné dans le règlement, ce qui n’est pas le casdans le projet de PLU.Grenoble Alpes Métropole devra modifier le règlement écrit17 en ce sens.(Réserve). Ce changement de destination ne pourra être effectif qu’après sademande (par le pétitionnaire) auprès de la CDPENAF et avec son accord.Vu la protection patrimoniale des deux bâtiments, vu la qualité paysagère de lazone, Ap2, je suis d’accord avec Grenoble Alpes Métropole pour que lesextensions ne soient pas autorisées.

➢ O23, O24 – Monsieur et Madame Pierre GENISSIEUX, sont venus serenseigner sur le classement de leurs parcelles, sur la signification des zonesAp 1 et Ap2 ainsi que sur la taxe votée par la mairie sur le foncier construc-tible non bâti.

➢ O25 – Madame Christine PLATTEAU, est venue se renseigner sur le clas-sement de sa parcelle où est construite sa maison (n°291, UB) dans le projetde PLU.

Réponse n°25 de Grenoble Alpes Métropole : sans objet.

➢ O27, O28, R11 – Monsieur et Madame CUMAN, sont propriétaires au lotis-sement « Mas de la Treille » de la parcelle 766, non bâtie et mise en vente. Cette parcelle a fait l’objet d’un CU favorable pour la construction d’unemaison en mars 2015. Des acheteurs potentiels ont informé les propriétaires de la non constructibi-lité du terrain et Madame Marcelle CUMAN demandent pourquoi.

Réponse n°26 de Grenoble Alpes Métropole : la parcelle n° 766 au Mas de laTreille est constructible, classée en zone UB du PLU.

L’avis défavorable est ponctuellement lié au PPRT de Pont-de-Claix qui seraapprouvé en juin 2017.

Seule la bande au nord de la parcelle est en zone rouge, inconstructible, de risquede ruissellement sur versant

➢ O29, O30 – Monsieur et Madame BRUN, propriétaires de la parcelle bâtie111, chemin des Provendes, demandent des renseignements sur le projetde PLU en général et sur le classement de leur parcelle (UB).

17 Pièce n° 5 du dossier technique mis à disposition du public

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➢ O33, O34, Monsieur et Madame Patrick BRUN , propriétaire de la parcellebâtie 1324 et de la parcelle non bâtie 43, à l’Ouest du Chemin PIOLLIER,demandent des renseignements sur le classement de leurs parcelles (UB).

➢ O35 – Monsieur ESCALLON, propriétaire d’une maison dans la parcelle422 d’une copropriété supportant plusieurs maisons, au-dessus du Chemindu Clody, demande des informations sur ses droits en matière de clôture.

➢ O36, R14, C5 – Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON, propriétaire duDomaine du Rallye à CHAMPAGNIER indique que « le chalet très inconfor-table » dans lequel il habite, a fait l’objet d’une demande de Permis deConstruire qui vient d’être rejeté ce qu’il conteste.

➢ O41 - Mme AMODROU est revenue s’informer sur le devenir desparcelles mitoyennes à sa propriété.

➢ O46, R18 – Monsieur Guy GOIX, propriétaire de la parcelle 660, au sud duVEYTER, d’une surface de 3000m2 demandent son potentiel de construc-tibilité au regard du CES de 0.15.

➢ C11 – Monsieur et Madame ANGIARI demandent que le prochain PLUprévoit plus de choix dans les matériaux de clôture, actuellement assezlimité (matériaux composites, alu…). Ils adressent quelques photos sur différents types de clôture.

Réponse n°27 de Grenoble Alpes Métropole : concernant la remarque sur lesclôtures mitoyennes, il est proposé de supprimer l’expression « en bois léger » auparagraphe 2.8 du règlement écrit du PLU, afin de :« Les clôtures mitoyennes ne donnant pas sur l’espace public, à moins d’être enpierre, sont légères : Lisses horizontales, palissades en bois léger … ou végétales.Les grillages accompagnés par des haies végétales aux espèces locales enmélange (se reporter à l’article13 pour les variétés conseillées) sont autorisés ».

Avis de la CE : Avis Favorable à la proposition de Grenoble Alpes Métropole.

➢ O50, C15 – Monsieur Michel DESSIER, habitant de CHAMPAGNIER, meremet une note commentant le PLU en général. Concernant le règlement, Monsieur DESSIER émet 3 remarques sur le fond :

➔ Le règlement n’indique que des règles de sécurité et de protection dupatrimoine et n’encadre pas un projet que le PLU devrait porter. Ilregrette que n’apparaissent pas les règles du futur PLUi.

➔ Il n’y a aucune indication sur le type d’habitat : individuel et/oucollectif.

➔ Il n’y a rien de précis concernant la volumétrie des futurs bâtiments nisur le nombre de logements dans les maisons dîtes « champagnardes ». « Tout est dans le subjectif […] C’est pour le moins surprenant dans lecadre d’un règlement. C’est la porte ouverte à des procès ».

Monsieur DESSIER fait également 5 remarques sur la forme :

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➔ La notation anglo-saxonne avec le remplacement de la virgule par lepoint.➔ La définition d’ "habitation individuelle jumelée » page 9 n’est pas en

accord avec la définition utilisée généralement qui indique qu’il s’agitde deux logements.

➔ Le tableau de la page 11 n’indique pas l’unité de mesure des distances.

Réponse n°28 de Grenoble Alpes Métropole : il n’est pas exact de dire que lerèglement ne donne pas des règles volumétriques dans la mesure où la hauteurmaximum des constructions est précisée, que les règles d’implantation vis-à-visdes voies et des limites de propriété sont fixées, que les CES sont précisés, demême que les normes de stationnement.Le règlement ne peut préciser le nombre de logements par construction. C’estillégal. Il ne peut pas non plus préciser la nature de l’habitat réalisé : individuelou collectif. C’est illégal.

L’unité du tableau page 11 sera rajoutée. Il s’agit des mètres.

La définition de l’habitat jumelé pourra être précisée dans le sens indiqué par M.DESSIER.

Le futur PLUi est en cours d’élaboration. Il est élaboré en concertation avec leshabitants de la Métro. Dans son état d’avancement actuel, le règlement du PLUin’est pas encore connu.

Avis de la CE : Dont acte.

➔ L’article UA14 page 35 recommande des haies pour lutter contre lesvents dominant et Monsieur DESSIER pose la question de l’efficacitédes essences à feuilles caduques.

Réponse n°29 de Grenoble Alpes Métropole : il est précisé au règlement que leshaies seront composées d’essences à majorité « caduques ».

Avis de la CE : Dont acte.

➔ « Page 38 : la phrase L’aménagement de terrain pour la pratique dessports ou des loisirs motorisés est ambiguë. S’agit-il de tous les sportsou uniquement des sports motorisés ? Dans ce cas la suppression dudeuxième des s’impose. Ce problème apparaît à plusieurs endroits dudocument ».

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Réponse n°30 de Grenoble Alpes Métropole : il s’agit bien des sports motorisésou des loisirs motorisés. Dans ce cas, le 2ème « des » sera supprimé des expres-sions mentionnées au sein du règlement écrit afin de lever tout problème d’inter-prétation.

Avis de la CE : Dont acte.

En ce qui concerne le rapport de présentation, Monsieur DESSIER faitplusieurs remarques sur les maisons « champagnardes » : il n’y a pas dedéfinition dans le document et il y a une ambiguïté sur le nombre de loge-ment qu’elle contienne : 2, 3 ou 4 ? L’exemple page 159 est en contradiction avec la description page 158.

Réponse n°31 de Grenoble Alpes Métropole : la maison « champagnarde » n’estpas une marque déposée et n’a pas de définition précise ! Il s’agit d’un volumeconstruit pouvant comprendre sous un même toit, plusieurs logements.

Avis de la CE : Dont acte.

➢ O53, O54 – Monsieur et Madame ARNAUD, frère et sœur, demandent desexplications sur la constructibilité de leurs parcelles 1345, 1346 (UB), àl’ouest de l’OAP du site PIOLLIER.

Réponse n°32 de Grenoble Alpes Métropole : sans objet.

➢ C14 – Madame Anne GÉNISSIEUX, propriétaire des parcelles 678 et 681,demande qu’elles soit classées en agricole et non en constructibles commec’est le cas actuellement.

Réponse n°33 de Grenoble Alpes Métropole : en effet, ces deux parcelles 678 et681 sont situées dans le périmètre de réciprocité de la ferme de M Bailly. Ellespeuvent être reclassées en zone A du PLU. Surface à reclasser en zone A : 3449m².

Avis de la CE : Dont acte. Cette surface à déclasser contribuera à donner la« marge de manœuvre » nécessaire aux quelques classements en zone U que jepropose.

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➢ C16 – Sœur Geneviève VATIN-PERIGNON, demande de lui communiquer« un document informatif qui me permettrait de me faire une idée objectivede la question » concernant le projet de l’OAP n°3 du site de l’ « AMBU-LANCE », propriété de son frère Hubert VATIN-PERIGNON.

4.3 -Réponse de Grenoble Alpes Métropole aux questions posées par la Commissaire enquêtrice

➢ Pourquoi avoir attribué un Coefficient d’Emprise au Sol (CES) à chaque zoneconstructible, en particulier dans les zones UA et UB ? N’est-ce pas contradic-toire avec le SCoT qui demande pour la commune de CHAMPAGNIER derépartir sa production de logement en 60 % d’habitat individuel occupantchacun 700m² et 40 % d’autres formes d’habitat occupant 350m² par logement ?

Réponse n°34 de Grenoble Alpes Métropole : la justification des C.E.S. par zonedu PLU, figure pages 254-255 du rapport de présentation.

Avis de la CE : Grenoble Alpes Métropole ne répond qu’en partie à la questionposée.

Certes un CES de 0,30 en zone UB peut permettre une construction de surfacede plancher maximum de 420 m², ce qui est compatible avec le SCoT.Mais l’explication du Rapport de Présentation, indiquant : « les CES permettentune densification des zones supérieures du PLU et l’économie de l’espace », m’est incompréhensible ; comment un Coefficient, qui limite l’emprise au sol,favorise-t-il la densification ?

À mon avis, l’intérêt des CES peut résider dans l’incitation à réaliser desconstructions en hauteur, ce qui économise l’espace imperméabilisé et favorisela réalisation de logements groupés. Cela peut également permettre de tenir compte de l’existant et d’obtenir unpaysage architectural.Je suppose que c’est pour ses divers raisons que la commune a mis en place desCES, mais je m’étonne de son utilisation systématique dans toutes les zonesurbanisables du projet de PLU.

➢ Dans les 3 OAP prévues, seuls les logements « jumelés » ou « groupés » ou« intermédiaires » sont prévus.Or dans l’OAP n°1, il est prévu « au moins 13 logements pour 8 393 m², soit enmoyenne 645 m² par logement, dans l’OAP n°2, au moins 4 logements pour 5607 m², soit 1402 m² par logement et enfin, dans l’OAP n°3, au moins 4logements sur 4015 m², soit 1004 m² par logement.N’est-ce pas contradictoire avec le SCoT, où il est prévu pour ce type d’habitat,une surface affectée par logement de 350m² ?

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Réponse n°35 de Grenoble Alpes Métropole :

· – Pour l’OAP 1, seuls 6370 m² sont constructibles, soit 421 m² par logement.

· – Pour l’OAP 2, les conditions d’accessibilité limitent le nombre de construc-tions réalisables.

· – Pour l’OAP 3, seuls 1014 m² sont constructibles, soit 253 m² par logement.

Aussi ces surfaces sont cohérentes et compatibles avec celles du SCOT pour l’ha-bitat jumelé, intermédiaire ou groupé (350 m²).

➢ Pourquoi avoir classé une grande partie de la zone UB située à l’intérieur de lazone UA en « cœur vert au centre de la zone bâti inconstructible au titre de l’ex-article L123-1-5-III-5°, devenu au 1er janvier 2016 L151-23 ? Comment le justi-fiez-vous ?

Réponse n°36 de Grenoble Alpes Métropole : voir réponse ci-avant au point 7 ci-avant.

➢ Le SCoT autorise la commune à produire 5,5 logements par an pour 1 000habitants soit 7 logements maximum par an. Le SCoT couvre une période de 12 ans soit de 2016 à 2027, ce qui correspond àla production de 12X7=84 logements auxquels il faut rajouter 3 ans de retard dûau PPRT soit 7 × 3=21 logements ce qui correspond à la production de 105logements jusqu’en 2027.

En tenant compte de l’évolution de la population, on constate une très fortecroissance de la commune de 1982 à 2011 avec un arrêt en 2011 (+3,4 % par ande 2006 à 2011) dû à l’interdiction de construire de nouveaux logements tantque les PPRT n’ont pas été approuvés. On peut effectivement considérer que leseffets du PPRT démarre en 2012 ce qui induit un rattrapage sur 4 ans et non sur3 ans et cela correspondrait à une production de 105 + 7 = 112 logements La commune compte réaliser 130 logements durant cette période, commentjustifiez- vous ce chiffre ?

Réponse n°37 de Grenoble Alpes Métropole : voir la réponse n° 53 ci-après.

➢ « La carte des aléas est établie, sauf exception dûment justifiées, en ne tenantpas compte d’éventuels dispositifs de protection » cf. page 15-16 de la Note deprésentation de la carte des aléas.Dans le §3. « Approche historique des phénomènes naturels », il est recensé lesphénomènes naturels qui ont eu lieu sur la commune depuis 1990.En ce qui concerne le chemin des Provendes et le chemin de SAUZEL, zone de« PAINBOUR », il est indiqué (source commune) qu’ « avant les travauxd’aménagement », ces chemins étaient sujets à « un ruissellement de versant » etque « le problème a été réglé par l’aménagement du réseau EP ».

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Or la zone de « PAINBOUR », dans la carte des aléas, est indexée V2,ravinement et ruissellement sur versant risque moyen et I’2, inondation en piedde versant, risque moyen. N’est-ce pas contradictoire ? À noter que dans le règlement graphique du projet de PLU, l’index V2 esttraduit en FV, risque fort de ravinement et l’index I’2 en FI’, risque fort d’inon-dation en pied de versant.

Réponse n°38 de Grenoble Alpes Métropole : selon la guide de la DDT Isère –version 3.10, l’aléa « V2 » doit être traduit en zone rouge « RV » ou « FV ».L’aléa « I’2 » doit être traduit en risque « RI’ » ou « FI’ » si le secteur n’est passitué dans un centre urbain ou une zone urbanisée.

Pour les autres questions, les justifications sont à demander au bureau d’étudesqui a élaboré la carte des aléas, à savoir Alp Géorisques et/ou le Service RTM.

5- Conclusions motivées

Sur document séparé.Le , 25 avril 2016,La commissaire enquêtrice

Capucine Morin

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ENQUÊTE PUBLIQUE

GRENOBLE ALPES METROPOLE

Commune de CHAMPAGNIER (38)

Élaboration du Plan Local d’Urbanisme

Dossier n° E1500364/38

Enquête publique du 18 février 2016 au 19 mars 2016

CONCLUSIONS MOTIVÉES

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5-Conclusions motivées

5.1 -Rappel du Contexte

La commune de Champagnier est une commune rurale avec une agriculture dynamique,mais c’est aussi une commune résidentielle avec une forte pression foncière due à sa trèsgrande proximité avec l’agglomération grenobloise.Son urbanisation a été stoppée en 2011, car elle est en grande partie concernée par lesPPRT de Jarrie et de Pont de Claix, elle devrait redémarrer à partir de mi 2017.

La commune de Champagnier est dotée d’un document d’urbanisme depuis 1988 (POS) etle 10 juillet 2009, son conseil municipal a délibéré pour mettre en révision son POS etélaborer un PLU.Depuis le 1er janvier 2015, la Grenoble Alpes Métropole exerce la compétence urbanismepour ses communes membres dont Champagnier. C’est donc son conseil métropolitain qui a arrêté le 3 juillet 2015 le projet de PLU de lacommune de Champagnier, soumis à l’enquête publique.

5.2 -En conclusion,

L’enquête publique s’est déroulée réglementairement :

➢ la publicité légale18 a été réalisée, elle a été accompagnée de différentes actionscomplémentaires19 (Cf. chapitre 2.2.1 de mon rapport.), permettant une bonneinformation.

➢ L’Autorité Environnementale, a rendu son avis20 en date du 2 mars 2015, par laDécision 08214U0175 n°232 concluant à l’absence de nécessité de réalisationd’une étude environnementale.

➢ La Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels,Agricoles et Forestiers (CDPENAF), saisie conformément à l’article L112-1 ducode rural et de la pêche maritime et L 151-12 du code de l’urbanisme, a renduson avis21 le 5 février 2016

➢ En date du 21 août 2015, le projet de PLU a été notifié pour avis aux PersonnesPubliques Associées.À noter que la Chambre d’agriculture de l’Isère a rendu son avis hors délai.

L’enquête publique a mobilisé beaucoup de propriétaires, 54 personnes sont venues auxpermanences, qui ont émis de nombreuses observations et demandes (20 remarquesinscrites dans le registre et 16 lettres ou dossiers reçus).

Le Maître d’ouvrage a répondu aux personnes publiques associées qui avaient émis unavis, il a répondu également aux questions que je lui avais adressées via le PV de synthèse,ainsi qu’aux observations du public.

Comme je l’ai développé dans le chapitre 1.2 du rapport, le projet de PLU de Champagnierdoit prendre en compte le Porter à connaissance que les services de l’État lui a adressé etdoit être compatible avec le SCoT de l’agglomération grenobloise . Celui-ci, approuvé en décembre 2012, répond lui-même aux grands objectifs nationaux :article L110 et L121-1 du CU, loi ENE.

18 Pièces jointes n°119 Pièce jointe n°220 Pièce IV chapitre 6-9 du dossier mis à l’enquête publique21 Pièce IV chapitre 6-10 du dossier mis à l’enquête publique

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Le PLU de Champagnier doit également prendre en compte les documents supérieurs et leslois approuvés ultérieurement au SCoT, comme le SRCE, les lois ALUR et LAAF.Toutes ces nombreuses lois qui se succèdent depuis les années 2000 ont une constante quiest la maîtrise de l’étalement urbain, la mixité sociale, la préservation des ressourcesnaturelles, la diminution des gaz à effet de serre.

Le projet de la commune de Champagnier, défini à partir de l’état des lieux de la communeet de son diagnostic, se décline en 5 objectifs décrit dans le PADD, à savoir :

➢ Préserver et Valoriser le cadre de vie rural de Champagnier, ses composantesnaturelles, agricoles, forestières et paysagères

➢ Conduire un développement durable du village compatible avec les documentssupérieurs

➢ Conforter la vie du village, son animation

➢ Créer de la richesse et des emplois localement, stimuler l’économie de Champa-gnier et celle du Sud Grenoblois

➢ Améliorer les déplacements internes et externes au territoire.

Cela s’est traduit par un engagement fort et une politique volontariste de la commune,traduits dans son projet PLU, pour :

➢ le maintien et le soutien de l’agriculture, même au cœur du village,

➢ la protection de son paysage remarquable,

➢ la préservation de son environnement,

➢ l’économie de son foncier,

➢ la diversification de son parc de logements, par la forme (habitats groupés, parle statut d’occupation (accession à la propriété, locatifs sociaux) et par unurbanisme de projet (OAP et zone AU1).

Cet engagement fort et cette politique volontariste répondent aux grands objectifsnationaux cités ci-dessus.

Je vais analyser plus particulièrement les points suivants du projet de PLU de Champa-gnier:

➢ 1- Évolution de la consommation de l’espace et évolution des constructionsfutures : densité, type.

De 1994 à 2012, il s’est construit 119 logements, dont 78 en maisons individuelles, sur unesurface de 14,24 Ha. En moyenne, chaque logement a consommé 1 197m².

Le projet de PLU prévoit, sur 12 ans, la construction de 130 logements sur une surfaced’environ 9 ha, ce qui représente une consommation en moyenne de 692m² par logement,ce qui est compatible avec le SCoT.

À noter, qu’à une certaine époque la commune exigeait une surface minimale de 3 000m²pour pouvoir construire une maison !

La commune, par ses OAP et le futur aménagement de la zone AU1 va permettreégalement de diversifier le type de logements par la réalisation d’au moins 40 % delogements « groupés, intermédiaires et/ou collectifs », dont certains seront de logementslocatifs sociaux ou en accession à la propriété.

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Comme je l’ai indiqué dans la partie 4.3 de mon rapport, je m’étonne de la généralisationde l’utilisation d’un CES, appliqué à toutes les zones urbanisables.C’est peut-être le moyen, pour une commune qui avait l’habitude de pratiquer une urbani-sation « très peu dense » et qui dans son POS avait mis en place des COS très bas,« d’accepter » la suppression des COS imposée par la loi ALUR ?

Le projet de PLU va permettre une densification et une diversification del’habitation, conformément au SCoT

➢ 2- Évolution du zonage entre le POS et le PLU

➔ Les zones à vocation résidentielle, urbaine ou à urbaniser diminuent de15,07 Ha

➔ Les zones urbaines ou à urbaniser à vocation économique diminuent de44,09 Ha

➔ La zone urbaine du domaine public ferroviaire n’est plus classée au PLU,elle correspond à 6,59 Ha

Cette diminution des zones urbaines permet d’augmenter de 14,36 Ha les zonesagricoles et de 51,38 Ha les zones naturelles et forestières.

➢ 3- Alimentation en eau potable

Depuis le 1er janvier 2015, le service Eau Potable de la commune de Champagnier estassuré par Grenoble Alpes Métropole. L’eau distribuée à Champagnier provient des captages de la nappe alluviale de la BasseRomanche, c’est une eau de « très bonne qualité » qui ne nécessite aucun traitement et dontla ressource n’est pas un facteur limitant à l’urbanisation de Champagnier.

➢ 4- Assainissement et le traitement des eaux pluviales

Cette compétence est également gérée par Grenoble Alpes Métropole : la très grandemajorité des maisons sont raccordées au réseau d’assainissement collectif, qui depuis 2013est raccordé à la station Aquapole dont la capacité est suffisante pour accueillir leseffluents générés par le développement de la commune prévue pour les 12 prochainesannées.

➢ 5- Observations des PPA

Les observations des PPA, la réponse de Grenoble Alpes Métropole et mon avis sontdétaillés dans la partie 4.1 de mon rapport.

Dans son Mémoire en réponse22, Grenoble Alpes Métropole a pris en comptel’ensemble des observations qui lui ont été faites, à l’exception :

➔ Pour l’État : En ce qui concerne les risques naturels dans le cadre de la traductionréglementaire des aléas naturels, et la modification de l’ « Article 2Grenoble et périmètre de protection éloigné des captages de Roche-fort », Alpes Métropole propose une rencontre avec les services del’État en présence de la commune « afin d’éclaircir ces points ». Je considère cette réponse comme satisfaisante.

22 Annexe 2

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En ce qui concerne la suppression des EBC incompatibles aux servi-tudes I4, Grenoble Alpes Métropole répond favorablement à lademande de l’ l’état, mais je souscris également à la remarque dela commune pour « un traitement respectueux de la nature et de labiodiversité » et à sa demande d’avoir « une information préalable àtout abattage ».

➔ Pour le SCoT :

Le SCoT, en prenant en compte 3 années de retard dû à l’effet « PPRT », calcule que pourles 12 prochaines années, la commune doit construire au maximum 104 logements. La commune considère qu’il n’y a pas 3 mais 7 années de retard d’urbanisation et qu’elledoit donc pouvoir construire au maximum 133 logements.Pour les raisons que j’ai développées au § 4.1.4 de mon rapport, je considère que lerattrapage PPRT doit être de 6 ans et que la commune doit construire d’ici 2027 unmaximum de 126 logements .À noter, que l’enveloppe définie pour l’urbanisation a été calculée sur une production de104 logements.

➔ Pour la Chambre d’agriculture, dont l’avis est arrivé hors délai : Grenoble Alpes Métropole maintient le classement de Pré Langonen Ap2 et rejette la demande de la chambre de reclassement en zoneA. Grenoble Alpes Métropole maintient la pente à 30 % minimum destoits des bâtiments agricoles Grenoble Alpes du CU Métropole refuse la suppression de laprotection L123-1-5-2° sur les haies et les arbres identifiés.

Pour les raisons invoquées par Grenoble Alpes Métropole, je suis d’accord avec le rejet deces 3 demandes et je considère que la commune, dans son projet de PLU a trouvé unjuste équilibre entre préservation de l’agriculture et préservation de son paysage.

➔ Pour la CDPENAF

La CDPENAF a émis son avis en demandant : « le rapport de présentation devra justifierles règles relatives aux extensions ou annexes en zone A, ou N opposables dans les règle-ments écrit et graphique du projet de PLU comme le prévoit l’article L151-12 ».Grenoble Alpes Métropole, dans son « Mémoire en réponse » n’a pas répondu à cettedemande, c’est « visiblement » un oubli.Grenoble Alpes Métropole devra compléter le Rapport de Présentation en ce sens.

➢ 6- Observations du public

Les permanences que j’ai tenues lors de l’enquête publique ont été l'occasion pour denombreuses personnes de s’exprimer, de poser des questions mais aussi de demander queleurs terrains restent ou deviennent constructibles.

J’ai étudié ces demandes au regard des lois, du SCoT de l’agglomération greno-bloise, des objectifs de la commune (PADD) et du droit de l’urbanisme.

J’ai répondu à chacune des demandes et j’ai motivé mon avis au Chapitre 4.2 de monrapport.

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Grenoble Alpes Métropole, dans son Mémoire en réponse, a répondu favorablement àcertaines demandes, et je suis d’accord avec ses propositions :

Suppression de l’OAP n° 1, site de l’Ambulance, qui sera classé enAp2. La superficie constructible d’environ 1 000m² sera ôtée du gise-ment constructible du PLU Engagement pour mener une concertation auprès des habitants et desriverains et pour préserver les paysages lors de l’élaboration desprojets de la zone AU1 Décaler l’Emplacement Réserve n°7 plus au sud comme indiqué surla carte §4.2.2 de mon rapport. Classement en zone A et non en Ap2 de la parcelle n°669 deMonsieur et Madame CHAMGAMA-BATTAIL Classement en zone Ap2 et non en N de la totalité de la parcellen°B221 de Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON Procéder dès maintenant à une contre-expertise concernant les aléas« Fort Inondation » et « Fort Ravinement » sur les parcelles 841 et 694de Mesdames CHAFFARD et ALCANTARA et prendre en compteles modifications éventuelles dans le cadre du PLUi qui est en train des’élaborer Modifier le règlement de la zone Ap2 afin d’autoriser, pour les bâti-ments d’habitation, l’aménagement, l’adaptation, les travaux d’entre-tien dans le respect des volumes existants. Supprimer la référence « bois léger » concernant les clôturesmitoyennes au § 2.8 du règlement écrit du PLU Classer en zone A et non en UA les parcelles 678 et 681 appartenantà Madame Anne GÉNISSIEUX, parcelles d’une superficie de3449m2 ; celle-ci sera ôtée du gisement constructible du PLU.

J’ai retenu quelques demandes supplémentaires : La partie supérieure de la parcelle 1293, environ 1 400m², deMonsieur Luc GÉNISSIEUX, située au regard des parcelles 1293 d’uncôté et 1567 et 121 de l’autre, fait partie intégrante du cœur du village.Elle doit donc être classée en UA. Par contre, elle sera inconstructible, car elle est inscrite dans le péri-mètre des 50 mètres du bâtiment agricole répertorié parcelle121. Classer en UC et non en A le haut de la parcelle 849 (environ2 100m²) de Monsieur ALLERME, le reste sera classé en N Classer en UA et non en A le tiers supérieur (environ 800m2) de laparcelle 373 de Monsieur WADOUX-GIRARD, Classer en UBa la partie basse de la parcelle 182 de MonsieurVincent GÉNISSIEUX, d’une superficie d’environ 1 500m² Désigner dans le règlement de la zone Ap2 la grange de MadameMarie GÉNISSIEUX afin qu’elle puisse faire l’objet d’un changementde destination conformément à l’article L151-11 du CU.

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L’ensemble des demandes accordées ne remettent pas en cause l’économie générale duprojet, et ne modifie que très légèrement l’enveloppe de constructibilité définit par leSCoT.En effet, la différence entre les superficies des terrains classés constructibles dans le projetde PLU rendus à la zone agricole (4 500 m² agricole) et de ceux qui au contraire, proposéau classement agricole et devenus constructibles (4 300m²) est quasi nulle, -100m².

L’arrêt de l’urbanisation, pendant plusieurs années, dû « aux effets PPRT » a certes été« douloureux » pour la commune et ses propriétaires, mais ce temps d’arrêt imposé, apermis une réelle réflexion qui va permettre à Champagnier, par la mise en œuvre de sonPLU, un développement choisi et harmonieux, tenant compte des grands enjeux nationaux.

Cette « pause » a été d’autant plus bénéfique que sous le régime du POS et sous l’effetd’une forte pression foncière, la commune a permis, une urbanisation importante, sansprojet d’aménagement, consommant considérablement de la surface agricole et générantune circulation difficile dans le village.Si l’urbanisation s’était poursuivie de la même manière, elle aurait définitivementdénaturée le caractère rural et la qualité patrimoniale de la commune.

En conclusion, sous réserve de la prise en compte des propositions ci-dessus,

j’émets un avis favorable au projet du PLU de CHAMPAGNIER.

Le 24 avril 2016,La commissaire enquêtrice

Capucine Morin

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ENQUÊTE PUBLIQUE

GRENOBLE ALPES METROPOLE

Commune de CHAMPAGNIER (38)

Élaboration partielle du Plan Locald’Urbanisme

Dossier n° E1500364/38

Enquête publique du 18 février au 19 mars 2016

ANNEXES

Annexe 1 : PV de synthèseAnnexe 2 : Mémoire en réponseAnnexes 3 : Lettre de demande de report de remise du rapport

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PROCÈS VERBAL DE SYNTHÈSE DES OBSERVATIONS DU PUBLIC

Sommaire

1-Cadre juridique.......................................................................................................1

2-Bilan des observations............................................................................................1

3-Synthèse des observations reçues durant l’enquête publique..................................23.1 -Les Orientations d’Aménagements Programmées (OAP)..........................................2

3.1.1 -Site de l’AMBULANCE...............................................................................................23.1.2 -Site du PIOLLIER.........................................................................................................3

3.2 -Les Emplacements Réservés (ER)..............................................................................43.3 -La zone AU1..............................................................................................................43.4 -Les parcelles classées en « Poumon vert » au titre de l’article L 123-1-5 III 5° du Code de l’Urbanisme (L151-23)........................................................................................53.5 -L’agriculture...............................................................................................................63.6 -Les Aléas,...................................................................................................................73.7 -Les demandes de constructibilité................................................................................83.8 -Les demandes et observations diverses......................................................................9

4-Questions posées par la commissaire enquêtrice..................................................12

1- Cadre juridique

« À l’expiration du délai d’enquête, le registre d’enquête est mis à disposition du commissaireenquêteur ou du président de la commission d’enquête et clos par lui […].Dès réception du registre et des documents annexés, le commissaire enquêteur ou le présidentde la commission d’enquête rencontre, dans la huitaine, le responsable du projet, plan ouprogramme et lui communique les observations écrites et orales consignées dans un procès-verbal de synthèse. Le responsable du projet, plan ou programme dispose d’un délai de quinzejours pour produire ses observations éventuelles ».1

.

2- Bilan des observations

➢ 54 personnes reçues lors des permanences

➢ 20 remarques écrites sur le registre d’enquête

➢ 16 lettres

1Code de l'environnement - art. R123-18 (VD)

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3- Synthèse des observations reçues durant l’enquête publique

J’ai indexé les remarques sur le registre « R », les courriers « C », les observations orales « O », , toujours suivi du n°d’ordre.

J’ai regroupé les observations en 8 groupes, celles concernant :

1- Les Orientations d’Aménagements Programmées (OAP),

2- Les Emplacements Réservés (ER),

3-La zone AU1,

4-Les parcelles classées en « Poumon vert » au titre de l’article L 123-1-5 III 5° duCode de l’Urbanisme (L151-23 du CU),

5-Les zones agricoles,

6-Les Aléas,

7-Les demandes de constructibilité,

8-Les demandes et observations diverses.

3.1 -Les Orientations d’Aménagements Programmées (OAP)

3.1.1 - Site de l’AMBULANCE

➢ O9, R3 – Mme Isabelle VATIN-PERIGNON, nièce d’Hubert VATIN-PERIGNON, propriétaire du site l’Ambulance faisant l’objet de l’OAPn°3 dans le projet de PLU.Elle indique, que son oncle, très âgé, n’a jamais voulu que ce terraindevienne constructible et « souhaite qu’il reste agricole et arboré ». . Elle indique également que la maison et la grange sont repérées, dans lerèglement graphique du PLU en tant qu’élément du patrimoine bâti de lacommune.

➢ R4 – Madame Mireille DOUGNON et Madame Anne MAGLIONE, sontd’accord avec Madame VATIN-PERIGNON (R3) et demandent que lesite de l’Ambulance « reste en état ». Mme MAGLIONE note que le schéma paru dans le bulletin municipal estfaux, car il inclut son terrain.

➢ O31, R12 – Madame Martine ROCHE, propriétaire au Domaine deRIVEYRIE, en limite du site de l’Ambulance (OAP n°3), souhaite que lacoulée verte prévue lors de la 1ère réunion de concertation soit main-tenue alors que dans le projet de PLU, elle « a été remplacée par unezone d’urbanisation ».

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Elle indique que ce site est magnifique et que la coulée verte l’auraitprotégée.Elle demande également la cause de ce changement.

➢ O32, R13 – Monsieur Christian REY-JOLLY, propriétaire au Domaine deRIVEYRIE, en limite du site de l’Ambulance (OAP n°3), informe qu’ilfaisait partie de la commission urbanisme mise en place au début « de latransformation du POS en PLU » et qu’il a également assisté aux réunionspubliques. Il demande pourquoi « le site de l’Ambulance, prévu au départ en couléeverte a été remplacé par une zone de construction ».Il demande également qu’ « en cas de construction, à quelle distance desmurs mitoyens avec le Riveyry les bâtiments seront-ils situés ? Quellehauteur prévue » ?Il indique qu’il est favorable « au rétablissement de la coulée verte »

➢ O39, O40, Mesdames DOUGNON et MAGLIONE, propriétaires enlimite de la zone AUa2, OAP n°3, site de l’Ambulance, viennentcompléter leur remarque R4 : elles s’opposent totalement au projetprésenté et demandent que ces parcelles restent classées en zone Agri-cole.

➢ C10 – Madame Isabelle VATIN-PERIGON transmet la lettre de MonsieurHubert VATIN-PERIGNON, propriétaire du site de l’Ambulance. Elleannonce également un courrier de sa tante, Madame Geneviève VATIN-PERIGNON.Monsieur Hubert VATIN-PERIGNON indique qu’il est le propriétaire dusite « l’Ambulance », « le tout constituant un petit domaine d’un seultenant et pour lequel je n’ai aucun projet précis ni pris quelques décisionsque ce soit ». Il en était resté à l’article paru dans « l’écho champagnard » ainsi qu’àl’entretien qu’il avait eu avec « Monsieur et Madame HÉBERT dont lecontenu fut centré sur la coopération « AMBULANCE » / commune deCHAMPAGNIER pour approfondir le patrimoine issu d’ÉmileGAILLARD ».Il demande « d’annuler tout ce qui apparaît comme une nouvelledonne […]et de ne pas contrarier nos espoirs non financiers ! ».

3.1.2 - Site du PIOLLIER

➢ O11 – O12, Monsieur et Madame LANSADE née DUSSERT Sylvie,propriétaires de la parcelle n°60 de l’OAP n°2 – site PIOLLER,demandent des renseignements sur ce qu’est une OAP et particulière-ment celle-là.

➢ O26, C8 – Madame Éliane REVOL, propriétaire de la parcelle n°59 dansl’OAP n°2 sur le site du PIOLLIER demande si le chemin d’accès estsuffisamment large pour desservir un projet d’aménagement etquand la mairie exercera son droit sur l’emplacement Réservé n°11qui recouvre l’accès. Par courrier, Madame REVOL indique qu’elle est très favorable à cetteOAP.

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3.2 -Les Emplacements Réservés (ER)

➢ O8, R2 – M. Yves REVOL, est propriétaire des parcelles 1515, 1516, ainsique du chemin d’accès à ses parcelles débutant du chemin du Champ desPierres, classées en zone agricole dans le projet de PLU. La commune instaure, notamment sur son chemin d’accès, un ER n°7 afin deréaliser un cheminement piétonnier. Il demande à la commune, lors de la réalisation de ce cheminementpiétonnier, comment il accédera à sa parcelle.

➢ O19, O20, R9 – Monsieur et Madame TRUCHOT, propriétaires desparcelles, 1504, 1505 et 1506 au lieu dit « LES FAISSES », contestel’Emplacement Réservé n°7 qui prévoit un cheminement piétonnier avec unaccompagnement végétal de 3m50 qui traverse leur jardin, quasiment au piedde leur balcon, sur l’abri à foin de leurs chevaux.Ils indiquent qu’il existe déjà un chemin entre les parcelles 31 et 1467 quipermettrait d’éviter de passer chez eux.

3.3 -La zone AU1

➢ O9, R3 – Mme Isabelle VATIN-PERIGNON, nièce d’Hubert VATIN-PER-IGNON, propriétaire en indivision de terrains classés en AU1 et des terrainsmitoyens classés en A, propose à la commune, en « compensation de la pertedes terrains » constructibles de l’OAP n°3, de récupérer, si besoin, la surfacenécessaire dans la zone A, à la réalisation du projet .

➢ O36, R14, C5 – Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON, propriétaire duDomaine du Rallye à CHAMPAGNIER est favorable à la remarque de sasœur Isabelle, O9, R3, proposant que ses terrains, situés plus au Nord,jouxtant la zone classée AU1, deviennent constructibles, en compensationdes terrains de l’Ambulance, prévue en OAP n°3, qui devraient rester enagricole.

➢ O42, O43, C6 – Monsieur et Madame Luc ROUVEYROL, sont venuss’informer et s’inquiètent du projet concernant l’aménagement de la zoneAU1. En effet, ils sont propriétaires et habitent la parcelle jouxtant cesecteur. Ils « ne comprennent pas l’objectif de densification de la consommationd’espace de 35 % » qui risque de « remettre en question la vue exception-nelle sur la chaîne de Belledone ».Ils attirent l’attention de la mairie sur la topographie du terrain, et dufait que leur maison soit située en contrebas de la zone AU1.« Nous tenons, comme nous y autorise la loi, à manifester notre désir depréserver notre cône de vue et de lumière ».

➢ C13 – Monsieur Pascal ODET écrit que « le cadre paysager de CHAMPA-GNIER est une richesse collective qu’il faut préserver ». Il indique que « la place du LACCA possède une vue exceptionnelle sur lesmontagnes et il demande que le cahier des charges du projet d’aména-gement de la zone AU1 « impose la protection du paysage de la place duLACCA par une disposition judicieuse et une limitation de la hauteur desbâtiments concernés ».

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➢ O51, O52 – Monsieur GOIX et Monsieur CABANEL s’informent sur lanature de la zone AU1 et regrette que l’aménagement de cette zone ne soitpas traité dans le PLU. Ils insistent sur l’importance de l’aménagement de cette zone dans le devenirde la commune de CHAMPAGNIER.

3.4 -Les parcelles classées en « Poumon vert » au titre de l’article L 123-1-5 III 5° du Code de l’Urbanisme (L151-23)

➢ O21, O22 – Monsieur MOIROUX et sa sœur, propriétaires de parcellesclassées en UB espaces non bâtis inconstructibles au titre de l’articleL 123-1-5 III 5° du Code de l’Urbanisme demandent des renseignements etindiquent qu’ils sont d’accord avec ce classement.

➢ O38, R16 – Monsieur Luc GENISSIEUX, au nom de Marc GÉNISSIEUX,son père souffrant, constate que la parcelle 1295, classée dans le projet dePLU « comme faisant partie du cœur vert située en zone UB du quartier duLACCA, est inconstructible, « ce qui est à l’encontre de densifier levillage ».Cette parcelle devant faire l’objet d’une demande de Permis de Construirepour ses enfants, d’ici moins de 5 ans, « il souhaite que la parcelle 1295soit constructible donc en dehors du cœur vert du village »

➢ C9 – Monsieur Luc GÉNISSIEUX complète sa remarque R16 en indiquantque la lecture du règlement, article 2 §3 de la zone UB et UBa page 40 et ladéfinition du Larousse du terme « jouxtant » lui laisse à penser que saparcelle n°1295, actuellement non construite, est « en grande partie construc-tible ».Il indique également que l’article L123-1-5 III 5° du CU permet la possi-bilité, dans le règlement de : « Localiser, dans les zones urbaines, les terrainscultivés et les espaces non bâtis nécessaires au maintien des continuitésécologiques à protéger et inconstructibles quels que soient les équipementsqui, le cas échéant, les desservent ». Monsieur GÉNISSIEUX constate que « l’emplacement de la parcelle 1295ne constitue pas un corridor écologique avec une entrée et une sortie d’unepart, et un centre de village constitue une clôture non perméable à la circu-lation de la faune d’autre part ».Il demande donc le rétablissement de la constructibilité de la parcelle1295.

➢ O48, O49, C12 – Monsieur et Madame Pierre GENISSIEUX demandentégalement que leur parcelle B1294 à FERRANDIÈRE, au centre duvillage, classée en zone UB mais identifiée en « cœur vert » donc incons-tructible, redevienne constructible. En effet, « Mettre un cœur vert dans le village de CHAMPAGNIER alorsque toute habitation se trouve à quelques centaines de mètres de la naturepure et saine, nous paraît anormal et excessif ».

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3.5 -L’agriculture

➢ O6, O7, R6 – M. et Mme AMODRU, sont propriétaires de la parcelle 473,classée en UB. Sur cette parcelle, sont édifiés leur maison, une petite écurieet un bâtiment agricole.Ils demandent que leur bâtiment agricole soit répertorié en tant que tel,dans le règlement graphique du PLU. La remarque R6 complète leur demande orale en indiquant que la petiteécurie a fait l’objet d’un permis de construire le 27 août 1984, que le hangaragricole a fait l’objet d’un permis de construire par jugement du TA du 12juin 1997.

➢ O18, R8, C4 – Madame Marine M’CHANGAMA-BATTAIL, indiquequ’elle et son mari ont une entreprise agricole de commerce et d’élevage dechevaux. Actuellement, ils sont locataires de la famille VATIN-PERIGNON,avec un bail précaire, de bâtiments équestres situés au lieu dit du CLOS. Ils sont également propriétaires des parcelles A669, A266 et A265 au lieu ditLe VEYTER, parcelles classées en Ap2 où le règlement ne permet que laconstruction de bâtiments agricoles d’une surface maximale de 60m². Afin de pérenniser et de développer leur entreprise agricole, ils voudraientconstruire sur leurs parcelles 1 manège de 20X60m, hauteur de faîtage de 12m et un barn de 20 box en deux bâtiments de 140 m² chacun, avec unehauteur de 3m au faîtage. Mme M’CHANGAMA-BATTAIL indique que l’architecte conseil de lamairie a été consultée et que le projet présenté était acceptable au vu de laqualité paysagère du lieu. Ils demandent que leurs parcelles soient classées en Agricole, sansprotection paysagère comme l’indique l’index « p2 ». Elle remet un dossier, C4, qui présente leur entreprise et leur stratégie dedéveloppement.

➢ R10 – Monsieur Marcel COLLAVET, souhaite que « les parcelles classéesen Ap2 soient seulement classées A zone agricole ».

➢ O36, R14, C5 – Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON, propriétaire duDomaine du Rallye à CHAMPAGNIER demande que sa parcelle n° B221de 9ha soit intégralement classée en agricole et non, comme le propose leprojet de PLU, en partie en zone Agricole, en partie en zone Naturelle et enpartie avec en EBC (Espace Boisé Classé) pour les raisons suivantes :

➔ cette parcelle est homogène (une prairie),➔ « Ce terrain est traversé par les réseaux modernes d’eau et d’élec-

tricité »,➔ « Le classement opéré en 2001 le fut pour en minorer la valeur, afin de

tenter de s’en emparer à moindre coût par la municipalité » .➔ la partie la plus au sud est exploitée par un fermier « y mettant ses

vaches, l’abri de ces « dernières étant en zone naturelle »,➔ Les arbres, objet du classement en EBC, « ont été sélectionnés par

moi-même il y a 30 ans et il est possible, afin d’embellir le terrain ou encas de sécheresse, tempête… que je m’oriente sur d’autres essences,notamment médicinales ou alimentaires ».

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➢ O51, R20 – Monsieur GOIX, propriétaire des parcelles 658 et 660 au lieu ditLe VEYTER s’inquiète du projet de Monsieur Stéphane BATAILconcernant l’implantation d’une entreprise agricole « commerce & élevagede chevaux » au-dessus de chez lui :

➢ Ce projet va générer « un accroissement important du trafic routierdéjà très compliqué sur cet axe (qui est une voie sans issue) ».

➢ Son terrain est grévé d’une servitude de passage « destiné à unusage agricole » ce qui ne posait aucun problème « compte tenu del’aspect occasionnel et ciblé de cette activité ». Or l’activitéprojetée, bien qu’agricole est « avant tout commerciale » et « letrafic de véhicules lourds (4X4 avec vans à chevaux, camions)semble très compliqué voire impossible » et impacterait la qualitéde vie des riverains.

➢ Le changement de zone de Ap2 à A « impliquerai un potentiel deconstructibilité qui serait difficile à maîtriser dans le temps (d’autresexemples malheureux sur la commune) ».

➢ La servitude occasionnelle en devenant permanente « aurait forcé-ment des conséquences sur la valeur de mon bien ».

3.6 -Les Aléas,

➢ O2, O3, C1 – Mme Véronique CHAFFARD et Mme SandrineALCANTARA, propriétaires indivis des parcelles 841 et 694 au lieu dit« PAINBOUR ». Ces parcelles, en limite de la zone UB, initialement classées en constructibleau POS, sont proposées en Ap2 dans le projet de PLU, avec un risque Fortd’Inondation (FI’) en pied de versant et un risque Fort .de Ravinement (FV).Les propriétaires contestent ce classement pour les raisons suivantes :

➔ l’étude hydrogéologique (KANEA) qu’elles ont fait réaliser indique« qu’il est possible de pallier aux risques » d’inondation et deravinement par des aménagements dont certains, existants, n’ont pas étépris en compte dans la conclusion de l’étude. Les propriétaires font référence à la note de présentation de la carte desaléas2 qui indique seulement « un risque de ruissellement sur le chemindu SAUZEL », ce « problème ayant été réglé par l’aménagement duréseau d’Eaux Pluviales ».Elles ont également réalisé une étude lors d’événements pluvieux forts :prises de photo en corrélation avec les données de la station météorolo-gique de St Martin d’Hères, ne montrant aucune inondation. Elles ontégalement fait faire un relevé topographique de leur terrain.

➔ Ces terrains ont toujours été considérés constructibles lors des diffé-rentes donations, ce qui a occasionné des droits de succession impor-tants, en particulier lors de la dernière succession en octobre 2012 : lamairie interpellée sur la constructibilité de ces parcelles a répondu« PPRT » et n’a pas informé les propriétaires de l’existence de l’étudedes risques naturels et de la carte de aléas, sorti en juin 2012. Le surcoûtde la succession lié à la constructibilité des terrains est de 100 000€.

2 Annexe XX du dossier mis à disposition du public

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➢ O46, R18 – Monsieur Guy GOIX, propriétaire de la parcelle 660, au sud duVEYTER, d’une surface de 3000m2 s’étonne que son terrain soit situé enzone de risque d’inondation faible au regard de la topographie des lieux(pente inférieur à 5%).

3.7 -Les demandes de constructibilité

➢ O1, R1 – Monsieur Jean-Marc ALLERME, propriétaire de la parcelle 845,chemin de la côte Fauchée, ne comprend pas son classement en zoneAgricole dans le projet de PLU. Son père était propriétaire d’une maison surun terrain d’1 hectare. Cette propriété a été ultérieurement divisée en 5parcelles dont 3 sont construites ; 4 parcelles sont proposées au classementUB et la 5ᵉ, la parcelle 845, est proposée au classement agricole. MonsieurALLERME indique que cette parcelle est en partie arborée, qu’elle n’a riend’agricole et qu’elle supporte un tennis. Il joint à sa remarque une photosatellite de ces parcelles.Il demande son classement en UB.

➢ C2 – Monsieur Gérard WADOUX-GIRARD, 15 Chemin du Gal àCHAMPAGNIER, demande que sa parcelle 373, incluse dans sapropriété bâtie classé en UA, soit classé en constructible et non enAgricole, comme prévu dans le projet de PLU . Cette parcelle est bordée sur le côté Nord par un mur de pierre qui la séparede la parcelle 938 classée en UB.

➢ O15, O16, O17, R7 – Mesdames LEVY, COLUCCI et TELMON, filles deMadame TROUILLON, propriétaires de la parcelle 472, chemin de la CroixVieille, demandent que cette parcelle, prévue en zone Agricole dans leprojet de PLU, soit classée en zone UB, comme les parcelles mitoyennes. Elles rappellent que cette parcelle était classée en zone constructible lors dela réalisation du lotissement de la Treille.

➢ O37, R15 – Monsieur Vincent GENISSIEUX, propriétaires des parcellesB182 et B183, au lieu dit SAUZEL, demande qu’elles restent construc-tibles et ne soient pas classées en agricole comme le prévoit le projet dePLU. Dès mai 2008 une demande de PC a été déposée qui a été refusée pour causede « PPRT ». Monsieur GÉNISSIEUX veut toujours construire, il a de nouveau déposé unPC en janvier 2016. Il indique que les parcelles voisines sont construites : au Sud elles sontconstruites depuis longtemps et au Nord, bien que classée en zone Agricoleelle supporte deux maisons d’habitation.

➢ O44, O45, C7, R17 – Messieurs Stéphane et Christophe COLIN, proprié-taires des parcelles 187 et 854, au lieu dit SAUZEL, m’informent qu’ils ontconsulté un avocat et qu’ils demandent que leurs parcelles restentconstructibles comme elles le sont dans le POS actuel et ne soient pasclassées en zone agricole comme le prévoit le projet de PLU.

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Leur courrier indique : « il apparaît à l’évidence que le projet de classementdes parcelles dont nous sommes propriétaires est entaché d’erreur manifested’appréciation devant conduire à l’annulation par le tribunal administratif deGrenoble et le cas échéant par la Cour administrative d’appel de Lyon duclassement desdits parcelles en zone agricole ».

➔ « Erreur tenant à la non prise en compte de la localisation des deuxparcelles dans un secteur déjà bâti et équipé » :

Ces parcelles sont à l’intérieur d’une zone urbanisée, Elles sont desservies par l’eau potable et l’électricité, elles ne sont pas affectées par une zone de discontinuité d’urbani-sation, celle-ci « étant matérialisée au nord par la limite séparativeconstituée par la route communale ».

➔ « Sur l’erreur manifeste d’appréciation tendant au classement de laparcelle en cause en zone agricole ».

Ces parcelles n’ont jamais fait l’objet d’une exploitation agricole(« à tout le moins depuis l’institution du POS »), « le projet de découpage arbitraire visant à extraire ces deuxparcelles de la zone urbanisée à laquelle elles appartiennent nepourront justifier leur rattachement à un secteur agricole quin’existe pas ».

Ils demandent donc de classer leurs deux parcelle en zone urbanisés (U).

Ils rappellent également « méconnait les dispositions de l’article R123-22 ducode de l’urbanisme, le commissaire enquêteur qui ne procède à aucuneanalyse et ne formule aucun avis ou élément de réponse sur des observationsmatérialisées par un courrier précis et argumenté abordant des questionstouchant à l’économie générale du plan local de l’urbanisme ».Ils complètent leur courrier en indiquant qu’un CU, déposé pour un projetd’aménagement, a été refusé en « raisons des différents PPRT ».

➢ O47, R19 – Monsieur Jean TRUC-VALLET, propriétaire de la parcelle 757au lieu dit « LES FAISSES » demande que sa parcelle « redevienneconstructible », sinon, « il préfère encore que la commune lui achète plutôtqu’elle ne soit quasiment inutile à un locataire qui n’est aucunement recon-naissant ».

➢ O48, O49, C12 – Monsieur et Madame Pierre GENISSIEUX me remettentdeux courriers dont un au nom de leur nièce Anne. Dans leur courrier, ilsdemandent que leur parcelle B0372 classés dans le projet de PLU enzone agricole redevienne constructible comme elle l’est dans le POSactuel. Cette parcelle est en limite de zone UB et elle est « adossée à de nombreuxterrains bâtis ».

3.8 -Les demandes et observations diverses

➢ O4, O5 – M. et Mme Sylvie GENISSIEUX, propriétaires de terrains,construits et non construits dans le lieu dit le Mas du LACA, terrainsproposés dans le projet de PLU en zone UB s’inquiètent de la taxe qu’ilsdevront payer sur les terrains constructibles non construits .

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➢ O10 – M. VIGIER, propriétaire d’une parcelle chemin du SAUZEL est venus’informer du classement de son classement dans le projet de PLU.

➢ O13 – O14, R5, C3, Madame Marie GENISSIEUX, propriétaire de laparcelle 332, située en zone agricole, au lieu-dit CARRIER, sur laquelle,sont édifiées une vieille grange, dont le toit a été refait il y a une vingtained’année, et une ancienne maison d’habitation, quasi en ruine. Elle demande de pouvoir réhabiliter ces deux bâtiments, notés commeéléments de bâti patrimonial dans le règlement graphique du PLU, enmaisons d’habitation. Le dossier, C3, complète la remarque et indique que c’est un bien familialtrès ancien, où ses ancêtres ont vécu jusqu’en 1880. Une demande de réhabilitation a été faite par son père, Pierre GÉNISSIEUXen novembre 2012, refusée par la mairie du fait de l’insuffisance des réseaux,de l’insuffisance du chemin d’accès, du PPRT. Dans son courrier, MmeGÉNISSIEUX répond aux remarques de la Mairie.

➢ O23, O24 – Monsieur et Madame Pierre GENISSIEUX, sont venus serenseigner sur le classement de leurs parcelles, sur la signification des zonesAp 1 et Ap2 ainsi que sur la taxe votée par la mairie sur le foncier construc-tible non bâti.

➢ O25 – Madame Christine PLATTEAU, est venue se renseigner sur leclassement de sa parcelle où est construite sa maison (n°291, UB) dans leprojet de PLU.

➢ O27, O28, R11 – Monsieur et Madame CUMAN, sont propriétaire au lotis-sement « Mas de la Treille » de la parcelle 766, non bâtie et mise en vente. Cette parcelle a fait l’objet d’un CU favorable pour la construction d’unemaison en mars 2015. Des acheteurs potentiels ont informé les propriétaires de la non constructi-bilité du terrain et Madame Marcelle CUMAN demandent pourquoi.

➢ O29, O30 – Monsieur et Madame BRUN, propriétaires de la parcelle bâtie111, chemin des Provendes, demandent des renseignements sur le projetde PLU en général et sur le classement de leur parcelle (UB).

➢ O33, O34, Monsieur et Madame Patrick BRUN , propriétaire de la parcellebâtie 1324 et de la parcelle non bâtie 43, à l’Ouest du Chemin PIOLLIER,demandent des renseignements sur le classement de leurs parcelles (UB).

➢ O35 – Monsieur ESCALLON, propriétaire d’une maison dans la parcelle422 d’une copropriété supportant plusieurs maisons, au-dessus du Chemindu Clody, demande des informations sur ses droits en matière de clôture.

➢ O36, R14, C5 – Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON, propriétaire duDomaine du Rallye à CHAMPAGNIER indique que « le chalet très inconfor-table » dans lequel il habite, a fait l’objet d’une demande de Permis deConstruire qui vient d’être rejeté ce qu’il conteste.

➢ O41 - Mme AMODROU est revenue s’informer sur le devenir desparcelles mitoyennes à sa propriété.

➢ O46, R18 – Monsieur Guy GOIX, propriétaire de la parcelle 660, au sud duVEYTER, d’une surface de 3000m2 demandent son potentiel de construc-tibilité au regard du CES de 0.15.

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➢ C11 – Monsieur et Madame ANGIARI demandent que le prochain PLUprévoit plus de choix dans les matériaux de clôture, actuellement assezlimité (matériaux composites, alu…). Ils adressent quelques photos sur différents types de clôture.

➢ O50, C15 – Monsieur Michel DESSIER, habitant de CHAMPAGNIER, meremet une note commentant le PLU en général. Concernant le règlement, Monsieur DESSIER émet 3 remarques sur le fond :

➔ Le règlement n’indique que des règles de sécurité et de protection dupatrimoine et n’encadre pas un projet que le PLU devrait porter. Ilregrette que n’apparaissent pas les règles du futur PLUi.

➔ Il n’y a aucune indication sur le type d’habitat : individuel et/oucollectif.

➔ Il n’y a rien de précis concernant la volumétrie des futurs bâtiments nisur le nombre de logements dans les maisons dîtes « champagnardes ». « Tout est dans le subjectif […] C’est pour le moins surprenant dans lecadre d’un règlement. C’est la porte ouverte à des procès ».

Monsieur DESSIER fait également 5 remarques sur la forme :

➔ La notation anglo-saxonne avec le remplacement de la virgule par lepoint.

➔ La définition d’ "habitation individuelle jumelée » page 9 n’est pas enaccord avec la définition utilisée généralement qui indique qu’il s’agitde deux logements.

➔ Le tableau de la page 11 n’indique pas l’unité de mesure des distances.➔ L’article UA14 page 35 recommande des haies pour lutter contre les

vents dominant et Monsieur DESSIER pose la question de l’efficacitédes essences à feuilles caduques.

➔ « Page 38 : la phrase L’aménagement de terrain pour la pratique dessports ou des loisirs motorisés est ambiguë. S’agit-il de tous les sportsou uniquement des sports motorisés ? Dans ce cas la suppression dudeuxième des s’impose. Ce problème apparaît à plusieurs endroits dudocument ».

En ce qui concerne le rapport de présentation, Monsieur DESSIER faitplusieurs remarques sur les maisons « champagnardes » : il n’y a pas dedéfinition dans le document et il y a une ambiguïté sur le nombre delogement qu’elle contienne : 2, 3 ou 4 ? L’exemple page 159 est en contradiction avec la description page 158.

➢ O53, O54 – Monsieur et Madame ARNAUD, frère et sœur, demandent desexplications sur la constructibilité de leurs parcelles 1345, 1346 (UB), àl’ouest de l’OAP du site PIOLLIER.

➢ C14 – Madame Anne GÉNISSIEUX, propriétaire des parcelles 678 et 681,demande qu’elles soit classées en agricole et non en constructibles commec’est le cas actuellement.

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➢ C16 – Sœur Geneviève VATIN-PERIGNON, demande de lui communiquer« un document informatif qui me permettrait de me faire une idée objectivede la question » concernant le projet de l’OAP n°3 du site del’ « AMBULANCE », propriété de son frère Hubert VATIN-PERIGNON.

4- Questions posées par la commissaire enquêtrice

➢ Pourquoi avoir attribué un CES à chaque zone constructible, en particulier dans leszones UA et UB ? N’est-ce pas contradictoire avec le SCoT qui demande pour lacommune de CHAMPAGNIER de répartir sa production de logement en 60 % d’ha-bitat individuel occupant chacun 700m² et 40 % d’autres formes d’habitat occupant350m² par logement ?

➢ Dans les 3 OAP prévues, seuls les logements « jumelés » ou « groupés » ou « intermé-diaires » sont prévus.Or dans l’OAP n°1, il est prévu « au moins 13 logements pour 8 393 m², soit enmoyenne 645 m² par logement, dans l’OAP n°2, au moins 4 logements pour 5 607 m²,soit 1402 m² par logement et enfin, dans l’OAP n°3, au moins 4 logements sur 4015m², soit 1004 m² par logement.N’est-ce pas contradictoire avec le SCoT, où il est prévu pour ce type d’habitat, unesurface affectée par logement de 350m² ?

➢ Pourquoi avoir classé une grande partie de la zone UB située à l’intérieur de la zoneUA en « cœur vert au centre de la zone bâti inconstructible au titre de l’ex-articleL123-1-5-III-5°, devenu au 1er janvier 2016 L151-23 ? Comment le justifiez-vous ?

➢ Le SCoT autorise la commune à produire 5,5 logements par an pour 1 000 habitantssoit 7 logements maximum par an. Le SCoT couvre une période de 12 ans soit de 2016 à 2027, ce qui correspond à laproduction de 12X7=84 logements auxquels il faut rajouter 3 ans de retard dû auPPRT soit 7 × 3=21 logements ce qui correspond à la production de 105 logementsjusqu’en 2027.En tenant compte de l’évolution de la population, on constate une très forte croissancede la commune de 1982 à 2011 avec un arrêt en 2011 (+3,4 % par an de 2006 à 2011)dû à l’interdiction de construire de nouveaux logements tant que les PPRT n’ont pasété approuvés. On peut effectivement considérer que les effets du PPRT démarre en2012 ce qui induit un rattrapage sur 4 ans et non sur 3 ans et cela correspondrait à uneproduction de 105 + 7 = 112 logements La commune compte réaliser 130 logements durant cette période, comment justifiez-vous ce chiffre ?

➢ « La carte des aléas est établie, sauf exception dûment justifiées, en ne tenant pascompte d’éventuels dispositifs de protection » cf. page 15-16 de la Note de présenta-tion de la carte des aléas.Dans le §3. « Approche historique des phénomènes naturels », il est recensé lesphénomènes naturels qui ont eu lieu sur la commune depuis 1990.En ce qui concerne le chemin des Provendes et le chemin de SAUZEL, zone de« PAINBOUR », il est indiqué (source commune) qu’ « avant les travaux d’aménage-ment », ces chemins étaient sujets à « un ruissellement de versant » et que « leproblème a été réglé par l’aménagement du réseau EP ».

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Or la zone de « PAINBOUR », dans la carte des aléas, est indexée V2, ravinement etruissellement sur versant risque moyen et I’2, inondation en pied de versant, risquemoyen. N’est-ce pas contradictoire ? À noter que dans le règlement graphique du projet de PLU, l’index V2 est traduit enFV, risque fort de ravinement et l’index I’2 en FI’, risque fort d’inondation en pied deversant.

Le 22 mars 2016 ,

La commissaire enquêtriceCapucine MORIN

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PROCES-VERBAL DE SYNTHESE DES OBSERVATIONS DU PUBLIC

Sommaire

1-Cadre juridique ......................................................................................................... 1

2-Bilan des observations .............................................................................................. 1

3-Synthèse des observations reçues durant l’enquête publique .................................. 2 3.1 -Les Orientations d’Aménagements Programmées (OAP) .............................................2

3.1.1 -Site de l’AMBULANCE ..................................................................................................... 2 3.1.2 -Site du PIOLLIER .............................................................................................................. 3

3.2 -Les Emplacements Réservés (ER) .................................................................................4 3.3 -La zone AU1 ................................................................................................................4 3.4 -Les parcelles classées en « Poumon vert » au titre de l’article L 123-1-5 III 5° du Code de l’Urbanisme (L151-23) ..........................................................................................5 3.5 -L’agriculture ................................................................................................................6 3.6 -Les Aléas, ....................................................................................................................7 3.7 -Les demandes de constructibilité ................................................................................8 3.8 -Les demandes et observations diverses .......................................................................9

4-Questions posées par la commissaire enquêtrice ................................................... 12

1-Cadre juridique

« À l’expiration du délai d’enquête, le registre d’enquête est mis à disposition du commissaire enquêteur ou du président de la commission d’enquête et clos par lui […].

Dès réception du registre et des documents annexés, le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête rencontre, dans la huitaine, le responsable du projet, plan ou programme et lui communique les observations écrites et orales consignées dans un procès-verbal de synthèse. Le responsable du projet, plan ou programme dispose d’un délai de quinze jours pour produire ses observations éventuelles ».1

.

2-Bilan des observations

54 personnes reçues lors des permanences

20 remarques écrites sur le registre d’enquête

16 lettres

1 Code de l'environnement - art. R123-18 (VD)

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3-Synthèse des observations reçues durant l’enquête publique

J’ai indexé les remarques sur le registre « R », les courriers « C », les observations orales « O », , toujours suivi du n°d’ordre. J’ai regroupé les observations en 8 groupes, celles concernant :

1- Les Orientations d’Aménagements Programmées (OAP),

2- Les Emplacements Réservés (ER),

3-La zone AU1,

4-Les parcelles classées en « Poumon vert » au titre de l’article L 123-1-5 III 5° du Code de l’Urbanisme (L151-23 du CU),

5-Les zones agricoles,

6-Les Aléas,

7-Les demandes de constructibilité,

8-Les demandes et observations diverses.

3.1 - Les Orientations d’Aménagements Programmées (OAP)

3.1.1 -Site de l’AMBULANCE

O9, R3 – Mme Isabelle VATIN-PERIGNON, nièce d’Hubert VATIN-PERIGNON, propriétaire du site l’Ambulance faisant l’objet de l’OAP n°3 dans le projet de PLU.

Elle indique, que son oncle, très âgé, n’a jamais voulu que ce terrain devienne constructible et « souhaite qu’il reste agricole et arboré ». . Elle indique également que la maison et la grange sont repérées, dans le règlement graphique du PLU en tant qu’élément du patrimoine bâti de la commune.

R4 – Madame Mireille DOUGNON et Madame Anne MAGLIONE, sont d’accord avec Madame VATIN-PERIGNON (R3) et demandent que le site de l’Ambulance « reste en état ». Mme MAGLIONE note que le schéma paru dans le bulletin municipal est faux, car il inclut son terrain.

O31, R12 – Madame Martine ROCHE, propriétaire au Domaine de RIVEYRIE, en limite du site de l’Ambulance (OAP n°3), souhaite que la coulée verte

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prévue lors de la 1ère réunion de concertation soit maintenue alors que dans le projet de PLU, elle « a été remplacée par une zone d’urbanisation ». Elle indique que ce site est magnifique et que la coulée verte l’aurait protégée. Elle demande également la cause de ce changement.

O32, R13 – Monsieur Christian REY-JOLLY, propriétaire au Domaine de RIVEYRIE, en limite du site de l’Ambulance (OAP n°3), informe qu’il faisait partie de la commission urbanisme mise en place au début « de la transformation du POS en PLU » et qu’il a également assisté aux réunions publiques. Il demande pourquoi « le site de l’Ambulance, prévu au départ en coulée verte a été remplacé par une zone de construction ». Il demande également qu’ « en cas de construction, à quelle distance des murs mitoyens avec avec le lotissement de Riveyry les bâtiments seront-ils situés ? Quelle hauteur prévue » ? Il indique qu’il est favorable « au rétablissement de la coulée verte »

O39, O40, Mesdames DOUGNON et MAGLIONE, propriétaires en limite de la zone AUa2, OAP n°3, site de l’Ambulance, viennent compléter leur remarque R4 : elles s’opposent totalement au projet présenté et demandent que ces parcelles restent classées en zone Agricole.

C10 – Madame Isabelle VATIN-PERIGON transmet la lettre de Monsieur Hubert VATIN-PERIGNON, propriétaire du site de l’Ambulance. Elle annonce également un courrier de sa tante, Madame Geneviève VATIN- PERIGNON. Monsieur Hubert VATIN-PERIGNON indique qu’il est le propriétaire du site « l’Ambulance », « le tout constituant un petit domaine d’un seul tenant et pour lequel je n’ai aucun projet précis ni pris quelques décisions que ce soit ». Il en était resté à l’article paru dans « l’écho champagnard » ainsi qu’à l’entretien qu’il avait eu avec « Monsieur et Madame HÉBERT dont le contenu fut centré sur la coopération « AMBULANCE » / commune de CHAMPAGNIER pour approfondir le patrimoine issu d’Émile GAILLARD ». Il demande « d’annuler tout ce qui apparaît comme une nouvelle donne […] et de ne pas contrarier nos espoirs non financiers ! ».

1-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Ce secteur d’OAP l’Ambulance est un très beau site arboré dont l’urbanisation est à juste titre encadrée dans le PLU par une OAP afin de préserver ses caractéristiques.

Les propriétaires étant opposés à ce classement en zone constructible du PLU, Grenoble Alpes Métropole ne souhaite pas maintenir l’OAP du site de l’Ambulance ni son classement en zone AUa2 du PLU. Il n’est pas utile pour la collectivité de maintenir en zone constructible des tènements qui ne participeront pas au projet communal. Aussi, il est proposé de reclasser ce secteur en zone N ou Ap2 (si projet horticole) du PLU. Sans projet agricole, il est préférable de classer ce site en zone N du PLU.

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3.1.2 -Site du PIOLLIER

O11 – O12, Monsieur et Madame LANSADE née DUSSERT Sylvie, propriétaires de la parcelle n°60 de l’OAP n°2 – site PIOLLER, demandent des renseignements sur ce qu’est une OAP et particulièrement celle-là.

O26, C8 – Madame Éliane REVOL, propriétaire de la parcelle n°59 dans l’OAP n°2 sur le site du PIOLLIER demande si le chemin d’accès est suffisamment large pour desservir un projet d’aménagement et quand la mairie exercera son droit sur l’emplacement Réservé n°11 qui recouvre l’accès. Par courrier, Madame REVOL indique qu’elle est très favorable à cette OAP.

2-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Ces parcelles sont desservies depuis le chemin du Piollier par la parcelle n°887 (servitude de passage) portée au PLU en emplacement réservé au profit de la commune.

Le chemin est effectivement étroit, de 3.80 m dans sa partie la plus resserrée en entrée depuis le chemin de Piollier.

La commune se prononcera sur l’emplacement réservé si une demande est exprimée lors d’une demande d’urbanisation du secteur.

3.2 -Les Emplacements Réservés (ER)

O8, R2 – M. Yves REVOL, est propriétaire des parcelles 1515, 1516, ainsi que du chemin d’accès à ses parcelles débutant du chemin du Champ des Pierres, classées en zone agricole dans le projet de PLU. La commune instaure, notamment sur son chemin d’accès, un ER n°7 afin de réaliser un cheminement piétonnier. Il demande à la commune, lors de la réalisation de ce cheminement piétonnier, comment il accédera à sa parcelle.

3-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Ces parcelles seront à l’avenir desservies par l’ER n°7 d’une largeur de 3.50 m.

O19, O20, R9 – Monsieur et Madame TRUCHOT, propriétaires des parcelles, 1504, 1505 et 1506 au lieudit « LES FAISSES », conteste l’Emplacement Réservé n°7 qui prévoit un cheminement piétonnier avec un accompagnement végétal de 3m50 qui traverse leur jardin, quasiment au pied de leur balcon, sur l’abri à foin de leurs chevaux. Ils indiquent qu’il existe déjà un chemin entre les parcelles 31 et 1467 qui permettrait d’éviter de passer chez eux.

4-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Il est proposé de décaler le tracé de l’ER 7 au sud de l’abri à foin.

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3.3 -La zone AU1

O9, R3 – Mme Isabelle VATIN-PERIGNON, nièce d’Hubert VATIN-PERIGNON, propriétaire en indivision de terrains classés en AU1 et des terrains mitoyens classés en A, propose à la commune, en « compensation de la perte des terrains » constructibles de l’OAP n°3, de récupérer, si besoin, la surface nécessaire dans la zone A, à la réalisation du projet .

O36, R14, C5 – Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON, propriétaire du Domaine du Rallye du Drac à CHAMPAGNIER est favorable à la remarque de sa sœur Isabelle, O9, R3, proposant que ses terrains, situés plus au Nord, jouxtant la zone classée AU1, deviennent constructibles, en compensation des terrains de l’Ambulance, prévue en OAP n°3, qui devraient rester en agricole.

O42, O43, C6 – Monsieur et Madame Luc ROUVEYROL, sont venus s’informer et s’inquiètent du projet concernant l’aménagement de la zone AU1. En effet, ils sont propriétaires et habitent la parcelle jouxtant ce secteur. Ils « ne comprennent pas l’objectif de densification de la consommation d’espace de 35 % » qui risque de « remettre en question la vue exceptionnelle sur la chaîne de Belledone ». Ils attirent l’attention de la mairie sur la topographie du terrain, et du fait que leur maison soit située en contrebas de la zone AU1. « Nous tenons, comme nous y autorise la loi, à manifester notre désir de préserver notre cône de vue et de lumière ».

C13 – Monsieur Pascal ODET écrit que « le cadre paysager de CHAMPAGNIER est une richesse collective qu’il faut préserver ». Il indique que « la place du LACA possède une vue exceptionnelle sur les montagnes et il demande que le cahier des charges du projet d’aménagement de la zone AU1 « impose la protection du paysage de la place du LACCA par une disposition judicieuse et une limitation de la hauteur des bâtiments concernés ». O51, O52 – Monsieur GOIX et Monsieur CABANEL s’informent sur la nature de la zone AU1 et regrettent que l’aménagement de cette zone ne soit pas traité dans le PLU. Ils insistent sur l’importance de l’aménagement de cette zone dans le devenir de la commune de CHAMPAGNIER.

5-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La zone AU1 est au PLU une zone à urbaniser non ouverte à l’urbanisation. Son ouverture devra faire l’objet d’une modification du PLU ou d’une autre procédure en fonction des conclusions des études pré opérationnelles conduites pour préciser le programme d’opération, les conditions d’aménagement et d’équipement de la zone.

L’ouverture de la zone AU1 fera bien sûr l’objet d’une concertation des habitants et des riverains, afin de recueillir leurs observations. La commune est très attachée aux enjeux de préservation des vues sur la chaîne de Belledonne et du cadre de vie des habitants. Elle prendra toutes les précautions nécessaires pour ouvrir cette zone à l’urbanisation.

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La proposition des indivisaires Vatin-Pérignon de compenser la suppression de l’OAP 3 a été notée par la commune.

3.4- Les parcelles classées en « Poumon vert » au titre de l’article L123-1-5-III/5°du Code de l’Urbanisme (L151-23)

O21, O22 – Monsieur MOIROUX et sa sœur, propriétaires de parcelles classées en UB espaces non bâtis inconstructibles au titre de l’article L 123-1-5 III 5° du Code de l’Urbanisme demandent des renseignements et indiquent qu’ils sont d’accord avec ce classement.

O38, R16 – Monsieur Luc GENISSIEUX, au nom de Marc GÉNISSIEUX, son père souffrant, constate que la parcelle 1295, classée dans le projet de PLU « comme faisant partie du cœur vert située en zone UB du quartier du LACA, est inconstructible, « ce qui est à l’encontre de densifier le village ». Cette parcelle devant faire l’objet d’une demande de Permis de Construire pour ses enfants, d’ici moins de 5 ans, « il souhaite que la parcelle 1295 soit constructible donc en dehors du cœur vert du village »

6-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Dans le Projet d’Aménagement et de Développement durable la volonté de la commune et de Grenoble Alpes Métropole est de protéger à long terme des espaces agricoles du plateau de Champagnier dans un contexte de forte pression foncière. Cette grande orientation se traduit notament par le maintien des activités agricoles et la création des bonnes conditions d’exploitation agricole aux exploitations y compris dans le village (p.7 du PADD).

Ces conditions passent par :

- le respect des règles de distances entre les bâtiments d’élevage et les tiers,

- le maintien du développement résidentiel à distance des bâtiments agricoles pour pérénniser l’activité et permettre aux exploitations d’évoluer, prévenir les risques de nuisances,… ( p. 200 du rapport de présentation).

La parcelle de Monsieur Génissieux est située dans le périmètre de 50 m (distance minimum) autour du bâtiment agricole abritant des chevaux et un stockage important de foin et paille (éléments donnés lors de l’élaboration du PLU).

C’est pourquoi nous avions préalablement exclu du potentiel constructible, la parcelle n°1295 de M. Génissieux.

En application de l’article L 111-3 du code rural : « Lorsque des dispositions législatives ou

réglementaires soumettent à des conditions de distance l'implantation ou l'extension de

bâtiments agricoles vis-à-vis des habitations et immeubles habituellement occupés par des tiers,

la même exigence d'éloignement doit être imposée à ces derniers à toute nouvelle construction et

à tout changement de destination précités à usage non agricole nécessitant un permis de

construire, à l'exception des extensions de constructions existantes ».

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Cette parcelle est aussi située dans une coulée verte à maintenir dans le village (cf la carte ci-après).

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C9 – Monsieur Luc GÉNISSIEUX complète sa remarque R16 en indiquant que la lecture du règlement, article 2 §3 de la zone UB et UBa page 40 et la définition du Larousse du terme « jouxtant » lui laisse à penser que sa parcelle n°1295, actuellement non construite, est « en grande partie

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constructible ». Il indique également que l’article L123-1-5 III 5° du CU permet la possibilité, dans le règlement de : « Localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés et les espaces non bâtis nécessaires au maintien des continuités écologiques à protéger et inconstructibles quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les desservent ». Monsieur GÉNISSIEUX constate que « l’emplacement de la parcelle 1295 ne constitue pas un corridor écologique avec une entrée et une sortie d’une part, et un centre de village constitue une clôture non perméable à la circulation de la faune d’autre part ». Il demande donc le rétablissement de la constructibilité de la parcelle 1295.

7-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

En effet, les cœurs verts ne constituent pas des continuités écologiques au sens où l’entend le code de l’urbanisme, mais ils constituent des éléments de paysages et de cadre de vie, participant au maintien du cadre rural de Champagnier (cf la carte ci-dessus de la Trame végétale). Grenoble-Alpes Métropole propose en conséquence de classer ces cœurs verts en application de l’article L 151-19 du code de l’urbanisme rappelé ci-après : « Le règlement peut identifier et

localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics,

monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs

d'ordre culturel, historique ou architectural et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à

assurer leur préservation ».

Les prescriptions au sein des cœurs verts restent inchangées, à savoir que « Seule l’extension des

bâtiments existants jouxtant ces espaces est autorisée dans la limite de 10% de l’emprise au sol

initiale du bâtiment existant avant extension à la date d’approbation du présent PLU ». Il conviendra d’ailleurs de compléter le point 3 de l’article UB2 qui ne comprend qu’une partie de la phrase ci-dessus (erreur matérielle).

O48, O49, C12 – Monsieur et Madame Pierre GENISSIEUX demandent également que leur parcelle B1294 à FERRANDIÈRE, au centre du village, classée en zone UB mais identifiée en « cœur vert » donc inconstructible, redevienne constructible. En effet, « Mettre un cœur vert dans le village de CHAMPAGNIER alors que toute habitation se trouve à quelques centaines de mètres de la nature pure et saine, nous paraît anormal et excessif ».

8-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Cf la réponse ci-dessus. Cette parcelle fait partie de la coulée verte de Champagnier au sein de la zone bâtie.

3.4 -L’agriculture

O6, O7, R6 – M. et Mme AMODRU, sont propriétaires de la parcelle 473, classée en UB. Sur cette parcelle, sont édifiés leur maison, une petite écurie et un bâtiment agricole. Ils demandent que leur bâtiment agricole soit répertorié en tant que tel,

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dans le règlement graphique du PLU. La remarque R6 complète leur demande orale en indiquant que la petite écurie a fait l’objet d’un permis de construire le 27 août 1984, que le hangar agricole a fait l’objet d’un permis de construire par jugement du TA du 12 juin 1997.

9-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

N’ont été repérés en bâtiments agricoles au PLU que les bâtiments des exploitations agricoles en activité et reconnues comme des exploitations agricoles. Dans le cas présent, et sauf erreur de notre part, il ne s’agit pas d’une exploitation agricole.

La parcelle restera donc classée en zone UB du PLU, sans identification agricole particulière ( étoile) ayant pour objet de signaler aux services instructeurs des autorisations du sol que l’on est en présence de bâtiments pouvant éventuellement faire l’objet de l’article L 111-3 du code rural (règles de réciprocité vis-à-vis des bâtiments avec élevage).

O18, R8, C4 – Madame Marine M’CHANGAMA-BATTAIL, indique qu’elle et son mari ont une entreprise agricole de commerce et d’élevage de chevaux. Actuellement, ils sont locataires de la famille VATIN-PERIGNON, avec un bail précaire, de bâtiments équestres situés au lieu-dit du CLOS ( Rallye du Drac). Ils sont également propriétaires des parcelles A669, A266 et A265 au lieu-dit Le VEYTER, parcelles classées en Ap2 où le règlement ne permet que la construction de bâtiments agricoles d’une surface maximale de 60m². Afin de pérenniser et de développer leur entreprise agricole, ils voudraient construire sur leurs parcelles 1 manège de 20X60m, hauteur de faîtage de 12 m et un barn de 20 box en deux bâtiments de 140 m² chacun, avec une hauteur de 3m au faîtage. Mme M’CHANGAMA-BATTAIL indique que l’architecte conseil de la mairie a été consultée et que le projet présenté était acceptable au vu de la qualité paysagère du lieu. Ils demandent que leurs parcelles soient classées en Agricole, sans protection paysagère comme l’indique l’index « p2 ». Elle remet un dossier, C4, qui présente leur entreprise et leur stratégie de développement.

10-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Voir la réponse n°56 ci-après faite à la Chambre d’Agriculture de l’Isère qui traite de cette demande.

R10 – Monsieur Marcel COLLAVET, souhaite que « les parcelles classées en Ap2 soient seulement classées A zone agricole ».

11-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Le classement en zone Ap2 est maintenu car ce secteur présente une grande sensibilité paysagère justifiant ce classement au PLU.

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O36, R14, C5 – Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON, propriétaire du Domaine du Rallye à CHAMPAGNIER demande que sa parcelle n° B221 de 9ha soit intégralement classée en agricole et non, comme le propose le projet de PLU, en partie en zone Agricole, en partie en zone Naturelle et en partie avec en EBC (Espace Boisé Classé) pour les raisons suivantes :

• cette parcelle est homogène (une prairie),

• « Ce terrain est traversé par les réseaux modernes d’eau et d’électricité »,

• « Le classement opéré en 2001 le fut pour en minorer la valeur, afin de tenter de s’en emparer à moindre coût par la municipalité » .

• la partie la plus au sud est exploitée par un fermier « y mettant ses vaches, l’abri de ces « dernières étant en zone naturelle »,

• Les arbres, objet du classement en EBC, « ont été sélectionnés par moi-même il y a 30 ans et il est possible, afin d’embellir le terrain ou en cas de sécheresse, tempête… que je m’oriente sur d’autres essences, notamment médicinales ou alimentaires ».

12-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La partie de la parcelle B221 au sud du centre équestre (en zone A) peut être reclassée en zone Ap2 du PLU, étant donné le caractère de prairie ouverte de la parcelle supportant une utilisation agricole ainsi que la sensibilité paysagère de la parcelle située entre le village dense et la côtière boisée à l’extrême Est de la commune.

Les espaces boisés seront maintenus au PLU ; les arbres participant à la qualité des ambiances et du cadre de vie de Champagnier.

En cas de projet d’intérêt général d’une opération portant dans la zone Ap2, Grenoble Alpes Métropole pourra également faire évoluer le zonage du PLU pour cette parcelle. Ces projets sont à étudier au cas par cas.

O51, R20 – Monsieur GOIX, propriétaire des parcelles 658 et 660 au lieu dit Le VEYTER s’inquiète du projet de Monsieur Stéphane BATAIL concernant l’implantation d’une entreprise agricole « commerce & élevage de chevaux » au-dessus de chez lui :

� Ce projet va générer « un accroissement important du trafic routier déjà très compliqué sur cet axe (qui est une voie sans issue) ».

� Son terrain est grevé d’une servitude de passage « destiné à un usage agricole » ce qui ne posait aucun problème « compte tenu de l’aspect occasionnel et ciblé de cette activité ». Or l’activité projetée, bien qu’agricole est « avant tout commerciale » et « le trafic de véhicules lourds (4X4 avec vans à chevaux, camions) semble très compliqué voire impossible » et impacterait la qualité de vie des riverains.

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� Le changement de zone de Ap2 à A « impliquerai un potentiel de constructibilité qui serait difficile à maîtriser dans le temps (d’autres exemples malheureux sur la commune) ».

� La servitude occasionnelle en devenant permanente « aurait forcément des conséquences sur la valeur de mon bien ».

13-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Voir la réponse n°56 ci-après à propos de l’avis de la Chambre d’Agriculture de l’Isère qui traite de cette demande. Le projet ne pourra être autorisé qu’à la condition qu’il soit desservi par un accès dimensionné pour supporter les flux générés par les activités envisagées.

3.5 -Les Aléas,

O2, O3, C1 – Mme Véronique CHAFFARD et Mme Sandrine ALCANTARA, propriétaires indivis des parcelles 841 et 694 au lieu-dit « PAINBOUR ». Ces parcelles, en limite de la zone UB, initialement classées en constructible au POS, sont proposées en Ap2 dans le projet de PLU, avec un risque Fort d’Inondation (FI’) en pied de versant et un risque Fort de Ravinement (FV). Les propriétaires contestent ce classement pour les raisons suivantes :

l’étude hydrogéologique (KANEA) qu’elles ont fait réaliser indique « qu’il est possible de pallier aux risques » d’inondation et de ravinement par des aménagements dont certains, existants, n’ont pas été pris en compte dans la conclusion de l’étude. Les propriétaires font référence à la note de présentation de la carte des aléas2 qui indique seulement « un risque de ruissellement sur le chemin du SAUZEL », ce « problème ayant été réglé par l’aménagement du réseau d’Eaux Pluviales ». Elles ont également réalisé une étude lors d’événements pluvieux forts : prises de photo en corrélation avec les données de la station météorologique de St Martin d’Hères, ne montrant aucune inondation. Elles ont également fait faire un relevé topographique de leur terrain.

Ces terrains ont toujours été considérés constructibles lors des différentes donations, ce qui a occasionné des droits de succession importants, en particulier lors de la dernière succession en octobre 2012 : la mairie interpellée sur la constructibilité de ces parcelles a répondu « PPRT » et n’a pas informé les propriétaires de l’existence de l’étude des risques naturels et de la carte de aléas, sorti en juin 2012. Le surcoût de la succession lié à la constructibilité des terrains est de 100 000€.

O46, R18 – Monsieur Guy GOIX, propriétaire de la parcelle 660, au sud du VEYTER, d’une surface de 3000m2 s’étonne que son terrain soit situé en zone de risque d’inondation faible au regard de la topographie des lieux (pente inférieur à 5%).

2 Annexe XX du dossier mis à disposition du public

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14-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Le guide de prise en compte des risques naturels édité par la DDT Isère établit une correspondance « Aléas – Risques » explicitée dans le rapport de présentation du PLU et dans le règlement écrit du PLU.

Les aléas ont été traduits en risques dans le PLU conformément à ce guide (son annexe 1 : correspondances aléas – risques et son annexe 2 : prescriptions d’urbanisme, reprises dans le règlement écrit du PLU).

A partir du moment où un aléa est contesté, il sera nécessaire de procéder à une contre-expertise menée par un bureau d’études spécialisé afin de vérifier la nature et l’intensité de l’aléa. S’il s’avère que cet aléa peut être revu, la carte des aléas pourra être modifiée après validation des services compétents RTM et SPR de la DDT Isère. Ces modifications ne pourront être prises en compte dans ce PLU, mais pourront l’être dans le cadre du PLUi en cours de Grenoble Alpes Métropole.

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3.6 -Les demandes de constructibilité

O1, R1 – Monsieur Jean-Marc ALLERME, propriétaire de la parcelle 845, chemin de la côte Fauchée, ne comprend pas son classement en zone Agricole dans le projet de PLU. Son père était propriétaire d’une maison sur un terrain d’1 hectare. Cette propriété a été ultérieurement divisée en 5 parcelles dont 3 sont construites ; 4 parcelles sont proposées au classement UB et la 5ᵉ, la parcelle 845, est proposée au classement agricole. Monsieur ALLERME indique que cette parcelle est en partie arborée, qu’elle n’a rien d’agricole et qu’elle supporte un tennis. Il joint à sa remarque une photo satellite de ces parcelles. Il demande son classement en UB.

15-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La parcelle n° 845 a une contenance de 6503 m². Seule la partie nord de la parcelle est incluse dans les « espaces potentiels de développement à très long terme » du SCOT (cf carte page 25 du rapport de présentation du PLU).

La partie Est de la parcelle est située en espaces agricoles, naturels ou forestiers de la carte des limites du SCOT. Elle ne peut donc être reclassée en zone constructible du PLU.

Il est proposé de reclasser cette parcelle en zone N du PLU pour son caractère d’espaces naturels ; la parcelle ne présentant pas, en effet, un potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. La commune de Champagnier fait remarquer en outre, que ce quartier est desservi par une voie étroite limitant le nombre de constructions supplémentaires par extension de la zone constructible.

C2 – Monsieur Gérard WADOUX-GIRARD, 15 Chemin du Gal à CHAMPAGNIER, demande que sa parcelle 373, incluse dans sa propriété bâtie classé en UA, soit classée en constructible et non en Agricole, comme prévu dans le projet de PLU . Cette parcelle est bordée sur le côté Nord par un mur de pierre qui la sépare de la parcelle 938 classée en UB.

16-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Cette parcelle n° 373 d’une contenance de 1830 m², est incluse dans les espaces de développement à très long terme du SCOT, mais en extension de la zone urbanisée et non en dent creuse. Le potentiel constructible du PLU étant atteint, elle ne peut être classée dans ce PLU en zone constructible.

O15, O16, O17, R7 – Mesdames LEVY, COLUCCI et TELMON, filles de Madame TROUILLON, propriétaires de la parcelle 472, chemin de la Croix Vieille, demandent que cette parcelle, prévue en zone Agricole dans le projet de PLU, soit classée en zone UB, comme les parcelles mitoyennes.

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Elles rappellent que cette parcelle était classée en zone constructible lors de la réalisation du lotissement de la Treille.

17-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Cette parcelle est classée au POS en zone NCa. Elle n’était donc pas constructible. Elle n’est pas non plus incluse dans les espaces de développement à très long terme du SCOT. En conséquence de quoi, elle ne peut être classée en zone constructible du PLU.

O37, R15 – Monsieur Vincent GENISSIEUX, propriétaire des parcelles B182 et B183, au lieu-dit SAUZEL, demande qu’elles restent constructibles et ne soient pas classées en agricole comme le prévoit le projet de PLU. Dès mai 2008 une demande de PC a été déposée qui a été refusée pour cause de « PPRT ». Monsieur GÉNISSIEUX veut toujours construire, il a de nouveau déposé un PC en janvier 2016. Il indique que les parcelles voisines sont construites : au Sud elles sont construites depuis longtemps et au Nord, bien que classée en zone Agricole elle supporte deux maisons d’habitation.

18-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La préservation de l’espace agricole du plateau de Champagnier est un enjeu central qui est inscrit comme une des grandes orientations du PADD (p.7).

Concernant la parcelle n°182 (d’une contenance de 2345 m²), actuellement constructible au POS et desservie par les réseaux, la commune de Champagnier confirme le dépôt d’un PC qui a été refusé par l’Etat en 2009 pour cause de « PPRT ». Un nouveau PC a été déposé en janvier 2016.

Toutefois cette parcelle n°182, groupée avec les parcelles voisines situées en partie Est (demande de classement en zone constructible – voir demande ci-après), forme un tènement d’un seul tenant d’une superficie totale de 22 228 m² pouvant être le support d’un projet d’aménagement d’ensemble intéressant pour le renforcement futur de la fonction d’habitat de Champagnier. Pour le futur, et éventuellement le PLUI, il faudrait intégrer les parcelles 1335 et 849 (constructibles) à cet ensemble car il est évident que le meilleur accès à ce ténement est bien de ce côté, chemin du Sauzel. Le chemin de Prélangou est un chemin agricole étroit qui ne permet pas d’augmentation de circulation automobile.

En tout état de cause, dans le cadre de ce PLU, le quartier du Sauzel n’est pas l’espace préférentiel de développement de Champagnier.

L’ouverture à l’urbanisation de ce tènement foncier auquel appartiennent les parcelles n°182 et 183, nécessitera le renforcement et l’extension du réseau d’alimentation en eau potable ; le tènement (exception de la parcelle n°182) n’étant pas desservi par le réseau d’eau (cf l’extrait du plan ci-après).

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Extrait du réseau d’alimentation en eau potable

Aussi Grenoble Alpes Métropole propose de maintenir le classement de ces parcelles en zone A du PLU.

En ce qui concerne la contestation du caractère agricole de ces parcelles (voir la réponse qui est faite ci-après au point 19).

O44, O45, C7, R17 – Messieurs Stéphane et Christophe COLIN, propriétaires des parcelles 187 et 854, au lieu dit SAUZEL, m’informent qu’ils ont consulté un avocat et qu’ils demandent que leurs parcelles restent constructibles comme elles le sont dans le POS actuel et ne soient pas classées en zone agricole comme le prévoit le projet de PLU.

Leur courrier indique : « il apparaît à l’évidence que le projet de classement des parcelles dont nous sommes propriétaires est entaché d’erreur manifeste d’appréciation devant conduire à l’annulation par le tribunal administratif de Grenoble et le cas échéant par la Cour administrative d’appel de Lyon du classement desdits parcelles en zone agricole ».

Parcelles non desservies par le réseau d’eau

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« Erreur tenant à la non prise en compte de la localisation des deux parcelles dans un secteur déjà bâti et équipé » :

- Ces parcelles sont à l’intérieur d’une zone urbanisée,

- Elles sont desservies par l’eau potable et l’électricité,

- elles ne sont pas affectées par une zone de discontinuité d’urbanisation, celle-ci « étant matérialisée au nord par la limite séparative constituée par la route communale ».

« Sur l’erreur manifeste d’appréciation tendant au classement de la parcelle en cause en zone agricole ».

- Ces parcelles n’ont jamais fait l’objet d’une exploitation agricole (« à tout le moins depuis l’institution du POS »),

- « le projet de découpage arbitraire visant à extraire ces deux parcelles de la zone urbanisée à laquelle elles appartiennent ne pourront justifier leur rattachement à un secteur agricole qui n’existe pas ».

Ils demandent donc de classer leurs deux parcelles en zone urbanisés (U).

Ils rappellent également « méconnait les dispositions de l’article R123-22 du code de l’urbanisme, le commissaire enquêteur qui ne procède à aucune analyse et ne formule aucun avis ou élément de réponse sur des observations matérialisées par un courrier précis et argumenté abordant des questions touchant à l’économie générale du plan local de l’urbanisme ». Ils complètent leur courrier en indiquant qu’un CU, déposé pour un projet d’aménagement, a été refusé en « raisons des différents PPRT ».

19-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La réponse à cette demande est à rapprocher de la demande visée au point 18 ci-avant. Les mêmes arguments peuvent être mis en avant pour maintenir le classement de ces parcelles en zone A du PLU.

Ces parcelles ne sont pas situées dans une zone urbanisée comme le dit le propriétaire mais en extension d’une zone urbanisée. Il ne s’agit pas d’une dent creuse !

Et ce n’est pas parce qu’une parcelle est desservie par les réseaux qu’elle est constructible.

Quant au classement des parcelles en zone agricole du PLU (alors qu’elles n’ont pas fait l’objet d’une exploitation agricole), il peut être répondu qu’en application de l’article R 123-7 du code de l’urbanisme, peuvent être classés en zone agricole, les secteurs, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Ces parcelles ne sont pas exploitées, mais elles pourraient l’être aisément si les propriétaires les louaient à des fermiers : parcelles plates présentant un potentiel économique des terres agricoles. Elles appartiennent à un tènement d’un seul tenant de plus de 2 ha situés en bordure immédiate d’une zone agricole et au sud d’une exploitation agricole. Elles pourraient intéresser plus d’un exploitant agricole !

O47, R19 – Monsieur Jean TRUC-VALLET, propriétaire de la parcelle 757 au lieu-dit « LES FAISSES » demande que sa parcelle « redevienne constructible »,

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sinon, « il préfère encore que la commune lui achète plutôt qu’elle ne soit quasiment inutile à un locataire qui n’est aucunement reconnaissant ».

20-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Cette parcelle n’est pas située au sein des espaces de développement à très long terme du SCOT. Elle est classée en espaces agricoles, naturels et forestiers du SCOT. Elle ne peut être classée en zone constructible au PLU.

O48, O49, C12 – Monsieur et Madame Pierre GENISSIEUX me remettent deux courriers dont un au nom de leur nièce Anne. Dans leur courrier, ils demandent que leur parcelle B0372 classés dans le projet de PLU en zone agricole redevienne constructible comme elle l’est dans le POS actuel. Cette parcelle est en limite de zone UB et elle est « adossée à de nombreux terrains bâtis ».

21-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Cette demande est à rapprocher de la demande ci-avant relative à la parcelle n° 373 traitée dans la réponse n°16.

La parcelle B0372 est de grande taille, d’une contenance de 5400 m². Elle est située en extension de la zone urbanisée. Elle ne peut être classée constructible dans le cadre de ce PLU, le potentiel constructible autorisé par le SCOT étant déjà atteint. Son classement est à examiner dans le cadre du PLUi.

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3.7 -Les demandes et observations diverses

O4, O5 – M. et Mme Sylvie GENISSIEUX, propriétaires de terrains, construits et non construits dans le lieu-dit le Mas du LACA, terrains proposés dans le projet de PLU en zone UB s’inquiètent de la taxe qu’ils devront payer sur les terrains constructibles non construits.

22-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La commune de Champagnier a juste émis le vœu de mettre en place cette taxe. Les modalités opératoires n’ont pas été définies.

O10 – M. VIGIER, propriétaire d’une parcelle chemin du SAUZEL est venu s’informer du classement de son classement dans le projet de PLU.

23-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Sans objet

O13 – O14, R5, C3, Madame Marie GENISSIEUX, propriétaire de la parcelle 332, située en zone agricole, au lieu-dit CARRIER, sur laquelle, sont édifiées une vieille grange, dont le toit a été refait il y a une vingtaine d’année, et une ancienne maison d’habitation, quasi en ruine. Elle demande de pouvoir réhabiliter ces deux bâtiments, notés comme éléments de bâti patrimonial dans le règlement graphique du PLU, en maisons d’habitation. Le dossier, C3, complète la remarque et indique que c’est un bien familial très ancien, où ses ancêtres ont vécu jusqu’en 1880. Une demande de réhabilitation a été faite par son père, Pierre GÉNISSIEUX en novembre 2012, refusée par la mairie du fait de l’insuffisance des réseaux, de l’insuffisance du chemin d’accès, du PPRT. Dans son courrier, Mme GÉNISSIEUX répond aux remarques de la Mairie.

24-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Les deux constructions patrimoniales sont situées en zone Ap2 du PLU. La zone Ap2 n’autorise pas, pour les bâtiments d’habitation existants, l’aménagement, l’adaptation, les travaux l’entretien dans le respect des volumes existants, sans changement de destination.

Si Grenoble Alpes Métropole souhaite autoriser la réhabilitation des deux bâtiments (la commune y est favorable compte tenu de leur caractère patrimonial) il faudra modifier le règlement de la zone Ap2, en autorisant, pour les bâtiments d’habitation existants, l’aménagement, l’adaptation, les travaux l’entretien dans le respect des volumes existants, sans changement de destination. Cette possibilité ne concerne que les 2 bâtiments visés (il existe aucune autre habitations en zone Ap2 du PLU).

On ne pourra pas autoriser en zone Ap2, l’extension des habitations ni les annexes des habitations, dans la mesure où cette possibilité n’a pas fait l’objet d’un examen de la CDPENAF. Il n’est pas non plus souhaitable d’étendre ces bâtiments patrimoniaux mais plutôt de les aménager dans les volumes existants.

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La grange peut être considérée comme « local accessoire » de l’habitation existante. Le changement de destination n’est pas requis, la grange ayant la destination de l’habitation. Toutefois le règlement écrit page 6, précise que la surface de plancher du local accessoire de l’habitation ne peut être supérieure à 50% de la surface de plancher totale des bâtiments. Nous ne possédons pas les surfaces de plancher des bâtiments, mais au sol, la grange à réaménager représente 43% de la surface au sol des bâtiments présents sur la parcelle 332.

O23, O24 – Monsieur et Madame Pierre GENISSIEUX, sont venus se renseigner sur le classement de leurs parcelles, sur la signification des zones Ap1 et Ap2 ainsi que sur la taxe votée par la mairie sur le foncier constructible non bâti.

O25 – Madame Christine PLATTEAU, est venue se renseigner sur le classement de sa parcelle où est construite sa maison (n°291, UB) dans le projet de PLU.

25-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Sans objet.

O27, O28, R11 – Monsieur et Madame CUMAN, sont propriétaires au lotissement « Mas de la Treille » de la parcelle 766, non bâtie et mise en vente. Cette parcelle a fait l’objet d’un CU favorable pour la construction d’une maison en mars 2015. Des acheteurs potentiels ont informé les propriétaires de la non constructibilité du terrain et Madame Marcelle CUMAN demandent pourquoi.

26-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La parcelle n° 766 au Mas de la Treille est constructible, classée en zone UB du PLU. L’avis défavorable est ponctuellement lié au PPRT de Pont-de-Claix qui sera approuvé en juin 2017. Seule la bande au nord de la parcelle est en zone rouge, inconstructible, de risque de ruissellement sur versant.

O29, O30 – Monsieur et Madame BRUN, propriétaires de la parcelle bâtie 111, chemin des Provendes, demandent des renseignements sur le projet de PLU en général et sur le classement de leur parcelle (UB).

O33, O34, Monsieur et Madame Patrick BRUN , propriétaire de la parcelle bâtie 1324 et de la parcelle non bâtie 43, à l’Ouest du Chemin PIOLLIER, demandent des renseignements sur le classement de leurs parcelles (UB).

O35 – Monsieur ESCALLON, propriétaire d’une maison dans la parcelle 422 d’une copropriété supportant plusieurs maisons, au-dessus du Chemin du Clody, demande des informations sur ses droits en matière de clôture.

O36, R14, C5 – Monsieur Bruno VATIN-PERIGNON, propriétaire du Domaine du Rallye du Drac à CHAMPAGNIER indique que « le chalet très inconfortable » dans lequel il habite, a fait l’objet d’une demande de Permis de Construire qui vient d’être rejeté ce qu’il conteste.

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O41 - Mme AMODROU est revenue s’informer sur le devenir des parcelles mitoyennes à sa propriété.

O46, R18 – Monsieur Guy GOIX, propriétaire de la parcelle 660, au sud du VEYTER, d’une surface de 3000m2 demandent son potentiel de constructibilité au regard du CES de 0.15.

C11 – Monsieur et Madame ANGIARI demandent que le prochain PLU prévoit plus de choix dans les matériaux de clôture, actuellement assez limité (matériaux composites, alu…). Ils adressent quelques photos sur différents types de clôture.

27-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Concernant la remarque sur les clôtures mitoyennes, il est proposé de supprimer l’expression « en bois léger » au paragraphe 2.8 du règlement écrit du PLU, afin de :

« Les clôtures mitoyennes ne donnant pas sur l’espace public, à moins d’être en pierre, sont

légères : Lisses horizontales, palissades en bois léger …. ou végétales. Les grillages

accompagnés par des haies végétales aux espèces locales en mélange (se reporter à l’article

13 pour les variétés conseillées) sont autorisés ».

O50, C15 – Monsieur Michel DESSIER, habitant de CHAMPAGNIER, me remet une note commentant le PLU en général. Concernant le règlement, Monsieur DESSIER émet 3 remarques sur le fond :

• Le règlement n’indique que des règles de sécurité et de protection du patrimoine et n’encadre pas un projet que le PLU devrait porter. Il regrette que n’apparaissent pas les règles du futur PLUi.

• Il n’y a aucune indication sur le type d’habitat : individuel et/ou collectif.

• Il n’y a rien de précis concernant la volumétrie des futurs bâtiments ni sur le nombre de logements dans les maisons dîtes « champagnardes ». « Tout est dans le subjectif […] C’est pour le moins surprenant dans le cadre d’un règlement. C’est la porte ouverte à des procès ».

Monsieur DESSIER fait également 5 remarques sur la forme :

• La notation anglo-saxonne avec le remplacement de la virgule par le point.

• La définition d’ "habitation individuelle jumelée » page 9 n’est pas en accord avec la définition utilisée généralement qui indique qu’il s’agit de deux logements.

• Le tableau de la page 11 n’indique pas l’unité de mesure des distances.

28-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Il n’est pas exact de dire que le règlement ne donne pas des règles volumétriques dans la mesure où la hauteur maximum des constructions est précisée, que les règles d’implantation vis-à-vis des voies et des limites de propriété sont fixées, que les CES sont précisés, de même que les normes de stationnement.

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Le règlement ne peut préciser le nombre de logements par construction. C’est illégal. Il ne peut pas non plus préciser la nature de l’habitat réalisé : individuel ou collectif. C’est illégal.

L’unité du tableau page 11 sera rajoutée. Il s’agit des mètres.

La définition de l’habitat jumelé pourra être précisée dans le sens indiqué par M Dessier.

Le futur PLUi est en cours d’élaboration. Il est élaboré en concertation avec les habitants de la Métro. Dans son état d’avancement actuel, le règlement du PLUi n’est pas encore connu.

• L’article UA14 page 35 recommande des haies pour lutter contre les vents dominant et Monsieur DESSIER pose la question de l’efficacité des essences à feuilles caduques.

29-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Il est précisé au règlement que les haies seront composées d’essences à majorité « caduques ».

• « Page 38 : la phrase L’aménagement de terrain pour la pratique des sports

ou des loisirs motorisés est ambiguë. S’agit-il de tous les sports ou uniquement des sports motorisés ? Dans ce cas la suppression du deuxième des s’impose. Ce problème apparaît à plusieurs endroits du document ».

30-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Il s’agit bien des sports motorisés ou des loisirs motorisés. Dans ce cas, le 2ème « des » sera supprimé des expressions mentionnées au sein du règlement écrit afin de lever tout problème d’interprétation.

En ce qui concerne le rapport de présentation, Monsieur DESSIER fait plusieurs remarques sur les maisons « champagnardes » : il n’y a pas de définition dans le document et il y a une ambiguïté sur le nombre de logement qu’elle contienne : 2, 3 ou 4 ? L’exemple page 159 est en contradiction avec la description page 158.

31-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La maison « champagnarde » n’est pas une marque déposée et n’a pas de définition précise ! Il s’agit d’un volume construit pouvant comprendre sous un même toit, plusieurs logements.

O53, O54 – Monsieur et Madame ARNAUD, frère et sœur, demandent des explications sur la constructibilité de leurs parcelles 1345, 1346 (UB), à l’ouest de l’OAP du site PIOLLIER.

32-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Sans objet.

C14 – Madame Anne GÉNISSIEUX, propriétaire des parcelles 678 et 681, demande qu’elles soient classées en agricole et non en constructibles comme c’est le cas actuellement.

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33-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

En effet, ces deux parcelles 678 et 681 sont situées dans le périmètre de réciprocité de la ferme de M Bailly. Elles peuvent être reclassées en zone A du PLU. Surface à reclasser en zone A : 3449 m².

C16 – Sœur Geneviève VATIN-PERIGNON, demande de lui communiquer « un document informatif qui me permettrait de me faire une idée objective de la question » concernant le projet de l’OAP n°3 du site de l’ « AMBULANCE », propriété de son frère Hubert VATIN-PERIGNON.

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4-Questions posées par la commissaire enquêtrice

Pourquoi avoir attribué un CES à chaque zone constructible, en particulier dans les zones UA et UB ? N’est-ce pas contradictoire avec le SCoT qui demande pour la commune de CHAMPAGNIER de répartir sa production de logement en 60 % d’habitat individuel occupant chacun 700m² et 40 % d’autres formes d’habitat occupant 350m² par logement ?

34-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La justification des C.E.S. par zone du PLU, figure pages 254-255 du rapport de présentation.

Dans les 3 OAP prévues, seuls les logements « jumelés » ou « groupés » ou « intermédiaires » sont prévus. Or dans l’OAP n°1, il est prévu « au moins 13 logements pour 8 393 m², soit en moyenne 645 m² par logement, dans l’OAP n°2, au moins 4 logements pour 5 607 m², soit 1402 m² par logement et enfin, dans l’OAP n°3, au moins 4 logements sur 4015 m², soit 1004 m² par logement. N’est-ce pas contradictoire avec le SCoT, où il est prévu pour ce type d’habitat, une surface affectée par logement de 350m² ?

35-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

• Pour l’OAP 1, seuls 6370 m² sont constructibles, soit 421 m² par logement.

• Pour l’OAP 2, les conditions d’accessibilité limitent le nombre de constructions réalisables.

• Pour l’OAP 3, seuls 1014 m² sont constructibles, soit 253 m² par logement.

Aussi ces surfaces sont cohérentes et compatibles avec celles du SCOT pour l’habitat jumelé, intermédiaire ou groupé (350 m²).

Pourquoi avoir classé une grande partie de la zone UB située à l’intérieur de la zone UA en « cœur vert au centre de la zone bâti inconstructible au titre de l’ex-article L123-1-5-III-5°, devenu au 1er janvier 2016 L151-23 ? Comment le justifiez-vous ?

36-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Voir réponse ci-avant au point 7 ci-avant.

Le SCoT autorise la commune à produire 5,5 logements par an pour 1 000 habitants soit 7 logements maximum par an. Le SCoT couvre une période de 12 ans soit de 2016 à 2027, ce qui correspond à la production de 12X7=84 logements auxquels il faut rajouter 3 ans de retard dû au PPRT soit 7 × 3=21 logements ce qui correspond à la production de 105 logements jusqu’en 2027. En tenant compte de l’évolution de la population, on constate une très forte croissance de la commune de 1982 à 2011 avec un arrêt en 2011 (+3,4 % par an de 2006 à 2011) dû à l’interdiction de construire de nouveaux logements tant que les

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PPRT n’ont pas été approuvés. On peut effectivement considérer que les effets du PPRT démarrent en 2012 ce qui induit un rattrapage sur 4 ans et non sur 3 ans et cela correspondrait à une production de 105 + 7 = 112 logements La commune compte réaliser 130 logements durant cette période, comment justifiez- vous ce chiffre ?

37-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Voir la réponse n° 53 ci-après.

« La carte des aléas est établie, sauf exceptions dûment justifiées, en ne tenant pas compte d’éventuels dispositifs de protection » cf. page 15-16 de la Note de présentation de la carte des aléas. Dans le §3. « Approche historique des phénomènes naturels », il est recensé les phénomènes naturels qui ont eu lieu sur la commune depuis 1990. En ce qui concerne le chemin des Provendes et le chemin de SAUZEL, zone de « PAINBOUR », il est indiqué (source commune) qu’ « avant les travaux d’aménagement », ces chemins étaient sujets à « un ruissellement de versant » et que « le problème a été réglé par l’aménagement du réseau EP ». Or la zone de « PAINBOUR », dans la carte des aléas, est indexée V2, ravinement et ruissellement sur versant risque moyen et I’2, inondation en pied de versant, risque moyen. N’est-ce pas contradictoire ? À noter que dans le règlement graphique du projet de PLU, l’index V2 est traduit en FV, risque fort de ravinement et l’index I’2 en FI’, risque fort d’inondation en pied de versant.

38-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Selon la guide de la DDT Isère – version 3.10, l’aléa « V2 » doit être traduit en zone rouge « RV » ou « FV ». L’aléa « I’2 » doit être traduit en risque « RI’ » ou « FI’ » si le secteur n’est pas situé dans un centre urbain ou une zone urbanisée.

Pour les autres questions, les justifications sont à demander au bureau d’études qui a élaboré la carte des aléas, à savoir Alp Géorisques et/ou le Service RTM.

Le 22 mars 2016 ,

La commissaire enquêtrice Capucine MORIN

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5-Avis des Personnes Publiques Associées

5.1 - Préfet de l’Isère : Obligations du PLU eu égard au porter à connaissance de l’Etat, au code de l’urbanisme, aux textes législatifs et réglementaires

I-A- COMPATIBILITE AVEC LE SCOT DE LA REGION URBAINE DE GRENOBLE

En termes de croissance démographique et besoin en logements Le SCOT prévoit un objectif de 5.5 logements maximum par an pour 1000 habitants, soit un maximum de 7 logements par an. Les orientations du SCOT pour la commune portent à 105 le nombre de logements maximum sur une période de 15 ans dont la moitié à situer dans l’espace préférentiel de développement identifié par le PLU. La commune souhaite augmenter ce potentiel de logements à 130 pour compenser le retard dû aux risques technologiques des sites SEVESO Arkéma et Cézus. En termes de dimension des espaces ouverts à l’urbanisation

Le dimensionnement des espaces ouverts à l’urbanisation est compatible avec les objectifs maximum fixés par le SCOT (9 ha) bien que l’objectif de logements soit au-dessus des objectifs du SCOT (130 au lieu de 105).

En termes de dimension des espaces ouverts à l’urbanisation

Les 26 ha de la ZAC des Isles et son identification comme étant un espace économique dédié d’importance communautaire font que le PLU paraît compatible avec les objectifs du SCOT de la région urbaine de Grenoble qui octroie 50 ha pour le Sud-Grenoble.

En termes de dimension des espaces économiques Le SCOT octroie 50 ha pour le Sud-Grenoblois. La ZAC des Isles et ses 26 ha est identifiée comme un espace économique dédié d’importance communautaire. Au vu de l’ensemble des éléments ci-dessus, votre PLU me paraît compatible avec les objectifs du SCOT de la région urbaine de Grenoble. En termes de lutte contre l’étalement urbain : Le PLU doit identifier l’espace préférentiel de développement de la commune ; espace devant accueillir 50 % de la production en logements. Le PLU n’identifie pas cet espace préférentiel de développement. IL convient donc de le définir dans le rapport de présentation et de démontrer que celui-ci contient bien la moitié du potentiel de logements prévus par la commune.

39-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Le PADD du PLU définit pages 12, 14 et 15, les espaces préférentiels de développement, à savoir la Place du Laca, Les Quatre Vents, Mairie – Eglise – Magnanerie.

La zone AU1 du Laca doit accueillir dans le futur plus de 50 logements, la zone AUa1 de Ferrandière doit accueillir au moins 13 logements, soit 63 logements sur les 130 prévus dans le PLU, représentant 49% des logements arrondis à 50%.

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I-C RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

La référence au R123-11 b) du code de l’urbanisme prévoit que le règlement graphique du PLU doit faire apparaître les secteurs où l’existence de risques naturels ou technologiques justifie que soient interdites ou soumises à des conditions spéciales les constructions et installations de toute nature permanentes ou non, les plantations, dépôts, affouillements, forages et exhaussements des sols. D’une manière général, dans le règlement écrit ou graphique, la référence au R123-11-b du CU n’apparaît pas assez clairement. Or elle est le fondement réglementaire qui vous permet de mettre des conditions spéciales dans vos articles 1 et 2 de votre règlement écrit.

40-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Le règlement graphique n°1 légende bien les secteurs de risques naturels en application du R123-11-b, de même que les règlements graphiques n° 2 PLU et PPRT, n°3 et 4 relatifs aux canalisations de matières dangereuses, identifient bien les secteurs de conditions spéciales en application de ce même article R 123-11-b. Les règlements graphiques et le règlement écrit feront toutefois apparaître plus explicitement cette référence à l’article R 123-11-b du CU. Risques naturels : Dans le cadre de la traduction réglementaire des aléas naturels (page 163 et 234 du rapport de présentation), les aléas faibles d’inondation ont été traduits en zone constructible sous conditions spéciales au titre R123-11 b). Il convient de nuancer cette traduction car les aléas faibles de risque inondation de plaine ne peuvent être traduits de la sorte qu’en zone urbanisée. Cela n’apparaît pas être le cas au sud de la déviation de Pont de Claix.

41-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Grenoble-Alpes Métropole et la commune vont rencontrer les services de l’Etat afin d’éclaircir ce point sujet à interprétation. Risques technologiques : Il convient de :

• Annexer la version approuvée du PPRT de Jarrie au PLU Ajouter dans la légende du règlement graphique (PPRT de Jarrie approuvé le 22/05/2015 annexé au PLU)

• Modifier l’alinéa 14 de l’article 2 de la zone N en se référant au règlement du PPRT approuvé et annexé au PLU et en supprimant les règles retranscrites du PPRT Dans les articles 1 et 2 des zones concernés, remplacer la mention « tant que le PPRT de Pont de Claix n’est pas approuvé » par « dans l’attente du porté à connaissance des aléas technologiques de la plate-forme chimique de Pont de Claix avec mesures supplémentaires »

42-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Grenoble Alpes Métropole procédera aux obligations visées par le Préfet : le PPRT de Jarrie approuvé sera annexé au PLU. Sera ajoutée dans la légende du règlement graphique,

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l’expression « PPRT de Jarrie approuvé le 22/05/2015 annexé au PLU ». L’alinéa 14 de l’article 2 de la zone N sera modifié pour faire référence au PPRT approuvé et annexé au PLU. Les règles du PPRT avant approbation portées au règlement écrit, seront supprimées. Dans le règlement écrit (articles 1 et 2 des zones concernées par le PPRT de Pont de Claix), l’expression « tant que le PPRT de Pont de Claix n’est pas approuvé » sera remplacée par l’expression « dans l’attente du porté à connaissance des aléas technologiques de la plateforme chimique de Pont de Claix avec mesures supplémentaires ». Le rapport de présentation sera également modifié page 170 en conséquence.

I-D CONTENU ET COHERENCE DU PLU

Assainissement des eaux pluviales : Il convient de supprimer le paragraphe 3.8 des articles 4 du règlement écrit des zones du PLU ainsi que son évocation page 239 du rapport de présentation. Il ne peut être exigé d’un pétitionnaire la réalisation d’une étude de sol lors de la délivrance d’une autorisation d’urbanisme.

43-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Le paragraphe 3.8. des articles 4 du règlement des zones du PLU sera supprimé et la page 239 du rapport de présentation sera corrigée pour supprimer la référence à ce point 3.8.

Règlement écrit : 1/ Page 4 du règlement, les logements de fonctions sont inclus dans la définition d’une habitation Le législateur identifie les logements de fonction comme ayant la même destination que le bâtiment principal. Suivant la destination du bâtiment principal, le logement de fonction peut ne pas avoir la destination d’habitation. Il convient de supprimer cette notion de la définition.

44-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Cette notion sera supprimée de la définition de la destination « Habitation » page 4 du règlement écrit.

2/Article 1 et périmètre de protection éloigné des captages de Rochefort Il convient d’interdire également les rejets ou infiltrations d’eaux usées ou de produits chimiques vers la nappe ainsi que la création de nouveaux pompages ou prélèvements dans la nappe et notamment le doublet géothermique 3/ Article 2 et périmètre de protection éloigné des captages de Rochefort Il convient de rajouter les prescriptions suivantes :

• Etanchéité des constructions ou stockages réalisés

• Collecte exhaustive des eaux usées et pluviales (chaussées, voiries, toitures) qui

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seront acheminées à l’aval hydraulique de la zone de captage.

45-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Grenoble-Alpes Métropole et la commune vont rencontrer les services de l’Etat afin d’éclaircir ce point sujet.

4/ Article 3 des zones et gestion du nombre d’accès sur la voie publique Il ne peut être imposé un regroupement d’accès sans le justifier au préalable par des mesures de sécurité publique avérées. L’article L 111-2 du code de l’urbanisme consacre le libre accès à la voirie publique comme étant une liberté fondamentale qui constitue un accessoire du droit de propriété. Vous devez supprimer ce paragraphe. L’utilisation de l’article R111-2 du CU peut permettre d’interdire ou d’autoriser sous prescriptions spéciales des constructions pour des raisons de sécurité publique. Sur le dimensionnement des voiries privées, il n’est pas légal d’imposer une largeur de voirie qui pourrait être disproportionnée vis-à-vis d’un projet. Il convient et supprimer la notion de largeur minimale des voiries privées

46-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Le règlement écrit sera modifié pour satisfaire aux obligations du PLU. Zones concernées par :

• une règle de regroupement des accès : toutes les zones,

• des règles de voies privées : UA, UB, AUa.

5.2 -Avis du Préfet : Remarques en opportunité, recommandations destinées à faciliter l’application du PLU

II-A) CONTENU DU REGLEMENT 1/ Constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif En application du R123-9 du CU, vous pouvez mettre des règles différentes pour les constructions et installations nécessaire aux services publics ou d’intérêt collectif. Il conviendrait de modifier dans ce sens les articles 1,2,6,7 et 10 afin de permettre aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif de se réaliser et notamment pour tous les travaux concernant les lignes de transport d’électricité « HTB » gérées par RTE.

47-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Grenoble Alpes Métropole tient à souligner que l’article 1 des zones du PLU, n’interdit pas les constructions ni les installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. Elles sont

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donc de fait autorisées par les articles 2. Les règles de hauteur ne s’appliquent ni aux ouvrages ni aux installations liées aux lignes de transports d’électricité (en zones UA, UB, UC, AUa, A et N). Le règlement pourra introduire des règles pour permettre la réalisation de ces ouvrages en zone UY et faciliter leur implantation (art 6 et 7) dans les zones du règlement écrit dans lesquels ces ouvrages ne sont pas explicitement visés.

II-B) CONTENU DES OAP OAP 1 et 3 Il convient d’identifier les travaux qui relèvent de la réalisation d’équipements publics ou ceux qui relèvent de la réalisation d’équipements propres. Pour les équipements publics : il convient d’inscrire au règlement graphique des emplacements réservés et d’indiquer, dans l’OAP, les délais de réalisation par la collectivité publique de ces équipements.

48-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La question ne se pose plus vis-à-vis de l’OAP 3 (l’Ambulance) dont le projet est de la supprimer après enquête publique suite à la réponse faite au point 1 ci-avant. Pour l’OAP de Ferrandière, le débouché de la zone sur les chemins de Piollier et des Pierres ne nécessite pas d’emplacement réservé. L’OAP sera corrigée en conséquence.

II-C) ESPACES BOISÉS CLASSÉS Les servitudes l4 ne sont pas compatibles avec un espace boisé classé. Dans le cas d’un surplomb de ligne, un déclassement du bois selon les critères suivants est à prendre en compte :

• 5m de large de part et d’autre de l’axe des lignes souterraines

• 30m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 63kV

• 40m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 2 * 63kV

• 40m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 225 kV

• 80m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 2 * 225 V

• 50 m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 400 Kv

• 100 m de large de part et d’autre de l’axe des lignes 2 * 400 Kv

49-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Plusieurs EBC seront supprimés compte tenu des prescriptions portées ci-dessus : - Une partie des EBC « aux Combettes » + des arbres protégés en éléments de paysages le

long du Chemin du Reflet - Une partie des EBC « vers les Bois » (partie Nord) + deux arbres protégés en éléments de

paysages dans cette même partie nord. La commune regrette la suppression systématique des EBC, d’autant qu’elle n’a jamais fait obstacle à l’abattage d’arbres pouvant être devenus gênants. Elle demande malgré tout une information préalable à tout abattage, et souhaite un traitement respectueux de la nature et de la biodiversité lorsqu’une intervention s’avère nécessaire.

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II-D CONTENU DU RAPPORT DE PRESENTATION Page 213, OAP 1 : le plan de composition affiché est celui de l’OAP 3

50-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Cette erreur sera corrigée. II-E) Annexes Les servitudes d’utilité publique (SUP) seront mises à jour dans le cadre de la révision avec notamment la liste d’ouvrage RTE, tous les ouvrages n’apparaissant pas sur le plan.

51-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

La notice d’information RTE relative à la servitude I4 ainsi que la carte des servitudes RTE jointes à l’avis du Préfet de l’Isère seront ajoutées dans les annexes 6 du PLU (SUP).

5.3 -Avis du Conseil Département de l’Isère

Le Département émet le souhait en tant que gestionnaire des voies d’être consulté sur l’aménagement d’une éventuelle modification de carrefour connectant la N85 et la D64 Cet aménagement devra prendre en compte les évolutions de trafic liées à l’augmentation de population du centre-bourg et à la création de la future ZAC des Isles.

52-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Le CD 38 sera bien sûr associé à cet aménagement de carrefour.

5.4 -Avis de l’EP SCoT de la région grenobloise

Sur la compatibilité du projet de PLU avec les orientations du SCOT : a- Production de logements neufs : Le rapport de présentation du PLU mentionne que la commune souhaite réaliser 130 logements au lieu des 104 logements maximum autorisés par le Programme Local de l’Habitat et le SCOT au cours des 12 prochaines années, afin de compenser le retard de construction dû à l’élaboration des PPRT ; la commune estimant que le retard n’est pas de 3 ans (assouplissement autorisé par le SCoT) mais de 6 ans. Le SCoT note que ce potentiel est supérieur aux objectifs SCOT et PLH et ce malgré une croissance de population enregistrée entre 2006 et 2011 très largement supérieure au développement souhaité pour un pôle secondaire (croissance de +3.4% par an sur cette période). Aussi le SCOT souhaite que ce nombre souhaité de logements soit plus argumenté. Le SCoT note par ailleurs que le projet de PLU respecte les objectifs de modération de la consommation de l’espace.

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53-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Si le taux de croissance moyen annuel de la population de Champagnier a été de + 3.04 % par an au cours de la période 2006-2011, il n’est plus que de + 0.34% par an sur la dernière période 2011-2015. Il a été divisé par presque 10 ! La population au 1er janvier 2015 s’élève à 1304 habitants, soit une croissance de 18 habitants en 4 ans. Seules deux maisons individuelles ont été réalisées de 2012 à 2015.

La commune a donc bien enregistré une très nette diminution de son rythme de construction.

L’effet des PPRT est enregistré depuis 2010, voire fin 2009.

Si le PPRT de Jarrie a été approuvé en mai 2015, celui de Pont de Claix n’est pas encore approuvé. Le retard de construction s’échelonne bien depuis début 2010 jusqu’en 2017 (? fonction de la date d’approbation du PPRT de pont de Claix), soit sur une période de 7 ans et non pas 3 ans.

Le SCOT prévoit un objectif de 5.5 logements par an pour 1000 habitants, soit 7 logements par an. A raison de 7 logements par an sur 7 ans, le retard enregistré par la commune est de l’ordre de 49 logements.

Sur la base du SCOT, 7 logements sur 15 ans (12 ans + 3 ans d’assouplissement autorisé par le SCOT), l’objectif de logements s’élève à 105 logements. Si l’on applique 7 ans d’assouplissement et non 3 ans, le nombre de logements s’élève à 133 logements arrondis dans le PLU à 130 logements.

La commune commence à perdre des habitants par rapport au dernier recensement (2011) et le maintien des effectifs à l’école n’est plus assuré depuis la rentrée 2015. La menace de fermeture prochaine d’une classe est réelle. La commune regrette également de n’avoir pas pu réaliser son programme de construction de logements sociaux au cours du mandat précédent et sur une bonne moitié de celui en cours.

Grenoble Alpes Métropole fait remarquer que malgré un nombre de logements supérieur à ce que le SCoT prévoit, l’enveloppe autorisée du potentiel constructible du PLU est bien calculée sur 105 logements et non 130, ce qui représente un réel effort de préservation et permet de rendre 15,07 ha de zones urbaines et à urbanisées à vocation résidentielle mixte en agricole et espaces naturels ( p.231 du rapport de présentation).

b- Définition de l’espace préférentiel de développement Le SCOT préconise pour les pôles locaux et secondaires, que le PLU définit les espaces préférentiels de développement dans lesquels la moitié de l’offre nouvelle en logements doit être réalisée. L’EPSCoT note que le rapport de présentation identifie ces espaces à la Place du Laca, au pôle Mairie – Eglise – Magnanerie et Quatre Vents, mais que tous ces secteurs n’ont pas vocation à accueillir une offre nouvelle en logements. Si 50 nouveaux logements sont programmés au Laca, le SCoT note qu’il pourrait être intéressant de délimiter graphiquement un espace préférentiel qui englobe les secteurs d’OAP et de programmes de logements à Ferrandière et l’Ambulance. Le SCOT invite Grenoble Alpes Métropole à compléter le rapport de présentation à ce sujet.

54-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Grenoble Alpes Métropole suivra la recommandation du SCOT sur ce point, en identifiant comme

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espace préférentiel de développement, les secteurs du Laca et de Ferrandière, totalisant 50% de la future offre de logements en compatibilité avec le SCoT. Le secteur de l’Ambulance, qui devrait être supprimé, ne sera pas identifié comme espace préférentiel de développement.

5.5 - Avis de GRTgaz

La présente réponse ne concerne que les ouvrages de Transport de gaz haute pression exploités par GRTgaz, à l’exclusion des conduites de distribution de gaz (GRDF) ou celle d’autres concessionnaires. D’une manière globale, la réglementation associées à la présence des ouvrages de transport de gaz naturel, et la représentation des bandes d’effets associées sont bien intégrées dans les documents d’urbanisme. Rapport de présentation : La présence des canalisations GRTgaz ainsi que les distances de zones de vigilances (ELS, PEL, et IRE) sont bien signalées. PADD : Les moyens mis en œuvre pour tenir compte de la canalisation sont signalés. Orientation d’aménagement et de programmation : L’OAP 5 (ZAC des Isles de Champagnier) est impactée par les zones de dangers des ouvrages GRT Gaz. Plan de Zonage : Le choix du type de zone doit être compatible avec les mesures de prévention préconisées, une trame peut être reportée (zones AU2 et A ). Règlement : Dispositions générales article 4 la présence des ouvrages est signalée. Plan des servitudes et d’informations : non joint aux documents. Servitudes d’utilité publique : la servitude I3 est bien présente dans les documents. Zones boisées classées : La présence des ouvrages GRT Gaz et de leur bande de servitude ne sont pas compatibleq avec un EBC. La bande de servitude est une bande de libre passage non-aedificandi et il est interdit de procéder sans accord préalable de GRTgaz à une modification du profil du terrain ou à des constructions, et à des plantations d’arbres ou de poteaux et à l’édification de murettes. Emplacement réservés : Ils seront validés techniquement au regard des spécifications des canalisations Transport Gaz et de ses bandes d’effets, s’ils se trouvent dans les zones d’effets et devront tenir compte

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des mêmes spécifications réglementaires. Les demandes de GRT Gaz : 1/ représenter le tracé des canalisations et des zones de dangers sur les documents graphique du PLU. 2/ Porter les ouvrages dans les servitudes d’utilité publique 3/ Les orientations d’aménagement et le zonage doivent être cohérents avec le risque représenté par chacun des 3 niveaux de dangers. 4/ Le règlement du PLU doit préciser que les ERP de plus de 100 personnes, les Immeubles de Grande Hauteur et les installations Nucléaires de Base, ne peuvent être autorisés dans les zones de dangers graves pour la vie humaine (zone PEL), sans preuve de compatibilité avec les ouvrages de transport de gaz naturel. 5/ Dans les zones IRE de dangers significatifs, demander que GRT Gaz soit consulté dès l’avant-projet sommaire, pour tout nouveau projet d’aménagement ou de construction. En conclusion, GRT Gaz ne souhaite pas donner un avis favorable à la réalisation de projets d’urbanisme dans les zones de danger.

55-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Le PLU représente bien le tracé des canalisations et les bandes de dangers de part et d’autre des canalisations, avec et sans protection : cf les règlements graphiques n°3 et 4 du PLU. Les ouvrages de GRT Gaz figurent bien sur la carte et la liste des servitudes d’utilité publique du PLU (cf annexe 6.1. du PLU). L’OAP n° 5 du PLU recoupe très légèrement la bande de danger « PEL » sans protection de la canalisation de GRT Gaz DN 150, en zone AU2 du PLU . Toutefois le règlement écrit donne les prescriptions applicables dans cette bande de dangers en zone AU2 qui permettent de prendre en compte l’ouvrage et ses bandes de dangers. Pour information, le règlement écrit des zones concernées (UA, UB, UC, UY, AU, AUa, A) du PLU, interdit à l’article 1 des zones concernées :

• La construction ou l’extension d’établissements recevant du public relevant de la 1ère à la

3ème catégorie, à l’intérieur de la zone des dangers graves pour la vie humaine (PEL) délimitée

aux abords des canalisations de transport de matières dangereuses (voir les règlements

graphiques n° 3 et 4 « Canalisations de matières dangereuses sans et avec protection ») ;

• La construction ou l’extension d’établissements recevant du public susceptibles de recevoir

plus de 100 personnes, à l’intérieur de la zone des dangers très graves pour la vie humaine (ELS)

délimitée aux abords des canalisations de transport de matières dangereuses (voir les règlements

graphiques n° 3 et 4 « Canalisations de matières dangereuses sans et avec protection »).

Le règlement écrit aux articles 2 des zones concernées mentionne que :

• A l’intérieur des bandes des dangers significatifs (IRE), graves (PEL) et très graves (ELS),

pour la vie humaine aux abords des canalisations de transport de matières dangereuses (voir les

règlements graphiques n° 3 et 4), le transporteur doit être informé des projets le plus en amont

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possible, afin qu’il puisse analyser l’impact du projet sur son ouvrage.

Pour information, les articles L. 555-16 et R. 555-30 b) du code de l’environnement, récemment complétés par un arrêté ministériel du 5 mars 2014, prévoient la mise en place de servitudes d’utilité publique (SUP) prenant en compte la maîtrise des risques à proximité des canalisations de transport de gaz, d’hydrocarbures et de produits chimiques, dans chacune des communes concernées. De nouvelles servitudes d'utilité publique (SUP) devraient être instaurées progressivement d'ici fin 2018 pour remplacer l'ancien système de porter à connaissance (PAC) des risques technologiques, plus ou moins bien suivi d'effets. Une note technique du ministère de l'Ecologie, rendue publique le 14 janvier 2016, en fixe les modalités de mise en place le long des 50.000 km de canalisations de transport de matières dangereuses existantes. Ces servitudes seront instituées par arrêtés préfectoraux, définissant pour chacune des 11.000 communes concernées, la nature des contraintes d'urbanisme engendrées sur la base des études de dangers produites par les transporteurs. Elles seront précédées d'une présentation aux conseils départementaux de l'environnement, des risques sanitaires et technologiques (Coderst) et de réunions d'information à destination des élus organisées par les préfets. Ces arrêtés préfectoraux - qui peuvent être spécifiques à une commune ou départementaux - seront notifiés aux maires et aux présidents des établissements publics compétents accompagnés de carte au 1/25.000e. Mais surtout, dans les 3 mois suivant cette notification, ils seront obligatoirement annexés au plan local d'urbanisme ou à la carte communale.

Concrètement, les contraintes constructives pour les ERP et les IGH seront de deux sortes :

1. SUP-majorante : dans une bande large (SUP n°1) centrée sur le tracé de la canalisation, les constructions et extensions d’ERP de plus de 100 personnes et d’IGH seront soumises à la réalisation d’une « analyse de compatibilité » établie par l’aménageur concerné et le permis de construire correspondant ne pourra être instruit que si cette analyse a recueilli un avis favorable du transporteur, ou à défaut du préfet.

2. SUP-réduite : dans deux bandes étroites (SUP n°2 applicable aux ERP de plus de 300 personnes et aux IGH, SUP n°3 applicable aux ERP de plus de 100 personnes) également centrées sur le tracé de la canalisation, les constructions d’ERP et IGH visés par ces SUP seront strictement interdites.

Nota : les bandes de servitudes sont issues des études de dangers des canalisations de transport,

établies en accord avec le guide professionnel à ce sujet approuvé par l’administration. Le maire informe immédiatement le transporteur de tout permis de construire ou certificat d’urbanisme délivré dans les zones précitées. Dans l’attente des arrêtés préfectoraux instituant ces nouvelles servitudes d’utilité publique (majorante, réduite) pour Champagnier et parce que le Préfet de l’Isère n’a pas transmis à Alpes Grenoble Métropole, un nouveau porter à connaissance ou fait part d’une obligation sur ce point, dans son avis sur le PLU, le règlement graphique et écrit du PLU n’est pas modifié, sauf en ce qui concerne celui de la zone N du PLU, auquel seront ajoutées les prescriptions applicables dans les zones de dangers. En effet, la zone N est affectée par des canalisations de manières dangereuses alors que le règlement écrit ne prévoit aucune

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prescription relative aux canalisations de matières dangereuses (oubli matériel).

5.6 - Avis arrivé hors délais de la Chambre d’Agriculture de l’Isère

1/Rapport de présentation Le diagnostic agricole est complet et bien détaillé.

2/Plan d'Aménagement et de Développement Durables Les orientations du PADD sont en faveur du maintien des espaces agricoles de votre commune (« protéger à long terme les espaces agricoles du plateau de Champagnier », « maîtriser le développement résidentiel », …). Les objectifs de modération de la consommation de l'espace (qui s'élève à 35 %) semblent ambitieux. Les orientations concernant le développement des structures agricoles de la commune sont à première vue favorables (« assurer de bonnes conditions d'exploitation agricoles au quotidien » p.7). Cependant, nous émettons une réserve sur l'importance des orientations d'ordre paysagère et environnementale qui pourraient être de nature à bloquer le développement des exploitations existantes et futures. Vous retrouverez cette réserve dans nos remarques concernant le zonage et règlement. Zonage et règlement L'aspect protection paysagère est très présent. Ceci se reflète dans le choix du zonage. Les zones Ap sont très importantes (près de 60 % des zones agricoles). Afin de laisser une marge de développement plus importante aux exploitations agricoles, la zone A classique devrait être plus étendue, notamment sur le secteur « Le Veyter ». En effet, ce secteur doit accueillir un projet d'écurie (environ 30 boxes et un manège) localisé sur les parcelles A669 et A266 et A 265, il est donc indispensable de le reclasser en zone A classique (La zone Ap2 ne permettant pas les constructions agricoles de plus de 60m²). Invitation à contacter l’agriculteur concerné. La zone A du secteur « Pré-Langon » pourrait aussi être élargie afin d’anticiper d’éventuels projet agricoles. Éléments remarquable du paysage Garder plus de souplesse dans les conditions d’abattage de haies et d’arbres. Article A11 Prendre en compte la spécificité technique des bâtiments agricoles : Le minimum concernant la pente des toitures devrait être abaissé à 20% contre 30% actuellement. Favoriser plutôt une concertation en amont sur la qualité des bâtiments agricoles et leur insertion paysagère plutôt que d’interdire leur construction de manière générale dans le PLU Avis favorable sous réserve de revoir l'importance accordée à la protection paysagère qui pourrait figer le développement agricole dans certains cas.

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56-Réponse de Grenoble Alpes Métropole :

Il est signalé que l’avis de la Chambre d’Agriculture est arrivé hors délai légal. Toutefois, concernant le zonage et le règlement, en particulier celui des zones agricoles de protection des paysages « Ap1 et 2 », Grenoble Alpes Métropole souhaite donner une suite favorable au projet d’écurie, manège (20*60m et hauteur de 12m) et boxes à chevaux (20 boxes en 2 bâtiments de 140 m² chacun, hauteur de 3 m au faîtage) au lieudit le Veyter, sous réserve toutefois qu’un accès aux parcelles précitées soit trouvé. Actuellement le secteur n’est pas desservi par des voies et chemins permettant de supporter les flux générés par cette future activité (élevage de chevaux à selle, commerce de chevaux, pensionnat de chevaux). Il est proposé de reclasser en zone A, la parcelle A 669 (uniquement), support du projet de construction. Grenoble Alpes Métropole demande à être associée à l’étude du projet afin d’intégrer au mieux les bâtiments dans les paysages du secteur (limitation des terrassements, implantation en bas de pente du terrain et parallèlement aux courbes de niveau). En dehors de cette modification, Grenoble Alpes Métropole ne souhaite pas suivre les autres demandes de la Chambre d’Agriculture, à savoir :

• le reclassement en zone A de la zone de Pré Langon, dans la mesure où cette zone présente des enjeux de protection paysagère motivant le classement en zone Ap2 ;

• abaisser la pente des toitures de 30 à 20% : une pente de toit de 30% est déjà très faible au regard des constructions présentes sur le territoire.

Enfin concernant les éléments remarquables de paysages protégés par le PLU, ils ne sont pas nombreux sur le territoire. Ces éléments sont remarquables tant pour le paysage que le maintien de la biodiversité (cf le rapport de présentation du PLU). Ils seront pas conséquent maintenus, exception faire des éléments arborés devant être supprimés du fait du passage des lignes Haute et Très Haute Tension (cf le point 49 ci-dessus).

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Capucine MORINCommissaire enquêtriceCasseyre38930 LE PERCY

Mail : [email protected]

Monsieur Christophe FERRARIPrésident,Grenoble Alpes MétropoleLe Forum,38 000 GRENOBLE

Jeudi 14 avril 2016,

Objet : Enquête Publique du projet de PLU de Champagnier, Demande de report pour la remise du rapport.

Monsieur le Président,

L’enquête publique citée en objet s’est terminée le 19 mars.

L’article L123-15 indique que : « Le commissaire enquêteur ou la commission d’enquête rend sonrapport et ses conclusions motivées dans un délai de trente jours à compter de la fin de l’enquête. Sice délai ne peut être respecté, un délai supplémentaire peut être accordé à la demande ducommissaire enquêteur ou de la commission d’enquête par l’autorité compétente pour organiserl’enquête… ».

Je devrais donc vous remettre mon rapport le 18 avril prochain, d’ailleurs le rendez-vous étaitprévu.Je vous ai remis mon PV de synthèse le 22 mars 2016 et conformément à l’article L123-18 du CU,vous aviez « d’un délai de quinze jours pour produire ses observations éventuelles ». J’ai reçu partiellement votre « Mémoire en réponse » le 6 avril, et la totalité m’a été adressé le 12avril, ce qui me laisse trop peu de temps pour finaliser mon rapport.

C’est pourquoi, conformément à l’article R123-19, je vous adresse « une demande motivée dereport de ce délai ».

Et comme convenu avec Mme le Maire de Champagnier, je vous remettrai mon rapport, si vous enêtes d’accord, le vendredi 22 avril à 15h00 ou le lundi 25 avril , en fonction de la disponibilité devos services

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués.

Page 125: Enquête publique PLU Champagnier · La vallée, situé à 200 mètres d’altitude environ, orientée Nord-Sud, est étroite : elle est bordée à l’Ouest par le Drac, et à l’Est

ENQUÊTE PUBLIQUE

GRENOBLE ALPES METROPOLE

Commune de CHAMPAGNIER (38)

Élaboration partielle du Plan Locald’Urbanisme

Dossier n° E1500364/38

Enquête publique du 18 février au 19 mars 2016

PIÈCES JOINTES

PJ1 : Annonces légales parues dans le Dauphiné Libéré des 29 janvier et 11 février 2016

PJ2 : Annonces légales parues dans les Affiches de Grenoble et du Dauphiné des 29 janvier et 19 février 2016PJ3 : Plan des affichagesPJ4 : Certificat d’affichagePJ5 : Écho Champagnard n°15

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