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TOURAINEC’est en Numéro 77 ❘ Novembre 2009 ❘ Mensuel gratuit ❘ www.cg37.fr

Le magazine du Conseil général d’Indre-et-Loire

RoutesLe Département prépare l’hiver

ÉducationLes collégiens aurontaussi leur Conseil

PROTÉGER LES ENFANTS,une priorité

du Conseil général

RoutesLe Département prépare l’hiver

ÉducationLes collégiens aurontaussi leur Conseil

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SommaireSommaireSommaireSommaireSommaireSommaireSommaire

C’est en TOURAINE Magazine d’information du Conseil général d’Indre-et-Loire

Hôtel du Département, place de la Préfecture, 37927 Tours CEDEX 9 ❘ Tél. : 02 47 31 47 31 ❘ www.cg37.frDirecteur de la publication : Claude Roiron ❘ Directrice de la rédaction : Martine Marzloff ❘ Rédaction : Sophie Audemont, Martine Marzloff, Barthélemy

Sanson, Kogito ❘ Photographies : F. Barou, B. Sanson, V. Krywdyk, C. Raimbault, A.Courraud, P. Pherivong, F. Frémont, photothèques Conseil général et

CDT ❘ Couverture : A. Courraud ❘ Maquette : In Vivo ❘ Mise en page : MCM information, 02 99 20 11 20 ❘ Impression : Imprimerie Vincent ❘ Dépôt légal :

4e trimestre 2009 ❘ Tous droits de reproduction réservés. Toute reproduction, même partielle, ne peut être faite sans l’accord exprès du support. Pour

préserver l’environnement, ce magazine est imprimé sur du papier norme PEFC.

Vivre ensembleP 4 >8Les rillettes de Toursse font un nom

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Conseil généralen actionP 14Les collégiens auront leur conseil

Près de chez vousP 18L’informationdans les cantons

AgendaP 19Le guide culture, loisirs et sports

DossierP 9 >13Protéger les droitsde l’enfant

Le Conseil général d’Indre-et-Loire place de la préfecture, 37927 Tours Cedex 9.

Tél. : 02 47 31 47 31 www.cg37.fr

Claude Roiron, Présidente du Conseilgénéral d’Indre-et-Loire. Mail : [email protected]

Alain-Kerbriand-Postic, 1er Vice-président chargé de l’administration générale, du personnel, des infrastructuresroutières, du développement durable,de l’agriculture. Mail : [email protected]

Marisol Touraine, 2e Vice-présidentechargé de l’insertion, de l’économiesociale et solidaire, de la prévention etde la jeunesse. Mail : [email protected]

Martine Chaigneau, 3e Vice-présidente chargée des solidarités territoriales et du développement local. Mail : [email protected]

Claude-Pierre Chauveau, 4e Vice-président chargé des finances,du développement économique, de lavie associative et de la démocratiedépartementale. Mail : [email protected]

Martine Belnoue, 5e Vice-présidentechargée des déplacements, des mobilités et de l’aménagementnumérique du territoire. Mail : [email protected]

Monique Chevet, 6e Vice-présidentechargée de la politique de l’enfance,de la famille, du vieillissement et du handicap. Mail : [email protected]

Patrick Bourdy, 7e Vice-président chargéde la culture, des grands événements etde la communication. Mail : [email protected]

Bernard Mariotte, 8e Vice-présidentchargé des collèges, des politiqueséducatives et du Laboratoire de Touraine. Mail : [email protected]

Christiane Rigaux, 9e Vice-présidentechargée du tourisme, des relationsinternationales et de la coopérationdécentralisée. Mail : [email protected]

Dominique Lachaud, 10e Vice-président chargé des politiquesde l’habitat et de la santé. Mail : [email protected]

Jean Gouzy, 11e Vice-président chargéde l’architecture et du patrimoine. Mail : [email protected]

N° 77Novembre 2009

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Qui sont vos élus ?

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érité de la Révolution française, le Département a étécréé en 1790.Enrichi par le long processus de décentralisation et de

modernisation de notre démocratie, engagé dès 1982 parFrançois Mitterrand et poursuivi par la suite, le Conseil géné-ral remplit une mission essentielle au plus proche de vous.Partenaire incontournable et efficace des autres collectivitéset notamment des communes, interlocuteur principal et re-connu des personnes les plus vulnérables dans notre société,animateur de la vie associative et du développement de no-tre territoire, le Conseil général assure un service public deproximité de premier plan, tant au niveau social que territo-rial.Aujourd’hui, le gouvernement veut affaiblir les Conseils gé-néraux et régionaux dans le cadre de deux lois réformant lafiscalité locale et l’organisation territoriale française.La motivation qui est la sienne est cependant moins de réa-liser de prétendues économies, que d’appliquer une visioncentralisatrice et dogmatique archaïque de l’exercice dupouvoir.En effet, sur les 550000 élus français, on compte seulement4200 élus départementaux et 1800 élus régionaux, dont lesindemnités représentent par ailleurs uniquement 0,12 % desdépenses de leurs collectivités.Tout ceci est bien peu au regard de l’engagement constant de chacun d’entre eux auservice de la population et d’une certaine idée de la démocratie.L’objectif de ces dangereuses réformes est clair : asphyxier les collectivités locales en leurôtant leurs possibilités d’agir.Il s’agit là d’un recul important et d’une atteinte grave aux principes qui fondent notreRépublique.C’est un danger réel pour l’ensemble des collectivités et plus encore pour les territoiresreculés ou défavorisés, les campagnes isolées ou les quartiers urbains sensibles.Cette menace pèse aussi lourdement sur les acteurs et militants associatifs sportifs etculturels, que nous n’aurons peut-être plus la possibilité d’aider.La grande majorité des responsables locaux, de très nombreux parlementaires, députéscomme sénateurs de tous bords, condamnent vigoureusement cette entreprise purementpoliticienne qui va à l’encontre de l’intérêt général.Nous ne sommes pas hostiles à une réforme, bien au contraire.Mais nous voulons une vraie réforme, qui nous accorde une plus grande autonomie fiscaleet nous permette d’agir plus efficacement, en accord avec les orientations que vouschoisissez.Les Conseillers généraux sont des élus de proximité, qui font vivre la solidarité au plus près devous, en n’abandonnant pas à un État de plus en plus absent, des sujets qui touchent àvotre vie quotidienne.

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Le département, un partenaire de premier planet qui doit le rester

Claude RoironPrésidente du Conseilgénéral d’Indre-et-Loire

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56 collèges au Conseil généralLe 22 octobre, les chefs d’établissements des 56 col-

lèges publics du département se sont retrouvéspour une journée d’échange et de réflexion. ClaudeRoiron, Présidente du Conseil général d’Indre-et-Loireles a accueillis à l’Hôtel du Département. Plus de 150responsables (principaux, adjoints, gestionnaires) ontdébattu sur plusieurs thèmes importants de la vie descollèges: les personnels, les demi-pensions, les nou-velles technologies, les travaux… La restauration descollèges était aussi à l’honneur. Quatre chefs cuisiniersde collèges ont réalisé un buffet sur le thème “Renou-veau du buffet campagnard autour de la fleur”.

Victor Laloux, un architectepopulaireLes 23 et 24 octobre, le Conseil général d’Indre-et-Loire

organisait le colloque “Victor Laloux, un architectedans sa ville”. Cette manifestation a permis d’échangersur le travail, l’influence et la personnalité de cet archi-tecte tourangeau à qui l’on doit la gare de Tours, l’Hôtelde ville ou encore la basilique Saint-Martin. Le grandpublic, amateur d’histoire et d’architecture a aussi puprofiter de visites guidées sur les sites réalisés par VictorLaloux pour mieux connaître le patrimoine qui lesentoure.

1ères assises départementalesde l’insertionLe Conseil général d’Indre-et-Loire a tenu ses premières

assises départementales de l’insertion lundi 12 octo-bre dernier à la Maison des Sports de Parçay Meslay.Près de 300 personnes élues, responsables associatifs,techniciens, spécialistes du domaine de l’insertionétaient au rendez-vous pour rechercher des réponsesencore plus concrètes aux problèmes de ceux quiconnaissent de grandes difficultés. L’un des temps fortsde cette journée aura sans doute été l’intervention deDenis Clerc auteur de “La France des Travailleurs Pau-vres”.

La Touraine a conquis Paris !Les Vendanges de Montmartre ont été un véritable

succès populaire: du 9 au 11 octobre, 350000 per-sonnes se sont donné rendez-vous sur les hauteurs deParis. La Touraine était bien représentée avec un stand àses couleurs. En effet, c’est sous la marque “Touraine, ter-roirs et jardins gourmands” que le Conseil général a faitla promotion des produits de son terroir : vins, fromages,rillons… durant tout ce week-end de fêtes avec commeambassadeur Christiane Rigaux, Vice-présidente char-gée du tourisme.C

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Le 3 décembre 2008, lors ducongrès des maires d’Indre-et-Loire, Claude Roiron, Présidente

du Conseil général, annonçait lacréation de l’ADAC. Moins d’un anaprès ce discours, l’association estopérationnelle. Elle recueille les de-mandes des communes qui souhai-tent réaliser un projet mais qui n’ontpas les moyens techniques et finan-ciers ne serait-ce que de le lancer.“J’ai déjà sur mon bureau une tren-taine de dossiers de communes quiveulent nous consulter pour aména-ger un bâtiment désaffecté, refaireune école ou aménager une place”,constate Éric Boulay, le directeur del’ADAC.

200 communes au 1er janvier 2010L’organisme croule sous la demandedes petites communes qui ontadhéré en masse. “On devrait at-teindre les 200 communes d’ici le1er janvier 2010”, note Éric Boulay quidoit gérer les dossiers avec ses deuxcollègues. Mais six autres salariésviendront renforcer l’effectif de cettemicrostructure qui agit sur tout le dé-partement d’Indre-et-Loire : juriste,architecte, paysagiste, conseiller fi-nancier… “Il y a besoin de compé-tences dans plusieurs domaines queles collectivités n’ont pas forcémentfaute de moyens, souligne Éric Bou-lay. Nous sommes là pour mutualiserces compétences et cette intelli-gence et la mettre au service descollectivités locales pour qu’ellespuissent lancer leurs projets: aména-gement de jardin, projet immobilier,Zone d’activité concertée…”Pour parvenir à ses fins l’ADAC bé-néficie de l’adhésion des communesmais surtout de l’aide du Conseil gé-

néral qui finance 90 % de cet éta-blissement public en y apportant enplus son soutien logistique (locaux,mise à disposition de personnel…).

Le Conseil général apporteson aide financière et logistiqueLe budget pour 2010 est de421000 euros. Un montant à la hau-teur de la demande des municipali-tés d’Indre-et-Loire.“Nous avons fait le tour des agencesqui se sont créées dans les autres dé-partements et nous avons fait uneétude de faisabilité pour évaluer lesbesoins d’assistance technique”, ra-conte le directeur de l’ADAC. Un anplus tard, la structure prend forme. Etles communes souvent limitées dansleur capacité à agir vont trouveravec cet outil un formidable levierpour réaliser leurs projets. Enfin.

Agence départementale d’aideaux collectivités locales (ADAC).Tél. 0247314953.Mail : [email protected]

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Aménagement du territoireL’ADAC va guider les communes

L’Agence départementale d’aide aux collectivitéslocales fait ses premiers pas en Indre-et-Loire. Pré-sentation de cette structure qui assistera les munici-palités dans leurs projets.

MARTINE CHAIGNEAUVice-présidente chargée des solidarités territoriales et du développement local.

“L’ADAC faisait partie de monengagement. J’ai créé cetteagence qui est entièrement auservice des collectivités localesqui ne disposent pas de servicessuffisants pour voir clair dansleurs projets territoriaux. Je mesuis servie de mon expériencede terrain en tant qu’élue où jedevais gérer un projet sans sou-tien logistique. Mon objectifavec l’ADAC est de mettre dela matière grise au service deces élus qui ont des projets.L’agence va étudier l’aména-gement géographique, juri-dique et ses conséquencesfinancières pour la collectivité.Beaucoup de projets pourrontdonc se réaliser car les élus sau-ront ce qu’ils peuvent faire oupas, quels aménagements pré-voir. L’ADAC va les guider enamont avant que la communene décide de réaliser son projet.”

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Les employés de l’ADAC mettent leur savoir-faire au servicedes communes.


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HandicapL’IME des TilleulsinauguréL’institut médico-éducatif “Les Til-leuls” situé à Chambray-lès-Toursvient d’être inauguré par BernadetteChirac. L’ex première dame deFrance est la Présidente de la Fon-dation des hôpitaux de France. Elle acoupé le ruban tricolore en compa-gnie de Claude Roiron, Présidentedu Conseil général d’Indre-et-Loire.Les locaux ultra-modernes (balnéo-thérapie, serres, gymnase…) ontcoûté 8 millions d’euros. Quatre-vingts professionnels accueillent unecentaine d’enfants atteints d’une dé-ficience intellectuelle.

RécompenseBertrand Penneron

Bertrand Penneron vient de décro-cher le prix du projet citoyen 2009pour la Bazoche. L’architecte tou-rangeau a été récompensé pour sontravail sur cette maison relais de14 appartements réalisée en 2008.Ce projet prévoit de loger des per-sonnes en situation de réinsertion. Il aété réalisé selon la norme Hautequalité environnementale. Le Conseilgénéral d’Indre-et-Loire avait ap-porté son soutien financier à ce pro-jet situé en plein cœur de ville àTours.

Tourisme3 nouveaux sitespour le Label handicap

T rois nouveaux sites viennentd’être labelisés “Tourisme et han-dicap”. Le bateau promenade,

Le Saint-Martin de Tours à Rochecor-bon labelisé pour les quatre types dehandicap (moteur, mental, visuel etauditif), le camping Les Côteaux duLac à Chemille-sur-Indrois labelisépour les handicaps moteur et auditif.Enfin, l’espace des producteurs deMontlouis-sur-Loire vient d’être labe-lisé pour les quatre types de handi-cap. Le label prend en compte lesbesoins spécifiques et l’accessibilitépour les différents types de handicapsur les lieux de vacances. Il se déclineindépendamment pour les quatredéficiences: motrice, auditive, vi-suelle, mentale. À la demande du

SolidaritéTéléthon 2009, mobilisez-vous!

L ’édition 2009 du Téléthon se dé-roulera les 4 et 5 décembre pro-chains. Tous plus forts que tout,

c’est le message que feront passerles 200000 bénévoles qui se mobili-sent déjà partout en France pource 23e rendez-vous.Près de 200 manifestations sont or-ganisées dans notre département. Sivous souhaitez vous y associer lacoordination départementale est àvotre disposition.

27, rue des Granges Galandà Saint-Avertin ou par téléphoneau 0247280157 ou 0247288591.

Conseil général d’Indre-et-Loire etavec le soutien de l’État et de la Ré-gion Centre, le Comité Départe-mental du Tourisme de Touraine s’estengagé dans la mise en œuvre dece label.www.tourism-touraine.fr

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DébatLaurent Fabius à ToursLe jeudi 26 novembre prochain, Laurent Fabius sera à l’Hôtel du Département.L’ex-premier ministre et actuel député de Seine-Maritime participera à un dé-bat sur les collectivités territoriales. Ce thème est au cœur de l’actualité. Larencontre ouverte au public se déroule à 20h30 dans la salle Charles-de-Gaulle à l’Hôtel du département, place de la préfecture à Tours. Entrée libre.


Pour 4 personnes :½ chou pé-tsaï2 cailles150 grs de fromage blanc5 grs de tandoori, 3 grs decurcuma, 5 grs de gingembrerâpé, 1 c à s de sauce soja,quelques pluches de corian-dre fraîche.½ pomme verte20 grains de raisin épépinés50 grs de farine à tempura

* Désosser les cailles* Mélanger toutes les épicesdans le fromage blanc* Recouvrir les cailles désos-sées du fromage blanc épicéet laisser mariner au moins 3heures* Préparer un petit jus avecles carcasses de caillesAu moment :* Mettre de lʼhuile de friture à

Restaurant “Au soleil levant” 53, rue Nationale à Monnaie.

Tél.: 02 47 56 10 34 www.restaurant-au-soleil-levant.com C

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TourismeEurogusto, 27-30 novembre

Le slowfood débarque en Touraine. Le salon Eurogusto a lieu du 27 au30 novembre à Tours. Cette manifestation est une biennale euro-péenne du goût et de l’alimentation. Elle rassemblera les acteurs

dans les domaines de l’alimentation, de l’agriculture, de l’environnementet de la santé.Le Conseil général d’Indre-et-Loire est un partenaire actif de cette fêteavec une aide de 15 000 euros. Il souhaite promouvoir les produits du ter-roir made in Touraine. Vous pourrez venir découvrir et profiter de ce sa-lon convivial en famille ou entre amis. Des animations sont prévues pourles adultes (atelier du goût, œnothèque, Slowfood) comme pour les en-fants: un espace leur est entièrement dédié avec une frutothèque (barà jus de fruits). À consommer sans modération…Eurogusto du 27 au 30 novembre au parc des expositions de Tours.Entrée: 5 euros. www.eurogusto.fr

Le départ de cette petite ran-donnée (6,5 km) s’effectue sur leparking de la place Saint-Vin-

cent derrière la mairie. Vous allez lon-ger la digue qui protège le villagedepuis les inondations de 1856 et de1866. Après 40 m, engagez-vousdans la rue du Coteau de la Poule-tière puis montez l’escalier sur votregauche. En haut, vous découvrez lesvignes qui s’étendent à perte devue. À l’embranchement, poursui-vez à gauche puis tout droit. Tour-nez à droite et contournez une logede vigne en ruine. Passez le long desvignes (300 m) puis tournez àgauche. Tournez à droite et conti-nuez tout droit. Vous emprunterez le

premier sentier (sur votre gauche) etdescendrez vers le hameau “LaCoudraie”. Puis prenez la rue Neuveet bifurquez sur la première route àgauche. Puis la première route àdroite. Sur la route goudronnée puisle sentier, plusieurs points de vue vousoffriront une pause pour admirer lepaysage. Dès lors vous redescendrezvers le village de Vernou. Vous pour-rez admirer les sites troglodytiques etla façade de l’église. Bonne ran-donnée.

Si vous voulez prolonger votre visitepar un repas, un séjour ou uneactivité, rendez-vous sur le sitewwww.tourism-touraine.com

Baladez-vousÀ la découverte de Vernou-sur-Brenne

La recettetourangelle

Tempura de caillemarinée en tandoori

sur une salade de chou pé-tsaïaux pommes et raisins

Pour 4 personnes:½ chou pé-tsaï • 2 cailles • 150 gr defromage blanc • 5 gr de tandoori,3 gr de curcuma, 5 gr de gingembrerâpé, 1 c à s de sauce soja, quelquespluches de coriandre fraîche • ½pomme verte • 20 grains de raisinépépinés • 50 gr de farine à tempura

• Désosser les cailles.• Mélanger toutes les épices dans le

fromage blanc.• Recouvrir les cailles désossées du

fromage blanc épicé et laissermariner au moins 3 heures.

• Préparer un petit jus avec lescarcasses de cailles.

• Mettre de l’huile de friture àchauffer.

• Diluer la farine à tempura avecun peu d’eau.

• Émincer le chou finement, puisl’assaisonner de vinaigrette; ledresser en dôme réparti sur4 assiettes, disposer dessus lapomme verte taillée en bâtonnetset 5 grains de raisin sur la bordurede chaque assiette.

• Lorsque l’huile est bien chaude,sortir les cailles de la marinade,enlever l’excédent de fromageblanc, les passer dans le tempuradiluée et frire.

• Laisser cuire jusqu’à une bellecouleur bien blonde.

• Égoutter sur du papier absorbant,puis dresser autour du chou etaccompagner d’un peu de jus decaille réduit légèrement vinaigré.

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Les Rillettes de Tours se font un nomLa célèbre spécialité tourangelle est en passe d’être reconnue après un long combat. La filière du porc respire.

Ça fait 15 ans qu’ils attendentça. Les producteurs de ril-lettes de Tours devraient bien-

tôt avoir une “IGP”. L’indication géo-graphique protégée. À l’instar de lacélèbre AOC, cet attribut permettrade protéger la recette tourangelle,son nom et la qualité du produit touten mettant en avant un territoire:cela concerne L’Indre-et-Loire et lescantons limitrophes à l’exception dela Sarthe.

Mieux vendre les Rillettes de ToursLa filière des rillettes tourangelles afêté l’événement à la mairie deTours. L’accord est transitoire et de-vrait être définitivement validé parBruxelles d’ici deux ans. Mais les potsde rillettes peuvent d’ores et déjàêtre estampillé du logo tant attendu.Les producteurs pourront donc ap-poser le titre “Rillettes de Tours” ou“Rillettes de Touraine”. Leur produitest désormais protégé.C’est un grand ouf de soulage-

ment que poussent les producteursqui militent pour ce statut depuis1994. Jacques Hardouin, le célèbrecharcutier-traiteur avait lui-mêmeeffectué la demande pour que lesrillettes soient reconnues à sa justevaleur. Chaque producteur quivoudra se prévaloir de l’IGP, devrarespecter le cahier des charges dela filière.

300 tonnes produites par anLe dossier pour l’IGP n’est pas en-core totalement ficelé. Il attend l’ac-cord de la Commission européenne.Les Rillettes de Tours seront alors pro-tégées dans toute l’Union euro-péenne. Une reconnaissance méri-tée pour un produit déjà reconnupar les gastronomes.La filière tourangelle représente neuféleveurs de porc, 154 bouchers-char-cutiers, 82 charcutiers et six salaison-niers. Ce ne sont pas moins de300 tonnes de rillettes de Tours qui sontproduites chaque année. De l’aveu

des professionnels, ce nouveau statutdevrait les aider à mieux vendre les ril-lettes en Touraine et en Europe!

Un peu d’histoire…Les Rillettes de Tours sont vieillescomme le monde. Enfin presque.Dès le Moyen-Âge, les paysans tou-rangeaux en produisaient. En 1835,Balzac évoque les premières artisa-nales en parlant de “brune confi-ture” dans son ouvrage “Le lys dansla vallée”. La recette originelle estmodifiée en 1865 par les charcutiersqui ajoutent d’autres viandes que leporc et divers assaisonnements. L’in-dustrialisation se fait dans la Sarthe àla fin du XIXe siècle. La Touraine aun… train de retard. Mais les rillettestourangelles se développent grâceà sa texture sèche, sa couleur brune,un goût de viande rissolée et desmorceaux de viande. Aujourd’hui,elles devraient franchir un palier sup-plémentaire pour être reconnuespartout en Europe.


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Protection de l’enfance• Protection maternelle infantile (PMI)• Témoignage d’un assistant familial• L’Idef ouvert 24/24, 7j/7

À l’heure où l’on célèbre le vingtièmeanniversaire de la Convention internationaledes droits de l’enfant, ce dossier vous permettrade découvrir certains des hommes et desmoyens mobilisés en Indre-et-Loire au servicede ces droits fondamentaux.La loi donne au Conseil général le rôle de chefde file. Il organise, coordonne et assure laprotection de l’enfance dans le département.Cette mission très large se traduit d’abord parde la prévention auprès des femmes enceintesou des familles qui rencontrent des difficultés.Lorsqu’il est trop tard, lorsque que l’enfant estvictime de négligences ou de maltraitance,c’est aussi le Département qui accueille etaccompagne les mineurs en danger.


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Prévenir, repérer, accueillir. Voici les mots d’ordrepartagés par des centaines de personnes: as-sistants sociaux, éducateurs, puéricultrices, as-sistants familiaux, médecins, infirmières, psy-chologues, personnels administratifs… Tous

œuvrent au quotidien pour entourer lesfamilles et protéger l’enfance en Tou-raine. Ces trois objectifs ont été fixés parla loi du 5 mars 2007. Depuis, le Conseilgénéral est le “chef de file” de la pro-tection de l’enfance sur son territoire.“Le développement de la prévention est au cœur de no-tre action, souligne-t-on à la Direction de la protection del’enfance et de la famille du Département. Nous devonstout faire pour éviter de séparer l’enfant de sa famille.” Cette mission de prévention commence avant même lanaissance. Les huit sages-femmes de la Protection ma-

ternelle infantile (PMI, lire l’article page suivante) assurentainsi chaque année plus de 2000 visites auprès de futuresmères. “C’est de la prévention primaire, précise une res-ponsable de la PMI. Ces visites sont l’occasion de dé-tecter les obstacles médicaux ou sociaux qui pourraient

ensuite peser sur le lien parent enfant.”Le rôle de prévention de la PMI se pour-suit lors des visites à domicile de puéri-cultrices au retour de la maternité, pen-dant les bilans de santé proposés àl’école maternelle ou à travers les

consultations pédiatriques gratuites ouvertes aux parentsd’enfants de 0 à 6 ans…Repérer les situations difficiles, et intervenir avant qu’ellesne dégénèrent: c’est aussi l’une des vocations du serviced’Action sociale du Conseil général. Ses 128 assistantessociales couvrent chacune un secteur du département.

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Prévenir plutôt que guérir : c’est la priorité du Conseil général en matière de pro-tection de l’enfance. Au sein du Département, cette mission est assurée par leshommes et les femmes de l’Aide sociale à l’enfance, de l’Action sociale territorialeet de la Protection maternelle infantile.

Tout faire pour ne pas rompre le

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Les sages-femmes effectuent 2 000 visites

par an


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MONIQUE CHEVETVice-présidente chargéedes politiques de l’enfance, de la famille, du vieillissement et du handicap

“Au-delà de nos missionsobligatoires en matière deprotection de l’enfance, noussouhaitons développer lesactions de parentalité. LeConseil général encourage etsoutient les lieux accueillantparents et enfants: des lieux oùils bénéficient des conseils deprofessionnels et peuventrencontrer d’autres familles,échanger. Nos centres devacances à Mayet-de-Montagne (Allier) etLongeville-sur-mer (Vendée)peuvent aussi par exemple offrirune bouffée d’oxygène à unadolescent qu’il faut éloignertemporairement de sonquartier. Nous accueillons àprésent 800 enfants chaqueannée et nous avons entreprisdes travaux pour pouvoir utiliserces centres pendant les petitesvacances. Nous avons enfinsouhaité reprendre en gestiondirecte les services d’éducateursde rue qui interviennent à Tours,Saint-Pierre-des-Corps et LaRiche. De plus, nous augmente-rons le nombre d’éducateurset élargirons leurs missions àd’autres communes tout enredéfinissant le partenariat avecles villes concernées.”

as rompre le lien avec la famille

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explique-t-on à la Direction de laprotection de l’enfance. Mais celapeut passer aussi par l’inscriptiond’un jeune dans un club de sportafin de lui faire connaître d’autresactivités que celles du milieu fami-lial.”

“On priviligie les petites structuresavec un accueil individualisé”Grosses difficultés relationnelles, né-gligences graves, violences phy-siques ou psychologiques, abussexuels ou suspicions d’abussexuels… Dans certains cas, “une sé-paration temporaire” doit être envi-sagée en accord avec la famille ousur décision de justice. C’est l’ASE,l’Aide sociale à l’enfance, autre ser-vice du Département, qui prend

alors en charge ces enfants.Pour chacun, elle tente de trou-ver la solution la plus adaptée.Certains sont accueillis par desassistants familiaux, en familled’accueil (lire l’article, page sui-vante); d’autres séjournent enmaison d’enfants. Oubliés lessévères orphelinats, les dortoirsimmenses et les réfectoiresanonymes: on privilégie au-jourd’hui les petites structures“offrant un accueil individua-lisé”. Désormais, les enfants sontseuls ou à deux par chambre,les éducateurs chargés d’unmaximum de dix enfants. Lesséjours durent en moyennedeux à trois ans, les enfants re-tournent ensuite dans leur fa-mille. L’Aide sociale à l’enfancea en permanence autour de1300 enfants et jeunes qui luisont confiés.

Elles rencontrent les familles en diffi-culté et peuvent proposer ici uneaide financière d’urgence, là l’appuid’un Technicien d’intervention so-ciale et familiale (TISCF) pour aiderune mère débordée à préparer lesrepas ou aller chercher les enfants àl’école. Quand la situation l’exige,ces assistantes sociales ont aussi lapossibilité d’alerter une Commissionde prévention. Composée de pro-fessionnels (médecin, psychologue,adjoint de prévention…), celle-cipeut proposer à la famille de signerun “contrat d’aide éducative à do-micile” ; un éducateur viendra régu-lièrement faire le point. “L’objectif peut être d’aider les pa-rents à comprendre qu’ils ont lescompétences pour gérer leur ado,

“La protection de l'enfance a pour but de prévenirles difficultés auxquelles les parents peuvent êtreconfrontés dans l'exercice de leurs responsabilités

éducatives, d'accompagner les familles etd'assurer, le cas échéant, selon des modalitésadaptées à leurs besoins, une prise en charge

partielle ou totale des mineurs.”Code de l'action sociale et des familles, Article L112-3


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“Nous sommes des travailleurssociaux à domicile”

PMI : accompagner les familles au quotidien

Au titre officiel d’assistant fami-lial, Régis Trainquart préfèrecelui de famille d’accueil.

“Parce que c’est la famille qui ac-cueille les enfants placés, on ne peutpas exercer ce métier sans l’accordde tous ses membres.” Avec sonépouse Michèle, ils vivent aujourd’huiau quotidien avec une adolescentede 15 ans, confiée par l’Aide socialeà l’enfance: “Nous essayons de luioffrir un cadre rassurant, structuré, encréant des conditions de vie lui per-mettant un développement phy-sique, psychique et social normal.”

Une tâche lourde et difficileLa responsabilité est donc lourde etla tâche parfois très difficile, commel’explique pudiquement Régis: “Cer-

Régis Trainquart est l’un des 340 assistants familiaux employés par le Départe-ment. Leur rôle : accueillir chez eux, pour quelques jours ou plusieurs années,des enfants temporairement séparés de leur famille. Témoignage.

tains ont parfois tout perdu et n’ontdonc plus rien à perdre.” Mais l’assis-tant familial n’est pas seul pour me-ner sa mission à bien, “on fait partied’une équipe”. Il est en effet en lienrégulier avec des professionnels de laprotection de l’enfance: éducateur,assistants sociaux, psychologues…Les assistants familiaux bénéficientaussi d’une formation de 240 heuresau total réparties sur deux ans. Celle-ci est précédée d’un stage prépa-ratoire (60 heures) avant l’accueil dupremier enfant.

Le Conseil général recrute desassistants familiaux.Renseignements auprès du servicede l’Aide sociale à l’enfance. Tél. : 0247314580.

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De la naissance à l’école ma-ternelle, le service de santéspécialisé du Conseil géné-

ral, la Protection maternelle infan-tile (PMI) accompagne des fa-milles d’enfants de 0 à 6 ans. Avantla naissance, les sages-femmes dela PMI s’assurent du bon déroule-ment de la grossesse lors de “la vi-site du quatrième mois”. Ces visitessont proposées prioritairement“aux très jeunes mères ou auxfemmes qui présentent des pro-blèmes médicaux, psychologiquesou sociaux” indique une respon-sable de la PMI. Au besoin et avecleur accord, les sages-femmes“font le lien avec une assistantesociale ou orientent vers uneconsultation de tabacologie”.

Des puéricultrices à domicileÀ l’arrivée de l’enfant, les 30 puéri-cultrices de la PMI effectuent ensuitedes visites à domicile chez les mèresconfrontées à des difficultés. Elles ont

ainsi rencontré l’an passé 2952 en-fants. Leur rôle: soutenir une mèred’enfant prématuré, en informer uneautre sur l’allaitement, conseiller unetroisième dépassée par l’arrivée de

triplés… Dans le département, laPMI gère aussi 40 points de consul-tations de pédiatrie préventive.Gratuites, celles-ci sont ouvertes àtous les parents d’enfants de 0 à 6ans. Ici, des médecins suivent leurdéveloppement, les vaccinent,dépistent d’éventuels handicapsmais surtout, “on prend le tempsde discuter avec parents et en-fants. C’est un outil de préven-tion”.La prévention est aussi au cœurdes bilans de santé à l’école ma-ternelle. Proposés aux parents, ilscomprennent un examen médi-cal (tension, poids, taille), une éva-luation du développement psy-chomoteur, du graphisme et ducomportement ainsi qu’un dépis-tage des troubles de la vue, de

l’audition et du langage. L’an passé,les médecins de la PMI ont examinéplus de 70 % des élèves de moyennesection au sein des écoles mater-nelles tourangelles.


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Lætitia* a onze ans. Ce di-manche d’octobre, c’est ellequi compose le 17: elle vient de

découvrir que sa mère a mis fin à sesjours. La gendarmerie alerte alors leparquet, le substitut du procureurchargé des mineurs décide immé-diatement son “placement”. Quelques heures plus tard, Lætitiaest prise en charge par l’équipe del’Institut départemental de l’enfanceet de la famille (IDEF).

L’Idef accueille les mineurs en danger“C’est l’une de nos vocations : ac-cueillir les mineurs en danger 24h sur24, 7 jours sur 7”, souligne Jean-PaulBordas, directeur adjoint de l’IDEF. Etd’ajouter que tous les cas ne sontpas aussi dramatiques que celui de

Lætitia: “Nous recevons aussi de sim-ples fugueurs arrêtés en gare deSaint-Pierre ou des jeunes dont lesparents sont en garde à vue pour unvol à l’étalage.”

Un soutien matériel et psychologiqueC’est alors que commence ladeuxième mission de ce que l’on ap-pelait autrefois le foyer de l’enfance:observer et diriger ces mineurs vers lasolution qui convient le mieux à leursituation : restitution aux parents,orientation vers un assistant familialou vers l’une des maisons d’enfantsdu département. Pendant cette pé-riode, ils sont accueillis dans l’une desquatre unités de vie de l’IDEF. “Cha-cune compte 12 places et il y a12 adultes encadrants, précise

Jean-Paul Bordas. Elles fonctionnentcomme de grandes familles.”Chaque année en moyenne, 250enfants confiés à l’Aide sociale àl’enfance, sont placés ici par déci-sion judiciaire ou à la demande de lafamille.L’IDEF accompagne aussi desfemmes enceintes et des mèresd’enfants de moins de trois ans à tra-vers Sésame, acronyme de Serviceéducatif et social d’accompagne-ment mère-enfants. “Nous leur of-frons plus qu’un simple toit. Nous ac-compagnons les mères et les futuresmères à devenir mère à part entière”et ce, en leur apportant un soutienmatériel, éducatif et psychologique.

* Le prénom a été modifié.

Accueillir 24h sur 24,7 jours sur 7

13

Établissement du Conseil général, l’Institut départe-mental de l’enfance et de la famille (IDEF) prend encharge des enfants et de jeunes majeurs (0 à 21 ans).Il accompagne les familles et aide des femmes en-ceintes et des mères de tout petits.

L’Idef acompagne les enfants et les familles.

Conventioninternationale desdroits de l’enfant :20 ans aprèsLa date ne doit rien au hasard.Alors que la communauté inter-nationale fête le 20e anniversairede la Convention des droits del’enfant, le Département y consa-cre un colloque professionnel le19 novembre à Tours. Au pro-gramme : table ronde et confé-rences. Ivan Jablonka, maître deconférences en histoire contem-poraine à l’université du Maine,détaché au Collège de France,retracera l’histoire des droits del’enfant. Jean-Pierre Rosenzweig,Président du tribunal des enfantsde Bobigny, abordera les ques-tions de droit…


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ÉducationLes collégiens à l’école de la citoyenneté

Dans le cadre de sa politique éduca-tive et citoyenne et en partenariatavec l’Inspection Académique, le

Conseil général instaure le “CGC” sur labase du volontariat des 73 collèges pu-

blics et privés de Touraine. Ils ont étéappelés dès le mois de novembre,

à désigner une classe de 4e

pour participer au Conseil gé-néral des collégiens.

Chaque classe a pour missiond’élaborer un projet sur des thèmesvariés comme l’éducation et lavie au collège, l’environnement,les transports, la solidarité, lesport… et d’élire un représentant:le Conseiller général junior (avec

un suppléant).Si tous les collèges de Touraineparticipent, il y aura donc73 conseillers généraux juniorsqui composeront le Conseilgénéral des collégiens. Dix

propositions seront retenues etsoumises au vote du CGC. Celle qui

sera choisie sera ensuite présentée à l’as-semblée du Conseil général d’Indre-et-Loire.

Lieu d’ouverture et d’échangeVéritable action fédératrice et citoyenne, Le CGC permet d’impliquer lesjeunes élu(e)s dans un engagement concret et valorisant. Il leur donne aussil’occasion de mieux connaître l’institution départementale, s’initier aux règleset au fonctionnement démocratique, faire entendre sa voix, participer à desprises de décisions collectives, apprendre le fonctionnement des collectivi-tés locales.

CONSEILGENERALEN ACTIONCONSEILGENERALEN ACTIONCONSEIL


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Le calendrier■ Décembre 2009: construction du projet et élection

du Conseiller général Junior.■ Février/avril 2010 : rencontre avec le Conseiller général du canton.■ Mars : remise des projets et du nom des Conseillers généraux juniors

au Conseil général.■ Avril : sélection de 10 projets.■ Mai : Session plénière du Conseil général des collégiens où le projet

considéré comme le plus intéressant est désigné par un vote.■ Juin : Présentation du projet au Conseil général.

BERNARD MARIOTTEVice-président du Conseilgénéral d’Indre-et-Loire chargédes collèges.

“Il n’y avait pasde Conseilgénéral descollégiens dansnotredépartement. Ona repris l’idée duParlement desjeunes lancé par

l’Assemblée nationale. Nous avonschoisi la classe de 4e car c’est unebonne tranche d’âge pourappréhender la citoyenneté. Nousvoulons que les jeunes soientacteurs des projets. Ils vont étudierla faisabilité de leurs projets etélaborer leurs propositions. Àtravers ce projet nous voulons aussifaire connaître aux jeunes le rôleparfois méconnu que joue leConseil général au sein dudépartement.”

CLAUDE-PIERRE CHAUVEAUVice-président du Conseilgénéral chargé de la démocratiedépartementale.

“J’ai lancé leprojet d’unConseil généraldes jeunes car jetrouve importantde les faireparticiper à ladémocratielocale. Il y a des

Conseils généraux des jeunes dansbien d’autres départements.L’Indre-et-Loire se devait d’enavoir un. Ce projet va leurpermettre de s’intéresser à la viepolitique et de s’intégrer dans lavie sociale.”

Apprendre la démocratie, devenir un bon citoyen, s’intéresser à la vie de son dé-partement, c’est possible à 13 ans !


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PatrimoineLes archives départementalespassent au numérique


Les archives départementalesd’Indre-et-Loire ont fait leur ré-volution. Les fonds sont en train

d’être numérisés. Le public a pu dé-couvrir cette nouveauté lors des jour-nées du Patrimoine (19 et 20 sep-tembre). Étant donné la quantité desdocuments qui sont conservés auxarchives départementales, la numé-risation des archives se fera en troistemps. La première phase a eu lieuen 2009 et vient de s’achever. “Nousavons commencé avec les registresparoissiaux (du XVIe au XXe siècle) etd’État civil pour tout l’Indre-et-Loire,explique Luc Forlivesi, directeur desarchives départementales. L’avan-tage de la numérisation, c’estqu’une fois que cela sera fait, on n’yreviendra plus.”Le projet s’étend sur trois ans. Les ar-chives sont précieusement rangéesdans des cartons spéciaux pourvoyager direction l’Alsace et une en-treprise spécialisée dans la numéri-

sation. Mais auparavant, le person-nel des archives départementales apréparé le travail. “Durant six mois,mes équipes ont vérifié que chaquepage correspondait bien, raconteLuc Forlivesi. Puis après, il faut comp-ter 16 semaines pour numériser les

collections.” Le projet de numérisa-tion des archives s’inscrit dans le ca-dre d’une autorisation de pro-gramme. Il se poursuit jusqu’en 2011avec les deux dernières phases etcoûtera au total 250000 euros.http://archives.cg37.fr

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EN BREFFinances: 20/20 pour le Département!Le Département est 1er de la

classe en matière de finances.

Dans le cadre de la surveillance

des comptes des collectivités

territoriales, la Direction générale

des finances publiques a élaboré

un indice agrégé de suivi

qualitatif des comptes locaux

(IASQCL). Et pour la deuxième

année consécutive, le Conseil

général d’Indre-et-Loire a atteint

la note maximale de 20 pour la

qualité comptable

en 2008.

Le Département estchargé de mettreen place et

d’animer la Commis-sion locale d’informa-tion (CLI) de la cen-trale nucléaire deChinon. Le Conseil gé-néral assure donc la diffu-sion des informations à destinationdu grand public. La campagne dedistribution de comprimés d’iodes’adresse à toutes les personnes vi-vant dans un périmètre de 10 kilo-mètres autour d’une centrale nu-cléaire. En Indre-et-Loire, elleconcerne les personnes qui viventdans ce périmètre autour de la cen-trale nucléaire de ChinonVous êtes un particulier ou vous diri-gez un établissement recevant dupublic, une entreprise, un restaurant,

un hôtel, une école… et vousêtes situé dans un périmètrede 10 kilomètres autourd’une centrale nucléaire?Vous êtes concerné par lacampagne de distribution

de comprimés d’iode qui adébuté le 15 juin dernier.

Pour obtenir gratuitement voscomprimés d’iode, il suffit de vousmunir du bon de retrait reçu parcourrier en juin dernier et de vousrendre dans l’une des pharmaciesparticipant à l’opération. Si vousl’avez perdu, des bons de retraitvierges sont à votre disposition enpharmacie.La prise d’iode stable est un acte deprotection essentiel en cas d’acci-dent nucléaire. N’attendez pas pourvous équiper.www.distribution-iode.fr

SantéPensez aux comprimés d’iode


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Viabilité hivernaleLe Départementveille sur les routes

Chaque année, c’est la mêmechose. L’hiver nous donnerendez-vous pour le meilleur

et pour le pire: verglas, neige, pluie…Mais les équipes du Conseil généralveillent au grain. Le service hivernalest en alerte pour dégager le réseauroutier afin de faciliter la circulationet la sécurité des Tourangeaux.

Les équipes en alerte 24h/24Le personnel d’entretien doit gérer1420 km de routes prioritaires 24 h/24,7j/7. L’ennemi des routes, c’est lefroid et l’humidité. Il faut pouvoir an-ticiper les phénomènes météorolo-giques qui interviennent surtout lanuit où les températures descendentsouvent en dessous de zéro. Tous lesjours, le travail commence… la veille,en fin d’après-midi. Les patrouilleurseffectuent des analyses de tempé-rature et de mesure du taux d’humi-dité. Ils rapportent ces données afinde réaliser des prévisions les plus pré-cises. Ces informations permettrontd’adapter le traitement des routesdurant la nuit en fonction des sec-

Les agents d’entretien sont prêts pour affronter les in-tempéries. Le service hivernal sera assuré jusqu’au 15mars 2010. De quoi passer l’hiver en toute sereinité.

teurs. Il peut y avoir des écarts detempératures et donc des diffé-rences sur les routes d’un point à l’au-tre du département.

Quatre heures pour traiter l’ensemble du réseauLes équipes sont en alerte et peu-vent intervenir à tout moment. “Il fautcompter quatre heures pour que noséquipes traitent l’ensemble desroutes du département, explique LiseBoulay, responsable du serviceroutes au Conseil général d’Indre-et-Loire. Les agents d’entretien débu-tent à 5h30 par le réseau prioritaire(voir la carte) et terminent avant10h.” Cette intervention passée, leservice de la viabilité hivernale resteà l’affût de mauvaises conditionsmétéo. En cas de nécessité, ils sontprêts à repartir sur les routes pour seremettre à l’ouvrage. Les automobi-listes tourangeaux devraient passerl’hiver à l’abri de mauvaises surprises.

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Le service hivernalc’est…200 personnes (cadres de permanences, coordinateurs,patrouilleurs et agentsd’intervention…) qui travaillent à la surveillance et le dégagementdes routes.

4 heures pour traiter toutes lesroutes du département en casd’intempéries.

2500 tonnes de sel utiliséeschaque hiver pour sécuriser lesroutes d’Indre-et-Loire (horsautoroute).

3900 kilomètres de route géréspar le Conseil général d’Indre-et-Loire.

1420 kilomètres de routeprioritaires sont traités en premieren cas d’intempéries.

www.cg37.fr@

Le réseau prioritaireen Indre-et-Loire


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ALAIN KERBRIAND-POSTIC1er Vice-président chargé del’administration générale, dupersonnel, des infrastructuresroutières, du développementdurable, de l’agriculture.

“La viabilité hivernale c’est notrecompétence. On gère les3900 km du département. Cetteannée, nous renouvelons notreeffort pour entretenir les routes.Nous allons mettre en place desinformations pour que les famillessoient prévenues si les transportsscolaires sont affectés par lesintempéries. Nous reconduisons lagéolocalisation de nos véhiculesd’intervention afin d’être le plusréactif possible sur les routes. Nousavons aussi un partenariat avecFrance Bleu Touraine qui diffuserales informations sur l’état des routesdès 6h. Enfin, nous allons renouve-ler une partie du matériel afind’être plus efficace dans nosinterventions.”

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Qui fait quoi ?Le Conseil généralassure la viabilitéhivernale sur le réseauroutier départemental.La Direction interdépar-tementale des routesgère le réseau routiernational (11 km - RN10).La société Cofiroutes’occupe du réseauautoroutier (A 10, A 28et A 85). Chaquecommune estresponsable de sesvoies communales.


PRÈSDE CHEZVOUSPRESDE CHEZ

Larcay-ChisseauxLes barrages sur le Cher rénovés

GenilléL’église décroche les rubans du patrimoine

Les ancestrauxbarrages à ai-guilles méritaient

d’être rénovés. Etcette année, toutesles conditions étaientréunies pour lancerun chantier consé-quent. Le chômagedu Cher, l’abaisse-ment des plansd’eau de la rivière, apermis l’inspection etla réparation des ou-vrages. Le 30 sep-tembre, le barragede Chisseaux a été réparé par le syn-dicat du Cher canalisé. Douze mè-tres de barrages ont été reconstruits.Ils avaient été emportés par les eauxau mois de mai 2009.

Développer le tourisme dans la vallée du CherLe 7 octobre, c’était au tour du bar-rage de Larcay de faire peau neuve.De nouvelles longrines (poutres) ontété installées sur l’intégralité du bar-rage. Vieilles de 27 ans, les longrinessupportaient tant bien que mal lastructure du barrage et leur état in-

quiétait les spécialistes. Ces deuxopérations ont coûté plus de27000 euros. Le Conseil général sen-sible au sauvetage et à la mise envaleur du Cher, de ses barrages duXIXe siècle, ses paysages et sa navi-gation touristique, a financé cetteopération de rénovation à 80 %. Au-jourd’hui, ce sont les barrages quisont remis en état mais demain, leDépartement espère pouvoir pour-suivre ce projet en développant letourisme, l’activité économique, lesloisirs, le patrimoine qui existent dansla vallée du Cher.

Le 18 octobre dernier, l’église deGenillé était à l’honneur. Ce mo-nument a reçu les rubans du Pa-

trimoine. C’est la première fois que lacommune de Genillé participait à la15e édition du concours “les Rubansdu Patrimoine”. Parmi un grand nom-bre de dossiers présentés, Genillé aeu l’honneur de recevoir le prix dé-partemental pour la restauration del’église Sainte-Eulalie. Le Conseil gé-néral d’Indre-et-Loire a soutenu ceprojet de rénovation à hauteur de201117 euros pour un coût total d’un

peu moins de 600000 euros.L’église qui orne le grand côté de laplace centrale du bourg a traverséles siècles. Son clocher date duXIIe siècle, il conserve des élémentsdu XIe siècle. La nef semble avoir étéreconstruite au XVIe siècle suivie parla chapelle sud, le cœur et la fa-çade principale. La chapelle nord,aménagée au XVIIe siècle, a été lar-gement restaurée en 1870.L’église Sainte-Eulalie est inscrite au ti-tre des monuments historiques de-puis 1926.

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ConcoursLes fleursà l’honneurLe 19 octobre, Christiane Rigaux,Vice-présidente du Conseil gé-néral chargée du tourisme a re-mis les prix du concours “Fleurir laFrance” à la Maison des Sports deParçay-Meslay. Le concours at-tribue chaque année une série deprix (de 1 à 4) correspondant aulabel “Villes et Villages fleuris” etcontribue ainsi à promouvoir etencourager toutes les actions vi-sant au développement des es-paces verts et du cadre de vie.146 communes d’Indre-et-Loireont participé cette année à ceconcours. 210 particuliers ont par-ticipé cette année. Le Départe-ment d’Indre-et-Loire a décidé demettre en place dès l’année pro-chaine un prix spécial de Fleuris-sement de Printemps. Déjà exis-tant au niveau régional, il vise àinciter davantage encore au fleu-rissement et à l’embellissementdes communes tout au long del’année grâce aux plantationsde vivaces et d’arbustes.

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AGENDA

SportLe Tours volley-ballvise le titre

Après le château de Candépour le TFC, le prieuré pour leTVB. Les deux clubs phares du

département ont eu le droit aux hon-neurs dûs à leur rang. Le 8 octobre,l’équipe du Tours volley-ball a étéprésentée dans le cadre somptueux,le prieuré de Saint-Cosme à LaRiche. C’est dans cette magnifiquedemeure, propriété du Conseil gé-néral d’Indre-et-Loire, que les vol-leyeurs ont lancé leur saison 2009-2010. Une saison importante pour laformation tourangelle qui sera pré-sente sur tous les fronts: champion-nat, ligue des champions et coupede France.

Quatre favoris pour une placeLes hommes d’Éric Ngapeth, l’en-traîneur, veulent atteindre les som-mets en France et sur le vieux conti-nent. “On est un des quatre favorisdu championnat de France avecPoitiers, Paris et Tourcoing, reconnaîtJacques Bouhier, président du TVB.Mais cette année, on voudrait bienramener le titre à Tours. L’essentielpour nous c’est de se qualifier pourune coupe d’Europe pour la saison

prochaine donc ça passe par unbon résultat lors des play-offs à la finde la saison.”

Le Département partenaire du clubet des jeunesUne coupe d’Europe synonyme derentrées d’argent. Car la crise éco-nomique touche aussi les clubs spor-tifs. Heureusement, les partenaireshistoriques comme le Conseil géné-ral d’Indre-et-Loire sont présents poursoutenir le TVB. Pour cette saison, leDépartement maintient son soutienau club à hauteur de 200000 euros.Un investissement conséquent no-tamment en faveur des jeunes avecune aide de 15000 euros pour lecentre de formation. “Le TVB est unclub d’excellence, un des plusgrands clubs européens, rappelleClaude Roiron, Présidente du Conseilgénéral d’Indre-et-Loire. Il a su ras-sembler des entreprises autour deson équipe et fait de la formationdes jeunes de notre départementune priorité.” Le TVB a attaqué sasaison pied au plancher avec unesérie de victoires prometteuses. Toutle département savoure déjà.

Le club tourangeau a effectué sa présentation offi-cielle au Prieuré de Saint-Cosme avant d’attaquerla saison 2009-2010.

Toute l’équipe du Toursvolley-ball entoure la

Présidente ClaudeRoiron et Jean-Jacques

Place, délégué auxsports à la Ville de Tours.

Le Conseil généralsoutient le centre de

formation du TVB.

Calendrier10 novembre, Tours-Montpellier14 novembre, Poitiers-Tours28 novembre, Tours-Ajaccio6 décembre, Rennes-Tours

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AGENDA

DessinLa Paix s’expose à Maillé

ConcertLucien Dubuis triofeaturing Marc Ribot

Conçue par le dessinateur Plantu,cette initiative est née à New

York le 16 octobre 2006 au siège desNations Unies. Il s’agissait de réunirautour de l’ancien Secrétaire géné-ral de l’ONU Kofi Annan une quin-zaine de dessinateurs internationauxpour s’interroger sur le rôle du dessinde presse et montrer comment ilpeut contribuer à promouvoir la paix.Depuis, cette exposition parcourt lemonde. L’ensemble des auteurs de“Dessins pour la Paix” se sont enga-gés à promouvoir la Paix et la tolé-rance et à défendre la liberté d’ex-

pression, à travers leurs travaux. Cetart de caricature de presse est lisible,compréhensible par tout le monde,petits et grands, de toutes langues etcultures. Le dessin permet de fairepasser très rapidement un messagepercutant.L’exposition est composée d’unecinquantaine de dessins d’artistesvenant du monde entier.

Exposition à découvrir à la Maisondu Souvenir de Maillé du25 septembre au 31 décembre2009. Tél. : 02 47 65 24 89

Le samedi 28 novembre le PetitFaucheux reçoit Lucien Dubuis et

Marc Ribot: la rencontre entre le plusfou des saxophonistes jurassiens et leplus barré des guitaristes new-yor-kais! La jeune formation Lucien Du-buis trio a déjà à son actif de nom-breux concerts à travers le monde. Ily a quelques années sa route croisecelle du maître Marc Ribot. Cette

rencontre ne fut pas sans suite, l’im-mense guitariste a posé ses doigtsmagiques et virtuoses sur la musiqueinclassable du trio, devenu quar-tette.A voir et a écouterConcert au petit Faucheux à Tours.Samedi 28 novembre à 20h30.Tarifs: 6,10 et 14 euros.Renseignements au 0247386762.

FestivalLes langues en fêteà Tours

Les 5 et 6 décembre, Tours va setransformer en Tour de Babel. Le

festival des langues 2009 proposegratuitement au public des actionsde sensibilisation à 80 langues étran-gères! À travers des expositions, desconcerts, des danses du monde maisaussi des conférences débats, le pu-blic tourangeau pourra découvrir ou

redécouvrir des langues du mondemais aussi de cultures. Un bon moyende voyager et de se cultiver.Centre culturel des Halles à Tours,le samedi 5 et le dimanche6 décembre de 11h à 19h. Entréegratuite. Renseignements au0247612411 et surwww.linguafest37.com

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ThéâtreShakespeare

au Nouvel OlympiaAh l’amour… Un domaine que

William Shakespeare connaissaitcomme personne. L’auteur le pluscélèbre de Grande-Bretagne en afait des pièces sur cette matière fra-gile: le cœur. “Peines d’amours per-dues” est l’un de ces chefs-d'œuvre.Peines d’amour perdues (Love’s La-bour’s Lost) est une des premièrescomédies de William Shakespeare àla fin du XVIe siècle, à l’époque deRoméo et Juliette et du Songe d’une

nuit d’été.Gilles Bouillon a décidé de mettre enscène cette pièce dans le cadre dela programmation du Nouvel Olym-pia. Du 17 novembre au 10 décem-bre, elle tiendra le haut de l’affiche.À ne pas manquer.

Peines d’amours perdues auNouvel Olympia à Tours.Renseignements au 0247645050 etsur www.cdrttours.fr

L’association Nacel continue defaire son petit bonhomme de che-

min dans le Lochois. Nacel, c’est lesNouvelles Aspirations Culturelles enLochois. Une programmation richeet éclectique. Le 21 novembre, legroupe Zahya devrait transporter le

petit bourg de Genillé avec ses bal-lades.

Veillés, Zahya en concert à la salledes fêtes de Genilléle 21 novembre à 20h30.Renseignements au 0247922226.

Concert-théâtreConcert, théâtre

dans le Lochois

Che Malambo découvre l’Eu-rope. La compagnie Heyoka

Pampa Argentina offre une danserythmée, physique et impression-nante à la fois. Che Malambo est unballet énergétique, où s’exprimetoute la virtuosité de cette danse ty-pique d’Argentine aussi populaireque le tango.L’autre pays du Melting Pot, l’Argen-tine a accueilli des immigrés africains,

slaves, latins, anglo-saxons, mêlés auxautochtones. Dès le XIXe siècle, ils ontinventé cette manière si particulièreet fougueuse de danser. Treize dan-seurs, mi-hommes mi-chevaux créentune œuvre de fiction, symphonierythmique. Un spectacle intense, sen-suel et percutant.Che Malambo à l’espace Malrauxà Joué-lès-Tours. Le 20 novembreà 20h30. Tél. : 02 47 53 61 61.

DanseChe Malambo,

à l’espace Malraux

AGENDA

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CALENDRIER

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18 novembreet 2 décembre

Tours

20 novembre

Tours

22 novembre

Saint-Ouen

22 novembre

Joué-lès-Tours

28 novembre

Loches

12 décembre

Tours

13 décembre

Saint-Avertin

18 décembre

Saint-Pierre-des-Corps

CONFÉRENCE. Les “Mercredi de Thélème”L’Université François-Rabelais lance les mercredis de Thélème, le 18 novem-bre à 18 h 30. La prochaine conférence traitera du thème “Évolution etcomportement”. Le 2 décembre c’est “Darwin et évolution, 150 ansaprès…” qui sera étudié. “Les Mercredis de Thélème”, salle Thélème, 3, rue des Tanneurs à Tours. Entrée libre.

THÉÂTRE. “Écrire pour exister”Un spectacle pour entrer dans l'univers de Simone de Beauvoir à travers sesécrits autobiographiques. Mise en scène de Laure Mandraud. Avec LaureMandraud et Yannick Nedelec.. Écrire pour exister à la salle Invent'air, 86, bisrue Georges Courteline à Tours. Le 20 et 21 novembre à 20 h 30. Le 22 no-vembre à 18 h. Renseignements et réservations au 02 47 75 13 00.

MARIONNETTES. “My taylor is rich”Tous les dimanches, le théâtre Billenbois programme des spectacles à desti-nation du jeune public dans le nord du département. Le 22 novembre, le théâ-tre de marionnettes s’installera à Saint-Ouen les Vignes le temps d’une repré-sentation. Spectacle “My taylor is rich” à 17h Renseignements et réservationsau 0247244650.

HANDISPORT. Basket à Joué-lès-ToursLe 22 novembre, le handibasket sera à l’honneur à Joué-lès-Tours. Joué-lès-Tours affronte le club de Cergy-Pontoise (Val d’Oise) à l’occasion du cham-pionnat de France N2. Le seul club de handibasket de la région Centre à ceniveau espère attirer un public nombreux. Le spectacle lui sera garanti.Joué-lès-Tours-Cergy le dimanche 22 novembre à 15 h à la salle Archedu lude.

CORRIDA. 15e corrida de LochesLes semaines se suivent et se ressemblent pour les coureurs à pied. Après la cor-rida de Saint-Pierre des Corps, c’est au tour de Loches d’offrir une belle jour-née de course aux amateurs de running. Accessible à tout public (enfants etadultes), la corrida propose des courses de 900 mètres à 8,1 km.Corrida de Loches. Départs à partir de 14h30 avec le 900 m, 1,200 m,2,700 m et 8,1 km.

KAYAK. Compétition en… indoorDu Kayak en indoor, il fallait y penser. La deuxième édition du kayak indoor deTours se tient le 12 décembre au Palais des sports de Tours. Le principe est sim-ple: les kayakistes s’affrontent en parallèle mais sur des rameurs reliés à un or-dinateur. La pagaie devient un bâton relié à chaque extrémité à des capteurs.L’ordinateur donne son verdict à la fin de la course! Bluffant.Renseignements au Canoë-Kayak Club de Tours 5, avenue de Florence àTours. Tél. : 0247449266 mail : [email protected]

COURSE NATURE. 1er Bol d’airLa première édition du Bol d’air de Saint-Avertin devrait réunir tous les pas-sionnés de nature et de course à pied. Cette manifestation se déroule le 13 dé-cembre en pleine nature. Un vrai bol d’air pour les sportifs. Course pédestre surdes chemins. Renseignements : [email protected]

COURSE A PIED. La corrida “by night”Avant l’hiver, rien de tel qu’une petite course pour se dégourdir les jambes. Le18 décembre, la corrida de Saint-Pierre-des-Corps devrait rassembler 450 à500 amateurs de course à pied pour sa 16e édition. Une course de nuit pourles participants qui découvriront les rues de Saint-Pierre à travers trois bouclespour un parcours de 7 km. 16e Corrida de Saint-Pierre-des-Corps, le 18 dé-cembre. Renseignements par mail : [email protected]


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TRIBUNE LIBRE

Nous allons prochainement entrer dans la phase de discussion budgétaire, qui permettra de présenter les orientations fortes du Dépar-tement pour 2010. Depuis plus de deux mois, les élus du groupe de la majorité départementale se réunissent régulièrement pour étudier,avec les vice-présidents, toutes les économies réalisables afin de poursuivre, dans des circonstances exceptionnelles, la mise en œuvrede nos politiques en faveur de tous les Tourangeaux. Ces réunions sont l’occasion pour nous de dégager les priorités qui devront être lesnôtres en 2010. Nous allons bien évidemment agir toujours plus résolument en direction des personnes les plus fragiles en Indre-et-Loire,au travers de nos politiques sociales ambitieuses, car c’est là notre mission première. Mais nous voulons aussi continuer d’aménager leterritoire départemental de manière enfin cohérente et équitable, en n’oubliant personne et en exploitant tous nos atouts. Au-delà denos compétences obligatoires, nous devons pouvoir irriguer le tissu associatif si riche en Indre-et-Loire et particulièrement dynamisant pournotre département, être présents aux côtés de ceux qui animent la vie culturelle et sportive tourangelle, essentielle à l’épanouissementde chacun, créatrice d’emplois, et fortement attractive pour la Touraine. En supprimant la taxe professionnelle dès 2010, sans la com-penser réellement, la droite gouvernementale poursuit son œuvre d’étranglement des collectivités et son travail de casse du service pu-blic au niveau local comme au niveau national. À droite comme à gauche, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contre desréformes mal pensées, économiquement inefficaces et contraires à tout ce qui fait l’identité de notre pays. Pendant que la majorité pré-sidentielle mène une politique socialement et fiscalement injuste, dépense sans compter et dilapide notre bien commun, la majorité dé-partementale d’Indre-et-Loire, elle, fait en sorte que chaque euro dépensé soit un euro utile à la collectivité.Claude-Pierre ChauveauPrésident du groupe Un nouveau souffle pour la Touraine.

“Chaque euro dépensé est un euro utile ”Groupe de la majorité “Un nouveau souffle pour la Touraine”

Elles ont comme le nouveau souffle, fondu au premier rayon du soleil. Alors que l’hiver se profile à l’horizon il est bon de se prémunirde ses effets et particulièrement sur l’état de nos routes et les possibilités de déplacement par tous les temps sur un réseau importanttraversant les vallées et les forêts avec par endroit des déclivités importantes. Nous avions mis en place un service qui pouvait répondrevalablement et avec efficacité aux différentes situations de l’hiver: verglas, neige. Nous ne pouvions, compte tenu des courtes pé-riodes d’intempéries de notre Département, avoir un matériel important et onéreux pour un laps de temps qui ne pouvait en aucuncas justifier l’investissement nécessaire et, de ce fait, nous avions avec les entreprises du secteur privé, passé des conventions de miseà disposition de matériel pour répondre immédiatement à une brusque détérioration de la situation climatique. Ce plan hivernal,par secteurs bien définis et par priorité d’urgence suivant l’importance du trafic, devait permettre progressivement et sur l’ensem-ble du Département, à nos concitoyens de se déplacer. Mais en cas d’arrivée brutale de verglas et de neige, il fallait malgré tout,un temps de réactivité que nous avions essayé de rendre acceptable. Cela était possible, sans charges excessives pour le budget,grâce à l’appel au secteur privé et sans immobilisation de matériel excédentaire. Je suis inquiet de l’avenir de nos routes, artères del’économie tourangelle, quand je constate le manque flagrant des crédits d’entretien: bas-côtés laissés à l’abandon, grands chan-tiers retardés de quelques années ou purement passés aux oubliettes… Ce manque de lisibilité pour notre Département se fera sen-tir pendant plusieurs années et pénalisera le développement de notre économie et l’avenir de nos jeunes.Jean Savoie, Conseiller général de Sainte-Maure-de-Touraine

Où sont passées les Neiges d’Antan ? Groupe de l’opposition “Rassemblement pour la Touraine”

Finances départementales : à qui la faute ?Groupe “Libres à gauche”

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Au prétexte de simplifier le paysage administratif français, le gouvernement mène aujourd’hui une terrible offensive contre les départe-ments: transferts de compétences avec insuffisantes compensations financières, projets de suppression de la taxe professionnelle et desconseillers généraux, remplacés en 2014 par des conseillers territoriaux siégeant au département et à la Région. L’UMP veut ainsi reprendrela main sur les Conseils généraux et les Régions qui ont basculé à gauche en 2008. Déjà affaiblis par le recul des droits de mutations, lesdépartements font donc face à une situation très délicate. En Touraine, cela est d’autant plus grave que la politique menée par la ma-jorité a conduit à un étranglement budgétaire: en dépit de la hausse de 12 % des taux d’imposition 2009, l’épargne est en chute libreet l’endettement en forte hausse. En effet, les frais de fonctionnement n’ont pas été maîtrisés. Pourtant, le service public, auquel noussommes très attachés, n’est pas toujours synonyme de plus d’emplois publics. Rationnaliser les moyens, favoriser la polyvalence des per-sonnels sont des outils que la gauche se doit d’utiliser. Les aides aux entreprises ont été sacrifiées sur l’autel d’une idéologie de gauchedépassée, freinant les rentrées fiscales. Soutenir les entreprises et la création d’emplois aurait pourtant dû être une priorité de gauche, lechômage étant la première source d’inégalité, notamment dans les quartiers et les zones rurales défavorisés. Face à ce constat, notregroupe continuera à incarner une gauche moderne, luttant contre toute forme d’injustice sociale et territoriale.Philippe Le Breton, Président du groupe, Conseiller général de Joué SudMarie-Dominique Boisseau, Conseillère générale de Joué NordAlain Michel, Conseiller général de Ballan-Miré



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