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Prix de la PME de l’Année 2016 MAGAZINE SUPPLÉMENT DE IPM ADVERTISING AIDES&SERVICES AUX PME une initiative de La Libre Entreprise

Entreprendre Magazine / Aides aux PME

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Page 1: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

Prix de la PME de l’Année 2016

magazine

Supplément Deipm aDVeRtiSinG

aides&servicesAux PME

une initiativede La Libre Entreprise

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Est-ce dû à l’arrivée d’internet ? A l’émergence de l’e-commerce ? Des plateformes de mises en relation entre offre et demande ? A cette nouvelle capacité que nous avons, en deux ou trois clics, de correspondre avec un client ou un prospect à l’autre bout du monde ?

Toujours est-il qu’en 2016, le coût d’entrée pour entreprendre est peut-être plus abordable que jamais. Un ordinateur et une connexion internet, et c’est parti. Les risques financiers sont moins élevés. Tout un monde de « possibles » s’ouvre pour des milliers de consultants, indépendants, freelances, micro-entrepreneurs…

D’ici 2020, 50% des travailleurs aux Etats-Unis travailleront comme indépendants. Nos trois « témoins » étrangers – Madrid, Varsovie et Londres – confirment cette grande mutation de l’économie mondiale.

Etre son propre patron et créer son activité ? Notre dossier aiguille le «starter» dans sa démarche de création : infos, conseils, aides au financement... sont passés en revue. Mais quand on évoque l’aide et le soutien aux entreprises, une idée revient souvent dans les conversations : la mauvaise image de l’entreprise auprès du grand public. Pour contrecarrer cette mauvaise réputation, des entreprises optent pour une solution radicale, qui consiste à inviter la communauté qui les entoure lors d’événements style « portes ouvertes ». Ou en travaillant leur notoriété par des relations presse pensées et pertinentes. Notre dossier vous livre trucs et astuces pour réussir de tels projets.Et surtout, notre groupe de presse organise la Journée de la PME 2016. La dixième édition de cet événement exceptionnel aura lieu le 8 juin au Château-Ferme de Profondval dans le Brabant wallon. Un moment fort qui réunira près de 300 patrons et dirigeants de PME et qui aura pour thème … la transformation numérique des PME.

Il s’agit de désigner la PME de l’Année 2016 en Wallonie et à Bruxelles. Toutes les infos et explications nécessaires dans les pages qui suivent.

Ours

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Le visage et la forme de l’entrepreneuriat changent ? Changeons aussi !

êtrE sOn prOprE patrOn et créer son activité ..................................................04

stOp : entreprise : les 10 tabous ..............................06

L’EntrEprEnEuriat bELgE vu d’ailleurs .............................................................08

Quand le monde de l’entreprise soigne sOn imagE ..............................................................14

Entreprendre en 2016 faut-iL êtrE un gEEk ? ........................................16

rEchErchE modèle économique durable .........18

prix PME de l’Année 2016 ......................................20

prEssE Et pmE : Les 10 « questions fréquemment posées » ............28

Supplément paru danS la libre belgique et danS la dernière Heure/leS SportS – marS 2016

sommaire

IPM AD OPerAtIOnsdirecteur : Henry VIsArtrédaction : MADeleIne DeMbOur, PAul grOsjeAn et MArc eVerAertcontent manager : cOrIne lOOckx [email protected] prepreSS : fAbrIce lIben / pHotoS : © sHutterstOck

imprimé par ipm preSS print / editeur reSponSable : frAnçOIs le HODey / rue Des frAncs 79 – 1040 bruxelles - tél. : 02/211 31 44 – fAx : 02/211 28 20

IPM ADVertIsIng directeur : eMMAnuel DenIscommercialiSation : jOsé PIrOn - tél: +32 475 73 85 20.sAMuel leMPereur - tél: +32 498 76 63 43.

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magazineenTRePRenDRe

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Deux portails internet à consulter : La Wallonie a mis sur pied le portail « Infos-

Entreprises » (www.infos-entreprises.be) quirassemble, étape par étape, toutes les informa-tions et adresses utiles.

A Bruxelles, le site portail 1819.brussels dif-fuse de nombreuses informations, actuali-tés, ressources utiles et évènements entre-preneuriaux bruxellois. Trois outils y sont disponibles et offrent au visiteur la possibilité d’obtenir une information sur mesure :

- ‘MonBusinessPlan’ permet d’être guidé dans la réalisation d’un plan d’affaire en ligne.

- ‘Qui peut m’aider ?’ est un moteur de re-cherche renseignant les services bruxellois sus-ceptibles de répondre le mieux aux besoins du visiteur, à son profi l et à son type de projet.

- La rubrique ‘Aides’ rassemble en un seul et même endroit toutes les aides publiques et fi nancières disponibles à Bruxelles. Son mo-teur de recherche permet également de sélectionner les aides les plus appropriées aux attentes de l’entrepreneur.

D’autres organismes sont spécialisés dans la démarche globale de création d’activité : Les Guichets d’entreprise qui accom-

plissent les procédures et formalités néces-saires au lancement d’un commerce, d’une

activité indépendante ou d’une société : validation de l’accès à la profession, l’ins-cription à la Banque-Carrefour pour la TVA et le registre de commerce. Actuellement, il y a huit guichets d’entreprise agréés :Acerta, Enomia, Formalis, Partena, Securex, Ucm, Xerius et Zenito.

Les Centres européens d’Entreprise et d’Inno-vation (CEEI) qui ont pour missions la vali-dation d’une idée, l’hébergement de projet, l’élaboration de plan d’affaires, la mobilisation d’expertises, l’accès aux fi nancements et aux aides. Il y a sept CEEI en Wallonie (BEP, Cap In-nove, Héraclès, Cide-Socran, ID, Idelux, La Mai-son de l’Entreprise) et EEBIC à Bruxelles.

Relevons encore les Chambres de Commerce et d’Industrie, les intercommunales de déve-loppement économique, les fédérations secto-rielles et patronales…

Des mécanismes pour se lancerdans l’aventure : L’incubateur d’entreprise consiste à mettre

à disposition un espace pour héberger une nouvelle entreprise ainsi que des services et ressources divers ;

La bourse de préactivité est un incitant fi nan-cier de 12.500 euros pour le démarrage d’une entreprise basée sur une idée originale ;

Le micro-crédit permet de soutenir des petits projets d’investissement (moins de 25.000 euros) pour des TPE relevant du commerce de proximité, de l’artisanat... ;

La couveuse d’entreprises et la coopérative d’activités permettent au candidat entre-preneur de tester la viabilité économique de son projet sans prendre de risque fi nancier ni social grâce à un statut juridique transitoire (maintien des allocations sociales pour un chômeur) ;

Les Business Angels sont des investisseurs privés (chefs d’entreprise ou cadres de haut niveau) qui acceptent d’investir du capital à risque dans des entreprises nouvelles ;

Le chèque-formation à la création d’entreprise permet de payer une formation adaptée pen-dant l’étude préalable au lancement.

Infos, conseils, aides au fi nancement... divers services sont à la disposition du «starter» dans sa démarche de création.

ÊTRESON PROPRE PATRON

et créer son activité

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Le micro-crédit permet de soutenir des petits projets d’investissement (moins de 25.000 euros) pour des TPE relevant du commerce

La couveuse d’entreprises et la coopérative d’activités permettent au candidat entre-preneur de tester la viabilité économique de

social grâce à un statut juridique transitoire (maintien des allocations sociales pour un

qui acceptent d’investir du capital à risque

Le chèque-formation à la création d’entreprise permet de payer une formation adaptée pen-

Si votre entreprise est déjà établie, des aides existent pour vous aiderà la développer : La Wallonie accorde différents incitants pour les

entreprises qui réalisent un programme d’inves-tissement, comme la prime à l’investissement, l’exonération du précompte immobilier ou encore la bourse innovation de 12.500 euros.D’autres aides sont également accordées :prime à l’emploi, prime aux services de conseil, prime à la qualité, prime pour la création d’un site e-business et pour le re-cours à un “ Rentic ” c’est-à-dire un respon-sable du projet d’intégration de l’e-business dans l’entreprise, prime à la restructuration...Des aides spécifi ques sont également prévues dans divers domaines : trans-port fl uvial, protection de l’environne-ment, utilisation durable de l’énergie...Pour obtenir une vue d’ensemble des aides disponibles, la banque de données MIDAS est consultable en ligne. Elle reprend toutes les aides disponibles (plus de 250) en Wallonie, quel que soit le niveau de pouvoir (Etat fédé-ral, Région wallonne…) qui l’accorde et quel que soit l’objet de cette aide (investissement, engagement de personnel…).

A Bruxelles, les entrepreneurs peuvent béné-fi cier, de manière générale, de quatre types d’aides publiques. Parmi les soutiens les plus fréquemment utilisés, on retient :

- Les subsides tels que les aides de préacti-vité, les aides aux investissements, les aides à l’exportation et les aides de soutien à la recherche et l’innovation ;

- Les fi nancements tels que les solutions proposées par le groupe fi nance.brussels, notamment via les interventions de Brupart et Brustart ;

- Les incitants fi scaux tels que l’exonération du précompte professionnel pour les star-ters ou la dispense partielle de versement du précompte professionnel sur les rémuné-rations des chercheurs.

- Les incitants parafi scaux tels que les aides à l’emploi et, plus spécifi quement, la réduc-tion des cotisations patronales pour les sixpremiers engagements.

A BRUXELLES, LE PORTAIL 1819Le 1819 est le service régional d’information et d’orientation pour les entrepreneurs bruxellois. Des conseillers répondent, par téléphone et par e-mail, à toutes les questions que se posent les starters et dirigeants d’entreprise.Ce service connait une notoriété croissante puisque près de 5 000 entrepreneurs y ont fait appel en 2015, soit une hausse de 26% par rapport à l’année précédente. Pour compléter sa mission, le 1819 organise régulièrement des séances d’information sur la création d’entreprise. En 2015, plus de 550 entrepreneurs ont ainsi été informés des outils existants à Bruxelles pour faciliter leur lancement (services de conseils et aides publiques).

En Wallonie,le grandchambardement

PETIT DICO DEL’ÉCONOMIE MODERNE

CLUSTER :regroupement de plusieurs entreprises, avec la participation éventuelle d’institutions universitaires, de centres de recherche ou de centres de formation dont le mode d’organisation du système productif se caractérise par une vision de développement commune.

PME :la moyenne entreprise emploie de50 à 250 travailleurs ; la petite entreprise emploie de 10 à 50 travailleurs.

PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ : regroupement d’entreprises autour d’un domaine économique porteur. Ces entreprises, en lien avec des unités de recherche et de formation, unissent leurs compétences et leurs ressources afi n d’augmenter ensemble leur capacité d’innovation, de production et de service.

TPE OU MICRO-ENTREPRISE :la très petite entreprise emploiemoins de 10 travailleurs.

START UP :entreprise en démarrage.

SPIN-OFF :entreprise qui valorise la recherche d’un laboratoire universitaire ou public par la création d’une nouvelle entité de production.

SPIN-OUT :entreprise qui valorise sa propre recherche par la création d’une nouvelle entité.

Source : Wallonie Mode d’emploi, SPW Editions

L’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation gère trois aides directes : les bourses de préactivité, les bourses innovation et les chèques technologiques. Début 2017, ces dispositifs devraient quitter le giron de l’AEI pour celui de la Direction Opérationnelle de l’Economie, de l’Emploi et de la Recherche, mieux connue sous l’intitulé DGO6. Le dispositif de chèques technologiques s’est clôturé à l’épuisement complet de l’enveloppe budgétaire réservée dans le courant du deuxième trimestre 2015. Bonne nouvelle : il semblerait que ces chèques seront réactivés dès le mois d’avril prochain. La PME bénéfi ciaire les utilisait pour payer des prestations de nature technologique réalisées par un centre de recherche. En sept ans, 738 entreprises différentes ont bénéfi cié de ces chèques technologiques (pour 1 635 dossiers recevables).

On parle également du lancement de chèques Propriété Intellectuelle en avril prochain. Affaire à suivre…Les bourses de préactivité, quant à elles, ont permis à 1040 porteurs de projet d’être épaulés par des personnes compétentes pour vérifi er la faisabilité de leur projet de création d’entreprise.

Dans le même temps, plus de 380 entreprises ont obtenu une bourse innovation afi n de développer un projet qui porte sur une démarche créative dans le but d’apporter une valeur ajoutée, soit en aboutissant à la création de nouveaux produits ou services, soit en apportant une différenciation signifi cative aux produits ou aux services.

www.aei.be

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1LES SALAIRES DES COLLÈGUES

En Belgique, parler de son salaire avec un collègue reste un tabou. Vous gagnez tou-jours trop ou trop peu selon les points de vue. Le tabou du salaire, c’est l’une des raisons du succès des voitures de société. Bien sûr, il y a les aspects fi scaux. Mais la cylindrée, la marque, etc. sont une façon de montrer aux autres l’estime que l’entreprise vous porte sans parler directement d’argent.

2HARCÈLEMENT SEXUEL ET/OU MORALLes gens ont souvent honte d’être victime de harcèlement sexuel et n’en parlent pas facile-ment. Le harcèlement sexuel est aussi un tabou pour la hiérarchie qui se sent gênée que cela se passe au sein de ses équipes. La personne qui souffre de harcèlement moral tire rarement la sonnette d’alarme car elle craint souvent que cela n’aggrave encore la situation.

3ALCOOLISME

Il est diffi cile de parler de sa consommation abusive d’alcool ou de celle d’un collègue.Or, on ne peut aider un alcoolique que s’il prend conscience de son problème. De nom-breuses sociétés ont donc mis sur pied une po-litique de traitement des assuétudes compre-nant des actions concrètes et discrètes pour les collaborateurs et la hiérarchie. Cela reste néanmoins une vérité qui dérange fortement.

4ECHEC DANS UNE PRESTATION

Tout le monde commet des erreurs, y com-pris les meilleurs. Le fait d’en parler reste cependant clairement un tabou. Ceci est lié à l’image sociale : cela ne se fait pas de montrer ses faiblesses.

5PROMOTIONS ET PRIMES AU MÉRITE

Chaque année, des collaborateurs reçoivent une promotion en fonction de leurs prestations et de l’évaluation qui en est faite. Les Res-sources Humaines taisent leurs noms car elles considèrent, sauf exception pour des cadres dont la promotion a un large impact, que ces promotions font partie de la vie privée. Si un collaborateur veut partager de bonnes nou-velles avec un collègue, c’est son propre choix.

6SITUATION PRIVÉE DIFFICILE

Nous passons une grande partie de notre temps au travail. Il est donc logique que l’on y parle parfois de sa vie privée, mais ces informa-tions peuvent être utilisées abusivement ou sus-citer la malveillance. C’est pourquoi un grand nombre de personnes préfèrent rester sur leurs gardes et garder le silence lorsque la vie privée dérape ou présente d’importantes diffi cultés.

7CONVICTIONS POLITIQUES/RELIGIEUSESExprimer de manière claire ses convictions religieuses et politiques peut entraîner des tensions et diviser sérieusement les équipes. Ce qui peut être évoqué hors de l’entreprise ne peut l’être dans ses murs : il s’agit d’un monde clos, où l’on est contraint de cohabi-ter et même de collaborer, par-delà les diffé-rences. Briser le silence, c’est risquer de créer l’impossibilité de travailler ensemble.

8LICENCIEMENTS

Alors que l’arrivée des nouveaux collabora-teurs fait l’objet d’une information régulière, exactement comme les mariages ou les dé-cès, les licenciements par contre suscitent un silence de plomb.

9PENCHANTS SEXUELS

L’image idéale et fantasmée de personnes vi-vant dans une situation familiale traditionnelle a la vie dure en entreprise. Les personnes qui ne correspondent pas à ce mythe sont consi-dérées comme différentes sinon déviantes. Malgré les efforts innombrables en faveur de la diversité, le tabou persiste et entraîne d’in-nombrables travailleurs à cacher leur situation réelle pour éviter le malaise ou l’exclusion.

10ENTRETIENS D’ÉVALUATION

Certains collaborateurs ressentent un malaise lorsqu’ils devinent qu’un collègue a eu un meilleur score qu’eux. Mais ils n’osent pas en parler ouvertement. C’est un tabous les plus tenaces, d’autant plus dommage qu’il touche un des sujets majeurs de démotivation et d’insatisfaction dans l’entreprise : le sentiment d’iniquité.

ARGENT, SEXE, ALCOOL, STRESS… HÉ OUI, IL Y A DES SUJETS DONTON NE PARLE PAS EN ENTREPRISE ! CE DOSSIER A DÉCIDÉ D’EN PARLER…

ENTREPRISE : LES 10 TABOUS

CET ARTICLE VOUS A INTERPELLÉ ? Il a été rédigé par Christine Donjean,

présidente de l’ABCi, Association belge de la Communication interne. L’idée de cet

article revient aux rédacteurs du magazine interne d’une grande banque belge.

Plus d’infos ? www.abci.org.

COMME DANS LES DÎNERS DE FAMILLE…Exactement comme dans les dîners de famille, il est malvenu d’évoquer sur les lieux de travail les sujets qui fâchent et qui divisent. La famille et l’entreprise sont des lieux clos, des lieux qui fonctionnent selon des règles non explicites mais que chacun connait et évite de transgresser.

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Implantée dans le bel écrin de la citadelle namuroise, la PME Aedes propose au quotidien des produits aux courtiers en assurances qui sortent des sentiers battus. Assurance automobile facturée selon le profi l du conducteur et non sur celui de la voiture, assurance habitation sans règle proportionnelle, assurance pour vélos… La société a, au fi l des années, réussi à se forger une solide réputation en fournissant des réponses simples, effi caces, attractives et conformes aux attentes des particuliers. « Notre concept repose sur l’idée d’être différent. Nos services sont à la hauteur de cette promesse :transparence totale dans la gestion de nos dossiers, suivi en ligne 24h/24 pour les courtiers qui le souhaitent, délais de réaction et de traitement extrêmement courts et nos produits tels que la P40, la P50 ou encore la Pvélo connaissent un beau succès sur le marché», indique Thierry Ronvaux, Administrateur délégué d’Aedes. « C’est cette attitude novatrice qui fait que nous connaissons une croissance à 2 chiffres depuis quelques années. Notre communication décalée, créative, teintée d’humour renforce cette image d’innovateur d’assurances. »

L’humain au cœur des préoccupationsActif dans le monde des assurances depuis plus d’une trentaine d’années, Thierry Ronvaux a créé sa propre entreprise en toute connaissance de cause. « Ici, on dit souvent que nous sommes une épicerie de luxe », glisse-t-il avec un sourire, « parce que l’humain est au cœur de nos préoccupations. Nous offrons de ce fait un traitement des sinistres totalement transparent à nos clients (dans les 48h) et ne recevons aucune plainte de leur part pour une absence de réponse, un paiement effectué en retard… Cette réactivité mais aussi notre organisation extrêmement professionnelle et pointue nous a valu d’être la première société belge du secteur de l’assurance à obtenir la certifi cation ISAE qui garantit l’existence de procédures qualitatives et pertinentes. »

La direction est aussi très attentive à ce que ses employés travaillent dans de bonnes conditions et veille à leur garantir un bien-être au quotidien. « Chez Aedes, s’occuper du potager bio, faire une heure de sport à la salle de gym ou aller au sauna après une réunion est vu comme positif et correspond à du temps de travail. Nous bénéfi cions aussi de l’encadrement d’un coach sportif qui nous entraîne chaque année – dans le respect de

notre corps - à faire un 4000m dans les Alpes françaises ou suisses. Le team building est une donc activité journalière dans notre société et ne se résume pas à un moment fort par an. »Au-delà du sport et du bien-être général, les salariés d’Aedes s’impliquent dans des projets à dimension sociale qui donnent du sens à leur quotidien. « Une partie de nos bénéfi ces permet de fi nancer des projets qui nous tiennent particulièrement à cœur, comme la mise en place d’un hôpital mobile à Katmandou par l’orthopédiste Pierre Soete. Nous avons créé un site Internet pour son ONG Nepal Mountain Mobile Hospital qui a généré beaucoup de dons suite au tremblement de terre de mai 2015. Cet investissement fi nancier, c’est aussi une manière de montrer à nos clients que nous utilisons l’argent qu’ils nous versent à bon escient. »

Lauréat du prix de la communication en 2015, Aedes s‘efforce jour après jour de produire un discours qui prête à rire ou du moins à sourire aux professionnels du domaine. « Notre créativité s’exprime aussi par ce biais où nous avons recours à des jeux de mots, des anecdotes. Les professionnels du secteur sont d’ailleurs friands de recevoir ce type de publications qui démontrent qu’on peut proposer des produits extrêmement sérieux, des services d’une très grande qualité tout en apportant cette touche innovante qui nous correspond pleinement. »

Aedes3 Route des Canons à 5000 Namur

Tél : +32 81 74 68 46

[email protected]

www.aedessa.be

Active depuis 18 ans dans le secteur des assurances, Aedes fait fi gure d’avant-gardiste dans un domaine souvent perçu comme sérieux et rigide. Communication décalée, produits audacieux et équipe ouverte sur le monde sont les grandes caractéristiquesde cette PME basée sur les hauteurs de la Citadelle de Namur. Découverte.

AEDES, l’assurance novatrice et audacieuseque vous cherchiez !

Un assureur qui soigne ses clients, son service ?Un assureur qui investit dans le social, dans l’humanitaire, dans le bien-être

de ses employés ?Un assureur sans astérisque, transparent, réactif ?

Mon œil !!!

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Vous, il est grand temps que vous parliez d’Aedes

à votre courtier !

Innovateur d’assurances et PME de l’année 2015.

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Page 8: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

L’ENTREPRENEURIAT BELGE VU D’AILLEURS Ensemble, Xavier, Frédéric et Pierre cumulent plus de 70 années d’expérience à l’international. Ils ont bourlingué un peu partout dans le monde avant de s’établir dans une grande ville européenne. Nous avons sollicité leur avis. Quelles sont les grandes différences de mentalité entrepreneuriales entre la Belgique et leur pays de résidence ? Quels sont les dispositifs locaux d’aide ou soutien aux entreprises qu’ils jugent intéressants et qui n’existeraient pas en Belgique ?

En direct de Madrid, Londres et Varsovie

ICI MADRID, XAVIER BONHOMME

Qui êtes-vous ?En Espagne depuis 27 ans, je travaille comme Product Marketing Manager pour Philips Lighting, section (Business group) Consumer Luminaires. Mon objectif est de développer la gamme de produits disponibles de manière rentable dans les divers segments de marché en Espagne et au Portugal. Les transformations technologiques nous posent sans arrêts de nouveaux défi s : le Led transforme complètement notre rapport à la lumière vu qu’il permet la connectivité et la gestion de la lumière par un dispositif mobile et ses innumérables app’s; le développement d’internet nous ouvre de nouvelles opportunités de promotion (réseaux sociaux par exemple) et de ventes (on line).

Votre avis sur le soutien aux entreprises en Espagne ? À ma connaissance, l’Espagne est moins développée que la Belgique en ce qui concerne les aides aux entreprises. C’est principalement pour l’embauche (jeunes, chômeurs de longue durée, seniors...) et la formation que les aides sont proposées.

Quelles sont les grandes différences de mentalité entrepreneuriales entre la Belgique et l’Espagne ?Les mentalités sont différentes, mais c’est surtout palpable entre les grandes et les petites entreprises, et aussi entre le nord et le sud de l’Espagne. En Espagne, les différences sont plus grandes à tous niveaux, mais principalement entre riches et pauvres :les gens aisés ont accès à une formation de qualité, ce qui leur permet de créer des relations sociales et professionnelles de bon niveau et donc de créer aussi des businesses performants et innovateurs. Les seconds

(la grande majorité) ont peu d’opportunités, certainement beaucoup moins qu’en Belgique. Leurs emplois (quand ils en ont) sont donc beaucoup moins intéressants, et les entreprises

de bas niveau.Les mentalités des uns sont la recherche de l’excellence, le développement constant, celles des autres d’arriver à payer leurs remboursements fi n du mois,… coûte que coûte.Et pour terminer, j’ajouterais, et ce n’est pas une surprise :l’Espagnol aime papoter autour d’une table ou un verre à la main ! C’est aussi un moment important pour négocier, ou même conclure un business.

Quels conseils à un jeune de 20 ans : la Belgique ou l’Espagne ?S’il existe une opportunité de s’introduire dans une société performante, l’Espagne est un pays très différent, et donc très enrichissant. Le chômage des jeunes dépasse dans certaines régions 50%, donc se lancer à l’aventure est assez risqué !

Xavier Bonhomme,

» Etabli en Espagne depuis 1989

» Product Marketing Manager pour Philips Lighting

“ L’Espagne est un pays très différent de la Belgique, et donc très enrichissant pour y faire une carrière

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Page 9: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

Olivier Devroye et Xavier Gorgemans s’en souviendront toute leur vie. Lorsqu’avec Paul Pirard, ils reprennent Trane Belgium à l’été 2014, environ 30% du chiffre d’affaires de l’entreprise était réalisé en Irak et en Lybie, pour 70% en Belgique et au Luxembourg. Quelques mois plus tard, vu l’évolution politique, les marchés irakiens et libyens tombent à zéro.

Il a fallu se retrousser les manches !Trane Belgium, dont le métier est de répondre aux besoins de froid, de chaud et de traitement de l’air de grands immeubles ou d’un process industriel, est en fait une franchise d’un groupe américain. Elle dispose d’un droit d’exclusivité sur quatres marchés : la Belgique, le Luxembourg, la Lybie et l’Irak. « Suite à la perte des commandes pour ces deux pays, il a fallu se retrousser les manches », raconte Xavier Gorgemans. Un défi bien relevé, puisque le chiffre d’affaires 2015 dépasse les 17 millions d’euros sur deux territoires, pour moins de 16 millions d’euros réalisés en 2014 sur quatre territoires.Pour « booster » le marché belge, les repreneurs ont notamment mis l’accent sur la fourniture de services annexes sur des équipements déjà existants, notamment pour des clients tels que Glaxo SmithKline, UCB, Baxter... « Le service (réparation, maintenance, optimalisation et refroidissement temporaire) représente un portefeuille important, environ 25% du chiffre d’affaires », détaille Olivier Devroye. Et début mars 2016, un coup d’accélérateur a été donné au territoire luxembourgeois avec l’ouverture d’une entité au Grand-Duché.

Pas mal pour une PMEde 35 personnes !Un autre élément de stratégie consiste aussi à davantage communiquer. « En tant que fournisseur de machines frigorifiques ou de centrales de traitement d’air, nos interlocuteurs sont souvent des bureaux d’étude, rarement le client final. Encore moins le grand public. Résultat : on ne nous connaît pas. Pourtant, nous avons de très belles réalisations à notre actif », fait remarquer Xavier Gorgemans.Parmi ces réalisations emblématiques, relevons la Galerie de la Toison d’Or, le siège du Conseil européen, les nouveaux bâtiments de l’Otan, le nouvel hôpital du Chirec à Bruxelles… Les équipements Trane sont également présents dans sept des dix plus hautes tours du pays, telles que la MG Tower à Gand ou la Tour Paradis à Liège. Trane Belgium compte 35 collaborateurs et agit dans un esprit 100% PME. Une équipe d’une dizaine d’ingénieurs assure la vente d’équipements. « Avec la multiplication des constructions passives et basse énergie, nous sommes sollicités pour des performances ultra exigeantes de traitement de l’air. Exemple : le bâtiment AXA Treurenberg couronné par les MIPIM Awards 2016 dans la catégorie «projet écologique le plus innovant», et dont les performances annuelles sont trois fois supérieures à celle d’un bâtiment passif traditionnel », expose Xavier Gorgemans. A côté de la vente proprement dite, le département service reprenant entre autres 12 techniciens frigoristes pouvant répondre en moins de 24 heures à tout problème ou toute demande. Le reste de l’équipe Trane assure les parties logistiques, administratives et financières.

TRANEAvenue Tedesco 7

1160 Bruxelles

Tél : +32 (0)2 672 23 73

[email protected]

www.tranebelgium.com

En août 2014, un trio reprenait Trane Belgium.Dix-huit mois plus tard, l’opération semble en bonne voie.

TRANE BElgium : une transmission réussie !

www.tranebelgium.com

Trane Belgium, 35 ans de présence

1981 : création de la franchise Trane en Belgique, avec exclusivité de vente sur 4 territoires (Belgique, Luxembourg, Irak, Lybie)

1990–2010 : malgré l’instabilité politique sur le Moyen-Orient et les difficultés économiques sur le marché européen, Trane Belgium consolide sa présence.

2010–2014 : A.Renauld, administrateur délégué et actionnaire principal, décède en 2010. La famille Renauld, ainsi que Paul Pirard, avec les cadres et le personnel, mettent en place une nouvelle structure qui répondra aux nouvelles exigences du marché.

2014 : reprise par Xavier Gorgemans, Olivier Devroye et Paul Pirard.

2016 : ouverture d’une entité au Luxembourg. Recentrage commercial sur la Belgique et le Luxembourg. Chiffre d’affaires en croissance malgré ce recentrage.

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Qui êtes-vous ?Je suis responsable de toutes nos activités de conseil en risk management en Europe et aux Etats Unis. Au-delà de cette responsabilité fonctionnelle, je suis également CEO pour toutes les activités du Groupe Reply dans le Benelux et en France. Ce qui fait de moi un « addict » de l’Eurostar étant domicilié à Londres... Nos activités sont extrêmement variées, du conseil en gestion des risques à la cybersécurité, en passant par le numérique et le mobile banking ou encore la gestion des paiements. Nous avons parmi nos clients de nombreuses banques et institutions fi nancières de premier plan et, en pleine croissance, nous étendons notre couverture géographique. Nous avons par exemple ouvert le bureau Reply Paris en 2014 après avoir ouvert Amsterdam, Bruxelles et Luxembourg au cours des quatre dernières années.Auparavant, j’ai beaucoup travaillé à l’étranger :au Luxembourg pour Arthur Andersen, au Vietnam et aux Etats-Unis pour Ernst & Young ou encore à Washington pour la Banque Mondiale.Je me suis établi à Londres en 2007, lorsque j’ai offi ciellement créé, avec trois associés, le cabinet Avantage, un cabinet de conseil

spécialisé en risk management. Cette société a par la suite été rachetée par le Groupe Reply, mon employeur actuel.

Votre avis sur le soutien aux entreprises en Grande-Bretagne ?Sans être un spécialiste de ce type de questions, je pense que le rôle de l’Etat dans le processus économique est vu de manière différente au Royaume-Uni. Contrairement à la Belgique, les aides directes et, de manière générale, les subsides sont beaucoup moins fréquents et moins importants. Le gouvernement et les élus cherchent avant tout à créer et à maintenir un cadre législatif et un environnement économique favorable au développement du secteur privé. Il appartient

ensuite aux sociétés de se développer au mieux de leurs possibilités dans ce cadre. De manière générale, mon expérience tend à indiquer que les réglementations sont généralement plus fl exibles et le système fi scal est plus favorable aux entrepreneurs, start-ups et indépendants. Il est par exemple très facile de créer une entreprise en Grande-Bretagne :le capital de départ est

symbolique et la structure juridique peut être créée en quelques heures à peine.

Quelles sont les grandes différences de mentalité entrepreneuriales entre la Belgique et la Grande-Bretagne ?L’esprit d’entreprise est très développé en Grande-Bretagne. Il n’est pas rare de voir des jeunes sortir du secondaire lancer leur propre business, sans diplôme du supérieur.

On n’observe pas ici une aversion au risque. L’échec, s’il se présente, est considéré comme faisant partie de l’apprentissage, et non comme quelque chose dont il faut avoir honte. Un entrepreneur qui ferait faillite n’hésitera pas à créer une nouvelle entreprise.

J’ai pu rencontrer des jeunes avec le même esprit et appétit en Belgique ; c’est une très bonne chose! Néanmoins, j’ai parfois l’impression que la démarche entrepreneuriale est plus compliquée en Belgique qu’elle ne l’est au Royaume-Uni.

Un conseil à un jeune de 20 ans ?Je pense qu’il est très important d’avoir une carrière internationale. Une expérience à l’étranger est un plus sur le CV. Une carrière internationale permet d’élargir ses horizons, de rencontrer d’autres cultures, de découvrir d’autres manières de penser et de travailler, mais aussi de mieux gérer les relations avec des clients qui eux-mêmes viennent de différents horizons. Chez Reply par exemple, nous avons créé des programmes permettant à nos consultants de travailler à l’étranger pendant 6 mois à un an et à nos jeunes recrues de faire des stages dans différentes banques, locales ou étrangères. On l’a fait dans un objectif d’ouverture, mais aussi pour attirer des candidats à haut potentiel. Nous sommes une société en pleine croissance (de 6 personnes en 1996 à 5.100 personnes en 2016) et nous sommes toujours à la recherche de nouveaux talents. Que ce soit pour des opportunités d’emploi dans le Risk Management, dans la Cyber Security ou encore dans le Digital, j’invite les lecteurs expérimentés ou non à nous contacter ([email protected]).

Frédéric Gielen,

» Etabli à Londres depuis 2007

» Executive Partner au sein du Groupepan-européen Reply

“ L’esprit d’entrepriseest très développé en Grande-Bretagne

ICI LONDRES, FRÉDÉRIC GIELEN

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Spécialisée dans la livraison de fruits et légumes bio, locaux et de saison aux écoles, entreprises et particuliers, Fresho fait aujourd’hui fi gure de leader dans son domaine. Des corbeilles de fruits, paniers de légumes, potages et jus, tous bio, qui font aujourd’hui partie de ses produits de prédilection. Cap sur cette PME dynamique qui a le vent en poupe à l’heure où le grand public prend conscience que la santé passe en grande partie par notre assiette.

FRESHO le spécialiste de la livraisonde fruits et légumes bio

Depuis 2010, la PME Fresho, basée à Wanfercée-Baulet (Hainaut) livre chaque semaine à plus de 300 écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles des fruits biologiques, locaux et de saison. Forte de cette expérience, la société a par la suite souhaité diversifi er ses services en proposant aux entreprises de leur fournir des paniers de fruits ou de légumes du même acabit. « Nous répondons par ce biais à une forte demande de fournir des fruits bio de chez nous, parfois peu connus, de qualité et savoureux, aux entreprises de nos régions », indique Nicolas Luburic, responsable développement chez Fresho.« Nous livrons dans toute la Wallonie et étendrons dès le mois d’avril prochain nos services à la Région de Bruxelles-Capitale », témoigne celui dont l’entreprise est certifi ée bio par Certisys, un organisme indépendant de contrôle. Pommes, poires, prunes, noix, fraises et framboises - lorsque la saison s’y prête - font donc partie des quelques productions qu’achemine chaque semaine l’entreprise Fresho à sa clientèle. « En plus des écoliers, nous considérons que les sociétés et leurs employés ont aussi le droit d’avoir des fruits riches en goût, locaux, et ce tout au fi l du calendrier, et pas forcément des fruits qui viennent de l’autre bout du monde et qui ont été cultivés dans des conditions que nous ne connaissons pas toujours ou qui sont peu respectueuses de l’être humain comme de la nature », annonce Paul Ghislain, gérant de Fresho.

Valoriser notre terroirTransparence, qualité, diversité et mise en avant des talents à l’échelle locale. Tel est donc le leitmotiv de Fresho dans sa démarche au quotidien. « Hormis les produits de notre terroir, nous souhaitons également faire vivre l’économie locale et valoriser les agriculteurs qui sont eux aussi à leur manière des entrepreneurs »,poursuit Nicolas Luburic. Afin d’offrir un choix aussi divers que possible, Fresho complète la production wallonne avec des produits bio européens, tout en veillant à l’empreinte écologique la plus faible. Dans chaque corbeille livrée, les employés de la PME veillent à joindre une fiche explicative stipulant la provenance de chaque produit (nom, origines, producteur…) mais aussi une série d’informations originales sur celui-ci.« On peut très bien y mentionner l’une ou l’autre anecdote sur le producteur, sur le fruit en tant que tel, mais aussi la manière dont il est conseillé de le consommer. On essaie à chaque fois d’être le plus ludique possible et de faire découvrir des variétés qui sont peu voire pas connues du grand public. »Travaillant en direct avec des producteurs hennuyers, namurois, liégeois ou encore brabançons, Fresho met un point d’honneur à rémunérer convenablement ses fournisseurs et ne négocient de ce fait aucun prix avec eux.

« Nous payons le prix qu’ils nous demandent pour la marchandise fournie car nous savons que leurs pratiques sont respectueuses de la terre, de l’environnement, et que nous participons de ce fait à l’instauration d’un commerce équitable local», ajoute M. Luburic.

Un service sans engagementet 100% déductibleLes corbeilles de fruits proposées par Fresho sont disponibles en différentes tailles (3, 5,7 kg) et sont livrables une fois par semaine ou toutes les deux semaines et ce sans engagement (voir modalités sur le site Internet). La PME propose aussi des paniers de légumes, des jus et des potages qui peuvent être déposés directement sur le lieu de travail des employés. « C’est une formule très pratique pour que les salariés aient de bons légumes à cuisiner chez eux mais aussi une manière effi cace d’avoir des soupes de qualité au bureau, plutôt que des potages déshydratés qui ne contiennent bien souvent que 5% de légumes », indique le responsable chargé du développement. Déductibles à 100% par les entreprises, les paniers, jus et potages Fresho feront sans nul doute fureur auprès de vos employés mais aussi de vos clients lors d’une réunion. Pensez-y !

FreshoTél : 071 48 68 48

Email : [email protected]

www.fresho.be

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Qui êtes-vous ?Après 27 ans d’expatriation et neuf postes pour la société Nestlé, nous avons décidé avec mon épouse de poser nos valises en Pologne. J’ai eu l’occasion de remplir plusieurs postes de Direction Générale durant 18 ans.En Pologne, j’étais président et directeur général pour la Pologne et les pays baltes. Nestlé en Pologne réalise approximativement 1 million d’euros de chiffre d’affaires avec 10 usines et plus de 5.200 employés.Aujourd’hui, j’ai ouvert mon cabinet de conseil, j’ai également accepté trois mandats d’administrateur; un mandat au sein de la société Belge Van Genechten, un deuxième dans une agence de publicité sur Paris nommée WNP et enfi n au sein d’une chaine de supermarchés en Pologne. En complément, je

coache des jeunes entrepreneurs et je travaille en étroite relation avec l’écosystème des startups de Varsovie.

Votre avis sur le soutienaux entreprises en Pologne ? L’écosystème autour des startups en Pologne est bien structuré et il me semble mieux organisé qu’en Belgique. En complément, la Pologne bénéfi ce encore pour les cinq prochaines années du programme d’aide européen qui contribue à l’accélération du développement du pays. Plus spécifi quement, les jeunes entrepreneurs peuvent bénéfi cier de fi nancement de l’Union européenne pour le lancement de leur jeune entreprise sous la forme de “seed capital”.

Quelles sont les grandes différences de mentalité entrepreneuriales entre la Belgique et la Pologne ?Les Polonais sont bien formés, bien éduqués et cultivés. La mémoire vivante d’une époque diffi cile est encore très présente. Ils sont

travailleurs, engagés et ils ont une attitude positive. Ils travaillent pour un futur meilleur.L’état d’esprit, la qualité des hommes et des femmes bien formés, l’engagement au travail et la compétitivité salariale sont de grands atouts. En complément, le marché a encore de grandes réserves de croissance par rapport à la moyenne des autres pays européens.

Un conseil à un jeunede 20 ans ?L’important, c’est de faire la différence, d’être positif et d’aller de l’avant. Il est tout à fait possible de réussir en Belgique. Toutefois, la Pologne offre plus d’opportunités. De plus, travailler dans un pays étranger oblige à sortir de sa zone de confort et cela nécessite courage et volonté. Ceux qui partent à l’étranger font preuve de courage et les épreuves qu’ils vont surmonter vont les renforcer.

Les différences culturelles vont également affûter leur curiosité et les rendre plus créatifs.

Pierre Detry,

» Etabli à Varsovie depuis 2011

» A ouvert son propre cabinet de conseil, après avoir été Président et CEOde Nestlé Pologne

“ Travailler dans un pays étranger oblige à sortir de sa zone de confort

Merci à HEC Liègepour la mise en relation avec ces professionnels

belges expatriés

ICI VARSOVIE, PIERRE DETRY

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Dix entreprises animées par une passion commune : le bois.Des pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et les pays scandinaves ont une longueur d’avance dans le domaine de la construction en bois. Chez nous, le phénomène est encore récent. Mais les mentalités commencent à évoluer. « C’est pour pouvoir assumer ce genre de construction que nous avons eu l’idée de nous regrouper. Nous sommes 10 entreprises dotées d’expériences et porteuses d’innovations, animées par un dénominateur commun : une volonté d’appliquer des technologies d’avant-garde, conformes aux critères les plus exigeants afin de construire des habitations de très grande qualité, exceptionnellement solides et durables et particulièrement bien isolées ».

Les activités du groupement s’articulent autour de deux techniques constructives : l’ossature bois et la structure en panneaux massifs en bois contrecollés (CLT). Construire une habitation performante ne s’arrête pas uniquement au montage de la structure. Il faut étendre la réalisation à tous les postes nécessaires à l’achèvement de la maison : sanitaire, isolation, électricité, chauffage, châssis, parachèvements, toitures… La construction en bois bouscule les techniques de construction. Le triangle

magique de ce type de bâtiment – isolation/ventilation/étanchéité – reste encore méconnu de beaucoup de professionnels. D’où l’intérêt de se grouper afin de pouvoir échanger le savoir et les bonnes pratiques.

Un exemple : l’électricité. Dans une construction traditionnelle, l’étanchéité n’est pas toujours de rigueur. Dans une construction en bois, il en va tout autrement, le manque d’étanchéité est le genre de petit détail « qui tue ». « Grâce à notre groupement ‘Autour du bois’, l’électricien est sensibilisé à ce genre de détails. Les autres métiers, notamment celui de chauffagiste, sont également très impactés ».

Rassurer le publicEn général, les craintes du grand public par rapport à une construction bois se concentrent sur deux questions : le bois ne pourrit-il pas ? Le bois ne brûle-t-il pas plus facilement que d’autres matériaux ? « Pour contrecarrer ces craintes légitimes, nous recourons notamment à la domotique. Nos détecteurs d’humidité et nos détecteurs d’incendie rassurent. Plus fondamentalement, nous démontrons que le bois séché en cellule est très sûr et n’est jamais en contact avec l’humidité. Il est en outre beaucoup plus résistant au feu que l’acier ou le béton», répondent les responsables de ‘Autour du bois’.A la fin d’un chantier, - cerise sur le gâteau - un test « Blower door » est systématiquement réalisé par ‘Autour du bois’. Le but du test ? Vérifier que la construction est parfaitement étanche. « Ce test fait souvent peur aux entrepreneurs, car il ne pardonne aucune erreur. Nous le proposons toujours. Cela rassure l’architecte et le client ».

La rapidité d’exécutionCe qui anime aussi les 10 entrepreneurs réunis ‘Autour du bois’, ce sont tous les avantages de la construction bois. Notamment la rapidité d’exécution. « Au départ de plans d’exécution

d’une maison, tout va extrêmement vite. Le montage de la structure prend environ 3 à 5 jours sur site, et la suite du chantier se déroule dans des conditions optimales, à l’abri des intempéries ». Le travail de préfabrication en atelier permet d’étudier tous les détails, ce qui facilite par la suite le travail des autres corps de métiers.

Autre avantage : il s’agit d’une construction sèche. Finies les longues périodes de séchage et d’attente avant d’intégrer le bâtiment.

Enfin, un aspect qui motive aussi ‘Autour du bois’ : l’origine locale des bois utilisés. « Nous n’utilisons pas de bois rares ou exotiques, mais des essences locales générées localement », conclut-on chez les partenaires d’Autour du Bois’.

Autour du boisTél : 0474/567 662

Email : [email protected]

C’est bien connu : le Belge a une brique dans le ventre… Mais n’a-t-il pas aussi du bois dans le ventre ?

Un « fUll service » en constrUction bois Quand dix entreprises s’unissent « Autour du bois »

Autour du bois

Alphalogisbois : construction en CLT, menuiserie générale, bardage et isolation.

Cornélis Serge : construction en ossature bois, bardage, châssis, parachèvements.

Dethioux Daniel : couverture et charpente.

Dethier Yves : électricité générale et VMC.

Fonsny Vincent : sanitaire et parachèvements du bâtiment.

Lacremans Luc : électricité générale et domotique

Milan (Geubel JP) : couverture en EPDM et toitures végétalisées.

Naturiso (André renard) : isolation insufflée en cellulose, parachèvements.

TDM (Thisens Dorian) menuiserie et parachèvements.

Velez Luis : chauffage et sanitaire.

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Pour contrecarrer cette mauvaise image, des entreprises optent pour une solution radicale, qui consiste à inviter la communauté qui les entoure. Ce genre d’événements « portes ouvertes » a connu un développement significatif ces dernières années, en particulier sous l’impulsion de Journée Découverte Entreprises.

Différentes motivations animent les entreprises qui décident d’organiser des portes ouvertes : fêter un anniversaire, inaugurer de nouvelles installations, mieux se faire connaître auprès de candidats potentiels. Mais surtout, il s’agit d’améliorer leur image de marque, de démontrer leur engagement dans leur région, et de développer les relations avec les parties prenantes (riverains, autorités, ONG…).

Il est paradoxal de souligner qu’une journée portes ouvertes, si elle est bénéfique vis-à-vis des publics externes, est souvent très profitable à l’interne. Le personnel de l’entreprise s’investit énormément dans la conception et l’organisation de ce type d’événement. Présents par dizaines le Jour J, les collaborateurs ont à cœur d’expliquer, montrer et présenter leur métier. Bon nombre d’entre eux en tirent une certaine fierté.

Mais l’organisation proprement d’une journée portes ouvertes n’est pas toujours évidente. Que faut-il absolument faire et ne pas faire ? Nous avons posé la question à l’équipe qui prépare toute l’année l’opération Journée Découverte Entreprises.

Voici les cinq conseils donnéspar ces pros des portes ouVertes.

1 Impliquer les collaborateursOuvrir les portes de l’entreprise permet de dévoiler l’envers du décor. Une partie inté-

grante de ce décor, ce sont les collaborateurs ! Ce sont eux qui font exister les produits ou services, qui font fonctionner les machines et qui font l’âme de l’entreprise. Ils sauront mieux que personne montrer ce qui compose leur quotidien et ne manqueront pas d’idées pour trouver LE détail qui intéressera à coup sûr les visiteurs. Ne l’oubliez pas : le personnel est le premier ambassadeur de l’entreprise !LVD company a participé l’an passé à la Journée Découverte Entreprises… à la demande de ses employés ! Ce sont en effet eux qui ont expressément réclamé que les portes de leur entreprise ouvrent afin de pouvoir

montrer fièrement leur savoir-faire, la spécificité de leurs tâches et de ce qu’ils accomplissent chaque jour à leurs familles, aux voisins et au grand public en général.

2 Adapter l’événement à tous les publicsLors de portes ouvertes, l’entreprise

s’expose à attirer toutes sortes de publics : des habitués, des futurs clients, des familles, des contacts professionnels, des voisins… Pour que ces publics ne repartent pas aussitôt, il faudra réussir à capter leur intérêt selon leurs propres besoins. Conseil : prévoir plusieurs sortes de messages afin de retenir leur attention. Sans oublier les enfants : un petit jeu en rapport avec l’entreprise les occupera très bien pendant que les parents se renseignent sur les produits et services.

1Notoriété

89%

2veNtes

58%

3BoNNes relatioNs avec le voisiNage

40%

4recrutemeNt de persoNNel

38%

5impact positif sur les relatioNs d’affaires

35%

6valorisatioN des collaBorateurs

31%

(Source : Enquête HEC Consulting Group auprès des entreprises participantes à Journée Découverte Entreprises)

La Brasserie La Houppe à Namur a vu défiler près de 1200 personnes lors de sa participation à Journée Découverte Entreprises en octobre 2015

Lorsque l’on évoque l’aide et le soutien aux entreprises, une idée revient souvent dans les conversations : la mauvaise image de l’entreprise auprès du grand public. Les entreprises, et singulièrement les entrepreneurs, auraient « mauvaise presse » auprès de l’opinion publique.

Quand le monde de l’entreprise soigne son image

Les six raisons d’ouvrir ses portes

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de leurs tâches et de ce qu’ils accomplissent

Lors de portes ouvertes, l’entreprise s’expose à attirer toutes sortes de publics : des habitués, des futurs clients, des familles,

un petit jeu en rapport avec l’entreprise les occupera très bien pendant que les parents se renseignent sur les produits et

Lors de la Journée Découverte Entreprises, le CoRI a fait découvrir le monde de la peinture à beaucoup de profi ls différents. Les petits s’essayaient à la fabrication de la peinture comestible pendant que les plus grands testaient les différentes techniques d’application des peintures. Chacun est reparti en ayant beaucoup appris ce jour-là !

3 Communiquer largementPour attirer un maximum de monde lors des portes ouvertes, il n’y a pas de secret :

il faut les communiquer. Or, les entreprises ne prennent pas de toujours le temps de bien réfl échir à tous les publics qu’elles peuvent avertir. Les prospects et les clients doivent évidemment être mis au courant, mais pourquoi ne pas annoncer cette journée très spéciale à la presse locale, aux voisins de l’entreprise, aux politiciens locaux, aux familles des collaborateurs, aux fournisseurs et autres contacts « VIP » ? Plus on est de fous… plus les portes ouvertes sont réussies !Galvaco, une entreprise active dans un domaine pointu de la métallurgie, a profi té de sa Journée Découverte Entreprises pour accueillir en ses murs le bourgmestre de la commune et une Miss locale. Des écoles ont également pu visiter les installations. La preuve que toutes sortes de publics peuvent être intéressés par des portes ouvertes.

4 Faire cavalier seul, une très mauvaise idéePlus nombreuses sont les entreprises

géographiquement proches à ouvrir leurs portes, plus important est le nombre de visiteurs. Une journée portes ouvertes collective a inévitablement plus d’impact et de résonance qu’une initiative unique. Enfi n, en organisant des portes ouvertes en même temps que des entreprises voisines, le tissu économique local est mis en valeur. La Journée Découverte Entreprises du 4 octobre 2015 a, par exemple vu, quelque 650.000 curieux rendre visite à plus de 350 entreprises, en une seule journée !

5 S’y prendre à tempsDes portes ouvertes portent-elles bien leur nom ? Il y a bien plus à faire que

de simplement « ouvrir ses portes » lors d’un tel événement ! Le planning de préparation doit être rigoureux car il faudra penser à tout : l’accueil, les démonstrations, la mini restauration, les animations, le parcours…

C’est en s’y prenant à la dernière minute que l’on oublie des détails importants. Certes, vos produits ou services sont intéressants – tous les entrepreneurs ne pensent-il pas cela ? - mais cela ne suffi ra pas toujours pour retenir vos clients potentiels…

PLUS DE 2000 SOCIÉTÉS BELGESL’ONT DÉJÀ FAIT !

Né en Flandre en 1991, le projet a vu le jour en 1994 en Wallonie. Au total, plus 2.000 sociétés belges ont ouvert leurs portes à plus de 7 millions de visiteurs. L’opération se déroule chaque année le premier dimanche d’octobre et permet aux entreprises et organisations de tous secteurs et de toutes tailles de faire découvrir leurs activités. L’idée est de permettre au grand public et aux professionnels de pénétrer dans les coulisses des entreprises, des endroits généralement inaccessibles en temps normal. En Flandre, l’opération s’organise sous l’appellation Open Bedrijvendag.

Plus d’infos : www.jde.be

Ne pas oublier les enfants : un petit jeu en rapport avec l’entreprise les occupera pendant

que les parents visitent « plus sérieusement »

LE NOUVEAU PORTAIL DE LA FORMATION CONTINUE DE L’ICHEC

���MANAGEMENT – STRATÉGIE���FINANCE – CONTRÔLE���FISCALITÉ – DROIT���MARKETING – 2.0 – VENTE���RH – PEOPLE MANAGEMENT���ENTREPRENARIAT – PME

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Dans votre livre, vous dites que« Chaque starter devrait d’abord se former dans la compré-hension, puis l’utilisation des réseaux sociaux ». Ce n’est pas le cas ? Les starters ne sont-ils pas assez formés ?En 2016, il faut être un « Open En-trepreneur ». Je le détaille dans l’ouvrage en commençant par le« Open » : être ouvert et à l’écoute de la mutation numérique, y com-pris dans ses propres pratiques quo-tidiennes. L’utilisation des réseaux sociaux est considérée comme un levier essentiel d’évolution et de performance dans nombre de pays matures et émergents, elle continue d’être perçue comme un facteur de premier ordre pour seu-lement 20% des patrons belges, bien loin derrière leurs homologues américains, allemands et brésiliens.Beaucoup trop indépendants etTPE n’ont donc aucune visibi-

lité sur le web… C’est-à-dire qu’ils n’existent pas pour leurs clients, ou face à leurs concurrents…Car aujourd’hui, les règles du jeu ont changé, le consommateur est le meneur de la relation avec l’ex-plosion des réseaux sociaux et la démocratisation de la participation des internautes dans les contenus du web. Tout cela change les règles du marketing traditionnel. En effet, il n’a jamais été aussi facile d’obtenir des informations sur un produit et de savoir ce qu’en pense sa communauté en ligne et des millions d’autres utilisateurs. Dans beaucoup de domaines, la publicité « produit » laisse la place au marketing com-munautaire ! Pour chaque starter et entrepreneur, bien utiliser les réseaux sociaux est déterminant. Bien utilisés, il s’agit vraiment de l’outil marketing le moins cher et le plus direct!

Connaître le C to C et le C to Bdevient donc indispensable pour un entrepreneur 4.0., que nous appellerons également« post-moderne » ! Le C to C dé-signe les services d’échanges entre consommateurs, services facilités par le média Internet :petites annonces, sites d’en-chères, rencontres... Ne nous y trompons pas toutefois : derrière un service C to C, on trouve le plus souvent un B (business). Ebay est le premier des services en ligne C to C.

“ Un entrepreneur perd tout crédit quand il ne connait pas ses concurrents

Coach pour entrepreneurs, en activité ou en démarrage, et entrepreneur lui-même, Philippe Ledent sort un livre sur l’entrepreneuriat en 2016. Il analyse pourquoi le visage

et la forme de l’entrepreneuriat changent. Nous l’avons rencontré.

ENTREPRENDRE EN 2016 faut-il être un Geek ?

PHILIPPE LEDENT

Dirigeant et administrateur d’entreprises. Passionné par l’innovation et le numérique,

il conseille également les entreprises qui veulent (re)devenir agiles et (re)penser leur modèle économique.

Il préside le conseil d’administration de FIVE

Insurance Company, le premier courtier grossiste belge.

En 2002, il a fondé Challenge qui conseille de jeunes starters

en Wallonie. Il est enfi n vice-président de l’UCM. A ce titre,

il est engagé au quotidien à côté de celles et ceux qui

entreprennent, en Belgique et en Europe.

FREELANCE : LA MONTÉE EN PUISSANCE

D’ici 2020, 50% des travailleurs aux Etats-Unis travailleront comme indépendants. En tant que consultant, freelance, graphiste, entrepreneur, etc.Pas seulement aux Etats-Unis, où cette tendance est la plus prononcée, mais dans le monde et donc inévitablement en Belgique. En 2016, on comptera près de1,5 milliard de personnes, de consultants, d’indépendants, de micro-entrepreneurs à travers le monde. Depuis qu’internet a changé le monde, le coût d’entrée pour entreprendre est devenu très bas, et fi nancièrement peu, voire moins risqué.

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devient donc indispensable

-signe les services d’échanges entre consommateurs, services

plus souvent un B (business).

Vous conseillez aux entrepre-neurs de « devenir des espions modernes », en s’appuyant sur les nouvelles techniques pour mener une analyse concur-rentielle. Vous êtes même assez dur en disant que les entrepreneurs qui connaissent mal leurs concurrents n’ont aucune excuse. Quelles sont ces techniques ? La concurrence est partout, mais parfois pas où l’on pense… C’est d’ailleurs Michael Porter qui a in-venté le modèle de la rivalité élar-gie et qui définit des concurrents directs, indirects et la substitution. Pour un entrepreneur, la concur-rence est la meilleure source d’ins-piration, mais aussi de différencia-tion ! Car aujourd’hui, les clients sont sur-informés grâce à Internet.

Quelle est la crédibilité d’un entrepreneur quand son client lui explique ce que propose son concurrent ?Il existe des nouvelles techniques pour mener une analyse concur-rentielle moderne. En voilà cinq :1. Lire les Tweets des concurrents2. Suivre les blogs de ses concur-

rents et des acteurs du secteur3. Utiliser LinkedIn et se connec-

ter avec les employés de vos concurrents

4. Examiner les sites de ses concurrents et… Google.

5. Utiliser les déclencheurs de vente et alertes. Et surtout, il faut tirer profit de Google Alert! C’est gratuit et ça peut rapporter gros.

Alors, il n’y a vraiment plus d’excuses. Un entrepreneur perd tout cré-dit quand il ne connait pas, ou mal ses concurrents. Pire, il perd l’essence même de son argumen-taire commercial…

Faut-il être un geek pourentreprendre en 2016 ?Pas complètement. Mais sans maîtrise des nouvelles technolo-gies, les entrepreneurs risquent d’être au volant d’une voiture mo-derne qu’ils ne sauront pas piloter. Cela commence par internet, les réseaux sociaux. Ensuite la digita-lisation de l’économie remet tous les secteurs en question. Nos éco-nomies se retrouvent aujourd’hui au milieu d’une sorte de triangle des Bermudes avec trois pointes : le Big data, les objets connectés et l’impression 3D. Pour en tirer pro-fit, il faut maitriser un tant soit peu la technologie numérique. A tout le moins pour comprendre…Ce n’est pas neuf, loin s’en faut. Mais on ne le répétera jamais as-sez, le numérique a définitivement bouleversé la « relation client ». L’occasion de se renouveler et gagner en réactivité. Beaucoup

d’entrepreneurs n’hésitent pas à solliciter leurs clients ou abonnés sur la qualité de leur service, via les réseaux sociaux. De nombreux outils technologiques permettent d’automatiser des remontées de terrain, d’enrichir ses connais-sances client en temps réel.

Trouvez-vous que les patrons soignent assez leur e-réputation ? Quels seraient vos conseils en la matière ? Il y a les « aware » et les autres… Un chef d’entreprise est avant tout un élève qui apprend tout au long de son aventure… Et qui doit maintenir sa concentration à son plus haut degré. Aujourd’hui, l’absence de frontière entre la vie privée et la vie publique conduit à un besoin de transparence que l’e-réputation ou le « personal branding » ne démentent pas.

Le plus important, c’est de « Tenir parole », d’être soi. De distinguer ses comptes privés et professionnels sur les réseaux sociaux. Concrètement, et dans le second cas surtout, cela implique de tenir les engagements que l’on prend sur le web, et notam-ment sur les médias sociaux. De se souvenir de ce que l’on a dit à tel ou tel internaute, d’identifier les ac-teurs qui nous accompagnent au fil du temps.Puisque l’on est entré dans l’ère de la conversation de masse, de plain-pied, puisque la parole s’est libérée sur Internet et sur le mobile, il est important de tenir parole aujourd’hui. D’autant que

la Toile se souvient, désormais. Les plates-formes communautaires ont une mémoire. Les données sont récoltées, triées, analysées. « Verba Scriptaque manent » : les paroles et les écrits restent.

“ Pour chaque entrepreneur, bien utiliser les réseaux sociaux est déterminant

EntrEprEndrE En 2016 :dEvEnir un avEnturiEr 4.0

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Un nouveau paradigme est en cours. Il est à l’opposé de tout ce qui nous a été appris depuis l’émergence de la société de consommation. Mais l’entreprise d’aujourd’hui doit être plus adaptable et plus flexible et évoluer beaucoup plus vite qu’hier. Quatre tendances doivent être intégrées par tout entrepreneur :

la montée de la complexité et, de façon liée, une perte de sens;

la montée de l’individualité, qui plaide pour une reconnaissance de la capacité de l’individu à penser et à agir, donc à avoir son libre arbitre et ses exigences, qu’il soit placé dans une posture de consommateur sur un marché ou de producteur dans une organisation ;

la montée de l’incertitude, qui impose naturellement la nécessité d’anticiper pour améliorer encore nos capacités de réaction. En effet, anticiper les scénarios du futur permet de s’y préparer et de réagir plus vite le moment venu ;

la montée de l’interdépendance, qui sous-tend le principe de partage du pouvoir tant à l’intérieur d’une organisation qu’entre les acteurs de l’économie d’un secteur par exemple. Cette interdépendance s’interprète aussi sous l’angle de la coopération croissante entre acteurs publics et privés.

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Pour croître, il faut augmenter le chiffre d’affaires, et pour que le chiffre d’affaires augmente,il faut consommer plus de matières premières. Cette logique prévaut dans la majorité des modèles économiques que nous connaissons et s’éloigne d’objectifs de développement durable. Mais ceux-ci ont atteint leurs limites. Sur des marchés largement saturés, tout ralentissement de la croissance impacte de plein fouet les entreprises et leurs marges.

L’EFC veut rompre avec ce mode de pensée, en se reposant sur différents objectifs : l’abandon de la logique « vendre plus pour gagner plus », l’intégration des externalités sociales et environnementales, c’est-à-dire des effets non intentionnels produits par l’activité d’une organisation, et enfi n la volonté

de redonner du sens au travail. « Autrement dit, c’est une économie au service de l’humain

et de la nature », explique Charles Cuny-Crigny, coordinateur du Club EFC belge.

« Elle s’appuie sur des ressources immatérielles potentiellement infi nies, et non plus sur des ressources matérielles limitées. Comme elle entraîne un changement total de logique, on parle d’innovation de rupture. »

En termes plus concrets, l’EFC consiste à remplacer la vente d’un bien, d’un service,

ou d’une combinaison des deux, par la mise à disposition de solutions intégrées (de biens

et services). Ces solutions doivent répondre à des attentes essentielles dans la société :

habiter, s’alimenter, cultiver sa santé/son bien-être… le tout dans une perspective de développement durable. Par exemple, plutôt que de vendre des voitures, l’EFC réfl échit à des solutions de mobilité. Ou plutôt que de vendre des pesticides, l’EFC imagine une solution de protection de cultures facturée à l’heure. Autre pilier important de la démarche : ces business models innovants impliquent de nouvelles formes de coopération entre les acteurs privés et publics

d’une région et de mutualisation des ressources pour satisfaire les besoins des clients ou des usagers.

En février 2016, plusieurs acteurs de l’EFC ont lancé le tout premier Club EFC en Belgique francophone. A l’instar de ses pairs en France, cette plateforme d’échange et de coopération autour de l’EFC vise à faire connaître, stimuler et faire émerger de nouveaux modèles économiques durables. Pour rappel, l’EFC est un des piliers de la mesure « Economie Circulaire »mise en place par le Gouvernement wallon.

Une occasion pour huit PME liégeoisesCeci dit, elle en est encore à ses balbutiements et il faudra certainement attendre encore un peu avant de pouvoir relater les premières success stories wallonnes. Quoique… Avant l’été 2016, le Club EFC va lancer un programme d’accompagnement de PME wallonnes. Objectif pour ces entreprises : prototyper un modèle économique original et durable applicable dès la fi n du programme. Comme il s’agit d’un projet-pilote, le Club EFC va se limiter dans un premier temps à des PME du bassin liégeois « Nous commençons par un territoire délimité car nous allons devoir aussi faire tout un travail de sensibilisation d’acteurs tels que les banques, assurances, avocats, qui ont du mal à appréhender ce modèle et ses propositions », explique Charles Cuny-Crigny. Aucun profi l d’entreprise particulier n’est à exclure en termes de services ou de produits, même si certains sont plus complexes à gérer que d’autres. Par contre, les huit entreprises liégeoises sélectionnées devront respecter quelques critères : le dirigeant devra s’engager et impliquer son entreprise car le processus est plutôt long (environ quinze mois) et exige d’importantes remises en question. La PME devra aussi avoir un minimum de dix salariés.

Les penseurs de ce projet-pilote espèrent que celui-ci sera l’amorce, en Wallonie, d’une véritable dynamique entrepreneuriale et innovante inscrite dans l’EFC.

Les entrepreneurs désireux de développer un business model ancré dans le développement durable devraient s’y intéresser : l’économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC) propose une approche en rupture profonde avec une logique classique basée sur les volumes. Le tout jeune Club EFC belge proposera bientôt un accompagnement-pilote à une poignée d’entreprises wallonnes.

Charles Cuny-Crigny,

coordinateur duClub EFC belge

RECHERCHEmodèle économique durable

Pour plus d’infos :

Club [email protected]

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Page 19: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

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Page 20: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

A la naissance de la Journée de l’Excellence des PME, la plupart étaient polis mais leurs regards en disaient long : ils me prenaient pour un fou ! Heureusement, quelques sponsors, conscients de l’enjeu et enthousiastes sur le projet, m’ont soutenu… Sans eux, impossible d’organiser un événement d’une telle envergure avec les coûts qui y sont liés. Merci à ces sponsors de la première heure !

Et puis, le public a suivi. Imaginez-vous… On me prédisait un échec, et voilà que 250 patrons d’entreprises se sont pressés le jeudi 8 juin 2006 au Château du Lac à Genval. Du jamais vu : la séance plénière (car à l’époque il n’y avait pas de workshop, rien qu’une séance plénière) a commencé à 13h30 pour se terminer à 18h30, sans pause… Et personne ne s’est enfui ! J’ai vu beaucoup de participants prendre des notes, certains me les ont montrées… Jusqu’à huit pages de notes !

une initiativede La Libre Entreprise

« Nos’ estions fîr d’iesse Wallons »LE SuCCèS A été Au rEnDEz-vOuS CHAquE AnnéE COMME En téMOIGnEnt LES PArtICIPAntS DOnt vOICI quELquES réACtIOnS SPOntAnéES rEçuES Au LEnDEMAIn DE CHACunE DE CES JOurnéES AnnuELLES DE L’ExCELLEnCE.

« Bravo !!! un tout grand merci pour la réunion d’hier

qui donne à tous un vent d’optimisme et une «pêche d’enfer» d’entrepreneur ! »

« Excellente initiative ! qualité et passé

professionnel de vos intervenants m’ont

impressionné ».

« Il est important, en sortant de cet après-midi, d’être regonflé à bloc pour continuer plus vite

et non pas se voir au ralenti par rapport à des F1… »

EN rêvEret le faire partager !

C’était en 2006, voici donc dix ans… Comme d’habitude, quand on innove, peu de gens ont cru en la possibilité de réussir un tel événement. Moi, j’y ai cru ! Pourquoi ? Tout simplement parce

qu’un événement tel que celui que j’avais imaginé n’existait pas et que, surtout, j’avais envie d’apporter

ma modeste contribution à la dynamique des PME, facteur indispensable au déploiement d’une

économie florissante en francophonie belge.

1. Salle Argentine, Château du Lac, JPME 2006

2. Bob Delbecque, le « bouffon du client roi » – JPME 2006

3. Marc-Frédéric Everaert à JPME 2006

4. De gauche à droite : Nathalie Celis, Fabienne Bister, Dominic Rousselle, Marc Everaert – JPME 2006

5. De gauche à droite : Eric Mestdagh, Marc Everaert, Simon-Pierre et Katia Gilliot –- JPME 2008

6. Ambiance JPME 2011

7. De gauche à droite : Simon-Pierre et Katia Gilliot , Marc Everaert – JPME 2008

8. Jean-François Héris (à droite) et Marc Everaert – JPME 2013

9. Echanges interactifs sur scène à JPME 2013

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Page 21: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

A la naissance de la Journée de l’Excellence

un fou ! Heureusement, quelques sponsors,

envergure avec les coûts qui y sont liés. Merci à

d’entreprises se sont pressés le jeudi 8 juin 2006 au Château du Lac à Genval. Du jamais vu : la séance plénière (car à l’époque il n’y avait pas

commencé à 13h30 pour se terminer à 18h30,

vu beaucoup de participants prendre des notes, certains me les ont montrées… Jusqu’à

Pourquoi ces notes ? Mais parce que les orateurs sur scène étaient intéressants, passionnants, dynamiques, interactifs… Des patrons d’entreprise passionnés et passionnants, enthousiastes et motivés à échanger entre eux et à partager leurs expériences avec le public présent. Et tout cela mené à un rythme d’enfer soutenu par le « bouffon du client roi », Bob Delbecque qui m’a accompagné pendant trois ans sur scène.

Quelques « grosses pointures » !Et de 2006 à 2013 (en 2014, IPM Group a repris l’organisation de JPME), ce sont plus de 80 patrons d’entreprises qui sont venus témoigner sur scène ! Jugez plutôt : Eric Mestdagh, Eric Domb, Thierry Huet, Jean-Jacques Verdickt, Vincent Reuter, Fabienne Bister, Nathalie Celis, Jean-Jacques Adam, Pierre de Muelenaere, Baudouin Dubuisson, Serge Verhaegen, Michel Foucard, Philippe Suinen, Pascal Erpicum, Alain Mahaux, Pierre Gilleman, Pascal Leurquin, Jean-Marc Philippet, Jacky In den Bosch, Didier de Callataÿ, Gérard El Allaf, Jean Mossoux, Pierre de Nayer, Jean-Pierre Delwart, Olivier Willocx, Olivier Kahn, Jacques Borlée, Alain Courtois, Alain Hubert, René Branders, Gilles Nolet de Brauwere, Jérôme Kervyn de Meerendre, Fabien Pinckaers, Philippe et Frédéric Taminiaux, Christian de Goussencourt, Jean-Pierre Coyette et Jean-Louis Migeot, Jean-

Marie Delwart, Olivier Lefebvre, Louis Amory, Pierre Focant, François Fornieri, Etienne Rigo, Benoit Cornet, Jean-François Coutelier, Olivier Dedeycker, Cédric Pierrard, Robert Mailleux, Bernadette Pâques, Ludwig Henkes, Hugues Gilles, Marc Nolet de Brauwere, Pierre Portier, Thomas Spitaels, Eric Everard, Jean-Noël Tilman, Yves Delacollette, Axel Kupisiewicz, Mohamed Takhim, Sébastien Ryhon, Laurent Thaels, Christophe Châtillon, Anne-Marie Basic, Pierre Rion, Jean-François Heris…

Dix ans déjà…Que puis-je exprimer de plus à l’occasion de ce 10e anniversaire de JPME qui s’annonce le 8 juin prochain ? Il y a tout d’abord ma satisfaction d’avoir pu donner une dimension sociétale à JPME en ayant contribué, avec tous les partenaires, à créer

un mouvement en faveur des PME, par une attention plus forte sur les performances qui y sont quotidiennement réalisées en Wallonie et à Bruxelles.

Puis, je constate avec bonheur la relève brillamment assurée par IPM Group et le nouvel élan donné à l’événement par la création du prix de la « PME de l’Année ». Ensuite, j’ai eu le plaisir d’avoir bénéficié de l’appui de Réginald Vermeiren et de son imagination créatrice d’idées qui ont fait évoluer le concept JPME.

Enfin, je ressens cet enrichissement intellectuel et professionnel d’avoir rencontré plus de 80 patrons qui m’ont ouvert les portes de leurs entreprises et ont partagé tant d’émotions positives avec les centaines de participants aux Journées de l’Excellence des PME.Et bien entendu, merci au public des dirigeants et cadres d’entreprises, wallonnes et bruxelloises, ainsi qu’aux sponsors de qualité qui ont soutenu JPME, certains avec une très grande fidélité.

« Cette journée nous apporte des pistes pour penser

différemment et nous remet face à nous-mêmes. Cela

nous redynamise ».

« Une grande intelligence de mélanger l’humour - tellement

oublié en business - et les exemples concrets illustratifs des grandes possibilités entrepreneuriales ».

« J’ai été subjugué par la qualité des participants et l’intérêt de

leurs interventions. Je suis sorti de cet après-midi plein de nouvelles

idées pour mon entreprise ».

PAR Marc-Frédéric EvEraErt, CONCEPTEUR DE JPME

1. Salle Argentine, Château du Lac, JPME 2006

2. Bob Delbecque, le « bouffon du client roi » – JPME 2006

3. Marc-Frédéric Everaert à JPME 2006

4. De gauche à droite : Nathalie Celis, Fabienne Bister, Dominic Rousselle, Marc Everaert – JPME 2006

5. De gauche à droite : Eric Mestdagh, Marc Everaert, Simon-Pierre et Katia Gilliot –- JPME 2008

6. Ambiance JPME 2011

7. De gauche à droite : Simon-Pierre et Katia Gilliot , Marc Everaert – JPME 2008

8. Jean-François Héris (à droite) et Marc Everaert – JPME 2013

9. Echanges interactifs sur scène à JPME 2013

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Page 22: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

Le forum qui se tiendra de 16h30 à 18h ce mercredi 8 juin au Château-Ferme de Profondval succèdera à différents ateliers/workshops organisés par les partenaires de l’événement et précèdera le dîner de gala et la remise du prix de la PME de l’Année 2016. Un moment fort qui réunira près de 300 patrons et dirigeants de PME. Le but de ce forum est de capter l’attention des responsables de PME sur le thème de la transformation numérique des PME. Le discours se voudra donc simple, clair, vulgarisateur. En effet, la démarche ne consiste pas à s’adresser à des spécialistes

des nouvelles technologies mais de sensibiliser les acteurs de la Wallonie et de Bruxelles à un monde qui bouge et qui bascule vers le numérique. Comment réagir face à de tels changements? Pour être efficace, il convient avant tout de comprendre la problématique et de trouver des solutions rapides et concrètes. Lors de ce forum, les différents orateurs tenteront de répondre aux nombreuses questions que les managers se posent : De quoi s’agit-il ? Pourquoi dois-je le faire ? Comment dois-je le faire ?

PROGRAMME

Introduction : 16h30-16h50 Préambule de Paul Grosjean Exposé de Marc Lambotte (Agoria)

QU’EST-CE QU’UNE ENTREPRISE NUMÉRISÉE ? Portrait-robot d’une entreprise

numérisée Quel est le concept de base ? Google/Amazon/Facebook/Apple

QU’EST-CE QUE LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE ? A ne pas confondre avec les

startups Evolution ou révolution ?

Organisée par IPM Group (La Libre Belgique, La Dernière Heure/Les Sports, Paris Match, le Courrier International...), la Journée de la PME aura lieu cette année le mercredi 8 juin au Château-Ferme de Profondval dans le Brabant wallon. Devenue le grand rendez-vous annuel des PME en Wallonie et à Bruxelles, la Journée de la PME fête sa dixième édition et aura pour thème la transformation numérique des PME.

Rendez-vous le 8 juinau Château-Ferme de PROFONDVAL

JOURNÉE DELA PME 2016

ÈMEÉDITION

GRAND DÉBAT

16h50-17h25Discussion de groupe animée par Paul Grosjean en présence de :

Vincent Reuter (Union Wallonne des Entreprises)

Olivier Willocx(BECI)

Damien Misonne(KPMG)

Michel Tombroff(Jack 45)

Julie Cruyt(BetaGroup)

Denis Steisel(Emakina)

DÉBAT

POURQUOI NUMÉRISER ?QUI DOIT NUMÉRISER ? Quels sont les enjeux ? Faut-il nécessairement se

transformer ? Quels sont les secteurs prioritaires ? Est-ce une nouvelle stratégie de

développement ? Est-ce un nouveau business model ? Est-ce une nouvelle stratégie

commerciale ? Est-ce une nouvelle stratégie de

communication ? Est-ce un nouveau processus de

production ? Est-ce une nouvelle façon de voir

les rapports humains ? Est-ce une nouvelle façon

d’envisager la créativité ? Est-ce une nouvelle façon de

concevoir l’innovation ?

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Jury du Prix de la PME de l’Année 2016

Thème :La transformation numérique des PME

Président :Vincent Slits (La Libre Belgique)

Composition : par ordre alphabétique

Philippe Biltiau(Solvay Brussels School)

Dorian de Meeus(www.lalibre.be)

Philippe Depaepe(Acerta)

Olivier de Wasseige(Internet Attitude)

Benoît Gailly(UCL)

Christophe Habets(KPMG)

Benoît Hucq(AdN)

Philippe Lemmens(LeanStudio)

José Zurstrassen(MyMicroInvest)

TABLE RONDE

17h25-18h00Discussion de groupe animée par Paul Grosjean en présence de :

Bruno Wattenbergh(impulse.brussels)

Benoît Caufriez(Acerta)

Nicolas Finet(Sortlist)

Aymeric Olibet(BNP Paribas Fortis)

Jean-Charles della Faille(JCDF Consulting)

Lionel Soccal(Google Belgium)

DÉBAT

COMMENT ASSURER LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE ? Budgétisation Financement du projet Aides publiques : européennes,

fédérales, régionales, locales... Aides privées/Crowdfunding Soutien des banques Cadre légal/Cadre juridique Consulting/Coaching Nouveau matériel Recrutement/Formation Nouvelles fonctions Nouveaux métiers Nouveau mode de travail Espace de travail/Cadre de travail Freins/Obstacles Calendrier

une initiativede La Libre Entreprise

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Art 1 : Historique Le prix de la PME de l’Année 2016 est le prolongement des Trophées de l’Excellence des PME (qui furent organisés par Marc Everaert et Reginald Vermeiren en 2012, 2013 et 2014). Ce prix de la PME de l’Année fut décerné pour la première fois en 2015. Il en est donc à sa deuxième édition. Il se déroule chaque année.

Art 2 : Organisateur Le prix de la PME de l’Année est organisé par IPM Group (La Libre Belgique, La Dernière Heure/Les Sports, Le Courrier International, lalibre. be, dh.be, DH Radio, Paris Match, L’Essentielle Immo, L’Essentielle Auto, Logic-Immo... ).

Art 3 : Contexte/Thème Le prix de la PME de l’Année 2016 s’inscrit dans le cadre de la dixième édition de la Journée de la PME (qu’IPM Group met sur pied le mercredi

8 juin 2016 au Château-Ferme de Profondval dans le Brabant wallon). Le thème de cette année est la TRANSFORMATION NUMÉRIQUE DES PME.

Art 4 : Objet Il s’agit de désigner la PME de l’Année 2016 en Wallonie et à Bruxelles. Le lauréat sera une société (bruxelloise ou wallonne) qui aura développé une initiative significative ayant permis d’optimiser sa transformation numérique.

Art 5 : RecevabilitéPour pouvoir participer au prix de la PME de l’Année 2016, chaque entreprise-candidate devra répondre aux critères suivants :- Compter en son sein au maximum 250 salariés- Avoir un chiffre d’affaires d’au plus 50 millions

d’euros

- Posséder un total bilantaire entre 2 millions et 43 millions d’euros

- Etre rentable et solvable

Art 6 : ProcédurePhase 1 : Promotion/SensibilisationPour sensibiliser les PME, l’organisateur entend oeuvrer (uniquement) par le relais des fédérations, des associations, des cercles, des réseaux d’entreprises. Ce sont précisément BECI, UWE, Agoria, Cercle du Lac, Entreprendre Bruxelles, Entreprendre Wallonie. Il appartient à ces entités-relais d’identifier les candidats et de leur proposer de participer.

Phase 2 : Inscription des candidatsL’organisateur retiendra au maximum 60 inscriptions. Précisément, il est demandé aux entités-relais d’inscrire les PME candidates en remplissant le formulaire d’inscription.

PRIX DE LA « PME DE L’ANNÉE 2016 » RÈGLEMENT GÉNÉRAL

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Page 25: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

Pour sensibiliser les PME, l’organisateur entend

réseaux d’entreprises. Ce sont précisément BECI, UWE, Agoria, Cercle du Lac, Entreprendre Bruxelles, Entreprendre Wallonie. Il appartient à ces entités-relais d’identifier les candidats et de

entités-relais d’inscrire les PME candidates en remplissant le formulaire d’inscription.

Ces entités pourront inscrire ces PME candidates jusqu’au vendredi 29 avril 2016 à minuit (à moins que le quota des 60 entreprises n’ait été atteint préalablement).

Phase 3 : Sélection des finalistesIl appartiendra à la rédaction économique de La Libre Belgique de sélectionner les 12 entreprises finalistes qui seront soumises à l’évaluation du jury. La rédaction économique veillera, au préalable, à éliminer les PME ne répondant aux exigences de rentabilité et de solvabilité (sanity check). Phase 4 : Analyse du juryL’organisateur communiquera, le mercredi 11 mai 2016 au plus tard, aux membres du jury, les fiches des 12 entreprises finalistes. Les jurés auront au minimum 2 semaines pour prendre connaissance de ces fiches et se renseigner sur les finalistes.

Phase 5 : Réunion du juryLe jury se réunira le mercredi 25 mai 2016 entre 12h et 14h dans les locaux d’IPM Group à Bruxelles. Concrètement, après la présentation des 12 finalistes par l’organisateur, les jurés auront d’abord à débattre. Ils devront ensuite fournir leurs évaluations. A cet effet, ils auront à établir

une cotation entre 1 et 10 pour chaque finaliste. Les votes seront secrets. A l’issue de la votation, le président du jury présentera les résultats aux jurés. En cas d’égalité à la première place, l’avis du président sera prépondérant. Enfin, en tenant compte des résultats, les jurés auront à motiver le classement des entreprises présentes aux 3 premières places. Ils auront également la possibilité d’accorder des mentions spéciales et/ou des prix spéciaux.

Phase 6 : Préparation à la remise des prixEn aucun cas, avant le 9 juin 2016, les membres du jury ne pourront divulguer à l’extérieur le palmarès du Prix de la PME de l’Année 2016.

Phase 7 : Remise des prixLes résultats seront proclamés et les prix seront remis lors du dîner de gala organisé par IPM Group le 8 juin 2016 au Château-Ferme de Profondval.

Art 7 : Récapitulatif/Calendrier- Inscription : jusqu’au vendredi 29 avril 2016- Annonce des 12 finalistes : le mercredi 11 mai 2016 au plus tard

- Réunion du jury : le mercredi 25 mai 2016- Proclamation des résultats : le mercredi 8 juin 2016

Art 8 : Composition du juryLe jury sera présidé par Vincent Slits, chef du Pôle Economique d’IPM Group. Paul Grosjean, journaliste indépendant assurera le secrétariat général. Le jury sera composé de personnalités publiques, académiques et professionnelles. Ces experts sont concernés par la transformation numérique des PME. Les entités impliquées dans le recrutement des candidats ne pourront, en aucun cas, être représentées au sein du jury.

Art 9 : PalmarèsLe palmarès du Prix de la PME de l’Année 2016 comprendra les entreprises figurant aux trois premières places du classement. Le cas échéant, ce palmarès présentera également les mentions spéciales et/ou les prix spéciaux désignés par le jury.

Art 10 : Récompenses Le lauréat recevra l’équivalent d’une cam-pagne publicitaire, à la fois B to C et B to B, à la fois à Bruxelles et en Wallonie. Il s’agira d’une dotation de 50.000 euros en espaces publici-taires à prendre dans différents médias dont les médias d’IPM Group.

Art 11 : LitigeLes décisions du jury sont sans appel.

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Page 26: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

Un évènement organisé par IPM Group Plus d’infos : www.jpme.be

Organisée par IPM Group (La Libre Belgique,La Dernière Heure, Paris Match…).

La journée de la PME est le grand rendez-vous annuel des PME en Wallonie et à Bruxelles qui aura lieu le mercredi 8 juin

au Château-Ferme de Profondval dans le Brabant wallon.

Journée de la PME

une initiativede La Libre Entreprise

Le monde se tourne chaque jour davantage vers le numérique mais les dirigeantsde PME ne savent pas vraiment comment s’adapter.

De quoi s’agit-il ? Pourquoi dois-je le faire ?Comment dois-je le faire ?

Des invités de prestige vont tenter de répondre aux interrogations des patrons de PME.

La transformation numérique des PME.

Au programme de cette journée :ateliers/workshops, forum et grand débat,

remise du prix de la PME de l’Année et dîner de gala.

Thématique 2016

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Page 27: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

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Page 28: Entreprendre Magazine / Aides aux PME

Telle PME voudrait entrer en contact avec les journalistes mais ne sait pas comment s’y prendre. Une autre est échaudée par la façon dont les médias rendent compte de ses informations de façon partielle ou partiale. Une troisième entreprise a des choses objectivement intéressantes à montrer et à faire connaître, mais l’ignore totalement !

« Dans les trois cas, par manque de connaissance des rouages de la presse, ces entreprises restent muettes et ne ‘sortent pas du bois’ », constatent les responsables de l’agence REPUTATION 365, spécialiste en e-réputation et en relations presse.« Toute entreprise, même très petite, peut mettre en place un certain nombre de dispositions pour répondre aux sollicitations de la presse » : tel est le credo de REPUTATION 365, qui passe en revue les questions qui, d’une manière générale, reviennent le plus souvent.

Les médias s’intéressent-ils aux PME ?Il y a 20 ou 25 ans, il n’y avait tout simplement pas de service « Economie »dans les journaux. Au fi l des ans, cette matière a pris de plus en plus de place dans les rédactions. Mais en-dehors des rubriques purement économiques, les médias sont aussi intéressés à relater une histoire, un parcours, un vécu.

L’aspect « proximité » joue beaucoup, car les lecteurs sont très intéressés de savoir ce qu’il y a « derrière la porte ». A vous dès lors de faire preuve d’imagination et de « raconter » votre entreprise, en faire une histoire, plutôt que d’asséner des chiffres bruts et désincarnés.

C’est quoi un journaliste ?En Belgique, n’importe qui peut se dire journaliste… Mais n’importe qui ne peut pas se dire « journaliste professionnel »(ils sont 5000). Pour porter ce titre protégé par la loi, il faut en résumé avoir fait de cette activité sa profession principale. Concrètement, vous serez susceptibles de rencontrer : des femmes (1 journaliste sur 4), des indépendants (1 journaliste sur 5) ou des salariés, des stagiaires (journalistes débutants ou étudiants), des photographes, des cameramen, des preneurs de son (eux aussi portent le titre de journaliste professionnel), des correspondants pour les informations de proximité (conseil communal, sports…).

Les journalistes sont presque tous aujourd’hui des universitaires ou diplômés de hautes écoles. Savoir à qui vous avez affaire vous permettra de décoder la« demande », le schéma de pensée de votre visiteur. Et donc d’y répondre au mieux.

Quels journalistes dois-je contacter ?Ne faisons pas une « montagne » du fi chier presse. Rien ne sert d’aligner des dizaines de noms sur un fi chier si vous ne savez pas à qui ils correspondent. Suivez l’actualité de votre secteur, regardez le nom du ou des journalistes qui signent le plus souvent ces articles. Si vous êtes une PME active dans uneniche d’activité bien précise, vous devrez ainsi isoler 3 ou 4 noms de journalistes« incontournables ». Suivez-les sur Twitter et regardez ce qui les fait réagir.

Et si c’est le journaliste qui me contacte ? Ne pas paniquer : pourquoi imaginer directement une motivation négative dans le chef du journaliste ? Il est peut-être tout simplement en quête d’informations fi ables,

Quand on est entrepreneur, la presse peut être un formidable vecteur de notoriété. Mais comment se comporter face aux médias quand on est dirigeant de PME ? Comment « exister » aux yeux de journalistes surbookés ? Quelles sont les attentes des uns et des autres ?

Les 10 « questionsfréquemment

posées »

PRESSE ET PME

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finance.brussels/Groupe SRIB est le pôle « financement » des PME localisées dans les 19 communes de Bruxelles. Le pôle de financement régional finance tous les stades de leur croissance des entreprises. Rencontre avec Serge Vilain, Président du Comité de Direction.

Quelles formes prennent vos soutiens financiers aux entreprises bruxelloises ? Nos interventions prennent essentiellement trois formes. Soit nous prenons une participation dans l’entreprise, soit nous octroyons des prêts, soit encore nous cofinançons les PME en complément des banques. Nous investissons pour des montants tournant aux alentours de 10 millions d’euros par an.

Quel est le soutien qui recueille le plus de succès ?En nombre de dossiers, c’est incontestablement le micro-crédit. Nous avons débuté cette activité en 2001. A l’époque, nous faisions figure de précurseur en Belgique en créant un produit financier basé sur la microfinance et l’accompagnement spécifique. Notre idée était de transposer chez nous ce concept popularisé par Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank au Bangladesh et prix Nobel de la paix.

Nous avons 15 ans de recul pour cette activité, qui s’adresse en grande partie aux exclus bancaires. Cela nous permet d’en tirer certains enseignements. Depuis 2001, nous avons soutenu près de 700 entreprises, pour un montant d’investissement de l’ordre de 16,5 millions d’euros. 3 138 emplois directs locaux et non-délocalisables ont ainsi été soutenus. C’est un bon ratio si l’on compare avec d’autres outils de création d’emploi. Le « taux de casse » sur le long terme est de 20%, ce qui signifie que 80% des prêts octroyés sont remboursés et permettent de poursuivre les investissements et de prolonger l’action des fonds de départ. C’est un score tout à fait honorable pour ce type d’activités.

Quels types d’entreprises bénéficient de ces micro-crédits ? Ce sont des très petites entreprises dans des quartiers fragilisés, bien souvent délaissés par les institutions financières classiques. Les secteurs d’activités sont variés et concernent principalement le commerce, l’Horeca, le transport, le service. Il s’agit de produits et de services qui permettent d’améliorer le quotidien des Bruxellois, par exemple la réparation d’ordinateurs, de téléphones portables… Concrètement, les décisions d’intervention sont prises

en privilégiant l’aspect humain, les capacités entrepreneuriales et la faisabilité économique du projet.

Visez-vous aussi l’autocréation d’emploi ?Nous encourageons clairement les initiatives privées ayant pour but de favoriser l’embauche, l’insertion professionnelle dans des secteurs d’activités commerciales des personnes exclues ou plus facilement écartées des circuits traditionnels. Par ailleurs, la création d’emploi permet de favoriser l’engagement de personnes peu qualifiées habitant la région. Cela crée non seulement de l’activité économique mais aussi du lien social.

A côté de ces « petits dossiers », certes nombreux, vous intervenez aussi dans des entreprises emblématiques. La dernière en date, c’est la Maison Delvaux.Le 1er mars dernier, nous annoncions en effet l’octroi d’un prêt de 4 millions d’euros à Delvaux. La maroquinerie bruxelloise nous avait déjà sollicités en 2007, pour l’épauler dans ce qui était alors une stratégie de survie. En 2011, Fung Brands Limited a acquis 80% des parts, laissant 20 % du capital à la famille Schwennicke.Le Groupe SRIB a rempli son rôle pour s’assurer de l’ancrage de la société et le maintien de l’activité et de l’emploi dans la Région bruxelloise. Notre récente intervention s’inscrit à présent dans une stratégie de développement qui poursuit deux objectifs : faire rayonner Delvaux à l’international et financer l’achat d’équipement pour le siège de l’Arsenal. Nous sommes confiants sur ces deux axes : en quatre ans, la part des ventes internationales est passée de 3% à plus de 70%, et le personnel à Bruxelles a dépassé la barre des 100 personnes pour s’établir actuellement à 136 personnes. Delvaux est une des rares sociétés de fabrication artisanale d’envergure. La Maison forme à nouveau des artisans à Bruxelles, c’est très important !

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il cherche à illustrer un sujet d’actualité, et pour cela, il a besoin de personnes ressources… En cas de pépin (accident, licenciements, dégât environnemental), n’attendez pas que l’information « mousse » auprès du personnel et du grand public pour donner fi nalement toutes les explications.Le mieux est de devancer les questions et de consigner les faits dans un communiqué :veillez à ce qu’il soit le plus exhaustif et précis possible, et ne vous cachez pas derrière votre attaché de presse une fois ce communiqué diffusé.

Puis-je demander de relire l’article avant sa parution ?Généralement, les journalistes n’apprécient pas les demandes de relecture. C’est votre responsabilité de fournir une documentation la plus complète possible. Ce qu’on appelle les « quotes » (citations) peut à la limite faire l’objet d’une relecture, mais l’idéal est toujours d’en parler avant le début de l’interview et de fi xer les « règles du jeu » préalablement.

La relecture ne doit pas être l’occasion de faire marche arrière, d’atténuer la nature ou la portée de ses déclarations, car cela altère la tonalité générale de l’article.Il s’agit d’éviter les erreurs, les mauvaises interprétations.

Comment savoir où et quand des articles paraissent sur mon entreprise ? Dans le cas d’une conférence de presse, vous pouvez très bien demander à chaque journaliste d’inscrire sur une feuille son nom et le média qu’il représente. Vous saurez ainsi quels médias doivent être « surveillés ». Un bon plan : créez une alerte « google » sur le nom de votre entreprise.

N’oubliez pas, si vous êtes membre d’une organisation professionnelle, que celle-ci dispose probablement d’une revue de

presse. A éviter : demander au journaliste de vous envoyer un PDF de l’article qui est paru. Il a autre chose à faire et cela ferait passer le message que vous ne vous intéressez pas à son média.

Et si l’article publié contient des erreurs ? Surtout restez zen et interrogez-vous sur l’éventuelle origine de l’erreur. Vérifi ez l’exactitude des documents écrits que vous remettez. La même rigueur prévaut pour votre site internet et vos réseaux sociaux, qui doivent être scrupuleusement exacts et à jour. Cela étant, si l’erreur est manifeste, l’expérience montre que le démenti agressif n’est pas la meilleure formule. L’idéal est de prendre contact avec le journaliste pour lui signifi er l’erreur et lui donner un complément d’information. Résistez à l’envie de contacter son supérieur hiérarchique pour « régler vos comptes ».Si malgré tout vous estimez que la mise au point « diplomatique » ne suffi t pas, le mieux est de demander un droit de réponse.

Puis-je mettre les articles sur mon site internet ?La tentation est grande de photocopier les articles, de les distribuer à votre personnel, à votre conseil d’administration, voire de les publier sur votre site internet ou dans votre journal interne… Attention ! Tout n’est pas permis dans ce domaine, loin de là… Pour les articles en libre accès sur le web, pas de souci, faites un hyperlien qui renvoie vers la source. Mais si l’accès est protégé, seul le journaliste ou, après cession, l’ayant droit (l’éditeur le plus souvent) a la possibilité d’autoriser la reproduction d’un article. Le plus sûr : ne faites ni photocopie et ni scan de l’article, mais faites-en plutôt un résumé. Vous êtes inattaquable pour autant que ce résumé n’ait pas de caractéristiques fondamentales communes avec l’article de base. Et vérifi ez sur le site www.copiepresse.be les usages autorisés ou interdits des publications de presse.

Les nouveaux médias : qu’est-ce que ça change pour moi ? Terminé le temps où on s’informait le matin via les journaux, le midi via la radio, et le soir au journal télévisé. Désormais - avec les réseaux sociaux - l’info est un robinet continu. Est-ce que cela vous oblige àvous transformer en Twitto compulsif… ?Non, mais vous feriez bien de vous y intéresser. Les réseaux sociaux sont utiles pour dialoguer avec les journalistes.

Restez attentifs aux besoins, aux contraintes et aux attentes multimédias de journalistes que vous rencontrez : prévoyez, par exemple, la possibilité de tourner des images dans l’entreprise, mettez des illustrations et des infographies à disposition… Inscrivez les relations presse dans une politique permanente et cohérente. Le long terme est plus que jamais de mise, même face à des médias soumis à l’immédiateté.

Faut-il tout dire aux journalistes ? Cette question de la transparence et de l’ouverture ne cesse d’agiter les débats entre journalistes et chefs d’entreprise. En général, le plaidoyer va dans le sens d’une ouverture maximale (dites-vous bien que si vous ne parlez pas, d’autres s’en chargeront à votre place…). Mais il arrive qu’en pratiquant cette transparence, l’entreprise reçoive des « claques » et dès lors remette en question la valeur ajoutée de cette ouverture.

Par ailleurs, l’entreprise continue à estimer qu’il lui appartient de gérer sa réputation. C’est pourquoi ouverture « maximale » ne veut pas dire « totale » ; il est en effet des situations où un chef d’entreprise peut refuser de s’exprimer. Au-delà du poids des mots et du choc des photos, tout l’art consiste à rester crédible et disponible, et ne pas se fermer dès que la conjoncture est un peu en retrait…

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Créée par Natacha Everaert en 2015,Tea Lodge est le fruit d’une passion in-conditionnelle pour le thé et ses bienfaits.Active dans le monde des startups de-puis vingt ans, Natacha Everaert, après avoir séjourné pendant quelques mois en Thaïlande, a souhaité faire partager son amour du thé.

« Le thé est un produit magique comme le café et le vin sauf que le thé est net-tement moins bien connu », confi e-t-elle d’emblée. « A mon retour en Belgique, j’ai souhaité organiser des dégusta-tions afi n de faire découvrir le thé, ses saveurs et ses vertus. Contrairement à ce que l’on pense, tous les thés ne se valent pas. Les thés en sachet vendus dans la grande distribution ne sont que des poussières de thés. Pour apprécier le thé, il faut avant tout découvrir des produits d’exception aux arômes raffi -nés mais aussi surprenants. »

Natacha Everaert explique également que « le thé contient de nombreuses substances bienfaisantes et que sa consommation est bénéfi que pour le corps humain. Servi sans lait ni sucre, il n’apporte aucune calorie ni aucune graisse. De nos jours, les Chinois boivent le thé pour stimuler la digestion et la performance mentale et physique. Au Japon, boire du thé est un rituel quoti-dien », précise-t-elle.

Le thé est une mine d’or pour le corps et est considéré comme un vrai élixir de santé grâce à ses substances antioxy-dantes, vitamines, fl uor, fl avonoïde, et autres éléments qui ont un impact posi-tif sur votre santé. Pourquoi s’en priver ?

Natacha Everaert,une femme de passion

BIOLODGENilgiri Tgfop1 Thiashola bio :Ce thé provenant des Montagnes Bleues du Nilgiri est cueilli l’hiver après la période des gelées, ce qui lui apporte un arôme subtil fl euri et doux. Egalement appelé « nectar des thés », il est digne des meilleurs Ceylans.

Green Mystic Tonic Bio :Ce thé vif et frais présente une saveur subtile et corsée à la fois. On y retrouve la fraicheur de la menthe et de la citronnelle, rehaussée par la touche stimu-lante du gingembre.

Simply Beautiful Bio :A base de rooibos, ce mélange bien-être tout en légèreté se déguste sans vergogne.

Energiser Bio :Ce mélange idéal pour les petits déjeuners permet de démarrer la journée du bon pied. A base de maté, cette infusion stimulante est un véritable antifatigue survitaminé.

INFUSIONSGinger Lemon First Class Fruit Lodge :On allie la pureté du zeste de citron à la chaleur piquante du gingembre pour obtenir un mélange fruité sans être acide. Idéal en hiver avec un peu de miel, il apaisera les plus enrhumés.

Exclusive Fruit Blend :Très fruité, ce mélange rafraichis-sant se caractérise par un arôme tropical et un goût d’été.

ROOIBOSRooibos Blueberry Muffi n : Intense et rafraichissant à la fois, ce doux mélange aux saveurs sucrées se déguste à toute heure.

CLASSICMy Daily Jasmin :Grand classique des thés en Chine, le mélange est parfumé aux fl eurs de jasmin. Ce théprésente un arôme fl oral aux notes sucrées et fraiches à la fois.

Earl Grey Blue Flower :Cet Earl Grey est rehaussé par la douce note fl eurie de pétales de bleuet qui agrémentent le délicieux mélange.

SLIM & DETOXEvening Sleeping Aid : L’ensemble des ingrédients de ce mélange fut sélectionné dans le but d’apporter détente et relâchement en fi n de journée et ainsi pouvoir dormir sereinement.

Mint Verbena First Class Lodge :La potion idéale qui vous aidera à digérer et qui vous préparera pour une nuit tranquille.

EXCLUSIVEGreen Mint Feeling :Boisson typique au Maghreb, on dit de ce thé savoureux qu’il est « Amer comme la mort, Sucré comme la vie et Doux comme l’amour ». Frais et désaltérant, il symbolise l’expression la plus raffi née de l’hospitalité. Il se boit généralement très chaud et très sucré.

Arabian Nights :Mélange de thés vert et noir agré-menté de papayes et de notes fl euries, ce thé très aromatique vous emmène droit au Sahara.

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