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"MALADE D’AMOUR" Au début de la Paracha A’haré nous lisons : "D.ieu dit à Moché après la mort des deux fils d’Aharon… parle à ton frère Aharon. (Dis-lui qu’) il ne doit pas pénétrer constamment dans le Saint des Saints…" Quel enseignement pouvons-nous tirer d’une loi qui ne semble s’appliquer qu’au Grand Prêtre ? Dans son explication de la raison pour laquelle l’exhortation adressée à Aharon suit immédiatement la mort de ses deux fils, Rachi explique : "Cela est similaire à une personne malade qui reçoit la visite d’un médecin. Ce dernier lui ordonne : ‘Ne mange pas d’aliments froids et ne dors pas dans un endroit humide’. Vient alors un autre (médecin) qui lui enjoint : ‘Ne mange pas d’aliments froids et ne dors pas dans un endroit humide, pour ne pas que tu meures, comme l’a fait cet autre individu’". Le second l’a rendu plus attentif que le premier. C’est pourquoi le verset précise "après la mort des deux fils d’Aharon". Il s’agit donc d’intimer à Aharon qu'il se conforme au commandement de D.ieu, pour éviter de subir le même sort que ses deux fils lorsqu’ils pénétrèrent dans le Saint des Saints, sans y avoir été autorisés. Mais cela demande une explication. Quelqu’un de la stature d’Aharon aurait compris, sans qu’il soit nécessaire de le menacer de conséquences aussi terribles. Par ailleurs, pourquoi ce commandement devrait-il être différent de tous ceux qui lui ont été adressés ainsi qu’au Peuple juif, où n’était évoqué aucun effet dramatique, en cas de désobéissance ? La mort de ses deux fils survint en conséquence du fait qu’ils "se rapprochèrent tant de D.ieu qu’ils en moururent". Bien qu’ils aient réalisé qu’en se comportant ainsi, ils risquaient de périr, cela ne les empêcha pas d’aspirer à atteindre un attachement si grand et une extase si puissante que leur âme quitta littéralement leur corps. En d’autres termes, la disparition des deux fils d’Aharon n’était pas (seulement) une punition. C’est également le sens du terme "malade", dans un sens positif, comme l’indique le verset : "Je suis malade d’amour pour Toi" (D.ieu) (Chir Hachirim 2:5). Aharon et ses fils étaient "malades d’amour", tant ils aspiraient à s’approcher de D.ieu. Il s’agissait d’un amour qui ne pouvait être étanché. (Suite p.2) NB : L'HORAIRE D'ALLUMAGE DES BOUGIES DÉPEND DE L'ENTRÉE DE CHABBAT DE VOTRE COMMUNAUTÉ Heure limite Jusqu'au 06/05 1 ère h 9h04 2 ème h 9h57 du Chéma Du 07 au 11/05 1 ère h 8h59 2 ème h 9h53 Mercredi 10 Mai : Hiloulot de Rabbi Meït Baal Haness et de Rabbi Chimone Bar Yo'haï Dimanche 14 Mai : Grande fête champêtre de Lag BaOmer TOUS LES DETAILS DE CES 2 FETES EN P.4 ! CHABBAT A'HAREI MOT KEDOCHIM PEREK III 6 MAI 2017 10 IYAR 5777 27 ALLUMAGE 20h30 SORTIE 21h40 A'HAREI-MOT (LÉVITIQUE 16,1 - 18 30) A la suite du décès de Nadav et Avihou (voir paracha Chemini), D.ieu met en garde contre toute entrée intempestive dans le sanctuaire. Seul le Cohen Gadol (le Grand Prêtre) peut, une fois l’an à Yom Kippour, pénétrer dans le Saint des Saints pour y offrir l’encens. Un autre trait du service du Jour du Pardon est le tirage au sort entre deux boucs qui détermine lequel sera offert en sacrifice à D.ieu et lequel sera désigné pour emporter toutes les fautes des enfants d’Israël dans le désert. La paracha A’harei enjoint également de n’apporter de sacrifices qu’au Temple et interdit formellement la consommation du sang. Elle énonce les lois interdisant l’inceste et les autres relations prohibées. KEDOCHIM (LÉVITIQUE 19,1 - 20,27) La paracha Kedochim commence par cette injonction : "Soyez saints, car Je suis saint, Moi l’Eternel votre D.ieu." A sa suite sont énoncées de nombreuses Mitsvot (commandements) par l’accomplissement desquelles le Juif se sanctifie et établit un lien avec la sainteté de D.ieu. Ces Mitsvot incluent la prohibition de l’idolâtrie, la Mitsva de Tsédaka (charité), le principe de l’égalité de tous devant la justice, le Chabbat, la moralité sexuelle, l'honnêteté en affaires, l'honneur et la crainte des parents, le caractère sacré de la vie. C’est aussi dans la paracha Kedochim qu’est exprimé le principe que Rabbi Akiva qualifie de cardinal et dont Hillel dit "c'est là toute la Torah, le reste en est le commentaire" : aime ton prochain comme toi-même. בס״דLA SIDRA DE LA SEMAINE DE LA JEUNESSE LOUBAVITCH DE GRENOBLE LA PARACHA EN BREF VIVRE AVEC SON TEMPS Adapté d'un discours du Rabbi de Loubavitch CHABBAT CHALOM 1

ETINCELLES DE MACHIA’H LA SIDRA - Habad Grenoble

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Page 1: ETINCELLES DE MACHIA’H LA SIDRA - Habad Grenoble

"MALADE D’AMOUR"Au début de la Paracha A’haré nous lisons : "D.ieu dit à Mochéaprès la mort des deux fils d’Aharon… parle à ton frère Aharon.(Dis-lui qu’) il ne doit pas pénétrer constamment dans le Saintdes Saints…"Quel enseignement pouvons-nous tirer d’une loi qui ne sembles’appliquer qu’au Grand Prêtre ?Dans son explication de la raison pour laquelle l’exhortationadressée à Aharon suit immédiatement la mort de ses deux fils,Rachi explique : "Cela est similaire à une personne malade quireçoit la visite d’un médecin. Ce dernier lui ordonne : ‘Nemange pas d’aliments froids et ne dors pas dans un endroithumide’. Vient alors un autre (médecin) qui lui enjoint : ‘Nemange pas d’aliments froids et ne dors pas dans un endroithumide, pour ne pas que tu meures, comme l’a fait cet autreindividu’". Le second l’a rendu plus attentif que le premier.C’est pourquoi le verset précise "après la mort des deux filsd’Aharon".Il s’agit donc d’intimer à Aharon qu'il se conforme aucommandement de D.ieu, pour éviter de subir le même sort queses deux fils lorsqu’ils pénétrèrent dans le Saint des Saints, sansy avoir été autorisés.Mais cela demande une explication. Quelqu’un de la statured’Aharon aurait compris, sans qu’il soit nécessaire de lemenacer de conséquences aussi terribles. Par ailleurs, pourquoice commandement devrait-il être différent de tous ceux qui luiont été adressés ainsi qu’au Peuple juif, où n’était évoqué aucuneffet dramatique, en cas de désobéissance ?La mort de ses deux fils survint en conséquence du fait qu’ils"se rapprochèrent tant de D.ieu qu’ils en moururent". Bienqu’ils aient réalisé qu’en se comportant ainsi, ils risquaient depérir, cela ne les empêcha pas d’aspirer à atteindre unattachement si grand et une extase si puissante que leur âmequitta littéralement leur corps.En d’autres termes, la disparition des deux fils d’Aharon n’étaitpas (seulement) une punition. C’est également le sens du terme"malade", dans un sens positif, comme l’indique le verset : "Jesuis malade d’amour pour Toi" (D.ieu) (Chir Hachirim 2:5).Aharon et ses fils étaient "malades d’amour", tant ils aspiraientà s’approcher de D.ieu. Il s’agissait d’un amour qui ne pouvaitêtre étanché. (Suite p.2)

NB : L'HORAIRE D'ALLUMAGE DES BOUGIES DÉPENDDE L'ENTRÉE DE CHABBAT DE VOTRE COMMUNAUTÉ

Heure limite Jusqu'au 06/05 1ère h 9h04 2ème h 9h57du Chéma Du 07 au 11/05 1ère h 8h59 2ème h 9h53

Mercredi 10 Mai : Hiloulot de Rabbi Meït Baal Haness et deRabbi Chimone Bar Yo'haïDimanche 14 Mai : Grande fête champêtre de Lag BaOmerTOUS LES DETAILS DE CES 2 FETES EN P.4 !

CHABBAT A'HAREI MOT – KEDOCHIM PEREK III6 MAI 2017 – 10 IYAR 5777 27

ALLUMAGE 20h30 SORTIE 21h40

ETINCELLES DE MACHIA’HTICHRI OU NISSAN ?Dans le traité Roch Hachana (10b-11b), on trouve une discussion sur lemois de la Délivrance. Pour Rabbi Eliézer, ce sera celui de Tichri tandisque, pour Rabbi Yéhochoua, ce sera celui de Nissan. En effet, RabbiEliézer pense que la Délivrance est liée au repentir des Juifs, à laTechouva - un mode de service divin qui implique l’effort de l’hommepour s’élever vers D.ieu. Aussi, elle doit, selon lui, intervenir en Tichriqui, avec Roch Hachana et Yom Kippour, incarne justement cettedémarche. En revanche, Rabbi Yehochoua estime que la Délivranceviendra comme un fait apparaissant d’En-Haut à l’initiative de D.ieu.Dans cette optique, le mois de Nissan est le plus approprié qui vit,précisément, D.ieu Se révéler en Egypte pour libérer Sonpeuple.(d’après Likoutei Si’hot, vol. I, p. 235)

A'HAREI-MOT (LÉVITIQUE 16,1 - 18 30)

A la suite du décès de Nadav et Avihou (voir paracha Chemini),D.ieu met en garde contre toute entrée intempestive dans lesanctuaire. Seul le Cohen Gadol (le Grand Prêtre) peut, une foisl’an à Yom Kippour, pénétrer dans le Saint des Saints pour y offrirl’encens.Un autre trait du service du Jour du Pardon est le tirage au sortentre deux boucs qui détermine lequel sera offert en sacrifice àD.ieu et lequel sera désigné pour emporter toutes les fautes desenfants d’Israël dans le désert.La paracha A’harei enjoint également de n’apporter de sacrificesqu’au Temple et interdit formellement la consommation du sang.Elle énonce les lois interdisant l’inceste et les autres relationsprohibées.

KEDOCHIM (LÉVITIQUE 19,1 - 20,27)

La paracha Kedochim commence par cette injonction : "Soyezsaints, car Je suis saint, Moi l’Eternel votre D.ieu." A sa suite sonténoncées de nombreuses Mitsvot (commandements) parl’accomplissement desquelles le Juif se sanctifie et établit un lienavec la sainteté de D.ieu.Ces Mitsvot incluent la prohibition de l’idolâtrie, la Mitsva deTsédaka (charité), le principe de l’égalité de tous devant la justice,le Chabbat, la moralité sexuelle, l'honnêteté en affaires, l'honneur etla crainte des parents, le caractère sacré de la vie.C’est aussi dans la paracha Kedochim qu’est exprimé le principeque Rabbi Akiva qualifie de cardinal et dont Hillel dit "c'est là toutela Torah, le reste en est le commentaire" : aime ton prochaincomme toi-même.

COURS AU BETH ‘HABADDimanche : Guemara 9h30-10h30

Guemara débutants 19h30 après Min'ha-ArvitLundi : Tanya, 4ème partie 18h30-19h30

Paracha 19h30 après Min'ha-ArvitMardi : Cours des dames 19h00 (Mesdames, veuillez nousappeler si vous n’êtes pas déjà sur notre liste d'appel)Mercredi : Tanya, 2ème partie 18h30-19h30Jeudi : 'Hassidout 19h30 après Min'ha-Arvit

Guemara débutants 19h30 après Min'ha-Arvit

PRIÈREs AU BETH ‘HABADCha’harit : Lundi et Jeudi : 7h00 Vendredi : 8h30Chabbat : 10h00 Dimanche, Mardi et Mercredi : 10h30Min'ha suivi d'Arvit : 19h30 en semaine. Le Vendredi : àl'heure d'allumage des bougies

TSEDAKA POUR LA TSEDAKA !

Chers amis, l'Ecole Juive de Grenoble abesoin d'une trieuse de monnaie. Nouslançons ce petit appel de fonds, car lecoût de l'appareil est de 169 €. Merci deglisser votre participation (1€, 2€, 5€…)dans la boite de Tsedaka réservée a ceteffet : dans le bureau d'accueil ou dans lasynagogue, ou auprès de la direction oude M. Harfi. Que D.ieu vous bénisse pour votre soutien !

בס״ד

LA SIDRADE LA SEMAINE

DE LA JEUNESSE LOUBAVITCH DE GRENOBLE

LA PARACHA EN BREF VIVRE AVEC SON TEMPSAdapté d'un discours du Rabbi de Loubavitch

CHABBAT CHALOM14

Libre d'impression - Veuillez ne pas transporter pendant le Chabbat dans le domaine public

LA SIDRA DE LA SEMAINEDirecteur Rav Lahiany

Diffusion Alter Goldstein - Arié Rosenfeld

Beth 'Habad / Ecole Juive de Grenoble10, rue Lazare Carnot 38000 Grenoble

Tel 04 85 02 84 [email protected]

[email protected]

Page 2: ETINCELLES DE MACHIA’H LA SIDRA - Habad Grenoble

Il fut donc nécessaire que non seulementD.ieu empêchât Aharon de pénétrer dans leSaint des Saints chaque fois qu’il le désirait,mais aussi qu’il fût averti des conséquences.D.ieu savait que l’amour que lui portaitAharon était si grand qu’il voulait, toujours,pénétrer dans le Saint des Saints.Cependant, le laisser faire aurait eu pourrésultat que son âme quitte son corps,comme cela s’était produit pour ses fils.D.ieu l’informa donc de la nécessité degarder son âme dans son corps, pour qu’ilpuisse accomplir sa mission dans le monde :celle de le transformer en résidence pourD.ieu.La leçon que nous pouvons tirer de cecommandement adressé à Aharon est quechaque Juif possède la capacité d’aimerD.ieu, et, en fait, est enjoint de le faire,comme l’indique le verset : "Tu aimerasD.ieu de tout ton cœur, de toute ton âme etde toute ta force" (Devarim 6:5).Plus encore, chacun a l’aptitude de fairegrandir son amour au point qu’il deviennepositivement "malade d’amour". Maischacun doit aussi être mis en garde pour queson âme ne quitte pas son corps et qu’ilaccomplisse sa mission dans ce monde.Ce point est à nouveau mis en lumière dansKedochim, la seconde section de la Torahqu’on lit ce Chabbat et qui commence parles mots que D.ieu adresse au Peuple juif,

leur disant qu’ils doivent être saintscar "Moi, l’Eternel leur D.ieu, Jesuis saint". Ce verset nous informeque la sainteté de chaque Juif doitêtre d’une telle ampleur qu’elle envient à ressembler à celle de D.ieu.C’est aussi pourquoi, avant dedonner la Torah, D.ieu dit au Peuplejuif : "Vous serez pour Moi unroyaume de prêtres et une nationsainte". En d’autres termes, chacun ala capacité d’atteindre le niveau desainteté d’un "Grand Prêtre",ressentant le même amour que celuid’Aharon et de ses fils. Plus encore,le potentiel que possède l’êtrehumain pour la sanctification est telqu’il peut même être comparé, à uncertain niveau, à celui de D.ieu.

RESSENTIR LA PEINE DEL’AUTRE - REELLEMENT !

Mes parents n’avaient pas été déportéseux-mêmes, mais avaient perdu tous lesmembres de leurs familles pendant laShoah. Ils se rencontrèrent après la guerre,se marièrent à Vienne où je naquis en1951. Mais craignant la résurgence del’antisémitisme, ils émigrèrent aux États-Unis.En 1967, ma mère qui, n’avait alors que42 ans, découvrit qu’elle était atteinted’une grave maladie - incurable àl’époque. Comme j’étais plutôtindiscipliné, elle suggéra que je passe uneannée dans une Yechiva en Israël, afin queje me calme. J’aurais fait n’importe quoipour ma mère, et j’acceptai. Je me suisdonc retrouvé à Keren BeYavné oùj’étudiais intensément le Moussar(l’éthique, présentée dans les écrits de RavEliahou Dessler). Je fus pris en amitié parle directeur de la Yechiva, Rav ‘HaïmGoldvitcht et, par la suite, quand il serendait aux États-Unis, je me proposais àchaque fois pour devenir son chauffeurpersonnel.Un jour, en 1969, il me téléphona pour medemander si je pouvais l’accompagner àun rendez-vous avec le Rabbi deLoubavitch. "Bien sûr !" répondis-jecomme à l’accoutumée. "A quelle heure ?"continuai-je innocemment. Je dois avouerque quand il répondit : "Deux heures dumatin", j’ai ravalé ma salive d’étonnementmais, puisque j’avais promis, jem’exécutai. Quand nous arrivâmes devantle 770 Eastern Parkway, il entra dans lebureau, tandis que je l’attendais àl’extérieur.Ma mère était de plus en plus malade. Undes médecins proposait de tenter uneopération tandis qu’un autre préconisait defortes séances de radiothérapie. Tous deuxse montraient très pessimistes. Toute lafamille était bouleversée et ni mon père nima mère n’étaient en mesure de prendreune décision aussi cruciale. Je me dis queje pourrais peut-être profiter de l’entrevuede Rav Goldvitcht pour demander unconseil au Rabbi. Quand mon Rav sortitdu bureau, je me faufilai et demandai auRabbi si je pouvais lui parler, moi aussi. Ilétait 3h30 du matin et je pensais qu’ilrépondrait : "Je suis maintenant fatigué,demandez un rendez-vous à monsecrétaire" mais, bien au contraire, il mefit entrer dans son bureau.Je dois préciser que mon père avait déjàdemandé une bénédiction à un autre Rabbi‘hassidique : celui-ci avait recommandé dechanger le prénom de ma mère et nousavait donné une liste de Tehilim (Psaumes)

à réciter. Je supposais que le Rabbi medonnerait le même genre de directives. Cene fut pas le cas. Il commença par medemander comment je m’appelais, oùj’habitais et quelle était la situation médicaleexacte de ma mère. Il s’avéra qu’ilconnaissait les médecins qui la soignaientet, quand il entendit leurs sombrespronostics, il se montra très en phase avecma peine et m’aida à me préparer au pire. Ilne chercha pas à me consoler en prédisantun miracle éventuel et, justement à cause deson réalisme, il parvint à capturer moncœur. A ce moment, je réalisai qu’il étaitcertainement l’homme le plus intelligent surterre. A la fin de l’entrevue, il me demanda :"Je vous en prie, tenez-moi informé de cequi arrivera". Je n’avais que dix-huit ans et,du haut de ma ‘Houtspa bien américaine, jerétorquai instinctivement : "Me dites-vouscela par politesse, ou souhaitez-vousréellement entendre de mes nouvelles ?". Etil me répondit : "Je ne dirais jamais quelquechose que je ne ressens pas !".En sortant, bien que le Rabbi m’eut faitcomprendre que je devais me préparer aupire, je ne me sentis pas triste. Au contraire,j’avais l’impression qu’un lourd fardeauavait été retiré de mes épaules, comme si leRabbi m’avait annoncé : "Quoi qu’il arrive,cela sera pour le bien". Le résultat fut que jepus aider ma mère à choisir le traitementl'aidant à garder une certaine qualité de vieau lieu de la tourmenter physiquement, alorsqu’il n’y avait pas de chance réelle desuccès. Elle décida de rejeter les deuxoptions qu’on lui avait proposées, et de secontenter de soins palliatifs qui luipermirent de vivre au mieux le peu de tempsqui lui restait. Elle vécut relativementsereinement deux mois, puis tomba dans lecoma dont elle ne se réveilla pas.Après son décès, je retournai voir le Rabbipour discuter d’autres problèmes. Jeressentais que je pouvais avoir confiance enlui. Je pouvais lui avouer : "Rabbi, je suis encrise, je ne crois plus vraiment en D.ieu.J’aime le judaïsme, j’aime beaucoupcertains rituels mais ils ne sont pas partieintégrante de ma vie". A chaque fois, lesréponses du Rabbi étaient absolumentprofondes et incroyables, taillées pour moisur mesure.Un jour, il me demanda : "Gardez-vous lacacherout ? Mettez-vous les Téfilines ?Respectez-vous le Chabbat ?". Je répondishonnêtement : "Non". Il continua, sansparaître offusqué par ma franchise : "Si jevous demande quelque chose sans conditionpréalable, me promettrez-vous del’accomplir ?". Confiant, je déclarai : "Oui,vous pouvez me demander ce que vousvoulez, je l’accomplirai". Il me regarda droitdans les yeux et demanda : "Accepterez-vous, vous et votre épouse, d’allumer lesbougies de Chabbat chaque vendredi soir ?".J’acceptai.

Et, depuis ce jour, nous n’avons jamais ratéune seule fois l’allumage des bougies deChabbat. Le vendredi soir devint sacro-saintpour toute la famille. Quand nos enfantsétaient adolescents, ils ne se rendaient àaucune sortie le vendredi soir. Bien que montravail au laboratoire pour développer denouveaux médicaments soit très prenant, j’aitoujours réussi à rentrer à l’heure à lamaison le vendredi soir.Allumer les bougies de Chabbat à l’heurerequise peut sembler être une Mitsva trèssimple mais, pour notre famille, ce fut unchangement radical. Les repas de Chabbatdevinrent "spéciaux", ouvrir notre maisonpour des invités le Chabbat devint évident,et toute l’atmosphère devint différente.Pour moi, tel fut le génie du Rabbi : s’ilm’avait demandé de devenir pratiquant à100 %, j’aurais pu essayer, mais celan’aurait pas duré. Avec cette unique Mitsva,il a maintenu notre famille dans le chemindu judaïsme et mes filles l’ont aussiincorporé pleinement dans leurs vies.Pr. Charles Samuel Ramat - NeurotropBioScience - JEM, traduction Feiga Lubecki

Sefer Hamitsvotdu Rambam

Mardi 2 MaiMitsva positive n° 74 : Il s'agit du commandement quinous a été ordonné selon lequel tout homme guéri deson flux séminal apportera un sacrifice:Mitsva positive n° 77 : Il s'agit du commandement quinous a été ordonné qu'un lépreux guéri de sa lèpre doitapporter un sacrifice.

Mercredi 3 MaiMitsva négative n° 106 : Il nous est interdit deremplacer une bête consacrée par une autre. C'est cequ'on appelle "Temoura" (substitution).Mitsva positive n° 87 : Il s'agit de l'obligation selonlaquelle l'animal (Temoura) désigné pour remplacer unautre [destiné à être sacrifié] sera considéré commesanctifié.

Jeudi 4 MaiMitsva négative n° 107 : C'est l'interdiction qui nous aété faite de changer la destination d'une offrande en laconsacrant à un autre sacrifice; par exemple, si elleétait prévue pour un sacrifice rémunératoire, de laconvertir en sacrifice délictif ou, au cas où elle étaitprévue comme sacrifice délictif, d'en faire un sacrificeexpiatoire/Mitsva positive n° 107 : Il s'agit du commandement quinous a été enjoint selon lequel l'on devient impur aucontact d'un mort, et ce commandement comprendtoutes les lois relatives à l'impureté causée par un mort.

Vendredi 5 MaiMitsva positive n° 107 : Il s'agit du commandement quinous a été enjoint selon lequel l'on devient impur aucontact d'un mort, et ce commandement comprendtoutes les lois relatives à l'impureté causée par un mort.

Chabbat 6, Dimanche 7, Lundi 8, et Mardi 9 MaiMêmes études que celles du 5 Mai

LE COIN DELA HALAKHA

QU’EST-CE QUE PESSA’HCHENI ?

Le 14 Iyar (cette année mercredi 10 Mai)est un jour de "réparation". En effet, laTorah stipule que tout Juif qui n’avait paspu offrir le sacrifice Pascal la veille dePessa’h (donc le 14 Nissan) pouvait lefaire un mois plus tard. Le texte(Bamidbar - Nombres 9:10 et suivants)précise : "Des Juifs qui n’avaient pas puoffrir le sacrifice demandèrent : "Pourquoiserions-nous diminués ?"… Celui quiserait impur au contact d’un mort ou qui setrouverait loin (le 14 Nissan) offrira lesacrifice le 14 Iyar au soir…".En souvenir de ce commandement, on nerécite pas ce jour-là le Ta’hanoun (prièresde supplication) et, dans de nombreusescommunautés, on mange un peu de Matsa.De cette Mitsva, on apprend d’une partqu’il ne faut pas hésiter à exiger de D.ieula possibilité d’accomplir une Mitsva("Pourquoi serions-nous diminués ?...").D’autre part, Rabbi Yossef Its’hak (leprécédent Rabbi de Loubavitch) insistait :"Il n’existe pas de cause perdue ! Mêmecelui qui est impur ou celui qui est "loin"ou qui a délibérément choisi de se trouver"loin" peut réparer ce manque !" On peuttoujours rectifier et se rapprocher de D.ieud’une manière ou d’une autre. F.L.

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LE RÉCITDE LA SEMAINE

VIVRE AVEC SON TEMPSSuite de la page 1

Page 3: ETINCELLES DE MACHIA’H LA SIDRA - Habad Grenoble

Il fut donc nécessaire que non seulementD.ieu empêchât Aharon de pénétrer dans leSaint des Saints chaque fois qu’il le désirait,mais aussi qu’il fût averti des conséquences.D.ieu savait que l’amour que lui portaitAharon était si grand qu’il voulait, toujours,pénétrer dans le Saint des Saints.Cependant, le laisser faire aurait eu pourrésultat que son âme quitte son corps,comme cela s’était produit pour ses fils.D.ieu l’informa donc de la nécessité degarder son âme dans son corps, pour qu’ilpuisse accomplir sa mission dans le monde :celle de le transformer en résidence pourD.ieu.La leçon que nous pouvons tirer de cecommandement adressé à Aharon est quechaque Juif possède la capacité d’aimerD.ieu, et, en fait, est enjoint de le faire,comme l’indique le verset : "Tu aimerasD.ieu de tout ton cœur, de toute ton âme etde toute ta force" (Devarim 6:5).Plus encore, chacun a l’aptitude de fairegrandir son amour au point qu’il deviennepositivement "malade d’amour". Maischacun doit aussi être mis en garde pour queson âme ne quitte pas son corps et qu’ilaccomplisse sa mission dans ce monde.Ce point est à nouveau mis en lumière dansKedochim, la seconde section de la Torahqu’on lit ce Chabbat et qui commence parles mots que D.ieu adresse au Peuple juif,

leur disant qu’ils doivent être saintscar "Moi, l’Eternel leur D.ieu, Jesuis saint". Ce verset nous informeque la sainteté de chaque Juif doitêtre d’une telle ampleur qu’elle envient à ressembler à celle de D.ieu.C’est aussi pourquoi, avant dedonner la Torah, D.ieu dit au Peuplejuif : "Vous serez pour Moi unroyaume de prêtres et une nationsainte". En d’autres termes, chacun ala capacité d’atteindre le niveau desainteté d’un "Grand Prêtre",ressentant le même amour que celuid’Aharon et de ses fils. Plus encore,le potentiel que possède l’êtrehumain pour la sanctification est telqu’il peut même être comparé, à uncertain niveau, à celui de D.ieu.

RESSENTIR LA PEINE DEL’AUTRE - REELLEMENT !

Mes parents n’avaient pas été déportéseux-mêmes, mais avaient perdu tous lesmembres de leurs familles pendant laShoah. Ils se rencontrèrent après la guerre,se marièrent à Vienne où je naquis en1951. Mais craignant la résurgence del’antisémitisme, ils émigrèrent aux États-Unis.En 1967, ma mère qui, n’avait alors que42 ans, découvrit qu’elle était atteinted’une grave maladie - incurable àl’époque. Comme j’étais plutôtindiscipliné, elle suggéra que je passe uneannée dans une Yechiva en Israël, afin queje me calme. J’aurais fait n’importe quoipour ma mère, et j’acceptai. Je me suisdonc retrouvé à Keren BeYavné oùj’étudiais intensément le Moussar(l’éthique, présentée dans les écrits de RavEliahou Dessler). Je fus pris en amitié parle directeur de la Yechiva, Rav ‘HaïmGoldvitcht et, par la suite, quand il serendait aux États-Unis, je me proposais àchaque fois pour devenir son chauffeurpersonnel.Un jour, en 1969, il me téléphona pour medemander si je pouvais l’accompagner àun rendez-vous avec le Rabbi deLoubavitch. "Bien sûr !" répondis-jecomme à l’accoutumée. "A quelle heure ?"continuai-je innocemment. Je dois avouerque quand il répondit : "Deux heures dumatin", j’ai ravalé ma salive d’étonnementmais, puisque j’avais promis, jem’exécutai. Quand nous arrivâmes devantle 770 Eastern Parkway, il entra dans lebureau, tandis que je l’attendais àl’extérieur.Ma mère était de plus en plus malade. Undes médecins proposait de tenter uneopération tandis qu’un autre préconisait defortes séances de radiothérapie. Tous deuxse montraient très pessimistes. Toute lafamille était bouleversée et ni mon père nima mère n’étaient en mesure de prendreune décision aussi cruciale. Je me dis queje pourrais peut-être profiter de l’entrevuede Rav Goldvitcht pour demander unconseil au Rabbi. Quand mon Rav sortitdu bureau, je me faufilai et demandai auRabbi si je pouvais lui parler, moi aussi. Ilétait 3h30 du matin et je pensais qu’ilrépondrait : "Je suis maintenant fatigué,demandez un rendez-vous à monsecrétaire" mais, bien au contraire, il mefit entrer dans son bureau.Je dois préciser que mon père avait déjàdemandé une bénédiction à un autre Rabbi‘hassidique : celui-ci avait recommandé dechanger le prénom de ma mère et nousavait donné une liste de Tehilim (Psaumes)

à réciter. Je supposais que le Rabbi medonnerait le même genre de directives. Cene fut pas le cas. Il commença par medemander comment je m’appelais, oùj’habitais et quelle était la situation médicaleexacte de ma mère. Il s’avéra qu’ilconnaissait les médecins qui la soignaientet, quand il entendit leurs sombrespronostics, il se montra très en phase avecma peine et m’aida à me préparer au pire. Ilne chercha pas à me consoler en prédisantun miracle éventuel et, justement à cause deson réalisme, il parvint à capturer moncœur. A ce moment, je réalisai qu’il étaitcertainement l’homme le plus intelligent surterre. A la fin de l’entrevue, il me demanda :"Je vous en prie, tenez-moi informé de cequi arrivera". Je n’avais que dix-huit ans et,du haut de ma ‘Houtspa bien américaine, jerétorquai instinctivement : "Me dites-vouscela par politesse, ou souhaitez-vousréellement entendre de mes nouvelles ?". Etil me répondit : "Je ne dirais jamais quelquechose que je ne ressens pas !".En sortant, bien que le Rabbi m’eut faitcomprendre que je devais me préparer aupire, je ne me sentis pas triste. Au contraire,j’avais l’impression qu’un lourd fardeauavait été retiré de mes épaules, comme si leRabbi m’avait annoncé : "Quoi qu’il arrive,cela sera pour le bien". Le résultat fut que jepus aider ma mère à choisir le traitementl'aidant à garder une certaine qualité de vieau lieu de la tourmenter physiquement, alorsqu’il n’y avait pas de chance réelle desuccès. Elle décida de rejeter les deuxoptions qu’on lui avait proposées, et de secontenter de soins palliatifs qui luipermirent de vivre au mieux le peu de tempsqui lui restait. Elle vécut relativementsereinement deux mois, puis tomba dans lecoma dont elle ne se réveilla pas.Après son décès, je retournai voir le Rabbipour discuter d’autres problèmes. Jeressentais que je pouvais avoir confiance enlui. Je pouvais lui avouer : "Rabbi, je suis encrise, je ne crois plus vraiment en D.ieu.J’aime le judaïsme, j’aime beaucoupcertains rituels mais ils ne sont pas partieintégrante de ma vie". A chaque fois, lesréponses du Rabbi étaient absolumentprofondes et incroyables, taillées pour moisur mesure.Un jour, il me demanda : "Gardez-vous lacacherout ? Mettez-vous les Téfilines ?Respectez-vous le Chabbat ?". Je répondishonnêtement : "Non". Il continua, sansparaître offusqué par ma franchise : "Si jevous demande quelque chose sans conditionpréalable, me promettrez-vous del’accomplir ?". Confiant, je déclarai : "Oui,vous pouvez me demander ce que vousvoulez, je l’accomplirai". Il me regarda droitdans les yeux et demanda : "Accepterez-vous, vous et votre épouse, d’allumer lesbougies de Chabbat chaque vendredi soir ?".J’acceptai.

Et, depuis ce jour, nous n’avons jamais ratéune seule fois l’allumage des bougies deChabbat. Le vendredi soir devint sacro-saintpour toute la famille. Quand nos enfantsétaient adolescents, ils ne se rendaient àaucune sortie le vendredi soir. Bien que montravail au laboratoire pour développer denouveaux médicaments soit très prenant, j’aitoujours réussi à rentrer à l’heure à lamaison le vendredi soir.Allumer les bougies de Chabbat à l’heurerequise peut sembler être une Mitsva trèssimple mais, pour notre famille, ce fut unchangement radical. Les repas de Chabbatdevinrent "spéciaux", ouvrir notre maisonpour des invités le Chabbat devint évident,et toute l’atmosphère devint différente.Pour moi, tel fut le génie du Rabbi : s’ilm’avait demandé de devenir pratiquant à100 %, j’aurais pu essayer, mais celan’aurait pas duré. Avec cette unique Mitsva,il a maintenu notre famille dans le chemindu judaïsme et mes filles l’ont aussiincorporé pleinement dans leurs vies.Pr. Charles Samuel Ramat - NeurotropBioScience - JEM, traduction Feiga Lubecki

Sefer Hamitsvotdu Rambam

Mardi 2 MaiMitsva positive n° 74 : Il s'agit du commandement quinous a été ordonné selon lequel tout homme guéri deson flux séminal apportera un sacrifice:Mitsva positive n° 77 : Il s'agit du commandement quinous a été ordonné qu'un lépreux guéri de sa lèpre doitapporter un sacrifice.

Mercredi 3 MaiMitsva négative n° 106 : Il nous est interdit deremplacer une bête consacrée par une autre. C'est cequ'on appelle "Temoura" (substitution).Mitsva positive n° 87 : Il s'agit de l'obligation selonlaquelle l'animal (Temoura) désigné pour remplacer unautre [destiné à être sacrifié] sera considéré commesanctifié.

Jeudi 4 MaiMitsva négative n° 107 : C'est l'interdiction qui nous aété faite de changer la destination d'une offrande en laconsacrant à un autre sacrifice; par exemple, si elleétait prévue pour un sacrifice rémunératoire, de laconvertir en sacrifice délictif ou, au cas où elle étaitprévue comme sacrifice délictif, d'en faire un sacrificeexpiatoire/Mitsva positive n° 107 : Il s'agit du commandement quinous a été enjoint selon lequel l'on devient impur aucontact d'un mort, et ce commandement comprendtoutes les lois relatives à l'impureté causée par un mort.

Vendredi 5 MaiMitsva positive n° 107 : Il s'agit du commandement quinous a été enjoint selon lequel l'on devient impur aucontact d'un mort, et ce commandement comprendtoutes les lois relatives à l'impureté causée par un mort.

Chabbat 6, Dimanche 7, Lundi 8, et Mardi 9 MaiMêmes études que celles du 5 Mai

LE COIN DELA HALAKHA

QU’EST-CE QUE PESSA’HCHENI ?

Le 14 Iyar (cette année mercredi 10 Mai)est un jour de "réparation". En effet, laTorah stipule que tout Juif qui n’avait paspu offrir le sacrifice Pascal la veille dePessa’h (donc le 14 Nissan) pouvait lefaire un mois plus tard. Le texte(Bamidbar - Nombres 9:10 et suivants)précise : "Des Juifs qui n’avaient pas puoffrir le sacrifice demandèrent : "Pourquoiserions-nous diminués ?"… Celui quiserait impur au contact d’un mort ou qui setrouverait loin (le 14 Nissan) offrira lesacrifice le 14 Iyar au soir…".En souvenir de ce commandement, on nerécite pas ce jour-là le Ta’hanoun (prièresde supplication) et, dans de nombreusescommunautés, on mange un peu de Matsa.De cette Mitsva, on apprend d’une partqu’il ne faut pas hésiter à exiger de D.ieula possibilité d’accomplir une Mitsva("Pourquoi serions-nous diminués ?...").D’autre part, Rabbi Yossef Its’hak (leprécédent Rabbi de Loubavitch) insistait :"Il n’existe pas de cause perdue ! Mêmecelui qui est impur ou celui qui est "loin"ou qui a délibérément choisi de se trouver"loin" peut réparer ce manque !" On peuttoujours rectifier et se rapprocher de D.ieud’une manière ou d’une autre. F.L.

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LE RÉCITDE LA SEMAINE

VIVRE AVEC SON TEMPSSuite de la page 1

Page 4: ETINCELLES DE MACHIA’H LA SIDRA - Habad Grenoble

"MALADE D’AMOUR"Au début de la Paracha A’haré nous lisons : "D.ieu dit à Mochéaprès la mort des deux fils d’Aharon… parle à ton frère Aharon.(Dis-lui qu’) il ne doit pas pénétrer constamment dans le Saintdes Saints…"Quel enseignement pouvons-nous tirer d’une loi qui ne sembles’appliquer qu’au Grand Prêtre ?Dans son explication de la raison pour laquelle l’exhortationadressée à Aharon suit immédiatement la mort de ses deux fils,Rachi explique : "Cela est similaire à une personne malade quireçoit la visite d’un médecin. Ce dernier lui ordonne : ‘Nemange pas d’aliments froids et ne dors pas dans un endroithumide’. Vient alors un autre (médecin) qui lui enjoint : ‘Nemange pas d’aliments froids et ne dors pas dans un endroithumide, pour ne pas que tu meures, comme l’a fait cet autreindividu’". Le second l’a rendu plus attentif que le premier.C’est pourquoi le verset précise "après la mort des deux filsd’Aharon".Il s’agit donc d’intimer à Aharon qu'il se conforme aucommandement de D.ieu, pour éviter de subir le même sort queses deux fils lorsqu’ils pénétrèrent dans le Saint des Saints, sansy avoir été autorisés.Mais cela demande une explication. Quelqu’un de la statured’Aharon aurait compris, sans qu’il soit nécessaire de lemenacer de conséquences aussi terribles. Par ailleurs, pourquoice commandement devrait-il être différent de tous ceux qui luiont été adressés ainsi qu’au Peuple juif, où n’était évoqué aucuneffet dramatique, en cas de désobéissance ?La mort de ses deux fils survint en conséquence du fait qu’ils"se rapprochèrent tant de D.ieu qu’ils en moururent". Bienqu’ils aient réalisé qu’en se comportant ainsi, ils risquaient depérir, cela ne les empêcha pas d’aspirer à atteindre unattachement si grand et une extase si puissante que leur âmequitta littéralement leur corps.En d’autres termes, la disparition des deux fils d’Aharon n’étaitpas (seulement) une punition. C’est également le sens du terme"malade", dans un sens positif, comme l’indique le verset : "Jesuis malade d’amour pour Toi" (D.ieu) (Chir Hachirim 2:5).Aharon et ses fils étaient "malades d’amour", tant ils aspiraientà s’approcher de D.ieu. Il s’agissait d’un amour qui ne pouvaitêtre étanché. (Suite p.2)

NB : L'HORAIRE D'ALLUMAGE DES BOUGIES DÉPENDDE L'ENTRÉE DE CHABBAT DE VOTRE COMMUNAUTÉ

Heure limite Jusqu'au 06/05 1ère h 9h04 2ème h 9h57du Chéma Du 07 au 11/05 1ère h 8h59 2ème h 9h53

Mercredi 10 Mai : Hiloulot de Rabbi Meït Baal Haness et deRabbi Chimone Bar Yo'haïDimanche 14 Mai : Grande fête champêtre de Lag BaOmerTOUS LES DETAILS DE CES 2 FETES EN P.4 !

CHABBAT A'HAREI MOT – KEDOCHIM PEREK III6 MAI 2017 – 10 IYAR 5777 27

ALLUMAGE 20h30 SORTIE 21h40

ETINCELLES DE MACHIA’HTICHRI OU NISSAN ?Dans le traité Roch Hachana (10b-11b), on trouve une discussion sur lemois de la Délivrance. Pour Rabbi Eliézer, ce sera celui de Tichri tandisque, pour Rabbi Yéhochoua, ce sera celui de Nissan. En effet, RabbiEliézer pense que la Délivrance est liée au repentir des Juifs, à laTechouva - un mode de service divin qui implique l’effort de l’hommepour s’élever vers D.ieu. Aussi, elle doit, selon lui, intervenir en Tichriqui, avec Roch Hachana et Yom Kippour, incarne justement cettedémarche. En revanche, Rabbi Yehochoua estime que la Délivranceviendra comme un fait apparaissant d’En-Haut à l’initiative de D.ieu.Dans cette optique, le mois de Nissan est le plus approprié qui vit,précisément, D.ieu Se révéler en Egypte pour libérer Sonpeuple.(d’après Likoutei Si’hot, vol. I, p. 235)

A'HAREI-MOT (LÉVITIQUE 16,1 - 18 30)

A la suite du décès de Nadav et Avihou (voir paracha Chemini),D.ieu met en garde contre toute entrée intempestive dans lesanctuaire. Seul le Cohen Gadol (le Grand Prêtre) peut, une foisl’an à Yom Kippour, pénétrer dans le Saint des Saints pour y offrirl’encens.Un autre trait du service du Jour du Pardon est le tirage au sortentre deux boucs qui détermine lequel sera offert en sacrifice àD.ieu et lequel sera désigné pour emporter toutes les fautes desenfants d’Israël dans le désert.La paracha A’harei enjoint également de n’apporter de sacrificesqu’au Temple et interdit formellement la consommation du sang.Elle énonce les lois interdisant l’inceste et les autres relationsprohibées.

KEDOCHIM (LÉVITIQUE 19,1 - 20,27)

La paracha Kedochim commence par cette injonction : "Soyezsaints, car Je suis saint, Moi l’Eternel votre D.ieu." A sa suite sonténoncées de nombreuses Mitsvot (commandements) parl’accomplissement desquelles le Juif se sanctifie et établit un lienavec la sainteté de D.ieu.Ces Mitsvot incluent la prohibition de l’idolâtrie, la Mitsva deTsédaka (charité), le principe de l’égalité de tous devant la justice,le Chabbat, la moralité sexuelle, l'honnêteté en affaires, l'honneur etla crainte des parents, le caractère sacré de la vie.C’est aussi dans la paracha Kedochim qu’est exprimé le principeque Rabbi Akiva qualifie de cardinal et dont Hillel dit "c'est là toutela Torah, le reste en est le commentaire" : aime ton prochaincomme toi-même.

COURS AU BETH ‘HABADDimanche : Guemara 9h30-10h30

Guemara débutants 19h30 après Min'ha-ArvitLundi : Tanya, 4ème partie 18h30-19h30

Paracha 19h30 après Min'ha-ArvitMardi : Cours des dames 19h00 (Mesdames, veuillez nousappeler si vous n’êtes pas déjà sur notre liste d'appel)Mercredi : Tanya, 2ème partie 18h30-19h30Jeudi : 'Hassidout 19h30 après Min'ha-Arvit

Guemara débutants 19h30 après Min'ha-Arvit

PRIÈREs AU BETH ‘HABADCha’harit : Lundi et Jeudi : 7h00 Vendredi : 8h30Chabbat : 10h00 Dimanche, Mardi et Mercredi : 10h30Min'ha suivi d'Arvit : 19h30 en semaine. Le Vendredi : àl'heure d'allumage des bougies

TSEDAKA POUR LA TSEDAKA !

Chers amis, l'Ecole Juive de Grenoble abesoin d'une trieuse de monnaie. Nouslançons ce petit appel de fonds, car lecoût de l'appareil est de 169 €. Merci deglisser votre participation (1€, 2€, 5€…)dans la boite de Tsedaka réservée a ceteffet : dans le bureau d'accueil ou dans lasynagogue, ou auprès de la direction oude M. Harfi. Que D.ieu vous bénisse pour votre soutien !

בס״ד

LA SIDRADE LA SEMAINE

DE LA JEUNESSE LOUBAVITCH DE GRENOBLE

LA PARACHA EN BREF VIVRE AVEC SON TEMPSAdapté d'un discours du Rabbi de Loubavitch

CHABBAT CHALOM14

Libre d'impression - Veuillez ne pas transporter pendant le Chabbat dans le domaine public

LA SIDRA DE LA SEMAINEDirecteur Rav Lahiany

Diffusion Alter Goldstein - Arié Rosenfeld

Beth 'Habad / Ecole Juive de Grenoble10, rue Lazare Carnot 38000 Grenoble

Tel 04 85 02 84 [email protected]

[email protected]