Étude de fréquentation prévisionnelle du Musée de …littoral-aquitain.com/sites/default/files/upload/pdf/TAD-1-Rapport... · Il en va donc largement de l’attractivité des

membre de

Étude de fréquentation prévisionnelle du Musée de Montmartre

Novembre 2011

Étude prospective relative au tourisme en Aquitaine

Rapport PHASE 1 En cours de finalisation

L'étude prospective tourisme - volet littoral est cofinancée par l'Union européenne.L'Europe s'engage en Aquitaine avec le Fonds européen de développement régional.

� SOMMAIRE

I. Les fondamentaux du tourisme en Aquitaine

1.1 L’accessibilité touristique du territoire1.2 Les clientèles touristiques de la région1.3 Le cadre marketing/ image1.4 Les hébergements1.5 Les démarches qualité et les labels1.6 La dynamique d’investissement1.7 Une problématique spécifique : le tourisme social1.8 Le poids économique et l’emploi1.9 Les filières1.10 Synthèse sur les perspectives d’évolution des profils de clientèles1.11 Les espaces touristiques en Aquitaine

II. Zoom sur le littoral

2.1 Eléments de contexte sur le littoral2.2 Point sur les stations / destinations

5

65

Étude prospective relative au tourisme en Aquitaine – Phase 1 – juillet 20112

2.2 Point sur les stations / destinations2.3 Approche synthétique du littoral comme espace touristique2.4 Bilan post MIACA

III. Analyse critique des politiques touristiques

3.1 Le niveau régional3.2 Le niveau départemental3.3 Les acteurs territoriaux3.4. Mise en perspective contextuelle des politiques publiques3.5 Synthèse transversale

IV. Synthèse et enseignements stratégiques

4.1 SWOT stratégique4.2 Les enjeux stratégiques liés au diagnostic4.3 Les enjeux d’aménagement4.4 Les enjeux marketing et d’image4.5 Les enjeux d’organisation et de gouvernance

91

117

� INTRODUCTION GENERALE

Le Conseil Régional et le GIP Littoral ont lancé, à travers uneconsultation unique, une mission de réflexion prospective sur le devenirtouristique des territoires aquitains.

Cette mission recouvre deux objectifs :

� Permettre au Conseil Régional de cibler de manière novatrice sapolitique d’aide au développement touristique, pris dans sadiversité, en l’articulant étroitement avec ses autres politiques dedéveloppement économique et social, d’aménagement et de priseen charge des enjeux environnementaux

� Donner au littoral aquitain et aux entités qui le composent, les outilsconceptuels et opérationnels pour affronter le défi lié à larequalification et à l’adaptation de son offre.

Cette mission appréhende ces problématiques avec des échelles detemps différentes : le temps long des changements de société et desruptures technologiques – 2040 -, le temps à la fois proche et long de

Remarques sur la mission et son déroulement :

La mission recouvre une double demande : celle du GIP sur la partielittorale avec en phase 3 des sujets spécifiques, et celle du ConseilRégional sur l’ensemble du (reste du) territoire aquitain. Néanmoins denombreux sujets sont communs (la prospective et l’analyse desfondamentaux) et nous avons pris le parti d’intégrer les deux volets, touten faisant ressortir les points spécifiques chaque fois que c’estnécessaire

Concertation : elle se déroule à plusieurs niveaux :

� Comités techniques et de pilotage

� Rencontres en première phase avec les services concernés dela Région, services de l’Etat, les 5 CG, un panel de 10 stationset pôles touristiques sur le littoral et un certain nombre dereprésentants institutionnels, associatifs ou professionnels

� En phase 2 avec un séminaire stratégique d’enrichissementpartage des scénarii possibles, puis en phase 3 avec un certain


ruptures technologiques – 2040 -, le temps à la fois proche et long del’aménagement du territoire et de la durabilité – 2020 - et le tempsproche des urgences et des problèmes à résoudre - 2011-.

Elle va se dérouler de mars 2011 à février 2012 et comprendformellement trois parties :

� Phase 1 : bilan stratégique et mise en perspective littoral/ horslittoral

� Phase 2 : prospective du tourisme en Aquitaine� Phase 3 : propositions d’orientations stratégiques régionales et

d’actions prioritaires pour le littoral

Ce document correspond à la phase 1 de la mission, largement centréesur l’offre et le bilan actuel du tourisme en Aquitaine et son insertiondans le contexte général aquitain. Elle introduit des enjeux stratégiquesqui seront valables quels que soient les enseignements de la phasepurement prospective (à venir).

partage des scénarii possibles, puis en phase 3 avec un certainnombre de restitutions spécifiques

Le document ci-joint est structuré en 5 ensembles :� Analyse contextuelle des grands enjeux socio-économiques de

l’Aquitaine (transport, environnement, économie…) et despolitiques afférentes, ainsi que leurs influences sur le secteur dutourisme

� Mise en évidence des fondamentaux du tourisme en Aquitaine :structuration territoriale, clientèles, accessibilité, hébergement..

� Zoom spécifique sur le littoral, avec en particulier un bilan desstations issues de la MIACA

� Analyse critique des politiques touristiques et des outilsafférents

� Enseignements et synthèse stratégique

Toutes ces analyses se veulent synthétiques et stratégiques : elles n’ontaucune ambition à l’exhaustivité ou à la constitution d’un diagnostic.Elles visent à poser des constats, des tendances, des enjeux et à nourrirla réflexion et le débat sur les futurs possibles.

� Schéma synoptique de déroulement de la mission

Réunion de Lancement

Phase 1 : bilan stratégique et mise en perspective Littoral/hors littoral

Fondamentaux du tourisme en

Aquitaine• Offres • Clientèles et

fréquentation• Identité et image de

la destination

Mise en perspective contextuelle

Autres politiques d’aménagement

et de développement

Analyse critique des politiques touristiques

en Aquitaine et des outils afférents

Volet littoral : bilan et analyse des éléments de planification spatiale des

projets structurants

Synthèse Volet littoral / hors littoral

Concertation


Phase 3 : propositions

d’orientations stratégiques et

d’actions prioritaires

Phase 2 :

prospective du tourisme en Aquitaine

Scénarios de prospective du tourisme en AquitaineVolet littoral / Spécificités Aquitaine

Éléments de prospective territoriale de l’Aquitaine

Éléments de prospective générale du tourisme

Benchmark

Options stratégiques régionales

• Marketing• Gouvernance• Stratégie d’investissement• Relations avec les autres

politiques

Concertation

Concertation

Volet LittoralAménagement et Développement

Volet LittoralEmploi et formation

Les fondamentaux du tourisme en Aquitaine

Étude prospective relative au tourisme en Aquitaine5

� Introduction

L’objectif de cette partie est d’exposer les fondamentaux de l’activité touristique en Aquitaine, afin d’encomprendre les grands enjeux et les perspectives d’évolution.

Les clientèles touristiques et la question des hébergements sont traitées de façon à la fois descriptives(qu’en est-il aujourd’hui ?), rétrospective (quelles ont été les évolutions majeures ?) et comparatives(quelle est la situation des autres grandes régions touristiques françaises ?)

Cette approche est complétée par une analyse du cadre marketing et d’image de la région afin derépondre à la question de savoir s’il existe une destination Aquitaine en tant que telle.

Il conviendra aussi de s’interroger sur le poids économique du tourisme en Aquitaine et sa capacité àêtre source d’une dynamique d’investissement et de créations d’emplois.


Le tourisme social fera l’objet d’un focus au regard de son importance en Aquitaine.

Enfin, l’offre d’activités touristiques est abordée par l’analyse des différentes filières : que recouvrent-elles ? En quoi comptent-elles pour l’Aquitaine ? Comment doit-on les appréhender dans l’avenir ?

� Introduction générale : le tourisme c’est quoi ?

Le tourisme est une activité économique majeure pour la Fran ce (la première…) qui recouvre des réalitésdifférentes :

• Des vacances, largement saisonnières, l’été et l’hiver, à travers les phénomènes de migrations massives que l’onconnaît

• Auxquelles se sont ajoutées depuis quelques décennies, des courts séjours de tout type et pour des publics variés

• Ce sont aussi tout un ensemble d’activités spécifiques ou thématiques, mêlant des pratiques festives,associatives, de commémoration, sportives….et dont le déplacement constitue le point commun principal

• Le tourisme est aussi facteur d’économie présentielle : il y a donc des points communs entre le tourisme et larésidence dans un lieu que l’on choisit pour le mode de vie, d’activités de loisirs… qu’il propose (résidencepermanente, ou partielle).


• Des loisirs de proximité (parcs ou pôles de loisirs,…) peuvent aussi se transformer en activité touristique, avecune composante l’hébergement qui parfois crée un ailleurs tout près de son domicile

• Enfin, le tourisme d’affaire (MICE pour les anglo-saxons) au sens de tourisme de rencontres économiques, rentredans l’appellation tourisme puisqu’elle mobilise les mêmes ressorts : transport, hébergements, activités,animation…

Il en va donc aujourd’hui d’une activité qui représente une é conomie considérable en elle-même, un facteurd’aménagement du territoire et d’image. Plus encore le tour isme est un marqueur des territoires, de leurcapacité à séduire, à attirer, à incarner un mode et une quali té de vie. Il en va donc largement de l’attractivitédes territoires, des régions ou des pays.

1.1 � L’accessibilité touristique du territoire

L’accessibilité aérienne

De nombreuses compagnies régionales, nationales etinternationales desservent quotidiennement les aéroportsaquitains, mettant Paris à moins d'une heure de vol et lesgrandes villes européennes à moins de 2 heures .

•1 aéroport véritablement international : Bordeaux

•Des compagnies low-cost sont relativement bienimplantées dans les différents aéroports- Ouverture récented’un terminal low-cost (« Billi ») à l’aéroport de Bordeaux

•2 aéroports confidentiels qui desservent seulement Paris :Agen et Périgueux

Nombre de passagers en 2009

Bordeaux 3 278 001

Biarritz 1 011 589

Pau 690 504

Bergerac 274 658

Agen 27 920

Périgueux 5 813

L’accessibilité routière

�L’accessibilité routière de l’Aquitaineest bonne, grâce à un bon réseauautoroutier : A 62 entre Bordeaux et

Source : Direction régionale de l’équipementL’accessibilité ferroviaire

�L’accessibilité ferroviaire de Bordeaux est correcte

� Le pays basque est quant à lui mal desservi : 2h de trainentre Bordeaux et Biarritz.

Aéroports

Source : recherches Kanopée (sites internet des aéroports)


L’accessibilité maritime� Les ports de Bayonne et de Bordeaux offrent la

possibilité aux bateaux de croisière d’accoster en pleincentre-ville.

� La côte girondine compte 16 ports de plaisance, la côtelandaise un seul (Capbreton) la côte basque 5.

Agen, A 63 entre Bordeaux et Bayonneet jusqu’à l’Espagne, A 64 entreBayonne et Pau

�L’ouverture récente de l’A65 permet derapprocher significativement Bordeauxde Pau

�L’autoroute A10 relie par ailleursBordeaux à Paris et la A89 relieBordeaux à Balbigny, à 80 km à l’ouestde Lyon.

�Le chantier de la N10 entre Bordeauxet le Pays Basque reste à mener.

Conclusion

�Pour les clientèles françaises et européennes deproximité, le moyen d’accessibilité le plus simple del’Aquitaine (hors Bordeaux) reste la voiture.

�La desserte aérienne est limitée comparativement à degrandes régions de tourisme littoral

�L’est de la Dordogne, le Lot-et Garonne et le Béarnsont relativement isolés, même des grands axes routiers(cf. carte ci-dessus).

�Les projets de LGV seront une réponse à l’accessibilitéferroviaire insatisfaisante de la région. Cependant letracé n’est pas arrêté à ce jour.

�L’Aquitaine reste une région excentrée, au sud ouestde l’Europe, à l’écart des grands flux pour les clientèlesdu Benelux, Allemagne, Europe du nord, de l’est vers lesud (sauf Espagne). Mais des perspectivesd’amélioration existent.

�L’accessibilité ferroviaire des Landes est peu satisfaisante.

�La Dordogne est également relativement enclavée

Cependant, des projets en cours vont considérablementaméliorer l’accessibilité ferroviaire de la région:

�Le tronçon Tours-Bordeaux de la LGV mettra Bordeaux àenviron 2h de Paris en 2016

�Le tronçon Bordeaux-Toulouse de la LGV va tendre àrapprocher l’Atlantique de la Méditerranée.

�Le prolongement de la LGV vers l’Espagne relierait avanttout Bordeaux à Dax et désenclaverait l’Est des Landes. Letracé est cependant loin d’être définitivement arrêté enraison d’importantes réticences, notamment en Paysbasque. A noter :

La DREAL a mené une étude surl’accessibilité des espaces touristiquesUne des conclusions consiste à dire quel’amélioration de l’accessibilité générale de larégion nécessite d’anticiper sur lescirculations des touristes sur place : modesdoux, transports en commun.

1.2 � Les clientèles touristiques de la région

Les chiffres clés de la demande touristique en Aqui taine

� 95,7 millions de nuitées touristiques en 2010

� 85% de nuitées extrarégionales

� Fréquentation étrangère en 2010 : 14% des séjours et 15% des nuitées, environ 20%pour les séjours marchands

� Environ 20% de nuitées étrangères au global

L’évolution de la demande sur les 10 dernières anné es

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

Nu

ité

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Mil

liers

Evolution du nombre de nuitées par type d'hébergement

Hôtellerie

HPA

Résidences de tourisme

Villages de vacances

Zoom qualitatif : Les motivations des touristes en Aquitaine


Source : Kanopée à partir des données CRT et Memento du tourisme publié par le MINEFI

Conclusion

•Une légère tendance à la hausse de la fréquentation de l’hôtellerie de plein air, encohérence avec les nouvelles aspirations des Français et des étrangers (liberté, proximitéavec la nature, convivialité…) et les nouvelles formes d’HPA qui se développent (HLL,confort et espace…)

•Les villages de vacances enregistrent une vraie baisse, à mettre en relation avec la crisedu tourisme associatif à vocation sociale, mais aussi au changement du champ del’enquête

•Les autres modes d’hébergement connaissent une stabilité globale depuis 10 ans, quicache de grandes différences et des évolutions du parc.

0

2 000

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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Nu

ité

es

Gîtes de France et Clévacances

Linéaire (Hôtellerie)

Linéaire (HPA)

Linéaire (Villages de vacances)

• La mer et le climat sont en tête des motivations des touristes enAquitaine

• La découverte d’une ville est en bonne place avec 23,7%

• Les motivations liées à l’art de vivre sont également importantes :13,8% pour la gastronomie, 10,6% pour les marchés et l’artisanatainsi que pour les fêtes locales, 10,9% pour l’ « art de vivre enAquitaine ».

• Le bien-être (Thalasso, thermalisme…) n’est cité que par 3% destouristes

Source : CRT chiffres clés 2005

A/ L’origine géographique des touristes Zoom sur la clientèle étrangère en Aquitaine : poids des diff érentesnationalités dans les nuitées étrangères

• On trouve principalement lesBritanniques dans l’hôtellerie,alors que les Néerlandais, suivisdes Allemands, fréquententprincipalement l’HPA.

• Une tendance à la hausse de laclientèle espagnole ces 10dernières années.

• Leurs motivations sontsensiblement les mêmes que lesclientèles françaises, aveccependant une importance plus

Dans l’hôtellerie : une part relativement peu importante de s clientèles étrangères

64%

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Etrangers

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Etrangers

Français

Source : Mémento du tourisme 2011- Minefi



Les clientèles de proximité :

� Les clientèles intra-régionales représente 15% des nuitées touristiques enAquitaine

� Les clientèles du grand Sud-Ouest (Aquitaine + Midi-Pyrénées)représentent près de 35% des nuitées touristiques

10

cependant une importance plusgrande de la gastronomie, de l’artde vivre

� Leurs lieux de séjours différent cependant de l’ensemble des touristes :alors que la Dordogne accueille au global 11,2% des séjours touristiques,elle accueille 22% des séjours étrangers.

Source : CRT- 2008

Source : CRT- 2010

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PACA LR Midi Py PC Bretagne

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Aquitaine

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Aquitaine

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Dans l’hôtellerie de plein air : une part plus impo rtante des nuitées étrangères

61%69% 71%

83%75%

39%31% 29%

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PACA LR Midi Py PC Bretagne

Etrangers

Français

NB : les performances de Midi-Pyrénées sont à nuancer car sur 2,9 M de nuitées hôtelières étrangères, 1,9 sont dues à Lourdes.

D/ Une saisonnalité très marquée

Source : CRT 2011

B/ La fréquentation touristique par espace

• 70% de la totalité des séjours se fontsur les 3 départements littoraux

• La clientèle itinérante est nonnégligeable : elle représente 13,5%des séjours (et 21,1% des nuitées)

Source : CRT chiffres clés 2005



Source : CRT 2011

• Plus de la moitié des nuitées est réalisée en juillet et août et 72%pendant la saison (mai à septembre)

Zoom sur les séjours hors saison :Source : CRT « Fréquentation de l’Aquitaine en hiver »

• La fréquentation d’octobre à avril représente 28% de lafréquentation annuelle

• 9 nuitées touristiques sur 10 sont le fait de Français

• La Gironde et les Pyrénées atlantiques représentent les 2/3 de lafréquentation touristique hors saison

• Le tourisme d’affaires représente 23% du total des dépensestouristiques d’octobre à avril

• Sur cette période, 2 touristes sur 3 sont en hébergement nonmarchand

C/ La répartition de la fréquentation aquitaine par CSP

• En Aquitaine, commeen France, les inactifs(retraités, étudiants)représentent près de35% de la fréquentationtouristique

• Les CSP+ etintermédiaires sontlégèrementsurreprésentées parmiles visiteurs,comparativement àl’ensemble de laFrance (35,5% au total,contre 32,2 % enFrance)

Source : Suivi de la demande touristique Aquitaine- SOFRES CRTA- 2009

NB : Ce tableau concerne uniquement les clientèles françaises

Hôtellerie nuitées 2000 dont étrangères 2010 dont étrangères Part des étrangers Evolution globale Evolution nuitées étrangères Evolution Rang 2000 --> 2010

Rappel France 184 530 780 74 187 833 187 972 000 63 2 03 000 34% 2% -15%

Aquitaine 8 075 1 592 8 216 1 236 15% 2% -22% 5 --> 5

PACA 23 166 10 611 19 966 7 157 36% -14% -33% 2 --> 2

LR 7 154 1 742 7 307 1 428 20% 2% -18% 6 --> 6

Midi Py 9 695 3 611 8 850 2 848 32% -9% -21% 4 -->4

PC 4 982 608 4 494 437 10% -10% -28% 12 --> 14

Bretagne 6 405 1 362 6 654 1 044 16% 4% -23% 7 --> 7

HPA Nuitées 2000 dont étrangères 2010 dont étrangères Part des étrangers Evolution globale Evolution nuitées étrangères Evolution Rang 2000 --> 2010

Rappel France 93 572 603 32 650 432 102 946 000 34 86 6 000 34% 10% 7%

Aquitaine 12 386 4 175 13 506 4 311 32% 9% 3% 2 --> 3

PACA 12 280 5 335 14 152 5 543 39% 15% 4% 3 --> 2

LR 16 706 5 146 17 910 5 541 31% 7% 8% 1 --> 1

Midi Py 4 288 999 4 362 1 250 29% 2% 25% 8 --> 8

PC 6 353 1 133 6 680 1 122 17% 5% -1% 7 --> 7

Les enseignements de la comparaison



A retenirEvolution de la fréquentation de l’Aquitaine

� Sur l’hôtellerie :

� L’Aquitaine tient son rang en nombre de nuitées, avec une croissance de 2% sur 10 ans, comme l’ensemble des régions françaises, et plutôt mieux que d’autres régions littorales (PACA, Poitou-Charentes)

� En 10 ans, l’Aquitaine perd davantage de nuitées étrangères que l’ensemble de la France, mais dans des proportions équivalentes aux autres régions littorales

� Sur l’hôtellerie de plein air :

� Les nuitées progressent au même rythme que l’ensemble de la France, mais moins rapidement que PACA (9% contre 15%), qui prend le second rang et rétrograde l’Aquitaine à la 3e place.

Source : Kanopée à partir des documents suivants : Memento du tourisme 2001- Mémento du tourisme 2011PC 6 353 1 133 6 680 1 122 17% 5% -1% 7 --> 7

Bretagne 8 117 2 193 8 849 2 249 25% 9% 3% 4 --> 5

Source : Memento du tourisme 2001- Ministère de l’équipement du transport et du logement- Mémento du tourisme 2011- MinefiNB : il y a une rupture de méthodologie en 2005

Profil et motivation(s) Filières Lieux

Les touristes visitant l’Aquitaine pour un objectif précis

Les balnéaires : plaisirs du bord de mer • Tourisme balnéaire• Tourisme de nature

Ensemble de la côte + lacs

Les curieux : enrichissement culturel; découverte d’un site précis ou un territoire. Ils s’imprègnent du mode de vie locale

• Tourisme rural, Tourisme urbain• Tourisme culturel et patrimonial• Oenotourisme

• Intérieur des terres : Dordogne, Lot et Garonne, Gironde

• Villes

Les contemplatifs : rupture avec le quotidien, ressourcement. Font une découverte « passive » de la région

• Tourisme de nature, Gastronomie/ terroir, Naturisme, Bien-être, tourisme jacquaire…

• Ensemble de la côte• Intérieur des terres

Le lien clientèles / offres / espaces

Ce tableau vise à faire correspondre des profils de touristes/ visiteurs avec les espaces aquitains et les filières touristiques qui s’y déploient.



Les spécialistes : pratique d’une activité précise ou approfondissement de la connaissance sur un thème particulier

• Golf, surf, Oenotourisme, Découverte culturelle sur des thèmes précis (préhistoire, bastides..)

Selon filière

Les excursionnistes : plaisirs et découverte d’une journée- logique de « rentabilisation »

• Toutes les filières sauf affaires Ensemble de la région

Les curistes : cure thermale ou accompagnement d’un proche • Thermalisme• Autres filières pour accompagnants

Stations thermales et alentours

Les professionnels : déplacement professionnel • Tourisme d’affaires Bordeaux, Arcachon Biarritz

Les touristes visitant l’Aquitaine parce qu’ils son t attachés à un lieu précis, à la Région

Les habitués : retrouver un endroit connu et aimé, visite famille et amis • Toutes les filières potentiellement mais à faible intensité

Ensemble de la région

Les touristes visitant l’Aquitaine parce que l’occa sion leur a été donnée

Les circonstantiels : occasion (fête familiale…), opportunité (prix, coffret cadeau…) • Toutes les filières potentiellement mais à faible intensité

Ensemble de la région

Les traversants : profitent de leur trajet pour visiter un ou des sites, ou pour se détendre

• Tourisme de découverte culturelle et patrimonial, Gastronomie/ terroir

• Tourisme jacquaire

1.3 � Cadre marketing/ image

Les 3 axes affichés du nouveau plan d’actions marke ting 2011/2015

Axe 1 : Une action de promotion à l’international autour de 3 priorités :développer la fréquentation du littoral en moins haute saison, s’appuyer surles pôles touristiques majeurs pour faire venir de nouveaux clients,développer des niches

marketing permettant d’attirer des clients à fort pouvoir d’achat.

Axe 2 : Une démarche en France pour accentuer la visibilité des offresaquitaines en ligne (SIRTAQUI) et pour développer le tourisme d’affaires.

Axe 3 : L’évolution du CRTA en centre de ressources pour que lespartenaires aquitains puissent bénéficier de toutes les informationsmarchés et clients leur permettant de développer leurs activités.

La volonté régionale : plan marketing du CRT

En parallèle, des positionnements locaux spécifique s

Positionnement/ identité Signature

Gironde Destination multi facettesMais accent sur le vin et le littoral

« Le plein de plaisirs »

Landes Destination littorale caractérisée par ses espaces naturels

« Les Landes, la nature XL »

P-A Offres multiples (plage et montagne)Mise en avant de la culture locale et des différents territoires

« Pays basque et Béarn. Mesurez-vous aux Pyrénées atlantiques »

L-et-G Destination rurale et nature, qui permet de se ressourcer

« Sud Ouest Aquitaine »« Fabriqué chez nous.Vacances et saveurs »

Dordogne Autour des thèmes de l’histoire et du patrimoine, de la nature, de

« Dordogne Périgord, le pays de l’Homme »

A/ Les volontés politiques


Les objectifs transversaux qui en ressortent :

• Elargissement de la saison

• Montée en gamme des clientèles

• Equilibrer la répartition de la fréquentation touristique sur le territoire (intérieur et littoral)

Positionnement (site internet, supports de communic ation, offres)Idée qu’on peut tout faire en Aquitaine

« Votre Sud-Ouest sur mesure »

du patrimoine, de la nature, de l’art de vivre

pays de l’Homme »

• Des positionnements spécifiques à chaque département

• Des thèmes communs : la nature, l’art de vivre, la culture

• Cependant seul le Lot-et-Garonne fait clairement référence à l’appartenance à la région Aquitaine

• Chaque territoire se présente comme une destination en soi

• Les Pyrénées atlantiques ont la particularité de présenter ouvertement la dichotomie des territoires Pays basque/ Béarn

• A noter : le CRT a tenté de mettre en place une marque ombrelle mais a eu desdifficultés à la mettre en œuvre notamment du fait de l’existence de « marquesfortes à notoriété supérieure à la marque Aquitaine ».

Conclusion :

•Les départements ont la volonté de communiquer sur leur nom propre

•Le positionnement porté par la région est de fait vaste et peu distinctif : il reflète les difficultés de référence à l’entité Aquitaine et l’absence de cohérencegéo-touristique et de marque.

Interrogation : comment la destination existe-t-elle dans l’esprit des visiteurs et visiteurs potentiels ?

Clientèles cibles : séniors actifs, jeunes actifs, familles et « tribus »Produits de niches à valoriser : vélo, oenotourisme, préhistoire, surf

1.3 � Cadre marketing/ image

NB : Il n’existe pour l’instant pas d’étude de notoriété ou d’ image à l’échelle del’Aquitaine

La Région Aquitaine vient de lancer une étude de no toriété

B/ Les réalités d’image et de notoriété

Les choix des éditeurs de guides touristiques sont assez parlants sur :

• La notoriété de la destination et son potentiel de développement

• L’existence de la destination en tant que territoire dans l’esprit des visiteurs

Guides publiés

Le guide du routard

• Bordelais- Landes- Lot-et-Garonne• Dordogne Périgord• Pays basque (France et Espagne) Béarn

Le petit futé

• Aquitaine• Dordogne• Gironde• Lot-et-Garonne• Pau-Béarn• Pays basque

Eléments d’une enquête d’imageSource : Etude qualitative sur les clientèles potentielles du thermalisme

L’Aquitaine est une région qui évoque les points suivants :

Conclusion : une régionaux multiples facettes,accueillante et associéeaux valeursépicuriennes. Uneévocation du « bonvivre » et des vacances.


• Pays basque• Bordeaux

Le guide vert

• Aquitaine• Périgord Quercy• Dordogne Lot• Pays basque et Navarre• Bordeaux

Lonely planetAucun guideAlors qu’existent Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Toulouse

• Les guides ont tendance à envisagerl’Aquitaine comme une somme dedestinations peu comme une destination entant que telle

• Bordeaux apparaît comme une destination

• Certains guides dépassent les logiquesadministratives au profit de logiques defréquentation des territoires

Des faiblesses perçues :

•C’est une région qui semble éloignée, difficile d’accès et aux infrastructuresroutières encombrées ;

•Selon les départements, l’ambiance et l’animation du territoire sont perçuesdifféremment.

Conclusion :

• Plutôt une absence de destination Aquitaine

• Une relative cohérence entre l’image voulue et l’image perçue

• Peut-on, veut-on développer cette destination Aquitaine ?

1.4 � Les hébergements

Les chiffres clés du parc d’hébergements touristiqu es en Aquitaine

� Environ 1 500 000 litstouristiques

� Dont près de 40% de litsmarchands

(1) nb de chambres *2(2) nb d’emplacements *3(3) estimation CRTA

Retour sur les 10 dernières années 120 000

A/ Une large prédominance de l’hôtellerie de plein air

� En nombre de lits,l’hôtellerie de plein air esttrès largement devant,avec 45% du parc.

� A noter : le campingcontinue d’attirer de plusen plus de vacanciers.

� Entre 2007 et 2010, l’offreen emplacements locatifsa augmenté de 13% alorsque le nombred’emplacement nus areculé de 6%

(Source : l’année économique et sociale enAquitaine- INSEE 2011)

Source : CRT 2011

Répartition des hébergements par type

Source : A partir des chiffres du mémento du tourisme 2011- Minefi- sauf résidences secondaires : estimation CRTA

Année 2010Lits touristiques

Hôtels de tourisme (1) 61 766

Résidences de tourisme 60 787

Campings (2) 324 423

Villages de vacances et maisons familiales 13 387

Hébergement marchand 460 363

Résidences secondaires (3) env. 900 000

Total env. 1 500 000

Étude prospective relative au tourisme en Aquitaine – Phase 1 – juillet 2011 16

Conclusion

� Une tendance à la hausse du parc des campings et de l’HPA avec des structures deplus en plus mixtes (emplacements nus et habitations légères de loisirs)

� Une forte tendance à la hausse du parc des résidences de tourisme, modèleéconomique en forte croissance (défiscalisation…)

� Un recul du parc des villages vacances

� Une stabilité du nombre de lits hôteliers

� Une baisse très légère des villages de vacances

-

20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

2001 2005 2010

Hôtels (chambres)

HPA (emplacements)

RT (lits)

VV (lits)

Source : Kanopée à partir des documents suivants : Memento du tourisme 2001- 2005- 2011

Aquitaine- INSEE 2011)

B/ Les départements littoraux en tête

� Les troisdépartementslittoraux (Landes,Gironde etPyrénées-Atlantiques)représentent 80%des lits touristiquesde la région

Tendance:

� Durcissement de campings par la transformation de HLL en quasirésidences secondaires

Répartition des hébergements par département

Source : CRT 2011


Mise en perspective : les hébergements touristiques du littoral

Durant les dernières décennies, on a pu observer une certaine course à l’urbanisation et des démarches immobilières mercantiles, avec notamment lacroissance de résidences secondaires de divers types.

Cette urbanisation non qualitative a mené à une certaine banalisation des produits, qui a pu provoquer parfois une dévalorisation de l’attractivitétouristique.

La banalité (en dehors des contextes purement urbains) architecturale s’est ainsi répandue autour de deux modèles dominants :

� L’architecture balnéaire, des années 1960 à 1980, dont le béton était le matériau principal, et sur le modèle méditerranéen dominant del’époque, aujourd’hui largement déclassé et inadapté (petites unités, densité)

� Le mobile home en usage « industriel », sur des sites sur lesquels les espaces publics sont parfois peu qualitatifs, des questions de sécurité seposent, une dérive vers la résidentialisation est parfois constatée…

Or, les hébergements sont largement constitutifs de l’imaginaire des vacances ou du voyage. Aussi est-il important de penser :

� Des hébergements cohérents avec les architectures, donc les cultures et identités locales

� Des hébergements adaptés à leurs climats, et aux (nouveaux) enjeux environnementaux.


� Des hébergements adaptés à leurs climats, et aux (nouveaux) enjeux environnementaux.

Zoom sur le camping Framissima Nature à Soustons

Le camping, ouvert à l’été2010, se veut un conceptentre l’HPA, la résidencelocative et le club.

� Le positionnement est « nature » : 150 logementsconstruction bois et toile sur 14 ha, au cœur d’une forêt, degrands emplacements, absence de voitures…

� Des équipements divers : spa, piscine, salle fitness.

A noter également :

Huttopia cherche à s’implanter dans les Landes, en Girondeou en Dordogne.



Midi Py 39 298 41 032 -4,2% 4 --> 4

PC 15 137 16 370 -7,5% 12 --> 15

Bretagne 25 013 24 172 3,5% 7 --> 7

RT et RH (lits) 2 009 2000 Evolution 2000-2009

Rappel France 669 343 331 228 102%

Aquitaine 60 787 29 713 104,6% 4 -->3

PACA 146 515 92 198 58,9% 2 --> 2

LR 55 159 31 920 72,8% 3 --> 4

Midi Py 36 522 3 300 1006,7% 13 --> 6

PC 11 041 3 741 195,1% 10 --> 10

Bretagne 22 228 9 268 139,8% 7 --> 8

HPA (emplacements) 2 009 2000 Evolution 2000- 2009

Rappel France 916 173 897 320 2%

Aquitaine 108 141 103 239 4,7% 2 --> 2

PACA 97 228 92 423 5,2% 3 --> 3

LR 116 812 119 301 -2,1% 1 --> 1

Étude prospective relative au tourisme en Aquitaine – Phase 1 – juillet 2011 18Cf. commentaires page suivante

Source : Memento du tourisme 2001- Ministère de l’équipement du transport et du logement- Mémento du tourisme 2011- MinefiNB : il y a une rupture de méthodologie en 2005

LR 116 812 119 301 -2,1% 1 --> 1

Midi Py 41 687 41 703 0,0% 8 --> 8

PC 55 338 56 339 -1,8% 7 --> 7

Bretagne 87 025 86 761 0,3% 4 --> 4

Résidences 2daires (nb d'unités) 2 009 2000 Evolution 2000- 2009 Rang 2000--> 2009

Rappel France 3 093 000 2 925 000 4%

Aquitaine 179 172 176 679 1,4% 6 --> 7

PACA 455 572 432 928 5,2% 1 --> 1

LR 317 980 314 234 1,2% 3 --> 3

Midi Py 159 969 149 677 6,9% 8 --> 8

PC 111 398 104 083 7,0% 10 --> 10

Bretagne 219 890 197 569 11,3% 4 --> 5

Villages de vacances UNAT 2009 2000 Evolution 2000 - 2 009 Rang 2000--> 2009

Rappel France 143 346 170 609 -16%

Aquitaine 13 387 24 548 -45,5% 2 --> 4

PACA 24 380 27 481 -11,3% 1 --> 1

LR 16 785 21 550 -22,1% 4 --> 3

Midi Py 9 258 10 782 -14,1% 6--> 6

PC 8 363 9 632 -13,2% 8 --> 7

Bretagne 9 570 12 954 -26,1% 5 --> 5


A retenirEvolution de l’offre de l’Aquitaine

� Sur l’hôtellerie :

� Une stagnation globale de l’offre, alors que la majorité des régions littorales perdent des lits hôteliers, sauf la Bretagne : ce constattémoigne de la mutation des petites unités littorales et rurales qui disparaissent au profit de l’hôtellerie urbaine

� Un rang maintenu en volume d’offre

� Cette croissance témoigne de la dynamique des pôles urbains autour de Bordeaux, Arcachon, Biarritz

� Sur les résidences de tourisme et résidences hôtelières :

� Comme pour l’ensemble de la France, l’offre en résidences de tourisme et résidences hôtelières a plus que doublé en 10 ans

� Sur l’hôtellerie de plein air :

� L’offre a cru deux fois plus vite que le rythme français en 10 ans


Étude prospective relative au tourisme en Aquitaine – Phase 1 – juillet 2011 19

� L’offre a cru deux fois plus vite que le rythme français en 10 ans

� Les offres HPA sont globalement de qualité, avec près de 65 % de l’offre en 3 ou 4*. N’est ce pas la forme d’hébergement la mieuxadaptée aux contraintes de saisonnalité ? Et celle qui répond le mieux aux attentes des publics en vacances estivales ?

� L’Aquitaine a su conserver sa deuxième place, mais la croissance de l’offre en PACA fait poindre une vraie concurrence

� Sur les résidences secondaires :

� L’offre aquitaine a cru à un rythme plus faible que la moyenne française sur 10 ans (+1,4 % contre +4%)

� La résidentialisation a lieu surtout sur le Bassin d’Arcachon et dans le sud de la région. Elle est due essentiellement à la croissance desrésidences principales.

La dynamique générale des régions littorales

� Une dynamique d’investissement relativement faible en hôtellerie liée au coût du foncier et aux contraintes de constructibilité

� Une montée en puissance des résidences de tourisme

� Une croissance des offres HPA inégale selon les régions

� Une résidentialisation des régions littorales

1.5 � Les démarches qualité et les labels

A. Les démarches qualités en lien avec le respect de l’enviro nnement

� Ecolabel européen : un soutien spécifique de la Région

Un programme a été mis en place pour accompagner les hôteliers dans la mise en place de bonnes pratiques environnementales dans le cadre des démarchesde certification Ecolabel Européen « Services d’hébergement touristique »

Le conseil régional, l’UMIHRA (Union Métiers Industries Hôtellerie de la Région Aquitaine), la mairie de Bordeaux, la CUB et l’AFNOR sont partenaires de cettedémarche.

Au-delà de l’amélioration des pratiques dans un but de plus grand respect de l’environnement, l’accès au label permet à l’entreprise d’avoir une visibilitédifférenciante, auprès d’une clientèle de plus en plus exigeante.

A noter :

� Le camping Col Vert (Vielles Saint Giron- Landes) est le premier établissement HPA à avoir reçu l’écolabel européen en France. 3 hôtels aquitainssont par ailleurs labellisés.

� Un club des écolabellisés a été créé : il se donne des missions de formation et d’information

� L’Ecolabel européen est le seul qui soit reconnu par l’OMT et l’Etat


� L’Ecolabel européen est le seul qui soit reconnu par l’OMT et l’Etat

� Les autres labels « verts » repérés

Le label Clef verte existe également en Aquitaine : 44 hébergements aquitains sont labellisés. Les critères sont moins exigeants que ceux de l’écolabeleuropéen

Le label Green globe comprend des critères également sociaux; il n’est pas soumis à un audit. Un hôtel aquitain est labellisé (Mimizan).

B. Les démarches qualité thématiques

� Destination Vignoble certifie les propriétés viticoles qui accueillentdes touristes. Les engagements concernent entre autres l’accueil,l’accès, la transparence du prix, le respect de l’environnement…

� Assiettes/ cafés/ auberges de pays mettent en valeur lagastronomie et l’identité locales

� Eco Camps certifie la qualité environnementale des campings : cf.ci-contre

C. Le label « Qualité Tourisme » comme démarche qualitéchapeau?

� Le label Qualité tourisme est un label national. Il présente l’intérêt depouvoir intégrer d’autres certifications, et ainsi d’avoir un rôle de

Zoom sur la démarche « Eco camp »

L’Aquitaine est région pilote sur la démarche.

L’objectif : améliorer la qualité environnementale descampings, notamment par l’émergence d’hébergementslocatifs de meilleure qualité

6 campings pilote ont été intégrés à l’opération : LeCamping International à Bruges, Les Chevreuils à Seignosse,Sunelia Le Moulinal à Biron, Beau Rivage à Navarrenx, LaForêt à Pyla-sur-Mer, Les Pins à Soulac-sur-Mer et deuxentreprises de construction d’équipements de la région .

1.5 � Les démarches qualité et les labels (suite)


pouvoir intégrer d’autres certifications, et ainsi d’avoir un rôle dechapeau.

� En Aquitaine, plus de 350 établissements (hôtels, campings,restaurants, offices de tourisme…) sont reconnus qualité tourisme.

� Le règlement d’intervention de la Région en faveur du tourismeencourage l’adhésion au plan qualité tourisme, mais pasexclusivement.

A retenir :

� Une démarche régionale plutôt cohérente avec le choix du soutien à la démarche de l’Ecolabel européen, seul label du genre à être reconnu parl’OMT et l’Etat.

� Une approche globale complétée par des démarches thématiques pertinentes (notamment Destination vignoble).

� Cette démarche pourrait être poussée plus loin en conditionnant l’intervention de la région à l’adhésion à ce label, et/ ou à Qualité tourisme, enexcluant les autres labels, dans un soucis de lisibilité de l’offre et pour éviter la multiplication des labels.

L’exemple Qualité Sud de France (Languedoc-Roussillon) :

Les professionnels qui adhèrent à Qualité Sud de France remplissent descritères généraux de qualité (critères de Qualité Tourisme) et intègrent lavalorisation d’éléments spécifiques de la région. Ils s'engagent à garantirla satisfaction de leur clientèle.

1.6 � La dynamique d’investissement

Préalable :

La région Aquitaine ne dispose pas d’étude sur les investissements (publics et privés) passés dans le tourisme. Malgré tout, une réflexion sur ladynamique d’investissement dans le domaine du tourisme en Aquitaine peut être menée.

A/ Données nationales sur les investissements touristique s

100

120

140

160

180

Indi

ce d

e va

leur

, bas

e 10

0 en

199

9


Source : Tableau de bord des investissements touristiques- Juin 2010- Atout France JMP C

Remarques :

� A part Paris et les deux Savoie, les départements littoraux sontceux qui enregistrent les plus forts montants d’investissementstouristiques en 2009.

40

60

80

100

1 999 2 000 2 001 2 002 2 003 2 004 2 005 2 006 2 007 2 008 2 009 2 010

Indi

ce d

e va

leur

, bas

e 10

0 en

199

9

FBCF totale Investissements touristiques avec RS Investissements touristiques hors RS Equipements

Estimations JMP C. RS = résidences secondaires. Investissements touristiques hors RS = Hébergement sans RS +

Restaurants + Equipements. Equipements = remontées mécaniques + casinos + thermalisme et

thalassothérapie + parcs de loisirs + musées + monuments historiques + parcs expo et centres de congrès.

Qu'il s'agisse de la FBCF ou des investissements touristiques, les indices sont calculés en valeur, c'est à dire en monnaie courante de chaque

année, et exprimés en base 100 en 1999.Les investissements touristiques hors RS progressen t comme le total

de la FBCF. Evolution récente défavorable si l'on i ncorpore les RS.

Remarques :

� Depuis 10 ans, la dynamique d’investissement est relativementrégulière, à l’exception du recul enregistré en 2009

� La dynamique d’investissement dans les équipements est plutôtlente.

Investissements touristiques globaux en 2009Investissements nationaux touristiques tous secteur s


A/ Données nationales sur les investissements touristique s

Investissements en Millions d’€ courants

2000 2005 2010 Dynamique Commentaires

Hôtellerie 1 180 1 381 1550

Avec l’inflation, on peut considérer que la dynamiqued’investissement est stable.

Les mises aux normes obligatoires vont à la fois booster lesinvestissements et contraindre à la fermeture d’établissements

HPA 225 330 380

Une croissance régulière de l’investissement chaque année,ayant contribué à la modernisation et l’élargissement de l’offre

En 2009, baisse des achats de mobil-homes de 20 à 25% maismaintien des investissements en petits équipementsperceptibles par les utilisateurs (signalétique, aires de jeux…)



50% de l’investissement HPA est concentré sur les quelques1000 communes du littoral

VV « commerciaux » 59 44 81Villages types Club Med ou Belambra engagés dans unestratégie de montée en gamme. Recours à des foncières pourle portage des murs.

VV associatifs 108 84 50

L’arrêt du programme de consolidation du tourisme social alaissé ces villages à l’écart de la vague d’investissement

Se pose la question de la sortie du marché d’un certain nombred’établissements devenus obsolètes

Résidences de tourisme 470 1083 900 Puis

Le parc a doublé entre 2000 et 2010 mais il semble qu’il soitdésormais arrivé à saturation + difficultés de gestion…

En 2009, 85% des investissements de RT ont été localisésdans les départements situés au sud du Lac Léman ou littoraux

Thermalisme / Thalasso 52 34 39

Un cycle d’investissement et de modernisation des stationss’est achevé il y a une dizaine d’années

Des investissements à prévoir dans la thalassothérapieSource : Tableau de bord des investissements touristiques- Juin 2010- Atout France JMP C

B/ Données sur l’Aquitaine

Approche par type d’investissement : investissements à dom inante privée

Les investissements repérés touchent avant tout les hébergements touristiques.

Hôtellerie Nb de chbre début 2010

% des hôtels 3 ou 4 * début 2010

Nombre de chambrespar hôtel

Variation 2006/2010 du nb de chbre

Commentaires

Aquitaine 29 673 36% 28 134 Une qualité d’offre en deçà de lamoyenne nationale

L’Aquitaine gagne des chambres dans les départements intérieurs mais en perd sur le littoral.

La France perd des chambres hôtelières.

Départements littoraux aquitains

24 005 36% 32 - 76

France métropolitaine 596 062 40% 35 - 5 846

Nb % des Nb d’emplacements Variation 2006/2010



HPANbd’emplacements début 2010

% des emplacements 4* début 2010

Nb d’emplacements par terrain de camping début 2010

Variation 2006/2010 du nb d’emplacements

Commentaires

Aquitaine 108 141 25% 160 2046Une bonne dynamique même si la croissance des départements littoraux est inégales (sur la période P-A perd des emplacements, tandis que les Landes en gagnent plus de 2000)

Exemples de créations/ rénovations:

Le village du Lac à Bordeaux- HPA urbaine 4* (7M€)

Camping de la rive (5*) : parc aquatique, espace bien-être à Biscarrosse (7M€)

Camping Framissima Nature à Soustons (10M€)- nouvelle tranche à venir

Départements littoraux aquitains

85 543 26% 222 1 160

France métropolitaine 916 173 21% 117 -9 785

Source : Tableau de bord des investissements touristiques- Juin 2010- Atout France JMP


Résidences de tourisme et hôtelières

Nb de lits début 2010

% des lits 4* début 2010

Nb de lits par RT/ RH en 2010

Variation 2006/2010 du nb de lits en RT/ RH

Commentaires

Aquitaine 60 787 8,4% 366 + 32%Une croissance très forte de l’offre en 10 ans, conformément au rythme moyen français.

Des établissements légèrement plus importants en capacité que la moyenne nationale

France métropolitaine 669 343 9% 324 + 31 %

Résidences secondaires

Nb de RS début 2010

RS en % du nombre total du nombre de logements (2006)

% des RS construites après 1989 Commentaires



logements (2006)

Aquitaine 179 172 12% 19% En 20 ans, un rythme de construction élevé.

Mais depuis 2000, une croissance des lits assez faible (+1,4% en 10 ans)

Départements du littoral aquitain

152 625 14,3% 20%

France métropolitaine 2 864 260 9% 15%


L’Etat espagnol a lancé deux plans très ambitieux de soutien au développementtouristique :

�Le plan « Renove Turismo » prévoit d’injecter 1 milliard d’euros en deux tranchessous forme de prêts pour l’investissement touristique

�Le plan FuturE, qui correspond à une reconduction du premier, avec cette fois uneinjection à hauteur de 500 millions d’€

La Catalogne et les Baléares ont bénéficié de près de 300 millions d’€.Les Baléares font l’objet depuis 3 ans d’un programme régional très volontariste derepositionnement sur un axe nature et environnement : achat de foncier, destructionde bâtiments sur des sites sensibles, équipements publics, voirie…

L’effet levier est réel : les 1,5 milliards € investis par le gouvernement ont engendré2,85 milliards € d’investissements dans le secteur du tourisme. Chaque projet peut

Zoom sur l’investissement public pour le développement du t ourisme enEspagne(Source : étude KPMG pour la DGCIS- 2011)



Eléments généraux d’estimation de l’investissementtouristique en Aquitaine

Selon le rapport JMP C, en 2009, l’investissementtouristique en Aquitaine s’est élevé à 483M€, et à 7 250M€ enFrance : l’Aquitaine pèse pour 6,6% des investissementstouristiques en France.

Les enseignements de la comparaison : Zoom sur PACA

� 978 millions d’euros ont été investis en 2009 dans le secteur


2,85 milliards € d’investissements dans le secteur du tourisme. Chaque projet peutprétendre jusqu’à 1M€, ce qui permet de soutenir des projets réellementstructurants.

La promotion représente une vraie priorité des régions :

� Ainsi, l’Andalousie a dépensé en 2009 90 M€ à cette fin, et déjà 87,5 M€ en 2008

� Le budget promotion des Canaries est de 35M€

� Les Baléares dépensent chaque année 27 M€ en marketing et promotion…

Conclusion

�En France l’Etat ne mènera pas de politique similaire

�Les sommes injectées par l’Espagne sont la condition d’un vraidéveloppement et de l’amorce d’un réel tournant

�Par conséquent, si l’Aquitaine veut opérer un vrai tournant , il fautd’une façon ou d’une autre injecter des moyens dans desinvestissements structurants.

� 978 millions d’euros ont été investis en 2009 dans le secteurdu tourisme, soit 13% de l'investissement national.

� Cela positionne le territoire à la deuxième place, en volume,derrière Rhône-Alpes, et devant l’Île-de-France.

La région PACA se caractérise par des investissements 2009 plusspécifiques dans :

� le segment des casinos, la région abritant six casinos placésdans le TOP 20 Français;

� les remontés mécaniques, avec un domaine skiable importantdans les Alpes du sud;

� et, dans une moindre mesure, dans l’hébergement hôtelier et lesvillages de vacances. Ces investissements sont principalementtournés vers la rénovation dans un secteur mature.

Source : Tableau de bord de l’investissement touristique en PACA- 2010

1.7 � Une problématique spécifique : le tourisme social

Les problématiques générales du tourisme social

Eléments d’histoire

•Le tourisme social est un secteur spécifique du tourisme, né autour de 1936, sousl’impulsion notamment des associations d’éducation populaire et des organisationssyndicales.

•Des valeurs fondatrices : solidarité, mixité sociale, épanouissement personnel

•Les cibles traditionnelles : les familles, les enfants et jeunes, les personnes handicapées

•La majorité du patrimoine du tourisme social se constituera entre 1960 et 1980 avecl’implication de l’Etat dans le financement des investissements.

Le modèle économique du tourisme social

•Des investisseurs : les collectivités, les comités d’entreprise, l’Etat, parfois desassociations

Statut juridique des propriétaires des équipements du patrimoineassociatif en 2004. Source : UNAT

Les arguments pesant en faveur de la rénovation du patrimoin eassociatif :

• Le tourisme social est source de retombées économiques : enmoyenne 15 ETP directs par VV

• Il est un facteur d’aménagement du territoire : les associations


•Des gestionnaires : le plus souvent des associations, ou les CE qui gèrent leursétablissements en direct

Les enjeux et défis d’aujourd’hui

•Le patrimoine est souvent obsolète : les propriétaires n’ont plus les moyens de lerénover, parce qu’ils ne dégagent pas un excédent d’exploitation suffisant, et lesfinanceurs « historiques » se sont largement retirés

•Une évolution des comportements (ne pas vouloir passer ses vacances avec sescollègues…)

•Une nécessité de repenser l’organisation du secteur au vu des grandes tendances(hyper-concurrence, développement durable, nouveaux comportements deconsommation)

•Les grands réseaux résistent mieux à ce contexte, car mutualisent un certain nombre defonctions (promotion, commercialisation…) et sont plus professionnalisés.

• Il est un facteur d’aménagement du territoire : les associationssont effet soucieuses de leur implantation locale, dans desespaces parfois isolés. Des expériences de partenariats entreétablissements touristiques et collectivités locales existent.

• Le tourisme social est une activité d’intérêt général, qui poursuit unobjectif de vacances pour tous.

ZOOM sur l’outil TSI

Le fonds TSI (Tourisme Social Investissement) a pour objet d’entrerdans une SCI (ou une SEM patrimoniale) en portage deséquipements du tourisme social.

La Caisse des Dépôts, l’ANCV et d’autres partenaires doteront cefonds (première tranche 150 M d’€), qui durera autour de 10 ans. Ilsera complété par des mutuelles. A la fin, la CDC assurera le rachatdes parts, assurant la « sortie » des investisseurs institutionnels et parla même, facilitant leur implication dans le dispositif.

L’objectif du TSI est de pouvoir financer 500 millions d’€ de travauxen 10 ans.

Les chiffres du tourisme associatif en Aquitaine (2 010)

• Une centaine d’établissements, moins de 20 000 lits, dont 70 villages de vacances et 30 hébergements enfants et jeunes

• 26 associations représentées


L’offre régionale du tourisme social

Dans le parc aquitain des établissements du tourisme social, il faut distinguer :

• les établissements gérés par des associations, souvent membres de l’UNAT (Union Nationale des Associations de Tourisme)

• les établissements propriétés de comités d’entreprise, souvent réservés aux seuls ressortissants de ces-derniers

9%5% 5% 2%

Répartition des hébergements membres de l'UNAT

en AquitaineVillages de vacances

Centres de vacances

� Les villages de vacancesreprésentent près de 80%de l’offre d’hébergements

� Cette répartition necorrespond pas à cellede l’ensemble deshébergementstouristiques en


79%

9% Centres de vacances

Centres sportifs

Centres d'accueil jeunes

Campings et autres formes

d'hébergement

de l’offre d’hébergementsassociatifs en Aquitaine.

touristiques enAquitaine.

� Les hébergementsassociatifs sont ainsisurreprésentés dansles Landes

Source : Le tourisme social et associatif : illusion entretenue ou contextesingulier ?- L. Greffier in Sud-Ouest européen n°29- 2010

Villages de vacances UNAT 2010 2000 Evolution 2000 - 2 010 Rang 2000--> 2010

Rappel France 143 346 170 609 -16%

Aquitaine 13 387 24 548 -45,5% 2 --> 4

PACA 24 380 27 481 -11,3% 1 --> 1

LR 16 785 21 550 -22,1% 4 --> 3

Midi Py 9 258 10 782 -14,1% 6--> 6

PC 8 363 9 632 -13,2% 8 --> 7

Bretagne 9 570 12 954 -26,1% 5 --> 5

L’évolution du nombre de lits dans les VV affiliés UNAT

Source : Memento du tourisme 2001- Mémento du tourisme 2011- MinefiA noter ; un changement de méthode de calcul en 2005 explique en partie la chute constatée du nombre de lits

� Plus que les autres régions littorales, l’Aquitaine a subi uneperte très importante de lits dans les villages de vacancesassociatifs

� Cette situation particulière s’explique par l’historique dedéveloppement du tourisme associatif en Aquitaine, qui vients’ajouter à un modèle économique partout remis en cause.

Source : CRTA- 2007


Un objectif historique de développement et d’équilibre ter ritorial

Deux logiques spatiale et territoriale ont présidé à l’implantation de villages devacances associatifs, pensées en collaboration étroite avec les pouvoirs publics(nationaux et locaux) :

� La première s’inscrit dans le cadre de la MIACA : l’objectif étaitd’implanter des VV dans les unités principales d’aménagement, afin degarantir l’accès de ces zones à tous

� La seconde visait à équilibrer le territoire : se sont alors implantés desétablissements dans des zones à faible pression touristique.

Peu d’évolution du parc depuis 10 ans :

� Le stock des hébergements depuis 10 ans n’a évolué qu’à la marge.

� Il a connu principalement de petits travaux d’entretien. Seuls quelquesréseaux structurés (Vacanciel notamment) ont fait des investissementsplus lourds

Des difficultés notamment liées aux évolutions du tourismesocial et associatif

La MIACA avait, en accord avec les élus locaux, fait une large place autourisme social et associatif, par des implantations à des endroits privilégiésde villages de vacances de comités d’entreprises ou de grandesassociations. Or, il reste peu d’associations professionnalisées, et lessyndicats n’ont plus les moyens d’antan, dans un contexte où l’aide à lapierre nationale a fondu.

D’où des problèmes sérieux de rénovation, et une situation critique danscertaines stations. Une partie des difficultés du tourisme aquitain est enpartie liée à celle du tourisme social et associatif.

De fait, on a une tendance en cours vers un modèle ségrégatif :

� Des stations populaires vieillissantes, avec peu de services et peuchères


plus lourds

Des risques de pertes à venir :

� L’obligation de mise aux normes fait courir le risque d’une perte de 30 à40% des sites

� Un certain nombre d’établissements se sont dégradés et sortentprogressivement du marché (exemple Les Oyats Sylvadours -700 lits- ouencore les Bruyères- 600 lits- tous deux à Carcans-Maubuisson-)

� Les collectivités ne peuvent plus intervenir massivement à la fois parmanque de moyens, et par la contrainte de la règle de minimis

� Des stations plus huppées, pour CSP+,

Ce modèle (relativement classique) ne correspond pas aux valeurs desterritoires aquitains, ou le vivre ensemble est fortement encré.

L’équation financière est déterminante et oblige à penserdifféremment :

La MIACA a en effet fonctionné à partir de crédits DATAR et publics, et surun modèle associatif aujourd’hui largement mis à mal. La prise de relaisdepuis 15 ans par des opérateurs privés via des produits défiscalisants(résidence de tourisme) a trouvé aussi les limites d’un modèle parfois(souvent) trop saisonnier pour assurer une rentabilité satisfaisante.


Au fonds le constat est simple, et largement le même qu’enLanguedoc-Roussillon :

� Des opérations initiales exogènes, sur des sites quasiment vierges, avecun modèle balnéaire saisonnier,

� Une localisation, des qualités d’offre et une déconnexion par rapport auxensembles urbains qui ne permettent pas une économie marchandetraditionnelle, au-delà du modèle saisonnier classique,

� Donc un modèle économique impossible à tenir, à partir du moment oùn’existent plus les financements publics et sociaux initiaux.

On arrive donc à une période de réinvestissements nécessaires soit pourrenouveler les équipements et le parc, soit pour des raisons de compétitivité.

Or ni le secteur public ni le secteur privé ne peuvent faire l’effort deréinvestissement. A la rigueur, certaines collectivités peuvent assurer un bonentretien et une mise à niveau, mais en aucun cas financer des équipements

Conclusion : Les enjeux pour le tourisme social et associati f enAquitaine

•La sélectivité dans le soutien aux établissements : il sera impossibled’aider tout le monde

•La recherche de solutions alternatives au subventionnementclassique qui s’avère inopérant

•L’inscription dans l’outil TSI et la dissociation entre la propriété et lagestion des établissements

•Le lancement d’une vraie réflexion stratégique sur la mutation decertains sites, à travers notamment des partenariats Région,collectivités et associatifs, afin de conserver les espaces dans ledomaine touristique et éviter des logiques de promotion immobilièrenon maîtrisées


entretien et une mise à niveau, mais en aucun cas financer des équipementsstructurants.

En tout état de cause le système a un besoin très fort de bouger, et certainesdes stations MIACA (et d’autres) doivent évoluer dans leurs fondementsconceptuels, physiques et économiques. Cela passera par la réinvention demodèles, une évolution des limites physiques des stations, et une relanced’une dynamique constructive (mais sur des fondements radicalementdifférents).

1.8 � Le poids économique et l’emploi

Le poids économique du tourisme en Aquitaine

•Une consommation touristique de 6,3 milliards d’€

•En 2005, le tourisme génère 48 600 emplois salariés (directs et indirects), soit 5% de l’emploi salarié régional (source : DADS 2005)

•Une très forte saisonnalité de l’activité touristique : 72% de la fréquentation se fait entre mai et septembre

Filières Nombre d’emplois en Aquitaine

Rappel tourisme 48 600

BTP 70 000

Aéronautique 44 500

Agro- bio- santé 38 400

Forêt- bois- papier 34 000

Le poids de l’emploi touristique par rapport aux au tres secteurs

Source : Economie du Tourisme- Région Aquitaine

� Alors que le tourisme ne fait pas partie des pôles de compétitivité régionaux, lenombre d’emplois directs et indirects est relativement important. Le potentiel dedéveloppement existe encore

� Le problème de la qualité des emplois reste posé, pas plus en Aquitaine qu’ailleurs,mais dans le tourisme en général, secteur dans lequel les emplois sont caractérisés


Consommation touristique annuelle (en milliards d’€)

Emplois salariésliés au tourisme

Source

Rappel Aquitaine

6,3 48 600 Région Aquitaine- 2010

PACA 10 110 500 Observatoire du tourisme PACA- 2005

L-R 7 48 000 Région L-R- 2009

Midi-Pyrénées 3,3 35 900 CRT- 2008

Poitou-Charentes 2,5 24 000 CESER- 2009

Forêt- bois- papier 34 000

Pêche et ostréiculture

2010

Nautisme- glisse 5950

Le poids économique du tourisme dans les autres rég ions

Source : Etat des lieux socioéconomique du littoral aquitain (GIP- 2011) + recherches Kanopée (pôles de compétitivité)

par leur précarité.

1.9 � Les filières

L’approche de l’offre touristique par filière permet de tra iter un spectre très large d’activités.

Elles sont classées selon une typologie de 4 catégories, qui répondent chacune à des motivations et des niveaux de fréquentation divers, commeexpliqué ci-dessous.

Ce tableau correspond à un état des lieux : il traduit la place constatée de la filière dans le marché touristique aquitain .

La présentation de la page 62 a quant à elle pour objectif d’év aluer le potentiel de développement des différentes filièr es.

Macro filièresFilières économiques

majeuresActivités porteuses d’image/

différenciantesAutres filières ou produits

de niche

Elles sont des motivations deséjour ou d’itinérance à partentière. Elles représentent un poids

et un enjeu économique

Ces produits peuvent être lamotivation principale d’un séjourdans la région.

Elles répondent à desmotivations spécifiques.

Elles peuvent être des


Description Toutes ensemble, ellescouvrent la quasi-totalité desséjours dans la région. Lademande est très large etdiversifiée.

et un enjeu économiquespécifique, qui dépasselargement la questiontouristique

dans la région.

Elles incarnent aussi un modede vie spécifique, et sontvecteurs d’image pour la région

Elles peuvent être desdéclinaisons des macrofilières et peuvent êtrecomprises dans ces-dernières.

Contenu

• Tourisme littoral/ balnéaire

• Tourisme de découverte culturelle et patrimoniale, bien-vivre et terroirs (dominante rurale)

• Tourisme d’affaires

• Thermalisme/ bien-être/ remise en forme

• Oenotourisme

• Surf

• Golf

• Vélo : cyclotourisme

• Tourisme urbain

• Tourisme vert

• Plaisance et autres activités nautiques

• Montagne

• Naturisme

• Pédestre/ pèlerinage

• Tourisme fluvial

1.9 � Les macro filières : tourisme littoral et balnéaire

Éléments de fréquentation

�Près de 30 millions de nuitées, soit 40% de l’ensemble des nuitéesaquitaines entre mai et septembre

� Concentration dans le temps : plus de 50% de la fréquentation se fait sur2 mois et dans l’espace

� Majorité en hébergement marchand (59%), et plus particulièrement encamping (40%) pour des séjours moyens de 7.9 jours.

�Un tourisme majoritairement familial

• 270 km de littoral, dont des espaces trèspréservés, peu bétonnés dans les Landes et enGironde

• Deux destinations (inter-)nationales animées :Côte Basque/Biarritz + Bassin d’Arcachon, avecune dimension urbaine et de tourisme d’affaires.

• Des destinations intermédiaires, dans les Landeset en Gironde, avec des stations accolées à depetits bourgs et une forte saisonnalité.

Définition de l’activitéTourisme littoral : vacances et courts séjours en bord de mer comprenant les séjours en station balnéaire

État de l’offre

Source : La fréquentation du littoral aquitain- CRTA. Dernière étude : 2005

Modes d’intervention publique

� Une gouvernance morcelée : autant de stations, autant de communes, etun portage très limité par les intercommunalités.


Hébergement : un tourisme familial

� Campings et villages de vacances : 30 % de l’offre régionale (en augmentationdepuis 10 ans)

� Parc important de résidences secondaires (~40% des hébergements).

� Une concentration des hébergements dans les stations MIACA : le littoral estpréservé mais la masse critique insuffisante pour faire vivre ces stations à l’année.

Remarque :

Une offre à la saisonnalité très marquée : commerces et hébergements fermés horssaison. Par conséquent, un positionnement mono-produit amplifié par l’absence deville et une offre d’arrière-pays très faible.

•En Gironde et dans les Landes, des lacs rétro-littoraux pour une offre complémentaire

• Différents évènements en saison, de différentesampleur : fêtes de Bayonne, compétitions de surf,mais aussi « Soulac 1900 »…

Retombées pour la région

� Une filière à valeur ajoutée unitaire limitée, mais un poids économique global très important et une filière qui contribue à la notoriété et à l’attractivité de la destination

� Près d’un milliard et demi dépensé pendant la saison sur le littoral pour une dépense moyenne par jour et par personne de 48 €.

Source: CRTA

� Des syndicats mixtes, en particulier dans les Landes, pour porter lesstations post MIACA, avec le Conseil Général.

� Le GIP comme organisation globale des acteurs de la filière, avec un rôlede réflexion et d’impulsion

� Le partenariat littoral aquitain mobilisé au travers du Schéma PlanPlages et Schéma Directeur Vélo du littoral aquitain.

� Filière prioritaire du CRT et des 3 CDT littoraux

FORCES FAIBLESSES � Une qualité du linaire de côte sur 270 kms, avec un environnement

préservé et des grands paysages

� Deux zones phares : Bassin d’Arcachon et côte Basque

� Les acquis des stations « MIACA » sur la côte girondine et des Landes

� L’Hôtellerie de plein air qui se développe et se structure de plus en plus

� Un vieillissement de certaines stations : hébergements,équipements, espaces publics, commerces …

� Une saisonnalité marquée

� Un positionnement des produits et une image moyenne voire bas degamme sur la côte girondine et des Landes

MARCHE CONCURRENCE� Taux de départ en vacances qui régresse

� Appétence des clientèles pour les offres et mode de vie nature

� En dehors de vacances l’été, forte appétence pour larésidentialisation dans le Sud et l’Ouest : croissance attendue forte

� Une concurrence de plus en plus exacerbée des destinationsméditerranéennes : beau temps garanti, forts investissements,charterisation…

1.9 � Les macro filières : tourisme littoral et balnéaire


résidentialisation dans le Sud et l’Ouest : croissance attendue fortedes résidences secondaires et de l’installation de seniors

charterisation…

OPPORTUNITES MENACES

� Des possibilités de développement sur le littoral (foncier potentiel)alors qu’elles sont rares dans les autres régions françaises

� Dégradation de stations et accentuation des clivages sociologiques déjà forts

� Problématique de maîtrise du foncier et banalisation de paysages

� Fragilités environnementales

POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT MODERE

Enjeux stratégiques de long terme pour la filière :�Le caractère urbain des stations balnéaires

�Requalification de l’offre touristique (hébergements, équipements, espaces publics, animations, commerces)

�Renouvellement, diversification et montée en gamme des hébergements (hôtellerie, hôtellerie de plein air)

�Création d’une nouvelle offre qui fasse référence : innover par un concept de station du XXIème siècle

�Maîtrise du foncier

1.9 � Les macro filières : découverte culturelle et patri moniale, bien vivre et terroirs (dominante rurale)

Définition de l’activité

Il s’agit globalement du tourisme de découverte en milieu rural, motivée à lafois par un intérêt pour le patrimoine, la culture, mais également par la volontéde s’imprégner de l’âme et de l’identité des terroirs.

Ainsi, sont traités ici : les lieux de patrimoine et de culture, l’agritourisme, lagastronomie, les fêtes traditionnelles souvent liées à l’agriculture.

Ce type de tourisme peut être la motivation principale d’une venue enAquitaine. Il est également souvent une activité complémentaire du tourismebalnéaire, de nature…

État de l’offre en Aquitaine

Le patrimoine et la culture

�Des patrimoines bâtis et historiques reconnus : Patrimoine de l’UNESCO(Bordeaux et patrimoine des chemins de St Jacques), les bastides, les grands

Eléments de fréquentation

L’offre du tourisme de découverte culturelle et patrimoniale étant très largementprésente dans l’intérieur aquitain, il est possible de faire un rapprochement entreclientèles de l’intérieur et clientèles de cette forme de tourisme. Sur les clientèlesde l’intérieur, on dispose des informations suivantes (Source : Etude CRTA 2007) :

Des richesses inégalement réparties :

� Le Périgord par exemple concentre des richesses reconnues au niveaumondial. C’est également le cas de Bordeaux et de la Gironde

� Certaines zones comme l’intérieur des Landes sont moins riches,notamment dans tout l’espace boisé. Malgré tout l’animation et l’art devivre sont des marqueurs d’ambiance et d’image.

� Le littoral est globalement peu positionné sur cette forme de tourisme;cependant, on en retrouve ponctuellement certains aspects : gastronomie,animations et fêtes…


(Bordeaux et patrimoine des chemins de St Jacques), les bastides, les grandssites de Préhistoire : ces offres peuvent être des motivations de séjours à partentière.

�Le patrimoine vernaculaire diffus agrémente et participe de l’imagequalitative et d’espace où il fait bon vivre, dont jouit l’Aquitaine.

La gastronomie est un véritable atout de la région : la réputation se base surun héritage fort et un patrimoine gastronomique considérable. Les images del’Aquitaine sont alors associées au Sud Ouest. La gastronomie est unagrément du séjour; elle contribue largement à l’attractivité de la destination.

L’agritourisme , découverte de l’agriculture et en contact avec lesproducteurs, prend la forme de dégustation vente dans les coopératives, lesfermes. L’agritourisme est notamment une priorité du Lot-et-Garonne, avec leslogan « Fabriqué chez nous ».

Les évènementiels et animations en lien avec les traditions (foires,marchés, fêtes) : comme la gastronomie, ces offres participent de l’ambianceet donc l’image et de la notoriété de la destination; cependant elles nereprésentent pas une motivation en tant que tel. Elles sont présentes surl’ensemble de l’intérieur aquitain.

de l’intérieur, on dispose des informations suivantes (Source : Etude CRTA 2007) :

� Une saisonnalité légèrement moins marquée que sur le littoral : juillet etaoût représente moins de 60% des séjours, contre près de 65% enmoyenne sur la région

� Des CSP + très représentées avec 34% des séjours

� Une clientèle en moyenne plus âgée

� Deux modes de fréquentation dominants : séjour en milieu rural etitinérance découverte

Zoom sur la Préhistoire

Dépt. Site24 Grotte de Gabillou24 Grotte de Bara-Bahau24 Abri du Roc de Combe-Capelle24 Site des Eyzies (17 grottes & abris)24 Grotte de Lascaux / fac similé24 Falaise de la Roque St Christophe

1.9 � Les macro filières : découverte culturelle et patri moniale, Zoom sur la Préhistoire

Dépt. Musée / lieu d’interprétation Localisation24 Espace Cro-Magnon Thonac24 Préhisto-parc Tursac24 Musée d’art et d’archéologie Périgueux24 Musée national de la Préhistoire Eyzies24 Centre d’accueil du P.I.P Eyzies33 Musée Aquitaine Bordeaux40 Musée de la Dame de Brassempouy Brassempouy47 Muse de la Préhistoire Laurent Coulonges Sauveterre-la-L

�Une trentaine de sites ouverts au public parmi les plus connus et les plus intéressantsd’Europe du paléolithique : Lascaux, Brassempouy, les Eyzies…

�Une importance reconnue : classement Unesco de la vallée de la Vézère (147 gisementset 25 grottes ornées). La majorité des autres sites est également classée Monumenthistorique.

� Des sites variés : grottes, abris sous roche, musées, lieux d’interprétation…

�Un nouveau centre d’accueil dans le cadre du PIP aux Eyzies, dont l’objectif est deprésenter l’ensemble des sites préhistoriques de la vallée de la Vézère puis de diffuser lesflux.

Organisation de la filière du tourisme de préhistoire en Aquitaine

A noter : la Préhistoire ne peut pas être considérée comme une filière touristique en tantque telle; elle est une composante de la filière « découverte culturelle et patrimoniale ».Cependant, cette thématique peut avoir un rôle non négligeable à jouer dans le cadred’une réflexion marketing et de promotion du territoire régional


24 Falaise de la Roque St Christophe24 Grotte de St Cirq / Sorcier24 Grotte de Villars / Cluzeau24 Grotte de Cussac24 Grotte de Rouffignac33 Grotte de Pair-non-Pair33 Abri de St Germain la Rivière40 Gisements de Brassempouy64 Grotte Isturritz

Source : P.I.P

Vallée de la Vézère

Organisation de la filière du tourisme de préhistoire en AquitainePôle international de la Préhistoire : G.I.P (2002) devenu EPCC (2010) composé de l’Etat,de la Région et du Département (24).

Principaux acteurs institutionnels : OT Lascaux Vallée Vézère, « Destination Périgordnoir » (association d’O.T).

La demandeRéponse à une demande de 500 000 visiteurs par an en vallée de la Vézère (Source : PIP),

dont 250 000 entrées à Lascaux II.

Produits existantsTerritoire dans sa globalité :

- « Préhistoire en fête » : manifestation annuelle depuis 2003 soit plus de 10 000visiteurs accueillis.

- « Les Chemins de la Préhistoire » parcours d’interprétation pédestres destinés àassurer un maillage du territoire.

Sites individuellement :

- Ateliers « fouilles archéologiques », animations famille (chasse au trésor), ateliersdécouverte (le feu, la taille, la peinture rupestre), visites libres et guidées.

Partenariat :

- Rallye, weekend découverte Lascaux (1 nuit, 2 sites), billets groupés (Bonnaguil-Sauveterre)

1.9 � Les macro filières : découverte culturelle et patri moniale, bien vivre et terroirs (dominante rurale)

FORCES FAIBLESSES � Le Périgord comme destination d’exception en milieu rural

� Plusieurs sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO + une offre Préhistoire exceptionnelle

� Une offre gastronomique importante avec plusieurs produits très caractéristiques, présence de grands chefs

� Une tradition des férias et des évènementiels festifs

� Un ensemble de richesses vecteur d’ambiance et donc d’image, de notoriété

� Une densité d’attraction limitée dans toute une partie de la région

� La mise en tourisme limitée de l’offre patrimoniale et une capacitéd’attraction des sites globalement limitée (ou pour des publics deniche)

� Des retombées limitées sur le volet patrimoine et culture : denombreux sites gratuits

MARCHE CONCURRENCE

� Un marché de l’itinérance découverte en croissance, lié auvieillissement de la population.

� Une concurrence forte des autres régions touristiques françaises surces thématiques : comment être audacieux, visible et plusperformant ? Sur quels avantages comparatif l’offre de la région doit-


Enjeux stratégiques long terme de la filière :�Le patrimoine culturel : une thématique faiblement attractive sur le littoral, beaucoup plus prégnante ailleurs. Un enjeu commun : incarner un mode de vie, une expérience plutôt qu’un « catalogue » d’activités et de visites�La Préhistoire : une continuité marketing à trouver entre la présence des premiers hommes et la qualité de vie aujourd’hui en Aquitaine ?�La gastronomie : un héritage fort et un positionnement touristique légitime, mais un modèle à faire évoluer : slow food, terroirs/bons produits…�Les évènementiels : une tradition festive reconnue, avec un enjeu de visibilité, d’image et d’animation.

vieillissement de la population. performant ? Sur quels avantages comparatif l’offre de la région doit-elle jouer ?

OPPORTUNITES MENACES� Un enjeu de meilleure valorisation : tourisme/bons produits / terroirs /

gastronomie + argument du bien vivre

� Grands projets encours : CCSTV à Bordeaux et Cité de l’océan àBiarritz.

� La professionnalisation en cours de l’agritourisme

� L’ouverture du centre d’accueil du PIP

� Des concepts de plus en plus innovants et des exigences de qualitédes clientèles de plus en plus fortes

� Limites de l’hébergement lié au monde agricole/rural et risque debanalisation (HLL, résidences de tourisme…)


Offre Remarques

Deux destinations nationales à internationale

Bordeaux 3 sites gérés par « Congrès et expositions de Bordeaux »•Parc des expositions de Bordeaux-Lac•Palais des Congrès •Le Hangar 14

•Espace congrès le pin galant (jusqu’à 1390 places)•Mercure Cité mondiale (jusqu’à 1000 personnes)

Le Bordeaux Gironde Convention Bureau assure la promotion de Bordeaux comme destination de tourisme d’affaires

Biarritz 3 centres de congrès gérés par Biarritz tourisme :•Gare du Midi : jusqu’à 1400 places•Le Bellevue : jusqu’à 1200 personnes en réception•Casino municipal : jusqu’à 700 personnes

Un nouvel équipement : la halle Iraty, destinée à accueillir les foires et expositions

Une destination de congrès qui a pris une vraie place depuis 15ans


Le tourisme d’affaires comprend tous lesséjours et déplacements dont la motivationest professionnelle :

•les foires et salons professionnels ou grandpublic

•les congrès sont des rassemblementsréunissant des membres d’associationsprofessionnelles, de sociétés savantes,d’organisations internationales…)

•les séminaires sont des journées de travailorganisées par une entreprise.

•les incentives sont des évènementsorganisés par une entreprise afin de motiverles équipes

État de l’offre et de la demande en Aquitaine

1.9 � Les filières économiques majeures : tourisme d’affa ire


foires et expositions

Une destination intermédiaire

Arcachon Palais des congrès : De 10 à 700 personnes

Des offres régionales

Pau Le Palais Beaumont : jusqu’à 750 personnes

Agen Agen Expo Congrès : 15 000 m² de surface d’exposition couverte, 3 à 5 salles de réunions et conférences équipées, 20 000 m² extérieurs d'un seul tenant

Agen Expo Congrès est aussi organisateur d’évènements

Des lieux isolés de séminaires (hôtels, lieux atypi ques…)

Séminaires dans une propriété viticole à Saint Emilion, dans un château en Dordogne, dans les stations thermales des Landes ou des Pyrénées atlantiques etc.

Des offres qui répondent à une clientèle essentiellement régionale, du fait de la difficulté d’accès des sites, et/ou de la faiblesse des hébergements

les équipes

• les autres déplacements professionnels

A noter :

En 2009, le Conseil Régional d’Aquitainea confié au CRT une mission deprospection des congrès et derenforcement de la destination aquitainedans ce secteur.

La filière est identifiée comme prioritairepar le CRT.

Les retombées pour la régionSource : Les chiffres clés d’octobre 2006 à avril 2007- CRTA

Le tourisme d’affaires génère 16% des séjours et 10% des nuitées. C’est le 3 e motif de visite de l’Aquitaine .Essentiellement dans les villes et en hébergement marchand, il génère une des dépenses moyennes journalières lesplus fortes, 104€ (contre 43€ pour les clientèles loisirs) et représente 26 % du total des dépenses d’octobre à avril.

1.9 � Les filières économiques majeures : tourisme d’affa ire

FORCES FAIBLESSES

� Deux destinations avec des images fortes, Bordeaux et Biarritz (adéquation accessibilité, hôtellerie, équipements, image) et dans une moindre mesure, Arcachon

� Une bonne complémentarité avec le tourisme d’agrément

� Limites du potentiel économique de la région et des régionslimitrophes : peu de sièges sociaux, potentiel de recherche limité…

� Une implication limitée des acteurs économiques et politiques deBordeaux sur le développement de la filière

� Ailleurs, des destinations qui ne peuvent qu’être largementrégionales, du fait de facteurs structurels : accessibilité, offrehôtelière…

MARCHE CONCURRENCE

� Potentiel de développement sur les segments séminaire et incentives

� Une concurrence de plus en plus importante avec des projets d’équipements (ou de modernisation/agrandissements) partout en


Enjeux stratégiques de long terme pour la filière :� La filière tourisme d’affaire est un enjeu fort pour la région en termes d’économie, mais aussi d’image et de visibilité, de modernité et de

dynamisme, particulièrement auprès des décideurs économiques

� Un enjeu de structuration des acteurs pour que la filière ait une vraie résonnance et profite pleinement du potentiel d’image de la destination.

� Une limite liée aux réalités économiques de la région

incentivesd’équipements (ou de modernisation/agrandissements) partout en France et en Europe

OPPORTUNITES MENACES� La LGV comme argument pour « rester dans la course » (devenu un

attribut quasiment indispensable)

� Potentiel unique de Bordeaux lié à l’activité viticole et son imagemondiale

� Limites du réseau de prescripteurs de la destination


STATION Dépt. TailleExploitan

t GroupeNb de

curistes(2 010)

Evol. 5 ans

Evol. 10 ans

Dax 40 Grande Privé 48 076 -10% -18%


Le thermalisme est l’utilisation thérapeutique des bienfaits des eaux minérales :activité médicalisée, qui peut être prise en charge par la sécurité sociale, à traversdes cures thermales d’une durée de 3 semaines.

La thalassothérapie et la balnéothérapie sont deux types d’activités bien-être enlien avec l’eau. Elles ne sont pas remboursées par la sécurité sociale.

Les activités de spa envisagent le bien-être de façon plus large : au-delà des soinspar l’eau, des massages, de la relaxation etc. sont souvent proposés.

Etat de l’offre et de la demande en Aquitaine

Thermalisme : Les stations thermales de la région

Source : Observatoire national du thermalisme- 2010

Source : France thermale

Une concentration sur deux départements littoraux

• Les Landes est lepremierdépartementfrançais sur lemarché des stationsthermales : 86M€ deCA en 2008

• Le Lot-et-Garonnen’a qu’une stationmoyenne, mais encroissance

Les offres bien-être : qualité et nombreux projets

1.9 � Les filières économiques majeures : thermalisme, bi en être, remise en forme

Principaux sites


Dax 40 Grande Privé 48 076 -10% -18%

Cambo-les-Bains 64 Grande Privé CTS 11 804 12% 25%

Saint-Paul-lès-Dax 40 Grande Privé 11 723 0% -10%

Eugénie-les-Bains 40 Moyenne Privé CTS 8 704 17% 61%

Salies-de-Béarn 64 Moyenne Privé 2 445 -6% -7%

Préchacq-les-Bains 40 Moyenne Privé CTS 2 333 3% 54%

Casteljaloux 47 Moyenne PrivéEurothermes 2 211 22%

Saubusse 40 Petite 1 273 -8% -18%Eaux-Bonnes 64 Petite Privé Valvital 851 -12% -5%

Les Eaux-Chaudes 64 Petite Public 468 6% -42%

Saint-Christau 64 Fermée

Tercis-les-Bains 40 Fermée

TOTAL Aquitaine 89 888 -3% -7%

Remarque :

Un contexte de crise généralisée de l’activité comme partout en France, mais unemontée en puissance d’Eugénie-les Bains et une croissance des stations géréespar la chaîne thermale du soleil, qui combine produits médicaux et activités debien-être plus larges

Lieu Dépt. HôtelThalassothérapie

Thalasso Arcachon 33 3*

Thalassa Atlanthal Anglet 642*3*

Thermes marins de Biarritz 64 3*Hélianthal- St J.de L. 64 3*Loréamar- St J.de L. 64 5*Complexe Serge Blanco 64 3*

SpasRelais de Margaux 33 4*LChâteau-Hôtel Grand Barail 33 4*LGolf du Médoc 33 4*Vital Parc Lacanau 33 3*Spa du Régent Hôtel- Bordeaux 33 4*LSpa Kemana- Biarritz 64 4*Spa impérial Grand Palais Biarritz 64 4*Spa Bambou- Pau 64 4*Terra Nostra- Pau 64 NonCalicéo Pau 64 NonCalicéo Dax 40 3*Les sources de Caudalie 33 4*

• Une offre adossée àdes établissementshôteliers de qualité

• Une offre riche ethaut de gamme(surtout pour lesspas) sur la côtebasque et enGironde

• Une initiative innovante et en accord avec l’identité de la région: la« vinothérapie »

• Des projets de thalasso à Biscarrosse, Mimizan, Soulac…

Source : CNETH

Source : CNETH

Principaux sites

1.9 � Les filières économiques majeures : thermalisme, bi en être remise en forme

FORCES FAIBLESSES

� Région leader sur le marché du thermalisme

� Des retombées économiques très importantes (13 000 emplois directement liés à l’activité thermale- source : CRTA 2005)

� Une diversification amorcée vers les activités de bien-être, y compris dans les stations thermales, et bonne dynamique de projets sur le territoire

� Une offre bien-être de qualité, des concepts innovants (Les prés d’Eugénie, la vinothérapie…)

� La situation géographique de la majorité des stations (urbanisme de plaine ou de coteaux) est un net avantage concurrentiel par rapport aux stations de montagne peu ensoleillées.

� Contexte de crise et diminution de la fréquentation des curistes

� Des stations thermales qui ne sont pas aujourd’hui de réelles « stationstouristiques » avec une animation toute l’année et un cadre de vie attractif(espaces verts, animations culturelles…)

� Une offre Thalassothérapie / Balnéothérapie et Remise en forme encoretrop peu développée, peu visible et faiblement structurée

MARCHE CONCURRENCE� Deux données lourdes : vieillissement de la population et attention plus forte


Enjeux stratégiques de long terme pour la filière :Le thermalisme : Faire évoluer certaines destinations thermales à travers des diversifications assumées et un marketing spécifique à chaquestation. Enjeu spécifique du pôle Dacquois entre tradition thermale et incapacité à incarner une vocation touristique plus globale + avenir des micro-stations thermales qui ne peuvent assurer un modèle économique pérenne.

Le Bien-Etre / la remise en forme : se donner les moyens de structurer une filière d’excellence, capable de se conjuguer avec le développementd’autres filières : bien-vivre, tourisme de nature, séjours littoraux…

� Deux données lourdes : vieillissement de la population et attention plus forte à la santé, au corps et à l’équilibre personnel

� Une croissance forte des marchés pour les années qui viennent

� Mondialisation de la thalassothérapie et de la balnéothérapie : concurrence forte


� Diversification des stations thermales

� Les thématiques bien être et bien vivre comme marqueur de la région

� Déclin des stations thermales faute d’évolution des pratiques médicaliséeset de diversification.

� Risque de déremboursement des cures thermales

THERMALISME : DECLINBIEN-ÊTRE : FORT POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT


Œnotourisme : ensemble des activités touristiques dédiées à la découverte de la vigne, du vin et deson terroir.

État de l’offre

Types de produits proposés

� Dégustation / achat de vin� Visite de cave, de tonnellerie� Initiation / cours d’œnologie� Musées� Bar à vin / restaurant� Cure /soins (vinothérapie)

En séjour dans la régionEn excursion, résidant à proximitéEn séjour sur le thème du vinEn déplacement pro.En déplacement pro. lié au vinTraversant la région

La demande : 3,3 millions de visiteurs entre mai etseptembre, et 5,8 millions sur l’année (Source CRTA- 2009)

70 % sur les vignobles de Gironde

Le profil type du visiteur

� Touriste français (43%) ou excursionniste (30%)

� Homme de 46 ans visitant en couple (47%) ou en famille (29%)

� PSC* élevée : revenu >3000 € /mois (58%)

15 vignobles Autour de 1000 sites ouverts au public

Bordeaux : 24 sitesBergerac-Monbazillac : 175 sitesBuzet-en-Albret : 15 sitesDuras : env. 40 sitesLandes-Chalosse Tursan : 8 sites

Entre-Deux-Mer : 84 sites

Graves-Sauternes : 105 sitesHaute-Gironde : 114 sites

Les oenotouristes se trouvent :

1.9 � Les filières économiques majeures : oenotourisme, t ourisme viti-vinicole


Une mise en réseau autour de trois routes desvins et un label :

� La Route des vins du Jurançon, lesVignobles et chais en Bordelais et la Routedes vins de Bergerac : 264 propriétés / LeLabel « Bacchus » : 28 chambres d’hôtes

Des initiatives innovantes :

� Le jeu de piste de Château Cablanc à StPey de Castets,

� L’agence Gens d’Estuaire et ses croisièresviticoles,

� Le mariage de l’art et du vin au ChâteauPaloumey, à la Winery…

� Cure /soins (vinothérapie)� Événementiel : foire, vendanges� Initiation / adoption de vignes� ‘’Route des vins’’� Survol des vignobles� Randonnée / visite de vignoble� Visite ludique pour enfants� Logement au domaine� …

Remarque :

Différents acteurs proposent des produitscombinés autour de l’oenotourisme :

�les offices de tourisme (ex : le ComptoirVignoble à Bordeaux)

�des agences spécialisées (ex : l’Agencedes Grands Crus, Bordeaux ÉvasionVoyages)

�les domaines eux-mêmes intégrant surle site hébergement, restauration, visiteetc.

Jurançon-Béarn : 42 sites

Irouléguy-Pays basque : 6 sites

Madiran-Pacherenc : 14 sitesMarmandais : 14 sitesLibournais - St Émilion : 161 sitesMédoc : 136 sitesArmagnac : 18 sites

Ils sont originaires :

de France (61%) de l’étranger (39%)

Source : CRT Aquitaine 2010

Source : CRT Aquitaine 2010

Les retombées pour la région

� 3,3 millions de visites de mai à septembre 2009

� Une dépense de 144€ en moyenne par groupe de visiteurs

1.9 � Les filières économiques majeures : oenotourisme, t ourisme viti-vinicole

FORCES FAIBLESSES � Une offre unique au monde pour le Bordelais et de nombreux

vignobles sur une large partie du territoire

� Un vecteur d’image extraordinaire pour la région

� Le développement de produits combinés : avec le tourisme d’affaires et différentes formes de tourisme d’agrément

� Des dépenses par touriste deux fois plus importante que la dépense moyenne

� Une activité moins saisonnière que d’autres : 43% des nuitées hors saison

�Limites de la mise en tourisme dans le bordelais, du fait d’unemotivation inégale des opérateurs

�Un manque d’information : Les touristes ont l’impression qu’il estparfois difficile de trouver les offres.

MARCHE CONCURRENCE� L’aspiration croissante des touristes au ressourcement, au

changement d’ambiance, à la convivialité…Une activité qui • Croissance de l’intensité concurrentielle en Europe ; cf le Rioja


Enjeux stratégiques de long terme pour la filière :

�Valoriser les opportunités de mise en tourisme des territoires de vignoble : création de cheminement, itinérances, animations…

�Améliorer la qualité et la lisibilité des offres

�Concevoir des offres adaptées aux nouvelles clientèles : familles, femmes…

�Améliorer la complémentarité avec d’autres offres : notamment culturelles et patrimoniales

changement d’ambiance, à la convivialité…Une activité qui correspond bien à des populations vieillissantes

� Le Bordeaux comme ouverture sur les marchés des pays émergents

• Croissance de l’intensité concurrentielle en Europe ; cf le Rioja depuis une quinzaine d’années


� Le projet de centre culturel et touristique du vin (CCTV), qui vacompléter l’offre par un équipement de visite et asseoir l’image duBordelais

� Le marché de la visite traditionnelle de caves est globalementstagnant (contraintes de mobilité).

� Une image ambiguë du Bordeaux, parfois dégradée, avec le risquede transformation en produit de luxe (marché chinois)

FORT POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT

Une offre et une pratique sur l’ensemble dulittoral aquitain.

Les Landes et les Pyrénées atlantiques sont aupremier plan : ainsi, les Landes regroupent parexemple 2/3 des spots les plus attractifs

Une offre évènementielle

•3 compétition internationales de surf :Hossegor, Lacanau, Biarritz

•Le « O’Neill Surf de Nuit » à Anglet

Définition de l’activité surf

Activité sportive, le surf se caractérise aussi par la communauté et le mode de vie qui ysont associés. La côte aquitaine est souvent associée à l’image du surf.


La création d’un équipement public d’importance : la Cité du surfet de l’Océan, à Biarritz- 3200m², investissement 11M€

•Un espace muséal avec une exposition permanente,

•un espace ludique, dédié à la jeunesse autour de l’image et dessports de glisse,

•un espace commun, avec un restaurant, un lieu d’accueil

Les autres sports de glisse pratiqués en Aquitaine:

Bodysurf (pas de planche, c’est le corps qui glisse), longboard(traditionnel, longue planche), bodyboard (on glisse allongé sur laplanche dite Morey), skimboard (petite planche, on glisse au bord del’eau sur la vague qui se retire), kneeboard (se pratique à genoux) etmaintenant kite-surf (tracté par un cerf volant)...

Connaissance de la demande nationale de surf

1.9 � Activités porteuses d’image/ différenciantes : surf


•Le « O’Neill Surf de Nuit » à Anglet

•Quiksilver Pro France en Septembre-octobre

•Lacanau Pro au mois d’août

•Attractivité qui repose sur le caractèrespectaculaire des compétitions

De Biarritz à Hossegor :près du tiers du marchémondial de la glisse(800M€)

Une économie structurée en filière :

•Plus de 40 marques majeures du secteur, dont les 7 premières mondiales, sontprésentes sur le territoire.

•Ripcurl et Billabong font respectivement 90 et 100 M€ de CA, 280 et 360 salariés.

•Le siège de la Fédération nationale de surf se trouve à Hossegor

•La filière est structurée dans le cadre d’un cluster (Eurosima). Elle génère 3500 emploiset 1,7 milliards d’€ de chiffre d’affaires.

Connaissance de la demande nationale de surf

•Des pratiquants en augmentation

•Plus de 50 000 pratiquants : une évolution entre 1997 et 2005 de160%.

•2 surfeurs sur 3 sont aquitains

•La pratique d’un sport de glisse représente une motivation p our10% des touristes en Aquitaine (Source : les chiffres clés du tourisme enAquitaine- CRTA 2005)

1.9 � Activités porteuses d’image/ différenciantes : surf

FORCES FAIBLESSES

�De bonnes conditions de vagues, de vent et de houle

�La renommée internationale et de plus en plus de pratiquants

�Plusieurs entreprises leader sur le territoire, un poids économique considérable

�Un vecteur d’image, notamment de respect de l’environnement

� La structuration touristique encore limitée

MARCHE CONCURRENCE

� Un marché presque à maturité ? �Concurrence accrue des autres régions du monde et l’émergence de produits touristiques toujours plus sensationnels (Australie, Bali…)



Enjeux stratégiques de long terme pour la filière :� La structuration des acteurs et de la filière : avec pour objectif de passer d’une économie de « situation » basée sur les qualités naturelles

du territoire à une économie touristique plus organisée, et plus réactive sur les clientèles à attirer. Dans ce sens, faire travailler ensemble etentrer dans une stratégie de développement partagée

� L’image et l’état d’esprit : Le surf est un vecteur d’image important avec des déclinaisons commerciales importantes… C’est également levecteur d’un état d’esprit qui valorise la liberté, les grands espaces, les sensations liées aux éléments naturels qui peuvent être mis enparallèle avec l’offre de la destination elle-même.


�L’implantation de la fédération Française de Surf à Hossegor

�La professionnalisation de l’activité et la marchandisation du secteur

�Besoin de gérer les conflits d’usage (espaces spécialisés…), avec un risque de « banalisation » et de perte de valeur symbolique

�Limites du potentiel d’activité prochainement atteint

�Limite des espaces, activité segmentante…


• 53 parcours de golf, répartissur l’ensemble de la région.

• Une majorité de 18 trous

• Deux grands pôles autourde Bordeaux et Biarritz.

• De nombreux golfs en bord demer (Lacanau, Arcachon…).

• Des golfs en proximité de


Activité sportive et sociale, le golf jouit d’une image prestigieuse. S’il s’agit d’uneactivité de niche, elle fonctionne étroitement avec la filière tourisme d’affaires ouoenotourisme et est facteur de retombées économiques non négligeables.


Des retombées non négligeables pour la région

Source : Région Aquitaine et Université Bordeaux 2

La demande en Aquitaine• Une demande répartie sur

l’année mais plus forte entremai et octobre

• La clientèle de proximitéreprésente près de 80% dela demande

• La fréquentation des jeuneset des seniors augmente

• Une clientèle française deplus en plus en demande decourts séjours

1.9 � Activités porteuses d’image/ différenciantes : golf


• Des golfs en proximité devignobles, qui permettent demixer oenotourisme et golf.

Source : Golf in Aquitaine

Des retombées non négligeables pour la région

• 560 emplois directs, 1600 emplois indirects

• Entre 38 et 43 M€ de CA selon l’étude menée par la Région et l’universitéde Bordeaux 2 en 2006

• Des effets d’entraînement sur le tourisme d’affaire, l’oenotourisme, lagastronomie…

Point sur les projets

• Lot et Garonne : Récent Resort 3* sur le golf de Barbaste

• Candidature pour un complexe golfique dans les Landes, lié à laRiders cup en France en 2018

• Village du golf à Gardegan

• Un certain nombre de golfs renommés et fréquentés par des étrangers : golfde la Nivelle (Ciboure), « 36 trous » du Médoc, golf de Chantaco…

• Tous les golfs disposent d’hébergements à proximité immédiate, en particulierdes hôtels.

Structuration et commercialisation de l’offre

•Une structuration déjà ancienne des modes de mise en marché, avec parexemple l’élaboration de 5 golf pass, permettant d’accéder à différentsparcours : Biarritz golf pass, Médoc golf pass, Bordeaux golf pass, Landes golfpass.

•Le site « Golf in Aquitaine », outil régional, commercialise par ailleurs desséjours thématiques.

•Certaines offres associent le golf à d’autres produits de niche : gastronomie,oenotourisme, bien-être…

Source : Région Aquitaine et Université Bordeaux 2

1.9 � Activités porteuses d’image/ différenciantes : golf

FORCES FAIBLESSES

� Une offre importante et variée (espaces, taille…)

� Complémentarité et qualité des parcours

� Richesse du territoire et possibilité de produits packagés

� Structuration et commercialisation de l’offre

� Pas de véritable resort golf et l’Aquitaine n’est pas encore devenue une destination golfique européenne de premier plan

� Pas de golf pass à l’échelle de l’Aquitaine

MARCHE CONCURRENCE

� Le vieillissement de la population comme gage de croissance du marché

� Volonté de la fédération de démocratiser les pratiques + potentiel économique fort au niveau mondial (très forte croissance dans les pays émergents…)

� Une concurrence française réelle mais stagnante : PACA, Bretagne, Normandie

� Un marché en fort développement à l’échelle européenne et mondiale (150 projets en Turquie, plusieurs dizaines au Maroc, des milliers en Asie…)


Enjeux stratégiques long terme de la filière :�Un enjeu économique : clientèles à fort pouvoir d’achat et fréquentation toute l’année

�Un enjeu d’innovation : modernité au regard des implications urbaines et qualitative, gestion environnementale et de mixité des publics

�Une exigence de structuration des acteurs et de l’offre en termes de promotion, de communication et de commercialisation

�Un enjeu de coopération entre les acteurs publics et privés dans la mise en place de certains projets : recherche de foncier …

Potentiel important de structuration à moyen terme d’une destination golfique d’ambition européenne : clientèles à fort pouvoir d’achat, faible saisonnalité, effets d’entrainement importants…

OPPORTUNITES MENACES� Les nouveaux golfs intègrent les préoccupations environnementales :

retraitement de l’eau, engrais organiques, énergies durables…

� Projets de création d’un resort lié à la Riders Cup 2018 en France avec l’ambition de la Fédération/Etat de créer 100 golfs urbains et 50 parcours

� Développer davantage les passerelles entre le golf et d’autres activités : tourisme d’affaire, oenotourisme…

� Préoccupations environnementales grandissantes et une fonction de symbole sur ces questions : un risque de paralysie ?



Le cyclotourisme , c'est tout simplement le tourisme à bicyclette.

Le cyclotourisme consiste à découvrir des sites, des paysages, des lieuxou aller à la rencontre des populations en utilisant le vélo comme moyende locomotion. La recherche d'une performance, quel qu'en soit sonniveau, est une pratique simplement sportive qui n’a pas réellement dedimension touristique.


� Les infrastructures cyclables sont relativement bonnes ou en toutcas en cours de structuration : Depuis plusieurs années, l’Aquitainea élaboré un schéma régional de développement des véloroutes -voies vertes, pistes cyclables et routes à faible trafic - quireprésenteront, à terme, un réseau de 2 000 kilomètres de voies en

1.9 � Activités porteuses d’image/ différenciantes : vélo , cyclotourisme


� Chacun des départements proposent des offres vélos, allant de lasimple information sur l’existence de circuits, à lacommercialisation de produits combinés comprenant hébergementet restauration.

A titre d’exemple, le CDT de la Gironde propose une quinzaine deséjours à vélo, le CDT des Landes propose un séjour d’une semainede découverte des Landes à vélo, le CDT Dordogne propose 3produits vélos…

� Le PNR des Landes de Gascogne édite quant à lui un guide « Leparc à vélo » et répertorie les points de location de vélos, les 2gîtes spécialisés dans l’accueil de cyclotouristes

Le parc propose également un certain nombre de séjours vélo(produits « Ecocyclo »), parfois combiné avec une activité canoë,


site dit propre.

A cela il convient d’ajouter 2 000 autres kilomètres de pistes VTT ,balisées et labellisées par niveau, pour des rando cyclistes plussportives.

� Par ailleurs, le schéma directeur vélo du GIP littoral a pour ambition destructurer à terme 1100km de voies cyclables, assortiesd’aménagements spécifiques, mais également d’aires de services(sanitaires, réparation…)

� Créon, première station vélo : sur le modèle d’une station de ski, onpeut louer tout le matériel sur place

� Au-delà des infrastructures, assez peu de services liés aux vélos sontdéveloppés

La demande en Aquitaine

� Un volume estimé à 750 000 séjours cyclo touristiques entre mai etseptembre, soit 9% de l’ensemble des séjours touristiqueseffectués sur le territoire.

� Dont 322 000 séjours en Gironde

� 66% de la demande est le fait de touristes français extrarégionaux

� 20% de touristes intra régionaux

� 14% de touristes étrangers

� Selon une étude d’Atout France (Etude Economie vélo- Atout France-

2009), la dépense moyenne par jour d’un cyclotouriste se situeautour de 60 à 70€.

(produits « Ecocyclo »), parfois combiné avec une activité canoë,comprenant l’hébergement en gîte ou chambre d’hôte, la pensioncomplète du départ à l’arrivée, et un carnet de route.

Source : La pratique du vélo par les touristes en Aquitaine et par les excursionnistes régionaux- CRTA- CDT 33-2006

1.9 � Activités porteuses d’image/ différenciantes : vélo , cyclotourisme

FORCES FAIBLESSES � Une offre importante, avec un parcours symbolique, la voie littorale

du Verdon à Hendaye, praticable en vélo

� Implantation du vélo dans les stations

� Image vélo de la région

� Les efforts de structuration par les collectivités (schéma vélo)

� Activité support d’autres pratiques : gastronomie, visites patrimoniales…

� Monotonie des parcours en forêt landaise

� Développement de parcours à l’échelle de l’Aquitaine

MARCHE CONCURRENCE� Forte croissance du marché du cylotourisme : un potentiel de

développement important pourvu qu’on ait des offres adaptées

� Clientèles aussi bien lointaines que de proximité

� Une concurrence en voie de structuration un peu partout en France : un nombre important de régions rurales mettent l’accent sur le cyclotourisme, et les nombre d’opérateurs se multiplie.


Enjeux stratégiques de long terme pour la filière :�Le vélo comme mode de vie à l’échelle des stations littorales et facteur d’image/marqueur

�Développement de produits d’image (cf. le modèle de la Loire à vélo décliné comme une marque internationale)

�Besoin de poursuivre les efforts d’investissement pour mailler le territoire, mais aussi pour créer des produits d’itinérance de qualité (travail sur les hébergements, les services…)

� Structuration possible d’une filière autour des écomobilités, dont le vélo

� Clientèles aussi bien lointaines que de proximité cyclotourisme, et les nombre d’opérateurs se multiplie.


� Le vélo comme attribut majeur de l’esprit vacances

� Dynamique de projets et forte acceptation locale

� Vélodyssée

� Risque de banalisation ?



Le tourisme urbain se définit par l’espace de sa pratique :la ville. Certaines activités sont particulièrementcaractéristique de cette forme de tourisme : la visite demusées ou de lieux de patrimoine, la participation à desspectacles ou des évènements, la fréquentation de bars etrestaurants, le shopping…

Etat de l’offre en Aquitaine

En Aquitaine, les lieux du tourisme urbain sontrelativement limités :

Villes ParticularitésNuitées

/anDestination

Une ville à la notoriété internationale

Les produits proposés

Assez peu de produits de tourisme urbain sont construits, que ce soit par le CRT, les CDT ou les OT.


Sur la saison estivale, le tourisme urbain représente 35% des nuitées de l’intérieur, soit 17% des

Villes Produits commercialisés Remarques

Bordeaux 1 produit « Bordeaux découverte » avec visite guidée de Bordeaux et de vignobles

Seul produit urbain

Biarritz, Bayonne

• Un produit pour Biarritz : « échappée belle à Biarritz »• Différentes offres sur Bayonne: « échappées gourmandes à Bayonne »,

« escapade charme et découverte », « séjour golf et Bayonne »

Périgueux Un séjour « Patrimoine et saveurs gourmandes »

Pau Un week-end évasion citadine « Pau et le vignoble de Jurançon » Combine tourisme urbain et oenotourisme

Agen, Mt de M. Néant

1.9 � Autres filières / produits de niche : tourisme urba in


Une ville à la notoriété internationale

Bordeaux Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO

Près de 4M

Oui

Deux villes très liées au tourisme balnéaire, litto ral, fluvial

Biarritz, Bayonne

Notoriété Oui mais fonctionnement avec tourisme balnéaire, surf…

Des villes intérieures moyennes

Périgueux Intérêt patrimonial

Activitécomplémentaire

Pau Intérêtpatrimonial, shopping

Activitécomplémentaire, Tourisme d’affaires

Agen, Mont deMarsan ?

Villes préfectures

Déplacements professionnels, administration

Séjours dans les villes aquitaines

Français

Etrangers

L’agglomération bordelaise représente 28% de lafréquentation hôtelière aquitaine.

Les Aquitains sont les premiers touristes français dansles villes de la région : 23% des séjours et 9% desnuitées des villes.

Source : La fréquentation de l’intérieur aquitain CRTA- 2007

Les motivations d’un séjour urbain en Aquitaine

Sur la saison estivale, le tourisme urbain représente 35% des nuitées de l’intérieur, soit 17% desséjours et 12% des nuitées enregistrées en Aquitaine. Les villes représentent 37% des dépenses del’intérieur aquitain.

Une dépense moyenne par jour etpar personne de 47 €.

Cette dépense est supérieure de 3 €à la dépense moyenne dansl’intérieur aquitain et de 2 € à ladépense moyenne sur l’ensemblede l’Aquitaine.

1.9 � Autres filières / produits de niche : tourisme urba in

FORCES FAIBLESSES

� La notoriété internationale de Bordeaux et la dynamique de mise en tourisme de la ville : nouveaux aménagements urbains, évènementiels, future cité du vin…Bordeaux s’installe comme destination et ville du sud, agréable à vivre et festive

� L’agglomération de Bayonne comme destination aussi urbaine

� Relativement peu de produits packagés

� Manque d’évènementiels emblématiques

� Une armature de villes moyennes modérément attractives

MARCHE CONCURRENCE� Un marché en fort développement depuis 15 ans : il devrait se

poursuivre sous l’effet notamment du vieillissement de la population

� Touristes et résidents font un usage récréatif similaire des lieux culturels, festifs et de shopping

� Développement des pratiques de court séjour

� Le développement de la concurrence en France et en Europe : plusieurs dizaines de destinations urbaines accessibles en low costdepuis les grandes villes européennes


Enjeux stratégiques de long terme pour la filière :�Développement d’un mode de vie urbain du littoral (plages urbaines, aménagements, vie culturelle et festive, activités économiques…) sansremise en cause de la préservation de l’environnement mais avec des services, des commerces... Et l’atteinte d’une masse critique suffisante

�La maîtrise de l’urbanisation et l’apport de réponses en matière de transport, équipements…

�La création d’habitudes de fréquentation, faire revenir en créant l’urgence par l’évènementiel

Il y aurait lieu de renforcer les composantes de to urisme urbain, autour de deux ensembles :

�L’agglomération bordelaise allant jusqu’à Arcachon et demain vers Biscarosse. L’objectif d’un « grand Bordeaux » visant le million d’habitants etune attractivité européenne renforcée, est ainsi un enjeu fort dans la réflexion sur la vocation touristique régionale. Bordeaux a les qualités pourêtre une porte d’entrée des flux internationaux, avec une logique d’extension vers le Périgord, le pays basque ou ailleurs.

�La conurbation Sud des Landes/pays Basque et jusqu’à St Sébastien


� Des moyens de transport plus facile et moins coûteux� L’absence de réponses adaptées à la croissance de la fréquentation

urbaine


1.9 � Autres filières / produits de niche : tourisme vert


Le tourisme vert peut correspondre à différentes réalités :

� Des motivations spécifiques ; vacances en vélo, randonnée pédestre…

� Des activités ponctuelles prés de son lieu de séjour (descente du courantd’Huchet…)

� De plus en plus un mode de vie (tout faire en vélo, délaisser la voiture envacances…)

Le tourisme vert se distingue de l’écotourisme : On peut le comparer autourisme rural, dont les motivations portent surtout dans le changement derythme, le fait de trouver une ambiance, une authenticité, un art de vivre, dansun cadre globalement « vert », c’est-à-dire non ou peu urbanisé. A cela s’ajoutela volonté d’observer et d’apprécier la nature à travers des pratiques actives etspécialisées;

L’écotourisme* quant à lui contient une dimension militante : il s’agit d’une formede voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection

Pédestre :� Nombreux chemins de Grande Randonnée + chemins de St Jacques� Des sentiers thématiques� Des sentiers de Pays� Des hébergements dédiés

Activités nautiques : sur le littoral, sur les lacs, sur les rivières (cf. fichesplaisance et sports nautiques ).

Quelques sites naturels emblématiques et symbolisation la préservationde l’environnement :La Dune du Pyla, l’île aux oiseaux, parc ornithologique du Teich…

Les CDT proposent un certain nombre de produits combinés aut ourd’activités nature. Une structuration de l’offre et une com mercialisationsont en cours.

ZOOM sur les parcs naturels :


de l’environnement et au bien-être des populations locales.

*La Déclaration de Québec – OMT – 2002 le définit comme suit :

– il contribue activement à la protection du patrimoine naturel et culturel,

– il inclut les communautés locales dans sa planification, son développement et son exploitationet contribue à leur bien-être,

– il propose aux visiteurs une interprétation du patrimoine naturel et culturel,

– et il se prête mieux à la pratique du voyage en individuel ainsi qu'aux voyages organisés pourde "petits groupes". »

État de l’offre et de la demande en Aquitaine

Cyclotourisme (cf. fiche dédiée)

� Un important réseau de pistes cyclables, notamment en littoral

� Développement des véloroutes et voies vertes

� On estime à 750 000 le nombre de séjours cyclotouristiques effectués enAquitaine entre mai et septembre

� Près des ¾ des séjours cyclistes en Aquitaine ont lieu en Gironde ou dansles Landes

ZOOM sur les parcs naturels :

1 parc national : le parc des Pyrénées. Pas d’activités et très peud’hébergements (solutions bivouac et refuge), conformément aux contraintesd’un parc national

2 parcs régionaux :

� Le parc des Landes de Gascogne qui comprend 2 équipementsd’accueil du public dans les Landes, de nombreux hébergements, desoffres d’activités, des produits combinés.

� Le parc Limousin-Périgord (pas entièrement sur le territoire aquitain)propose lui des randonnées audio guidées ou des sorties thématiqueset un certains nombre d’activités : canoë, randonnée pédestre ouéquestre, baignade. Des sites naturels ont par ailleurs été aménagésen vue de la fréquentation touristique : sentier musical, vergers de fruitsanciens…

1 projet de nouveau parc naturel régional dans le Médoc

A noter : un projet de Parc naturel marin sur le Bassin d’Arcachon estactuellement à l’étude.

Retombées pour la région : Une filière à faible valeur ajoutée unitaire, mais un poids économique global potentiellement important et une filière qui contribue largement à la notoriété et à l’attractivité de la destination, même si elle est bien souvent une activité complémentaire.

1.9 � Autres filières / produits de niche : tourisme vert

FORCES FAIBLESSES

� Un cadre et un environnement très adapté au tourisme vert : grands espaces…

� Une offre importante et bien répartie sur le territoire

� Un soutien d’acteurs en particulier le tissu associatif et les PNR qui permettent la mise en place d’une structuration des acteurs : labellisation, rencontres

� Monotonie du massif forestier.

� Peu de produits d’appels de portée nationale et a fortioriinternationale

� Importantes lacunes en termes de jalonnement et de signalisationtouristique

� Des mises en tourisme à consolider

MARCHE CONCURRENCE

� Des marchés et pratiques globalement en augmentation� Une grande partie des régions touristiques françaises ont le potentiel

pour développer le tourisme vert. L’enjeu est de pouvoir structurerl’offre.


Enjeux stratégiques de long terme pour la filière :� Un enjeu de développement durable : se positionner parmi les leaders du tourisme vert en France

� Un enjeu de structuration territoriale : disposer de pôles structurants de tourisme d’intérieur + logique de diffusion des flux

� Un enjeu en termes d’équipements de la destination : favoriser la mise en place de produits marchands cohérents avec les attentes actuelles des clientèles, adapter les offres aux familles.

� Un enjeu d’unité du territoire : faire des grands espaces naturels la signature de l’Aquitaine et faciliter les itinérances entre ces espaces

OPPORTUNITES MENACES� Des espaces naturels propices au développement de séjours et

produits écotouristiques, aux circulations douces…

� Désanctuariser les espaces naturels, les rendre accessibles, enpréservant ceux qui sont vraiment sensibles (pas de « tourismed’interdits »).

� Les séjours itinérants (par des modes doux) sont un produit d’avenir

� Une problématique de préservation et de gestion des milieux : comment mettre en tourisme tout en préservant ?

� Le manque de lisibilité de l’offre


Offre - Ski de piste alpi n

La Pierre St Martin Gourette Artouste


Les activités touristiques de montagne sont :

� Les sports liés à l’enneigement l’hiver

� La randonnée et sports de pleine nature l’été : on retrouve alors de nombreuxpoints communs avec la filière « tourisme de nature ».

État de l’offre

Les Pyrénées en Aquitaine s’étendent sur un peu plus de 110 kms : les valléesdu Pays basque français et les 3 vallées du Béarn (Barétou, Aspes, Ossau)

Ski de fond : Pont-de-Camps, le Somport, Issarbe, le Braca – La Pierre SaintMartin, Iraty-Soule et l’Aubisque

Stations

Remarques sur les stations de ski alpin :

� L’urbanisme est daté et marqué années 1970: architecture,prédominance du béton, insertion dans le paysage peu qualitative

� L’offre marchande est faible et vieillissante : un seul village de vacances,du locatif plus ou moins officiel

� La Pierre St Martin et Gourette sont gérées par le Conseil Général,Artouste par DSP affermage de la commune auprès de Altiservice

� Parc de résidences secondaires important, notamment propriétés derésidents du département .

� Les collectivités ont fortement modernisé les domaines et leséquipements de canon à neige (70 millions ces dernière années, en partiecouverte par l’économie montagne elle-même). 50 millions de retombées(mais largement des dépenses de proximité) et 500 ETP.

Randonnées et sports d’eaux vives

� Le GR10, les chemins de Saint Jacques

� Nombreux sports d’eau vive : hydrospeed, canyoning, rafting…

1.9 � Autres filières / produits de niche : montagne, sta tions de ski



Capacité (lits) 3000 8000 +/-1000

% marchands 43% 38%

ÉquipementsParcours accrobrancheSaut à l’élastique

Salle de SquashMur d’escaladeProjet de centre aqualudiqueAccrobrancheVia ferrata

Bike ParcPetit train

Saison 2010/2011 27/11– 10/04 3/12 -10/04 18/12 -20/03

Surface du domaine skiable

50-60 ha 70 ha 150 ha

Remontées (% domaine) 40 %

Remontées (nb) 8 14 9

Hébergement hôtelier 1 4 /

Camping 1 *** 110 sur la commune

de Laruns

Collectif (refuges) 4 5 3

Chambres d’hôtes 7 1 3

Camping-car 40 emplacements / 50 emplacements

Village vacances Belambra : 143 logements

Demande – Ski de piste alpin


Nuitées estivales 30 000

Nuitées hivernales 220 000

Provenance de la clientèle

10 % Espagne

35 % Dpt25% Région5% Midi Pyrénées19% Grand Ouest13 % autres régions françaises2% étrangers

Excursionnistes (% du total visiteurs)

26 % 13-15 %

Type de clientèle FamilialeNb de journées-ski / an (années 1990)

143 000 340 000 66 500

Nb de journées-ski / an (années 2000)

146 000 346 000 45 700

� Nombreux sports d’eau vive : hydrospeed, canyoning, rafting…

La demande dans les stations de ski alpin

Source : statistiques internes Kanopée

Source : entretien CG 64

1.9 � Autres filières / produits de niche : montagne, sta tions de ski

FORCES FAIBLESSES

• Une offre complète : ski de fond et ski alpin

• Succès familial pour la Pierre-St Martin avec une pratique facile du ski dans des paysages de qualité

• Des domaines skiables modernisés et avec des équipements d’enneigement à Gourette et la Pierre-St Martin

� Des stations petites, avec un enneigement aléatoire, une faiblessedu nombre et de la qualité des lits, en particulier marchands.

� Des sites marqués par un urbanisme des années 1970

� Des difficultés financières structurelles qui ont conduit à une« départementalisation » de fait des stations qui restent déficitaires.

MARCHE CONCURRENCE

� Augmentation de la clientèle espagnole à la Pierre-Saint-Martin� Une concurrence de plus en plus importante au niveau du massif

Pyrénéen, avec des courses à l’armement dans les plus grosses stations.




� Des dizaines de millions d’euros ont été investis ces dernières années pour moderniser les équipements.

� En parallèle, il n’y a pas eu d’évolution du nombre d’hébergements marchands (volonté des communes) et la perspective de créer des litsmarchands est faible.

� Le potentiel hiver est limité du fait de la quasi absence de lits marchands et elles n’ont pas les qualités pour devenir des stations d’été .

� Elles sont de fait des bases de loisir hivernal de grande proximité : la vocation touristique exogène est faible.

� Clef à jouer pour les stations en matière de complémentarité de stations espagnoles (fonction résidentielle par exemple) ?


� Potentiel de développement à Gourette : opérateurs immobiliersintéressés ?

� Marché Français des sports d’hiver au mieux stagnant depuis 15 ans et en perte de parts de marché l’été

� Des communes qui freinent l’urbanisation donc une érosion de l’offre d’hébergement et un vieillissement de l’existant.

� Une clientèle de proximité qui déserte les stations quand la météo est mauvaise.

FAIBLE POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT


La plaisance est l’activité nautique de loisirs pratiquée avec des bateaux dumême nom.

Dans les autres activités, on trouve notamment le canoë, le kayak, le skinautique, l’aviron, le pédalo, le windsurf…

Les activités nautiques et de plaisance se pratiquent aussi bien surl’océan que sur les lacs, nombreux en Aquitaine .

La filière nautisme représente en Aquitaine 2450 emplois (hors glisse); la filièreest structurée sur le bassin d’Arcachon et le Pays Basque.


Les ports de plaisance sur l’océan :

� 17 ports en Gironde, dont les plus équipés : Arcachon (2600 places), PortMédoc (800 places)

� 1 port dans les Landes : Capbreton (950 places)


La commercialisation de l’offre d’activités nautiques et plaisance est assezpeu structurée d’un point de vue touristique :

• Les clubs et centres nautiques proposent des journées ou demi-journéesde pratique loisirs, mais ils communiquent assez peu sur ces offres, et neles combinent pas avec un hébergement.

• Les CDT recensent l’ensemble des offres d’activités mais ne proposentpas de produits combinés. Une exception cependant: le CDT Dordognepropose quelques courts séjours canoë.

• Quelques prestataires privés proposent des séjours canoë, en particulieren Dordogne.

• L’offre touristique la plus significative en matière d’activités nautiques estcelle de l’UCPA, qui propose quelques séjours catamaran à Lacanau etBombannes. Mais ces offres sont très nettement minoritaires par rapport àl’offre glisse proposée en Aquitaine.

• Aucun produit plaisance sur l’océan n’a été identifié

1.9 � Autres filières/ produits de niche: plaisance et au tres activités nautiques


� 5 ports sur la côte basque : dont Hendaye (850 places) et Anglet (425places)

Les lacs littoraux

Ils sont au nombre de 9 (Carcans-Hourtin, Lacanau, Sanguinet, Biscarrosse,Parentis, Aureilhan, Léon, Soustons, Hossegor). Certains accueillentégalement des bateaux de plaisance. Ainsi, ils fournissent plus de 5000 pointsd’ancrage.

Sur la plupart d’entre eux (sauf les réserves naturelles), un certain nombre deprestataires proposent de multiples activités nautiques. On distingue :

- L’activité des clubs, qui le plus souvent fonctionnent à l’année pour lescours et proposent également des offres touristiques (individuels ougroupes) en saison

- L’activité des prestataires touristiques qui le plus souvent ne fonctionneque sur la haute saison

Ils représentent une offre complémentaire à l’offre littorale, pour différentesraisons :

- Ils permettent le développement d’un grand nombre d’activités nautiquesdans un environnement plus sécurisé, parce que limité et moins agité

- Une météo moins incertaine


En Aquitaine, l’activité plaisance est modeste : elle ne représente que 7%de la plaisance en métropole- et 16% du littoral atlantique

Sur les lacs comme sur l’océan, la demande se répartit entre demandelocale (excursionnistes, résidents permanents, résidents secondaires) etdemande touristique, principalement en haute saison et en complément del’activité plage.

Quelques chiffres indicatifs complémentaires :

Plaisance sur l’océan

L’observatoire des ports de plaisance (enquête menée en 2010- réponse deseulement 4 ports maritimes aquitains) fait apparaître que 60 000demandes de places dans un port maritime sont sur liste d’attente enFrance, dont 9% en Aquitaine, soit environ 5 000. Les situations sont trèscontrastées : à titre d’exemple le port d’Arcachon a une liste d’attente (pouremplacements à l’année) de 30 ans, tandis que Port Médoc a de la place.

Plaisance sur les lacsLe lac de Carcans enregistre environ 300 demandes d’autorisation denavigation par an; celui de Biscarrosse environ 1800 dont les ¾ entre marset août.

Activités nautiques : le centre nautique de Mimizan estime qu’entre Avrilet Septembre, il enregistre environ 10 000 passages, celui de Soustonsenviron 3000 passages d’extra- régionaux, autour de 500 passages l’été auBiscarrosse Olympique.

FORCES FAIBLESSES � Les lacs comme « terrain de jeu » complémentaire à l’océan et

comme lieus d’entraînement pour de nouvelles pratiques (étape avant l’océan)

� Une offre importante de centres nautiques

� Le Bassin d’Arcachon

� Une filière industrielle dans une dynamique d’innovation (réflexions sur la motorisation propre)

� Caractère assez peu touristique de l’offre proposée d’activitésnautiques (peu de communication, pas de produits combinés…)

� Attrait assez limité de la navigation le long d’une côte rectiligne

� Danger de la navigation sur l’océan hors saison

MARCHE CONCURRENCE

� Les activités nautiques sur les lacs sont particulièrement adaptées à une pratique familiale

� Sur la plaisance : toutes les autres régions littorales françaises sont des concurrentes

1.9 � Autres filières/ produits de niche: plaisance et au tres activités nautiques



� Un enjeu de structuration de l’offre des activités nautiques sur les lacs notamment : commercialisation, animation…

� Pour la plaisance sur l’océan : un port complémentaire sur la côte landaise, et amélioration des infrastructures de services sur les portsexistants

OPPORTUNITES MENACES� Valorisation de la région par l’activité plaisance

� Les ports : un rôle d’image et d’animation, d’aménagement du territoire

� Proposition de produits sur terre pour les plaisanciers : location de vélos au port…

� Augmentation des pratiques développement durable

� Menaces environnementales de la plaisance : toxicité des antifoulings, évacuation... Plantes invasives sur les lacs…


1.9 � Les autres filières/ Produits de niche : naturisme

FORCES FAIBLESSES � Aquitaine : 1ère région historique du naturisme en France

� Des sites emblématiques en terme de surface, d’histoire, de services: CHM Monta, Euronat etc.

� Un succès auprès des clientèles étrangères à fort pouvoir d’achat

� Une activité qui valorise le potentiel naturel et les grands espaces aquitains

� Une communication rendue difficile par la mécompréhension de cette forme de tourisme

� Faible évolution qualitative des offres, en particulier d’hébergement

MARCHE CONCURRENCE

� Une « philosophie » proche des thématiques de durabilité et responsabilité aujourd’hui en vogue.

� Développement en Slovénie, Espagne, Croatie, mais n’ont pas la légitimité historique



�Le naturisme engendre une clientèle hautement qualitative : respect de l’environnement et des plages, pouvoir d’achat…

�Enjeu de maintien de cette image nature et de confortement des offres existantes

OPPORTUNITES MENACES� La France, 1ère destination naturiste d’Europe en terme de capacité

d’hébergement

� Le lancement d’une politique de promotion et de développement del’offre touristique naturiste par Atout France

� Marché globalement stagnant

� Un amalgame avec le nudisme et le libertinage (cf syndrome Cap d’Agde)


1.9 � Les autres filières/ Produits de niche : tourisme f luvial

FORCES FAIBLESSES

� Un réseau assez important de voies navigables

� Une richesse de paysages traversés

� Une volonté de développement de la filière dans le Lot-et-Garonne

� Une offre (nombre de bateaux) qui ne représente que 5 % de l’offre nationale

� L’Aquitaine n’enregistre que 2 % du nombre total de passagers

� Une priorité affichée seulement par le Lot-et-Garonne

MARCHE CONCURRENCE

� Un marché de la location de house boat au mieux stagnant depuis 10 ans

� La concurrence de régions limitrophes, notamment Midi-Pyrénées




� La valorisation de la voie d’eau représente une charge financière, qui peut être justifiée par le patrimoine ou l’entretien, mais hors de rapportavec le potentiel touristique et les retombées limitées de l’activité.

� Etre très prudent sur tout nouveau projet dont le tourisme pourrait être un prétexte.

� Rechercher plutôt les valorisations « fluvestre » permettant de développer les activités sur terre

� Faire des fleuves et des rivières des traits d’union, une solution supplémentaire d’itinérances sur le territoire aquitain

� Extension du domaine navigable en Lot-et-Garonne : prolongementdu tronçon navigable sur le Lot

� Rénovation des ports de plaisance tout le long de l’estuaire de laGironde

� Des projets financièrement très lourds, avec une charge qui incombe aux collectivités locales, que ce soit en investissement ou en fonctionnement

� Peu de retombées économiques directes pour les territoires

� Peu de porteurs de projets privés


1.9 � Les autres filières/ Produits de niche : pédestre/p èlerinage

FORCES FAIBLESSES

�Un tourisme vecteur d’un imaginaire et de symboles forts

�Des pratiques valorisant l’authenticité des territoires traversés

�Un tourisme qui permet de valoriser la diversité de l’offre aquitaine

�Un balisage efficace

• Des infrastructures sous-dimensionnées et des équipements vite surchargés

• Chemins goudronnés, contrairement aux chemins espagnols

• Un accueil considéré comme moins positif qu’en Espagne

MARCHE CONCURRENCE

� Tirer parti du développement des aspirations à l’authenticité, la simplicité, le ressourcement

� Concurrence du tronçon espagnol



� La structuration de quelques offres emblématiques peut permettre de valoriser l’activité randonnée, et les itinérances en général, à travers leterritoire aquitain.


� Utiliser le chemin de Saint Jacques comme un support au développement de produits : transport des bagages, organisation du parcours (hébergement, restauration…)

� Vieillissement des populations pèlerines (moyenne d’âge élevée, 32% de retraités)

� Marché de la randonnée pédestre globalement en stagnation


1.9 � Synthèse sur l’analyse stratégique par filières

La matrice présentée page suivante est une adaptation de la matrice « General Electric - Mac Kinsey » utilisée pour l’analyse des activités desentreprises.

Elle se compose de deux dimensions :

� La première dimension, horizontale, donne une indication sur la position concurrentielle de chaque filière régionale par rapport aux territoiresconcurrents

� La seconde dimension, verticale, représente l’attrait du marché, le potentiel de développement, à moyen terme

Chaque dimension est mesurée par une échelle à trois niveaux (élevé, modéré, faible) et permet ainsi de positionner les filières touristiques del’Aquitaine. Il s’agit d’un « avis d’expert » de l’équipe de consultants, qui s’appuie sur des études, sur la réalité économique des fi lières etc.

3 zones apparaissent ainsi : les filières « gagnantes », les filières « perdantes », les filières « neutres » avec les profitables, les acceptables et lesdilemmes.

élevée modérée faiblePosition concurrentielle


Les Les dilemmesdilemmes

Les Les acceptablesacceptables

Les Les profitablesprofitables

élevée modérée faible

Position concurrentielle

Pot

entie

l de

déve

lopp

emen

t

OenotourismeBien être

SurfGolf

T d’affairesTourisme vert

Plaisance

Tourisme urbain

Commentaires

Ce tableau révèle un classement des filières selon latypologie suivante :

� Les filières basiques : séjour balnéaire etdécouverte (le plus souvent dans une offre globale) :elles sont la base économique du tourisme et recèlentdes perspectives encore importantes.

� Les filières montantes et différenciantes :oenotourisme, bien -être, surf, golf, vélo . Elle peuvent

1.9 � Synthèse sur l’analyse stratégique par filières


Pot

entie

l de

déve

lopp

emen

t

GolfVélo

BalnéaireDécouverte

Naturisme

Pédestre/ pèlerinage

Thermalisme Fluvial

Montagne

oenotourisme, bien -être, surf, golf, vélo . Elle peuventprogresser naturellement de façon plus rapide que lesautres, mais pour qu’elles restent concurrentielles, il estnécessaire d’accompagner le développement et lastructuration de leur offre

Le tourisme d’affaire est limité aux équipements etreflète le dynamisme économique régional.

� Des filières avec un enjeu d’avenir : le tourisme vert,le tourisme urbain mais limité par l’étroitesse de l’offre.…

� Des sujets non stratégiques, au regard des bilanscoûts/retombées : montagne, fluvial, pédestre/pèlerinage, naturisme.

Le thermalisme est un cas particulier : son déclinannoncé est stratégique car l’enjeu est de réussir lamutation vers le bien-être.

Remarques :

Ce tableau est le résultat de l’analyse précédente des différentesfilières. Il représente une synthèse de :

� Leur place sur le marché concurrentiel

� Leur potentiel de développement en Aquitaine

Profil et motivation(s) Potentiel d’évolution

Les touristes visitant l’Aquitaine pour un objectif précis

Les balnéaires : plaisirs du bord de mer +

Les curieux : enrichissement culturel; découverte d’un site précis ou un territoire. Ils s’imprègnent du mode de vie locale +(+)

Les contemplatifs : rupture avec le quotidien, ressourcement. Font une découverte « passive » de la région + (+)

Les spécialistes : pratique d’une activité précise ou approfondissement de la connaissance sur un thème particulier + (+)

Les excursionnistes : plaisirs et découverte d’une journée- logique de « rentabilisation » +

L’analyse des filières, croisée à l’analyse motivations de s touristes (page 13) permet d’envisager le potentiel d’évo lution des profils de clientèlestouristiques en Aquitaine.

1.10 � Synthèse sur les perspectives d’évolution des profi ls de clientèles


Les excursionnistes : plaisirs et découverte d’une journée- logique de « rentabilisation » +

Les curistes : cure thermale ou accompagnement d’un proche -

Les professionnels : déplacement professionnel +

Les touristes visitant l’Aquitaine parce qu’ils son t attachés à un lieu précis, à la Région

Les habitués : retrouver un endroit connu et aimé, visite famille et amis +

Les touristes visitant l’Aquitaine parce que l’occa sion leur a été donnée

Les circonstantiels : occasion (fête familiale…), opportunité (prix, coffret cadeau…) -

Les traversants : profitent de leur trajet pour visiter un ou des sites, ou pour se détendre -

1.11 � Les espaces touristiques en Aquitaine

HORS LITTORAL

Type Exemple Caractéristiques Enjeux

Les villesBordeaux et vignoble

Notoriété mondiale, potentiel de tourisme urbain + tourisme d’affaire + oenotourisme + croisière

Devenir une destination de tourisme urbain de premier plan

Pau Ancienneté touristique + ouverture internationale Capacité à incarner un territoire plus vaste

Le Périgord NoirDestination Européenne

Tourisme rural à forte intensitéConforter la vocation d’une destination d’excellence en milieu rural

Les stations thermales

Dax, Eugénie…Enjeux locaux forts

Des diversification +/- réussiesProblématique de pérennité du modèle médical

Les stations de montagne

Gourette, Pierre St Martin

ArtousteBases économiques fragiles, poids du public, fréquentation régionale

Un modèle à questionner + Pérennité à long terme en tant que station hiver?


montagne Artouste fréquentation régionale terme en tant que station hiver?

Le rural

(plus ou moins diffus)

Zones de vignoble et/ou à forte identité : bordelais, marmandais

Découverte itinérance

Sites patrimoniaux : bastides…Vocation de découverte itinérante + séjour en milieu rural

Villes moyennes : Périgueux, Agen…Hébergements d’affaire + vocation de bourg centre

Conforter la vocation de centre d’animation

PNR Un outil d’animation dans des territoires ruraux et de nature

Conforter la vocation touristique spécifique

Les resorts ou micro-destinations thématiques : Eugénie…

Thématique ou lié à une/des personnalités : tourisme de niche

LITTORALLe littoral fait l’objet d’un zoom spécifique à partir de la page 65

Zoom sur le littoral


� INTRODUCTION

Les 3 départements littoraux accueillant 70% de la fréquentation touristique aquitaine, la Région porteune attention particulière à cet espace.

Il est en effet le lieu de multiples enjeux en matière d’aménagement, de développement économique etdémographique… L’objet de cette partie du rapport est de faire un état des lieux de l’espace littoral enAquitaine par une double démarche :

• une démarche « macro » par une appréhension globale du littoral aquitain et de sesperspectives de développement, de ses grands enjeux d’avenir.

• une démarche « micro », par station ou espace géographique restreint : 10 stations etdestinations ont ainsi fait l’objet d’une analyse spécifique avec des visites et des entretiens etdonc d’une fiche dans ce document :

• Communauté de Communes Pointe Médoc


• Communauté de Communes Pointe Médoc

• Communauté de Communes Lacs Médocains / Office de tourisme Médoc Océan

• Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA)

• Commune de Biscarrosse

• Commune de Mimizan

• Commune de St Julien-en-Born – Plage de Contis

• Commune de Vieux Boucau

• Communauté de Communes Maremne Adour Côte Sud (MACS)

• Ville de Biarritz

• Communauté de Communes Sud Pays Basque

• L’analyse se termine par une proposition de typologie des stations analysées

2.1 � Eléments de contexte sur le littoral

A/ La population littorale

Source : INSEE 2008

Le tissu économique du littoral aquitain dépendmajoritairement d’une économie de proximité : 53.8% dessalariés et 65% des établissements du littoral, le sont dansle domaine de l’économie résidentielle (contre 56% pour lamoyenne régionale).

Les trajets résidence-travail :

�Environ 35 000 salariés vivant sur le littoral le quittentchaque jour pour rejoindre leur lieu de travail (« sortants »).A l’inverse, 25 000 salariés ne résidant pas sur le littoralaquitain viennent y travailler (« entrants »).

�6 « sortants » du littoral sur 10 vont travailler dans l’aireurbaine de bordeaux

�D’une façon générale et schématique, les sortants sont

En 45 ans, sur le Bassin d’Arcachon et le Suddes Landes, la population des ménages a plusque doublé.

Evolution sur 45 ans

C/ L’emploi


�D’une façon générale et schématique, les sortants sontmajoritairement des salariés de CSP+, et inversement les« entrants » sont majoritairement des salariés moins aisés.

que doublé.

Deux phénomènes se produisent :

�Extension des pôles urbains autourd’Arcachon et Bayonne;

�Emergence de nouvelles zones d’attraction(influence des aires urbaines de Bordeaux etDax)

Source . INSEE

� 14% de la population régionale vit sur le littoral.

� Dans ces 3 départements, 1 habitant sur 5 estinstallé sur le littoral

B/ L’immobilier et le logement

�La très forte croissance démographique du littoral aquitainsuscite d’importants besoins de logements : cela mène parfois auremplacement d’hébergements touristiques par deshébergements permanents ou secondaires

�Ces besoins sont confrontés aux contraintes liées aux limites deconstruction sur le littoral . Les communes rétro-littoralescroissent à un rythme plus élevé, même s’il se construit encoretrois fois plus de logements sur les communes maritimes que surl’arrière-pays ;

�La croissance est moindre autour d’Arcachon et sur le Paysbasque du fait de la densité et des prix de l’immobilier.

Conclusion : les grands enjeux sur le littoral

� La croissance démographique et la pressionimmobilière

� La mixité des fonctions entre tourisme etrésidence à l’année

� La mixité sociale

� Les transports, les mobilités

2.2 � Point sur les stations/ destinations

Données générales sur la station / Organisation loc ale

Bref rappel historique L'intercommunalité à fiscalité additionnelle est née le 30/12/92

Organisation spatiale/urbanisme

Territoire de 52.744 Ha situé entre littoral atlantique et l'estuaire de la Gironde : plage de sable fin sur 40 km et plusieurs dizaines de milliers d’hectares de forêt.

11 communes

SCOT à l’échelle de l’intercommunalité approuvé en 2011

Population permanentePermanent: 13 661 habitants (Insee 2007)

Population multipliée par 1.2 en 30 ans

Organisation du tourisme Pas d’outil touristique intercommunal mais simple coordination entre les outils communaux de statuts et missions diverses.Soulac: station la plus connue, et OT le plus important

Communauté de Communes Pointe Médoc


Soulac: station la plus connue, et OT le plus important

Données touristiques et de fréquentation

Hébergements(Données Insee)

• 34 campings classés, près de 12 000 emplacements. L’offre de HPA est concentré dans les 3 communes de Vendays-Montalivet , de Soulac-sur-Mer et de Grayan-et-l’Hôpital

• 13 hôtels classés pour 227 chambres

• 10737 Résidences secondaires (60.5% des logements sur le territoire)

• A noter : 2 centres naturistes historiques : Euronat et Heliomarin

Equipements, activités de loisirs

• Nombreuses activités sportives: dont char à voile, surf, pêche, VTT, kayak des vagues, karting-quad, golf, équitation, parcours de santé, régates, etc.

• Curiosités locales: Moulin de Vensac, ferme du Marais , domaines viticoles de Queyrac,..Phare de "Cordouan« ….

Fréquentation• Fréquentation totale = 1.8 millions de nuitées en plein air + 70 000 en hôtel

• 95 % des nuitées en tourisme de plein air

A noter : Il n’y a pas de données INSEE pour les hébergements du tourisme associatif.

Dynamique de développement et de projets

Dynamique d’investissement, réalisations récentes ou en cours

Difficulté de l’opération Port Médoc (groupe Guintoli)

Souhait d’une politique de « grands » équipement à Soulac: palais des congrès, Casino, musée, port médoc, golf résidentiel + réalisation immobilière (résidence de tourisme d’Alma France)

Foncier disponible

Pression foncière

Risque de mitage

Forte érosion sur le nord du territoire

Communauté de Communes Pointe Médoc



ProjetsPas de projets phares intercommunaux en matière de tourisme

Dépendance vis-à-vis de la Région pour rénover, développer

Enjeux stratégiques de long terme pour le Bassin / éléments d e prospective

� En attente d’un soutien sur la gestion foncière, l’érosion marine, et l’aide au développement du tourisme (1er secteur d’emploi)

� Enjeux en matière de développement sur le site portuaire du Verdon

Données générales sur la station / Organisation loc ale

Bref rappel historiqueCréation de la Communauté de Communes des Lacs Médocains en 2006

3 communes littorales : Hourtin, Carcans et Lacanau.


Territoire de plus de 60 000 ha, 50 kilomètres de plages, 7700 hectares delacs, dont le plus grand lac naturel d’eau douce de France, 30 000 ha de forêtprotégéeDes espaces naturels : réserve naturelle (étang de Cousseau) et sitesprotégés (lagune de Contaud, rives du Lac à Hourtin)

Chacune des trois communes se compose de trois espaces urbanisés distinctsà l’intensité touristique plus ou moins forte : village ou bourg historique, stationsur le lac, station sur l’océan (stations MIACA)Une progression de l’activité touristique du nord au sud, des lacs vers l’océanSCOT des Lacs Médocains approuvé en 2011

Population permanente 8 885 habitants (Insee 2007) / Population multipliée par 1.6 en 30 ans

CdC Lacs Médocains / Office de Tourisme Médoc Océan



Population permanente 8 885 habitants (Insee 2007) / Population multipliée par 1.6 en 30 ans

Organisation du tourisme Compétence Tourisme transférée à la CdC. Création de l’OT communautaire Médoc Océan le 1er janvier 2010 (première marque créé dans les années 90 Médoc Bleu sous la forte influence du CG33)Elaboration d’un Schéma de Développement Touristique (répartition des compétences entre l’OT et la CdC)


Hébergements(Données Insee)

31 campings classés pour près de 7100 emplacements

6 hôtels pour 196 chambres

11410 résidences secondaires (71% des logements sur la zone)


Les espaces naturels

200 km pistes cyclables; 75 km randonnées pédestres

Activités multiples :,9 écoles de surf et body board, parcours Aventure etaccrobranches, parcours d'orientation Squash, 3 écoles de kite surf, Canoëkayak, 1 école de wake board, Ski nautique, 3 clubs de voile, Char à voile, 2ports de plaisance, 3 parcours de golf (18 + 2 x 9), 1 casino, 4 clubs hippiques,

FréquentationTourisme familial centré sur les loisirs en vacances (juillet-août)

Fréquentation touristique totale = 2 945 732 nuitées, à 80% des français.



Actions de la communauté de communes : promotion de la marque touristique Médoc Océan par la participation à des salons, la création d’un site internet www.medococean.com, l’édition d’un guide commun des hébergements, la mise en place d’une centrale de disponibilité, …

Enjeux futurs: liaison TC avec Bordeaux et l’aéroport, rénovation de la base de Bonbannes, gestion de l’érosion du littoral, rénovation des installations périmées, …

Foncier disponiblePeu de foncier disponible Erosion sur Lacanau (relocalisation des activités et des biens

Communauté de communes Médoc Océan (suite)



Foncier disponible Erosion sur Lacanau (relocalisation des activités et des biens envisagés � une réflexion à mener sur le foncier)

Projets PNR du Médoc – étude de préfiguration en cours

Enjeux stratégiques de long terme pour la station/ éléments de prospective

� Poursuite de l’effort d’harmonisation et de mutualisation à l’échelle intercommunale

� Réussir la phase de renouvellement / modernisation

Données générales sur le secteur

Bref rappel historique

Créé en 1964 pour rassembler les 10 communes riveraines du Bassin exclusivement sur le problème de l’assainissement.

Ses compétences se sont progressivement élargies (schéma directeur d’urbanisme notamment en 1984), et il est aujourd’hui en charge de la promotion touristique du Bassin d’Arcachon

Le SIBA rassemble la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Arcachon Sud (Arcachon, La Teste, Gujan-Mestras, Le Teich) ainsi que les communes de Biganos, Audenge, Lanton, Andernos, Arès et Lège Cap Ferret.

Superficie : 786 km²

Une ville balnéaire au Sud (Arcachon) et 9 communes réparties entre le

Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA)




Une ville balnéaire au Sud (Arcachon) et 9 communes réparties entre le Nord (Lège Cap Ferret) et le Sud du bassin (La Teste)

Accessibilité TGV à Arcachon (Paris: 4h, et 3h en 2017), Aéroport de Mérignac à 60’, TER Bordeaux-Facture-Arcachon.

Navettes maritimes reliant les principaux centres d’attraction (en saison)

Réseau de Pistes cyclables bien développées ; transports en commun

SCOT Bassin d’Arcachon Val de l’Eyre en cours de finalisation

Population permanente 113 830 habitants / population multipliée par 1.7 en 30 ans

Organisation du tourisme

Le SIBA a la compétence tourisme (promotion) . Il a effectué en 2008 une étude de fréquentation du Bassin (BVA – juin 2008) , a lancé en 2010-2011 une campagne de communication et s’est doté d’une charte graphique et d’une marque (« L’esprit Bassin »). Il a impulsé le M-tourisme en 2011 en créant une application sur iPhone.

Chacune des communes dispose de son propre office de tourisme.

Maison des saisonniers portée par la COBAS


Hébergements

41 Campings - 9935 emplacements

51 Hôtels classés - 1314 chambres

27269 Résidences secondaires (33% des logements sur le territoire)


Sites et lieux touristiques (Dune du Pilat, phare du Cap Ferret, Ile aux Oiseaux, Villages ostréicoles,…)

Nombreux équipements de sports et de loisirs

Fréquentation6,6 millions de nuitées (2004), soit 33% des nuitées en Gironde

Provenances des visiteurs: 22% Aquitaine, 16% Etranger, 14%Paris-IdF…

Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA)





Rénovations urbaines en cours du centre-ville d’Arcachon et du centre-bourg de Lège.

Efforts pour maintenir le contact avec la nature

Foncier disponible Peu de foncier disponible

Projets Navette maritime entre Arès et la presqu’ile?

Enjeux stratégiques de long terme pour le Bassin / éléments d e prospective

• Un développement de l’habitat permanent et de l’emploi privilégié par rapport au développement touristique,

• Trouver une solution à la congestion automobile

Données générales sur la station

Bref rappel historiqueBourg historique qui a connu un premier développement au moment de l’aéropostale. Développement du tourisme à partir des années 1960. Depuis 15 ans installation de résidents qui travaillent à Bordeaux


Trois entités : bourg, plage et lac

Développement récent d’une vocation de résidences secondaires et plus encore permanente

Des réaménagements urbains en cours : réhabilitation du front de mer, recul de la voiture, circulations douces…

Communauté de communes des Grands Lacs et Payus Landes Nature Côte d’Argent : Nomad (plate forme saisonniers)

Un SCOT commun à la CC de Mimizan et CC Grands Lacs va être entamé

Commune de Biscarrosse



Population permanenteBiscarosse : 12 355 habitants population multipliée par 1.5 en 30 ans

CdC : 23 475 habitants / population multipliée par 1.5 en 30 ans

Organisation du tourisme Un OT 3 étoiles sur Biscarosse . Tourisme compétence communale : aucune organisation intercommunale ni envisagée


Hébergements(Données INSEE)

Sur Biscarosse:

14 campings -5598 emplacements

10 hôtels – 206 chambres

48% de résidences secondaires

Sur la CdC Grands Lacs :

31 campings pour 9761 emplacements

13 hôtels classés – 269 chambres

7869 résidences secondaires (41.3%des logements)


Offre balnéaire classique

Activités nautiques sur le lac / Base d’hydraviation

Tourisme de nature : vélo et promenade

Fréquentation Familiale et plutôt populaire- 30% de clientèle bordelaise l’été



Bonne dynamique d’investissement (cf. projets ci-dessous)

+ les investissements des campings en place (balnéo dans espace aquatique couvert, nouvel espace restauration…)

Foncier disponibleRequalification possible de 25 ha de camping gérés actuellement par Campéole sur le sud de la station

Une opportunité de mobiliser 150 ha dont 50 constructibles sur Biscarosse Plage par échange avec l’ONF

Projets

Différentes résidences de tourisme : Un hôtel 3 étoiles ; Thalassothérapie + résidence de tourisme (Odalys)

Projet « hydroland » avec hôtel, restaurant, école de pilotage sur le site Latécoère

Développement d’un pôle aéronautique autour de l’hydravion : petite activité économique, offre loisir, musée…

Biscarrosse



Plan Plages

Lancement d’une réflexion prospective pour identifier le projet à porter sur le foncier disponible

Enjeux stratégiques long terme pour la station/ élé ments de prospective

•Biscarrosse est un des rares territoires balnéaires en capacité de mutation, grâce au foncier disponible

•Opportunité de construire une offre nouvelle, se distinguant des offres banalisées

•Fonctionnement de la station à l’année, notamment par diversification vers des activités non balnéaires

•Un enjeu à moyen/long terme d’intégration à une problématique péri-urbaine avec Arcachon et Bordeaux


Bref rappel historiqueMimizan plage : station balnéaire née à la Belle époque

Le Lac a accueilli des personnalités prestigieuses de la première moitié du XX siècle


Station, bourg, lac - Urbanisation quasi continue sur les 5 kms qui séparent le bourg de la plage – Tradition industrielle (présence de la Papèterie et d’une industrie du bois)

40 kms de pistes cyclables- 6M€ par an pour embellissement et aménagements urbains

Développement de la ville bloqué au nord par un site militaire

Communauté de communes de Mimizan (5 communes )

Un SCOT commun à la CC de Mimizan et celle des Grands Lacs va être entamé

Population permanenteCommune : 6903 habitants (perte de population entre1975 et 2007)

Communauté de Communes : 10467 habitants / population multipliée par 1.04 en 30 ans

Commune de Mimizan




OT intercommunautaire, avec projet de recrutement d’un Directeur de stationRéalisation d’une étude Stratégie et structuration de l’offre touristique qui définit un plan d’actions


Hébergements

Mimizan:

7 campings - 1974 emplacements


3872 résidences secondaires (52% des logements)

CdC de Mimizan :

13 campings – 3841 emplacements




Tourisme balnéaire classique + Activités nautiques sur le lac (aviron, canoë, voile…)

Quelques activités thématiques d’animation : tourisme de découverte économique ; Golf

Activités nature : vélo, marche, acrobranche…

Evènementiels : 2 festivals (danse et culture médiévale)

Fréquentation

Très familial en séjour l’étéDes excursionnistes et courts séjours en provenance du Lot-et-Garonne, du Gers…Emergence de clientèles thématiquesUne tendance à l’allongement de la saison (cf. graphique)

Source : OTI Mimizan- 2008

A noter : une étude tourisme esten cours- résultats à venir



Site internet OT intercommunal

Foncier disponible 40 ha à urbaniser (ancienne emprise ONF) au bord du courant

Projets

L’aménagement urbain est au cœur de la réflexion de la commune : une chargée de mission vient d’être embauchée

Faire une station moderne, sans voiture

20 ha de logements (constructions bois…)

20 ha pour le développement d’une « cité du sport » avec idée d’une résidence hôtelière + balnéothérapie

Mimizan



résidence hôtelière + balnéothérapie


• Adapter l’offre d’hébergements touristiques à l’évolution de la clientèle familiale

• Assumer le positionnement d’une station moderne sans voiture

• Répondre à la demande de logements permanents et tirer parti d’une localisation centrale sur la côte aquitaine


Bref rappel historiqueDéveloppement par des populations de proximité. En dehors de la MIACA, donc restée embryonnaire

Positionnement moins populaire que les autres stations du nord des Landes


Un bourg et une station balnéaire

Relatif isolement par rapport aux grandes infrastructures du territoire

Important réseau de pistes cyclables

Communauté de communes de Côte Landes Nature / Pays Landes Nature Côte d’Argent

Population permanenteCommune de Saint Julien en Born:1 500 habitants

CdC Côte Landes Nature :

Contis/ Saint-Julien-en-Born



Organisation du tourisme Un office de tourisme commun avec la commune de Uza


Hébergements

Saint Julien en Born:




CdC Côte Landes Nature:



4443 résidences secondaires (47%)


Activités balnéaires classique : vélo, promenade, surf (une école)

On trouve aussi un centre équestre, un loueur de canoë, un loueur de vélo, un accrobranche, un mini-golf, un tennis

Fréquentation

Répartition de la population l’été : 1/3 Saint Julien, 1/3 La Lette, 1/3 Contis

87% de la fréquentation touristique est familiale

Cadres et professions libérales : 1/3 de la fréquentation

Clientèle étrangère : seulement 10%

Une saison très courte : 1er juillet- 20 août

80% des lits touristiques sont en HPA



1 lotissement de 74 lots vient d’être réalisé

Aucune dynamique dans le domaine hôtelier car la saison est trop courte

Quelques projets d’HPA ont été portés, notamment un par Huttopiasur un terrain de l’ONF mais la municipalité n’a pas souhaité donné suite car veut limiter l’extension de l’urbanisation au nord

Foncier disponible

Terrain communal de 1 ha anciennement « Maison de la station »

Etude sur Contis afin de réhabiliter le centre et créer un lieu public de vie et d’animation (projet de halle évènementielle…)

Possibilité d’urbanisation seulement vers le nord

Contis/ Saint-Julien-en-Born



Projets

Réaménagement du terrain communal en cœur de stations

Des aménagements urbains : circulations, stationnement, cheminement, belvédère, aire de jeux… afin de moderniser la station

Plan Plages ( prévu pour 2012)


•Une dynamique de développement du tourisme limitée et maîtrisée, et attachement au positionnement d’une station préservée,naturelle, auquel s’ajoute une volonté de maintenir la qualité de vie des habitants.

• Amélioration du cadre de la station: circulations douces…


Bref rappel historiqueStation familiale et très locale

Station MIACA


Un bourg et une station balnéaire / lac marin de Port d’Albret

Accessibilité moyenne

Un grand projet de revitalisation du bourg et d’insertion de la station: efforts concentrés sur l’habitat permanent.

Pistes cyclables bien développées

Aménagements réalisés pour éloigner les voitures de la plage

Possibilité d’urbanisation seulement vers le nord

Commune appartient à la CdC Marenne Adour Côte Sud (MACS)

Commune de Vieux - Boucau



Population permanente

(Données INSEE)Vieux Boucau : 1591 habitants / population multipliée par 1.4 en 30 ans


La Communauté de communes a la compétence tourisme (promotion) et représente les communes dans les salons.

L’ office de tourisme de vieux Boucau joue presque le rôle d’une centrale de réservation. Un regroupement des OT de Soustons, Messanges et Vieux Boucau est à l’étude


Hébergements(Données INSEE)





Importante pratique du surf; 1 centre équestre ; Médiathèque multimédia au bourg

FréquentationFréquentation essentiellement familiale et locale,

Vieillissement perceptible de la population sédentaire (36 % de lapopulation a 60 ans et plus)


Vieux Boucau





Orientation délibérée pour le développement de l’habitat sédentaire et des emplois à l’échelle de la CdC (Zone d’activité Atlantisud),

Ouverture structure d’accueil pour les saisonniers (été 2011)

Implantations sur le territoire de la CdC : Fram Nature à Soustons …

Foncier disponiblePeu de foncier disponible (commune de 400 ha, dont 40 ha de lac marin et 100 ha de forêts).

Projets

Revitalisation du bourg par recentrage des équipements, amélioration de la greffe Bourg-station, réhabilitation de l’espace public et élargissement des circulations douces.

Projet Re_Sources

Plan Plages (avec la commune de Soustons)


• Diversification souhaitée des produits touristiques, forte attente par rapport au projet Re_Sources



La Communauté de communes Maremne Adour Côte Sud (MACS) a été créée en 2002 et comprend 23 communes depuis Moliets au Nord jusqu’à Labenne au Sud

2 pôles distincts (MIACA): Moliets / Port d’Albret et Capbreton/Seignosse/Hossegor


Liaisons Nord-Sud bien développées, déficit en liaisons Est-Ouest

Liaisons Bourgs-plages à améliorer

SCOT de l’Agglomération Bayonnaise Sud des Landes et Maremme Adour Côte Sud approuvé en 2011 (enjeux fort en matière d’urbanisme sur ce territoire : très forte attractivité pour les populations permanentes)


Communauté de communes Maremne Adour Côte Sud




(Données INSEE)53 533 habitants / population multipliée par 1.8 en 30 ans

Organisation du tourismeLa Communauté de communes a la compétence tourisme (promotion) et représente les communes dans les salons.


Hébergements

campings – 12 945 emplacements


24 634 résidences secondaires (49%)


Importante pratique du surf (Le siège de la Fédération française se trouve à Molliets) ; 1 centre équestre, 1 golf (9 trous) à Soustons, 1 golf à Seignosse, 1 golf à Hossegor, 1 golf à Molliets

Capbreton: seul port de la côte landaise sur l’océan

FréquentationFréquentation essentiellement familiale et locale,

Vieillissement perceptible de la population sédentaire


Dynamique d’investissement, réalisations récentes ou en cours • 2 grands projets ont été développés au cours des 4 dernières

années par les communes et la MACS:

• Confortement du trait de côte assorti d’un transfert hydraulique annuel entre plage Nord et plage Sud depuis 2008

• 120 kilomètres de « voies vertes » (voirie de 3 m. destinée à tous modes doux) ont été réalisés dans le cadre du schéma directeur des liaisons douces de la MACS. Idée de développer le vélo avec assistance électrique (VAE)

Foncier disponible • La densification des pôles urbains semble rester possible afin de tenter d’arrêter l’urbanisation en tache d’huile à partir de la

Communauté de communes Maremme Adour Côte Sud



de tenter d’arrêter l’urbanisation en tache d’huile à partir de la conurbation du BAB.

Projets• Le projet Re_Sources constitue le projet-phare pour les

années à venir : 150ha de développement avec mixité des usages et fonctions

Enjeux stratégiques de long terme pour la station/ éléments de prospective:

� La stabilisation du trait de côte constitue un enjeu fort pour lequel MACS attend des initiatives de la Région et du GIP.

� Les projets ne sont plus pensés par catégories de population (résidents permanents/touristes) mais globalement dans l’optiqued’une attractivité territoriale, quel que soit le sujet.

Biarritz




A l’origine, petit village de pêcheurs de baleines

Station balnéaire depuis le XIXe siècle : image très forte

La Communauté d’agglomération Côte Basque Adour créée en 2011 est l’héritière du BAB créé en 1999


Biarritz est une station balnéaire urbaine; elle fonctionne comme une ville

Appartenance au syndicat mixte du SCOT de l’agglomération de Bayonne et du Sud des Landes réunissant 6 ECPI


(Données INSEE)

Biarritz

29 929 habitants / population multipliée par 1,08 en 30 ans

Communauté d’agglomération

123 619 habitants / population


(Données INSEE) multipliée par 1,08 en 30 ans multipliée par 1,15 en 30 ans

Organisation du tourismeLa commune a la compétence tourisme; pas/peu de synergies avec les autres villes


Hébergements (Données INSEE)

1 camping – 145 emplacements


9 316 résidences secondaires (39%)


Tourisme d’affaire important : environ une centaine de congrès par an

Activités balnéaires classiques et Surf

Golf

Bien-être

Fréquentation

Une fréquentation de touristes français et étrangers; clientèles plutôt aisées

Une saisonnalité moins marquée qu’ailleurs en partie grâce au tourisme d’affaires : un taux d’occupation à 60% sur l’année

LITTORAL

Type Exemple Caractéristiques Enjeux

Les villes, ensembles urbains

Biarritz / BAB /Ancienneté et culture touristique

Vie à l’année, activités résidentielles réelles

Poids du tourisme d’affaire

Concilier développement urbain et vocation touristique

Le passage de stations à villes touristiques à l’année

Hendaye Côte sud pays Basque

Arcachon / Bassin

IsoléesBases du tourisme sociale remises en cause

L’analyse de l’espace touristique littoral permet d e proposer l’approche synthétique suivante :La typologie se base sur des éléments objectifs et incontestables (villes/ stations moyennes/…) et apporte de premières pistes de réflexion plussubjectives, qui correspondent à l’appréciation experte de l’équipe de consultants (colonne « enjeux »).

2.3 � Approche synthétique du littoral aquitain comme esp ace touristique


Les stations moyennes

(MIACA ou non)

Dominante sociale et HPA : Hourtin, Carcans, Seignosse, Mimizan, Lacanau…

Isolées

Très saisonnières

Problème de masse critique

cause

Bases des stations MIACA à repenser : limites physiques, concepts urbains, thématiques…

Tendance résidentielle ou péri-urbaine : Biscarosse, Hossegor/ CapbretonMoliets / Port d’Albret

Poids des résidences secondaires et de + en + permanentes.

Proximité entre elles et du triangle « urbain » sud Landes/Pays Basque

Potentiel d’évolution vers une dimension urbaine et de mixité (tourisme + permanent)

Les « plages » aménagées, et petites stations

Le Porge

Contis, …

Vocation locale dominante

Aménagements natureEspaces préservés qui contribuent à l’image de la côte aquitaine

Les « resorts » thématiques

Centres naturistes : Montalivet, La Jenny

Certains gros campings

Concentration d’hébergements et d’activités sur un site unique

Modèle en développement

Un renforcement de la dichotomie suivante :

� Des stations historiques anciennes (Arcachon, Biarritz) qui fonctionnent à l’année et accueillent des touristes plutôt aisés, et dont les modesd’hébergement dominants sont l’hôtel et la résidence de tourisme;

� D’autre stations plus récentes (MIACA notamment) avec un fonctionnement très saisonnier, et un positionnement plus populaire. L’hôtellerie deplein air et les villages de vacances constituent la quasi-totalité de l’offre d’hébergements marchands;

Cependant, des marges d’évolution existent :

� Parmi ces stations au fonctionnement saisonnier, certaines ont la capacité à évoluer vers une logique de fonctionnement plus urbaine etdésaisonnalisée;

� Notamment parmi celles qui ont des réserves foncières (Biscarrosse, Port d’Albret) : ces marges de manœuvres peuvent être l’occasion dedévelopper des opérations pilote de grands projets d’innovation touristique

2.3 � Approche synthétique du littoral aquitain comme esp ace touristique


� Il est à noter que la grande majorité des stations ont pris la mesure de l’importance des questions d’aménagement et de mobilités notamment

Le portage des stations est une question centrale :

� Aujourd’hui, ce sont essentiellement les communes qui portent les stations

� Les maîtrises d’ouvrage publiques sont faibles en capacité financière et ingénierie humaine.

2.4 � Bilan post MIACA

Les éléments les plus positifs de la MIACA :

�La protection des espaces naturels

�Une distanciation de fait avec les fenêtres littorales : structurationautour des bourgs existants ou constitution de nouveaux ensembles

�Des schémas d’aménagement multiscalaires : la côte, les unitésprincipales d’aménagement, les secteurs d’équilibre naturel, les ZAC

�La désignation de grands architectes urbanistes au niveau deterritoires élargis, avec un rôle d’architecte en chef

�La mobilisation de grandes organisations nationales pour participer àce qui était présenté comme un défi : l’Union des HLM, le FNB, laFNPC, … avec une certaine méfiance envers l’approche immobilièreclassique

Un modèle à repenser :

� Des investissements publics et privés limités sur les dernièresannées : les stations se sont physiquement dégradées

� Les différents fondements du modèle économique ont été remis encause: une intervention publique de plus en plus limitée, la crise dutourisme social et associatif auquel la MIACA, en accord avec lesélus avait donné une place privilégiée

� Même si les stations ont par certains aspects toujours la capacitéd’incarner des lieux de vacances, de rupture avec le quotidien, lesattentes de la demande ont évolué : les visiteurs sont à la recherchede nouveautés, fuient l’uniformité et la standardisation. Ilsrecherchent par ailleurs la modernité qu’ils commencent à connaîtredans les villes qu’ils habitent : écomobilité, nombreux services de


�Une posture organisationnelle qui a permis l’adhésion à un projetcollectif

Les faiblesses initiales :

�Un modèle exclusivement « vacancier et balnéaire », qui n’a pasintégré l’idée d’une vie à l’année

�La production en masse de petites résidences secondaires (c’estencore davantage le cas en Languedoc-Roussillon) : L’aménagementdes ZAC de la Côte aquitaine représente 65.000 lits dont 63 % enrésidence secondaire (43 % en collectif et 20 % en individuel )

�Des stations créées ex nihilo, dont certaines trop petites, ont induit undouble problème : taille critique et saisonnalité

�Un large développement du tourisme social dont les bases du modèleéconomique ont largement disparues

dans les villes qu’ils habitent : écomobilité, nombreux services deproximité…

� Le portage institutionnel est insuffisant : le niveau communal s’estavéré peu pertinent, les intercommunalités sont encore jeunes oufaibles, les syndicats mixtes ont évolué vers des outils de gestionplus que d’aménagement.

� Du coté des clients, ils sont de plus en plus nombreux à avoir goûtéaux resorts « all inclusive » des Caraïbes, aux stations nouvellesd’Afrique du Nord, à Center Park… Le niveau de confort, de serviceet de qualité ne correspond plus aux standards en vigueur.


Les grands enjeux d’aujourd’hui sur les stations MI ACA :

� Il est nécessaire de réinvestir, en particulier sur les espaces publics etles offres de loisir;

� Il faut éviter l’uniformisation de l’aménagement, des lieux publics, desformes urbaines dans les stations;

� Il est nécessaire de lutter contre la banalisation de l’architecture et desoffres; il est important de rechercher une certaine harmonie, marqueurd’une identité aquitaine;

� Une mixité des fonctions (tourisme et habitat permanent) et des offresd’activités est à inventer;

� L’esthétique visuelle des aménagements, du paysage, de l’architecturedoit être une préoccupation centrale:

Zoom sur le modèle économique de la MIACA

Le déséquilibre qui ignore les lits locatifs résulte du montageéconomique des opérations :

� L’État a conçu l’aménagement, réalisé les routes nationales,les ports, le reboisement, la protection du littoral, l’adductiond’eau, l’assainissement.

� Les collectivités territoriales, et souvent leurs sociétésd’économie mixte, appuyées par la CDC, ont viabilisé les solsdes futures stations dans le cadre de plan masse établis pardes architectes parfois de renom, puis les ont vendus auxpromoteurs.

� Ceux-ci ont réalisé toutes les constructions, exception faitedes équipements structurants. Ils ont donc cherché à


doit être une préoccupation centrale:

� La modernité urbaine (paysagement, écomobilités, services deproximité, architecture…) doit se retrouver dans les stations.

des équipements structurants. Ils ont donc cherché àconstruire le moins cher possible pour vendre le plusrapidement possible. Les petits studios résidentiels étaient cequi se vendait le mieux et le plus vite.

� Le système n’a donc assuré que la fonction de productionimmobilière et a ignoré les fonctions de commercialisationdes locations et de gestion du parc immobilier, et ensuite demarketing et d’animation. Il s’ensuit une saisonnalité trèsmarquée qui limite la création d’emplois permanents.

Sous l’effet de la poussée démographique dans les zones urbaines etlittorales, et eu égard simultanément à la très faible densité moyenne depopulation en Aquitaine (74 hab./km2), on va assister dans les 20 ans quiviennent, essentiellement à la formation de deux conurbations (ensembles depôles urbains à urbanisation quasi-continue) :

� celle de Bordeaux-Bassin d’Arcachon,

� celle de Dax/Côte landaise/BAB.

QUEQUE FAIREFAIRE DEDE L’HERITAGEL’HERITAGE MIACAMIACA ??

Face à cette évolution démographique qui semble inéluctable, l’aménagementde « type MIACA » doit-il être remis en cause ou au contraire poursuivi defaçon rigoureuse ?

« Dieu est du côté des forts bataillons » (Clausewitz) ? Ou bien :« Small isbeautiful » ?

� D’un côté, certains pensent que l’aménagement du littoral aquitain se



� D’un côté, certains pensent que l’aménagement du littoral aquitain seheurte au fait qu’aucune station balnéaire n’atteint véritablement la taillecritique qu’exigent les grands opérateurs.

� D’un autre côté, nombreux sont ceux qui considèrent que l’Aquitaine doitavant tout capitaliser sur ce qui fait son caractère unique, la préservationde la nature « sauvage » de son littoral, la préservation scrupuleuse dessecteurs d’équilibre naturel de la MIACA, et la taille humaine de sesdéveloppements immobiliers.

Plutôt que de tenter de se conformer au modèle économique des grandsopérateurs touristiques, ne faut-il pas remettre en cause ce modèleéconomique ? Ne faut-il pas considérer, dans notre démarche prospective,que les évolutions sociétales elles-mêmes remettront ce mo dèle encause et contribueront à faire émerger d’autres modèles tou t aussiviables économiquement ?

Dans la compétition planétaire autour de l’attractivité (pas seulement« touristique ») des territoires, n’est-il pas préférable de miser sur desdéveloppements à taille humaine , seule vraie garantie d’une cohésionsociale durable ?


Par rapport à l’héritage MIACA, qui a eu l’immense mérite de préserverle littoral aquitain de développements immobiliers qui l’auraient dénaturé,ne faut-il pas aller maintenant plus loin en considérant la région Aquitainecomme un tout et non pas seulement son littoral ? Ne faut-il pas traiterplus en profondeur les liaisons littoral-intérieur ? N’est-il pas profitablepour chacune des composantes de l’offre touristique d’Aquitained’apparaître comme un tout au sein d’une « image-nature » globale ?

AMENAGEMENTAMENAGEMENT TOURISTIQUETOURISTIQUE OUOU DEVELOPPEMENTDEVELOPPEMENTTERRITORIALTERRITORIAL ??

Pour la plupart des élus du littoral que nous avons rencontrés, cettequestion n’en est plus vraiment une : tous sont parfaitement conscientsde la fongibilité croissante des populations qui « utilisent » le urterritoire, qu’ils s’agisse de « résidents », de « doubles-r ésidents »,d’acteurs économiques ou de « touristes » (ce vocable lui-même étant

Ne faut-il pas inventer en Aquitaine un nouveau mode d’aménagementurbain,

• qui s’abstiendrait de façon rigoureuse de toute nouvelle urbanisationnon adjacente à une urbanisation existante,

• qui serait capable à la fois de respecter et de mettre en scène lagéographie et les paysages remarquables de la région,

• qui ferait fi des distinctions traditionnelles entre les différents typesd’usagers du territoire,

• qui capitaliserait au maximum sur les spécificités locales, plutôt qued’essayer d’imiter ce que l’on trouve partout ailleurs,

• qui mettrait systématiquement en avant l’éco-responsabilité de sesutilisateurs,

• qui procéderait avant tout du potentiel économique du territoire et des


d’acteurs économiques ou de « touristes » (ce vocable lui-même étantde moins en moins souvent prononcé).

La grande majorité des projets en cours ou à l’étude actuellement sur lelittoral aquitain ne sont plus des « projets touristiques », au sens ou onl’entendait il y a encore une dizaine d’années : ils visent pour la plupart ledéveloppement territorial, sans plus faire la distinction entre les différentsusagers du territoire ; beaucoup de ces projets visent aussi à rééquilibrerla qualité de vie en faveur des populations permanentes qui ont un tempsété laissées pour compte.

Dans ces conditions, faut-il purement et simplement abandonner toutemention d’ « aménagement touristique » ?

Ne faut-il pas passer d’une vision très sectorisée des actionsd’aménagement urbain à une vision plus flexible et plus ancr ée à lafois dans le respect des paysages spécifiques et dans lesnécessités du développement territoria l ?

• qui procéderait avant tout du potentiel économique du territoire et desaspirations de ses habitants,

• qui tiendrait le plus grand compte de la grande échelle territoriale,

• qui serait capable de conférer à l’Aquitaine l’image et la notoriété qui luimanquent ?

Conclusion

Les principes de protection du littoral portés par la MIACA (etconcrétisés par les Unités Principales d’Aménagement et lesSecteurs d’Equilibre Naturel) sont un héritage à entretenir parceque fondateurs de l’identité touristique aquitaine ; cependant lesmoyens publics investis à cette époque (notamment surl’hébergement) ne sont plus disponibles.

Il faut donc trouver un nouveau modèle économique, quinécessite en particulier de s’adapter aux profilssociodémographiques des clientèles touristiques et de loi sirs du3ème millénaire.

Analyse critique des politiques touristiques


� Introduction

Par une approche à différentes échelles (régionale, départementale, intercommunale et communale),l’objectif des pages qui suivent est de bien comprendre quelle est la mesure et la qualité del’intervention publique dans le tourisme.

Cette intervention est appréhendée par différents points :

� Les documents stratégiques (schémas essentiellement)

� Les montants des budgets

� Les critères des dispositifs d’aides

Des éléments de comparaison et de contexte permettent de porter un regard critique sur les modes


d’intervention.

Cependant, il convient de rester prudent sur l’analyse des budgets : le plus souvent ne sont disponiblesdans ce document des informations sur une année seulement, ce qui peut parfois être trompeur.Certains départements engagent en effet des dépenses d’investissement pluriannuelles, qui ne seretrouvent pas nécessairement tous les ans.

3.1 � Le niveau régional

A/ Une absence de schéma de développement touristiq ue

La Région Aquitaine n’a jamais eu de schéma de développement touristique. LeComité Régional du Tourisme édite tous les cinq ans un plan marketing. Ledocument 2011/2015 affiche les priorités suivantes :

Axe 1 : Une action de promotion à l’international avec 3 priorités : fréquentation dulittoral en moins haute saison, pôles touristiques majeurs, développement desniches

Axe 2 : Une démarche en France pour accentuer la visibilité des offres aquitainesen ligne (SIRTAQUI) et pour développer le tourisme d’affaires.

Axe 3 : L’évolution du CRTA en centre de ressources pour que les partenairesaquitains puissent bénéficier de toutes les informations marchés et clients leurpermettant de développer leurs activités.

Il est à noter que si la Région n’a pas de schéma de développeme nttouristique, elle a néanmoins édité un règlement d’interve ntion en faveur dutourisme . Une analyse de ce document est proposée ci contre.

Le règlement d’intervention de la Région en faveur du touris me : undispositif d’accompagnement plus que d’affirmation de pri oritéspropres

Le règlement des aides régionales en faveur du tourisme est organisécomme suit :

I. Renforcer l’attractivité des destinations aquitaines : on trouve ici le soutienà de nombreuses filières, mais également un soutien aux « sitesmajeurs d’Aquitaine », un appui à l’organisation touristique territoriale et audéveloppement du e-tourisme.

II. Compétitivité des entreprises touristiques : toutes les formesd’hébergement et autres entreprises touristiques sont concernées. Cettepartie comprend également un volet emploi.

III. Tourisme solidaire : L’aide au tourisme social et associatif est soumise àdes critères plus précis que le reste. Il faut en effet que l’établissementréponde à un projet à la fois social et économique cohérent.

B/ Le tourisme dans le schéma régional de développement


B/ Le tourisme dans le schéma régional de développementéconomique

Ce document fixe le cadre de développement économique de la région Aquitaine.

Le tourisme est traité de façon isolée dans la partie intitulée « Une régioncompétitive en faveur de l’emploi et de l’investissement ». Il est souligné que letourisme est une filière économique majeure, et qu’elle doit être intégrée dansl’action économique générale de la région.

Dans le plan, le tourisme au même titre que l’agriculture ou l’innovation, estconsidéré comme ayant un potentiel d’entraînement. Le paragraphe dédié autourisme évoque tous les aspects de cette filière, sans les traiter précisément :renforcement des produits phares, structuration des territoires, professionnalisationdes acteurs, mutualisation des moyens, démarches qualité, soutien des entreprisestouristiques, soutien à l’innovation, développer le tourisme solidaire, qualification etsécurisation des emplois touristiques. On ne retrouve dans la suite du documentaucune allusion à l’activité touristique, même dans les exemples.

C/ Le projet de région « Aquitaine Horizon 2020 »

Dans le principal document de planification régionale, à savoir le projet derégion »Aquitaine Horizon 2020 » établi à la suite d’États Généraux 2006, les 5défis structurants retenus suite à des scénarios étaient :

Défi n°1 : cultiver la solidarité et le « vivre ensemble »

Défi n°2 : dessiner les nouvelles frontières du développeme nt économique etsocial. Les champs économiques concernés : les grands secteurs d’activitérégionale d’intérêt régional (aéronautique et spatial, bio-technonologies, chimie,bois, agriculture, IAA, tourisme),

Défi n°3 : occuper toute sa place en Europe et dans le monde

Défi n°4 : valoriser les territoires, garantir la q ualité des espaces

Défi n°5 : pour une action régionale efficace et pa rtenariale

Certes le tourisme figure bien parmi les grands secteurs d’activités mentionnés,mais le détail des actions envisagées par rapport aux grands défis ne montre pasune grande attention au secteur.

Si le tourisme est considéré comme une ressource importante plaçant l’Aquitaine au5ème rang (au 6ème rang pour le PIB régional), il est clair que les calculs faits neprennent pas en compte la réalité de l’économie touristique avec commerces etservices associés et activités connexes dans la construction et la maintenance. Deplus, les quelques éléments figurant dans les documents de planification régionalene semblent pas avoir pris la mesure des mutations intervenues dans ce secteur.

Si donc une option se dessine pour mieux intégrer le tourisme dans les grandespolitiques de développement et d’aménagement de la Région, il faudra en déclineravec précision les implications dans le cadre des 5 défis précédents, car cetexercice n’est pas fait et un bon nombre de pistes de travail potentielles ne sont pasexplorées.

68%

32%

Budget tourisme :

Répartition fonctionnement/ investissement

Investissement FonctionnementAquitaine 2010

Investissement 12 000 000 €

Tourisme et patrimoine 10 000 000 €

Tourisme littoral 2 000 000 €

Fonctionnement 5 700 000 €

dont Subvention CRT 3 500 000 €

D/ Le dispositif d’aides et d’intervention de la Région en fa veur du tourisme

Le budget tourisme du conseil régional comprend les grands postes suivants :


ZOOM sur l’appui à l’organisation touristique territorial e

La Région soutient deux logiques distinctes de développement et valorisationtouristique des territoires :

�Une logique de « démarche produits » dans lequel les Pays touristiquesdoivent au préalable déterminer une stratégie de valorisation basée sur le

RégionTotal

(M€)Budget investissement

Budget fonctionnement

Dont CRT

Comparaison avec d’autres régions :


doivent au préalable déterminer une stratégie de valorisation basée sur ledéveloppement de produits ou filières. Ce choix fait l’objet d’unecontractualisation entre le Pays, le département et la région.

�Une logique de « démarche collective d’organisation » : l’objet estd’améliorer les missions de service public, d’animation et de développementtouristique des territoires.

Conclusion sur le traitement régional du tourisme

� Un budget global limité

� Une politique d’accompagnement des initiatives territoriales et desentreprises plutôt qu’une politique et de choix propres

� Une affectation des moyens qui vise davantage l’aménagementterritorial que l’économie touristique elle-même : 15% destiné aulittoral et de fait une sur représentation des interventions en milieurural

� Les véloroutes et voies vertes représentent une exception avecpratiquement 2M€ d’investissement pour 2011 et une actionstructurante et de long terme

L-R 32.3 22 10 5.5

Midi Pyrénées 24.4 14.7 9.7 8.5

Aquitaine 17.7 12 5.7 3.5

Bretagne 13,7 6,7 7 4,7

PACA 13,5 3,4 10,2 5,7

Poitou-Charentes 6 2,7 3,3 3,3

Source : recherches Kanopée

Commentaires :

� Un budget investissement relativement faible par rapport à Languedoc-Roussillon, région la plus comparable, mais assez proche de Midi-Pyrénées.

� Un budget fonctionnement en revanche beaucoup plus faible que celui desrégions comparables, en particulier sur le budget CRT (à l’exception dePoitou-Charentes).

� La différence entre le budget global de fonctionnement et le budget du CRTs’explique par des dépenses en communication et évènementiels supportéesdirectement par la Région.

E/La Dynamique d’investissement

Approche par type d’investissement : investissements mixt es, ou à dominante publique

Ces dernières années, peu d’équipements structurants directement rattachés au champs touristique ont étéréalisés.

Quelques exemples de réalisations/ projets récents C oût

Auditorium de Bordeaux

Grande salle symphonique de 1400 places, salles annexes, 28 logements au-dessus (en cours)

26 M€

Centre Culturel et Touristique du vin à Bordeaux

« Hub » de l’oenotourisme girondin- 10 000m²- Ouverture prévueen 2014

55 M€ dont 35 M€par les collectivités

Capbreton Rénovation du casino + résidence de tourisme + rénovation du

front de mer?

Cité de l’océan et du surf à Biarritz

3200 m²- Ouverture 2012 11 M€

ZOOM sur les petits opérateurs locaux

Le tourisme aquitain est fait avant tout d’un tissu de PME et deTPE régionales. Cet ensemble est mal connu par rapport àses attentes, à ses problèmes, à ses ambitions.

Comme dans toute grande région touristique, il existe desnovateurs, des leaders, …. , qui peuvent représenter unpotentiel de développement.

Ainsi, un gros camping 4 étoiles pèse par exemple une petitecentaine de salariés et ses projets d’allongement de la saisonexigent pour l’entrepreneur des investissements lourds du typeparc résidentiel de loisirs ou piscine couverte.

Par ailleurs, la question de la formation professionnelle et cellede la dessaisonalisation des contrats pour fidéliser les agentsles plus compétents sont jugées importantes par l’ensembledes acteurs.

Enjeu de trouver de nouvelles formes de partenariatpublic -privé qui permettraient aux entreprises locales de



surf à Biarritz3200 m²- Ouverture 2012 11 M€

Source : Recherches Kanopée

Les dépenses publiques pour l’investissement touristique (service tourisme uniquement) en Aquitaine :

Conclusion

Les aides aux investissements touristiques cumulées entre les départements et la régionatteignent en Aquitaine près de 18M€. Ce chiffre ne comprend que les financementsdirects des budgets tourisme dans des investissements publics et privés. Il ne comprendpas tous les autres investissements indirects des collectivités sur des équipementspublics, des aménagements divers…et qui ont un impact positif sur le tourisme.

Les dépenses en investissement permettent néanmoins de comparer les dépenses de larégion Aquitaine avec celles des autres régions. Aussi, la seule Région Languedoc-Roussillon (intervention non comprise des départements) dépense 22M€ chaque àdestination du tourisme.

Aussi, l’intervention publique en faveur du tourisme paraît faible en Aquitaine au regard de:� La comparaison avec les autres régions touristiques françaises ou européennes (en

Espagne notamment)� Du montant des stocks d’actifs touristiques privés et publics en Aquitaine et des

besoins en réinvestissement� De l’implication des collectivités dans d’autres secteurs économiques

public -privé qui permettraient aux entreprises locales deréinvestir.

Aides à l’investissement en millions par an (moyenne sur 2009 et 2010)

Région 12

Dordogne 0,7

Gironde 2,3

Landes 0,8

Lot-et-Garonne 0,8

Pyrénées-Atlantiques NC

F/ L’outil GIP

Objet : Le GIP constitue un outil de réflexion, de coordination, d’animation etd’appui pour l’aménagement et la gestion des espaces littoraux.

Membres : Conseil Régional, Services de l’Etat, Conseils Généraux de la Gironde,des Landes, des Pyrénées-Atlantiques, 2 communautés d’agglomération, 10communautés de communes

Document-cadre :

Le plan de développement durable du territoire constitue le document-cadre del’action du GIP littoral aquitain. Les 6 défis qu’il se donne sont les suivants:

•Un défi démographique, autour des problématiques du logement, de la mixitésociale, des équipements et services

•Un défi de gestion des risques, et notamment l’érosion, la submersion, lesinondations, les feux de forêt…

Au-delà de son plan de développement durable, le GIP a édité d euxdocuments plus opérationnels :

� Le schéma plan plage : il a pour objet de définir une stratégie communede gestion des plages aquitaines. Il comprend quelques orientationsstratégiques intéressantes, classées dans les « actions collectives ». Ainsi :

� Valoriser une image nature et grands espaces

� Mettre en place une charte architecturale et paysagère

� Mettre en œuvre une promotion collective

� Information du public

� Le schéma directeur vélo : il vise une mise en cohérence des différentsprojets cyclables portés par les collectivités littorales. Il est à la fois



inondations, les feux de forêt…

•Un défi écologique avec la préservation et la mise en valeur des espaces naturelsremarquables, la prise en compte du changement climatique, la qualité des eaux…

•Un défi économique, qui comprend la diversification des activités et ledéveloppement de l’emploi, ainsi que le soutien à l’innovation

•Un défi touristique, avec la nécessité d’adapter et de requalifier l’offre aquitainedans un contexte de plus en plus concurrentiel

•Un défi social, qui met en avant les problématiques suivantes : qualification del’emploi, offre de services, d’équipements et de logements pour répondre auxbesoins des populations résidentes

Les actions sont ensuite déclinées par thématique (aménagement et cadre de vie,économie et emploi, environnement et risques, espaces et sites naturels,innovation et connaissance, gouvernance) : le tourisme se retrouve donc danspresque toutes ces thématiques.

stratégique (typologie et hiérarchisation des itinéraires) et opérationnel(forme des aménagements et signalisation).

Conclusion sur le GIP :

� Une initiative qui constitue un outil précieux

� Une prise en compte sérieuse du tourisme par ce nouvel acteur

� Il pourrait constituer une base pour un outil plus opérationnel depilotage direct de projets d’aménagement.

G/Crédits CPER – FEDER pour le littoral

L’Aquitaine dispose au travers de l’axe 4.1 – « Mettre en œuvre une gestionintégrée du littoral s’inscrivant dans une stratégie régionale territorialespécifique » de crédits Feder à hauteur de 13 M d’€ pour la période 2007-2013. Ces crédits permettent notamment le cofinancement des projets de planplages et vélos, mais aussi le développement de la connaissance et del’innovation (OCA), la préservation de la qualité de l’environnement, lavalorisation des espaces et sites naturels, l’amélioration de l’accueil despublics notamment touristiques (plans plages, vélos..), le renforcement et ladiversification de l’économie (maison des saisonniers…).

A/ Conseil général de Dordogne

3.2 � Le niveau départemental

CP 2009 CP 2010 2011 (non clos)

Investissement 639 347,99 € 733 111,33 € 720.184,22 €

Fonctionnement 1 268 484,44 € 1 419 804,41 € 1 476 296,65 €

Dont CDT 1 140 000 € 1 245 804 € 1 330 053 €

Investissements de la Direction tourisme

Investissements autres directions

La stratégie départemental de développement tourist ique

Objectifs du schéma de développement touristique 20 07/2013

� Augmenter les parts de marché pour la clientèle française et étrangère

� Maintenir une image forte et unie en s’appuyant sur les outils modernesde communication

� Tendre vers une meilleure diffusion des flux sur l’ensemble du territoire

� Optimiser l’organisation territoriale et renforcer les partenariats publics-privés

� Développer l’emploi touristique et la professionnalisation des acteurs


Remarques

Le budget investissement du service tourisme est relativementfaible. Cependant, les investissements en lien avec le tourismemais portés par d’autres directions sont très importants.

Le système d’aides

�Le système d’aides concerne les hôtels indépendants, l’HPA, leschambres d’hôtes, les équipements touristiques en milieu rural, lesvillages vacances et parcs résidentiels de loisirs, les projetsstructurants des collectivités, les aménagements liés au PDIPR

�Le système est peu critérisé : la pérennité de l’exploitation (10 ansminimum) est le principal critère.

CP 2009 CP 2010

Investissement 7.476.618,00 € 11.064.174,47 €

Remarques

� Un département dont la notoriété nationale et internationale est avéré :un schéma relativement peu « offensif »;

� Une marque « Périgord » incontestée, et un découpage en 4 pays/couleurs reconnu. Un rattachement peu évident à l’entité touristique« Aquitaine »;

� Les aménagements structurants à effectuer touchent aux itinérancesterrestres et fluviales;

� Un enjeu majeur réside dans la capacité à entretenir le patrimoinedépartemental;

� L’évènementiel à échelle internationale est une des pistes dedéveloppement possible.

B/ Conseil général de Gironde


CP 2009 CP 2010

Investissement 3 500 000€ 1 100 000€

Fonctionnement 5 400 000€ 5 600 000€

Dont CDT 2 718 000€ 2 718 000€

CP 2009 CP 2010

Investissement NC NC



La stratégie départemental de développementtouristique

Objectifs du schéma de développement touristique 20 08/2013 Remarques :

� Les critères de sélection des projets sont peu précis : le plus souvent,l’accompagnement par un cabinet spécialisé est une condition. Dans lecas des hébergements, l’amélioration de la qualité paysagère,l’aménagement d’un local spécifique pour l’accueil des randonneurs etl’améliorations de l’accessibilité pour les PMR sont sources de bonus.

� Le classement 2*, l’adhésion à un label national, l’adhésion à l’office detourisme local sont des conditions d’éligibilité des projets.

� Tous les types de projets ont à peu près les mêmes critères. Lesaspects développement durable ne sont pas pris en compte. Lecaractère structurant du projet n’est pas un critère.


� Positionner la Gironde sur le marché du tourisme par la promotion et la commercialisation

� Améliorer l’animation et l’organisation touristiques

� Mettre en cohérence les projets et la complémentarité des offrestouristiques sur un territoire dans une stratégie d’adaptation,d’innovation et d’accessibilité pour tout public

� Instaurer une démarche qualité pour garantir une offre de qualité

Remarques

� Le point le plus frappant du schéma est la volonté de vouloir faire de laGironde une véritable destination

� La nature est au cœur du positionnement voulu

� Ecotourisme, tourisme patrimonial et agritourisme (dont oenotourisme)sont les 3 filières que le département choisit de soutenir

� Le schéma ne traite ni du tourisme d’affaires ni du tourisme urbain,alors qu’il existe un vrai potentiel de développement de ces filières(largement sur Bordeaux)

Remarques :

� La différence de budget investissement entre les deux annéess’explique par :

� Le fait que l’année 2009 a financé quelques projets pluriannuels

� L’année 2010 a connu des restrictions de budget

� Le 1,1 M€ de 2010 correspond presque exclusivement à desinvestissement en maîtrise d’ouvrage directe par le département(PDIPR, équipements départementaux).


� Le système d’aides concerne les hébergements, les offices detourisme et équipements d’accueil, les aménagements vélo. De faitles thématiques les plus souvent soutenues sont les itinérances etl’oenotourisme

� Les aides à l’investissement se dirigent principalement vers deséquipements touristiques structurants et des hébergements ruraux.Le littoral n’est pas aidé (ou très ponctuellement).

C/ Conseil général des Landes


CP 2009 CP 2010

Investissement 658 000€ 1 051 400€

Fonctionnement 2 594 950€ 3 078 500€

Dont CDT NC 1 742 000€

CP 2009 CP 2010

Investissement 3 350 000€ 1 896 000€



La stratégie départemental de développementRemarques :

- Opportunité de l’opération et intégration de celle-ci dans le cadred’un projet global et structurant à une échelle territorialeremarquable : mise en évidence de l’intérêt par rapport à la filièretouristique ou au territoire concerné (étude de faisabilité, etc.),porté à connaissance de la Direction du Tourisme du ConseilGénéral de l’avant-projet ou intentions de projet,

- Professionnalisation de la gestion : profil du gestionnaire, bilan decompétences, plan d’action commerciale, suivi des clientèles,

- Impact de l’opération en matière d’emplois,

- Impact sur l’augmentation de la durée de l’activité en matière desaisonnalité, équilibre économique de l’opération,

� Qualité architecturale : intégration dans le paysage.



Objectifs du schéma départemental du tourisme et du thermalisme- Juin 2010

� Enclencher un nouveau cycle d’investissements

� Valoriser la pluralité des filières : Séjours littoraux / thermalisme-tourisme de santé- bien-être/ Bien vivre- découverte du patrimoine,de la culture et du terroir/ Tourisme de nature; Golf/ surf/ Tourismed’affaires/ Evènementiel

� S’adapter à l’e-tourisme et fédérer les acteurs

Remarques

� Un schéma très orienté sur le développement de l’offre

� Un document qui promeut une nouvelle façon d’envisager letourisme, dans ses liens avec l’aménagement territorial: uneambition liée au travail de réflexion prospective fait avec « Landes2040 »

� Le thermalisme est mentionné dès le titre du document comme unevraie priorité

Remarques :

� Un budget investissement caractérisé par une relative concentrationdes moyens sur les hébergements/ équipements, et les itinérances,qui constituent une priorité d’action (1,3 M€)

� Non compris dans le budget tourisme, les itinéraires pour larandonnée représentent une priorité départementale et ont unimpact direct sur l’activité touristique


� Le système d’aides concerne les hébergements hôteliers etmeublés, la labellisation qualité tourisme et les filières prioritaires dedéveloppement : les séjours littoraux, le thermalisme / tourisme desanté / bien-être, Bien-vivre / Découverte du patrimoine, de laculture, du terroir, tourisme de nature. Certaines filières plusspécifiques (golf, surf, tourisme d’affaires et évènementiel) sontégalement prises en compte par le cadre d’aides départemental.

� Les critères d’éligibilité sont relativement précis et encouragentl’émergence de projets structurants :

D/ Conseil général du Lot-et-Garonne


CP 2009 CP 2010

Investissement 771 500€ 786 504€

Fonctionnement NC 1 363 225€




La stratégie départemental de développement touristique

Objectif du schéma départemental d’aménagement et de dével oppementtouristique durable 2008/2013

Une logique offensive: conquête vers un nouveau développement :

� Les investissements aidés concernent :

- La création, modernisation, extension d’hébergements: des études préalablesaux travaux

- La professionnalisation de la filière agritourisme

- Les aménagements et équipements touristiques par des collectivités localesen zones rurales

- La création, modernisation, extension d’équipements touristiques

� L’adhésion à l’OT local (objectif de structuration de l’offre) et la montée en gammesont des critères d’aides généraux.

Certains investissements départementaux (notamment en matièred’aménagement) participent du développement touristique duterritoire sans relever du budget tourisme. A titre d’exemple :

- La remise en navigabilité de la Baïse et du Lot : 45 M€


Une logique offensive: conquête vers un nouveau développement :

� Prolonger la croissance du parc de lits touristiques

� Favoriser l’accueil de compagnies low-cost sur l’aéroport d’Agen (objectif revu face àla difficulté à trouver des financements)

� Affirmer un positionnement de la destination sur un concept « ruralité et modernité »

� Doter la destination d’un nouveau plan marketing

Une logique défensive : Consolidation et valorisation de l’acquis

� Optimiser la mise en tourisme de l’offre structurante du département

� Mettre en place un plan qualité sur l’ensemble de la destination

� Mettre en place une organisation touristique et territoriale plus performante

� Conforter le développement d’un tourisme social

Remarques

• Un document stratégique qui ne suscite pas de rupture

• Une des volontés les plus fortes est d’irriguer le territoire par des itinérancesmultimodales de qualité

• Le positionnement sur la filière tourisme de nature, allié à l’agri tourisme pourrait êtreapprofondi, autour de la signature « Fabriqué chez nous- Vacances et saveurs ».

• La capacité à capter de nouvelles clientèles est relativement faible; cependant, unecroissance sur le marché intra régional est envisageable

Remarques :

� Les aides à l’investissement sont dirigées à 41% vers leséquipements touristiques et à 50% environ vers leshébergements, dont près de 30% pour les hôtels,campings et villages vacances

� A noter les investissements lourds réalisés par ledépartement en matière d’itinérances douces.


� Il prend en compte des critères de développementdurable par la mise en place d’un « Eco bonus » (taux desubvention majoré et plafond relevé) : qualité de laconception, choix des procédés et matériaux utilisés,gestion des ressources naturelles et des déchets, confortthermique, acoustique et visuel, accessibilité.

- Voie verte le long du canal : 7,65 M€

- Voie verte et vélo route (programmation 2012/2014) : 5 M€

- Valorisation du patrimoine : autour de 400 000€

E/ Conseil général des Pyrénées Atlantiques


CP 2009 CP 2010

Investissement NC NC

Fonctionnement NC NC


CP 2009 CP 2010

Investissement NC 5 700 000€




Objectifs schéma de développement touristique 2003/ 2007

� Consolider l’économie touristique départementale

� Renforcer le tourisme comme vecteur de développement local

� Associer tourisme et développement durable

� Concrétiser une ambition Pyrénées-Atlantiques européennes

Remarques

� Un schéma relativement ancien, des réflexions qui avancent doncindépendamment de ce document cadre

� Une fréquentation et une notoriété touristiques très concentrées :sur la côte basque

� Une problématique forte liée à l’identité du territoire et à son unité :dichotomie Béarn/ Pays basqueRemarques :


dichotomie Béarn/ Pays basque

� Une approche intéressante de la marque : idée que les puissantsvecteurs d’image que constituent les entreprises notamment deglisse (Quicksilver…) peuvent être mises au service de la promotiontouristique du territoire (prêt d’image, mécénat d’évènements, …)

� La question de l’accessibilité du territoire est centrale

Sans élaborer un nouveau schéma, le département des Pyrénées-Atlantiques a actualisé ses objectifs dans un court document :

Les deux premiers objectifs restent identiques dans leur intitulé. Lesdeux derniers objectifs sont nouveaux :

- L’organisation partenariale et territoriale du tourisme

- Communication et marketing

L’intégration de la notion de développement durable n’est pasabandonnée : elle est intégrée dès le premier objectif par une sous-partie intitulée « intégrer les facteurs sociaux et environnementaux dudéveloppement durable ».

L’objectif de « concrétiser une ambition Pyrénées-Atlantiqueseuropéennes » n’est pas repris.

Remarques :

� Les missions « Environnement » et « stations de ski » représententd’importantes sommes d’investissement (respectivement 1 200 000€et 4 500 000€)


�Le système d’aides concerne tous les types d’hébergements, leséquipements touristiques, l’ingénierie, la communication des OT,l’ingénierie et les actions de structures départementales autres que leCDT.

�Pour les hébergements, les critères sont peu définis : la priorité estdonnée aux zones rurales et l’objectivation de la qualité (par unclassement, l’adhésion à un label…) est recherchée.

�Pour les équipements, les critères sont plus précis et visent àencourager les projets structurants : faisabilité économique et rentabilité,niveau général d’attractivité, complémentarité avec l’offre existante,intérêt collectif du projet…

3.3 � Les acteurs territoriaux

A/ Intercommunalité et tourisme en Aquitaine

�La carte ci-contre nous montre que la couverture intercommunale en Aquitaine est largement avancée. La récenteréforme des collectivités va finir de l’achever et va surtout diminuer le nombre des EPCI.

�Cependant, sur le plan touristique, cela ne signifie pas que l’intercommunalité et la mutualisation des moyens soienttrès pratiquées.

�Ainsi par exemple en Pyrénées-Atlantiques, seuls 5 offices de tourisme dépassent le cadre strictement communal.

�Deux exemples sont très significatifs du retard de la structuration intercommunale du tourisme en Aquitaine :

� La communauté d’agglomération Côte basque Adour n’a pas la compétence tourisme, et chacune descommunes a son propre office de tourisme;

� Le bassin d’Arcachon, alors même qu’il est organisé autour d’un syndicat mixte (le SIBA) qui a une mission dansle domaine du tourisme et affiche sa volonté de porter en commun la promotion et l’information, a 6 OT portantchacun un message, ayant leur propre site internet, leur propre charte graphique etc.


B/ Le réseau des offices de tourisme, syndicats d’i nitiative et pays d’accueil touristique et le rôle de la MOPA

� Le territoire est maillé de nombreux lieux d’accueil que sont les OT et SI.

� La Mission des Offices de Tourisme et Pays d’Accueil (MOPA) a pourmission la professionnalisation des acteurs du tourisme, la structuration etl'accompagnement, le développement des Marques de pays.

� Elle a également une volonté de structuration du réseau, notamment par leregroupement des OT-SI : 251 OTSI en 2007, 203 aujourd’hui (ce qui resteconsidérable).

Source : Région Aquitaine

NC 1* 2* 3* 4* Total OT Dont intercom. ou de Pays

Dordogne 15 1 18 14 3 0 36 12 4

Gironde 4 6 9 18 14 3 45 24 3

Landes 8 2 14 14 6 1 33 14 5

Lot-et-Garonne 4 1 9 11 3 0 24 9 5

Pyrénées-Atlantiques 0 2 12 8 10 2 34 6 4

TOTAL 31 12 62 65 36 6 172 65 21

OT

SIPAT

Source : Kanopée à partir des données de la MOPA

3.3 � Les acteurs territoriaux

C/ Les PNR

� Le parc des Landes de Gascogne s’implique depuis longtemps dans le tourisme avec notamment 2 équipementsd’accueil du public, des offres d’activités, des produits combinés.

� Le parc Limousin-Périgord (pas entièrement sur le territoire aquitain) propose quant à lui des randonnées audioguidées ou des sorties thématiques et un certains nombre d’activités : canoë, randonnée pédestre ou équestre,baignade. Des sites naturels ont par ailleurs été aménagés en vue de la fréquentation touristique : sentier musical,vergers de fruits anciens…

� Il est à noter qu’un projet de PNR Médoc est en cours, mais il est difficile de prévoir le rôle touristique qu’il jouera.

D/ Les pays

� Le Pays se définit comme un territoire intercommunal qui présente une cohésion géographique, culturelle,économique ou sociale.

� Chaque pays signe une convention avec la Région, qui conditionne l’intervention de cette-dernière à l’élaborationd’une stratégie de développement touristique (définition de filières prioritaires). La Région encourage donc le fait


Source : Région Aquitaine

d’une stratégie de développement touristique (définition de filières prioritaires). La Région encourage donc le faitque les Pays prennent en main le développement touristique local.

� En Aquitaine, les pays se sont globalement saisis de la question touristique, en particulier ceux pour qui l’activité yest importante.

� Quelques exemples :

� le Pays de Médoc a nommé une personne en charge du tourisme viti-vinicole, et a élaboré en 2008 undocument stratégique de développement touristique.

� Le pays Landes Nature Côte d’Argent mène une réflexion sur les routes touristiques et se saisit de la questionde la formation dans le domaine du tourisme notamment au travers du portage de la plate forme dessaisonniers Nomad

� Le Pays Val d’Adour a un schéma de développement de l’économie touristique

3.4� Mise en perspective contextuelle des politiques pub liques

L’objectif de cette partie est de bien comprendre ce qui fait les spécificités de l’Aquitaine en abordant à la fois ce qui relève des attributs constatés,mais également de la volonté politique.

L’idée est de traiter tout un ensemble de sujets (politique économique, formation et emploi, développement durable, infrastructures et transports,développement rural et urbain, NTIC) qui directement ou indirectement ont, peuvent ou devraient avoir une résonnance dans le champ du tourisme.Cette démarche de réflexion s’appuie sur la conviction que le tourisme ne peut être traité hors contexte territorial : il est présent dans l’économie,l’aménagement, le développement territorial mais aussi dans des modes de vie nouveaux à accompagner ou à faire émerger.

Cette approche permet de réaliser un portrait critique et problématique de l’Aquitaine, afin d’avoir par la suite une réflexion autour du tourisme qui soitla plus riche possible.

Etat des lieux – zoom sur les gros secteurs d’activi té aquitains

Chiffres clés (INSEE 2007):

L’agriculture et les filières agroalimentaires:

� Activités phares: viticulture, maïsiculture, palmipèdes gras, sylviculture

A / Politique économique


Chiffres clés (INSEE 2007):

• 177 632 établissements industriels, commerciaux et de services = 5,4% des établissements français

• 93% des entreprises emploient moins de 10 salariés

• 1,21 millions d’emplois

• 85,9 milliards d’€ PIB = 6ème région française

� Activités phares: viticulture, maïsiculture, palmipèdes gras, sylviculture

� 95000 emplois (salariés permanents)

� 1ère région pour le nombre de production labellisées (2006).

� Agro-alimentaire = le plus gros employeur industriel régional

Industrie:

� 130 000 emplois (hors industrie agroalimentaire)

� Phénomène de concentration sur quelques secteurs: agroalimentaire, aéronautique Spatial Défense, Bois/Papier, Chimie Caoutchouc Plastique, Pharmacie/Santé, Construction

Tertiaire marchand (commerces, services, tourisme)

� Gros pourvoyeur d’emplois: 870 000 emplois (dont 660 000 dans les services)

� Commerce: forte implantation de la grande distribution

� Tourisme: 69 millions de nuitées en 2007 (5ème région touristique française) / 1ère région thermale

Les pôles de compétitivité d’aujourd’hui et de demain : 4 pôles de compétitivité sont présents en Aquitaine: Aerospace Valley dans le domaine de l’aéronautique-Spatial-Défense, Route des Lasers sur l’Optique Laser, Xylofutur sur Forêt Bois Papier et Avenia sur les (Viticulture)

Sources: Site internet Région AquitaineDiagnostic du SRADDT avril 2006Chiffres clés aquitaine du la CCI édition 2009

Enjeux Economie/Tourisme:

� Offre d’une qualité du cadre de vie par les loisirs aux habitants appelés à s’installer dans la région pour raisons professionnelles (attractivité duterritoire // RH)

� Filières créatrices d’emplois directement liées aux loisirs touristiques = glisse, viticulture > favoriser croisement avec offres d’accueil touristique

� Valoriser les industries de pointe au travers de parcours éducatifs ludiques (exemple: musée du bois).

� Identifier dans certaines filières montantes des débouchés touristiques pour soutenir leur développement : éco-constructions, systèmes de

Les orientations de la politique économique régiona le

La politique du conseil régional s’appuie sur un « Schéma Régional de Développement Economique ». Sur les filières en place, la Région fait un effort significatif en faveur de la recherche, de l’enseignement supérieur , du transfert de technologie et de l’innovation. Elle y consacre une part significative de son budget : environ 10%. Elle contribue également à la structuration en pôles économiques lisibles des filières fortement créatrices d’emplois (campagnes de promotion, création de zones d’activités dédiées, études thématiques globales, fédération des acteurs…). La Région souhaite aussi faire de l’innovation et du développement durable les moteurs de la compétitivité des entreprises aquitaines.



Sources: Site Internet des Pôles de compétitivité

� Identifier dans certaines filières montantes des débouchés touristiques pour soutenir leur développement : éco-constructions, systèmes degéolocalisation, mobilité électrique, offre bio-santé.

� Poursuivre le soutien et développement des services à la personne: valable pour actifs, résidents et visiteurs

� Considérer le tourisme comme une filière à clustériser à l’échelle régionale (à l’instar du cluster départemental GOAZEN au Pays Basque):apports croisés de la R&D, l’éco-innovation, fédération des acteurs, cohérence et excellence des prestations offertes (toutes gammesconfondues), développement de formations

B/ Formation et Emploi - Etat des lieuxChiffres clés

• 1,5 millions d’actifs en Aquitaine : 71% de la population régionale en âge de travailler, comparable au taux national.

• Le taux d’activité des jeunes (15-24 ans) est de 42% en moyenne

• 380 000 jeunes entre 16 et 26 ans

• Budget formation – Education en Aquitaine = + de 400 millions €

• 106 000 étudiants, = 4,5% des étudiants français

Les métiers exercés en Aquitaine

� Plus 50% des actifs occupés relèvent de 4 spécialités professionnelles : « Tertiaire debureau - Tertiaire spécialisé - Informatique », « Paramédical - Travail social - Soinspersonnels », « Commerce - Distribution » et « Nettoyage - Assainissement -Environnement - Sécurité ».

� Les métiers de la « Production agricole et sylvicole – Élevage », « Paramédical – Travailsocial – Soins personnels » et « Commerce – Distribution » surreprésentés en Aquitainepar rapport à leur poids en France

� 11% des actifs occupés sont des jeunes (moins de 26 ans).

� Les métiers de l’hôtellerie restauration, du commerce, de la construction et des servicesaux entreprises insèrent des jeunes sans expérience professionnelle.

� Près de 15% des actifs occupés ont un statut de non-salarié. L’Aquitaine est l’une desrégions où la part de non-salariés dans la population active est la plus élevée.

Quelques informations sur l’état de la formation en AquitaineZoom sur le Tourisme



Quelques informations sur l’état de la formation en Aquitaine

� Plus de 80 000 lycéens et apprentis inscrits en formation initiale professionnelle ettechnologique

� Formation professionnelle continue : 25 000 demandeurs d’emploi sortis de stage en2008

� Près de 7 étudiants sur 10 inscrits dans une formation universitaire.

� Une proportion d’étudiants en université, écoles de commerce et écoles paramédicalessupérieure à la moyenne nationale.

� Formations professionnalisantes fortement concentrées dans la capitale régionale (plusde 70%)

� 49 000 emplois salariés touristiques + 8900 emplois non salariés

� 1 emploi sur 2 dans le secteur de l’hôtellerie / restauration

� Formations initiales en hôtellerie/restauration et tourisme = plusde 60 établissements, environ 5000 élèves

Enjeux Formation-Emploi / Tourisme:

Rendre lisible le pôle des formations liées au Tour isme en couvrant un éventail large de niveaux de qualification: écoles des langues, formation hôtelières, animation/accueil, transport de personnes, logistique… Peut-on créer une labellisation des formations dont les débouchés sont principalement des métiers en lien direct avec le Tourisme? Un événement annuel du type forum des métiers et formations du Tourisme en Aquitaine?

Sources: - Plan Régional de Développement des formations professionnelles 2009-2004 "De l'éducation à l'emploi"- CPER 2007-2013-Diagnostic CPRDFP mars 2011- Dossier INSEE AQUITAINE – 2011 – L’année économique et sociale 2010

Un emploi touristique est un emploi dont l’existence est en totalité ou partiellement liée à l’activité touristique.

Où sont les emplois salariés touristiques en Aquita ine ?

Source : CRTA- 2005

45%

12%20%

10%

13%

Répartition de la population aquitaine par département

Gironde

Landes

Pyrénées-atlantiques

Lot-et-Garonne

Dordogne

Un recours important aux contrats courts ou à temps partiel

•En 2005, le ratio nombre d’emplois touristiques sur nombred’ETP était de 0,76 (importance du recours au contrats à tempspartiel ou de courte durée).

•De fait, ¼ des contrats sont à temps partiel, contre environ 15%en France.

•Cette précarité est particulièrement visible dans les activitéssportives, la restauration et l’hébergement.


La problématique spécifique des emplois touristique s

Des emplois très saisonniers


Source : CRTA- 2005

La répartition des emploistouristiques sur le territoire estglobalement cohérente avec cellede la population régionale.

2 remarques cependant :

• Une légère surreprésentationdes emplois touristiques enPyrénées-Atlantiques et dansles Landes

• Une légère sous-représentationdes emplois touristiques enGironde et Lot-et-Garonne

41%

14%

26%

7%

12%

Répartition des emplois touristiques par département

Gironde

Landes

Pyrénées-atlantiques

Lot-et-Garonne

Dordogne

Sources : 4 pages INSEE n°185 et note INSEE sur les empl ois saisonniers janviers 2010

Des emplois très saisonniers

• Sur l’ensemble de la région, les emplois touristiques doublententre janvier et août

• C’est dans les Landes que la saisonnalité des emploistouristiques est la plus frappante : ces derniers triplent entrejanvier et août

Zoom sur l’emploi saisonnier sur le littoral

Il y a deux raisons à l’emploi de travailleurs saisonniers :

• une hausse significative de l’activité pendant la saison touristique

• le remplacement de salariés permanents en congés

Ainsi en 2006, 24 400 travailleurs saisonniers ont occupé un emploi sur le littoralaquitain.

Les caractéristiques des emplois saisonniers sur le littor al aquitain sontles suivantes :

• La restauration, avec 30% des contrats d’été signés, est le premieremployeur des saisonniers

• Les emplois sont peu qualifiés : 3 saisonniers sur 4 sont des employés

• Les salaires sont faibles : le salaire net moyen (base 35h) des

3.4�� Mise en perspective contextuelle des politiques pub liques

La problématique spécifique des emplois touristique s

Les Maisons des saisonniers : une initiative intéressante

3 structures en Aquitaine : Maison desSaisonniers du Bassin d’Arcachon, laMaison des Saisonniers du Pays Basqueet la Plateforme de services pour l’emploisaisonnier des Landes (Nomad’).

Missions :

� centre de ressources pour les saisonniers et les employeurs (offres et demandes d’emploi, logement…)

� lieu d’échanges entre les saisonniers et les professionnels (organismes paritaires, organismes de formation…)


Conclusion : Les enjeux liés aux emplois touristiqu es

•La précarité des emplois liés au tourisme : faiblesse des salaires et contratsprécaires

•L’hébergement des permanents : une part importante des salariés du tourismen’a pas les moyens de résider sur son lieu de travail (en littoral en particulier) enraison de la pression foncière très forte qui existe sur ces espaces.

•L’hébergement des saisonniers. Au-delà de la très bonne idée de l’hébergementdans les internats, les pistes existantes sont les suivantes : reconversion decapacités non utilisées (Village de vacances fermés…), mobilisationd’hébergements universitaires, aide à des opérations immobilières portant sur lacréation d’HLL dédiées aux personnels saisonniers, hébergement chez desparticuliers…

•La formation touristique des hébergeurs notamment dans les espaces ruraux(agritourisme, oenotourisme…)

• Les salaires sont faibles : le salaire net moyen (base 35h) dessaisonniers du littoral est de 1197€ par mois

• Les saisonniers sont jeunes : l’âge médian est de 22 ans, contre 36 pourl’ensemble des salariés

• Un salarié sur six revient travailler chez le même employeur l’annéesuivante

Le problème spécifique du logement :

• Près de la moitié des saisonniers ne réside pas sur le littoral : leurhébergement est un enjeu central.

• Parmi les saisonniers résidents dans les terres, la moitié réside malgrétout dans le département de leur lieu de travail

• Parmi les non-résidents du littoral, 46% résident hors de l’Aquitaine : celacorrespond à près de 6000 personnes

• Les situations sont contrastées entre les départements : au paysbasque, seuls 1/3 des saisonniers pourraient être en mesure de chercherun logement, contre 75% dans le nord des Landes par exemple

• Une initiative adaptée soutenue par la Région : l’hébergement desaisonniers dans des internats lycéens inutilisés l’été (dans le bassind’Arcachon)

formation…)

Ces initiatives reçoivent le soutien del’Union européenne.


C / Développement Durable - Etat des lieuxDepuis longtemps engagée sur la voie du développement durable, l’Aquitaine amisé sur des programmes de protection des espaces naturels et s’estengagée dans des actions visant à diminuer les émissions de gaz à effet deserre. Le Conseil Régional a ainsi mis en place son Agenda 21, disposed’un Plan Climat (2007-2013) qui mobilise 100 millions d’€ et qui estactuellement en révision, a mis en place en juin 2006, un SRADDT dénommé« Aquitaine 2020 ». En 2007 la Charte aquitaine Bois ConstructionEnvironnement est signée. Initié en 2010, le Schéma Régional du Climat, del’Air et de l’Energie vise à fixer les orientations à l’horizon de 2020 et 2050 enmatière de lutte contre la pollution atmosphérique, de maîtrise de la demandeénergétique, de développement des énergies renouvelables, de réduction desémissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques.Enfin, la Région et le GIP littoral aquitaine ont tout dernièrement lancé uneétude spécifique sur les potentiels des énergies marines renouvelables ,.

Les dispositifs de protection de l’environnement sont largement présents enAquitaine: 169 sites Natura 2000; nombreux sites classés/inscrits…

Les engagements de la DREAL Aquitaine> Neuf défis pour le territoire aquitain et trois réponses tr ansversales

1. Le défi du réchauffement climatique2. Le défi des déplacements urbains et des transports3. Le défi des risques naturels et technologiques4. Le défi santé et environnement et la bonne gestion des ressources5. Le défi de la banalisation des paysages et de l'érosion de la biodiversité6. Le défi du logement et de la lutte contre l’habitat indigne7. Le défi de la connaissance des territoires8. Le défi de la ville durable et de la lutte contre l’étalement urbain9. Le défi du littoral et de la forêt

• 1ère réponse transversale : l’intégration de l'environnement en amont desprojets, des plans et des programmes

• 2ème réponse transversale : les leviers de la sensibilisation, de l’éducation,de la formation et de l’information

• 3ème réponse transversale : l’émergence d’une nouvelle gouvernanceterritoriale et le développement des agendas 21


Sur le littoral, 12 sites appartiennent au conservatoire du Littoral où la gestionde l’accueil du public est organisée de manière à préserver au mieux cesespaces fragiles. 2 projets de Parcs Naturels Marins sont en cours: Estuaire etBassin d’Arcachon

L’ensemble des ces dispositifs de protections impliquent une réglementationrigoureuse en matière d’urbanisme, de gestion d’accueil du public. Lesgestionnaires de ces sites participent au développement de l’offre de tourismenature de la Région.

territoriale et le développement des agendas 21

Zoom sur la forêtAvec un taux de boisement de 44% (24% en Lot-et-garonne et 67% dans les Landes), l’Aquitaine est la première région forestière française. L’agriculture et la forêtjouent un rôle d’importance dans l’économie régionale tant par leur impact sur l’emploi, que par leur rôle en matière de valorisation économique et environnementaledes territoires. Le massif forestier aquitain constitue un espace multifonctionnel. En effet, ce potentiel est largement exploité à des fins économiques (25% duprélèvement national forestier provient d’Aquitaine), et tout particulièrement grâce au pin maritime de la forêt des Landes qui contribue à hauteur de 90% au chiffred’affaire de la filière bois. Au delà de son intérêt économique, la forêt a, d’une part, une fonction patrimoniale importante car elle favorise la préservation des espècesanimales et végétales, et d’autre part, une fonction sociale en tant qu’espace récréatif. Les enjeux considérables associés à ce patrimoine exceptionnel couvrentl’ensemble des champs de la gestion durable : stockage du carbone, milieu naturel, réservoir de biodiversité, protection des sols et des eaux, paysage… mais aussisupport d’une filière active (28 000 emplois en Aquitaine). La forêt en, Aquitaine représente un atout touristique, et participe à l’image de territoire préservé et nature.

SOURCES:- Rapport DD 2010 Aquitaine- Diagnostic SRADDT avril 2006- Plan climat 2007-- PADD littoral aquitain 2007-2020

- Bilan semaine du DD 2011- Site web Région- Site web DREAL


Zoom sur Qualité des Eaux de Baignade

La qualité de l’eau est une préoccupation forte pour les territoires littoraux. Néanmoins, l’essentiel des pollutions notamment en zone littorale, viennent de la terre,. Laquestion de la qualité des eaux, nécessite donc une approche réellement intégrée. Les enjeux sont environnementaux, mais aussi économiques et touristiques:impacts sur la pêche, conchyliculture., impact économique des fermetures de plages… La qualité de l’eau sur les côtes girondines et landaises est globalementsatisfaisante. Sur la côte basque la qualité des eaux de baignade se dégrade (sur le plan bactériologique) du fait notamment de la présence de nombreux systèmesd’assainissement autonomes dont les circuits sont trop courts. Un phénomène qui doit faire l’objet d’une vigilance particulière.

Zoom Gestion de l’érosion (source = GIP, entretien téléphon ique le 9 juin 2011 avec A. Gueguen)

Le GIP mène actuellement un travail visant à globaliser à l’échelle régionale la connaissance du phénomène d’érosion côtière afin de définir une stratégie de gestionglobale du trait de côte à l’échelle du littoral aquitain doublée d’un guide d’actions locales. Pour certaines parties du littoral l’enjeu de cette étude est très fort dans lamesure où la gestion du trait de côte conditionne la rénovation des stations. Ainsi sur pour n’en citer que quelques unes sur la côte sableuse : dans le Médoc, reculimportant impactant le bâti des stations de Soulac et Lacanau, au Cap Ferret, une érosion est à l’œuvre mais les acteurs sont démunis en termes de connaissance carle phénomène y est plus complexe qu’à d’autres endroits (combinaison des phénomènes d’érosion marine et hydrauliques) , sur Biscarosse: du bâti est menacé, uneprotection par ensablement est faite, sur Capbreton, il y a une érosion continue malgré le déploiement de nombreuses actions de protection, dont un système de by-

côte rocheuse


pass; enfin sur Anglet, des opérations de rechargement de sable sont faites, malgré cela la plage est pentue et dangereuse. Sur la côte rocheuse , c’est la côtebasque qui est essentiellement affectée par l’inévitable érosion naturelle (nature géologique friable des roches en cause). Les 40 km de falaises font l’objet d’opérationde bétonnage.

Des enjeux très forts sur le lien entre développeme nt durable et tourisme :

� La question de l’érosion a un impact direct sur la possibilité de développement des stations et autres destinations touristiques

� La forêt et son évolution jouent fortement sur l’identité aquitaine

� La question de la qualité des eaux de baignade doit être prise en compte

� Le développement des déplacements doux a une double vertu de réduction de l’impact carbone, et de développement de nouvelles activitéstouristiques, ainsi que d’un cadre de vie qualitatif.

� Le traitement adapté des problématiques de développement durable peut permettre d’aller vers le développement de l’éco-tourisme

� Nécessité d’intégrer l’activité touristique dans les indicateurs de performance et nécessité d’intégrer systématiquement dans les futursaménagements touristiques la dimension DD > évolutions réglementaires ; valoriser les actions DD dans la promotion du tourisme

Quelques chiffres clés (diagnostic SRIT 2008):

• 1/4 des aquitains met plus de 40 minutes pour rejoindre son lieu de travail

• 17% = part du rail et du fluvial dans les flux interrégionaux de transport de marchandises

• 3/4 des investissements en infrastructure sont consacrés au ferroviaire à partir de 2010.

• Tous les aquitains sont situés à 1h30 maximum d’un aéroport.

D/ Infrastructures et Transports

LGV Sud Europe Atlantique

Avec 340 km de ligne nouvelle entre Tours et Bordeaux, la Ligne à Grande Vitesse SudEurope Atlantique est l’un des plus importants projets ferroviaires à l’échelle européenne. Al’horizon 2017, Paris sera à 2h10 de Bordeaux (contre 3h aujourd’hui). Le rapport du27/11/2003 du conseil général des ponts et chaussée relatif aux perspectives de financementde la ligne nouvelle estimait à 3,6 millions le gain en nombre de voyageur à l’horizon2020.

La LGV constitue une priorité revendiquée de la Région Aquit aine.

TER (Convention Région/SNCF 2009-2018)

Lors de la séance plénière du 14 décembre 2009, le Conseil régional d’Aquitaine a décidé la mise en place d’un grand projet ferroviaire pour l’Aquitaine. La Région aainsi dû négocier la sauvegarde des lignes les plus menacées. Les grandes orientations de la politique de transports de voyageurs porteront sur : un Plan rail de prèsde 500 millions d’euros pour sauver les lignes à faible trafic ; la mise en place du cadencement généralisé en 2011/2012, la modernisation des lignes à fort trafic, lapoursuite du développement de l’offre Ter Aquitaine ; une nouvelle tarification et des services multimodaux ; la poursuite des acquisitions et livraisons de matérielsroulants neufs pour répondre à l’augmentation de la fréquentation des Ter Aquitaine. La Région poursuivra son effort afin que toutes les gares Ter Aquitaine soientmodernisées, mises en accessibilité, en complément de l’accompagnement humain prévu dès 2015 et bénéficient d’un standard d’équipement homogène.



modernisées, mises en accessibilité, en complément de l’accompagnement humain prévu dès 2015 et bénéficient d’un standard d’équipement homogène.

Routier

Le réseau routier national aquitain représente environ 5,4 % du réseau routier national en France. Il est composé de près de 561 km d’autoroutes et 1511 km de routesnationales. Le réseau départemental est long d’environ 23 000 km. Le principal projet routier consiste en la mise en 2x3 voies d e l’axe de transit constitué desautoroutes A10, A63 et RN10 reliant la péninsule ibérique au nord de l’Europe. Ces mesures doivent s’accompagner d’efforts continus pour favoriser le reportsmodal des routes vers le ferroviaire et le maritime. A noter, l’abandon du contournement autoroutier de Bordeaux qui doit nécessairement conduire à la mise en placed’actions de régulation du trafic et à l’amélioration du niveau de service entre Salles et la rocade de Bordeaux sans quoi l’augmentation du trafic qui sera induite par lesnouvelles capacités offertes au sud de Bordeaux se heurtera à un point de blocage.

L’aéroportuaire

L’Aquitaine possède 6 aéroports : Bordeaux, Biarritz, Pau, Bergerac, Agen et Périgueux. L’aéroport de Bordeaux - Mérignac est le 8ème aéroport français avec 3 500000 passagers par an. Il assure près des 2/3 du trafic aérien de l’Aquitaine. Il vient d’ouvrir en juin 2010 une nouvelle aérogare dédiée aux compagnies low-cost(terminal « Billi » = Bordeaux Illico). Avec une progression de l’ordre de +20 à +30% par an en moyenne, le low cost représente aujourd’hui 15% environ du trafic totalde l’Aéroport de Bordeaux. Les potentialités physiques de développement sont réelles : un espace aérien non saturé et en accès direct depuis l’Atlantique ; des axes dedécollage et d’atterrissage qui survolent des zones relativement peu urbanisées ; une emprise foncière importante (la plus étendue en France après les 2 aéroportsparisiens) et des possibilités d’extension immédiate ; des infrastructures déjà notables ; des entreprises du secteur aéronautique-spatial-défense implantées à proximitéimmédiate. Néanmoins, le développement de l’aéroport de Bordeaux Mérignac est conditionné par l’amélioration de l’accessibilité de la plate-forme, dont la desserteactuelle est exclusivement routière avec un réseau de plus en plus souvent saturé.

L’aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne est le 2eme aéroport aquitain pou r son trafic mais il est contraint par l’urbanisation enviro nnante : la piste actuelle nepourra être portée qu’à 2500 m, ce qui ne permet pas d’accueillir des appareils de très grande capacité. Pour la desserte du pays basque l’aéroport de San Sebastianest par conséquent à prendre en considération. Il fait l’objet d’un projet d’extension (allongement de la piste d’Hondarribia) qui soulève toutefois de nombreusesoppositions. Sources:

http://www.transports.aquitaine.equipement.gouv.frSRIT Horizon 2020


Réseau cyclable (http://www.af3v.org/-Aquitaine-.html)

La région Aquitaine est largement réputée pour son réseau cyclable : traversée par l’Eurovélorouten°1 (axe nord – sud structurant à l’échelle européenne), ell e est l’une des principalesdestinations vélo du territoire français .

En préalable à l’amélioration et au développement de ce réseau, un schéma directeur vélo a étéréalisé entre 2007 et 2009. Il se décline en:

- un schéma régional VVV, application locale du schéma national des Véloroutes et Voies Vertes

- un schéma directeur vélo pour le littoral aquitain accompagné d’un dossier techniqueméthodologique permettant aux communes et communautés de communes désireuses deconstruire ou rénover des pistes de soumettre des propositions cohérentes aux financeurs. Ceschéma est en cours de réactualisation et intégre notamment un plan d’action pour le rendreconforme à la Vélodyssée.

Transport fluvial

Le réseau fluvial du Sud Ouest comprend :

� le Canal du Midi , dont une grande partie (124 km sur 240 km) est au gabarit inférieur au gabarit Freycinet soit 30 m de longueur x 5,5 m de largeur.


� le Canal latéral à la Garonne mis au gabarit Freycinet (193 km) soit 40,50 m de longueur x 6 m de largeur pour les écluses.

� la Garonne navigable de Langon à Bordeaux (54 km) à laquelle s’ajoute une section navigable de la Dordogne et de l’Isle.

� Le Lot et la Baïse

Le développement du tourisme fluvial sur l’agglomération b ordelaise est pour l’instant ralenti en raison du manque d’aménagements (pontons, haltes nautiques, cales demise à l’eau ) permettant d’accueillir dans des conditions satisfaisantes les touristes et bateaux à passagers en transit sur Bordeaux. La mise en œuvre du plan Garonne(version 2007) devrait améliorer la situation. A noter que les aménagements à mettre en place devront prendre en compte la spécificité des lieux (forts marnages, proximité ducentre, ville touristique,…) et des bateaux susceptibles d’en profiter.

Sur le canal des deux mers (canal du Midi + canal latéral à la Ga ronne) c’est l’enjeu du transport de marchandises qui est au centre des réflexions . Les objectifs deVNF sont L’accompagnement des initiatives spontanées des chargeurs et transporteurs ; l’identification et l’animation d’un réseau d’acteurs impliqués, pour permettre leséchanges entre chargeurs, transporteurs et institutionnels; et enfin la connaissance de l’opportunité et le cas échéant la faisabilité d’une relance de filières de transport demarchandises sur le Canal des Deux Mers.

Sur la Dordogne et l’Isle, il existe quelques projets dans le domaine du développement touristique pouvant améliorer la situation actuelle tels que la remise en navigabilitéde l’Isle de Libourne à Périgueux qui prévoit le contournement de l’écluse de Lapouyade sur la commune de Coutras et un nouveau franchissement du canal de Porchères surcette même commune et le projet de contrat de rivière Dordogne qui comporte un volet développement du tourisme fluvial.

Enjeux Transports / Tourisme

� La LGV, priorité régionale comme opportunité de développement des courts séjours

� Développement de l’éco-mobilité en facilitant les intermodalités et en encourageant les modes suivants : ferroviaires/vélo/fluvial.

� Rendre lisible les « seuils » d’entrée dans la région et la possibilité d’y « bouger autrement »


Quelques chiffres clés :

• 17 aires urbaines qui regroupent 67% de la population surseulement 27% de la surface de la région.

• 4 aires urbaines de plus de 100 000 habitants (Bordeaux, Pau,Bayonne et le Bassin d’Arcachon)

• Une commune sur trois appartient à un espace urbain en Aquitainecontre une sur deux en France métropolitaine.

E/ Développement Rural / Urbain - Etat des lieuxEn Aquitaine, il existe 7 communautés d’agglomération (CA) et une communautéurbaine. La répartition des services urbains est territorialement équilibrée grâce aumaintien d’un réseau de villes moyennes.

Politiques régionales

Une action particulière est menée pour poursuivre les efforts de rénovation urbainepour quartiers sensibles . Par ailleurs la Région soutient la réalisation de certainsgrands équipements et la préservation de 5 sites touristiques : Auditorium etBibliothèque de Bordeaux, Médiathèque de Pau, FRAC, prés salés de la Teste, Dune duPilat, Corniche basque et site d’Abbadia, Domaine de Certes et Graveyron, courantd’Huchet.

La politique de développement de la Région Aquitaine vise à accompagner ladémarche de Pays , à contractualiser un programme global de développement - leProjet collectif de Développement (PCD) - à l’échelle d’un territoire, selon quatre axesprivilégiés d’intervention :


Enjeux développement urbain/rural Enjeux développement urbain/rural –– Tourisme :Tourisme :

• Attractivité des villes: lisibilité des services offerts par les villes aquitaines

•Gérer l’étalement urbain

• le développement de l’économie et l’emploi

• le maintien des services et l’amélioration du cadre de vie ;

• le renforcement de l’offre habitat et logement ;

• l’affirmation de l’identité du territoire.

Sources:http://aquitaine-pqa.fr/

F / NTIC - Etat des lieuxUn diagnostic a été réalisé en 2009. Il révèle une progression généraledu numérique tout en pointant les efforts qui restent à faire, notammenten ce qui concerne l’e-santé et l’ensemble des TPE.

Projets

Pour construire le développement du numérique en Aquitaine, 10 axesd’action ont été identifiés ainsi que de nouvelles orientations pour lespartenariats conclus :

1. Tirer parti de la révolution numérique : réduction des déplacements inutiles,pour les personnes (télé-présence) comme pour les données(numérisation, signature électronique),mise en place d’un RéférentielGénéral d’Accessibilité pour les Administrations, mise en place des plates-formes Web 2.0 « Aquitaine en images » et « Visites en Aquitaine » …

2. Développer les infrastructures (programme d’investissement pour câblage

Quelques chiffres clés :

• 6 ménages sur 10 connectés

• Plus d’1/3 des communes dotées d’un site web mais 46communes de + de 2000 habitants n’ont pas de site.

• 1/4 des jeunes aquitains utilisent l’internet mobile

• 40% des hébergeurs touristiques n’ont pas de site web.

• 50% des sites ne sont qu’en langue française



2. Développer les infrastructures (programme d’investissement pour câblagefibre optique)

3. Lutter contre l’ « innumérisme » avec par exemple des opérations dereconditionnement et de recyclage d’ordinateurs

4. Désenclaver les territoires: un réseau territorial d’espaces numériquesoffrant des services de télétravail, visio-conférence, formation à distance…

5. Outiller les lycées

6. Encourager l’innovation

7. Libérer les données: création d’un data center pour stocker et sécuriser lesdonnées régionales = Plate-forme de l’Information GéographiqueMutualisée en Aquitaine (PIGMA)

8. Maîtriser les outils : plan de migration progressive vers les logiciels libres,mutualisation des efforts de développement de logiciels

9. Accompagner l’évolution des médias

10. Accompagner les industries culturelles


ZOOM sur les actions TIC en faveur du tourisme

La Région Aquitaine et la Mission des Offices de tourisme et des Pays touristiquesd’Aquitaine accompagnent les acteurs du tourisme, notamment en favorisant les projetsqui concourent au développement du e-tourisme – ou tourisme numérique.

Le diagnostic de la société de l’information 2010 réalisé par l’Agence des initiativesnumériques, ainsi que l’audit qualité des sites web des offices de tourisme réalisé par laMOPA mettent en exergue les points majeurs suivants :

Des professionnels du tourisme de plus en plus présents sur I nternet

L’équipement en site web des offices de tourisme et des syndicats d’initiative continuede progresser en Aquitaine avec 96% des offices de tourisme équipés (+3%) soit 172offices sur 179, et 49% des syndicats d’initiative (+2%) équipés, dont 62% d’entre euxsont en réalité des rubriques ou pages présentes sur des sites de mairies oud’intercommunalités.

Mais des professionnels pas forcément plus visibles

Malgré cette présence accrue sur le web, les offices de tourisme n’y sont pas toujours

Le SIRTAQUI : une base de données collaborative pour l’ensem ble desacteurs du tourisme aquitain

Le dispositif SIRTAQUI - Système d’Information Régional Touristique del’AQUItaine – permet d’accroître l’efficacité de la promotion touristique desterritoires en contribuant à l’alimentation d’une base de données communeportant sur l’ensemble de l’offre touristique de l’Aquitaine : hébergements,activités et loisirs, patrimoine, restaurants, fêtes et manifestations. LeSIRTAQUI permet de choisir et de mettre en forme les informationsrassemblées, notamment pour réaliser des éditions ou alimenter des sitesinternet (aujourd’hui, environ une centaine dans toute la région). Il permetégalement de répondre de manière précise et personnalisée à ceux quipréparent leur séjour et visitent la région en offrant un accès à l’informationprovenant de tous les départements, par commune ou par territoire, ouencore en permettant d’effectuer des requêtes à questions multiples sur labase de données (ex : les hôtels 2 étoiles à proximité d’un golf).

TourismeTourisme numériquenumérique :: unun engagementengagement régionalrégional


visibles : ils n’ont par exemple pas encore réellement mis en œuvre de stratégie deréférencement sur les moteurs de recherche et autres sites référents, ou encore trop peude sites d’offices de tourisme offrent la possibilité aux internautes de partager leurscontenus sur des réseaux sociaux. Une corrélation, que l’on peut expliquer par unmanque de moyens – qu’ils soient humains ou financiers, existe entre le manque devisibilité et le classement des offices de tourisme : les offices 4 étoiles obtiennent lesmeilleurs résultats, tandis que les offices classés 2 étoiles n’obtiennent pas la moyenne.

Des sites de qualité moyenne qui nécessitent des progrès, no tamment enmarketing

Avec un taux moyen de conformité de 47%, les sites d’offices de tourisme aquitains sontloin de répondre à l’ensemble des critères de qualité retenus pour la réalisation de l’auditqualité des sites web des offices de tourisme réalisé par la MOPA dans le cadre dudiagnostic de l’Aquitaine numérique 2010. Parmi les 4 axes retenus (visibilité,ergonomie, contenu et marketing, personnalisation), l’ergonomie arrive en tête (61%). Lecontenu obtient une note médiocre (52%) : l’offre d’information est plutôt généraliste ;peu de vidéos, seuls quelques sites proposent des réservations en ligne. La visibilitéplafonne à 51%, ce que l’on peut expliquer par le manque de stratégie de référencementévoqué plus haut. Enfin, le marketing obtient les résultats les plus faibles (17%) : ilsemble en effet que trop peu d’institutions ont pris la mesure d’une stratégie de présenceet de développement des outils de communication sur les réseaux sociaux ; on observepar exemple que les liens vers les sites de partage d’avis et de témoignages sontpresque totalement absents.

Afin de contribuer à l’amélioration du développement des offres de servicestouristiques en ligne , la Région Aquitaine soutient une large gamme de projets àvocation e-touristique dans le but de renforcer la lisibilité et l’attractivité desdestinations aquitaines dans toute leur diversité.L’action de la Région consiste en :•le soutien à la création de sites internet , portails touristiques, modules multimédiaet interactifs (investissements matériels) ;•le soutien à la mise en réseau Intranet et à la modernisation de sites Internetexistants (traduction multilingues, opérations marketing,…) ;•l’aide au développement du e-commerce : acquisition de logiciels de suivi dedisponibilités et de commercialisation de l’offre (investissement immatériel) ;•l’accompagnement de l’innovation technologique et expérimentale : exploitationde nouveaux outils multimédia pour la promotion et la valorisation d’un site, d’unréseau de site ou d’un territoire structuré (définition de contenu et investissementmatériel) ;•la création d’un concours aux initiatives innovantes et aux bonnes pratiquesrégionales primant trois thématiques : conquêtes de nouveaux marchés, attractivitédes territoires, valorisation des offres.• organisation à partir de 2012 en Aquitaine des journées professionnelles du e-tourisme : volonté forte de la Région de se positionner sur ce point.

Enjeux NTIC– Tourisme :• Harmoniser les actions en faveur du e-tourisme pour gagner en

lisibilité « régionale » et augmenter les bénéfices concurrentielsSources :Diagnostic 2009 de l‘Aquitaine numériqueDiagnostic de la société de l’information 2010 réalisé par l’Agence des initiatives numériques

3.5 � Synthèse transversale

Le cadre stratégique d’intervention régionale

� La stratégie touristique de la Région n’est pas encadrée par unschéma, mais un règlement d’intervention structure l’interventionrégionale.

� Cependant, celui-ci privilégie une affectation des moyens qui visedavantage l’aménagement territorial que l’économie touristiqueelle-même : 15% du budget est destiné au littoral et lesinterventions en milieu rural sont largement majoritaires. Le risquelié est que les interventions répondent à des logiques de demandedes territoires, voire d’opportunités.

Les moyens d’intervention publics en faveur du

Une atomisation de la gouvernance

Comme partout en France, la gouvernance touristique est caractériséepar la multiplication des échelons (Région, départements,intercommunalités, communes…). On trouve alors des pointscommuns, mais aussi des oppositions dans les approches :

- Le soutien aux itinérances est un élément plutôt partagé;

- Les aides sont soumises à des critères peu précis : Si desfilières prioritaires sont identifiées, les aides favorisent d’unefaçon générale plutôt le développement diffus des offres;

- Les critères de développement durable sont inégalement pris encompte par les départements dans leur soutien audéveloppement touristique;

- Chaque département se définit une identité propre,« autosuffisante ».


Les moyens d’intervention publics en faveur dudéveloppement et de l’aménagement touristiques

� Le budget tourisme de la Région est faible , comparativement àcelui de Languedoc Roussillon, région la plus comparable àl’Aquitaine sur un plan touristique. Au niveau de l’investissement,il est cependant dans la moyenne haute des autres régionslittorales françaises. Le CRT en revanche souffre d’un budgetrelativement bas.

� L’investissement et les moyens d’intervention sur l’offre et ledéveloppement sont plutôt limités et diffus . Environ 10% ontété consacrés au Littoral, l’essentiel ayant été destiné au milieurural.

� Des moyens non négligeables sont en revanche mis surl’aménagement des itinérances . Les véloroutes et voies vertesreprésentent ainsi près de 2M€ d’investissement pour 2011 : ils’agit d’une une action structurante et de long terme

« autosuffisante ».

Par conséquent, on assiste à une certaine déperdition de moyens ,notamment en matière de promotion et de communication, même si iln’y a pas de redondance : le CRT communique seul sur les marchésétrangers, et les CDT sur le marché France.

Les CDT représentent ensemble plus de 10 millions d’euros de budget,le CRT 3,5 M€, qui sont utilisés selon des logiques territoriales propres,dispersion qui illustre l’absence de vision commune sur la question del’identité, donc de la/des marque/s.

Le cadre de l’intercommunalité est aujourd’hui encore relativementmal mis à profit du développement touristique. La réforme de la carteintercommunale va largement rebattre les cartes, et les OTintercommunaux vont se multiplier. Se posera alors la question de larépartition des rôles entre les différents échelons et entre les OT et lesCDT.

Synthèse stratégique -enseignements


4.1 � SWOT stratégique

PRODUCTION

Forces Faiblesses

� Des paysages très préservés

� Deux pôles de tourisme urbain à forte notoriété

� Une diversité attractive

� La région des modes doux de mobilité

� Un symbole du bien-vivre et du festif

� Des territoires ruraux de qualité et diversifiés, avec un must le Périgord (noir)

� Des produits différenciants : surf avant tout, mais aussi golf et

� Une accessibilité moyenne à médiocre

� Une animation à perfectionner : peu d’évènements très attractifs

� Un pan important du tourisme social et associatif menacé

� Des stations et espaces publics et équipements privés dégradés


� Des produits différenciants : surf avant tout, mais aussi golf et vélo

� Les acquis de la MIACA, avec un modèle qui a largement préservé les espaces naturels

dégradés

Opportunités Menaces

� Des perspectives d’amélioration de l’accessibilité

� Deux équipements significatifs à venir : Centre culturel du vin, Cité de l’Océan et du surf

� Des filières d’avenir : urbain, bien-être, affaires, tourisme de nature

� Opportunités de zones à aménager dans certaines stations

� Une tendance à la banalisation des paysages et des espaces

� Risque de substitution de lits touristiques par du résidentiel

� Capacité à continuer à faire évoluer des offres et attirer des opérateurs et innovations

� Engorgement du réseau routier

� Risques de fragilisation des ressources touristiques : érosion du trait de côte, évolution de la forêt landaise, qualité des eaux…


MARKETING

Forces Faiblesses

� Des clientèles fidélisées

� Attrait auprès des clientèles européennes

� Trois marques connues à l’international : Bordeaux, Biarritz/ Pays basque et le Périgord/Dordogne

� A l’écart des grands courants de flux touristiques européens

� Faiblesse de la zone de chalandise primaire et des agglomérations proches

� Des références de marque et d’image incertaines



� Attrait pour les régions maritimes : phénomènes derésidentialisation

� Un cadre de valeurs favorable : sécurité, nature, convivialité,ressourcement, bien être…

� Modérément positionné pour attirer/profiter des flux importants à venir des pays émergents


ORGANISATION

Forces Faiblesses

� Des moyens non négligeables mis dans l’aménagement du territoire

� Les relais que représentent les pays et les offices de tourisme

� Le travail de rationalisation et de formation effectué par la MOPA

� Un budget tourisme limité par rapport à d’autres grandes régions touristiques.

� Des interventions régionales en accompagnement, mais pas de véritable projet propre, malgré l’existence d’un règlement d’intervention

� Une atomisation de la gouvernance entre Région et


� La prise de conscience et l’accord politique que représente le GIP littoral

� Une atomisation de la gouvernance entre Région et départements, et des intercommunalités peu positionnées sur le tourisme


� La progression de la carte de l’intercommunalité � Risque d’un manque de lisibilité de la Région

4.2 � Les enjeux stratégiques liés au diagnostic

L’analyse du diagnostic fait ressortir une grande permanence du tourisme enAquitaine, que ce soit du côté des clientèles ou des offres. Ces facteurs depermanence devraient d’ailleurs continuer à l’emporter dans les années quiviennent.

Indépendamment des phénomènes exogènes, le futur du tourisme aquitaindevrait être largement influencé par d’un côté les enjeux environnementaux, etde l’autre les différentes formes de rapport à l’urbain.

De fait dans les années qui viennent les enjeux principaux seront l’inscription dutourisme dans ce double rapport à l’urbain et à la nature, avec la questioncentrale des mobilités, aussi bien pour les touristes que les résidents. Le secondenjeu fondamental va questionner l’identité du tourisme aquitain, mais aussi lamanière de considérer le tourisme, simple activité saisonnière ou marqueur demodes de vie aquitains.

Le tourisme, un phénomène largement exogène, qui peut/doit seré-inventer sur ses fondements légitimes

Les fondements sur lesquels accompagner ou ré-inventer ce tourisme du21éme Siècle seront un mix entre la capitalisation sur les atouts propres ettraditionnels de l’Aquitaine et l’inscription dans les tendances de fond desévolutions des modes de vie des Européens.

Parmi les actifs aquitains, se place évidemment le rapport à la nature , auxgrands espaces, à un environnement préservé, avec l’enjeu d’incarner unmode de vie en complète résonance avec ces réalités. Viennent ensuite lespatrimoines, la culture, les savoir-faire, les traditions et bon produits.L’Aquitaine peut synthétiser tout cela et incarner un bien vivre, avecpotentiellement l’argument santé bien être (en capitalisant sur des produitssanté pour seniors dont le thermalisme).

Le rapport au rural pour consolider des paysages, des activités et des modesde vie est essentiel, et ce à peu près partout en Aquitaine.

Les évolutions des modes de vie européens posent la question du rapport àl’urbain , donc la place des villes, qui peuvent être de formidables catalyseurs


ré-inventer sur ses fondements légitimes

Le modèle touristique « historique » (depuis son « invention » à partir des années1860) s’est fait autour de trois mouvements : la constitution de lieux huppés(Biarritz, Arcachon…) pour publics urbains aisés, exogènes et régionaux, lafréquentation des espaces naturels (dont les plages) comme grand facteur demixité, et le développement de la fonction de résidences secondaires,principalement pour les Bordelais.

Depuis 40 ans, le développement du tourisme s’est fait largement sur la frangelittorale et sur un modèle balnéaire classique, donc saisonnier, avec des stationsmodestes en taille, et par conséquent peu lisibles à l’échelon européen. Lesstations MIACA ont accompagné ce développement, en préservant les espaceset la nature, mais aussi en important un modèle massif de tourisme populaire.C’est principalement ce type de tourisme qui est en crise aujourd’hui, du fait de ladisparition de son modèle économique.

Une troisième étape du tourisme aquitain peut s’ouvrir, à co ndition, etquelles que soient les conditions exogènes, de repenser for tement la placeet le rôle de cette activité.

l’urbain , donc la place des villes, qui peuvent être de formidables catalyseursd’énergie, à condition d’incarner une nouvelle forme d’urbanité, dans laquelleon aura notamment bien géré (parmi bien d’autres) les questions d’éco-mobilité et du rapport aux loisirs et au cadre de vie.

Cette question est intimement liée à celle du dynamisme économique , de lacréation de richesses, de la capacité du territoire à attirer les talents etl’innovation. Pour cela le mode de vie lié aux loisirs (dont le tourisme), peutêtre un marqueur positif et attrayant.


Permanences et évolution : les clientèles restent globalem entidentiques

Depuis une vingtaine d’années, on a toujours un peu plus de 80% de français, etenviron 18% d’étrangers (majoritairement britanniques, néerlandais etespagnols), 70% du tourisme qui se fait sur les trois départements littoraux et50% de l’activité se fait sur 2 mois

Une région qui, d’un point de vue touristique, a relativemen t peuévoluée depuis 20 ans, à l’image des zones littorales frança ises

Les évolutions nettes depuis 10/15 ans sont la montée en puissance desclientèles espagnoles et le développement des flux intra-régionaux et deproximité, mais aussi le phénomène surf (activité, mode, style de vie, image…)et le succès en cours du Pays Basque, avec l’afflux de publics d’urbains aisés.

Permanences Evolutions

Aquitaine

Côté marché/demandes :

� Clientèles qui sont +/- les mêmes : 84%français, 16%


� Clientèles qui sont +/- les mêmes : 84%français, 16% étrangers

� Peu de réserves de clientèles de proximité : 3 agglomérations (Bordeaux, Toulouse, Bilbao) limitées à l’échelle européenne

� Davantage d’espagnols

� Démographie favorable et évolution des modes de vie des aquitains

Côté offres :

� Accessibilité médiocre

� Stations MIACA identiques (immobiles ?)

� Attraction du Périgord avec un renforcement en cours sur le volet nature

� Vocation et image touristique du Pays Basque + résidentialisation et «embourgeoisement » en cours

� Phénomène Surf

� Bordeaux : transformations dans les réalités et l’image

� Des équipements qui s’annoncent : cité de l’Océan à Biarritz et du vin à Bordeaux


Permanences Evolutions

Et ailleurs en France et dans le monde

Côté marché/demandes

� Evolutions très lentes sur les modes de vie et rapports aux vacances/loisirs

� Moins de frontières culturelles dans les pratiques de loisirs

� Renforcement des polarisations sociales

� Baisse des taux de départ en vacances

� Nouvelles valeurs

� Explosion d’internet


� Explosion d’internet

Côté offres

� Un paysage du tourisme littoral qui a peu évolué (vitrification réglementaire)

� Confortement des positions acquises : Côte d’Azur

� Les promesses non tenues : Cap à l’Ouest ? la Bretagne qui recule…

� Explosion des loisirs de proximité

� Résidentialisation (la résidence secondaire comme mode de vie choisi)

� Les parcs de loisirs + les resorts (center parc…)

� Le tourisme urbain

� De grands équipements et signes architecturaux

Ailleurs :

� Nouvelles destinations : Adriatique, Moyen Orient, Afrique du nord…

� Nouvelles stations et concepts : resorts balnéaires…

� Nouvelles tendances : tourisme urbain, commercial, de santé….


Sauf effet d’offre important et transcendant, les facteurs depermanence devraient s’imposer dans les années qui viennen t

L’Aquitaine reste une région excentrée, au sud ouest de l’Europe, à l’écart desgrands flux pour les clientèles du Benelux, d’Allemagne, Europe du nord, del’est vers le sud (sauf Espagne). Certes, l’accessibilité va s’améliorer, mais demanière insuffisante à l’échelle européenne, la LGV devant avoir un effetprincipalement sur le marché national et notamment des Franciliens aisés. Les« chartérisations » resteront limitées si le faible stock d’hébergementsmarchands banalisés reste en l’état, et les low-cost demeureront largementtournés vers les destinations urbaines.

Enfin, l’Aquitaine aura toujours peu de réserve de clientèles à proximité, du faitde la faiblesse des zones de chalandise à 2 heures et de la faible armatureurbaine du Grand Sud Ouest.

Mettre en échec cette chronique annoncée supposerait d’aug menter laséduction de l’Aquitaine, créer le désir, et pour cela remettre en


séduction de l’Aquitaine, créer le désir, et pour cela remettre enmouvement la destination, la ré-enchanter, et créer des pro duitsnouveaux, innovants et attractifs.

4.3 � Les enjeux d’aménagement

Des questions fortes liées aux enjeux environnement aux

D’un point de vue macro-économique (niveau mondial), deuxphénomènes vont constituer les enjeux les plus importants :

� La question du réchauffement climatique, avec l’appréhension de seseffets au niveau régional (pris au sens de Europe/bassinméditerranéen) et sous régional (sud ouest de la France) : il estpossible d’envisager des effets néfastes localement, mais aussi desopportunités possibles : l’Aquitaine comme alternative aux chaleursexcessives du sud est de la France ou de l’Espagne?

� La question énergétique, et derrière celle des mobilités : quellesconséquences d’un très fort renchérissement des prix du pétrole, puisde la décroissance de production ? Peut on imaginer que l’Aquitainesoit une alternative à l’échelle européenne aux destinations avion ?

D’un point de vue régional, deux sujets concernent plusparticulièrement l’activité touristique :

Un phénomène de métropolisation en cours, tout à la fois menace et opportunité pour le tourisme

Deux ensembles urbains sont en cours de constitution : l’agglomérationbordelaise, avec sa/ses fenêtres maritimes allant jusqu’à Arcachon et demainvers Biscarosse, et la conurbation Sud des Landes/pays Basque et jusqu’à StSébastien.

Potentiellement cela représente deux accroches fondamentales pour ledéveloppement du tourisme aquitain : destinations de tourisme urbain etd’affaire, création de flux, de valeur ajoutée, et donc facteur dedessaisonalisation.

Mais il y a aussi dans ce phénomène une double menace : maîtrise insuffisantedes développements et nuisances urbaines (modèle PACA asphyxiée par unurbanisme non maîtrisé, un modèle tout voiture et des équipements publicsinsuffisants), et perte de lits touristiques au profit de l’immobilier résidentielpermanent.


particulièrement l’activité touristique :

� Evolution du trait de côte, avec des situations différentes sur la côterocheuse et sableuse : a-t-on des éléments d’assurance dans lesprévisions permettant des choix clairs? doit on plutôt résister ou plutôtanticiper et s’adapter, sachant qu’évidemment tout dépend de lasituation locale ? a-t-on des techniques de protections réalistes d’unpoint de vue économique et satisfaisantes d’un point de vueenvironnemental ?

� Evolution de la forêt landaise : y a-t-il des menaces réelles sur sonintégrité physique ? peut on avoir ponctuellement des disparitions etdonc des impacts paysagers et environnementaux importants et àrelativement court ou moyen terme ?

permanent.

La question fondamentale du rapport aux paysages

Les actifs du tourisme aquitain sont largement autour des grands espaces, de lanature préservée, et du duo traditions/identité.

De fait, les marqueurs touristiques sont largement naturels : plages immenses,forêt des Landes, Bassin d’Arcachon, dune du Pilat… Ils sont très forts, maisrelativement « secs » car peu constitutifs d’un imaginaire puissant ou d’unepromesse de vie.

Les questions environnementales et la fragilité des milieux naturels peuvent êtreaussi un marqueur positif du territoire régional, un territoire qui peut être identifiécomme ayant l’obsession de la qualité environnementale et susceptible decultiver de nouveaux rapports homme-nature.

Il faut par ailleurs insister sur la problématique des valeurs paysagères, surlesquelles se fondent l’attractivité touristique, et sont confrontés à un doubleenjeu de « banalité » ou de sur-fréquentation sur certains sites.

Les patrimoines naturels constituent le fondement de l’identité touristique

4.3� Les enjeux d’aménagement

Des enjeux de mobilité pour les Aquitains et pour lestouristes

Le territoire touristique aquitain est vaste, avec des attraits riches etdiversifiés, mais de fait souvent assez éloignés des bassins de vie ou deséjour touristique, induisant des besoins de déplacement récurrents. LesAquitains sont eux mêmes coutumiers de ces transhumances qui lesemmènent tantôt sur les littoraux, en montagne, dans un vignoble ou unebelle campagne.Par ailleurs, les zones touristiquement denses sont touchées l’été par desdifficultés de circulation qui deviennent problématiques par endroits, néfastesen terme d’image, et limitatives de consommations touristiques et de loisirs.

On a donc d’un côté des publics touristiques qui aspirent à un mode de vieproche de la nature, sans voiture, et de l’autre des aspirations à ladécouverte : cette question des mobilités est donc fondamentale et se posedans des termes très proches que ce soit pour les touristes et les habitants.Les exemples sont nombreux où les circulations douces sont au cœur du


Les patrimoines naturels constituent le fondement de l’identité touristiqueaquitaine , laquelle région a les potentiels pour incarner un mode vie nature, quirencontre les aspirations des européens du 21eme siècle :écologie/environnement, grands espaces, nature préservée, mais aussi culturerurale, bons produits, bien être …

On pourrait ainsi accentuer un positionnement volontariste autour de ces enjeuxnature, renforcer un imaginaire et un potentiel d’image très fort, et pour cela lesdécliner à travers des actions dans la réalité :

• Protection des milieux naturels et des paysages, mais aussi ouverture à lafréquentation

• Création de produits et d’offres nature : hébergements ou stationsthématiques…

• Piétonisation des centres station : (aller vers des stations sans voiture…)

• Recours au Vélo comme mode de déplacement, mais aussi comme « modede vie » sur son lieu de vacances

• Architecture bois largement développée

• Le paysagement et la mise en nature des espaces publics des lieuxtouristiques

• Des actions symboliques : dune du Pilat, la route de la corniche Basquedévolue aux modes de déplacement doux…

produit touristique : la plupart des resorts (Cf. l’exemple emblématique deCenter Parc), l’île de Ré, devenue un symbole de ce mode de vie, certainesstations de sports d’hivers ont banni la voiture dès leur origine (Avoriaz)...

Offrir une éco-mobilité dans certaines grandes zones denses de populationet de fréquentation touristique apparaît ainsi d’évidence comme une enjeustratégique, à la fois comme moyen de se déplacer (TCSP, tram…), maisaussi comme symbole d’un mode de vie sain et responsable, donc porteur devaleurs positives pour l’Aquitaine, et affirmant un positionnement fort d’éco-région pour les touristes comme pour les habitants ou ceux qui aspirent à yvenir.Ces grandes zones d’écomobilité pourraient couvrir à terme Bordeaux, leBassin d’Arcachon, jusqu’à Biscarosse, et éventuellement jusqu’à Soulac viale Médoc, le sud des Landes et tout le Pays Basque.On aurait ainsi un double dispositif : à pied et à vélo (surtout) à l’échelle desstations ou des bassins de vie (avec tout un système de connexions) etun/des système de transport en commun performant pour desservir leszones de forte densité d’activité.

4.4 � Les enjeux marketing et d’image

Mieux mettre en valeur les patrimoines, ressources et identités

Les actifs du tourisme aquitain sont largement , indépendamment ou à côté du balnéaire, dans :

• Le monde rural, très largement présent, et qui incarne des modes de vie recherchés voire fantasmés

• Les traditions de bons produits, de gastronomie, les produits du terroir, que l’on trouve partout en Aquitaine et dont le Lot et Garonne tente de faire un attrait touristique en propre.

• Un tourisme rural d’exception, le Périgord, qui concentre des attraits exceptionnels et positionnent ce territoire au niveau du val de Loire et de la Provence.

• Le patrimoine culturel insuffisamment mis en valeur

• Des traditions festives vivaces.

Le tourisme peut être un marqueur positif de l’Aquitaine et u naccélérateur de son développement

Dans le projet de région « Aquitaine Horizon 2020 », le tourisme figure bienparmi les grands secteurs d’activités, mais le détail des actions envisagées parrapport aux grands défis ne montre pas une grande attention au secteur. Letourisme est considéré comme une ressource importante (au 6ème rang pourle PIB régional), mais il apparaît toujours comme un secteur économiqueautonome, peu valorisé, voire presque méprisé, tant il est absent desorientations stratégiques.

Or aujourd’hui, le tourisme doit être appréhendé comme un facteur dedéveloppement global, générateur d’image positive, de qualité de vie, unargument fondamental dans la décision d’implantation des activitéséconomiques, et du choix d’installation de talents.

Le tourisme est de fait un facteur de développement et d’amén agementterritorial et urbain .


• Des traditions festives vivaces.

Tout cela devrait plus et mieux constituer soit des motivations spécifiques de séjour ou de découverte, soit des enrichissements forts des séjours estivaux traditionnels. Les faiblesses de l’animation sont en parties responsables de ces insuffisantes valorisations.

Des filières porteuses d’avenir peuvent poindre aut our de la notion fédératrice du bien vivre , dont l’image est largement attachée au grand sud ouest dont fait partie l’Aquitaine.

territorial et urbain .

Sinon pourquoi Gugenheim à Bilbao, Pompidou à Metz, les annéeseuropéennes de la culture et toutes ces villes ou territoires qui investissent surles loisirs, la culture, la convivialité ? Pourquoi le succès de la Californie depuisau moins un demi-siècle comme incarnation d’un mode de vie ? Pourquoi lacroissance démographique des zones littorales ?

Le tourisme est un marqueur des territoires, de leur dynamisme et modernité,une preuve qu’ils sont attractifs, qu’il fait bon y vivre, y créer et élever sesenfants. Plus que d’autres l’Aquitaine peut revendiquer cette réalité, dans unenvironnement préservé, et ce positionnement original.

Cela suppose certes des moyens, mais plus encore une prise de conscience etune volonté de décloisonnement : le tourisme en lui même, mais surtout pource qu’il apporte au territoire.

Un besoin de questionnement sur l’identité touristique Aqu itaine

Le développement du tourisme depuis 30 ans s’est fait largement sur la frangelittorale et sur un modèle balnéaire classique, donc saisonnier.

Or, le tourisme, ce n’est pas seulement des vacances. C’est aussi toute uneéconomie résidentielle, une production de richesses, et au-delà des transfertsculturels et sociaux extrêmement importants– provoquant des formes de mixité,de rencontres, d’évolution des sociétés.

Il convient de s’interroger : continuons nous à travailler sur une spécialisation dutourisme ou élargissons nous cette question du tourisme à la pluri-dimensionnalité du développement ? Pour l’instant nous sommes toujours surune logique où le tourisme est considéré comme un des axes de l’économie sansperméabilité, sans lien avec les autres facteurs de cette économie.

Penser les loisirs (dont le tourisme) comme une partie de la vie permanente

Le tourisme en Aquitaine ne pourra se développer qu’à la condition dedéfinitivement sortir de sa fonction de « ghetto » spatial et temporel, pours’immerger plus largement dans des espaces, problématiques et territoires plusvastes. Et de la même manière, l’Aquitaine devra construire son identité etéconomie de demain en capitalisant sur ses valeurs d’usage touristique.

Enfin, la question des marques va se poser : les collectivités n’ont plus lesmoyens de se disperser en communication sur des marques non pertinentes.

Aujourd’hui, 3 marques sont connues à l’international : Bordeaux (marquemondiale), Biarritz/ Pays basque et le Périgord (niveau européen). La référence àl’Aquitaine est pertinente essentiellement en France et Europe proche.

Les marques des 5 département sont toutes non signifiantes, malgré les effortsdes CG depuis les années 1980.

4.4 � Les enjeux marketing et d’image


Penser les loisirs (dont le tourisme) comme une partie de la vie permanenteet pas une simple parenthèse estivale implique de penser plu s et mieux lessynergies entre résidents permanents, secondaires et touristiques, mais aussiles mixités entre économie touristique et économie « classique » (cf. l’économiecréée autour du phénomène surf), et donc la création d’équipements et deservices mutualisés pour ces différents publics et usages.

Questionner l’identité touristique Aquitaine induit auss i très vite lanécessité de ré-enchanter la destination autour des ses thé matiques etvaleurs fondamentales : la mer à la fois fortement attractive (par exemple lesurf a permis de réinventer les bains de mer), mais aussi dure, mauvaise,dangereuse; les grands espaces, de la nature, considérés comme un actiffondamental; les terroirs, une tradition d’accueil, les valeurs du Sud Ouest…

des CG depuis les années 1980.

Chacun aspire à se positionner comme destination touristique. Or, il existe peude destinations en Aquitaine et la région n’est pas perçue en elle-même commeune destination.

Dans ce contexte, valoriser la marque Aquitaine est il possible et pertinent (àcôté des grandes marques légitimes) ? Cette stratégie ne peut fonctionner que sil’ambition dépasse le seul secteur du tourisme, et porte une image globale de larégion (économie, formation, recherche, environnement, aménagement, …), quimixe attractivité et performance, mais aussi qualité de vie et séductiontouristique, dans un environnement préservé. Cette réflexion est d’ailleurs encours au niveau du Conseil Régional d ‘Aquitaine.

4.5 � Les enjeux d’organisation et de gouvernance

Un besoin d’implication et d’investissements publics fort s dansle tourisme

Il est nécessaire que les acteurs publics réinvestissent da ns le tourisme :

• Pour rattraper le retard accumulé depuis 15 ans, par rapport à d’autresdestinations (pas en France où l’investissement dans le tourisme littoral estlargement en panne) sur le bassin méditerranéen ou dans les destinationsrécentes, et plus globalement par rapport aux complexes ou resorts deloisirs (qui donnent le ton en matière de niveau d’exigence et de service)

• Parce que certaines stations MIACA n’ont jamais été terminées, pâtissentde concepts obsolètes et de faiblesses structurelles, et ont été conçues surdes modèles économiques aujourd’hui disparus (tourisme social, argentpublic – notamment d’Etat)

• Parce que l’Aquitaine est peu attrayante pour les investisseurs etopérateurs (car trop saisonnière), en dehors du couple Bordeaux/Arcachon

• Entre temps, l’HPA est redevenu un attribut social favorable (sousl’effet du rapport à la nature) et un outil efficace de mixité social

N’y a-t-il pas une occasion pour reconvertir, à l’échelle de sites ou de stations,certains VV obsolètes au profit de nouveaux concepts plus adaptés à lasaisonnalité, et avec une mixité de services ?

Les besoins portent à la fois des éléments structurants : aménagement,création d’équipements et de produits; mais également sur de l’« immatériel » : marketing, animation, promotion.

Des investissements publics sont nécessaires afin de relancer unedynamique positive et d’investissement, de limiter les effets pervers du seul


opérateurs (car trop saisonnière), en dehors du couple Bordeaux/Arcachonet du Pays Basque…

• Parce que faire sortir un projet ambitieux est très compliqué du fait desfreins réglementaires, des oppositions de toute sorte, et peut être, d’unemoindre motivation des acteurs (population, élus peu impliqués, acteurséconomiques peu mobilisés…). Depuis 10 ans la règle est que les projetsexogènes ne sortent pas.

A cet égard, le tourisme dit social, se trouve à un tournant . Dans denombreux cas, les réinvestissements ont été insuffisants et de nombreuxéquipements sont « en bout de course ». D’évidence un bon nombre ne pourrontpasser l’obstacle des mises aux normes réglementaires imposées.

Cela conduit à s’interroger sur le modèle lui-même :

• A l’époque on a construit des VV en dur, comme attribut social enamélioration du camping populaire et dévalorisé

• De fait le modèle fonctionne 4 à 5 mois et est incapable de financerl’entretien d’un immobilier inutile 5 à 7 mois

moteur de l’immobilier, et dans l’optique de monter des opérationsambitieuses, pilotées par la puissance publique locale, seule façon de faire del’aménagement et du développement dans une région comme l’Aquitaine.

Un besoin de dépasser les limites de la gouvernance actuelledu tourisme

Dans le tourisme, le principe de compétence générale (qui doit être remis endébat en 2014), s’ajoute à l’organisation territoriale en mille feuille et à lafaiblesse structurelle des territoires (communes, intercommunalités ou syndic etsyndicats mixtes), porteurs des actifs touristiques (stations…).

Les réponses sont insuffisantes que ce soit en matière d’investissement derenouvellement, parfois de simple entretien du patrimoine, mais aussid’innovation urbaine et conceptuelle, enfin d’animation et de marketing desdestinations.

Comme on ne peut pas tout faire à la fois, il faut une vraie stratégie permettantde fixer des priorités et que cette stratégie soit partagée, afin de permettre demener des opérations pilotes exemplaires sur quelques sites.

Cela suppose de répondre à un double besoin :

4.5 � Les enjeux d’organisation et de gouvernance


Cela suppose de répondre à un double besoin :

� de réinventer l’implication des acteurs publics et leurs outilsd’aménagement et d’ingénierie,

� de repenser le management des fonctions marketing, animation etpromotion.

Documents

Étude de fréquentation prévisionnelle du Musée de …littoral-aquitain.com/sites/default/files/upload/pdf/TAD-1-Rapport... · Il en va donc largement de l’attractivité des