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des IAA Revue de l’Observatoire La N° 131 - OCTOBRE 2018 ISSN 1299 - 8095 FLASHS : TOUS LES FAITS MARQUANTS Crust'Armor s'agrandit Synutra - Carhaix : vers une reprise par Sodiaal Les fonctions support d’Agromousquetaires à Vitré Collet et Bellivo se rapprochent p.30 Les cartes de la Bretagne agroalimentaire p.36 TENDANCES AGROALIMENTAIRES DOSSIERS VIENT DE PARAÎTRE ACTIVITÉ L'activité régionale marque le pas au deuxième trimestre 2018 p.2 EXPORTATIONS Les exportations se contractent au deuxième trimestre 2018 p.4 EMPLOI Reflux de l'emploi dans l'agroalimentaire breton après un premier trimestre dynamique p.6 EMBARGO RUSSE Où en est-on quatre ans après pour les exportations agroalimentaires bretonnes ? p.7 INTERVIEW : BUREAU VERITAS Les industries agroalimentaires doivent placer le consommateur et le producteur au centre de leur réflexion blockchain p.16 LA FILERE LAIT DE VACHE EN BRETAGNE Savoir-faire et dynamisme p.19 INTERVIEW : MARIE KIEFFER, ABEA Une rentrée chargée pour la formation professionnelle p.27 Service Économie-Emploi, Chambres d’agriculture de Bretagne Rue Maurice Le Lannou - CS 74223, 35042 RENNES Cedex www.chambre-agriculture-bretagne.fr DOSSIER : LE GROS PLAN Embargo russe : où en est-on quatre ans après pour les exportations agroalimentaires bretonnes ? Décrété en 2014, l'embargo russe a impacté directe- ment les exportations agricoles et agroalimentaires bretonnes. Il s'accompagne également d'autres effets. Entre risques et opportunités, les marchés internationaux ne sont pas un long fleuve tranquille, comme en témoigne Eric Vouland de Bretagne Commerce International.

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desIAARevue

de l’Observatoire La

N° 131 - OCTOBRE 2018 • ISSN 1299 - 8095

FLASHS : TOUS LES FAITS MARQUANTS• Crust'Armor s'agrandit

• Synutra - Carhaix : vers une reprise par Sodiaal

• Les fonctions support d’Agromousquetaires à Vitré

• Collet et Bellivo se rapprochent p.30

Les cartes de la Bretagne agroalimentaire p.36

TENDANCES AGROALIMENTAIRES

DOSSIERS

VIENT DE PARAÎTRE

ACTIVITÉ

L'activité régionale marque le pas au deuxièmetrimestre 2018 p.2

EXPORTATIONS

Les exportations se contractent au deuxièmetrimestre 2018 p.4

EMPLOI

Reflux de l'emploi dans l'agroalimentaire bretonaprès un premier trimestre dynamique p.6

EMBARGO RUSSEOù en est-on quatre ans après pour les exportationsagroalimentaires bretonnes ? p.7

INTERVIEW : BUREAU VERITASLes industries agroalimentaires doivent placerle consommateur et le producteur au centre deleur réflexion blockchain p.16

LA FILERE LAIT DE VACHE EN BRETAGNESavoir-faire et dynamisme p.19

INTERVIEW : MARIE KIEFFER, ABEAUne rentrée chargée pour la formationprofessionnelle p.27

Service Économie-Emploi, Chambres d’agriculture de BretagneRue Maurice Le Lannou - CS 74223, 35042 RENNES Cedex

www.chambre-agriculture-bretagne.fr

DOSSIER : LE GROS PLAN

Embargo russe : où en est-onquatre ans après pour lesexportations agroalimentairesbretonnes ? Décrété en 2014, l'embargo russe a impacté directe-ment les exportations agricoles et agroalimentairesbretonnes. Il s'accompagne également d'autreseffets. Entre risques et opportunités, les marchésinternationaux ne sont pas un long fleuve tranquille,comme en témoigne Eric Vouland de BretagneCommerce International.

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“N ° 131 - O C T O B R E 2 018 • L A R E V U E D E L’ O B S E R VAT O I R E D E S I A A D E B R E TA G N E • 27

INTERVIEW

La loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel »

a été définitivement adoptée par le Parlement le 1er août

dernier. Le 4 septembre 2018, le Conseil constitutionnel a

donné son feu vert à la publication de la loi sur la quasi-tota-

lité des dispositions. Marie Kieffer de l’ABEA nous donne

son analyse sur les impacts de cette réforme pour les indus-

tries agroalimentaires (IAA).

La Revue de l’Observatoire : Madame Pénicaud aqualifié la réforme en cours de Big Bang, qu’en est-il ?

Marie Kieffer : Le titre de la loi donne le ton. Les actifssont mis eu cœur de l’action de formation avecnotamment le compte personnel de formation monétisé etgéré en direct par les salariés via une application.

Cette loi bouscule également tout l’écosystème de laformation. Il s’apprête aussi à vivre de réelschangements avec, d’une part, une réforme en profondeurde l’apprentissage avec ses 70 décrets et arrêtés attendusd’ici la fin 2018 et d’autre part, l’apparition des nouveauxacteurs tels que France compétences ou encore lesOpérateurs de Compétences (OPCO) ainsi qu’un nouveausystème de collecte et de financement.

Quant à l’entreprise, elle voit, toujours selon la loi, sesobligations simplifiées telles que l’instauration d’unecotisation obligatoire unique, des actions de formationélargies, la mise en place d’un plan de développementdes compétences et la gestion des contratsd’apprentissage allégée. La responsabilisation accruepour l’adaptation des compétences au travers un entretien

professionnel adapté et la disparition du plan de formationmutualisé pour les entreprises de plus de 50 salariés fontpartie du nouveau contexte dans lequel les entreprises seplacent aujourd’hui.

En cela, la loi rebat les cartes de la formation et change ladonne pour un bon nombre d’acteurs de cet écosystème.Les entreprises et les actifs vont devoir réorienter leurfaçon de penser la formation et apprivoiser les nouveauxmodes de gestion avant de pouvoir mesurer les premièresévolutions souhaitées par la loi.

De mon côté, je reste comme la plupart des entreprises,attachée aux projets de formation et de développementdes compétences déjà en construction. L’ABEA vautiliser la fin de cette année 2018 pour finaliser un certainnombre d’actions qui rentrent dans un mode definancement connu, poursuivre des réflexions surl’identification des compétences transverses à l’ensembledes métiers des IAA - y compris sur les savoirsfondamentaux - et appuyer plus fort sur les dispositifspermettant aux actifs, même peu qualifiés, d’avoir accès àdes formations sur le digital.

La Revue de l’Observatoire : Compte tenu des enjeuxdes IAA sur le recrutement, l’attractivité et la formation,cette réforme ne vient-elle pas mettre un coup de freinaux dynamiques engagées ?

Marie Kieffer : La pire situation pour moi serait d’attendre-encore- la mise en œuvre de cette nouvelle réforme de laformation (pour rappel, la dernière ne date que de 2014)pour réfléchir et élaborer des projets de formation. Si unebascule importante va se produire au 1er janvier 2019, lespriorités de développement RH (ressources humaines) enentreprise seront toujours le recrutement, l’implication dessalariés et la formation.

En bref, n’attendons pas l’alpha ou l’oméga pourpoursuivre nos réflexions et engager des actions !

N’oublions pas qu’à la réforme de la formation s’adjoint lamise en œuvre du Plan Investissement Compétences (PIC)- Plan national de 15 milliards d’euros de 2019 à 2022 quidoit permettre de faciliter l’accès à la formation despersonnes peu qualifiées qui ne sont ni en formation, nien emploi.

InterviewMarie Kieffer, Responsable du Pôle Social Agroalimentaire à l’ABEA

Une rentrée chargée pour la formation professionnelle :entre réforme, Pacte régional d’investissement encompétences et actions déjà en cours

Marie Kieffer,

Responsable du Pôle SocialAgroalimentaire à l’ABEA

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INTERVIEW

Ce PIC, qui se décline en Pacte régional (d’environ 214millions pour la Bretagne sur cinq ans) doit permettre àl’ensemble des acteurs de la formation en région, de tousles secteurs, de monter et de déployer des dispositifsinnovants de formation pour cette population cible. Cettefin d’année doit également permettre aux acteursrégionaux de la formation de proposer et de travaillerensemble sur les contours du pacte régional.

La Revue de l’Observatoire : Une des mesures phares decette réforme est la monétisation du Compte Personnelde Formation (CPF). Mesurette ou Révolution ?

Marie Kieffer : La monétisation du CPF n’est que l’outilqui doit servir « la liberté de choisir son avenirprofessionnel ».

L’adage selon lequel il n’existe pas de vent favorable à unbateau sans cap résume assez bien l’écueil d’un outilcomme celui-ci qui ne serait pas directement associé à unprojet élaboré en amont.

Selon moi, le CEP (Conseil en Evolution Professionnel) aun rôle central à jouer pour que l’ensemble des actifs fassede cet outil un catalyseur ou un accélérateur de leurévolution professionnelle. Sans cela, cette logique deconstruction restera l’apanage des populations cadres.

Quant à la monétisation, si l’on voit assez facilementl’aspect pragmatique, des questions demeurent : l’écartentre le taux de valorisation de chaque heure du CPF et lecoût horaire d’une formation sera-t-il important ? Quelsnouveaux modes de formation vont permettre de répondreà cette nouvelle équation ?

Quand le salarié mobilise des heures de CPF pourconstruire un parcours de formation en entreprise, noussommes dans une logique de co-construction. En utilisantle CPF en euros, nous sommes dans une logique de co-financement. Un nouveau challenge va donc se présenteraux équipes formation, RH ou plus largement de Directionpour inventer un nouvel équilibre avec les salariés sur cesujet…

La Revue de l’Observatoire : La FEST (Formation enSituation de Travail), nouvel outil pédagogique, sembledéjà trouver sa place dans le nouveau paysage de laformation. En quoi cet outil est-il innovant ? La FESTrépond-elle aux besoins des IAA ?

Marie Kieffer : La FEST est un outil pédagogique,expérimenté pendant deux ans, notamment dans lesecteur des IAA1 et qui semble répondre aux demandesdes salariés et des entreprises grâce à des séquences deformation plus courtes et plus pragmatiques où le tutorat atoute sa place, tout en s’adaptant mieux aux contraintesde la production.

Plus qu’un nouvel outil, la FEST permet de rompre avec« le modèle séparatiste » décrit par Jean-Marie Luttringer(Expert en droit de la formation) en n’opposant plus travailet formation.

La FEST doit être organisée en deux temps, d’abord avecune mise en situation de travail, préparée, organisée etaccompagnée puis avec un temps réflexif pour analyserl’action et asseoir les apprentissages.

Et selon les postulats suivants, la FEST ne peut êtreformatrice que si plusieurs droits sont accordés àl’apprenant comme le droit à l’erreur, àl’expérimentation.... Le temps nécessaire doit être accordéà la situation d’apprentissage.

L’apprenant a également des obligations comme la prisede recul (réflexivité) sur ses pratiques, la proactivité dansson apprentissage, etc….

L’organisation doit être facilitante c’est-à-dire pas depression ou d’objectifs serrés, elle doit mettre en placeune adaptation des cadences, faire preuve debienveillance, instaurer l’entraide, entre autres.

La mise à disposition de ressources internes tout comme latraçabilité du parcours et la contractualisation (objectifspédagogiques, moyens, tutorat etc…) entre l’apprenant etl’entreprise et ce tout au long du parcours, constituent desconditions de réussite.

En entreprise, les étapes de la FEST se décomposent de lamanière suivante :

• Concevoir l’ingénierie pédagogique et/ou de formation

• Déterminer les différentes approches possibles

• Etablir un tutorat et faciliter sa mise en œuvre et sonaccompagnement

• Réfléchir à comment rendre la situation de travailapprenante

• Repérer et exploiter les apprentissages implicites

• Identifier quelle(s) pratique(s) mettre en place pourfavoriser la posture réflexive de l’apprenant sur sesapprentissages.

Cette nouvelle approche doit aussi permettre à despopulations moins à l’aise avec les formations plusthéoriques de (re)trouver une nouvelle appétence àl’apprentissage. Elle doit aussi permettre à l’entreprise dedémocratiser le droit à l’erreur et intégrer les séquencesde formation clairement identifiées dans l’organisation deproduction.

En effet, beaucoup d’entreprises forment déjà « sur ligne »mais ne le formalisent pas faute de temps. Ce modèlepermet d’identifier les pratiques informelles existantes,d’outiller les équipes de formateurs et tuteurs, de ritualiseret intégrer ces temps dans le quotidien, d’utiliser la FESTcomme outil d’échange lors de l’entretien professionnel(souvent abordé comme un exercice imposé plus qu’untemps d’échange constructif faute d’éléments) afind’envisager des perspectives de promotions internes, demobilité et de développement de compétencesnotamment.

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(1) L’entreprise le « Rôtisseur de Guerlédan » a déjà pu tester cette formule dans le cadre d’une expérimentation en 2015 avec l’OPCALIM et nous a apportéson regard lors du colloque ABEA Dynamiques Emploi Formation en avril dernier. Vous pouvez retrouver toute l’interview sur You tube à l’adresse suivante :https://www.youtube.com/watch?v=iprSyOi1_PI

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INTERVIEW

La Revue de l’Observatoire : La réforme de la formationprofessionnelle prévoit notamment de regrouperplusieurs branches sous un OPCO commun. Ceregroupement devant se faire au 1er janvier 2019,a-t-on déjà des éléments concrets ?

Marie Kieffer : Le rapport sur les opérateurs decompétences pour transformer la formationprofessionnelle et répondre aux enjeux de compétencesdemandé par Madame la Ministre du travail et confié àMM. JM Marx et R Bagorski donne des scénarii sur leregroupement des branches. Ces préconisations deregroupements prônent la logique de filière et decompétences comme dénominateurs communs.

Ainsi, le rapport préconise un OPCO commun àl’agriculture, le maritime et la transformation alimentaire.Cette logique de filière va dans le sens des travaux quenous menons déjà depuis un moment avec les Chambres

d’agriculture notamment autour de l’observation

commune des métiers.

Notre travail à venir est de poursuivre notre démarche de

projection des besoins en compétences, actuels et à venir,

mais aussi d’accélérer les synergies faites autour de

formations communes, enfin de partager encore plus

autour des actions à mener pour attirer, former, recruter et

faire grandir.

Au-delà du sujet sur l’emploi, la formation et l’attractivité

du secteur, des messages forts ont pu être passés le 26

juin lors des premières Rencontres économiques des

filières agricoles et agroalimentaires à Pontivy puis au

SPACE lors de la rencontre Agri /Agro et Région sur

l’importance de travailler en cohérence autour d’un sujet

breton fédérateur : le bien manger… mieux qu’un rapport,

tout un programme !

Le nouveau système de financement de la formation professionnelle

Source : OPCALIA et MEDEF BretagneDE : demandeur d'emploiCPF : Compte personnel de formation

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Comitéde rédaction

Gilbert BLANCHARDExpert associé

Roland CONANECCBB Capbiotek

Nicolas DEBETHUNEChambres d’agriculture de Bretagne

Gwénola FLOC’H PENNChambres d’Agriculture de Bretagne

Kristina FRETIEREDRAAF Bretagne

Marie KIEFFERABEA

Anaïs LANOËConseil régional de Bretagne

Nathalie LE DREZENChambres d’Agriculture de Bretagne

Youenn LOHEACBrest Business School

Valérie MARIETTEINSEE Bretagne

Guillaume MILLAUChambre de commerce etd’industrie de région Bretagne

Catherine MINIOTChambre de commerce etd’industrie Ille-et-Vilaine

Sandrine MOUTAULTDRAAF Bretagne

Joseph PENNORSChambre d’Agriculturedes Côtes d’Armor (Membre associé)

Julie RIOChambres d’Agriculture de Bretagne

Patrick ROLANDINBanque de France

Hervé THIBOULTChambre régionale d’Agriculture de Bretagne (Collège salariés)

Joël TINGAUDAtelier de l’Argoat

Dépôt légal 3ème trimestre 2018

Directeur de la publication : Jacques JAOUEN

Responsable de la rédaction : Julie RIO

Maquette et exécution : PYGMALION - Rennes

Prix de l’abonnement :

115 € TTC par an, 31,65 € TTC au numéro25,32 € TTC le numéro spécial

La reproduction des informations contenues dans cette revueest autorisée sous réserve de la mention de la source : “Revue de l’Observatoire Économique des IAA de Bretagne”.

Cette revue trimestrielle d’informations bénéficie du soutien financier du Conseil Régional de Bretagne et de la Direction Régionale de l’Alimentation,de l’Agriculture et de la Forêt

V I E N T D E PA R A Î T R E

Les cartes de la Bretagne agroalimentaireEdition 2018/2020

A l’occasion de l’édition 2018 du SIAL, le Conseil régional de Bretagne a demandé à BretagneDéveloppement Innovation (BDI) de réaliser la mise à jour des “Cartes de la BretagneAgroalimentaire”.

Avec la participation de l’Observatoire économique et social des filières agricoles etagroalimentaires des Chambres d’Agriculture de Bretagne, le Conseil Régional de Bretagne,Breizpack (Adria Développement), Bretagne Commerce International, Brit’Inov,CBB Capbiotek, la DIRECCTE, Plug in Labs Ouest (Université Bretagne Loire), le Pôle Cristal,Valorial, la ville de Quimper et Quimper Communauté, la plateforme 2PE (Université deRennes 1) et Initiative Bio Bretagne, BDI a produit 26 cartes qui éclairent sur les entreprisesindustrielles et leurs implantations.

Ce document présente tous les secteursagroalimentaires développés dans la région.

Ce sont l’industrie de la viande, du lait, de lacharcuterie-salaisonnerie, des plats cuisinés ettraiteurs, de l'alimentation animale, des produitsde la mer, de la transformation de légumes,de la boulangerie-pâtisserie-biscuiterie, des PAI,des algues, sans oublier les entreprises ayant leursiège en Bretagne, celles à capitaux étrangers,les grandes écoles et centres de transfert, ainsique celles engagées dans des labels de qualité.

En nouveauté par rapport aux éditions précédentes, découvrez aussi les cartes sur lesentreprises de l’emballage pour l’agroalimentaire et les projets européens impliquant desacteurs de ce secteur.

Les cartes existent aussi en version anglaise.Le document est disponible à l’adresse suivante :http://www.bdi.fr/iaa

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