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Cercle des Producteurs de Légumes des Vallées de la Seine et de l’Oise Chambre Interdépartementale d’Agriculture d’Ile de France 32 Boulevard du Port 95094 CERGY-PONTOISE cedex Tél. 01.30.30.24.14 Fax. 01.30.30.91.42 Stéphane ROLLAND : 06.60.28.59.78 Christophe VALLEE : 06.74.94.97.78 N°11 Février 2005

N°11 Février 2005 - Chambres d'Agriculture d'Ile-de-France

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Page 1: N°11 Février 2005 - Chambres d'Agriculture d'Ile-de-France

Cercle des Producteurs de Légumes des Vallées de la Seine et de l’OiseChambre Interdépartementale d’Agriculture

d’Ile de France

32 Boulevard du Port95094 CERGY-PONTOISE cedex

Tél. 01.30.30.24.14Fax. 01.30.30.91.42

Stéphane ROLLAND : 06.60.28.59.78Christophe VALLEE : 06.74.94.97.78

N°11Février 2005

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SOMMAIRE

Vu pour vous :

! Commission Technique Nationale Fraise 3

! Visite SAVEOL 8

! Voyage technique au Maroc, région d’Agadir 10

! Mutuelles Informations Protection des Végétaux / CTIFL 12

Expérimentations :

! Densité de semis haricot à rame 18

! Brocolis d’automne 20

! Courgettes plein champ tardives 23

! Ensemble des essais CNOP 27

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Vu pour vous !

Commission Technique Nationale Fraise 2004BENODET 24 –25 novembre 2004

Les nouvelles variétés dont on parle…

L. BOURRAIN, Ctifl. Les commentaires en italique sont de Marielle Suire.

Créneau précoce Gariguette

CLERY (CIV Italie) : Elsanta x FB6L3 x Agathe. Plus productive et meilleure tenue que Gariguette.Moins d’arôme, mais jugée bonne. Belle présentation, conique, brillante, forme et calibre homogènes.Poids moyen 15-20 g. Epiderme serait fragile. Bien adaptée au hors-sol. A tester si nécessité d’avoir autrechose que Gariguette.

DARLISETTE (Darbonne) : Darboise x Cigaline. Très proche Gariguette en goût, forme,production. Bonne aptitude à la remontée, forme homogène (allongée). Mais chute de calibre (poidsmoyen 13-16 g), couleur claire, présence d’une mèche en hors-sol. Intérêt par rapport à Gariguette ?

VENTANA (Etats-Unis) : cal 93.170-606 x cal 92.35-601. Conique allongée, fraise standard qui sedéveloppe en Espagne : meilleure que Camarosa. Productive (600-700 g), poids moyen 19-20 g, apte à laremontée. Bonne tenue. En hors-sol, sensible tip-burn et botrytis ; végétation très importante.

CANDONGA (Planasa Espagne) : Sel 92-38 x Sel 86-032. Proche VENTANA.

Créneau saison Darselect/Elsanta

DIVINE (Darbonne) : Miranda x Darselect. Conique, pas de fruits déformés d’où un rendement net(550-650 g) supérieur à Darselect. Plus brillante et plus colorée, même qualité gustative. Apte à laremontée en hors-sol. Chute de calibre. Poids moyen 15-23 g. A tester.

SONATA (PRI Pays-Bas) : Elsanta x Polka. Ressemble à Elsanta. Moins sensible aux maladies dusol. Fort rendement (900 g) si forts besoins en froid (1300 h) assurés. Tenue du fruit serait limite,potentiel serait inférieur à Elsanta. A tester, doit bien passer dans nos conditions septentrionales.

Créneau mi-tardive Valeta

MATIS (Marionnet) : Mara des Bois x (Douglas x Belrubi) : conique. Goût moyen mais meilleurque les tardives actuelles. Supérieure à Valeta pour la production, la plante, la résistance aux maladies (cen’est pas difficile !), les fruits très réguliers. Mais longs à colorer, restent assez clairs au final, stade derécolte pas facile à voir. Epiderme fragile. Très productive (800-1000 g), poids moyen 15-22 g.Intéressante sur son créneau en sol. Apte aussi au hors-sol. Pas de forte densité. Très florifère : un certainnombre de fleurs avortent spontanément, ce qui régule la production. A tester car créneau intéressant.

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Créneau tardive Florence

DAISY (Darbonne) : Darsidor x Ciloé. Conique allongée. Production (600-900 g) équivaut Florence,mais un peu meilleure. Akènes jaunes, nombreux, un peu saillants. Chute de calibre, poids moyen13-17 g. A tester car créneau intéressant.

YAMASKA (AAFC Canada) : Pandora x Bogota. Conique brillante. Mâle stérile donc autre variétéobligatoire pour polliniser (Darselect, Florence….). Forme et calibre homogènes, bonne tenue, peu demâchures. Goût meilleur que Florence, mais peu d’arôme. Akènes un peu enfoncés.

Production (600-900 g) équivaut Florence. A tester car créneau intéressant

Créneau remontante

CHARLOTTE (CIREF) : Mara des Bois x Cal 19. Par rapport à Cirafine (très bonne, et très faite enhors-sol) : plus productive, goût plus typé, plus tardive mais remontée plus régulière ensuite, moinsfoncée. Rapide à cueillir. Calibre et tenue supérieurs à Mara des Bois. Conduite à adapter pour évitercertains défauts (fruits sillonnés, un peu pâteux, akènes saillants) : notamment limiter très fortementl’azote (plus encore que pour Mara), ne pas couper la première hampe florale. En sol, pas aprèsdésinfection (sinon s’emballe), plutôt en replantation. La variété à essayer absolument.

ELSINORE (CIV Italie) : (Elsanta x Muir) x Agathe. Augmenterait en Angleterre. Gros calibre,productive, remontée régulière MAIS : goût moyen, épiderme fragile, mauvaise conservation, et trèssensible à l’oïdium ! A éviter.

Lutte phytosanitaire

J.J. POMMIER, CIREF Douville.

Désinfection par micro-irrigation : NEMASOL 510 (métam sodium) en cours d’homologation.Travaux toujours en cours pour remplacer le bromure de méthyle.

Anthracnose du fruit : SWITCH 1 kg/ha attendu, déjà homologué botrytis.

Anthracnose du plant : spécialités homologuées anthracnose du fruit pas assez efficaces, rien de prévu.

Verticilliose du plant : le PANTOR 1 l/ha est peu efficace. Travaux sur champignons antagonistes.

Biotisation des plants contre champignons du sol : homologation progressive des agents biologiquesintéressants.

Oïdium : pas de substance éradicante homologuée en France. Oïdium très difficile à maîtriser enpériode de production.

Nouveau produit BASF attendu. 2005 ?

TOPAZE reste à 30 jours avant récolte.

Sous abris : - les SYSTHANE (Myclobutanil seul) autorisés sous abris en 2004.- JAPICA (Ménapyrim) homologué botrytis, bon effet oïdium, extension abris fin 2004.

Soufre : Soufre fleur : dérogation jusqu’à décembre 2005.Soufre poudre (y compris lampe) et soufre mouillable : démarche d’homologation en cours.

Effets positifs de silicates de potassium et de stimulateurs de défenses naturelles (SDN).

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Thrips : perte efficacité ORYTIS, et incompatible lutte biologique, de même que le DICARZOL.Attendus 2005 ? SPINOSAD puis MYCOTAL.

Pucerons : aucune perspective nouvelle. Protection biologique possible mais efficacité variable.

Acariens : rien de nouveau. Adulticides souvent toxiques pour faune auxiliaire.

Aleurodes : seul ADMIRAL un larvicide est homologué. Aucun adulticide disponible.

Gestion des effluents de cultures sur substratGIE Fruits et Légumes d'Aquitaine – ADIDA Corrèze – AIREF – CIREF Douville

La réglementationCompte tenu des faibles surfaces concernées par exploitation et de la charge en minéraux relativementfaible des effluents issus des cultures de fraises sur substrat, les réglementations actuelles ne s'appliquentpas à ces effluents.

Néanmoins des techniques sont étudiées pour éliminer le mieux possible ces effluents.

Techniques possibles

• Recyclage de la solution nutritive dans la culture de fraises sur substrat n'est possible que si l'eauutilisée est très peu chargée. Sinon il y a trop peu d'écart entre la solution d'apport et la solutiondrainée pour pouvoir ajuster correctement celle-ci.

• Stockage puis épandage sur prairies, cultures en sol ou taillis de saules.

• Epuration en bassins végétalisés : on injecte la solution drainée et une source carbonnée dans unbassin (200 m² pour 1 ha de fraises) planté de roseaux fauchés chaque année.

• Lagunage : la solution drainée circule dans 3 bassins successifs. Dans les deux premiers sedéveloppent naturellement des algues microscopiques qui absorbent les minéraux.

Conduite hors-sol de CifloretteCécile DELAMARRE, SCAAFEL

Ciflorette est testée avec succès en hors-sol, en production précoce chaufféé, comme Gariguette. Ellearrive en mars, environ 10 jours après Gariguette et peut remonter jusqu'en mai-juin.

Deux techniques possibles :

• plantation fin juillet de plants frigo ou début août de plants mottes. Petite production d'automneavant la production de printemps .• trayplants plantés en décembre. Plants plus chers mais abris occupés moins longtemps et production

plus régulière.

Ciroflette complète l'offre de Gariguette par son goût excellent, moins acide, régulier et sa meilleureconservation.

Physiologie et qualité du plantMarie-Noëlle DEMENE – CIREF 24

En hors-sol, la qualité physiologique du plant est primordiale sur la production de fruits, tant enprécocité et remontée qu'en rendement.

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Besoin en froid des variétés

Besoin en froid = quantité de froid nécessaire à la levée de la dormance = nombre d'heures à T < 7° C.Dormance = acquisition d'une résistance aux conditions hivernales, s'accompagne de modifications auniveau du plant. Modifications pour les hormones, mises en réserve (notamment amidon), arrêt de lacroissance végétative apparente et arrêt de la différenciation florale.Les besoins en froid sont une caractéristique variétale. Il est important de les connaître car excès oumanque provoque un développement anormal du fraisier au printemps.

Manque de froid : végétation faible, hétérogène, pétioles courts et folioles petites. Hampes florales trèscourtes et étamines de mauvaise qualité.

Excès de froid : végétation très développée, stolonnage précoce, moins de hampes.

Pour les tray plants, la durée du passage au frigo (2° C) doit correspondre aux besoins en froid de lavariété : 800 h = 33 jours de frigo, 1 000 h = 42 jours, 1 300 h = 54 jours.

Le CIREF détermine les besoins en froid des variétés.Sont actuellement testées Daisy, Darlisette, Divine, Matis et Cléry.

Pour connaître en temps réel la couverture des besoins en froid des fraisiers, le CTIFL a créé un siteInternet d'accès gratuit accessible par www.fruits-et-legumes.net rubrique Agrométéo.

Parmi les données disponibles, celles de la SELT, en Sologne, sont les plus proches de nos conditions.

EXTRAIT DU TABLEAU DE LA BROCHURE "LA CULTURE DU FRAISIER SUR SUBSTRAT"CTIFL 2004 P 26 MODIFIE

< 700 heures 700 – 900 h 900 – 1 200 h > 1 200 hCamarosa Gariguette Darselect Elsanta

Agathe Sweet Charlie Cigaline Cireine CortinaNaiad Civl35 Ciroflette Charlotte Valeta

Chandler Madeleine Civmad Cirafine CiloeVariétés californiennes en général Pajaro Florence

Daeline Senga SenganaSonata

Origine des trayplants et production

Le CIREF mène une étude complexe sur les conditions vécues par le trayplant pendant son élevage etles incidences éventuelles sur la production ultérieure de fraises (variété Gariguette).

Quelques résultats :

• les plants à plus gros diamètre (repiqués dès juillet et bien fertilisés) donnent une productionprécoce plus importante

• les heures de froid vécues avant le passage au frigo n'équivalent apparemment pas celles subies aufrigo (2° C)

• un excès de froid principalement acquis au frigo occasionne un développement trop végétatif et unemoindre production

• l'observation sous loupe binoculaire (x 40) des bourgeons floraux du plant pourrait indiquer unpotentiel de floraison.

Agriculture raisonnée

Le Comité de Bassin Grand Sud Ouest (BGSO) a élaboré une adaptation à la fraise du référentiel del'agriculture raisonnée.

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Mécanisation en hors-sol

Le CREMAN étudie les possibilités pour mécaniser ou améliorer certains chantiers de travail en hors-sol.Il existe de multiples initiatives chez les producteurs, qu'il serait intéressant de réunir et mettre à ladisposition de tous sur un site Internet.

Evolution du marché de la fraisePRODUCTION EUROPEENNE EN 2002

Tonnage 2002 Evolution/94Europe ~950 000 TEspagne 330 000 T + 17 %

Italie 150 000 T - 20 %Allemagne 105 000 T + 78 %

France 51 000 T - 40 %

Calendrier des achats en FranceLes achats sont concentrés entre mars et juin, et principalement sur avril et mai.

Importations

Les importations sont également concentrées entre mars et mai, principalement en provenanced'Espagne.En juillet-août la Belgique domine, suivie de l'Allemagne. En septembre-octobre, la Belgique dominetoujours les importations.

Position de la fraise française

Deux schémas issus de l'étude Ernst & Young 2004 situent la fraise française parmi ses concurrentes :Par ses coûts de production, l'Espagne occupe largement le créneau entrée de gamme. Elle touche aussiau cœur de gamme, notamment avec des variétés récentes moins mauvaises.L'Allemagne se situe au cœur de gamme, par une offre de qualité régulière. La Belgique occupe cecréneau en automne.La France lutte difficilement sur les prix, par contre elle occupe bien le haut de gamme avec ses deuxvariétés phares, Gariguette au printemps et Mara des Bois ensuite.En cette année 2004 catastrophique, les régions où les structures qui s'en sortent sont celles qui visent lehaut de gamme. L'entrée de gamme est de moins en moins accessible à cause des coûts de production(surtout les charges de main d'œuvre), alors que désormais 23 % des fraises sont vendues en hard-discount. Les variétés insipides telles que Diamante n'ont plus leur place. Le cœur de gamme exige unerégularité du produit que n'atteignent pas certains gros bassins de production.

Et élargir le calendrier à l'automne ?

Une idée a surgi pour sortir du marasme : vendre plus de fraises à l'automne.Le CTIFL a réalisé tout un travail pour étudier cette idée.Les ventes de fraises en automne sont très faibles et plus de 85 % des gens n'en achètent pas. A cettesaison, les marchés dominent les ventes, juste devant les GMS. Les circuits courts, et notamment lesproducteurs locaux, qui peuvent proposer Mara des Bois, ont là toute leur place. En GMS, c'est laBelgique qui domine, grâce à son offre sûre et connue.

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Les consommateurs sont perplexes face à la fraise d'automne : pour eux elle n'est pas naturelle,obligatoirement produite en serre chauffée et pas forcément bonne, alors que le prix est plutôt élevé.Mais le concept de fraise "remontante" les intéresse car naturel. Seulement la plupart ne connaissentpas… Les producteurs qui vendent directement leurs fraises ont tout intérêt à l'expliquer à leurs clients,et même à renforcer ce message par un panneau pour renseigner ceux qui ne demandent rien : Mara desBois, ou Charlotte, une fraise qui produit naturellement jusqu'aux gelées, protégées des intempéries parune serre-abri. Et bien sûr, la vendre en 250 g pour cibler les célibataires et la clientèle âgée, à plus fortpouvoir d'achat.

VISITE FRAISE HORS SOL SAVEOLLe 23 novembre 2004

Exploitation de Mr Legall à Plougastel Daoulas (29)

Mr Legall est un des premiers producteurs du groupe SAVEOL à avoir débuté la culture de fraise horssol. Nous le remercions pour son accueil

La fraise chez Savéol

Plougastel compte environ 30 producteurs de fraises. Il ne reste que quelques petits producteurs à faireencore de la culture de sol sur la commune qui comprend 25 ha de fraises au total (80 % des surfacessont hors sol). Savéol représente 50 % de la production bretonne de fraises, c’est à dire 1 200 tonnes surun total Bretagne de 2 400 T. Un technicien, Alain Le Corre s’occupe de cette culture à plein temps pourle groupe Savéol. La culture principale du groupe Savéol, reste bien évidemment la tomate, mais lafraise permet de continuer à valoriser des serres anciennes ne nécessitent pas la hauteur des serresnouvelles dédiées à la tomate.

Dispositif

Mr Legall est installé sur environ 1,5 ha de fraises en serreverre.La culture est faite en sacs BVB de 1 m composés de tourbe etécorces mélangées. Les sacs sont généralement utilisés deuxfois l’an (parfois sur une tomate en deuxième rotation). Danstous les cas Mr Legall utilise les sacs neufs sur la rotation degariguette d’hiver car c’est la plus rémunératrice et la plusrisquée. Les sacs sont disposés en gouttières préforméesdirectement dans la serre de marque Breitman..Les serres à fraises sont des anciennes serres de tomatesreconverties.

Irrigation

Les pains ont été remplis à l’eau fertilisante progressivement pendant 3 semaines. Le taux de drainagerecherché pendant la reprise est situé entre 0 et 10 %. On arrose un peu pendant la reprise puis on freineensuite avant de reprendre en phase de développement sur une base d’environ 20 % de drainage.Il procède comme classiquement sur fraises hors sol :En manque d’ensoleillement : Hausse de l’Ec et baisse des volumes d’irrigationEn fort ensoleillement : Baisse de l’Ec et hausse des volumes d’irrigation

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Plants

Les producteurs bretons se déplacent chaque année chez les pépiniéristespartenaires pour choisir leurs plants. Grâce à une observation attentive descœurs à la loupe binoculaire, ils sont capables de cerner le potentiel derécolte des lots de plants. (variable de 2,5 à 5 kg sur Gariguette !)Les plants retenus sont quasi exclusivement des trayplants (250 ml desubstrat) et des essais d’écoplant (125 ml de substrat) et sont actuellementen cours.La qualité des plants que nous avons vu en cours de plantation nous estapparue excellente.Les principaux fournisseurs sont Mazzoni en Italie (le plus gros), un peude WP en provenance de producteurs hollandais et Marionnet en France.

Créneaux de production exploités actuellement

♦ Cultures très précoces de Gariguette pour récolte à partirde la fin février. (Plantation fin novembre)

Objectif de rendement : 2 kg fin mars et 6 kg par m² en fin derécolte. Densité de 12 plants/m²Le chauffage permanent et l’éclairage (à partir du 15 janvier)sont utilisés et indispensables pour compenser le manque defroid qu’ont reçus ces plantations précoces.Les plants de petit potentiel sont chauffés plus fort.La conduite est affinée chaque semaine en fonction de laqualité de la plantation et du potentiel.

♦ Culture de fin saison tardive avec des variétés comme Cireine.Plantation vers le 15 août pour une récolte du 10 octobre au 15 décembre puis au printemps après unedescente de température à 10°C en janvier remontée à 15-16°C en quatre semaines.Densité de 10 plants/m²Intérêt de Cireine : Coloration satisfaisante en tardive et belle forme allongée. Au 23 novembre, le goûtrestait satisfaisant malgré la saison tardive.Désavantage : Petit potentiel de rendement : 2 kg à l’automne et 5 à 6 kg au printemps pour uneimmobilisation longue, une fraise moins renommée (moins chère) et une immobilisation de l’outil à unepériode ou l’on aurait pu planter une Gariguette.

Conduite

Engrais simples chez tous les producteurs. Equilibre proche du CTIFL mais technique hollandaise avecdes réajustements fréquents.Début de culture en phase extra calcique avec des Ec autour de 1Production en phase extra potassique avec des Ec autour de 1,6Adjonction de Co² récupéré des fumées nécessaire pour améliorer le calibre moyen (et donc lerendement)Les salariés sont formés pour détecter l’apparition d’insectes et maladies afin d’être le plus réactifpossible.Rien de particulier en matériel si ce n’est la conception en cours d’un chariot de traitement avec cuve enbout de ligne et capable de traiter une chapelle entière.

Données économiquesLa culture de gariguette revient environ à 7 euros du kilo dont 3 à 4 euros de chauffage.Cela laisse peu de place à une baisse des cours éventuelle… Prix de vente actuel autour de 8 euros.

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VOYAGE TECHNIQUE MAROC – Région d’AGADIRDu 11 au 18 Janvier 2005

Les 34 participants et vos deux conseillers ont pu découvrir les différents aspects du maraîchage auMaroc, dans la région d’Agadir.

Plusieurs exploitations ont bien voulu nous accueillir et nous présenter leurs activités :

International Nursery :Association du groupe Azura et deGrow group, cette exploitation estspécialisée dans la production deplants (tomate, melon, poireau,aubergine…). Elle est composée de10 ha d’abris et de 7 ha en cours demontage. Produisant actuellement80 % des tomates greffées duMaroc, elle s’est orientée depuis 2-3ans sur l’exportation de plants versla Suisse, l’Italie et la France. Autotal, 8 millions de plants greffés et30 millions de plants francs sontréalisés rien que pour la culture detomate en 2004.

L’ensoleillement permanent, des températures douces (20-25°C) en hiver et une main d’œuvre peuonéreuse (150 à 200 €/mois) sont les principales raisons de cette installation dans la région.

Maroc Fines Herbes :

Constituée de 240 ha dont 30 ha couvert, cette exploitation estspécialisée dans la production d’herbes aromatiques et dejeunes pousses. Les principaux clients sont Crudette, Floretteet Crudy.Afin d’acheminer la production dans les plus brefs délais, letransport est réalisé par des camions appartenant à la société ouparfois par avion.Un projet de culture de radis est actuellement à l’étude. Il estaxé sur du vrac ébouté à destination de l’industrie et sur de labotte. Cette culture pourrait être réalisée toute l’année.

Atelier de triage et conditionnement de ciboulette

Maïsadour Maroc :Contrairement aux autres exploitations que nous avons visitées, ladémarche de cette société est coopérative. Elle correspond àl’association d’une coopérative agricole des Landes et des producteursmarocains. La coopérative assure la fourniture du matériel, des intrantset du conseil. En contrepartie l’exploitant marocain s’assure desdébouchés commerciaux.

Atelier de repiquage Pépinière de poireau

Mr Faillières : Responsabledéveloppement du groupe Maïsadour

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Le but pour Maïsadour est de garantir une production de qualité toute l’année. Ceci permet de garantirune fidélité de sa clientèle. Les principales productions sont la carotte primeur (5 mois au Maroc et 7 enFrance), le maïs doux qui est destiné à 80 % au marché anglais. Un projet de culture d’asperge verte etblanche est également à l’étude.Nous en avons également profité pour visiter une serre de banane ainsi qu’un verger de clémentine.

Maraïssa Azura :Association initiale de Mr LEGALL du groupe SAVEOL et de Mr TAZI (Producteur de bananes et

investisseur marocain), le groupe Maraïssa est aujourd’hui composé de 21 fermes de 15 à 20 ha d’abrischacune.

Situées dans un rayon de 20 kms, au cœur de la Vallée de Souss Massa, elles bénéficient d’apports eneau procurés par le barrage situé en amont.

La production est orientée principalement sur la tomate, lacourgette, le concombre, le poivron et le haricot. Avec un effectifglobal de 3 000 personnes pour 370 ha dont 260 destinés à laproduction de tomate, Maraïssa produit entre 20 000 et 25 000 Tde tomate destinées à l’export et 25 000 T destinées au marchélocal.Afin de subir le moins possible les aléas logistiques, unecoopération a été mise en place avec le producteur de plantHollandais Grow Group (Co-fondateur d’International Nursery) etla société de production d’auxiliaires et de bourdons Biobest(fondateur de Biobest Maroc) pour créer Disma International

Afin de palier au désistement de Pronatura, Maraïssa a bien voulunous accueillir sur une de ces fermes, spécialisée en productionbiologique.Composée de 35 ha et créée en 2000, les cultures exploitées sontidentiques à celles pratiquées par l’ensemble du groupe.La production est initialementprévue pour l’export mais 25 à30 % « non conforme » estcommercialisée sur le marchélocal. La visite de Maraïssas’est terminée par la station deconditionnement de tomate.Chaque fruit est trié enfonction de son calibre, de samaturité et de sa qualité afind’être réparti et commercialisésous différentes catégories :Azura Extra, Azura Cat 1,Solenzia ou le marché local.

Parallèlement à ces visites techniques, il a également été organisé lavisite de souk d’Agadir et d’Inezgane. Ici chacun a pu observer lestechniques de commercialisation, de présentation et de négociation…

Serre de production de tomate cerise

Une partie du centre de triage et deconditionnement

Les différentes marques dugroupe AZURA

Un producteur sur le souk

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MUTUELLE INFORMATIONS SPV / CTIFLLe 11 et 12 janvier 2005

Les rencontres techniques phytosanitaires SPV/CTIFL légumes et fraises qui ont eu lieu le 11 et12 janvier 2005 ont permis de faire un tour d’horizon de l’actualité réglementaire, des avancées

techniques et des nouvelles autorisations de mise sur le marché.Voici les principales informations découlant de ces deux journées.

Actualité réglementaire :

Plans de contrôle et plan de surveillance résidus DGAL SDQPV :Présentation du plan de surveillance DGAL 2005 :Haricot vert 3ème annéeLégumes sous serres 1ère année : impacte des modes d’applications concombre, salades et tomates.Bilan plan de contrôle 2004 :Les contrôles ont en général été effectués sur la base d’une analyse de risques régionaux.Ont été recherchés :

- Certaines substances actives retirés du marché- Certains produits non homologués sur la culture visée- Les dépassements de LMR

Produits interdits : 180 échantillons en 2004Contrôle LMR : 250 échantillons (dithiocarbamates sur laitues d’hivers, multirésidus fraises etmultirésidus endives essentiellement).POUR INFO : LES AGENTS DES DRAF/SRPV DISPOSENT DE POUVOIRS POUR PROCEDER AUCONTROLE DES RESIDUS DANS LES PRODUCTIONS VEGETALES. LES PRELEVEMENTS SONTREALISES AU CHAMP EN CULTURE OU A LA RECOLTE.

Harmonisation des LMR européennes :Un délai de 6 mois après inscription est autorisé pour déterminé la LMR. Les LMR vont être harmoniséesdébut 2005 dans l’UE. L’entrée en vigueur de cette harmonisation interviendra début 2006 avec laparution des LMR européennes.

Nouveaux catalogues des usages :Création de la base de donnée PHY2X : cet outil va intégrer un référentiel LMR, un module mélange, unmodule effet secondaire un inventaire des produits retirés du marché. Cette base de donnée seradirectement consultable à partir de e-phy. A terme est envisagé une décentralisation des saisies avecparticipation des différents acteurs de la filière. Ces évolutions auront pour conséquence l’arrêt d’ecophyt.Arrivées des nouveaux catalogues des usages en 2005 :

- Un catalogue cultures légumières- Un catalogue portes graines- Un catalogue plantes médicinales

L’organisation sera faite par groupe de culture. Les usages secondaires seront indiqués, de nouveauxusages seront répertoriés (cultures non répertoriées, nouveaux parasites, nouveaux modes d’application).Ces nouvelles données seront disponibles un mois après la parution des catalogues sur le site « fruits etlégumes ».

Les mélanges :La procédure de recevabilité a été décrite. La présence d’un produit classé T+ ou CMR2 entraîne le refusdu mélange. La présence d’un produit classé T ou deux produits classés R40, R43, R61, R62, R63,entraîne la mise à l’étude sans autorisation provisoire (sauf particularité de la laitue).

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Alternatives à la disparition du bromure de méthyle :Depuis le 1er Janvier 2005 le bromure de méthyl est interdit d’utilisation dans les pays ayant ratifié leProtocole de Montréal dont fait partie la France. L’usage de cette substance reste autorisé dans le cas detraitement de quarantaine ou de situations critiques (problème sanitaire pouvant entraîner la perte del’exploitation). Des quotas ont été mis en place pour ces usages par l’union européenne par pays et parculture.Plusieurs alternatives sont étudiées aujourd’hui : DMDS, diméthyl disulfure sans pour autant donnerentière satisfaction.

Bactériose des cultures légumières :

Surveillance réglementaire d’une bactérie de quarantaine :Ralstonia solanacearum responsable du flétrissement bactérien sur plusieurs plantes tropicales, a vu sesdégâts étendus aux solanacées des zones tempérées avec l’apparition d’une nouvelle race. La pomme deterre est plus particulièrement touchée, un plan de surveillance des importations a été mis en place et desétudes des niches de conservation du pathogène sont mises en place.

La bactériose du melon :Pseudomonas syringae responsable de la bactériose du melon a entraîné de fortes épidémies allant jusqu’àla destruction totale de la culture dans les grands bassins de production ces dernières années. Le caractèreexplosif de cette maladie (les symptômes apparaissent sur l’ensemble de la parcelle) en fond une maladiedifficile à maîtriser. Aujourd’hui seuls les produits à base de sulfate de cuivre sont autorisés pour cetusage. Leur efficacité est restreinte (diminution de 30 % des symptômes sur feuilles). Pour être efficace,cette lutte doit être couplée à une lutte prophylactique :

- Eviter les irrigations nocturnes- Eviter l’arrosage par canon- Eviter les excès d’azote- Favoriser le fractionnement de la fertilisation azotée- Eliminer les adventices qui peuvent constituer un réservoir de bactéries- Eviter les implantations en sols froids- Favoriser les rotations supérieures à deux ans

La recherche de variétés résistantes et la mise en place d’un logiciel de simulation des risques sont encours. Aujourd’hui, l’efficacité de la lutte phytosanitaire peut être renforcée grâce à une évaluation desrisques d’après les critères suivants.Le risque de bactériose à 5 jours est considéré comme important si :

- La température moyenne mini sur 4 jours est inférieure à 12-13°C- La durée de la pluie sur 4 jours excède 7 à 9 heures- La hauteur de la pluie cumulée sur 4 jours dépasse 1 mm.

La maladie café au lait de l’ailCette maladie causée par pseudomonas salomonii se caractérise sur le feuillage par une lésion ovaleblanche qui en évoluant entraîne un jaunissement puis un dessèchement d’une ou plusieurs feuilles. Cettemaladie peut provoquer la mort de la plante ou se limiter à la coloration des tuniques, les plantes ainsitouchées sont déclassées. La dissémination de cette bactérie se fait par le plan, par l’eau et par les résidusde culture. Elles se maintiennent également sur les céréales et oléagineux.La décontamination des plants par thermothérapie ou l’utilisation de certains ails de printemps présentantdes résistances, sont les solutions les plus efficaces.

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Recherche de résistances à la bactériose foliaire chez la laitueLa recherche de résistances variétales a été initiée depuis quelques années. Les types variétaux présentantdes résistances partielles sont très éloignés des cultivars d’aujourd’hui. Donc le programme de sélectioncomplexe pourrait être relativement long.

Maladies transmises par les semences :

Contrôle et certification des semences et plantsTout organisme commercialisant des plants à destination des professionnels doit être agréé par leministère de l’agriculture et référencé par la SRPV. Les nouvelles directives européennes incitent lesprofessionnels à entamer une démarche qualité (HACCP).Aujourd’hui les contrôles se font à trois niveaux :

- SRPV pour l’état sanitaire- Le SOC pour les contrôles qualités (qualité CE)- DGCCRF pour la qualité à la vente et l’étiquetage.

Traitement de semences de choux-fleurs Des attaques de pré-emergence sur plantules de choux-fleurs ont été observées dans les pépinièresd’arrachis en Bretagne ces dernières années causées par pythium. Le traitement fongicide à based’Iprodione habituellement utilisé sur les semences s’est révélé inefficace contre les pythium. L’apport deThirame, homologué sur chou-fleur, permet de protéger efficacement les plantules contre ce risque. Sasélectivité est relativement bonne. Avec un tel traitement quelques retards de levées peuvent êtreobservés, surtout en conditions de sols secs, par contre aucun déficit de peuplement n’a été observé.

Le virus de la mosaïque du pépinoCe virus organisme de quarantaine sur semences de tomates a été repéré cette saison dans plusieursstructures en Bretagne. Une fois présent dans la serre (en générale contamination des lots de semences) levirus se transmet très simplement par simple contact (par contamination des mains, vêtements, outils, oudirectement de plante à plante) et peut provoquer des défauts de coloration sur les fruits entraînant despertes économiques de l’ordre de 5 %. Des mesures de prophylaxie sont donc fortement conseillées, afind’éviter l’introduction ou la dissémination du virus dans les exploitations.

- Contrôler l’accès des cultures- Une tenue de travail spécifique par serre- Pédiluve obligatoire- Port de gants et désinfection régulière des mains

Protection intégrée

Alternative dans la lutte contre les aleurodes sur cultures sous serreDes essais testant l’efficacité du savon potassique (Bioshower – Biobest) à 10 l/ha. Les résultats montrentune efficacité de l’ordre 60 % sur les populations d’adultes. Ce produit complètement biodégradable n’estactuellement pas homologué pour cet usage. En vu d’une homologation, d’autres essais vont être mis enplace pour combiner cette lutte avec des molécules existantes. L‘action du savon potassique ramollissantla cuticule de l’insecte devrait renforcer l’action des molécules actuellement homologuées.

Nésidiocoris tenuis ravageur de la tomate sous serreTrès proche de nésidiocoris caliginosus utilisé en lutte biologique contre les aleurodes, cette punaise parle biais de ses piqûres d'alimentation provoque des chancres sur tige et l'avortement des boutons floraux.Sa destruction par la lutte chimique ne peut être réalisée sans la destruction de la punaise auxiliaire plussensible aux traitements. La maîtrise de la population de ce ravageur semble être obtenue en combinantdes lâchés précoces de nésidiocoris caliginosus et un ébourgeonnage retardé (axillaires de 15 cm).

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Micromus angulatus : un auxiliaire prometteur

Cet insecte de la famille des névroptères est largement étudié aujourd'hui pour ses nombreuses qualités enlutte biologique.

- C'est un prédateur actif à l'état larvaire et adulte de pucerons- C'est un spécialiste de la basse végétation- Il est adapté aux températures basses- Il se déplace très peu en volant- Il se reproduit très bien en captivité

Des compléments d'étude sont cependant nécessaires avant de voir cet insecte disponible sur le marché dela lutte biologique. Sa capacité à se développer à basses températures pourrait permettre d'intervenir tôt ensaison en complément de macrolophus.

Filets anti-insectes contre la mouche du chou sur une culture de navetLa mise en place de filets anti-insectes de l'implantation jusqu'à la récolte sur cette culture permet uneamélioration très significative de l'état sanitaire des racines à la récolte sans perte de rendement. La luttechimique classique quand à elle ne permet pas d’obtenir des résultats comparables. Toutefois, le coût desfilets, leur mise en place et leur retrait constitue une augmentation des charges à l'hectare. Le confinementpartiel créé par le filet pourrait également provoquer le développement de nouveaux problèmesparasitaires. Cette technique efficace est donc à réserver à des zones et pour des périodes particulièrementà risque.

Bio désinfection des sols au moyen d'écarts de tri d'oignon et de déchetsd'épluchages de poireauUn complexe moléculaire contenu dans l'oignon et le poireau nommé DMDS présente des propriétésfongicides importantes. Plusieurs essais ont démontré une très bonne efficacité de ces déchets en solsinfectés notamment sur pytium. En revanche les quantités à épandre sont pour l'heure trop importantespour que la technique soit utilisée (de l'ordre de 240 tonnes hectare). L'utilisation de variétés plusconcentrées en DMDS pourrait rendre ce moyen de désinfection tout à fait intéressant dans les années àvenir.

Projet de mise en place d'un serveur de modèle par le CTIFLLe CTIFL a pour objectif de créer ce serveur afin de mettre à disposition les modèles existants au plusgrand nombre. Ce projet a deux objectifs.Faire évoluer les modèles grâce au biais de l'ensemble du réseau d'expérimentation national. L'utilisationdémultipliée des modèles existant par les organismes de conseil. Un code pourrait être attribué pourchaque structure et ce service pourrait être payant pour les organismes n'ayant qu'une utilisationconsultative.

Nouvelles autorisations de mise sur le marché 2004

MESUROL 50 – Bayer CropScience (méthiocarbe) est désormais autorisé en traitement des partiesaériennes pour lutter contre thrips tabaci sur poireau ciboule et ciboulette. La dose homologuée est de1,5 kg/ha sur poireau, DAR 21 jours, le nombre d'applications maximum est de 3. Dès l'apparition despremiers vols cette molécule peut être employée pour bénéficier de son efficacité sur toutes les formesmobiles et limite ainsi l'installation du thrips dans la culture. A titre préventif, une alternance avecDICARZOL 200 peut être réalisée 8 à 15 jours plus tard si la pression parasitaire est faible et 5 jours plustard si elle est forte.

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HORIZON EW - Bayer CropScience (tébuconazol) est désormais autorisé sur septoriose du céleribranche et mycosphearella du chou-fleur à la dose de 1 l/ha, DAR 21 jours. Une application dèsl'apparition des premières tâches il peut être renouvelé à la cadence de 14 jours avec un nombred'applications maximum de 3.

METHYLEUPARENE UD – Bayer CropScience contient 50 % de Tolyfluanide (famille dessulfamides). Cette molécule utilisée en lutte préventive depuis longtemps dans de nombreux pays agit parcontact en inhibant la germination des spores. Il est désormais autorisé en France pour les usages suivants

Culture Parasite Dose autorisée NMA DAR TMRMildiou 2.5 kg/haMelon

Cladosporiose 2.5 kg/ha14 jours 0.3 ppm

Mildiou 2.0 kg/haTomateBotrytis 2.5 kg/ha

7 jours 1.0 ppm

Fraise Botrytis 2.5 kg/ha

3 applications

7 jours 2.0 ppm

TELDOR – Bayer CropScience contient 50% de Fenhexamid sous forme de granulés dispersibles (seulemolécule de la famille des Hydroxyanilides). Cette molécule est autorisée sur fraisier et tomate contre lapourriture grise.

Culture Parasite Dose autorisée NMA DAR TMRTomate Botrytis 1.5 kg/ha 2 3 jours 1.0 ppmFraise Botrytis 1.5 kg/ha 2 3 jours 5.0 ppm

Molécule intéressante pour la protection anti-botrytis pendant la période de floraison des fraisiers. Sonmeilleur positionnement se situe en début et pleine floraison où il s’exprime le mieux.

ORTIVA – Syngenta (Azoxystrobine) déjà homologué sur de nombreuses cultures et pour différentsusages a reçu en 2004, 19 nouvelles homologations sur 12 cultures différentes.

Culture Parasite Dose autorisée DAR LMR nb applications maxiArtichaut Mildiou des composées 1 l/ha 7 1 2

Anthracnose 0.8 l/ha 3 1 3CornichonCladosporiose 0.8 l/ha 3 1 3Anthracnose 0.8 l/ha 3 1 3Courgette

Cladosporiose 0.8 l/ha 3 1 3Chou-fleur Alternaria 1 l/ha 14 0.5 2

Chou Bruxelles Alternaria 1 l/ha 14 0.3 2Chou pommé Alternaria 1 l/ha 14 0.3 2

Laitue Mildiou des composées 1 l/ha 14 3 2Anthracnose 0.8 l/ha 3 0.5 3

Cladosporiose 0.8 l/ha 3 0.5 3Melon

Mycosphaerella 0.8 l/ha 3 0.5 3Septoriose 1 l/ha 14 3 2Persil

Alternariose 1 l/ha 14 3 2Pois de conserve Mildiou 0.8 l/ha 14 0.2 1

Rouille 1 l/ha 14 3 2Fines herbes –ciboulette Mildiou 1 l/ha 14 3 2

Cercosporium 1 l/ha 50 0.05 2Fines herbes -fenouil Phomopsis 1 l/ha 50 0.05 2

Comme pour les usages déjà homologués, les interventions sont à réaliser en préventif strict. Pour limiterles phénomènes de résistances il est recommander de ne pas dépasser 1/3 des interventions avec ceproduit et de le combiner avec des produits à modes d’actions différents au sein du programme de lutte.

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SWITCH – Syngenta (Cyprodinil et Fludioxonil) déjà homologué contre botrytis sur fraise à reçu en2004 une autorisation contre anthracnose à la même dose (1 kg/ha). Ce produit est recommandé enpréventif à un nombre maximum de 2 applications par saison. Les essais mis en place en 2004 ont montréune efficacité supérieure aux produits existant contre ce pathogène.

Homologations à venir :

FOLIO GOLD – Syngenta (métalaxyl – M). Ce produit déjà autorisé sur le mildiou du melon devraitvoir son autorisation étendue à la cladosporiose du melon pour la même dose (2 l/ha). Lesexpérimentations menées en 2004 ont montré une efficacité comparable aux produits existants.

PLENUM – Syngenta (pymétrozine). Ce produit déjà homologué sur de nombreuses cultures légumièrescontre les aleurodes et pucerons devrait voir son autorisation étendue sur artichaut contre le puceron à ladose de 0.4 kg/ha.

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DENSITE DE SEMIS HARICOTA RAMES

Expérimentateur : Mr PINGRENON Serge, Crève Cœur.Nos remerciements à Mr PINGRENON et son équipe pour le travail accompli sur l’essai.

Techniciens : Christophe VALLEE et Stéphane ROLLAND

AGENDA

Date de semis :

Date de notation: Tout le long de la récoltepour le rendement.

Date de notation 2 : Dernière observation le23 juillet

But de l’essai : Déterminer l’incidence des densités de semis surle rendement et la qualité de la récolte.

Dispositif expérimental :

Densité de plantation :

Ecartement entre rangs : 1.4 mEcartement sur le rang : 50, 25, 17, 12.5, 10 et 8.3 cm

1 variété semée à 6 densités différentes sur le rang

COMMENTAIRES GENERAUX :

Pas de problème particulier rencontré sur cet essai.

Notation estimative du potentiel de rendement restant et de densité de végétation :

2 : Végétation peu dense. Rendement potentiel restant faible ( + ).4 : Végétation moyenne. Potentiel de rendement restant moyen. ( ++ )6 : Végétation assez faible. Rendement potentiel assez élevé. ( ++(+) )8 : Excessif en végétation. Rendement potentiel élevé. (++(+) )10 : Végétation moyennement dense. Rendement potentiel moyen. ( ++)12 :Végétation forte. Affaissement de la culture sur elle-même. Potentiel de rendement futur très élevé. (+++)

CONCLUSION :

2 possibilités sont envisageables en conclusion de cet essai :

2 plants au mètre linéaire :Cette modalité aboutit à un rendement qui n’est pas le plus élevé mais elle présente d’autres intérêts :

- Facilité de récolte.- Durée de culture courte donc meilleur état sanitaire. Impose des semis réguliers.- Bon potentiel et meilleure résistance de la culture, même en année à faible ensoleillement.

8 plants au mètre linéaire :Cette modalité donne le meilleur rendement au m². Toutefois, cette densité de semis à d’autres incidences :

- Durée de culture assez longue, problème sanitaire plus important.- Végétation assez dense, donc moins bonne facilité de récolte.- Demande un besoin en lumière important et constant durant toute la culture.

Le choix entre ces deux densités dépend essentiellement de la volonté de chacun. Dans tous les cas, un semis deharicot doit respecter deux règles :

Ecartement entre rang : 1.4 m minimum.Densité sur le rang : Pas plus de 8 graines au mètre linéaire.

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Densité 02-juin 07-juin 10-juin 14-juin 17-juin 21-juin 23-juin 26-juin2 150 300 1250 2050 4520 5050 1500 91204 70 650 2320 2550 6400 5970 3050 57006 715 1550 4780 8350 6500 5150 6400 74108 600 965 4740 6620 8220 8550 3550 9500

10 1000 1700 3320 8700 5500 2950 2620 450012 1950 2600 6280 8950 5300 5700 2140 5230

Densité 29-juin 01-juil 05-juil 06-juil 09-juil 12-juil 16-juil2 1600 7700 11600 4400 5150 6900 57504 2500 8300 7150 4300 4250 7600 43506 4320 5950 5100 4090 3200 5150 35508 8500 5200 5300 5220 4150 4700 3900

10 2330 5500 2700 1190 2200 1150 012 1220 4400 1700 1100 2000 730 750

Densité Rdts totaux en Kg Rdt Kg / m²

2 67.0 4.04 65.2 3.96 72.2 4.38 79.7 4.7

10 45.4 2.712 50.1 3.0

Courbes des rendements cumulés en Kg /m²

0,000,501,001,502,002,503,003,504,004,505,00

02-ju

in

09-ju

in

16-ju

in

23-ju

in

30-ju

in07

-juil

14-ju

il

Kg

/ m²

2 4 6 8 10 12

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20

CHOU BROCOLI D’AUTOMNETechniciens : Christophe VALLEE et Stéphane ROLLAND

Réalisation du plant : Serres de Maubuisson (St Ouen l’Aumône) ;95

Expérimentateur : GAEC Yvelines Fraîcheur, (Bouafle) ; 95

AGENDA

Date de semis : 25 mai 2004

Date de plantation : 8 juillet 2004

But de l’essai : Sélectionner de nouvelles variétés sur les critères deprésentation, volume, résistance parasites et adaptabilité à la saison

Dispositif expérimental :

Densité de plantation : 24 000 pieds/ha

8 variétés, 1 répétition.

COMMENTAIRES GENERAUX :

Pas d’accident cultural.Notation de conservation en condition frigo.

VARIETES RETENUES :

Couleur bleue :

Olympia (Sakata) :Très belle présentation, grain très fin. Très dense. Bonne tenue en conservation. +++

Iron (Seminis) :Belle présentation, bombé, vert bleu violacé, grain assez gros. Attention à la conservation. ++(+)

Decathlon (Sakata) :Pomme assez plate, grain assez fin, belle couleur bleue. Densité assez bonne avec une conservation moyenne. ++(+)

Chevalier (Seminis) :Bon rapport couleur / présentation. Belle pomme très dense. Conservation médiocre. ++(+)

Couleur verte :

3040 (Voltz) :Très belle présentation homogène. Tenue en conservation moyenne. Grosse pomme dense. +++

Monopoly (SG) :Très belle présentation. Bonne conservation. Très dense. ++(+)

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Variété Decathlon Monterey Monaco 3040 Olympia Chevalier Iron MonopolyMaison Sakata SG SG Voltz Sakata Seminis Seminis SG

Précocité 1Précoce

2Précoce

3Demi précoce

4Demi précoce

5Demi précoce

6Demi tardif

7Demi tardif

8Demi tardif

Couleur Bleuté Vert bleuviolaçant engrossissant

Vert moyen àclair

Vert moyen à clair Bleue Bleue àtendanceviolaçant

Bleue Vert moyen clair

Forme Assez platavec dôme sur

le dessus

Assez plat Très ronde maisdéformée

Très rond, trèsrégulier

Ronde,Régulière

Bien ronde Assez ronde Bien ronde

Grain Assez fin Moyen fin Grain fin,hétérogène

Grain moyen, trèshomogène

Très fin Grain assez finrégulier

Gros grain Très fin

Prés

enta

tion

pom

me

Densitépomme

Assez serrécompact

Bien serré,s'assouplit engrossissant

Dense Très dense Très dense Très dense Dense Très dense

Epaisseur tige Sectionmoyenne

Sectionmoyenne

Section fortemais pas creuse

Grosse section etcreusement

Sectionmoyenne

Sectionmoyenne

Sectionmoyenne

Grosse section

Feuillage Bleu, érigé Bleu, pas tropvigoureux. Bien

A. vigoureux,feuilles hautesdépassant la

pomme

Peu vigoureux Vigoureux,pomme assez

dégagée

Bleu assezvigoureux

Assezvigoureux

Vert bleu trèsérigé, dépasse de

la pomme

Conservationfrigo R + 3 J

Tenue faible àmédiocre.Très peu

d'éclosion debourgeon

Tenue moyenneà médiocre. Qq

éclosions debourgeons

Tenue moyenneà faible. Pasd'éclosions dbourgeons.

Bonne tenue.Couleur jaunâtre.

Eclosion debourgeonsfréquente.

Bonne tenue.Pas d'éclosion.

Tenuemédiocre. Pas

d'éclosion.

Tenuecorrecte maisforte éclosion.

Très bonne tenue.Pas d'éclosion.

Conservationfrigo R + 5 J

Pomme assezlâche. Peud'éclosion

Pomme lache.Peu d'éclosion

Pomme lache.Peu d'éclosion

Pomme dense.Quelqueséclosions.

Pomme assezdense. Peud'éclosion.

Pomme lâche.Pas d'éclosion

Pomme assezdense. Qq.Eclosions.

Pomme assezdense. Peud'éclosion

Cycle moyen 85 jours 87 jours 92 jours 92 jours 93 jours 93 jours 99 jours 100 jours

Appréciationgénérale

Belleprésentation,un peu plat,belle couleur

bleue++(+)

Belle couleurmais forme un

peu plate++

Présentationcorrecte mais neressort pas du

lot. Couleur tropverte+(+)

La plus bellepomme mais verte.Très grosse tige qui

creuse. Bonnetenue au champ ++

Très belleprésentation,

belle couleur ettrès beau grain

+++

Référenceproducteur.

Belle couleuret bonne

présentation.++(+)

Grain assezgrossier, bienbombé, vertbleu violacé

++(+)

Feuillage trèsdressé gênant unpeu la coupe, trèsbelle forme mais

trop clair+(+)

Page 22: N°11 Février 2005 - Chambres d'Agriculture d'Ile-de-France

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Essai Choux brocolis 2004 Conseillers maraîchers : S. ROLLAND / C. VALLEE

Chevalier (Sem) Decathlon (Sak) Olympia (Sak) Monaco (Sem)

3040 (Vol) Iron (Sem) Monterrey (Sg)Monopoly (Sg)

Page 23: N°11 Février 2005 - Chambres d'Agriculture d'Ile-de-France

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COURGETTE DE PLEIN CHAMP

Techniciens : Christophe VALLEE et Stéphane ROLLAND, Charles SOUILLOT

Expérimentateur : Mr BOURVEN Jean Pierre, Ham Cergy ; 95

AGENDA

Date de semis : 03/08/04

1ère récolte : 15/09/04

Date de notation 1 : Présentation 20/09/04

Date de notation 2 : Oïdium 01/10/04

Date de notation 3 :Présentation et tolérance Oïdium 27/10/04

But de l’essai : Sélectionner de nouvelles variétés sur les critères deprésentation, volumes, résistance parasites et adaptabilité à la saison

Dispositif expérimental :

Densité de plantation : 1 plante/m²

16 variétés, 10 plantes par variétés, 1 répétition.

COMMENTAIRES GENERAUX :Cet essai a été réalisé sur une parcelle certifiée en agriculture biologique sans aucun apport d’engraisminéral ou traitement phytosanitaire.Ce créneau difficile a permis de déterminer les niveaux de résistance oïdium de manière très claire. Lesvariétés retenues sont celles qui ont présenté le meilleur compromis résistance au froid, présentation,tolérance oïdium.

VARIETES RETENUES :

Courgettes longues :

CV 1325 : fruit vert foncé très brillant, belle présentation, très homogène, bon comportement vis à vis del’oïdium. Variété productive sur ce créneau mais un peu fragile. +++.

Cigal : vert foncé brillant, très belle forme, une des moins sensible à l’oïdium. +++.

CV 2307 : vert foncé brillant, très vigoureux mais assez sensible à l’oïdium ++ (+).

Datcha : vert moyen brillant, très vigoureuse. Tendance à la décoloration (plages jaunes) ++(+).

L94 : vert moyen brillant, bonne vigueur mais épiderme un peu fragile ++(+).

Courgette ronde diversification :

Floridor : fruit rond jaune foncé brillant, pédoncule vert. Vigoureuse productive ++

Page 24: N°11 Février 2005 - Chambres d'Agriculture d'Ile-de-France

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Variété Maison Tolérance Couleur fruitForme

de fruit Port de planteFacilité de

récolteHomogénéité Oïdium

01/10 &27/10

RendementcumuléNb/pied

Observations

R43F1"Satelitte"

GautiersVert moyenfonce assez

mat

Bien ronde Faible maisassez dense Correcte Bonne +(+) ++(+) 9,50

Faible vigueur. Beaufruit bien rond, assez

clair, moucheté, sensibleau froid. +(+)

L94 GautiersPartielOïdiumZYMV

Vert moyenbrillant

hétérogène

Droite etrégulière.

Bien.

Bonne vigueur.Dressée Correcte

Bonne envigueur.Couleur

moyenne

++ ++(+) 9,80Belle présentation, qq

facettes, épidermefragile. ++(+)

GEODE GautiersVert clairbrillant

Ronde.bien

T Vigoureux.Aérée Correcte Bonne +(+) +++ 6,30

Présentation médiocre,trop clair, point blanc. +

TOSCA Clause OïdiumVert moyen

soutenu brillantLongue.Légère-ment enmassue

Vigueurmoyenne.

ErigéeFragile

Hétéro-gène enculture

+ ++ 8,30Belle présentation, bien

en couleur. Pas tropfragile. Rendement

moyen ++

MIKONOS SGVert moyen

assez brillantLégère-ment enmassue

Faible vigueur Correcte Moyenne (+) ++(+) 9,50Faible vigueur. Fruit peuattractif, très sensible au

froid +

FLORIDOR GautiersJaune brillant Ronde

ovaleTrès vigoureux

Bonne Bonne +(+) ++ 6,50Belle présentation pourla diversification. Jaune

bien brillant avecpédoncule vert. ++

RADIANT SeminisVert moyenfoncé bien

brillant

Longue àtendancemassue

Vigueurmoyenne.

ErigéeCorrecte Bonne ++(+) +++ 4,70

Bien en présentationmais vigueur moyenneet épiderme fragile. ++

MIRZA ClauseOïdiumZYMVWMV

Vert moyenbrillant

Droite. Qqfacettes

Vigueur correcte Assezbonne Bonne (+) +++ 9,29

Belle présentation, unpeu fragile. Revoir

vigueur.++

CV2307 VilmorinOïdiumZYMV

Vert foncébrillant . TB

TB enforme

T vigoureux.Fragile Bonne ++ +++ 6,67

TB en présentation.Assez fragile. +++

Page 25: N°11 Février 2005 - Chambres d'Agriculture d'Ile-de-France

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Variété Maison Tolérance Couleur fruit Forme defruit

Port de planteFacilité de

récolte Homogénéité Oïdium01/10 I27/10

RendementcumuléNb/pied

Observations

CV2306 VilmorinOïdiumZYMV

Vert moyenbrillant

TB enforme

Vigueur correcteBonne Bonne ++(+) ++(+) 6,22

Couleur un peu claire.TB en forme de fruit.++

L12 Gautiers OïdiumVert moyen

soutenu brillantBien enforme.Un peumassue

quant tropgros.

Bonne vigueur Correcte Bonne ++(+) ++ 9,33Bien en présentation.Très bien en couleur

rendement moyen. ++

CIGAL SeminisVert foncébrillant . TB

TB enforme

T vigoureux.Aérée

Assezfragile Bonne ++ +(+) 4,38

TB en présentation etcouleur. Bon potentiel.

Assez fragile. +++

MASSILIA Clause OïdiumVert moyen

foncé brillantLégère

tendancemassue.

Bien tout demême

Vigoureux,érigée Fragile

Très bonne+(+) +(+) 6,00

Facette bien marquée.TB en couleur mais

tendance décoloration.++

ACX45A SakataVert foncé T

brillant.Tendance àdécolorer

Longue etfine. TB en

forme

Vigoureuxétalée Correcte Bonne ++(+) ++ 7,56

Facette bien marquée.TB en couleur mais

tendance décolorationplage jaune rendement

moyen. +(+)

CV1325 SGZYMVWMVCMV

Vert moyenfoncé très

brillant

Longue etassez

ronde. Bien

Bonne vigueurFragile

Très bonne+(+) ++ 7,40

Très bonnehomogénéité. TB en

présentation. +++

DATCHA ClauseZYMVWMV

Vert moyensoutenu très

brillant

Longue etassezronde.Correct

Vigoureuxérigée Correcte Très bonne +(+) ++ 5,89

Tendance àdécoloration. Vert unpeu clair. Correcte.

++(+)

Page 26: N°11 Février 2005 - Chambres d'Agriculture d'Ile-de-France

26

Mirza Radiant ToscaFloridor Géode

Datcha L 12 L 94 Massilia Mikonos

ACX45A Cigal CV 1325 CV 2306 CV 2307

Page 27: N°11 Février 2005 - Chambres d'Agriculture d'Ile-de-France

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RESULTATS DES ESSAISDU CERCLE DE C.N.O.P.