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1 Journal d’information aux Robertsauviens et amis du Läuch ! N° 21 en date du 1 er juin 2015

Feuille n°21

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Page 1: Feuille n°21

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Journal d’information aux Robertsauviens

et amis du Läuch !

N° 21 en date du 1

er juin 2015

Page 2: Feuille n°21

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Dans ce numéro, vous trouverez : Page 2 : Edito La cigogne masquée.

Page 3 :La future école européenne . J. Chuberre

Page 4 : La Robertsau au quotidien ……. J. Chuberre

Page 13. Demain à la Robertsau

Page 14: La Robertsau européenne . K. Schumann

Page 19: La Feuille et l’histoire du quartier J. Chuberre

Page 20. Les fantômes de la Petite Orangerie S. de Matuysieulx

Page 21 : Une association du quartier J. Chuberre

Page 22 : Un Robertsauvien d’aujourd’hui, Frédérice Dröge, M.L. Beaujean et

Jacques Gross

Page 25 : La Robertsau sportive………………………………………………M.L. Beaujean

La cigogne masquée.

La cigogne et les prétendants

Dame cigogne, un beau matin sur un arbre perché, tenait en son bec

un poireau, symbole de son pouvoir. Un merle moqueur, une dinde dodue, un coq belliqueux, un paon

vaniteux, une pie voleuse, même un cormoran venu dont ne sait d’où,

toutes et tous étaient présents autour de la Cigogne, chacun sur son arbre, prêts à s’emparer

de son poireau encore tenu fermement dans son bec.

Chacune et chacun fit valoir ses avantages devant l’assemblée des passereaux et des

gallinacées.

Lorsque vint le tour de la cigogne : « clap-clap-clap », le poireau tomba et tous plongèrent

pour l’attraper

Coups de becs, entremêlement d’ailes, plumes qui volent, le poireau continuait sa chute,

lorsqu’un éclair blanc jaillit, contourna le nuage belliqueux, et rattrapa au vol le poireau. La

cigogne glissa gracieusement dans les airs pour retourner se poser sur sa branche, regardant

d’un air moqueur ses rivaux, tombés au sol, et la fixant, surpris et vaincus.

Le comité de rédaction de la Feuille du Lauch. : Jean Jacques Bernardini, Marie Laure

Beaujean, Jean Chuberre, Claude Dotter, Jacques Gross, Jacques Grosclaude, Sylvie de

Mathuisieulx, Alain Rémy, Marie Antoinette Riester, Klaus Schumann, Bernard Weyl

En plein travail

Contact : [email protected]

.

Page 3: Feuille n°21

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POUR MIEUX COMPRENDRE : La future école européenne

La future école européenne de Strasbourg, construite à deux pas du Parlement et de la

Cour européenne des droits de l’Homme, coûtera 34,1 millions d’euros aux collectivités

alsaciennes, sans compter les aménagements routiers et le terrain. Elle doit recevoir 50%

d’enfants dont les parents sont employés des institutions et 50% de jeunes Strasbourgeois

soigneusement

sélectionnés.

Le premier

ministre Lionel

Jospin, estimait

nécessaire de

proposer un

cursus scolaire

européen aux

enfants des

fonctionnaires de

l’Union européenne, aux employés des institutions satellites du Conseil de l’Europe

et des grandes entreprises présentes à Strasbourg.

En 2007, la sénatrice Fabienne Keller dit : « Ne pas avoir d’école européenne à

Strasbourg était un reproche qu’on nous faisait souvent. C’était un élément

déterminant dans le choix de certains fonctionnaires de s’installer à Strasbourg ou

non. A l’époque, une cinquantaine d’enfants faisaient la navette au quotidien entre

Strasbourg et Karlsruhe, qui a une école européenne. Il nous fallait proposer une

diversité de cursus pour les personnes très mobiles, dont les enfants doivent pouvoir

continuer leur scolarité au gré des mutations de leurs parents. »

Une école « agréée » par l’UE, mais financée par la France

Existaient 14 écoles européennes dans 14 villes européennes, dites de « type 1 »

créées dans les années 1950, entièrement financées par l’Union européenne, avec des

frais d’inscriptions annuels élevés, payés par les fonctionnaires. Dans les années 2000

on décida de créer un type 2, ou écoles « agréées » par l’UE. Pour les élèves, cela ne

fait aucune différence en terme d’enseignement ou d’organisation décalqué du

système à l'allemande ou à l'anglo-saxonne, plus souple que le système français, avec

une administration et un financement assurés par les moyens publics du pays hôte.

Par conséquent, l’école européenne de Strasbourg, accueillera en priorité les enfants

des fonctionnaires européens (15%) et des institutions européennes (40%). Elle sera

financée par l’État français (administration et professeurs, mise à disposition du

terrain de la future école d’une valeur de 5 millions d’euros) et par la Ville de

Strasbourg (pour l’équivalent de la maternelle et du primaire, soit 17 M€), le conseil

général (l’équivalent des 4 années de collège, 9,7 M€) et la Région Alsace (3 années de

lycée, soit 7,3 M€).

3 M€ sont prévus pour les aménagements routiers

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En plus de ces 34,1 millions d’euros, auxquels s’ajoute la valeur du terrain (5M€)

« offert » par l’État au titre de sa contribution au projet, la ville de Strasbourg devra

aménager les abords du site, soit, pour des raisons d’accessibilité et de trafic

automobile, 3 M€ pour assurer la desserte voiture-vélo du nouvel équipement

scolaire. Ils seront à la charge du contribuable strasbourgeois.

Nicole Dreyer affirme que « 60% des enfants qui y seront accueillis habitent la

Robertsau ».

L’école pourra accueillir jusqu’à 1 200 enfants et adolescents.

L’école européenne de Strasbourg se composera de trois ensembles, maternelle, primaire et

secondaire, avec des interpénétrations entre les niveaux.

Ouverte à quels enfants ?

En dehors des enfants des

fonctionnaires européens (15%) et des

institutions européennes (40%), les

autres élèves seront admis sur des

critères assez flous et leur admission

sera soumise à des critères assez flous

et validée par une commission

d’admission composée de membres du

rectorat, de l’école et de l’association

des parents d’élèves. Ce seront des

enfants de couples binationaux, de

chercheurs à l’université, de cadres

d’entreprises multinationales. Pour les

places restantes, elles seront prévues

pour des enfants dont les familles

souhaiteraient une scolarité

européenne !!

L’école de Strasbourg sera la seule

gratuite pour tous ses élèves.

Il y aura trois sections linguistiques,

francophone (là où les demandes sont

les plus nombreuses), germanophone

(moins demandée, du fait de la

proximité de l’Allemagne) et

anglophone. L’inscription dans une

section correspond à une langue

maîtrisée par l’enfant.

Le choix d’admettre l’enfant se fera sur

la profession des parents, pas sur son

niveau scolaire ».

Jean CHUBERRE

Page 5: Feuille n°21

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LA ROBERTSAU AU QUOTIDIEN

Le 02 mars 2015,don à la ville de 112 documents par Robert GROSSMANN Lors d’une cérémonie dans les salons de l'Hotel de

ville, Robert Grossmann a fait don à la ville de

Strasbourg de lettres adressées à Mélanie de Pourtalès,

afin qu'elles enrichissent le patrimoine de la ville. Alors

qu'elles devaient être dispersées dans le cadre d'une

vente aux enchères à l'Hotel Drouot en 1983. Informé

de ce scandale, il saute dans un avion et arrive à temps

pour en acheter la plus grande part, soit 13 lots sur 20.

Ecrites par des familiers provenant des quatre coins de

l'Europe, elles apportent un éclairage concret et vivant

du caractère de la

comtesse Mélanie, cette

Robertsauvienne, cette Alsacienne, cette

Française... mais aussi cette européenne.

Ce fut un bel instant culturel, animé par le

verbe complice et malicieux des deux

orateurs de la soirée, Roland Ries et

Robert Grossmann et agrémenté par le

talent d'un pianiste de qualité qui interpréta

des œuvres de Litz et de Rachmaninov. Il y

eut un moment de grâce lors de la lecture

de quelques-unes des lettres.

Le 14 mars 2015, les paroissiens catholiques de la Robertsau ont rejoint en

marchant leurs coreligionnaires des paroisses du doyenné centre de Strasbourg à la Cathédrale

pour une commémoration commune.

Page 6: Feuille n°21

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Le 20 mars 2015, érudition, poésie, humour et curiosités musicales ont

composé le cocktail du Café Culturel proposé

par l’Escale dont le

thème était "drôleries

et scènes insolites

sculptées sur notre

Cathédrale. Suzanne

Braun, Christiane

Roederer, Etienne

Bardon et Jacques

Gross ont enrichi le

capital culturel

de la

quarantaine de

passionnés de

culture

présents lors de

cette rencontre culturelle.

Suzanne Braun livra les secrets de certains

curieuxBas-reliefs, photographiés par Jacques

Gross. Chritiane Roederer lut des poèmes de

J.C. Gunset et de P. Matzent et Etienne Bardon

fit découvrir des œuvres de Berlioz et de Clément Janequin.

Le 22 mars,deux évènements au CINE de Bussierre,

à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, un concert de

harpe avec Henri Gillig, du conservatoire de Strasbourg, qui a

interprété : Féerie Prélude et Danse pièce écrite par Marcel

Tournier (1879-1951). Harpiste et compositeur français, les

Sonates K.208 et K.239 de Domenico Scarlatti (1685-1757,

compositeur baroque et

claveciniste italien),

l’étude numéro 7 de

Wilhelm Posse (1852-

1925, harpiste et

compositeur allemand)

et Bamyan de Philippe

Hersant (Compositeur

français né à Rome en

1948).

Du 22 mars au 12 avril, exposition “L'univers de l'eau",

photographies de Evelyne Landau, Michel Jourdain,

Dominique Kubler, Alexey Leksakov, Nicolas Pernot, qui

ont transporté les nombreux visiteurs dans un monde de beauté et de mystère.

(photos de Marie Laure Beaujean).

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Départ de Sandra Scariot, directrice de l’Escale. Le 27 mars 2015, lors de

l’Assemblée Générale Ordinaire de l’Escale, Sandra Scariot a fait ses adieux au Centre Social

et Culturel.

Arrivée le 06/03/2006 à l'Escale, elle a pris ses

fonctions de directrice du CSC le 01 décembre de

la même année. Soutenue par le président Jean

Chuberre, elle a su moderniser le fonctionnement

de l'Escale en mettant en place une démarche

qualité au sein de la structure. L'Escale possède

aujourd’hui le label « Gouvernance et Gestion

Responsable des Associations et Fondations ».

L'Escale est devenue ainsi une véritable

entreprise sociale et culturelle, en même temps

qu’un lieu d'accueil convivial pour les habitants

de la totalité de la Robertsau, et même des

quartiers voisins.

Mais cela n'aurait pas été possible, si elle n'avait

pas su créer autour d'elle une équipe solidaire,

unie et efficace, ce qui est la première marque

d'un chef.

Après huit années et trois mois de direction, elle

ouvre un nouveau chapitre à son existence pour

aller prendre la direction de l'EPIDE[1]

(Etablissement Public d'Insertion de la Défense),

corganisme qui a comme mission de favoriser

l'insertion sociale et professionnelle des jeunes

éloignés de l'emploi.

Le comité de rédaction de la Feuille du Lauch lui

souhait

e bonne

chance

dans

son nouveau défi.

Il souhaite la bienvenue au nouveau directeur,

monsieur Hakim KORAICH, (37 ans), marié et papa de deux petites filles, qui n’est pas un inconnu

à l'Escale. En effet, alors qu'il était responsable

régional de l'UCPA-Nord-Est, il a été « chargé de

projet » au bénéfice du groupement d'employeurs

PERENNE, auquel appartenait le CSC. Puis, il a

effectué directement au bénéfice de l'Escale une

mission ponctuelle de réorganisation interne dont il

s'est brillamment acquitté.

Il connait donc déjà bien la structure et ses personnels. Nul doute qu'avec Hakim Koraich le

Centre Social et Culturel l'Escale continuera à assurer avec brio sa mission d'animation

sociale et culturelle de notre quartier de la Robertsau.

(Photos de Willy Schmidt).

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Réunion annuelle du comité du Souvenir Français de la Robertsau le 24

mars 2015 au 119 de la rue Boecklin. En introduction à la réunion, Daniel Elbaz a présenté

son magnifique film « mémoire d’école » réalisé

avec des élèves du collège de la Robertsau.

Simple section d’une association nationale

regroupant plus de 200 000 membres le comité

de la Robertsau doit informer ses membres de ses

actions lors d’une réunion annuelle et non d’une

assemblée générale. Le Conseiller

Départemental Yves Le Tallec a honoré le

comité de sa présence. Notre député André

Schneider et notre maire adjointe Nicole

Dreyer s’étaient excusés. Le président,

Jean Chuberre, a présenté les actions

accomplies, en cours et à venir aux

membres présents, et le délégué

départemental, Albert Lefèvre a conclu la

réunion. Tous se sont retrouvés autour d’un pot de l’amitié qui a permis aux présents

d’apprécier le saumon pêché au Canada par l’un de ses membres, François Mosser.

Le 23 avril 2015, dernier concert de la

saison pour Volutes Pour son dernier concert de la saison, Etienne

Bardon avec son orchestre Volutes a fait les

choses en grand avec les "petits chanteurs de

Strasbourg, maîtrise de l'Opéra du Rhin" pour

faire « un appel et un hommage à la paix ». Au

programme, Kurt Weill

(très dur) « Requiem pour

Berlin », Albert Roussel

« Sinfonietta pour cordes »,

Jehan Alain, « Messe

modale », André Caplet

« Septuor pour cordes

vocales et instrumentales », Maurice Ravel « trois beaux oiseaux du paradis »,

et Claude Debussy « Noêl des enfants qui n’ont plus de maisons », devant une

salle comble et enthousiaste.

Page 9: Feuille n°21

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Les samedi 25 et dimanche 26 avril 2015. les "brodeuses sisters" de l’Albatros

et de l'Escale ont exposé leurs œuvres au "Château d'Angleterre". De magnifiques travaux

attestant de la délicatesse, de la précision et de la maitrise des artistes.

Les 25 et 26 avril, le comité local du Souvenir

Français représentait la Robertsau aux cérémonies

commémorant la déportation. Le 25 à la Synagogue de la paix,

par Jean Chuberre et Claude Dotter, et le 26, place de la

République, par Jean Chuberre et Jacqueline Mosser..

Le 8 mai 2015, l’A.C.U.F. (association des

combattants de l’Union Française) invita les Robertsauviens à se souvenir de la fin de

cette meurtrière deuxième guerre mondiale.Au cimetière Nord, monsieur Dröge, président de

la section locale de l’ACUF et le comité du Souvenir Français de la Robertsau déposèrent des

fleurs au « Carré du Struthoff » en souvenir des martyrs

du camp de concentration. Jean Jacques Bernardini

(Souvenir Français)

rappela leurs

souffrances.Une

deuxième cérémonie

se tint devant le

monument aux morts

du quartier. Claude

Dotter rappela l’accident de cet avion anglais qui s’écrasa

dans notre forêt au retour d’une mission de

bombardement et le nombre des pilotes anglais disparus

au cours de ces missions sur l’Allemagne.

Page 10: Feuille n°21

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Ce circuit pour petits vélos BMX réalisé par des jeunes sur la rive Est du

Muhlwasser à la Robertsau, entre le bout de la rue

Maechling et la rivière, et qui est complété

régulièrement, témoigne de l'ingéniosité et de la

créativité des jeunes

amateurs de ce sport, et

peut nous rappeler les jeux

aventureux et parfois

dangereux de notre

jeunesse. La pratique de ce

sport est même

sympathique à une époque

où tant de jeunes sont rivés

à leurs petits écrans. Il n'en

demeure pas moins que

réalisé de bric et de broc il

est très dangereux.

Il a souvent été dit et écrit

que les besoins des jeunes

n'étaient jamais pris en compte dans les réalisations immobilières (le meilleur et dernier

exemple en est le nouveau quartier Ste Anne, qui a vu la destruction sans compensation d'un

petit terrain de football très apprécié des jeunes du voisinage) : évidemment, cela coûte aux

entreprises et cela ne rapporte rien à la ville !

Il serait bien d'offrir aux jeunes amateurs de ce sport un véritable circuit répondant à toutes les

normes de sécurité, avant qu'un accident grave ne s'y produise.

Le 21 avril et 19 mai 2015, petits déjeuners des partenaires à la Cité de l’Ill au premier étage de la Tour Schwab. Cette réunion mensuelle permet aux personnes et aux

associations impliquées dans la vie du quartier de se rencontrer dans une ambiance informelle.

La fréquentation varie. Il fut une époque où ce rendez-vous ne pouvait être organisé que dans

la grande salle de Tour Schwab tellement les participants étaient nombreux. Aujourd’hui

l’effectif est plus modeste, même s’il a connu une pointe avec la campagne électorale. Mais il

est toujours un moment sympathique pendant lequel les participants peuvent échanger sans

tension et apprendre à mieux se connaitre.

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Les 16-17 et 23-24 mai, une seule robertsauvienne participait aux journées

“Ateliers ouverts” chez Isabelle Reff , avec son invité, Michel Mehl. Ils ont fait découvrir

leurs univers respectifs : la sculpture et les anagraphodromes pour l’une et la photographie

pour l’autre ... Deux rencontres très poétiques ...

Le jeudi 21 mai , rencontre avec Jorge Orta au CEAAC Jorge Orta est né en 1953 en Argentine. Artiste durant la dictature, sa recherche se concentre

sur les modes d’expression et de représentation alternatifs résultant d’un contexte social et

politique extrême. Pionnier de l’art vidéo, du Mail Art, et des performances publiques à

grande échelle. Depuis 1991, Lucy et Jorge Orta forment un couple convaincu du rôle

essentiel de l’artiste dans la société. « Réfléchir au maintien et à la perpétuation de la vie, la

nôtre individuelle mais aussi celle de toute vie que nous sommes sommés de protéger si nous

voulons survivre à nous-même. Nous rappeler que c'est nous qui appartenons au monde et

non l'inverse. L'art n'est pas une fin en soi, mais une nouvelle façon de voir les choses

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Des balcons de couleur égaient

la place commerçante de la Cité de

l’Ill

Les engins destructeurs à l’œuvre

Qui découvrira ce que représentent ces deux photos ?

Bientôt les fraises en libre cueillette près de la ferme BUSSIERRE

Page 13: Feuille n°21

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DEMAIN A LA ROBERTSAU DATES ACTIVITES LIEUX

25 mai 2015 18h30 : messe (SL). Rallye-pèlerinage des jeunes du

diocèse dans le cadre du millénaire de la cathédrale

Du 30 mai au 6 juin, fête de l’Escale :

30 mai, 18h, vernissage de l’exposition

20 h, théâtre, « le père Noël est une ordure »

31 mai, 16h, spectacle de danses

20h, théâtre, « le père Noël est une ordure »

2 juin, 19h, théâtre des enfants

3 juin, 17h, jeux en famille

4 juin, 11h30, pique-nique sportif

6 juin, 15h, journée sportive

Escale

«

«

«

«

«

Jardins de l’Escale

Stade de la Thur

30 et 31 mai Festival des abeilles et de la biodiversité CINE de BUSSIERRE

3 juin au 5

juillet 2015

Exposition de peintures de Patrick Bastardoz

Vernissage

CINE de BUSSIERRE

12 juin 2015

4 juin Inauguration de la mosquée Rue de l’Ill

6 juin 2015 9h 30. A la découverte du grand Hamster

6 juin 14h Atelier de compostage CINE de BUSSIERRE

7 juin 2015 Fête d’été au Foyer Mélanie

10h, culte

12h, repas, café & buffet

Petite Orangerie

10 juin 2015 Soigner votre jardin CINE de BUSSIERRE

11 juin 2015 Sortie nature CINE de BUSSIERRE

13 juin 2015 17 h, Concert de POTOK, poésie improvisée

(KartierNord)

Kaysersguet, lieu

d’Europe

13 juin 2015 A la découverte du site des canotiers et des usagers de la

rivière. (CINE de BUSSIERRE). 14h30, parking

ASCPA.

Ile Weiler

13 et 14 juin

2015 Exposition de Théo Sauer (KartierNord) Kaysersguet – Lieu

d'Europe

14 juin 2015 14 h, culte du jubilé de 40 ans de ministère du Pasteur

Weiss

Eglise protestante

16 juin 2015 Le jardin en bocal CINE de BUSSIERRE

20 et 21 juin

2015

Spécial 50 ans d’Alsace Nature.. La CUS à vélo

24 juin 2015 Découvrir le lombricompostage CINE de BUSSIERRE

27 juin 2015 Cuisinons les fleurs. De 9h30 à 14h CINE de BUSSIERRE

28 juin 2015 Les plantes comestibles de la forêt rhénane CINE de BUSSIERRE

21/06/2015 Fête de la musique

09/09/2015 17 h, Un moment convivial pour découvrir ou

redécouvrir l’Escale

40, rue de la Doller

19/09/2015 Grande fête d’automne de la Robertsau par un collectif

d’associations du quartier .

EScalr

14/10/2015 17h30. Suzanne Braun présente le jardin, les fleurs, les

fruits dans l’iconographie chrétienne.

Foyer Mélanie

18/11/2015 17h30. Suzanne Braun présente « Jérusalem dans la

Bible »

Foyer Mélanie

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LA ROBERTSAU EUROPEENNE

L’Europe unie par la mémoire La nécessité de poursuivre notre destin européen a été rappelé par la

journée de la déportation et la cérémonie de commémoration

symbolique et émouvante au camp du Struthof le 26 mai dernier. Ce

haut-lieu de l’idéologie nazie est devenu pour cette journée de la

commémoration et du recueillement le symbole de la mémoire européenne réunissant : le

Président de la République Française, le Président allemand du Parlement européen, le

Président polonais du Conseil européen et la Présidente lettonne du Conseil des Ministre de

l’Union européenne ainsi que le Secrétaire général norvégien du Conseil de l’Europe

représentant l’Europe de Reykjavik à Vladivostok. Parmi les 52 000 déportés, dont 22 000

perdirent la vie, il y avait 30 nationalités, 60% étaient des détenus politiques, les autres étaient

juifs, tsiganes, témoins de Jehova, homosexuels. Leur calvaire doit rappeler que l’Europe s’est

construite pour assurer qu’il n’y aura plus jamais de telles abominations. Par son témoignage

émouvant Robert Salomon, 90 ans, résistant et survivant, a supplié les politiques et la jeunesse

d’opposer aux terreurs, pleurs et douleurs du passé une Europe unie par ses valeurs et la paix.

L’Europe unie par son drapeau Cette année le mois de l’Europe a mis à l’honneur le 60

ème

anniversaire du drapeau européen. Une initiative d’autant

plus louable qu’à l’occasion de l’adoption, en 2009, du

Traité de Lisbonne sur l’avenir de l’Union européenne

certains pays se sont opposés à y inclure toute référence aux

symboles (le drapeau et l’hymne). Dans leur pratique

quotidienne, la majorité des Etats membres passent

heureusement outre et adoptent ce drapeau commun avec sa

couronne de douze étoiles d’or sur fond bleu azur.

Rappelons qu’il s’agit d’un pur produit strasbourgeois. Un

projet, élaboré par le strasbourgeois Arsène Heitz et le service de la communication du

Conseil de l’Europe, a été soumis à l’Assemblée parlementaire et au Comité des Ministres. Il

a été adopté en décembre 1955 avec la recommandation que ce drapeau soit également le

symbole d’autres institutions européennes. Le cercle de douze étoiles symbolise l’union, la

solidarité et l’harmonie entre les peuples d’Europe. En 1956 le Conseil de l’Europe offrait un

vitrail comportant douze étoiles sur fond bleu qui domine le chœur de la cathédrale de

Strasbourg et c’est en mai 2015 que le drapeau flottait pour la première fois au sommet de sa

flèche.

Dès 1985 un sommet de l’Union européenne décide que ce drapeau devienne également

l’emblème des institutions communautaires. Il est donc devenu le symbole par excellence

d’une identité commune à 820 millions européens. Le drapeau d’honneur du Conseil de

l’Europe fait la fierté de milliers de communes à travers l’ensemble du continent

récompensées pour leurs activités dans la promotion de l’idéal européen (jumelage,

manifestations européennes, échanges culturelles et sportives, etc.).

En mai 1990, Vaclav Havel, ancien dissident politique, devenu Président de Tchécoslovaquie,

évoquait devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe les années de prison et de

rêves d’une Europe qui serait une communauté de nations amies et d’Etats respectueux de

l’homme et de ses droits. A ce moment les douze étoiles étaient pour lui le symbole d’un tel

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avenir meilleur. Et il terminait son discours : « Pour moi, ces douze étoiles signifient que l’on

pourrait vivre mieux sur terre si l’on osait, de temps en temps, lever les yeux vers les étoiles ».

Le mois de l’Europe Comme chaque année le mois de mai est consacré en Alsace à l’Europe. Le 70

ème anniversaire

de la fin de la deuxième guerre mondiale et le 60ème

anniversaire du drapeau européen ont été

particulièrement indiqués de rappeler les raisons d’être et fondements de la construction

européenne. Strasbourg s’y est associée avec une cinquantaine de manifestations (plus de

200 pour l’ensemble de l’Alsace) consacrées à la découverte des institutions européennes.

L’histoire et l’avenir y trouvent leur place, allant du Congrès de Vienne comme première

pierre de l’Europe moderne jusqu’au projet d’un futur Directoire de l’euro. Le bouquet

d’activités culturelles, ludiques et festives couvre également l’actualité de l’année européenne

du développement, la diversité culturelle, l’amitié franco-allemande ainsi que la mobilité des

jeunes. (plus d’informations sur : http://stras.me/fete-europe)

Le signal de départ a été donné par la journée « Porte ouverte » du

Parlement européen, le 2 mai, qui connait un succès populaire tous

les ans. Le nombre de visiteurs se situe régulièrement entre 18 et

20 000 personnes, dont 80% sont Français et Allemands. Sur

l’ensemble de l’année 2014 140 000 visiteurs ont pu voir le Parlement

de l’intérieur. Chacun des 750 eurodéputés dispose d’une enveloppe

financière pour subventionner le déplacement de 110 visiteurs par an.

C’est ainsi que le Vice-Président du Parlement, Rainer Wieland, originaire du Bade-

Wurtemberg, a pu expliquer son travail « in situ » à quelques 60 000 visiteurs en 18 ans de

mandat. Il était également présent avec 6 autres eurodéputés lors de la journée porte ouverte

le 2 mai 2015.

Expositions, conférences, projections et manifestations festives et ludiques se succèdent

pendant tout le mois de l’Europe au Lieu d’Europe qui fête son 1er anniversaire. Pendant

cette première année 20 000 personnes ont visité le Lieu d’Europe avec le Centre

d’Information sur les Institutions Européennes (CIIE) comme principal occupant. La première

phase de la restructuration du Kaysersguet a été considérée et annoncée comme la première

étape de la création à Strasbourg d’un lieu d’accueil « grand public » dédié à l’information sur

l’histoire de l’unification européenne et à la sensibilisation aux activités actuelles et futures

des institutions au service d’une Europe des citoyens . Le 1er

anniversaire a été l’occasion

d’aborder la deuxième étape du Lieu d’Europe. Elle consistera, grâce au budget (600 000

euros) accordé dans le cadre du contrat triennal 2015-2017, à aménager le parc, à s’occuper

des statues et de la serre. Pour la « véritable seconde étape » il faudra attendre des prochains

contrats triennaux. La restructuration de la villa avait également prévu un espace de

convivialité (café, bar) qui fait toujours défaut. Un appel à candidatures sera prochainement

lancé pour confier cet espace à un professionnel.

Soutenir et défendre le statut européen de Strasbourg, tel est l’objectif du contrat triennal

« Strasbourg capitale européenne » (initié en 1980 par le Président Giscard d’Estaing). Le

contrat 2015-2017 a subi la règle du « faire plus avec moins ». L’allocation pour cette période

devait être de 244 millions d’euros, elle sera de 146 millions d’euros. Le Président de la

République, qui assistait à la signature du contrat, a, certes, réaffirmé le statut européen de

Strasbourg, toutefois il s’agit là d’un engagement plutôt thérapeutique quand il se limite à

souligner le nouveau statut particulier d’Eurométropole et de chef-lieu de la grande région

ALCA. Pour sa part, le Maire de la Ville a fait appel au Président de la République et à son

gouvernement pour que des grandes rencontres internationales et européennes se déroulent à

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Strasbourg et que le Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes fasse un bon usage de

quelques bureaux à Strasbourg au nouveau PMC.

La bataille du siège ( suite ) Le succès populaire de la journée « porte ouverte » du Parlement européen a été précédée

d’un succès, certes, théorique, mais d’autant plus spectaculaire des eurodéputés qui militent

pour un « siège unique » du Parlement à Bruxelles. Avec 597 contre 84 voix le Parlement

s’est exprimé à ce sujet pour la première fois dans sa nouvelle composition après les élections

de 2014. En novembre 2013, pendant la législature précédente, le vote avait connu le score de

484 contre 141 voix. Même si, selon le Traité d’Amsterdam de 1997, le Parlement européen a

son siège à Strasbourg, le travail de sape des députés anti-strasbourgeois poursuit son chemin.

Les arguments juridiques ne retiendront pas indéfiniment le Parlement à Strasbourg, cela

semble être indéniable. Et même si les défenseurs du siège du Parlement à Strasbourg se

mobilisent à nouveau, il y a urgence de poser la question d’un plan B et de rechercher avec

des alliés européens une alternative éventuelle.

Strasbourg à la croisée des Rois Les Assemblées européennes ont eu, pendant leurs sessions de

printemps, des visites royales sur fond d’actualité politique. Dans le

cadre de la présidence belge au Comité des Ministres du Conseil de

l’Europe, le Roi Philippe de Belgique s’est adressé à l’Assemblée parlementaire. Rappelant

les événements tragiques en Méditerranée il a plaidé pour la construction et le

maintien d’une société décente. Il faut renouer avec une vision de l’homme

dans son intégralité, à savoir un individu autonome, libre de toute ingérence

extérieure, mais en même temps, un homme ouvert aux autres et au monde, se

construisant dans le respect et la tolérance.

Unité et respect furent les mots clef du discours du Roi Abdallah II de

Jordanie devant le Parlement européen. En se référant aux « attaques

odieuses » dont l’Europe a été la cible et à la lutte contre la terreur de Daech dans la région du

Proche- et Moyen-Orient il s’est félicité de l’amitié et de la coopération active de longue date

entre l’Europe et son pays qui se poursuivra dans la lutte commune contre les extrémistes. Il

n’a pas manqué de saluer Strasbourg, « symbole de la réconciliation européenne », où il

venait pour la quatrième fois en 16 ans de règne.

Parlement européen : priorité aux Droits de l’Homme La session de fin avril a été particulièrement marquée par des prises de position fortes à

l’égard du respect et la défense des Droits de l’Homme. En réaction aux

tragédies en Méditerranée le Parlement a adopté une Résolution (par 449

voix contre 130 et 93 abstentions) appelant à une opération de sauvetage

humanitaire européenne permanente et robuste à laquelle tous les Etats

membres contribueraient financièrement, avec des équipements et des

atouts. L’Union européenne devrait cofinancer une telle opération.

Une récente déclaration du Premier Ministre hongrois, Viktor Orban, sur la réouverture du

débat sur la peine de mort en Hongrie (abolie en 1990 puisque condition indispensable

pour l’adhésion du pays au Conseil de l’Europe) a suscité des vives réactions parmi les

eurodéputés qui ont interpellé la Commission européenne à ce sujet. Le Président du

Parlement s’est adressé directement au Premier Ministre hongrois. Ce dernier s’est adressé le

19 mai au Parlement européen en insistant sur la peine de mort qui est « un instrument pour

Page 17: Feuille n°21

17

sauver des innocents qui ne veulent pas être les victimes de tueurs ». Sur quoi le Président de

son groupe politique (PPE) a répliqué qu’ »il y a des choses qui ne font pas débat : l’abolition

de la peine de mort est une grande victoire de notre continent ».

A l’occasion du centenaire du génocide arménien le Parlement a adopté une Résolution

invitant la Turquie et l’Arménie à normaliser leurs relations et à prendre exemple sur la

réconciliation des nations européennes en ratifiant et en mettant en œuvre, sans conditions

préalables des relations diplomatiques, en ouvrant la frontière et en améliorant de manière

active leurs relations, notamment en ce qui concerne la coopération transfrontalière et

l’intégration économique.

Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe Lors de sa

session de

printemps

l’Assemblée a

débattu sur

l’utilisation de

drones de

combat et le

respect des Droits de l’Homme et du

droit international. Elle a fait appel aux

Etats membres pour respecter

scrupuleusement les limites imposées aux

exécutions ciblées par le droit international

lors des frappes effectuées à l’aide de

drones. Elle a prié le Secrétaire Général

d’ouvrir une procédure au titre de l’article

52 de la Convention européenne des Droits

de l’Homme pour demander aux Etats

membres d’expliquer de quelle manière ils

veillent au respect des dispositions de la

convention relatives au droit à la vie,

s’agissant de leurs propres programmes

d’utilisation de drones comme armes et de

leur coopération avec les programmes

américains dans ce domaine. En 2005

l’Assemblée avait déjà demandé au

Secrétaire Général de faire une démarche

similaire auprès des Etats membres suite

aux allégations sur l’existence de centres

secrets de détention de la CIA américaine

dans des Etats membres du Conseil de

l’Europe.

L’Assemblée va créer une nouvelle sous-

commission chargée des conflits entre

Etats membres du Conseil de l’Europe.

Il s’agit du problème des « conflits gelés »,

à savoir des situations où il a été mis un

terme aux affrontements armés, mais pour

lesquelles aucun traité de paix n’a été signé

à la satisfaction de tous les belligérants. Il

s’agit en particulier : du nord de Chypre

(impliquant Chypre et la Turquie), de la

Transnistrie (impliquant la Moldavie et la

Russie), le Haut Karabakh (impliquant

l’Arménie et l’Azerbaïdjan), l’Ossétie du

Sud et l’Abkhazie (impliquant la Géorgie

et la Russie), la Crimée ainsi que, dans

l’attente de développements ultérieurs,

l’est de l’Ukraine (impliquant la Russie et

l’Ukraine). Il ne s’agira pas d’un

mécanisme de règlement des conflits, mais

d’un dispositif dont le but sera de faire

usage de la diplomatie parlementaire

pour soutenir les mécanismes de règlement existants.

2014 : une mauvaise année pour les Droits de l’Homme en Europe

Dans son rapport d’activités annuel le Commissaire aux Droits de

l’Homme du Conseil de l’Europe constate que l’année passée des

milliers de personnes qui n’auraient pas dû mourir ont perdu la vie,

principalement en mer Méditerranée et en Ukraine de l’est. Elles

n’auraient pas dû mourir dans une Europe qui se targue d’être un

espace où règnent la prééminence du droit et la démocratie, sur un continent qui prétend avoir

tiré les leçons de son histoire sanglante et violente. Le rapport déplore également la grave

Page 18: Feuille n°21

18

détérioration des Droits de l’Homme en Azerbaïdjan ainsi que l’augmentation de la pression

dans des nombreux Etats membres contre les ONG et les médias qui jouent un rôle important

pour dénoncer la corruption, les abus de pouvoir et les violations des Droits de l’Homme.

Dans son rapport annuel le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe dénonce également

l’absence d’indépendance de la justice et les menaces pesant sur la liberté des médias, comme

les deux principaux défis à la sécurité démocratique. Il constate que les dysfonctionnements

de la démocratie en Europe sont plus importants, plus profonds et géographiquement plus

étendus qu’on le croyait jusque-là.

Suite à sa visite effectuée du 22 au 26 septembre 2014, le Commissaire aux Droits de

l’Homme constate dans son rapport que les discriminations persistantes mettent en danger les

Droits de l’Homme en France. Malgré des avancés législatives et des mesures visant à lutter

contre l’intolérance et le racisme, les discours et actes haineux et discriminatoires non

seulement persistent mais sont en hausse. Il est urgent de mieux les contrer d’une manière

soutenue et systématique. (les rapports sont publiés sur le site internet du Commissaire)

Le bilan 2014 de l’exécution des arrêts de la Cour européenne des Droits de l’Homme,

par contre, est encourageant. Il confirme la diminution continue du nombre total d’affaires

pendantes ainsi qu’un record historique du nombre d’affaires closes par le Comité des

Ministres du Conseil de l’Europe suite à l’adoption des mesures d’exécution nécessaires par

les autorités nationales dans les Etats membres.

Un des instruments les plus efficaces de la protection des Droits de l’Homme, le Comité

indépendant contre la torture du Conseil de l’Europe (CPT) fête ses 25 ans d’existence.

En accomplissant sa mission de prévention des mauvais traitements et de la torture, le CPT a

réalisé pendant ces 25 années : près de 370 visites dans 47 Etats européens ; ses délégations

ont visité plus de 2 500 postes de police et 1 100 établissements pénitentiaires, ainsi que

quelques 350 centres de détention d’immigrés et 400 établissements psychiatriques et centres

de protection sociale.

Une Convention du Conseil de l’Europe contre le trafic d’organes a été ouverte à la

signature. Il s’agit du premier traité international s’attaquant à ce crime et il a vocation à

devenir une norme mondiale.

25eme anniversaire du Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe En le qualifiant d’outil unique pour

promouvoir les valeurs de l’Organisation

au-delà de l’Europe, la Présidente de

l’Assemblée parlementaire a rendu

hommage au rôle et au potentiel d’action

du Centre Nord-Sud du Conseil de

l’Europe, mise en place en 1990. Ayant

siège à Lisbonne il a été créé pour

promouvoir le dialogue entre le Nord et le

Sud, encourager la solidarité et faire

prendre conscience de l’interdépendance

mondiale. Aujourd’hui le Centre doit

relever de nouveaux défis : partenaire actif

à la mise en œuvre de la politique du

Conseil de l’Europe à l’égard des régions

voisines et du programme conjoint Conseil

de l’Europe – Union européenne sur le

renforcement de la gouvernance

démocratique dans le sud de la

Méditerranée, le Centre Nord-Sud et ses

réseaux pourraient être davantage utilisés

par d’autres organes et acteurs du Conseil

de l’Europe et servir de tête de pont pour

intensifier l’action de l’Organisation dans

cette région.

Un nouveau programme conjoint du

Conseil de l’Europe et de l’Union

européenne pour améliorer la

gouvernance démocratique dans les pays

du voisinage méridional de l’Europe

vient d’être lancé après concertation et

avec pleine coopération des pays

partenaires de la région (Algérie, Egypte,

Jordanie, Maroc, Tunisie et Autorité

palestinienne). Ce programme soutiendra

une réforme de la justice, favorisera la

Page 19: Feuille n°21

19

réforme de la législation , afin de garantir

la prise en compte de droits fondamentaux

et contribuera à l’expansion d’un espace

juridique commun entre l’Europe et le sud

de la Méditerranée, grâce à une adhésion

progressive des pays de la région aux

conventions et réseaux pertinents du

Conseil de l’Europe dans des domaines tels

que la lutte contre la traite des êtres

humains, le terrorisme, la corruption.

Des nouvelles de l’Eurodistrict Les nouvelles de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau sont surtout de

caractère administratif. Une nouvelle Secrétaire Générale prendra ses

fonctions le 1er

juin 2015. Anika Klaffke a été Chef de cabinet du

Directeur général et du Président ainsi que responsable de la

communication de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Rhin

supérieur sud ( IHK Südlicher Oberrhein) avec des expériences

professionnelles dans le cadre du Conseil de l’Europe, d’Arte et des

autorités territoriales d’Alsace. Selon un communiqué de l’Eurodistrict il faut s’attendre à une

nouvelle dynamique afin que l’Eurodistrict se positionne encore plus fortement que par le

passé en tant que territoire d’innovation et de laboratoire européen en matière de coopération

transfrontalière. Il s’agit du troisième Secrétaire Général de l’Eurodistrict et les médias

spécialisés (EUROjournalist du 31 mars 2015) constatent que « le (ou la) meilleur(e)

Secrétaire Général(e) du monde ne pourra rien faire tant que les élus n’auront pas changé

d’attitude par rapport à l’Eurodistrict ».

Entre temps l’Eurodistrict est associé à différentes manifestations dans le cadre du mois de

l’Europe, tel que le championnat d’athlétisme de l’Eurodistrict ou le kilomètre solidarité

avec la participation de plus de 20 000 enfants français et allemands dont certains handicapés.

Dans le cadre du théâtre transfrontalier l’Eurodistrict apporte le soutien financier principal

au projet commun de deux associations (le centre culturel alsacien et le théâtre des deux-rives

de Kehl) mettant Schickele, Schweitzer et Brecht à l’honneur.

K. S.

LA FEUILLE DU LAUCH ET L’HISTOIRE DU QUARTIER

Depuis le 30 novembre 2009, 21 numéros de la Feuille du Läuch sont parus. La rubrique

« UN ROBERTSAUVIEN D’HIER » intéresse particulièrement ses lecteurs, amoureux de

leur quartier. Elle a honoré ainsi la mémoire de 19 de nos grands anciens qui se sont rendus

célèbres dans tous les domaines, culturels, religieux, commerciaux, scientifiques, artistiques et

militaires. Les voici avec le numéro de la Feuille dans lequel chacun a été évoqué.

N°1, Capitaine Fiegenshuh N°10, Eugène Sigrist

N°2, Charles Muller N°11, René Hetzel

N°3, Philippe jacques de Loutherbourg N°12, Auguste Jacoutot

N°4, Famille Redslob N°13, René Kuder

N°5, Docteur Henri Ulrich N°14, Henri Bucher

N°6, Emile Maechling N°15, Docteur François

N°7, Jean Paul Henninger N°16, Alfred Timesh

N°8, Louis Auguste Himmly N°17, Paul Linder

N°9, Jacques et René Kmecht N°19, Général Lejeune

Page 20: Feuille n°21

20

Les fantômes de la Petite Orangerie (10)

C'est la nuit. Dans le parc de la Petite Orangerie, une ombre gracieuse se penche pour

ramasser des objets qu'elle rassemble dans un panier d'osier. Une silhouette massive la

rejoint.

- Ma chère amie, mais que faites-vous ? Vous allez tout crotter votre jolie robe à crinoline !

- Écoutez, cela ne peu plus durer. Ne me dites pas que tous ces papiers qui traînent par terre

vous laissent indifférent ! Moi, je suis horrifiée en voyant que des emballages de goûter ont

ainsi été abandonnés comme cela, à même le sol, par des petits fripons, des polissons qui...

- Il n'y a certes pas là que l’œuvre de marmousets : voyez, dans votre petit panier, cette canette

de bière, ce paquet de cigarettes froissé...

- Vous avez raison, Chevalier. Les adultes ne valent pas mieux. Un certain Eugène-René

rouspéterait, s'il voyait ça !

- « Eugène-René »... hum, pardonnez-moi, Mélanie, je ne vois pas de qui vous parlez...

- Mon pauvre Robert, vous avez vécu bien trop tôt pour le connaître ! Il s'agit de l'un de mes

contemporains, qui fut préfet de la Seine dans les années 1880... il ne mit probablement

jamais les pieds en Alsace, et du reste, je crois même ne l'avoir jamais rencontré... Mais

sachez que le patronyme de ce monsieur est entré dans le dictionnaire des noms propres ! À la

lettre P.

- P...

- Oui. P, comme Pou...

- Poireau ?

- Mais non, voyons... Pou...

- Poulailler ? Euh, vraiment, non... je ne vois pas...

- Faites un effort, allons... Oh, regardez, là, sous le banc, ce grand carton de pizza ! Pourriez-

vous le récupérer pour moi, je vous prie ?

A plat ventre sous le banc, l'homme grogne :

- Comtesse, il est hors de question que vous vous abaissiez à poser vos blanches mains sur

cette horreur. D'ailleurs, confiez-moi votre panier. Je vais jeter tout cela à la poubelle.

- Plaît-il, mon ami ?

L'homme se redresse, un sourire aux lèvres.

- A la pou-belle !

- Poubelle ! Eh bien voilà ! Quand vous voulez, vous pouvez ! En tout cas, si je tenais les

petits cochons qui ont ainsi souillé notre beau jardin, je leur botterais bien le derrière.

- Vous pouvez faire mieux, ma chère : hantez leurs rêves, faites tomber les couvertures de leur

lit, tirez-les par les pieds pendant leur sommeil... Je pourrais vous aider ! On s'amuserait bien !

- Chevalier, vous me tentez... ce serait pour la bonne cause...

- Bien entendu ! Et seulement au nom de l'écologie !

(Merci à la Comtesse Mélanie de Pourtalès et au Chevalier Robert Bock pour leur concours

involontaire)

S. de MATUYSIEULX

Page 21: Feuille n°21

21

UNE ASSOCIATION DU QUARTIER : LE SOUVENIR FRANCAIS

Gardien de notre Mémoire, le SOUVENIR FRANÇAIS, créé en 1887 et reconnu d'utilité

publique depuis 1906, est une des plus anciennes associations privées

françaises. Son Président actuel est le Contrôleur Général des Armées Serge

Barcellini.

Il a deux objectifs :

- conservation de la mémoire de celles et ceux qui sont morts pour la

France, et entretien des tombes et des monuments élevés à leur mémoire,

- transmission des valeurs de la République aux générations successives.

Fort de ses 200.000 adhérents et affiliés, femmes et hommes de tous âges et de toutes

origines sociales, présent dans tous les départements de France Métropolitaine et d'Outre-Mer

et dans 68 pays étrangers, le SOUVENIR FRANÇAIS est vivant, dynamique et soucieux de

l'avenir.

Le comité de la Robertsau appartient à la délégation générale du Bas-Rhin dont le Délégué

Départemental est le Lieutenant-Colonel (H) de l’Armée de l’Air Albert Lefèvre.

Son bureau est composé d’un Président, le Colonel (H) de l’Arme de Terre, Jean Chuberre,

d’une Vice-Présidente, Jacqueline Mosser, d’une secrétaire, Marie Laure Beaujean, d’un

trésorier, Jean Jacques Bernardini, et de 6 assesseurs, Claude Dotter, Médéric Furon, Jacques

Grosclaude, Alain Rémy, Dominique Tellier et Bernard Weyl.

Pour 2015/2016, le comité de la Robertsau s’est fixé un objectif particulier : réaliser un

« Sentier du Souvenir » dans notre quartier du

type sentier de randonnée, jusqu’à la forêt

comprise, à partir des noms de rues évoquant un

personnage, un fait ou un lieu de notre histoire.

Pour se faire, une équipe « sentier » a été créée,

constituée du bureau, de membres et de

sympathisants.

Le comité invite les lecteurs de la « Feuille du Läuch » à le rejoindre.

Jean CHUBERRE

Nous sommes habilités à vous délivrer un reçu libératoire pour tout versement (Revue nationale y compris) égal

ou supérieur à 15 € ce qui vous permettra de déduire de vos impôts 66 % de la somme versée dans la limite de 20

% du revenu imposable.

NOM : …………………………………… Prénom :……………………………... ADRESSE :

………………………………………………………………………...;

ADRESSE ELECTRONIQUE :……………………………………………..

CODE POSTAL : ……………………… : ……………………………………

Je souhaite verser une cotisation pour soutenir les missions du Souvenir Français

Membre bienfaiteur (à partir de 20 €) :

Membre titulaire (à partir de 10 €) :

Cotisation jeune scolaire ( à partir de 2 €) :

Cotisation association affiliée ( à partir de 20 €) :

Abonnement annuel revue nationale (facultatif) 5 € : 4 numéros

TOTAL Merci d’établir votre chèque à l’ordre du SOUVENIR FRANCAIS à Jean Chuberre, 78 rue St Fiacre, Strasbourg:

Page 22: Feuille n°21

22

UN ROBERTSAUVIEN D’AUJOURD’HUI : FREDERIC DRÖGE

Qui ne connait pas Frédéric Dröge à la Robertsau? Celui que l’on appelle volontiers l’ami “Fritz” nous a gentiment accueillis chez lui pour un

brin de causette, en compagnie de Bernadette, celle qui partage sa vie depuis 40 ans ...

D’emblée, Fritz évoque ses passions : sa famille, La Robertsau et le Canal des Français.

Ce canal prend une dimension toute particulière quand on sait qu’il lui a sauvé la vie. Mais

revenons aux origines : Fritz qui prépare une grande fête pour ses 80 ans cet été, est né le 13

aout 1935 à la Robertsau, rue de l’Afrique, au bord du canal (avant le comblement de cette

portion) dans une petite maison qui existe encore, d’un père batelier et d’une mère au foyer.

Il se raconte : une “enfance dure mais joyeuse”. Le Canal encore : à l’âge de deux ans, le

médecin de famille conseillait à sa maman : “si ton fils ne veut pas apprendre à marcher, jette

le dans le canal des français, ça va aider”. Tout le quartier a assisté à la scène et a vu le petit

Fritz jeté à l’eau ! “Et à peine sorti, j’y suis retourné !”, s’amuse Fritz en racontant l’anecdote,

tout sourire en évoquant ce souvenir. Le canal comme terrain de jeu : “Les enfants s’y

retrouvaient tous les jours. Le soir, les mères venaient s’y laver et nous cherchaient pour

rentrer à la maison.”.

Quelques années plus tard, Fritz doit fêter ses 9 ans dans 2 jours ... Nous somme le 11 août

1944. “Nous habitions une maison en face, 10 rue de la carpe haute. Il faisait très chaud, les

enfants s’amusaient dans le canal des français, nous avions eu l’autorisation de les rejoindre.

Et Soudain une quarantaine, cinquantaine d’avions ... une vague nous a emmenés ... nous

avons couru dans le bunker, les Dröge sont en vie grâce au canal. Les Andrès sont morts dans

la cave de leur maison.”. Un hasard salvateur sur l'instant donc, car quelques minutes après

son départ pour rejoindre ses petits voisins, sa maison et quelques autres bâtisses

robertsauviennes seront réduites à néant par un bombardement allié sur le port aux pétroles.

Des victimes civiles seront hélas à déplorer.

Fritz fut relogé par la suite avec sa famille dans la “maison des douaniers”, et sa fameuse tour

de guet. Comme un héritage, un devoir de mémoire, il ne l'a plus quittée.

Des souvenirs encore autour du canal entre l’utile et l’agréable. “La longue descente pour les

chevaux des jardiniers, des agriculteurs, amenés là pour être rafraichis, lavés, en été. On avait

le droit de les brosser.” Avec ses deux mètres de profondeur au maximum par endroits, le

cours d’eau invitait aux jeux nautiques ; des chaînes départageaient les zones de baignade.

“Nous n’avions pas de machine à laver le linge à l’époque et été comme hiver, tous les lundis

ma mère Mathilde lavait les draps ... J’ai été mis dans l’eau froide car je salissais beaucoup !

”Une punition méritée mais pas si désagréable ! »

Et puis “ils” ont fermé le canal. Ce que regrette amèrement Fritz. La restauration récente

d’une partie de l’ouvrage lui met un peu de baume au cœur.

Autre souvenir entre terre et eau. Comme son père qui a navigué pour une firme hollandaise

toute sa vie, Fritz a travaillé en tant que batelier. Alors qu’il avait 14 ans et demi, sur un

bateau transportant 1000 tonnes de farine destinée à l’Egypte, lors d’une escale dans le grand

port de Rotterdam, Fritz se souvient de sa rencontre avec la reine Juliana de Hollande et de sa

fille Béatrix. Le personnel des bateaux étrangers présents au port avaient été invités par la

Reine à l’occasion des fêtes de Noël. “J’avais hissé le drapeau français sur le bateau. Je

parlais allemand, la reine parlais très bien le français ...”.

Page 23: Feuille n°21

23

Bien ancré dans son quartier, sa terre natale, Fritz en défend aussi le patrimoine qui fait partie

de l’identité du “village”. A l’époque, tout juste retraité, son premier cheval de bataille fut de

demander à Catherine Trautmann de mettre en œuvre l’aménagement de la Petite Orangerie.

Fritz s’est aussi battu pour la maison dite “des contrebandiers” ou “des douaniers”. Inscrite

dans le cœur de Frédéric, la maison qu’il habite a un caractère remarquable et pourtant elle a

bien failli

disparaître du

paysage : jugée

vétuste, avec

des coûts trop

lourds à

supporter pour

la rénover, elle

était vouée à la

destruction.

C'était sans

compter sur la

ténacité et la

détermination

de Fritz, qui

saura

convaincre et

permettra la

rénovation de

“sa” maison en

2003, par son

gestionnaire,

Habitation

Moderne. De la

date de

construction

vers 1725 à la

fabrique de

cigarette qu’elle

abritait en

1913, des murs

en pierres de

grès de

Gresswiller à

l’aménagement

en 1884 de la

tour qui la

surmonte, Fritz

est intarissable

“Et ici où vous voyez la cuisine se trouvait l’ancienne écurie ....”. La fameuse tour de la

maison a servi d’atelier à plusieurs artistes. Une ambiance artistique contagieuse : “Je suis fan

de tableaux que j’achète aux marchés aux puces”.

Les alentours étaient propices aux balades avec son chien Sam, un teckel. Il y a une vingtaine

d’années, en début d’après-midi, Fritz, accompagné de son fils se retrouve nez à nez avec 4

Page 24: Feuille n°21

24

sangliers, à 50 cm de distance. Les sangliers passeront leur chemin, sans se soucier de la

grosse frayeur des promeneurs ! Le teckel qui avait détalé, rentrera au bercail vers 21h,

exténué. Souvenirs ... “Beaucoup de renards dans le coin : mes canards en ont fait les frais ! ”.

Fritz reste alerte et curieux de tout. Si autrefois, il fut président des 150 jeunes de l’AS Cité de

l’Ill et également un ancien membre de la Concorde, aujourd’hui il ne fait plus de sport mais

n’est pas sans activité pour autant. Il aime retrouver ses amis au Tivoli par exemple. Quand il

arrive, on entend ... “Voilà le Maire”. Rencontrer les Robertsauviens et discuter de l’actualité

du “village” ou encore aller “sur les péniches quai des bateliers parmi les étudiants et les

jeunes qui rient, discutent d’autres choses que de pacemakers ou d’impôts ...” : ça serait ça le

secret de son entrain, de sa jeunesse à l’aube de ses 80 ans ? Avec une occupation et une

préoccupation que sont le Canal des Français et le bien-vivre à la Robertsau, Fritz a de quoi

faire !

Merci Fritz pour cette belle rencontre et les nombreuses à venir aux quatre coins du “village”

!

Marie-Laure BEAUJEAN et Jacques GROSS

(Photos de Jacques Gross)

Qui connait ce joli petit jardin ?

Page 25: Feuille n°21

25

LA ROBERTSAU SPORTIVE

A la section Badminton de l’ASL Robertsau, le mois de mai a été riche en émotions et en

réussites !!

L’équipe 1 de badminton de l’ASL Robertsau a

joué les barrages début mai pour une montée de

nationale 3 en nationale 2 contre Metz, Val de

Morteau et le Racing club de France (Paris), au

centre sportif de la Rob ... Et c’est gagné !

L’ascension en N2 : ça, c’est fait.

Par ailleurs, du 14 au 17 mai, onze Alsaciens dont

3 joueurs de l’ASL, étaient en lice en Dordogne

pour défendre les couleurs régionales au

championnat

de France

jeunes, qui

réunit les meilleurs benjamins, minimes, cadets et juniors

hexagonaux.

Emilie Beaujean ramène une médaille d’or, elle est

championne de France junior en Double Dame avec

Verlaine. et c’est l'argent pour Nathan Laemmel qui

est avec son partenaire Vincent, vice-champion de

France en Double Homme junior. La prometteuse

Sharone Bauer a dû abandonner sur blessure ... Au final,

l’Alsace récolte 13 médailles : 3 en or, 6 en argent, 4

en bronze.

Prochainement :

En juin, la 7ème édition du Challenge Jean Louis

DIETRICH, un tournoi par équipe les 20 et 21 Juin

2015, avec le samedi soir une soirée tarte flambée.

Renseignements http://www.badminton-strasbourg-

robertsau.fr/tournoi-par-equipe-challenge-jean-louis-

dietrich/.

Le 28 juin, se déroulera notre tournoi interne tout en convivialité, à partir de 10h.

Pour en savoir plus : http://www.badminton-strasbourg-robertsau.fr/ ou sur Facebook : ASL

Robertsau Badminton

Marie Laure BEAUJEAN

La rédaction de la feuille du Läuch félicite les championnes et champions.