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L'IMMÉDIATETÉ: MAL OU BIENFAIT NÉCESSAIRE? Catherine Labouchère Présidente du Parti libéral vaudois D ans le domaine de la commu- nication, la révolution techno- logique qui donne une acces- sibilité immédiate à l'information et aux contacts a modifié, en profon- deur, nos attentes tant vis-à-vis des autres que de la société en général. C'est ainsi que, pouvant disposer de données multiples et instantanées, nous croulons sous une avalanche d'informations aussi diverses que variées. Sur le plan professionnel et privé, les courriels se succèdent tout comme les sms. Etre atteignable partout et tout le temps est indénia- blement pratique dans de multiples occasions. Pourtant, cette immédia- teté a aussi son revers de la médaille, elle change nos comporte- ments et implique des exigences très contraignantes. Des réponses sont attendues dans l'heure et nous sommes confrontés à une foule de renseignements sans avoir la dispo- nibilité d'en faire le tri. Notre rap- port au temps a fondamentalement changé et il faut avoir une volonté et un caractère forts pour ne pas céder à une réactivité subite sans réflexion préalable. En politique, cette pression de l'immédiateté est quotidienne et conduit trop souvent à des réactions épidermiques qui ne sont guère favorables à la stabilité et à l'analyse pourtant indispensa- bles à une action concertée, réflé- chie et bien construite. Les citoyens, disposant aussi de tout cet arsenal de données, exigent beaucoup et tout de suite. Ce qui est paradoxal, c'est que ces exigences s'accompa- gnent souvent de réactions vives face au changement et aux muta- tions pourtant indispensables. Le grand danger de l'immédiateté est la manipulation qu’elle peut induire, ce qui se traduit parfois, et malheureu- sement, par l'émergence d'un ter- reau favorable au populisme. Le libé- ralisme ne doit pas céder à ce chant des sirènes. Il est indispensable que les valeurs fondamentales ne soient pas balayées par cette pression. Dans la période électorale qui va s'intensi- fier dès maintenant, il faudra s'en souvenir. Il en va de notre responsa- bilité vis-à-vis des personnes qui nous font confiance. EDITO FORUM LES IDÉES LIBÉRALES AU SERVICE DE NOTRE CANTON NUMÉRO 4 – SEPTEMBRE 2010 JAB CH-1003 LAUSANNE PP/JOURNAL DU CÔTÉ DU CHÂTEAU APPEL: PARTICIPEZ À NOS CONSULTATIONS! Le PLR.Les Libéraux Vaud est régulièrement consulté par le canton, afin de se prononcer sur des objets cantonaux voire fédéraux. Lorsque le comité directeur décide de prendre part à la consultation, le parti organise une séance suite à laquelle est rédigée notre détermination. La liste de toutes les consultations auxquelles le parti a pris part est disponible sur notre site internet: www.liberal-vd.ch. Si vous souhaitez vous aussi participer à ces séances et développer le point de vue libéral sur un sujet particulier, n’hésitez pas à communiquer au Secrétariat général quels sont les domaines qui vous pas- sionnent. Nous vous inviterons avec plaisir à la prochaine séance. BRÈVES DU GRAND CONSEIL Péréquation: la fin du cauchemar! Quelques années d’existence auront suffi à la loi sur les péréquations pour se mettre à dos communes et responsables des finances locales. Une révision était inéluctable. Sous la houlette du Conseiller d’Etat Philippe Leuba qui n’a pas ménagé son temps, ses compétences et ses forces, un nouveau projet a vu le jour. Malgré des essais de la gauche et de certains de ses alliés opportunistes, de modifier le projet en y intro- duisant des amendements qui n’avaient rien à voir avec le sujet (par ex. le financement des écoles de musique), le projet du gouvernement a passé la rampe du Grand Conseil. Cette nouvelle loi est le fruit d’un savant compromis entre l’Etat et les communes. La grande amélioration consiste dans le fait que le système est basé sur des règles qui ne peu- vent être changées (manipulées?) au gré des circonstances. Nyon: gymnase et école professionnelle, enfin le bout du tunnel La mobilisation des 18 députés du district de Nyon aura été porteuse. Ils ont insisté avec succès pour que le gouvernement vienne avec un projet de nouveau bâtiment pour le gymnase et pour l’école professionnelle afin de répondre à la démographie scolaire post-obligatoire qui ne cesse de croître dans cette région. La commission a travaillé d’arrache-pied pour que le crédit soit voté avant les vacances. Il est vrai que cette réa- lisation était attendue depuis très longtemps. Le casse-tête récurrent de l’enclassement des élèves sera, on l’espère vivement, bientôt résolu. M andaté par le Département de l’intérieur pour faire toute la lumière sur le contexte de la mort d’un détenu au pénitencier d’Orbe en début d’an- née, Claude Rouiller, ancien prési- dent du Tribunal fédéral, a rendu un rapport dont il convient de saluer l’exhaustivité. Ce document éclaire certes les faits en cause sous un jour sévère, mais il présente aussi, en maints passages, une réalité carcérale plus nuancée que le tableau apocalyptique qu’en dres- sent les intelligences libertaires. Il ne m’appartient pas de faire ici l’exégèse de cette expertise. Il faut la prendre comme la photographie panoramique d’un événement tra- gique, traumatique même, et d’en tirer les nécessaires enseignements administratifs et politiques. Même s’il reste en outre impossible d’em- pêcher un suicide en milieu carcé- ral, à moins de violer délibérément la sphère privée des personnes incarcérées, le décès survenu le 11 mars dernier à Bochuz illustre pour l’essentiel, en dépit de sa funeste singularité humaine et circonstan- cielle, l’échec d’une prise en charge appropriée aux internés et les carences d’une certaine chaîne de commandement. A cela, en revanche, il est possible et même indispensa- ble de remédier. Cet événement a d’ailleurs imposé la mise en œuvre de mesures immédiates, dont le rapport de l’ancien juge fédéral Rouiller est venu confirmer l’opportunité en en élargissant considérablement le périmètre d’application. Ainsi, ce ne sont pas seulement des pratiques ponctuelles qu’il faut corriger, mais bien une nouvelle politique qu’il faut insuffler au sein des prisons vaudoises. Un vaste chantier s’ou- vre, qui nécessitera la convergence de compétences pénitentiaires, certes, mais aussi judiciaires, médi- cales et sécuritaires pour que le service concerné ne soit plus aussi précarisé que l’a révélé la tragédie de mars. Imposées par une logique de réforme, de nouvelles collabora- tions incarneront ce changement. En ce sens, la désignation de Denis Froidevaux, personnalité affirmée, en qualité de chef de service par intérim témoigne déjà la volonté déterminée d’une reprise en main de l’administration pénitentiaire cantonale. Cependant, nous ne devons pas perdre de vue que ce sont les agents de détention eux- mêmes qui l’accompagneront sur le terrain, dans l’exercice quotidien d’une tâche publique difficile qui doit leur valoir toute notre estime. Philippe Leuba Conseiller d’Etat PRISONS VAUDOISES LE TEMPS DES RÉFORMES

Forum libéral septembre 2010

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Journal du parti libéral vaudois, information concernant ses actions, élus et membres.

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Page 1: Forum libéral septembre 2010

L'IMMÉDIATETÉ: MAL OU BIENFAIT NÉCESSAIRE?Catherine LabouchèrePrésidente du Parti libéral vaudois

Dans le domaine de la commu-nication, la révolution techno-logique qui donne une acces-

sibilité immédiate à l'information etaux contacts a modifié, en profon-deur, nos attentes tant vis-à-vis des

autres que de la société en général.C'est ainsi que, pouvant disposer dedonnées multiples et instantanées,nous croulons sous une avalanched'informations aussi diverses quevariées. Sur le plan professionnel etprivé, les courriels se succèdent toutcomme les sms. Etre atteignablepartout et tout le temps est indénia-blement pratique dans de multiplesoccasions. Pourtant, cette immédia-teté a aussi son revers de lamédaille, elle change nos comporte-ments et implique des exigencestrès contraignantes. Des réponsessont attendues dans l'heure et noussommes confrontés à une foule derenseignements sans avoir la dispo-nibilité d'en faire le tri. Notre rap-port au temps a fondamentalementchangé et il faut avoir une volontéet un caractère forts pour ne pascéder à une réactivité subite sansréflexion préalable. En politique,cette pression de l'immédiateté estquotidienne et conduit trop souvent

à des réactions épidermiques qui nesont guère favorables à la stabilitéet à l'analyse pourtant indispensa-bles à une action concertée, réflé-chie et bien construite. Les citoyens,disposant aussi de tout cet arsenalde données, exigent beaucoup ettout de suite. Ce qui est paradoxal,c'est que ces exigences s'accompa-gnent souvent de réactions vivesface au changement et aux muta-tions pourtant indispensables. Legrand danger de l'immédiateté est lamanipulation qu’elle peut induire, cequi se traduit parfois, et malheureu-sement, par l'émergence d'un ter-reau favorable au populisme. Le libé-ralisme ne doit pas céder à ce chantdes sirènes. Il est indispensable queles valeurs fondamentales ne soientpas balayées par cette pression. Dansla période électorale qui va s'intensi-fier dès maintenant, il faudra s'ensouvenir. Il en va de notre responsa-bilité vis-à-vis des personnes quinous font confiance. ■

EDITO

FORUM

LES IDÉES LIBÉRALES AU SERVICE DE NOTRE CANTON NUMÉRO 4 – SEPTEMBRE 2010

JAB CH-1003 LAUSANNE

PP/JOURNAL

DU CÔTÉ DU CHÂTEAU

APPEL: PARTICIPEZ À NOS CONSULTATIONS!Le PLR.Les Libéraux Vaud est régulièrement consulté par le canton, afin de se prononcer sur des objets cantonaux voire fédéraux. Lorsque le comité directeur décide de prendre part à la consultation, le partiorganise une séance suite à laquelle est rédigée notre détermination. La liste de toutes les consultationsauxquelles le parti a pris part est disponible sur notre site internet: www.liberal-vd.ch.Si vous souhaitez vous aussi participer à ces séances et développer le point de vue libéral sur un sujet particulier, n’hésitez pas à communiquer au Secrétariat général quels sont les domaines qui vous pas-sionnent. Nous vous inviterons avec plaisir à la prochaine séance.

BRÈVES DU GRAND CONSEIL

Péréquation: la fin du cauchemar!Quelques années d’existence auront suffi à la loi sur les péréquationspour se mettre à dos communes et responsables des finances locales.Une révision était inéluctable. Sous la houlette du Conseiller d’EtatPhilippe Leuba qui n’a pas ménagé son temps, ses compétences et sesforces, un nouveau projet a vu le jour. Malgré des essais de la gauche etde certains de ses alliés opportunistes, de modifier le projet en y intro-duisant des amendements qui n’avaient rien à voir avec le sujet (par ex.le financement des écoles de musique), le projet du gouvernement apassé la rampe du Grand Conseil. Cette nouvelle loi est le fruit d’unsavant compromis entre l’Etat et les communes. La grande améliorationconsiste dans le fait que le système est basé sur des règles qui ne peu-vent être changées (manipulées?) au gré des circonstances.

Nyon: gymnase et école professionnelle, enfin le bout du tunnelLa mobilisation des 18 députés du district de Nyon aura été porteuse. Ilsont insisté avec succès pour que le gouvernement vienne avec un projetde nouveau bâtiment pour le gymnase et pour l’école professionnelleafin de répondre à la démographie scolaire post-obligatoire qui ne cessede croître dans cette région. La commission a travaillé d’arrache-piedpour que le crédit soit voté avant les vacances. Il est vrai que cette réa-lisation était attendue depuis très longtemps. Le casse-tête récurrent del’enclassement des élèves sera, on l’espère vivement, bientôt résolu.Mandaté par le Département

de l’intérieur pour fairetoute la lumière sur le

contexte de la mort d’un détenu aupénitencier d’Orbe en début d’an-née, Claude Rouiller, ancien prési-dent du Tribunal fédéral, a rendu unrapport dont il convient de saluerl’exhaustivité. Ce document éclairecertes les faits en cause sous unjour sévère, mais il présente aussi,en maints passages, une réalitécarcérale plus nuancée que letableau apocalyptique qu’en dres-sent les intelligences libertaires.Il ne m’appartient pas de faire icil’exégèse de cette expertise. Il fautla prendre comme la photographie

panoramique d’un événement tra-gique, traumatique même, et d’entirer les nécessaires enseignementsadministratifs et politiques. Mêmes’il reste en outre impossible d’em-pêcher un suicide en milieu carcé-ral, à moins de violer délibérémentla sphère privée des personnesincarcérées, le décès survenu le 11mars dernier à Bochuz illustre pourl’essentiel, en dépit de sa funestesingularité humaine et circonstan-cielle, l’échec d’une prise en chargeappropriée aux internés et lescarences d’une certaine chaîne decommandement. A cela, en revanche,il est possible et même indispensa-ble de remédier.Cet événement a d’ailleurs imposéla mise en œuvre de mesuresimmédiates, dont le rapport del’ancien juge fédéral Rouiller estvenu confirmer l’opportunité en enélargissant considérablement lepérimètre d’application. Ainsi, ce nesont pas seulement des pratiquesponctuelles qu’il faut corriger, maisbien une nouvelle politique qu’ilfaut insuffler au sein des prisonsvaudoises. Un vaste chantier s’ou-vre, qui nécessitera la convergencede compétences pénitentiaires,certes, mais aussi judiciaires, médi-cales et sécuritaires pour que leservice concerné ne soit plus aussi

précarisé que l’a révélé la tragédiede mars. Imposées par une logique deréforme, de nouvelles collabora-tions incarneront ce changement.En ce sens, la désignation de DenisFroidevaux, personnalité affirmée,en qualité de chef de service parintérim témoigne déjà la volontédéterminée d’une reprise en mainde l’administration pénitentiairecantonale. Cependant, nous nedevons pas perdre de vue que cesont les agents de détention eux-mêmes qui l’accompagneront sur leterrain, dans l’exercice quotidiend’une tâche publique difficile quidoit leur valoir toute notre estime.

Philippe LeubaConseiller d’Etat

PRISONS VAUDOISES

LE TEMPS DES RÉFORMES

Page 2: Forum libéral septembre 2010

Marguerite Narbel s’en est allée le 2 juin 2010,au bel âge de 92 ans, après une vie fort bienremplie. Qu’on nous permette ici de mettre l’ac-cent sur son engagement politique qui mérite unhommage tout particulier.Après que le Canton de Vaud ait, en 1959,accordé le droit de vote et d’éligibilité auxfemmes, certaines d’entre elles ont immédiate-ment été approchées par le parti libéral. Ce fut lecas de trois personnalités, notamment, qui devin-rent de solides amies; à savoir, Mmes MargueriteNarbel, Suzy Cornaz – hélas également décédéeil y a quelques années – et Marianne Fritsch.Tandis que la troisième entrait, en 1961, auconseil communal de Gingins, Mme Cornaz passait,en 1966, le cap du Grand Conseil et Mme Narbell’y rejoignait en 1970.La sagesse réfléchie, le calme efficace, l’autoriténaturelle et l’intelligence de Marguerite Narbell’ont conduite au perchoir, en 1981 déjà. Elleassuma une présidence précise, ferme et cour-toise, appréciée de chacun. Première femme pré-sidente du Grand Conseil, Marguerite Narbel aété un exemple stimulant, notamment pour leslibérales.De sensibilité écologique, au vu, notamment, desa formation de biologiste, Marguerite Narbelétait convaincue que l’écologie doit être inté-grée dans les partis politiques et non pas isolée,pour elle-même, dans un groupement partisan.Peut-être était-elle toutefois trop pionnièrepour être bien entendue, même par les libéraux.C’est regrettable.

A son action politique, Marguerite ajoutait unefibre patriotique – elle a présidé pendant plu-sieurs années la Lessive du Soldat – et une sen-sibilité artistique – elle peignait beaucoup, etfort bien, essentiellement des paysages.Réservée, presque secrète, mais attentive à autruiet capable de défendre son opinion même parfoisminoritaire, Marguerite Narbel incarnait unefigure libérale indépendante d’esprit et dénuéed’opportunisme. Les libéraux sont fiers de cettepionnière engagée et courageuse et partagentaujourd’hui la peine de sa famille et de ses amis.

Suzette SandozAnc. Conseillère nationale

Dans l'humble discrétion qui était la sienne,Marguerite Narbel sut créer et nourrir un richetissu de relations amicales. Ses «filleuls» pleu-rent sa disparition. Nous leur exprimons notresympathie la plus vive.

Claude Pahud

OUI À LA RÉVISION DE LA LOI SUR L’ASSURANCE-CHÔMAGE

La demande de référen-dum lancée par la gaucheet les syndicats ayantabouti, le peuple suisse seprononcera, le 26 septem-bre prochain, sur la 4e révision de la loifédérale sur l’assurance-chômage, quicombine, de manière équilibrée, uneaugmentation des recettes (646 mil-lions de francs par an), par le biais d’unrelèvement des cotisations, et une dimi-

nution des dépenses (622 millions de francs), moyennantquelques corrections en matière de prestations.Rappelons que, chaque année, la dette de l’assurance-chômageaugmente de près d’un milliard de francs et qu’elle devraitatteindre environ 8 milliards fin 2010. Une réforme structurelleest donc absolument nécessaire.L’attitude des milieux référendaires, qui crient au démantèle-ment social, est irresponsable.Il est essentiel de redonner une assise financière solide à l’as-surance-chômage et ce projet y participe. Car même s’il ne suf-fira pas à éponger rapidement la dette, il va dans le bon senset a le mérite de partager l’effort équitablement entre d’unepart les travailleurs et les employeurs, qui verront leurs prélè-vements salariaux augmenter de 0,2 % et font donc preuved’une belle solidarité, et d’autre part les personnes au chômage,dont certaines, notamment les tout jeunes sans charge defamille, devront consentir quelques sacrifices. Et malgré celéger durcissement, notre assurance-chômage restera, en com-paraison internationale, l’une des plus généreuses.Il faut aussi être conscient que, si la loi était rejetée, le Conseilfédéral n’aurait d’autre choix – il l’a d’ailleurs déjà décidé – qued’augmenter plus fortement les cotisations (0,5 %), et ce dès le1er janvier 2011. Le bel équilibre des efforts évoqué plus hautserait alors rompu, aucune mesure d’économie ne serait priseet les employés et employeurs devraient éponger seuls les défi-cits chroniques de l’assurance.

Alain Maillard, Centre PatronalMembre du Comité vaudois

«Pour une assurance-chômage sûre et solidaire»

LOI SUR LE TRIBUNAL DES BAUX:OUI À L’ÉQUITÉ!

Pour ou contre la gra-tuité du Tribunal desbaux? Telle est la for-mulation de la ques-tion répandue à proposde la votation cantonale de sep-tembre. Cette formulation est toutà fait fallacieuse et la questiondevrait être de savoir si le Tribunaldes baux doit être financé exclusi-vement par le contribuable ou éga-

lement par l’utilisateur qui le saisit à mauvais escient. Car,c’est bien de cela qu’il s’agit.A l’instar de la solution de tous les autres cantons (exceptéGenève) et de ce qui se passe dans les autres domaines dudroit, le Grand Conseil a simplement prévu qu’un émolu-ment soit perçu auprès de la partie qui perd son procès. Unemodeste avance est exigée de celui qui saisit le Tribunal etles frais sont ensuite mis à la charge de celui qui perd.La justice fonctionne ainsi d’une façon générale et per-sonne n’y trouve rien à redire tant ce système est équita-ble. Les personnes n’ayant pas les moyens d’effectuerl’avance requise bénéficient de l’assistance judiciaire, cequi assure le droit à chacun d’obtenir justice. Le combat de la gauche à l’encontre de cette loi est pure-ment idéologique et sans fondement. De plus, il est pré-senté à tort comme un combat pour les locataires à l’en-contre des propriétaires, alors que tel n’est absolument pasle cas: tant le locataire que le propriétaire qui fait valoirlégitimement ses droits n’aura aucun émolument à payer,seul le propriétaire ou le locataire qui perd étant astreintà une contribution puisqu’il a saisi à tort le Tribunal. Non seulement cette réforme est équitable, mais elle serade nature à décharger le Tribunal des baux, en incitantcelui qui entend le saisir à réfléchir avant compte tenu desfrais qui pourraient être mis à sa charge s’il est débouté. Votons donc pour l’équité et soutenons la loi votée par leParlement!

Jacques Haldy Député

OUI AU PROLONGEMENT DE LA DURÉE DE LÉGISLATURE DE 6 MOISPOUR LES COMMUNESEN PROCESSUS DEFUSION L’exposé de haute qualité du Conseiller d’EtatPhilippe Leuba lors de l’assemblée des déléguésdu PLR.Les Libéraux Vaud a abouti à une décisionunanime des délégués. La grande clarté de l’ex-posé et le bien-fondé de la mesure les ontconvaincu de recommander aux électeurs, sans opposition niabstention, la possibilité d’allonger la législature de six moispour les communes qui ont voté leur fusion. Ils ont jugé cettedisposition opportune, car elle permet une meilleure transi-tion avec la nouvelle législature.

AUX URNES!

VOTATIONS DU 26 SEPTEMBRE 2010

RECOMMANDATIONS DE VOTE Réunis le 30 juin en Assemblée des délégués, les libérauxvaudois ont pris position sur les trois objets mis en vota-tion et recommandent le triple OUI.

OUI Prolongement de la durée de législature de 6 mois pour les communes en processus de fusion.

OUI Loi sur la juridiction en matière de bail

OUI 4e modification de la loi sur le chômage (LACI)

À UNE PIONNIÈRE LIBÉRALE

HOMMAGES

À JEAN-FRANÇOIS KURZ

BRÈVES DU GRAND CONSEIL

Les routes: enfin on avanceAprès moult interventions de tousbords politiques, des crédits pour répa-rer les routes ont été présentés auxdéputés. On est encore loin du comptepour les réparations indispensables,mais c’est un bon signe. Espérons quele gouvernement aura compris le mes-sage. A trop attendre, non seulementl’entretien ne se fait pas, mais toutel’infrastructure routière se péjore etcompromet la bonne marche destransports publics et privés.

Comptes Contribuables récompensés?Envolées verbales, louanges, critiqueset propositions n’ont pas manqué lorsde la présentation des comptes. Il estvrai qu’avec le bénéfice mirobolant descomptes 2009 (environ un milliard), lesappétits sont grands. Les libéraux ontexprimé, par la voix de leur chef degroupe, que si un tel résultat était dû àune saine gestion du gouvernement,tous les contribuables devaient aussitrouver un juste retour de leurs efforts.Ainsi, si les investissements ne sont pasaccentués de manière significative, lafiscalité devra être revue à la baissepour tous. En conclusion des débats,les comptes 2009 ont été adoptés.

Pour en savoir plus:

Objet CH: www.ch.chObjets VD: www.vd.ch/fr/themes/etat-droit-finances/votations-et-elections/prochains-scrutins/www.tribunaldesbaux.ch

Jean-François Kurz s'en est allé aprèsun combat mené, à son image de bat-tant, contre la maladie.Sa vie a été remplie de passions: pourle sport, pour son métier de banquieret pour la politique. Son activité de syndic de Trélex lui a été plus chère que celle de député. Ilaimait par-dessus tout les postesd'exécutif où il a pu donner la pleinemesure de l'homme d'action qu'ilétait. S'investissant sans compter dansses domaines de prédilection, il a tou-jours pris du temps pour accompagneret conseiller les gens avec qui il tra-vaillait au service des causes qui luitenaient à coeur.Les Libéraux vaudois s'associent à lapeine de sa famille et lui transmet sesplus sincères condoléances. ■

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Page 3: Forum libéral septembre 2010

NAISSANCE DES JEUNESLIBÉRAUX-RADICAUX DUCHABLAIS (JLRC) VAUD

ELECTIONS COMMUNALES 2011

LE PLR LAUSANNOIS VISE 3 SIÈGES À LA MUNICIPALITÉ!

DU CÔTÉ DES JLRV

Longtemps orpheline d’une sec-tion vaudoise des jeunes libé-raux-radicaux, le Chablais en

possède désormais une. En effet, le29 mai dernier, les JLRC Vaud sesont réunis à Ollon pour créer cettenouvelle section, déjà dotée d’unetrentaine de membres, et ainsipousser les jeunes de la région às’investir en politique. La séances’est déroulée en présence dequelques personnalités politiques,notamment le conseiller nationalOlivier Français mais également ledéputé et syndic d’Aigle FrédéricBorloz.

L’élection du comité s’est faite sanssurprise, en effet, étant donné qu’il yavait cinq candidats pour autant depostes libres, tous ont été élus parapplaudissement.

Le comité se compose de:• Président: Quentin Racine

(Ollon)• Vice-présidente: Jennifer Badoux

(Aigle)• Secrétaire: Julien Clapasson

(Leysin)• Trésorière: Oriane Engel (Yvorne)• Membre: Valéry Coderey (Aigle)

L’objectif des JLRC Vaud est d’êtreprésent dans les grands événementsqui animent cette région, tels la bra-derie d’Aigle ou encore la nuit desfées à Leysin, pour promouvoir sesidées de liberté et de responsabilité,ainsi qu’une vision du Chablais quise tourne vers l’avenir. L’objectif affi-ché des JLRC Vaud reste les électionscommunales de 2011 où ils espèrentbien décrocher des sièges dans lesconseils. Le comité décidera prochai-nement de l’organisation de débatsou autres activités.

Quentin RacinePrésident des JLRC Vaud

VAUD RÉGIONS

Lors d’une assemblée généraleextraordinaire en mai dernier,les libéraux-radicaux Lausannois

ont désigné leurs 3 candidats avecl’objectif de reconquérir deux sièges

à l’exécutif Lausannois et de retrou-ver leur représentation de 2001.Olivier Français, Municipal sortantet Conseiller national, a démontréau cours de ses différents mandats

ses remarquables capacités de ges-tion, notamment dans le dossierMétamorphose, et dispose d’unexcellent bilan, contrairement à sescollègues de la majorité rose-rouge-verte.Mathieu Blanc, est conseiller com-munal et docteur en droit. A 29 ans,il a déjà plus de 10 ans d’engagementpolitique et fut le dernier présidentdu Parti Libéral Lausannois et l’un desartisans du mariage PLR à Lausanne.Il est l'un des acteurs principaux del’initiative pour la suppression de l'im-pôt sur les divertissements, commemembre du Comité d'initiative. Enfin, Yves-André Cavin, était le pré-sident du Conseil communal jusqu’aumois de juillet 2010 qu’il a mené avecrigueur et efficacité. Economiste deformation, il dispose d’un réseau pro-fessionnel et associatif extrêmementétendu et figure notamment parmiles meilleurs élus libéraux-radicauxau Conseil communal.

SOUS LA COUPOLE

«Quand on lui montre laLune, l'imbécile regardele doigt» dit le proverbe

chinois. C'est regrettable, bien sûr,mais enfin, tout le monde peut setromper. Aujourd’hui cependant,quand j’observe le comportement decertains acteurs politiques dudomaine de la santé, c’est à un tra-vestissement du proverbe qu’il me

semble assister; ce n’est plus la luneque l’on montre, mais bien le doigtlui-même! Si bien qu’aujourd’hui, jepourrais dire «A celui qui espère laLune, le démagogue montre ledoigt». Et c'est bien là que résidel'obstacle aux réformes nécessairesde notre système de santé: lesdémagogues focalisent le débat surde faux problèmes.31.6 milliards, voilà ce que coûtentactuellement les prestations sani-taires obligatoires de la LAMal (chif-fres 2008), un coût qui augmente enmoyenne de 4.4 % par année depuis10 ans. Plutôt que de rechercher dessolutions à la montée des coûts oude faire des propositions concernantl’efficience et la qualité des presta-tions, la gauche repart en guerrepour modifier l’organisation despayeurs avec un nouveau projet decaisse unique…Quand on sait queles dépenses LAMal (les 31.6 mil-liards mentionnés ci-dessus) sont

constitués à plus de 96 % par lescoûts des soins alors que les fraisadministratifs des assurances nereprésentent que le 3.9 %, vouloir sefocaliser uniquement sur ces 3.9 %,c’est se moquer du monde et trom-per la population.Or, ce sont bien les remèdes à lahausse des coûts que nous devonschercher ensemble, ce sont desmoyens de rendre notre systèmeplus efficient qui sont demandés. Cen’est donc pas en choisissant deposer des emplâtres sur des jambesde bois que l’on résoudra quoi quece soit. Les Libéraux-Radicaux suisses l’ontbien compris, eux qui, lors de leurAssemblée des délégués, ont décidéde prendre le problème au sérieux etde faire des propositions réfléchieset constructives. Il s’agit de favoriserle développement des réseaux desoins (managed care), de veiller à laqualité, de renforcer la responsabi-

lité personnelle, de rendre le finan-cement plus simple et transparentet d’encourager l’innovation et leprogrès médical. Voilà ce qui mériteréflexion et discussion, voilà qui

peut être positif pour notre systèmede soins et notre santé à tous. Nousy reviendrons!

Claude RueyConseiller national

SANTÉ

FUIR SES RESPONSABILITÉS OU AFFRONTER LES VRAIS PROBLÈMES?

Des remèdes à la hausse des coûts doivent être trouvés.

Quentin Racine.

BRÈVE DU GRAND CONSEIL

Nouveau projet de musée cantonal.Vous avez dit Musée?Moins de deux ans après l’échec du projet deBellerive, le Conseil d’Etat remet l’ouvrage sur lemétier. Avec une ambition et un enthousiasmenettement plus accrus, il présente un projet quipropose d’utiliser la halle des locomotives de lagare de Lausanne et le grand terrain alentourspour créer un «pôle muséal» qui doit servir dephare culturel pour le canton de Vaud et sa capi-tale. Beaucoup d’hypothèques qui grevaient leprécédent projet ont été levées. Il reste encorequelques incertitudes auxquelles il faudra trouverdes réponses, mais il est clair que l’adhésion à cenouveau projet est bien meilleure. Le créditd’étude a été voté massivement par les députés,démontrant ainsi leur volonté d’aller de l’avant.

De gauche à droite: Y.-A. Cavin, O. Français et M. Blanc.

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LE SECRÉTARIAT DU PLV EST À VOTRE DISPOSITION POUR DE PLUSAMPLES RENSEIGNEMENTS

PRÉSIDENCE DU GRAND CONSEIL

BELLE ÉLECTION DE MME CLAUDINE WYSSALes députés ont porté Mme

Wyssa à la présidence du GrandConseil pour l’année 2010-2011avec un très beau score. Leslibéraux sont honorés et fiersque ce poste soit occupé parune femme de haute valeur, avec une expériencereconnue de direction et d’organisation. Sous sa hou-lette, le parlement sera bien conduit. Les députés dugroupe libéral se réjouissent de son accession à cettehaute fonction et lui souhaitent le meilleur pourcette année de présidence.

Page 4: Forum libéral septembre 2010

TRIBUNE DU PLR

Ont contribué à la rédaction des brèves:Catherine Labouchère, Mathieu Blanc,Nicolas Tripet.

IMPRESSUM

Forum Libéral, rue Saint-Martin 71003 Lausannetél. 021 323 17 28fax 021 323 01 20e-mail: [email protected]: www.liberal-vd.chOrgane officiel du Parti libéral vaudoisRédacteur responsable: Gary PerretImpression:IRL, Lausanne, tirage: 14 000Concept graphique:PAO graphique,Pierre MaleszewskiParution: 8 fois par année

AGENDA

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CG

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Sa 04.09.10 PLR LIB VD – Journée libérale 10 h – La Longeraie (sur la formation)

Je 09.09.10 Conseil des Présidents d'arrondissements LIB RAD19 h 30 - lieu à déterminer

Sa 11.09.10 PLR CH - Assemblée des délégués extraordinaire10 h 15 - Zoug

Je 23.09.10 PLR LIB VD - Assemblée des délégués 20 h (objets du scrutin du 28.11.10)

Di 26.09.10 Votation Je 07.10.10 Conseil des Présidents d'arrondissements LIB RAD

19 h 30 - lieu à déterminer

Sa 16.10.10 PLR CH - Assemblée des délégués – 10 h 15 - Herisau

Ma 16.11.10 Brisolée du Groupe libéral au Grand Conseil - 17 h

Di 28.11.10 Votation

Vous pouvez vous adresser directement au secrétariat du PLR.Les Libéraux Vaudpour de plus amples renseignements sur l’une ou l’autre de ces manifestations.

ÉVÉNEMENTJOURNÉE LIBÉRALE

«ÉCOLE 2010 ET CONTRE-PROJET LEO, LOI SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE»La Journée libérale consacrée à la formation aura lieu le

samedi 4 septembre 2010 de 8 h 30 à 13 h, à La Longeraie, à Morges

L’ordre du jour sera le suivant:

08h00 Accueil, café, croissants08h30 Salutations, présentation des buts de la journée08h40-09h30 Table ronde avec Philippe Leuba, Conseiller d’Etat, Catherine Labouchère, présidente

du PLR.Les Libéraux Vaud, Jean-Marie Surer, président du groupe libéral GC, Claude Ruey,Conseiller national

09h30-10h00 Présentation des thèmes de réflexions: - Ecole 2010 et contre-projet LEO par Rémy Pache- Loi sur la formation professionnelle par Pierre-Alain Mercier

10h00-10h30 Pause10h30-11h30 Travail en groupe sur les thèmes développés par Rémy Pache et Pierre-Alain Mercier.11h30-12h30 Discussion en plénum menée par Philippe Vuillemin et conclusions par Rémy Pache

et Pierre-Alain Mercier12h30-13h00 Discussion et vote d’une éventuelle résolution destinée au Comité directeur13h00 Apéritif dînatoire

Pour des raisons d’organisation, nous vous remercions de vous inscrire auprès du secrétariat du PLR.Les Libéraux Vaud (tél. 021 323 17 28, [email protected]).

Le 8 juin dernier, le Départementdes infrastructures mettait enconsultation une modification

de la loi sur les transports publics,dans l’objectif de réviser à la fois lemode de financement des lignestouristiques et la gouvernance de laCompagnie générale de Navigation(CGN). Un mois plus tard, le projetfait naufrage, faute de soutien poli-tique.

CGN: UNE GROGNE UNANIME FAIT COULER MARTHALER Depuis des années, la CGN fait cou-ler beaucoup d’encre. Coûts tropélevés, nombre de lignes insuffisant,investissements maladroits: la tem-pête n’a de cesse de chahuter unecompagnie qui mérite beaucoupmieux. Paradoxalement, à traversson projet de modification de la loisur les transports publics qui vise àchanger la répartition des coûtsentre l’Etat et les communes et àscinder la société en deux entités(l’une dévolue aux transportspublics et touristiques, l’autre à laconservation de la flotte BelleEpoque), le Conseil d’Etat vient sansdoute de rendre à la compagnie lemeilleur des services: créer l’unani-mité derrière la CGN. Les réponses à la consultation onten effet suscité de vives émotions detous côtés. Du côté des associationsde communes, d’abord: dans unelettre conjointe, l’UCV et l’ADCV onten effet informé le Conseil d’Etatqu’elles refusaient de répondre à laconsultation, tant celle-ci suscitaitsurprise et mécontentement. En

cause: l’absence de concertationentre elles et l’Etat de Vaud, àl’heure où leurs relations semblaientenfin apaisées grâce à la plateformecanton-communes. Emotion du côté des communesdotées d’un débarcadère ensuite,qui, si le projet voyait le jour, se ver-raient chargées de l’entier des coûtsdes lignes touristiques, aujourd’huifinancés par l’ensemble des com-munes vaudoises. Emotion enfin du côté des action-naires (pour l’essentiel, des passion-nés de bateaux Belle Epoque) et descollaborateurs de la Compagnie, quine peuvent comprendre l’idée de«splitter» la compagnie en deux enti-tés, l’une dédiée au transport, l’autreà la préservation du patrimoine. Leursarguments sont frappés au coin dubon sens: une scission non seulementcréerait des tensions entre les deuxentités, mais se révélerait surtoutimpraticable dans les faits, la flottehistorique servant à la fois aux tou-ristes et aux pendulaires. Ainsi, l’attri-bution d’une mission à chaque type

de flotte et la séparation de l’entre-prise en fonction de tâches spéci-fiques n’ont d’intérêt qu’en théorie.Sur l’eau, elles prennent l’eau… Bref, s’il entend disposer d’unemajorité au Grand Conseil, c’est dela cale à la cheminée que FrançoisMarthaler devra réviser son projet.

La tempête du mois de juin n’a d’ail-leurs pas été inutile puisqu’un plan Best d’ores et déjà annoncé… Affaireà suivre donc, de très près.

Gilles MeystreSecrétaire politique PLR.Les Radicaux VD

Au terme d’une visite à l’hôtel de ville de Stockholm, les libéraux ontfièrement affiché les couleurs libérales et celles de notre canton.

Le Groupe libéral au GrandConseil s’est octroyé, mi-juin,une petite escapade en Suède.

C’est à Stockholm, ville de culture,d’art et de design que s’est dérouléle voyage de législature des parle-mentaires libéraux vaudois.La ville, en pleine ébullition pour lemariage de la princesse de Suède étaitsous le signe de l’amour. Cette magie

ambiante a beaucoup plu aux libérauxqui ont apprivoisé, avec un certainamusement, la coutume locale dutoast (Skoll!). En effet, lors d’un repasentre amis, chaque convive se lève detable quand il en a envie, et fait untoast en l’honneur de quelque chosequi lui tient particulièrement à cœur. A cette occasion, la verve libéralevaudoise s’en est donnée à cœur joie.

VOYAGE DE LÉGISLATURE DU GROUPE LIBÉRAL

EN VADROUILLE

INSOLITE

LES LIBÉRAUX À L’HEURE DU MUNDIAL!

Projection du match Suisse-Chili au secrétariat du PLV, le 21 juin et commentaires à chaud de Philippe Leuba à la mi-temps.

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