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française

Direction : Guillaume ArnaudDirection éditoriale : Sarah Malherbe

Édition : Pauline Trémolet et Marie Rémond, assistées de Pauline Farret d’Astiès et de Marie Grée

Direction artistique : Élisabeth Hebert, assistée de Bleuenn AuffretDirection de fabrication : Thierry Dubus

Fabrication : Audrey Bord

© Fleurus, Paris, 201615/27, rue Moussorgski, 75 895 Paris Cedex 18

www.fl euruseditions.comISBN : 978‑2‑ 2151‑3205‑9

MDS : 652 472

Tous droits réservés pour tous pays.« Loi n° 49‑956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. »

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Textes choisis et présentés par Hombeline PassotIllustrations de Pauline Duhamel

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Moyen Âge

Rutebeuf (1230‑1285)

Christine de Pisan (1364‑1430)

Charles d’Orléans (1394‑1465)

François Villon (1431‑1463)

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Que sont mes amis devenus…Extrait

Les maux ne savent seuls venir ;Tout ce qui m’était à venir

M’est advenu.Que sont mes amis devenusQue j’avais de si près tenus

Et tant aimés ?Je crois qu’ils sont trop clairsemés

Ils ne furent pas bien semésIls m’ont failli.

De tels amis m’ont bien trahiLorsque Dieu m’a assailli

De tous côtés.N’en vit un seul en mon logisLe vent je crois, me les a pris,

L’amour est morte.Ce sont amis que vent emporte,

Et il ventait devant ma porteLes emporta.

Rutebeuf

Rutebeuf a vécu au xiiie siècle et était poète de profession. Il connut la misère, mais fut aussi soutenu par la générosité de saint Louis. Ce poème est dédié à Alphonse Poitiers, le frère du roi, qui était également son protecteur.

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Voici venu le très aimable mois de mai

Voici venu le très aimable mois

de mai, le gai, qui a tant de douceur

Que les vergers, les buissons et les bois

Sont tout chargés de verdure et de fleurs

Et toute chose se réjouit.

Parmi les champs tout fleurit et verdoie,

Et il n’est rien qui n’oublie ses soucis,

Par la douceur du joli mois de mai.

Les oisillons vont chantant de plaisir,

Tout s’éjouit partout communément,

Sauf moi, hélas ! qui souffre trop de peine,

Parce que loin je suis de mon amour

Et je ne peux avoir de joie.

Et plus est gai le temps et plus me peine.

Mais mieux connaît si une fois s’étonne,

Par la douceur du joli mois de mai.

8

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J’ai déploré en pleurant maintes fois,

Il me manque celui dont n’ai secours.

Et maux d’amour encor plus forts connais,

Les dommages, les assauts et les tours.

En ce doux temps, que je me rende

encor n’ai fait ; car cela me détourne

Du grand désir que plus trop ferme n’ai,

Par la douceur du joli mois de mai.

Christine de Pisan

Christine de Pisan oppose la joie du renouveau printanier à la tristesse

que cause un amour malheureux. La nature est tout en fête, ce qui

accentue sa peine qui lui semble encore plus lourde et plus noire.

Moyen Âge

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Le PrintempsLe temps a laissé son manteau

De vent, de froidure et de pluie,

Et s’est vêtu de broderie

De soleil luisant, clair et beau.

Il n’y a bête ni oiseau,

Qu’en son jargon ne chante ou crie :

Le temps a laissé son manteau.

Rivière, fontaine et ruisseau

Portent, en livrée jolie,

Gouttes d’argent d’orfèvrerie ;

Chacun s’habille de nouveau,

Le temps a laissé son manteau.

Charles d’Orléans

Charles d’Orléans était petit- fils, neveu, cousin et père de roi. Sa poésie,

à la finesse tout aristocratique, évoque dans ce rondeau le renouveau,

thème particulièrement présent dans la poésie au Moyen Âge.

10

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Hiver, vous n’êtes qu’un vilain !

Été est plaisant et gentil,

En témoin de Mai et d’Avril

Qui l’accompagnent soir et matin.

Été revêt champs, bois et fleurs

De sa livrée de verdure

Et de maintes autres couleurs

Par l’ordonnance de Nature.

Mais vous, Hiver, êtes trop plein

De neige, vent, pluie et grésil ;

On devrait vous bannir en exil !

Sans point flatter je parle plain :

Hiver, vous n’êtes qu’un vilain !

Charles d’Orléans

On appelle « rondeau » un poème dans lequel on utilise le même vers

au début et à la fin, comme une boucle. Charles d’Orléans en a écrit un

grand nombre durant sa captivité en Angleterre, qui dura vingt- cinq

ans, après la bataille d’Azincourt.

Hiver, vous n ’ êtes qu ’ un vilain

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Ballade des dames du temps jadis

Dites‑ moi où, et en quel pays,

Est Flora la belle Romaine,

Archipiades, et Thaïs,

Qui fut sa cousine germaine,

Écho, parlant quand bruit on mène

Dessus rivière ou sur étang,

Qui beauté eut trop plus qu’humaine ?

Mais où sont les neiges d’antan ?

Où est la très sage Héloïs,

Pour qui fut châtré et puis moine

Pierre Abélard à Saint‑ Denis ?

Pour son amour eut cette essoine.

Semblablement, où est la reine

Qui commanda que Buridan

Fût jeté en un sac en Seine ?

Mais où sont les neiges d’antan ?

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La reine Blanche comme lys

Qui chantait à voix de sirène,

Berthe au grand pied, Bietris, Alis,

Haremburgis qui tint le Maine,

Et Jeanne, la bonne Lorraine

Qu’Anglais brûlèrent à Rouen ;

Où sont‑ ils, où, Vierge souveraine ?

Mais où sont les neiges d’antan ?

Prince, n’enquérez de semaine

Où elles sont, ni de cet an,

Qu’à ce refrain ne vous remaine :

Mais où sont les neiges d’antan ?

François Villon

Dans cette ballade, François Villon médite sur le temps qui passe et le

regret du passé en se souvenant de femmes célèbres aujourd’hui disparues.

Ces femmes sont pour la plupart des reines ou des figures historiques.

Grands classiques de la poésie française

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xvi e siècle

Clément Marot (1496‑1544)

Joachim du Bellay (1522‑1560)

Pierre de Ronsard (1524‑1585)

Louise Labé (1524‑1566)

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De sa grande amieDedans Paris, ville jolie,

Un jour passant mélancolie

Je pris alliance nouvelle

À la plus gaie damoiselle

Qui soit d’ici en Italie.

D’honnêteté elle est saisie,

Et crois selon ma fantaisie

Qu’il n’en est guère de plus belle

Dedans Paris.

Je ne vous la nommerai mie

Sinon que c’est ma grande amie,

Car l’alliance se fit telle,

Par un doux baiser, que j’eus d’elle,

Sans penser aucune infamie

Dedans Paris.

Clément Marot

Clément Marot était fils de poète et protégé de Marguerite de Navarre, la sœur du roi François Ier. Après un bref séjour en prison pour avoir mangé du lard pendant le Carême, il tombe amoureux d’Anne d’Alen-çon, la nièce de ses protecteurs, à qui il a dédié cette ballade.

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De soi-même

Plus ne suis ce que j’ai été,

Et ne le saurais jamais être.

Mon beau printemps et mon été

Ont fait le saut par la fenêtre.

Amour, tu as été mon maître,

Je t’ai servi sur tous les Dieux.

Ah si je pouvais deux fois naître,

Comme je te servirais mieux !

Clément Marot

Dans ce poème, Clément Marot se désole de vieillir et regrette de n’avoir

pas assez profité de sa jeunesse et de ses amours : il aimerait pouvoir

naître une seconde fois.

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Le dizain de neige

Anne, par jeu, me jeta de la neige,

Que je cuidais froide certainement ;

Mais c’était feu ; l’expérience en ai‑ je,

Car embrasé je fus soudainement.

Puisque le feu loge secrètement

Dedans la neige, où trouverai‑ je place

Pour n’ardre point ? Anne, ta seule grâce

Éteindre peut le feu que je sens bien,

Non point par eau, par neige, ni par glace,

Mais par sentir un feu pareil au mien.

Clément Marot

Dans cette épigramme, on reconnaît la légèreté et la joie des amourettes,

malgré le vieux français pas toujours compréhensible. Le poète raconte

comment une boule de neige l’a embrasé puisqu’il est tombé amoureux

d’Anne, qui la lui a lancée. Le froid de la neige provoque la chaleur

de l’amour.

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Du partement d ’Anne

Où allez‑ vous, Anne ? que je le sache,

Et m’enseignez avant que de partir

Comme ferai, afin que mon œil cache

Le dur regret du cœur triste et martyr.

Je sais comment ; point ne faut m’avertir :

Vous le prendrez, ce cœur, je le vous livre ;

L’emporterez pour le rendre délivre

Du deuil qu’aurait loin de vous en ce lieu ;

Et pour autant qu’on ne peut sans cœur vivre

Me laisserez le vôtre, et puis adieu.

Clément Marot

À la cour de François Ier où il vit et écrit, Marot apprend l’art précieux

de tout dire avec grâce, les choses importantes comme les choses banales.

C’est à Anne d’Alençon, qu’il admirait avec passion, qu’il s’adresse dans

ce poème.

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Heureux qui, comme UlysseHeureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,

Ou comme cestuy‑ là qui conquit la toison,

Et puis est retourné, plein d’usage et raison,

Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai‑ je, hélas ! de mon petit village

Fumer la cheminée, et en quelle saison

Reverrai‑ je le clos de ma pauvre maison,

Qui m’est une province et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,

Que des palais Romains le front audacieux :

Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine,

Plus mon Loire Gaulois que le Tibre Latin,

Plus mon petit Liré que le mont Palatin,

Et plus que l’air marin la douceur Angevine.

Joachim du Bellay

Joachim du Bellay rédige un recueil de poèmes qu’il appelle Les Regrets à Rome, où il a suivi son oncle cardinal. Il y chante la nostalgie de son pays natal. Il rêvait de voir Rome mais pendant son séjour la France et l’Anjou le hantent et lui inspirent de nombreux vers.

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Table des matières

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Moyen ÂgeRutebeuf (1230‑1285)

Que sont mes amis devenus…… .......................................... 7

Christine de Pisan (1364‑1430)Voici venu le très aimable mois de mai ................................. 8

Charles d’Orléans (1394‑1465)Le Printemps ........................................................................ 10Hiver, vous n’êtes qu’un vilain .............................................. 12

François Villon (1431‑1463)Ballade des dames du temps jadis ......................................... 13

Grands classiques de la poésie française

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xvi e siècleClément Marot (1496‑1544)

De sa grande amie ................................................................ 17De soi‑même ........................................................................ 18Le dizain de neige ................................................................. 19Du partement d’Anne .......................................................... 20

Joachim du Bellay (1522‑1560)Heureux qui, comme Ulysse ................................................. 21France, mère des arts ............................................................ 22D’un vanneur de blé aux vents ............................................. 23Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ? ...................... 24

Pierre de Ronsard (1524‑1585)Ciel, air et vents… ............................................................... 25Mignonne, allons voir si la rose ............................................ 26Je vous envoie un bouquet .................................................... 28Marie, qui voudrait votre beau nom tourner ......................... 29Comme on voit sur la branche… ......................................... 30Quand vous serez bien vieille… ........................................... 31

Louise Labé (1524‑1566)Tant que mes yeux ................................................................ 32Je vis, je meurs ...................................................................... 33

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Table des matières

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xvii e siècleFrançois de Malherbe (1555‑1628)

Consolation à M. du Périer sur la mort de sa fille ................. 37

Marc-Antoine Girard de Saint-Amant (1594‑1661)Le Paresseux ......................................................................... 40

Pierre Corneille (1606‑1684)À la Marquise ....................................................................... 42Les Stances du Cid ............................................................... 44Les Imprécations de Camille ................................................ 47

Jean de La Fontaine (1621‑1695)La Cigale et la Fourmi .......................................................... 48Le Corbeau et le Renard ....................................................... 50Le Rat de ville et le Rat des champs ...................................... 52Le Loup et l’Agneau ............................................................. 54Le Chêne et le Roseau .......................................................... 56Le Lion et le Rat ................................................................... 58La Colombe et la Fourmi ..................................................... 59Le Laboureur et ses Enfants .................................................. 60Le Lièvre et la Tortue ............................................................ 61La Laitière et le pot au lait .................................................... 64Les Deux Amis ..................................................................... 67

Molière (1622‑1673)Tartuffe ................................................................................ 69Le Misanthrope .................................................................... 71L’Avare ................................................................................. 73

Jean Racine (1639‑1699)Andromaque ........................................................................ 76Les adieux ............................................................................ 78Iphigénie .............................................................................. 80Phèdre .................................................................................. 83

Grands classiques de la poésie française

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xviii e siècleVoltaire (1694‑1778)

À Madame du Châtelet ........................................................ 89

Jean-Pierre Claris de Florian (1755‑1794)Plaisir d’amour ..................................................................... 91

André Chénier (1762‑1794)La Jeune Tarentine ................................................................ 92

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Table des matières

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xix e siècleMarceline Desbordes-Valmore (1786‑1859)

Les Roses de Saadi ................................................................ 97

Alphonse de Lamartine (1790‑1869)Le Lac .................................................................................. 98Le Vallon .............................................................................. 103L’Automne ........................................................................... 107

Alfred de Vigny (1797‑1863)Le Cor .................................................................................. 110Ma Frégate ........................................................................... 111La Mort du Loup ................................................................. 112

Victor Hugo (1802‑1885)Oceano nox .......................................................................... 114Mes Deux Filles .................................................................... 117Demain, dès l’aube ............................................................... 118Lorsque l’enfant paraît… ...................................................... 120Elle était déchaussée, elle était décoiffée ................................ 123Elle avait pris ce pli… ........................................................... 124Melancholia ......................................................................... 127L’Expiation ........................................................................... 129Après la bataille .................................................................... 130Chant sur le berceau ............................................................. 131La Vache ............................................................................... 134

Auguste Barbier (1805‑1882)L’idole .................................................................................. 136

Gérard de Nerval (1808‑1855)Fantaisie ............................................................................... 138El Desdichado ...................................................................... 139Une allée du Luxembourg .................................................... 140

Grands classiques de la poésie française

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Alfred de Musset (1810‑1857)Tristesse ................................................................................ 142Ballade à la lune ................................................................... 143La nuit de mai ...................................................................... 148

Théophile Gautier (1811‑1872)Carnaval ............................................................................... 150Le Coin du feu ..................................................................... 152

Charles-Marie Leconte de Lisle (1818‑1894)Le Manchy ........................................................................... 153

Charles Baudelaire (1821‑1867)L’Albatros ............................................................................. 155L’Homme et la Mer .............................................................. 156Le Serpent qui danse ............................................................ 157Une charogne ....................................................................... 159L’Invitation au voyage ........................................................... 162À une passante ...................................................................... 164Recueillement ....................................................................... 165

Charles Cros (1842‑1888)Le Hareng saur ..................................................................... 166

José-Maria de Heredia (1842‑1905)Les Conquérants .................................................................. 168

Stéphane Mallarmé (1842‑1898)Brise marine ......................................................................... 169Sonnet en X ......................................................................... 170

Paul Arène (1843‑1896)Mobilier scolaire ................................................................... 171

Table des matières

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Paul Verlaine (1844‑1896)Chanson d’automne ............................................................. 172Il pleure dans mon cœur ....................................................... 173Le ciel est, par‑dessus le toit .................................................. 174Green ................................................................................... 175Mon rêve familier ................................................................. 176Art poétique ......................................................................... 178

Maurice Rollinat (1846‑1903)La Biche ............................................................................... 180Le Liseron ............................................................................ 182

Jean Richepin (1849‑1926)La Mort de l’automne .......................................................... 183

Guy de Maupassant (1850‑1893)Promenade à seize ans ........................................................... 184

Arthur Rimbaud (1854‑1891)Roman ................................................................................. 186Le Bateau ivre ....................................................................... 188Le Dormeur du val ............................................................... 194Voyelles ................................................................................ 195Ma Bohème .......................................................................... 196Sensation .............................................................................. 197Les Effarés ............................................................................ 198Les Étrennes des orphelins .................................................... 201

Émile Verhaeren (1855‑1916)Les Hôtes ............................................................................. 207

Jean Moréas (1856‑1910)Oisillon bleu ........................................................................ 209

Grands classiques de la poésie française

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xx e sièclePaul-Jean Toulet (1867‑1920)

En Arles ............................................................................... 213

Paul Claudel (1868‑1955)Sieste .................................................................................... 214L’Enfant Jésus de Prague ....................................................... 216

Francis Jammes (1868‑1938)J’aime l’âne ........................................................................... 218

Edmond Rostand (1868‑1918)La tirade du nez .................................................................... 223Non, merci ! ......................................................................... 226

Paul Valéry (1871‑1945)Les Pas.................................................................................. 229

Rosemonde Gérard (1871‑1953)L’Éternelle Chanson ............................................................. 230

Charles Péguy (1873‑1914)Châteaux de Loire ................................................................ 233Présentation de la Beauce à Notre‑Dame de Chartres ........... 235

Max Jacob (1876‑1944)Pour les enfants et pour les raffinés ....................................... 237

Guillaume Apollinaire (1880‑1918)Saltimbanques ...................................................................... 240Le Pont Mirabeau ................................................................. 241Automne .............................................................................. 244

Table des matières

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La cueillette .......................................................................... 245La Colombe poignardée et le Jet d’eau .................................. 247

Blaise Cendrars (1887‑1961)Prose du Transsibérien .......................................................... 248

Paul Éluard (1895‑1952)La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur ..................... 251Liberté .................................................................................. 252

Louis Aragon (1897‑1982)La rose et le réséda ................................................................ 254Il n’y a pas d’amour heureux ................................................. 257Les yeux d’Elsa ..................................................................... 259

Philippe Soupault (1897‑1990)Grammaire ........................................................................... 262

Maurice Carême (1899‑1978)Deux petits éléphants ........................................................... 264L’école .................................................................................. 266Le chat et le soleil ................................................................. 268

Robert Desnos (1900‑1945)La Fourmi ............................................................................ 269Les Hiboux ........................................................................... 270Le Pélican ............................................................................. 271

Jacques Prévert (1900‑1977)En sortant de l’école ............................................................. 272Le Cancre ............................................................................. 275Barbara ................................................................................. 276Le Jardin .............................................................................. 279Chanson des escargots qui vont à l’enterrement .................... 280Pour faire le portrait d’un oiseau ........................................... 283

Grands classiques de la poésie française

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Raymond Queneau (1903‑1976)Si tu t’imagines ..................................................................... 286

René Char (1907‑1988)La Complainte du lézard amoureux ...................................... 289

Claude Roy (1915‑1997)L’enfant qui va aux commissions........................................... 291

Table des matières

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Le Printemps…, Mignonne, allons voir si la rose…,

Le Lièvre et la Tortue…, Demain, dès l’aube…, L’Albatros…, Le Dormeur du val…,

Le Pont Mirabeau…, Les yeux d’Elsa…, etc.

Retrouvez, dans un livre unique, les plus beaux poèmes de la littérature française, du Moyen Âge à

nos jours. Ces trésors incontournables de notre patrimoine enchanteront les enfants, et aussi les plus grands.

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