Francisco Candido Xavier Fr Directives Yjsp

7/23/2019 Francisco Candido Xavier Fr Directives Yjsp

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FRANCISCO CANDIDO XAVIER

DIRECTIVES

Dicté par l'Esprit Emmanuel

FRANCISCO CANDIDO XAVIER

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DIRECTIVESDans cette œuvre, la pensée pénétrante de

l’auteur spirituel présente des leçons inspirées des principes Spirites illuminés par l’Évangile.

Son objectif est d’orienter et d’amener l’être

umain ! cercer constamment son amélioration personnelle. "l aborde des t#mes relatifs ! lamati#re, la foi religieuse, le Spiritismed’aujourd’ui, la vie mentale, la vie apr#s la mort p$si%ue, le développement ps$ci%ue, la missiondu Spiritisme.

"l s’agit l! d’une précieuse contribution %ui

permet de trouver le véritable cemin de lalibération spirituelle par la mise en prati%ue del’amour sans réserve.

Lorsque l’élève est prêt, le maître apparaît.

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Edition brésilienne oriinale

O!VRA"ES DE#A TRAD!ITS EN FRAN$AIS

'



Série % André &ui (Collection &a )ie dans le monde Spirituel* +,+-1. (osso )ar, la *ie dans le +onde Spirituel,&. )es +essagers'. +issionnaires de la )umi#re. -uvriers de la *ie ternelle/. Dans le +onde Supérieur0. genda 2rétien3. )ibération, par l4esprit ndré )ui56. ntre le 2iel et la 7erre8. Dans les Domaines de la +édiumnité19. ction et :éaction11. volution entre deu; +ondes1&. +écanismes de la +édiumnité1'. t la *ie 2ontinue1. 2onduite spirite1/. Se;e et destin10. Désobsession

Série % Emmanuel &es Romans de l./istoire13. "l $ a deu; mille ans16. /9 ans plus tard18. <aul et tienne&9. :enoncement&1. vé 2rist

Série% Source Vi)e&&. 2emin, *érité et *ie.&'. (otre <ain&. )a *igne de )umi#re

&/. Source de *ie

Di)ers&0. rgent&3. 2oses de ce +onde =:éincarnation )oi des 2auses et ffets>&6. 2roni%ue de l’u?del!&8. 2ontes Spirituels'9. Directives'1. "déal Spirite'&. @ésus ce5 *ous''. @ustice Divine'. )e 2onsolateur '/. )ettres de l’autre monde'0. )umi#re 2éleste'3. +atériel de construction'6. +oment'8. (ous9. :eligions des sprits1. Signal vert&. *ers la lumi#re

Sommaire



<our définir la voie 0

+0 )4omme face ! la vie 610 Sur le plan carnel 19

20 )e sanctuaire sublime 1&30 Sur la voie de l4évolution 140 u sein de la mati#re 10-0 )e périsprit 1650 n progr#s &960 )a terre &&70 )a grande école &+80 :eligion &0++0 )a foi religieuse &6+10 )a tAce religieuse '9+20 )e message crétien '&+30 vangile et joie '+40 Évangile et individualité '0+-0 vangile et carité '6+50 vangile et travail 9+60 Évangile et sectarisme &+70 Évangile et s$mpatie 180 vangile et d$namisme 01+0 Évangile et éducation 6110 )e spiritisme de nos jours /9120 Bace ! la grandeur de la tAce /&

130 )e pénom#ne spirite /140 Bace ! la vie mentale /01-0 ffinité /6150 +édiumnité 09160 S$ntonie170 u del! de la mort 0280 :énovation 002+0 Désordre apparent 06210 2ollaboration 39220 "ndividualisme 3&230 -bservations 3

240 <armi les forces communes 302-0 Développement ps$ci%ue 36250 ;périmentation 69260 )a mission du spiritisme 6&270 Bace ! la terre 6380 Bace ! l4infini 60

Ciograpie 66)iste des ouvrages en langue brésilienne 81

9our dé:inir la )oie

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n vérité, mon ami, tu as trouvé dans le spiritisme la voie de la transformation

2et événement aura modifié tes convictions.

2ertes, les déductions pilosopi%ues ont altéré ta vision du monde.

7u admets, ! présent, l4immortalité de l4être.

7u ressens toute l4e;cellence de ta propre destinée.

+ais si cette transformation de l4intelligence n4incite pas ton cœur ! s4améliorer intérieurement, si les principes %ue tu embrasses ne te rendent pas meilleur au regard de nosfr#res en umanité, ! %uoi te sert donc la connaissance Si une force supérieure n4édu%ue pastes émotions, si la culture ne t4am#ne pas ! améliorer ton caract#re et ! élever tes sentiments,%ue fais?tu du trésor intellectuel %ue la vie t4a confié

2et écange ne t4est d4aucun profit si ce n4est celui de céder ! un caprice.

)4e;pression frappante de l4inabituel peut être vide de sens.

)e vent impétueu; %ui balaie la terre dans un immense urlement engendreabituellement le désert, tandis %ue le fleuve tran%uille et silencieu; alimente la forêt et laville, les fo$ers et les troupeau;.

Si tu cerces ! entrer en contact avec le monde spirituel, souviens?toi %ue la mort ducorps ne nous sanctifie pas. u del! de la tombe, il $ a aussi des sages et des ignorants, des

justes et des injustes, des cœurs au ciel et des consciences dans l4enfer du purgatoire...

7oute e;cursion dans l4inconnu doit être escortée.

Dans notre con%uête sanctifiante de l4au?del!, le 2rist est notre guide divin...

(e t4éloigne pas de )ui.

E travers les paroles des grands orienteurs, tu suivras les sublimes récits émanant del4infini, tu entendras de nombreuses voi; amicales flatter ta personnalité, tu écouteras des

nouveautés %ui te plongeront dans l4e;tase, cependant, ce n4est %u4avec @ésus dans l4vangile bien vécu %ue nous restructurons notre individualité éternelle pour accomplir la sublimeascension ! la conscience de l4univers.

FFF

2es pages sans prétention sont un appel ! l4union de nos forces autour du 2rist, notre+aGtre et Seigneur.

Sans la Conne (ouvelle, notre doctrine consolatrice serait probablement un

merveilleu; camp d4études et de %uestionnements, de discussions et d4e;périences, de

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réunions et d4assemblées, de louanges et de stupéfactions, mais le boneur n4est pas le produitde déductions ni de démonstrations.

2ercons, donc, avec le céleste Cienfaiteur la leçon de l4esprit sublime, du cœur ouvert ! la véritable fraternité, des mains actives dans la prati%ue du bien, et l4Évangile nous

enseignera ! trouver dans le spiritisme le cemin de l4amour et de la lumi#re pour arriver ! la joie parfaite.

Emmanuel

Pedro Leopoldo, le 10 juin 1952

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&'/omme :ace ; la )ie

u crépuscule de la civilisation, alors %ue nous nous dirigeons vers l4aube denouveau; millénaires, l4omme mHri dans son raisonnement dépasse les fronti#res del4intelligence ordinaire et s4éveille en se posant des %uestions %ui incendient son cœur.

Iui sommes?nous

D4oJ venons?nous

Iuelle est notre destinée

Sur son cemin, surgit l4agitation confuse des idoles mensong#res et adorées. 7andis

%ue la fatigue assomme son Ame malade, l4espoir d4une vie supérieure l4agite intérieurementcomme un brasier ardent d4idéal sous une épaisse couce de cendres de désencantement.

"l fait appel ! la sagesse et e;amine le microcosme dans le%uel il rêve.

"l reconnaGt l4étroitesse du cercle dans le%uel il respire.

"l observe les infimes dimensions du fo$er cosmi%ue dans le%uel il se développe.

"l découvre %ue le Soleil, le pivot de sa pAle résidence planétaire, est 1.'99.999 fois plus grand %ue la sienne.

"l apprend %ue la )une, l4insignifiant satellite de son domicile, est distante de plus de'69.999 Kilom#tres du monde %ui lui sert de berceau.

Iuant au; plan#tes voisines, elles évoluent tr#s loin dans l4immensité de l4espace.

<armi elles, on distingue +ars, ! environ /0.999.999 Kilom#tres %uand elle est au plus pr#s de la terre.

n poursuivant ses recerces au del! de notre Soleil, il découvre d4autres centres devie.

Sirius offus%ue sa grandeur.

<ollu;, l4imposante constellation des Lémeau;, l4éclipsé dans sa majesté.

2apella est /.699 fois plus grande.

lors %u4ntares présente un volume supérieur.

Iuant ! 2anopus, elle a une luminosité %uatre?vingts fois plus importante %ue celle du

Soleil.

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Ébloui, il s4aperçoit %ue le vide n4e;iste pas, %ue la vie est aussi bien le patrimoine dela goutte d4eau %ue de l4essence des s$st#mes sidérau; incommensurables. "mpressionné par lasplendeur de l4univers, l4omme %ui entreprend la laborieuse tAce de se découvrir se tournealors vers la terre ! la%uelle il est aimanté et demande ! l4amour de répondre ! la auteur de lasouveraineté cosmi%ue. -r l4amour dans l4environnement dans le%uel il vit est comme

miraculé dans un délicat épanouissement.

2onfiné ! la réunion consanguine restreinte ! la%uelle il s4ajuste, ou composantl4é%uipe des intérêts passagers au;%uels il s4associe provisoirement, il est arcelé par l4in%uiétude de la jalousie, de la convoitise, de l4égoMsme, de la douleur. "l ne sait pas donner sans recevoir ni ne sert sans se plaindre. 2e %ui fait %u4en se montrant trop e;igeant envers lesautres, il récolte toujours des autres les manifestations répétées de l4incompréension et de ladiscorde avec de rares possibilités d4aider et de s4aider.

la contemplation de la majesté divine dans les 2ieu;, il identifie en lui la pauvretéinfinie de la terre.

Son cerveau est enflammé de gloire et son cœur envai d4ombre.

"l se flatte de voir les spectacles grandioses des 2ieu; et souffre de la mis#re ici bas.

"l aimerait partager avec les autres tout ce %u4il a pu appréender et ressentir ! lacontemplation de la vie illimitée, mais ne trouve personne pour le comprendre.

"l remar%ue %ue l4amour sur la terre ressemble davantage ! la joie des oasis fermées.

<artant des liens %ui le retiennent ! l4étroite famille du monde, l4omme %ui s4éveille !la grandeur de la 2réation déambule sur la terre comme un vo$ageur incompris et désajusté,un p#lerin sans fo$er ni patrie, comme un infime grain de poussi#re évoluant dans les sp#rescélestes.

n cet omme, néanmoins, l4acousti%ue de l4Ame s4amplifie et, bien %ue les souffrancesl4affligent, c4est sur lui %ue les intelligences supérieures font reposer les fondements spirituelsde notre umanité.

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1Sur le plan c/arnel

"solé dans la co%uille miraculeuse du corps, l4esprit est réduit dans ses perceptions au;limites %ui lui sont nécessaires.

E ses $eu;, la sp#re sensorielle est une prison étouffante.

Sa vision, son audition, son toucer souffrent d4énormes restrictions.

)e cerveau p$si%ue est un cabinet obscur %ui lui donne l4occasion de récapituler et deréapprendre.

)es connaissances ac%uises et les abitudes ancrées durant des si#cles $ gisent sous la

forme stati%ue d4intuitions et de tendances.

Des forces ine;plorées et des ressources infinies dorment en lui ! attendre le levier dela volonté pour se manifester et aller vers la super?conscience.

Dans le temple miraculeu; de la cair oJ les cellules sont des bri%ues vivantes servant! la construction de la forme, notre Ame est provisoirement enfermée dans un oubli tem?

poraire, mais non absolu, car si elle est détentrice d4un vaste patrimoine d4e;périence. lle esttorturée par d4indéfinissables envies de retourner ! la spiritualité supérieure tandis %u4elles4attarde dans le monde opa%ue dans des désajustements singuliers et réitérés.

u niveau p$siologi%ue, néanmoins, l4esprit reçoit de glorieuses occasions d4œuvrer au surpassement de soi.

Sous le coup des constrictions naturelles du plan p$si%ue, il est obligé de se lapider intérieurement, de consolider des %ualités %ui le sanctifient et, surtout, d4étendre et d4accroGtreson influence en traçant le cemin de son élévation.

mprisonné dans ce cAteau corporel, ses sens sont d4étroites fentes de lumi#re lui permettant de faire des observations pondérées pour %u4il valorise au mieu; les ressourcesdont il dispose dans l4espace et dans le temps.

Durant son e;istence carnelle, il trouve de multiples mani#res de s4e;ercer et de lutter pour ac%uérir et fi;er intérieurement les dons %ui lui sont nécessaires pour respirer un jour !des niveau; supérieurs.

24est par un besoin intrins#%ue %ue le ver surgit des profondeurs pour aller vers lalumi#re.

24est aussi par besoin vital %ue l4abeille parcourt de grandes distances ! la recerce defleurs pour assurer la fabrication du miel.

De sorte %ue c4est également par besoin de sublimation %ue l4esprit traverse de longstunnels d4ombre sur la terre afin d4étendre ses propres pouvoirs.

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7out en souffrant de ses limitations, il improvise de nouveau; mo$ens d4aller vers lalumi#re. Sa voie porte ainsi l4empreinte d4une plus grande compréension concernant le cadredans le%uel il rêve et s4agite.

7orturé par la soif d4infini, il grandit avec la douleur %ui le corrige et grAce au travail%ui le sanctifie.

)es facultés sensorielles sont d4insignifiants ra$ons de clarté %ui lui permettent ! peined4entrevoir le fabuleu; r#gne de lumi#re.

+ais une fois %u4il sait utiliser les ombres du palais corporel dans le%uel il se trouvetemporairement emprisonné, grAce au développement de ses facultés divines en méditant et enagissant pour le bien, il se met ! tisser petit ! petit les ailes d4amour et de sagesse avecles%uelles dans des envolées sublimes et suprêmes, il s4élancera plus tard avec boneur endirection de l4éternité.

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&e sanctuaire sublime

n d4autres temps, les nations s4émerveillaient ! la vue du colosse de :odes, des jardins suspendus de Cab$lone, du tombeau du +ausolée. De nos jours, plus personne n4esteffra$é par les œuvres étonnantes de l4ingénierie moderne telles %ue la 2atédrale de +ilan, la7our iffel ou les gratte?ciel de (eN OorK.

:ares sont ceu;, cependant, %ui se souviennent des prodiges du corps umain. 2etteréalisation patiente de la sagesse divine élaborée pendant des millénaires, ce temple oJ l4Ameest temporairement en apprentissage sur la terre.

ussi grande %ue soit notre intelligence, aujourd4ui encore, nous n4arrivons pas !e;pli%uer le miracle du cerveau dans toute son armonieuse comple;ité avec son coefficientde milliards de cellules P l4appareil électri%ue du s$st#me nerveu; avec ses ganglions commedes commutateurs, et les cellules sensibles pour récepteurs fonctionnant en circuit spécialiséavec les neurones sensitifs, moteurs et intermédiaires %ui aident ! graduer les impressionsnécessaires au progr#s de l4esprit incarné ! travers le flu; nerveu; dont la vitesseappro;imative est de soi;ante?di; m#tres par seconde P la cavité oculaire oJ les imagesvo$agent de la rétine vers les coins les plus secrets du cerveau pour s4incorporer au; écrans dela mémoire comme un patrimoine inaliénable de l4esprit P le camp de l4audition avec sesressources compli%uées pour enregistrer les sons et pour les fi;er dans les recoins de l4Ame %uisélectionne les bruits et les mots pour les définir et les classer par situation et par concept P le

centre de la parole, le si#ge miraculeu; du goHt dans les papilles de la langue dont le potentielde corpuscules gustatives dépasse les &.999 P les admirables révélations du s%uelette osseu; Ples fibres musculaires P l4appareil digestif P le tube intestinal P le moteur du cœur P l4usine dessécrétions biliaires P les canau; transportant le suc pancréati%ue P le capricieu; s$st#mesanguin avec ses millions de vies microscopi%ues et avec ses art#res vigoureuses %uisupportent la pression d4atmosp#res variées P le laboratoire avancé des poumons P le précieu;service de filtrage des reins P l4épiderme avec ses secrets difficilement abordables P ou encore,les vénérables organes de l4activité génési%ue et l4influence électromagnéti%ue des glandes sur le s$st#me endocrinien.

)e corps umain est le plus sublime sanctuaire %ui soit sur la terre, et une des plus

grandes merveilles de l4œuvre divine.

De la tête au; pieds, nous sentons la gloire du suprême idéalisateur %ui, petit ! petit, !travers les millénaires, a organisé pour l4esprit en croissance le domicile de la cair oJ l4Ame semanifeste. 24est grAce ! cette merveilleuse agglomération structurée de vies microscopi%ues

pres%ue immensurables %ue l4esprit se développe et se purifie en s4ac%uittant des luttesnaturelles et des tAces %uotidiennes pour prétendre un jour ! des missions élevées dans lescercles supérieurs.

)a bénédiction d4un corps sur terre, même s4il est mutilé ou difforme, est une précieuseoccasion de perfectionnement spirituel P c4est le plus grand don %ue notre plan#te puisse offrir.

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@us%u4! présent et de mani#re générale, l4omme n4a pas su collaborer ! la conservationet ! la sublimation de sa résidence p$si%ue. Dans sa jeunesse, il gAce ses possibilités del4e;térieur vers l4intérieur. "l les gaspille sans réflécir et se porte préjudice ou vieillit

prématurément. "l c#de ! la rébellion en se détruisant de l4intérieur vers l4e;térieur poussé par des atta%ues mentales de révolte injustifiable et de désespoir inutile.

Qn jour, néanmoins, l4être reconnaGtra la grandeur du temple vivant dans le%uel ils4attarde en ce monde. "l implorera alors de pouvoir $ retourner comme un ouvrier avide detransformation intérieure a$ant besoin d4un instrument approprié pour con%uérir le salaire bénidu progr#s moral afin d4accomplir son ascension convoitée au; sp#res divines.

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Sur la )oie de l'é)olution

2ombien de millénaires la nature divine a?t?elle mis pour réaliser la formation de lamacine p$si%ue grAce ! la%uelle l4esprit umain s4e;prime sur la terre

)e corps est pour l4omme un véritable sanctuaire de manifestation, cef?d4œuvre dutravail sélectif de tous les r#gnes %ui subdivisent la vie planétaire.

2ombien de temps la sagesse céleste aura?t?elle passé ! structurer l4organisme del4Ame

De la sensation ! l4irritabilité, de l4irritabilité ! l4instinct, de l4instinct ! l4intelligence etde l4intelligence au discernement, des si#cles et des si#cles se sont écoulés sans interruption.

)4évolution est le fruit du temps infini.

)a mort de la forme somati%ue ne modifie pas immédiatement l4sprit %ui jouit de sacollaboration.

)e berceau et la tombe ne sont %ue les limites entre l4une et l4autre condition.

De sorte %ue pour les consciences primaires, la désincarnation est comme l4entrée dans

une période d4ibernation. Sans leurs ailes, les oiseau; ne peuvent s4envoler vers le ciel. "lsattendent l4eure d4un nouveau retour au nid carnel pour trouver les mo$ens de faire de plusautes envolées. )es cr$salides spirituelles s4immobilisent dans leur forme e;térieure, maisdans leur intimité, elles conservent les images de toutes les e;périences stocKées au fond deleur être pour les revivre ! travers des caucemars et des rêves imprégnant l4esprit de besoinséducationnels ou réparateurs %ui devront surgir dans le scénario de la cair le momentopportun venu.

<our de telles intelligences, la mort est comme un arrêt obligatoire %ui dure un temps.lles se trouvent comme face au; écelons plus élevés de l4écelle évolutive %u4elles ne sont

pas encore en mesure de gravir. Sans les instruments d4e;tériorisation %u4il leur incombe de

développer et de consolider, lors%u4ils désincarnent, ces esprits souffrent d4altérationsconsidérables de la mémoire. "ls s4attardent pres%ue toujours au; événements %u4ils ont vécuset perdent en %uel%ue sorte temporairement la notion du temps. De cette mani#re, ils secristallisent dans les passions et les réalisations personnelles du passé pour renaGtre dansl4ar#ne de la lutte matérielle avec les caractéristi%ues du tableau moral propres ! leur être.24est ainsi %u4ils pourront corriger leurs erreurs et leurs imperfections en cultivant, peu ! peu,les %ualités sublimes %ui les él#veront vers les sp#res supérieures.

De ce fait, les sprits dévo$és ressurgissent au sein de la vie p$si%ue en reproduisantdans leur patrimoine congénial les déficiences accumulées au regard de la loi.

<our avoir désé%uilibré le cours du bien, le malfaiteur conservera en lui de profondsremords, imposant de la sorte de lamentables retards ! son avancée spirituelle. 2ette

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perturbation renfermera dans son Ame un grand nombre d4images %ui se combattrontmentalement, l4inibant pendant un temps indéfini d4avoir acc#s au; éléments rénovateurs sur le plan de son R moi .

Qne fois purifié dans ses sentiments, il renaGtra au pa$sage des formes avec les

défaillances ac%uises durant sa longue convivialité avec le désespoir, le repentir ou ladésillusion pour réajuster son corps périsprital grAce ! de laborieu; efforts régénérateurs dansla sp#re carnelle.

)es grands andicaps de naissance et les maladies indéfinissables sont les résultatstransitoires des préjudices %ue nous causons individuellement au courant armonieu; del4évolution.

D4atome en atome, les corps astronomi%ues des mondes s4organisent et d4infimee;périence en infime e;périence, infiniment répétée, le pouvoir de notre esprit s4étend. )esmanifestations de notre Ame se subliment tout le long des #res immensurables pour grandir en

connaissance et s4améliorer en vertu. lles structurent patiemment dans l4espace et dans letemps, le véicule glorieu; avec le%uel nous gravirons, un jour, les empires éblouissants de la

beauté éternelle.

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Au sein de la mati<re

D#s lors %u4il dépasse le stade des trivialités %ui mar%uent son périple dans la cair,l4sprit reconnaGt sa condition d4interné dans les cercles de la mati#re. "l s4agit en fait d4un en?semble de vies inférieures susceptible d4être e;aminé par notre capacité d4appréciation.

Dans ses multiples états, la mati#re est une force coagulée ! fré%uences d$nami%uesétendues renfermant l4entité mentale de t$pes divers ! travers son long parcours évolutif.

)es corps solides, li%uides, ga5eu;, les fluides denses et ra$onnants, les énergiessubtiles, les ra$ons de différentes esp#ces et les pouvoirs occultes tissent la toile dans la%uelle

notre consciencete

développe dans l4ampleur de l4immortalité glorieuse.)4omme est un génie divin en voie de perfectionnement -Q un ange ! naGtre dans le

grand empire des e;istences microscopi%ues ! la fois esclave naturel des ordonnancessupérieures et maGtre légitime des pouvoirs inférieurs.

utour de lui tout est en mouvement, transformation et rénovation. u seinmultiforme de la nature oJ il s4agite, tout se modifie dans le coc tourbillonnant des énergies%ui favorisent l4e;périence et l4ascension.

+ême si l4ordre domine dans les éléments infra?infinitésimau; tout se défait et se

refait constamment, offrant ! l4sprit des pases importantes de matérialisation et dedématérialisation dans le cadre des lois s$stémati%ues %ui fonctionnent dans des conditionsé%uivalentes pour tous.

+ais au?del! des éléments cimi%ues anal$sés, entre l4$drog#ne et l4uranium, %ui setrouvent regroupés sur la plan#te sous d4infinies combinaisons, gisent les lignes de force dumonde subatomi%ue produites par les potentiels électri%ues et magnéti%ues %ui président !tous les pénom#nes de la vie. Derri#re ces lignes positives, neutres ou négatives %uiconstituent la mati#re ?une véritable agglomération de s$st#mes solaires microscopi%ues et denébuleuses infinitésimales ? demeure la pensée %ui crée tout, renouvelle et détruit pour refaire.

)4énergie mentale est le ferment vivant %ui improvise, modifie, comprime, détend,assimile, désassimile, int#gre, pulvérise ou recompose la mati#re dans toutes les dimensions.

<ar consé%uent, nous sommes ce %ue nous décidons, nous possédons ce %ue nousdésirons, nous sommes l! oJ nous préférons être, et nous trouvons la victoire, la défaite ou lastagnation comme nous l4imaginons.

)4istoire de la 2réation dans le livre de +oMse %ui idéalise le Seigneur face ! l4abGmeet au cosmos s$mbolise la force de l4esprit.

R Iue la lumi#re soit T a déterminé la *olonté divine ? et la lumi#re fut sur lestén#bres.

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E notre tour, nous proclamons ca%ue jour ! travers nos idées, nos attitudes, nos paroles et nos actes U R Iue la destinée se fasse V t la vie nous donne ce %ue nous luiréclamons.

)es événements obéissent ! nos intentions et ! nos provocations manifestes ou

occultes.

(ous trouvons ce %ue nous méritons, parce %ue nous méritons ce %ue nous cercons.

-J %ue ce soit, l4e;istence sera invariablement telle %ue nous la pensons.

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&e périsprit

pr#s sa mort, de %uoi sera fait le tissu subtil de l4abit spirituel de l4omme, une fois%u4il se retrouvera sans son corps carnel

"l est aussi audacieu; d4essa$er de transmettre des informations sur la %uestion au;compagnons incarnés %u4il serait difficile d4e;pli%uer ! la cenille ce %u4elle deviendra apr#savoir vaincu l4inertie de la cr$salide.

2ollé au sol ou au feuillage, alors %u4il se traGne lourdement, l4insecte ne soupçonnemême pas %u4il porte en lui les germes de ses propres ailes.

)e périsprit est aussi un corps organisé. 2e moule fondamental ! l4e;istence umainesubsiste outre?tombe conformément ! son poids spécifi%ue.

Bormé de substances cimi%ues %ui transcendent la série d4éléments généti%ues connue jus%u4! présent de la science terrestre, il est constitué de mati#re raréfiée %ui s4alt#re enfonction de l4état vibratoire de la structure interne.

Doté d4un tr#s grand pouvoir plasti%ue, cet organisme délicat se modifie sous lecommandement de la pensée. 7outefois, il faut souligner %ue ce pouvoir n4e;iste %ue l! oJ

prévalent la vivacité et la compétence %ui ne sont conférées ! l4individu %u4! travers

l4e;périence.

2e5 les esprits primaires, ignorants et oisifs, une telle enveloppe se caractérise par sateneur pAteuse, véritable continuation du corps p$si%ue encore animalisé ou maladif.

)e progr#s mental offre la possibilité ! l4é%uipement de l4esprit de se transformer ! tousles niveau; d4évolution.

"l faut cependant noter %ue nous ne nous reportons pas ici au perfectionnementintérieur.

)a croissance intellectuelle, avec sa grande capacité d4action, peut être le faitd4intelligences perverses.

24est la raison pour la%uelle nous trouvons des foules compactes d4entités libérées desliens p$siologi%ues %ui op#rent dans les 5ones de perturbation et de cruauté avec desurprenants mo$ens de modifier les aspects dans les%uels ils s4e;priment.

"ls ne sont pas encore en mesure de se soumettre immédiatement ! une asc#se, maisdisposent d4éléments pour dominer l4environnement dans le%uel ils trouvent leur é%uilibre.

"ls n4ont pas encore ac%uis la verticalité de l4amour %ui s4él#ve au; sanctuaires divins !la con%uête de la sublimation intérieure. 2ependant, ils sont déj! initiés ! l4ori5ontalité de la

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science %ui leur permet d4influencer ceu; %ui, d4une certaine mani#re, partagent encore leur condition spirituelle.

)es R anges décus ne sont %ue de grands génies intellectualisés dotés d4une capacitélimitée ! ressentir.

sclaves de leurs passions, ils ont la faculté d4altérer leur e;pression en fascinant et envampirisant dans les r#gnes inférieurs de la nature.

7outefois, rien n4écappe ! la transformation et tout s4ajuste dans l4univers, au profit dela vie en général.

)4ignorance endormie sort de son sommeil et est guidée par l4ignorance éveillée.

)a bonté naissante est stimulée par la bonté supérieure.

)e périsprit, tout comme la forme somati%ue, obéit au; lois de la gravité sur le planavec le%uel il est en affinité.

(os impulsions, nos émotions, nos passions et nos vertus se trouvent fid#lement présentes en lui. <ar consé%uent, c4est encore pendant des si#cles et des si#cles %ue nous nousattarderons dans les sp#res de la lutte carnelle ou dans ses régions frontali#res pour nous

purifier et nous embellir, afin de préparer, conformément ! l4enseignement de @ésus, notreabit nuptial au ban%uet du service divin.

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En pror<s

Dans le cadre du perfectionnement du corps spirituel, au del! du caract#re primitif decertaines Ames %ui gisent pendant longtemps abasourdies apr#s la mort p$si%ue, nous ob?servons aussi la présence d4esprits intellectuellement évolués, mais submergés dans les densesvibrations découlant d4obscures compromissions.

"ls ne restent pas inertes plongés dans un sommeil larvaire, mais s4agitent dans lesdivagations de la folie.

"ls créent des images %ui vivent et se meuvent dans leur intimité pour une durée

indéterminée %ui varie en fonction de la force d4impulsion de leurs passions."ls portent en eu; les drames intenses dont ils sont les auteurs.

"ncarnée sur la terre, l4intelligence vit entre les provocations de la sp#re carnelle etles suggestions silencieuses de l4esprit. <lus la créature est intellectualisée, plus elle respire

profondément sur le plan des idées tout en influençant et en étant influencée.

n r#gle générale, cependant, l4omme désé%uilibre ses propres sentiments. E undegré plus ou moins élevé, il tend ! s4éloigner des lois susceptibles de le guider. "l traverse lescemins de la vie umaine en gagnant peu et en perdant en soi pres%ue toujours beaucoup. "l

sombre dans les pensées in%uiétantes et obscures %u4il produit pour alimenter ses besoinsmentau;.

Dans un tel conte;te, la désincarnation ne le modifie pas intimement.

<risonnier du cercle vibratoire de ses propres créations, l4Ame souffre d4inibitionsnaturelles ! la vue du pa$sage de la vie glorieuse. lle n4est pas encore en mesure de ses$ntoniser avec les spectacles éblouissants de l4immensité P incarcérée %u4elle est entre lesmurs étranges des conceptions obscures et étroites oJ elle s4agite.

7out comme la lampe brille du fait de son ra$onnement %ui émet une lumi#re %ui est

aussi de la mati#re subtile, l4Ame reste plongée dans ses créations. lle reste attacée au pa$sage oJ prévalent les forces et les désirs %ui sont en affinité avec elle parce %ue la penséeest aussi une substance raréfiée, de la mati#re dont les e;pressions sont encore inabordablesau; investigations terrestres.

2omme elles peuvent indéfiniment s4alimenter des émanations de leurs propres désirs,certaines entités stagnent pendant des années dans les e;pressions émotionnelles oJ elles secomplaisent. lles retardent ainsi leur marce évolutive. Qn beau jour, elles se réincarnent

pour se consacrer ! la récapitulation des e;périences dans les%uelles elles ont écoué. llesreprennent alors le travail de purification intérieure pour se sublimer.

De sorte %ue nous sommes confrontés ! de douloureu; pénom#nes congéniau;.

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)es suicidaires retournent ! la lutte p$si%ue oJ ils supportent des maladies ingrates.)es criminels renaissent avec des mutilations et des déficiences déplorables. )es alcooli%uesreviennent sur terre en compagnie de parents %ui ont des affinités avec eu;. lors %ue degrands délin%uants recommencent le vo$age de l4amélioration morale plongés dans deterribles épreuves, telles %ue les maladies indéfinissables et les afflictions difficilement

remédiables.

Dans le vivier vaste et béni des Ames %u4est le monde, peu ! peu, si#cle apr#s si#cle, etde millénaire en millénaire, ! travers différents corps et diverses conditions dans le domainedes formes, notre esprit construit lentement pour son utilisation personnelle le véicule purifiéet divin %ue le Seigneur nous réserve en pleine immortalité victorieuse.

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6

&a terre

)a terre est un énorme générateur, un gigantes%ue appareil cosmi%ue oJ nous faisonsen plein ciel notre vo$age évolutif.

(ous pouvons comparer les classes sociales %ui abitent cet immense convoi %uitourne sur lui?même et autour du Soleil ! de grands Nagons de diverses catégories.

De temps en temps, nous cangeons de place avec nos voisins et compagnons.

2elui %ui vo$ageait dans le lu;e revient sur terre pour redécouvrir l4umilité de la

condition inférieure.

Iuant ! cet autre %ui vivait modestement, jouit ! présent d4une condition enviable,altérant de la sorte le cours de ses e;périences.

De sorte %ue le pénom#ne des réincarnations se trouve s$mbolisé en ces termes.

De corps en corps, comme s4il utilisait différents abits, l4sprit cemine d4e;istence ene;istence pour trouver les ricesses du trésor de l4amour et de la sagesse %ui seront une garan?tie divine dans l4éternité.

<ilosopi%uement parlant et de mani#re plus appropriée, nous pouvons aussiconsidérer la plan#te comme notre école multimillénaire.

(ombreu; sont ceu; %ui $ occupent une place, mais s4installent dans l4oisiveté %ue letemps leur fera pa$er tr#s cer, car il finira par les séparer des pa$sages et des êtres %ui leur sont cers ou les reléguera ! la paral$sie ou ! la cristallisation entraGnés dans de longs

précipices d4ombre.7andis %ue d4autres s4interrogent jour et nuit... et avec une insistance vicieuse perdent

la notion de la valeur du temps.

"maginons un coll#ge oJ viendraient ! comparaGtre des disciples %ui, bien %uedébutants dans leur initiation, e;igeraient des récompenses et des ommages avant de s4êtreconsacrés ! l4étude des premi#res leçons.

)4enfant ine;périmenté ne peut demander des éclaircissements %uant ! l4administration%ui dirige l4école oJ il reçoit ses premiers cours.

7out comme lui, devant la grandeur infinie de la vie %ui nous entoure, nous ne sommes%ue des enfants en mati#re de connaissance supérieure.

(ous trébucons, nous tAtonnons et faisons des e;périences afin d4appréender et

d4amasser les ricesses de l4sprit.

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De sorte %ue nous n4avons %u4un droit U ? le droit de travailler et de servir en obéissantau; instructions édifiantes %ue la sagesse parfaite nous offre ! travers les circonstances variéesoJ s4agite notre vie.

Iue personne ne se fasse d4illusions en pensant tromper la nature V

)e travail est une loi divine.

)a plupart du temps, cercer indéfiniment, c4est cacer sa paresse intellectuelle.

-r la vie est jalouse de ses secrets. lle ne répond avec assurance %u4! ceu; %uifrappent ! sa porte en faisant sans cesse l4effort de travailler et %ui désirent coiffer la

prestigieuse couronne de l4apostolat au service d4autrui.

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7

&a rande école

Dans le cadre des activités carnelles, la terre dont les portes sont ouvertes ! la gloirede l4enseignement est vraiment une université sublime oJ environ deu; milliards d4él#ves deraces et de nations différentes suivent de multiples cours dans de nombreuses disciplines.

Sans parler des milliards d4intelligences subumaines %ui profitent des multiplesservices du progr#s planétaire, plus de vingt milliards d4Ames conscientes, désincarnées, semeuvent autour du domicile terrestre oJ elles s4attardent ! d4autres niveau; d4évolution.

<our la majorité de ces créatures nécessiteuses d4une plus vaste e;périence, la

réincarnation n4est pas seulement un impératif naturel, mais aussi une récompense, car ellereprésente une nouvelle occasion d4apprentissage.

24est donc sous la surveillance éclairée des intelligences divines %u4en tout tempsca%ue peuple est en soi une pase préparatoire de l4umanité pour les temps ! venir.

Wier, nous apprenions la science en g$pte, la spiritualité en "nde, le commerce en<énicie, la révélation ! @érusalem, le droit ! :ome, et la pilosopie en Lr#ce. ujourd4ui,nous nous édu%uons en ngleterre, nous apprenons l4art en "talie, la patience en 2ine, lestecni%ues industrielles en llemagne, le respect de la liberté en Suisse et la transformation

spirituelle en méri%ue.

2a%ue nation doit accomplir une tAce spécifi%ue %ui est une source de perfectionnement. Iuand bien même les blocs etni%ues décaGnés se livrent ! la guerre, ils lefont parce %u4ils cercent de nouvelles valeurs pour leur propre grandissement.

utour de la plan#te, nous vo$ons les communautés les plus primitives aspirant ! degrandes ac%uisitions culturelles.

S4il est vrai %ue la civilisation raffinée d4aujourd4ui fait le tour de la terre en %uel%ueseures et se distingue par la perfection de son intelligence, il n4en reste pas moins %ue des

millions de fr#res sont encore infiniment éloignés du monde moral. "ls diff#rent peu desanimau; %ui n4ont pas encore réussi ! fi;er la moindre notion de responsabilité.

)es nains dénudés de l4b$ssinie %ui émettent des cris étranges en guise de langageressemblent davantage ! des singes.

Iue dire de nos fr#res noirs de X$tces %ui passent leurs journées allongés par terre !attendre des rats pour apaiser leur faim V

2e5 la majeure partie des fricains orientau;, il n4e;iste pas de relation morale entre parents et enfants.

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)es )atuKas, en fri%ue, n4ont pas le moindre sentiment de compassion ou la moindrenotion du devoir.

)es derniers abitants primitifs des <ilippines errent dans les montagnes comme desanimau; indomptables.

t, non loin de nous, les Cotocudos, livrés ! la casse et ! la pêce, sont de terriblese;emples de brutalité et de férocité.

Sur l4immense école %u4est la terre, des tAces multiples et urgentes e;istent pour tousceu; %ui apprennent %ue la vie est constamment en mouvement, en progr#s et en ascension.

Dans la foi religieuse comme dans l4administration des biens publics, dans l4art commedans l4industrie, dans l4éducation comme dans l4agriculture, l4individualité trouve un vastecamp d4action avec des mo$ens étendus pour se distinguer.

)e travail permet de gravir l4écelle divine %ui donne acc#s au= lauriers éternels del4esprit.

(ul n4a besoin d4aller vivre sur @upiter ou sur Saturne pour collaborer ! la création denouveau; cieu;. n plein pa$sage cosmi%ue, la terre, notre demeure et notre atelier d4apprentissage, attend %ue nous la convertissions en glorieu; paradis.

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+8

Reliion

)a science multiplie les possibilités des sens et la pilosopie augmente les ressourcesdu raisonnement, mais la religion est la force %ui accroGt la potentialité du sentiment.

24est pour cela %ue le centre de la vie se trouve dans le cœur. De ce fo$er partent lescourants imperceptibles du désir %ui s4affirment en pensée dans la d$namo cérébrale pour ensuite se matérialiser en paroles, en résolutions, en actes et en réalisations au %uotidien.

Dans la lutte vulgaire, certains méprisent l4activité religieuse, car ils consid#rent %ue cen4est %u4un artifice sacerdotal ou politi%ue. -r, c4est dans la prédication de la foi sanctifiante

%ue nous trouvons les r#gles de conduite et de perfection dont nous avons besoin pour grandir mentalement en voie vers les con%uêtes divines.

S$ntétisant le fruit des civilisations, l4umanité est une construction religieuse.

Depuis nos ancêtres vertébrés et invertébrés, voil! des millénaires %ue nous passons deréincarnation en réincarnation, notre intelligence se développe de cette mani#re grAce !l4e;périmentation incessante. -r la raison n4est pas le seul fruit de notre apprentissage au coursdes si#cles, c4est aussi le discernement ou la lumi#re spirituelle avec la%uelle peu ! peu nous

perfectionnons notre esprit.

)a religion est la force %ui édifie l4umanité. 24est l4usine invisible du caract#re et dusentiment.

Des millions d4êtres incarnés entretiennent encore un fort potentiel d4animalité. <our eu;, la forme est une noble demeure leur permettant d4assimiler des valeurs éducatives. "ls ontun cœur pour enregistrer le bien, néanmoins, ils abritent des élans de cruauté. )4instinct de la

pant#re, le poison du serpent, la voracité du loup, r#gnent encore dans le ps$cisme d4innom? brables intelligences.

Seule la religion réussit ! effacer les vices les plus secrets de l4être. gissant demani#re décisive sur les centres profonds de l4élaboration de la pensée, elle alt#re

graduellement les caractéristi%ues de l4Ame en élevant la fré%uence vibratoire de l4être. 2e %uiaméliore progressivement ses relations avec le monde et ses semblables.

(ée dans le farouce berceau de la peur, la foi a entamé son apostolat en enseignantau; tribus primitives %ue le pouvoir divin tient les rênes de la justice suprême. "l leur inspirele respect de la vie et améliore l4écange entre les Ames. )es origines de la fraternitésinc#rement ressentie proc#dent de cette foi. Dans l4anti%uité les e;pressions inférieures de lareligion stimul#rent souvent la persécution et la mort lors de douloureu; sacrifices et dedéplorables flagellations. t si de nos jours encore, les luttes séparatistes et l4incompréensiondivisent les cro$ances incitant les êtres ! la dissidence en établissant des fronti#resdogmati%ues distinctes, la religion reste l4école souveraine de la formation morale des

populations. lle dote l4esprit de pouvoirs et de lumi#re pour accomplir le vo$age de lasublimation.

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)a science créera les conditions d4assistance indispensables ! l4omme et l4enricirades blasons de la culture supérieure. )a pilosopie le soutiendra grAce au; précieusesinterprétations des pénom#nes ! travers les%uels la sagesse éternelle se manifeste, mais seulela foi avec ses états de perfection intime peut préparer notre esprit impérissable ! l4ascension

universelle.

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++

&a :oi reliieuse

Depuis toujours, l4omme rêve de la patrie céleste.

)es idées du ciel et de l4enfer gisent dans la pensée de tous les peuples.

)es "ndiens d4méri%ue croient au paradis de la casse abondante et des danses perpétuelles avec des réserves inépuisables de tabac.

)es es%uimau; %uant ! eu; concevaient l4éden dans des cavernes couvertes dedécorations.

)es tribus maories, %ui consid#rent la guerre comme un état naturel de boneur,aspirent ! un ciel oJ ils luttent éternellement dans des combats de gladiateurs.

2e5 les Windous, les notions de responsabilité et de justice sont fortement associéesau concept de survie de l4Ame. Depuis des #res tr#s lointaines, ils croient %ue les désincarnéssont soumis au; appréciations du juge des morts. )es bons vont au paradis pour jouir descœurs célestes, et les mécants descendent dans les précipices de l4empire de *aruna, le dieudes eau;, oJ ils sont jetés dans des geYles infernales encaGnés les uns au; autres par desserpents vivants servant de liens. -r, comme leur conception détient une part de vérité, ilsadmettent depuis toujours %ue du palais céleste ou de l4abGme tourmenté, les Ames reviennent! la sp#re carnelle pour avancer dans la science de la perfection.

leur tour, les ss$riens?2aldéens supposaient %ue les défunts vivaient somnolentsdans des régions souterraines sous la forte domination des tén#bres.

n Lr#ce, les notions de justice postume atteignirent un niveau plus élevé ! partir desm$st#res d4-rpée. Dans le Wad#s terrifiant d4Wom#re, les sprits sont jugés par +inos, filsde Zeus.

)es Laulois, %uant ! eu;, acceptaient la doctrine de la transmigration des Ames et

étaient dépositaires de révélations avancées sur la spiritualité supérieure.)es Wébreu; pensaient %ue les désincarnés se trouvaient dans le [scéol R %ue @ob

décrivit comme une R terre de mis#re et de tén#bres oJ résident la terreur et la mort .

vec *irgile, des principes plus solides surgissent concernant les lois de rétribution. El4entrée des gorges d4-rcus, des divinités infernales représentent les punitions telles %ue laguerre, le deuil, les maladies, la vieillesse, la peur, la faim, les monstres, les centaures et lesarpies, les furies et l4$dre de )erne %ui s$mbolisent les terribles supplices mentau; desAmes en proie au; illusions pendant la vie p$si%ue. u milieu de ces dieu; de l4abGme s4él#vele vieil orme. )es songes s4accrocent ! ses brances et c4est l! %ue commence la voie %ui

débouce sur l4céron, obscur et boueu;, avec de grands tourbillons d4eau bouillante.

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"nspirés par un idéal de justice et de boneur outretombe, les Ég$ptiens traversaientl4e;istence en se consacrant au; études de la mort.

<lus récemment, +aomet établit de nouvelles lignes directrices pour la vie spirituelleen décrivant le 2iel avec sept étages et l4enfer avec sept subdivisions. )es eureu; élus

respirent dans de délicieu; jardins oJ coulent des ruisseau; d4eau cristalline, de lait et de miel.7andis %ue les condamnés vivent dans des régions de supplices oJ souffle un vent cruelattisant d4étranges feu; %ui consument tout sur leur passage. Dante, le vo$ant florentin, pré?sente des tableau; e;pressifs de l4enfer, du purgatoire et du ciel.

)es réalités de l4immortalité accompagnent l4Ame umaine dont la vie ne se trouve pascirconscrite au; étroites activités de la terre.

)e corps est un fo$er temporaire oJ notre Ame est en apprentissage. De sorte %uelors%ue nous sommes frappés par les désillusions et par la fatigue, pris d4angoisse, l4être

umain se souvient instinctivement de %uel%ue cose d4intangible %ui lui vient ! l4espritcomme étant le paradis perdu. Désajusté sur terre, il demande ! l4au?del! un message deréconfort et d4armonie. Qn tel instant est donc profondément e;pressif pour la destinée del4être, car si le cœur %ui demande est porteur de bonne volonté, la réponse de la vie supérieurene se fait pas attendre. Qn nouveau cemin s4ouvre ! son Ame oppressée et fatiguée %ui setourne vers l4au?del!, pleine d4amour, de souffrance et d4espoir.

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+1

&a t>c/e reliieuse

Depuis %uand sur la terre, l4omme adore?t?il Dieu )4origine de la foi se perd dansl4obscurité de l4éternité insondable.

)a premi#re impulsion %ui pousse la plante et le ver ! cercer la lumi#re s4apparente! l4aspiration religieuse de la vie %ui inspire l4Ame umaine en %uête du 2réateur.

-r si l4on consid#re les écoles religieuses des peuples les plus anciens, nousdécouvrons %u4en g$pte apparaGt l4idée centrale de l4immortalité avec des conceptionsavancées de la grandeur divine, bien %u4enfermée dans les temples de la prêtrise ou dans les

palais des paraons sans contact avec l4esprit populaire, tr#s souvent relégué ! la superstitionet ! l4abandon.

)4"nde, ! son tour, nous permet d4identifier le culte de la sagesse. D4éminentsinstructeurs $ enseignent %ue la bonté doit être ! la base de nos relations avec nos semblables,%ue nos vices et nos vertus sont des forces %ui nous suivront outre?tombe, propageant lesleçons bénies du perfectionnement moral et de la compréension umaine. -r l4esprit descastes a étouffé les sanctuaires en entravant le développement souaitable des bienfaitsspirituels au sein des populations.

n <erse, le 5oroastrisme est la consécration de notre devoir par rapport au bien P or

les communautés bénies par ses enseignements respectables se livr#rent au; guerres decon%uête et de destruction.

2e5 les @uifs, nous sentons le souffle de la révélation du Dieu uni%ue établissant ler#gne de la justice sur la terre, mais, malgré la gloire sublime %ui couronne le front de +oMseet des prop#tes %ui l4ont suivi, l4orgueil etni%ue est une plaie %ui vit dans le cœur du peupleélu.

n 2ine, nous pouvons observer l4e;altation ! la simplicité ! travers les leçons %ui se propagent dans toutes les couces sociales, soulignant l4é%uilibre et la solidarité. +algré tout,le grand peuple cinois n4arrive pas ! dépasser les perturbations de la scission et de la

captivité.

n Lr#ce, nous trouvons le culte ! la beauté. )es m$st#res d4-rpée tracent de beau;idéau; et construisent de merveilleu; sanctuaires. <ourtant, la perfection de l4art et de laculture n4arrive pas ! créer dans l4esprit elléni%ue la notion d4amour universel. Des générau;et des pilosopes se servent de leur intelligence pour dominer et, d4une certaine mani#re, sesoustraient au; tentations belli%ueuses en attisant les feu; abominables de la discorde et de ladestruction.

E :ome, le droit enseigne %ue le patrimoine et la liberté d4autrui doivent êtrerespectés, pourtant, aucune civilisation au monde ne rév#le dans son ensemble autant de

génies de la flagellation et de la mort.

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Werm#s est la sagesse.

Coudda est la renonciation.

Zoroastre est le devoir.

+oMse est la justice.

2onfucius est l4armonie.

-rpée est la beauté.

(uma <ompilius est le pouvoir.

vant le 2rist, ! toutes les grandes périodes de l4évolution religieuse, nous vo$onsdonc apparaGtre des démonstrations incompl#tes de la spiritualité. "l n4est pas de r#gles

absolues de perfection morale indi%uant au; ommes le cemin régénérateur et sanctifiant.Des scissions apparaissent entre les races et les castes sous différentes formes d4onneur etd4umiliation pour les rices et les pauvres, les maGtres et les esclaves, les vain%ueurs et lesvaincus.

+ais c4est avec @ésus %u4apparaGt au monde le victorieu; couronnement de la foi. )ecristianisme nous offre les glorieuses semences de la fraternité %ui domineront les si#cles. )edivin Bondateur de la Conne (ouvelle entre en contact avec la foule et le sanctuaire illuminéet sublime de l4amour universel s4ouvre ! l4umanité enti#re pour %u4elle soit sanctifiée.

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+2

&e messae c/rétien

)4enseignement de @ésus n4est revêtu d4aucune formule compli%uée.7out en conservant le respect dH ! toute école %ui prYne la révélation de la foi ! leurs

coll#ges initiati%ues, nous remar%uons %ue le Seigneur descend des 2ieu; afin d4ouvrir letemple du cœur umain ! la sublimité de l4amour et de la lumi#re ! travers la fraternité,l4amour et la connaissance.

<our cela, le +aGtre n4e;ige pas %ue les ommes deviennent des éros ou des saints du jour au lendemain. "l ne demande pas %ue ses partisans prati%uent des miracles oul4impossible.

Sa parole touce ! la vie ordinaire, au; sentiments les plus simples, ! la lutte vulgaireet au; e;périences %uotidiennes.

2ontrairement ! tous les mentors de l4umanité %ui vivaient jus%u4! ce jour entre lesm$st#res religieu; et les autorités politi%ues, il vit avec la masse populaire en invitant lescréatures ! élever le sanctuaire du Seigneur dans leur propre cœur.

ime Dieu, (otre <#re ? enseignait?il ?, de toute ton Ame, de tout ton cœur et de toutton entendement.

ime ton procain comme toi?même.

<ardonne ton compagnon autant de fois %ue ce sera nécessaire.

<rête sans attendre la moindre rétribution.

<rie pour ceu; %ui te persécutent et te calomnient.

ide tes adversaires.

(e condamne pas pour ne pas être condamné.E celui %ui te demande ta cape, donne?lui également ta tuni%ue.

Si %uel%u4un te demande de faire mille pas avec lui, fais?en deu; mille.

(e cerce pas la premi#re place dans les assemblées pour %ue la vanité ne tente paston cœur.

2elui %ui s4umilie sera e;alté.

E celui %ui te frappe la joue droite, offre?lui aussi la gauce.

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Cénis celui %ui te maudit.

)ib#re et tu seras libéré.

Donne et tu recevras.

Sois miséricordieu;.

Sois bon envers celui %ui te ait.

Iuicon%ue perdra sa vie par amour pour l4apostolat de la rédemption, la recevra encore plus parfaite dans la gloire de l4éternité.

Bais briller ta lumi#re.

Sois courageu;.

)aisse au; morts le soin d4enterrer leurs morts.

Si tu prétends me trouver dans la lumi#re de la résurrection, nie?toi toi?même, réjouis?toi du poids de la croi; de tes devoirs et suis mes pas dans le calvaire de sueur et de sacrifice%ui préc#de les joies de l4aube divine V

24est ainsi %u4! de tels appels, depuis vingt si#cles, les voi; %ui incitent ! la vengeanceet au; coups se taisent progressivement V... )a parole du 2rist, au del! des édits et des épées,des décrets et des enc$cli%ues, monte toujours et résonne de plus en plus fort dans l4acousti%uedu monde, préparant les ommes et la vie ! la souveraineté de l4amour universel.

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+3

?)anile et @oie

Iuicon%ue affirme trouver dans l4vangile une religion de tristesse et d4amertumecommet une grande injustice.

)e fait est %ue les actes de culte e;térieur prYnés par le sacerdoce ont souventimprégné l4ori5on crétien de sombres nuages, mais dans son essence, le cristianisme est larévélation de la joie profonde du 2iel %ui pén#tre les ombres de la terre.

)4arrivée du +aGtre est précédée par la visite des anges.

+arie, radieuse, s4entretient avec un messager divin %ui l4éclaire sur l4arrivée del4mbassadeur céleste.

@ésus naGt dans l4umble mangeoire %ui s4illumine ! la clarté de l4étoile inespérée.

De simples messagers sont appelés par un émissaire spirituel %ui se matérialise brus%uement devant eu; et se déclare porteur de R nouvelles d4une grande joie pour tout le peuple. u même instant, des voi; cristallines entonnent des canti%ues dans les cieu; %uiglorifient le créateur et e;altent la pai; et la bonne volonté entre les ommes.

)e boneur et l4espoir commencent ! régner...

<lus tard, le +aGtre entame son apostolat lors d4une fête nuptiale soulignant les joies dela vie en famille.

2omme s4il percevait les limites et l4étroitesse de tout temple en pierre %ui serait érigé pour propager sa parole inspirée au monde, le Seigneur commence ses prédications au bord dulac en plein sanctuaire naturel. )es fleurs et les oiseau;, la lumi#re et le parfum constituent lecadre de son enseignement.

Des foules entendent sa voi; apaisante.

Des malades et des estropiés sont toucés d4infinies consolations.

Des pauvres et des affligés entrevoient de nouveau; ori5ons ! l4avenir.

Des femmes et des enfants l4accompagnent jo$eusement.

)e sermon de la montagne est l4$mne des bieneureu; %ui supprime l4affliction et ledésespoir.

-J %u4il passe le divin mi fait régner une félicité contagieuse.

n pleine campagne, il multiplie le pain destiné au; affamés.

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)e traitement dispensé par le +aGtre au; souffrants, considérés inutiles ouméprisables, crée de nouvelles r#gles de confiance dans le monde.

)4apostolat de la Conne (ouvelle se déploie dans un climat de joie parfaite.

7oute créature %ui perçoit les notes réconfortantes de l4Évangile commence ! envisager le monde et la vie sous un autre angle.

"l conçoit la terre comme l4école bénie de la préparation spirituelle oJ cacun a unetAce sanctifiante ! accomplir.

7out malade %ui retrouve la santé est vecteur de courage pour la communauté enti#re.

7out souffrant %ui trouve la consolation est une source d4élévation morale pour unefoule immense.

+adeleine, %ui grandit dans l4amour, est la beauté %ui renaGt éternellement. Iuant !)a5are, %ui se rel#ve de la tombe, est la vie triompante %ui ressurgit ! l4immortalité.

lors %u4il était encore plein de la sueur sanglante des larmes de la croi;, le Seigneur fit ruisseler la source de vie victorieuse sur le monde entier grAce ! la lumi#re de larésurrection %ui ra$onne sur l4umanité pour soutenir sa progression spirituelle en directiondes si#cles infinis.

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+4

E)anile et indi)idualité

2ertes, le 2rist était suivi de pr#s par la foule, néanmoins, il n4a rien d4un agitateur ordinaire.

Dans tout climat politi%ue, lors%ue les écoles religieuses cYtoient la légalité umaineen partageant le pouvoir, elles établissent des r#gles spirituelles %ui ac%ui#rent une certaineautorité sur la masse populaire.

@ésus, cependant, ne transforme pas l4esprit collectif en terrain e;ploitable.

n proclamant les béatitudes ! la foule sur la montagne, il ne l4induit pas ! la violence pour %u4elle se rue sur les biens d4autrui. "l multiplie de lui?même le pain %ui la réconforte et lanourrit.

"l ne pousse pas le peuple ! faire des revendications.

"l conseille de respecter les biens des dirigeants politi%ues ! travers la sage formule %uirecommande %u4il soit donné R ! 2ésar ce %ui est ! 2ésar .

De nombreu; e;perts en mati#re de cristianisme prétendent identifier dans le +aGtredivin la personnalité d4un révolutionnaire %ui incite ses contemporains ! la révolte et ! la dis?

corde. -r, dans aucun passage de son minist#re, nous trouvons le moindre témoignaged4indiscipline ou de désespoir ! l4égard de l4ordre constitué.

"l secourra la foule souffrante et la consola. "l ne démontra aucun intérêt ! libérer toutes les créatures dont l4évolution, jus%u4! ce jour, e;ige encore des luttes acerbes et desépreuves incessantes, mais cerca plutYt ! aider l4omme ! se libérer.

E l4apYtre, il dit ? R viens et suis?moi.

E ces mots, il e;orta la péceresse ? R va et ne pêce plus .

n ces termes, il parla au paral$ti%ue avec bonté ? R l#ve?toi et marce .

24est sur un ton convaincant %u4il fit ! la femme s$ropé?nicienne ? R ta foi t4a guérie.

De toute part, nous vo$ons %u4il cerce ! élever l4esprit, %u4il souaite ériger le templede la responsabilité en ca%ue conscience et l4autel du service ! son procain dans ca%uecœur.

+ême s4il démontrait des in%uiétudes %uant ! la rénovation du monde individuel, il neresta pas assis sur un trYne dominateur d4oJ les générau; et les législateurs donnent abi?tuellement des ordres... "l descendit en personne au milieu du peuple et entra personnellement

en contact avec les vieillards et les souffrants, avec les femmes et les enfants.

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"l s4entretint longuement avec les créatures égarées et manifestement maleureuses.

"l fit preuve de bonté fraternelle envers +adeleine, l4obsédée, ou lors%u4il manifesta dela gentillesse vis?!?vis de Zacée, le rice.

+ais comme il savait %ue la t$rannie et la douleur resteraient, encore, pendantlongtemps sur la terre en tant %ue mau; nécessaires ! la rectification des intelligences, leCienfaiteur céleste fut, avant tout, l4orienteur de la transformation individuelle, %ui est l4uni%uemouvement de libération de l4esprit basé sur l4effort personnel et sur le renoncement ! son

propre R moi . <our cela, il combattit, aima, servit et souffrit jus%u4! la croi;. )ors%ue son propre sacrifice vint confirmer sa doctrine de révolution intérieure, il dit U R Iue celui %uidésire devenir le plus grand dans le :o$aume des 2ieu; soit d4abord dans le monde leserviteur de tous.

'3



+-

?)anile et c/arité

vant %ue n4apparaisse @ésus, le concept de la carité était inconnu.

)es monuments des civilisations anciennes ne mentionnent nulle part cette vertudivine.

)es ruines du palais de (abucodonosor, oJ s4érigea la grandeur bab$lonienne, ne parlent %ue de faste et de pouvoir %ue les si#cles ont consumés.

)es p$ramides de l4g$pte glorieuse ne se rapportent pas ! la compassion.

)es cél#bres $pogées de <ersépolis n4attestent %ue de l4orgueil etni%ue.

)a muraille de 2ine, %uant ! elle, traduit toute son angoisse ! vouloir se défendre.

Dans les vieu; sanctuaires de l4"nde, le 7out?<uissant est vénéré par des millions defid#les indiscutablement sinc#res, mais délibérément éloignés de leurs semblables nés dans lacondition de parias méprisables.

)4acropole d4t#nes, avec ses colonnes respectables, rév#re l4intelligence.

)e 2olisée de *espasien, ! :ome, est un monument élevé au triompe belli%ueu;, au;e;pansions de la joie populaire.

Durant de nombreu; millénaires, l4omme admit l4égémonie des plus forts %u4ilconsacra ! travers l4art et la culture %u4il était susceptible de créer et de développer.

vec @ésus, néanmoins, le pa$sage social passe par des altérations décisives.

)e +aGtre ne se limite pas ! enseigner le bien. "l entre en contact avec la foule et lematérialise par ses propres efforts.

"l guérit les malades sur la voie publi%ue sans faire de cérémonies. "l soutient des êtres par milliers en les aidant ! résoudre les probl#mes les plus compli%ués de nature morale, sansse servir des éti%uettes d4un culte e;térieur, %uel %u4il soit.

"l l#gue au; disciples la parabole du bon Samaritain %ui e;alte ! jamais la missionsublime de la carité.

)4istoire est simple et e;pressive.

)uc transmet le message du céleste -rienteur en e;pli%uant %u4un R omme descendaitde @érusalem vers @érico %uand il fut atta%ué par des voleurs %ui le dépouill#rent en le rouant

de coups et l4abandonn#rent ! moitié mort en bordure de cemin. )e asard fit %u4il passa un prêtre, le vo$ant de loin, celui?ci l4évita. <eu apr#s, ce fut le tour d4un lévite %ui, lors%u4il

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l4aperçut, s4éloigna rapidement. )e vo$ant dans cet état, un Samaritain %ui vo$ageait dans larégion, fut pris d4une profonde pitié. "l se penca d4abord sur le maleureu; pour soulager ses

blessures, puis, il le mit sur sa monture et l4installa dans une auberge pour %u4il $ fHt soigné .

(ous vo$ons dans ce récit %ue le Seigneur ne consid#re le nécessiteu; %ue comme R

un omme .

"l ne parle pas de sa race, de sa couleur, de sa condition sociale ou de ses opinions.

n lui, il voit une umanité souffrante privée de l4aide des créatures %ui allument lalumi#re de la carité au del! de tous préjugés de classe ou de religion.

E partir de l!, un nouveau mouvement de solidarité umaine apparaGt sur la terre.

vec le temps, les apYtres se dispersent dans différentes régions du monde pour enseigner %u4il R vaut mieu; donner %ue recevoir .

7andis %ue ceu; %ui sont ! l4avant?garde du bien, inspirés par la leçon du Seigneur, ilsremplacent les vallées de l4immondice par de confortables Ypitau;. "ls combattent les vicesmultimillénaires avec des orpelinats et des cr#ces. "ls créent des écoles oJ la culture estconfiée au; esclaves. "ls fondent des institutions d4aide et de prévo$ance, l! oJ la sociétémaintenait la mendicité pour les plus faibles. 2omme un génie crétien sur la terre, la cariténe cesse de grandir avec les si#cles ! travers la bonté de Saint Brançois d4ssise, dans ledévouement de Saint *incent de <aul,.dans la bienfaisance d4un :ocKefeller ou la fraternité ducompagnon anon$me sur la voie publi%ue, révélant de mani#re précieuse et sublime %uel4sprit du 2rist continue ! agir en nous et ! travers nous.

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+5

?)anile et tra)ail

)a glorification du travail est un service évangéli%ue.

vant %ue le +aGtre ne vienne e;ercer son influence, la terre était une vaste plantation peuplée de maGtres et d4esclaves.

Servir était considéré comme un désonneur.

Dominées par le principe de la force, les nations gardaient une immense similitudeavec les tribus primitives.

)a distinction sociale résultait de la casse.

)es trYnes s4érigeaient, pres%ue toujours, sur les bases obscures de la rapine.

)es astucieu; et les puissants profitaient le plus souvent des bienfaits de la vie.

7oute catastrope économi%ue finissait obligatoirement en captivité.

)e travail était s$non$me de désonneur.

)a plupart du temps, les esprits les plus nobles étaient traités comme de véritablessubalternes, ils suaient et gémissaient pour porter la voiture pourpre de leurs oppresseurs.

Dans toutes les villes, les esclaves en tous genres pullulaient. E eu; seul, il étaitconféré le devoir de servir, comme s4il s4agissait d4une aust#re punition.

)a :ome impériale était pleine de captifs emprisonnés en g$pte et en Lr#ce, enLaule et ! <ontus. :ien %ue pendant la révolution de Spartacus, en 31 avant l4#re crétienne,furent condamnés ! mort trente mille esclaves sur la voie appienne, dont la seule faute avaitété d4aspirer ! un travail digne dans un climat de liberté édifiante.

-r avec @ésus, c4est une nouvelle #re %ui commence pour l4umanité.

)e minist#re du Seigneur est fait avant tout d4action et de mouvement.

)e +aGtre se l#ve avec le jour et se consacre au bien de ses semblables jus%u4! tarddans la nuit.

2omme un médecin, il n4a de cesse d4aider efficacement les malades.

2omme un enseignant, il rép#te sans relAce ses leçons.

2omme un juge, il donne l4e;emple de l4impartialité et de la tolérance.

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n tant %ue bienfaiteur, il répand continuellement les bénédictions de l4amour infini.

Sage, il met la science du bien ! la portée de tous.

2omme un avocat, il défend les intérêts des faibles et des umbles.

n tant %ue travailleur divin, il sert tout le monde sans réclamation et sans demander lamoindre récompense.

)4e;emple du 2rist est sublime et contagieu;.

pr#s lui, cacun de ses compagnons d4apostolat %uitte son confort pour aider etenseigner en son nom. "ls se rendent dans des régions distantes du berceau %ui les a vus naGtre,

bala$ant les plus vastes ori5ons pour s4ouvrir ! la compréension de la vie.

:ome, le désir de secours mutuel entre crétiens atteint d4inconcevables réalisations

dans le domaine du labeur.

)es personnes converties ! l4Évangile se consacrent enti#rement au service de leur procain avec pour objectif de soutenir les compagnons dans le besoin.

)es apprentis de la Conne (ouvelle s4éparpillent dans les différents secteurs desactivités de l4industrie et de l4agriculture, des arts et des sciences, de l4instruction et ducommerce, de la santé et de l4$gi#ne, en %uête de mo$ens pour aider leurs compagnonsd4idéal livrés ! la servitude ou ! la pauvreté, dans la souffrance et dans les prisons. 2ertainsrestent ! jeHner pendant deu; ou trois jours de suite afin d4économiser de l4argent et apporter leur secours ! ceu; %ui les entourent guidés par un pasteur.

D#s lors, le travail est interprété comme une bénédiction divine.

n passant de la dignité du Sanédrin au dur labeur du métier ! tisser pour confectionner des tapis, désireu; de ne dépendre de personne et de protéger sa liberté de

parole et d4action, <aul de 7arse reste le s$mbole du crétien %ui instruit et réalise, tout endémontrant %ue la lumi#re de l4enseignement doit être unie ! la gloire de l4e;emple.

t jus%u4! ce jour, c4est en onorant dans la dignité du travail %ui est sa r#glefondamentale d4action %ue le cristianisme demeure la force libératrice de l4umanité de toute

part dans le monde.

1



+6

?)anile et sectarisme

<res%ue tous les sanctuaires religieu; %ui ne sont pas unis dans la sp#re dogmati%ues4isolent indHment pour disputer des privil#ges et des faveurs. +ême dans les cercles del4activité crétienne, d#s les premiers si#cles de sa constitution, l4esprit sectaire a dominé lesgroupes d4élite.

u nom du 2rist, tr#s souvent la t$rannie politi%ue et le despotisme intellectuelorganis#rent des guerres, allum#rent des bHcers, stimul#rent la persécution et instaur#rent lamort.

fin de représenter le +aGtre %ui n4avait même pas une pierre oJ reposer sa têteendolorie, l4mpereur <ocas établit la <apauté, en 093 pour e;alter la vanité romaine.2omme ils pensaient agir en tant %ue défenseurs de sa cause, Lodefro$ de Couillon et7ancr#de de S$racuse organis#rent, en 1980, une armée de /99.999 ommes. "ls furent ainsiles instigateurs de conflits sanglants pour revendi%uer des terres et des reli%ues rappelant le

passage divin de @ésus sur la terre. 2ro$ant préserver ses principes rédempteurs, Lrégorien"\, en 1&'1, consolida le 7ribunal de l4"n%uisition, intensifia l4obscurantisme et renforça lesflagellations criminelles dans le domaine de la foi religieuse. 2onvaincus de protéger leur doctrine, les prêtres frappaient de supplices et condamn#rent ! mort de courageu; pionniersdu progr#s planétaire tels %ue Liordano Cruno et @ean Wuss.

-r de telles violences n4étaient %ue des manifestations de l4esprit belli%ueu; en proieau; angoisses umaines.

)e 2rist n4a jamais prYné le dogmatisme et l4intransigeance comme r#gle de conduite.

"l affirma ne pas être né pour détruire la )oi anti%ue, mais pour l4accomplir fid#lement.

"l ne s4opposa %u4! la perversité délibérée.

"l ne lutta point.

(i ne condamna.

"l ne criti%ua pas.

"l combattit le mal en secourant ses victimes.

"l se donna au monde.

"l enseigna avec patience et bonté le véritable cemin de la rédemption.

"l entama son minist#re de parabole en parlant avec les docteurs du 7emple, et terminason apostolat en parlant ! des voleurs.

&



"l ne dédaigna personne, même les maleureu; égarés méritaient sa plus caleureuseattention.

"l prépara l4esprit des pêceurs au; grands desseins de l4Évangile avec une admirable

confiance et une profonde bonté, sans e;iger d4eu; la moindre garantie de pureté etni%ue.

"l aida de maleureuses femmes avec sérénité et sans ésitation pour leur rendre leur dignité féminine, en compl#te contradiction avec les préjugés de son épo%ue.

"l ne cerca pas ! ce %u4on lui donne des titres, mais se penca attentivement sur ca%ue cœur.

(icod#me, le maGtre d4"sra]l, et Cartimée, l4aveugle méprisé, reçurent de sa part lemême sentiment d4affection.

@ésus n4a jamais manifesté le moindre sentiment d4intolérance %uant ! la propagationde la Conne (ouvelle.

)e sectarisme orgueilleu; dans la sp#re crétienne est une simple création umainenaturellement destinée ! disparaGtre car, jus%u4! présent, aucune doctrine comme lecristianisme n4a autant apporté au monde tourmenté et divisé les liens de l4amour et lalumi#re de la vraie solidarité.

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+7

E)anile et smpat/ie

"" ressort de l4apostolat de @ésus %ue la s$mpatie est ! la base du boneur umain.

"l n4$ a aucune violence dans sa façon de con%uérir son procain.

De nos jours encore, de nombreu; leaders de la classe sacerdotale utilisent en son noml4imposition et la cruauté. -r le +aGtre a toujours professé ses enseignements dans les plusStrictes r#gles de respect vis?!?vis de ses contemporains.

)a notion de juste entendement ! l4égard des personnes et des situations ne lui a jamais

man%ué.Divin Semeur, il savait %u4il ne suffit pas de planter de bons principes, mais surtout

%u4il faut les semer dans des conditions favorables pour %u4ils germent et %u4ils poussent.

2ertes, dans l4intérêt collectif, @ésus ne néglige pas l4énergie bénéfi%ue.

"l reproce au commerce effréné d4umilier le 7emple, tout comme il souligne leserreurs de son temps.

(éanmoins, devant les créatures dominées par le mal, il se remplit d4une compassion

et d4une tolérance tout aussi profonde %ue constructive.

"l n4interroge pas les souffrants sur la cause des afflictions %ui les flagellent pour ne pas les irriter avec des réclamations.

"l les aide et les guérit.

)es commentaires %u4il fait au; pêceurs et au; égarés ne sont %ue desrecommandations douces et subtiles.

u malade guéri au bord de la piscine de Cétesda, il dit sans la moindre prétention U

? *a et ne récidive pas dans l4erreur pour %u4il ne t4arrive rien de pire.

E la pauvre femme lapidée sur la place publi%ue, il lui fait gentiment U

? *a et ne pêce plus.

"l ne présage pas l4enfer au; victimes de l4ombre. 2ompatissant, il les rel#ve et leséclaire d4une nouvelle lumi#re.

"l comprend les probl#mes et les luttes de cacun.

"l attire les enfants ! lui avec tendresse, redonne confiance au; cœurs maternels.



"l sait %ue <ierre est fragile, mais ne se désesp#re pas pour autant et lui manifeste saconfiance.

"l perçoit le sombre drame %ui se trame dans l4esprit de @udas, malgré tout, il ne le

repousse pas.

"l reconnaGt %ue la majorité des bénéficiaires ne sont pas ! la auteur des concessions%u4ils sollicitent, pourtant, il ne leur nie pas son soutien.

<risonnier, il recolle l4oreille du soldat trancée par son disciple.

Devant <ilate et ntipas, il ne demande pas de mesures susceptibles de jeter ladiscorde, même pour préserver la justice.

)oin de s4impatienter %uant ! la présence des malfaiteurs %ui souffrent aussi de la

crucifi;ion, il se pence amicalement vers eu; et cerce ! les comprendre et ! lesencourager.

la foule %ui autour de lui se répand en injures et en umiliations, il envoie des pensées de pai; et des vœu; de pardon.

<ar la suite, apr#s sa mort, il ne délaisse pas les compagnons %ui l4abandonn#rent. "l sematérialise devant eu; pour les encourager de sa présence et de son amour ! œuvrer auservice de la régénération umaine, ! aller jus%u4au bout de leur lutte.

Dans tous les passages de l4Évangile, nous percevons %ue pour le cœur umain, leSeigneur est le campion de la bienveillance. "l enseigne ! remédier au mal et ! construire le

bien. Sous sa divine inspiration, depuis la mangeoire, un nouveau cemin rédempteur s4ouvreau; ommes vers la pai; et le boneur basé sur le soutien mutuel, dans un esprit de service,de bonté et de fraternisation.

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E)anile et dnamisme

Depuis les prémices de l4organisation religieuse dans le monde, certains apprécient lavie contemplative absolue comme une introduction indispensable au; joies célestes.

2ristallisé dans une telle attitude, le cro$ant cerce des lieu; isolés comme si lasolitude était s$non$me de sainteté.

+ais comment le diamant peut?il briller dans la vitrine de la beauté en fu$ant l4orf#vre%ui lui donne toute sa valeur

)e 2rist ne nous annonce pas %ue le repos improductif est une préparation au ciel.)e +aGtre ne fuit pas le contact avec la lutte ordinaire.

)a Conne (ouvelle dans son cœur, dans ses propos et dans ses bras est profondémentd$nami%ue.

"l ne se contente pas d4être sollicité pour atténuer la souffrance et aider ceu; %ui sontdans l4affliction.

"l va, en personne, ! la rencontre des nécessiteu;, sans démontrer la moindre fierté.

n plein camp, il instruit l4Ame du peuple, laissant entendre %ue tout endroit est sacré pour la manifestation divine.

"l n4adopte pas de position spéciale pour recevoir les malades et les impressionner.

Sur la place publi%ue, il nettoie les lépreu; et rend la vision au; aveugles.

u bord du lac, parmi les pêceurs, il rel#ve les paral$ti%ues.

u milieu de la foule, il sermonne les entités des tén#bres et redonne au; obsédés et

au; possédés leur é%uilibre.

+attieu, au verset trente?cin% du capitre neuf, nous dit %ue @ésus R parcourait toutesles villes et tous les villages en enseignant dans les temples %u4il trouvait sur son cemin. 24estainsi %u4il prêcait l4Évangile du r#gne de Dieu et guérissait toutes les maladies %ui torturaientles populations .

E aucun moment, nous ne le nous trouvons inactif.

Iuand il se dirige vers la montagne ou dans le désert, afin de prier, il ne prétend pasfuir, mais reprendre des forces pour se consacrer plus intensément ! son activité.

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2ertes, pour e;alter les mérites du ro$aume de Dieu, il ne se met pas ! prêcer commen4importe %uel prédicateur sur la voie publi%ue, mais affirme invariablement être prêt ! servir.

ttentionné, il prête assistance ! la belle?m#re de <ierre, et c4est avec une douceaffection %u4il se rend ce5 )évi, le publi?cain, %ui offre un ban%uet en son onneur.

"l ne pose pas de condition pour réaliser la mission de bonté %ui le retient au; cYtésdes créatures.

"l n4utilise pas de termes spéciau; pour se faire comprendre de +arie de +agdala, nine s4enferme dans des préjugés religieu; ou raciau; pour cesser de s4occuper des maleureu;malades.

-J %u4il soit, sans sous?estimer les valeurs du 2iel, il aide et éclaire, il soutient etsauve.

vec l4vangile, le culte de la vraie fraternité est institué parmi les ommes.

)e pouvoir divin ne reste pas enfermé dans la s$mbologie des temples en pierre.

"l se lib#re.

"l retourne ! la sp#re publi%ue.

"l marce ! la rencontre de ceu; %ui sont dans le besoin et dans l4ignorance, dans ladouleur et dans la mis#re.

"l étreint les maleureu; et rel#ve les décus.

)a t$rannie de Caal n4est plus de rigueur, ni le favoritisme de @upiter. 24est Dieu le<#re %ui, ! travers @ésus?2rist, initie sur la terre le service de la foi rénovatrice et d$nami%ue.7out en étant e;tase et confiance, "" est aussi compréension et carité pour l4ascension del4esprit umain ! la lumi#re universelle.

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1+

E)anile et éducation

Qne fois %ue le maGtre eut confié au monde le divin message de la Conne (ouvelle, laterre ne fut plus dépourvue d4une solide culture.

n Lr#ce, les arts avaient atteint de lumineuses culminances et, ! :ome, il e;istait detoute part de précieuses bibliot#%ues %ui divulguaient la politi%ue et la science, la

pilosopie et la religion.

)es écrivains avaient des groupes de copistes spécialisés et les professeurs compétentsentretenaient les traditions et les enseignements en préservant le trésor de l4intelligence.

"l prospérait partout différents t$pes d4institutions, mais l4éducation était toujoursmar%uée d4une lamentable pauvreté.

)a captivité consacrée par la loi était un fléau courant.

)a femme, pres%ue partout dénigrée, recevait un traitement inférieur ! celui dispenséau; cevau;.

<our des %uestions de revers financier ou de race, des ommes respectables étaientmar%ués au fer rouge et soumis ! la condition de servitude. "ls étaient traités comme des

animau;.

)es parents pouvaient vendre leurs enfants.

"l était courant de rendre aveugles les vaincus et de les utiliser pour réaliser des tAcesdomesti%ues.

)es enfants maladifs étaient, pres%ue toujours, condamnés ! mort.

)es malades étaient voués ! l4abandon.

)es femmes malcanceuses pouvaient être lapidées avec l4agrément de la justice.

)es mutilés devaient mourir sur les camps de bataille, car ils étaient considéréscomme de la cair inutile.

7out t$ran jouissait du droit de réduire les populations ! l4e;trême pénurie sans êtrein%uiété par %ui %ue ce soit.

Sous les applaudissements du public, les fauves dévoraient vifs des ommes, desfemmes et des enfants lors de spectacles et en guise de divertissements.

)es festivités du peuple avaient rarement lieu sans large effusion de sang umain, ce%ui était d4ailleurs une imposition naturelle de leurs coutumes.

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+ais avec @ésus, une #re nouvelle commence pour le sentiment.

2ondamné au sacrifice suprême sans se plaindre et en suppliant le pardon céleste pour ceu; %ui le fouettaient et le blessaient, il instille dans l4esprit de ses partisans de nouvelles

dispositions spirituelles.

"lluminés par l4influence divine, les disciples du +aGtre se consacrent au service deleurs semblables.

Simon <ierre et ses compagnons se vouent au; malades et au; maleureu;.

Des avres de secours sont fondés pour les nécessiteu; et des écoles d4évangélisationsont créées pour édifier l4esprit populaire.

<eu ! peu, au cours des si#cles, le pa$sage social se modifie.

)acérés et tourmentés, livrés au suprême sacrifice dans les démonstrations sanglantesdes tribunau; et des places publi%ues ou jetés en prison, les apprentis de l4Évangile enseignentla compassion et la solidarité, la bonté et l4amour, la force morale et l4espoir.

Des groupes de serviteurs se livrent ! des tAces rémunérées pour libérer de nombreu;captifs.

7oucés au plus profond d4eu;?mêmes, des maGtres fortunés, propriétaires terriens,rendent ! des esclaves leur liberté.

)es malades trouvent des rem#des, les mendiants trouvent un toit, les désespérés sontconsolés, les orpelins sont reçus dans des fo$ers.

Qne nouvelle mentalité apparaGt sur la terre.

)e cœur édu%ué par une lumi#re bénie surgit pour éclairer les ombres de la vie.

)a gentillesse et l4affabilité commencent ! régir le camp des bonnes mani#res et sousl4inspiration du +aGtre crucifié, des ommes de patries et de races différentes apprennent !trouver en eu; la joie de s4e;clamer eureu; U R mon fr#re .

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&e spiritisme de nos @ours

)e spiritisme des temps modernes est sans aucun doute la reviviscence ducristianisme dans ses fondements les plus simples.

n levant l4épais rideau baissé entre les deu; mondes dans les milieu; vibratoires oJ lavie se manifeste, il suscita d#s la premi#re eure de ses rassemblements doctrinau; l4intérêt dela science investigatrice. Qne science %ui cerca d#s lors ! l4asservir au contrYle des cabinetsou des laboratoires comme s4il s4agissait d4une simple découverte d4énergies occultes émanantde la nature, telle %ue l4électricité, %ue l4omme manipule selon son bon plaisir pour en tirer les avantages répondant ! son confort p$si%ue...

24est intéressé par le pénom#ne %ue la spéculation anal$se ses composantes. lle necroit trouver dans l4écange entre les deu; sp#res %ue des réponses ! de vieilles %uestions de

pilosopie, sans la moindre consé%uence d4ordre moral pour l4e;périence umaine.

-r, celui %ui est guidé par cette pensée se trompe largement, car en affirmant la surviede l4être au?del! de la mort, le spiritisme laisse sous?entendre un vaste camp d4illations dansle domaine de l4éti%ue religieuse contraignant l4omme ! de plus longues réfle;ions dans lecadre de la justice.

(ous ne faisons pas référence ici au; écoles de la foi sous leurs aspects sectaires%u4elles soient d4ordre dogmati%ue, apologéti%ue ou autre.

(i ! des religions, mais ! la :eligion, proprement dite comme s$st#me de croissancede l4Ame tendant ! la céleste communion avec l4sprit divin.

n déplo$ant le cadre des responsabilités %ue la vie nous conf#re, le nouveaumouvement de révélation impli%ue un développement mental béni et obligatoire.

)4écange avec les cercles d4action des désincarnés contraint l4être ! envisager la vieavec une plus grande ampleur.

De nouveau; aspects de l4évolution lui sont révélés et une foule de penséesenricissantes sont la source de raisonnements et d4observations.

-r tout comme le récipient conserve le contenu d4une substance %uelcon%ue selon sastructure et sa situation, la doctrine rénovatrice, avec ses bienfaits, passe inaperçue ou ! peinee;ploitée par ceu; %ui sont enclins au; discussions inutiles, par ceu; %ui s4attardent dansl4e;tase improductive ou par ceu; %ui se jettent dans les précipices de l4ombre. 2e sont descompagnons encore inaptes au; connaissances d4ordre supérieur données ! la terre, non pour sauvegarder l4égoMsme ou l4animalité, mais pour spiritualiser tous les êtres.

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E %uoi servirait la fabuleuse découverte de âtt si la vapeur n4était pas maGtrisée pour le bien de la civilisation Iue ferions?nous de l4électricité sans les éléments de retenue et detransformation %ui en contrYlent le cours

Dans le spiritisme ! caract#re pénoméni%ue, nous sommes constamment confrontés !

%uantité de forces intelligentes, pas toujours sublimées, %ui nous assaillent et font appel !nous.

(ous apprenons %ue la mort est une %uestion d4étape au sein de la nature.

(ous reconnaissons %ue la vie s4agite autour de nous au; niveau; les plus variés del4évolution.

D4oJ l4impératif de la volonté disciplinée.

"l est urgent d4établir des ressources pour ordonner correctement les manifestations %ui

concernent le nouvel ordre de principes %ui s4installent victorieusement dans l4esprit decacun.

<our accomplir cette grande mission, l4Évangile est appelé ! guider les apprentis de lascience de l4esprit pour %ue les frivoles ou les malavisés ne se précipitent pas dans lesimmenses gouffres de l4amertume ou des désillusions.

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12

Face ; la randeur de la t>c/e

Iu4en serait?il du spiritisme s4il n4avait pas pour finalité d4améliorer la terre oJ ils4e;prime en tant %ue mouvement libérateur des consciences

Serait?il louable de soustraire le pa$san de son activité laborieuse d4ensemencement enle distra$ant avec de brillants récits et en l4induisant ! l4inertie

Serait?il conseillé d4imposer l4e;tase ! l4effort actif en figeant de précieuses occasionsde réalisation dans la prati%ue du bien

+ais si nous nous approcons du travailleur dans l4intention de le stimuler au serviceen l4aidant ! faire preuve de compréension et ! diminuer son sentiment de sacrifice dans latAce ! réaliser, en l4épaulant afin %u4il découvre de lui?même comment parvenir ! élever sonAme, nous édifierons le bien légitime pour améliorer la vie et la collectivité dans sonensemble.

E %uoi bon l4intimité de l4omme avec les sprits domiciliés dans d4autres sp#res s4iln4en tire aucun bienfait dans son e;istence personnelle (e serait?ce pas une déplorable pertede temps %ue de nous informer sans intention bienveillante des r#gles en vigueur ce5 nosvoisins Si la créature umaine ne peut encore dispenser le supplément de protéines etd4$drates de carbone, d4o;$g#ne et de vitamines, si elle ne peut renoncer au bain et ! la

lecture, pour%uoi l4induire au plaisir des %uestionnements sans élévation de point de vue

7raitons avant tout de l4essentiel.

"l est curieu; de noter %ue le 2rist en personne lors de son immersion dans les fluidesterrestres ne s4est pas laissé aller ! réflécir ! des probl#mes inopportuns ou inadé%uats.

"l ne s4est pas assis sur la place publi%ue pour e;pli%uer la nature de Dieu. "l le nommatout simplement R (otre <#re . De plus, il nous indi%ua nos devoirs d4amour et de révérence

pour %ue nous puissions contribuer ! l4e;tension et au perfectionnement de l4œuvre divine.

Cien %u4il affirmAt R dans la maison de mon <#re, il $ a de nombreuses demeures , ilne donna pas de détails %uant au; abitants %ui les peuplent.

Cien %u4il e;altAt le ro$aume céleste oJ il situait la gloire du futur, il n4oublia pas lero$aume de la terre %u4il cerca ! aider de toutes les mani#res possibles.

n guérissant les aveugles et les lépreu;, les fous et les paral$ti%ues, il laissa entendre%u4il était venu non seulement pour régénérer les Ames, mais aussi pour secourir les corpsmalades et rétablir l4omme intégral.

+ais, il ne s4arrêta pas l!.

2a%ue fois %u4il le pouvait, il e;altait notre devoir d4amour par rapport ! la vie.

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"l fit appel au s$mbole du grain de moutarde et ! la dracme perdue pour présenter de précieu; enseignements.

"l compara le monde ! une immense vigne oJ ca%ue serviteur reçoit certaines

obligations.

"l donna une attention toute particuli#re au; enfants lors%u4il souligna l4appui %ue nousdevons au; générations renaissantes.

Dans un tel conte;te de réalisation, les principes du spiritisme évangéli%ue serépandront pour le bien de l4umanité.

)es désincarnés témoignent de la survie individuelle apr#s la mort. "ls apportent la preuve %ue l4Ame passe d4une abitation ! l4autre sans s4altérer immédiatement. +ais ils préconisent l4étude et la fraternité, la culture et la sanctification, le travail et l4anal$se,

l4obéissance et les sentiments supérieurs. <ar?dessus tout, ils visent l4amélioration de la vie sur la terre pour %ue les ommes deviennent effectivement des fr#res dans le monde ! venir %uisera indubitablement un endroit illuminé du r#gne infini de Dieu.

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13

&e p/énom<ne spirite

)e culte des désincarnés apparaGt comme une torce ardente de sublime espérancedans toutes les civilisations.

Qn rapide e;amen des coutumes et des traditions %ue rév#lent les restes de la vie primitive des sauvages contemporains, nous permet de prendre connaissance du fait %ue lesorganisations umaines les plus rudimentaires gardent dans leur écange avec les R défunts des notions élémentaires de foi religieuse.

)es apparitions et les voi;, les pénom#nes et les révélations du monde spirituel

caractérisent la marce des tribus et des populations primitives.n g$pte, les sujets liés ! la mort assument une importance spéciale pour la

civilisation. nubis, le dieu des sarcopages, était le gardien des ombres et présidait auvo$age des Ames pour recevoir leur jugement dans l4au?del!.

Dans la 2ine multimillénaire, la vie des anciens était basée sur la foi. n toutescirconstances, les sprits des ancêtres sont consultés par leurs descendants. "ls reçoivent des

pri#res et des promesses, des fleurs et des sacrifices.

n "nde, on trouve dans les R raKcasas , les sprits maléfi%ues %ui abitent dans les

tombes, ce sont d4invisibles porteurs de perturbations et d4afflictions.

)es Lrecs cro$aient être entourés d4entités %u4ils nommaient de R démons ou de proces intangibles %ui les inspiraient dans l4e;écution des tAces ordinaires. E :ome, lessprits fraternels étaient toujours onorés ! l4occasion du culte domesti%ue lors du%uel ilsétaient considérés comme des divinités inférieures. <our l4ancienne communauté latine, lesAmes bien intentionnées %ui avaient laissé sur la terre des mar%ues de sagesse et de vertuétaient R les dieu; du fo$er . "ls considéraient %u4ils avaient amplement les mo$ens de lessecourir. 7andis %ue les fantYmes des créatures perverses étaient abituellement connuscomme des R larves dont l4approce causait des déboires et des maladies.

)es sorciers des tribus primitives furent dans les civilisations lointaines remplacés par les mages dont le pouvoir régnait sur l4épée des guerriers et sur la couronne des princes.

E travers tous les événements religieu; %ui précéd#rent l4arrivée du 2rist, lamanifestation des désincarnés ou le pénom#ne spirite surgit dans un éclair pénétrant de vérité%ui m#ne au succ#s et guide les réalisations suprêmes de l4effort collectif.

Sous la supervision de @ésus, néanmoins, la marce de la spiritualité sur la terreac%uiert de nouvelles caractéristi%ues.

"l discipline les sentiments, c4est le grand constructeur de l4umanité légitime.

<endant trois cents ans, les disciples du Seigneur souffrent, luttent, rêvent et meurent pour donner au monde la doctrine de la lumi#re et de l4amour pleinement victorieuse de la

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mort. +ais la politi%ue de l4mpire romain réprime pendant sei5e si#cles consécutifs lemouvement libérateur.

-r les si#cles par rapport ! l4éternité sont de simples minutes. u del! des ombres de lagrande nuit, l4évangélisme pur apparaGt ! nouveau.

2ristianisme T doctrine du 2rist...

Spiritisme T doctrine des sprits...

)4influence du +aGtre revient sur l4immense collectivité umaine constituée d4Ames !des degrés infinis.

D4omme en omme, d4intelligence en intelligence, nous courrions peut?être le ris%uede compromettre le progr#s du monde, isolés dans nos points de vue et dans nos conceptionsdéficientes. -r, si nous sommes régis par la sagesse infinie, nous nous dirigerons vers la

perfection spirituelle pour %u4un jour, définitivement dépouillés des écailles éducatives de lacair, nous puissions comprendre l4e;cellence de la parole de l4annonce céleste U T R *ousêtes des dieu; ...

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14

Face ; la )ie mentale

)ors%ue la créature se met ! se poser des %uestions concernant la raison du destin et dela douleur et %u4elle trouve la lumi#re des principes spirites pour éclairer le lab$rinte de sonsanctuaire intérieur, elle doit autant %ue possible se consacrer ! l4appréciation de la pensée afinde s4initier ! la compréension des secrets %ui voilent encore, en nous tous, notre forcementale.

Si les inconnues du corps sont dans le monde la passion de la science %ui désigne desarmées d4abiles serviteurs pour résoudre les probl#mes de santé et de généti%ue, de réconfortet d4ugénie, outre?tombe la grandeur de l4esprit défie tous nos potentiels d4intelligence par le

traitement métodi%ue des sujets %ui les concernent.)a ps$cologie et la ps$ciatrie ce5 nos contemporains connaissent autant l4esprit %u4un

botaniste. )imité dans ses mouvements ! l4étroit milieu d4observation du sol, il essaie de porter un jugement sur un vaste continent ine;ploré ! partir de %uel%ues brins d4erbe %ui auraient

poussé ! la portée de ses mains.

Qne fois libérés du véicule de la cair, %uand nous avons le boneur de planer au?dessus des attractions de nature inférieure %ui, parfois, nous retiennent indéfiniment ! lacroHte terrestre, nous comprenons %ue le pouvoir mental est ! la base de tous les pénom#neset de toutes les circonstances de nos e;périences isolées ou collectives.

)4esprit est la source vive d4énergies créatrices.

)a pensée est une substance %uantifiable.

)es incarnés et les désincarnés peuplent la plan#te en tant %u4abitants d4un immense palais de plusieurs étages dans diverses conditions. "ls produisent de multiples pensées %ui secombinent, %ui se repoussent ou %ui se neutralisent.

D4apr#s la teneur de leur e;pression, les idées se correspondent en projetant des ra$onsde force %ui alimentent ou dépriment, %ui subliment ou détruisent, int#grent ou désint#grent,

entraGnées subtilement du domaine des causes ! la production d4effets.

)4imagination n4est pas un pa$s brumeu;, fait de créations vagues et incertaines. 24estune source de vitalité, d4énergie, de mouvement...

)4idéalisme actif, la foi constructive, le rêve %ui agit sont les piliers de toutes lesréalisations.

2elui %ui pense le plus intensément en donnant corps ! ce %u4il idéalise est le plus apte !la réception des courants mentau; invisibles dans les œuvres du bien ou du mal.

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Du fait de cette loi %ui préside ! la vie cosmi%ue, tous ceu; %ui se sont adaptés ! ladroite pensée et ! l4action édifiante sont de précieu; canau; de l4énergie divine %ui, eneffusion constante, baigne l4umanité de toute part sur le globe. lle cerce les Amesévoluées et dévouées au service de sanctification pour les convertir en médiums ou eninstruments vivants de son e;tériorisation pour le bien des créatures et l4élévation de la terre,

de concert avec les mondes de joie céleste.

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1-

A::inité

)4omme vit mêlé ! un vaste océan de pensées. "l se nourrit dans une large mesure desubstance mentale.

Sans s4en apercevoir, toute créature absorbe l4influence étrang#re ! travers lesressources impondérables %ui é%uilibrent son e;istence.

Sous forme d4impulsions et de stimulations, l4Ame récolte par le biais des pensées%u4elle attire les forces de sustentation %ui garantissent ses actions l! oJ elle se trouve.

)4omme peut étendre considérablement le ra$on de ses réalisations au niveaumatériel, mais sans l4énergie mentale ! la base de ses manifestations, il n4arriverait ! rien.

Sans les ra$ons vivants et différenciés de cette force, les valeurs évolutives resteraient partout latentes.

Sur tous les plans, l4esprit émet et reçoit, donne et récolte en se renouvelantconstamment pour s4élever ! la aute destinée %u4il lui appartient d4atteindre.

(ous assimilons en permanence des courants mentau;.

De mani#re imperceptible, R nous ingérons ! ca%ue instant des pensées en projetantautour de notre individualité les forces %ue nous berçons en notre for intérieur.

De sorte %ue celui %ui n4ac%uiert pas des connaissances supérieures, %ui ne s4efforce pas de surmonter les circonstances d4ordre inférieur, souffrira invariablement de l4infliction dumilieu oJ il se trouve.

(ous sommes affectés par les vibrations des pa$sages, des personnes et des coses %uinous entourent.

Si nous nous laissons aller au; impressions maladives pleines d4amertume venant d4un

tiers, notre R tonus mental s4alt#re précipitamment et tend ! une france réceptivité de mau;indéfinissables.

Si nous nous entourons de personnes productives et d$nami%ues, nous trouvons enelles un précieu; soutien pour réaliser nos objectifs de travail.

2e sont de tels principes %ui régissent nos relations les uns avec les autres, entreincarnés et désincarnés.

)es conversations alimentent d4autres conversations.

)es pensées font surgir d4autres pensées.

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(ous nous attardons ! ce %ui est en affinité avec nous.

(ous parlons toujours ou nous agissons toujours pour le groupe d4esprits au%uel noussommes liés.

(otre inspiration est affiliée ! tous ceu; %ui sentent comme nous, tout comme lafontaine est assujettie ! la source.

(ous sommes obsédés par des amis désincarnés ou non, et assistés par des bienfaiteurs! tous les niveau; dans la vie conformément ! notre condition mentale.

D4oJ l4impératif de notre renouvellement constant pour le bien infini.

7ravailler sans cesse est un devoir.

Servir, c4est s4élever.

pprendre, c4est con%uérir de nouveau; ori5ons.

imer, c4est grandir.

n travaillant et en servant, en apprenant et en aimant, notre vie intime s4illumine et se perfectionne en entrant graduellement en contact avec les grands génies de l4immortalitéglorieuse.

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15

Bédiumnité

Qne écrasante majorité d4étudiants du spiritisme pensent %ue la médiumnité est la pierre angulaire de toutes les constructions doctrinales. +ais ils commettent l4erreur deconsidérer %ue les travailleurs de la foi rénovatrice %ui assument des tAces spéciales, ou lesmalades ps$ci%ues %ui servent parfois admirablement la sp#re des manifestations

pénoménales sont les uni%ues médiums.

vant tout, il faut comprendre %ue si le toucer est ! la base de tous les sens, l4intuitionest ! la base de toutes les perceptions spirituelles. De ce fait, toute intelligence est médium desforces invisibles %ui op#rent dans le cadre des activités réguli#res %ui sont les siennes.

Des cercles inférieurs au; cercles supérieurs de la vie, il e;iste des entités angéli%ues,umaines et subumaines %ui agissent ! travers l4intelligence incarnée. 24est ainsi %u4elles sti?mulent le progr#s et divinisent les e;périences, %u4elles forment les caract#res ou soutiennentdes réparations bénies, %u4elles prot#gent la nature et renforcent les lois %ui nous gouvernent.

n dévoilant de nouvelles connaissances ! l4umanité, le spiritisme incorpore ! notre patrimoine mental de précieuses informations sur la vie impérissable. "l nous montre notrecondition d4esprits immortels se trouvant temporairement en apprentissage dans les différentesclasses de la race, de la nation et du groupe consanguin au%uel nous appartenonstransitoirement sur la terre.

2a%ue individualité renaGt en liaison avec les centres de vie invisible dont elle proc#de. De mani#re générale, elle restera l4instrument de l4ensemble sur le%uel sesconceptions et ses pensées abituelles sont fondées. 2ependant, si elle souaite profiter de lacontribution %ue l4école sublime du monde lui offre ! travers ses divers cours de préparation etde perfectionnement en s4appli%uant ! faire le bien dans les moindres détails %ui surgissent encemin pour ac%uérir de meilleures dispositions d4amour et de sagesse, elle est acceptée par les grands bienfaiteurs du monde dans le cadre de l4évolution umaine comme interpr#te del4assistance divine, oJ %u4elle se trouve, %ue ce soit ! la construction du patrimoine de confortmatériel ou pour sanctifier l4Ame éternelle.

(éanmoins, il faut reconnaGtre %ue dans le domaine de la médiumnité ca%ue serviteur est enduit de ses propres caractéristi%ues.

)e contenu dépendra toujours de la forme et de la condition du récipient.

7elle est la loi de l4écange.

Qn gobelet ne contiendra pas la même %uantité d4eau %u4une cuve dont la capacité estde plusieurs centaines de litres.

)e parfum conservé dans le flacon en cristal pur ne sera pas le même s4il est transportédans une jarre pleine de vase.

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)e sage ne pourra prendre un enfant pour confident, même si l4enfant détient destrésors de pureté et de simplicité %ue le savant ignore.

<ar consé%uent, pour servir la révélation divine, la médiumnité re%uiert l4étudeconstante et le dévouement au bien pour s4enricir de science et de vertu.

)4ignorance pourra produire des pénom#nes indiscutables et beau;, mais seules lanotion de responsabilité, la consécration s$stémati%ue au progr#s de tous, la bonté et laconnaissance réussissent ! matérialiser sur la terre les édifications définitives du boneur umain.

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01



Sntonie

ntre désincarnés et incarnés, tous les écanges reposent ! la base sur l4esprit, mêmesi, dans le cadre de la mati#re dense, des pénom#nes naturels peuvent être réalisés par lesentités moins évoluées ou e;trêmement attacées ! la carité sacrificielle.

Iuoi %u4il en soit, c4est du monde mental %ue proc#de la gen#se de tous les travau; decommunion entre esprits.

De l! découle le besoin d4un nouvel idéal, d4étude, d4une bonté déterminée et de foiactive si nous prétendons garder le contact avec les sprits de la grande lumi#re.

(ous pouvons prendre la pierre taillée pour s$mboliser notre Ame. (ous sommes

comme l4animal %ui peut s4attarder pendant des si#cles dans l4oisiveté ou dans l4ombre sous lacarapace difficilement perméable des abitudes nocives ou des impulsions dégradantes. +aissi nous nous e;posons au soleil de l4e;périence en acceptant les frictions, les leçons, les déci?rements et les difficultés du cemin comme des coups bénis du burin de la vie en nousefforçant de parfaire nos connaissances et d4améliorer notre cœur, comme la pierre polierefl#te la lumi#re, nous serons certainement capables de recevoir l4influence des grands géniesde la sagesse et de l4amour, ces glorieu; envo$és de l4immortalité victorieuse. n nous conver?tissant en précieu; instruments de l4œuvre d4assistance du 2iel, nous rel#verons nos fr#resmoins bien lotis pour nous élever aussi au; régions supérieures.

fin d4atteindre un objectif aussi élevé, nous devons planifier notre organisation

mentale dans le bien infini et le suivre sans reculer.

(ous devons comprendre ? répétons?le ? %ue nos pensées sont des forces, des images,des coses et des créations visibles et tangibles au niveau spirituel.

2onformément ! la nature de nos idées, de nos aspirations, de nos invocations et denos appels, nous nous donnons des mo$ens et nous nous attirons des amitiés.

2omme la pensée est une énergie vivante, elle déplace autour de nous des forcessubtiles. lle construit des pa$sages ou des formes et crée des camps magnéti%ues ou desondes %ui font %ue nous émettons une fré%uence ou nous recevons la fré%uence des autres.

(os succ#s ou nos écecs dépendent de la persistance ou de la foi avec la%uelle nousnous consacrons mentalement au; objectifs %ue nous poursuivons.

Qne telle loi de réciprocité r#gne dans toutes les circonstances de la vie.

(ous nous communi%uons avec les entités et les groupes de pensées avec les%uelsnous entrons en s$ntonie.

(ous vo$ons se manifester le principe de correspondance dans les tableau; les plus

simples de la nature.

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Qn fruit gAté abandonné sur le sol gén#re un fo$er infectieu; %ui tend ! grandir enincorporant les éléments corrompus.

Si nous e;posons une petite lame de cristal propre et soignée ! la lumi#re du jour, ellereflétera les scintillations infinies du soleil.

)es irondelles attendent la beauté du printemps.

)es ibou; suivent les ombres de la nuit.

)4erbe inculte abrite les serpents.

)a terre cultivée produit le bon grain.

Dans le cas de la médiumnité, ces lois s4e;priment activement.

)es esprits souffrants et perturbés assimilent les courants tourmentés du désé%uilibre,tandis %ue la bonne volonté et la bonne intention accumulent les valeurs du bien.

(ul n4est seul.

2a%ue créature reçoit en accord avec ce %u4elle donne.

7oute Ame vit dans le climat spirituel %u4elle a coisi et cerce le t$pe d4e;périenceoJ elle pense trouver le boneur.

So$ons donc convaincus %ue nos compagnons sur terre ou dans l4au?del! sont ceu;coisis par nos aspirations intérieures, comme cela est dit dans l4ancien enseignementévangéli%ue U R )! oJ est notre trésor, c4est l! %u4est notre cœur .

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17

Au del; de la mort

)e ro$aume de la vie au del! de la mort n4est pas le si#ge des miracles.

7andis %ue le corps en transit retourne ! la nature %ui assimile ses composantes, l4Ame poursuit son cemin dans la condition évolutive oJ elle se trouve.

7oute intelligence arrive juste ! atteindre la péripérie du cercle des valeurs et desimages dont elle est le centre générateur.

<ersonne ne peut vivre une situation %u4elle ne conçoit encore pas.

(otre capacité d4autoprojection rév#le nos limites.

n résumé, tout être n4atteint %ue la vie %ue l4onde de sa pensée lui laisse entrevoir.

)4esprit primitif d4un singe %ui passe le seuil de la mort reste prisonnier des intérêts dela grotte dans la%uelle il a consolidé ses abitudes instinctives.

)4"ndien désincarné dépasse difficilement le conte;te de la forêt %ui a bercé sone;istence.

"l en est ainsi également dans la vaste faune sociale des nations. 2a%ue créature ditecivilisée se limite outre?tombe au; conceptions %u4elle peut mentalement embrasser.

)4Ame reste attacée ! l4essence de ses pensées.

24est tout naturellement %ue nous sommes liés ! nos créations.

(ous nous attardons l! oJ nous pensons %ue se trouve le centre de nos intérêts.

"l est donc facilement e;plicable %ue nos abitudes et nos tendances restent les mêmesapr#s la mort.

)4esclavage ou la liberté résident en notre for intérieur.

)a source coule sous l4émanation des vapeurs de son propre courant.

)4arbre vit entouré des fluides subtils %u4il e;tériorise ! travers les feuilles et lesrésines %ui pendent de ses brances et de son tronc.

)a tourbi#re reste dans l4atmosp#re pestilentielle %u4elle?même alimente, et le jardin propage les vagues de parfum %u4il produit.

"l en est ainsi de la terre avec son corps c$clopi%ue, elle traGne dans le pa$sagecosmi%ue infini l4ambiance spirituelle de ses enfants.

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Qne fois %u4il a traversé le grand seuil de la tombe, l4omme mal édu%ué reste lemême, appelé ! s4améliorer.

)a créature viciée ne cesse de vouloir satisfaire ses bas instincts.

)e cerveau %ui divague entre les %uestionnements incongrus ne fuit pasimmédiatement le puits de tén#bres oJ il s4est plongé.

Iuant ! l4Ame de bonne volonté, elle trouve mille ressources pour avancer sur lesentier évolutif lors%u4elle soutient son procain et découvre dans le boneur des autres sa

propre félicité.

n raison des lois %ui régissent notre vie, le messager %ui revient du pa$s de la mort ne provient pas toujours des plans supérieurs, et la médiumnité n4est pas toujours s$non$me desublimation.

2ertaines intelligences désincarnées dialoguent avec certains instrumentsmédiumni%ues.

)es abitants d4autres sp#res cercent dans le monde ceu; avec %ui ils s$mpatisent,et l4esprit incarné accepte la visite des entités avec les%uelles il s4affine.

De ce fait, en tant %ue r#gle d4édification morale des pénom#nes spirites, l4Évangiles4impose de mani#re inaliénable. Dans le monde béni et fertile de notre doctrine de lumi#re etd4amour, s4ouvre ! nous, avec la Conne (ouvelle, la route ro$ale de notre p#lerinaged4élévation.

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28

Réno)ation

)es révélations des sprits invitent naturellement ! des idéau; plus élevés, ! desobjectifs plus édifiants.

<our les intelligences réellement prêtes ! renoncer ! l4animalité, ce sont de sublimesincitations ! la rénovation intérieure %ui modifient la structure fluidi%ue de leur environ?nement mental.

7out comme la civilisation e;ige %ue le camp vierge soit défricé pour %ue naissentdes villes planifiées et pour %ue des routes soient parfaitement tracées, il faut éliminer tous les

obstacles e;istants, même au pri; du sacrifice de ceu; %ui se vouent ! l4apostolat du progr#s.Dans son ensemble, du point de vue mental, l4umanité actuelle est encore une sombreforêt peuplée de monstruosités.

Si dans les fondements évolutifs de l4organisation planétaire nous trouvons lesanimau; préistori%ues caractérisés par une prédominance de poids et de férocité, dans lesfondements de la civilisation de l4esprit persistent encore de grands monstres de la pensée,constitués d4énergies fluidi%ues émanant des centres de l4intelligence d4oJ elles proviennent.

24est ainsi %ue les mammouts de l4ignorance, les méga?tériums de l4usure, lesiguanodons de la vanité ou les dinosaures de la vengeance, de la barbarie, de la jalousie ou de

la col#re dominent encore la formation sentimentale du monde.

)es énergies mentales des abitants de la terre tissent l4enveloppe %ui les retient ! lasurface du globe. :ares sont ceu; %ui balaient le sombre fo$er de leur esprit des ra$onslumineu; des sentiments sublimés %ui brillent dans l4intimité de leur temple.

)a pensée est le générateur d4éléments infra?corpusculaires ou des lignes de force dumonde subatomi%ue créateur des courants du bien ou du mal, de grandeur ou de décadence, devie ou de mort, selon la volonté %ui l4e;tériorise et la dirige. 7andis %ue le fo$er des ommesest toujours plongé dans les fluides ou dans les vives pensées semi?condensées de l4étroitessespirituelle, de la brutalité, de l4angoisse, de l4incompréension, de la rudesse, de la paresse, de

la mauvaise volonté, de l4égoMsme, de l4injustice, de la cruauté, de la séparation, de la discorde,de l4indifférence, de la aine, de l4ombre et de la mis#re...

-r avec la démonstration de la survie de l4Ame, la conscience umaine domine lestén#bres de l4instinct en contrYlant l4élan des désirs et des impulsions, en élevant lesaspirations de l4être ! de plus auts niveau;.

)es cœurs éveillés ! la vérité commencent ! comprendre les lignes éternelles de la justice et du bien. u plus profond de l4acousti%ue de l4Ame, la voi; du 2rist est entenduesous une nouvelle e;pression.

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2elui %ui s4éveille se convertit en point de lumi#re dans la dense jungle de l4umanité."l se met ! produire des fluides ou des forces de régénération et de rédemption en illuminant le

plan mental de la terre pour la con%uête de la vie cosmi%ue dans le grand avenir.

n vérité, la mission du spiritisme est d4une grande noblesse. lle rév#le la grandeur

de l4universalité divine ! l4étroite vision terrestre. +ais plus grande et plus sublime encore estla mission de notre idéal sanctifiant avec @ésus pour l4édification de la terre afin %ue la plan#tese divinise pour atteindre le ro$aume de l4amour universel.

03



2+

Désordre apparent

2ertains affirment %ue la doctrine des sprits est le vivier des cro$ants indisciplinés vul4e;c#s d4interprétations et en raison de l4individualisme invétéré des points de vue. D4autres

proclament %ue la (ouvelle :évélation perturbe la vie mentale de ceu; %ui l4épousent en lesobligeant ! la renonciation.

-r de telles déclarations n4ont pas leur place dans les fondements de la vérité.

24est tout naturellement %ue le spiritisme amplifie les ori5ons de l4être.

)a vision obscure de l4univers et une conception supérieure de la justice dilatent dansl4esprit sa soif de libération pour effectuer de plus auts vols. Qne compréension plus claireassociée ! un sens des responsabilités plus élevé gén#re de sublimes sentiments pour l4Ame enrenouvelant les centres d4intérêt de son intimité. De sorte %ue l4être est immédiatement attiré

par des probl#mes %ui transcendent l4e;périence vulgaire.

2ertes, pour celui %ui accorde son estime au; r#gles conventionnelles et %ui esttoujours prêt ! faire le moindre effort, il ne sera pas facile de gérer les caract#res libres dans ledomaine de la foi, %uand les troubles de la personnalité nous guettent invariablement et nousincitent ! imposer ! autrui notre mani#re d4être.

-r, dans la nouvelle révélation, il n4$ a pas de place pour n4importe %uel processus decristallisation dogmati%ue ou de t$rannie intellectuelle.

)4immortalité dévoilée invite l4omme ! s4affirmer et le centre spirituel de l4apprenti setourne vers des intérêts %ui transcendent la sp#re ordinaire.

)es intelligences en tout genre, tout comme les mondes, gravitent autour de no$au; deforce %ui les influencent et les soutiennent.

)a vision de l4infini révélée ! l4omme par notre idéal pousse le cerveau et le cœur !ac%uérir d4autres pouvoirs. De sorte %ue la créature incarnée imperceptiblement induite ! opé?rer ! différents niveau; semble désajustée et sédentaire, comme si elle était ! la recerce devaleurs vraiment importantes pour ses desseins dans la vie éternelle.

)es courants religieu; officiels ou libres assujettis au; impératifs de stabilitééconomi%ues gravitent abituellement autour de la ricesse périssable ou de l4autoritétemporelle sur terre. "ls restent obsédés par l4idée de domination et d4influence %ui, dans lemonde, facilitent la solidarité et l4union, de sorte %ue la majorité des esprits incarnés, encoreaveugles ! la lumi#re divine, obéissent et s4unissent jo$eusement ! eu; autour de l4or ou del4autorité imposée au; plus faibles.

06



+ais dans le spiritisme, il est difficile de rassembler les caract#res libérés sous la banni#re de la convention égalitaire.

7out comme cela se produisit pendant les trois cents ans %ui précéd#rent l4esclavisation politi%ue de l4Évangile rédempteur, le disciple de notre doctrine consolatrice prétend trouver

un cemin d4acc#s ! la vie supérieure.

"l accepte les commodités umaines pour donner avec générosité et se détacer dusentiment de possession.

"l revendi%ue la satisfaction de travailler pour servir.

"l aspire ! la liberté pour se soumettre au; obligations %ui lui incombent.

"l ac%uiert la lumi#re pour aider ! l4e;tinction des tén#bres.

R "l est dans le monde sans être du monde.

24est %uel%u4un %ui, en se niant ! lui?même, cerce le maGtre de la vérité. "l reçoit de bon gré la croi; du sacrifice pour son cemin de résurrection.

<endant %ue ca%ue disciple s4attarde dans différents domaines d4activité, nousobservons %u4eu; tous, comme des vo$ageurs, montent un escalier ? cacun contemple la vieet le pa$sage du niveau oJ il se trouve. "ls offrent le spectacle d4Ames désé%uilibrées ete;trêmement divisées entre elles. lors %ue les abitants de la vallée ou de la plaine abituésau; mêmes sc#nes %uotidiennes, tandis %ue se rép#tent les mêmes nuances de clarté solaire,n4arrivent pas d4un seul coup ! oublier les vieilles attitudes du passé, ni ne peuventcomprendre le ceminement de ceu; %ui se désintéressent de l4illusion, et %ui marcent, dansle sens contraire, en %uête d4une autre lumi#re.

08



21

Collaboration

n tant %ue mouvement rénovateur des consciences, la (ouvelle :évélation éveillel4omme ! la place déterminée %ue la providence lui conf#re. <ar?dessus tout, elle l4éclairé sur le fait %ue l4égoMsme, fils de l4ignorance et responsable des dérives de l4Ame, est unedangereuse illusion. n nous apportant la clé des principes religieu;, elle nous force !respecter les lois les plus simples de la vie en nous révélant le besoin e;istant de collaboration%ue nous ne pourrons fuir.

De toute part, la vie est prodigue de sagesse, elle nous montre ! tous les niveau; oJcommencer ! coopérer.

)e ver enricit la terre et la terre alimente le ver.

)a source abreuve les racines des arbres et les arbres aident ! la conservation de lasource.

)a terre abrite la graine et la semence fertilise le sol.

)es eau; forment les nuages et les nuages alimentent les eau;.

)4abeille aide ! la fécondation des fleurs et les fleurs contribuent avec les abeilles ! la

fabrication du miel.

Qn simple pain est la glorieuse s$nt#se du travail de toute l4é%uipe de la nature. Sansles efforts de l4ensemencement, sans les dons du soleil, sans les bénédictions de la pluie, sansla protection contre les parasites du sol, sans l4aide de l4omme, sans le concours du moulin nicelui du four, le pain %ui nous est si cer cesserait d4e;ister.

)e simple manteau est le fruit de l4effort conjugué du fil, du métier ! tisser, de l4aiguilleet du tailleur résolvant ainsi le probl#me de l4abillement.

2omme cela se produit dans le cadre des réalisations matérielles, la (ouvelle :évélation

nous invite tout naturellement ! réflécir ! la fonction %ui nous incombe dans l4ordre moral dela vie.

2a%ue créature est une pi#ce significative dans l4engrenage du progr#s.

(ous avons tous des obligations bien déterminées pour perfectionner notre esprit.

)4Ame sans un digne travail est un voile d4inertie dans le concert de l4armonie générale.

Des cerveau; et des cœurs, des pieds et des mains, mani?pulables, des paroles creuses etde vides pensées constituent la déplorable pétrification de la marce évolutive.

)a vie est la force divine %ui va de l4avant.

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)ui faire obstacle, désé%uilibrer ses mouvements, négliger ses dons et oublier sa valeur,c4est créer une affliction et une souffrance %ui se retourneront tYt ou tard contre soi.

Iue ceu; %ui pensent trouver dans le message de l4au?del! l4éli;ir de l4e;tase paresseuse

et improductive soient prudents V

)e monde spirituel n4ouvrirait pas ses portes pour bénir l4oisiveté.

)es Ames %ui reviennent de la tombe montrent ! ca%ue compagnon de la terrel4importance de l4e;istence dans la cair en éveillant leur conscience non seulement ! laresponsabilité de vivre, mais aussi ! la notion de service incessant rendu au bien, comme r#glede boneur éternel.

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Indi)idualisme

n contact avec les idéau; de la (ouvelle :évélation, l4omme, %ui sent naturellementse dilater sa vision, commence ! percevoir avec plus d4amplitude les probl#mes %uil4entourent.

Sa sensibilité s4aiguise, sa capacité d4aimer s4intensifie. Son cœur se convertit en un largeestuaire spirituel oJ toutes les douleurs umaines trouvent un éco.

De ce fait, ses souffrances s4accentuent, de sorte %ue ses aspirations n4ont plus lamoindre s$ntonie avec les plans inférieurs oJ il respire encore.

)4apprenti désirerait être accompagné de tous ceu; %u4il aime sur le cemin %ui le m#ne! la vie supérieure, pourtant, au fur et ! mesure %u4il avance en connaissance et %ue sessensations deviennent subtiles, il reconnaGt pres%ue toujours %ue ceu; %u4il aime deviennentde plus en plus distants.

2e peut être une compagne %ui prend un itinéraire différent, ou un cœur paternel %ui, par affectivité mal dirigée, rend son ascension difficile vers la lumi#re... Wier, c4était un fils %ui le

blessait dans ses fibres les plus intimes P aujourd4ui, c4est un ami %ui l4abandonne...

Si le disciple ne se laisse pas aller ! la perturbation et au découragement, il commence

graduellement ! comprendre %u4il est seul pour apprendre et aider. De plus, il comprend%u4avec de la bonne volonté et des sacrifices, il ac%uiert des valeurs éternelles.

<lus il c#de pour le bien des autres, plus il est compensé par la loi divine %ui l4enricit deforce et de joie dans le grand silence.

u %uotidien, il en arrive ! la conclusion %ue l4individualisme ajusté au; principesinéluctables du bien est le fondement de l4édification de la collectivité. "l reconnaGt %ue l4esprita été créé pour vivre en communion avec ses semblables, %ue c4est l4unité d4un tout en

processus de perfectionnement et %u4il ne peut écapper, sans dommage, ! la coopération.+ais ! l4image de l4arbre dans le r#gne végétal, il a besoin de grandir et d4aider efficacement

pour garantir la stabilité du terrain et devenir respectable.

(ul ne vit seul, mais il arrive toujours un moment oJ, pour l4Ame, il est indispensable desavoir lutter dans la solitude pour vivre bien.

<our valoriser le grenier et enricir la table, la semence repose parmi des millions avecles%uels elle s4identifie. (éanmoins, %uand elle est amenée ! produire pour le bien général,elle doit apprendre ! rester isolée dans la terre froide en se débarrassant de ses enveloppes,comme si elle était réduite ! la boue et ! la mort afin de germer et de cercer le soleil.

Sans individu fort et sage, la foule s4agitera toujours entre l4ignorance et la mis#re.

)4effort et l4amélioration de l4unité pour le progr#s et la sublimation du tout est une loi.

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De nos jours, la navigation ! vapeur est le patrimoine de tous, mais nous la devons autravail de Bulton.

ujourd4ui, l4imprimerie est une force directionnelle de premier ordre, mais nous ne pouvons oublier le dévouement de Lutenberg %ui a su supporter les étapes initiales.

)a lumi#re électri%ue, ! l4eure actuelle, est une %uestion résolue, néanmoins, c4estdison %ui a eu l4onneur de souffrir pour %u4une telle bénédiction en finisse avec l4obscuritédans le monde.

)a locomotive, ! présent, est une macine vulgaire, mais ! ses débuts il a fallu ledévouement de Stepenson.

)e nom de (eNton apparaGt invariablement devant toutes les connaissances allusives !la gravitation universelle, et celui de +arconi ne sera jamais effacé des prémisses descommunications sans fil.

2a%ue fleur irradie un parfum caractéristi%ue.

2a%ue étoile a sa propre luminosité.

2acun de nous est porteur d4une mission particuli#re.

)e spiritisme, %ui confirme l4Évangile, vient soutenir les ommes et inviter l4être !s4améliorer et ! évoluer, conformément ! la sagesse de la loi %ui détermine U R ! cacun selonses œuvres .

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Obser)ations

<res%ue tous ceu; %ui sont en contact avec les activités spirites souaiteraient voir sedévelopper rapidement les facultés ps$ci%ues dont ils sont porteurs et, parfois, lors%u4ils n4$arrivent pas, l4ardeur de leur idéal en souffre.

)a ferveur, comme celle de la foi présente au; premiers contacts, s4éteint parce %uel4objectif fi;é de surprendre un miracle se transforme en eu; en obsession affligeante.

(éanmoins, il est des particularités ! ce sujet %ue nous ne pouvons dédaigner.

Iu4en serait?il de l4ordre et de l4é%uilibre des activités terrestres si la totalité descréatures, instruites ou non, se mettaient ! s4en%uérir de la vie dans les autres mondes

7oute récolte demande une pase de préparation et une autre d4ensemencement.

"maginons un avion moderne, parfaitement é%uipé %ui survolerait pacifi%uement unvillage du \l*e si#cle sans le moindre avertissement. Iue gagnerait immédiatement lascience aéronauti%ue, sinon semer la terreur Iuel profit aurions?nous ! forcer une tribuindig#ne ! écouter un concert de <aganini sans lui offrir les rudiments de l4éducationmusicale

)e progr#s, comme la lumi#re, doit venir graduellement pour ne pas blesser ni aveugler les pupilles %ui le contemplent.

(ous comprenons, avant tout, %ue l4e;istence n4est pas un pénom#ne %ui s4articule sansle consentement des grands responsables de l4évolution.

)a liberté de l4omme est encore loin d4atteindre les principes cosmi%ues %ui dirigent nosdestins.

)4intelligence umaine interférera dans les domaines de la mati#re dense en altérant ce%u4elle peut voir, car elle est encore tr#s loin des régions de l4esprit pur oJ se trouve le contrYle

des lois universelles.

lors %ue de nouveau; tableau; se déroulent devant l4esprit avide de connaissance et detransformation, ce n4est pas le monde spirituel %ui doit descendre pour l4omme, maisl4omme %ui doit s4élever pour aller ! sa rencontre.

Qne telle ascension n4est pas le fait d4un simple pénom#ne médiumni%ue spectaculaire.24est l4œuvre de la sublimation intérieure, graduelle et constante, fondée sur les bases du bien%ui est ! la portée de tous.

)es portes du trésor ps$ci%ue sont rigoureusement surveillées.

)a direction d4une centrale électri%ue ne peut être confiée au; mains fragiles d4un enfant.

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2omment donner, ! l4improvisé, au premier candidat au progr#s médiumni%ue venu, laclé des intérêts fondamentau; et particuliers de millions d4Ames se trouvant au; niveau; les

plus variés de l4écelle évolutive

2ertes, les grandes responsabilités ne sont pas inaccessibles, mais l4enfant a besoin de

grandir pour assimiler des tAces comple;es. 7out comme dans n4importe %uelle réalisation, lecollaborateur débutant a besoin de temps et d4effort afin de se convertir en aide précieuse.

De sorte %ue concernant les probl#mes d4écange avec la sp#re supérieure, avant le progr#s médianimi%ue, il faut considérer l4amélioration de la personnalité pour mieu; s4ajuster ! l4œuvre de perfection générale.

u lieu de couler au profit du pa$sage, le grand fleuve, sans un lit ajusté, inonde le solen le transformant en un sinistre bourbier.

)e pont fragile ne supporte pas le passage des macines de grande taille.

)a médiumnité, en tant %ue ressource %ui incline au bien, ne se manifeste pas sansinstrument approprié.

Seul le grand amour peut comprendre les besoins de tout le monde. Seule la bonnevolonté peut travailler et apprendre sans cesse pour servir sans distinction.

vant de vouloir devenir des médiums, aimons?nous et édu%uons?nous. 2e n4est %u4ainsi%ue nous recevrons le véritable pouvoir d4aider émanant des orientations du 2iel.

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9armi les :orces communes

"l est indéniable %ue la médiumnité sous l4aspect %ui nous est familier sur la terre est larésultante d4une e;trême sensibilité magnéti%ue, même si au fond, nous savons %ue les donsmédiumni%ues ! divers degrés sont des ressources inérentes ! tous.

7out être est porteur de facultés de sorte %u4il s4agit l! d4un instrument de la vie.

)a lumi#re naGt de la flamme sans être la flamme.

)e parfum vient de la fleur sans être la fleur.

)a clarté du fo$er lumineu; s4unit au; ra$onnements de l4environnement, et l4arYme dela rosé se mêle au; émanations de l4ambiance en générant différentes créations.

24est ainsi %ue la pensée invisible de l4omme s4associe ! la pensée invisible des entitésspirituelles %ui l4assistent en établissant de multiples combinaisons dans l4intérêt du travail detous pour l4évolution générale.

"l convient de reconnaGtre, néanmoins, %u4il e;iste des esprits réincarnés dans desconditions tr#s spéciales. "ls offrent des %ualités e;ceptionnelles pour les services d4écangesentre les êtres vivants incarnés et les vivants de l4au?del!. <armi eu;, nous identifions dans les

cercles de la mati#re plus dense les médiateurs ajustés au; pénom#nes de manifestation del4esprit libéré.

<ourtant, les détenteurs de telles énergies ne sont pas toujours les messagers de lasublimation intérieure.

)a large communauté d4Ames sur la terre comprend en majorité des consciences encorefragiles, moralement endettées avec la loi divine. n consé%uence, la majeure partie desorganismes médianimi%ues sur la plan#te ne peut écapper ! cette r#gle.

<lus des deu; tiers des médiums dans le monde gisent, encore, dans les 5ones de

désé%uilibre spirituel en affinité avec les intelligences invisibles %ui leur ressemblent. De cefait, ils ont besoin d4étude et de volonté pour se consacrer au service du bien afin de reprendrel4ascension armonieuse %ui les conduira au comble de la lumi#re. 7out comme lescoopérateurs de toute institution respectable sur la terre ont constamment besoin d4e;ercicesdans l4activité %u4ils ont épousée pour grandir en compétence et en crédit moral.

<ersonne ne doit oublier %ue nous assimilons sans cesse les énergies mentales de ceu;avec %ui nous sommes en relation.

De plus, nous sommes toujours en contact avec ce %ue nous pouvons nommer de Rgénérateurs spécifi%ues de pensées . E travers eu;, d4autres intelligences agissent sur la

nYtre.

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Qn livre, un lien affectif, une réunion ou une conférence sont des générateurs de cetordre. 2e %ue nous lisons, les personnes %ue nous estimons, les assemblées au;%uelles nous

participons et ceu; %ue nous entendons nous influencent de mani#re décisive.

"l faut aider tout le monde, mais nous devons sélectionner les ingrédients de notre

alimentation personnelle.

Cien sHr, nous ne pouvons négliger notre fr#re %ui s4est jeté dans les précipices du crime.)4aide objective de son réajustement et de son redressement rel#ve du simple devoir, néan?moins, nous ne pouvons absorber son amertume et ses remords %ui disparaGtrontnaturellement.

(ous rendrons visite au souffrant pour l4encourager et lui redonner espoir P or il ne serait pas conseillé de récupérer ses sensations désé%uilibrées %ui doivent disparaGtre comme lesdétritus d4une maison dont nous devons nous débarrasser.

)4œuvre de la carité transforme tout pour le bien.

)4attitude est la pri#re. E travers notre attitude, nous montrons la %ualité de nos désirs.

)es pensées onnêtes et dignes, saines et généreuses, belles et utiles, fraternelles etamicales sont la garantie de l4aide positive au; autres et ! nous?mêmes.

<lus nous avançons dans la science de l4esprit, plus nous comprenons %ue la vie répond !nos re%uêtes.

)e principe %ui dit %ue les R semblables s4assemblent volontiers est indéfectible ! tousles niveau; dans l4univers.

(ous allons ! notre propre rencontre. De ce fait, nous découvrons constamment en notrecompagnie ceu; %ui sentent et pensent comme nous.

Dans tous les domaines de la vie, les médiums sont les filtres des %uestions et desréponses. "ls doivent donc s4éveiller ! la réalité du fait %ue nous vivons toujours en compagniede ceu; %ue nous cercons, de sorte %ue, oJ %ue ce soit, nous respirons ajustés ! notre campd4attraction.

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2-

Dé)eloppement psc/iue

lors %ue nous cercons ! définir la médiumnité, nous pouvons aussi l4interpréter comme étant la capacité ! servir d4intermédiaire entre les personnes et les régions distinctes.7out comme il e;iste divers t$pes d4agents pour des sujets variés dans la vie umaine, nousavons des médiateurs dotés de multiples spécialités pour la vie spirituelle.

D#s lors %ue nous savons %ue la mort p$si%ue n4est pas l4e;pression de la sublimation,nous ne pouvons admettre %ue le développement des facultés ps$ci%ues atteste en soi d4une%uelcon%ue supériorité.

D4oJ l4importance de fi;er dans le perfectionnement personnel la condition premi#re desucc#s dans toute tAce d4écange.

<arfois, nous nous trouvons face ! de remar%uables clairvo$ants, et dans d4autrescirconstances, nous sommes face ! d4e;cellents médiums prédicateurs. +ais si celui %ui voitn4a pas le discernement nécessaire pour faire un juste coi;, et si celui %ui se communi%uen4arrive pas ! servir l4œuvre de clarification constructive, le travail de transmission souffrenaturellement de considérables préjudices en desservant au lieu d4aider.

Dans ce sens, nous devons reconnaGtre %ue l4esprit du cristianisme n4a jamais été altérédans sa pureté essentielle, mais ses représentants ou ses médiateurs lui ont imposé au coursdes si#cles, des cultes, des interprétations, des aspects et des activités tout simplementartificiels.

)e médium d4aujourd4ui doit s4e;primer ! de plus auts niveau;.

)es deu; grands groupes de l4umanité T incarnés et désincarnés T se trouvent face !face. 7ous deu; persistent dans R les auts et les bas du monde moral...

Si l4intermédiaire entre eu; ne se perfectionne pas comme il se doit, il reste dans lacondition d4apprenti retardé pendant un temps indéfini en pase d4initiation, alors %u4il est

dans l4obligation de toujours avancer vers la sagesse.)4artiste est le représentant de la musi%ue.

)e violon est l4instrument.

+ais si le violon est irrémédiablement désaccordé, comment peut?il jouer la moindremélodie

)a force électri%ue est le réservoir du pouvoir.

)a lampe reçoit sa lumineuse manifestation.

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+ais si la lampe est grillée, comment profiter de l4énergie pour e;pulser les tén#bres

)e bienfaiteur spirituel est le messager de la perfection et de la beauté.

)4omme est le véicule de sa présence et de son intervention.

+ais si l4omme est plongé dans le désespoir ou se décourage, tombe dans l4indisciplineou dans l4abus, comment peut?il être le réflecteur des émissaires divins

(ombreu; sont ceu; %ui se reportent ! l4automatisme et ! l4inconscience dans le cadredes études de la médiumnité, parfaitement possibles dans le cas des pénom#nes. (ous ne

pouvons oublier, néanmoins, %ue le service d4élévation e;ige des efforts et de la bonnevolonté, de la vigilance et de la compréension de la part de celui %ui l4e;écute, afin %ue latAce spirituelle suive un vol ascendant vers les cimes de la vie.

De ce fait, celui %ui est prêt ! coopérer ! un tel minist#re devra cercer dans le bien sa

propre raison d4être.

n aimant, nous recueillons en cemin les plus belles mar%ues de s$mpatie et defraternité %ui sont des vibrations positives d4assistance et d4aide ! la construction %u4il nous in?combe d4effectuer.

)a bonté et l4entendement pour tous représentent la seule voie pour grandir enaméliorant les dons ps$ci%ues dont nous sommes porteurs, afin d4assimiler les courantssanctifiants des plans supérieurs en route vers la conscience cosmi%ue.

"l n4est pas de bon médium, sans omme bon.

"l n4est pas de manifestation sublime du ciel dans le monde sans grandes Ames incarnéessur la terre.

<ar consé%uent, nous cro$ons %u4il ne peut $ avoir de développement ps$ci%uevéritable et salutaire %ue si nous apprenons ! étudier et ! servir.

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25

E=périmentation

Sacant %ue la force mentale est l4énergie opérante et les pensées en sont les mo$ensobjectifs, il est fondamental de reconnaGtre %ue dans le domaine du ps$cisme,l4e;périmentation e;ige la notion de responsabilité %uant ! la vie, afin %ue le succ#s soit la

juste réponse ! de sinc#res %uestionnements.

Qn agriculteur bien informé cultive sa terre en plantant avec dévotion et confiance. -nne rit pas du caillou. -n le pousse doucement. -n ne se mo%ue pas du roncier. -n l4enl#ve

pour le bien des plantations. -n ne se réjouit pas du duel e;istant entre les tendres bourgeonset les vers destructeurs. -n combat les insectes dévorateurs avec vigilance et sérénité pour

défendre l4avenir du bon grain."l n4en est pas de même sur la terre avec la majorité des cerceurs de la spiritualité.

Sous préte;te de vouloir se protéger de la m$stification, ils répandent de durs obstaclesau niveau moral oJ ils op#rent avec le scalpel de l4observation. De ce fait, bien souvent, ilsendommagent leurs propres instruments de travail avant d4avoir obtenu le moindre résultat.

"ls transforment leurs compagnons en coba$es. "ls e;igent des autres des %ualités%u4eu;?mêmes ne poss#dent pas. "ls traitent avec un mépris délibéré le petit embr$on deréalité et finissent le plus souvent dans la négation, incapables de comprendre le temps de

l4esprit.

"l faut reconnaGtre %ue le fruit est toujours la victoire de l4effort réalisé par toute uneé%uipe. Sans l4arbre pour le produire, sans la terre %ui soutient l4arbre, sans les eau; %uialimentent le sol et sans les pluies %ui régén#rent la source, il n4apparaGtrait jamais.

Sans la voie de cemin de fer, la locomotive ne pourrait avancer.

)4avion ne rendrait pas service ! l4omme sans la piste d4atterrissage.

)es révélations du 2iel doivent avoir une base pour se fi;er sur la terre.

Lénéralement, celui %ui cerce ! s4informer de la vie invisible int#gre un cercle de personnes avec %ui il se consacre ! son projet. +ais la plupart du temps, il attends$stémati%uement la collaboration d4autrui sans faire d4efforts et se plaint de mani#re réitérée.

-r, la nature rév#le l4importance de la collaboration dans ses umbles activités.

<our faire un simple gAteau, il faut de bons ingrédients. Si la moindre %uantité de poisonapparaGt dans la farine, le tout into;i%ue au lieu de nourrir.

Iuicon%ue désire s4inonder de clarté spirituelle doit porter en lui l4énergie appropriée.

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(ous ne gagnons pas en confiance en usant de sarcasme, ni la s$mpatie des autres endistribuant des coups en tous sens.

)e grand fleuve est la réunion de petits courants.

)a ville ne s4érige pas ! l4improviste.

7outes les réalisations doivent commencer avec assurance.

Qne erreur pres%ue imperceptible de calcul peut compromettre la stabilité d4un édifice.

)4e;périmentation ps$ci%ue ne marce vraiment pas de pair avec la fermeté sans lesfondements morau; de la conscience édifiée.

7out esprit umain ? microcosme de l4univers ? ra$onne et absorbe. 2ommettre desétourderies et susciter la convoitise, la jalousie et l4égoMsme, la vanité et la col#re par desattitudes indignes ou une criti%ue destructrice, revient ! accumuler des tén#bres autour de soi.

(ul ne fera la lumi#re dans l4obscurité de la nuit en cassant la lampe, même si le centrede force ne cesse d4e;ister.

(ul ne tirera de l4eau pure d4un puits terrestre en remuant la boue %ui repose dans lefond.

-n ne saisit pas la vérité dans la vie, comme on attrape un oiseau forestier pour le mettreen cage.

)a vérité est lumi#re. Seuls le cœur nourri d4amour et le cerveau enrici de sagesse peuvent refléter sa grandeur.

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26

&a mission du spiritisme

)a mission du spiritisme, tout comme le minist#re du cristianisme, n4est pas de détruireles écoles de la foi jus%ue?l! e;istantes.

)e 2rist admit la révélation de +oMse.

)a doctrine des sprits appuie les principes supérieurs de tous les s$st#mes religieu;.@ésus ne criti%ue aucun des prop#tes de l4ncien 7estament. )e consolateur promis ne

vient pas pour censurer les pionniers d4une forme de cro$ance en Dieu, %uelle %u4elle soit.

)e spiritisme est avant tout le processus libérateur des consciences afin %ue la vision del4omme se tourne vers des ori5ons plus élevés.

Depuis des millénaires, l4esprit umain gravite autour de patrimoines épém#res commeceu; de la possession p$si%ue précaire, tourmenté par des caucemars carnels de toutessortes. Des guerres en tout genre consument ses forces. Divers fléau; poussent son e;istence !des limitations afflictives et pénibles.

+ais lors%ue surgit la mort, il n4atteint pas la libération. -utre?tombe, il reste assidu au;images des illusions %u4il a nourries en cemin, asservi ! des intérêts inavouables. lors %u4ilvit en toute liberté, il conserve abituellement la condition de la créature %ui se bande les $eu;

et marce, insensible et aveugle, sous le lourd fardeau porté sur ses épaules courbées.

)4obstination manifestée ! toujours disputer des plaisirs égoMstes parmi ses compagnonsincarnés, constitue pour lui une déplorable inibition. )es préjugés pernicieu;, les terribleserreurs sentimentales, les points de vue personnels, les idées préconçues, les passionsallucinées, les liens maladifs, les conceptions cristallisées, les intentions indignes,l4imagination into;i%uée et les mauvaises abitudes sont de lourds fardeau; %ui forcent l4Ame! avancer titubante, l4attention tournée vers les e;périences inférieures.

)a nouvelle foi élargit sa voie vers des formes d4évolution plus élevées. 2lé de lumi#redes enseignements du 2rist, elle e;pli%ue l4Évangile non comme un traité de r#glesdisciplinaires nées du caprice umain, mais comme le message sauveur de fraternité et de

joie, de communion et d4entendement, relatif au; lois les plus simples de la vie.

@ésus nous apparaGt, alors, dans toute l4étendue de sa gloire. 2e n4est plus un ommeangoissé insinuant le besoin d4amertumes et de larmes, mais un éros de bonté et d4amour édu%uant au boneur intégral ! travers le service et la compréension, la bonne volonté et la

joie de vivre..

Sous cet aspect, nous le vo$ons comme le plus grand mod#le de solidarité et degentillesse, effacé dans la mangeoire, fraternisant avec tout le monde sur la place publi%ue et

soutenant les malfaiteurs sur la croi; ! l4eure e;trême, de passage vers la divine résurrection.

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)e spiritisme sera donc, indiscutablement, la force du cristianisme en action pour relever l4Ame umaine et sublimer la vie.

)4espace infini, patrie universelle des constellations et des mondes, est sans aucun doutele climat naturel de nos Ames. (éanmoins, nous ne pouvons oublier %ue nous sommes des en?

fants, débiteurs, ouvriers ou compagnons de la terre dont le perfectionnement est notre travaille plus immédiat et le plus digne.

-ublions, pour l4instant, le paradis distant pour aider ! la construction de notre propre2iel. "nterférons moins dans la régénération des autres et réflécissons plus ! notre propre réa?

justement par rapport ! la loi du bien éternel. 24est en servant constamment avec notre foi enla vie %ui nous entoure, %ue la vie, ! son tour, nous servira infatigablement en convertissant laterre en station céleste d4armonie et de lumi#re pour %ue notre esprit acc#de ! la viesupérieure.

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27

Face ; la terre

Dans la lutte umaine acarnée, l4esprit, dont le raisonnement a mHri et %ui a éveillé soncœur, se sent de plus en plus seul, plus désajusté et incompris.

<ar vagues croissantes de rénovation, des générations différentes apparaissent encemin, lui imposant des conflits sentimentau; et des luttes acerbes.

Qne soif étrange d4armonie envait son Ame.

D4ordinaire, il se consid#re comme un étranger dans l4entourage de sa propre famille.

"solé par le sombre courant des désillusions %ui se succ#dent sans interruption, il se livre! l4ennui infini tout en gardant son cœur endurci.

-r, ce n4est pas l4eure d4abandonner ou de se décourager.

)e fruit mHr est la ricesse de l4avenir.

Iuicon%ue s4é%uilibre dans la connaissance est l4appui de celui %ui oscille dansl4inculture.

Iu4en sera?t?il de l4école si l4él#ve issé ! la condition de maGtre fuit l4institution sous préte;te de ne pouvoir supporter l4ignorance et la rudesse des nouveau; apprentis Iui aurasuffisamment de connaissance face ! l4infini pour se permettre de mépriser l4opportunité de

poursuivre dans l4ac%uisition de la sagesse

)a terre est la vénérable institution oJ nous trouvons les ressources indispensablesnécessaires ! notre propre perfectionnement.

Des millions de vies forment le piédestal oJ nous nous érigeons. D#s lors %ue nousatteignons le grand entendement, il nous incombe d4assister ! notre tour les vies %ui débutent.

De ce fait, dans la plénitude du discernement, nous demandons une foi %ui récauffenotre Ame et él#ve notre vision des coses pour %ue notre maturité d4esprit soit la plus belle etla plus précieuse période de notre p#lerinage dans le monde, %u4elle nous enseigne ! agir sansattacement et ! servir sans récompense.

u sommet de la grande compréension, nous ne man%uons pas de sérénité.

Si, avec le temps, nous nous sentons profondément seuls alors %ue nous cultivons unidéal supérieur, rapidement nous observons notre profonde liaison avec l4umanité enti#re.

<etit ! petit, nous nous rendons compte %ue nul n4est si pauvre %u4il ne puisse aider au

progr#s commun. (ous assumons alors fermement la place %ui nous incombe ! l4édification

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de l4armonie générale en distribuant des fragments de nous?mêmes en prati%uant le culte dela fraternité bien vécue.

n profitant aujourd4ui de la résurrection pour combattre la mort d4ier, nous trouvonsdans la lutte l4abrasif %ui polira le miroir de notre conscience afin de nous convertir en fid#les

réflecteurs de la beauté divine.

)e monde, aussi amer soit?il, représentera pour notre esprit l4école de la perfection dontnous bénirons un jour les instruments correctifs. )es compagnons de vo$age %ui abitent avecnous, aussi ingrats et impassibles soient?ils, nous donnent l4occasion de faire le bien. Bermentsde notre amélioration et de notre rédemption, si nous savons par notre effort en profiter, ils

peuvent nous transformer en éros.

"l n4est pas de place pour l4omme en deors de la société oJ il vit. S4il est indéniable %uenotre travail collectif seulement peut faire évoluer ou détruire l4organisme social, seull4organisme social peut nous rendre individuellement grands ou misérables.

)a communauté nous jugera toujours en fonction de l4attitude %ue nous adoptons en sonsein. lle nous conduira ! l4autel de la reconnaissance, au tribunal de la justice, ou nous

plongera dans l4ombre de l4oubli.

)e spiritisme, ! la lumi#re du cristianisme, vient au monde pour nous éveiller.

)a terre est notre domicile temporaire.

)4umanité est notre réelle famille.

<ar Dieu, nous sommes tous voués ! sa glorieuse destinée.

<our cette raison, @ésus, le divin émissaire de l4amour de tous les si#cles, proclame avecune réalité incontestable U T R Des brebis %ue le <#re m4a confiées, aucune ne se perdra.

6/



38

Face ; l'in:ini

Qne fois %ue l4omme a mHri mentalement grAce ! la compréension, il perçoit sa petitesse face ! l4infini. "l reconnaGt %ue la vie divine palpite souverainement depuis les principes magnéti%ues du monde subatomi%ue jus%u4au; constellations les plus lointaines. "lobserve %ue la plan#te, grande et sublime pour les occasions d4élévation %u4elle nous offre, estun simple grain de sable lors%u4elle est comparée ! l4immense univers. ntourée de soleils etde mondes innombrables, elle s4érige pour sonder le probl#me de la mort, de la destinée, de ladouleur... Ses %uestions silencieuses traversent l4espace incommensurable en %uête d4éternellesrévélations...

<our le cœur nourri de foi et élevé ! la gloire de l4idéal supérieur, le spiritisme avec@ésus apporte son message illuminé d4espoir.

n interrogeant l4infini %ui s4étend triompant dans l4espace et dans le temps, lesommes entendent la parole des êtres vivants %ui les ont précédés dans le grand vo$age de latombe, et affirment avec une grande beauté U

T Br#res, la vie ne cesse pas V...

7out est renouvellement et éternité.

7out comme les lois cosmi%ues gouvernent notre e;périence p$si%ue, d4indéfectibleslois morales dirigent notre esprit.

bstene5?vous du mal.

)es compromissions de l4Ame avec les plans inférieurs constituent une augmentation dedensité dans son véicule de manifestation.

(otre corps spirituel reflétera partout la lumi#re ou les tén#bres, le ciel ou l4enfer %uenous portons en nous?mêmes.

2ultive5 la fraternité et le bien, car, aujourd4ui et demain, nous récolterons notre propreensemencement.

u?del! des fronti#res de l4ombre et des cendres oJ se refroidissent et se désint#grent lesderniers lambeau; de la cair, la vie continue en nous imposant le résultat de nos propresactes.

ime5 le travail et onore5?le V 24est grAce ! lui %ue la civilisation s4él#ve, %uel4éducation s4améliore et %ue notre boneur se perpétue. Dans la patrie des Ames, l4esprit %ui aoublié sa ricesse occulte pleure am#rement. "l omet %ue ce n4est %u4en servant %ue nousréussissons ! développer nos capacités de croissance intérieure pour l4immortalité.

60



ccepte5 le fait de servir en aidant, non pas comme une punition, mais comme un précieu; onneur %ue le <ouvoir divin nous conf#re.

(e vous n4in%uiéte5 pas de l4orgueil couronné de lauriers et du vice %ui, dans le monde,sont avec l4ini%uité apparemment victorieu; V...

)a justice r#gne ! jamais.Iuicon%ue umilie les autres sera umilié par sa propre conscience. )4institut universel

des réincarnations fonctionne aussi pour tout le monde en récompensant les justes et en corri?geant les coupables.

7oute erreur e;ige d4être réparée.

7out désé%uilibre demande ! être réajusté.

)es souffrances collectives de la société umaine constituent la rédemption de si#cles

sanglants de guerre et de violence. )es afflictions individuelles sont des rem#des salutaires pour soigner et restaurer les Ames.

nne;e5 les désirs du ro$aume de votre R moi au; sages desseins du ro$aume deDieu.

)4égoMsme et la vanité nous incarc#rent dans la boue terrestre.

)ise5 les pages vivantes de la nature et cerce5 la vie saine et pure en faisant preuve de bonne volonté envers tout le monde.

Simplifie5 vos abitudes et réduise5 vos besoins.

$e5 confiance, so$e5 bienveillants, instruise5?vous, aime5 et espére5 V... nricisse5?vous en connaissance et en vertu pour être plus forts et plus utiles.

u?del! des ori5ons %ue notre vision peut atteindre, d4autres mondes et d4autresumanités évoluent vers la perfection V...

(ous sommes tous des fr#res, les enfants d4un seul <#re %ui nous attend toujours les brasouverts pour le boneur suprême dans le bien éternel V...

n entendant les appels sacrés des 2ieu;, le cœur %ui s4éveille ! la vie supérieurecomprend finalement %ue Dieu est la souveraine vérité, %ue le travail est notre bénédiction,%ue l4amour et la sagesse sont notre destinée, et %ue l4Ame est immortelle.

63



Francisco Cndido Xa)ier=& avril 1819 ? '9 juin &99&>,

Francisco Cndido Xa)ier =& avril 1819 ? '9 juin &99&>, alias C/ico Xa)ier, estle médium brésilien le plus cél#bre& et le plus prolifi%ue du \\esi#cle. Sous l4influence des

R sprits , il produisit plus de %uatre cent livres de sagesse et de spiritualité, dont unecentaine édités dans plusieurs langues. "l popularisa grandement la doctrine spirite au Crésil.2ico \avier reçu d4innombrables ommages tant du peuple %ue des organismes publics '. n1861, le Crésil proposa officiellement 2ico \avier comme candidat au <ri; (obel de la pai;.n &999, il fut élu le R +inéro du \\e si#cle , ! la suite d4un sondage aupr#s de la populationde l4état fédéré brésilien oJ il résidait. pr#s sa mort, les députés de l4assemblée nationale

brésilienne ont officiellement reconnu son rYle dans le développement spirituel du pa$s/.

En:ance

Brancisco 2_ndido \avier est né le & avril 1819 dans la municipalité de <edro)eopoldo, dans l4État du +inas Lerais =Crésil>. )a famille compte neuf enfants, ses parents,tous deu; analpab#tes, sont vendeurs de billets de loterie pour son p#re et blancisseuse pour sa m#re. "l raconte %ue c4est apr#s avoir perdu sa m#re, ! l4Age de cin% ans, %u4il commence !entendre des voi;. "l travaille d#s neuf ans, comme tisserand, tout en continuant l4école

primaire. E dou5e ans, il rédige en classe une rédaction remar%uable et e;pli%ue ! samaGtresse %ue ce te;te lui a été dicté par un sprit %ui se tenait pr#s de lui. E la suite de laguérison de l4une de ses sœurs %ui souffrait d4obsession, 2ico ainsi %ue toute sa famillead#re au; téories du spiritisme.

66

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chico_Xavier#cite_note-2











Centre spirite '&uis "onala' ; pedro leopoldo en 1886

2ico \avier étudie la doctrine spirite et fonde le centre spirite R )ui5 Lon5aga , le&1 juin 18&3. "l s4investit dans son activité de médium et développe ses capacités en

ps$cograpie. "l affirme voir, en 18'1. son R mentor spirituel sous la forme d4un sprit

prénommé mmanuel. Luidé par cet être invisible, 2ico publie son premier livre en juillet18'& U Le Parnasse d'oulre-tombë 1 , recueil de 09 po#mes attribués ! neuf po#tes brésiliens,%uatre portugais et un anon$me, tous disparus. 2et ouvrage de aute poésie, produit par unmodeste caissier, %ui le signe du nom d4auteurs décédés provo%ue l4étonnement général. )e

journal O Globo, de :io dépêce l4un de ses rédacteurs, non spirite, assister pendant plusieurssemaines au; réunions du groupe spirite du centre )ui5 Lon5aga. "l s4ensuit une série dereportages %ui popularisent le spiritisme au Crésil.

!ne )ie de médium

E partir de sa premi#re publication, 2ico \avier ne cesse d4écrire des po#mes, desromans, des recueils de pensées, des ouvrages de morale ou des traités de tecni%ue spirite.Con nombre de ces publications deviennent des succ#s de librairie, dont la plus vendue reste

(osso )ar, la vie dans le monde spirituel, diffusée ! plus de 1,' million d4e;emplaires .Ceaucoup sont traduites en anglais, français et espagnol. )a totalité des droits d4auteur reviennent ! des œuvres de carité, 2ico ne vivant %ue de son maigre salaire d4emplo$é auminist#re de l4agriculture. E partir de 18/3, 2ico \avier s4installe !Qberaba%ui devient unlieu de rassemblement pour les spirites du monde entier. "l $ déc#de le '9 juin &99&, sans

jamais varier d4e;plications ! propos de l4origine de sa production littéraire pénoménale.Sous son impulsion, le Crésil est devenu la patrie d4adoption du spiritisme U il $ compterait &9

millions de s$mpatisants dont &,' millions de prati%uants, ce %ui en ferait la troisi#mereligion du pa$s.

De son vivant, 2ico \avier fut le cito$en d4onneur de plus d4une centaine de villes,dont SAo <aulo. n 1869, un gigantes%ue mouvement national se constitua afin %u4il obtiennele <ri; (obel de la pai;, l4année suivante. Dans tous les États du Crésil des comités de soutiense form#rent, des centaines de municipalités, des ssemblées législatives de la plupart desÉtats, des parlementaires de Crasilia, dont 7ancredo (eves alors <résident du <arti <opulaireau Sénat, appu$#rent sa candidature .n 1861, plus de 19 millions de Crésiliens sign#rent une

pétition en faveur de l4attribution de la prestigieuse distinction ! 2ico \avier. )a même

année, le député @osé Breitas (obre transmit lui?même au comité de StocKolm un dossier constitué de plus de 199 Kg de documents, afin d4appu$er la candidature du médium . 2ico

68



\avier ne reçut pas le pri; (obel, mais devint une figure emblémati%ue du Crésil.ujourd4ui, des di5aines de villes au Crésil poss#dent une rue 2ico?\avier . )a vie de cemédium a servi de base au film [2ico \avier[ produit par 2olumbia <ictures en &919.

9rincipau= li)res produits par C/ico Xa)ier2ico fut un écrivain tr#s prolifi%ue U /1 livres lui sont attribués, dont '8 édités apr#s

sa mortA. 2omme tous les médiums, 2ico \avier ne prétendait pas être l4auteur des livres,mais uni%uement l4instrument utilisé par les esprits pour se manifester et transmettre leursenseignements. 24est la raison pour la%uelle, le nom d4un sprit est associé ! ca%ue livre.

&istes des ou)raes en brésilien ; sui)re

89



Xa)ier Candido Franscisco'3 )ivres

1. ... - mor 2ontinua lv. sp. Diversos 186'

&. 2amino Da )u5 Beb mmanuel 18'6

'. E )u5 Da -raçò 2larim sp. Diversos 1808

. +orte É Simples +udança +adras Bl_vio +ussa 7avares &99/

/. <onte Bergs mmanuel 186'

0. Semente De +ostarda Leem mmanuel 1889

3. 7erra - Semeador "de mmanuel 183/

6. *erdade :esponde "deal mmanuelndré )ui5 1889

8. *ida 2onta 2eu +aria Dolores 186919. *ida screve Beb Wil_rio Silva 1809

11. *ida Bala " Beb (eio )ucio 183'

1&. *ida Bala "i Beb (eio )ucio 183'

1'. *ida Bala "ii Beb (eio )ucio 183'

1. *olta "de sp. Diversos 188'

1/. bençoa Sempre Leem sp. Diversos 188'

10. bençoando (osso Crasil <inti sp. Diversos &993

13. brigo "de mmanuel 1860

16. çò 2amino "deal mmanuelndré )ui5 1863

18. çò :eaçò Beb ndré )ui5 18/3

&9. çò, *ida )u5 2eu sp. Diversos 1881

&1. ceitaçò *ida Qem +argarida Soares 1868

&&. deus Solidò Leem sp. Diversos 186&

&'. gência De (otcias Leem @air <resente 1860

&. genda 2rist` Beb ndré )ui5 186

&/. genda De )u5 "deal sp. Diversos 1886

&0. gora É - 7empo "deal mmanuel 186

&3. lgo +ais "deal mmanuel 1869

&6. lma Do <ovo 2eu 2ornélio <ires 1880

&8. lma 2oraçò <ens mmanuel 1808

'9. lma )u5 "de mmanuel 1889

'1. lma *ida 2eu +aria Dolores 186

'&. lmas m Desfile Beb Wil_rio Silva 1801''. lvorada 2rist` Beb (eio )ucio 186

'. lvorada Do :eino "deal mmanuel 1866

'/. manece Leem sp. Diversos 1830

'0. migo 2eu mmanuel 1838

'3. mi5ade "deal +eimei 1833

'6. mor )u5 "deal mmanuelsp. Diversos 1833

'8. mor Saudade "deal sp. Diversos 186/

9. mor *erdade "deal sp. Diversos &999

1. mor Sem deus "de âlter <errone 1836

&. notaçes Da +ediunidade 2eu mmanuel 188/

'. nte - Buturo "deal sp. Diversos 1889

. ntenas De )u5 "de )aurino 186'/. ntologia Da mi5ade 2eu mmanuel 188/

81



0. ntologia Da 2aridade "deal sp. Diversos 188/

3. ntologia Da 2riança "deal sp. Diversos 1838

6. ntologia Da sperança 2eu sp. Diversos 188/

8. ntologia Da spiritualidade Beb +aria Dolores 1831

/9. ntologia Da @uventude Leem sp. Diversos 188/

/1. ntologia Da <a5 Leem sp. Diversos 188

/&. ntologia Do 2amino "deal sp. Diversos 1880

/'. ntologia Dos "mortais Beb sp. Diversos 180'

/. ntologia +edinica Do (atal Beb sp. Diversos 1803

os <robl. Do +undo Beesp sp. Diversos 183&

//. pelos 2ristòs Qem Ce5erra De +ene5es 1860

/0. postilas Da *ida "de ndré )ui5 1860

/3. s <alavras 2antam 2eu 2arlos ugusto 188'

/6. ssembléia De )u5 Leem sp. Diversos 1866

/8. ssim *encer_s "deal mmanuel 1836

09. ssuntos Da *ida Da +orte Leem sp. Diversos 1881

01. stronautas (o lém Leem sp. Diversos 183

0&. tençò "de mmanuel 18610'. través Do 7empo )aKe sp. Diversos 183&

0. ugusto *ive Leem ugusto 2e5ar (etto 1861

0/. ulas Da *ida "deal sp. Diversos 1861

00. uta De Sou5a "de uta De Sou5a 1830

03. ve, 2ristoV Beb mmanuel 18/'

06. Castò De rrimo Qem îllian 186

08. Ca De 2asos "deal 2ornélio <ires 1833

39. Ca5ar Da *ida Leem @air <resente 186/

31. Cênçò De <a5 Leem mmanuel 1831

3&. Cênçòs De mor 2eu sp. Diversos 188'

3'. Ce5erra, 2ico *ocê Leem Ce5erra De +ene5es 183'

3. Coa (ova Beb Wumberto De 2ampos 1813/. Crasil, 2oraç̀ o Do +undo,

30. Crile *ossa )u5 "de sp. Diversos 1863

33. Cusca car_s "deal mmanuelndré )ui5 1830

36. 2alend_rio sprita Beesp sp. Diversos 183

38. 2alma Leem mmanuel 1838

69. 2amino sprita 2ec sp. Diversos 1803

61. 2amino "luminado 2eu mmanuel 1886

6&. 2amino, *erdade *ida Beb mmanuel 188

6'. 2aminos Da Bé "deal 2ornélio <ires 1883

6. 2aminos Da *ida 2eu 2ornélio <ires 1883

6/. 2aminos De *olta Leem sp. Diversos 183/

60. 2aminos Do mor 2eu +aria Dolores 186'

63. 2aminos 2eu mmanuel 1861

66. 2anais Da *ida 2eu mmanuel 1860

68. 2anteiro De "déias "deal sp. Diversos 1888

89. 2aravana De mor "de sp. Diversos 186/

81. 2aridade "de sp. Diversos 1836

8&. 2armelo Lrisi, le +esmo Leem 2armelo Lrisi 1881

8'. 2artas De Qma +orta )aKe +aria @oò De Deus 18'/

8. 2artas Do 2oraçò )aKe sp. Diversos 18/&

8/. 2artas Do vangelo )aKe 2asimiro 2una 181

80. 2artas 2rYnicas Beb "rmò \ 1800

83. 2artila Da (ature5a Beb 2asimiro 2una 1886. 2artila Do Cem Beb +eimei 180&

8&



88. 2eifa De )u5 Beb mmanuel 1838

199. 2entelas "de mmanuel 188&

191. 2ò De Blores "deal sp. Diversos 183/

19&. 2ico \avier ? Dos Wippies

19'. 2ico \avier +andato

19. 2ico \avier m LoiAnia Leem mmanuel 183319/. 2ico \avier "néditoU190. 2ico \avier <ede )icença Leem sp. Diversos 183&

193. 2ico \avier, Qma *ida

196. 2idade (o lém "de ndré )ui5)ucius 186'

198. 2in%uenta nos Depois Beb mmanuel 189

119. 2laramente *ivos "de sp. Diversos 1838

111. 2oisas Deste +undo 2larim 2ornélio <ires 1833

11&. 2oletAnea Do lém Beesp sp. Diversos 18/

11'. 2omandos Do mor "de sp. Diversos 1866

11. 2ompai;ò "de mmanuel 188'

11/. 2ompaneiro "de mmanuel 1833

110. 2onfia Segue Leem mmanuel 186113. 2onfia Serve "de sp. Diversos 1868

116. 2onstruçò Do mor 2eu mmanuel 1866

118. 2ontinuidade "deal sp. Diversos 1889

1&9. 2ontos Desta Doutra *ida Beb "rmò \ 180

1&1. 2ontos plogos Beb "rmò \ 18/6

1&&. 2onversa Birme 2ec 2ornélio <ires 183/

1&'. 2onvivência 2eu mmanuel 186

1&. 2oraçò *ida "deal +aria Dolores 1836

1&/. 2oraçes :enovados "deal sp. Diversos 1866

1&0. 2oragem 2ec sp. Diversos 1831

1&3. 2orreio Do lém 2eu sp. Diversos 186'

1&6. 2orreio Braterno Beb sp. Diversos 18391&8. 2rer gir "deal mmanuel"rmò @osé 1860

1'9. 2rianças (o lém Leem +arcos 1833

1'1. 2rYnicas De lém?7mulo Beb Wumberto De 2ampos 18'0

1'&. 2ura Leem sp. Diversos 1866

Da *ida Leem :oberto +us5Kat 186

1''. D_divas De mor "deal +aria Dolores 1889

1'. D_divas spirituais "de sp. Diversos 188

De mor "de mmanuel 188&

De mor Qem sp. Diversos 188'

1'/. Degraus Da *ida 2eu 2ornélio <ires 1880

1'0. Desobsessò Beb ndré )ui5 180

1'3. Deus guarda Leem +eimei 1869

1'6. Deus Sempre "deal mmanuel 1830

1'8. Di_logo Dos *ivos Leem sp. Diversos 183

19. Di_rio De Cênçòs "deal 2ristiane 186'

11. Dicion_rio Da lma Beb sp. Diversos 180

1&. Dineiro "de mmanuel 1860

1'. Do -utro )ado Da *ida "novaçò <aulo Wenri%ue Cresciane &990

1. Doaçes De mor Leem sp. Diversos 188&

Dos Cenefcios Ler Ce5erra De +ene5es 1881

1/. Doutrina De )u5 Leem mmanuel 1889

10. Doutrina plicaçò 2eu sp. Diversos 1868

13. Doutrina *ida 2eu sp. Diversos 186316. Doutrina scola "de sp. Diversos 1880

18. *ida 2ontinua... Beb ndré )ui5 1806

8'



7rabalo "deal sp. Diversos 1866

1/9. ducand_rio De )u5 "deal sp. Diversos 186/

1/1. lenco De Bamiliares "deal sp. Diversos 188/

1/&. les *oltaram "de sp. Diversos 1861

1/'. mmanuel Beb mmanuel 18'6

1/. ncontro De <a5 2ec sp. Diversos 183'

1//. ncontro +arcado Beb mmanuel 1803

1/0. ncontros (o 7empo "de sp. Diversos 1838

1/3. ndereços Da <a5 2eu ndré )ui5 186&

1/6. ntender 2onversando "de mmanuel 186

1/8. ntes Iueridos Leem sp. Diversos 186&

109. ntre 7erra - 2éu Beb ndré )ui5 18/

101. ntre Duas *idas 2ec sp. Diversos 183

10&. ntre "rmòs De -utras 7erras Beb sp. Diversos 1800

10'. ntrevistas "de mmanuel 1831

10. n;ugando )_grimas "de sp. Diversos 1836

10/. scada De )u5 2eu sp. Diversos 1888

100. scola (o lém "deal 2l_udia <. Lalasse 1866103. scrnio De )u5 2larim mmanuel 183'

106. scultores De lmas 2eu sp. Diversos 1863

108. spera Servindo Leem mmanuel 186/

139. sperança legria 2eu sp. Diversos 1863

131. sperança )u5 2eu sp. Diversos 188'

13&. sperança *ida "deal sp. Diversos 186/

13'. stamos (o lém "de sp. Diversos 186'

13. stamos *ivos "de sp. Diversos 188'

13/. stante Da *ida Beb "rmò \ 1808

130. stradas Destinos 2eu sp. Diversos 1863

133. strelas (o 2ò Leem sp. Diversos 1863

136. stude *iva Beb mmanuelndré )ui5 180/138. vangelo m 2asa Beb +eimei 1809

169. voluçò m Dois +undos Beb ndré )ui5 18/8

161. ;cursò De <a5 2eu sp. Diversos 1889

16&. Balando E 7erra Beb sp. Diversos 18/1

16'. Balou Disse Leem ugusto 2e5ar (etto 1836

16. Bamlia 2eu sp. Diversos 1861

16/. Bé "deal sp. Diversos 186

160. Bé, <a5 mor Leem mmanuel 1868

163. Beli5 :egresso "deal sp. Diversos 1861

166. Besta De <a5 Leem sp. Diversos 1860

168. Bilos *oltando Leem sp. Diversos 186&

189. Blores De -utono )aKe @ésus Lonçalves 186

181. Bonte De <a5 "de sp. Diversos 1863

18&. Bonte *iva Beb mmanuel 18/0

18'. Botos Da *ida Leem ugusto 2e5ar (etto 1868

18. Bulgor (o ntardecer Qem sp. Diversos 1881

18/. Labriel "de Labriel 186&

180. Laveta De sperança "de )aurino 1869

183. Lotas De )u5 Beb 2asimiro 2una 18/'

186. Lotas De <a5 2eu mmanuel 188'

188. Lratidò <a5 "de sp. Diversos 1866

&99. W_ Dois +il nos Beb mmanuel 18'8

&91. Warmoni5açò Leem mmanuel 1889&9&. Wistria De +aricota Beb 2asimiro 2una 183

8



&9'. Wistrias notaçes 2eu "rmò \ 1868

&9. Woje 2eu mmanuel 186

&9/. Wora 2erta Leem mmanuel 1863

&90. Woras De )u5 "de sp. Diversos 186

&93. Wumorismo (o lém "deal sp. Diversos 186

&96. "deal sprita 2ec sp. Diversos 180'

&98. "déias "lustraçes Beb sp. Diversos 1839

&19. "ndicaçes Do 2amino Leem 2arlos ugusto 188/

&11. "ndulgência "de mmanuel 1868

&1&. "nspiraçò Leem mmanuel 1838

&1'. "nstruçes <sicofYnicas Beb sp. Diversos 18/0

&1. "nstrumentos Do 7empo Leem mmanuel 183

&1/. "ntercAmbio Do Cem Leem sp. Diversos 1863

&10. "ntervalos 2larim mmanuel 1861

&13. "rm` *era 2ru5 "de *era 2ru5 1869

&16. "rmò "deal mmanuel 1869

&18. "rmòs Qnidos Leem sp. Diversos 1866

&&9. @anela <ara *ida Bergs sp. Diversos 1838&&1. @ardim Da "nfAncia Beb @oò De Deus 183

&&&. @esus m (s Leem mmanuel 1863

&&'. @esus (o )ar Beb (eio )ucio 18/9

&&. @ia 2eu mmanuel 186/

&&/. @ovens (o lém Leem sp. Diversos 183/

&&0. @uca )ambisca Beb 2asimiro 2una 1801

&&3. @untos *enceremos "deal sp. Diversos 186/

&&6. @ustiça Divina Beb mmanuel 180&

&&8. )ar ? -ficina, sperança

&'9. )_5aro :edivivo Beb "rmò \ 18/

&'1. )ealdade "de +aurcio L. Wenri%ue 186&

&'&. )eis De mor Beesp mmanuel 180'&''. )evantar Seguir Leem mmanuel 188&

&'. )ibertaçò Beb ndré )ui5 188

&'/. )ina Du5entos 2eu mmanuel 1861

&'0. )ira "mortal )aKe sp. Diversos 18'6

&'3. )ivro Da sperança 2ec mmanuel 180

&'6. )ivro De :espostas 2eu mmanuel 1869

&'8. )oja De legria Leem @air <resente 186/

&9. )u5 cima Beb "rmò \ 186

&1. )u5 Cendita "deal mmanuelsp. Diversos 1833

&&. )u5 *ida Leem mmanuel 1860

&'. )u5 (o 2amino 2eu mmanuel 188&

&. )u5 (o )ar Beb sp. Diversos 1806

&/. +è 2larim sp. Diversos 1831

&0. +ais )u5 Leem Catura 1839

&3. +ais <erto Leem mmanuel 186'

&6. +ais *ida 2eu sp. Diversos 186&

&8. +òs +arcadas "de sp. Diversos 183&

&/9. +òs Qnidas "de mmanuel 183&

&/1. +arcas Do 2amino "deal sp. Diversos 1838

&/&. +aria Dolores "deal +aria Dolores 1833

&/'. +aterial De 2onstruçò "deal mmanuel 186'

&/. +ecanismos Da +ediunidade Beb ndré )ui5 1809

&//. +ediunidade Sintonia 2eu mmanuel 1860&/0. +ensagem Do <e%ueno +orto Beb (eio )ucio 183

8/



&/3. +ensagens De "nês De 2astro Leem "nês De 2astro &990

&/6. +ensagens Iue 2onfortam 7t :icardo

7adeu 186'

&/8. +entores Seareiros "deal sp. Diversos 188'

&09. +igala Qem mmanuel 188'

&01. +issò 2umprida <inti sp. Diversos &99

&0&. +ission_rios Da )u5 Beb ndré )ui5 18/

&0'. +omento 2eu mmanuel 188

&0. +omentos De ncontro 2eu :osAngela 186

&0/. +omentos De -uro Leem sp. Diversos 1833

&00. +omentos De <a5 "deal mmanuel 1869

&03. +onte cima Leem mmanuel 186/

&06. +oradias De )u5 2eu sp. Diversos 1889

&08. (a ra Do sprito Leem sp. Diversos 183'

&39. (a Wora Do 7estemuno <aidéia sp. Diversos 1836

&31. (ò <ublicadas 18''?18/ +adras sp. Diversos &99

&3&. (ascer :enascer Leem mmanuel 186&

&3'. (atal De Sabina Leem Brancisca 2lotilde 183&&3. (este "nstante Leem mmanuel 186/

&3/. (inguém +orre "de sp. Diversos 186'

&30. (o +undo +aior Beb ndré )ui5 183

&33. (o <ortal Da )u5 2ec mmanuel 1803

&36. (os Domnios Da +ediunidade Beb ndré )ui5 18//

&38. (s 2eu mmanuel 186/

&69. (osso )ar Beb ndré )ui5 18

&61. (osso )ivro )aKe sp. Diversos 18/9

&6&. (otas Do +ais lém "de sp. Diversos 188/

&6'. (otcias Do lém "de sp. Diversos 1869

&6. (ovamente m 2asa Leem sp. Diversos 186

&6/. (ovas +ensagens Beb Wumberto De 2ampos 189&60. (ovo +undo "deal mmanuel 188&

&63. (ovos Wori5ontes "deal sp. Diversos 1880

&66. - 2amino -culto Beb *eneranda 183

&68. - 2onsolador Beb mmanuel 181

&89. - speranto 2omo :evelaçò "de Brancisco *. )oren5 1830

&81. - sprito Da *erdade Beb sp. Diversos 180&

&8&. - sprito De 2ornélio <ires Beb 2ornélio <ires 180/

&8'. - ssencial 2eu mmanuel 1860

&8. - vangelo De 2ico \avier Didier mmanuel &999

&8/. - )igeirino Leem mmanuel 188'

&80. -breiros Da *ida terna Beb ndré )ui5 180&83. -ferta De migo "de 2ornélio <ires 1880

&86. -piniò sprita 2ec mmanuelndré )ui5 180'

&88. -rvalo De )u5 2ec sp. Diversos 1808

'99. -s Dois +aiores mores Leem sp. Diversos 186'

'91. -s Bilos Do Lrande :ei Beb *eneranda 183

'9&. -s +ensageiros Beb ndré )ui5 18

'9'. <aciência 2eu mmanuel 186'

'9. <_ginas De Bé "deal sp. Diversos 1866

'9/. <_ginas Do 2oraçò )aKe "rm` 2andoca 18/1

'90. <ai (osso Beb +eimei 18/&

'93. <alavras De 2ico \avier "de mmanuel 188/

'96. <alavras De 2oragem "deal sp. Diversos 1863'98. <alavras De mmanuel Beb mmanuel 18/

80



'19. <alavras De *ida terna 2ec mmanuel 180

'11. <alavras Do 2oraçò 2eu +eimei 186&

'1&. <alavras Do "nfinito )aKe sp. Diversos 18'0

'1'. <alco "luminado Leem @air <resente 1866

'1. <ò (osso Beb mmanuel 18/9

'1/. <arnaso De lém 7mulo Beb sp. Diversos 18'&

'10. <_ssaros Wumanos Leem sp. Diversos 188

'13. <assos Da *ida 2ec sp. Diversos 1808

<_tria Do vangelo Beb Wumberto De 2ampos 18'6

'16. <aulo stevò Beb mmanuel 18&

'18. <a5 legria Leem sp. Diversos 1861

'&9. <a5 mor 2eu 2ornélio <ires 1880

'&1. <a5 )ibertaçò 2eu sp. Diversos 1880

'&&. <a5 :enovaçò 2ec sp. Diversos 1839

'&'. <a5 2eu mmanuel 186'

'&. <edaços Da *ida "deal 2ornélio <ires 1883

'&/. <ensamento *ida Beb mmanuel 18/6

'&0. <erante @esus "deal mmanuel 1889'&3. <erdò *ida 2eu sp. Diversos 1888

'&6. <érolas De )u5 2eu mmanuel 188&

'&8. <érolas Do lém Beb mmanuel 18/&

''9. <étalas Da <rimavera Qem sp. Diversos 1889

''1. <étalas Da *ida 2eu 2ornélio <ires 1883

''&. <inga Bogo =1 ntrevista> dicel sp. Diversos 1831

'''. <ingo De )u5 "deal 2arlos ugusto 188/

''. <lantò Da <a5 Leem mmanuel 1866

''/. <lantò De :espostas 2eu <inga Bogo "i 188/

''0. <oetas :edivivos Beb sp. Diversos 1808

''3. <onto De ncontro Leem @air <resente 1860

''6. <ontos 2ontos Beb "rmò \ 18/1''8. <orto De legria "de sp. Diversos 1889

'9. <raça Da mi5ade 2eu sp. Diversos 186&

'1. <reito De mor Leem sp. Diversos 188'

'&. <resença De )aurino "de )aurino 186'

''. <resença De )u5 Leem ugusto 2e5ar (etto 186

'. <ronto Socorro 2eu mmanuel 1869<sicografias inda

'/. Iuando Se <retende Balar

'0. Iueda scensò Da 2asa

'3. Iuem Sò "de sp. Diversos 186&

'6. :apidino Leem @air <resente 1868

'8. :ealmente <inti sp. Diversos &99

'/9. :ecados Da *ida +aior Leem sp. Diversos 188/

'/1. :ecados Da *ida Leem sp. Diversos 186'

'/&. :ecados Do lém "deal mmanuel 1836

'/'. :ecanto De <a5 Bmg sp. Diversos 1830

'/. :econforto Leem mmanuel 1860

'//. :eencontros "de sp. Diversos 186&

'/0. :efgio "deal mmanuel 1868

'/3. :elatos Da *ida 2eu "rmò \ 1866

'/6. :elic_rio De )u5 Beb sp. Diversos 180&

'/8. :eligiò Dos spritos Beb mmanuel 1809

'09. :enascimento spiritual "deal sp. Diversos 188/'01. :enncia Beb mmanuel 18&

'0&. :eportagens De lém?7mulo Beb Wumberto De 2ampos 18'

83



'0'. :esgate mor Leem 7iamino 1863

'0. :espostas Da *ida "deal ndré )ui5 183/

'0/. :etornaram 2ontando "de sp. Diversos 186

'00. :etratos Da *ida 2ec 2ornélio <ires 183

'03. :evelaçò Leem @air <resente 188'

'06. :osas 2om mor "de sp. Diversos 183'

'08. :oseiral De )u5 Qem sp. Diversos 1866

'39. :oteiro Beb mmanuel 18/&

'31. :umo 2erto Beb mmanuel 1831

'3&. :umos Da *ida 2eu sp. Diversos 1861

'3'. Saudaçò Do (atal 2eu sp. Diversos 1880

'3. Seara De Bé "de sp. Diversos 186&

'3/. Seara Dos +édiuns Beb mmanuel 1801

'30. Segue?+e 2larim mmanuel 183'

'33. Seguindo @untos Leem sp. Diversos 186&

'36. Semeador m 7empos (ovos Leem mmanuel 1868

'38. Semente "de mmanuel 188'

'69. Sementeira De )u5 *ina De )u5 (eio )ucio &990'61. Sementes De )u5 "deal sp. Diversos 1863

'6&. Senda <ara Deus 2eu sp. Diversos 1883

'6'. Sentinelas Da lma "deal +eimei 186&

'6. Sentinelas Da )u5 2eu sp. Diversos 1889

'6/. Servidores (o lém "de sp. Diversos 1868

'60. Se;o Destino Beb ndré )ui5 180'

'63. Sinais De :umo Leem sp. Diversos 1869

'66. Sinal *erde 2ec ndré )ui5 1831

'68. Snteses Doutrin_rias 2eu sp. Diversos 188/

'89. Somente mor "deal +aria Dolores+eimei 1836

'81. Somos Seis Leem sp. Diversos 1830

'8&. Sorrir <ensar "de sp. Diversos 186'8'. 7aça De )u5 Beesp sp. Diversos 183&

'8. 7ò B_cil 2eu sp. Diversos 186/

'8/. 7emas Da *ida 2eu sp. Diversos 1863

'80. 7empo De )u5 Bmg sp. Diversos 1838

'83. 7empo mor "de sp. Diversos 186

'86. 7empo (s "deal mmanuelndré )ui5 188'

'88. 7ende Com hnimo "deal sp. Diversos 1863

99. 7esouro De legria "de sp. Diversos 188'

91. 7imbolò Beb 2asimiro 2una 180&

9&. 7intino... - spet_cilo 2ontinua Leem Brancisca 2lotilde 1830

9'. 7ocando - Carco "deal mmanuel 186

9. 7o%ues Da *ida "deal 2ornélio <ires 1883

9/. 7raços De 2ico \avier 2eu sp. Diversos 1883

90. 7revo De "déias Leem mmanuel 1863

93. 7rila De )u5 "de mmanuel 1889

96. 7rovadores Do lém Beb sp. Diversos 180/

98. 7rovas Da *ida 2eu 2ornélio <ires 1888

19. 7rovas Do 2oraçò "de 2ornélio <ires 1883

11. 7rovas Do +ais lém 2ec sp. Diversos 1831

1&. 7rovas Do -utro +undo Beb sp. Diversos 1806

1'. 7udo *ir_ Seu 7empo +adras lcio 7umenas &99'

1. Qma *ida De mor 2aridade Bv sp. Diversos 188&

1/. Qniò m @esus 2eu sp. Diversos 18810. Qrgência Leem mmanuel 1869

86



13. *enceram Leem sp. Diversos 186'

16. *ereda De )u5 Leem sp. Diversos 1889

18. *iagens Sem deus "deal 2laudio

:. . (ascimento 1888

&9. *iajaram +ais 2edo Leem sp. Diversos 186/

&1. *iajor "de mmanuel 186/

&&. *iajores Da )u5 Leem sp. Diversos 1861

&'. *ida lém Da *ida 2eu )ineu De <aula )eò @r. 1866

&. *ida 2amino Leem sp. Diversos 188

&/. *ida Se;o Beb mmanuel 1839

&0. *ida m *ida "deal sp. Diversos 1869

&3. *ida (o lém Leem sp. Diversos 1869

&6. *ida (ossa *ida Leem sp. Diversos 186'

&8. *ina De )u5 Beb mmanuel 18/&

'9. *isò (ova "de sp. Diversos 1863

'1. *itria "de sp. Diversos 1863

'&. *ivendo Sempre "deal sp. Diversos 1861

''. *iveremos Sempre "deal sp. Diversos 188'. *olta Cocage Beb +anuel +.C.Du Cocage 183

'/. *oltei Beb "rmò @acob 188

'0. *o5es Da -utra +argem "de sp. Diversos 1863

'3. *o5es Do Lrande lém Beb sp. Diversos 18/3

2ompilaçò Leem =+arço De &993> 2om Qtili5açò <artir Do )ivro 1' Da :elaçò Becfas =Braternidade sprita2rist` Brancisco De ssis, De Belo Horizonte-Mg)

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Francisco Candido Xavier Fr Directives Yjsp