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full circle magazine n° 99 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 99 - Juillet 201 5

FFuu llll CCii rrccllee MM aa gg aa zzii nn ee nn'' eesstt aa ffffii llii éé eenn aa uu ccuu nn ee mm aa nn ii èèrree àà CCaa nn oonn ii ccaa ll LLttdd ..

MMEEII ZZUU MMXX44 EETT BBQQ AAQQUUAARRII SS EE55

CCRRIITTIIQQUUEE LLIITTTTÉÉRRAAIIRREE

CRITIQUE DES DEUX NOUVEAUX TÉLÉPHONES UBUNTU

full circle magazine n° 99 2 sommaire ^

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Celasignifie que vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devezciter le nom de l'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle

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Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

... p.XX

LibreOffice p.1 5

LaTeX p.1 3

Programmer en JavaScript p.1 8

Tutoriels

Q et R p.48

Command & Conquer p.1 1

Inkscape p.21

Tuxidermy p.47Courriers p.46

Installer TAILS avec USB p.51

Téléphones Ubuntu p.36

Actus p.04

Arduino p.25

Critique p.37

Jeux Ubuntu p.54

Graphismes

Mon histoire p.45

Labo Linux p.31

Culte de Chrome p.27

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU MAGAZINE FULL CIRCLE

M alheureusement, ce mois-ci encore, il n'y a pas de Python, car Greg se sent un peu malade,mais il sera de retour le mois prochain. Toutefois, nous avons un quatrième article LaTeX,

ainsi que les tutoriels habituels : LibreOffice, JavaScript et Inkscape.

Si vous envisagez l'acquisition d'un téléphone Ubuntu, vous devrez vraiment lire les critiques duMeizu MX4 et du BQ Aquaris E5 dans ce numéro. Les deux ont des points positifs et des pointsnégatifs qu'il faut bien peser avant de faire votre choix. Personnellement, j'ai utilisé le MX4 et le BQE4.5 et je préfère de beaucoup le MX4. Je n'ai pas encore essayé le E5, et je ne peux donc pas parlerde celui-là.

Si vous avez besoin de naviguer en toute discrétion, vous devrez sans doute lire mon article surcomment installer TAILS sur une clé USB. TAILS est une distrib. qui comprend TOR par défaut. L'idéeest de démarrer sur la clé USB, de vous connecter à un réseau/au WiFi, puis de naviguer sur le Webavec TOR.

Bien entendu, le mois prochain verra le numéro 1 00 du Full Circle. Même dans mes rêves les plusfous, je n'ai jamais cru que le FCM atteindrait cent numéros et c'est grâce à vous, les lecteurs, et àceux qui m'envoient des articles. Qu'ils fassent des soumissions régulières ou tout simplement unseul article, tous aident à le faire vivre. Mes sincères remerciements à vous tous. J'ai déjà choisiquelques articles pour le FCM n° 1 00. J'aimerais aussi faire du numéro 1 00, moins un numéro detutoriels qu'une rétrospective. Nous en verrons les résultats d'ici quelques semaines.

Amitiés et gardons le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Full Circle PodcastTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations con-cernant Ubuntu, les opinions, les cri-tiques, les interviews et les retoursd'utilisateurs. Le Side-Pod est une nou-veauté, c'est un court podcast sup-plémentaire (irrégulier) en marge dupodcast principal. On y parle de tech-nologie en général et de choses qui neconcernent pas uniquement Ubuntu etqui n'ont pas leur place dans lepodcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUUSS

KALI LINUX 2.0 SERA LANCÉ

À DEF CON 23

U n petit groupe de hackers a an-noncé que la prochaine version

de l'arsenal de hackeur KALI, nom decode Sana, sera publiée le 1 1 août.

La plateforme populaire de testsd'infiltration comporte des centainesdes meilleurs outils Open Source depiratage dans une distribution baséesur Debian, qui est essentielle pour leshackers et les analystes judiciaires.

Les développeurs de Kali Linux an-noncent que la première rénovation dela plateforme depuis sa renaissance en201 3 sera présentée à l'occasion de laconférence de piratage DEF CON.

«Nous avons été affreusement tran-

quillesdernièrement, cequisignifie habi-

tuellement que quelque chose se pré-

pare», indique l'équipe.

« Dans les quelques derniers mois,

nous avons travaillé fiévreusement sur

notre nouvelle génération de Kali Linux

et nous sommes très contents de ce

qu'elleestdevenuejusqu'ici.

« Il y a beaucoup de nouvelles fonc-

tionnalités etde nouveauxaspects inté-

ressantsdans cette version mise à jour ;

cependant, nous resterons muets jus-

qu'à lapublication. »

La plateforme supporte un nouvelenvironnement utilisateur redessiné etrationalisé, de nouveaux menus, et lesderniers outils de tests d'infiltration.

Source :http://www.theregister.co.uk/201 5/07/08/kali_20/Proposé par Arnfried Walbrecht.

DU FONDATEUR DE LINUX :IL N'Y A PAS LIEU DE CRAINDRE

L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

L e fondateur de Linux, Linus Tor-valds, ne comprend pas la peur

que le patron de Tesla, Elon Musk, leprofesseur Stephen Hawking et le co-fondateur d'Apple, Steve Wozniak, par-tagent à propos de l’intelligence arti-ficielle (IA).

Musk a dit que créer de l'IA équi-vaudrait à « convoquer un démon » et

il a même fait don de millions dedollars pour protéger les humains decette malédiction imminente.

Torvalds, en revanche, décrit cespeurs comme de la mauvaise science-fiction, à l'occasion d'une session dequestions-réponses avec les utilisateursde Slashdot.

«Nous aurons de l'IA et il est à peu

près certain que ce sera quelque chose

de très proche des réseauxde neurones

récurrents », a-t-il dit en réponse à laquestion d'un utilisateur. « En fait,

puisque ce type d'IA aura besoin d'une

formation, il ne sera pas « fiable » au

sens informatique traditionnel. Ce n'est

plus l'époque du Prolog, basé sur des

règles, quand les gens pensaient qu'ils

comprendraient les vraies décisions

prisesparuneIA. »

Source :http://www.itproportal.com/201 5/07/07/linux-founder-thinks-we-shouldnt-fear-ai/Proposé par Arnfried Walbrecht.

ENQUÊTEPOUR LE FCM N° 1 00

La question est :

Quelles sont vos saveurs etversions préférées/détestées ?

Remplissez ce sondage rapide etnous publierons les résultats

dans le FCM n° 1 00.

http://goo.gl/DPt2q0

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ACTUSUBUNTU MATE OBTIENT UN

NOUVEL ACCORD MATÉRIEL, ILPROPULSERA LEMINI-PCLIBREBOX

C ertains des utilisateurs les plusattentifs ont pu noter le mot

Libre dans le nom de la société, et cen'est pas une coïncidence. Il y a d'au-tres sociétés et projets qui suivent latendance du Libre, qui correspond àtout ce qui incorpore uniquement descomposants complètement libres etOpen Source.

Si vous vous en étonnez, l'expli-cation est fort simple. Par exemple, lenoyau Linux comporte quelques verruespropriétaires de diverses sociétés ;aussi il n'est pas complètement trans-parent. Il y a aussi un noyau LinuxLibre qui a juste retiré les verruespropriétaires et c'est considéré commeOK.

Aussi, aucune sorte de pilote pro-priétaire n'est acceptée ; vous pouvezdonc imaginer la suite. En fait, Lenouveau LibreBox de LibreTrend estle premier PC de cette société et ilsont décidé qu'Ubuntu MATE seraitaussi fourni.

Source :http://news.softpedia.com/news/ubuntu-mate-gets-another-hardware-deal-will-power-the-librebox-mini-pc-485967.shtmlProposé par Arnfried Walbrecht.

POURQUOI UBUNTU PRÉVOITDE REMPLACER LES PAQUETS

TRADITIONNELS DE LINUX PARQUELQUE CHOSE DE MEILLEUR

L e système Ubuntu Snappy estactuellement utilisé pour les ser-

veurs du Nuage et pour les appareils ;le Snappy Ubuntu Core a récemmentfait ses débuts dans Ubuntu 1 5.04.

Snappy fonctionne différemment.Les applications ne sont plus installéessur tout le système. Le système d'ex-ploitation Ubuntu de base est conservéen sécurité, isolé des applicationsinstallées par la suite. Le système debase et les paquets Snappy sont tousles deux conservés comme des imagesen lecture seule.

Ces applications sont installéesdans des répertoires séparés et isolésles uns des autres via le systèmeAppArmor, basé sur le noyau Linux.Les paquets Snappy peuvent inclure

toutes les bibliothèques et les fichiersnécessaires ; aussi, il ne dépendent plusd'autres paquets. Ubuntu travaille ac-tuellement à la prise en charge de la«  dé-duplication », ce qui signifie quedes copies en double des fichiers neseront pas conservées - si deux paquetsSnappy contiennent la même biblio-thèque, une seule sera conservée surle disque.

Source :http://www.pcworld.com/article/2942267/why-ubuntu-plans-to-replace-traditional-linux-packages-with-something-better.htmlProposé par Arnfried Walbrecht.

LINUX TENTE LA DOMINATION

DU MONDE DES DRONES EN

ASSERVISSANT LA FUTURE

ARMÉE DE ROBOTS VOLANTS

L 'initiative Dronecode pour une pla-teforme Open Source pour les

drones a annoncé qu'elle avait ac-cueilli en son sein de nombreux nou-veaux membres, qui vont aider a con-duire le projet vers ce qui deviendraun standard de fait pour les dronespersonnels et professionnels.

L'organisation sans but lucratif -gouvernée par la Linux Foundation - a

été créée fin 201 4. Les membres fon-dateurs 3D Robotics (3DR) et YuneecInternational ont été rejoints par 27autres organisations et autres mem-bres sponsorisés, désireux de partici-per à « une initiative neutre et trans-

parente pour faire avancer la tech-

nologie des drones », comme l'a décritAmanda McPherson, la crème de lacrème du marketing de la Linux Foun-dation.

Les dernières recrues à la causeincluent Arsov RC Technology, spé-cialiste américain du matériel d'auto-pilotage et Walkera, fabricant chinoisde drones.

Source :http://www.theregister.co.uk/201 5/06/29/dronecode_linux/Proposé par Arnfried Walbrecht.

LE NOYAU LINUX 4.2POURRAIT ÊTRE LA PLUS

GROSSE PUBLICATION, SELONLINUS TORVALDS

D 'après Linus Torvalds, il apparaî-trait que la merveilleuse équipe

de développeurs et de contributeursqui s'occupe du noyau serait en pleindans la fenêtre de fusion, et qu'ilsfiniront par fusionner plus de « com-

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ACTUSmits » (transaction validée) pour le noyauLinux 4.2 que pendant toutes lesversions du noyau Linux 4.1 .

« La 4.0 était plutôt petite (suivant

les standardsmodernes, autrementdit,

il comportait encore beaucoup de chan-

gements), la 4.1 était moyenne et il

semble que la 4.2 pourrait être la plus

grosse publication (en termes de com-

mits, au moins) que nous ayions jamais

vu », dit Linus Torvalds dans un mes-sage sur Google+. «Vous appelez celal'activitéralentiedel'été?»

Le cycle de développement du noyauLinux 4.2 pourrait démarrer ce pro-chain week-end avec la publication dela première version RC (release can-didate - pré-publication pour tests) etil pourrait y avoir sept ou huit ver-sions RC avant la publication finale,qui pourrait apparaître au grand jourau cours de l'automne 201 5.

Source :http://linux.softpedia.com/blog/linux-kernel-4-2-may-end-up-being-the-biggest-release-says-linus-torvalds-485451 .shtmlProposé par Arnfried Walbrecht.

HISTOIRE DE L'OPEN SOURCE :POURQUOI BSD N'A-T-IL PASSURCLASSÉ GNU ET LINUX ?

S i vous utilisez un système d'ex-ploitation libre et Open Source, il

est très certainement basé sur lenoyau Linux et les logiciels GNU. Maisils n'ont pas été les premières pla-teformes redistribuables librement, niles logiciels les plus professionnels oules plus largement commercialisés. Ladistribution BSD (Berkeley SoftwareDistribution) bat GNU/Linux sur tousces points.

Aussi, pourquoi BSD est-il restéconsigné aux marges de l'écosystèmeOpen Source, pendant que les distri-butions GNU/Linux grimpaient versune prééminence formidable ? Lisezla suite pour avoir un point de vuehistorique.

La compréhension de BSD néces-site de remonter très loin dans l'his-toire d'Unix - le premier système d'ex-ploitation publié par les laboratoiresBell de AT&T en 1 969. BSD débuta savie comme une variante d'Unix queles programmeurs de l'université deCalifornie à Berkeley, pilotés au débutpar Bill Joy, ont commencé à déve-lopper fin 1 970.

Source :http://thevarguy.com/open-source-application-software-companies/06261 5/open-source-history-why-didnt-bsd-beat-out-gnu-and-linuxProposé par Arnfried Walbrecht.

ENDLESS : UN ORDINATEUR

QUE LE RESTE DU MONDE

PEUT S'OFFRIR

L e Mexique rural, les ruelles deGuatemala City, la banlieue de

Mumbai ; ce ne sont pas des endroitsoù vous trouverez beaucoup d'ordi-nateurs, pour la simple raison que lesordinateurs sont beaucoup trop chers.Ce que vous y trouvez, ce sont destonnes de télés ; alors pourquoi nepas construire un ordinateur pas cheret flexible sans moniteur ? Et le livrersans clavier ni souris, parce que cesarticles peuvent être produits loca-lement à bas prix.

Qu'apporteraient des ordinateursaux gens de ces endroits ? Ils leurfourniraient des informations, une édu-cation et des opportunités. L'enregis-trement des résultats pour les fer-miers, des leçons de lecture pour lesenfants, des outils de création et decommunication - la possibilité pour

ces ordinateurs d'apporter des amé-liorations à des millions de personnes- sont dans l'attente du bon matériel,et je pense que le bon matériel est cequ'une nouvelle société, Endless, estsur le point de lancer.

Ce qui différencie Endless d'autresmachines à bas coût, c'est Endless OS,une version hautement personnaliséed'Ubuntu Linux avec Gnome (et beau-coup d'autres technologies intéres-santes comme Xapian et OStree), quinon seulement pilote les télés commedispositifs de sortie (il met la sortievidéo à l'échelle et au bon formatpour une bonne lisibilité), mais aussiinclut une énorme bibliothèque d'ap-plications et de contenu éducatif. C'estimportant parce que, sur les marchésémergents, le système Endless serautile et bien équipé, même si vousn'avez aucune sorte de réseau dispo-nible.

Source :http://www.networkworld.com/article/2945802/green-it/endless-a-computer-the-rest-of-the-world-can-afford.htmlProposé par Arnfried Walbrecht.

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ACTUSL'UTILISATION DEGNU/LINUXPAR LANSANE POSE

«  FONDAMENTALEMENT»AUCUN PROBLÈMEÀRICHARDSTALLMAN

S i vous avez gardé un œil sur ceque faisait la NSA alors qu'elle était

occupée à lire vos mails, vous êtes aucourant du programme XKEYSCOREque fait tourner l'agence. D'après Ed-ward Snowden, comme il l'a dit àGlenn Greenwald, le programme étaitutilisé pour « balayer sans fin les re-

cherches Internet, les mails, les docu-

ments, les identifiants et les mots de

passe et les autres communications

privéesdesgens».

C'est vieux, dites-vous. Nous sa-vons tous tout cela depuis 201 3.Alors, quel est le problème et pour-quoi le remettre au premier plan main-tenant ? Le problème est que la NSAfaisait prétendument tourner le pro-gramme sur des Logiciels « libres etOpen Source ».

Cette histoire a généré des ré-ponses variées de la communautéOpen Source. Beaucoup ont cognésur Red Hat, même si nous ne savonspas si la NSA est un client de Red Hat.D'autres blâmaient la NSA pour avoir

utilisé des Logiciels libres pour réa-liser ses œuvres « démoniaques ».

J'étais parmi ceux qui ne voyaientaucun problème. J'utilise et je me faisl'avocat du Logiciel libre depuis 2005et j'ai rencontré beaucoup de gensavec des parcours de vie différentsqui utilisent des Logiciels libres. En2007, j'ai rencontré Mohammad Khan-sari, directeur du National Linux Pro-ject (projet Linux national) en Iran, quidisait que, quand les États-Unis leuront bloqué l'accès à Windows, ils sontpassés à l'Open Source.

Source :http://www.itworld.com/article/2946683/linux/richard-stallman-basically-has-no-problem-with-the-nsa-using-gnulinux.htmlProposé par Arnfried Walbrecht.

LES OUTILS DELINUXCOREAUSOMMETDES LOGICIELS ÀRISQUE

L a CII (Core Infrastructure Initiative- initiative d'infrastructure Core),

un effort de la Linux Foundation bâtidans la foulée du fiasco Heartbleedpour fournir un support au dévelop-pement pour des protocoles Internetclés, a ouvert les portes de son projetCensus - un effort pour découvrirquels projets ont maintenant besoin

de support, plutôt que d'attendre qu'ilschutent.

D'après l'état d'avancement actuelde l’enquête, les programmes ayantle plus besoin d'attention ne sont pasdes projets d'infrastructure précédem-ment cités, mais des services systèmecommuns au cœur du système Linuxqui ont un accès réseau et qui ont peud'activité de développement.

Census, dont le code et les résul-tats sont disponibles sur GitHub, cons-truit des indicateurs sur les projets OpenSource trouvés dans la liste des pa-quets de Debian Linux et sur open-hub.net, puis les note en fonction duniveau de risque que chacun présente.

Les notations du risque sont unagrégat de multiples facteurs : com-bien de personnes ont contribué auprojet dans les 1 2 derniers mois, com-bien de vulnérabilités de sécurité (enanglais, CVE - Common Vulnerabilitiesand Exposures) ont été remplies àson sujet, quelle est l'étendue de sonutilisation, et quelle est son expo-sition au réseau.

Source :http://www.infoworld.com/article/2946566/security/core-linux-tools-top-the-list-of-most-at-risk-software.htmlProposé par Arnfried Walbrecht.

MICROSOFT AJOUTE UN

SUPPORT LIMITÉ POURLINUXSUR LE NUAGEAZURE

M icrosoft a fait ce qui était im-pensable avant en annonçant

qu'il allait fournir « un support limité

aux distributions majeures de Linux et

aux technologies Open Source et de

tiercesparties» sur son nuage Azure.

Pour lancer l'opération, Microsoftva supporter ce qu'il décrit comme lesdistributions Linux les plus populairesen date du 1 5 juillet.

Microsoft dit officiellement queson support sera « limité », ce qui estune description plutôt juste, étantdonné que cela consiste à « aider à

l'installation et à la configuration des

distributions Linux supportées sur la

plateformeetlesservicesAzure»et «lesrecommandations applicables à la

plateforme et aux services Azure » quiont trait à la performance et auxproblèmes de réseau.

Source :http://siliconangle.com/blog/201 5/07/1 6/microsoft-adds-limited-support-for-linux-on-azure-cloud/Proposé parMike Wheatley.

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ACTUSCANONICAL ET LAFREESOFTWAREFOUNDATIONS'ACCORDENT SUR LES TERMESDE LALICENCEOPEN SOURCE

P endant des années, Canonical etUbuntu ont été accusés de

prendre à la légère les licences rela-tives à Linux. Maintenant, Canonicalet la FSF sont parvenus à un accordcommun sur la licence d'Ubuntu.

Canonical, la société mère d'UbuntuLinux, a souvent pris à rebrousse-poilles autres groupes du Logiciel librequand il s'agissait des licences OpenSource. Le 1 5 juillet, Canonical, avecl'appui de la Free Software Founda-tion (FSF) et de la Software FreedomConservancy (SFC), a modifié lestermes de la licence d'Ubuntu. La FSFa déclaré que la nouvelle politique deCanonical en matière de propriétéintellectuelle « est sans équivoque enaccord avec les termes de la licence

publique générale (GPL - General Pu-

blic License) GNU et avec les autres

licencesduLogiciellibre».

Source :http://www.zdnet.com/article/canonical-and-free-software-foundation-comes-to-open-source-licensing-terms/Proposé parSteven J. Vaughan-Nichols.

CEQUE SIGNIFIE L'ANNONCED'UBUNTU IP

L 'annonce par la FSF et la SoftwareFreedom Conservancy contient

beaucoup de jargon ; aussi, pour aiderles gens à mieux la comprendre, jevais en faire une analyse. Bien en-tendu, en 201 2, j'avais sollicité la FSF àpropos de ces problèmes sensibles delicence qui, sans aucun doute, asso-ciés aux contacts d'autres dévelop-peurs, avaient lancé ces discussions.

En bref, la FSF dit clairement que,alors que des progrès ont eu lieu, lapolitique de propriété intellectuelled'Ubuntu n'est pas encore un bonexemple d'une politique qui protègeles libertés que vous devez avoir enutilisant le code sous les licences despaquets du logiciel Ubuntu dans ladistrib. que nous utilisons et aimons.C'est un problème parce que Cano-nical a essentiellement fait quelquesconcessions mais, d'autorité, n'a pasfait autant de modifications qu'il auraitfallu.

Source :http://benjaminkerensa.com/201 5/07/1 5/what-the-ubuntu-ip-announcement-meansProposé par Benjamin Kerensa.

JONATHANRIDELLDEKUBUNTUDITQUE LAPOLITIQUE D'UBUNTUEST TOUJOURS INSUFFISANTE

J onathan Ridell de Kubuntu s'estexprimé à propos des récentes

modifications des procédures de licencesur le projet Ubuntu et a dit qu'il y aencore d'importants problèmes laisséssans solution.

Canonical a annoncé, il y a quel-ques jours, que la société avait faitdes modifications dans sa politiquepour se conformer au GPL, mais desvoix dans la communauté se sontélevées pour dire que ce n'est passuffisant et que des efforts supplé-mentaires doivent être faits. Sur sonblog, Jonathan Ridell de Kubuntu parleen détail des problèmes restants.

Beaucoup d'entre vous se sou-viennent du conflit entre JonathanRidell et Canonical, qui s'était soldépar son retrait du Kubuntu Commu-nity Council (Conseil de la commu-nauté Kubuntu). Il n'est plus main-tenant qu'un simple membre de lacommunauté et un développeur deKubuntu. Il a dit à maintes reprisesque la politique de Canonical au sujetd'Ubuntu n'est pas d'une très bonnefacture et que ça crée des problèmesaux autres projets aussi. En fait, ces

problèmes ont fait l'objet d'un échangependant son conflit avec Canonical etl'Ubuntu Council (Conseil Ubuntu).

Source :http://news.softpedia.com/news/kubuntu-s-jonathan-riddell-says-ubuntu-policy-is-still-lacking-4871 86.shtmlProposé par Silviu Stahie.

UN FABRICANTDEPCUBUNTUCOMPTE SUPPRIMERADOBEFLASH DE SES SYSTÈMESLINUX

S ystem76, un revendeur de por-tables et d'ordinateurs de bureau

Ubuntu Linux, basé à Denver, a arrêtéde pré-charger Flash sur ses machines.En outre, la société recommande for-tement à ses clients actuels de sup-primer Flash de leurs systèmes.

Au milieu des appels à accélérer lamort de Flash, au moins une fois unrevendeur de PC prend les choses enmain.

Citant la sécurité et l'inutilité, Sys-tem76 a arrêté d'inclure Flash dansFirefox et recommande à ses clientsde supprimer le module additionnelde leurs systèmes.

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ACTUSSource :http://www.pcworld.com/article/29491 06/software-web/one-ubuntu-pc-maker-is-kicking-adobe-flash-off-its-linux-systems.htmlProposé par Jared Newman.

LINUXMINT 17.2OFFRE UN BUREAU FAMILIER

ETRÉPOND AUXDEMANDES

DES UTILISATEURS

C es temps-ci, les OS des PC debureau, pour faire les gros titres,

ont, pour la plupart, abandonné lebureau traditionnel en faveur de cequ'il est convenu d'appelé dans lejargon un « shell ». Typiquement, untel arrangement offre une interfacebasée sur les recherches (search).Dans le monde de Linux, les inter-faces de bureau du projet GNOME etd'Unity d'Ubuntu ont pris tous lesdeux cette approche.

Cependant, ce n'est pas un chan-gement de fond limité à Linux. Parexemple, ce bouleversement du bu-reau est aussi arrivé dans le mondeWindows. Windows 8 a abandonnél'interface utilisateur traditionnelle debureau et Windows 1 0 semble pour-suivre dans cette refonte, en dépit du

maintien de quelques éléments fami-liers. Que ce soit conduit par unevision de « convergence » entre lebureau et le mobile (dans le casd'Ubuntu) ou simplement par un be-soin de nouveauté (ce qui sembleraitêtre le cas de GNOME 3.x), les déve-loppeurs voudraient vous faire croireque ces bureaux à l'allure de mobile,basés sur les recherches, sont le futur,disons, de tout.

Source :http://arstechnica.com/gadgets/201 5/07/rare-breed-linux-mint-1 7-2-offers-desktop-familiarity-and-responds-to-user-wants/Proposé par Scott Gilbertson.

LES CONCURRENTS DUCONTENEUR, GOOGLE, COREOS,JOYENT ETDOCKERREJOIGNENTUN NOUVEAU CLUBLINUXALORSQUEKUBERNETES FÊTE SONPREMIERANNIVERSAIRE

Kubernetes, la solution de gestiondes conteneurs, créée à l'origine

en Open Source par Google, est prêtepour un usage généralisé alors qu'ellearrive en version 1 aujourd'hui. À côtéde cette étape de version du logiciel,Google rejoint un groupe de noms

familiers dans la nouvelle Cloud NativeComputing Foundation (Fondation pourl'informatique native en nuage), sousles auspices de la Linux Foundation.Google offre Kubernetes à cettenouvelle fondation, ce que certainsverront (à juste titre) comme unebase utile sur laquelle construire, pen-dant que d'autres verront (sans douteà juste titre, aussi) une façon degoogliser cette nouvelle fondation dèsson lancement. Les autres partenairesde ce nouvel effort comprennent desacteurs majeurs du conteneur commeDocker, CoreOS, Joyent et d'autres.La fondation amènera-t-elle à uneentente profonde ou est-ce tout sim-plement un autre forum où les par-ticipants pourront s'invectiver ?

Sans surprise, la Linux Foundation,désire fortement une entente pro-fonde. Son directeur exécutif, JimZemlin, fait ce commentaire :

« La CloudNative Computing Foun-

dation facilitera une collaboration entre

les développeurs et les opérateurs sur

des technologies communes pour dé-

ployer les applications et les services

natifs du Nuage. En regroupant le

meilleur du talent et du code de la

communauté Open Source dans un

forum neutre et collaboratif, la Cloud

Native Computing Foundation a pour

but de faire avancer le développement

desapplicationsà l'échelle d'Internet. »

Source :http://www.forbes.com/sites/paulmiller/201 5/07/21 /container-competitors-google-coreos-joyent-and-docker-join-new-linux-club-as-kubernetes-turns-one/Proposé par Arnfried Walbrecht.

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Canonical Ltd, l'équipe Ubucon Germany 2015 et l'équipe Ubucontest 2015 sont heureux d'annoncer le tout premier Ubucontest (Concours Ubuntu) !

À partir d'aujourd'hui, les participants des quatre coins du monde auront jusqu'au 1 8 septembre 201 5 pour fabriquer et publier leurs applis et scopes en utilisant le SDKd'Ubuntu et la plateforme Ubuntu.

Nous sommes fiers de présenter cinq catégories dédiées :• Meilleur dossier par équipe : une équipe de trois développeurs au plus pourra inscrire jusqu'à deux applis/scopes qu'ils développent. Le jury donnera des points parcatégorie, notamment la « Créativité », la « Fonctionnalité », le « Design », le « Niveau technique » et la « Convergence ». Les trois meilleurs dossiers avec le plus depoints gagnent.• Meilleur dossier individuel : un développeur seul peut inscrire jusqu'à deux applis/scopes qu'il ou elle développe. Les autres règles sont identiques à celles de lacatégorie « Meilleur dossier par équipe ».• Contribution technique remarquable : des membres du grand public peuvent nominer des candidats qui, selon eux, ont fait quelque chose d'« exceptionnel » avecun dispositif basé sur Ubuntu, Unity8, Mir, etc., de nature technique. Chaque membre du jury a un vote et le candidat nominé avec le plus de votes du jury gagne.• Contribution non technique remarquable : des membres du grand public peuvent nominer des candidats qui, à leur avis, ont fait quelque chose d'exceptionnel, maisnon technique, pour faire avancer la plateforme Ubuntu. Ainsi, vous pouvez, par exemple, nominer un ami qui, sur Launchpad, a fait des rapports et a commenté tousles bogues concernant le téléphone. Ou nominer un membre de la communauté locale qui a fait des traductions pour Core Apps. Ou nominer quelqu'un qui a contribuéà de la documentation, écrit des billets de blog géniaux, etc. Les autres règles sont identiques à celles de la catégorie « Contribution technique remarquable ».• Le héros de la convergence : La contribution « Meilleur dossier par équipe » ou « Meilleur dossier individuel » avec le plus grand nombre de points de « Convergence »gagne. Le/la gagnant(e) dans cette catégorie nous étonnera sans doute de façons que nous n'avons pas encore imaginées.

Les membres de notre jury communautaire, Laura Cowen, Carla Sella, Simos Xenitellis, Sujeevan Vijayakumaran et Michael Zanetti, sélectionneront les gagnants dechaque catégorie. Les récompenses viendront d'un très grand lot de prix, y compris des subventions de voyage pour que les gagnants du premier rang assistent àl'Ubucon Germany 201 5 à Berlin, quatre téléphones Ubuntu sponsorisés par BQ etMeizu, des t-shirts, et des tonnes d'objets de l'Ubuntu Shop officiel.

Nous souhaitons bonne chance à tous les participants !

Pour plus de détails, y compris comment s'inscrire ou nominer des individus, allez à ubucontest.eu. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter @ubucontest ounous contacter par courriel à [email protected].

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Au fil du temps, j'ai acquis ungrand nombre de compétences

rudimentaires dans divers langagesde programmation. Certaines que j'aichoisi d'approfondir, et d'autres quistagnent. Le plus grand problème queje rencontre souvent est de déciderquoi programmer, et en quel langage.Si vous êtes comme moi, à la re-cherche de quelques exercices diffi-ciles pour vous entraîner, passez à ladeuxième partie. Si vous êtes encoreen train d'apprendre un langage, res-tez avec moi.

APPRENDRE UN LANGAGE

Il y a différentes façons d'apprendreun langage : acheter un livre, prendredes cours ou suivre un tutoriel enligne. Cependant, certaines peuventêtre coûteuses ou tout simplementdifficiles à réaliser, car elles n'ex-pliquent pas pourquoi une méthodeest meilleure qu'une autre (par exem-ple). À la place, voici une courte listedes sites en ligne qui offrent descours gratuits. Selon ce que vousvoulez apprendre, vous pourrez avoirbesoin de les parcourir tour à tour.

Code Academyhttp://www.codecademy.com/learn

Ce site offre une relativement pe-tite liste de cours (qui s'étoffe réguliè-rement). Cependant, ils offrent unensemble interactif d'exercices quevous pouvez faire directement à partirdu navigateur. Ainsi, si vous essayezd'apprendre un langage qu'ils pro-posent, je recommande de commen-cer par là.

Khan Academyhttps://www.khanacademy.org/computing/computer-programming

Ce site suit le système univer-sitaire en ligne plus traditionnel : vousregardez une vidéo avec une expli-cation, puis vous faites des quiz/exer-cices après chaque vidéo. Actuelle--ment leur offre est principalementaxée autour de JavaScript et HTML.Cependant, ils offrent également denombreux autres cours (autre que laprogrammation).

Courserahttps://www.coursera.org/

L'offre est ici typiquement desmorceaux ou des vidéos complètesde cours universitaires réels. Ils pro-posent pas mal d'options, mais cer-

taines vidéos sont obsolètes. Si vouscherchez à entrer dans les discussionsplus abstraites sur la programmationou les langages de programmation engénéral, celui-ci peut être un bonendroit pour commencer.

Il existe bien sûr d'autres options.Cependant, j'ai activement essayéchacune de ces offres et étudiéchacun de leurs points forts. Si vousêtes à la recherche d'un langage deprogrammation qui n'y figure pas, masuggestion est de vérifier le site Webdu langage. La plupart proposent unesorte d'introduction ou de tutoriel.

J'AI APPRIS UN LANGAGE,ET MAINTENANT ?

Une fois que vous avez appris unlangage, il est temps de le mettre enpratique. Si vous avez des idées deprogrammes, alors c'est génial. Par-fois, cependant, vous n'avez pas debesoin spécifique à combler, ou deproblème à résoudre. Dans ces mo-ments-là, j'aime revenir à un quel-conque défi de programmation. Decette façon, j'améliore ma compré-hension et mes connaissances et, par-

fois, vous vous retrouverez avec unebibliothèque de fonctions réutilisables.Ou, mieux encore, vous aurez uneidée pour votre propre programme.Voici deux des offres que je préfère :

Projet Eulerhttps://projecteuler.net/

Ce site offre une multitude de défisliés aux mathématiques. Ce sont desquestions généralement difficiles quine peuvent pas être raisonnablementrésolues avec une calculatrice et de lapatience - à la place, la solution la plusrapide est d'écrire un programmepour tester des solutions jusqu'à trou-ver la bonne. Si vous détestez abso-lument les mathématiques, ou, aprèsavoir lu quelques questions, vous sen-tez que Projet Euler n'est pas faitpour vous, passez alors aux sugges-tions suivantes. Le principal avantagede Projet Euler est tout simplementle fait qu'il est indépendant du lan-gage, dès que vous pouvez calculerdans un langage, vous pouvez faireles défis. Certains langages (tels quePython) offrent des fonctions mathé-matiques utiles, mais si vous gardezune trace de vos fonctions dans unebibliothèque, vous ne devriez pasvous répéter trop souvent.

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

AApppprreennddrree àà ccooddeerr

full circle magazine n° 99 1 2 sommaire ^

COMMAND & CONQUER

Exercismhttp://exercism.io/

Exercism est un outil en ligne decommande, lié à une bibliothèqued'exercices multi-niveaux à faire dansune variété de langages. Les exer-cices ne changent généralement pasentre les langages, mais permettentnéanmoins un bon entraînement. Lefonctionnement est d'aller chercherles exercices, puis de choisir un lan-gage pour commencer. Vous obtenezalors un fichier LISEZMOI (README),ainsi qu'un fichier *_test. Le fichier detest contient des tests program-matiques réels, afin de garantir quevotre réponse est complète. Si vousn'avez jamais travaillé avec des testsauparavant, je recommande for-tement Exercism comme une intro-duction aux tests. La remise effectiveest simple - si le fichier de test passesans erreurs, et que vous êtes con-tent de votre fichier, vous pouvez lesoumettre. Il apparaît alors sur le siteExercism sous le nom de votrecompte. Puis d'autres programmeurspeuvent le critiquer, et vous pouvezapprendre un nouveau truc ou deux.Naturellement, vous pouvez égale-ment vérifier ce que d'autres per-sonnes ont rendu. Si vous souhaitezpar la suite mettre à jour votre fichier,vous pouvez le faire. Il garde unetrace de vos itérations et chaque ité-

ration comporte une discussion sépa-rée. Et si vous êtes fatigué de voirvotre code analysé, vous pouvezmarquer une tâche comme terminée,et fermer toutes les discussions à sonsujet.

Complément : Dev DocsParfois, vous travaillez sur un pro-

gramme et réalisez que vous ne vousrappelez pas du format exact d'unefonction, ou si la fonction intégréeexiste réellement. Vous pouvez alorsconsulter une page de manuel, la docu-mentation du langage, ou http://dev-docs.io. Devdocs.io est un site quipropose une immense bibliothèquede documentation sur les différentslangages. Le site lui-même vous per-mettra de sauvegarder la bibliothèquepour un accès hors ligne, ce quisignifie que vous ne devriez jamaisêtre sans documentation. Et même,comme c'est un projet Open Source,vous pouvez aussi installer une ins-tance complètement locale du site.Les soumissions sont également accep-tées ; ainsi l'information est géné-ralement à jour et l'expansion se faità un rythme soutenu. Il comprendégalement de la documentation pourles outils (SASS, Bower, npm, etc.).

CONCLUSION

J'espère que cet article est utilepour tous ceux qui veulent apprendreà programmer ou toute personne quisent qu'elle stagne à son niveauactuel. Si vous connaissez d'autres trèsbons sites, ou un ensemble impres-sionnant de défis, veuillez me lessignaler ! Comme toujours, des sug-gestions, commentaires ou demandespeuvent être envoyées à :[email protected].

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparler directement des derniersdéveloppements passionnants surlesquels ils travaillent, de telle façonque nous pouvons tous comprendre !Nous parlons aussi de la commu-nauté Ubuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vert par le Code de ConduiteUbuntu et est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchar-gement le jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par John Eddie Kerr LLaaTTeeXX ssuurr XXUUbbuunnttuu PPii eett ddaannss llee NNuuaaggee

Tout d'abord, réglons un petit pro-blème : ceux d'entre vous qui uti-

lisent TexStudio ont pu rencontrer unproblème avec les icônes qui n'appa-raissent pas dans la barre de menu. Lasolution est d'installer libqt4-svg :

sudo apt-get install libqt4-svg

C'est un secret du type impossibleà trouver sans beaucoup de recherches,mais la communauté LaTeX possèdela réponse.

XUBUNTU, LATEXET LE RASPBERRY PI 2

J'ai installé l'image de XUbuntupour le Raspberry Pi 2, disponible surle site Web d'Ubuntu : https://wi-ki.ubuntu.com/ARM/RaspberryPi

Ce lien vous amène au processuspas à pas, facile à mettre en œuvre,de l'installation de l'image sur unecarte SD ; vous voudriez sans douterevoir les commandes pour Fdisk avantde commencer, puisque vous utili-serez Fdisk en ligne de commande etc'est assez inhabituel. N'ayez crainte,il suffit de vous assurer d'écrire sur le

bon disque et, s'il survient un pro-blème quelconque lors de l'installa-tion, gparted viendra à votre secours.Vous n'allez pas détruire la carte SD.

Sur le Raspberry Pi 2, XUbuntu estfantastique.

J'ai installé Tex-live sur le Rpi2, ainsique les éditeurs LaTeX Gummi et Tex-Studio et les deux fonctionnent sansproblème. Bon. Comparé à mon DellOptiplex 755 avec 2 Go de RAM, leRpi2 est un chouïa plus lent, mais cen'est pas bien grave.

Lire certaines des vidéos YouTubepeut poser problème et certains sitesWeb peuvent faire planter le système,mais le redémarrage est automatiqueet rapide. À mon humble avis, vouspouvez vous servir du Rpi2 commed'un véritable ordinateur et, sans piècesmobiles, son fonctionnement est silen-cieux. Et, puisqu'il utilise moins de 1 0watts, vous pouvez le laisser allumé.Encore mieux, vous pouvez écrire enLaTeX dessus.

Mais je m'écarte du sujet : retour-nons à LaTeX.

LATEX DANS LE NUAGE

Dans les articles précédents, j'aimentionné plusieurs éditeurs LaTeXque vous pouvez télécharger survotre ordinateur pour créer des do-cuments. Une façon relativement nou-velle d'écrire en LaTeX est un serviceen ligne qui fournit un éditeur LaTeXdans le Nuage.

Overleaf et ShareLaTeX sont deuxdes meilleurs éditeurs LaTeX en ligneque j'ai vus.

OverLeaf :(https://www.overleaf.com/)donne un nouvel élan à WriteLatex,un éditeur LaTeX en ligne qui existedepuis pas mal de temps. Il y a aussiShareLaTex :(https://www.sharelatex.com/).

Et mieux encore, ils fournissent untrès bon service qui est gratuit. Over-leaf et ShareLaTeX proposent des planssupplémentaires de services qui dé-butent à 8 $ par mois, mais le servicegratuit est aussi bon que ce que vouspouvez faire chez vous avec un édi-teur LaTeX.

full circle magazine n° 99 1 4 sommaire ^

TUTORIEL - LATEXLes deux sites d'édition LaTeX dans

le Nuage proposent une grande col-lection de modèles que vous pouvezutiliser comme point de départ pourvotre projet. C'est un moyen géniald'apprendre LaTeX, étant donné queles modèles intègrent beaucoup decommandes et que vous pouvez voircomment elles fonctionnent. Dans lesdeux services en ligne, les commandessont complétées automatiquement,mais TexStudio peut vous aider unpeu plus si vous ne vous souvenez pasdu début ou du reste de la com-mande.

Alors pourquoi quelqu'un voudrait-ilutiliser un éditeur LaTeX comme Tex-Studio sur son propre ordinateur ?Toutes les applications utilisées dansle Nuage dépendent d'une connexionà Internet pour fonctionner ou pourque vous puissiez accéder à vos fi-chiers. Cela met certains d'entre nousmal à l'aise ; être indépendant enayant mes fichiers sur mon propreordinateur me plaît beaucoup. Tra-vailler sur votre ordinateur portablen'importe où - tous les endroits avecune connexion WiFi - est formidableen théorie, mais nous savons combienle WiFi public peut être sporadique.

Je dois néanmoins avouer qu'avecl'édition de mes fichiers LaTeX dans leNuage, je peux travailler sur le même

fichier à partir de n'importe lequel demes quatre ordinateurs. Et puis, si jetravaillais sur un projet avec quel-qu'un d'autre, cette personne pour-rait se connecter au service et modi-fier le fichier à son tour.

Heureusement, vous pouvez télé-charger vos fichiers à partir des deuxsites, ainsi que couper et coller vers etde votre ordinateur. Ainsi, vous n'êtespas marié à un seul service.

Je me suis connecté aux deux édi-teurs LaTeX en ligne avec mon Rasp-berry Pi 2 et cela a très bien fonc-tionné - à nouveau, des félicitationspour le Raspberry Pi 2.

DES VIDÉOS DIDACTIQUES

Dans un article précédent, j'ai men-tionné qu'il existe beaucoup devidéos didactiques au sujet de LaTeX.J'en ai trouvé un nouvel ensemblerécemment et, bien que la vidéo soitenregistrée sur un Mac avec unéditeur de texte sans fioritures, lesvidéos sont excellentes. Elles seconcentrent sur les commandes quevous saisissez et non pas sur unéditeur en particulier. Allez sur You-Tube et cherchez des vidéos téléver-sées par Alexander Baran-Harper. Cesvidéos-là réduisent significativement

la soi-disant côte raide de la courbed'apprentissage de LaTeX et sontprésentées avec des images claires etnettes à un rythme soutenu.

À la prochaine. En attendant, amu-sez-vous en explorant LaTeX.

John Eddie Kerr est bibliothécaire endroit dans une bibliothèque de droit decomté dans Guelph, Ontario au Canada.Son ordinateur de bureau, à la maisoncomme au travail, est sous Ubuntu. Ilest membre du Groupe d'utilisateursLinux de Kitchener-Waterloo et duWFTL-LUG.

EXTRA ! EXTRA !LISEZ TOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdes mises à jours régulières desactus sur le site principal du FullCircle.

Cliquez sur le lien NEWS, dans lemenu du site en haut de la pageet vous verrez les titres des actus.

Par ailleurs, si vous regardez lecôté droit de n'importe quelle pagedu site, vous verrez les cinq der-niers messages. N'hésitez pas ànous écrire au sujet des messagesdes actus. Peut-être que c'est quel-que chose qui pourrait passer dusite au magazine. Amusez-vousbien !

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee pp.. 5511 -- LLiieerr oouu iinnccoorrppoorreerr ddaannssWWrriitteerr

J immy Fixit est un travailleur manuelindépendant. Il fait de la char-

pente, des toitures, de la plomberie,l'entretien des pelouses et les revê-tements de sol. Il a créé une feuille decalcul pour facturer ses clients, mais,quand un client ne payait pas dans letemps imparti, il avait besoin de luienvoyer une lettre de rappel. Le rap-pel était une lettre détaillée de toutela dette et une demande de payer avantune date donnée. Il voulait ajouterdans un tableau la liste des travauxeffectués et tous les paiements faits,le cas échéant. Il pouvait utiliser untableau Writer et faire les calculs lui-même, mais, s'il pouvait insérer unefeuille de calcul au milieu du docu-ment texte, il aurait tout ce dont ilavait besoin. En fait, il peut.

INCORPORER UNE FEUILLE DE

CALCUL DANS UN DOCUMENT

TEXTE AVECOLE

Jimmy a résolu son problème enutilisant OLE (Object Linking and Em-bedding - Liaison et incorporationd'objet) pour incorporer une feuille decalcul Calc dans son document texte.En faisant ainsi, il pouvait utiliser desformules pour calculer les taxes dueset le total. La feuille de calcul incor-porée fonctionnait comme un mini-tableur dans son document. Il pouvaitformater les cellules, ajuster les co-lonnes et les lignes, fusionner descellules et faire toutes les choses qu'ilaurait faites dans une feuille de calculouverte dans Calc.

Pour incorporer la feuille dans sondocument, Jimmy a sélectionné l'empla-cement où il voulait faire apparaître lafeuille. Insertion > Objet > Objet OLEl'a amené dans la boîte de dialogueInsérer un objet OLE. Dans le cadre, ila sélectionné Classeur LibreOfficedans la liste. Après avoir choisi le typed'objet Feuille de calcul, il cliqua surOK et Writer créa une mini-feuille decalcul Calc dans son document.

Jimmy utilisa les huit poignéesd'ajustement pour adapter la taille del'objet à son document. Les cellules secomportaient comme les cellules d'untableur Calc normal. Il ajusta ses ligneset ses colonnes selon le besoin, for-mata la colonne des totaux et insérales formules de calcul des taxes dueset du total. Quand Jimmy eut ter-miné, il cliqua en dehors de l'objetincorporé pour retourner à l'écriture

de son document. Les onglets, ainsique les entêtes des colonnes et deslignes, disparurent. Si, à un quelconquemoment, il avait remarqué une erreur,il aurait édité à nouveau l'objet incor-poré en double-cliquant dessus. Pen-dant que l'objet est en modification,les barres d'outils et les menus deWriter sont remplacés par ceux de Calc.Même la barre latérale devient cellede Calc. L'édition de l'objet feuille decalcul est identique à ce qu'elle seraiten l'ouvrant dans Calc.

LIENOLE VERS UN DOCUMENT

EXISTANT

Plus tard, Jimmy commença à suivreses clients dans un document Calc oùles transactions de chaque client furentlistées sur une feuille différente.Quand il a dû créer une lettre de rap-

full circle magazine n° 99 1 6 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICEpel pour un client, il avait l'impressionde perdre son temps en recopiantdes informations qui existaient déjà.Après un peu de travail personnel,Jimmy découvrit qu'il pouvait insérerles données de la feuille de calculexistante dans le document, en uti-lisant un lien OLE.

Insertion > Objet > Objet OLEouvrit à nouveau la boîte de dialogueInsérer un objet OLE. Au lieu desélectionner le type d'objet, Jimmycliqua sur « Créer à partir d'un fichier ».En cliquant sur le bouton Rechercher,Jimmy navigua vers l'emplacementdu tableur contenant les enregis-trements de ses clients. Il sélectionnaun fichier, puis cliqua sur le boutonOuvrir. De retour dans la boîte dedialogue Insérer un objet OLE, il sélec-tionna « Lier au fichier » pour créer unlien entre les deux documents. S'il

n'avait pas coché « Lier au fichier », lafeuille de calcul aurait été incorporéeau lieu d'être liée. J'en dirai plus surcette différence dans un moment.

Comme précédemment, Jimmy aainsi inséré un mini-tableur dans sondocument. Cependant, celui-ci étaitrelié à la feuille de calcul d'origine.Parmi les différents onglets desfeuilles, il cliqua sur le client pour quile document était créé. Tout commeavant, il avait le plein usage des me-nus et des barres d'outils comme s'iléditait l'objet directement dans Calc.Quand il cliqua en dehors de la feuilleliée, celle-ci fut présentée dans ledocument sans les onglets et lesentêtes de lignes et colonnes.

LA DIFFÉRENCE ENTRE LIER

ET INCORPORER

Quand Jimmy a sélectionné « Lierau fichier », il a créé un lien entre lefichier du tableur et l'objet dans ledocument Writer. S'il n'avait pas sélec-tionné « Lier au fichier », la feuille decalcul aurait été incorporé à la place.Quand Jimmy a lié les deux, il s'estcréé un outil puissant. À chaque chan-gement qu'il fait dans le tableur d'ori-gine, le document Writer est mis à jourautomatiquement. De même, chaquechangement qu'il fait sur l'objet dansle document Writer est mis à jour dansle tableur original. Le lien crée uneconnexion bi-directionnelle entre lesdeux documents. Il ne peut éditer lafeuille que dans un document à lafois. S'il ouvre un document et quel'autre est déjà ouvert, le tableurs'ouvre comme une copie en lectureseule dans le second document. Cepen-dant, s'il avait simplement incorporéle tableur dans le document Writer,aucune connexion n'aurait été créée.Les changements dans un des docu-ments n'aurait pas d'effet sur l'autre.Lors de l'utilisation d'OLE, il estimportant de décider quelle méthodevous convient le mieux, selon votre

objectif. Pour Jimmy, le lien était lemeilleur choix.

LIER SEULEMENT UNE PARTIE

D'UNE FEUILLE DE CALCUL

AVEC DDE

Le temps passant, Jimmy prit uncomptable pour suivre ses comptes.A la fin de chaque mois, Jimmy de-mandait un état financier de son acti-vité et le comptable lui envoyait unefeuille de calcul de bilan. Jimmy lapassa au peigne fin pendant quelquesmois avant de décider que c'était troplourd.

« Donnez-moi juste un résumé »,dit-il au comptable.

Le comptable commença par reco-pier la section « résumé du tableur »et l'envoya à Jimmy, mais à partir dece moment-là, Jimmy demanda lerésumé deux à trois fois par semaine.

Le comptable avait besoin d'unesolution plus facile ; aussi, il fit quelquesrecherches et découvrit DDE (Dyna-mic Data Exchange - Échange dyna-mique des données). DDE était leprédécesseur d'OLE mais il possédaitune fonctionnalité qu'il apprécia. Ilvoulait avoir la possibilité de donner àJimmy un fichier qui se mettrait à jour

full circle magazine n° 99 1 7 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICEautomatiquement, mais que Jimmyne pourrait pas modifier. DDE crée unlien unidirectionnel de l'original versle document lié. Les formats et lestyle de cellules ne sont pas trans-férés. La table ressemblait à un tableauWriter de base. Jimmy pouvait mo-difier les cellules, mais chaque foisqu'il rouvrait le document, les modi-fications étaient remplacées par lesdonnées du fichier original.

Pour créer le lien DDE, le comp-table copia les cellules dont il avaitbesoin, à partir du document original.Dans le nouveau document, il sélec-tionna Édition > Collage spécial…Dans la boîte de dialogue Collagespécial, le comptable choisit l'optionLien DDE et cliqua sur OK. Les don-nées furent transférées dans le docu-

ment comme tableau brut, non for-maté.

Une fois que le comptable eutcréé le document, il n'avait plus às'inquiéter à son sujet. Jimmy pouvaitouvrir le document quand il voulait etla table se mettrait à jour avec lesdernières données du tableur. Chaquefois que Jimmy lui demandait un étatfinancier de son activité, le comptablelui envoyait tout simplement un lienvers le document contenant le lienDDE.

Jimmy avait commencé avec unbesoin simple : insérer une feuille decalcul dans son document. Il le fit enincorporant le tableur dans son docu-ment en utilisant OLE. Quand sesbesoins sont devenus plus complexes,

il passa à une liaison de son tableurclients à son document par un lienOLE. Quand Jimmy prit un comp-table, le comptable en a eu assez defournir à Jimmy des mises à jour del'état financier de son entreprise ; aussi,il a utilisé la vieille méthode de liaisonDDE pour créer un lien vers le docu-ment, que Jimmy ne pouvait pasmodifier. OLE et DDE permirent àJimmy et à son comptable d'incor-porer et de lier des données à leursdocuments et d'automatiser une partiede leur travail.

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et un grandbol de Linux et Ubuntu. Il blogue à :http://eeperry.wordpress.com

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Gergo Bogdan

PPrrooggrraammmmeerr eenn JJaavvaaSSccrriipptt -- PPaarrttiiee 44

L a dernière fois, nous avons cou-vert l'installation de node.js et nous

avons implémenté un générateur ba-sique de nombres aléatoires que nousavons utilisé pour générer des numé-ros du loto.

Dans cette partie, je pensais quece serait bien de voir comment lescommandes Linux, comme « wordcount » (nombre de mots), ou « cat »(concaténer), peuvent être implémen-tées en Javascript en utilisant node.js.Dans cette partie, je vais couvrir lacommande yes (oui) décrite par exem-ple sur https://en.wikipedia.org/wi-ki/Yes_(Unix). D'abord nous allonsvoir le code (à droite) et je vais vousexpliquer les détails par la suite.

La première ligne du fichier estsimple et, si vous avez déjà écrit unscript bash, vous savez à quoi elle sert ;elle indique à la ligne de commandequelle application utiliser pour exé-cuter le script. Dans ce cas, j'ai indiquéd'utiliser node dans /usr/bin.

Après cela, j'ai une description del'application et ce qu'elle devrait faire,la description est tirée de la pageman de la commande.

J'ai défini deux constantes, DE-FAULT_TEXT et CUSTOM_TEXT. DE-FAULT_TEXT est utilisée pour écrire lecaractère y et un saut de ligne. CUS-TOM_TEXT contiendra le texte quel'utilisateur veut répéter.

Ensuite, j'ai défini trois fonctions(printUsage, writeDefaultText, writeCus-tomText), leurs noms sont explicites,mais leur contenu pourrait nécessiterun peu d'attention. Dans node, uti-liser l'objet process.sdtout signifie quenous pouvons accéder à n'importe quelflux sortant et pouvons écrire dedans.Par exemple, si vous souhaitez ajou-ter la sortie de la commande « yes » àun fichier en utilisant cette com-mande : ./yes.js » fichierResultat.txt,alors cela devrait fonctionner sansaucun problème.

La partie la plus importante arrivemaintenant ; dans l'application, jem'abonne au signal SIGINT (qui estgénéralement déclenché sur tous lessystèmes d'exploitation lorsque l'utili-sateur appuie sur les touches Ctrl + C)en utilisant la fonction process.on(…).Lorsque le signal est envoyé, j'effacela configuration de la répétition desfonctions writeDefaultText() et writeCus-

#!/usr/bin/env node/*This small node.js app should do exactly what the yes linuxcommand does. Quote from man yes: Repeatedly output a linewith all specified STRING(s), or `y'.*/

var DEFAULT_TEXT = "y\n";var CUSTOM_TEXT = "";

var printUsage = function() {process.stdout.write("yes [custom text]");

};

var writeDefaultText = function() {process.stdout.write(DEFAULT_TEXT);

};

var writerCustomText = function() {process.stdout.write(CUSTOM_TEXT);

};

//handler for CTRL + Cprocess.on("SIGINT", function() {

clearInterval(writeDefaultText);clearInterval(writerCustomText);process.exit(0);

});

if(process.argv.length == 2) {setInterval(writeDefaultText, 2);

}else if(process.argv.length == 3) {

CUSTOM_TEXT = process.argv[2];if(CUSTOM_TEXT[CUSTOM_TEXT.length - 1] != "\n") {

CUSTOM_TEXT += "\n";}setInterval(writerCustomText, 2);

}else {

printUsage();}

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TUTORIEL - JAVASCRIPTtomText(). Je sais que nous n'avonspas encore configuré la répétition decelles-ci, mais ça va venir sous peu. Jeconfigure la répétition d'une méthode(writeDefaultText() ou writeCustom-Text()) en utilisant la fonction set-Interval(…). Avec l'exécution répétéedes méthodes writeCustomText() ouwriteDefaultText(), je parviens à répé-ter plusieurs fois la même sortie.

Ensuite, je vérifie si le processus aété lancé avec ou sans paramètres.S'il a été démarré sans paramètres(process.argv.length == 2)**, celasignifie que je dois définir la méthodewriteDefaultText () pour être répétéjusqu'à ce que l'utilisateur envoie unsignal SIGINT qui arrêtera l'appli-cation. La répétition est mise en placeen utilisant le code suivant : set-Interval(writeDefaultText, 2). La fonc-tion setInterval() prend deux para-mètres ; le premier est la méthodequi doit être exécutée et le secondest l'intervalle de répétition de l'exé-cution de cette méthode (paramètren° 1 ). Le second paramètre doit êtreun nombre et il représente des mil-lisecondes ; dans ce cas writeDe-faultText() sera invoqué toutes lesdeuxmillisecondes.

Dans le cas où le programme a étélancé avec trois paramètres (pro-cess.argv.length == 3)**, cela signifie

que l'utilisateur a passé un texte per-sonnalisé qu'il/elle veut répéter, doncje règle la méthode writeCustom-Text() pour être exécutée toutes lesdeux millisecondes, mais avant je faisune vérification supplémentaire pourvoir si le texte fourni par l'utilisateurcontient un saut de ligne à la fin ounon. Si ce n'est pas le cas, alors je vaisajouter le caractère de nouvelle ligne.

Dans le cas où le nombre d'argu-ments traités n'est pas deux ou trois,j'invoque la méthode printUsage() quiexplique à l'utilisateur comment utili-ser le programme.

Vous pourriez demander pourquoij'ai réglé l'intervalle à deux millise-condes et non à une seule. La réponseest simple, si je mets une millise-conde, l'application ne pourra pasrecevoir l'événement SIGINT lorsquel'utilisateur appuie sur des touchesCTRL + C.

Ceci est juste une mise en œuvrede la commande « yes » ; il y a d'autresfaçons de le faire, mais j'ai choisi defaire ainsi parce que je pouvais utiliserles signaux et les intervalles, et j'avaisaussi à prendre en compte le nombrede paramètres passés au programme.Dans la prochaine partie, je mettrai enœuvre « word count » (wc) en utilisantnode.js. Jusque-là, essayez de faire

une autre mise en œuvre de la com-mande « yes », ou toute autre com-mande Linux, et s'il vous plaît en-voyez-les moi, je les mettrai dansl'article en mettant en évidence lesavantages et inconvénients de vosimplémentations.

** Selon la documentation de node(https://nodejs.org/api/process.html#process_process_argv) le premier élé-ment du tableau argv est le mot«  node », le second est le nom dufichier JavaScript qui est exécuté.

Gergo Bogdan est ingénieur logiciel,blogueur, fana de technique, depuisBudapest où il surfe sur les vagues del'océan informatique en perpétuel chan-gement. Vous pouvez consulter son siteWeb à : http://grelution.com.

full circle magazine n° 99 20 sommaire ^

full circle magazine n° 99 21 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch II nnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 3399

L a dernière fois, j'ai présenté laboîte de dialogue Aligner et dis-

tribuer, mais je n'ai décrit que la partieAligner. Cette fois-ci, je vais parcourir,non seulement la section Distribuer,mais aussi tout le reste de la boîte dedialogue. Commençons par rappelerà quoi ressemble la boîte de dialogue,en notant qu'il y a eu un léger réar-rangement des boutons entre lesversions 0.48 et 0.91 , et que ceuxentourés de rouge sont les nouveauxde la 0.91 .

Comme la section Aligner, les bou-tons de la partie Distribuer sont surdeux lignes, gérant respectivementles distributions horizontale et verti-cale. En les utilisant, vous pouvez dis-tribuer un ensemble d'objets pourqu'ils soient répartis uniformément lelong de l'axe horizontal ou de l'axevertical. Si vous voulez les distribuerselon les deux axes - pour créer uneffet d'escalier - vous devez appuyersuccessivement sur un bouton dechaque ligne.

Comme vous pouvez vous y at-tendre, les objets distribués sont ceuxqui ont été sélectionnés sur le cane-vas. L'ordre de sélection n'a pas d'im-portance et vous ne pouvez paschoisir les objets ancres : tout est im-plicitement calculé à partir de la posi-tion des éléments. Dans une distri-bution horizontale, par exemple, lesobjets les plus éloignés à droite et àgauche resteront en place et lesautres objets seront répartis entre lesdeux. Pour une distribution verticale,les règles sont les mêmes, à ceci prèsque ce sont le plus haut et le plus bas(suivant les coordonnées y) qui restenten place.

En pratique, ça signifie que vousdevez positionner le premier et le der-nier objet au bon endroit avant d'uti-liser ces boutons. Souvent cela im-plique une aimantation sur la grille oul'alignement sur un autre objet commedécrit la dernière fois. C'est seule-ment quand ceux-ci sont au bon en-droit que vous pouvez sélectionnertous les objets que vous voulez dis-tribuer - y compris le premier et ledernier - et que vous appuyez ensuitesur l'un des boutons.

La différence entre chacun desboutons est bien représentée par leursicônes. Considérons les cinq boutonsde la première ligne (je suis sûr quevous pouvez déduire les fonctionséquivalentes de la seconde ligne) ; lesboutons bougent les objets sélec-tionnés comme ceci :• les bords gauches de leurs boîtesenglobantes sont uniformément ré-partis ;• les centres de leurs boîtes englo-bantes sont uniformément répartis ;• les bords droits de leurs boîtesenglobantes sont uniformément ré-partis ;• l'espace entre chaque boîte englo-bante est uniformément réparti ;

• l'espace entre les ancres de ligne debase des objets textes est uniformé-ment réparti.

Le dernier nécessite sans doute unpeu plus d'explication. Comme pourles boutons d'alignement des textesmentionnés dans l'article précédent,ces deux boutons de distribution detextes fonctionnent uniquement avecune sélection d'objets textes. Quandvous éditez un texte dans Inkscape,vous pouvez remarquer un petit carrésous le texte que vous saisissez. C'estl'ancre de la ligne de base et saposition varie suivant la justificationdu texte. Ces boutons déplacent vosobjets textes de sorte que les ancresdes lignes de base soient unifor-mément réparties. Cependant, avantde vous précipiter sur ces boutonspour distribuer votre texte, vérifiezbien si c'est ce que vous voulez : engénéral, les boutons précédents (mêmeceux des espaces entre objets) don-nent de meilleurs résultats.

Vous trouverez souvent que ladifférence entre les options de dis-tribution est négligeable, particuliè-rement quand les objets sont de taillesimilaire. Cependant, quand vous com-

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TUTORIEL - INKSCAPEmencez à distribuer des objets detailles plus variées, les différencespeuvent être significatives, commevous pouvez le voir sur l'image ci-dessous.

En descendant plus bas dans laboîte de dialogue, la disposition estdifférente entre la 0.48 et la 0.91 .Pour cette dernière, la section sui-vante de la boîte de dialogue estappelée Réarranger et comporte sixboutons de provenances variées :• Arranger le réseau de connecteurs :

repris de la section « Router un réseaude connecteurs » de la 0.48.• Échanger les positions, suivant l'ordrede sélection : nouveau dans la 0.91 .• Échanger les positions, suivant l'ordred'empilement : nouveau dans la 0.91 .• Échanger les positions, dans le senshoraire : nouveau dans la 0.91 .• Éparpiller les centres aléatoirement :repris de la section « Distribuer » de la0.48.• Éparpiller les objets : repris de lasection « Distribuer » de la 0.48.

Le premier ne fonctionne que siles objets sélectionnés forment unréseau créé avec l'outil connecteur(pour plus de détails, consultez la par-tie 27 de la série). C'est tout simple-ment le double du même bouton dansles contrôles de l'outil connecteur -sauf que celui-ci propose moins deréglages. Je vous conseille d'utiliser labarre d'outils connecteur dédiée sivous avez besoin de cette fonction-nalité, mais il vaudrait vraiment mieuxutiliser une autre application pour plusqu'une distribution très simple deconnecteurs.

N'avez-vous jamais souhaité inter-vertir les positions de deux objets ?Pour déplacer à droite l'objet degauche, et à gauche celui de droite,par exemple ? Dans ce cas, vousdisposez de trois boutons dans la0.91 . Les positions de deux objetssélectionnés seront échangées ; mais,si vous en avez sélectionné plus dedeux, alors le premier prend la placedu second, le second celle du troi-sième, qui prend la place du qua-trième, etc. Le dernier prend la placedu premier.

Mais comment sait-on quel objetest le premier, le second ou letroisième ? Ça dépend simplement dubouton sur lequel vous cliquez. Lepremier bouton base l'inversion sur

l'ordre dans lequel les objets ont étésélectionnés ; ainsi, il vaut mieux ap-puyer sur Maj tout en cliquant surchaque objet individuellement pourconnaître à coup sûr l'ordre de sélec-tion. Le second bouton utilise l'ordred'empilement, ou index z, des objetssélectionnés. Celui qui est sur ledessus prend la place de celui qui estsous lui. Celui-ci prend la place decelui qui est en dessous de lui, et ainside suite en descendant la pile. L'objetle plus bas prend la place du plushaut. Notez, cependant, que ce nesont que les positions qui changent,pas les index z, aussi l'ordre d'empi-lement reste le même. Le dernierbouton échange les positions desobjets sélectionnés dans un sens ho-raire, en se basant sur les coordon-nées x et y de chaque objet.

Tout en reconnaissant que cesboutons sont un ajout bienvenu, j'es-père que leur fonctionnalité seraamplifiée dans une prochaine version.Il n'y a rien pour inverser l'ordre, parexemple. Si vous voulez faire tourner1 00 objets d'un pas en sens anti-horaire, vous devez actuellement cli-quer 99 fois sur le bouton du dépla-cement en sens horaire !

Le bouton « Éparpiller les centresaléatoirement » fait exactement ceque son titre suggère. Cliquez dessus

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TUTORIEL - INKSCAPEet vos objets sélectionnés sont épar-pillés. Ceci peut être utile si vousutilisez l'outil Pulvériser ou la boîte dedialogue Clones en pavage pour créerbeaucoup d'objets que vous voulezdistribuer aléatoirement, mais le mêmeeffet peut être obtenu, en mieux, enutilisant les champs Hasard dans lesClones en pavage, ou avec l'outil Ajus-ter (voir partie 22).

Le dernier bouton de la sectionest appelé « Éparpiller les objets ». Enréalité, il déplace un peu vos objetspour disposer d'une distance bord àbord plus régulière. Vous pouvez l'uti-liser plusieurs fois de suite, mais, à lalongue, il atteindra un point d'équi-libre. Il peut être utile pour arrangerdes objets en deux dimensions - dites-vous que c'est l'équivalent 2D desboutons « Espacement équidistant »de la section Distribuer. Soyez pru-dent si vos objets se chevauchent unpeu trop, car il a tendance à les ras-sembler en une simple pile plutôt quede les séparer - exactement l'inversed'« éparpiller » à mon sens !

En fait, la séparation des objetsest plutôt le résultat de la dernièresection de la boîte de dialogue :Supprimer les chevauchements. Lescadrans vous permettent de spécifierla distance minimum séparant lesboîtes englobantes horizontalement

et verticalement ; l'opération est en-suite réalisée en cliquant sur lebouton à droite. Vous pouvez utiliserles paramètres H et V pour séparervos objets en spécifiant des valeurssupérieures à 0 (en pixels). Vous pou-vez entrer des valeurs négatives, mais,en faisant cela, vous ne rapprocherezpas vos objets : puisque c'est l'espa-cement minimum, cela signifie que lesobjets qui se chevauchent continuerontà se recouvrir un peu. Notez toutefoisque les calculs se basent sur les boîtesenglobantes rectangulaires ; aussi, sivous travaillez avec des objets commedes cercles, vous pourrez trouverparfois que les déplacements ne sontpas ceux auxquels vous vous atten-diez. Regardez les boîtes englobantespour voir ce qui s'est passé.

Si vous regardez à nouveau lacapture d'écran de cette boîte dedialogue, vous pourriez penser quej'ai tout couvert, mais c'est simple-ment parce que vous avez été induiten erreur par une légère bizarrerie decette boîte de dialogue. A sa pre-mière ouverture, il y a, en bas, unesection nommée «Nœuds », avec quatreboutons supplémentaires, comme nousl'avons vu sur la capture d'écran dumois dernier. Quand vous commen-cez à sélectionner des objets, cettesection n'est plus visible. En réalité,elle est toujours disponible, mais

seulement quand vous basculez surl'outil Nœuds dans la barre d'outilsprincipale. En faisant ça, la boîte dedialogue change complètement pourne montrer que ceci :

Pour utiliser ce mode, vous devezd'abord sélectionner des nœuds enutilisant l'outil Nœuds. Vous pouvezmême en sélectionner à partir de mul-tiples chemins, si vous le souhaitez.Un clic sur le premier bouton alignerales nœuds le long d'une seule lignehorizontale qui est positionnée à mi-chemin du haut et du bas de la boîteenglobante des nœuds. Le secondbouton fait de même le long de l'axevertical. Il n'y a pas d'option pour ali-gner en haut, en bas, à gauche ou àdroite de la boîte, ni pour aligner surle premier nœud sélectionné. Si vousavez besoin d'un alignement spéci-fique, la meilleure approche est demettre un guide au bon endroit, d'ali-gner horizontalement ou verticale-ment, puis de tirer sur le guide lesnœuds encore sélectionnés, de préfé-rence avec l'aimantation activée.

Cliquer successivement sur lesdeux boutons d'alignement est unemanière rapide de regrouper tous lesnœuds en un point, ce qui peut êtreparticulièrement utile pour s'assurerque les nœuds des différents cheminssont conjoints, comme quand onessaie de donner l'illusion d'une con-nexion entre plus de deux chemins aumême point. Malheureusement, tousles nœuds sélectionnés bougent, sansoption d'en ancrer un ; aussi, bien quece soit une façon rapide de les colo-caliser, ce n'est pas très utile si vousles voulez à un emplacement spé-cifique. Il est aussi important de noterque ce n'est qu'un effet visuel - il n'y apas de support natif pour colocaliserles nœuds en SVG ; aussi, prenezgarde de sélectionner tous les nœudsconcernés si vous voulez les bougerensuite.

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TUTORIEL - INKSCAPELes deux derniers boutons du mode

Nœuds répartissent les nœuds régu-lièrement. Comme l'outil équivalentpour les objets, ils sont répartis entrele nœud le plus à gauche et celui leplus à droite (ou en haut et en basdans la répartition verticale). Ceci ter-mine notre visite de la boîte de dia-logue Aligner et distribuer. Elle n'offrepas toutes les options d'une véritableapplication de CAO, mais, une foisque vous savez utiliser les fonction-nalités qu'elle comporte, elle devientrapidement un ajout incontournablede votre boîte à outils. Si vous voulezprésenter de jolis diagrammes avecun contenu régulièrement espacé etbien aligné, il vaut le coup de passerun peu de temps pour se familiariseravec ses possibilités.

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvées à http://www.peppertop.com/

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224

http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231

http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268

http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

http://www.fullcirclemag.fr/?download/370

http://www.fullcirclemag.fr/?download/371

http://www.fullcirclemag.fr/?download/372

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker NNoouurrrrii sssseeuurr aauuttoommaattiiqquuee ddee ppoouu lleettss

L e mois dernier, j'ai présenté lecontexte et donné la disposition

de mon nourrisseur automatique depoulets avec Arduino. Ce mois-ci, je vousmontre le code qui tourne dessus.

RÉCUPÉRER LE CODE

Vous devez d'abord récupérer moncode depuis :https://gist.github.com/ronnietucker/a68b26ff53b71 64b7775

LE CODE

Des lignes 8 à 61 , ce sont toutes lesprocédures pour le détecteur DHT1 1(température). Je n'irai pas jusqu'à pré-tendre que je connais tout d'elles, maisje sais qu'elles sont utilisées pour con-vertir les valeurs du DHT1 1 en valeursde températures lisibles par un humain.

Des lignes 62 à 68, ce sont tous lesinclude pour les différentes biblio-thèques nécessaires. Chaque ligne aun commentaire qui dit à quoi sertchaque bibliothèque.

A la ligne 81 , commencent les bonsmorceaux.

UTFTmyGLCD(QD_TFT180A,11,10,9,12,8);

Cette ligne est pour l'écran TFTque j'utilise. La commande myGLCD()contient les infos de réglage pourmon écran en particulier. J'utilise untype d'écran QD_TFT1 80A, et les nom-bres 1 1 , 1 0, 9, 1 2 et 8 sont les picotsque j'utilise pour l'écran.

Ensuite viennent quelques réglagesde valeurs diverses dont j'ai besoinaprès.

SETUP()

Après quelques commandesmyGLCD (que nous avons déjà vues),nous avons :

setSyncProvider(RTC.get);

C'est pour récupérer le temps duRTC (Real Time Clock : horloge entemps réel). Le RTC a une batterie surle circuit de façon à conserver l'heuremême quand l'Arduino (et la carte RTC)est hors tension. Après cela, vient unedéclaration if pour voir si la récupé-ration a été effective.

Alarm.alarmRepeat(9,00,0,RTCAlarm);

Alarm.alarmRepeat(11,00,0,RTCAlarm);

Les commandes Alarm.alarmRepeatsont journalières. Ainsi, dans le cas ci-dessus, l'« alarme » se déclencherachaque jour à 9 h et 1 1 h du matinprécisément. Le format 9,00,0 faitréférence à l'heure, aux minutes etaux secondes. RTCAlarm est la procé-dure à démarrer quand l'heure d'alarmeest atteinte. Nous en reparlerons plustard.

Dans mon code, j'ai plusieurs alarmesjournalières.

Maintenant que j'ai indiqué à Ar-duino quand je veux des alarmes, jerègle mon servomoteur et précise lemode des picots pour mon boutonmanuel et ma LED verte (qui s'éclairequand l'alimentation est en cours).

LOOP()

En premier, dans la boucle, noussautons à la procédure digitalClick-Display() qui présentera l'heure cou-rante dans la fenêtre série. Ensuite,

nous passons à la procédure digital-TriggerDisplay(). Ceci imprimera l'heurede la prochaine alarme sur la liaisonsérie. Elles ont été utilisées avant quel'écran ne soit mis en place.

Aux lignes 1 31 à 1 48, nous com-mençons à imprimer la températuredu DHT1 1 sur la liaison série aussi. Ànouveau, avant la mise en place del'écran.

À la ligne 1 50 commencent lessorties vers l'écran LCD.

myGLCD.setColor(0, 255, 255);

myGLCD.printNumI((float)DHT11.temperature,1,1);

myGLCD.print("'C",35, 1);

myGLCD.printNumI((float)DHT11.humidity,90,1);

myGLCD.print("%",130, 1);

Le code ci-dessus règle la couleuren jaune, imprime la température,imprime 'C, imprime l'humidité et,pour finir, un symbole pourcentage(%). Les deux nombres à la fin dechaque ligne sont là où le texte doitêtre imprimé, 1 ,1 étant l'angle enhaut à gauche de l'écran (en pixels).

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TUTORIEL - ARDUINOPour les lignes 1 58 à 1 64, c'est la

même idée avec un texte blanc, maispour le niveau de luminosité de laphotorésistance (LDR - light-depen-dent resistor).

myGLCD.printNumI(hour()+1,1,45);

myGLCD.print(":",33, 45);

myGLCD.printNumI(minute(),45,45);

myGLCD.print(":",80, 45);

myGLCD.printNumI(second(),95,45);

Ces lignes (ci-dessus) imprimentl'heure sur l'écran. La raison du +1vient de l'heure d'été ici au Royaume-Uni.

myGLCD.setColor(0, 200, 255);

myGLCD.printNumI(hour(Alarm.getNextTrigger())+1,1, 65);

myGLCD.print(":",33, 65);

myGLCD.printNumI(minute(Alarm.getNextTrigger()),45, 65);

myGLCD.print(":",80, 65);

myGLCD.printNumI(second(Alarm.getNextTrigger()),95, 65);

Les lignes ci-dessus règlent unecouleur orangée, puis impriment laprochaine heure d'alarme (à nouveau,+1 h).

Les lignes 1 86 à 21 9 sont com-mentées ; elles étaient utilisées audébut quand j'utilisais une petite police.J'ai gardé ce morceau de code ici aucas où la grande police ne marcheraitpas et que j'aie à revenir en arrière.

button=digitalRead(4);

Maintenant, nous vérifions s'il y aeu une pression sur le bouton pourune alimentation manuelle.

if (button==HIGH){

digitalWrite(greenLED,HIGH); // GREEN LED ON -LED VERTE ALLUMÉE

Serial.println("Buttonpressed");

dispense(opened,closed);

digitalWrite(greenLED,LOW); // GREEN LED OFF -LED VERTE ÉTEINTE

}

Si on a appuyé sur le bouton (ilpasse à l'état haut), alors nous allu-mons la LED verte, imprimons uneconfirmation sur la liaison série, sau-tons à la procédure appelée dis-pense(), puis éteignons la LED.

Enfin, nous avons un délai d'uneseconde.

En descendant à la ligne 279, nousvoyons la procédure RTCAlarm(). Ici,nous avons une impression de con-firmation de l'heure, l'éclairage de laLED, un saut vers la procédure dis-pense() et, au retour, l'extinction de laLED.

A la ligne 238, c'est la procéduredispense(). C'est l'essence même de lamachine. Elle distribue du grain auxpoulets.

myServo.write(opened);

myGLCD.setColor(0, 0, 255);

myGLCD.print("FEEDING",CENTER, 110);

delay(2000);

myServo.write(closed);

myGLCD.setColor(0, 0, 0);

myGLCD.fillRect(0,109,160,128);

Ici, nous faisons tourner le ser-vomoteur en avant (« opened » a étédéfini au début du code ; c'est l'angleauquel tourne le servomoteur). En-suite, nous réglons la couleur de laLED à rouge, imprimons « FEEDING »(en cours d'alimentation) sur l'écran,attendons deux secondes (juste letemps pour assez de grain), tournonsle servomoteur en arrière (« closed » aaussi été déclaré au début), passons

la couleur de la LED à noir et traçonsun rectangle pour effacer le texte«  FEEDING ».

C'est vraiment le code le plus dif-ficile sur lequel j'ai travaillé et il n'estpas parfait. Plus de travail aurait puêtre fait pour afficher l'heure. C'estun peu bâclé, mais écrire plus de codem'aurait fait aller au-delà de la limitedu Nano que j'utilisais.

Pour le pur plaisir, regardez leshuit révisions sur ma page Github Gistet vous en verrez son évolution dansle temps.

Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'estle genre de personne qui fait de l'arti-sanat de temps en temps ; actuelle-ment, il bricole avec Arduino.

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LLEE CCUULLTTEE DDEE CCHHRROOMMEEÉcrit par S. J. Webb GGoooogg llee SShheeeettss eett SSlliiddeess

J 'utilise Google Sheets (feuilles decalcul) et Google Slides (présen-

tation) moins fréquemment. J'utiliseces deux programmes pour partagerrapidement mes idées ou des résultatsde données avec mes collègues. Habi-tuellement, je partage ces fichiers aulieu de les envoyer par mail. Montravail se sert de l'Écosphère Google,ce qui maximise mon utilisation desproduits de Google.

Vous démarrez Google Sheets etSlides de la même façon que GoogleDocs.

Google Sheets est un programmetrès simple. Il ne vous noie pas danstrop de menus. Il permet des calculset des graphiques simples. Vous pou-vez éliminer des ensembles de données.Vous pouvez entrer des formules dansles cellules. Il ouvre des feuilles de cal-

cul Excel ou LibreOffice de façon mer-veilleuse. J'ai dû faire face à un pro-blème où quelques graphiques spécia-lisés, créés avec R, n'étaient pas visibles.Vous pouvez le sauvegarder dans lesformats montrés ci-dessous.

Une de mes plaintes est qu'il nepuisse pas faire davantage de stylesde graphiques complexes, tels qu'en3D ou animé. Vous pouvez installerdiverses applis ou extensions afin d'aug-menter la productivité de Sheets. Ce-pendant, il faut faire attention auxapplis ou extensions que vous ajoutezau système d'exploitation Chrome.

Comme c'est le cas pour Sheets etDocs, le menu de Google Slides estintuitif. Il y a divers thèmes à l'inté-rieur de Slides.

Ces thèmes se prêtent bien àLibreOffice et Powerpoint. Si vous avez

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TUTORIEL - LE CULTE DE CHROME

déjà créé une présentation, Slides serafacile à appréhender. Vous pouvezfaire des transitions animées simplesentres les diapositives. Insérer desgraphiques et des images est facile.Je ne me plains pas du tout de Slides.

Tout comme pour Google Docs, lesfichiers de Sheets et Slides sont sauve-

gardés automatiquement sur GoogleDrive. Ensuite vous les enregistrez sousle format que vous voulez. Le fichierapparaîtra dans le dossier des téléchar-gements de votre navigateur Chrometout comme pour Google Docs.

Google Docs, Sheets et Slides sontdes programmes solides de produc-

tivité en ligne. À l'heure actuelle, Libre-Office n'est pas disponible en ligne entant que service dans le Nuage. Ce-pendant, Microsoft propose des ver-sions en ligne de Word, Excel etPowerpoint. Si un individu connaît leslimites des programmes de Google, ilpeut réussir très bien à développerdes produits de qualité pour sa car-rière. Un ami de la fac utilise son Chro-mebook pour des présentations etdes comptes rendus de recherchespour ses cours. Dans mon laboratoirede recherche, quelques-uns des sta-

giaires d'été se servent avec succèsde Google Docs et Sheets, pour l'édi-tion en grand groupe.

SJ Webb est passionné de Linux etcoordonnateur de recherche. Il aimepêcher, conduire des bolides et passerdu temps avec ses enfants et sa femme.Il remercie Mike Ferrari pour sonmentorat.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unfaible taux de compression.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztéléverser votre fichier sur le site principaldu Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shake-speare et de vous les renvoyer. Libre àvous de la/les faire parvenir à l'adressemail ad hoc du Full Circle en « v.o. ». Sil' idée de participer à cette nouvelleexpérience vous tente, envoyez votrequestion ou votre courriel à :

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Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuillez noter defaçon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

CCuussttoommiisseerr GGRRUUBB 22Une des choses que j'ai toujours

aimées dans Linux, c'est le fait de pou-voir le personnaliser sans acheter desajouts de sociétés tierces. Le premierpiratage d'interface qui m'a mis ungrand sourire aux lèvres était quandj'ai craqué ma Mythbox (MythTV) defaçon à ce que l'amorceur de démar-rage Lilo affiche un fond d'écran tiréde l'émission des Simpsons, avec letexte du choix des OS par-dessus ;c'est un de ces moments qui me rap-pellent le temps fantastique de l'artgraphique ANSI BBS.

J'étais tout excité à l'idée de per-sonnaliser encore plus Lilo (LInuxLOader, chargeur Linux), puis vint Grub(GRand Unified Bootloader, chargeurd'amorçage unifié). Au moment oùGrub est sorti, j'étais en train de mecreuser la tête en me demandantpourquoi corriger quelque chose quisemblait meilleur que le correctif ? Jesuis sûr que plusieurs d'entre vous sesont interrogés devant plusieurs choixfaits dans le mouvement Open Source,mais ce sont ces choix qui rendent lemouvement si génial.

Grub a évolué et le facteur coolest de retour. Je me réfère en fait à

GRUB2, la version qui est comprisedans les distrib. les plus récentes de*buntu. Spécifiquement, j'utiliserai laversion GRUB 2.02~beta2-22ubuntu1dans Lubuntu 1 4.04. Pour voir quelleversion de GRUB2 vous avez, tapez :

grub-install -V ou grub-install –version

Si Ubuntu est le seul OS installé,GRUB2 n'affichera pas le menu GRUB ;il chargera directement Ubuntu. Pourafficher le menu GRUB, maintenez latouche MAJ enfoncée avant qu'Ubuntu

commence son démarrage. Un menuGRUB2 par défaut est en texte brut,avec Ubuntu, des options avancéespour charger Ubuntu et une paired'options de tests mémoire (mem-test86+). Si vous n'avez jamais testévotre RAM avant, ou si vous avezquelques problèmes techniques avecvotre OS, c'est un excellent outil pourtester la RAM.

Si vous appuyez sur e alors qu'uneoption est surlignée, vous pouvezmodifier cette option. Si vous ap-puyez sur e et modifiez les options de

lancement de GRUB, elles ne serontsauvegardées que pour ce lancement,mais c'est quand même utile. Savoirmodifier la façon de lancer Ubuntupeut vous sauver la vie ; je l'ai appris àla dure quand j'ai installé un serveurdans un rack 1U avec un écran LCD 24“.Quand j'ai voulu démarrer le serveuravec un écran LCD 1 7”, l'affichageétait hors du cadre. En appuyant surMAJ pour afficher le menu, puis « e »pour passer en modification des op-tions, vous pouvez régler l'optiongfxmode sur 800 x 600 :

# gfxmode $linux_gfx_mode

gfxmode 800×600

Une fois le système lancé, j'ai étécapable d'éditer le fichier /etc/de-fault/grub et d'ajouter :

GRUB_GRFXMODE=”800×600”

Pour que GRUB se mette à jour, ilfaut lancer : update-grub. Après avoirexécuté update-grub, la modificationdevient permanente. Appuyer simple-ment sur e et modifier les options delancement de GRUB ne sauve la modi-fication que pour la session courante.

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LABO LINUXVous faites toutes les modifications

de GRUB dans le fichier /etc/de-fault/grub, y compris pour l'ajout d'uneimage de fond d'écran. Pour ne pasenfreindre les lois du copyright dansle FCM, j'ai choisi une image que j'aiprise de l'arrière d'un téléviseur quenous essayions de réparer. Commeles images trop chargées ne font pasdes super fonds d'écran, je l'ai floutéeun peu. J'ai appelé la photo cir-cuit.png et je l'ai sauvée comme imagePNG. Vous pouvez sauvegarder vosphotos comme des JPG, mais si vousle faites, vous serez limité à 8 bits et256 couleurs. La sauvegarde en PNGpermet une étendue complète descouleurs en 24/32-bit. Pour utiliser laphoto circuit.png, j'ai modifié /etc/de-fault/grub pour inclure :

GRUB_BACKGROUND=”/home/charles/Pictures/circuit.png”

J'ai lancé update-grub pour que lamodification soit prise en compte.Quand j'ai lancé update-grub, j'ai euun message disant que GRUB_TI-MEOUT=1 0 était incompatible avecGRUB_HIDDEN_TIMEOUT=0 activé ;aussi, j'ai mis en commentaire :

#GRUB_HIDDEN_TIMEOUT=0

Puis j'ai relancé update-grub et re-démarré. Comme de bien entendu, le

menu GRUB2 s'est affiché sans quej'appuie sur MAJ (pendant 1 0 se-condes), et ma super image de circuits'est affichée, mais, à cause du texteclair, cela paraissait délavé.

Le texte Ubuntu en noir sur fondgris ne semble pas mal, mais je penseque je peux faire beaucoup mieux.Cependant, avant d'examiner l'aspectde mon thème, je veux faire état d'unautre ennui, l'écran noir avant l'écrand'accueil d'Ubuntu. Ceux d'entre vousqui ont des machines rapides ne s'enaperçoivent pas, mais, si vous tra-vaillez avec une machine plus lente, ilpeut se passer quelques secondes avant

d'avoir une indication qu'Ubuntu estbel et bien lancé - pour un œil nonexercé, l'écran noir peut ressembler àun plantage d'Ubuntu. J'ai toujoursaimé voir ce qui est en cours de char-gement. Il y a longtemps, toutes lesdistributions Linux affichaient ce quise chargeait pendant le démarrage,mais, dans le but de ne pas effrayerles gens et les éloigner de Linux, beau-coup de distributions ont choisi degarder l'écran vierge jusqu'à ce queleur image raffinée d'accueil s'affiche.Pour qu'Ubuntu affiche ce qui se chargependant le processus de démarrage,enlevez le mot « quiet » de la ligneGRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT=”

quiet splash” dans le fichier /etc/de-fault/grub, et n'oubliez pas l'« up-date-grub ».

Maintenant, revenons traiter notreproblème du thème de GRUB2. Letexte en gris est peu visible sur descouleurs claires. La première fois quej'ai décidé de changer le texte clair,ma recherche m'a fait croire que ceserait une tache assez facile : lacréation d'un fichier de thème, puis lamodification de la couleur de la policedans mon fichier de thème. Plusieursheures plus tard (en fait, le lendemainen travaillant plusieurs heures tarddans la nuit), je n'avais toujours pas lerésultat désiré. Les polices que jecréais en utilisant l'outil grub-mkfontn'apparaissaient pas correctement, lesespacements étaient mauvais, et lescouleurs complémentaires que j'avaischoisies (complémentaires au vert)n'étaient pas jolies du tout. Encore unpeu de recherche et j'ai trouvé com-ment ajuster simplement le texte dumenu, dans le fichier /etc/grub.d/05_de-bian_theme. Il faut trouver le texte :

if [ -z “${2}” ] && [ -z“${3}” ]; then

echo " true"

fi

J'ai commenté echo “ true” et j'airajouté :

full circle magazine n° 99 33 sommaire ^

LABO LINUXecho “ setcolor_highlight=white/light-blue”

echo “ setcolor_normal=blue/black”

Malheureusement, vous êtes limitéà 1 6 couleurs. L'article qui m'a fina-lement aidé à ne changer que la cou-leur du menu était surThe GeekStuff :http://www.thegeekstuff.com/201 2/1 0/grub-splash-image/

Le menu Grub résultant ressem-blait à la capture d'écran ci-dessous.

Parce que 05_debian_theme est unscript GRUB2, j'ai dû lancer update-grub pour que les résultats soient prisen compte. Le résultat n'était pasvraiment meilleur que l'original à causedu choix limité de couleurs et du fondd'écran chargé (c'est beaucoup mieuxavec un fond d'écran uni).

J'ai mentionné un fichier de thèmeun peu plus tôt. Il se trouve que créerun fichier thème est beaucoup pluscompliqué qu'il n'y paraît, et qu'il y aplus à faire avec les éléments gra-phiques qu'avec les éléments de texte.

Avant de créer un fichier de thème,nous allons préparer un répertoirepour contenir notre thème :

cd /boot/grub

sudo mkdir -p themes/circuit

sudo touchthemes/circuit/themes.txt

Le commutateur -p de mkdir créele répertoire parent s'il n'existe pas.Sur la machine de test que j'ai utilisée,il n'y avait pas de répertoire themes.La commande mkdir -p themes/circuitcrée les deux sous-répertoires thèmeset circuit d'un seul coup. La com-mande touch crée un fichier viergeappelé themes.txt dans /boot/grub/the-mes/circuit. Maintenant, nous devons

dire à GRUB2 de charger le fichierthemes ; nous le faisons dans /etc/de-fault/grub en ajoutant :

GRUB_THEME=”/boot/grub/themes/circuit/theme.txt”

Voici ce que j'ai ajouté à monfichier theme.txt :

title-font: “Ubuntu Bold 18”

title-color: “EE00BB”

desktop-image:“/home/charles/Pictures/circuit.jpg”

+boot_menu {

left = 10%

top = 15%

width = 85%

height = 75%

item_font = “Ubuntu Regular12”

item_color = “#631C53”

selected_item_color =“#EAA6DB”

}

À la première ligne, title-font:“Ubuntu Bold 1 8” définit la police à uti-liser pour l'élément de titre de GRUB2.Malheureusement, définir la police àutiliser dans le menu n'est pas aussisimple que de choisir une police qu'Ubun-tu peut normalement afficher ; lespolices doivent être converties dansle format .pf2 et mises soit dans votredossier de thème, soit dans le dossierexistant /boot/grub/fonts, en les reliantensuite symboliquement à votre dos-sier de thème (cette solution estrecommandée car vous pourrez réu-tiliser ces polices). Notez dans l'exem-ple ci-dessus que j'utilise Ubuntu Bold1 8 (Ubuntu-B.ttf) et Ubuntu Regular1 2 (Ubuntu-R.ttf). Pour créer les fi-chiers .pf2, je commence par placer lespolices en charge d'Ubuntu Bold etUbuntu Regular dans /usr/share/fonts

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LABO LINUX(elles sont réellement dans /usr/sha-re/fonts/truetype/ubuntu-font-family,mais vous voudrez connaître /usr/sha-re/fonts, de façon à pouvoir convertird'autres familles de polices). Puis, j'aicopié les deux fichiers dans le réper-toire de thème.

cd/usr/share/fonts/truetype/ubuntu-font/family

sudo cp Ubuntu-B.ttf Ubuntu-R.ttf/boot/grub/themes/circuit

Puis j'ai lancé l'outil grub-mkfontavec les options suivantes :

sudo grub-mkfont –verbose–range=0x0-0x7F –size=18–output=/boot/grub/themes/circuit/Ubuntu-Bold-18.pf2Ubuntu-B.ttf

sudo grub-mkfont –verbose–range=0x0-0x7F –size=12–output=/boot/grub/themes/circuit/Ubuntu-Regular-18.pf2Ubuntu-R.ttf

Ceci a créé le fichier de policesdans mon répertoire de thème dansle bon format. Cependant, quand j'airedémarré, j'ai découvert que les fi-chiers de polices ne s'affichaient pascomme attendu. J'ai cherché du se-cours sur Google, mais sans succès.J'étais sur le point d'abandonner, maisj'ai alors décelé le problème : lespolices n'apparaissaient pas parce que

GRUB_GFXMODE était réglé à 640 x 480dans /etc/default/grub. Une fois quej'ai agrandi ceci, et relancé update-grub, les polices ont été prises encompte. Vous pouvez spécifier unerésolution standard et une de secourscomme ceci :

GRUB_GFXMODE=1024x768x32,640×480

Avec cet ajustement (n'oubliez pasupdate-grub), GRUB2 change pour1 024 x 768 avec des couleurs sur 32bits. Si 1 024 x 768 n'est pas disponible,il retourne au standard de 640 x 480.

Maintenant, les polices s'affichentcomme attendu. Voyez l'image ci-dessous.

Encore une fois, l'apparence dumenu n'est pas terrible, mais, au moins,les polices Ubuntu fonctionnent main-tenant. J'ai indiqué plus tôt qu'il yavait beaucoup plus à faire dans lesthèmes que de changer la taille et lestyle de la police ou l'image de fondd'écran. Il y a plusieurs excellentesressources qui traitent des thèmes deGRUB2. Si vous êtes mal à l'aise avecla modification de MVC (Modèle-Vue-Contrôleur - https://fr.wikipedia.org/wi-

ki/Mod%C3%A8le-vue-contr%C3%B4leur) et des images, ces ressourcesvous seront très utiles :

Un fil sur les thèmes dans lesForums Ubuntu : http://ubuntufo-rums.org/showthread.php?t=1 82391 5

La page de Rosa sur les thèmesGRUB2 dans les PC de bureau :http://wiki.rosalab.ru/en/index.php/Grub2_theme_tutorial

La page sur GRUB2 dans le blogjava de Ramki : http://www.ramki-tech.com/201 2/01 /grub2-and-themes-customization.html

Le blog java de Ramki et la pagede Rosa sur les thèmes GRUB2 dansles PC de bureau vont plus loin dansla création des éléments graphiquesdont vous aurez besoin pour créerdes thèmes GRUB2 complexes, maisayant belle allure. Ça vaut le coupaussi de mentionner la page du 2008GRUB Google Summer of Code (étéde codage 2008 de Google GRUB) :http://grub.gibibit.com/.Malheureusement, tous les thèmessont obsolètes, mais cela peut per-mettre de comprendre plus en détailcomment faire graphiquement desthèmes de GRUB2.

full circle magazine n° 99 35 sommaire ^

LABO LINUXJ'espère avoir apporté quelques

lumières sur les thèmes de GRUB2 etmontré les frustrations que rencontreune personne novice dans les thèmesde GRUB2. À la fin, Je me suis arrangépour contourner certains des pro-blèmes en utilisant des astuces deGIMP. J'ai modifié le circuit.png ori-ginal en utilisant l'outil sélection poursélectionner une zone où le texte dumenu du chargeur de démarrageserait affiché. J'ai décoché l'option descoins arrondis de l'outil de sélectionet choisi 25 pixels. Puis, dans la zonechoisie, j'ai déposé un gradient decouleurs du noir au gris foncé. Pour

une meilleure visibilité, j'ai égalementréglé le item_color = “#FFFFFF” (blanc)dans le fichier /boot/grub/theme/cir-cuit/theme.txt. J'ai aussi ajusté l'espa-cement en ajoutant item_height=20et item_spacing=1 0 au même fichierde thème. Ces modifications ontdonné pour résultat un menu GRUB2(ci-dessous) qui était légèrement pluslisible.

Juste après avoir fini cet article,j'ai trouvé une autre très bonneressource sur le site Ubuntu situé là :https://help.ubuntu.com/community/Grub2/Displays. Cette ressource est

un peu plus complète et à jour pourles versions actuelles d'Ubuntu.

Charles est l'auteur d'Instant XBMC, unpetit livre sur l'installation et la configu-ration de XBMCbuntu, une distribution*buntu + XBMC. Il est le gestionnaire d'unprojet non-lucratif de réutilisation d'ordi-nateurs. Quand il ne fabrique pas desPC, il supprime les logiciels malveillants,en encourageant les gens à utiliser Linuxet en accueillant des « heures Ubuntu »près de chez lui. Son blog est à :charlesmccolm.com.

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TTÉÉLLÉÉPPHHOONNEESS UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker

BRÈVE LISTE DES CHANGEMENTSDANS L'OTA-4 (JUIN)

G ardez à l'esprit qu'il y a beaucoupplus de changements dans la mise

à jour à cause du passage fonda-mental de la 1 4.09 à Vivid [1 5.04]. C'estaussi la raison pour laquelle ce journaldes modifications contient des infor-mations nettement moins détailléesque précédemment.

Les changements les plus impor-tants :- La distribution de base est passée dela 1 4.09 à Vivid :- Cela signifie également des diffé-rences dans la chaîne des outils et lesbibliothèques.- Pour une comparaison facile : la1 4.09 était basée sur un système pré-Utopic.- De nouvelles améliorations à la pré-cision de la localisation.- Prise en charge de MMS discussionde groupe.- Oxide 1 .7.8 avec de multiples cor-rectifs et améliorations.- Code de l'assistant d'accueil (Wel-come wizard) maintenant en Unity8,conception différente du tutoriel.

- Ubuntu UI Toolkit 1 .2 :- Nouveau ListItem avec de chouettesfonctionnalités.- Nouvelles propriétés de rendu Ubun-tuShape.- Nouveau design d'en-tête.- Qt 5.4.- Nouveau design monochromatiquedes icônes des indicateurs- Balisage des scopes pour l'utilisationde l’agrégateur des scopes.- L'importation des contacts SIM.- Correctif total des boucles de redé-marrage causé par des segfaults dansle code log.c.- Correctifs multiples des plantageshabituels.- La plupart des applications core sontmises à jour (numéroteur, navigateur,messagerie, carnet d'adresses).

CHANGEMENTS ATTENDUS POUROTA-5 (JUILLET)

Améliorations générales :- Des icônes rafraîchies partout, ycompris les icônes des applis et desindicateurs.- Rotation du shell.- De nouvelles dispositions de clavierajoutées pour la langue roumaine, l'écos-sais, le celte, le grec, le norvégien,

l'ukrainien, le slovaque, l'islandais.Scopes

- Prise en charge du balisage des mots-clés ajoutée à News, Photos et Today.

Améliorations du magasin- Remboursements (Le Store permet-tra aux utilisateurs d'annuler un achatjusqu'à 1 5 minutes après l'achat d'uneappli).- Édition des notations des applis.

Améliorations du navigateur- Des dossiers pour les favoris.- Des raccourcis clavier.

Autres- Améliorations de l'UI des transfertsd'appel (dans Paramètres système >Phone).- Prise en charge de WPA Enterpriseajouté aux Paramètres système etréseaux.- Clignotement de la LED lors d'unenotification.- Édition d'un contact en ligne dansles applis Numéroteur et Messagerie.- Prise en charge de groupes MMS dansles applis Numéroteur et Messagerie.- Étiquetage de la localisation GPSajouté à l'Appareil photo.- SDK a ajouté la possibilité que desapplis gardent l'affichage activé (pourdes développeurs de jeux qui doivent

éviter la mise en veille de l'écran).- Plus de 50 autres problèmes résolus.

MEIZU LANCE LEMX4UBUNTUEDITION EN EUROPE

Le fabricant de smartphones Meizu,en partenariat avec Canonical,

annonce aux passionnés des smart-phones le lancement du MX4 UbuntuEdition en Europe. Ceci fait suite aulancement récent du dispositif en Chine,ciblant les développeurs [..] . Le MeizuMX4 Ubuntu Edition sera disponible àl'achat dès le 25 juin, partout en Eu-rope, au prix de 299 €. Les dispositifssont accessibles sur le site Web deMeizu : http://www.meizu.com/en/ubun-tu/index.html.

Le Meizu MX4 Ubuntu Edition seradisponible en argenté et en doré. Cedispositif élégant a une mémoire in-terne de 1 6 Go et comporte un appa-reil photo incroyable de 20,7 méga-pixels au dos avec autofocus et unflash à double LED, plus un appareilphoto de 2 mégapixels sur le devant.Il propose également un grand écrande 5,36“ de type Sharp premium retinaavec Corning® Gorilla® Glass 3 quirésiste aux rayures.

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Ronnie Tucker MMeeiizzuu MMXX44 UUbbuunnttuu EEdd ii ttiioonn

L e BQ Aquaris E4.5 a l'honneurd'être le tout premier téléphone

Ubuntu au monde. Ils viennent desortir l'E5, un deuxième. Le Meizu MX4a l'honneur d'être - pour le moment -le plus puissant téléphone Ubuntu aumonde.

Il est inutile de comparer le MX4avec l'E4.5, car ils sont totalementdifférents. Ici, je vais me focaliser surle matériel et la façon dont Ubuntus'exécute dessus. Je donnerai desliens vers plusieurs vidéos YouTubeque j'ai créées et qui montrent com-ment utiliser Ubuntu et les appli-cations qu'il peut exécuter.

DÉTAILS

Le MX4 est une bête puissante. Il aun vrai processeur à huit cœurs (Media-Tek 6596, personnalisé par Meizu) avec2,2 GHz x 4 et 1 ,7 GHz x 4 (les huitpeuvent être activés simultanément),un processeur graphique PowerVRG6200 (à nouveau personnalisé parMeizu), 2 Go de RAM LPDDR3 (à 933MHz) et des doubles puces ISP, letraitement étant sur 4 canaux. Il y a1 6 Go de stockage pour vos fichiers.

Quand vous l'allumerez la pre-mière fois, vous serez surtout frappépar l'affichage. Il n'y a que deux milli-mètres (tout au plus) entre l'écran etle bord métallique. C'est un écranSharp/JDI de 5,36“ avec plus de 2 000niveaux de luminosité, protégé parGorilla Glass 3. La résolution est de1 920 x 1 1 52 pixels.

La caméra arrière du Meizu mepose problème. Elle est décrite sur lesite comme un appareil photo de 20,7mégapixels (MP), mais toutes les pho-tos que j'ai faites sont de 1 4,7 MP.Selon ce que j'ai vu sur Launchpad, ilparaît que le problème peut venir del'appli caméra d'Ubuntu Touch. Lecapteur est un Sony IMX220 ExmorRS. Il a une vue panoramique de 300degrés que j'ai remarquée tout desuite, car des objets près de vousparaissent très loin sur l'écran. L'appa-reil peut prendre 30 photos par se-conde et, lui aussi, est protégé parGorilla Glass 3. La caméra avant estsimilaire mais est de 2 MP et a, appa-remment (je cite Meizu), « l'amélio-

ration intelligente de selfies de Fo-

toNation » (je ne sais pas du tout ceque c'est !). La caméra est centrée àenviron 2 cm du haut sur le dos du

téléphone. Les flashes à deuxcouleurs se trouvent sous l'objectif.

Le MX4 fait tous les trucs sans fil

habituels attendus, tels que WiFi (dou-ble bande), Bluetooth (v4) et GPS. Il ades capteurs de lumière, gravité, effetHall, proximité IR, gyroscope et lumière

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CRITIQUE - MEIZU MX4 UBUNTU PHONEambiante, et une boussole numé-rique.

Les fichiers audio acceptés sontFLAC, APE, AAC, MKA, OGG et (bienentendu) MP3. En vidéo : MP4, 3GP,MOV, MKV, AVI, FLV et MPEG. Pourles images : JPG, PNG, GIF et BMP.

Tout cela est alimenté par unebatterie Sony/Samsung de 31 00 mAh.

Le bouton d'alimentation et lejack pour les écouteurs se trouventsur le bord supérieur du téléphone.Sur le bord inférieur vous trouverez lehaut-parleur, le microphone et le portUSB (et de recharge). Sur le bord degauche se trouvent les boutons devolume, alors que le bord de droiten'a pas de fonctions. À l'avant setrouvent le haut-parleur (en haut aumilieu), la caméra avant (en haut àdroite) et un bouton home (en bas aumilieu). Le couvercle arrière est enmétal brossé dans des tons de bleusympas. Il s'enlève pour vous per-mettre d'insérer votre carte SIM.

J'ai créé une vidéo YouTube oùvous pouvez voir ce qui se passe lapremière fois que vous utilisez unMX4 :

https://www.youtube.com/watch?v=XCQKZlwWve8

UBUNTU TOUCH

Ubuntu 1 5.04 r0 était installé surle téléphone que j'ai reçu. Lors dupremier démarrage, il fut mis à niveauvers la r1 et, depuis, au moment oùj'écris ceci, une autre mise à niveau(vers la r2) est sortie. Lorsque vouslirez cet article, je pense qu'il y auraeu encore une mise à jour. En ce mo-ment, le système d'exploitation UbuntuTouch utilise une base du code simi-laire à celle d'Ubuntu desktop, maiscela va changer bientôt car Touch vautiliser la nouvelle base Snappy.

Il va sans dire qu'Ubuntu est trèsfluide sur le MX4. S'accoutumer auxscopes peut être difficile au départ,mais cela devient automatique en unrien de temps. Certains scopes sontbien et utiles, mais d'autres ne sontque le téléchargement d'une listed'images avec des liens qui s'ouvrent

dans le navigateur et je pense qu'ilssont sans intérêt réel.

Le transfert de fichiers via USB sefait avec MTP puisque presque tousles dispositifs aujourd'hui ne semontent pas comme dispositif USB.J'avais des ennuis avec ceci dans KDEPlasma 5 (mais cela fonctionne sansheurts dans Plasma 4) et d'autres uti-lisateurs avec d'autres environnementsde bureau n'avaient aucun problème.

Afin de vous permettre de voir com-ment utiliser Ubuntu Touch sur untéléphone, j'ai créé une vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=fUGHhGWDNB0

APPLIS

Tout est opérationnel tout de suite.Ubuntu Touch comprend les applishabituelles de téléphone, SMS, con-tacts, navigateur, calculatrice, galerie,musique, média, mail et réseaux so-ciaux. Il y a aussi l'Ubuntu Store pour

l'ajout/la suppression d'applis et descopes.

Vous devez savoir cependant quecertaines applis sont très basiques.L'appli photo me vient tout de suite àl'esprit. Elle ne propose que des op-tions de base. L'appli galerie peutrogner ou retourner les photos. L'appliGmail n'est rien d'autre que les pagesWeb mobile, mais elle fonctionne etvous donne des notifications. L'applinon officielle de Dropbox (udropcabin)vous permet de téléverser et de télé-charger des fichiers, mais sans aucunepossibilité de partager des fichiers.

Tout cela n'est pas la fin dumonde, mais simplement des chosesqu'il faut savoir.

Afin de démontrer qu'il y a desapplis Ubuntu pour remplacer lesapplis Android que j'utilise, j'ai crééune vidéo où vous pouvez en voirquelques-unes :

https://www.youtube.com/watch?v=1 bDHf9wJGM8

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CRITIQUE - MEIZU MX4 UBUNTU PHONECONCLUSION

C'est un très beau téléphone. Latoute première fois que je l'ai allumé,l'écran m'a immédiatement impres-sionné et étant donné sa grandepuissance, la légèreté de l'appareilsurprend.

Cependant, vous ne pouvez pasénormément personnaliser Ubuntu.Vous pouvez ajouter des fonds d'écran,mais c'est seulement pour l'écran deverrouillage (et couvert par le cerclede notification qui est impossible à

désactiver) ; en outre, les icônes sontdéjà réglées et ne peuvent pas êtreremplacées par votre pack d'icônespréféré.

Ayant dit plein de bonnes choses àson sujet, il y a des trucs dont vousdevez avoir connaissance. PuisqueUbuntu Touch, comme son homo-logue Ubuntu desktop, se construitconstamment, vous devrez vous atten-dre à trouver des choses qui peuvent,ou pas, fonctionner de temps entemps. Au moment où j'écris ces lignes,je constate des bizarreries avec le

GPS où j'ai l'impression que certainesapplis ne le relâchent pas quand vousdémarrez une autre appli qui soitcompatible GPS. En plus, je n'ai pasencore vu une notification LED.

Je suis certain que tous ces pro-blèmes seront corrigés au fil du temps.Mais je négligerais mes responsabi-lités si je ne vous en avertissais pasavant que vous ne dépensiez votreargent pour ce téléphone. Au momentoù j'écris, Canonical sort des mises àjour presque tous les mois, mais,bientôt, cela changera et les mises à

jour sortiront toutes les six semaines.

En résumé : du moment où cela nevous ennuie pas d'être à la fine pointed'Ubuntu Touch, vous adorerez cetéléphone.

Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'estle genre de personne qui fait de l'arti-sanat de temps en temps ; actuellement,il bricole avec Arduino.

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Benoit Benedetti BBQQ AAqquuaarrii ss EE55 HHDD

L e fabricant espagnol BQ, le pre-mier à proposer un téléphone

mobile sous Ubuntu Touch, l'Aquaris4.5 (A4.5) continue sa collaborationavec Canonical pour nous offrir l'Aqua-ris 5 HD (A5HD), disponible à la ventedepuis fin juin. Comme son prédéces-seur, l'A5HD est un appareil - à l'ori-gine sous Android - sur lequel BQ aporté Ubuntu Touch.

Dans cette critique, je vous pré-senterai mes impressions sur l'utilisa-tion de ce nouveau dispositif que BQFrance m'a gentiment prêté et lecomparerai au A4.5 que j'ai achetédès sa sortie.

Côté matériel, cet appareil apportequelques petits plus. Voici une listede ses spécifications :••Écran 5" multi-touch capacitif IPS HDavec une résolution de 720x1280 pixels,294 hdpi, Dragontrail Protection Glass.••Processeur : MediaTek Cortex A7quad-core à 1 ,3 GHz.••Processeur graphique : Mali 400-MP2 jusqu'à 500 MHz.••1 Go de RAM.••1 6 Go de stockage eMMC.••Mémoire expansible jusqu'à 32 Govia carte microSD.

••Caméra arrière : 1 3Mp (f/2.2) cap-teur BSI avec mise au point automa-tique et double flash.••Caméra avant : 5 Mp (f/2.0).••Enregistrement vidéo en Full HD(1 080p).••Double SIM.••3G : 3G+ (HSPA/UMTS/GSM).••Bandes prises en charge : GSM (850,900, 1 800 et 1900) etUMTS (900, 2100).••Connectivité : Bluetooth 4.0, GPS, WiFi802.1 1 b/g/n, micro-USB, jack 3,5 mm.••Batterie Lipo 2500 mAh.••Poids : 1 50 g.••Dimensions : 71 x1 42x8,65 mm..

Nous pouvons constater que l'A5HDpartage quelques spécifications avecl'A4.5, ce qui ne nous plaît pas néces-sairement : les processeurs sont lesmêmes, même RAM, seulement le WiFib/g/n, pas de 4G ni de NFC, et il esttoujours limité au marché européen,ce qui veut dire pas de prise en chargepour les bandes LTE aux États-Unis.

Pour ce qui concerne les amélio-rations, la mémoire interne passe de 8à 1 6 Go et la batterie est plus puis-sante. Je ne suis pas accro de monsmartphone et l'autonomie de monA4.5 est d'environ 24 h ; avec l'A5HD

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CRITIQUE - BQ AQUARIS E5 HDje peux faire 48 heures sans devoirrecharger. Tout en étant aussi minceque l'A4.5, l'A5HD devient un peuplus large et long, ce qui permetl'écran de 5".

C'est vraiment ce plus grand écran,qui plus est HD, qui rend ce modèleintéressant. La résolution est bien plusélevée, ce qui fait qu'il est plus agréa-ble à utiliser, que ce soit pour lire desinformations affichées, ou pour voirdes vidéos ou des photos. Ce dispo-sitif comporte une autre améliorationpar rapport à l'A4.5 : la caméra arrière(selon les spécifications, je ne pensepas que la caméra avant ait été amé-liorée et, honnêtement, ce n'est quemaintenant, au moment où j'écris cetarticle, que je me rends compte quej'ai rendu la A5HD avant d'avoir testéla caméra avant - désolé, je ne suispas accro aux selfies !). L'appareilphoto est plus agréable à utiliser queson prédécesseur. Il est plus réactif, lefocus et la résolution sont meilleurset il y a un mode HDR que j'ai trouvétrès efficace. Cependant, l'A5HD resteun dispositif de milieu de gamme et ilne faut pas vous attendre à faire d'ex-cellentes photos (ou vidéos, pour les-quelles je n'ai pas remarqué de vraiesaméliorations comparé à l'A4.5) avec,car les résultats comportent toujoursdu bruit et sont majoritairement blancs,surtout en mode HDR.

Cela ne me gêne pas ; le télé-phone-appareil photo me dépanne aubesoin, ce n'est pas la première uti-lisation du phone, surtout depuis quej'ai choisi Ubuntu Touch. Ce n'est paspour la performance du matériel, maispour le système d'exploitation dutéléphone. Vous pourrez lire des des-criptions et des critiques dithyram-biques de l'OS dans ces colonnes. J'aitesté l'A5HD tout comme l'A4.5 sousUbuntu 1 5.04/version 23, et je n'aipas remarqué des différences de per-formance dans la navigation, l'utilis-ation des scopes, etc., certainementdû au fait que les deux appareils sontlivrés avec les même processeurs(CPU et GPU).

AVANTAGES :••meilleure durée de vie de la batterie ;••meilleure vidéo ;••meilleur appareil photo ;••l'affichage HD.

INCONVÉNIENTS :••pas de 4G ;••le bruit dans les photos/vidéos,surtout en cas de faible éclairage ;••pas de NFC ;••uniquement le WiFi b/g/n.

L'Aquaris 5, 4G ou 6 de BQ auraientété meilleurs comme nouveaux dis-positifs phares sous Ubuntu Touch,

mais je peux vivre sans 4G, sans WiFirapide, sans NFC et je peux me con-tenter d'une caméra de milieu degamme. L'écran de l'A5HD est réelle-ment son facteur promotionnel majeuret je pourrais envisager de l'essayer sije n'étais pas déjà propriétaire d'unA4.5. Si vous n'avez pas encore changépour Ubuntu Touch, la petite diffé-rence de prix supplémentaire pour unmeilleur écran devrait vous convaincred'essayer ce système d'exploitationqui s'améliore progressivement.

À gauche : BQ E5. À droite : BQ E4.5

full circle magazine n° 99 42 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEE LLIITTTTÉÉRRAAIIRREEÉcrit par Mark Crutch

HHoowwLLiinnuuxxwwoorrkkss ((22ee ééddiittiioonn))

Éditeur : No Starch PressAuteur : Brian Ward392 pages, noir et blancISBN : 978-1 -59327-567-9http://nostarch.com/howlinuxworks2

Aujourd'hui à sa deuxième édition,How LinuxWorks est un livre de

référence utile pour toute personnequi envisage de devenir administra-teur système, ou même pour toututilisateur curieux des choses tech-niques. C'est un tour rapide d'un sys-tème Linux typique, du démarragejusqu'à l'environnement de bureau.En chemin, il parle des scripts shell,

des systèmes de fichiers, des proces-sus et des réseaux, bien que chaquearrêt du voyage ne soit que bref.

Vous ne trouverez pas beaucoupde détails ici, mais, au contraire, unvaste ensemble de sujets qui sontprésentés brièvement. Pour ce faire,l'auteur fournit un excellent travail com-prenant des suggestions d'autres livreset ressources qui traitent chaque élé-ment en profondeur. Par exemple,bien que SSH soit mentionné, les qua-tre pages sur le sujet ne sont suffi-santes ni pour parler de l'utilisationd'une authentification basée sur desclés à la place des mots de passe, nipour donner des détails sur le trans-fert de port sur une connexion SSH. Àla place, il y a un bref aperçu de laconfiguration client et serveur, accom-pagné de la suggestion de deux livresdédiés à SSH et un troisième sur lesalgorithmes cryptographiques. De cettefaçon, How Linux Works réussit àaborder beaucoup de sujets sans selaisser prendre par les détails dechaque commande.

Ce livre est pour des gens qui nesont pas conscients de ce qu'ils nesavent pas. Le genre qui restera sur

une étagère jusqu'à ce que vous voustrouviez face à une question un peubizarre sur la façon dont votremachine démarre, comment configu-rer systemd ou que diable est ce trucPAM ? S'il ne fait rien d'autre, il vousdonnera assez de détails de base con-cernant un sujet pour rendre plus pro-ductives vos recherches en ligne.

Malgré son titre, le livre ne vousen dit pas beaucoup sur commentLinux - le noyau - fonctionne. Vous n'ytrouverez pas une discussion sur diversalgorithmes de planification et les struc-tures du noyau sont mentionnées uni-quement quand elles ont un rapportavec des tâches dans l'espace utili-sateur. Sur un niveau plus élevé, sivous voulez tout connaître sur lafaçon dont tous les fichiers sur votremachine Linux s'emboîtent et la con-tribution apportée par chacun à votresystème, vous feriez mieux de créerun système « Linux From Scratch »(Linux à partir de zéro) sur unemachine virtuelle - bien que ce livresoit sans doute un complément utileà la documentation officielle de LFS.

De même, un administrateur sys-tème compétent avec quelques années

d'expérience de Linux, n'a que peu dechances de trouver dans ce livre destrucs qui l'étonneront - bien qu'il y aitassez de détails pour que vous soyezquasi certain d'apprendre des chosesle long du chemin. Mais si vos compé-tences d'administrateur sont nou-velles, ou que vous avez l'impressionqu'il y a des lacunes dans vos con-naissances, ce livre pourrait facile-ment aider à les combler. Même pourun utilisateur sur une machine fami-liale, si vous voulez mieux connaîtreles éléments essentiels de votre sys-tème d'exploitation, ce livre sera unebonne base de départ.

Mon seul grief concernant How

Linux Works est que des détails inu-tiles prennent trop de place, et cetteplace aurait pu être mieux utiliséepour donner davantage d'informa-tions ailleurs. Personne qui feuillettece volume n'aura vraisemblablementbesoin d'une présentation du shell jus-qu'au niveau des commandes « cd »et « mv », alors qu'à l'autre bout duspectre (et du livre), il y a deuxchapitres entiers dédiés aux outils dedéveloppement et à l'installation àpartir des sources. Ici, le contenu n'estpas seulement moins pertinent dans

full circle magazine n° 99 43 sommaire ^

CRITIQUE LITTÉRAIRE - COMMENT LINUX TRAVAILLEun monde de dépôts non officiels etdes PPA de développement, mais seconcentre aussi sur comment ré-soudre localement le genre de pro-blèmes de création et de compilationque l'on devrait, de toutes les façons,soulever avec les développeurs enamont. En revanche, un tout petit peuplus d'une page est consacrée à unsujet comme l'impression et il n'y aqu'une seule mention du serveur Webd'Apache. Celle-ci se trouve dans ledernier chapitre où sont tout sim-plement énumérées les différentesfaçons d'utiliser une machine Linux.

En dépit de ce grief mineur, il restebeaucoup d'informations à glaner dansce livre et je le recommanderai sanshésiter aux administrateurs en deve-nir ou aux gens curieux de l'infor-matique. Étant donné les référenceset les suggestions de lecture épar-pillées généreusement dans le livre, ilpourrait vous motiver à explorer leterrier du lapin qu'est l'informatique,si cela vous intéresse. Même si vouschoisissez de ne pas approfondir tousles sujets abordés, ceci est un manuelutile concernant la collection énormed'éléments qui, de nos jours, com-posent une machine Linux.

TABLE DES MATIÈRES

Chapitre 1 : Une vue d'ensemble.Chapitre 2 : Les commandes de base et la hiérarchie des répertoires.Chapitre 3 : Les périphériques.Chapitre 4 : Les disques et les systèmes de fichiers.Chapitre 5 : Démarrage de Linux : les chargeurs de démarrage et le noyau.Chapitre 6 : Le commencement de l'espace utilisateur.Chapitre 7 : La configuration dy système : journaux, heure système, travaux par lots et utilisateurs.Chapitre 8 : Un examen plus approfondi des processus et de l'utilisation des ressources.Chapitre 9 : Comprendre votre réseau et sa configuration.Chapitre 1 0 : Applications et services de réseau.Chapitre 1 1 : Une introduction aux scripts shell.Chapitre 1 2 : Déplacer des fichiers sur le réseau.Chapitre 1 3 : Les environnements utilisateur.Chapitre 1 4 : Un aperçu succinct de la version Desktop de Linux.Chapitre 1 5 : Outils de développement.Chapitre 1 6 : Compiler des logiciels à partir du code source.Chapitre 1 7 : L'élaboration du reste à partir de l'essentiel.

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvées à http://www.peppertop.com/

full circle magazine n° 99 44 sommaire ^

full circle magazine n° 99 45 sommaire ^

MMOONN HH II SSTTOOIIRREEÉcrit par Roland Hunt MMoonn eexxppéérriieennccee aavveecc UUbbuunnttuu SSttuudd iioo

D ans mon dernier article, j'ai parléde mon changement pour Linux

à temps plein et, après avoir essayédiverses distributions, Ubuntu Studio1 5.04 comprise, mes raisons d'avoirchoisi Kubuntu 1 5.04. Dans cet article,je vais examiner les détails des chan-gements dans ma distribution Linuxpréférée.

Après avoir eu des problèmes aga-çants avec l'écran, j'ai décidé de re-venir à Ubuntu Studio 1 5.04. SousUbuntu Studio, avec l'environnementde bureau XFCE, l'écran de mon por-table ainsi que celui du moniteur ex-terne sont sans problèmes.

Puisque j'essaie de commencer àfaire de la production de contenuYouTube, le bureau léger obtenu avecXFCE, un noyau à latence faible, ainsique tous les paquets nécessaires pourla production vidéo, la productionaudio, la conception graphique, laphotographie et l'édition, avec la pos-sibilité d'installer LibreOffice, des jeuxet toute autre application Linux, fontd'Ubuntu Studio une distribution idéale,même si vous n'utilisez pas certainsdes groupes qui s'installent quandvous faites une installation complète.

Le disque dur sur mon portableest de 1 To et, avec une installationcomplète d'Ubuntu Studio (toutes lescatégories diverses d'Ubuntu Studioinstallées), une installation complètede LibreOffice et l'applet des para-mètres About Me installée, il me reste921 ,9 Go d'espace libre pour des docu-ments, des applications et du contenuvidéo ou audio.

J'ai mon portable Toshiba depuis201 0 et, entre temps, la RAM a étéaugmentée à 4 Go, une carte WiFi Intelinstallée et la batterie remplacée.

Remplacer ce portable par quel-que chose de meilleur n'est actuel-lement pas possible, car, pour le mo-ment, je suis à la recherche d'unemploi et, puisque j'essaie aussi demettre des vidéos régulièrement surma chaîne YouTube, il est logiqued'utiliser Ubuntu Studio, car c'est undes marchés visés par Ubuntu Studio.J'aimerais également faire de la créa-tion de DVD ou une autre formed'édition, ce qui rendrait Ubuntu Stu-dio idéale, hormis la capacité d'ins-taller des jeux qui peuvent vous éloi-gner de votre travail. En outre, puisquej'ai choisi toutes les catégories dispo-nibles lors de l'installation, j'ai tout

prévu avec l'installation complète deLibreOffice.

Pour ce qui concerne l'environ-nement de bureau XFCE, le truc quime plaît de plus en plus, ce sont lesgrandes possibilités de personnalisa-tion, comparées à KDE ou à Unity : j'aiainsi créé un dock du style Mac OS Xen me servant du panneau caché enbas du bureau d'Ubuntu Studio et j'yai ajouté des raccourcis vers Libre-Office Writer et LibreOffice Calc. J'aiégalement remplacé le menu stan-dard XFCE dans le panneau du hautpar un Menu Whisker, en gardantl'icône Ubuntu Studio. À part ça, j'airemplacé le sélecteur d'espaces detravail par la météo locale ; j'ai créé unnouveau panneau, côté droit, pour lesélecteur d'espaces de travail.

Le seul petit problème est que lasensibilité du pavé tactile est forte,bien que je l'aie réglée au plus bas, cequi fait que l'utilisation véritable duclavier du portable est difficile, ce quiest un peu ennuyeux ; mais je vaiscontinuer à essayer de corriger le pro-blème - cela ne me gêne pas beau-coup, parce que je n'utilise que rare-ment le clavier et la souris intégrés duportable. Si jamais j'avais besoin d'uti-

liser le clavier, je pourrai tout sim-plement me servir d'une souris sansfil et désactiver le pavé tactile, jus-qu'au moment où j'aurai résolu leproblème, ou de façon permanente.

Je ne vais pas permettre à un petitproblème comme celui-ci de gâcherce qui est un système d'exploitationextraordinaire, avec un environne-ment de bureau très personnalisableet qui utilise peu de ressources et medonne la sensation que la batterie estneuve (bien qu'elle ne se charge plusentièrement). Mais, puisque j'utilise leportable principalement comme ordi-nateur de bureau et qu'il est doncconnecté au secteur quand je l'utiliseou que le chargeur est à portée demain, la durée de vie de la batteriem'importe peu.

Ubuntu Studio a sans contesteredonné vie à mon portable vieillis-sant qui en avait grand besoin.

full circle magazine n° 99 46 sommaire ^

CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou des com-pliments, veuillez les envoyer, en anglais, à : [email protected]. NOTE : certaines lettres peuvent être modifiéespar manque de place.

MISE À JOUR DE VERACRYPT

M erci pour l'article sur Vera-Crypt.

Il y avait deux omissions impor-tantes.

Primo : VeraCrypt est disponiblesur un PPA ; ainsi son installation surUbuntu ou un quelconque systèmeDebian est très facile. Ajoutez le dé-pôt à vos sources, mettez à jour etinstallez VeraCrypt.

sudo add-apt-repositoryppa:unit193/encryption

sudo apt update

sudo apt install veracrypt

Secundo : VeraCrypt a la capacitéde convertir des volumes TrueCrypt(mais, malheureusement, pas des par-titions) en VeraCrypt. Il va sans direque vous devez sauvegarder levolume avant de le faire au cas où il yaurait un problème (comme une cou-pure de courant), mais il est recom-mandé d'utiliser le format VeraCryptau lieu de celui de TrueCrypt, carcelui-là est plus sûr.

Par ailleurs, contrairement à True-Crypt, VeraCrypt comporte une véri-table page man.

Paddy Landau

UBUNTU AFTER INSTALL

J e lis votre magazine depuis pas malde temps et je trouve qu'il amé-

liore sans cesse mes connaissancesUbuntu. Après une installation récentede la 1 5.04, j'étais en train de la para-métrer lorsque j'ai découvert un petitlogiciel qui, à mon avis, mérite un peude publicité : Ubuntu After Install(https://www.thefanclub.co.za/how-to/ubuntu-after-install). Bien qu'il soitencore en version bêta, il fonctionnesans faille sur mon installation 64-bit.Il charge tout un ensemble de PPAindispensables, puis installe les logi-ciels. Vous avez la possibilité desélectionner ce que vous ne voulezpas, mais, de toutes les façons, leurschoix correspondent à ce dont vousavez besoin.

Guy Chilvers

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LE FULL CIRCLE A BESOIN

DE VOUS !

Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui,à mon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscomme des lettres et les écransde bureau aident à remplir lemagazine. Lisez Écrire pour leFCM dans ce numéro pour suivrenos lignes directrices.

Jetez un œil à la dernière page(de n'importe quel numéro) pouraccéder aux informations détailléesconcernant l'envoi de vos con-tributions.

ENQUÊTEPOUR LE FCM N° 1 00

La question est :

Quelles sont vos saveurs etversions préférées/détestées ?

Remplissez ce sondage rapide etnous publierons les résultats

dans le FCM n° 1 00.

http://goo.gl/DPt2q0

full circle magazine n° 99 47 sommaire ^

full circle magazine n° 99 48 sommaire ^

QQ.. eett RR..Compilé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q Ce truc Snappy dont j'entendsparler, de quoi s'agit-il ?

R Une critique bien faite se trouveici : http://goo.gl/r7TU3b

(C'est un lien vers pcworld.com/ar-ticle/2942267/why-ubuntu-plans-to-replace-traditional-linux-packages-with-something-better.html)

Q Je voudrais mettre à niveau monXubuntu 12.04 vers Xubuntu 14.04.

Quand je lance le gestionnaire de misesà jour et appuie sur le bouton « Met-tre à jour vers la 1 4.04 », une fenêtres'affiche me disant : « Bienvenue dansUbuntu 1 4.04 Trusty Tahr ».

Je ne veux pas d'Ubuntu 1 4.04, jene veux que Xubuntu 1 4.04.

R Allez-y, vous obtiendrez Xubu-ntu 1 4.04. Il y a plusieurs endroits

où Xubuntu est identifié comme étant« Ubuntu » (c'est-à-dire grub) et c'enest un.

Q Il y a un tas de fichiers sansextension dans mon dossier de

téléchargements. Comment puis-je sa-

voir de quel type de fichier il s'agit ?

R Utilisez ces deux commandes :

cd Téléchargements

file *

Q J'ai mis un disque dur de 1 Todans mon ordinateur, mais il ne

s'affiche pas dans le gestionnaire defichiers.

R Vous devriez peut-être installerGparted. Ensuite lancez cette

commande :

sudo gparted

En haut à droite il y a un menu dé-roulant où vous pouvez sélectionnerun disque spécifique. Sélectionnez lenouveau disque. Créez ensuite uneou plusieurs partitions et formatezles partitions. La/les nouvelle(s) parti-tion(s) devraient apparaître dans votregestionnaire de fichiers.

Le processus est en fait un toutpetit peu plus simple que celui sousWindows.

Q Mon système tournait lors d'unecoupure de courant. Maintenant

il ne veut plus démarrer ! Ces mes-sages d'erreur s'affichent :

error : unknown filesystem.Entering rescue mode...

R (Merci à oldfred sur les ForumsUbuntu.) Démarrez sur un Live-

CD ou clé USB et exécutez cettecommande :

sudo e2fsck -f -y -v/dev/sda1

Q J'ai des problèmes de lecture devidéos sur un système de petite

puissance avec des composants gra-phiques Intel.

R Voyez ce fil sur les ForumsUbuntu : http://goo.gl/3TzD9y

Sur mon Acer Aspire One, ce nefut pas miraculeux, mais mon im-pression était que cela améliorait leschoses.

Q Je suis en double amorçage avecWindows 8 et Windows s'est

planté de façon catastrophique. Jepensais pouvoir tout simplement cli-quer sur la partition Ubuntu et sau-vegarder une copie de mes fichiers.Cependant, j'obtiens un long mes-sage d'erreur qui inclut ceci : « La par-tition NTFS est dans un état dan-gereux. »

R (Merci à grahammechanical sur lesForums Ubuntu.) La solution estprésentée pas à pas dans cet article :http://goo.gl/dGjL4L (Il se trouve àwebupd8.org/201 5/06/workarounds-for-not-being-able-to-mount.html)

Q J'ai du mal à assigner uneadresse IP statique à mon ser-

veur Ubuntu, qui est connecté aurouteur avec un câble Ethernet.

R (Merci à Chili555 sur les ForumsUbuntu.) Éditez (sudo nano)

/etc/network/interfaces comme suit :

auto loiface lo inet loopbackauto eth0iface eth0 inet staticaddress 192.168.1.25netmask 255.255.255.0gateway 192.168.1.1dns-nameservers 80.58.61.25080.58.61.254

full circle magazine n° 99 49 sommaire ^

Q. ET R.Ensuite redémarrez l'interface :

sudo ifdown eth0 && sudo ifup-v eth0

Pour le vérifier :

ifconfig

ping -c3 www.ubuntu.com

Vous choisirez sans doute uneadresse et des serveurs de nom dedomaine différents.

QUESTIONS LES PLUS

POPULAIRES SUR ASKUBUNTU

* Comment augmenter le nombre delignes qui s'affichent dans la fenêtredu terminal Ubuntu ?http://goo.gl/bA9XFB

* Comment garder le répertoire/home lors de l'installation d'Ubuntu1 4.04 ?http://goo.gl/hBcFaL

* Pourquoi apt-get ne nécessite pasde redémarrage, alors que le gestion-naire de mises à jour les demande ?http://goo.gl/T47YAe

* Quel genre d'algorithmes de plani-fication sont utilisés dans la 1 5.04 ?Peut-on les changer ?http://goo.gl/ftMp2G

* Comment obtenir la date et l'heureen ligne de commande ?http://goo.gl/iF1 ft1

* Comment savoir de façon fiable ladernière fois qu'une machine Ubuntua été connectée à l'Internet ?http://goo.gl/q4U4xX

* Comment transformer des photos dedocuments papier en un documentscanné ?http://goo.gl/7cLJKV

* Comment effacer un disque durcomplètement afin qu'aucun outil derécupération de données ne puissetrouver quoi que ce soit ?http://goo.gl/T0nC40

* Que se passe-t-il si vous mettez laCorbeille dans la Corbeille ?http://goo.gl/eRoMJE

TRUCS ET ASTUCES

La nostalgie d'un dissipateurde temps

L e numéro 1 00 du magazine FullCircle arrive et je deviens nostal-

gique. Je suis sûr que je ne suis pas laseule personne ici qui a grandi dans unenvironnement d'ordinateur centralIBM.

Pour ceux d'entre nous qui sontgrisonnants, le 7 avril 1 964 fut « lejour où le monde a changé ». Fortune

Magazine l'a appelé « le pari à 5 mil-liards de dollars », quand IBM aannoncé System /360, qui était censérassembler l'informatique scientifiqueet commerciale en un seul boîtier.(Les revenus annuels d'IBM à cetteépoque étaient d'environ 5 milliardsde dollars, faisant de cette entreprised'informatique la plus grande, et deloin.)

Quelques mois plus tard, j'ai re-joint IBM et, après un an, on m'ademandé d'aider un client à utiliser laversion du début d'OS/360. C'était

full circle magazine n° 99 50 sommaire ^

Q. ET R.épouvantable, mais il s'est amélioré.Au moment de la version 1 6, il estdevenu très fiable.

Il s'avère qu'il est possible d'ému-ler cet environnement sur votrepropre PC. La solution comporte deuxparties. D'abord, vous avez besoin deHercules. « Hercules est un logiciel

Open Source d'implémentation de

l'architecture des ordinateurs centraux

System/370 et ESA/390, en plus de la

nouvelle z/Architecture en 64-bits. Her-

cules tourne sous Linux, Windows (98,

NT, 2000 et XP), Solaris, FreeBSD et

MacOSX(10.3 etsupérieure). »

Ensuite, vous avez besoin d'unsystème d'exploitation. Il y a plusieurschoix de vieux systèmes d'exploitationIBM, y compris OS/360, DOS/360,DOS/VS, MVS 3.8, VM/370 etTSS/370, qui sont généralement con-sidérés, soit dans le domaine public,soit comme « des logiciels protégésfournis gracieusement ». Le plus popu-laire est sans doute MVS (MultipleVirtual Storage), meilleur que MVT(Multiprogramming with a Variablenumber of Tasks). J'ai passé pas malde temps au début de ma carrière surMVT.

Tout cela est disponible en lignegratuitement. Les systèmes d'exploi-tation comprennent des compilateurs

de langage tel que COBOL, mais pasCICS (Customer Information ControlSystem), qui était la façon la plusefficace de créer des applications enligne, ou DB2.

C'est tentant. COBOL était le pre-mier langage de programmation quej'avais l'impression de bien connaître.Cependant, ce n'est pas pertinent dansma vie aujourd'hui, où je soutiens desutilisateurs dans un environnementActive Directory. Si j'avais beaucoupde temps libre, je pourrais l'utiliserentièrement en m'amusant avec monordinateur central personnel.

Gord eut une longue carrière dansl'industrie informatique, puis a profitéde sa retraite pendant plusieurs années.Plus récemment, il s'est retrouvé, sanssavoir comment, « l'informaticien » d'unpetit cabinet d'expertise comptable de1 5 personnes dans le centre-ville deToronto.

full circle magazine n° 99 51 sommaire ^

SSééccuurrii ttééÉcrit par Ronnie Tucker

C ommençons par le commence-ment : Tails, de quoi s'agit-il ?

Tails (ou TAILS) est l'acronyme de TheAmnesic Incognito Live System (lesystème live amnésique et incognito).Ou, comme ils disent sur le site : Tailsest un système d'exploitation live quevous pouvez démarrer sur presquen'importe quel ordinateur, à partir d'unDVD, d'une clé USB ou d'une carteSD. Son objectif est de préservervotre vie privée et votre anonymat.

Bref : Tails démarrera d'un DVDou d'une clé USB ; pendant que vousêtes en ligne, il vous rendra aussi ano-nyme que possible et, quand il ter-minera la connexion, il ne laissera au-cune trace de ce que vous faisiez.

Heureusement, cependant, vouspouvez sauvegarder des données dansun volume persistant crypté sur uneclé USB.

GRAVER AVANT D'INSTALLER

Vous devez exécuter Tails avantde pouvoir le mettre sur une clé USB.Cela veut dire, dans mon cas aumoins, qu'il faut le graver sur un DVD.

Allez sur https://tails.boum.org/,téléchargez l'image ISO la plus récenteet gravez-la sur un DVD vierge.

Une fois que vous aurez Tails surun DVD de démarrage, vous pouvezle mettre dans votre machine et dé-marrer dessus.

Au démarrage, on vous deman-dera si vous avez besoin de plusd'options (cochez NO), choisissez votrelangue en bas de l'écran et cliquez sur« Login » (se connecter).

Maintenant, vous utilisez Tails. Bienentendu, vous pouvez tout simple-ment vous amuser en faisant tout ceque vous voulez. Mais vous ne pouvezpas sauvegarder des fichiers. C'estbien si vous ne faites que naviguer surle Net ou vérifier vos mails. Pour sau-vegarder des fichiers, vous aurezbesoin du volume persistant déjà men-tionné et vous pouvez l'obtenir uni-quement si vous utilisez le systèmepour installer Tails sur une clé USB.

TAILS SUR USB

Insérez une clé USB dans votremachine. Pour un volume persistant,

avec Tails, vous aurez besoin d'une cléqui fait plus de 4 Go. Dans cetexemple, j'en utilise une qui fait 8 Go.

Toujours sur le live DVD, allez àApplications > Tails > Tails Installer.

Dans la fenêtre qui s'ouvre, choi-sissez « Clone & Install ».

S'il y a plus d'un dispositif USBbranché à votre machine, c'est ici que

vous choisissez celui sur lequel vousvoulez installer Tails.

Cliquez sur « Install Tails » et atten-dez quelques minutes pendant que laclé USB est partitionnée, formatée etreçoit une copie de Tails.

II nnssttaa lllleerr TTAAII LLSS aavveecc uunnee cclléé UUSSBB

full circle magazine n° 99 52 sommaire ^

SÉCURITÉUne fois terminé, cliquez sur OK.

Vous avez maintenant une clé USBde démarrage avec Tails.

Utilisez l'icône d'alimentation enhaut à droite de l'écran pour arrêter(ou redémarrer) Tails, mais assurez-vous d'enlever le DVD d'abord ; cettefois-ci, nous voulons démarrer sur laclé USB.

DANS LA CLÉ USB

Et donc nous nous retrouvons faceà la fenêtre « More Options ». Cette

fois-ci, il faut que je choisisse YESpuisque mon WiFi n'est pas détectépar la plupart des distrib. Linux et jedois lancer une commande SUDOpour l'activer.

Par défaut, vous n'avez pas le droitde lancer des commandes admin/su-do dans Tails, car cela compromettraitvotre sécurité. La sélection de YESvous permet de choisir un mot depasse administrateur.

Et, oui, vous pouvez même le ca-moufler en Windows 8 avec un fondd'écran Windows et son bouton « Dé-marrer ».

Saisissez le mot de passe que vousutiliserez pour des commandes admincette fois-ci et cliquez sur « Login ».

Bon, j'ai exécuté ma commande

SUDO, fait fonctionner le WiFi et lamachine est connectée au Net.

Après quelques instants, Tails afficheun message système indiquant que«  Tor is ready » (Tor est prêt), puis le

logo d'oignon de Tor. À partir de cemoment, tout ce que vous faites dansvotre navigateur se fait en passantpar Tor.

VOLUME PERSISTANT

Pour obtenir un volume persistant,il faut aller à Applications > Tails >

Configure persistent volume. Dans cettefenêtre, vous devez saisir une phrasede passe qui servira uniquement pour

le volume persistant. C'est tout à faitdistinct du mot de passe admin/sudoque nous avons utilisé plus tôt.

full circle magazine n° 99 53 sommaire ^

SÉCURITÉCliquez sur « Create » pour con-

tinuer. Nous rencontrons maintenantle « Persistence Wizard » (l'Assistantde la persistance), qui décide ce quisera permis sur le volume persistant.Si vous choisissez « Personal Data »,vous aurez un dossier où vous pouvezmettre tout ce que vous voulez. Sivous choisissez bookmarks (marque-pages), ils seront sauvegardés etdisponibles la prochaine fois que vousdémarrerez. C'est la même chosepour toutes les autres options dansl'assistant.

Quand tout vous convient, cliquezsur Save (Enregistrer).

Et voilà !

Redémarrez Tails pour que votredisque persistant soit disponible.

TAILS ET PERSISTANCE

Quand vous démarrerez à nou-veau sur la clé USB, vous verrez l'habi-tuel « more options », mais aussi unenouvelle option - « use persistance ? »Si vous cliquez sur YES, la phrase depasse choisie lors de la création duvolume vous sera demandée.

Maintenant, enfin, vous avez Tailsavec un volume persistant. Pour voircelui-ci, ouvrez le dossier /home.

Vous verrez des dossiers appelésPersistent et Tor Browser. C'est unpeu déroutant et j'ai dû faire desrecherches sur Google pour le décou-vrir - le dossier Tor Browser que vousvoyez dans /home n'est que pour lenavigateur et tout ce que vous sau-vegarderez dedans sera effacé à lasortie. À l'intérieur du dossier Persis-tent se trouve un autre dossier TorBrowser. Ce dossier-là ne sera PASeffacé et c'est là que vous devriezsauvegarder vos fichiers. Sauvegarderdes fichiers un peu partout est pos-

sible, techniquement, mais vous nepourrez pas accéder à ces fichiers àpartir des applications. Déroutant, jele sais, mais en résumé :

/home/Tor Browser = temporaire./home/Persistent/Tor Browser = per-manent.

Comme toujours, faites très atten-tion en navigant, car - même avec Tor(et similaires) - je n'ai pas confiancedans l'anonymat à 1 00 %.

POUR ALLER PLUS LOIN :

https://tails.boum.org/doc/about/warning/index.en.html - la page d'aver-tissement de Tails. LISEZ-LA !

https://tails.boum.org/doc/index.en.html - Documentation Tails.

full circle magazine n° 99 54 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker

B rutal Doom est en fait une modpour le moteur original de Doom

qui est maintenant Open Source. Ilapporte au moteur Doom tout ce quiest nécessaire pour le rendre com-plètement époustouflant. Vous pensezque je plaisante ? Voici la bande-annonce (1 8 CERT) : https://www.you-tube.com/watch?v=oSzYliSASKc

INSTALLER DOOM

Il faut tout d'abord installer lemoteur Open Source de Doom, soitavec GZDoom, soit avec Zandronum.GZDoom nécessite le télécharge-ment et la compilation du codesource ; aussi, pour garder les chosessimples, nous allons choisir Zan-dronum.

On commence par ajouter ledépôt drdteam à notre liste :

sudo add-apt-repository'debhttp://debian.drdteam.org/stable multiverse'

Puis leur clé GPG :

wget -O -http://debian.drdteam.org/drdteam.gpg | sudo apt-keyadd -

Ensuite, nous mettons la liste dessources à jour :

sudo apt-get update

Et, enfin, nous installons Zandro-num :

sudo apt-get install zandronumdoomseeker-zandronum

Bon. Maintenant que vous avez le

moteur de Doom, il y a encore uningrédient : les fichiers Doom WADoriginaux. Les fichiers WAD sont lesniveaux Doom originaux et ne sontpas gratuit. Je vous laisse le soin deles acquérir comme vous voulez, mais,une fois que vous aurez le fichierDOOM.WAD, vous devez le copierdans /home/username/.zandronum. Sile dossier caché .zandronum n'existepas (c-à-d si vous n'avez pas encore

exécuté Zandronum), il faudrait créerun nouveau dossier appelé .zandro-num, puis y copier le DOOM.WAD.

Maintenant, quand vous lancerezZandronum, vous aurez le Doomoriginal !

BRUTAL DOOM

L'ajout de Brutal Doom est assezfacile.

BBrruuttaa ll DDoooomm

full circle magazine n° 99 55 sommaire ^

JEUX UBUNTUAllez sur :

http://www.moddb.com/mods/brutal-doom/downloads, et cliquez sur BrutalDoom (la version 20 au moment oùj'écris). Une nouvelle fenêtre s'affiche-ra, mais attendez une ou deux se-condeset le téléchargementdémarrera.

Pendant le téléchargement, allezdans le dossier .zandronum et créezun nouveau dossier appelé « skins ».

Le fichier téléchargé (brutalv20.zipdans mon cas) contient deux fichiers.Celui qui nous intéresse est le fichier.PK3. Extrayez-le vers .zandronum/skins.

ADDITIONS

Je vous recommande égalementde télécharger la bande-son métal quiva avec. Les pistes Doom originales ysont, mais elles ont été complète-ment refaites avec des instrumentsréels et cela ajoute beaucoup auxémotions de Brutal Doom. Mêmepage de téléchargement que celle deBrutal Doom, mais choisissez detélécharger la Doom Metal Sound-track Mod. Cette fois-ci, le fichier estun .WAD (dans mon cas DoomMe-talVol4.wad).

Tout comme pour le fichier BrutalDoom PK3, extrayez-le vers .zandro-num/skins.

Maintenant vous voilà prêt à enprofiter !

CONCLUSION

Brutal Doom ajoute tant de foliesupplémentaire à Doom que c'estpresque comme un nouveau jeu. Vouspouvez donner des coups de pied, descoups de poing, et tirer sur tout.Promenez-vous dans vos saletés pourcréer des empreintes sanglantes.Avec vos capacités nouvelles, vous

pouvez maintenant déplacer des trucscomme des tonneaux pour créer despièges. En plus, au lieu de tirer toutsimplement dans une ligne verticale,il faut maintenant viser. Oui, vouspouvez regarder partout avec 360degrés de liberté. L'éclairage est trèsbeau (mais vous pouvez tirer dessuspour l'éteindre).

Vous avez cru que c'était im-possible que Doom devienne encoreplus fou ? Vous aviez tort. Tout à faittort !

Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'estle genre de personne qui fait de l'arti-sanat de temps en temps ; actuelle-ment, il bricole avec Arduino.

full circle magazine n° 99 56 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera

É thérés, comme des nuages, les Au-rores boréales dansent au-dessus

de votre tête, tandis que, à quelquespas derrière vous, il y a un lit sur laneige dans lequel un corps est étendu.Vous avancez lentement dans la neigepour vous approcher du lit afin dedécouvrir quelle sorte de personnepourrait dormir ici. À votre étonne-ment, c'est votre propre corps quidort dans le lit.

Cela paraît étrange, n'est-ce pas ?En fait, c'est le début de DreamfallChapters, un jeu qu'on décrit commeun jeu d'aventure dotée d'une véri-table intrigue, mais qui me sembleêtre plus comme un film interactif defantaisie et science-fiction - trufféd'énigmes grâce auxquelles vous, lejoueur, avez une influence directe surla suite basée sur les choix que vousfaites. D'après le développeur et éditeur,Red Thread Games, Dreamfall Chaptersest « un jeu au sujet des choix et des

conséquences, des rêves et de la réa-

lité, de la magie et de la science, du

chaos et de l'ordre » - et de mondesparallèles et des gens qui habitent cesmondes. Ce jeu est un véritable bijouque je recommande sans réserve.Dreamfall Chapters est très riche visuel-

lement et sa bande-son suscite vosémotions ; accompagné de l'interpré-tation captivante des voix, ils attirentle joueur dans leur rêve sci-fi et defantaisie dans lequel chaque décisionprise pèse lourd sur les conséquenceséventuellement catastrophiques ougratifiantes. Plus je joue au jeu et plusje trouve que mes décisions peuventengendrer soit des répercussions con-séquentes, soit des révélations éclai-rantes, plus tard.

Vous pouvez acheter DreamfallChapters directement à partir de red-threadgames pour 29,99 $ ou, encoremieux, pour 34,99 $ vous avez droitau Dreamfall Chapters Season Passqui vous donne non seulement le jeutel qu'il existe au moment de l'achat,mais aussi les chapitres restants, nonencore sortis. Dreamfall Chapters estégalement disponible sur Steam,gog.com et avec humblebundle pourplus ou moins le même prix. Vous

pouvez avoir de la chance et letrouver en solde dans n'importe lequelde ces trois magasins. Au départ, j'aiacheté le jeu, qui ne contenait alorsque les deux premiers livres, surgog.com, mais, puisque j'ai payé leDreamfall Chapters Season Pass, jesuis sur le point d'y ajouter le troi-sième livre. Il y en aura cinq en tout. Sivous achetez le Dreamfall ChaptersSeason Pass sur Steam, le jeu seracomplété par Steam au fur et à mesure

DDrreeaammffaa llll CChhaapptteerrss

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JEUX UBUNTUde la sortie des livres restants. Si,comme moi, vous l'achetez auprèsd'autres sources, vous allez devoir com-pléter le jeu à votre convenance. L'ayanttrouvé en solde pour un excellentprix, j'ai choisi de passer par gog.com,un magasin de distribution de jeuxnumériques qui se félicite de propo-ser du contenu libre de DRM à Win-dows, OS X et Linux.

Book One: Reborn est sorti en octo-bre 201 4 et fut suivi par Book Two:Rebels en mars 201 5 ; plus récem-ment, Book Three: Realms a étépublié fin juin 201 5. Les trois livressont actuellement disponibles pourWindows, OS X et Linux. Dans unfutur proche, ils sortiront pour PS4,mais la date n'a pas encore été an-noncée. Pour ce qui concerne les deuxautres livres, il n'y a pas eu d'annonced'une date de sortie, ni d'un titre à cejour, mais à en juger par la rapidité dela sortie des trois premiers, on peutraisonnablement penser que les livresquatre et cinq sortiront avant la fin201 5.

Les deux personnages principauxdans Dreamfall Chapters sont ZoëCatillo et Kian Alvane. Toutefois, cha-cun de ces personnages existe dansson propre monde parallèle complè-tement différent du monde de l'autre.Zoë habite dans Stark, une société

futuriste cyberpunk ici sur la Terreaux environs de l'an 2200. Kian habitedans Arcadia, une sorte de paysmagique de fantaisie à la Tolkien. Audébut du jeu, Zoë s'est fait prendre aupiège d'un coma et vit dans « Sto-rytime » (l'heure du conte) où sontpiégées d'autres personnes accros aux« Dreamachines ». Elle veut aider cesgens à se réveiller et, à la longue, elleréussit à se réveiller elle-même. Éveil-lée, elle doit subir une thérapie pourrestaurer sa mémoire, perdue quand

elle a commencé à se servir de sapremière Dreamachine. Quand jecommençais à m'habituer à jouercomme Zoë, ainsi qu'aux mécanismesdu jeu, le premier chapitre s'est ter-miné alors que Zoë s'est réveillée deson coma. Au début du deuxièmechapitre, Kian Alvane est emprisonnépour haute trahison. Ses premièresinteractions ont lieu avec le directeurde prison qui lui annonce qu'il seraexécuté très bientôt. Un peu plustard, une émeute éclate dans la

prison et des résistants réussissent àl'aider à s'échapper de la prison enutilisant un peu de magie noire à la findu deuxième chapitre. Le troisièmechapitre retourne vers le futur quandZoë démarre la thérapie pour sa mé-moire. Globalement, les deux mondesforment un contraste agréable lorsdu basculement entre Stark etArcadia.

L'absence d'un tutoriel dédié arendu le premier chapitre un peu plusdifficile à jouer que le reste, mais une

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JEUX UBUNTUfois que je me suis habitué auxmécanismes du jeu, c'était une expé-rience agréable qui, à la longue,m'accaparait pendant que l'histoire sedéroulait tout autour de moi. Pourjouer dans le rôle de l'un des deuxpersonnages principaux, vous vousdéplacez au moyen des touches WASDet de la souris. Vous pouvez interagiravec certains objets et gens et s'estassez facile de les différencier dès ledépart. Lors de leur sélection, certainsobjets ou personnes révèlent une inter-face qui vous invite à faire un choix,allant de ralentir le temps à prendreun objet, ou choisir entre deux ou da-vantage d'arguments comme réponsedans un dialogue avec un autre per-sonnage. La difficulté de quelques-unes des énigmes qu'il me fallaitrésoudre me frustraient et, je l'avoue,j'ai dû en chercher la solution en ligne.À moins d'aller dans Settings et dechoisir de jouer hors ligne, certainsdes choix importants que vous devezfaire vous permettront de cliquer surune balance qui affiche les choix faitspar d'autres joueurs. Après avoir notévotre propre choix, le jeu vousannonce que « l'équilibre a basculé ».

BONS POINTS

J'ai vraiment aimé les graphismesdans Dreamfall Chapters. Les person-

nages étaient très proches de la réa-lité et il y avait certains aspects desgraphismes du jeu qui ont vraimentattiré mon attention, tels que l'eaudans pas mal d'endroits qui avait l'airindiscutablement réelle, puisque l'envi-ronnement était réfléchi dans sesondulations. La ville futuriste de Starkétait également visuellement agréa-ble avec ses maints hologrammes 3D,robots et gratte-ciels. La bande-sonest un véritable atout, car, souvent,elle a aidé à créer l'ambiance voulueet à m'attirer de plus en plus dans lespersonnages et l'histoire. Les voix,tout en n'étant pas révolutionnaires,sont un autre atout.

MAUVAIS POINT

Un truc qui m'a agacé était que,parfois, il semblait y avoir trop deréverbération/écho pendant que lespersonnages parlaient. Certaines lignesdites par des personnages non jouablescontenaient trop de répétitions, etcela trop souvent à mon goût. Cesdeux mauvais points concernant lesvoix, m'ont conduit à déduire uneétoile des cinq dénotant la perfection.

Je recommande Dreamfall Chap-ters à quiconque cherche un bon jeud'aventures-énigmes. Bien que vouspuissiez trouver que le jeu soit trop

court, je vous assure que ce n'est pasle cas. Jusqu'à présent, seulementtrois des cinq livres sont sortis etdonc, au moment où tous les cinqseront là, la longueur du jeu seraparfaite, ni trop longue, ni trop courte.Je n'ai pas encore rencontré deproblèmes et je suis sur le point dedémarrer le troisième chapitre ; c'estbon signe.

Système minimum requis :••Linux : LinuxMint 1 7 ou Ubuntu 14.04.••Processeur : Core 2 Duo 2 GHz ouéquivalent .••Mémoire : 3 Go de RAM .••Carte graphique Intel HD Graphics4000 .••Disque dur : 5 Go d'espace libre.

Mon PC de jeu :••Processeur AMD FX-61 00 3,3 GHz(overclocké à 3,5 GHz) .••Carte-mère Asus M5A97-EVO .••Carte graphique Gigabyte WindforceGeForce GTX 960 avec le pilote pro-priétaire 346.72 .••8 Go de RAM Kingston Hyper X et undisque dur Seagate Barracuda de 1 To.••Ubuntu 1 4.04.2 LTS avec le bureauUnity. Oscar diplômé de CSUN, est un di-

recteur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via : www.gplus.to/7bluehand oupar e-mail : [email protected]

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MMÉÉCCÈÈNNEESSMÉCÈNES

Bill BerninghausenJackMcMahonLinda PRemke SchuurmansNorman PhillipsTom RausnerCharles BattersbyTom BellOscar RiveraAlex CrabtreeJohn MalonRay SpainRichard UnderwoodCharles AndersonRicardo CoallaChris GiltnaneWilliam von HagenMark ShuttleworthJuan OrtizJoe GuliziaKevin RaulinsDoug BrucePekka NiemiRob FitzgeraldBrian M MurrayRoyMilnerBrian BogdanScott MackDennis Mack

DONSJohn NiendorfDaniel WitzelDouglas BrownDonald AltmanPatrick ScangoTonyWoodPaul MillerColin McCubbinRandy BrinsonJohn FrommGraham DriverChris BurmajsterSteven McKeeManuel Rey Garcia

CHACHACHACHANGEMENTSNotre administrateur est parti pendant desmois sans rien dire à personne et je ne savaispas du tout, ni si, ni quand, les frais du siteseraient ou ne seraient pas payés. Au départ,nous devions déménager le nom de domaineet le site, qui aurait été hébergé chez moi et,finalement, j'ai réussi à retrouver l'admin et àme faire transférer le nom de domaine ainsique l'hébergement du site.

Le nouveau site fonctionne dès à présent.D'ÉNORMES remerciements à Lucas Wester-mann (Monsieur Command & Conquer) d'avoirbien voulu prendre du temps sur ses loisirspour recréer complètement le site, ainsi queles scripts, à partir de zéro.

J'ai fait la page Patreon pour pouvoir rece-voir de l'aide financière pour ce qui concernele domaine et les frais d'hébergement. L'ob-jectif annuel a été atteint rapidement grâce àceux dont les noms figurent sur cette page.Pas d'inquiétude à avoir : le FCM ne va pasdisparaître.

Plusieurs personnes ont demandé une op-tion PayPal (pour un don ponctuel) et j'aidonc rajouté un bouton sur le côté du site.

Merci infiniment à tous ceux qui ont uti-lisé Patreon et le bouton PayPal. Cela m'abeaucoup aidé.

https://www.patreon.com/fullcirclemagazine

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CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected] et RelectureMike Kennedy, Gord Campbell,Robert Orsino, Josh Hertel, Bert Jerred,Jim Dyer et Emily Gonyer

Remerciements à Canonical, aux nombreuseséquipes de traduction dans le monde entieret à Thorsten Wilms pour le logo du FCM.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pournous envoyervos articles en françaispour l'édition française :[email protected]

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