Gestion de l’eau potable : visez l’excellence!

Gestion de l’eau potable : visez l’excellence!

Geneviève Pigeon1er Octobre 2016Congrès annuel de la FQM

Plan de la présentation

L’eau au Québec : introduction

Partie 1 — Réseau Environnement

Partie 2 — Survol du secteur de l’eau au Québec

Partie 3 — Le cycle de l’eau et les programmes d’excellences

Conclusion : visez l’excellence !

www.reseau-environnement.com @reseau-envt reseauenvironnement

L’eau au Québec : introductionLes enjeux sur l’ensemble du cycle de l’eau

La surconsommation d’eau : le Québec au-dessus de la moyenne nationale

La protection des sources et qualité des cours d’eau : rejets industriels et rejets des eaux usées encore présents dans les rivières

La gestion des eaux usées : Le déversement des eaux usées sanitaires et industrielles dans un cours d'eau a une incidence sur l’environnement et la qualité de l’eau (ex. déversement des eaux usées dans le Saint-Laurent)

La gestion des eaux pluviales : ces eaux véhiculent une charge non négligeable de polluants

Les infrastructures du service de l’eau : le Québec est la 4e province ayant la plus vieille infrastructure du système d’eau du Canada et elles dépasseraient déjà l’âge moyen de vie utile (Statistique Canada, 2007)

Tarification de l’eau: au Québec, il n’existe pas d’incitatif financier pour favoriser la réduction de la consommation d’eau (seulement pour les industries qui prélèvent ou utilisent 75m3 d’eau et plus par jour)


Partie 1

Réseau Environnement

“Plus de 50 années au service de l’environnement…. et de l’eau”

Mission

Promouvoir les bonnes pratiques et l’innovation en environnement en regroupant des spécialistes de l’environnement et en favorisant :

les échanges techniques et commerciaux

la diffusion des connaissances techniques

le suivi de la règlementation

la représentation auprès des décideurs

l’assistance auprès des marchés interne et externe



En quelques chiffres pour 2015…Réseau Environnement et ses 2700 membres

350 entreprises, 250 municipalités, ainsi qu’une vingtaine d’organismes gouvernementales et parapublics.

Représentativité régionale (9 régions) : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Iles de la Madeleine, Côte-Nord, Estrie, Mauricie/Centre-du-Québec, Montréal, Saguenay/Lac-Saint-Jean, Outaouais


En quelques chiffres pour 2015…

L’eau : le secteur pionnier de l’Association L’Association est née de la fusion entre l’Association québécoise des

techniques de l’eau (AQTE) et l’Association des entrepreneurs vidangeurs de la province du Québec.

Depuis les années 1960, Réseau travaille de concert avec le gouvernement et les différents ministères afin d’élaborer les meilleurs cadres règlementaires et législatifs pour une gouvernance efficace de la ressource eau :

• Mémoire sur la Gestion de l’eau, présenté au premier ministre Daniel Johnson, en 1967;

• mémoire précurseur intitulé Pour une politique de gestion intégrée de l’eau par bassin publié en 1990.

Réseau Environnement publie des ressources techniques avant-gardiste permettant aux acteurs du milieu de mieux aborder les enjeux émergents, par exemple :

2013 : Guide sur l’économie d’eau potable et les municipalités (nouvelle édition 2016)

2013 : Guide de gestion des eaux pluviales


Sections québécoises et associations partenaires en eau


Partie 2

Survol du secteur de l’eau au Québec

Survol du secteur de l’eau au QuébecFaits & chiffres (1/2)

Le Canada est le 2e plus gros consommateur d’eau par habitant au monde

Le Québec possède 3 % des réserves d’eau douce renouvelable de la planète et 40 % de cette eau se concentre dans le bassin hydrographique du Saint-Laurent

22 % du territoire au Québec est recouvert d’eau et 10 % du territoire est recouvert d’eau douce

57 % des Canadiens sont desservis par des usines de traitement des eaux usées (comparativement à 74 % des Américains, et 99 % des Suédois)


Sources : Environnement Canada, Rapport de l’État de l’eau et des écosystèmes aquatiques au Québec

Survol du secteur de l’eau au QuébecFaits & chiffres (2/2)

La quantité d’eau distribuée au Québec : 596L/pers/jour en 2013 (comparé à 777L en 2001, la moyenne Canadienne est de 483L/pers/jour)

En 2006, 36,6 % des ICI sont munis de compteurs d’eau et de 16,5 % pour les clients résidentiels au Québec (moyenne Canadienne est de 80,1% pour les ICI et de 63,1% pour les clients résidentiels, Stratégie québécoise d’économie d’eau potable, 2006)


Source : Réflexion sur une tarification équitable des services d'eau au Québec, CIRANO, 2014

Survol du secteur de l’eau au QuébecÉvolution de la législation


1970 20111980 1990 1997 2002 2009

Commission Legendre : enquête sur l’état de l’eau

Règlements sur la gestion des eaux usées industrielles (pâtes et papiers, minier et raffinage du pétrole)

PAEQ Plan d’actions Saint Laurent

Symposium Eau

2001

Réglement sur la qualité de l’eau potable

Politique nationale de l’eau

Loi sur l’eau

Stratégie québécoise d’économie d’eau potable

BAPE :Enquête sur

la gestion de l’eau

1988

Programme de réduction des rejets industriels

2016 ?

Stratégie québécoise de l’eau : Horizon 2030 – En cours

Survol du secteur de l’eau au QuébecLa politique nationale sur l’eau (2002)

L’eau comme patrimoine collectif

Les engagements du gouvernement du Québec sont : mettre en place la gestion intégrée par bassin versant implanter cette forme de gestion au Saint-Laurent en reconnaissant par

ailleurs un statut particulier à ce cours d’eau d’importance protéger la qualité de l’eau ainsi que les écosystèmes aquatiques poursuivre l’assainissement de l’eau et améliorer la gestion des services

d’eau favoriser les activités récréotouristiques liées à l’eau


Survol du secteur de l’eau au QuébecLa stratégie québécoise d’économie d’eau potable (2011)

Le gouvernement du Québec s’engage à : Réduire d’au moins de 20 % la quantité d’eau distribuée moyenne par

personne pour l’ensemble du Québec par rapport à l’année 2001 (soit passer de 777L/pers/jour à 622L/pers/jour en 2016)

D’ici 2017, réduire le taux de fuites pour l’ensemble des réseaux d’aqueduc à un maximum de 20 % du volume d’eau distribué et à un maximum de 15 mètres cubes par jour par kilomètre de conduite

Les municipalités sont tenues de réaliser les actions suivantes à compter de 2012 : Produire un état de situation et un plan d’action Adopter une réglementation sur l’eau potable Produire un bilan de l’usage de l’eau Présenter un rapport annuel sur la gestion de l’eau


Survol du secteur de l’eau au QuébecLa stratégie québécoise de l’eau à l’horizon 2030 (à venir)

Quatre chantiers principaux :1) résilience de la société québécoise à l’égard des changements climatiques;2) assurer une gestion durable de l’eau;3) arrimer les processus d’aménagement du territoire et la gestion intégrée des ressources en eau; 4) favoriser l’innovation technologique.

la Stratégie québécoise de l’eau : 2016 - 2030 devrait être une nouvelle réflexion, certes, mais en s’inscrivant dans la continuité de la PNE et surtout en la bonifiant en étant un plan de match pour l’atteinte d’objectifs ciblés.


Partie 3

Le cycle de l’eau et les programmes d’excellences

Les moyens mis en œuvre pour atteindre l’excellence dans la gestion de l’eau


Les municipalités membres de l’Association contribuent fortement àl’élaboration des programmes de formation et de gestion de l’eau afin quecelles-ci répondent à leurs besoins et aux enjeux d’actualités dans le secteur.Par exemple, le secteur de l’eau regroupe environs 15 comités techniques demembres.

Depuis 1977, Réseau Environnement participe à l’éducation et à lasensibilisation à l’économie de l’eau potable par l’intermédiaire de sonProgramme d’économie d’eau potable (PEEP).

L’Association a également mis en place depuis plus de 15 ans desprogrammes d’excellences dédiés aux installations d’eau dans lesmunicipalités du Québec

Le cycle de l’eau et les programmes de Réseau Environnement pour atteindre l’excellence


GESTION DES BASSINS VERSANTS

Les programmes d’excellences


Pourquoi optimiser la gestion de l’eau potable et usée dans vos municipalités ?

• Meilleure connaissance des systèmes, des procédures et de l’organisation• Meilleure qualité du service offert• Se préparer pour la règlementation à venir

L’optimisation permet de :• Améliorer la qualité de l’eau dans tous les secteurs• Préserver la santé publique• Réduire les coûts d’exploitation• Motiver et responsabiliser les exploitants

Les objectifs des programmes :• 100 % qualité – 100 % du temps• Aller chercher en tout temps le maximum de ce que les installations peuvent

fournir• Améliorer la performance des équipements en place en visant au-delà des

exigences du RQEP Reconnaissance des usagers et des autorités

Les programmes d’excellencesLe PEXEP - T :


42 stations membres (26 villes et régies) 4,100,000 personnes desservies

Objectifs du programme :• Améliorer la performance des procédés afin de protéger la santé

publique• Plusieurs types de traitements dont la filtration membranaire• Se concentrer plus particulièrement à réduire la fréquence, la durée et

l’intensité des épisodes critiques (turbidité, log enlèvement)

Évolution dans le PEXEP-T :• Phase 1 : adhésion aux principes d’optimisation à travers un processus

d’amélioration continu. Tous les niveaux de l’organisation• Phase 2 : données de turbidités, année de référence• Phase 3: auto-évaluation et processus d’optimisation. Rapport et plan

d’action. Exigences plus sévères.• Phase 4 : équipement optimisée: les meilleures des meilleures!

Les programmes d’excellencesLe PEXEP - D


Les objectifs du programme permettent :• Le maintien de l’intégrité du réseau de distribution demeure essentiel

pour la distribution, en tout temps, d’une eau potable de qualité• Le programme vise l’optimisation des systèmes de distribution par

l’amélioration des pratiques opérationnelles et en minimisant lesinvestissements en capital

• Surpasse les exigences règlementaires

7 Villes pilotes (15 réseaux de distribution) : St-Eustache, St-Jérôme,Victoriaville, Montréal, Laval, Rosemère et Saint-Jean sur Richelieu :

• Compiler les données: désinfectants résiduels, pression, bris et taux fuites• Tester les logiciels• Valider les indicateurs et les objectifs• Ajuster la méthodologie• Réviser les zones d’optimisation• Quatre indicateurs de performances sont utilisés : désinfectant résiduel,

pression, taux de débris, taux de fuite

Les programmes d’excellencesLe PEX StaRRE


Les objectifs du programme permettent :• La protection des milieux récepteurs et de l’environnement• Améliorer la qualité des rejets par l’optimisation des procédés en

maximisant la récupération des ressources de l’eau• Préserver les usages et la santé publique

8 Villes pilotes et 10 stations : Rivière-du-Loup, Saint-Eustache etVictoriaville, Gatineau, Laval, Rosemère, Québec, Terrebonne :

• Mesurer compiler analyser les résultats• 13 critères de performances sont utilisés en fonction des attestations

d’assainissement propre à chaque ouvrage• Rechercher les facteurs limitant les performance (conception,

exploitation et administration)• Évaluer les résultats après la mise en œuvre de ces améliorations• Exemples d’indicateurs en développement : DBO₅ carbonée, Empreinte

carbone d’exploitation, Quantité produits chimiques, gestion desbiosolides, etc.

Le programme de reconnaissance en économie d’eau potableMunicipalité Écon’eau


Les objectifs du programme permettent :• Évaluer la performance des actions mises en places pour optimiser

l’économie d’eau• Échanger sur les bonnes pratiques en matière d’économie d’eau• Obtenir une reconnaissance publique des efforts réalisés en matière

d’économie d’eau

7 Villes pilotes : Montréal, Assomption, Sutton, Stanstead, Gatineau, Saint-Etienne-des-Grès, Saint-Antonin:

• Développement de la grille d’indicateurs de performances• Développement d’une trousse à outil• Organisation de journée de rencontre et d’échanges de bonnes pratiques• Développement d’outils de sensibilisation sur l’économie d’eau pour les

ICI

Les campagnes de sensibilisation en économie d’eau potablePEEP


Objectif du PEEP:• Aider les municipalités à sensibiliser les

citoyens à la gestion de l’eau

En 2016, 90 municipalités participantes:• Présence d’agents de sensibilisation sur le

terrain dans les régions du Québec• Mise à disposition de dépliants de

sensibilisation à l’économie d’eau potablepour les citoyens

• Organisation d’activités de sensibilisation :journée compte goutte, activitéspédagogiques pour les écoles, etc.

La vérification des dispositifs antirefoulementLa certification VDAr


Certification des vérificateurs de dispositifs antirefoulement (VDAr) Des dispositifs antirefoulement sont installés dans certains bâtiments

(plus de 8 logements et de 2 étages) pour éviter une contaminationpotentielle du réseau d’eau potable. Ils doivent être vérifiésannuellement par un vérificateur certifié (Code de sécurité et Code deconstruction du Québec)

673 personnes certifiés VDAr au Québec

Cependant, la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) n’exige pas de protectiond’établissement (DAr) à l’entrée d’eau pour les bâtiments totalementrésidentiels de moins de 9 logements ou de moins de 3 étages car ils sontconsidérés à risque faible

Cette norme n’est pas appliquée de façon rigoureuse (pas de donnéesexistante sur l’application de cette norme )

Visez l’excellence!


Le temps est à l’action pour optimiser l’eau et préserver cette ressource de plus en plus rare

Le citoyen au cœur du changement (accroître la connaissance pour transformer notre relation à la consommation)

Vers la modernisation et l’optimisation des pratiques et procédés de gestion de l’eau

Questions ?

Contact information

Youness ElhaririCoordonnateur – Secteur eauTél : 514 270-7110 poste 329

[email protected]

Alain Lalumière Chargé de projets – Programmes d’excellence

Tél : 418 548-0765 [email protected]

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mailto:[email protected]

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Documents

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