GRATUIT TRIMESTRIEL . N°10 FEVRIER 2012

Le Nirwana Bali Golf Club

Entrevue : Fred CupillardMon obejctif : amener des golfeurs handicapés aux JO de 2020 !

Conseils de pro : Jean-Philippe Welter B A-ba d’un bon swing...

Découverte

DécouverteAfrique du Sud : Le Serengeti

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Le monde n’a jamais été aussi proche.

SFR RéunionPartenaire du Golf réunionnais

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SOMMAIREEDITO

Il y a deux ans, nous décidions de lancer un magazine gratuit traitant de l’univers du golf avec comme unique objectif de rassembler les différents territoires de notre zone et de créer

ainsi une réelle communauté autour de notre pratique. Les moyens n’étaient pas énormes mais notre volonté et notre passion étaient en revanche débordantes !

Avec ce numéro 10 c’est comme un anniversaire que nous célébrons. Grace à nos annonceurs et à nos lecteurs qui nous ont toujours accompagnés et témoigné leur encouragement, nous avons fait évoluer le titre. Nous les en remercions vivement !

Golfik News est devenu au fil de temps un lien permanent entre les îles. Il a en outre accompagné un certain renouveau du golf au sein de l’Océan Indien. Inter îles, Interclubs, Pro Am… beaucoup d’événements ont vu le jour sous l’impulsion des dirigeants des différentes fédérations et ont permis des échanges nombreux, amicaux qui ont sans aucun doute fait grandir notre sport. Ces deux dernières saisons ont été passionnantes parce que pleines d’action… Nous ne pouvons qu’espérer que les suivantes nous procurent autant de beaux moments à partager.

Golfik continuera d’accompagner ces initiatives. Nous essaierons également de vous donner le goût du voyage en vous faisant découvrir de nouvelles destinations et de nouveaux parcours.

Bali et l’Afrique du Sud sont au sommaire de ce numéro et la découverte de ces articles vous fera prendre un vrai bol d’air !Nous revenons également dans ce numéro sur l’ensemble des épreuves professionnelles qui se sont déroulées en décembre sur de nombreux golfs, sur l’actualité des différents clubs des îles en ce début d’année et, bien entendu, sur nos rubriques habituelles : pro shop, règles, etc.

Bonne lecture et bon golf.

Stéphane AndréDirecteur de la publication

BRUITS DE FAIRWAYLa petite actu du Golf - p.4-14

Le Nirwana Bali Golf Club - p.28Le Serengeti, le dernier «bébé» de Jack Nicklaus - p.52

DESTINATION GOLF

Coupe d’Afrique des Nations - p.18Standard Bank Mautitius Open - p.22

MCB Tour Champion Ship - p.36Lexus Golf Réunion - p.42

La balle blanche fidélise les bons clients - p.50Heritage Golf Festival - p.62

Afrasia Golf Master - p.64Grand Prix de Tana - p.70

TOURNOIS

Pro Shop - p.76

LA BOUTIQUE

Indryia/Schmidt au Colorado - p.84MCB Tour - p.86

Lexus Golf Réunion - p.88Standard Bank Open - p.89

SUR LE GREEN

Golf et Développement Durable - p.46Stevenn Srouji - p.68

Règles 2012 : Année du changement - p.72

LE SAVIEZ-VOUS

Golfik News est une publication de Co-Médias, Sarl au capital de 7500 euros. ISSN : 0753-3454 Directeur de la Publication : Stéphane André Rédacteur : Alain Lemée. P.A.O. : Jean-Pierre Corré Ont participé à ce numéro : Chantal Dagorne, Hugues Chaigneau et Jean-Yves Chaudey et Catherine Dionisi Crédits Photos : Jean Pierre Vidot, Alain Lemée, Golf du Rova, Golf du Bassin Bleu, Golf Club de Bourbon, Anahita, Beachcomber, Heritage Golf Club, Sun Resort et Groupe Constance Contact publicité : Catherine Dionisi 0692 77 68 27 - ilopevenement@hotmail.fr

Fred Cupillard Entraineur Equipes de France - p.42 Marc Chmielewski - p.60

Infos pratiques des golfs de l’Océan Indien - p.90

L’ANNUAIRE

B A-ba d’un bon swing avec Jean-Philippe Welter Pro au Golf du Bassin Bleu - p.58

CONSEILS DE PRO

ENTREVUE

Pluie du matin n’arrête pas le pélerin. Ciel qui pleure n’arrête pas le golfeur ! Une copieuse averse n’a pas empêché les champions d’Afrasia de poursuivre leur entraînement à Anahita !

BRUITS DE FAIR WAY

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Le practice a doublé ses postes

Compte tenu de la bonne santé de l’école de golf, le practice du Colorado était devenu insuffi sant pour permettre à ses membres un accès facile aux tapis d’entraînement. Désormais, le problème est résolu grâce à l’adjonc-tion de huit nouveaux postes. Ainsi, il est possible à chacun de venir s’échauff er ou s’entraîner sans les inconvénients de l’embouteillage...

REUNIONGolf Club du Colorado

La Red Cup pour Yannis !Luis Vieira avait choisi une formule originale pour la 3ème édition de sa Red Cup (rouge comme la couleur fétiche de son agence de communication et publicité Luvi Ogilvy) : une épreuve sur une journée et sur 9 trous.Pas si facile, contrairement aux pronostics : pour performer sur un seul tour du Colorado, seuls ceux qui mettent le turbo dès le départ (tant pis pour les Diesels plus longs à chauff er) peuvent espérer rendre une bonne carte...A ce jeu, c’est une fois de plus Yannis Paquiry qui s’est montré le meilleur puisque, en cumul du net et du brut, c’est lui qui a remporté la superbe coupe !

TRIKOLOR : Un mix des dames des trois clubs

La Trikolor est une nouvelle compétition fémi-nine interclubs, qui a vu le jour le 21 janvier au Colorado.Organisée par le GCC, elle se fera sous forme de compétition par équipe, chaque équipe étant constituée d’une joueuse de chacun des clubs (GBB, GCB, GCC). La forme de jeu était aussi ori-ginale : un scramble à 3, la joueuse dont la balle était choisie ne jouait pas le coup.L’idée des organisatrices de cette compétition originale était en eff et de faire jouer dans autant d’équipes que possible des golfeuses représen-tant le Colorado, le Bassin Bleu et le Golf club de Bourbon.Si une météo capricieuse a interrompu le dérou-lement de l’épreuve après une douzaine de trous, l’autre objectif poursuivi a été pleinement atteint :rassembler des joueuses de toute l’île dans une ambiance de grande convivialité... qui s’est tra-duite par la bonne humeur qui a régné au cours du déjeuner qui a clôturé la matinée.

Encore une victoire pour Yannis Paquiry !

Huit nouveaux postes de tirs ont été ajoutés.

Les équipes gagnantes ont été récompensées par de jolis lots off erts par Claudine Delay, de Peggy Sage.

Après les eff orts, le réconfort d’un bon déjeuner au club house...

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BRUITS DE FAIR WAY

Le GCB mise sur la formationOlivier Morio, nouveau directeur du GCB et ancien Pro de ce même golf de 1993 à 2004, a toujours été un adepte des échanges et de la formation.En tant que Pro de Ligue il avait fait venir des grands noms du golf français pour donner l’op-portunité à tous les pros de l’île de se perfection-ner dans leur activité, Cyrille Duplessis et François Berthet pour les aspects techniques et organisa-tionnels puis Stéphane Mourgue pour la prépa-ration mentale, lui-même étant allé en Métropole pour suivre la formation et passer l’examen d’en-traîneur de club.A son nouveau poste et depuis ce début d’année 2012 il a mis en place un programme de forma-tion, à la fois pour les salariés du golf et pour des étudiants. Jeannick Deveaux, apprenti fontainier du GCB, sera sur le golf de Biarritz à la fi n du mois de février pour suivre un stage de perfectionne-ment.Denis Payet, chef d’atelier et Gladys Sevrin, res-ponsable de l’accueil du GCB seront tous deux en formation de management au mois d’avril prochain Chrislaine Lallemand, hôtesse d’accueil suivra prochainement une formation sur l’accueil du public. Quant à Jacques Clain, il préparera le diplôme de Certiphyto.

Beaucoup d’autres formations seront mises en place courant 2012 pour améliorer et profession-naliser toute l’équipe du GCB.Par ailleurs, depuis ce début d’année le GCB a reçu en stage ou en formation un certain nombre d’étudiants :- 2 élèves venant de l’AFPAR en formation ouvrier du paysage

Louis avec Fred le comptable

Moussa avec Denis, Chef d’atelier

Golf Club de Bourbon - 1 jeune de la Maison Familiale et Rurale de l’Ouest est en stage au GCB jusqu’en juin prochain pour une formation Nature/Jardin/Paysage/Forêt- le jeune golfeur Louis Bilbault en DUT Gestion d’Entreprise est actuellement en stage avec le di-recteur et le comptable du GCB- un jeune militaire est en formation mécanique pour 2 semaines avec Denis Payet, chef d’atelierProchainement, le GCB va recevoir un jeune de l’université de Poitiers (faculté des Sciences et du Sport) pour un stage au niveau administratif et animation Enfi n, une jeune fi lle du lycée Boisjoly Potier vien-dra suivre un stage à l’accueil du GCB.

EN BREF au GCBUn nouveau capitaine sportif au G.C.B.Fred Sauger, bien connu de tous les golfeurs réunion-nais, est le nouveau Capitaine sportif du Golf Club de Bourbon. Il intègre ainsi la commission sportive, diri-gée par Danièle PIVET. Le GCB compte beaucoup sur lui pour organiser des compétitions de toute nature pour le plaisir de tous, joueurs confi rmés, débutants, jeunes et moins jeunes.

L’accès au parcoursChaque mois (ou presque) est organisé au G.C.B. le Test d’Accès au Parcours (T.A.P.), test qui permet de vérifi er que les nouveaux joueurs ont acquis les bases minimum des règles, de l’étiquette de golf et qu’ils maîtrisent suffi samment les coups pour pouvoir ac-

céder au parcours de 18 trous. Depuis novembre c’est ainsi que près d’une trentaine de personnes ont réus-si ce test, parfaitement formé par l’équipe de pros du club. Bonne aventure golfi que à tous !

Masters 2011Tout au long de l’année, la commission sportive a tenu les Masters : des points sont attribués aux joueurs en fonction de leur participation et de leur résultat aux diff érentes compétitions. A l’issue de matchs plays, se déroulant sur le 1er trimestre 2012, seront désignés les Championnes et les Champions 2011 du G.C.B. Quatre séries ont été constituées en fonction des index, 2 pour les hommes et 2 pour les femmes. A l’exception de la 1ère série homme qui jouera en match play brut les 3 autres séries s’aff ron-teront en match play net (3/4 de handicap).

BRUITS DE FAIR WAY

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tamment à la fi n du mois de février sur son terrain.« J’espère vraiment confi rmer mon niveau de forme actuel, car c’est vrai que j’ai plus de mal à bien sco-rer lors des grands rendez-vous. J’espère franchir un cap avant de rejoindre la métropole (si tout se passe bien) en septembre prochain pour poursuivre mes études de directeur de golf.»

Louis Bilbault

Jade a retrouvé ses potes !

Les anciens de l’école de golf du GCB, la MORIO’ TEAM de la fi n des années 90 et du début des années 2000 ont pu se retrouver fi n 2011 au Golf Club de Bourbon.En ces temps, ils avaient fait la gloire du GCB et de La Réunion golfi que :- en 1996, Nicolas Payet fut vice-champion de France benjamin- en 1997, Alexandre François fut demi-fi naliste aux championnats de France benjamin- en 1998, l’école de golf du GCB est classée 4ème école de golf de France- en 2000, ils obtiennent la médaille d’argent aux championnats de France benjamins/minimes.Nicolas est venu spécialement de Singapour, Alexandre du Brésil, Audrey Decharne d’Austra-lie, Simon Barande de métropole, ils sont venus retrouver Julien Féron, Aurélie Salem, Valentin Féron, Thomas Pivet pour féliciter Jade pour ses exploits golfi ques.

Retrouvailles autour de la petite balle blanche sur les fairways du GCB et au barbecue du Play Off .Birdies, bières, grillades et souvenirs furent au rendez-vous.La partie de golf a été organisée par Tonton Frédo (Frédéric Sauger) et c’est la paire Audrey/Nicolas qui a gagné. Le barbecue a été organi-sé par Olive (Olivier MORIO) ancien prof, coach et… papa adoptif de toute cette petite bande !

Heureux après 18 trous !

Le Morio’s Team (presque) au complet

Nico a été caddy pour Jade

L’ambition de Louis Bilbault :« Devenir directeur de golf »

Depuis la deuxième partie de la saison dernière, le jeune Louis Bilbault, 20 ans, membre du GCB de-puis 11 ans, a enchaîné les bonnes performances dans les compétitions de club avec notamment de nombreuses cartes dans le par. Actuellement en stage auprès du Directeur du Club, Olivier Mo-rio, il a pour ambition de devenir directeur de golf. « Je profi te de ce stage pour regarder comment on gère un club de golf, je constate que ce n’est pas si simple. Je bénéfi cie par ailleurs de pas mal de temps pour m’entraîner et j’avoue qu’actuellement je tape pas mal la balle, j’arrive à jouer régulièrement au-tour du par. »Auteur de deux cartes dans le par lors des deux premières compétitions de l’année 2012 au GCB, il se sent prêt à aff ronter les autres champions de l’île lors des diff érents Grand Prix de l’année, et no-

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La saveur du luxe.

BRUITS DE FAIR WAY

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Inter Régions Seniors

Le dernier tour de l’inter régions senior s’est tenu au Bassin Bleu la première semaine de février. Six joueurs extérieurs étaient présents pour la troisième édition de cette épreuve initiée par la Ligue. Chez les femmes c’est la paire Coll-Junot qui l’a emporté avec un total cumulé en net de 126 tandis que la victoire revenait au Duo Schmitt-Darnal (120).

Si l’expérience est déjà intéressante, Joël Langerome, le coordonateur des Séniors à la Ligue compte den-sifi er la communication vers les clubs métropolitains pour l’édition 2013 et s’appuyer pour cela sur l’équipe de l’Etang Salé présente traditionnellement aux champion-nats de France par équipe seniors.

Golf du Bassin Bleu

Mick’s Friends Cinq jours de folie golfi que !

Comme désormais tous les ans, les amis de Mic-kaël Dieu (les fameux Mick’s Friends) ont répondu à l’appel en décembre pour cinq journées de pro-motion golfi que et tennistique sur le parcours et les courts de l’Étang Salé.Raphaël Jacquelin, d’une exemplaire et fi déle amitié et ses comparses Remésy, Golding, Cabre-ra-Bello, entre autres, ont assuré le spectacle dans la bonne humeur qui caractérise toujours cette manifestation de fi n de saison.

Un duo inattendu : Mickaël Dieu et la sénatrice-chanteuse Jacqueline Farreyrol

Raphaël Jacquelin est toujours présent !

Les Mick’s Friends forment une joyeuse bande de copains.

Les vainqueurs : Darnal-Schmitt, avec Joël Langerome

Déjeuner très apprécié au club house du GBB

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BRUITS DE FAIR WAY

MAURICE - REUNIONPour qui le Benoni Trophy ?

L’amitié entre les golfeurs réunionnais et mauri-ciens est bien réelle et elle s’est encore renforcée après la Coupe d’Afrique des Nations.Non contents de devancer notre île au classe-ment, les Mauriciens ont imaginé une mascotte - un singe musical ! - qui sera disputée à chaque rencontre entre nos deux îles. En fait, comme la cuillère en bois du Tournoi des VI Nations en rug-by, il s’agit d’un anti-trophée, destiné à honorer ironiquement la mauvaise performance. Son nom : le Benoni Trophy, du nom du parcours qui a accueilli l’épreuve. Le perdant de chaque rencontre Réunion-Maurice remportera le singe et devra le garder jusqu’à la prochaine compétition. Le prochain rendez-vous est donc pour les Inter-îles.

Un trophée à ne pas ramener à la maison !

MATÉRIELNouveau sur les greens :Le putter en bois !

Si les bois ne sont plus… en bois, ce n’est pas le cas des putters qui, fabriqués à partir d’es-sences tropicales (ébène…) ou des régions tempérées (érable, olivier…), commencent à apparaître sur les greens de l’Océan Indien.Fabriqués artisanalement en Californie, les Musty putters ne sont pas seulement de superbes objets. Spécialement traités pour résister à toutes les conditions climatiques, ils apportent, aux dires de leurs utilisateurs en-thousiastes un ressenti incomparable lors du toucher de la balle.Au contact, une vibration va se propager dans le bois puis le shaft, jusque dans le grip et vos mains. Grâce à la faible densité du bois, cette vibration sera à très basse fréquence, contrai-rement à un putter métal qui va vibrer à très haute fréquence. Cette vibration va procurer un ressenti beaucoup plus doux, moins sec, très confortable. Le joueur y gagne en confort, en précision et en contrôle de distance.

La grosse diff érence entre un putter Musty et un putter classique est la position du centre de gravité. Lors de la construction, les artisans insèrent dans la tête deux lests en plomb de part et d’autre de la zone de contact et à la limite supérieure du bois. La zone de contact est ainsi agrandie et le centre de gravité est positionné plus haut. Ceci permet d’avoir, lors du contact, les centres de gravité de la balle et du putter alignés. Cela crée un eff et de «spin» vers l’avant qui stabilise la balle sur la trajectoire. A l’inverse un putter métal aurait tendance à créer un «spin» inverse pénalisant sur les longs puts.

Pour un prix raisonnable compte tenu de la qualité (environ 300 €, frais de port inclus), un Musty putter, que vous aurez commandé à vos goûts et personnalisé sur le site du fabri-cant, vous sera livré avec la gravure de votre nom.

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Les Musty putters sont garantis à vie.

Une fabrication entièrement artisanale

BRUITS DE FAIR WAY

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Les lunettes Glorify équipent les jeunes de la Ligue Réunionnaise

Après les pro de l’île, place aux jeunes es-poirs.... En accord avec la Ligue, la société constellationdistrib, importatrice de la marque Gloryfy, a décidé d’accompagner l’élite réunionnaise des -17 ans en les équipant des fameuses lunettes solaires Unbreakable by Gloryfy, 100% incassable, protectrice, technique ainsi, que de cas-quettes et de serviettes de sac de golf.« Be Unbreakable »*, l’adage de Gloryfy ré-sume bien à lui seul les qualités nécessaires à ces jeunes pour faire partie des meilleurs.

* « Soyez incassables »

REUNION

A l’issue de sa 27ème Assem-blée générale qui s’est tenue ce samedi au Golf du Bassin Bleu, la Ligue réunionnaise de golf a ré-compensé les meilleurs joueurs et joueuses de l’année 2011 et témoigné sa reconnaissance à des bénévoles pour leur dévoue-ment remarquable à la cause du golf.

De superbes trophées ont été remis aux récipiendaires suivants ou à leurs représentants :- Champion de La Réunion : Johan Mouniama- Championne de La Réunion : Cécile Ah-Fa- Interclubs : Golf Club de Bour-bon- Club vainqueur (- de 17 ans) : Golf du Bassin Bleu- Club vainqueur (- de 13 ans) : Golf Club de Bourbon- Club vainqueur (- de 11 ans) : Golf Club du Colorado

Jean-Philippe Welter – Jean-Francois Merlo Christophe Valon (Gloryfy) - Mahtieu Sautjeau - Geraldine Cathaleau

(Gloryfy) - Jean-Marie Hoarau - Romain Lanteri - Alexandre Lassalarié Jade Rousseau - Manon Lassalarié - Robin Baudry

- Reconnaissance des services rendus : Joël Langerôme (Ligue), Brigitte Reps (Golf Club de Bourbon), Jean-Paul Portes (Bassin Bleu), Joël Poupin (Colorado).La Ligue a également salué l’exploit du Colorado qui, en août 2011, a brillamment remporté l’Interclubs Océan Indien face aux meilleurs joueurs de La Réunion, Madagascar, Maurice, Seychelles et Mayotte.

La Ligue a récompensé les meilleurs

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BRUITS DE FAIR WAY

La Gilles Cup toujours aussi déjantée !

La Gilles Cup est une tradition bien ancrée au Bas-sin Bleu. Calquée sur la Ryder Cup, elle met en présence deux équipes de 22 joueurs (Américains et Européens « virtuels ») qui s’aff rontent pendant deux jours en quatre formules de match : 4 BMB, foursome, scramble et match-play individuel.Plus que la performance sportive, c’est le côté complètement fou de cette compétition qui pré-vaut, déjà pendant le traditionnel « hakka » qui consiste davantage à se moquer de l’autre équipe qu’en une danse inspirée des all blacks et, ensuite, au cours de « LA » soirée qui se prolonge fort avant dans la nuit.Pour information : cette année, ce sont les « Amé-ricains » de Vincent Blaiesse qui l’ont emporté face aux « Européens » de Xavier Érard.

Cyclone : Dégâts considé-rables au Golf du Rova

Le hauts plateaux de Madagascar, et notam-ment au Golf du Rova, ont beaucoup souf-fert du passage du cyclone Giovanna, avec la perte de 298 grands arbres, en majorité des sapins, vieux d’une cinquantaine d’années. Dieter Praun a rapidement réagi et alerté les mairies des villages avoisinants, pour qu’elles permettent aux habitants de récupérer le bois et les débris. L’action fut un succès énorme, puisqu’en moins d’une semaine 70% des troncs étaient déjà emportés.« Nous devrons maintenant retirer les souches et les racines, cela prendra un certain temps » nous confi e Dieter. « L’essentiel était de déga-ger au plus vite les zones de jeu et de réparer les obstacles, tels que les bunkers, puisqu’ils étaient tous délavés ». La commune d’Andakana gardera un souvenir de Giovanna puisqu’une partie du bois récu-péré servira à fabriquer de nouveaux bancs pour l’église du village.

Un pro francophone à l’Heritage

Après avoir passé plus d’un an à Shanghai, il arrive sur les fairways du Domaine de Bel Ombre enthou-siaste et motivé par ce parcours exceptionnel et les possibilités de jeu qu’il off re.Matthieu Millet est brevet d’Etat et membre de la PGA France. Fort d’une expérience dans l’enseigne-ment depuis plus de 8 ans et ayant travaillé dans des académies telles que Dominique Larretche et Da-vid Leadbetter, il intègre désormais, 6 mois de l’année, l’équipe de pros du Bel Ombre (golf du Château) où les clients francophones regrettaient de ne pouvoir prendre des leçons dans leur langue.

Le nouvel an chinois au GBB

Afi n de fêter le nouvel an chinois et le démarrage de l’année du Dragon, l’association des Chinois de La Réunion a organisé son épreuve traditionnelle sur le parcours du Bassin Bleu.Organisée en shot gun et en double, cette com-pétition s’est déroulée dans un très bon esprit et terminée autour d’un bon repas ! On retiendra la victoire en brut de Harry Shun Keo et Ith Kantha-vuth (30), devant Jean Charles Struji et Alain Hour-cade (29); Marie Anne Ah-Thiam et François Darnal prenant la 3ème place (29).

Le Rova sera quand même prêt pour son Grand prix en mars

Une petite idée de la folle ambiance de cette coupe pas comme les autres !

MAURICE

MADAGASCAR

BRUITS DE FAIR WAY

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MAURICE

Victor Dubuisson porte les couleurs du Touessrok

Le Touessrok s’est engagé avec Victor Dubuisson pour la saison 2012. Le champion français portera le logo du Touessrok pendant toute la sai-son de l’European Tour et a choisi le Touessrok Golf Course comme « Affi liated Golf Course ». Il s’entraînera donc souvent sur le parcours de l’Île aux Cerfs et sera très probablement présent pour le prochain Mauritius Open en décembre.

Hôtel AmbreAccès au golf du Touessrok

Sun Resorts a repris l’Hôtel Ambre du groupe Apavou (location pour une durée de 20 ans). Il sera rénové et réouvrira ses portes en octobre 2012. Les clients de l’Ambre auront très probablement un accès privilégié au parcours du Touessrok ce qui sera de bon augure pour les golfeurs qui sou-haitent des hôtels de catégorie 4 étoiles.

Pro-Am Louis Roederer au Touessrok

Le Touessrok accueille du 20 au 25 mars le Pro-Am « Louis Roederer Le Touessrok » en association avec « The PGAs of Europe » et la fi rme IMG.

Cette compétition sponsorisée par la prestigieuse marque de champagne Louis Roederer propose un séjour au Touessrok et trois tours de compéti-tion au sein d’une équipe constituée de trois Ama-teurs et d’un Professionnel. Le Pro-Am Louis Roe-derer Le Touessrok verra les Amateurs s’aff ronter en stableford en 4 balles 2 meilleures balles. Les pros seront classés en parallèle en strokeplay sur les mêmes 54 trous.

L’équipe de Sun Resorts, organisatrice du Pro-Am Louis Roederer Le Touessrok, proposera un pro-gramme fait de cocktails, dîners et soirées spé-ciales pour renforcer la convivialité au-delà des greens.

Pour les golfeurs intéressés, il est possible de réser-ver soit avec une équipe Pro-Am complète ou tout simplement en individuel, les équipes étant dans ce cas précis constituées avec les Pros et autres Amateurs individuels disponibles.

Pour réserver et plus de renseignements : golfevents@sunresorts.mu ou (203) 259 1332

Victor Dubuisson était au Standard Bank 2011

Une épreuve de prestige sur un parcours prestigieux

LE TOUESSROK *****L LONG BEACH *****

« Le Touessrok est tout simplement extraordinaire - vous devez impérativement y jouer si vous êtes à l’Ile Maurice. »

Colin Montgomerie, OBE

Membre des Leading Hotels of the World et icône de l’hôtellerie mauricienne, le Touessrok est l’incarnation parfaite de l’élégance tropicale à la mauricienne.

Situé sur l’une des plus belles plages de l’île Maurice, Long Beach, le nouvel hôtel 5 étoiles du groupe Sun Resorts marie légèreté tropicale et concepts novateurs et contemporains.

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BRUITS DE FAIR WAY

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HERITAGE LE TELFAIR :Meilleur Resort de Maurice

Pour la seconde année consécutive, l’Heritage Le Telfair, au domaine de Bel Ombre a été classé 1er des Golf Re-sorts mauriciens aux World Travel Awards.

La gagnante en brut, Elizabeth Dalais avec le sponsor l’ATELIER by William et Raphaël Jacquelin

AnahitaJacquelin à la BLACK PEARL GOLF COMPETITION

Le Four Seasons Golf Club organise chaque mois une compétition regroupant les membres du Club, les résidents des hôtels Anahita The Resort et Four Seasons Resort et les golfeurs résidant à Maurice. La dernière compétition de 2011 s’est tenue le vendredi 30 décembre, et ce fut l’occasion pour le Club de remercier ses fi dèles golfeurs dans une ambiance de fête. Seulement 92 golfeurs ont pu y participer, d’autres étant restés sur la liste d’attente ! Ce tournoi a été sponsorisé par l’ATELIER by William, spécialiste en perles (www.pearl-of-mau-ritius.com). Et pour fi nir cette journée en beauté, Raphaël Jacquelin, n° 2 francais et 36ème européen, vainqueur du Sicilian Open de 2011, a donné quelques astuces aux golfeurs amateurs lors d’un clinic au Four Seasons Golf Club.

ONY, REINE DU GOLF…ET DES CREPES !

Meilleure golfeuse de Madagascar, proprié-taire de la meilleure crêperie bretonne, Le Phare, à Tana Isoraka, Ony Marchand avait organisé pour célébrer la Chandeleur, une grande compétition « crêpes et galettes » sur le Rova.D’emblée, Ony avait choisi l’humour pour créer l’ambiance : c’est habillée en bretonne (en remplaçant toutefois la coiff e par une cas-quette) qu’elle a donné le ton, tandis que cer-taines golfeuses avaient mis les bas bleus et blancs de Bécassine.Résultat : les 80 participants, ravis, ont en-glouti plus de 300 crêpes, arrosées comme il se doit « d’un peu » de cidre.

MADAGASCARDécidément, le Rova a toujours le chic pour les com-pétitions un peu déjantées !

Le Phare, meilleure crêperie de Mada !

Ony Marchand, la reine des crêpes

bretonnes.

Les bas de Bécassine pour être dans l’ambiance « Breizh »

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HUMOUR

humoris-TEE-ques et Fantas-TEE-ques…

Notre ami Bruno Lajoinie poursuit son investigation sur les tees que l’on ne trouvera dans aucun pro-shop. Son imagination fertile l’a amené, cette fois encore, à trouver des calembours que l’on se gardera bien de qualifi er de jeux de mots laids !

reconver.. Tee

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BEAUSEJOUR - SAINTE-MARIE

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UN ÉCRIN DE VIEPOUR VOTRE BIEN-ÊTREEt si le vrai luxe urbain était de pouvoir préserver son intimité sans renoncer au confort ? Un enjeu moderne que les Villas du Green relèvent avec brio, en instaurant de véritables paradis privés nichés au sein de complexes arborés. Un concept villa-patio remarquable pour une atmosphère particulière, préservée. Chaque villa offre un havre de protection grâce à un patio arboré. Un espace intime, multiple, qui laisse une place à un poste d'observation pour apprécier un superbe panorama.

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VILLAS D'ARCHITECTE T4 ET T5 DE PRESTIGE

NOUVEAUPROGRAMME

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TOURNOIS

La première fois, c’est toujours une aven-ture. De l’invitation tardive reçue au début de l’hiver austral à cette compétition pleine d’inconnus, il a fallu bâtir en trois mois une

sélection capable de tenir son rang en Afrique du Sud.

Basée sur le ranking régional et surtout sur les disponibilités des uns et des autres (Kédochim parti en métropole, Bilbault, Henry, Rivière indispo-nibles...), cette liste comprenait finalement Johan Mouniama et Ludovic Deplancke du Bassin Bleu, Franck Morel et Yannis Paquiry du Colorado.

COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS

UNE PREMIèRE QUI EN APPELLE D’AUTRES POUR LES RéUNIONNAISInvitée pour la première fois à participer à la Coupe d’Afrique des Nations à Johannesburg en octobre dernier, la sélection de La Réunion a entamé une nouvelle aventure sur le conti-nent africain. Si les quatre sélectionnés ont souffert sur le parcours de Lake Benoni, cette expérience ouvre de nouvelles perspectives au golf réunionnais.

«C’est un mélange d’expérience et de talent. Une sélection doit aussi pouvoir bien vivre ensemble pendant une semaine», justifiait Jean-Marie Hoa-rau, le sélectionneur.Réservée aux amateurs, la compétition a réuni onze sélections : l’Afrique du Sud, la Namibie, l’Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Swaziland, l’île Mau-rice et La Réunion. La Tanzanie et Madagascar avaient décliné au dernier moment, la Lybie et le Maroc quelques semaines auparavant en raison du contexte politique instable dans leur pays.

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TOURNOIS

LAkE BENONI, UN PARCOURS DE COMPéTITION !

Situé dans les écarts de Johannesburg, dans le quartier de Benoni, à l’est de la ville, Lake Benoni n’est pas le plus enthousiasmant des parcours de Jo’Burg. Les infrastructures sont vétustes, il y règne une atmosphère étrange, so british. Difficile à apprivoiser, ce parcours est un adversaire redoutable avec souvent beaucoup de frustration au bout. Le plein fairway semble à la portée de tous, les par 4 et 5 sont souvent larges surtout sur le retour mais la tentation des birdies pousse à prendre des risques. Trop de risques que la carte n’oublie pas. Ce long parcours de 6 572 m comptabilise 10 par 4, 4 par 5 et 4 par 3. Le green fee coûte 20€ pour 18 trous, le caddie 6€, la voiturette 11€.

Au programme des Réunionnais, quatre jours de stroke play pour les quatre joueurs avec les trois meilleures cartes retenues chaque jour. Un rythme que seul Franck Morel connaissait, lorsqu’il figurait parmi les meilleurs amateurs français. Mais cétait il y a déjà quelques an-nées... Soixante-douze trous au total sur un vrai parcours de compétition, parfois déroutant.

Lake Benoni offre un aller et un retour bien dis-tinct. La première partie est plutôt boisée, la seconde offre de plus larges fairways en lon-geant le lac. Plutôt tentant pour attaquer, les nombreux bunkers, pièges d’eau et autres élé-ments du parcours ont vite fait de doucher les ambitions, nos représentants en savent quelque chose.Aucun objectif n’avait été fixé aux coéquipiers de Franck Morel, il y avait trop d’inconnues au départ. La cérémonie protocolaire pour annon-cer le début de l’épreuve avec hymnes natio-naux, lever de drapeau donnait le ton de la semaine. Ce serait du sérieux. Tendus au matin

du premier tour, nos golfeurs étaient accueillis par des conditions dantesques ce 19 octobre. Un vent à décorner les antilopes s’était levé sur le plateau du Gauteng, ajoutez à cela une tem-pérature hivernale en dessous des 10 degrés, le réveil était difficile. «Je suis arrivé au départ, j’ai posé mon tee et j’ai envoyé, confiait Franck Morel. Il fallait vite trouver des sensations. Le temps n’était pas top alors si, dès le départ, tu cogites, ça va aller de mal en pis.»

Le démarrage fut poussif, Mouniama, Paquiry et Deplancke pointaient à l’aller à +7. Les greens très roulants faisaient des ravages. Comme sou-vent sur l’ensemble de la compétition, la deu-xième partie du parcours fut mieux gérée. La moyenne du jour était de +10, La Réunion poin-tait alors en 8e position à 5 coups des Mauri-ciens, leurs rivaux historiques. Le second tour fut le tournant. Les conditions climatiques ne s’étaient toujours pas amélio-rées, le ciel grondait même. La première journée avait semé le doute mais pas éteint les espoirs de bien figurer au classement. Les dernières il-

La sélection, de gauche à droite : Jean-Marie Hoarau (sélectionneur), Yannis Paquiry,

Franck Morel, Johan Mouniama, Ludovic Deplancke.

Ludovic Deplancke, invité de dernière minute, a été celui qui a remis La Réunion en ordre de marche

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TOURNOIS

UN STATUT À CONSTRUIRE

Ce déplacement en Afrique du Sud était aussi l’occasion pour le président de la Ligue, Jean-François Merlo et Jean-Marie Hoarau de ren-contrer leurs homologues africains et de nouer de nouveaux contacts. Lors de la compétition, la Confédération africaine de golf tenait son assemblée bi-annuelle. La Réunion, qui n’avait pas le droit au vote puisque non affi liée, était l’invitée d’honneur de cette réunion. Un statut qui devrait rester en l’état. Aujourd’hui, notre île est entrée de plain-pied dans le concert africain, mais à l’avenir cette place ne sera pas toujours garantie. C’est pour cela que les diri-geants doivent prouver leur volonté de partici-per pleinement au golf africain. Jean-François Merlo a ainsi accepté le principe de 200 € pour la cotisation annuelle à la Confédération. Un acte symbolique. Avant d’espérer un jour organiser une épreuve à La Réunion, la LRG doit continuer à maintenir le contact et participer autant que possible aux prochaines échéances. Le plus dur commence.

lusions tombaient rapidement sur un parcours raccourci de 200 m qui nécessitait de jouer en-core plus juste. Pour ne pas terminer en roue libre, Jean-Marie Hoarau et Jean-François Merlo tentaient de remobiliser les troupes. L’appel fut entendu. Avec un soleil revenu, c’est la wild-card de la sélection, Ludovic Deplancke, qui a sonné le réveil. L’ancien pensionnaire du Pôle espoirs de Dinard a rendu une carte sous la barre sym-bolique des 80 (76), ce que les Réunionnais n’avaient pas encore su faire jusqu’alors. Avec deux birdies et neuf pars, le jeune golfeur du Bassin Bleu aurait même dû faire mieux en évitant le double bogey au 17 par manque de concentration. Ce bon score et ceux de Morel et Paquiry (+9) éloignaient nos représentants de la dernière place.

Le dernier jour fut celui de toutes les satisfactions. Deplancke continuait sur sa lancée en jouant +1, le benjamin du groupe, Yannis Paquiry, rendait une belle carte de +3. La Réu-nion en profitait pour gagner une place au classement juste derrière l’île Maurice.Le départ catastrophique de la sélection réu-nionnaise aura plombé leur performance finale. L’Afrique du Sud a dominé de la tête et des épaules la compétition jouant -29 sur les quatre jours, la Namibie, en seconde position, termi-nant à +28.. Le pays hôte garde le trophée qu’il avait conquis deux ans plus tôt en Egypte.

Cette Coupe d’Afrique des Nations démontre aussi la qualité du golf en Afrique australe et l’intérêt pour nos golfeurs de pouvoir désormais rencontrer une nouvelle concurrence de qua-lité. Le prochain rendez-vous est programmé en avril au Malawi. Le golf réunionnais a posé une première fois son sac en Afrique. Souhaitons que cette aventure ne fasse que commencer.

La cérémonie d’ouverture avec les hymnes et le lever du drapeau a été un moment fort en émotion pour nos golfeurs.

LES RESULTATS

Seuls les trois meilleurs scores de chaque équipe sont retenus. 1. Afrique du Sud (-29)2. Namibie (+28)3. Kenya (+36) 4. Swaziland (+54)5. Botswana (+59) 6. Zimbabwe (+62)7. Zambie (+93)8. Maurice(+93)9. La Réunion(+100)10. Ouganda(+101)11. Côted’Ivoire(+113)

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C’est en eff et le parcours mythique du Touessrok qui a été choisi comme « champ de bataille » et, pour le repos des « guerriers », le Long Beach a rempli

parfaitement son rôle. Et, côté sportif, les deux compétitions (pro-am et open) ont tenu leurs promesses, avec notamment la belle victoire de Frédéric Cupillard.

Pour la majorité des pros venus de l’extérieur qui ne le connaissaient pas, le golf de l’Île aux Cerfs était à la fois très attendu et très redouté :sa réputation de parcours diffi cile a, depuis long-temps, franchi les océans et, sur place, ceux qui l’avaient déjà joué contribuaient à entretenir le mythe de 18 trous mangeurs de balles, avec de nombreux départs en aveugle et une lisibilité pas

toujours évidente compte tenu des fairways et des greens un peu chahutés.Heureusement, le pro-am, permettait de tenter d’apprivoiser les diffi cultés avant la grande confrontation de l’open.Un pro-am qui réunissait autour des pros de nombreux amateurs de l’Océan Indien et d’ail-leurs (n’est-ce pas, Monsieur Nelson Montfort), dont un grand nombre de jeunes Réunionnais délégués par leurs clubs respectifs.L’arrivée au Touessrok Golf Course est toujours magique : la courte traversée vers l’Île aux Cerfs reste un moment inoubliable. Ce n’est pas tous les jours en eff et que l’on embarque son sac dans un bateau pour aller jouer !Le pro-am, disputé contre un parcours préparé comme savent le faire les équipes de son direc-

UN BON CRU 2011 ETUNE VICTOIRE AU COUTEAU !Pour son édition 2011 (la dixième !), la Standard Bank et le groupe Sun ont joué - avec bon-heur – la rupture en choisissant de délocaliser le traditionnel Standard Bank Mauritius Open.

STANDARD BANk MAURITIUS OPEN

Nicolas de Chalain et Lakshman Bheenick

entourant le vainqueur.

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teur Russel Hannah (mais avec des black tees de départ toujours aussi énigmatiques)… et contre une météo capricieuse, était manifestement pour les pros un galop d’essai, le temps de définir le choix de leurs armes et de prendre des notes pour affûter tactique et stratégie pour l’open !Dans ces conditions, il n’était guère étonnant que les locaux de l’étape prennent le meilleur puisque les deux premières équipes portaient les couleurs mauriciennes, terminant ex-æquo avec un score de +13 sur les deux tours, sous la hou-lette respectivement de Vishnoo Seeneevassen et de Billy Naraina, le podium étant complété par John Gould et son équipe.

Malgré quelques passages pluvieux et orageux, ce pro-am se déroulait, comme il se doit, dans une excellente ambiance : la composition hétéroclite de certaines équipes, notamment celles avec de très jeunes joueurs et joueuses, limitant d’emblée les ambitions de leurs pros. Par exemple, pour l’anecdote, Fabien Marty jouait avec trois champions en herbe de La Réunion dont le poids total équivalait, à quelques kilos près, à son propre poids ! Mais l’important était de participer et chacun y est allé de bon cœur !Pour l’open, les chances étaient, naturellement, plus équilibrées. Il faut dire qu’il y avait du beau monde sur les rangs (voir encadré) et ils étaient nombreux à pouvoir prétendre à la victoire.

Deux hommes, deux styles : la sagesse pour Cupillard, la force de frappe pour Bremner.

La Réunion avait délégué de nombreux jeunes.

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STANDARD BANk MAURITIUS OPEN

Sur le premier tour, Tom Lewis prend le meilleur en terminant dans le par, égalant ainsi le record du parcours (c’est dire sa diffi culté !) et réalisant un magnifi que -2 sur les 9 trous du retour, pourtant pas les plus faciles. Mais rien n’est joué puisqu’il est talonné par quelques sérieux clients : Frédéric Cupillard et Merrick Bremner (+1), Ryan Cairns et John Gould (+2), Frédéric Grosset-Grance et Christiaan Bas-son (+4).On sait alors que, sauf improbable miracle, la victoire se jouera entre ceux-là, le parcours ne permettant pas a priori de réaliser un score spectaculaire.Tom Lewis, brillant la veille, se révèle très vite plus terne, moins ajusté. Le vainqueur des Mas-ters 2011 du Portugal, sans doute victime de son jeune âge (20 ans !), est plus hésitant, moins précis dans ses coups. Ses compagnons de jeu (Cupillard et Brem-ner), sentent très vite la faille où ils peuvent s’engouff rer.

LES PROS PRESENTSChristiaan Basson, Romain Béchu, Steve Bennet, Merrick Bremner, Ryan Cairns, Charl Coetze, Michael Dutoit, John Gould, Frédéric Grosset-Grange, Frédéric Cupillard, Victor Dubuisson, Dylan de Beer, Jean-Nicolas Billot, Damien Perrier (vainqueur de l’édition 2010) Trevor Jones, Fabien Marty, Billy Naraina, Diego Suazo-Gonzales, Jean-François Ségurel, Bertrand Coathelem, Jérôme Forestier, Jean-Philippe Welter, Bruno Fréchinos, Anil Neyhaul, Pravesh Mewa, Vishnoo Steeneevasen, Didier Fontaine.

Chacun dans un style diff érent, le Français et le Sud-africain vont s’aff ronter, couteau entre les dents.C’est la pondération et la sagesse qui dictent le jeu de Frédéric Cupillard, un déjà vieux briscard des circuits : il joue comme un métronome bien

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réglé, mettant à profit tous les atouts d’une grande expérience.Merrick Bremner, lui, un jeune Sud-africain à la musculature de body-builder est un gros frap-peur qui aligne au bois 3 des départs à faire pâlir bien des tenants du driver. Mais il est aussi d’une

redoutable précision tant aux approches qu’au putting.Les deux hommes s’observent, s’épient, chacun guettant la faute de l’autre et, de leur confronta-tion, c’est Frédéric Cupillard qui tire son épingle du jeu en jouant +2, tandis que Merrick Bremner,

Une belle promotion pour le Long Beach

Le Long Beach a été ouvert il y a moins d’un an et a déjà été classé par les professionnels du tourisme internatio-nal (presse spécialisée et tour opérateurs) parmi les 100 plus beaux établissements du monde.D’une conception architecturale délibérément mo-derne, il offre, autour de ses 255 chambres (toutes avec vue sur mer) placées le long d’une des plus belles plages de l’île, un service impeccable et des activités souvent inédites, dont un pitch and putt : mur d’escalade, com-plexe sportif de haut niveau technologique, en plus du panel habituel d’activités nautiques. Le Standard Bank Mauritius Open a permis aux joueurs, amateurs et professionnels, et à la presse internationale présente (Afrique du Sud, Chine, Inde, France, Réunion) de faire connaissance avec ce magnifique hôtel, le 111ème de l’Île Maurice.A noter : les golfeurs logés au Long Beach ont accès gratuituitement au parcours de l’île aux Cerfs.

Tout comme l’environnement, les chambres sont mar-quées par une confortable modernité.Le Touessrok Golf Course : toujours aussi magique !

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trop gourmand sur deux trous, terminera à +4, talonné par son compatriote Christiaan Basson. Tom Lewis, lui, signera avec un grand soupir une carte de +9, le reléguant à la plus mauvaise place : la 4ème !Pour Frédéric Cupillard (dont nous vous présen-tons par ailleurs le rôle au sein de la Fédération Française de Golf), c’est là, sur les rivages de l’Île aux Cerfs, une année golfique qui se termine en feu d’artifice…

SATISFACTION GENERALE

Tant Nicolas de Chalain, directeur du Long Beach et organisateur du tournoi que Lakshman Bheenick, directeur général de la Standard Bank, les organisa-teurs et sponsors pouvaient afficher leur satisfaction à l’issue de cette semaine intense.Pour Lakshman Bheenick, l’implication de la Stan-dard Bank dans le golf va aller encore en croissant : « Notre sponsoring contribue à conforter notre image de dynamisme et à développer la vocation golfique de Maurice pour l’imposer comme destination incontour-nable tant pour les amateurs que pour les profession-nels ».Nicolas de Chalain, lui, déclare que « pour cette première édition du Standard Bank Mauritius Open sur la côte Est, le bilan est positif car tous les joueurs, les partenaires et les co-organisateurs sont satisfaits du parcours ainsi que de l’hôtel. La cerise sur le gâteau a été d’avoir Nelson Monfort comme parrain de l’événe-ment pour le coté Européen et Dale Hayes pour les Sud-africains. Ces derniers sont tout aussi ravis dudéroulement du tournoi ainsi que de la performance des joueurs ».Même satisfaction exprimée par Raj Beedassy, responsable des relations publiques et de l’événe-mentiel à Air Mauritius : « Nous sommes partenaires du Standard Bank Mauritius Open depuis le début. Ces compétitions assoient la réputation golfique de Maurice et génèrent, à la suite des professionnels, un important flux de golfeurs amateurs ».

Nelson Montfort de Dale Hayes ont été les parrains de cette édition.Un somptueux dîner de gala pour la clôture.

Une organisation parfaite avec un point de ravitaillement très apprécié !

DESTINATION GOLF

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A près 45 bonnes minutes de circulation balinaise… indescriptible, l’arrivée au Pan Pacifi c Nirwana Bali Resort nous plonge

dans l’atmosphère des 5 étoiles mauriciens. Il n’est pas nécessaire de séjourner dans cet hôtel aux magnifi ques jardins manucurés pour jouer le Nirwana Bali Golf Club, mais l’addition sera plus douce pour les résidents : environ US$ 100, contre US$ 165 pour les touristes étrangers extérieurs à l’hôtel. A ce prix-là, vous bénéfi ciez d’un voiturette et de la traditionnelle cadette. Si vous souhaitez louer des clubs, comptez environ US$ 45 et US$ 10 pour des chaussures. Et puis après le parcours, vous aurez tout loisir de vous rafraîchir dans l’une des cinq piscines du resort.

Après une réservation faite via internet environ deux mois avant, me voici donc au départ du trou n°10 accompagné de Mauro, un sympa-thique Australien de Melbourne, de Sunil, un Indien vivant à Hong Kong et de nos charmantes cadettes. Le 10 est un « par 5 », pas très long, en dogleg droit mais avec une forêt à droite et

LE CHEF D’ŒUVRE DE GREG NORMANSitué à une trentaine de kilomètres de l’aéroport de Bali Denpassar, au pied du temple de Tanah Lot, ce parcours de18 trous propose un défi bien réel, d’autant que la beauté du lieu incite plus à la contemplation qu’à la concentration golfi que.

Greg Norman, designer du parcours, lui a donné son cachet local avec des

rizières en terrasses.

NIRWANA BALI GOLF CLUB

DESTINATION GOLF

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un départ encadré par de hauts arbres une cin-quantaine de mètres devant soi. Mon drive est un peu poussif, mais bien sur la piste ! Mauro et Sunil ne pourront pas en dire autant ! Le fairway est un peu humide, mais je m’attendais à pire. La veille, il est tombé des « seaux d’eau » et à 8 heures du matin, le soleil n’a pu déjà faire son travail correctement.

L’arrivée sur le green confir-mera la première impres- sion : l’entretien est parfait. Le 11 est un long « par 3 » dont l’arrivée assez large ne pose pas de problème par-ticulier. Puis nous glissons vers le tee du 12, et là, l’en-vie de sortir l’appareil me ti-tille. Les fleurs, le vert tendre du fairway, la mer au loin, ça reste classique, mais c’est beau. L’arrivée du 12 sera une nouvelle occasion de remercier mon petit Lumix. Sur le green, nous sacrifie-rons quelques minutes à l’immortalisation de ce mo-ment magique. Le 13, un « par 4 » le long de la falaise, est superbe mais assez simple. Le 14 par contre, est un « par

3 » tout aussi beau, mais aller chercher le drapeau lorsque celui-ci est à droite à quelques mètres de l’océan demande du courage… ou de l’incons-cience !Ensuite, du 15 au 17, les trous tournent le dos à la mer en permettant d’admirer ici et là quelques rizières. Le trou 18 est un beau « par 5 » de près

Presque un plaisir de se retrouver dans le sable soyeux des bunkers…

DESTINATION GOLF

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de 500 mètres (départs championship) à l’arrivée trop étroite au goût de mon coup de fer…

Ayant bien réservé 18 trous, nous nous dirigeons vers le 1. Mais avant, Mauro, en bon Australien, nous ravitaille en « Bintang », la bière locale. Il en « descendra » 4 boîtes de 33cl en 18 trous !

Greg Norman, histoire sans doute de bien nous rappeler la chance que nous avons de jouer à Bali, a créé des rizières en terrasse puis a placé les « tees » en plein milieu : unique ! Un bon souvenir ce « par 4 », car après un bon drive, puis un joli fer 8 ce fut putt pour birdie !

On enchaîne ensuite le 2, un beau « par 3 », puis le 3 un « par 4 » bordé de rizières sur la gauche. Le 4 et le 5 sont des « par 4 » assez longs, surtout le trou 5, index 1 et 403 mètres des « shark » les départs pros (signature Greg Norman oblige). Sur le tee du 6, on se dit que l’océan nous manque. C’est un « par 5 » pas trop long, avec gros dogleg gauche. Après nos drives, nous nous dirigeons vers nos balles dans le coude du dogleg et nous apercevons au loin le bleu de la mer. Le green de ce trou n’est pas très grand et bien défendu par quelques bunkers, mais c’est sa proximité avec la plage qui émerveille le plus.

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Ma cadette s’amuse avec le Lumix : très bien ! on a rarement des photos de soi en train de putter ! Puis enfi n arrive le 7, LE trou signature du Nirwana Bali Golf Club et peut-être aussi un des « par 3 » les plus photographiés aumonde ! Le tee est posé sur la falaise. En bas la plage, à gauche l’océan, en face légèrement à gauche le temple de Tanah Lot. D’après la carte le milieu du green est à 177 mètres (depuis l’équivalent de nos boules blanches). Est-ce l’adrénaline, des départs avancés, un peu de vent ? Peut importe, mais avec mon hybrid de 22°, j’ai « fl yé » le green. Au second coup, avec un fer 6, j’étais fond de green avec la chance (!) d’avoir un putt tout en descente de près de 15 mètres ! Pas de « par » sur ce trou, parfait ! Voilà une bonne raison de re-programmer un futur séjour à Bali ! Le 8 et le 9 sont moins spectaculaires, même si l’arrivée du 9 avec ses rizières en arrière-plan est plaisante.

Dans le bouddhisme, nirvana veut dire « état de sérénité suprême ». Lorsque l’on cherche des synonymes à « nirvana », on trouve : para-dis, extase, béatitude, plaisir, ravissement,… Ce parcours à l’entretien parfait (c’est presque un plaisir que de se retrouver dans un bunker !) vaut d’être joué… deux fois. La première pour s’émerveiller, la seconde pour essayer de le dompter. Mauro, avec qui je suis resté en contact, m’a dit que le lendemain il avait joué « 8 », mieux que son « 15 » de notre partie. Peut-être aussi, avait-il moins consommé de « Bintang »…

Texte et Photos :Jean Yves Chaudey

Sites web : www.nirwanabaligolf.comwww.99bali.com/golf/nirwana

http://www.balistarisland.com/Bali-Adventure-Sightseeing/Nirwanagolf.htm

Facebook : http://www.facebook.com/PanPacifi cBaliAdresse : Jalan Raya Tanah Lot, P.O. Box 158, Kediri

Tabanan 82171, Indonésie

Le 7, sans doute un des plus photographiés, est LA signature du Nirwana

Les greens sont, comme souvent en Asie, parfaitement manucurés.

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BALI : QUAND Y ALLER ?Bali est un petit paradis terrestre : on l’a d’ailleurs surnommé l’île des dieux. C’est certainement la plus célèbre et la plus prisée des 15000 îles com-posant l’archipel indonésien.Ses paysages hors du commun ainsi que la ri-chesse de sa culture en ont rapidement fait une des destinations asiatiques préférées par les tou-ristes. Les Balinais ont toutefois su préserver leur authenticité et leur culture tout en profitant des avantages que pouvait leur apporter le tourisme.La meilleure période pour se rendre à Bali s’étend de mai à septembre, car il s’agit de la saison sèche même si des pluies sont quand même possibles dans les régions montagneuses. Ces orages tro-picaux sont très impressionnants, mais ceux-ci ne durent jamais plus d’une heure et rafraîchissent l’atmosphère.Cependant, même si la saison sèche est sans conteste la meilleure période pour ce rendre à Bali, il est également très agréable de voyager durant la saison des pluies à condition de bien organiser ses journées (il ne pleut pas toute la journée, mais uni-quement en fin d’après-midi) et de bien supporter les variations de température.De plus, en partant durant la saison des pluies, vous profitez des avantages de la basse saison

Devenez « Reporter Golfik »Si, comme notre ami Jean-Yves Chaudey, golfeur (1ère série) au Colorado, vous avez l’occasion, au cours de voyages d’affaires ou d’agré-ment, de découvrir un ou des parcours d’exception, faites-en profiter les lecteurs de Golfik.Il vous suffit pour cela de prendre contact avec notre rédaction.

puisque les touristes sont moins nombreux durant la saison des pluies et que les prix sont plus bas que durant la haute saison.

Formalités d’entréeAttention : un visa touristique est obligatoire pour une cinquantaine de pays, dont la France.On peut se procurer le visa lors de l’arrivée en In-donésie à l’aéroport de Denpasar.On vous conseille d’avoir l’appoint en dollars et de ne pas régler en euros car le taux de change à l’aéroport est relativement bas.

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APRES BALI.... ESCAPADE A SINGAPOUR

LE MARINA BAY A SINGAPOUR

Le Marina Bay : un des rares golfs

de Singapour ouverts aux

visiteurs

Singapour est une ville extraordinaire, mais parfois un peu irritante. Vous ne pourrez pas y acheter de chewin-gum, et si vous fumez,

trouvez un cendrier proche de vous, sinon gare à l’amende !

Pour le golf, ce pourrait être un paradis, car l’île-état compte près d’une dizaine de parcours. Mais voilà, presque tous sont privés.

En fouinant sur le web, vous remarquez que certains proposent des green-fees. Vous vous dites bêtement qu’il doit donc être possible d’y jouer. Que nenni ! Par exemple au Raffles Golf Course (www.rcc.org.sg) qui compte deux 18 trous, on vous explique que si vous n’êtes pas une équipe de trois, vous ne pouvez pas jouer. « Puis-je jouer avec d’autres personnes ou des

membres déjà inscrits ? ». Non il faut être trois pour pouvoir faire une réservation ! La solution pour s’adonner à sa passion est donc de réserver à Marina Bay. Ce parcours récent a une architec-ture de links écossais, en particulier les bunkers de style « Saint Andrews » ! Lorsqu’on est dedans, il n’est pas rare de devoir jouer en arrière pour s’en sortir.

Si le cœur vous en dit, vous pouvez également le jouer de nuit du mercredi au vendredi, il vous en coûtera quelques dollars Singapore de plus. En semaine, le green-fee 18 trous avec voitu-rette vous revient à 85 euros environ. Enfin, si vous souhaitez taper quelques balles au practice, n’hésitez pas, sur les trois étages de celui-ci, il y aura bien un tapis de libre !

ENTREVUE

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ENTREVUE

FRED CUPILLARD, VAINQUEUR DU STANDARD BANk MAURITIUS OPEN ET ENTRAîNEUR DE L’éQUIPE DE FRANCE HANDIGOLF

Fred Cupillard est une figure du golf français. Depuis de nombreuses années, il arpente les par-cours du monde entier à la recherche d’une certaine perfection. Handicapé à la suite d’une acci-dent de moto, il a depuis quelques années mis toute son énergie au développement du handigolf, avec le formidable enthousiasme qui le caractérise.

Golfik : Fred, Peux-tu nous expliquer com-ment est organisé le Handigolf au sein de la Fédération Française de Golf ? Avez-vous des relations avec la Fédération Handisport ? Quels moyens sont mis à votre disposition ?

Fred Cupillard : Handigolf est une association reconnue par la Fédération mais pas encore par handisport. La Fédération a un budget alloué pour Handigolf comprenant le sportif, le déve-loppement des écoles (enfandigolf) et l’organisa-tion de tournois.

Golfik : Comment s’organisent les compétitions en région et au niveau national ?

F. C. : Les compétitions régionales s’organisent grâce aux membres de l’association qui trouvent eux-mêmes des sponsors locaux. Les compéti-tions nationales sont gérées directement par la

fédération. Pour toutes les compétitions, il y a quatre séries en fonction des index de jeu. Nous essayons d’avoir des parcours jouables pour tous, nous adaptons les plots de départ et évitons les terrains trop accidentés. Hormis cela, ce sont des parcours classiques.

Golfik : Le Réunionnais Georges Mecs par-ticipe depuis un an à des épreuves du Circuit Européen. Que peux-tu nous dire de lui ?

F. C. : Georges, que j’ai pu observer l’an dernier sur quelques tournois, a montré un véritable esprit de compétiteur et s’est parfaitement inté-gré au sein du groupe France. Après avoir pas mal échangé avec lui, nous avons modifié son sens de putting, ce qui lui a permis de baisser assez rapidement sa moyenne de score. Jouer à l’international le fera beaucoup progresser, nous espérons le voir souvent en 2012 !

"MON OBJECTIF : AMENER DES GOLFEURS HANDICAPéS AUX JO DE 2020 ! "

ENTREVUE

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Golfik : Le développement du Handigolf dans les régions ne peut passer uniquement par un joueur ; est-ce que tu as pris des contacts avec Jean-François Merlo le président de la Ligue de La Réunion pour sensibiliser la ligue ?

F. C. : Nous nous sommes rencontrés, nous sou-haitons faire venir une équipe Handi pour parti-ciper au Lexus Pro en fin d’année. Pour sa part, Georges Mecs souhaiterait que soit organisé un championnat de France à La Réunion ... à suivre.

Golfik : Plus personnellement, comment en es-tu arrivé à manager les équipes et les joueurs de l’équipe de France Handigolf ?

F. C. : Accidenté à l’âge de quinze ans (perte d’un œil et d’une oreille), j’ai dû trouver mes propres solutions pour rivaliser avec les autres compéti-teurs. Après avoir beaucoup cherché pour moi, joué sur le Challenge Tour et le Tour Européen, remporté six titres internationaux (heu... sept avec le Standard Bank 2011), je souhaitais parta-ger mon expérience et mon amour du jeu. Un pro-am avec trois handigolfeurs fut le déclic. Nous étions tous accidentés de moto, mais n’avions pas les mêmes séquelles : c’est cela qui m’a donné envie de trouver des solutions pour eux. Un an plus tard je faisais ma demande auprès de la Fédération. A ma grande joie, elle fut acceptée.

Golfik : En quoi l’approche du jeu est-elle dif-férente de celle que l’on peut avoir avec des joueurs valides ?

F. C. : D’un point de vue technique, il y a de nombreuses façons de ramener la face de club

square à l’impact et il faut s’adapter au handicap de chacun pour trouver le meilleur moyen. La volonté et l’envie d’être performant est quelque chose qui ressort au quotidien chez les handis. Ils n’ont aucun problème pour se remettre en question. Ils vont toujours essayer de trouver le petit détail dans le coup d’œil, la gestion du par-cours, l’attitude qui permettra d’être meilleur... Je ne suis pas certain que les valides fassent autant d’efforts.

Golfik : Tu continues à fréquenter les circuits. On te voit régulièrement dans l’Océan Indien. Qu’elle est ta motivation aujourd’hui ?

F. C. : Je continue de maintenir un niveau de jeu en compétition, c’est ma passion. J’estime que pour la qualité de mon enseignement, c’est indispensable d’être confronté au stress des tour-nois... et de la victoire quand cela se présente. Ma motivation est faire grandir handigolf et d’ame-ner des joueurs aux JO 2020...

Golfik : Tu as gagné le Standard Bank en décembre dernier sur le parcours de l’île aux Cerfs à Maurice. Je suppose que ce fut un beau moment pour toi...

F. C. : Effectivement, je n’avais pas remporté de tournois depuis 2007, et je suis très fier d’avoir tenu jusqu’au bout sur ce parcours si beau et si difficile avec un champ de joueurs aussi relevé. C’est pour vivre des moments comme ça que je pratique se sport merveilleux depuis vingt ans chez les professionnels. Je prends toujours au-tant de plaisir à planter le tee sur le départ pour me battre pendant quatre heures... et ce n’est pas prêt de s’arrêter !

Fred a une vraie passion pour l’enseigne-ment. Ici, au Colorado, pour l’après-midi des jeunes, lors du Lexus.

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TOURNOIS

En eff et, le champion américain ne s’est pas contenté de faire du tourisme et de la fi guration sur le parcours : il a rempor-té la victoire, au terme de trois jours d’un

mano a mano hallucinant avec David Frost.

Il faut dire que Tom Lehman n’a pas l’habitude de faire les choses à moitié. Si son épouse Me-lissa l’accompagnait pour cette découverte de Maurice, il avait aussi amené dans ses bagages son fi dèle caddy qui le suit depuis des années sur tous les circuits. Il était donc évident dès le départ que l’homme aux multiples victoires allait se battre pour ajouter une nouvelle coupe sur des étagères déjà bien garnies (voir encadré).De son côté, le Sud-africain David Frost, n’étant pas non plus un enfant de chœur, entendait

TOM LEHMAN DéCOUVRE MAURICE ET REMPORTE LE TROPHéE !Gageons que la première visite de Tom Lehman à Maurice, en décembre dernier, pour par-ticiper au Mauritius Commercial Bank Championship, une épreuve du Senior Tour, ne sera pas la dernière.

MCB TOUR CHAMPIONSHIP

Première visite, première victoire sur les greens

mauriciens !

Lehman ne se déplace jamais sans

son fi dèle caddy

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TOURNOIS

bien réaliser un doublé, après sa victoire dans l’édition 2010.

D’emblée, dès la fin du premier tous, les choses sont claires : Lehman (-7 !) et Frost (-4) ont, mieux que les autres joueurs, dominé un Legend égal à sa réputation.La deuxième journée est plus serrée : les deux hommes finissent dans un mouchoir de poche (Frost -5, Lehman -4), mais d’autres marchent sur leurs talons. L’Ecossais Andrew Oldcorn, l’Amé-ricain Mick Cunning signent, comme Frost, une carte de 67, tandis que l’Australien Peter Fowler égale le 68 de Lehman, de même que l’Anglais Barry Lane.

Tom Lehman : un collectionneur

de victoires !Agé de 53 ans, bâti en athlète, le Texan Tom Lehman peut s’enorgueillir d’un pal-marès flatteur :- 5 victoires dans l’équipe américaine de la Ryder Cup (capitaine en 2006)- vainqueur du British Open en 1996- 4 victoires au PGA Tour- 3 victoires en équipe à la President Cup- victoire en équipe de la Coupe du monde 1996- innombrables victoires de tournois au-tour du monde.

La procession des spectateurs derrière les deux leaders. Au fil des trous, la foule ne fera que grandir.

Round d’observation au practice entre les deux champions, à quelques minutes

du départ du tour final.

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TOURNOIS

MCB TOUR CHAMPIONSHIP

Ce ne sont pourtant pas de vraies menaces pour les deux leaders qui, au matin du 3ème tour, s’entraînent jusqu’à la dernière minute, côte à côte, sur le practice, sur le bunker et le green d’approche…

Les spectateurs venus nombreux (preuve que le golf à ce niveau attire les foules) s’attendent à assister à une empoignade sévère : Lehman n’a que deux points d’avance sur Frost qui va, à n’en pas douter, justifi er sa réputation de « teigneux ».Ils ne seront pas déçus.Le suivi trou par trou de cette dernière journée donne une idée d’un suspense qui ne prendra fi n que sur les tout derniers greens.Chacun dans sa bulle, concentrés à l’extrême mais s’observant du coin de l’œil, les deux hommes démarrent au même rythme : deux pars et un bogey pour commencer. Au 4, un putt venu d’ailleurs donne un birdie au Sud-Africain qui revient à un point du leader qui se contente d’un par. Sur le 5, retour à la situation de départ : tandis que la machine Lehman reste sur les pars, Frost commet un bogey sur le 5 mais grappille de nouveau un point de birdie sur le 8 ! A la fi n de l’aller, Frost mène d’un petit point. Il n’a plus qu’un coup à rattraper pour rejoindre Lehman.

La casquette de Frost ne fait pas de publi-cité pour un équipementier, mais pour ses

vignobles sud-africains…

Marc-Antoine Farry est chez lui sur les parcours du Bellemare où l’académie de golf

porte son nom.

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TOURNOIS

Les pars s’enchaînent ensuite pour les deux hommes jusqu’au 12. Un birdie pour chacun sur le 13 ne change rien au classement. Frost croit que le vent va tourner au 14 avec un birdie qui le met sur la même ligne que Lehman pour affronter les quatre derniers trous. Un bogey malencontreux au 15 pour Frost (le putt était loin d’être donné) et un birdie magistral pour Lehman sur le 16 sonnent la fin des espoirs du Sud-africain qui, pourtant, semble croire qu’il peut peut-être amener l’Américain en play-off. Un birdie sur le 17 paraît justifier son acharne-ment à se battre jusqu’au bout. Et ce n’est que le dernier putt du 18 (un par pour chacun sur ce long par 5) qui donnera la victoire à Lehman !

Pour les très nombreux spectateurs, parmi les-quels de vrais connaisseurs qui avaient participé les jours précédents au Trophée Air Mauritius, au Constance Hotels Pro-Am ou aux divers tournois organisés cette semaine-là sur le Links et le Le-gend, cette édition du MCB Tour Championship aura été une des plus passionnantes.D’autant que la bagarre entre les deux champions n’a pas été le seul haut fait de cette rencontre.

Un observatoire de choix sur l’arrivé du 18

Le MCB Tour Championship bénéficie d’une belle couverture médiatique !

Seuls les cerfs peuvent rester indifférents à une telle compétition…

Le Legend est toujours spectaculaire

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TOURNOIS

Peter Fowler remporte le John

Jacobs TrophyDéjà en tête de l’ordre du mérite du Senior Tour avant le MCB Open, Peter Fowler a confirmé à Maurice sa première place dans ce classement établi d’après les gains remportés dans l’année.L’Australien avait suffisamment d’avance sur ses poursuivants immédiats Barry Lane et Andrew Oldcorn pour ne pas être menacé. Le trophée John Jacobs pou-vait d’autant moins lui échappé qu’avec sa 7ème place au MCB Open Cham-pionship, il a encore pris de l’avance sur eux (Barry Lane et Andrew Oldcorn ont fini à la 9ème place).C’est un champion très sympathique et au sourire communicatif qui succède donc au Thaïlandais Boonchu Ruangit.

C’est Peter Fowler qui a gagné le plus d’argent sur le Senior Tour en 2011

En effet, si la lutte pour la première place a été haletante, elle a sans doute aussi crispé ses deux protagonistes (qui n’ont joué que -1 pour Lehman et -2 pour Fros), alors que derrière eux, les autres joueurs, moins stressés ont offert du très beau spectacle, comme le démontrent certains scores de la dernière journée : 66 pour Gordon Brand et Sam Torrance, 69 pour Kevin Spurgeon, ces deux derniers ayant inscrit leur nom au palmarès des précédentes éditions.

Une fois de plus, donc, le MCB Tour Cham-pionship s’inscrit dans les étapes les plus courues du Senior Tour et s’affirme comme un des points d’orgue de l’année golfique à Maurice, non seule-ment grâce à la qualité de ses acteurs mais aussi par le fait d’une organisation sans faille et de la chaleureuse hospitalité du groupe Constance.

Costantino Rocca (« Tino » pour ses tiffosi) jouit d’une grande popularité auprès des touristes italiens présents à Maurice.

Le tableau de score avant l’arrivée du 18. Hélas pour Frost, il ne changera pas.

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TOURNOIS

Les spectateurs, avaient déjà été mis en ap-pétit la veille sur le circuit de l’Étang Salé où Perrier-Dubois avaient rendu une carte de 66 (en greensome), avec deux points

d’avance sur deux équipes : Farry-Mouland et les Sud-Africains Merrick Bremner-Charles Coetze.

C’est donc avec l’espoir de voir un aff rontement spectaculaire qu’une petite foule, grossissant vite au fi l des trous, s’était donné rendez-vous au départ pour suivre une lutte triangulaire… qui très rapidement devait se réduire à un duel, les deux Sud-africains misant davantage sur leur force de frappe que sur une réfl exion stratégique. Bremner, spécialiste des coups de drivers astro-

nomiques, devait être plusieurs fois pénalisé et perdit défi nitivement tout espoir de revenir sur le 8 où son coup atterrit dans les fourrés en bas à gauche du green.Le mano a mano opposait donc deux générations. Un Marc Farry toujours très concentré et Marc Mouland, le Gallois à la précision diabolique d’un côté et de l’autre deux jeunes qui « en voulaient » pour terminer sur un succès, après une saison en demi-teinte.C’est au 17 que les choses se gâtèrent pour les « young people ». Édouard Dubois ne parvient pas à se poser sur le green et sa balle s’égare dans le rough. La sagesse aurait voulu que Damien Perrier assure son coup en tentant sagement

FOUGUE DE LA JEUNESSE CONTRE SAGESSE DE L’EXPéRIENCE : MATCH NUL !La lutte entre deux générations de golfeurs promettait d’être serrée. Elle le fut. Entre la paire Marc Mouland/Marc-Antoine Farry et le duo Damien Perrier/Édouard Dubois, le suspense aura duré jusqu’au 18ème trou de la deuxième journée… pour s’achever sur une victoire partagée entre les vieux briscards du Senior tour et les jeunes loups qui frappent à la porte du Tour européen.

LEXUS GOLF RéUNION

Damien Perrier et Marc-Antoine Farry commentent leur duel pour

la télévision !

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de se mettre à portée de sandwedge du mât. Mais, en manque de lucidité, il décide de tenter l’exploit…et sa balle se retrouve à gauche du green, mal placée sous les arbres, avec un lie délicat, dans un rough inhospitalier.A l’opposé, Farry et Mouland, jouant la sécurité, s’offrent un birdie tranquille.Au départ du 18, tout est encore jouable pour les jeunes. Hélas, Damien Perrier n’a pas digéré son mau-vais coup du 17 et ne prend pas le temps de se mettre en état de « zénitude » et il part bille en tête à l’attaque du dernier trou alors qu’en bonne logique, il devait là encore, chercher à se placer plutôt que de tenter l’exploit. Résultat : deux balles perdues et le sort du match repose sur les épaules de son coéquipier.Tout se jouera finalement sur les derniers puts : les deux points d’avance des jeunes ont fondu et le dernier coup de putter de Marc-Antoine Farry ramène les deux équipes à égalité avec un

score exactement inversé par rapport à la veille : -6 et -4.Les spectateurs, mais sur-tout l’équipe Perrier-Dubois attendent alors le play-off qui désignera les vainqueurs de cette édition 2011. Hélas, Farry et Mouland, tenus par des obligations à Maurice, n’ont que le temps d’aller prendre leur avion et, finale-ment, c’est un score d’ex-aequo qui s’inscrira dans les annales de ce Lexus Golf Réunion !Si Dubois devait relativement bien digérer ce jugement de Salomon, Damen Perrier ne cachait pas son amertume, ne s’en prenant qu’à lui-même :« Ce résultat est à l’image de ma saison. Je comptais beaucoup me racheter au Standard Bank à Maurice (mais mon putting m’a fait défaut comme tout au long de cette année) ou au Lexus Golf Réunion, mais là, j’ai franche-ment manqué de lucidité ».

Quoi qu’il en soit, le Lexus Golf Réunion est devenu, chaque année en décembre, une date

Marc-Antoine Farry et Marc Mouland : une gestion sage de leur partie

Édouard Dubois et Damien Perrier : trop « d’appétit » leur a coûté la victoire !

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TOURNOIS

incontournable sur le calendrier de l’année golfique à La Réunion. Et l’édition 2011, particu-lièrement, était à marquer d’une pierre blanche puisque, pour la première fois, les trois clubs de l’île ont accueilli une étape de pro-am avant la grande confrontation de l’open. Cerise sur le gâteau, le premier tour de l’Open se jouait sur le parcours de l’Étang-Salé, preuve que les bonnes volontés savent se fédérer autour d’un beau projet… pour le plus grand bien de la promotion

du golf !

Les pro-ams, pour leur part, ont également tenu toutes leurs promesses. Tant au Colorado qu’à l’Étang Salé ou au Bassin Bleu, les pros ont tenu à terminer leur saison de façon conviviale et décon-tractée : accessibles, attentifs à leurs coéquipiers amateurs et surtout aux jeunes toujours avides de conseils. A preuve : la partie prévue avec les jeunes au Colorado s’est transformée, pour cause d’averse, en une heure et demie de cours sur le

LE TOP TEN1. Farry/Mouland – Perrier/Dubois (-14)3. Foret/Schneider (-12)4. Snobeck/Brasilier – Teilleria/Fournier (-10)6. Rocard/Goumard (amateur) (-9)7. Basson/Cairns – Chalmaute/Cupillard (-8)9. Béchu/Guerrier – Schaeffer/Greciet – Marty/Hill (-7)

Approche-putt sans faute de Marc-Antoine Farry et c’est le match nul.

Une balle perdue par Bremner sur le 8 a sonné le glas des derniers espoirs des Sus-africains Bremner/Coetze.

Des spectateurs attentifs sur le parcours…

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TOURNOIS

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UNE BONNE COUVERTURE MÉDIATIQUE

Outre la presse locale qui a bien couvert l’événement, la présence de journaliste extérieurs a permis d’assurer un bon retour sur ce Lexus Golf Réunion : télé-vision et presse écrite. Pour la première fois, des journalistes italiens avaient fait spécialement le voyage, pour deux ma-gazines de golf : « Il mondo del golf » et « Golf e gusto »

UNE BONNE LECTURE !

Les pros ont apprécié la lecture de Golfik !

practice. Et le tout dans la bonne humeur. C’est ça aussi le professionnalisme.Cette édition a donc satisfait tout à la fois organi-sateurs, participants, spectateurs et sponsors… pour le plus grand bien du golf et de la desti-nation Réunion, grâce à une bonne couverture médiatique (voir encadré).

Reste maintenant à caler les dates du rendez-vous 2012 : un casse-tête chaque année plus compliqué en raison de l’allongement de la saison golfique européenne et d’une trêve des confiseurs de plus en plus réduite !

Beaucoup de monde aux premières loges pour suivre le dernier trou.

Les pros ont parfaitement joué le jeu avec les jeunes. Ici au Colorado.

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LA bOUTIQUELE SAVIEZ-VOUS ?

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LE SAVIEZ-VOUS ?

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PRO SHOP

Les golfs dans une démarche environnementale à long terme ! En 2004 la Fédération de Golf créait sa Commission Environnement. Cette commission qui aura à traiter de nombreuses questions liées au développement durable s’est penchée particulièrement sur les questions relevant de l’eau et celles liées à la biodiversité sur les golfs, avec à la clef des partenariats et un travail pratique visant à mieux connaitre nos milieux golfi ques et à améliorer sa gestion.

PRO SHOPNATURE

Pour la question de l’eau, l’ensemble des gestionnaires de golf savent en eff et que ce point est crucial tant pour des raisons envi-ronnementales que budgétaires.

En 2006 intervenait la signature de la Charte sur l’Eau. L’Objectif de cette charte était de réduire de 30% en trois ans la consommation d’eau dans le milieu golfi que. Cet objectif a été atteint…et seulement 8% des golfs continuent d’arroser avec de l’eau potable, même si, comme le soulignait Marie-Christine Huau de Veolia Eau : « les systèmes per-mettant d’utiliser les eaux usées recyclées pour l’arrosage ne cessent d’évoluer, certaines lenteurs administratives bloquent encore.» Pour y parvenir les green-keepers se sont appuyés sur des outils informatiques de plus en plus puis-sants, adossés à des systèmes météos intégrés à ces derniers. L’objectif de ces outils est en soi très simple : recueillir des don-nées « météo » fi ables (vitesse de vent, durée d’ensoleillement, la chaleur, le degré d’humidité etc.) afi n de calculer un indice essentiel au green-keeper, l’ETP (Evapo transpiration potentielle) qui en fi nal, déterminera les volumes d’eau à envoyer sur le terrain. Cet ETP est également à rap-procher d’un autre indice, la capacité de rétention du sol, plus communément appelé la réserve utile. Là encore, l’idée est simple : chaque sol absorbe l’eau plus ou moins vite. Cette donnée est bien en-tendu essentielle. Pour prendre des exemples réu-nionnais, le Bassin Bleu a une réserve utile d’envi-ron 4mm alors que le Golf de Bourbon serait plus proche de zéro, le sable expliquant cela !

Si tous ces indices peuvent paraître complexes, ils s’avèrent nécessaire pour qui a une démarche de gestionnaire de l’eau. Les réductions de volume sont en eff et signifi catives : 50 % est un chiff re fréquemment avancé par les green-keepers. Bien entendu, un travail en parallèle sur le réseau et le passage en arroseur indépendant sur les greens en particulier est aussi nécessaire.

RESPECTERLA BIODIVERSITÉSi de nombreuses avancées ont été réalisées sur la gestion de l’eau, la biodiversité est aujourd’hui une réfl exion essentielle des dirigeants des fédé-rations. Enfi n, en 2007 la Fédération Française de Golf

signait une convention de trois ans avec le Museum d’Histoire Naturelle pour mener une étude sur la bio-diversité et pouvoir mettre des conclusions scientifi ques « là où il y a beaucoup de qu’en dira-t-on... », soulignait le prési-dent Georges Barbaret. « La culture française est loin d’in-tégrer les golfs dans les espaces verts, comme le font les anglo-saxons quand on leur demande

où trouver de la verdure… L’étude que nous avons menée sur ces trois années démontre pourtant que le Golf National s’intègre parfaitement dans la trame verte et bleue du Grenelle de l’Environnement. Mon service au MHN répond aux demandes du Mi-nistère de l’Écologie pour orienter ses politiques pu-bliques. Notre collaboration avec la Fédération va nous permettre de travailler à changer le regard de

« La culture française est loin d’intégrer les golfs dans les espaces verts...

LE SAVIEZ-VOUS ?

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LE SAVIEZ-VOUS ?

Les golfs dans une démarche environnementale à long terme !

A 7 km du golf de Mazières en Gâtine (Deux Sèvres), la laiterie de l’Union laitière des deux Sèvres pro-duit du lait, du lait en poudre et dispose par là d’un volume d’eau qu’elle n’a pas le droit de rejeter dans les cours d’eau en dehors de l’hiver. Depuis 1999, un accord la lie au golf qui utilise cette eau issue du lait pour ses besoins en arrosage.

Mathieu Leszezynski, directeur du golf depuis 2008: « C’est un accord qui remonte à 1999. Le conseil Géné-ral a cherché une solution pour cette eau, et en tant que propriétaire du golf, exploité à l’époque par For-mule Golf, aujourd’hui par Blue Green, a orienté la laiterie vers cet accord. La laiterie a pris à sa charge la mise en place d’un réseau de canalisations pour ache-miner l’eau depuis ses bassins de lagunage jusqu’à nos réservoirs ; nous prenons à nos frais l’électricité néces-saire aux pompes. Nous recevons ainsi 30 000 m3 par an que nous mélangeons avec nos eaux pluviales et couvrons ainsi tous nos besoins en eau pour notre 18 trous et nos 6 trous Pitch & Putt. »

Une expérience novatriceDU LAIT, DE L’EAU, ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE…

nos concitoyens sur les golfs, et la Fédération, de son côté, en suivant les recommandations en conclusion de l’étude, apportera sa contribution à la lutte pour la défense de la biodiversité. Nous vivons en ce mo-ment une grande crise d’extinction de la biodiversité ;si les activités humaines en sont la 1ère cause, les solutions ne résident pas pour autant dans la multi-plication de réserves naturelles, mais bien dans une meilleure gestion des espaces. Le travail que nous menons avec la Fédération va parfaitement dans ce sens».

RÉSULTATS POSITIFSLes résultats de l’étude sur le Golf National et de huit autres golfs ont été extrêmement intéres-sants.Les espèces d’oiseaux se sont développés sur les golfs (72 contre 43) mais on a constaté une régres-sion de certaines espèces aquatiques, sans doute liée à leur régime alimentaire. Même constat en botanique : beaucoup de nouvelles espèces mais disparition de la moitié des plantes à valeur patri-moniale dont six sont des espèces aquatiques. Ces constatations ont permis d’identifi er un dysfonc-tionnement dans l’équilibre et la gestion des mi-lieux aquatiques, dû principalement à l’introduc-tion de poissons phytophages. Enfi n, la diversité

fl oristique trouvée sur le golf est supérieure à celle du milieu adjacent (107 contre 73) et à celles des zones cultivées. Autant d’éléments qui permettent au Golf national par exemple de s’intégrer dans la trame verte et bleue, et à ses plans d’eau de former une continuité entre les deux vallées voisines de la Bièvre et de la Mérantaise.

Bien entendu et comme l’explique Georges Bar-baret, président de la FFG « Si nous ne pouvons dupliquer l’étude réalisée au Golf National à la tota-lité des golfs de France, nous pourrons cependant la mener sur un certain nombre de golfs « types » mer, montagne, forêt… pour constituer un réseau de sites témoins. »

Biodiversité : oiseaux et endormis

ont l’air de se plaire sur nos parcours….

L’eau est une des préoccupations essentielles de tous les golfs

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TOURNOIS

Ils étaient près de 40 à embarquer le 17 no-vembre, après avoir répondu à l’invitation d’Eric Boquillon, directeur général de l’opéra-teur téléphonique, à destination du Tamarina

Hotel pour un week-end de golf.

Joueurs déjà confirmés, ces représentants des entreprises abonnées chez Orange Réunion, ont eu ainsi l’occasion de découvrir un des plus beaux parcours de Maurice. Les novices, eux, ont bénéficié d’une initiation sous la houlette des pros du Tamarina.Magnifiquement accueillis par le personnel du Tamarina Hôtel, les hôtes d’Orange ont égale-ment pu apprécier l’hospitalité d’Alain Lenoir et de ses équipes et, pour les golfeurs déjà aguerris, bénéficier d’un cours très efficace de Sylvia, la dynamqiue et atypique « pro » en chef du club,

PROMOTION PAR ET POUR LE GOLF

QUANd LA PETITE bALLE bLANchE FIdéLISE LES bONS cLIENTS...Le golf est en train de devenir un bel outil de promotion… avec effet boomerang puisque les opérations conduites par de plus en plus de sociétés pour leurs meilleurs clients favorisent également la connaissance de notre sport. L’invitation par Orange Réunion de plusieurs chefs d’entreprises au Tamarina en novembre à Maurice en est la parfaite illustration.

Le Tamarina a vécu en Orange pendant deux jours ! Le groupe en compagnie d’Alain Lenoir, directeur du

Tamarina et de Sylvia, la « pro » du club.

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avant d’aller mettre ses conseils en pratique sur les 18 trous du parcours.

Dans une ambiance très conviviale, chacun a pu profiter à plein de ce séjour à l’organisation parfaite :" Avec le golf, nous sommes certains de ne pas nous tromper : ce genre d’opérations contribue gran-dement à maintenir des liens très forts avec nos

clients qui apprécient également de pouvoir faire connaissance entre eux " estime Eric Boquillon.

Pour sa part, Louisiane Le Carff, golfeuse elle-même, dresse un constat flatteur pour le golf :" A chacune de ces actions, déclare la responsable de la communication événementielle, un certain nombre de novices transforment l’essai et se mettent réellement au golf. Ainsi tout le monde est gagnant ".

Sylvia a donné un cours parti-culier (avec vidéo) pour chacun des golfeurs déjà expérimentés.

Eric Boquillon avec Louisiane Le Carff : le directeur général d’Orange Réunion et la responsable de la communication

événementielle avaient tout lieu d’être satisfaits de cette belle opération.

Eric Boquillon et son épouse, elle-même golfeuse.

Christian Blaise, ancien patron d’Orange Réunion et désormais installé à Maurice, en compagnie de son épouse :

des retrouvailles pour beaucoup de participants…

La convivialité a été de mise pendant tout le séjour…

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L’Afrique du Sud, sa centaine de golfs, sa tradition anglo-saxonne présente dans chaque club house, le respect des codes sur

les parcours et tant d’autres choses qui font de ce sport, une véritable institution chez nos voisins africains. Au Serengeti Golf & Wildlife Estate, le décor est totalement diff érent. Bienvenue dans le golf du XXIe siècle.

Situé dans la campagne avoisinante de Johannes-burg, à l’est du très chic quartier de Sandton, ce parcours imaginé par Jack Nicklaus s’inscrit dans une nouvelle banlieue privée avec accès contrôlé et territoire délimité par de hauts murs et autres grillages. De quoi impressionner.

Les promoteurs de ce vaste projet immobilier qui s’étend sur 780 hectares vantent un havre de paix au cœur de la nature sauvage et préservée de Serengeti avec notamment son programme de réintégration d’oiseaux migrateurs. Le succès est déjà au rendez-vous.

La première phase comprenant 800 propriétés a trouvé ses acheteurs. A terme, cette ville nouvelle comprendra 1 700 résidences privées, une école, des bureaux, une station thermale et un hôtel.

Pour compléter cet ensemble, il fallait un golf. L’un des plus beaux du monde.

UN GOLF dE LUXE... À PORTéE dE TOUTES LES bOURSES !Situé à 35 km à l’est de Johannesburg, le golf de Serengeti est le dernier né du designer Jack Nicklaus en Afrique du Sud. Ouvert en 2009, ce 27 trous a déjà été récompensé. Du très haut de gamme pensé pour le plus grand nombre avec des prestations de qualité du practice jusqu’aux vestiaires.

UN GOLF dE LUXE... À PORTéE dE UN GOLF dE LUXE... À PORTéE dE

SERENGETI, LE dERNIER «bébé» dE JAcK NIcKLAUS

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Jack Nicklaus, la légende américaine et ses six victoires à Augusta -un record- est l’architecte le plus prisé au monde. En dessinant le parcours du Serengeti, il ajoute une cinquième signature en Afrique du Sud après Pecanwood, Pearl Val-

ley, Simola et le Links de Saint Francis, le 340ème dans le monde imaginé par lui.

Ce golf moderne est modulable avec un 18 trous et un 9 trous. Le principal, le Masaï Mara, renvoie

Serengeti est un parcours de compétition de très haute qualité, nécessitant de jouer juste.

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une sensation enivrante de parcours mouvant donnée par les nombreuses dunes qui dessinent les fairways.

Le 9 trous, Whistling Thorn, est plus classique dans un environnement plus plat. En novembre 2011, le South African Open (European Tour), pour célébrer ses cent ans d’existence, a élu do-micile au Serengeti. C’est dire l’honneur réservé à ce parcours qui a reçu le très prisé titre de meil-leur nouveau golf par le magazine spécialisé Di-gest dès sa première année de service.

PREVOYEZ dES bALLES !Devant tant de prestige, il y a de quoi être impressionné. Le visiteur aurait pourtant tort de ne pas franchir les portes de cet imposant complexe. C’est d’ailleurs ce qu’avaient fait nos golfeurs réunionnais (Morel, Mouniama, Paquiry, Deplancke et Hoarau) après leur participation à la Coupe d’Afrique des Nations, fin octobre.

Frustrés par leur jeu à Lake Benoni quelques jours plus tôt, ils ont pu retrouver le plaisir à Serengeti. Les départs sont de la même qualité que les greens, c’est-à-dire un tapis ras où la balle roule, roule, roule... Les fairways sont épais avec

une herbe adaptée aux différentes saisons, ce qui permet au parcours de rester vert toute l’année.

Ce par 72 de 6 200 m pour les hommes (5 000 m pour les dames) offre une multitude de challenges dont l’eau n’est jamais loin comme sur le par 5 du 8, dont le green - loin d’être plat et défendu par

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trois bunkers - est posé sur un îlot qu’on rejoint par un pont !

La moitié des trous est protégée par un point d’eau ou longe un lac artificiel. Prévoyez donc un bon lot de balles.

Attention aussi aux crocodiles. Du moins, certains pensent en avoir vu... L’eau n’est pas la seule dif-ficulté. Les par 5 sont monstrueux (de 527 m pour le 8 à 619 m pour le 3 !) et que dire des bunkers, chers à Jack Nicklaus ? Savamment distillés sur les fairways et autour des greens, leur présence nécessite un jeu juste, rarement gourmand.

Le plus célèbre trou du Serengeti, ce par 5 dont le green est situé sur un îlot

Les bunkers, une marque de fabrique de Jack Nicklaus

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Sur un tel parcours, l’ensemble de vos clubs sera utile.

Avec le 9 trous attenant, la formule la plus sou-vent proposée est de commencer par les neuf premiers trous du Masaï pour finir sur le Whist-ling Torn. L’environnement est différent, plus classique mais toujours de très haute qualité. L’eau ne disparaît pas, pas plus que les bunkers. Les fairways restent larges, c’est un parcours plai-sant bordé des dernières villas de luxe. Une fois le retour au club, le spectacle continue.

LE SPEcTAcLE EST PARTOUTA Serengeti, il n’y a pas que le parcours. Un bâ-timent de 650 m2 domine le site avec plusieurs salons, bars et deux restaurants ainsi qu’une salle de réception pouvant accueillir 1 500 convives.

Une fois la partie terminée, vous découvrez les vestiaires. Vos chaussures tout comme vos clubs sont nettoyés le temps de votre douche ou de votre... hammam ! Spacieux avec des cabines individuelles, des produits pour le corps et donc un hammam, les vestiaires du Serengeti libèrent le dernier stress. A la sortie, une bière ou un jus de fruits frais vous attend ainsi que votre matériel prêt pour une nouvelle partie. Un vrai luxe.

Du luxe pourtant pas inaccessible. Le green fee pour 18 trous est à moins de 70 €, incluant le dé-jeuner au neuvième trou. Jouer un parcours de l’European Tour de cette qualité à ce tarif, c’est un beau cadeau. Ce n’est pas toujours le cas en Afrique du Sud mais le Serengeti Golf & Wildlife Estate est en plus ouvert aux visiteurs toute la se-maine. L’accès au practice est libre, situé à 500 m du club house, après l’académie Nike.

Mickaël, le responsable, avec son grand sourire, n’hésite pas à arrêter son travail de ramasseur de

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Les greens sont d’une qualité incomparable. La balle roule et prend de la vitesse.

Le profi l du 18 trous est enivrant avec une impression de fairways mouvants.

JOUER AU SERENGETI

Pour s’y rendre

A l’est de Johannesburg, à 35 km, il faut suivre l’auto-route 21, prendre la sortie Bronkhorspruit et suivre cette direction pendant un kilo-mètre environ. Ensuite le golf est indiqué.

A savoir

Le golf est ouvert aux visiteurs toute la semaine, sur réserva-tion uniquement. Il n’y a pas de caddies. Le pantalon pour les hommes n’est pas obliga-toire comme c’est souvent le cas en Afrique du Sud.

Tarifs

Le green fee 18 trous est de 67,5 €, il comprend l’accès au parcours et le déjeuner au 9. Le green fee pour 9 trous est de 33,5 €. La voiturette (avec GPS et deux bouteilles d’eau) est à 25 €.

Des tarifs avantageux sont proposés pour les autres par-cours signés Nicklaus.

balles pour donner quelques précieux conseils aux débu-tants. Du début à la fi n, le client est un hôte choyé.

Le dernier né des parcours signés Jack Nicklaus n’est donc pas le moins réussi, au contraire. Avec une structure d’accueil de très haut niveau elle aussi, le Serengeti est un véritable coup de cœur.

Cette nouvelle génération de golfs, moderne et soucieuse du confort du pratiquant, ne concurrence pas les parcours historiques. Elle complète l’off re. Pour le plus grand bon-heur des golfeurs, de plus en plus nombreux.

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LE cOURS

B.A-BA d’un bon swing : bien placer ses mains...

« Beaucoup d’entre vous consultent les diff érents magazines de golf pour comprendre et apprendre mais, bien sûr, rien ne vaut l’œil d’un pro…Vous allez souvent chercher trop loin vos problèmes... alors qu’il suffi t souvent d’être rigoureux sur les bases « P.G.A» (posture, grip, alignement) ».Aujourd’hui, nous parlerons de la prise en main du club. En eff et, après plus de 20 ans d’enseignement, je pense pouvoir dire qu’un golfeur sur trois place mal ses mains ce qui l’empêche de progresser et l’oblige à compenser pour réussir ».

Premières balles à l’age de 17 ans (1990)Brevet d’État obtenu en 1994 à Vichy.Membre PGA depuis 1993.De 1995/1999 : Golf de Valence, Chassieu, Le Gouverneur.De 1999/2006 : Golf de Lyon Verger, indivi-duel, collectif, stage, EDG et entraînement équipe de 1ère division.2007/2011 : Directeur/pro Golf Club des Ylangs à Mayotte.Septembre : 2011 3ème pro au GBB et entraîneur de Ligue de La Réunion.

Jean-Philippe WELTER

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LE cOURS

Le pouce se colle à l’index pour former la 1ère pince de tenue (pouce/index).

Pour rester simple et succinct : il existe 2 grips pour jouer au golf ...le grip de paume pour le putting et un grip de doigts, pour tous les autres coups.Le grip de paume permet de réduire l’action des poignets et donc d’obtenir plus de précision... Le grip de doigts favorise l’action des poignets et augmente la vitesse et le contrôle. Il concerne les autres clubs (hors coups particuliers). Je vous rappelle que le golf est un sport de vitesse et non de force. Il est très diffi cile de donner de la vitesse à la tête du club avec un grip de paume et une pression des doigts excessive. Voici quelques astuces pour vérifi er la position de vos doigts et permettre au club de jouer.

En vue : vos 2 têtes de phalanges à l’intérieur.(grip neutre).

Main gauche

Main droite

Le club passe sur l’articulation du petit doigt.

Il est important de prendre 5 à 10 secondes pour faire les vérifi cations des diff érents points. Si vous avez l’impression de ne pas tenir le club et que vous n’êtes pas à l’aise, c’est que le grip est en place. Apprendre à jouer avec le club, et non contre lui. Laissez-le vivre et faites-le chanter !

Le petit doigt va permettre de lier les 2 mains(inter ou over).

Les 3 doigts viennent envelopper le manche par le dessous. (le manche passe par le milieu des doigts).

La paume recouvre le pouce droit qui s’encastre. (ligne de vie).Le pouce posé sur le manche, forme une 2ème pince de feeling... (pouce/index).

ExercicesPosture stable , poignets à angle droit, club à la verticale.Enroulez votre côté gauche sur la jambe droite (rotation du corps) avec le dessus de la main gauche vers le ciel. Déroulez votre côté droit sur la jambe gauche avec de la vitesse. Vérifi ez que votre dessus de main droite est maintenant vers le ciel !Si vous avez fait l’exercice avec vitesse et relâchement, vos mains se sont inversées (relâchement, vitesse, inertie, tête de club). Si vous avez senti le poids de la tête du club, vous avez la bonne pression des doigts ! On ne peut que mieux jouer avec 2 têtes !

dESTINATION GOLF

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ENTREVUE

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ENTREVUE

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ENTREVUE

Golfi k : En quoi a consisté votre mission, deman-dée par la Ligue Réunionnaise de Golf et pour laquelle vous avez été mandaté par la FFG ?

Marc Chmielewki : Il y a quelques années, j’avais formé des arbitres de Ligue et trois d’entre eux avaient réussi leur examen : Danièle Pivet, Chantal Dagorne et Michel Cadet. Ils ont depuis fait preuve de leurs compétences tant à La Réunion qu’à l’extérieur sur des tournois à Maurice et nous avons estimé qu’il était temps de leur permettre de passer à l’échelon supérieur : arbitres fédéraux.

Golfi k : Quelle diff érence entre les deux statuts ?

M. C : Un arbitre de Ligue n’intervient normale-ment que sur le territoire de sa Ligue. Un arbitre fédéral peut être amené à participer à l’arbitrage de compétitions plus importantes et à opérer sur l’ensemble des territoires dépendant de la FFG. Ensuite, sur nomination, ils pourront prétendre un jour à devenir arbitres internationaux et

donc à collaborer avec les équipes arbitrales des grands tournois.

Golfi k : Cet examen aura lieu quand ? Justifi e-t-il une mission comme la vôtre ?

M. C. : Les épreuves auront lieu en 2013. Il s’agit d’un examen national qui se déroule simultané-ment partout en France et sur les territoires rele-vant de la FFG. C’est une épreuve très pointue qui dure 5 heures et qui mêle les questionnaires à choix multiples, les études de cas et, d’une manière générale, des tests prouvant la parfaite connaissance des règles du golf et des décisions arbitrales qui valent jurisprudence. N’importe quel golfeur qui a essayé de lire les règles de Saint Andrews comprendra la diffi culté de cet apprentissage…

Golfi k : Comment s’est déroulée cette session ?

M. C : Elle a été très intense, avec une dizaine de journées (bien remplies) de cours en salle : études de cas, discussions techniques etc..

"LA RéUNION MéRITE d’AVOIR 3 ARbITRES FédéRAUX"

Marc Chmielewki est un familier des parcours et du monde golfi que de l’Océan indien. Arbitre international, c’est en tant que formateur pour la Fédération Française de Golf, qu’il est venu à La Réunion du 8 au 21 janvier pour préparer les arbitres de Ligue à l’examen d’arbitres fédéraux. Un examen diffi cile mais, selon le formateur, à la portée des trois candidats.

MARc chMIELEWSKI,ARbITRE INTERNATIONAL, dIREcTEUR dE TOURNOIS FFG VLh

Marc Chmielewski

- a commencé le golf à 35 ans- a cessé de faire des compétitions depuis qu’il a choisi l’arbitrage- exerce la profession de kinésithérapeute- est bénévole dans ses fonctions arbitrales pour la FFG

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ENTREVUE

Nous sommes également allés sur les trois par-cours pour envisager des améliorations sur les marquages d’obstacles, les balisages, l’éven-tuelle création de DZ pour pallier des diffi cultés récurrentes etc.

Bref, ni « mes élèves » ni moi n’avons chômé !

Golfi k : Justement, parlons de vos élèves…

M. C. : Leurs compétences dépassent désormais celles d’arbitres de Ligue et cela justifi e pleine-ment qu’ils se présentent à l’examen d’arbitres fédéraux. D’ailleurs, quand nous avons visité les trois parcours, je n’ai pas eu de remarques à faire sur les décisions qu’ils ont prises en ce qui concerne le marquage et le balisage : ils ont vrai-ment le niveau requis.

Ce sont trois éléments qui, à mon sens, ont parfaitement la capacité à accéder à l’échelon

Marc Chmielewski : " Le golf dans l’Océan Indien n’est pas un golf-cocotiers "

C’est un jugement très positif que porte Marc Chmielewski sur l’évolution de nos pratiques, que ce soit à La Réunion ou à Maurice et, plus globa-lement, dans la zone Océan Indien.

Gol� k : Marc Chmieleweski, vous fréquentez depuis longtemps les fairways de notre région ? M. C : Cela fait de nombreuses années que je viens dans la région, que ce soit en tant qu’ar-bitre de tournois ou en tant que formateur pour les arbitres de La Réunion. En plus d’être arbitre international et organisateur de tournois de la FFG, je suis également étalonneur et à ce titre, j’ai participé l’an dernier à l’étalonnage des parcours de Maurice. Je tiens d’ailleurs à saluer cette belle initiative du président de la FMG, Roy Chavrimootoo qui, clairement, a la volonté de doter le golf mauricien d’une organisation de niveau international.

Gol� k : Que pensez-vous de l’évolution du golf indianocéanique ?M. C : Il est clair pour moi que cette évolution est très positive. Je considère que le niveau technique des parcours (balisage des obstacles, marquage, entretien) s’est considérablement élevé en quelques années. On a vraiment le sentiment que l’on a à faire en face de soi à des professionnels, qu’il s’agisse des green-keepers ou des équipes dirigeantes des diff érentes structures.

Gol� k : En est-il de même pour les compétitions ou tournois divers organisés dans les di� é-rentes îles ?M. C : Je ne crois pas m’avancer beaucoup en disant qu’à la Fédération Française de Golf on a un regard très positif sur tout ce qui se fait chez vous. A titre personnel, s’il fallait donner une note, je dirais que vos diverses organisa-tions de compétitions méritent largement un 9 sur 10. Et puis, il y a ce mouvement depuis quelques années qui tend à créer et à resserrer les liens entre les îles. Je pense notamment aux Inter-îles et aux Inter-clubs qui rassemblent les golfeurs de l’Océan Indien.Bref, je dirais que le golf de l’Océan Indien n’est pas un « golf-cocotiers » pour les touristes mais qu’il s’insère parfaitement dans les normes in-ternationales.

supérieur. Danièle, Chantal et Michel ont été des « élèves » sérieux et assidus et on a vraiment travaillé dur. S’ils réussissent leur examen, il leur appartiendra de préparer la relève en formant à leur tour des arbitres de Ligue.

Golfi k : Un arbitre est-il vraiment souverain dans ses décisions ?

M. C. : Absolument. Un joueur peut demander, en cas de contestation, l’avis d’un deuxième arbitre… ce que le premier peut accepter ou refuser. S’il accepte et seulement s’il accepte, il se retire du débat et c’est le deuxième arbitre qui tranche… sans appel possible.

L’équipe : Danièle Pivet, Chantal Dagorne, Marc Chmielewski et Michel Cadet

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TOURNOIS

L’île Maurice s’est délibérément engagée dans la mise en place de Pro Am, destinés à la clientèle sud-africaine et européenne. Organisés en complément des opens

professionnels, ces Pro Am ont pour vocation d’attirer une clientèle de golfeurs sur l’île et dé-velopper in fi ne l’idée d’une île Maurice comme destination golfi que de premier ordre.

Le principe de ces événements et, en l’espèce, celui de l’Heritage Golf Festival est simple : associer un pro, le plus souvent enseignant ou ancien pensionnaire d’un circuit professionnel à des amateurs issus des golfs où ils offi cient. Organisés en « saison creuse », ces Pro Am per-mettent aux golfs et aux hôtels de générer de l’activité tout en montrant le dynamisme des clubs d’accueils.

72 TROUS dISPUTéS SUR dEUX bEAUX PARcOURSA côté des traditionnelles épreuves professionnelles, l’ïle Maurice et ses opérateurs golfi ques développent des Pro Am de renom. L’Heritage Air Mauritius Festival en fait partie. La 6ème édition a eu lieu du 27 novembre au 4 décembre derniers sur les Golfs du domaine de Bel Ombre et de Tamarina.

72 TROUS dISPUTéS 72 TROUS dISPUTéS hERITAGE GOLF FESTIVAL

Pour cette 6ème édition de l’Heritage Golf Fes-tival, le programme était alléchant : 4 tours sur deux magnifi ques parcours que sont l’Heritage Golf Club et le Tamarina. 72 trous donc, en stable-ford et avec un nombre d’équipes limité à 16, le net primant le brut.

Avec 15 équipes au départ, le succès a donc été au rendez-vous avec quelques pros rodés à ce genre d’événement comme Jacques Thalamy, Tony Raillard, Simon Yearsley… et un champ de joueurs en provenance de France et d’Afrique du Sud essentiellement. L’organisateur avait en outre bien fait les choses en conviant Gérard HOLTZ, le célèbre journaliste sportif, pour jouer et mettre un peu d’ambiance lors des nombreuses soirées organisées à l’occasion de cette semaine golfi que !

SUR dEUX bEAUX PARcOURS

Du 27 nov. au 4 déc. 2011 à l’Ile Maurice,

sur l’Heritage Golf Club et le Golf de Tamarina

6ème édition

Pro Am International sur 4 tours, 72 Trous Stableford.

Gerard Holtz, animateur

de ce Festival

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TOURNOIS

Malgré le caractère convivial de l’événement, la compétition n’en a pas moins été très présente. Et l’on a pu assister à une belle lutte entre plu-sieurs équipes dont celles de Simon Yearsley et Juani Delgado en net, qui finiront respectivement à la première et la seconde place de cette édition. C’est l’équipe de Bruno Ralli qui l’emportera en brut.

La superbe soirée « Blanche » de remise des prix s’est déroulée sur la plage de l’Heritage Awali, à la lueur des flambeaux et dans une ambiance

de beach-party très conviviale… à l’image de ce festival !

Si l’idée de ces Pro Am est bien ancrée sur l’île Maurice, il conviendrait certainement de réflé-chir à La Réunion à la mise en place de concepts identiques, qui s’intégreraient parfaitement à la volonté de l’RT de travailler la niche golfique à l’extérieur. Des combinés Réunion-Maurice pourraient également être envisagés, allant dans le sens du développement du label des îles Vanille…

L’équipe de Simon Yearsly lauréate en Net

Les Pros réunis pour cette 6ème édition

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TOURNOIS

Pour cette édition 2011 de l’Afrasia Golf Master, le plateau concocté par Marc Amelot et Canal Plus Event, l’organisateur, avait fi ère allure. En eff et pas moins de 10

joueurs du Tour Européen étaient présent ainsi que des joueurs réputés de l’Allianz Tour.

Outre Nicolas Colsaert, le dernier vainqueur, l’on pouvait logiquement citer comme favoris Greg Havret, Hennie Hotto ou encore Jean-Baptiste Gonnet.Les 2 premiers tours allaient confi rmer la bonne forme de Greg Havret et de Hennie Hotto mais aussi de Julien Quesne qui, visiblement, maî-trisait parfaitement les greens d’un parcours remarquablement préparé.Le dernier Tour allait s’avérer en tout point passionnant.

« Quel fi nish ! » déclarait en personne Grégory Havret, le vainqueur après un retour fantastique sur les trois derniers trous de la journée, et un enchaînement par-birdie-birdie, suivi d’un impressionnant play-off disputé sur 4 tours. « Je voulais vraiment le gagner, et j’ai su m’accro-cher jusqu’au bout pour remporter ce trophée. J’ai bien joué pendant les 3 tours, j’ai eu la chance de revenir dans le coup en fi n de parcours, et j’ai réussi à tenir le coup pendant les tours de play-off . Je suis ravi de l’emporter ici, sur un magnifi que parcours et je tiens à rendre hommage à tous les joueurs de l’Allianz Golf Tour et du Tour Européen qui ne m’ont pas rendu la tâche facile, en particulier Hennie Otto et Julien Quesne avec qui je me suis bagarré jusqu’à la dernière seconde » a déclaré le Bordelais, tout sourire après avoir reçu le trophée des mains d’Arnaud Dalais (CEO de Ciel Properties), de Marc

GREG hAVRET APRÈS4 TOURS dE PLAY-OFF !3 jours de compétition et 4 tours de play-off ont été nécessaires pour que Grégory Havret remporte l’AfrAsia Golf Masters 2011. Après un suspense haletant le joueur français rem-porte un tournoi au niveau exceptionnel et conclue sa saison de la plus belle des manières.

GREG hAVRET APRÈSGREG hAVRET APRÈSAFRASIA GOLF MASTER

Marc Amelot et Grégory Havret : un directeur et un vainqueur heu-reux !

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TOURNOIS

Amelot (Directeur du tournoi) et de Jean-Louis Dutaret (Président de Canal+ Events, organisateur du tournoi).C’est en effet après 4 tours impressionnants de play-off disputés avec Hennie Otto et Julien Quesne que le Français a remporté l’AfrAsia Golf Masters 2011. Hennie et Julien, en tête du classe-ment général depuis le premier jour du tournoi, ont vu le français revenir dans la toute fin du troisième tour de la compétition professionnelle. Sur le dernier trou, Hennie Otto aurait même pu s’imposer seul avant même les play-off si son putt à 2 mètres était rentré… Mais le sort en a décidé autrement et a consacré Grégory Havret, un champion d’exception qui a d’ores et déjà annoncé qu’il viendrait défendre son titre l’an prochain.

Derrière le trio de tête qui nous a tenus en haleine toute la journée, on retrouve le promet-teur Edouard Dubois qui s’empare de la 4ème place après un dernier tour conclu à 4 coups sous le par, soit la meilleure carte de la journée. Il devance un groupe de 3 joueurs composé du tenant du titre et favori de cette édition, le Belge

Le parcours signé Ernie Els est de toute beauté.

Hennie Hotto a donné bien du fil à retordre et a failli remporter l’épreuve.

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TOURNOIS

Nicolas Colsaerts, ainsi que le jeune Autrichien Bernd Wies-berger et le Français Emilien Chamaulte.

Après cette spectaculaire édition, l’AfrAsia Golf Masters a sans aucun doute encore de très belles années devant lui et continuera de nous proposer de grands moments de golf à Maurice.

Marc Amelot : L’AfrAsia n’a pas fini d’étonner !Golfik : L’AfrAsia prend son rythme de croisière avec cette année un beau plateau et un vain-queur emblématique. Est-ce pour vous une réelle satisfaction ?

Marc Amelot : Une grande satisfaction en effet pour la deuxième édition de ce tournoi presti-gieux. Nous sommes très heureux d’avoir pu créer un tournoi de ce calibre dès 2010, seule-ment deux ans après l’ouverture du Four Sea-sons Golf Club à Anahita. En 2011 ce tournoi a pris encore une autre di-mension avec un très beau plateau de joueurs aussi bien du circuit Allianz Tour avec les tout meilleurs mais également des figures embléma-tiques du circuit européen. La satisfaction est d’autant plus grande que l’essence même du tournoi a été mise en exergue lors de la bataille pour le titre, car le titre s’est gagné après quatre trous de play-off sur le spectaculaire trou N°18 un par 5 entre un jeune espoir Julien Quesne (Al-lianz Tour) et deux figures du Tour Hennie Otto et Grégory Havret. Grégory Havret a remporté l’édition 2011 et reviendra défendre son titre pour l’édition 2012 ! Nous ne pouvions pas rêver mieux...

Golfik : Quelles sont les images fortes que vous retiendrez de cette édition ?

Marc Amelot : Beaucoup de temps forts... Entre les journées de compétition et les soirées très animées en compagnie de tous les joueurs ama-teurs et professionnels, cette semaine golfique est sportive et festive ! Un des temps forts a été aussi l’annonce, le jour de l’ouverture offi-

cielle du tournoi, que le prize money passait de 75 000 € à 100 000 €. Cela a soulevé une ola de la part des 30 joueurs professionnels. Une des images golfiques fortes c’est Grégory Havret qui signe birdie-birdie pour partir en play-off ainsi que Julien Quesne sortant une approche impos-sible pour rester dans la course avant de s’incli-ner face à son ami Grégory Havret.

Golfik : Ce tournoi est il un « plus » pour la desti-nation Maurice et un plus pour Anahita ?

Marc Amelot : Maurice brille déjà grâce à la qualité de ses parcours et le fait d’organiser des tournois professionnels impliquant des tours of-ficiels (Allianz Tour, Senior Tour...) est un atout in-contestable pour la promotion de la destination Maurice. En effet, un tournoi comme l’AfrAsia Golf Masters à Anahita bénéficie d’une couver-ture médiatique mondiale grâce à Canal+. Nous avons signé un accord de trois ans avec AfrAsia Bank afin de pérenniser ce tournoi à Anahita. L’impact est réel car la télévision est un des plus puissant média qui existe et nous avons bénéfi-cié à Anahita d’excellentes retombées en terme de notoriété et d’image à la suite des multiples diffusions de l’AfrAsia Golf Masters sur la chaîne Sport+ du groupe Canal+.

Golfik : Pouvez vous déjà nous parler de 2012 ?

Marc Amelot : L’édition 2012 de l’AfrAsia Golf Masters montera encore en puissance avec un prize money plus important et un plateau de joueurs encore plus prestigieux... Je vous invite à visiter le site du tournoi: www.afrasiagolfmas-ters.com afin d’y découvrir les photos, articles, programmes, vidéos de cette très belle com-pétition, et le plus important, de réserver votre place pour jouer les Pro-ams et Alliance ! La pro-chaine édition de l’AfrAsia Golf Masters at Ana-hita se déroulera du 9 au 15 décembre 2012. A ne manquer sous aucun prétexte…

Vainqueur en 2010, Colsaert n’a pu rééditer son exploit.

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PRO SHOPPRO SHOPStevenn Srouji, « médecin » des parcours

Stevenn connaît pratiquement chaque touff e d’herbe des trois parcours réunionnais et chaque centimètre carré de leurs greens. Que ce soit en qualité de conseil ou de fournisseur de produits pour espaces verts, d’engrais bio ou de spécialités phytosanitaires, il est accoutumé à répondre aux demandes des greenkeepers pour faire face aux invasions soudaines de champignons ou aux raids meurtriers d’insectes.

Un métier de « medicine man » qui préfé-rerait être appelé « avant » comme un bon médecin de famille plutôt que de devoir intervenir en urgentiste quand la

situation est presque désespérée.

A la décharge des responsables des parcours, ce n’est pas toujours évident d’anticiper :

« Sous les tropiques, les conditions de travail sont complètement diff érentes de celles qui existent en Europe, explique Stevenn. En eff et, la végétation n’a pas beaucoup de temps de repos, et les conditions climatiques sont favorables au développement des spores et à la prolifération rapide des insectes. »

" Un green, ça se soigne comme un sportif de haut niveau "

De plus, les réglementations européennes qui s’ajoutent aux contraintes de la législation fran-çaise sont inadaptées à nos climats. Il y a même des produits autorisés en France qui sont interdits à La Réunion.Même si Stevenn est, par conviction, un adepte in-conditionnel des engrais bio (les seuls qu’il recom-mande d’appliquer sur les parcours), même s’il n’est pas un fanatique des produits phytosanitaires agressifs, il est bien obligé de reconnaître que les limitations imposées à La Réunion sont coûteuses

et pénalisantes.

« Les produits autorisés sont ici à la fois plus chers et moins effi -caces. Ils sont, en plus, inadap-tés à nos climats. Par exemple, il est impossible de pratiquer un désherbage sélectif, faute de

pouvoir utiliser certains pro-duits. Conclusion : les golfs dépensent davantage pour des résultats moins satisfai-sants. »

TROIS GOLFS, TROIS PROBLE-MATIQUES !Comment voit-il chacun des trois parcours de La Réunion ?« Chacun a sa personnalité et réclame des soins très particuliers » précise-t-il.

Ainsi, l’Étang Salé doit être particulièrement vi-gilant sur son arrosage : le sol sablonneux devient très vite sec et entraîne des montées trop rapides en température. De plus, les chenilles des noctuelles

L’état des greens est déterminant pour la qualité d’un parcours

LE SAVIEZ-VOUS ?

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Une formation très pointue

Après une formation agricole initiale et une spécialisation phytosanitaire, Stevenn Srouji a suivi une formation spécialisée en construction de terrains de sport et de loi-sirs à Tecomah, l’école de l’Environnement et du Cadre de Vie de la Chambre de Com-merce et d’Industrie de Paris.Il a ensuite intégré l’École des Métiers du golf de Massane, près de Montpellier (AIMG), où il a étudié le greenkeeping, l’entretien et la gestion des terrains de golf.Pendant 9 ans, il a exercé sur ce même par-cours-école comme intendant et formateur de l’Académie où il a participé à la forma-tion d’un bon tiers des directeurs de golf de France et d’une bonne vingtaine de green-keepers. Parallèlement, dans le cadre de la PGA Euro-pean Tour, il a préparé les parcours pour les compétitions de niveau européen.Il est arrivé à La Réunion il y a une dizaine d’années pour remplir, pendant trois ans, les fonctions de directeur du Golf Club de Bourbon, avant de créer sa propre société.

Stevenn Srouji , spécialiste des équipements sportifs

(espèces de papillons de nuit) sont de redoutables dévoreuses de greens. Or, les produits qui per-mettraient de les combattre sont interdits depuis 3 ans.

Au Bassin Bleu, c’est à deux autres sortes d’in-sectes que l’on a à faire face, les courtilières (ap-pelés aussi grillons-taupes qui creusent des galeries et dévorent les racines) et les nématodes, sortes de vers à l’appétit bien aiguisé.

Tant au Bassin Bleu qu’au Golf de Bourbon, la so-lution passe par l’implantation de paspallum sur les greens. Un gazon de bord de mer (seahore) qui a l’avantage de supporter les traitements au sel. Mais sa croissance est très lente sous notre latitude.

Pour le Colorado, le point faible est le climat, l’humidité et l’altitude favorisant l’apparition de champignons comme le dollar-spot (sclérotinia) qui provoque des taches dégénératives de la taille d’une pièce de un dollar. Cela impose des traitements sur 12 mois et de nombreuses opéra-tions mécaniques. Par contre, l’altitude du Colo-rado permet de s’aff ranchir des graminées tropi-cales et d’adopter des semences qui rendent les greens proches de la qualité européenne.

Les golfs mauriciens, eux aussi soumis à des exi-gences environnementales strictes, privilégient aussi de plus en plus les traitements bio. Stevenn Srouji entretient d’ailleurs des relations étroites avec la société Island Fertilizer.

« Un green, c’est comme un sportif de haut biveau, aime-t-il à dire : la moindre blessure, le moindre claquage, la moindre agression doivent être traités rapidement et effi cacement. Faute de quoi, adieu les performances ! Et un green, ça se rétablit parfois beaucoup plus lentement qu’un champion ! ».

Sports Paysages Solutions

4 rue Henri Madoré - ZI les Sables

97427 Etang-Salé les Hauts

Fixe : (+262) 02 62 26 52 62

Fax : (+262) 02 62 26 52 66

Mail : sp.solution@wanadoo.fr

Site : www.sp-solutions.fr

La société de Stevenn Srouji n’inter-vient pas que sur les golfs. Ses do-maines de compétence sont multiples :

- création et entretien de terrains de sport (indoor et outdoor)- irrigation- négoce de produits, engrais bio et matériel spécialisé- formation et conseil pour les agents des collectivités (chantiers-écoles, notamment)- peintures froides pour faire baisser la température des surfaces extérieures (courts de tennis).C’est SPS qui s’est vu confi er la rénova-tion (engazonnement) du Stade olym-pique Julius Bénard à Saint-Paul.

Sports Paysages Solutions, des compétences tout terrain

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TOURNOIS

GRANd PRIX INTERNATIONAL dU 14 AU 17 MARS À TANA

UNE bELLE OccASION dE(RE)décOUVRIR LE ROVA

Cela faisait bien longtemps que les gol-feurs de l’Océan indien n’avaient pas eu l’occasion de se retrouver sur le magni-fi que parcours du Rova. L’opportunité

se présente du 14 au 17 mars avec le Grand Prix International Amateurs. Une rencontre à ne pas rater.

Nos amis malgaches sont déjà impatients de se mesurer, sur leur terrain, aux joueurs mauriciens, mahorais et réunionnais qu’ils ont eu maintes fois l’occasion d’aff ronter lors des rencontres inter-îles à Maurice…Pour ce qui est de l’organisation, on peut faire confi ance à Dieter Praun, qui a pris les rênes du Rova après avoir dirigé les golfs du Bellemare : il a su s’entourer de partenaires effi caces, comme l’Offi ce Nationale de Tourisme de Madagascar (et de sponsors généreux !) qui sauront off rir le meilleur de l’hospitalité malgache. En tant qu’organisateur patenté de tournois et membre du PGA allemand, Dieter Praun, avec l’ensemble du comité du Rova, travaille d’arrache-pied depuis plusieurs mois pour que le Rova (qui est déjà un parcours magnifi que) off re le meilleur visage et les meilleures conditions de jeu avec des roughs bien nettoyés, des fairways parfaits et des greens « nickel-chrome ».

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TOURNOIS

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Les hôtels de Tana n’ont rien à envier aux meilleurs

établissements de classe internationale

Tout le monde s’active à l’embellissement du parcours

Pour permettre au plus grand nombre de par-ticiper, les droits d’inscription ont été volontai-rement fixés à un niveau plus que raisonnable. Les 250 € demandés comprennent :- 2 Parcours de reconnaissance les 13 et 14 mars- 3 Tours de Championnat 15, 16 et 17 mars- buffet tous les jours au Golf Club du Rova- cadeaux de départ et polos- deux soirées de prestige

De plus, des tarifs aériens préférentiels ont été négociés avec Air Madagascar au départ de La Réunion, de Maurice et de Mayotte.Bref, tous les éléments sont réunis pour faite de ce grand prix international amateurs du Rova, une grande fête du golf à la dimension de l’Océan Indien.

LE PROGRAMMEMardi 13 Mars :Parcours de reconnaissance

Mercredi 14 Mars :Parcours de reconnaissanceCocktail dînatoire « TONGA SOA »

Jeudi 15 Mars :1er Tour du Championnat

Vendredi 16 Mars :2ème Tour du Championnat

Samedi 17 Mars :Tour Final du ChampionnatCélébration des VainqueursCocktail dînatoire « SOAVA DIA »

CATÉGORIES SPORTIVES3 SERIES HOMMES - 3 SERIES DAMES- 1ère Série Dames : 3 prix brut- 1ère Série Hommes : 3 prix brut- 2ème Série Dames : 1 prix brut + 2 prix net- 2ème Série Hommes : 1 prix brut + 2 prix net- 3ème Série Dames : 3 prix net- 3ème Série Hommes : 3 prix net

LE REGLEMENT54 Trous en formule stroke-play pour les séries 1 et 2 - formule stableford pour la série 3.Jeudi 15 Mars, départs par ordre croissant des handicaps. Vendredi 16 Mars et Samedi 17 Mars, départs par ordre décroissant des résultats en brut.

Les gagnants en brut seront déclarés Cham-pionne et Champion du International Golf Club du Rova.

En cas d’égalité à l’issue des deux tours, départage par ELKA. Le brut prime le net.

· 3 séries : (0–9), (9–15) et (15–24), handicap minimum : 24.

· Repères similaires pour séries 1 et 2 pour égalité de chances du prix brut.

Directeur du Tournoi : Dieter Praun, PGA Allemagne.

LES HôTELS PARTENAIRESHOTEL CARLTON - CENTRE VILLE www.carlton-madagascar.com

TANA HOTEL - CENTRE VILLE www.tana-hotel-madagascar.com

RELAIS DES PLATEAUX - IVATO www.relais-des-plateaux.com

AU BOIS VERT - IVATO www.auboisvert.com

Dieter Praun, directeur du Rova, attend les golfeurs

de l’Océan Indien

LA bOUTIQUELE SAVIEZ-VOUS ?

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PRO SHOPPRO SHOPQUESTIONS DE REGLES…2012 : ANNÉE DE CHANGEMENTSPendant une dizaine de jours au mois de janvier, les arbitres de la Ligue réunionnaise de golf ont suivi un stage avec un des responsables de l’arbitrage de la FFG (voir par ailleurs). Au menu : préparation au concours d’arbitre fédéral mais aussi assimi-lation des changements intervenus pour 2012 dans les dé� nitions et règlements du golf. Une lecture attentive s’impose donc pour tous a� n d’éviter des pénalités en compétition.

DEFINITIONS : Adresser la balle

La défi nition est modifi ée de sorte que désormais on considère qu’un joueur a « adressé la balle » simplement en posant son club sur le sol immé-diatement devant ou immédiatement derrière la balle, indépendamment du fait qu’il ait ou non pris son stance.

Golfi k : Puis-je adresser ma balle dans un obstacle ?Chantal Dagorne : Suite à ce changement de dé-fi nition, les Règles ne prévoient plus que je puisse adresser la balle dans un obstacle, sans encourir la pénalité générale de la Règle 13-4, soit 2 coups de pénalité.

Golfi k : Dans un bunker, ma balle se déplace après que j’ai pris mon stance. Suis-je pénalisé ?C. D. : Si c’est le fait de m’approcher de la balle ou l’action de prendre mon stance qui a causé le déplacement de ma balle, j’encours une pénalité d’un coup selon la règle 18-2a et je dois replacer ma balle. Sinon, je n’encours aucune pénalité.

Golfi k : Je pose mon club sur le sol immédiatement derrière la balle, et elle se déplace. Suis-je pénalisé ?C. D. : Oui, j’ai adressé ma balle, j’encours donc une pénalité d’un coup et je dois replacer ma balle à son emplacement antérieur.

Golfi k : J’adresse ma balle. Je me rends compte que ma balle est en équilibre précaire et peut se dépla-cer, je m’éloigne de la balle et puis me rapproche de nouveau pour exécuter mon coup. Cette fois-ci je n’adresse pas la balle, mais avant de la frapper, elle se déplace. Suis-je pénalisé ?

C. D. : Oui, j’encours une pénalité d’un coup et je dois replacer ma balle, à moins que l’on ne soit sûr ou quasiment certain qu’autre chose d’autre (par ex. le vent) a provoqué le déplacement de la balle.

Commentaire : Pour éviter d’être pénalisé pour avoir déplacé une balle adressée, éviter de poser le club au sol.

BON À SAVOIR… Golfi k : Je place la tête de mon club sur le sol immédiatement devant la balle afi n de m’aligner, et, avant de poser mon club der-rière la balle, celle-ci se déplace. Ai-je adressé la balle ?C. D . : Oui, j’encours une pénalité d’un coup et je dois replacer ma balle.

LE SAVIEZ-VOUS ?

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REGLES

Règle 1-2 : Exercer une in� uence sur le mouvement d’une balle ou modi� er les conditions physiques

La Règle est modifi ée pour établir que si un joueur agit intentionnellement pour infl uencer le mouve-ment d’une balle ou pour modifi er les conditions physiques aff ectant le jeu d’un trou d’une manière qui n’est pas autorisée par les Règles. La Règle 1-2 s’applique uniquement lorsque cette action n’est pas déjà couverte par une autre Règle.Par exemple, un joueur améliorant le lie de sa balle est en infraction avec la Règle 13-2 et donc c’est cette Règle qui s’applique, alors qu’un joueur améliorant intentionnellement le lie de la balle d’un co-compétiteur n’est pas une situation cou-verte par la Règle 13-2, et, par conséquent, c’est la Règle 1-2 qui s’applique. Golfi k : Je place mon sac de golf parallèlement à la ligne de putt pour protéger la ligne du vent. Suis-je pénalisé ?C. D. : Oui, une telle action entreprise avec l’inten-tion d’infl uencer le mouvement de la balle consti-tue une infraction à la Règle 1-2, et est pénalisée de 2 coups, même si le sac de golf est enlevé avant que le coup ne soit exécuté.

Golfi k : Ma balle se trouve près de plantes épineuses, et, pour la jouer, je dois toucher ces plantes avec les jambes en prenant mon stance. Afi n de me protéger, je place une serviette sur ces plantes. Suis-je pénalisé ?C. D. : Oui, je suis en infraction avec la Règle 1-2 pour avoir modifi é les conditions physiques avec l’intention de changer le jeu du trou, et donc pé-nalisé de 2 coups.

Règle 6-3a : Heure de départ

Le joueur doit prendre le départ à l’heure fi xée par le Comité.

PENALITE POUR INFRACTION A LA REGLE 6-3a :Si le joueur arrive à son point de départ, prêt à jouer, moins de cinq minutes après son heure de départ, la pénalité pour ne pas avoir respecté son heure de départ est la perte du trou en match play ou deux coups au premier trou en stroke play. Au-trement, la pénalité pour infraction à cette Règle est la disqualifi cation.

Règle 12-1 : Chercher la balle - voir la balle

La Règle est modifi ée pour :a) permettre à un joueur de rechercher sa balle partout sur le terrain lorsqu’elle risque d’être recouverte de sable et préciser qu’il n’y a pas de pénalité si la balle est déplacée dans ces circons-tances :b) appliquer une pénalité d’un coup selon la Règle 18-2a (balle au repos déplacée) si un joueur dé-place sa balle dans un obstacle lorsqu’il la cherche quand elle est censée être recouverte par des dé-tritus.

Golfi k : Je cherche ma balle dans un bunker et ce faisant y fais de nombreuses traces de pas. Je trouve ma balle dans ce bunker. Avant de jouer mon coup, puis-je aplanir les traces de pas ?C. D. : Oui, à condition que ce soit dans le seul but de préserver le terrain et que rien ne soit fait pour améliorer toute zone couverte par la Règle 13-2 par rapport à mon coup suivant. En conséquence, toutes les traces de pas qui ont dégradé une zone quelconque couverte par la Règle 13-2 par rapport à mon coup suivant ne doivent pas être aplanies.

Commentaire : Ce qui était pratiquement devenu la norme grâce à la note de l’ancienne Règle, est devenu la Règle.

BALLE ENFOUIEAttention : une balle qui bouge pendant qu’on la

dégage des feuilles vaut une pénalité !

BALLE DANS LES HERBESLes arbitres sont très vigilants

sur les coups joués dans des conditions diffi ciles, comme ici

au Senior Tour MCB.

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TOURNOIS

Pour la 3ème année consécutive, le Grand Cercle des Casinos de Antananarivo organisait le Ca-sino Challenge Poker Golf en partenariat avec le Golf du Rova. Un tournoi, unique dans l’Océan Indien qui rassemble deux sports et deux passions dans un contexte prestigieux.

TOURNOI dE GOLF-POKER AU ROVA, dIREcTEMENT dU GREEN AU TAPIS ROUGE !

Mickaël FONG

Antoine GUERINI, Patrick RAJAONARY & Joo CHUNG YOUNG

Dominique KVOT , Gagnante du POKER & les croupiers

Julien MARCHAND

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TOURNOIS

Pas moins que 102 participants ont joué au golf le matin pour cumuler des points, qui se conver-tissaient en cave le soir même afi n de participer au tournoi de poker. Une bien longue journée puisque les dernières mains ont été jouées à 1h30 du matin !Une idée véritablement originale et unique qui rencontre chaque année un vif succès à Tana, et qui sait ?, s’exportera peut-être un jour à Maurice, La Réunion ou Mayotte !La grande gagnante du poker, Dominique Kvot, s’est vu remettre un séjour de luxe pour deux per-sonnes au Princesse Bora de Sainte Marie.

Ony MARCHAND

Christiana RATSIMBAZAFY

Dieter Praun, Directeur du Rova avec les charmantes hôtesses

Julien MARCHAND & Olivier CUA

Tarik MALARD & William WITTMER

Soo RYU Kwi, Narote SANGKAMANEE, Duong NGUYEN, PRAUN Dieter avec les hôtesses

Binou RAJAONARIVONY

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Une journée pour les se-niors, une pour les jeunes, une pour les dames et une grande compétition sur trois jours, pendant une semaine, en novembre, ce fut la grande fête du Golf au Colorado.Imaginée, préparée et organisée par Franck Morel (salons Indriya) et Serge Mas (cuisines Schmidt), tous deux émi-nents membres du club, cette manifestation excep-tionnelle a parfaitement rempli ses deux objectifs : le sport et la convivialité.

Nos deux promoteurs avaient su, il est vrai, mobiliser des sponsors de qualité pour rendre cette semaine encore plus attractive : outre Indriya et Schmidt, avaient répondu à l’appel : Cotrans-Mer-cedes (qui mettait une voiture en jeu pour un trou-en-un), l’agence de voyages Odyssée, les hô-tels mauriciens Heritage, Air Mauritius, les Caves du 60, Part des Anges (alcools blancs de fruits locaux)

Autant dire que les lots furent nombreux… et la participation massive aux diff érentes compétitions ainsi qu’à la mémorable soirée dansante du samedi soir et à la remise des prix.Si personne ne réalisa le trou-en-un, les gagnants furent ravis de recevoir qui un séjour à Maurice à l’Awali, qui un massage, qui de grands vins…

Les joueurs et les sponsors ont déjà pris date pour l’édition 2012 !

LE cOLORAdO A INNOVé

PREMIÈRE SEMAINE dU GOLF À LA RéUNION !

SUR LE GREEN

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Légende :

1) Franck Morel et Serge Mas ont été les maîtres d’œuvre d’une opération réussie à 100%2) Katherine Chatel (Odyssée) et Caroline Duvivier (Hotels Heritage) ont off ert voyages et séjours. 3) Les jeunes aussi ont eu leur journée de compétition.4) Le Président Gérard de Sigoyer présentant les sponsors : Caves du 60, Mercedes, Hotels Heritage et Odyssée.5) Une des animations de la soi-rée : coups de fer sur un tee géant précision non assurée mais fou rire garanti !6) De superbes lots ont comblé les gagnants.7) Sabine Passelac fut la meil-leure féminine.8) Le jeune Yannis Paquiry a remporté la coupe masculine.9) Le samedi soir, on a dansé jusqu’à tard. 10) Les Tamalous (seniors) devant la Mercedes mise en jeu, objet de toutes les convoitises. 11) L’ambiance a régné autour des tables.12) On avait rarement vu une telle participation !13) Le madison a toujours beau-coup de succès.

5) Une des animations de la soi-rée : coups de fer sur un tee géant précision non assurée mais fou rire garanti !6) De superbes lots ont comblé les gagnants.7) Sabine Passelac fut la meil-leure féminine.8) Le jeune Yannis Paquiry a remporté la coupe masculine.9) Le samedi soir, on a dansé jusqu’à tard. 10) Les Tamalous (seniors) devant la Mercedes mise en jeu, objet de toutes les convoitises. 11) L’ambiance a régné autour des tables.12) On avait rarement vu une telle participation !

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LE cOLORAdO A INNOVé

PREMIÈRE SEMAINE dU GOLF À LA RéUNION !

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Une soirée � nale en apothéose pour le MCB Tour

Trois pro-am (Air Mauritus Trophy, Constance Hotels et MCB) et, en point d’orgue le MCB Tour Championship (senior tour) : à concentration exceptionnelle d’événements de grande qualité, il fallait une soirée de clôture exceptionnelle. Ce fut, naturellement, le cas au Belle Mare Plage Hotel pour célébrer avec classe la fi n de dix jours intensifs de golf sur le Links et le Legend.Avec tout le savoir-faire, le sens du protocole (et aussi de l’accueil !) de nos amis Mauriciens, ce fut une soirée très conviviale où joueurs professionnels et amateurs, sponsors, organisateurs et leurs invités furent choyés par un somptueux cocktail et un magnifi que feu d’artifi ce.Très vite, après les honneurs rendus aux vainqueurs des diff érentes épreuves, la fête prit le dessus dans une ambiance tropicale où la chaleur des échanges ne le cédait en rien à la température estivale. Comment s’étonner que les derniers convives n’aient pris congé que fort tard ?

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Mcb TOUR

SUR LE GREEN

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Légendes

1) Tom Lehman a reçu son trophée des mains de Pierre-Guy Noël, P-D.G de la Mauritius Commercial Bank2) Tom Lehman avec les principaux sponsors3) Un joli chèque reçu des mains d’Alain Hourcade, directeur de la BFC-OI4) Peter Fowler avec son épouse et une invitée.5) L’équipe d’Air Mauritius avec Kelly Désiré, de la communication du groupe Constance.6) Les représentants d’Air Mauritius et de la Mauritius Tourism Promotion Association7) Adolphe Vallet, George Dumbell et Guy Adam, du conseil d’administration du Groupe Constance.8) Tom Lehman et Raoul Guffl et, de la MCB 9) La charmante (et très effi cace) équipe de communication du Groupe Constance, avec Adolphe Vallet.10) Jean Ribet (Groupe Constance) en compagnie du Ministre du Tourisme et de son épouse.11) La gagnante en brut du Air Mauritius Trophy12) Patrice Binet-Descamps en grande conversation13) Pierre-Guy Noël, Tom Lehman et son épouse, Alain Hourcade14) Marc-Antoine Farry avec ses amis réunionnais15) Les Réunionnais et leurs amis mauriciens n’ont pas été les derniers à mettre de l’ambiance !16) Marc-Antoine Farry avec des jeunes du golf. 17) Claude Narain et son épouse, avec Kamal Taposeea (Air Mauritius) et Karl Mootoosamy (MTPA) 18) Le vainqueur en net du Air Mauritius Trophy.

Légendes

1) Tom Lehman a reçu son trophée 1) Tom Lehman a reçu son trophée des mains de Pierre-Guy Noël, P-D.G de la Mauritius Commercial Bank2) Tom Lehman avec les principaux sponsors3) Un joli chèque reçu des mains d’Alain Hourcade, directeur de la BFC-OI4) Peter Fowler avec son épouse et une invitée.5) L’équipe d’Air Mauritius avec Kelly Désiré, de la communication du groupe Constance.

1) Tom Lehman a reçu son trophée

d’administration du Groupe Constance.8) Tom Lehman et Raoul Guffl et, de la MCB 9) La charmante (et très effi cace) équipe de communication du Groupe Constance, avec Adolphe Vallet.10) Jean Ribet (Groupe Constance) en compagnie du Ministre du Tourisme et de son épouse.11) La gagnante en brut du Air Mauritius Trophy12) Patrice Binet-Descamps en grande conversation13) Pierre-Guy Noël, Tom Lehman et son épouse, Alain Hourcade14) Marc-Antoine Farry avec ses amis réunionnais15) Les Réunionnais et leurs

jeunes du golf.

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Légendes

1) Remise du trophée2) Surprenant numéro de jonglage par Romain Béchu.3) Jean-Claude Anthony, Président du Golf Club de Bourbon et Marc Hirschfeld, Directeur Général de CMM Automobiles4) Les jeunes formés à La Réunion et Jade Schaeff er (proette, au micro), Romain Payet, Romane Juve, Manon Molle, Audrey Goumard, Robin Mas 5) Cédric Pioline, du tennis au Golf !6) Jean-Marie Hoarau et quelques uns des gagnants et gagnantes : Perrier, Dubois, Fanny Rocard et Audrey Goumard…7) Lionel Regazzi vainqueur du tirage au sort du billet off ert par Air Mauritius8) Moment de détente pour Chantal Dagorne et Jean-Pierre Niderprim, arbitre fédéral9) Quand l’appétit va, tout va, n’est ce pas Laurent Pagarde (pro à Madrid) ?10) Nicolas de Chalain, Directeur Général du Long Beach et son épouse Jeannique, ont profi té de quelques jours de vacances… golfi ques. Ici, en compagnie des Sud-africains Coetzee Charles et Merrick Bremner

Une remise des prix très festive !C’est, selon la tradition, en deux temps que s’est déroulée la clôture du Lexus Golf Réunion le mercredi 21 décembre, à l’issue de l’Open qui a vu la victoire conjointe de Perrier/Dubois et Farry/Mouland.D’abord au Bassin Bleu où Damien Perrier et Édouard Dubois ont reçu leur trophée (et leur chèque !) et ensuite à l’hôtel Lux à Saint Gilles où les pros étaient logés.L’après-midi, de nombreux spectateurs avaient pu assister à d’époustoufl antes démonstrations par les pros. Les spectaculaires numéros de jonglage ont été très appréciés, de même que le clinic qui a permis à tout un chacun de mesurer le chemin qui lui reste à faire pour se mesurer aux as du golf !La soirée au Lux fut très conviviale et se déroula dans une ambiance de début de vacances : pour les pros, c’était la fi n d’une saison bien remplie et la perspective de rejoindre leurs foyers pour y fêter Noël… et certains en ont profi té pour se défouler et évacuer le stress d’une année qui s’achevait !

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Standard bank Open Le Long Beach a mis les petits plats dans les grands !Pour beaucoup de pros et d’amateurs, ce furent deux grandes premières : une épreuve sur le parcours du Touessrok Golf Course (île aux Cerfs) et la découverte du Long Beach Hotel, le nouveau fl euron du groupe Sun. Et, dans les deux cas, ce fut une réussite (voir par ailleurs le compte-rendu de la compétition).La grande soirée de gala de remise des prix fut en eff et à la hauteur des standards du Long Beach : à la fois très classe au niveau de la cérémonie, gastronomique dans les assiettes et parfaitement décontractée grâce à l’accueil chaleureux de Nicolas de Chalain et de ses équipes.Bien évidemment, les pros, fi dèles à leur réputation ne furent pas les derniers à créer l’ambiance, privilège de leur jeunesse et nécessité d’évacuer le stress d’une compétition intense !

Légendes

1) Un orchestre de qualité a su créer une atmosphère festive2) Nicolas de Chalain, en parfait maître de cérémonie.3) Les coupes ont tinté entre le vain-queur et les principaux sponsors.4) Complicité entre joueurs ! 5) On refait la partie dans la bonne humeur…6) L’ambiance commence à monter à la table des pros réunionnais.7) Une tablée internationale, à l’image de la compétition.8) Le charme aussi était de la partie.9) Ryan Cairns : le champion Sud-africain a fait son « bœuf », démontrant ainsi qu’il manie aussi bien sa guitare et ses cordes vocales que ses clubs10) Frédéric Cupillard partage son bonheur avec son épouse.

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bRUITS dE FAIR WAY

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MAYOTTEGolf des YlangsParcours : 9 trous (18 départs)Route du Golf 97 680 Combani Tél. : 33 (0)269 62 01 20

contact@golfylang-mayotte.comDirecteur : Jean-Philippe Welter

LA REUNIONGolf Bassin BleuParcours : 18 trous75 rue Mahatma Gandhi 97 435 Gilles les HautsTél. : 02 62 700 300golf@bassinbleu.frDir. Gén. Dél. : Stéphane André

Golf de BourbonParcours : 18 trous 140, Avenue Michel Debré 97427 L’Etang SaléTél. : 0262 26 33 39golfclubbourbon@wanadoo.frPrésident : Jean-Claude AnthonyVoiturette : Facultative

Golf du ColoradoParcours : 9 trousParc de Loisirs du Colorado 97417 La MontagneTél. : 0262 23 79 50GCC4@sfr.frhttp://www.golfclubcolorado.frPrésident : Gérard de Sigoyer

SEYCHELLESGolf LémuriaParcours : 18 trous Anse Kerlan - PraslinTél. : (248) 281 230 golf@lemuriaresort.comDirecteur : Olivier MorioVoiturette : Obligatoire

Seychelles Golf ClubPhone (248) 322622 Phone Direct (248) 522330Président : Edmin PalmerDir. Gén. : Godfrey Andrade

Golf du ChâteauParcours : 18 trousDomaine de Bel Ombre, Maurice Tél. : (230) 623 56 00 - sshearer@domainebelombre.muDirecteur : Steven ShearerVoiturette : Facultative

Golf du GymkhanaParcours : 18 trousSuff olk Rd, Vacoas , Maurice Tél. : (230) 69 614 04mgymclub@intnet.mu

Golf ParadisParcours : 18 trousLe Morne Peninsula, Maurice Tél. : (230) 401 5050golf.pa@bchot.comDirecteur : Mario Desvaux de Marigny

Golf TouessrokParcours : 18 trousTrou d’Eau Douce, Maurice Tél. : (230) 402 74 00Directeur : Russel Hannahrussell.hannah@letouessrokgolf.mu

Tamarina GolfParcours : 18 trousTamarin Bay, Maurice Tél. : (230) 401 30 00Directeur : Alain Lenoiralainl@tamarinagolf.muVoiturette : Facultative

Golf One&OnlyLe Saint GéranParcours : 9 trousPointe de Flacq

Dodo ClubParcours de 9 trousRoute du Jardin - Curepipe

Golf MaritimParcours : 9 trousBalaclava, Baie aux Tortues, Maurice Tel : (+230) 204 1000 - Fax : (+230) 204 1020info.mau@maritim.comDirecteur : Atam MohumVoiturette facultative

MADAGASCARGolf du RovaParcours : 18 trousPK 20 RN 4 - Route de MajungaTél. : (00.261) 20. 22 011 90Président : Guy RAZANAMASYDirecteur : DIETER PRAUNgolfdurova@moov.mg

Golf de FoulpointeParcours : 9 trous Foulpointe B.P 208 Tamatave Tél. : (00.261) 20 57 220 00

Golf de MalazaParcours : 9 trous Route d’Arivonimamo P.K. 11 - RN 1 - Malaza Ampitatafi kaTél. : (00.261) 032 04 710 73malaza.golfy@blueline.mg

Golf de AntsirabeParcours : 9 trousBP 142 Antsirabe MadagascarTél. : (00.261) 32 11 177 27contact@golfantsirabe.com

MAURICEFour Seasons Golf Club Mauritius at AnahitaParcours : 18 trousBeau ChampTél. : (230) 402 31 25

Anahita the ResortTél : (230) 402 22 00reservation@anahita.mu www.anahita.mugolf.anahita@fourseasons.comDirecteur : Marc AmelotVoiturette : Obligatoire

Constance Belle Mare Plage Links Golf & Legend GolfParcours : 18 trousPoste de Flacq, MauriceTél. : (230) 402 27 35golfpro@bellemareplagehotel.comDirecteur : Sébastien PilotVoiturette : Obligatoire

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