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I N V I T A T I O N L'association Graines d'Images, et Le cinéma Le Rex ont le plaisir de vous inviter aux deux journées de prévisionnement qui se tiendront les JEUDI 23 ET VENDREDI 24 JUIN 2011 au cinéma Le Rex à Mamers (72) 2, rue de la Gare - 72600 Mamers Tel : 02 43 97 59 39 Programme des deux journées Jeudi 23 juin 9h – Accueil 9h30 La Fée de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy France / Belgique – 2011 – 1h33 Quinzaine des Réalisateurs – Festival de Cannes 2011 11h15 – Putty Hill de Matthew Porterfield USA – 2010 – 1h27 Soutien GNCR / ACID 12h45 – Déjeuner 14h15 Le Gruffalo Programme de 4 courts métrages d'animation A partir de 4 ans – 45 min 15h15 La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli France – 2010 – 1h40 Semaine de la Critique – Festival de Cannes 2011 17h15 The Future de Miranda July USA – 2010 – 1h31 19h – Dîner 20h30 Ni à vendre, ni à louer (avant-première publique) de Pascal Rabaté France – 2010 – 1h20 Soutien AFCAE Vendredi 24 juin 9h – Accueil 9h30 – Habemus Papam de Nanni Moretti Italie – 2011 – 1h42 Compétition officielle – Festival de Cannes 2011 11h30 – En Ville de Valérie Mréjen et Bertrand Scheffer France – 2010 – 1h15 Quinzaine des Réalisateurs – Festival de Cannes 2011 12h45 – Déjeuner 14h – The Murderer de Na Hong-Jin Corée – 2011 – 2h20 Un Certain regard – Festival de Cannes 2011 16h30 – Discussion autour des films vus à Cannes ou ailleurs... 17h30 – Fin des rencontres Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Fax : 02 43 75 19 09 – Email : [email protected]

Graines d'images | les 23 et 24 juin à Mamers

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prévisionnement

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Page 1: Graines d'images | les 23 et 24 juin à Mamers

I N V I T A T I O N

L'association Graines d'Images,

et Le cinéma Le Rex

ont le plaisir de vous inviter aux deux journées de prévisionnement qui se tiendront les

JEUDI 23 ET VENDREDI 24 JUIN 2011au cinéma Le Rex à Mamers (72)

2, rue de la Gare - 72600 MamersTel : 02 43 97 59 39

Programme des deux journées

Jeudi 23 juin

9h – Accueil

9h30 – La Féede Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno RomyFrance / Belgique – 2011 – 1h33Quinzaine des Réalisateurs – Festival de Cannes 2011

11h15 – Putty Hillde Matthew PorterfieldUSA – 2010 – 1h27Soutien GNCR / ACID

12h45 – Déjeuner

14h15 – Le GruffaloProgramme de 4 courts métrages d'animationA partir de 4 ans – 45 min

15h15 – La Guerre est déclaréede Valérie DonzelliFrance – 2010 – 1h40Semaine de la Critique – Festival de Cannes 2011

17h15 – The Futurede Miranda JulyUSA – 2010 – 1h31

19h – Dîner

20h30 – Ni à vendre, ni à louer (avant-première publique)

de Pascal RabatéFrance – 2010 – 1h20Soutien AFCAE

Vendredi 24 juin

9h – Accueil

9h30 – Habemus Papamde Nanni MorettiItalie – 2011 – 1h42Compétition officielle – Festival de Cannes 2011

11h30 – En Villede Valérie Mréjen et Bertrand SchefferFrance – 2010 – 1h15Quinzaine des Réalisateurs – Festival de Cannes 2011

12h45 – Déjeuner

14h – The Murdererde Na Hong-JinCorée – 2011 – 2h20Un Certain regard – Festival de Cannes 2011

16h30 – Discussion autour des films vus à

Cannes ou ailleurs...

17h30 – Fin des rencontres

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans

Tel : 02 43 78 25 01 – Fax : 02 43 75 19 09 – Email : [email protected]

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La Féede Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy

France / Belgique – 2011 – 1h33Sortie le 14 septembre 2011 – MK2 Diffusion

Quinzaine des réalisateurs – Festival de Cannes 2011

Avec Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy,...

Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.

En 2008 Dominique Abel et Fiona Gordon

faisaient déjà souffler un vent de folie sur la Croisette

quand fût présenté Rumba à la Semaine de la critique. Ils

confirment trois ans plus tard, à la Quinzaine des

réalisateurs cette fois, qu'ils ont l'honneur d'ouvrir avec

La Fée. Avec son titre sans équivoque, La Fée est un

conte, mais un conte pas comme les autres. Dans ce récit

à priori sans queue ni tête où se croisent joyeusement une

équipe de joueuses de rugby, un barman aveugle, une

vendeuse de chaussures capable de courir le marathon en

talons ou un patient d'hôpital psychiatrique qui s'envole

littéralement au dessus des toits du Havre, c'est la

fantaisie qui l'emporte sur le réel.

Avec un goût prononcé pour le plan fixe et le

trucage de cinéma à l'ancienne, et une maitrise totale de

l'humour burlesque, Dominique Abel et Fiona Gordon

livrent une œuvre aussi épuisante que rafraîchissante.

Avec une première partie sans temps mort, où les gags

dignes du grand Jacques Tati sous acide s'enchaînent à

des numéros dansés surprenants, pas le temps de

s'ennuyer (...).

Nicolas Gilli – Excessif.com

Putty Hillde Matthew Porterfield

USA – 2010 – 1h27Sortie le 7 septembre 2011 – ED Distribution

Prix du Jury – Festival International du Film de La

Roche-sur-Yon 2011

Avec Sky Ferreira, Zoe Vance, James Siebor Jr.,...

Putty Hill, Baltimore. À travers des hommes et des femmes réunis par la disparition d’un adolescent se dessine progressivement le portrait d’un des leurs.Le film par fragments chuchotés d'expériences, allers et retours entre le groupe et l'individu, tableaux d'oisiveté (partie de paint-ball, baignade dans une rivière en forêt...). Avec une grande délicatesse d'approche, l'ensemble compose l'image d'une communauté américaine d'aujourd'hui.

Né du projet avorté de Metal Gods, duquel ont

subsisté la distribution, les techniciens et les lieux de

tournage, puis conçu, tourné (en 12 jours), et monté en

quatre petits mois, Putty Hill est du cinéma guérilla à

l’état pur. Jamais exclusivement fictionnelle et pas

totalement documentaire, flottant sans cesse entre les

deux styles de façon fluide et libérée, cette oeuvre met en

scène à la fois des personnages et les acteurs qui les

incarnent ; elle dépeint une Baltimore à la fois réelle et

fictive, une histoire inventée de toute pièce mais bien

ancrée dans la réalité, dans laquelle le réalisateur lui-

même joue un rôle central. Matt utilise des ressources

limitées pour synthétiser ses idées dans un film reflétant

sa fascination sincère et son amour pour les êtres et les

lieux qu’il montre à l’écran. Putty Hill nous touche à

deux niveaux : sur le plan émotionnel d’abord, car le

spectateur est témoin de la souffrance causée par la perte

d’un être cher (une mort qui, même fictive, aura réussi à

affecter les acteurs), jusqu’à ce que le deuil se

métamorphose en une plus grande compréhension du

monde dans lequel nous vivons et de la place que chacun

de nous y tient ; mais aussi sur le plan esthétique, car

découle de ce projet exclusivement fondé sur le désir

l’énergie créative brute et la beauté cinématographique

du film.

Jordan Mintze – Producteur de Putty Hill

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans

Tel : 02 43 78 25 01 – Fax : 02 43 75 19 09 – Email : [email protected]

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Le GruffaloProgramme de court-métrage

A partir de 4 ans – 45 minSortie le 19 octobre 2011 – Les Films du Préau

Pierre et le dragon épinardd'Hélène Tragesser

Allemagne – 2010 – 4 minPierre n'aime pas les épinards. Ceux de son assiette sont d'autant plus difficiles à manger qu'ils se transforment en dragon. Comment va-t-il s'y prendre ?

Qui est là ?de Vanda Raymanova

Slovaquie – 2010 – 9 min 50Deux petits garçons venus de nulle part construisent une maison un peu particulière pour se protéger du loup.

Mon Monstre et moide Claudia Röthlin

Suisse – 2008 – 3 min Une petite fille a très peur des monstres. Elle en voie partout : dans la cave, dans la rue et même sous son lit !

Le Gruffalode Jakob Schuh et Max Lang

Grande-Bretagne – 2009 – 27 min

Une petite souris se promène dans un bois très sombre. Elle rencontre un renard, un hibou et un serpent qui la trouvent bien appétissante et l’invitent à chaque fois à déjeuner dans leur demeure. Mais la petite souris, très maligne, prétexte un rendez-vous avec… un Gruffalo !Mais au fait, c’est quoi un Gruffalo ?

D’après l’album jeunesse Gruffalo de Julia Donaldson et

Axel Scheffler.

La Guerre est déclaréede Valérie Donzelli

France – 2010 – 1h40Sortie le 31 août 2011 – Wild Bunch

Semaine de la Critique – Festival de Cannes 2011

Avec Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, César Desseix,...

Un couple, Roméo et Juliette. Un enfant, Adam. Un combat, la maladie.Et surtout, une grande histoire d'amour, la leur...

La guerre est déclarée est le deuxième film de

Valérie Donzelli, et c’est un pur régal en même temps

qu’un drôle de bestiau dans la ménagerie

cinématographique, et particulièrement du cinéma

français.

(...) Durant les 100 minutes du film, cela devient la

manifestation d’une intelligence cinématographique, la

capacité à répondre, par la mise en scène et par le jeu, de

tout ce qui est mobilisé par le film, et qui est à la fois

compliqué, paradoxal et a priori pas folichon.

(...) Il y parvient grâce à une manière de faire qu’on ne

saurait expliquer, mais qui peut se résumer à ceci: croire

éperdument à chaque plan, filmer chaque scène comme si

tout le film se jouait là – et pas du tout comme si c’était la

seule. Deux maîtres mots: présence et mouvement. Valérie

Donzelli appartient à cette famille de cinéastes qui savent

puiser dans le simple déplacement une force de spectacle,

une vibration essentielle – il y en a depuis les origines du

muet, Vigo, Varda, Rozier, le jeune Milos Forman,

Oliveira, les meilleurs réalisateurs africains savent faire

ça.

Ça bouge beaucoup dans La guerre est déclarée, ça

marche, ça cavale, ça fonce, et ce mouvement se charge

d’une énergie qui semble celle même du plaisir du

cinéma. Et en même temps (c’est là que c’est compliqué

et mystérieux), ça se pose. Ça tient, ça occupe sa place.

Les personnages sont terrifiés par ce qui leur arrive, ce

malheur immense et incompréhensible, mais ils ne

reculent pas. Ils se bagarrent, ils font face, ils tiennent

bon. Ce sont… des héros. Oui, des vrais héros, comme

dans les contes ou les grands films d’aventure. La guerre

est déclarée est ça, un film d’aventure. La preuve que ce

sont des héros : il s’appellent Juliette et Roméo.

Jean-Michel Frodon – Slate.fr

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans

Tel : 02 43 78 25 01 – Fax : 02 43 75 19 09 – Email : [email protected]

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The Futurede Miranda July

USA – 2010 – 1h31Sortie le 17 août 2011 – Haut et Court

Avec Miranda July, Hamish Linklater, David Warshofsky,...

Les deux membres d'un couple, sur le point d'adopter, dans environ un mois, un chat traumatisé, décide d’agir comme s'il s'agissait de leurs derniers moments de liberté. Comme si tous deux bénéficiaient d'un sursis...

Le second long métrage de Miranda July,

plasticienne américaine ayant réalisé le croustillant et

bizarroïde "Moi, toi et tous les autres", est une nouvelle

curiosité, mariant quelques moments de grâce et

d'émotion, à des passages peu passionnants. Parlant du

couple, de l'attente, de l'espoir d'une vie qui démarre

enfin, de l'abandon, le film se concentre sur deux

personnages, chacun ayant environ 35 ans, devenus un

couple sans vraiment y faire attention. Se sentant en

sursis, comme un couple qui aurait bientôt un enfant

(voire même avant une mort annoncée), l'homme et la

femme vont donc logiquement "re-prioriser" leurs

existences. Lui, excédé par son travail de dépannage

d'ordinateurs à distance, va désormais démarcher pour

vendre des arbres contre le réchauffement climatique.

Elle, va enfin se lancer dans son projet de danse sur

internet. Les réflexions sur le couple, le vieillissement

("on a 35 ans... c'est presque 40", "on est mort"),

l'indépendance, l'adultère, sont assez justes et l'on

reconnaît le ton légèrement désenchanté de la

réalisatrice. Mais l'une des grandes originalités du film

est de proposer des interludes narratifs, contés en voix-off

par... le chat, qui compte les jours avant l'adoption. Ces

plans, amusants, portent uniquement sur ses deux pattes

avant, dont l'une est recouverte d'un gros bandage. Sa

voix féminine enrouée, son récit de l'accident, ses espoirs

et sa patiente, entrent en résonance avec le comportement

des deux humains. Et nous amène vers un dénouement

surprenant. Au final, les idées de Mirande July, mises

bout à bout, forment un patchwork poétique, aussi

étrange que charmant.

Olivier Bachelard – Abusdecine.com

Ni à vendre, ni à louerde Pascal Rabaté

(avant-première publique)

France – 2010 – 1h20Sortie le 29 juin 2011 – Ad Vitam

Soutien AFCAE

Avec Jacques Gamblin, Maria de Medeiros, François Damien,...

C'est enfin le week-end, un week-end de printemps sur le littoral atlantique. Ce week-end-là, deux retraités se rendent dans leur résidence secondaire, une maisonnette aussi vaste qu’un timbre poste, et croisent un couple de punks ayant pour gîte une maison dessinée sur le sable d’une plage. Plus loin, deux imposteurs vêtus d’orange et de vert se mettent au golf non loin d’une procession funéraire. Au même moment, un représentant en parapluies a rendez-vous avec une maîtresse sado-maso dans un hôtel du bord de mer où séjournent deux couples dont l’existence sera chamboulée par un cerf-volant perdu. Il est aussi question d’étudiants des beaux arts, de voitures de sport, de voitures sans permis, de voitures de golf, de voitures volées, de caravane, de toile de tente, de lecteur de code-barres, de cadre photo décoré de coquillages et de tempête nocturne. Un week-end où les destins, les classes sociales, les générations, les sentiments, les douleurs comme les joies, se croisent. Un week-end à la mer, en somme.

Le film fonctionne par séquences autonomes

concernant des personnages qui ne se rencontreront

quasiment jamais. La distribution y est particulièrement

impressionnante puisqu’on y croise la toujours gracieuse

Maria de Medeiros, le populaire Jacques Gamblin,

l’excellent François Damiens ainsi que le tandem

Gustave et Stéphanie Kervern. Nous ne sommes pas si

loin de Groland et des films délirants de Kervern et

Délépine (...).

Ni à vendre ni à louer est plutôt inventif sous l’aspect

strictement comique. Les acteurs se plient avec un certain

bonheur à cet exercice imposé du retour au muet. (...)

David Speranski – Clapmag

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Habemus Papamde Nanni Moretti

Italie – 2011 – 1h42Sortie le 7 septembre 2011 – Le Pacte

Compétition officielle – Festival de Cannes 2011

Avec Michel Piccoli, Nanni Moretti,...

Après la mort du Pape, le Conclave se réunit afin d’élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires avant que ne s’élève la fumée blanche. Enfin, un cardinal est élu !Mais les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendent en vain l’apparition au balcon du nouveau souverain pontife. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d’une telle responsabilité.Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ?Le monde entier est bientôt en proie à l’inquiétude tandis qu’au Vatican, on cherche des solutions pour surmonter la crise…

(...) le film ne cherche pas particulièrement à

dynamiter l’Eglise de l’intérieur : l’idée d’un souverain

pontife envahi par le poison de l’humeur noire conduit en

réalité Nanni Moretti sur les chemins d’un commentaire

morose sur le monde et d’une méditation sur la

décrépitude du vieil âge. Quelque chose de ce genre qui

tend à écraser encore un peu plus la perspective, déjà

bien horizontale, de notre incrédulité postmoderne en la

dépaysant de façon comique au cœur du Saint-Siège.

(...) L’avènement du sujet moderne (en gros, l’individu

perclus de complexes et voué à une déréliction censément

heureuse puisqu’émancipatrice) à l’ère de la domination

démocratique et bourgeoise n’a pas peut-être pas produit

les effets euphorisants escomptés. Moretti promène sur

notre présent un regard funèbre et désinvolte, on

l’imagine parfois comme le médecin qui hausse les

épaules devant le malade découvrant que la mort n’est

pas la récompense d’avoir vécu. Et quelque chose de

cruel, de bouleversant transpire entre les péripéties

hagardes de Piccoli, grand acteur nerveux réduit aux

trottinements de l’homme moyen dans une existence

vouée à l’inexorable néant sans phrase.

Didier Péron – Libération

En Villede Valérie Mréjen et Bertrand Schefer

France – 2010 – 1h15Sortie le 27 juillet 2011 – Shellac

Quinzaine des Réalisateurs – Festival de Cannes 2011

Avec Lola Creton, Stanislas Merhar, Adèle Haenel,...

Iris, seize ans, vit la fin de son adolescence dans une petite ville de province lorsqu'elle rencontre par hasard Jean, un photographe parisien d'une quarantaine d'années. Au fil des rendez-vous, leur relation se transforme en une amitié amoureuse qui bouleverse leurs vies.

Jean est un photographe quarantenaire perdu,

qui passe son temps à immortaliser des lieux de passage

vides. Avec son prénom ultra évocateur, Iris est une fleur

prête à éclore, car étant à la fin de sa vie d'adolescente.

Entre eux, le coup de foudre est immédiat. Le problème

c'est la différence d'âge et, par la force des choses, la

peur du regard des autres. Cette relation tendancieuse est

donc le cœur d'En ville, coréalisé par Valérie Mréjen et

Bertrand Schefer. La force du film c'est de ne jamais

accabler les héros, d'éviter toute forme de jugement de

valeur (le cadre est quasi pédophilique) et de laisser

parler les sentiments, en utilisant les mots plutôt que les

maux.

En fait, En ville mise tout sur l'alchimie incroyable qui se

dégage de Lola Creton et Stanislas Merhar, les deux

acteurs principaux. Elle est parfaite en jeune adulte se

demandant ce qu'elle va bien pouvoir faire de son corps,

de son cœur, de son avenir. Parfaite quand elle contemple

les garçons qui l'entourent avec l'envie de mouiller sans

se mouiller. Lui incarne un poète des temps modernes,

fatigué par un quotidien moribond et animé par le désir

de retomber amoureux pour la première fois. Comme à la

belle époque, où il était encore jeune et candide. En

suivant les pérégrinations de ces deux transis, En Ville

parvient à toucher, sans excès, sans zèle.

Maxime Claudel – Excessif.com

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The Murdererde Na Hong-Jin

Corée – 2011 – 2h20Sortie le 20 juillet 2011 – Le Pacte

Un Certain regard – Festival de Cannes 2011

Avec Kim Yun-Seok, Jung-Woo Ha, Jo Seong-Ha,...

Frontière entre la Russie, la Chine et la Corée du Nord. Criblé de dettes, proche de la misère, un homme accepte un contrat pour assassiner quelqu'un. C’est son dernier recours pour subvenir aux besoins de sa famille. Il sait peu de choses sur sa cible. Mais il n’avait jamais imaginé l’engrenage dans lequel il allait être pris…

Il y a un peu moins de deux ans, ce même

journal se demandait si The Chaser, premier film du

Coréen Na Hong-jin, serait ou non un «one shot», un

coup non reproductible, une bulle fort séduisante mais

sans lendemain. On vient d’avoir la réponse avec The

Murderer : non, ce n’était pas un accident, et Na Hong-

jin appartient de plein droit à l’espèce cinéaste. Vu son

âge, 36 ans, et l’énergie dont ses films témoignent, c’est

même un nom qu’il va falloir ajouter à la liste des

Coréens qui comptent.

(...) L’épopée de Gu-nam (excellent Ha Jung-woo) va

prendre les plus sombres couleurs du polar pluvieux et du

film noir à l’asiatique, toutes les teintes du chaos

géopolitique que les flux migratoires modernes

conjuguent à la misère éternelle, faisant scintiller ses

moires pessimistes dans des décors urbains regardés avec

un don superbe pour la sèche mélancolie.

Parfois explosivement brutal, mais sans un gramme de

violence lyrique ou gratuite, The Murderer ne cesse de

rebondir sur ses propres tensions électriques, enchâssant

les récits sentimentaux, policiers ou socialement

documentés dans une mise en scène tout en éclats et

revirements. Le crime programmé dérape, les

retrouvailles espérées deviennent un cauchemar récurrent

où Gu-nam court après un fantôme, et la police, elle-

même, semble piquée d’un poison qui rend fou, les

voitures de flics volant et se percutant sans parvenir à

appréhender le fugitif (...).

Olivier Séguret – Libération

RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES

RÉSERVATIONS HÔTELS ET CHAMBRES D'HÔTES

Nous nous chargeons, d'après vos inscriptions, de réserver les repas.Pour ce qui concerne les nuits d'hôtel vous devez faire vos réservations directement auprès des hôtels.

Hôtels et chambres d'hôtes Contacts Tarifs

Hôtel La Baronnie du fort**54, rue du fort – 72600 Mamers

Tél : 02 43 34 24 22De 47 à 57 !

(chambre simple ou double)

Chambre d'Hôte – Mme Lorieux52, rue du Docteur Godart – 72600 Mamers

Tél : 02 43 34 87 7045! pour 2 personnes

(petit-déjeuner compris)

Hôtel Le Point du jour9, rue du Perche – ZA des Cytises

72600 Saint-Cosme en VairaisTél : 02 43 97 55 17

De 45 à 55 !(chambre simple ou double)

(petit-déjeuner compris)

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans

Tel : 02 43 78 25 01 – Fax : 02 43 75 19 09 – Email : [email protected]

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Cinéma Le Rex2, rue de la Gare - 72600 Mamers

Tél : 02 43 97 59 39

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans

Tel : 02 43 78 25 01 – Fax : 02 43 75 19 09 – Email : [email protected]