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GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE REVUE DE LA PERFORMANCE DU PORTEFEUILLE PAYS (RPPP) NOTE D’ACCOMPAGNEMENT Equipe Chef d’équipe Membres de l’équipe : Directeur Pays : Représentante Résidente : Economiste, Spécialiste en chef : M. Bouzgarrou, Economiste supérieur, ORNB A.DIABATE, Economiste Principal, ORNB William DAKPO, Coordinateur Régional des acquisitions, ORPF.1 Laurette DADA, coordinatrice régionale de gestion financière, ORPF.2 Ibrahima DIALLO, Chargé de décaissements, FFCO.3 Wadi RAIS, Analyste financier, MAFO Nono J.S. Matondo-Fundani, Directeur, ORNB Amani Abou-Zeid, Représentante Résidente, MAFO Catherine Baumont-Keita, ORNB DEPARTEMENT REGIONAL NORD 2 (ORNB) Décembre 2012

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GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

REVUE DE LA PERFORMANCE DU PORTEFEUILLE PAYS (RPPP)

NOTE D’ACCOMPAGNEMENT

Equipe

Chef d’équipe

Membres de l’équipe :

Directeur Pays :

Représentante Résidente :

Economiste, Spécialiste en chef :

M. Bouzgarrou, Economiste supérieur, ORNB

A.DIABATE, Economiste Principal, ORNB

William DAKPO, Coordinateur Régional des acquisitions, ORPF.1

Laurette DADA, coordinatrice régionale de gestion financière, ORPF.2

Ibrahima DIALLO, Chargé de décaissements, FFCO.3

Wadi RAIS, Analyste financier, MAFO

Nono J.S. Matondo-Fundani, Directeur, ORNB

Amani Abou-Zeid, Représentante Résidente, MAFO

Catherine Baumont-Keita, ORNB

DEPARTEMENT REGIONAL NORD 2 (ORNB)

Décembre 2012

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REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

REVUE DE LA PERFORMANCE DU PORTEFEUILLE PAYS (RPPP)

NOTE D’ACCOMPAGNEMENT

Equipe

Directeur Pays :

Représentante Résidente :

Economiste, Spécialiste en chef :

Nono J.S. Matondo-Fundani, Directeur, ORNB

Amani Abou-Zeid, Représentante Résidente, MAFO

Catherine Baumont-Keita, ORNB

DEPARTEMENT REGIONAL NORD 2 (ORNB)

Décembre 2012

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TABLE DES MATIERES

Page

I. Introduction 1

1.1 Contexte de la revue du portefeuille de la Mauritanie au titre de l’année 2012

1.2 Résumé de l’aperçu général du portefeuille actif de la Banque en Mauritanie

1.3 Performance du portefeuille

1

1

2

II. Dialogue avec les parties prenantes

5

III. Conclusion et recommandations

6

3.1 Conclusion

3.2 Recommandations

6

6

ANNEXES

Annexe I Composition du Portefeuille actif de la Banque en Mauritanie au 31 octobre 2012

Annexe II Etat de la mise en œuvre du PAPP 2011.

Annexe III Plan d’amélioration des performances du portefeuille pays (PAPP) 2012

Annexe IV Résultats de l’enquête sur la performance du portefeuille

Ce rapport a été préparé à la suite d’une mission de revue de portefeuille en République Islamique de

Mauritanie du 4 au 11 novembre 2012. La mission était conduite par M. DIABATE Alassane,

Economiste principal, ORNB, et composée de M. Malek BOUZGARROU, Economiste Supérieur,

ORNB, M. DAKPO William, Coordonnateur des acquisitions pour l’Afrique du Nord (ORPF.1),

M. DIALLO Ibrahima Chargé de décaissements (FFCO.3) et M. Wadi RAIS, Analyste financier

(MAFO). Les principales orientations et conclusions de la présente revue ont fait l’objet d’un

dialogue avec les autorités mauritaniennes.

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SIGLES ET ABREVIATIONS

AT : Assistance technique

BAD : Banque africaine de développement

CEP : Cellule d’exécution du projet

CODE : Comité des opérations et pour l’efficacité du développement

CPIA : Evaluation de la performance des politiques et des institutions

CSLP : Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté

DSP : Document de stratégie par pays

FAD : Fonds africain de développement

FAPA : Fonds d’Assistance au Secteur Privé Africain

FAT : Fonds d’assistance technique

FSN : Fonds spécial du Nigéria

MAED : Ministère des affaires économiques et du développement

MAFO : Bureau Régional de la Banque au Maroc

MRO : Ouguiya mauritanien (Unité monétaire du pays)

NSP : Note de synthèse du portefeuille

PAEPA : Projet du projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en

milieu rural dans la zone méridionale

PAHABO : Projet d’aménagement hydro-agricole de Brakna-Ouest

PAPP : Plan d’amélioration de la performance du portefeuille pays (PAPP)

PARPEF : Projet d'appui au renforcement de la programmation économique et financière

PIB : Produit intérieur brut

PMR : Pays membres régionaux

PPM : Plan de passation des marchés

PRECAMF : Projet de renforcement des capacités des acteurs de micro-finance

PTF : Partenaires techniques et financiers

RPPP : Revue annuelle de la performance du portefeuille pays

MAFO : Bureau régional de la Banque au Maroc

SNIM : Société nationale industrielle et minière

UC : Unité de compte

EQUIVALENCES MONETAIRES

(Octobre 2012)

Unité monétaire : Ouguiya (MRO)

1UC : 466,9 MRO

1UC : 1,54 $ USD

1Euro : 391,4 MRO

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I. INTRODUCTION

1.1 Contexte de la revue du portefeuille de la Mauritanie au titre de l’année 2012

1.1.1 La présente Note a pour objet d’informer la haute direction de l’évolution et des progrès

accomplis en matière d'exécution des opérations de la Banque en Mauritanie depuis la dernière

revue réalisée en 2011. Elle vise également à apprécier l’état de mise en œuvre du précèdent Plan

d’amélioration de la performance du portefeuille (PAPP) préparé à l’issue de la précédente revue et à

identifier les problèmes affectant la qualité du portefeuille. Enfin, elle présente des recommandations

d’ordre stratégique et opérationnel visant à permettre aux projets d’atteindre leurs objectifs de

développement. Elle porte aussi bien sur les opérations du secteur public – y compris les assistances

techniques, les opérations régionales et celles sans garantie souveraine.

1.1.2 La période couverte par la revue (2011-2012) coïncide avec la deuxième année de mise en

œuvre du DSP de la Mauritanie (2011-2015) et celle de la troisième phase du cadre stratégique de

lutte contre la pauvreté (CSLP III).

1.1.3 L’élaboration de cette Note s’est basée sur les entretiens avec les différentes parties

prenantes qui ont eu lieu au cours d’une mission de revue qui s’est tenue à Nouakchott du 4 au 11

novembre 2012. Les résultats de l’enquête d’opinion sur la performance du portefeuille réalisée

auprès des Cellules d’exécution des projets (CEP) ainsi que les données sur l’état d’avancement des

projets ont également aidé à la préparation de la présente revue.

1.1.4 Cette revue n’étant pas combinée avec un DSP, seuls seront présentés à CODE la présente

Note d’accompagnement et le PAPP joint en annexe, et ce conformément aux nouvelles « Directives

pour la Revue de la performance du portefeuille pays1 » (RPPP). En plus de l’introduction, cette Note

présente le résumé de l’état d’avancement du portefeuille, les domaines de dialogue et les

recommandations d’ordre stratégique et opérationnel.

1.2 Résumé de l’aperçu général du portefeuille actif de la Banque en Mauritanie

1.2.1 Le portefeuille de la Banque en Mauritanie comporte dix (10) opérations en cours

d’exécution totalisant un montant d’engagements de 137,5 millions d’UC. Ces interventions

comprennent sept (7) opérations du secteur public pour un montant de 24,9 millions d’UC et trois

opérations du secteur privé totalisant 112,6 millions d’UC. Trois des opérations du secteur public sont

des projets classiques financés sur les ressources du FAD et du FSN. Les autres opérations relevant du

secteur public sont une aide d’urgence (FSS) aux réfugiés maliens et trois assistances techniques (AT)

financées par des fonds fiduciaires tels que le Governance Trust Fund (GTF), la Facilité Africaine de

l’eau (FAE), le FAPA et l’IPPF-NEPAD. Le portefeuille secteur privé comprend le Projet d’extension

de la SNIM-GUELB II qui est un projet enclave et deux assistances techniques au profit de la Société

nationale industrielle et minière (SNIM) et de Mauritanie Leasing.

1.2.2 Depuis l’approbation par la Banque en 2009, d’un montant de 111,75 millions d’UC pour

le financement du Projet d’extension de la SNIM-GUELB II, les opérations du secteur privé

dominent largement le portefeuille (82%). Ceci reflète la volonté de la Banque de mobiliser pour les

pays à faible allocation, des financements supplémentaires au-delà des seules ressources disponibles au

niveau du FAD. Avec 77% des engagements du Portefeuille global, le secteur minier est le principal

secteur d’intervention de la Banque en Mauritanie. Ce secteur, qui est le premier vecteur de croissance

de l’économie mauritanienne a toujours été un des domaines d’intervention privilégiés de la Banque

dans ce pays. Depuis 1978, elle a approuvé six opérations au profit de la SNIM pour un montant total de

plus de 200 millions d’UC. Pour ce qui est du portefeuille secteur public, la répartition sectorielle

1 ADF/BD/WP/2010/90/Rev.2 - ADB/BD/WP/140/Rev.2 du 12 mai 2011

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souligne la priorité donnée au secteur de l’eau et de l’assainissement, qui représente près de 42% des

engagements, suivi par le développement rural (29%) et la micro-finance (24%).

1.2.3 La Banque a procédé à la clôture de cinq opérations depuis la revue d’octobre 2011, à savoir :

(i) le Projet multinational de lutte contre l'invasion des végétaux et les plantes aquatiques (810.000 UC)

approuvé en 2004 et achevé le 31 décembre 2011 ; (ii) deux aides humanitaires d’urgence pour les

victimes des inondations des villes de Tintane (308.474 UC) et de Rosso (621.050 UC) approuvées

respectivement en 2008 et 2009 et achevées en 2010 et 2011; et (iii) deux lignes de crédit à la BCI

(4.897.100 UC) et à Mauritanie Leasing (3.060.687 UC) approuvées en 2008 et achevées le 31 décembre

2011. Le Projet multinational de lutte contre l'invasion des végétaux et les plantes aquatiques dégageait

lors de sa clôture un reliquat de près de 208.000 U.C (taux de décaissement de 74.27%).Les quatre autres

opérations étaient entièrement décaissées au moment de leur clôture.

1.2.4 La Banque n’a approuvé aucune nouvelle opération en Mauritanie depuis la revue de

2011, excepté l’aide d’urgence pour les réfugiés maliens (0,65 million d’UC) en septembre 2012 notamment en raison de la baisse considérable2 de l’allocation de la Mauritanie au titre du FAD 12, qui

est passée de 18,86 millions d’UC au début du cycle du FAD 11 en 2008 à 5,5 millions d’UC dans le

cadre du FAD 12, qui a conduit à privilégier la préparation d’un projet unique et la recherche de

financements complémentaires. L’allocation du FAD 12 sera donc entièrement consacrée au

financement d’un seul projet intégré d’alimentation en eau en milieu rural (PNISER). Ce projet

bénéficie également d’un financement sur les ressources du fonds RWISSI (3,5 millions d’Euros) et sera

soumis au Conseil pour approbation fin novembre 2012.

1.3 Performance du portefeuille

1.3.1 Conformément aux nouvelles

Directives3 pour les RPPP, seuls les

projets nationaux du secteur public ont

été pris en compte dans l’évaluation de la

performance globale du portefeuille.

Cette performance est jugée satisfaisante

avec une note globale de 2,54 sur une

échelle de trois (Voir Graphique). Elle

demeure au même niveau que celle

attribuée à l’issue de la revue de 2011.

Tableau 1 : Notation* des indicateurs de performance des projets actifs du secteur public

Condition

s du prêt

Acquisitio

n des biens

et services

Performanc

e financière

Activités et

réalisation

s

Moyenne

Notes d’Etat

d’avancemen

t

Impact sur le

développemen

t

Evaluatio

n globale

Aménagement hydro-agricole de Brakna-

Ouest 3,0 2,0 2,8 2,7 2,6 3,0 2,8

Projet d'AEP en milieu rural-zone

méridionale 1,6 2,5 2.5 2,2 2,2 3,0 2,6

PRECAMF 2,6 2,0 2.7 2,5 2,4 2,0 2,2

Notes Globales - Secteur public 2012 2,4 2,1 2,7 2,4 2,4 2,6 2,5

*performance excellente (3,0 à 2,2); performance moyenne (2,1 à 1,6); performance faible (moins de 1,5).

2 Notons que cette baisse est principalement imputable à l’augmentation de la part des ressources du FAD consacrées à l’annulation de la dette de la

Mauritanie au titre de l’initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM). 3 Les nouvelles directives pour les RPPP stipulent que seules les opérations du secteur public seront prises en compte pour les besoins du calcul de la

note de performance du portefeuille. Les activités hors prêt, les opérations du secteur privé et les projets multinationaux ne feront quant à eux l’objet que d’une évaluation qualitative. 4 Cette notation est basée sur la moyenne des notes attribuées à l’issue des missions de supervision les plus récentes de l’année 2012. .

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3

1.3.2 L’âge moyen du Portefeuille global est passé de 3,5 années en 2011 à 4,3 années en 2012.

L’âge moyen des opérations du secteur public est de 5,2 années (4,3 années en 2011). Pour les opérations

sans garantie souveraine, l’âge moyen est de 2,5 années. L’augmentation constatée au niveau du secteur

public est essentiellement imputable au maintien dans le portefeuille des projets PAHABO et PAEPA,

approuvés respectivement en 2004 et en 2006. La date de clôture de ces deux opérations était

initialement prévue pour le 31 décembre 2010. Elle a été prorogée au 30 novembre 2012 pour le

PAHABO et au 30 décembre 2012 pour le PAEPA, afin de permettre la réalisation de l’ensemble des

activités programmées. Ces prorogations ont permis de relever sensiblement le taux de réalisation des

activités, qui ne sont pourtant pas encore toutes exécutées. Aussi, les autorités mauritaniennes ont

demandé une nouvelle extension de la date de clôture de ces deux projets pour la porter au 31 décembre

2014 pour le PAEPA et au 31 décembre 2013 pour le PAHABO. Ces demandes ont été soumises à

l’examen de l’Equipe Pays Mauritanie en novembre 2012 et ont été approuvées. Les prorogations vont

permettre de clôturer les marchés engagés, de finaliser les activités envisagées pour renforcer l’impact

comme la durabilité et ainsi consolider les acquis des projets. Le projet PRECAMF, quant à lui, a

bénéficié d’une prorogation d’un an (première demande de prorogation approuvée en août 2012)

ramenant sa date de clôture au 31 décembre 2013.L’approbation prévue pour la fin de l’année 2012 du

projet PNISER financée au titre du FAD 12 devrait contribuer à réduire l’âge moyen du portefeuille du

Secteur public.

1.3.3 Le portefeuille n’affiche actuellement aucune opération classée dans la catégorie des

projets à problème (PP) à laquelle sont éligibles les opérations pour lesquelles la note moyenne de

l’indicateur «Etat d’avancement » (EA) ou celle de l’indicateur « Objectif de développement » (OD)

est inférieure à 1,5; ni dans celle des projets potentiellement à problème (PPP), c.à.d. celles pour

lesquelles au moins deux critères sur les quatre évalués5 ont une note inférieure à 1.5. Bien que

n’étant pas classé dans la catégorie des projets à risque, le PAEPA enregistre des performances

globalement peu satisfaisantes, qui s’expliquent notamment par les changements d’orientation

stratégique des autorités dans le secteur de l’eau, les nombreuses plaintes reçues dans le cadre du

marché relatif aux forages et le non-respect des délais contractuels par les entreprises retenues. L’Etude

de faisabilité de la construction du Pont de Rosso fait quant à elle partie de la catégorie des projets

éligibles à l’annulation en vertu des Directives révisées sur l’annulation des prêts, dons et garanties

approuvées6 » (ADF/BD/WP/2010/62/Rev.3) dans la mesure où aucun décaissement n’a été effectué sur

ce projet depuis mai 2010, c’est-à-dire depuis plus de deux ans. Jusqu’à octobre 2012, le Projet

d’aménagement et de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE), figurait également dans cette

catégorie7.

1.3.4 Le taux moyen de décaissement du portefeuille actif global atteint 41,5% contre 33,25 %

lors de la revue de 2011. Le portefeuille secteur public affiche un taux de décaissement de 48,1 % et

celui du secteur privé de 40 %. Les décaissements cumulés sur les projets en cours d’exécution

s’élèvent à environ 57 millions d’UC, soit davantage que lors des cinq dernières revues de la

Mauritanie. Près de 45 millions d’UC, soit environ 80 % de ces décaissements, ont été effectués dans le

cadre du Projet d’extension de la SNIM-GUELB II.

1.3.5 L’examen de la mise en œuvre du PAPP de 2011 indique que, du côté de la Banque, une

partie significative des actions programmées a été réalisée. Le PAPP soulignait tout d’abord la

nécessité d’améliorer la qualité à l’entrée des nouvelles opérations de la Banque. Ce souci a été pris

en compte au cours de l’instruction du nouveau projet PNISER.. L’approbation du rapport

5 Réalisation des conditions (Indicateur 1), performance des acquisitions (Indicateur 2), performance financière (Indicateur 3), activités et

réalisations (Indicateur 4). 6 Ces règles stipulent que les soldes non décaissés d’un prêt ou d’un don peuvent être annulés si aucun décaissement n’est effectué sur une période de

deux années. 7 Le dernier décaissement a été fait le 5 octobre 2012. Ce projet est depuis entièrement décaissé.

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4

d’évaluation de ce projet par l’Equipe-Pays a été conditionnée par la mise en place des mécanismes

institutionnels appropriés et la prise en compte de l’ensemble des arrangements fiduciaires. Le

portefeuille a en outre fait l’objet d’un suivi régulier par le Département ORNB, notamment dans le

cadre des réunions de l’Equipe-Pays. L’ensemble des projets et assistances techniques ont été

supervisés deux fois au cours de l’année. Au cours du premier trimestre de l’année 2012, les

opérations ont bénéficié de de supervisions sur terrain (PAEPA, PRECAMF, AGIRE, AT Réforme

des marchés publics), ou de supervisions depuis Tunis (PAHABO). Ces missions ont permis

d’apprécier l’état d’avancement des projets et de proposer des solutions aux problèmes qu’ils

rencontrent. En septembre 2012, les secondes supervisions annuelles ont eu lieu. Elles ont été

accompagnées par une mission de supervision fiduciaire conduite par ORPF.2. Cette dernière a pu

examiner l’évolution générale du projet sur le plan fiduciaire et apprécier la qualité de la gestion

financière des opérations. Pour ce qui est du suivi du portefeuille par les autorités, la Banque

communique désormais au MAED un état (trimestriel) des décaissements réalisés au titre de ses

opérations afin de lui permettre de mieux suivre l’exécution financière des projets. Il est enfin à

signaler que des sessions de formation en matière d’acquisitions, de décaissements et de gestion

financière devaient se tenir dans le cadre de la seconde phase de la Clinique fiduciaire pour la

Mauritanie. Cette dernière a eu lieu en novembre 2012, suite à la mission de revue du portefeuille.

1.3.6 La revue a fait ressortir qu’une partie des mesures du PAPP qui relèvent des autorités a été

mise en œuvre. La supervision fiduciaire a en effet relevé que des progrès considérables avaient été

fait en matière de gestion financière et que les risques fiduciaires étaient modérés. Les équipes de

projets ont montré une meilleure maitrise des procédures de décaissements de la Banque, qui s’est

traduite par la nette amélioration de la qualité des demandes transmises à la Banque et une réduction

des délais de paiement. Le MAED a en outre été doté d’un logiciel (DAD) de suivi de l’exécution

financière des projets financés par les PTF qui devrait lui permettre de mieux suivre l’avancement de

ces opérations. Par ailleurs, les réformes en matière de modernisation du système de gestion des

finances publiques ont été poursuivies et devraient permettre, à terme, un plus grand recours aux

systèmes nationaux.

1.3.7 Ces avancées ne sauraient toutefois occulter les faiblesses qui persistent et qui avaient

déjà été soulevées dans le PAPP de 2011. A titre d’illustration, la coordination entre les différentes

parties au niveau national reste faible, bien que celle-ci ce soit quelque peu améliorée avec

l’organisation au cours de l’année 2012 d’une réunion entre le MAED et l’ensemble des CEP. Des

efforts restent à faire pour raccourcir le cycle de passation des marchés et réduire les délais de

signature des contrats. La préparation et la mise à jour régulière des PPM est de ce fait un préalable

indispensable. La qualité des rapports périodiques montre quelques insuffisances et doit être

renforcée par l’incorporation des états financiers intérimaires. Les projets ne sont pas à jour dans la

soumission des justificatifs de dépenses sur les Comptes spéciaux. Enfin, les rapports d’audit ne sont

pas toujours soumis à la Banque dans les délais et le suivi de leurs recommandations n’est pas encore

systématique. L’ensemble de ces points feront l’objet de mesures à mettre en place dans le cadre du

PAPP de 2012.

1.3.8 A ce jour, peu de progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre des recommandations de la

« Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement». L’appui de la Banque à la

Mauritanie continue à être essentiellement apporté sous forme de prêts-projets gérés par des cellules

d’exécution sous tutelle de ministères techniques. Les récents progrès réalisés au niveau de la

stabilisation du cadre macro-économique et dans la mise en œuvre des programmes de réformes

appuyés par le FMI attestent néanmoins des efforts fournis pour que la Mauritanie puisse remplir les

critères d’éligibilité aux appuis budgétaires. Il est à noter à cet égard, que la Banque n’utilise pas

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5

encore les appuis budgétaires en Mauritanie et ce à la différence des autres partenaires comme

l’Union européenne et l’AFD8.

1.3.9 La Banque n’utilise pas encore le système national de gestion des finances publiques et de

passation des marchés dans ses projets en Mauritanie, en raison des faiblesses dans le processus

d’exécution budgétaire et des inefficiences au niveau des systèmes de contrôle interne et externe.

La Banque a néanmoins lancé, en 2010, une étude comparative de ses propres procédures avec celles

en vigueur en Mauritanie, en vue de considérer la possibilité d’y recourir pour certains appels d’offres

nationaux lancés dans le cadre des projets qu’elle finance. La finalisation et les conclusions positives

de cette étude, dont la version révisée sera examinée par la Banque au cours du dernier trimestre de

l’année 2012, et l’avancée dans la mise en œuvre du nouveau Code des Marchés Publics, entré en

vigueur en février 2012, détermineront la possibilité pour la Banque d’envisager l’utilisation des

procédures nationales. Il est à signaler à cet égard que le troisième plan d’action du cadre stratégique

de lutte contre la pauvreté (CSLP) 2011-2015 de la Mauritanie fait de la mise à jour et de

l’application du plan national d’action pour la mise en œuvre de la « Déclaration de Paris » une de

ses priorités.

II. DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES

2.1 Conformément aux principes directeurs pour les revues de la performance du portefeuille, la

mission de revue a été menée dans le cadre d’une approche participative. Cette démarche vise à

garantir l’appropriation des principales recommandations de la revue par l’ensemble des parties

concernées. Elle s’est traduite par une concertation étroite avec l’administration mauritanienne, les

CEP, le secteur privé et, les partenaires au développement. Il est enfin à noter que la seconde phase de

l’initiative « Clinique fiduciaire » pour la Mauritanie s’est tenue à la suite de la mission de revue

(voir §1.3.5).

2.2 La consultation avec les autorités mauritaniennes a permis de faire le point sur les

performances des opérations de la Banque en Mauritanie et sur la mise en œuvre des

recommandations de la précédente revue (Annexe II). Il a dans ce cadre été procédé à une

évaluation partagée de l’impact économique et social de l’assistance de la Banque en faveur de la

Mauritanie. Des séances de travail ont en outre été organisées avec les différentes CEP. Elles ont été

l’occasion de recenser les difficultés rencontrées par les projets, d’identifier les actions à entreprendre

en vue d’y remédier et de contribuer à l’élaboration du PAPP 2012 (Annexe III). Au cours de ces

discussions, les résultats du « Questionnaire d’enquête » (Annexe IV) ont été analysés. Il en ressort

qu’en plus des difficultés liées au processus de passation des marchés, l’absence de mécanisme

efficace de suivi/ évaluation et la mauvaise appréciation des coûts des projets figurent parmi les

principales faiblesses du portefeuille de la Banque en Mauritanie. Ces points ont fait l’objet de

recommandations spécifiques qui ont été consignées au niveau du PAPP. Des discussions ont

également eu lieu avec les autorités afin d’évaluer l’avancement dans la mise en œuvre de l’important

chantier de réformes en matière de gouvernance économique et financière. A l’issue de ces

consultations, un atelier de restitution a été organisé. Au cours de cet atelier, ont été présentées puis

validées par les différentes parties prenantes (MAED, CEP, PTF, société civile,…), les conclusions et

recommandations de la revue ainsi que le PAPP 2012.

2.3 Au cours de la mission des rencontres ont eu lieu avec les partenaires au développement

(Banque Mondiale, Commission européenne, PNUD, etc..). Ces séances de travail ont permis

d’échanger sur la composition et les performances des portefeuilles respectifs, les différentes stratégies

d’appui à la Mauritanie et les domaines d’intervention privilégiés par chacun des PTF. Les possibilités du

8 L’Union européenne a inscrit un montant de 46 millions d’euros dans le cadre du 10ème FED. L’Agence française de développement (AFD) a

accordé en 2010, un appui budgétaire général de 3 millions d’euros et un appui budgétaire sectoriel (énergie) de 45 millions d’euros.

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6

renforcement de la coordination pour mieux mettre en œuvre les Principes de la « Déclaration de Paris »

ont également été explorées. Ces échanges étaient d’autant plus opportuns dans la perspective de la

revue à mi-parcours du DSP de la Mauritanie prévue pour l’année 2013. Ils devraient en effet

contribuer à alimenter la réflexion de la Banque et confirmer ou bien réorienter les axes stratégiques de

son intervention dans ce pays. Il est enfin ressorti de ces discussions que si le dialogue et la concertation

entre les PTF se faisait globalement de façon efficace, bien que persistent encore quelques faiblesses au

niveau du dialogue sectoriel, la coordination entre l’Etat et les PTF doit être consolidée davantage.

2.4 Avec le patronat, les discussions ont principalement porté sur les questions relatives à la

création d’emplois, la promotion du secteur privé local et l’accès au financement. Dans le cadre de ce

dialogue, d’importants axes de réforme visant l’amélioration du climat des affaires et le développement

du secteur privé local ont été identifiés. Ils pourront faire l'objet de discussions ultérieures avec les

autorités en vue de la conception de programmes de réformes et de projets d’appui institutionnel à

programmer au titre du FAD XIII.

III. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

3.1 Conclusion

3.1.1 La revue montre que l’essentiel des difficultés rencontrées par les projets sont attribuables

à une faible « qualité à l’entrée » qui se manifeste entre autres par un ancrage institutionnel

inapproprié, une mauvaise appréciation des coûts des projets et un examen insuffisant des

dispositions d’ordre fiduciaire. Les fréquents changements de coordonnateurs et les inflexions

données par les autorités à certaines stratégies sectorielles (eau, agriculture, etc.) ont également

entravé l’avancement de certains projets.

3.1.2 Il s’avère toutefois que les équipes de projet maitrisent mieux les règles et procédures de la

Banque en matière d’acquisitions, de gestion financière et de décaissements, au fur et à mesure de

l’avancement des opérations et que l’« instabilité » au niveau des coordonnateurs s’est atténuée

depuis quelques années. En outre, les fonds de contrepartie du gouvernement sont désormais

mobilisés de façon régulière et satisfaisante. Ceci à impacté positivement la performance des projets.

Le soutien apporté par la Banque, tant à travers les missions de supervision que par le biais de la

formation des équipes de projet s’est dans ce cadre révélé déterminant. Avec l’attribution de la

responsabilité du suivi de la Mauritanie à MAFO, l’accompagnement des projets devra se renforcer

encore davantage, ces derniers pouvant bénéficier de l’appui des experts sectoriels du bureau. De

même que la coordination avec les autres partenaires au développement sera consolidée. 3.1.3 Bien que la performance globale des projets ait connu une certaine amélioration, des

faiblesses demeurent au niveau de l’information trimestrielle, de la régularité dans la justification

des dépenses sur les Comptes spéciaux et de la planification du processus de sélection des auditeurs.

Les opérations continuent également à rencontrer des difficultés sur certains aspects du processus

d’acquisitions (délais de signature de contrats, absence de PPM, cycles de passation des marchés trop

longs). L’opérationnalisation des instances de concertation Etat/PTF et la poursuite des réformes en

matière de gouvernance, pour permettre, à terme, un plus grand recours aux systèmes nationaux et ce

en conformité avec les recommandations de la « Déclaration de Paris », figurent également parmi les

points sur lesquels le dialogue devra être poursuivi.

Page 11: GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · 1.1 Contexte de la revue du portefeuille de la Mauritanie au titre de l’année 2012 1.1.1 La présente Note a pour

7

3.2 Recommandations

3.2.1 Au regard du diagnostic établi suite à la mission de revue, un ensemble de mesures

correctives touchant l’ensemble des faiblesses identifiées été discutées et agrées d’un commun accord

avec la partie mauritanienne (MAED, CEP, etc.). Ces mesures visent à améliorer la performance du

portefeuille et sont récapitulées dans le Plan d’amélioration de la performance du portefeuille pays

(PAPP) joint en annexe.

3.2.2 Il s’agit pour le Gouvernement :

De doter le MAED des ressources nécessaires pour lui permettre d’assurer un meilleur suivi

de l’avancement des projets et systématiser les réunions de suivi et de coordination (MAED,

Ministères de tutelle, CEP, etc.) afin d’identifier les difficultés et de prendre les mesures

correctives nécessaires.

D’accélérer la fonctionnalité et le renforcement des capacités des institutions du nouveau

Code des Marchés Publics et les doter des ressources et instruments nécessaires (DAO et

autres documents types) nécessaires afin de réduire les cycles de passation des marchés et

d’attribution des contrats.

D’améliorer la qualité de l’information financière trimestrielle, mettre à jour régulièrement les

PPM, justifier régulièrement les avances du Compte spécial et s’assurer que les rapports

d’audits soient soumis à la Banque dans les délais et que leurs recommandations soient mises

en œuvre

De poursuivre la mise en œuvre du schéma directeur de la réforme du système de gestion des

finances publiques finalisé en Septembre 2011.

Rendre plus opérationnel le dispositif de coordination Etat/PTF et systématiser les rencontres

de concertation avec les partenaires au développement de la Mauritanie.

Pour la Banque :

Veiller à la « qualité à l’entrée » des nouveaux projets à travers des études techniques de

qualité, une meilleure prise en compte des stratégies sectorielles nationales et l’examen des

arrangements institutionnels et fiduciaires.

Renforcer l’assistance et le suivi des projets (supervisions, formations, etc.) tant par les

experts du siège que par ceux du bureau (MAFO) et poursuivre les efforts visant

d’assainissement du portefeuille (projets éligibles à l’annulation, projets achevés, projets

ayant atteint la date de clôture, etc.).

Renforcer le suivi de la mise en œuvre des recommandations des rapports d’audit et s’assurer

de la mise à jour périodique des PPM.

Organiser pour le personnel des CEP et des autres instances concernées (MAED, ministères

de tutelle, etc.), des sessions de formation sur les règles et procédures de la Banque, dans le

cadre de l’initiative Clinique fiduciaire.

Mettre en œuvre les recommandations de la « Déclaration de Paris » à travers le recours

progressif aux procédures nationales dans les projets de la Banque en Mauritanie et

l’amélioration de la concertation avec les PTF, notamment au niveau sectoriel.

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8

3.2.3 La présente Note d’accompagnement ainsi que le Plan d’amélioration de la performance du

portefeuille pays (PAPP) joint en annexe, sont soumis au Comité Opérations/Efficacité du

Développement (CODE) pour information.

Page 13: GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · 1.1 Contexte de la revue du portefeuille de la Mauritanie au titre de l’année 2012 1.1.1 La présente Note a pour

ANNEXE I Composition du Portefeuille actif de la Banque en Mauritanie (au 11 novembre 2012)

Nom du projet Date

approbation

Date Mise en

vigueur

Montant

Source Montant

décaissé

% Date

signature Approuvé

(UC) déc. de clôture

OPERATIONS DU SECTEUR PUBLIC

OPERATIONS REGIONALES

Etude de pré-faisabilité de la

Construction du Pont de Rosso 30-mars-07

5-avr.-2007 5-avr.-2007 664 575,00 FAPA 0 0,00%

31-déc.-2012

23-avr-08 23-avr-08 332 287,00 IPPF-

NEPAD 166143,5 50,00%

PROJETS

Aménagement hydro-agricole

de Brakna -Ouest 17-nov-04 03-juin-05 27-juil.-2005

2 670 000,00 FAD 2 204 619,00 82,57% 31-déc.-2013

4 300 000,00 FSN 2 447 560,00 56,92% 31-déc.-2013

Projet d'AEPA en milieu rural

zone méridionale 15-nov-06 12-jan.-2007 19-juin-07 9 700 000,00 FAD 2 629 670,00 27,11% 31-déc.-2014

Renforcement des capacités des

acteurs de la micro-finance

(PRECAMF)

02-mars-07 21-mars-07 30-oct-07 5 980 000,00 FAD 3 935 438,00 65,81% 31-déc.-2013

ASSISTANCE TECHNIQUE

Projet de Gestion Intégrée des

Ressources en Eau (AGIRE) 07-nov-07 08-mai-08 15-janv-09 459 617,97 FAE 459 617,97

100,00

% 31-déc.-2012

Appui à la mise en œuvre de la

réforme des marchés publics 5-May-11 20-sept-11 20-sept-11 171 000,00 GTF 171 000,00

100,00

% 31-déc-12

AIDE D'URGENCE

Aide d'urgence aux réfugiés

maliens 10/09/2012

657 025,00

TOTAL SECTEUR PUBLIC 24 934 504,97 17,74% 12 014 048,47 48,18%

OPERATIONS DU SECTEUR PRIVE ET SANS GARANTIE SOUVERAINE

ASSISTANCE TECHNIQUE (AT)

AT Mauritanie Leasing 27-janv-11 15-nov-11 15-nov-11 237 000,00 FAPA 0 0,00% 15-nov-13

AT à la SNIM 1-dec-09 01-dec- 09 03-oct-11 614 217,00 FAPA 237 701,98 38,70% 31-déc-13

PROJET

Projet d’Extension de la SNIM

-GUELB II 16-sept-09 1-dec-09 02-oct-10 111 750 000,00 BAD 44 822 925,00 40,11% 31-Dec-13

TOTAL OPERATIONS SECTEUR PRIVE ET SANS

GARANTIE SOUVERAINE 112 601 217,00 82,26% 45 060 626,98 40,02%

TOTAL GENERAL 137 535 721,97 100% 57 074 675,45 41,50%

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ANNEXE II

ETAT DE MISE EN ŒUVRE DU PLAN D’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DU PORTEFEUILLE (2011)

Problèmes et contraintes Mesure à prendre Responsable Date Réalisations

Qualité à l’entrée

Faiblesses au niveau de la

conception et de la préparation des

projets

Réalisation d’études techniques détaillées pour la

préparation des projets identifiés, à travers le recours

accru aux ressources nationales et extérieures.

BAD/Gouv Octobre 2012. Toutes les infrastructures à réaliser dans le cadre du PNISER ont

fait l’objet d’études techniques. L’ancrage institutionnel du projet a

été conçu de manière à responsabiliser l’ensemble des

départements concernés par l’exécution des différents volets.

Appréciation insuffisante des

arrangements d’ordre fiduciaire et

des questions relatives aux

acquisitions.

Une évaluation des risques fiduciaires et des capacités en

matière d’acquisition des CEP devra être effectuée au

cours de la phase d’évaluation des projets pour mettre en

place les arrangements les plus appropriés.

BAD Année 2012. L’évaluation des risques fiduciaires du PNISER a été menée par les

services fiduciaires de la Banque avec mise en place d’un plan

d’atténuation approprié. Les modes d’acquisition proposés ont tenu

compte des capacités de la CEP et de la nature des biens et travaux

à réaliser. Un manuel de procédures qui précisera les tâches et les

responsabilités des différents intervenants sera élaboré dès le

démarrage.

Suivi/évaluation et coordination

Insuffisances au niveau du

dispositif de suivi des projets par

le MAED

Transmission régulière d’un rapport d’état d’avancement

physique et financier des projets au MAED.

Gouv Année 2012. La Banque communique désormais régulièrement au MAED un

état des décaissements réalisés au titre de ses opérations afin de lui

permettre de mieux suivre l’exécution financière des projets.

Nécessité d’orientation technique

et de supervision renforcée

Réaliser au moins une mission de supervision

pluridisciplinaire par an et par projet.

BAD Janvier 2012-

Mai 2012.

Juin 2012.

Septembre 2012

L’ensemble des projets et assistances techniques ont été supervisés

au cours du premier trimestre de l’année 2012. Les deuxièmes

supervisions annuelles ont été accompagnées par une mission de

supervision fiduciaire conduite par ORPF.2.

Acquisitions et passation des marchés

Lenteur dans l’instruction et le

traitement des dossiers d’appels

d’offres

Accélérer la fonctionnalité des nouvelles institutions du

nouveau Code des Marchés Publics. Gouv Février 2012. Le nouveau Code des Marchés Publics est entré en vigueur en

février 2012. Sept commissions ont été mises en place et leur

personnel a bénéficié de formations financées par le biais de l’AT

de la Banque. Les documents types (13) ont été élaborés et son en

phase de validation.

Gestion financière, décaissements et audit

Manque d’informations

financières périodiques de qualité.

Améliorer les performances en matière de gestion

financière à travers l’appui aux coordonnateurs,

personnels des projets.

BAD-CEP Septembre

2012.

La mission de supervision fiduciaire a jugé la gestion financière

des projets globalement satisfaisante et les risques fiduciaires

modérés.

Mise en œuvre des recommandations de la déclaration de Paris (Coordination de l’aide, Utilisation des systèmes nationaux, etc.)

Coordination et suivi de l’aide Renforcer la concertation avec les PTF en vue d’une

application accrue des principes de la « Déclaration de

Paris ».

Gouv 2012 Le MAED a été doté d’un logiciel de suivi de l’exécution

financière des projets de développement financés par les PTF.

BAD 2012 La Banque fait partie des groupes de travail multi-bailleurs

« gouvernance », « développement rural », « sécurité alimentaire »

et « eau et assainissement » et participe activement à leurs travaux.

Les rapports élaborés lui sont systématiquement transmis pour avis

et consultation. Elle participe également à des missions conjointes

avec le FMI, dans le cadre des revues de la Facilité élargie de

crédit (FEC).

Utilisation des systèmes nationaux Poursuite du processus d’évaluation des procédures

nationales de passation des marchés en vue de leur

éventuelle utilisation dans les projets financés par la

Banque.

BAD Novembre 2012 Rapport d’évaluation achevé. Les conclusions du rapport ont été

discutées avec l’autorité de régulation des marchés publics ARMP

au cours de la mission de revue de 2012. Signature de la lettre

d’accord prévue pour 2013.

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- 1 -

ANNEXE III

PLAN D’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DU PORTEFEUILLE PAYS 2012

Problèmes génériques

identifiés Actions envisagées Résultats Indicateurs Responsable Echéances

Qualité à l’entrée

Lenteurs dans le démarrage

des activités des projets.

Organiser une mission de lancement du

PNISER dès la signature de la Lettre d’accord.

Les projets démarrent

conformément aux

calendriers établis.

La mission de lancement du PNISER est

organisée au plus tard un mois après

l’approbation du projet par le Conseil.

BAD Janvier 2013

Veiller à ce que les délais d’entrée en vigueur

des prêts soient raccourcis.

Le PNISER entre en vigueur au plus tard trois

mois après la signature de la Lettre d’accord.

Gouv Mars 2013

Faiblesse au niveau des

diagnostics, de la conception

et de la

préparation des projets.

S’assurer pour toute nouvelle opération que des

études techniques de qualité soient réalisées et

disponibles dès les phases d’instruction du

projet. Les arrangements d’ordre institutionnel

et fiduciaire devront être examinés lors de

l’évaluation.

Les projets sont mieux

structurés et adoptent les

arrangements institutionnels

les plus appropriés.

Les projets bénéficiant du financement de la

Banque sont approuvés sur la base d’études

techniques. Les stratégies sectorielles du pays

sont examinées et prises en compte.

BAD/Gouv Permanent

Suivi, supervision et évaluation

Faiblesses au niveau du

système de suivi-évaluation

(S/E) des projets

Systématiser les réunions de suivi et de

coordination entre le MAED et les CEP.

Le suivi de l’état

d’avancement physique et

financier des projets est plus

efficace.

Des réunions de suivi et de coordination

(MAED, CEP et ministères de tutelle) sont

organisées chaque trimestre.

MAED Premier trimestre

2013

Mettre en place un système de S/E permettant

d’avoir un état régulier de l’avancement

physique et financier des projets.

Les taches du responsable S/E sont précisées, et

un système de remontée d’informations des

agences d’exécution vers la coordination est

établi.

Gouv Premier trimestre

2013

Poursuivre la transmission d’un état des

décaissements effectués sur l’ensemble du

portefeuille au MAED.

Un état des décaissements effectués est

transmis régulièrement au MAED par la

Banque.

BAD Permanent

Améliorer l’efficacité des

missions de supervision et

leur conférer une

orientation technique

Réaliser une mission annuelle de supervision

fiduciaire du portefeuille.

Les missions de supervision

sont efficaces et permettent

de résoudre les problèmes

rencontrés par les projets.

Le portefeuille fait annuellement l’objet d’une

supervision fiduciaire conduite par les

départements ORPF et FFCO.

BAD Permanent

Les recommandations des rapports de

supervision font l’objet d’un meilleur suivi tant

par la Banque que par les autorités.

Les plans d’action issus des rapports de

supervision sont mis en œuvre dans les délais

prévus et font l’objet d’un suivi.

Au moins une mission de supervision est

effectuée par les experts de MAFO.

BAD/CEP/

MAED

Permanent

Acquisition de biens et services

Maitrise insuffisante des

procédures de la Banque

pour le recrutement de

Organiser des sessions de formation en

acquisitions pour le personnel des projets dans

le cadre de la seconde phase de l’initiative

Meilleure maitrise des

règles et procédures de la

Banque en matière

La qualité des dossiers d’acquisitions (DDP) et

des rapports d’évaluation des offres s’améliore

et le nombre de rejets est réduit.

CEP/ BAD Permanent.

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- 2 -

Problèmes génériques

identifiés Actions envisagées Résultats Indicateurs Responsable Echéances

consultants. Clinique fiduciaire. d’acquisitions. Des ateliers de formation en acquisitions sont

organisés.

Premier trimestre 2013

Lenteurs dans le cycle de

passation des marchés.

Opérationnaliser les institutions du nouveau

Code des Marchés Publics et les doter des

ressources nécessaires.

Les délais acquisitions se

font dans les délais prévus.

Les différentes commissions issues du

nouveau Code des marchés publics sont

fonctionnelles et dotées des ressources

nécessaires.

Gouv Premier trimestre

2013

Diminuer les délais d’instruction des dossiers

d’acquisitions au niveau de la Banque et des

différentes commissions de marché.

Le délai de traitement des dossiers d’appels

d’offres est réduit tant au niveau de la partie

mauritanienne que de la Banque.

BAD/Gouv

/CEP

Permanent

Réduire les délais de signature des contrats

au niveau des autorités.

Les contrats sont signés dans un délai

maximum d’un mois après l’octroi de l’avis

de « non objection » de la Banque.

Gouv/CEP

Permanent

Absence de PPM

actualisés.

S’assurer que tous les projets préparent et

soumettent à la Banque un PPM actualisé et

veiller à leur mise à jour périodique,

notamment dans le cadre des missions de

supervision.

La programmation du

processus de passation des

marchés est améliorée.

Un PPM actualisé est périodiquement

préparé et soumis à la Banque.

CEP Janvier 2013

La Banque accompagne les projets dans la

préparation des PPM notamment dans le

cadre de formations spécifiques.

BAD

Gestion financière et audit

Retards dans la

préparation et la

soumission des rapports

d’audit.

Améliorer la planification du processus de

sélection du cabinet d’audit et s’assurer que

le lancement du processus de recrutement de

l’auditeur soit fait dans les délais.

Les rapports d’audit sont

soumis à la Banque dans

les délais prévus.

Le processus de recrutement des auditeurs

pour les exercices 2012, 2013 et 2014 est

lancé. Les rapports d’audit sont soumis au

plus tard dans les six (6) mois suivants

l’exercice concerné.

CEP

Décembre 2012.

Faire un suivi périodique de la soumission

des rapports d’audit par les projets.

L’Equipe Pays fait un point régulier sur la

soumission des rapports d’audit.

BAD Permanent

Suivi insuffisant des

recommandations des

rapports d’audit.

Faire le point sur la mise en œuvre des

recommandations des rapports d’audit dans

les rapports trimestriels d’activités (RTA)

Les recommandations des

rapports d’audit sont

mises en œuvre et font

l’objet d’un meilleur suivi.

Les rapports trimestriels d’activités font

l’état de la mise en œuvre des

recommandations des rapports d’audit.

CEP/ BAD

Permanent

S'assurer au cours des différentes missions

de supervision que les recommandations des

audits sont mises en œuvre.

Faible qualité des

informations financières

périodiques.

Introduire des améliorations au niveau des

états financiers intermédiaires (EFI) soumis à

la Banque.

Meilleure qualité des

informations financières

périodiques produites.

Les rapports trimestriels incorporent des

données sur l’état des emplois et ressources,

le suivi de l’exécution budgétaire et un

rapprochement du Compte Spécial.

CEP Permanent

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- 3 -

Problèmes génériques

identifiés Actions envisagées Résultats Indicateurs Responsable Echéances

Pallier aux écarts de

comptabilisation des fonds

décaissés

S’assurer que toutes les demandes de paiement

direct (PD) et écritures de régularisation sont

comptabilisées.

Les CEP comptabilisent

les écritures de paiement

dans les meilleurs délais.

Confirmer et mettre à jour la comptabilité

des projets sur la base de l’état des

décaissements communiqué régulièrement

par la Banque.

CEP Permanent

Décaissements

La justification des

avances de fonds sur le

Compte spécial ne se fait

pas de façon régulière

Les CEP doivent régulièrement justifier

auprès de la Banque les avances de fonds sur

le Compte spécial.

Les avances de fonds sont

justifiées.

Les avances de fonds octroyées en 2009

(PRECAMF, PAEPA et PAHABO) sont

justifiées auprès de la Banque.

CEP Décembre 2012

Utilisation des systèmes nationaux et coordination de l’aide

Mise en œuvre insuffisante

des recommandations de la

Déclaration de Paris

(coordination de l’aide,

utilisation des systèmes

nationaux, etc.)

Renforcer le dialogue entre la Banque et les

autres PTF de la Mauritanie pour une

meilleure mise en œuvre des principes de la

Déclaration de Paris.

Coordination entre la

Banque et les PTF plus

efficace.

Participation accrue de la Banque

(Economiste pays, MAFO) aux réunions des

groupes de travail multi-bailleurs.

BAD/PTF Premier trimestre

2013

Le dialogue au niveau sectoriel est renforcé et

des opportunités d’interventions conjointes

sont identifiées.

Opérationnaliser le Comité de coordination

Etat/donateurs et mettre en œuvre ses

recommandations.

Renforcement du dialogue

Etat/PTF.

Une réunion du Comité Etat/PTF, regroupant

les autorités et l’ensemble des PTF est

organisée semestriellement.

Gouv Premier trimestre

2013

Finaliser le processus d’évaluation des

procédures nationales de passation des

marchés en vue de leur utilisation dans les

projets financés par la Banque.

Utilisation progressive des

procédures nationales dans

les projets de la Banque en

Mauritanie.

Etude comparative des procédures de la

BAD avec celles en vigueur en Mauritanie

adoptée. Lettre d’accord pour fixant les

conditions de recours aux procédures

nationales signée.

BAD Second trimestre

2013

Mettre en œuvre le « Schéma directeur de la

réforme du système de gestion des finances

publiques ».

Amélioration du système

national de gestion des

finances publiques.

Progrès réalisés sur les indicateurs du

prochain diagnostic du système des finances

publiques de la Mauritanie (PEFA).

Gouv/

BAD

Permanent

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ANNEXE IV

Résultats de l’enquête sur la performance du portefeuille

Dans le cadre de la présente revue, et conformément aux dispositions des nouvelles Directives pour les

revues de la performance du portefeuille (ADF/BD/WP/2010/90/Rev.1) la Banque a réalisé une enquête sur

la performance de son portefeuille en Mauritanie. Un « Questionnaire d’enquête d’opinion » a été élaboré à

cet effet et transmis aux parties concernées (CEP, MAED, etc.). Ce questionnaire visait à recueillir l’avis de

ces dernières sur un ensemble de paramètres ayant trait à la mise en œuvre des projets (acquisitions, gestion

financière, suivi-évaluation, etc.). Les réponses au questionnaire ont permis d’identifier les principales

difficultés rencontrées dans l’exécution des opérations de la Banque en Mauritanie.

Il est à noter dans ce cadre que les trois projets actifs (PAHABO, PRECAMPF et PAEPA) du secteur public

auxquels a été adressé le questionnaire ont transmis leurs réponses à la Banque. Les coordonnateurs des

assistances techniques à la SNIM, à la réforme des marchés publics et du projet AGIRE ont également

répondu à ce questionnaire.

Il ressort de cette enquête, que les cellules d’exécution des projets (CEP) jugent que la conception des

interventions de la Banque satisfaisante. Cette appréciation porte sur les différents aspects des projets, que ce

soit le choix de l’instrument de financement, les indicateurs de performance, les composantes soutenues où la

pertinence de l’objectif recherché. Il ressort néanmoins que la principale faiblesse au niveau de la conception

des projets était la mauvaise évaluation des coûts des différentes composantes. L’ensemble des projets

indique en effet que cette appréciation n’a pas été correctement effectuée lors de l’évaluation des projets.

La performance du processus d’acquisitions a été jugé « Insuffisante » par un des projets (AT Marchés

Publics), et « Acceptable » par les cinq autres projets. Parmi les problèmes soulevés, les difficultés pour les

fournisseurs et prestataires pour se conformer aux DAO et DDP de la Banque, la complexité des règles et

procédures d’acquisitions et enfin les délais d’instruction des dossiers par la Banque et d’octroi des avis de

« non objection ». Concernant la gestion financière et les décaissements, la majorité des projets jugent la

performance « Satisfaisante ». Seul un projet, (PAHABO) la juge « Acceptable », ce qui témoigne des

progrès sensibles enregistrés au niveau de la maitrise des procédures de décaissements (préparation de

demandes de paiements, dossiers et justificatifs, etc.). De même que sur la question de l’audit, trois projets

estiment que la performance est « Satisfaisante » et un autre (PRECAMF) la juge seulement « Acceptable »9,

en raison de l’absence de mise en place d’un système de comptabilité et de gestion financière lors du

démarrage du projet.

Trois projets jugent la performance de la Banque en matière de supervision et de suivi « Satisfaisante » et

deux autres la jugent « Acceptable » (PAEPA, AT Marchés publics). Le suivi insuffisant des

recommandations des missions de supervision, de même que la faible adéquation des réponses apportées par

la Banque aux problèmes rencontrés par les projets étaient parmi les principaux points soulevés. Le système

de Suivi/Evaluation est quant à lui jugé « Satisfaisant» par trois projets (PRECAMF, AT Marchés publics et

AT SNIM), « Acceptable » par un projet (PAHABO) et « Insuffisant » par un autre (PAEPA). Les faiblesses

pointées par ce dernier se situent au niveau de la difficulté à obtenir des données auprès des institutions

publiques en charge de la collecte des données, et de la non-maitrise par le personnel du projet des principes

de suivi/évaluation.

Parmi les recommandations faites par les projets, la nécessité pour la Banque d’améliorer la conception de

ses projets et de faciliter ses procédures de passation des marchés. De même qu’a été soulevée la nécessité

d’harmoniser progressivement les procédures de la Banque avec celle des autres bailleurs et ce

conformément aux prescriptions de la Déclaration de Paris.

9 Deux projets (AT SNIM et AT Marchés publics) n’ont pu répondre à cette question n’ayant pas encore été soumis à un audit.