37
Out il mis à l a dis pos it ion du part e nariat, ce tt e publ icat ion e s t cons truit e af in de facil it er l a réal is at ion d’un diagnos t ic partagé. C’e s t une am orce du travail que l e s act e urs régionaux pe uve nt e ngage r e n confrontant l e urs anal yse s à ce ll e s ras s e m bl ée s dans ce docum e nt . Ce travailcom pl ém e ntaire v iendra enrich ir l a connais s ance de s évol ut ions e n cours dans l 'e m pl oi e tl a form at ion, e ts urtoutl a m e ttre e n pe rspe ct ive. Ce docum e nt est tél éch arge abl e depuis l e sit e de l ’ARFTLV (w w w.arftlv .org, Etude s e t s tat OREF). Tout e ut il is at ion de s inform at ions doitport er l a m e nt ion « Extraitde Conve rge nce s , l a publ icat ion de l ’ARFTLV»e tcit er l e s s ource s de donnée s . Nos de rnière s publ icat ions : - Conve rge nce s n° 11 à 20 : Contribut ions de l 'ARFTLVà l 'él aborat ion du CPRDFP, par GFE - Conve rge nce s n° 10 : Portraitdu s e ct e ur s anitaire e ts ocial e n Poitou-Ch are nt es - Conve rge nce s n° 9 : L'ins e rt ion dans l 'e m pl oi de s j e une s form és Groupe Form at ion Em pl oi 13 « Trans port s, l ogis t iq ue , conduit e , m anut e nt ion, m agas inage »

Groupe Form ation Em ploi 13 « Trans ports , logis tiq ue … · cfa aft-iftim poitiers technicien superieur methodes exploit logistique 13 lycee polyvalent prive le porteau poitiers

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Outil m is à la dis pos ition du parte nariat, ce tte publication e s t cons truite afin de facilite r la réalis ation d’un diagnos tic partagé. C’e s t une am orce du travail q ue le s acte urs régionaux pe uve nt e ngage r e n confrontant le urs analys e s à ce lle s ras s e m blée s dans ce docum e nt. Ce travail com plém e ntaire vie ndra e nrich ir la connais s ance de s évolutions e n cours dans l'e m ploi e t la form ation, e t s urtout la m e ttre e n pe rs pe ctive .

Ce docum e nt e s t téléch arge able de puis le s ite de l’ARFTLV (w w w .arftlv.org, Etude s e t s tat OREF). Toute utilis ation de s inform ations doit porte r la m e ntion « Extrait de Conve rge nce s , la publication de l’ARFTLV » e t cite r le s s ource s de donnée s .

Nos de rnière s publications :- Conve rge nce s n° 11 à 20 : Contributions de l'ARFTLV à l'élaboration du CPRDFP, par GFE- Conve rge nce s n° 10 : Portrait du s e cte ur s anitaire e t s ocial e n Poitou-Ch are nte s- Conve rge nce s n° 9 : L'ins e rtion dans l'e m ploi de s je une s form és

Groupe Form ation Em ploi 13 « Trans ports , logis tiq ue , conduite , m anute ntion, m agas inage »

LEFOUR
Zone de texte
Agence Régionale de la Formation Tout au Long de la Vie Poitou-Charentes 15, rue Alsace-Lorraine - 17044 La Rochelle Cedex 1 - 0820 222 572 - [email protected]

Prés e ntation du GFE

Elém e nts de conte xte

Convergences n° 21 – Octobre 2010

8

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Chapitre I

L’offre de formation professionnelle en 2010 etson évolution sur 5 ans

Les informations présentées dans ce chapitre proviennent d’un assemblage de statistiques fournies par lesservices de la Région Poitou-Charentes, du Rectorat de Poitiers, de la DRAAF pour la formationprofessionnelle initiale et par la DIRECCTE, la Région Poitou-Charentes, l’AFPA, Pôle emploi et l’ASP (ex-CNASEA) pour la formation professionnelle continue.Les chiffres de la formation initiale portent sur les années scolaires 2009/2010 et 2004/2005.Les données sur la formation professionnelle continue portent sur l’année 2008.

La formation professionnelle initiale

Liste des formations par niveau et par établissement, avec leurs effectifs endernière année de cycle (rentrée 2009)Niveau 3

CFA AFT-IFTIM POITIERS TECHNICIEN SUPERIEUR METHODES EXPLOIT LOGISTIQUE 13

LYCEE POLYVALENT PRIVE LE PORTEAU POITIERS1BTS1 TRANSPORT 5

2BTS2 TRANSPORT 44

LYCEE PROFESSIONNEL JEAN ALBERT GREGOIRE SOYAUX 2BTS2 TRANSPORT 15

LYCEE PROFESSIONNEL LOUIS DELAGE COGNAC FCIL3 TECHNICIEN SUPERIEUR PACKAGING 12

Niveau 4

CFA AFT-IFTIM POITIERS TERPRO LOGISTIQUE 15

LYCEE POLYVALENT PRIVE LE PORTEAU POITIERS

1BPR1 LOGISTIQUE 6

TERPRO EXPLOIT.DES TRANSPORTS EUROPEENNE 23

TERPRO LOGISTIQUE 7

LYCEE PROFESSIONNEL CARROSSERIE G BARRE NIORT3BPR3 LOGISTIQUE 8

TERPRO LOGISTIQUE 8

LYCEE PROFESSIONNEL JEAN ALBERT GREGOIRE SOYAUXTERPRO EXPLOIT.DES TRANSPORTS EUROPEENNE 21

TERPRO LOGISTIQUE 20

Niveau 5

CFA A 86 VENOURS ROUILLE 2CAP2 CONDUITE D'ENGINS DE TRAVAUX PUBLICS 26

CFA AFT-IFTIM POITIERS2CAP2 CONDUITE ROUTIERE 23

TERBEP LOGISTIQUE ET COMMERCIALISATION 7

CFA CCI 86 POITIERS2CAP2 AGENT ENTREPOSAGE ET MESSAGERIE 5

TERBEP LOGISTIQUE ET COMMERCIALISATION 6

LYCEE POLYVALENT PRIVE LE PORTEAU POITIERS

2CAP2 CONDUCTEUR ROUTIER MARCHANDISES 41

TERBEP CONDUITE & SERVIC.DS TRANSP.ROUT. 32

TERBEP LOGISTIQUE ET COMMERCIALISATION 8

LYCEE PROFESSIONNEL BLAISE PASCALSAINT-JEAN-D'ANGELY

2CAP2 CONDUCT ENGINS TRAVAUX PUBLICS CARRIERES 23

LYCEE PROFESSIONNEL JEAN ALBERT GREGOIRE SOYAUX

1CAP1 AGENT ACCUEIL CONDUITE ROUTIERETRANSPORT DE VOYAGEURS

11

1CAP1 CONDUCTEUR ROUTIER MARCHANDISES 11

2CAP2 DEMENAGEUR PROFESSIONNEL 19

TERBEP CONDUITE & SERVIC.DS TRANSP.ROUT. 48

TERBEP LOGISTIQUE ET COMMERCIALISATION 24

LYCEE PROFESSIONNEL LE DOLMEN POITIERS 1CAP1 TRI ACHEMINEMENT DISTRIBUTION COURRIER 24

Sources : DRAAF, Rectorat, Région - Année scolaire 2009 / 2010

Convergences n° 21 – Octobre 2010

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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

En 2009/2010, 505 élèves et apprentis sont en dernière année dans une formation initiale du GFE 13. Parmieux, 61 % suivent une formation de niveau V, 21 % une formation de niveau IV et 18 % une formation deniveau III.Cette offre de formation est dispensée en région dans 9 établissements (5 dans la Vienne, 2 en Charente, 1en Charente Maritime et 1 dans les Deux-Sèvres).

Effectifs d’élèves et apprentis en dernière année de cycle de formation parspécialité et département (rentrées 2009 et 2004)

Effectifs d'élèves, d'apprentis et d'étudiants, (BTS, DUT, Licence Pro)

Dernière année de cycle de formation, par spécialité et département

Spécialité, Diplôme, Niveau

CHARENTE CHARENTE-MARITIME DEUX-SEVRES VIENNE POITOU-CHARENTES

Voiescolaire

ApprentisVoie

scolaireApprentis

Voiescolaire

ApprentisVoie

scolaireApprentis

TotalVoie

Scolaire

TotalApprentis

TotauxPartdesfilles

CAP EN 1 AN

1CAP1 CONDUCTEUR ROUTIER MARCHANDISES 11 11 11 9 %

1CAP1 AGENT ACCUEIL CONDUITE ROUTIERETRANSPORT DE VOYAGEURS

11 11 11

1CAP1 TRI ACHEMINEMENT DISTRIBUTION COURRIER 24 24 24 67 %

CAP EN 2 ANS

2CAP2 CONDUCTEUR ROUTIER MARCHANDISES 41 41 41 10 %

2CAP2 CONDUITE ROUTIERE 23 23 23 4 %

2CAP2 CONDUCT ENGINS TRAVAUX PUBLICS CARRIERES 23 23 23

2CAP2 CONDUITE D'ENGINS DE TRAVAUX PUBLICS 26 26 26

2CAP2 DEMENAGEUR PROFESSIONNEL 19 19 19

2CAP2 AGENT ENTREPOSAGE ET MESSAGERIE 5 5 5

BEP

TERBEP CONDUITE & SERVIC.DS TRANSP.ROUT. 48 32 80 80 9 %

TERBEP LOGISTIQUE ET COMMERCIALISATION 24 8 13 32 13 45 22 %

BACPRO EN 1 AN

1BPR1 LOGISTIQUE 6 6 6 33 %

BAC PRO

TERPRO EXPLOIT.DES TRANSPORTS EUROPEENNE 21 23 44 44 11 %

TERPRO LOGISTIQUE 20 8 7 15 27 23 50 30 %

BAC PRO EN 3 ANS

3BPR3 LOGISTIQUE 8 8 8 25 %

BTS EN 1 AN

1BTS1 TRANSPORT 5 5 5 40 %

BTS EN 2 ANS

2BTS2 TRANSPORT 15 44 59 59 29 %

TITRE PROFESSIONNEL DE NIV 3 EN 2 ANS

TECHNICIEN SUPERIEUR METHODES EXPLOIT LOGISTIQUE 13 13 13 8 %

FORM COMP NIV 3

FCIL3 TECHNICIEN SUPERIEUR PACKAGING 12 12 12 17 %

Total CAP EN 1 AN 11 11 24 11 35 46 37 %

Total CAP EN 2 ANS 19 23 41 54 64 73 137 4 %

Total BEP 72 40 13 112 13 125 14 %

Total BACPRO EN 1 AN 6 6 6 33 %

Total BAC PRO 41 8 30 15 71 23 94 21 %

Total BAC PRO EN 3 ANS 8 8 8 25 %

Total BTS EN 1 AN 5 5 5 40 %

Total BTS EN 2 ANS 15 44 59 59 29 %

Total TITRE PROFESSIONNEL DE NIV 3 EN 2 ANS 13 13 13 8 %

Total FORM COMP NIV 3 12 12 12 17 %

Total Formations Niveau 5 83 30 23 81 91 187 121 308 13 %

Total Formations Niveau 4 41 16 36 15 77 31 108 22 %

Total Formations Niveau 3 27 49 13 76 13 89 25 %

Toutes Formations 151 30 23 16 166 119 340 165 505 17 %

Sources : Rectorat, DRAAF, Région - Année scolaire 2009 / 2010

Convergences n° 21 – Octobre 2010

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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Effectifs d'élèves, d'apprentis et d'étudiants, (BTS, DUT, Licence Pro)

Dernière année de cycle de formation, par spécialité et département

Spécialité, Diplôme, Niveau

CHARENTE CHARENTE-MARITIME DEUX-SEVRES VIENNE POITOU-CHARENTES

Voiescolaire

ApprentisVoie

scolaireApprentis

Voiescolaire

ApprentisVoie

scolaireApprentis

TotalVoie

Scolaire

TotalApprentis

TotauxPartdes

filles

CAP EN 1 AN

1CAP1 CONDUITE ROUTIERE 12 12 12 17 %

CAP EN 2 ANS

2CAP2 CONDUITE D'ENGINS DE TRVX PUBLICS 27 27 27

2CAP2 LIVREUR 13 13 13 8 %

2CAP2 AGENT ENTREPOSAGE ET MESSAGERIE 5 5 5

BEP EN 1 AN

1BEP1 LOGISTIQUE ET COMMERCIALISATION 2 2 2

BEP

TERBEP CONDUITE & SERVIC.DS TRANSP.ROUT. 47 71 16 118 16 134 7 %

TERBEP LOGISTIQUE ET COMMERCIALISATION 21 17 13 4 51 4 55 9 %

BACPRO EN 1 AN

1BPR1 LOGISTIQUE 9 9 9 22 %

BAC PRO

TERPRO EXPLOIT.DES TRANSPORTS EUROPEENNE 16 22 38 38 8 %

TERPRO LOGISTIQUE 18 14 11 32 11 43 23 %

BTS EN 1 AN

1BTS1 TRANSPORT 12 12 12 75 %

BTS EN 2 ANS

2BTS2 TRANSPORT 18 35 53 53 25 %

FORM COMP NIV 3

FCIL3 TECHNICIEN SUPERIEUR PACKAGING 12 12 12

Total CAP EN 1 AN 12 12 12 17 %

Total CAP EN 2 ANS 13 32 13 32 45 2 %

Total BEP EN 1 AN 2 2 2

Total BEP 68 17 84 20 169 20 189 8 %

Total BACPRO EN 1 AN 9 9 9 22 %

Total BAC PRO 34 36 11 70 11 81 16 %

Total BTS EN 1 AN 12 12 12 75 %

Total BTS EN 2 ANS 18 35 53 53 25 %

Total FORM COMP NIV 3 12 12 12

Total Formations Niveau 5 80 17 97 54 194 54 248 7 %

Total Formations Niveau 4 34 45 11 79 11 90 17 %

Total Formations Niveau 3 30 47 77 77 29 %

Toutes Formations 144 17 189 65 350 65 415 13 %

Sources : Rectorat, DRAAF, Région - Année scolaire 2004 / 2005

Entre l’année scolaire 2004/2005 et celle de 2009/2010 le nombre d’élèves et d’apprentis a augmenté de22 %, passant de 415 à 505.

En 2009/2010, plus de la moitié des élèves et apprentis sont présents dans la Vienne (56 %), 36 %sont dans des établissements de Charente. On ne trouve que 5 % des effectifs en Charente Maritimeet 3 % dans les Deux-Sèvres.

On compte seulement 17 % d’effectifs féminins en formation contre 51 % tout GFE confondus.Cependant, ce taux de femmes a augmenté de 4 points entre 2004/2005 et 2009/2010. Les femmes sontplus représentées qu’avant dans les formations de niveaux V et IV mais elles le sont moins dans lesformations de niveaux III.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

11

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Le nombre d’apprentis dans le GFE 13 a augmenté de 154 % entre 2004/2005 et 2009/2010 (65 à 165).En 2009/2010, la part des apprentis dans les effectifs en formation est de 33 %, ce qui est conforme à lamoyenne des GFE (31 %), soit une hausse de 17 points par rapport à l’année scolaire 2004/2005 (16 %).Le niveau V compte le plus fort taux d’apprentis soit 39 % en 2009/2010 contre 22 % en 2004/2005.

Evolution structurelle de l’offre de formation professionnelle initiale (rentrées2004 et 2009)

Formation en1 an

Formation en 2 ans Formation en 3 ans

Total

1ère année 1ère année 2ème année1ère

année2èmeannée

3èmeannée

CAP EN 1 AN 46 46

CAP EN 2 ANS 160 137 297

BEP 93 125 218

BACPRO EN 1 AN 6 6

BAC PRO 16 94 110

BAC PRO EN 3 ANS 100 127 8 235

BTS EN 1 AN 5 5

BTS EN 2 ANS 65 59 124

TITRE PROFESSIONNEL DE NIV 3 EN 2 ANS 13 13 26

FORM COMP NIV 3 12 12

Total formations de niveau 5 46 253 262 561

Total formations de niveau 4 6 16 94 100 127 8 351

Total formations de niveau 3 17 78 72 167

Total GFE 13 69 347 428 100 127 8 1079

Sources : DRAAF, Rectorat, Région - Année scolaire 2009 / 2010

Formation en 1 anFormation en 2 ans

Total1ère année 1ère année 2ème année

CAP EN 1 AN 12 12

CAP EN 2 ANS 69 45 114

BEP EN 1 AN 2 2

BEP 176 189 365

BACPRO EN 1 AN 9 9

BAC PRO 108 81 189

BTS EN 1 AN 12 12

BTS EN 2 ANS 65 53 118

FORM COMP NIV 3 12 12

Total formations de niveau 5 14 245 234 493

Total formations de niveau 4 9 108 81 198

Total formations de niveau 3 24 65 53 142

Total GFE 13 47 418 368 833

Sources : DRAAF, Rectorat, Région - Année scolaire 2004 / 2005

Globalement on note une hausse importante des effectifs en formation de niveau IV (+ 77 % grâce àl’apparition du Bac pro en 3 ans).

Les effectifs de niveau V vont diminuer avec la disparition des BEP.

Le nombre d’élèves en formation en 1 an a augmenté de 47 % ; quant aux formations en 2 ans, leurseffectifs ont diminué de 1 % avec l’apparition des formations en 3 ans.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

12

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Diplôme, Niveau

Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Poitou-Charentes

Voiescolaire

ApprentisVoie

scolaireApprentis

Voiescolaire

ApprentisVoie

scolaireApprentis

Voiescolaire

Apprentis Totaux

CAP EN 1 AN 11 11 24 11 35 46

CAP EN 2 ANS 19 23 41 54 64 73 137

BEP 72 40 13 112 13 125

BACPRO EN 1 AN 6 6 6

BAC PRO 41 8 30 15 71 23 94

BAC PRO EN 3 ANS 8 8 8

BTS EN 1 AN 5 5 5

BTS EN 2 ANS 15 44 59 59

TITRE PROFESSIONNELDE NIV 3 EN 2 ANS

13 13 13

FORM COMP NIV 3 12 12 12

Total Formations Niveau 5 83 30 23 81 91 187 121 308

Total Formations Niveau 4 41 16 36 15 77 31 108

Total Formations Niveau 3 27 49 13 76 13 89

Toutes Formations 151 30 23 16 166 119 340 165 505

Sources : Rectorat, DRAAF, Région - Année scolaire 2009 / 2010

Diplôme, Niveau

Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Poitou-Charentes

Voiescolaire

ApprentisVoie

scolaireApprentis

Voiescolaire

ApprentisVoie

scolaireApprentis

Voiescolaire

Apprentis Totaux

CAP EN 1 AN 12 12 12

CAP EN 2 ANS 13 32 13 32 45

BEP EN 1 AN 2 2 2

BEP 68 17 84 20 169 20 189

BACPRO EN 1 AN 9 9 9

BAC PRO 34 36 11 70 11 81

BTS EN 1 AN 12 12 12

BTS EN 2 ANS 18 35 53 53

FORM COMP NIV 3 12 12 12

Total Formations Niveau 5 80 17 97 54 194 54 248

Total Formations Niveau 4 34 45 11 79 11 90

Total Formations Niveau 3 30 47 77 77

Toutes Formations 144 17 189 65 350 65 415

Sources : Rectorat, DRAAF, Région - Année scolaire 2004 / 2005

En Charente Maritime, aucune formation initiale n’était dispensée en 2004/2005. En 2009/2010, 23élèves sont en dernière année de CAP en 2 ans « conducteur d’engins de travaux publics, carrières ».

En Charente, on note l’apparition des apprentis avec les formations d’ « agent accueil conduite routièretransport de voyageurs » (CAP en 1 an) et de « Déménageur professionnel » (CAP en 2 ans).

Dans la Vienne, on note une baisse des effectifs en voie scolaire de 12 % et une hausse des effectifs enapprentissage de 83 % entre les années scolaires 2004/2005 et 2009/2010.

Dans les Deux-Sèvres, il n’y a désormais plus d’effectifs sous voie scolaire mais on dénombre 16 apprentisen dernière année de formation dans un Bac pro logistique.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

13

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Réussite aux examens (session 2009)

Les données présentées ci-dessous portent uniquement sur les examens des CAP, BEP, Bac pro et BTS.Sont pris en compte tous les candidats, quelle que soit leur voie de formation : statut scolaire, alternance,candidat libre ou formation continue.A titre de référence, les taux moyens de réussite aux examens, tous GFE confondus sont :

CAP : 82 %BEP : 81,5 %Bac pro : 90,1 %BTS : 69,5 %

Réussite aux examens

Diplôme Présents Reçus Taux de réussite

BACPRO 31103 EXPLOITATION DES TRANSPORTS 32 30 94 %

BACPRO 31104 LOGISTIQUE 47 40 85 %

BEP 31101 CONDUITE & SERVIC.DS TRANSP.ROUT. 113 79 70 %

BEP 31104 LOGISTIQUE ET COMMERCIALISATION 79 63 80 %

BTS 31101 TRANSPORT 56 43 77 %

CAP 23118 CONDUCT ENGINS TVX PUB. CARRIERE 66 65 98 %

CAP 31102 DEMENAGEUR PROFESSIONNEL 7 4 57 %

CAP 31116 AGENT ENTREPOSAGE ET MESSAGERIE 9 7 78 %

CAP 31117 CONDUCTEUR ROUTIER MARCHANDISES 67 47 70 %

Source : Rectorat - Session 2009

Le taux de réussite moyen aux examens dans le GFE 13 s’élève à 79 % (contre 81 % tous GFEconfondus). C’est dans le CAP « conducteur d’engins, travaux publics, carrières » que le taux de réussite estle plus élevé (98 %).

Capacité d’accueil par formation sous statut scolaire et sélectivité desformations (rentrée 2009)

Ces données portent sur les formations sous statut scolaire et dans les établissements publics. Sontégalement exclus les baccalauréats technologiques.

Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Poitou-Charentes

Effectifsà la

rentrée2 009

Capacitéd'accueil

2 009

Effectifsà la

rentrée2 009

Capacitéd'accueil

2 009

Effectifsà la

rentrée2 009

Capacitéd'accueil

2 009

Effectifsà la

rentrée2 009

Capacitéd'accueil

2 009

1CAP2 AGENT ENTREPOSAGE ET MESSAGERIE 12 12 12 12

1CAP2 CONDUCT ENGINS TVX PUB. CARRIERES 24 24 24 24

SECBEP CONDUITE & SERVIC.DS TRANSP.ROUT. 48 48 48 48

2NDPRO LOGISTIQUE 23 24 23 24 18 18 64 66

2PROEU EXPLOITATION TRANSPORTS EUROPEEN 14 15 14 15

1BTS2 TRANSPORT 18 18 18 18

Ensemble du GFE 13 115 117 47 48 18 18 180 183

Source : Rectorat, pour la rentrée 2009/2010

A trois places près, toutes les formations du GFE 13 sont remplies.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

14

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Sélectivité des formations et préférences des élèves Enseignement public

Spécialité, diplôme, niveauSélectivité Préférences par niveau

CHARENTECHARENTE-MARITIME

DEUX-SEVRES VIENNEPOITOU-

CHARENTESNiveau 5 Niveau 4 Niveau 3

CAP EN 2 ANS

1CAP2 CONDUCT ENGINS TVX PUB. CARRIERES 367 367 59,5 %

1CAP2 AGENT ENTREPOSAGE ET MESSAGERIE 75 75 6,1 %

BTS EN 2 ANS

1BTS2 TRANSPORT 150 150 100,0 %

BAC PRO EN 3 ANS

2NDPRO LOGISTIQUE 92 79 67 80 91,4 %

2PROEU EXPLOITATION TRANSPORTS EUROPEEN 33 33 8,6 %

BEP

SECBEP CONDUITE & SERVIC.DS TRANSP.ROUT. 106 106 34,5 %

Total CAP EN 2 ANS 75 367 269 65,5 %

Total BTS EN 2 ANS 150 150 100,0 %

Total BEP 106 106 34,5 %

Total BAC PRO EN 3 ANS 69 79 67 72 100,0 %

Total Niveau 5 100 367 176 100,0 %

Total Niveau 4 69 79 67 72 100,0 %

Total Niveau 3 150 150 100,0 %

Total Toutes Formations 97 223 67 127

Source : Rectorat, pour la rentrée 2009 / 2010

Sélectivité = (nombre des premiers vœux / capacité d’accueil) X 100

Préférence = répartition des premiers vœux selon la spécialité de formation

Les formations de niveaux V ont une sélectivité supérieure à 150 (176) soit des facilités à remplir lesclasses. En revanche, en Charente Maritime, la sélectivité est de 367 pour le CAP « conducteur d’engins detravaux publics, carrières », soit 3,67 premiers vœux pour cette formation pour une place disponible.Pour le niveau IV la sélectivité est inférieure à 100, on peut donc envisager des difficultés à remplir lesclasses.Pour le niveau III, le BTS transport préparé au Lycée polyvalent privé le Porteau à Poitiers a une sélectivitéde 150, il ne devrait donc pas rencontrer de difficultés de remplissage.

Entre les trois formations de niveau V, les élèves demandent en premiers vœux à 59,5 % le CAP« Conducteur d’engins de travaux publics, carrières », puis 34,5 % demandent le BEP « conduite etservice dans les transports routiers » et 6 % le CAP « agent d’entreposage et messagerie ».Parmi les deux bacs pro en 3 ans, le Bac pro « logistique » est celui qui attire le plus d’élèves avec 91 %des premiers vœux, contre 9 % pour le bac pro « exploitation des transports européens ».

Convergences n° 21 – Octobre 2010

15

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Insertion professionnelle des jeunes formés

Taux d'insertion issus des enquêtes IVA : % des sortants en emploi au 1er février suivant leur sortie par GFE

année 2010 moyenne 2006-2009

02 Pêche - aquaculture - mer 66,7 44,7

03 Bâtiment gros œuvre, génie civil, extraction 62,6 68,3

04 Bâtiment : équipements et finitions 44,2 56,3

05 Structures métalliques, travail des métaux, fonderie 42,4 63,2

06 Mécanique, automatismes 49,3 65,5

07 Electricité, électrotechnique, électronique 46,9 58,8

08 Travail des matériaux, industries de process, laboratoire 32,4 58,2

09 Production alimentaire, cuisine 59,2 41,0

10 Textile, habillement, cuir 32,9 31,9

11 Travail du bois 39,2 46,9

12 Industries graphiques ns 48,3

13 Transports, conduite, manutention, magasinage 56,3 73

14 Tertiaire de bureau, tertiaire spécialisé 51,4 56,0

15 Commerce et distribution 51,8 54,4

16 Paramédical, travail social, soins personnels 60,2 55,3

17 Hôtellerie, restauration, tourisme, loisirs 56,9 59,4

18 Entretien, nettoyage, services, sécurité 39,5 33,7

19 Techniques de la communication, média 41,9 49,3

20 Arts appliqués, spectacles 54,3 58,3

Ensemble des GFE 51,2 57,1

Source : Rectorat – enquête IVA 2006-2010

En 2010, 56,3 % des sortants d’une des formations du GFE 13 sont en emploi. Il s’agit là du sixièmemeilleur taux d’insertion, supérieur de 5 points au taux moyen tous GFE confondus (51,2 %)Cependant ce taux est en baisse par rapport aux années précédentes comme pour les 2/3 des GFE.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

16

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

La formation professionnelle continue

Formation continue financée sur fonds publics

NiveauNombre de stagiaires

en 2008

Femmes Hommes Moins de 25 ans Plus de 50 ans

Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %

I-II : Bac+3 ou bac+4 5 2 40 % 3 60 % 4 80 %

III : Bac+2 24 4 17 % 20 83 % 8 33 %

IV : Bac-BTN-BT-BP 57 11 19 % 46 81 % 21 37 % 1 2 %

V : BEPC-BEP-CAP 1254 168 6 % 1086 94 % 129 36 % 138 7 %

GFE 13 1340 185 14 % 1155 86 % 162 12 % 139 10 %

Ensemble des GFE 19 887 10 625 53 % 9 262 47 % 7 864 40 % 1 479 7 %

Sources: Région Poitou-Charentes, AFPA, Pôle emploi, ASP (ex-CNASEA), DIRECCTE - Année civile 2008

Dans le GFE 13 on observe une baisse de 27 % des effectifs en formation continue sous financementspublics entre 2002 et 2008 (1 847 et 1 340).

En 2008, 94 % d'entre eux ont suivi une formation de niveau V. Parmi ces 1 340 stagiaires de laformation professionnelle continue financée sous fonds public, on retrouve 14 % de femmes, 12 % de jeunesde moins de 25 ans et 10 % de plus de 50 ans.

La VAE

Les statistiques présentées dans ce paragraphe proviennent des principaux certificateurs : SAFIRE,DIRECCTE, DRAAF, DAVA, CNAM, DRAM, DRJSCS Sport et DRJSCS SASO. Elles portent sur lespassages en jury au cours de l’année civile 2009.

Niveau Certification Passage en jury 2009

IV BAC PRO LOGISTIQUE 11

Sources : SAFIRE, DIRECCTE, DRAAF, DAVA, CNAM, DRAM, DRJSCS Sport et DRJSCS SASO

11 personnes sont passées devant un jury VAE en 2009 afin de valider un bac pro logistique (niveau IV)dont le certificateur est le DAVA.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

17

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Chapitre IILa situation de l’emploi en 2006

Les statistiques présentées dans ce paragraphe proviennent du traitement des chiffres du recensement dela population, sortis en 2009. Le recensement de la population fait l'objet d'une rénovation en 2004 ce quigénère quelques règles de précaution.La notion d'actifs en emploi est plus large dans le nouveau recensement et les comparaisons avec 1999semblent donc difficiles. D’autres évolutions, telles que le recensement dans la population active desétudiants occupant un emploi précaire, conduisent à restreindre l'analyse aux 25-54 ans, moins affectés parles changements de concept.

Les actifs occupés

Actifs occupés par profession en 2006, part des femmes et par classe d’âge

ProfessionsActifs

occupésen 2006

Part desfemmes

Part desmoinsde 25ans

Part desplus de50 ans

Artisans

Conducteurs de taxis, ambulanciers et autres artisans du transport, de 0 à 9 salariés 564 26 % 1 % 44 %

Artisans déménageurs, de 0 à 9 salariés 3

Transporteurs indépendants routiers et fluviaux, de 0 à 9 salariés 741 14 % 3 % 38 %

Cadres d'entreprise

Ingénieurs et cadres de la logistique, du planning et de l'ordonnancement 463 14 % 3 % 31 %

Ingénieurs et cadres techniques de l'exploitation des transports 241 16 % 6 % 32 %

Officiers et cadres navigants techniques et commerciaux de l'aviation civile 90 13 % 8 % 8 %

Professions intermédiaires de l'enseignement, de la santé,de la fonction publique et assimilés

Moniteurs d'école de conduite 521 42 % 7 % 11 %

Ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne 28 14 %

Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises

Responsables commerciaux et administratifs des transports de voyageurset du tourisme (non cadres)

962 61 % 8 % 23 %

Responsables commerciaux et administratifs des transports de marchandises (non cadres) 85 30 % 4 % 20 %

Responsables d'exploitation des transports de voyageurs et de marchandises (non cadres) 649 15 % 2 % 27 %

Techniciens

Techniciens de la logistique, du planning et de l'ordonnancement 383 21 % 12 % 23 %

Contremaîtres, agents de maîtrise

Responsables d'entrepôt, de magasinage 1 125 19 % 4 % 26 %

Responsables du tri, de l'emballage, de l'expédition et autres responsables de la manutention 321 17 % 9 % 19 %

Employés de la fonction publique

Ambulanciers salariés (du secteur public ou du secteur privé) 1 835 42 % 13 % 14 %

Employés administratifs d'entreprise

Contrôleurs des transports (personnels roulants) 142 40 % 13 % 15 %

Agents des services commerciaux des transports de voyageurs et du tourisme 417 60 % 17 % 15 %

Employés administratifs d'exploitation des transports de marchandises 676 56 % 9 % 19 %

Convergences n° 21 – Octobre 2010

18

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

ProfessionsActifs

occupésen 2006

Part desfemmes

Part desmoinsde 25ans

Part desplus de50 ans

Ouvriers qualifiés

Conducteurs qualifiés d'engins de chantiers du bâtiment et des travaux publics 1 209 1 % 10 % 23 %

Conducteurs routiers et grands routiers (salariés) 10 484 1 % 6 % 21 %

Conducteurs de véhicule routier de transport en commun (salariés) 2 112 27 % 2 % 32 %

Conducteurs de taxi (salariés) 225 67 % 11 % 29 %

Conducteurs de voiture particulière (salariés) 271 13 % 16 % 27 %

Conducteurs livreurs, coursiers (salariés) 6 452 20 % 8 % 20 %

Conducteurs de véhicule de ramassage des ordures ménagères 383 1 % 3 % 19 %

Conducteurs d'engin lourd de levage 373 1 % 7 % 21 %

Conducteurs d'engin lourd de manœuvre 355 2 % 9 % 17 %

Ouvriers qualifiés de la manutention, conducteurs de chariots élévateurs, caristes 3 352 4 % 8 % 16 %

Dockers 119 10 % 29 %

Magasiniers qualifiés 4 411 15 % 11 % 19 %

Conducteurs qualifiés d'engins de transport guidés 290 0 % 2 % 10 %

Autres agents et ouvriers qualifiés (sédentaires) des services d'exploitation des transports 433 8 % 6 % 27 %

Ouvriers non qualifiés

Manutentionnaires non qualifiés 3 766 36 % 24 % 14 %

Déménageurs (hors chauffeurs-déménageurs), non qualifiés 124 30 % 24 %

Ouvriers du tri, de l'emballage, de l'expédition, non qualifiés 5 075 33 % 17 % 16 %

Agents non qualifiés des services d'exploitation des transports 345 11 % 17 % 16 %

Ouvriers agricoles

Conducteurs d'engin agricole ou forestier 235 18 % 17 %

Artisans 1 309 19 % 2 % 41 %

Cadres d'entreprise 794 15 % 5 % 29 %

Professions intermédiaires de l'enseignement, de la santé, de la fonction publique et assimilés 549 40 % 6 % 11 %

Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises 1 696 42 % 5 % 24 %

Techniciens 383 21 % 12 % 23 %

Contremaîtres, agents de maîtrise 1 446 18 % 5 % 24 %

Employés de la fonction publique 1 835 42 % 13 % 14 %

Employés administratifs d'entreprise 1 235 56 % 12 % 17 %

Ouvriers qualifiés 30 467 10 % 7 % 21 %

Ouvriers non qualifiés 9 310 33 % 20 % 15 %

Ouvriers agricoles 235 18 % 17 %

Total GFE13 49 260 19 % 10 % 20 %

Ensemble des GFE 690 832 47 % 11 % 25 %

Source : INSEE RP 2006

Parmi les 49 260 professionnels du GFE, les plus représentés sont les ouvriers qualifiés (62 %) et lesouvriers non qualifiés (19 %). La profession la plus présente est celle de « conducteurs routiers etgrands routiers (salariés) » qui regroupe à elle seule 21 % des effectifs du GFE 13.Parmi ces 10 484 « conducteurs routiers et grands routiers (salariés) » on ne trouve qu’un % defemmes ; en revanche, la profession de « conducteur de taxi (salariés) » est celle qui regroupe le plus defemmes (67 %).

Dans le GFE 13, 10 % des effectifs ont moins de 25 ans, ce qui est égal à la moyenne tous GFEconfondus.

La part des 50 ans et plus (20 %) est inférieure à la moyenne tous GFE confondus (25 %). On note desdisparités entre professions puisque les artisans accueillent parmi leurs effectifs, 41 % de plus de 50ans, tandis que les professions intermédiaires de l'enseignement, de la santé, de la fonction publique etassimilés n’en comptent que 11 %.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

19

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Répartition des actifs par niveau de diplôme en 2006

ProfessionsActifs

occupésen 2006

Partdes

niveauxI-II

Partdes

niveauxIII

Partdes

niveauxIV

Partdes

niveauxV

Partdes

niveauxVBis et

VI

Artisans

Conducteurs de taxis, ambulanciers et autres artisans du transport, de 0 à 9 salariés 564 3 % 9 % 19 % 42 % 27 %

Artisans déménageurs, de 0 à 9 salariés 3 100 %

Transporteurs indépendants routiers et fluviaux, de 0 à 9 salariés 741 4 % 7 % 15 % 46 % 28 %

Cadres d'entreprise

Ingénieurs et cadres de la logistique, du planning et de l'ordonnancement 463 29 % 24 % 16 % 21 % 11 %

Ingénieurs et cadres techniques de l'exploitation des transports 241 20 % 25 % 18 % 21 % 16 %

Officiers et cadres navigants techniques et commerciaux de l'aviation civile 90 21 % 26 % 32 % 12 % 10 %

Professions intermédiaires de l'enseignement, de la santé,de la fonction publique et assimilés

Moniteurs d'école de conduite 521 6 % 14 % 43 % 29 % 7 %

Ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne 28 27 % 4 % 70 %

Professions intermédiaires administratives et commercialesdes entreprises

Responsables commerciaux et administratifs des transports de voyageurset du tourisme (non cadres)

962 7 % 29 % 25 % 25 % 14 %

Responsables commerciaux et administratifs des transports de marchandises(non cadres)

85 10 % 27 % 30 % 14 % 18 %

Responsables d'exploitation des transports de voyageurs et de marchandises(non cadres)

649 5 % 13 % 25 % 34 % 22 %

Techniciens

Techniciens de la logistique, du planning et de l'ordonnancement 383 3 % 26 % 30 % 29 % 12 %

Contremaîtres, agents de maîtrise

Responsables d'entrepôt, de magasinage 1 125 2 % 12 % 21 % 44 % 20 %

Responsables du tri, de l'emballage, de l'expédition et autres responsablesde la manutention

321 2 % 17 % 25 % 38 % 19 %

Employés de la fonction publique

Ambulanciers salariés (du secteur public ou du secteur privé) 1 835 2 % 11 % 23 % 40 % 23 %

Employés administratifs d'entreprise

Contrôleurs des transports (personnels roulants) 142 3 % 1 % 34 % 43 % 19 %

Agents des services commerciaux des transports de voyageurs et du tourisme 417 7 % 25 % 25 % 24 % 19 %

Employés administratifs d'exploitation des transports de marchandises 676 5 % 13 % 25 % 35 % 22 %

Ouvriers qualifiés

Conducteurs qualifiés d'engins de chantiers du bâtiment et des travaux publics 1 209 1 % 1 % 8 % 49 % 41 %

Conducteurs routiers et grands routiers (salariés) 10 484 1 % 2 % 9 % 54 % 35 %

Conducteurs de véhicule routier de transport en commun (salariés) 2 112 1 % 3 % 14 % 48 % 33 %

Conducteurs de taxi (salariés) 225 5 % 5 % 20 % 34 % 36 %

Conducteurs de voiture particulière (salariés) 271 1 % 6 % 11 % 40 % 42 %

Conducteurs livreurs, coursiers (salariés) 6 452 2 % 3 % 12 % 47 % 36 %

Conducteurs de véhicule de ramassage des ordures ménagères 383 6 % 43 % 50 %

Conducteurs d'engin lourd de levage 373 2 % 4 % 51 % 43 %

Conducteurs d'engin lourd de manœuvre 355 2 % 1 % 16 % 55 % 25 %

Ouvriers qualifiés de la manutention, conducteurs de chariots élévateurs, caristes 3 352 0 % 2 % 8 % 49 % 40 %

Dockers 119 10 % 7 % 30 % 53 %

Magasiniers qualifiés 4 411 1 % 7 % 17 % 48 % 27 %

Conducteurs qualifiés d'engins de transport guidés 290 5 % 32 % 45 % 17 %

Autres agents et ouvriers qualifiés (sédentaires) des services d'exploitationdes transports

433 5 % 20 % 42 % 32 %

Ouvriers non qualifiés

Manutentionnaires non qualifiés 3 766 1 % 4 % 12 % 38 % 45 %

Déménageurs (hors chauffeurs-déménageurs), non qualifiés 124 3 % 4 % 55 % 38 %

Ouvriers du tri, de l'emballage, de l'expédition, non qualifiés 5 075 1 % 4 % 16 % 43 % 37 %

Agents non qualifiés des services d'exploitation des transports 345 1 % 5 % 17 % 50 % 27 %

Convergences n° 21 – Octobre 2010

20

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

ProfessionsActifs

occupésen 2006

Partdes

niveauxI-II

Partdes

niveauxIII

Partdes

niveauxIV

Partdes

niveauxV

Partdes

niveauxVBis et

VI

Ouvriers agricoles

Conducteurs d'engin agricole ou forestier 235 2 % 15 % 37 % 46 %

Artisans 1 309 3 % 8 % 17 % 45 % 27 %

Cadres d'entreprise 794 25 % 24 % 18 % 20 % 13 %

Professions intermédiaires de l'enseignement, de la santé,de la fonction publique et assimilés

549 7 % 14 % 45 % 28 % 7 %

Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises 1 696 6 % 23 % 26 % 28 % 17 %

Techniciens 383 3 % 26 % 30 % 29 % 12 %

Contremaîtres, agents de maîtrise 1 446 2 % 13 % 22 % 43 % 20 %

Employés de la fonction publique 1 835 2 % 11 % 23 % 40 % 23 %

Employés administratifs d'entreprise 1 235 5 % 16 % 26 % 32 % 20 %

Ouvriers qualifiés 30 467 1 % 3 % 11 % 50 % 35 %

Ouvriers non qualifiés 9 310 1 % 4 % 14 % 41 % 40 %

Ouvriers agricoles 235 2 % 15 % 37 % 46 %

Total GFE13 49 260 2 % 6 % 14 % 45 % 33 %

Ensemble de GFE 690 832 11 % 14 % 19 % 34 % 23 %

Source : INSEE RP 2006

Les actifs sans diplôme occupent toujours une place importante (33 % des actifs contre 23 % tous GFEconfondus) mais sont en diminution depuis 1999 (- 12 %). 45 % des professionnels du GFE 13 ont desqualifications de niveaux V, contre 34 % tous GFE confondus. Les effectifs et la part des niveaux IV, III et I-II sont en hausse depuis 1999.Les effectifs de niveau IV ont augmenté de 77 % entre 1999 et 2006.La profession employant le plus de professionnels de niveaux VBis et VI est celle des « dockers »(53 %).

Répartition des actifs par catégories socioprofessionnelles en 2006

Catégorie socioprofessionnelle Actifs occupés en 2006 %

Artisans 1 309 3 %

Cadres d'entreprise 794 2 %

Professions intermédiaires de l'enseignement, de la santé, de la fonction publique et assimilés 549 1 %

Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises 1 696 3 %

Techniciens 383 1 %

Contremaîtres, agents de maîtrise 1 446 3 %

Employés de la fonction publique 1 835 4 %

Employés administratifs d'entreprise 1 235 2 %

Ouvriers qualifiés 30 467 62 %

Ouvriers non qualifiés 9 310 19 %

Ouvriers agricoles 235 0 %

Total GFE13 49 260 100 %

Source : INSEE RP 2006

Les ouvriers (qualifiés et non qualifiés) représentent 81 % des professionnels du GFE 13.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

21

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Prévisions de départs à la retraite (2006-2020)

Ces statistiques sont extraites des travaux de l’Insee, Décimal n°303, mars 2010 « Un actif sur trois partiraiten retraite à l’horizon 2020 ».Le taux de départ est calculé en rapportant le nombre de départs de fin d'activité au nombre d'actifs enemploi en 2005 le scénario spontané (scénario "haut").Le scénario haut applique aux effectifs en emploi en 2005 les taux de départ réels observés dans l'enquêteemploi de 1993 à 2002.Le scénario central repousse d'un an l'âge de fin de carrière.Le scénario bas repousse de deux ans l'âge de fin de carrière.

Scénario haut Scénario central Scénario bas

FAP

Actifs enemploiau lieu

detravail

en 2005

Dont50 anset plus

%de50anset

plus

2006-2010

2011-2015

2016-2020

2006-2020

Tauxde

départ2006-2020en %

2006-2020

Tauxde

départ2006-2020en %

2006-2020

Tauxde

départ2006-2020en %

B50 : Conducteurs d'engins du BTP 1 645 374 22,7 181 216 256 653 39,7 605 36,8 551 33,5

J00 : ONQ de la manutention 9 201 1 368 14,9 655 908 1 123 2 686 29,2 2 466 26,8 2 272 24,7

J10 : OQ de la manutention 9 028 1 723 19,1 701 1 127 1 377 3 205 35,5 2 934 32,5 2 639 29,2

J30 : Conducteurs de véhicules 23 416 5 222 22,3 2 270 3 026 3 518 8 814 37,6 8 142 34,8 7 456 31,8

J40 : Agents d'exploitation des transports 1 496 357 23,8 197 299 278 774 51,7 727 48,6 678 45,3

J60 : Cadres transports, logistique, aviation (nav.) 774 173 22,4 88 133 147 368 47,5 344 44,4 316 40,8

Total GFE 45 560 9 217 20,2 4 092 5 709 6 699 16 500 36,2 15 218 33,4 13 912 30,5

Ensemble des GFE 681 243 167 601 24,6 61 967 90 615 98 781 251 363 36,9 235 054 34,5 219 086 32,2

Source : Insee - Enquêtes annuelles de recensement 2004 à 2007 - Modèle prospectif " simulations de fins de carrière "

Selon l’INSEE, en Poitou-Charentes, 20 % des actifs des GFE 13 sont des seniors (50-64 ans) contre 25 %tous GFE confondus. Selon cette enquête (scénario central), on estime qu’en Poitou-Charentes, 33 % desactifs du GFE 13 partiront à la retraite entre 2006 et 2020 (soit 15 218 professionnels), contre 35 % tousGFE confondus. Les actifs qui ont le plus fort taux de départ à la retraite pour la période 2006-2020 dans leGFE 13 sont les agents d’exploitation des transports (48,6 %) et les actifs qui seront les plus nombreux àpartir sont les conducteurs de véhicules.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

22

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Les secteurs clés du GFE

On entend par secteurs clés les secteurs d’activité qui emploient le plus grand nombre de professionnelsrelevant de ce GFE.

En 2006, les principaux secteurs d’activité employant les 49 260 professionnels de ce GFE sont : le transport (33 %), le commerce de gros, intermédiaires (14 %), les services opérationnels (9 %).

Caractéristiques socioprofessionnelles des secteurs clés

Activites_NES37

Effectif salariéPart desfemmes

Part dessalariés de -

26 ans

Part dessalariés de 50

ans et +

Part desouvriers etemployés

Part des salariésà temps partiel

en2007

Evol2002-2007

(TCAM)

Poids dansl'emploirégional(2007)

%en

2007

Evol2002-2007

(en pts)

%en

2007

Evol2002-2007

(en pts)

%en

2007

Evol2002-2007

(en pts)

%en

2007

Evol2002-2007

(en pts)

%en

2007

Evolution2002-2007

(en pts)

J2 - Commerce de gros 21 933 1,6 % 4,3 % 30 % 1,39 12 % -0,08 21 % 1,85 62 % -1,89 10 % -0,79

K0 - Transports 21 401 1,1 % 4,2 % 19 % 0,63 8 % -1,06 23 % 4,70 86 % 1,01 12 % -3,04

N3 - Services opérationnels 20 363 5,0 % 4,0 % 55 % 5,06 13 % -0,37 19 % 2,43 80 % 1,45 23 % -7,84

Ensemble des secteursde Poitou-Charentes

512 725 2,2 % 100 % 47 % 1,40 14 % 0,63 23 % 2,24 70 % 1,15 22 % -0,88

Source : INSEE - DADS

Les trois principaux secteurs du GFE 13 voient le nombre de leurs salariés augmenter entre 2002 et 2007 :+ 1,1 % de taux de croissance annuel moyen les transports, + 1,6 % pour le commerce de gros et + 5 %pour les services opérationnels.

Pour les trois secteurs, on note une hausse de la part des femmes, une baisse de la part des salariés demoins de 26 ans, une hausse de celle des plus de 50 ans et une baisse de la part des salariés à tempspartiel.

La part des ouvriers et employés a diminué dans le commerce de gros, mais continue à augmenter pour letransport et les services opérationnels.

Nombre d’établissements des secteurs clés par tranche d’effectif

Nombre totalétablissementsdans le secteur

Part desétablissements

de 0 salarié

Part desétablissements

de 1 à 9salariés

Part desétablissements

de 10 à 19salariés

Part desétablissements

de 20 à 49salariés

Part desétablissements

de 50 salariés et+

Part desétablissements à

effectifsinconnus

J2 Commerce de gros, intermédiaires 4 714 42 % 42 % 7 % 4 % 1 % 3 %

K0 Transports 2 436 37 % 39 % 8 % 6 % 3 % 8 %

N3 Services opérationnels 4 732 45 % 35 % 2 % 2 % 2 % 13 %

Ensemble des secteursde Poitou-Charentes

141 118 56 % 31 % 3 % 2 % 1 % 7 %

Source : INSEE - Sirène au 1er janvier 2007

Convergences n° 21 – Octobre 2010

23

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

En Poitou-Charentes, 87 % des entreprises comptent moins de 10 salariés. Ces trois secteurs se trouventen dessous de cette moyenne. Dans secteur du transport notamment, on trouve 76 % d’entreprises demoins de 10 salariés soit 11 points de moins que la moyenne régionale.

Part de l’auto entrepreneuriat sur les secteurs clés

Libellé_NA38 Nombre de création en 2009dont auto

entrepreneurs% auto entrepreneurs

Transports et entreposage 102 27 26 %

Total 14 263 8 533 60 %

Source : INSEE - Répertoire des Entreprises et des Etablissements (REE/Sirène)

En 2009, 102 entreprises ont été créées dans le secteur du transport et entreposage en Poitou-Charentes,soit 0,7 % des créations d’entreprises de la région.

Parmi ces 102 nouvelles d’entreprises, notons que 26 % ont été créées sous le statut d’autoentrepreneur. Cette part est largement inférieure à la moyenne tous secteurs confondus (60 %).

Convergences n° 21 – Octobre 2010

24

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Chapitre III

Le marché du travail en 2010

Les statistiques présentées dans ce paragraphe proviennent de Pôle emploi et de la DIRECCTE Poitou-Charentes. Nous attirons l’attention du lecteur sur le changement de la nomenclature ROME intervenu fin2009. Ainsi, les informations sur les offres portent sur l’ancienne version du ROME. En revanche, lesstatistiques portant sur les demandeurs d’emploi sont dans sa version rénovée.

La demande d’emploi

Nombre de demandeurs d’emploi (catégories A et B)

Les catégories A et B rassemblent les demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois (DEFM), tenus de fairedes actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ou ayant exercé une activité réduite courte (de 78heures ou moins au cours du mois).

Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi Catégories A et B

Métiers (ROME)DEFM au 31mars 2010

Part desmoins de

26 ans

Part desfemmes

Part desDEFM delonguedurée

Engins agricoles et forestiers

Conduite d'engins d'exploitation agricole et forestière 38 32 % 32 %

Engins de chantier

Conduite de grue 34 15 % 21 %

Conduite d'engins de terrassement et de carrière 419 14 % 32 %

Méthodes et gestion industrielles

Management et ingénierie gestion industrielle et logistique 22 14 % 32 % 18 %

Intervention technique en gestion industrielle et logistique 20 5 % 45 % 30 %

Préparation et conditionnement

Opérations manuelles d'assemblage, tri ou emballage 1 151 19 % 72 % 43 %

Professionnels médico-techniques

Conduite de véhicules sanitaires 169 10 % 41 % 32 %

Formation initiale et continue

Formation en conduite de véhicules 51 6 % 25 % 18 %

Secrétariat et assistance

Distribution de documents 112 16 % 40 % 46 %

Magasinage, manutention des charges & déménagement

Conduite d'engins de déplacement des charges 539 10 % 3 % 46 %

Déménagement 48 17 % 2 % 38 %

Magasinage et préparation de commandes 1 647 17 % 12 % 37 %

Manutention manuelle de charges 1 344 27 % 10 % 36 %

Organisation de la circulation des marchandises

Affrètement transport 20 5 % 45 % 40 %

Gestion des opérations de circulation internationale des marchandises 21 19 % 67 % 24 %

Convergences n° 21 – Octobre 2010

25

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi Catégories A et B

Métiers (ROME)DEFM au 31mars 2010

Part desmoins de

26 ans

Part desfemmes

Part desDEFM delonguedurée

Personnel d’encadrement

Conception et organisation de la chaîne logistique 19 5 % 11 %

Direction de site logistique 10 10 % 30 %

Intervention technique d'exploitation logistique 183 13 % 26 % 25 %

Personnel navigant du transport aérien

Pilotage et navigation technique aérienne 15 13 % 27 %

Personnel sédentaire du transport aérien

Personnel d'escale aéroportuaire 7 57 % 100 % 29 %

Contrôle de la navigation aérienne nd nd nd

Exploitation des pistes aéroportuaires nd nd nd

Préparation des vols nd nd nd

Direction d'escale et exploitation aéroportuaire nd nd nd

Personnel sédentaire du transport maritime et fluvial

Manutention portuaire 11 27 % 73 %

Personnel de conduite du transport routier

Conduite de transport de marchandises sur longue distance 1 263 8 % 5 % 31 %

Conduite de transport de particuliers 63 5 % 25 % 33 %

Conduite de transport en commun sur route 199 4 % 32 % 42 %

Courses et livraisons express 47 15 % 6 % 34 %

Conduite et livraison par tournées sur courte distance 1 258 12 % 9 % 34 %

Personnel d'encadrement du transport routier

Direction d'exploitation des transports routiers de marchandises 24 8 % 13 % 42 %

Direction d'exploitation des transports routiers de personnes 6 83 %

Intervention technique d'exploitation des transports routiers de marchandises 39 23 % 44 % 28 %

Personnel navigant du transport terrestre

Conduite sur rails nd nd nd nd

Contrôle des transports en commun 5 100 % 40 % 20 %

Personnel sédentaire du transport ferroviaire et réseau filo guidé

Circulation du réseau ferré nd nd nd

Engins agricoles et forestiers 38 32 % 32 %

Engins de chantier 453 14 % 31 %

Méthodes et gestion industrielles 42 10 % 38 % 24 %

Préparation et conditionnement 1 151 19 % 72 % 43 %

Professionnels médico-techniques 169 10 % 41 % 32 %

Formation initiale et continue 51 6 % 25 % 18 %

Secrétariat et assistance 112 16 % 40 % 46 %

Magasinage, manutention des charges & déménagement 3 578 20 % 10 % 38 %

Organisation de la circulation des marchandises 41 12 % 56 % 32 %

Personnel d’encadrement 212 11 % 24 % 24 %

Personnel navigant du transport aérien 15 13 % 27 %

Personnel sédentaire du transport aérien 16 31 % 56 % 25 %

Personnel sédentaire du transport maritime et fluvial 11 27 % 73 %

Personnel de conduite du transport routier 2 830 10 % 9 % 33 %

Personnel d'encadrement du transport routier 69 16 % 29 % 38 %

Personnel navigant du transport terrestre 7 86 % 29 % 14 %

Personnel sédentaire du transport ferroviaire et réseau filo guidé nd nd nd

Total demandeurs d'emploi 8 796 16 % 19 % 36 %

Ensemble des GFE 84 727 21 % 51% 33%

Sources : Pôle emploi - DIRECCTE Poitou-Charentes – 31 mars 2010nd= non diffusible

Convergences n° 21 – Octobre 2010

26

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Au 31 mars 2010, 8 796 personnes sont inscrites à Pole emploi dans un métier du GFE 13, soit 10 % desdemandeurs d’emploi en région.

Parmi eux, on dénombre 16 % de demandeurs d’emplois de moins de 26 ans, soit 5 points de moins quela moyenne régionale (21 %).

Les femmes quant à elles, représentent 19 % des demandeurs d’emplois dont 72 % dans les métiersliés à la préparation et au conditionnement.

36 % des demandeurs d’emploi du GFE, le sont depuis plus d’un an. Ce taux est supérieur de 3 pointsau taux moyen en région.

Niveau de formation des demandeurs d’emploi (catégories A et B)

Niveau de formation des demandeurs d'emploi

Inscrits à Pôle emploi au 31 mars 2010, catégories A et B

Métiers (ROME)

VI 1CYC, 2EMEDEGRE

VBIS CEP SES V BEPC, BEP, CAPIV BAC GENERAL

BAC PRO BACTECHNO

III BAC+2 I-II BAC+3 OU SUP. Effectifs concernés

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Engins agricoles et forestiers

Conduite d'engins d'exploitationagricole et forestière

5 % 5 % 67 % 71 % 25 % 13 % 8 % 3 % 3 % 12 38

Engins de chantier

Conduite de grue nd 18 % nd 9 % nd 62 % 9 % 3 % nd 34

Conduite d'engins de terrassement et de carrière 4 % 15 % 5 % 7 % 81 % 70 % 11 % 7 % 1 % 57 419

Méthodes et gestion industrielles

Management et ingénieriegestion industrielle et logistique

5 % 41 % 14 % nd 41 % nd 22

Intervention technique engestion industrielle et logistique

10 % 30 % nd 55 % 5 % nd 20

Préparation et conditionnement

Opérations manuelles d'assemblage,tri ou emballage

8 % 20 % 17 % 13 % 53 % 53 % 18 % 10 % 3 % 2 % 0 % 1 % 223 1 151

Professionnels médico-techniques

Conduite de véhicules sanitaires 8 % 12 % 7 % 65 % 55 % 24 % 21 % 7 % 3 % 17 169

Formation initiale et continue

Formation en conduite de véhicules 2 % 2 % nd 43 % nd 39 % 8 % 6 % nd 51

Secrétariat et assistance

Distribution de documents 11 % 20 % 6 % 8 % 56 % 53 % 17 % 13 % 6 % 5 % 6 % 2 % 18 112

Magasinage, manutention descharges & déménagement

Conduite d'engins de déplacement des charges 9 % 15 % 17 % 10 % 69 % 64 % 6 % 9 % 1 % 1 % 54 539

Déménagement 25 % 15 % 25 % 19 % 50 % 60 % 4 % 2 % 8 48

Magasinage et préparation de commandes 6 % 9 % 12 % 9 % 56 % 63 % 23 % 15 % 3 % 3 % 0 % 1 % 272 1 647

Manutention manuelle de charges 9 % 17 % 15 % 13 % 52 % 56 % 21 % 11 % 3 % 2 % 1 % 1 % 365 1 344

Organisation de la circulation des marchandises

Affrètement transport 10 % 5 % 25 % 25 % nd 25 % 10 % nd 20

Gestion des opérations de circulationinternationale des marchandises

19 % nd 29 % nd 24 % nd 29 % nd 21

Personnel d’encadrement

Conception et organisation de lachaîne logistique

16 % 16 % 32 % 37 % 19

Direction de site logistique 50 % 30 % 20 % 10

Intervention technique d'exploitationlogistique

2 % 6 % 9 % 31 % 26 % 25 % 52 % 24 % 13 % 13 % 23 183

Personnel navigantdu transport aérien

Pilotage et navigation technique aérienne 27 % 33 % nd 20 % nd 20 % nd 15

Personnel sédentairedu transport aérien

Personnel d'escale aéroportuaire nd 57 % nd 29 % nd 14 % nd 7

Contrôle de la navigation aérienne nd nd

Exploitation des pistes aéroportuaires nd nd nd nd

Préparation des vols nd nd nd

Direction d'escale et exploitationaéroportuaire nd nd nd

Convergences n° 21 – Octobre 2010

27

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Niveau de formation des demandeurs d'emploi

Inscrits à Pôle emploi au 31 mars 2010, catégories A et B

Métiers (ROME)

VI 1CYC, 2EMEDEGRE

VBIS CEP SES V BEPC, BEP, CAPIV BAC GENERAL

BAC PRO BACTECHNO

III BAC+2 I-II BAC+3 OU SUP. Effectifs concernés

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Moinsde

26 ansEnsemble

Personnel sédentaire du transportmaritime et fluvial

Manutention portuaire 36 % nd 64 % nd 11

Personnel de conduitedu transport routier

Conduite de transport demarchandises sur longue distance 1 % 10 % 7 % 8 % 73 % 68 % 16 % 11 % 3 % 3 % 1 % 101 1 263

Conduite de transport de particuliers 13 % 6 % nd 56 % 21 % 3 % 2 % nd 63

Conduite de transporten commun sur route

13 % 9 % 10 % 38 % 62 % 38 % 15 % 13 % 5 % 8 199

Courses et livraisons express 14 % 13 % 43 % 11 % 43 % 62 % 15 % 7 47

Conduite et livraison par tournéessur courte distance

7 % 13 % 6 % 9 % 68 % 65 % 15 % 11 % 4 % 3 % 0 % 156 1 258

Personnel d'encadrementdu transport routier

Direction d'exploitation destransports routiers de marchandises

nd 38 % 29 % nd 33 % nd 24

Direction d'exploitation destransports routiers de personnes

17 % 17 % 33 % 33 % 6

Intervention technique d'exploitationdes transports routiers de marchandises

3 % 3 % 15 % 22 % 33 % 78 % 44 % 3 % 9 39

Personnel navigantdu transport terrestre

Conduite sur rails nd nd nd nd

Contrôle des transports en commun nd nd nd nd nd nd nd nd

Personnel sédentaire du transportferroviaire et réseau filo guidé

Circulation du réseau ferré nd nd

Total Engins agricoles et forestiers 5 % 5 % 67 % 71 % 25 % 13 % 8 % 3 % 3 % 12 38

Total Engins de chantier 5 % 15 % 6 % 7 % 79 % 70 % 10 % 8 % 1 % 62 453

Total Méthodes et gestion industrielles 7 % 36 % nd 33 % nd 24 % nd 42

Total Préparation et conditionnement 8 % 20 % 17 % 13 % 53 % 53 % 18 % 10 % 3 % 2 % 0 % 1 % 223 1 151

Total Professionnels médico-techniques 8 % 12 % 7 % 65 % 55 % 24 % 21 % 7 % 3 % 17 169

Total Formation initiale et continue 2 % 2 % nd 43 % nd 39 % 8 % 6 % nd 51

Total Secrétariat et assistance 11 % 20 % 6 % 8 % 56 % 53 % 17 % 13 % 6 % 5 % 6 % 2 % 18 112

Total Magasinage, manutention des charges& déménagement

8 % 13 % 14 % 11 % 54 % 61 % 20 % 12 % 3 % 2 % 1 % 1 % 699 3 578

Total Organisation de lacirculation des marchandises

5 % 2 % 22 % nd 27 % nd 24 % nd 20 % nd 41

Total Personnel d’encadrement 2 % 5 % 9 % 30 % 26 % 24 % 52 % 24 % 13 % 15 % 23 212

Total Personnel navigantdu transport aérien

27 % 33 % nd 20 % nd 20 % nd 15

Total Personnel sédentairedu transport aérien

6 % nd 19 % nd 44 % nd 19 % nd 13 % nd 16

Total Personnel sédentairedu transport maritime et fluvial 36 % nd 64 % nd 11

Total Personnel de conduitedu transport routier 5 % 11 % 7 % 9 % 69 % 66 % 15 % 11 % 4 % 3 % 0 % 275 2 830

Total Personnel d'encadrementdu transport routier

1 % 3 % 9 % 23 % 18 % 32 % 73 % 36 % 4 % 11 69

Total Personnel navigantdu transport terrestre

33 % 43 % 33 % 29 % 33 % 29 % 6 7

Total Personnel sédentairedu transport ferroviaireet réseau filo guidé

nd nd

Total demandeurs d'emploi 7 % 13 % 12 % 10 % 57 % 60 % 19 % 13 % 5 % 4 % 1 % 2 % 1368 8 796

Ensemble des GFE 5% 10 % 8% 7 % 50% 47 % 24% 19 % 9% 10 % 4% 8 % 17667 84 727

Sources : Pôle emploi - DIRECCTE Poitou-Charentes - au 31 mars 2010

Parmi ces 8 796 demandeurs d’emploi inscrits à Pole emploi, 60 % ont un niveau de formation de niveauV contre 47 % tous GFE confondus.

23 % de ces demandeurs d’emplois sont sans diplôme (niveau VI et VBis) soit 6 points de plus que lamoyenne tous GFE.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

28

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

L’offre d’emploi

Répartition de l’offre d’emploi selon la durée par métier sur l’année 2009

Offres d'emploi enregistrées à Pôle emploi

Métiers (ROME)

Offresdurables(CDI et

CDD > 6mois)

Offrestemporaires

(CDD< 6mois)

Offresoccasionnelles(CDD< 1 mois)

Totaldes

offresen

2009

Personnel des services administratifs

Distributeur/Distributrice messagerie 6 3 708 717

Personnel des services commerciaux

Technicien/Technicienne de vente du tourisme et du transport 18 29 3 50

Professionnels de la formation continue

Instructeur/Instructrice en conduite de véhicules à moteur 46 24 3 73

Conducteurs d'engins de transport terrestre

Conducteur/Conductrice de transport de particuliers 99 85 5 189

Conducteur/Conductrice de transport en commun (réseau routier) 138 69 3 210

Conducteur-livreur/Conductrice-livreuse 231 257 21 509

Conducteur/Conductrice de transport de marchandises (réseau routier) 327 620 66 1 013

Conducteur/Conductrice sur réseau guidé 1 1

Conducteurs d'engins de manœuvre, de génie civil et agricole

Conducteur/Conductrice d'engins de chantier du BTP, du génie civil et de l'exploitation des carrières 43 138 23 204

Conducteur/Conductrice d'engins d'exploitation agricole et forestière 9 71 21 101

Conducteur/Conductrice d'engins de traction 1 1

Conducteur/Conductrice d'engins de levage 6 26 5 37

Personnel de la logistique (manutention, gestion et exploitation des transports)

Agent du stockage et de la répartition de marchandises 256 761 346 1 363

Agent de manipulation et de déplacement des charges 33 218 157 408

Déménageur/Déménageuse 14 17 19 50

Agent de routage 2 2

Agent distributeur 22 21 11 54

Personnel du mouvement (transport ferroviaire) 2 2

Personnel administratif de la circulation internationale des marchandises 1 1

Affréteur/Affréteuse 11 10 21

Personnel des fonctions transsectorielles aux industries de process

Agent main de finition, contrôle et conditionnement 20 201 116 337

Techniciens et cadres du transport et de la logistique

Responsable logistique 44 21 65

Responsable d'exploitation des transports routiers de marchandises 5 5 10

Responsable d'exploitation des transports routiers de voyageurs 4 4

Personnel des services administratifs 6 3 708 717

Personnel des services commerciaux 18 29 3 50

Professionnels de la formation continue 46 24 3 73

Conducteurs d'engins de transport terrestre 795 1 032 95 1 922

Conducteurs d'engins de manœuvre, de génie civil et agricole 59 235 49 343

Personnel de la logistique (manutention, gestion et exploitation des transports) 339 1 029 533 1 901

Personnel des fonctions transsectorielles aux industries de process 20 201 116 337

Techniciens et cadres du transport et de la logistique 53 26 79

Total offres d'emploi enregistrées 1 336 2 579 1 507 5 422

Sources : Pôle emploi - DIRECCTE Poitou-Charentes - Année civile 2009

En 2009, Pole emploi a enregistré 5 422 offres d’emplois dans les métiers du GFE 13.Le nombre d’offres d’emplois a diminué de 28 % entre 2006 et 2009, tous GFE confondus, on remarqueune baisse de 12 %.En 2009, la part des offres durables s’élève à 25 % dans le GFE 13 contre 36 % pour l’ensemble des GFE.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

29

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Résultats enquête BMO

L'enquête annuelle "Besoins en Main d'Œuvre" est, conduite par Pôle emploi en collaboration avec leCrédoc. Elle recense les projets de recrutement des établissements (privés et publics quelque soit leurnombre de salariés) de France métropolitaine et des départements d'outre mer. Le questionnaire d’enquêtepermet de recueillir le nombre des intentions d’embauche par métier et par bassin d’emploi. Il est égalementdemandé aux employeurs de juger si, de leurs points de vue, cette démarche s’avèrera difficile à mener –au sens manque de candidats, des candidats n’ayant pas les qualifications attendues… et si l’emploiproposé sera un emploi saisonnier – contrat à durée déterminée correspondant à des activités récurrentesdu genre vendange, saison touristique, maraichage…Le tableau suivant rassemble les résultats pour Poitou-Charentes. Dans les colonnes « Difficultés àrecruter » et « Emplois saisonniers » sont présentées la part des projets jugés a priori difficiles et la part desemplois saisonniers.

Libellé du métierProjets de

recrutementDifficultés àrecruter ( %)

Emploissaisonniers (

%)

Ouvriers qualif. de la manutention (caristes, préparateurs de commandes, magasiniers?) 516 58,8 49,5

Conducteurs routiers et grands routiers 422 56,6 41,3

Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires 317 30,3 61,8

Conducteurs d'engins agricoles ou forestiers 297 71,6 83,1

Conducteurs et livreurs sur courte distance 295 30,7 15,5

Conducteurs de véhicules légers (conducteurs de taxis, ambulanciers?) 170 84,7 11

Conducteurs d'engins du bâtiment et des travaux publics et d'engins lourds de levage 86 63 0

Conducteurs de transport en commun sur route 82 69,5 33,6

Responsables de magasinage, de tri, de manutention 39 34,5 0

Agents administratifs des transports de marchandises 16 20,5 0

Responsables logistiques (non cadres) 15 53,7 0

Agents d'exploitation des transports (personnels sédentaires) 9 0 0

Conducteurs sur rails et d'engins de traction (y compris remontées mécaniques) 8 0 100

Ingénieurs et cadres de la logistique, du planning et de l'ordonnancement 2 100 0

Source : Pôle emploi, BMO 2010

Selon l’enquête BMO 2010 de l’INSEE, les entreprises picto charentaises auraient l’intention de recruterprès de 2 274 professionnels du GFE 13. 23 % des projets de recrutement concernent le métier d’ouvrierqualifié de la manutention (cariste, préparateur de commandes, magasinier).

On note des difficultés de recrutement malgré de nombreux inscrits à Pole emploi.

La part d’emplois saisonniers est assez hétérogène : elle est nulle pour six métiers mais atteint les 83 %pour les conducteurs d’engins agricoles ou forestiers.

Convergences n° 21 – Octobre 2010

30

Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP - GFE 13

Chapitre IV

Bibliographie et webographie

Le diagnostic ARGOS, Edition 2006

Un contexte économique porteur

Une tendance lourde et continueLes transports, qu’ils soient de personnes ou de marchandises présentent un caractère fondamental dans ledéveloppement de la vie quotidienne des hommes et des femmes, tant au niveau social, professionnel ouculturel. L’augmentation du niveau des revenus, la diversité des modes de vie plus ouverts vers l’extérieur(multi activités, multi résidences, temps partagé et loisirs), l’urbanisme éloignant sans cesse lieux derésidences et lieux de travail favorisent l’accélération de la circulation des biens et de la demande desservices. La mondialisation, l’élargissement des aires de marchés, l’éclatement spatial des lieux deproduction et de distribution, ainsi que la généralisation des procédures de “supply chain Management”génèrent l’accroissement des échanges à travers le monde et positionnent les transports comme uneinfrastructure au service des économies. Les transports constituent également un élément essentiel deséconomies européenne, nationale ou régionale en termes de commerce et d’échanges en raison du rôleimportant qu’ils occupent dans la desserte des territoires et dans leur aménagement. La décentralisation, viale transfert de compétences à la Région, notamment sur le réseau TER, en est un exemple. Cependant, cecontexte économique porteur contraint les entreprises du secteur à se restructurer pour faire face auxnouvelles organisations de travail induites par ces bouleversements structurels. Sous l’effet d’uneindustrialisation forte, où productivité et traçabilité sont de mise, le marché précédemment constitué depetites entreprises artisanales de transport évolue vers une concentration d’entreprises recentrant leursactivités sur la logistique. Toutefois, l’atomisation des entreprises de Poitou-Charentes ne facilite pasl’organisation de la profession face aux donneurs d’ordre.

Des limites à la progression du transport routier

Par ailleurs, les répercussions de l’activité des transports sur notre environnement, notamment pour lestransports routiers posent un problème majeur et alimentent des débats sociétaux sur la pollution, l’énergieet la sécurité routière. La demande croissante des économies émergentes en terme d’énergie, le risqued’épuisement des ressources naturelles, la dégradation de l’environnement, l’augmentation des coûts sontautant d’éléments de pression pour la mise en œuvre de solutions alternatives ou tout du moins proposantun rééquilibrage du transport modal et le développement d’autres types de trafic : ferroviaire, maritime etfluvial. Toutefois, le transport routier reste à ce jour un des moyens de transport les plus économiques etn’est donc nullement menacé de disparition.

La logistique

Un gisement de productivité au service de l’économieLa forte concurrence et l’exigence de compétitivité incitent de nombreuses entreprises à externaliser leurfonction “logistique”. Cette généralisation des “supply chain management” (gestion de chaîned'approvisionnements) modifie les pratiques des entreprises de transport qui, en réponse à la demande deleurs donneurs d’ordre, proposent la prise en charge des différents segments en amont et en aval de lafonction de production. Cette fonction “logistique” vise à rationaliser les flux physiques par l’optimisation desflux d’information. Stratégique, le développement de cette fonction «pivot” permet aux entreprises detransport d’instaurer de nouvelles relations de confiance avec leurs donneurs d’ordre et la mise en œuvre departenariats suivis. Outre la diversification de ses activités, elle autorise un positionnement sur un segmentmoins concurrentiel que ne l’est celui du transport aujourd’hui. Mais cette démarche intéresse également lesdonneurs d’ordre qui, bénéficiant de la qualité et de la performance des entreprises de transport, resterontcompétitifs et garantiront ainsi le maintien et le développement des activités de transport.

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Si la situation géographique de Poitou-Charentes a retardé la nécessité pour les transports routiers de serepositionner sur l’activité logistique, cette dernière s’avère aujourd’hui stratégique pour l’ensemble dusecteur économique de la région.

Le sens de l’évolution des métiers

L’évolution des métiers du GFE 13 s’est construite essentiellement autour des nouvelles technologies del’information et de la communication qui ont totalement modifié le champ des savoirs et participé àl’émergence de nouvelles compétences. La conduite : la généralisation des moyens de communicationembarqués a changé considérablement le métier de la conduite. Chargé de la gestion informatique deslivraisons, le conducteur doit faire face à de nouvelles tâches (administratives et/ou commerciales). En lienpermanent avec son entreprise, son organisation est constamment adaptée aux besoins des donneursd’ordres et l’autonomie dont il disposait auparavant fortement réduite.

De plus, ces métiers connaissent depuis ces dernières années de nombreuses évolutions réglementairesvisant à les professionnaliser, notamment en termes de sécurité. La logistique : là plus qu’ailleurs,l’utilisation de l’informatique a modifié l’organisation fonctionnelle des métiers, réduisant le travail manuelau profit d’autres tâches comme l’exploitation des données, via un outil sophistiqué. Cette “révolutiontechnologique” impacte directement le niveau des compétences requises pour la pratique des métiers duGFE 13, que ce soit en terme d’informatique, de sécurité, de réglementation mais également decommunication relationnelle. Outre les actions de formations nécessaires à leur mise en œuvre, ellerequiert également d’accompagner des publics de faible niveau de qualification vers une appropriation denouvelles méthodes de travail.

Les caractéristiques des ressources humaines

La gestion des ressources humaines est différente d’une structure à l’autre. Or, 77 % des entreprises de ceGFE sont de petites ou très petites entreprises n’étant pas ou peu habituées à gérer et prévoir la gestion deleurs compétences en interne. La difficulté d’une vision prospective entrave toute anticipation. Lafragilisation du marché économique modifie considérablement le marché du travail. Les entreprisesraisonnent plus en terme de missions que d’emplois stabilisés et proposent plus souvent des contrats àdurée déterminée que des CDI. Parallèlement, nous assistons à une modification de la relation au travail :face aux changements sociologiques perçus ces dernières années: augmentation des loisirs, RTT,engagements associatifs, etc.… les individus privilégient leur vie personnelle et n’hésitent plus à “zapper”d’une situation professionnelle à l’autre au gré de leurs intérêts et des opportunités qu’offre le marché.L’évolution des métiers (notamment ceux de la conduite) diminuent la mobilité et conduisent à une plusgrande sédentarité. Dans les transports de personnes, le recours à des emplois à temps partiels ne permetpas aux salariés de disposer de revenus suffisants et accroît encore la difficulté des recrutements et de lafidélisation. Pour les ambulanciers, la mise en place des 35 heures a aggravé le besoin en personnel decette profession déjà confrontée à une pénurie. Le recrutement s’effectuant sur des niveaux de faiblequalification, les besoins en formation continue sont très importants Notons également que le faible tauxd’encadrement (1.42 % sur l’ensemble des métiers) ne favorise guère la progression professionnelle,accentuant encore la difficulté à fidéliser les salariés au sein d’entreprises où ils n’ont que peu de chancesd’évoluer.

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La nécessaire adaptation de la GRH pour accompagner l’évolution desmétiers

Les innovations technologiques ont bouleversé le champ des compétences. Les salariés doivent, nonseulement mettre en œuvre de nouvelles connaissances, mais également des aptitudes supplémentaires.Les entreprises pointent la problématique des niveaux de qualification mais surtout de la capacitéd’adaptabilité des individus. Si la formation permet généralement l’acquisition des savoir-faireprofessionnels exigés par l’évolution des métiers, qu’en est-il des compétences comportementales (savoirêtre) ? Le déplacement de l’activité “conduite” vers la “logistique” modifie la donne en termes derecrutement et de gestion de la ressource humaine. L’évolution des besoins en personnel et du niveau descompétences sera simultanée à l’industrialisation des entreprises. Or, peu d’entreprises sont aujourd’hui encapacité d’amorcer isolément ce changement et il y a sans doute nécessité de les accompagner dans lamise en œuvre d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Cette mutation “conduite 8logistique” offre aux entreprises l’opportunité d’attirer vers ce GFE des jeunes qui n’auraient pas éténaturellement vers les seuls métiers de la conduite mais qui pourraient être séduits par ceux, plusdiversifiés et plus actuels de la logistique. Il y a lieu de réfléchir à une image juste de ces métiers afin d’yassocier une communication positive. La fidélisation des salariés étant une des difficultés majeures (et plusparticulièrement pour les métiers du transport de personnes), il serait judicieux de valoriser et de faire pluslargement appel aux groupements d’employeurs permettant la consolidation d’emplois à plein temps et enCDI. Un lien avec les ambulanciers serait d’autant plus intéressant que ce secteur souhaite la création depasserelles afin de se structurer durablement et représente un potentiel d’emplois non négligeable sur leterritoire. Il est à noter que ces emplois s’ouvrent largement aux femmes peu présentes dans ce GFE, àl’exception des métiers de la logistique et du transport de personnes.

La formation et l’orientation en Poitou-Charentes

Le diagnostic sur le système en placeL’orientation paraît inadaptée ou du moins insuffisante: manque de communication sur ces métiers dans lesfilières scolaires,• fiabilité incertaine des informations souvent due à la diversité des métiers et à la mauvaise connaissancedu secteur,• absence ou carence de contacts avec le monde des entreprises,• manque d’attractivité des métiers,• réorientation dans le cadre de la formation continue et validation des acquis de l’expérience peu utilisées.

La formation initiale aux métiers de ce GFE est principalement mise en œuvre par les lycées professionnelset la voie scolaire reste le mode dominant d’enseignement (81 % contre 19 % en apprentissage). Toutefois,la localisation géographique de l’offre de formation n’est pas également répartie : la Vienne et la Charenteregroupent 92 % des effectifs alors que les Deux-Sèvres et la Charente Maritime n’en formentrespectivement que 5 % et 3 %. Cette disparité dans l’offre de formation pose le problème de la mobilité desjeunes éloignés des centres de formation.

La prise en compte des spécificités propres aux métiers de la conduite semble primordialeTransports routiers de marchandisesLes entreprises pointent le manque d’adaptabilité et de qualités relationnelles chez les jeunes. Ils estiment leBAC Pro Exploitation des Transports peu adapté aux fonctions d’exploitation (manque d’autonomie etd’organisation). La fin du service national provoque une carence de titulaires de permis C et D dont le coûtimportant ne peut être supporté par les jeunes ou les salariés.Travaux publicsLa formation initiale a fortement évolué dans ce secteur et tend à être conforme aux besoins desentreprises. Mais les nouvelles technologies nécessitent de nouvelles compétences acquisesessentiellement dans le cadre de la formation continue ou du perfectionnement sur poste de travail.Transports routiers de personnesLe manque de formation initiale pour le transport de personnes ainsi que l’âge minimum de 21 ans pourl’obtention du permis D ne permettent pas de valoriser ces professions auprès des jeunes.

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AmbulanciersLe problème majeur réside dans la structuration de l’offre de formation : l’insuffisance de la capacitéd’accueil des établissements de formation et l’absence d’information sur ces métiers lors de l’orientation desjeunes.LogistiqueLes entreprises de ce secteur insistent sur le manque de maîtrise de l’environnement informatique intégréaux outils de travail. Les jeunes ne sont pas suffisamment opérationnels lors de leur arrivée en entreprise.

Des pistes de progrès

Image des métiersL’attractivité des métiers passe par une communication appropriée et positive du secteur. Aujourd’hui, autravers des médias, les transports sont perçus négativement en termes de sécurité et d’environnement. Il estessentiel de reconnaître le transport comme une infrastructure à part entière, indispensable à notreéconomie. Expliciter son utilité permet d’en donner une représentation plus juste, de justifier les contraintesassociées à ces métiers et surtout d’informer objectivement sur l’évolution des emplois, l’amélioration desconditions de travail et les salaires pratiqués dans ce secteur.

Formations complémentairesLes entreprises précisent qu’il est important de différencier les niveaux de formation requis pour les métiersde la conduite et ceux de la logistique. Si un niveau V est requis pour les transports routiers demarchandises, les professions de la logistique réclament un niveau III. Il s’avère que si les métiers de laconduite s’appuient tous bien sur un tronc commun de compétences, des spécificités apparaissent enfonction de ce qui est transporté (frigorifique, citerne, vrac, matières dangereuses, etc.….). Il est doncnécessaire de proposer des formations complémentaires adaptées aux besoins des entreprises maiségalement aux évolutions réglementaires. Le coût du permis de conduire “poids lourd” représente unhandicap fort pour les individus qui souhaitent intégrer ce secteur mais ne peuvent financer la formation. Ilen est de même pour les entreprises dont les budgets de formation ont “explosé” pour répondre auxexigences réglementaires (FIMO, FCOS). Pourtant, ces formations sont “rentables” à terme pour lacollectivité : une meilleure prise en charge permettraient aux entreprises de rééquilibrer leur plan formationvers d’autres fonctions (notamment la logistique).

Nouvelles formationsLe basculement des entreprises de transport vers des activités intégrant l’ensemble des fonctions de lachaîne logistique générera à très court terme un besoin de compétences multiples. Cependant, lesentreprises de Poitou- Charentes n’ont pu, lors du groupe témoin, exprimer de besoins précis en termes decompétences. Ceci s’explique par le fait que peu d’entre elles se soient déjà positionnées sur ce créneau ouque cette nouvelle orientation soit trop récente pour permettre une première analyse des besoins. En toutétat de cause, il serait judicieux d’accompagner les entreprises de ce secteur dans la mise en œuvre decette industrialisation et la définition des compétences sur lesquelles elles devront s’appuyer.

Equilibre géographiqueOutre l’attractivité des métiers, il est primordial de faciliter la mobilité des formés et des salariés afin depermettre l’évolution des métiers sur l’ensemble du territoire régional. Ceci peut passer par l’améliorationdes moyens de transports à travers les différents départements mais aussi la création d’hébergements prèsdes centres de formation. L’interrégionalité en termes de formations et d’investissements peut égalementêtre envisagée.

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Bibliographie récente

Revue documentaire du GFE 13 (Octobre 2010)Revue documentaire, réalisée par les documentalistes de l’ARFTLV, regroupe des références

bibliographiques (ouvrages, études, articles), des actualités et une sélection de sites Web. - Télécharger

ARGOS en Poitou-Charentes - Bilan, apports et problématiques de la relationformation-emploiftp://ftp.arftlv.org/portail/OREF/cahier_general.pdf

La sensibilité à la mondialisationLe positionnement du GFE 13Les entreprises locales se concentrent sur des marchés de proximité, laissant les trafics longue distance auxsociétés d’Europe de l’Est (ou de filiales d’entreprises françaises opportunément créées à l’étranger). Le fretroutier a tendance à évoluer de ce fait comme le fret maritime. Cependant, les PME ont du mal à élargir leurmarché aux dimensions du monde et ne disposent pas des structures commerciales pour le faire. Lesactivités de logistique (GFE 13) mises en œuvre par des professionnels peuvent pallier ces carences.Cependant Poitou-Charentes de ce point de vue n’est pas une région en pointe.

La sensibilité aux questions environnementalesLe positionnement du GFE 13Les entreprises de transport (GFE 13), comme les particuliers, sont incités par la voie réglementaire, àréduire la production de CO2 via des incitations fiscales et autres limitations de vitesse. Le mode detransport de marchandises par la route, longtemps privilégié par les Pouvoirs Publics est contesté. Ledéveloppement du ferroutage est en débat, sans pour autant devenir une priorité. En revanche, le transportcollectif des personnes est encouragé. En agglomération urbaine, les moyens de transport « propres » sontprivilégiés. Les progrès technologiques sont constants, notamment dans la motorisation des véhicules. Ilscontribuent aussi au changement de comportement des consommateurs. Selon les technologies employées(injection directe, moteur GPL, hybride, voiture électrique…) l’émission de CO2 par rapport aux moteursclassiques est fortement diminuée, voire supprimée.

La sensibilité aux questions énergétiquesLe positionnement du GFE 13Le GFE 13 (Transports) est très fortement concerné par les questions énergétiques(6). Le transport routierest le principal mode de transport pour les passagers. La voiture particulière représente environ 80 % desKm par passagers, les autobus 8 %, les trains 7 % et le transport aérien intérieur 5 %. Globalement,l’autobus est le mode de transport qui consomme le moins d’énergie par passager. Le train consomme 20% de plus, l’avion 50 % de plus et la voiture individuelle 70 % de plus. Il faut noter cependant que le métroet le tramway consomment trois fois moins que les autobus en ville. La prédominance du transport routierest moins marquée pour les marchandises (en tonnes par km). En Europe, le transport routier assure 48 %des t/km, les trains 9 %, le transport fluvial 5 %, le transport maritime 35 % et les pipelines 3 %. Le trainest le mode de transport qui consomme le moins d’énergie par tonne de marchandise. Le transport maritimeconsomme deux fois plus et le transport routier près de quinze fois plus. Le nombre de camions circulant enFrance est stable. En revanche, leur taille a doublé, ils circulent plus souvent à plein, à l’aller comme auretour, ce qui entraîne mécaniquement des économies d’énergie. Cependant, la consommation d’énergien’est qu’un des éléments de comparaison des moyens de transport car chacun d’eux rend des servicesdifférents, le transport routier ayant une souplesse d’utilisation incomparable. Énergie et transport sont aucentre des paradoxes du développement durable : indispensables au développement du pays et à lacroissance socio-économique tout en étant particulièrement polluants et consommateurs de ressources nonrenouvelables. De nombreuses pressions existent pour la mise en place de solutions alternatives, fondéessur le rééquilibrage entre les différents modes de transports : ferroviaire – maritime et fluvial. Cependant,cette mise en œuvre nécessiterait une prise en compte plus globale de la problématique, notamment entermes d’aménagement du territoire qui dépasserait largement le territoire national puisque la France est unnœud géographique des transports routiers.

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Evolution et révolution technologiqueLe positionnement du GFE 13Dans le GFE 13 et notamment les transports et la logistique, les progrès technologiques tels que le GPS, lagestion des commandes automatisées, la mise en place de la traçabilité, l’informatisation des tâches sontmis en œuvre. Comme le développement de la fonction logistique est récent, les entrants sont en généralformés à ces technologies. La croissance de l’activité devrait encore compenser les gains de productivité.

Les évolutions réglementairesLes métiers du transport GFE 13 sont fortement encadrés dans la mesure où certains accidents peuventavoir des conséquences sur des individus ou sur l’environnement (rejet de produits toxiques…). La formationdes salariés et l’amélioration des conditions de travail sont concernées, mais restent fortement contraintespar une logique de compétitivité (difficultés pour appliquer les règlements).

Evolutions organisationnellesCe peut être des fonctions autour de l’image de l’entreprise, que l’on peut par exemple confier à un livreur(GFE 13) (exactitude, aide au déballage ou au montage etc.) « Le livreur est la dernière, voire la seulepersonne de l’entreprise vue par le client ».Dans d’autres cas, le conditionnement d’un produit, sa livraison, voire la prospection client peut être confiéeà une entreprise extérieure de logistique (GFE 13), notamment pour les petites structures la prospection desmarchés à l’étranger.

ImageDans le groupe professionnel des transports (GFE 13), notamment du transport routier, l’attractivité sembles’être dégradée. Le transport routier de marchandises « longue distance », autrefois synonyme de liberté etd’autonomie n’existe plus en Poitou-Charentes. Le transport de proximité (100/150 km) ne permet plus cettemarge de manœuvre pour les salariés et devient un métier où le conducteur reste à disposition permanentede son entreprise, via les outils de localisation et les nouveaux modes de travail plus axés sur le servicerendu au client (modification des tournées, imprévus et urgences à prendre en compte…). Par ailleurs, lesjeunes conducteurs ont aujourd’hui des réticences aux déplacements de longue durée. Les conducteursexerçant dans les entreprises pour compte d’autrui (entreprises du secteur transport) cherchent à intégrer etse fixer dans des entreprises en compte propre (service de transport d’une entreprise dont ce n’est pasl’activité principale) espérant ainsi de meilleures conditions de travail, une organisation plus respectueusedes horaires et un rapport différent aux clients. Paradoxalement, l’image de la logistique, qui semblepourtant la voie d’avenir pour le secteur du transport, est floue. Les métiers et les filières sont peu connus etpeu attractifs.

L’accroissement des besoins sur le « cœur de métier »Dans le domaine des transports (GFE 13), les préoccupations de sécurité et de prévention sont devenuescentrales et les formations ont dû en tenir compte. Les activités autour de la logistique ont pris un essor trèsimportant du fait de la mise en place de concepts tels que le juste à temps ou les plateformes multimodales.Ce groupe professionnel connaît un basculement des activités de transport, très fortement concurrencées,vers des activités de service logistique aux entreprises qui étendent leur emprise et leur intégration dans lescircuits commerciaux.

Besoins de compétences liés à un mouvement de professionnalisationLes professions de la conduite de véhicules de transport (GFE 13) qui ne nécessitaient que la détention d’unpermis de conduire sont désormais très encadrées et exigent des certificats divers (transport de matièresdangereuses…) le plus souvent renouvelables. La conduite de véhicules de transports de voyageurs estplus strictement encadrée. S’agissant des autres types de véhicules (engins de manutention, chantier,levage…), l’évolution constatée va dans le même sens. La professionnalisation aborde également desquestions d’organisation du travail des transporteurs et des livreurs : optimisation des trajets, du chargementdu véhicule, la relation clientèle, gestion administrative de la livraison (bon de livraison). Dans le domaine dela logistique, activité en fort développement, la professionnalisation passe par la maitrise d’équipements oud’outils nouveaux (géo localisation des colis, traçabilité, état des stocks et des commandes…).

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L’impact du développement durable sur l'emploi et l'évolution des métiershttp://www.arftlv.org/actualites/9355/Rapport_comite_filiere_metiers.aspx

Lancement du plan de mobilisation des filières et des territoires pour le développement des métiersde la croissance verte (Actualités issues du site www.arftlv.org – 29 janvier 2010)

Jean-Louis Borloo et Valérie Létard ont participé à la conférence nationale sur les métiers de la croissanceverte le jeudi 28 janvier 2010. Suite au Grenelle de l’Environnement, Jean-Louis Borloo a demandé à ValérieLétard de préparer un Pacte de solidarité écologique, qu’elle a réalisé en s’appuyant sur des rapports deonze comités de filières reconnues vertes (agriculture et forêts, automobile, bâtiment, biodiversité, eau,assainissement, énergies renouvelables, mer, chimie verte, tourisme et transports).Consulter les rapports complets ainsi que leurs synthèses à partir de la page : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-de-mobilisation-des-filieres.html

S’agissant de la formation, tous les comités de filière estiment que, sauf rares exceptions, il ne faut pas créerde formations uniquement basées sur le développement durable mais au contraire de faire dudéveloppement durable un élément essentiel de toute formation technique solide.

Synthèse du Comité de filière Transports

Sur l’emploi :Dans les transports ferroviaires et les transports collectifs urbains en site propre, la réalisation desinfrastructures devrait créer 80.000 emplois entre 2010 et 2020. L'exploitation de 50 projets de transporturbain (tramway prévus dans la loi Grenelle 1) représente au minimum 5 000 emplois de gestion desréseaux qui seraient à pourvoir et à former sur la période 2010-2020. Dans le domaine du transport routier(marchandises et voyageurs) où la tension offre/demande est forte, la pyramide des âges et la part desagents de plus de 50 ans (26 %) élevée permettent d'anticiper un fort taux de renouvellement dans les 10ans. Actuellement déjà plus de 7 000 conducteurs routiers partent à la retraite chaque année. Dans letransport par voie d’eau, la construction du canal Seine nord représente près de 9000 emplois avec leszones logistiques et les emplois induits. La filière logistique a un rôle majeur à jouer vis-à-vis des objectifs deréduction des gaz à effet de serre avec trois objectifs essentiels : transporter davantage de marchandises aumoyen d'un nombre moins élevé d'unités de transport, promouvoir l'inter-modalité et les modes de transportalternatifs à la route et réduire la pollution intrinsèque des zones logistiques et des modes de transport. Lesperspectives d’emploi des nouvelles technologies de l’information et de la communication sont nombreuseset prometteuses. Enfin, dans les travaux publics, le Grenelle a mis l'accent sur le « verdissement » desmétiers, sans qu'il y ait développement de nombreux métiers spécifiques. Pour autant, la profession aconscience de l'obligation qui lui est faite de tenir compte de l’environnement de manière globale dans sonactivité.

Sur la formation :Dans le transport routier, la demande est d'élever le niveau de formation des conducteurs. Les actions deformation professionnelle portant sur une conduite économe en énergie sont à généraliser. En cas dereprise forte, le recrutement de nouveaux conducteurs n’est pas assuré. Des actions de formation au permisPL et d’incitation auprès de la population en âge de choisir un emploi sont donc à étudier. Le métier dechauffeur-livreur, qui combine la relation à la clientèle, la conduite en milieu urbain et la nécessité de réduireles émissions de gaz à effet de serre, justifie une attention particulière et devrait faire l’objet d’une véritableformation. Dans le transport par voie d’eau, qui ne connaît pas actuellement d’obligation de formation, lesobjectifs à rechercher sont l’adoption de nouveaux comportements, la formation de chefs d’entreprise etl’association avec la filière logistique. La filière logistique constitue un gisement important d'emplois, lesmétiers et les formations sont diversifiés mais les TIC sous toutes leurs formes (géolocalisation, gestion descircuits et des flux...) sont un domaine essentiel à l'évolution du secteur. Les travaux publics ont déjàcommencé à intégrer dans les formations de responsable QSE (qualité, sécurité, environnement) la gestiondes déchets sur les chantiers, le droit de l’environnement, la connaissance de la faune et de la flore sur leschantiers et la biodiversité, la réduction des nuisances sonores, la pollution des sols et la protection de l’eau.Les nouvelles formations devront porter sur les "métiers-frontières" et la prise en compte de l'intermodalité.

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Les métiers en 2015

Le rapport examine en détail une vingtaine de domaines professionnels sous l'angle de la demande detravail (combien de personnes vont partir en retraite dans ces métiers ? Comment va évoluer l'emploi dansles secteurs concernés ?), mais aussi de l'offre de travail (quel est le profil des personnes qui sontactuellement dans ces métiers ?). Il fait en particulier un zoom sur les métiers de l'aide et des soins auxpersonnes fragiles, et explicite les enjeux économiques et sociaux du développement et de laprofessionnalisation de ces emplois. Le rapport s'efforce de faire la synthèse de toutes ces réflexionscatégorielles pour en tirer des enseignements sur la configuration du marché du travail en 2015 : - Quelsemplois vont se développer le plus ? - Quels métiers vont recruter le plus (certains métiers tels que lesenseignants du secondaire vont recruter beaucoup, sans voir leurs effectifs augmenter) ? - Dans quelsmétiers des tensions risquent-elles d'apparaître ? - Et comment peut-on parvenir à réduire ces tensions ? -Quels peuvent être les rôles respectifs des pouvoirs publics, des branches et les acteurs territoriaux pour yparvenir et quels outils les uns et les autres peuvent-ils mettre en œuvre ?DOCUMENT NUMERIQUE : CHARDON Olivier, ESTRADE Marc-Antoine, DARES, CENTRE D'ANALYSESTRATEGIQUE, DARES, 1/1/2007, 179 p.http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_metiers_2015.pdfRéf. : L3495

Les politiques contractuelles signées en Poitou-Charentesavec les représentants des salariés et des employeurs

Accord cadre régional de développement de l’emploi et des compétences – EDEC dans le secteurdes transports routiers et activités auxiliaires du transporthttp://www.arftlv.org/pages/5/Engagements_developpement_des_emplois_des_competences_EDEC.aspx

Objectifs généraux :

Action 1 : Anticiper et accompagner les évolutions du secteur (démographiques, technologiques,environnementales, celles liées à la sécurité…) et le développement de l’emploi, des qualifications et descompétences, élever le niveau de qualification du personnel, développer la Gestion des RessourcesHumaines vers la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans les TPE et les PME.

Action 2 : Dans le perspective de nombreux départs à la retraite dans le secteur, mais aussi de nombreuxrecrutements suite à la reprise du marché (situation « d’après crise »), mettre en place des actionspermettant d’accompagner les nouveaux entrants dans le métier des transports, d’encourager la mixité desprofils recrutés, de fidéliser le personnel de conduite et de contribuer à la sécurisation des par parcoursprofessionnels des salariés du secteur.