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Bio Technologie Des organes sortis de l’imprimante Les imprimantes à jet d’encre ou à rayon laser ne servent pas seulement à impri- mer des cartes d’anniversaire : il peut également en sortir des morceaux de tissus ou même des organes en- tiers comme un rein. Depuis maintenant une vingtaine d’années, les chercheurs tiennent en main le secret de la culture d’organe. Car en théorie, des cellules souches embryonnaires, cultivées en laboratoire depuis 1998, permettent de reconstituer un être humain entier, et donc tous types de tissus ou d’organes. Début mai de cette année, Shukrat Mitalipov, un chercheur spécialisé dans les cellules souches de la Health&Science University de Portland dans l’Oregon, est parvenu à cultiver des cellules souches embryon- naires humaines à partir de cellules de peau en recourant à une technique de clo- nage thérapeutique. Des organes obtenus à partir de ces cellules ne seraient donc pas rejetés par le système immunitaire du pa- tient. Mais en pratique, personne n’a encore réussi, en partant de quelques cellules souches, à faire croître dans une boîte de Petri des organes tridimensionnels à la structure souvent complexe comme le foie, le pancréas ou les reins. Dans le meilleur des cas, la culture cellulaire permet de faire croître en quantité suffisante des tissus – musculaires, nerveux ou épidermiques. Voilà maintenant que des imprimantes 3D, alimentées par des cartouches de différents types de cellules pourraient reconstituer des organes, une couche cellulaire après l’autre. En Caroline du Nord, le Wake Forest Insti- tute est spécialisé en médecine régénéra- trice. La technique d’impression y sert déjà pour produire des organes. « Nous pouvons non seulement insérer avec précision diffé- rents types de cellules, mais en plus, nous pouvons imprimer des protéines, des fac- teurs de croissance et d’autres substances dans la structure pour soutenir la régénéra- tion organique » explique James Yoo, le responsable de l’équipe de bio-impression de Wake Forest. Du cartilage pour le nez et les oreilles, des tissus musculaires, des os et même des reins, voilà le catalogue actuel de James Yoo. « Notre projet en est encore à un stade initial » concède-t-il. (S.Karberg) BH Horaires de Chabbat Parachat Bealote’ha - Jérusalem Entrée : 19h07 - Sortie : 20h24 Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd N°5 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Bealote’ha Elever et donner sa chance Ce que nous pouvons remarquer comme point commun chez les en- fants, adolescents et jeunes d’au- jourd’hui, c’est surtout le manque de repères, le manque d’une éduca- tion fiable. Pourquoi en est-il ainsi? Tout simplement parce que nous nous approchons de l’époque où «l’homme n’enseignera plus à son prochain» car il sera en connection directe avec son Créateur. Notre rôle est aujourd’hui de for- mer un Juif à savoir se diriger dans la Torah et les Mitsvot jusqu’à ce que la flamme s’élève d’elle-même, là est l’enseignement de la Paracha Bealoté’ha... GB Wibbitz transforme le texte en vidéo La vidéo est en plein essor sur Internet. Partant de ce constat, la start-up israélienne Wibbitz a mis au point une technologie per- mettant de convertir n’importe quel article de presse en vidéo courte, d’une à deux mi- nutes. A partir des mots-clefs utilisés dans l’article, Wibbitz va chercher des images, des infographies voire de courtes vidéos dans sa base de données, ajoute un com- mentaire avec une voix off et met tout cela en forme automatiquement. La société tra- vaille déjà avec une centaine de parte- naires, dont « The Guardian », BBC News, le « Huffington Post » ou « Forbes ». Ses fondateurs, les deux jeunes entrepreneurs israéliens Zohar Dayan et Yotam Cohen, af- firment tout simplement qu’ils veulent révo- lutionner un secteur « qui n’a pas changé depuis longtemps. » Et l’information pourrait bien ne pas être la seule touchée : selon eux, la technologie Wibbitz est aussi trans- posable à l’éducation ou aux services. Alors que tout passe aujourd’hui par la vi- sion, comme le dit le Rabbi : «Le Machia’h enseignera au peuple par l’intermédiaire de la vision», remettons-nous dans le contexte et tout ce que nous vivons ces dernières décennies n’a jamais existé de mémoire d’homme... C’est la Guéoula.

Gueoula news n°5

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La newsletter de la Gueoula Parachat Bealoteha

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Page 1: Gueoula news n°5

Bio Technologie

Des organes sortis de l’imprimanteLes imprimantes à jet d’encre ou à rayonlaser ne servent pas seulement à impri-mer des cartes d’anniversaire : il peutégalement en sortir desmorceaux de tissus oumême des organes en-tiers comme un rein.

Depuis maintenant une vingtaine d’années,les chercheurs tiennent en main le secretde la culture d’organe. Car en théorie, descellules souches embryonnaires, cultivéesen laboratoire depuis 1998, permettent dereconstituer un être humain entier, et donctous types de tissus ou d’organes. Débutmai de cette année, Shukrat Mitalipov, unchercheur spécialisé dans les cellulessouches de la Health&Science Universityde Portland dans l’Oregon, est parvenu àcultiver des cellules souches embryon-naires humaines à partir de cellules depeau en recourant à une technique de clo-nage thérapeutique. Des organes obtenus àpartir de ces cellules ne seraient donc pasrejetés par le système immunitaire du pa-tient. Mais en pratique, personne n’a encoreréussi, en partant de quelques cellulessouches, à faire croître dans une boîte dePetri des organes tridimensionnels à la

structure souvent complexe comme le foie,le pancréas ou les reins. Dans le meilleurdes cas, la culture cellulaire permet de fairecroître en quantité suffisante des tissus –musculaires, nerveux ou épidermiques.Voilà maintenant que des imprimantes 3D,alimentées par des cartouches de différentstypes de cellules pourraient reconstituerdes organes, une couche cellulaire aprèsl’autre.En Caroline du Nord, le Wake Forest Insti-tute est spécialisé en médecine régénéra-trice. La technique d’impression y sert déjàpour produire des organes. « Nous pouvonsnon seulement insérer avec précision diffé-rents types de cellules, mais en plus, nouspouvons imprimer des protéines, des fac-teurs de croissance et d’autres substancesdans la structure pour soutenir la régénéra-tion organique » explique James Yoo, leresponsable de l’équipe de bio-impressionde Wake Forest. Du cartilage pour le nez etles oreilles, des tissus musculaires, des oset même des reins, voilà le catalogue actuelde James Yoo. « Notre projet en est encoreà un stade initial » concède-t-il. (S.Karberg)

BH

H o r a i r e s d e C h a b b a tParachat Bealote’ha - JérusalemEntrée : 19h07 - Sortie : 20h24

Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou

Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd

N°5 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Bealote’ha

Elever et donner sa chanceCe que nous pouvons remarquercomme point commun chez les en-fants, adolescents et jeunes d’au-jourd’hui, c’est surtout le manquede repères, le manque d’une éduca-tion fiable. Pourquoi en est-il ainsi? Tout simplement parce que nousnous approchons de l’époque où«l’homme n’enseignera plus à sonprochain» car il sera en connectiondirecte avec son Créateur. Notre rôle est aujourd’hui de for-mer un Juif à savoir se diriger dansla Torah et les Mitsvot jusqu’à ceque la flamme s’élève d’elle-même,là est l’enseignement de la ParachaBealoté’ha... GB

Wibbitz transforme le texte en vidéoLa vidéo est en plein essor sur Internet.Partant de ce constat, la start-up israélienneWibbitz a mis au point une technologie per-mettant de convertir n’importe quel articlede presse en vidéo courte, d’une à deux mi-nutes. A partir des mots-clefs utilisés dansl’article, Wibbitz va chercher des images,des infographies voire de courtes vidéosdans sa base de données, ajoute un com-mentaire avec une voix off et met tout celaen forme automatiquement. La société tra-vaille déjà avec une centaine de parte-naires, dont « The Guardian », BBC News,le « Huffington Post » ou « Forbes ». Sesfondateurs, les deux jeunes entrepreneursisraéliens Zohar Dayan et Yotam Cohen, af-firment tout simplement qu’ils veulent révo-lutionner un secteur « qui n’a pas changédepuis longtemps. » Et l’information pourraitbien ne pas être la seule touchée : seloneux, la technologie Wibbitz est aussi trans-posable à l’éducation ou aux services. Alors que tout passe aujourd’hui par la vi-sion, comme le dit le Rabbi : «Le Machia’henseignera au peuple par l’intermédiaire dela vision», remettons-nous dans le contexteet tout ce que nous vivons ces dernièresdécennies n’a jamais existé de mémoired’homme... C’est la Guéoula.

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T o r a h d e G u é o u l a

Dva r Ma l ’ h ou tExtraits du discoursDu Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h ChlitaChabbat Bealote’ha5751-1991

Tout enseignement de Torah vient aider leJuif à servir D.ieu. Et plus particulièrementconcernant le service du Sanctuaire, qui seretrouve dans le travail de chaque Juif,comme il est dit : « Et ils Me feront unSanctuaire, et Je résiderai parmi eux (1) »,« à l’intérieur de chaque Juif (2) » et plusprécisément au sujet de l’allumage de laMénorah, du Candélabre, dans le Sanc-tuaire ; ce qui exprime le but et le contenudu travail du Juif qui sert D.ieu.

Au sujet de « Bealoté’ha », Rachi donne l’in-terprétation suivante : « Puisque la flammemontera au moment de l’allumage ; l’Ecritureemploie un terme d’élévation, car il faudra lamaintenir allumée jusqu’à ce que la flammemonte d’elle-même ».« Au moment où tu allumeras les lumières »,ceci exprime l’ensemble du travail du Juif quiest de servir son Créateur (3). Il s’agit de l’allu-mage de « La bougie de D.ieu, qui est l’âmede l’homme (4) » par le feu de « La bougie dela Mitsva et l’Enseignement de lumière (5) », ilfera briller par sa propre lumière, et illumineratoute son existence, son corps et sa part dansle monde, « tous tes actes seront au nom duCiel », et « en toutes tes voies connais-Le(6) ». Il éclairera aussi pour les gens alentoursjusqu’à éclairer le monde entier et ainsi relierle monde avec son Créateur pour faire dumonde une demeure pour Lui, qu’Il soit béni,une lumière qui brûle et éclaire d’une lumièredivine.

Une marche vers le haut« La flamme » : avant que la bougie ne soit al-lumée, il y a la lampe*, le récipient, l’huile et lamèche (7), mais tout cela n’éclaire point. Letravail du Juif est donc d’allumer cette lampe,qui fera monter une flamme, une lampe quiéclaire et resplendit aux alentours, non pasune petite lumière, mais bien une pleineflamme.« Qui monte » : le travail du Juif est d’éclairercomme une flamme, d’une telle façon, qu’il im-prime un mouvement permanent de marcheen avant, combiné à un mouvement d’éléva-tion. De plus, il possède déjà la qualité de lamarche en avant, qui est au-dessus de la sim-ple station sur place. Mais sa marche en avantse fera dans un mouvement de montée vers lehaut. Car il existe une marche qui se fait en

longueur et en largeur, ce qui permet au« marcheur » de rester sur le même terrain, lemême type de travail. Que signifie alors, lamarche « vers le haut » ? Qu’il s’élève vers unniveau totalement au-dessus de ce terraindont il avait l’habitude auparavant, comme uneflamme qui a pour nature d’éclairer d’elle-même, sans aucune intervention extérieure.

Le rôle d’Aharon, le Grand-prêtreEt l’on comprendra aussi pourquoi cet ordre :« Lorsque tu feras monter les lampes » a étédit à Aharon, le Grand-prêtre (10). Alors que lerôle d’Aharon a été décrit dans la Michna (11),il aimait les créatures et les rapprochait de laTorah. Il possède de l’amour même pour ceuxqui sont « éloignés de la Torah de D.ieu et deson service, ainsi ils ont été appelés ‘Créa-tures dans le monde’ (12) ». Il les rapprochede la Torah, il rapproche les « créatures », quisont du niveau le plus bas, de la Torah qui estdu niveau le plus élevé, et les rapproche d’unetelle façon, qu’ils deviennent « une flamme quis’élève d’elle-même ».

Notre générationNous pouvons enfin constater le point centraldes dernières générations qui sont le talon, etmême le « talon du talon » du Machia’h, etplus particulièrement la génération actuelle, ladernière génération de la Galout, de l’exil :S’agit-il d’une « génération méritante (13) » ?et plus précisément dans le talon du talon duMachia’h, comme il est décrit à la conclusiondu traité Sotta, et les qualités de cette généra-tion ne viennent qu’en continuation des géné-

rations précédentes, et nous recevons toutesles forces et le travail de Torah et de Mitsvotdes générations précédentes. Au point quel’allumage des lampes de cette génération nevient qu’en résultat du travail et des directivesreçues par la génération précédentes. Et pour-tant nous avons la force, d’arriver au niveaude cette « flamme qui monte d’elle-même ».Et c’est justement le talon qui se trouve dansle pied, car c’est la dernière génération quipossède la force de « s’élever d’elle-même »et ainsi, de faire monter toutes les générationsprécédentes, par le fait que la dernière géné-ration de la Galout (l’exil), devient la premièrede la Guéoula, la délivrance de tous les en-fants d’Israël, de toutes les générations.Pour la simple raison que le berger, le « Aha-ron HaCohen » de notre génération n’est autreque mon beau-père, le saint Rabbi, prince denotre génération qui a déjà montré de manièreclaire, son amour pour tous les enfants d’Is-raël, y compris les créatures les plus simples,et il les rapproche de la Torah par ses nom-breuses actions, la propagation de la Torah,du Judaïsme et la diffusion des sources versl’extérieur.

Notes1/ Trouma 25.8 - 2/ voir Réchit Ho’hma, ChaarAhava ch.6 - 3/ fin Kiddouchin - 4/ Prov. 20.27 - 5/Prov. 6.23 - 6/ Avot 2.12, Prov. 3.6 - 7/ voir LikouteiTorah Bealoté’ha, 33.3 - 8/ Tan’houma Vaéra 15, voirLikoutei Si’hot vol. 3 - 9/ voir Likoutei Si’hot vol.26p.420 - 10/ Torah Or, Bérechit 4.1 - 11/ Avot 1.12 -12/ Tanya Ch.32 - 13/ Yebamot 39b - 14/ IguerothHakodech du Rabbi Rayats vol.5 p.361 - 15/ Dis-cours du Rayats Sim’hat Torah 5689 - 16/ Bo 10.9

Une flamme qui s’élève d’elle-même

Notre rôle, dans l’immédiatPar l’intervention de son appel pressant, « Une Techouva (repen-tance) immédiate entraîne une Guéoula (délivrance) immédiate (14)», suivie de l’annonce qu’il ne reste « qu’à faire briller les boutons del’uniforme (15) », elle-même suivie de l’annonce que cela a déjà étéaccompli. Et qu’il ne reste finalement qu’à « se tenir tous prêts » afind’aller à la rencontre de notre juste Machia’h, lors de la délivrancevéritable et complète.Ainsi, tout ceci, devrait rajouter et intensifier force, vitalité et joie afinde terminer le travail de se préparer soi-même à la délivrance etd’éclairer depuis son environnement proche jusqu’au monde entier.Et immédiatement véritablement, Mamach, nous allons tous enTerre Sainte, à Jérusalem, ville sainte, sur la montagne Sainte, dans le troisième Temple Saintet dans le Saint des saints, avec « nos jeunes et nos vieux… nos fils et nos filles (16) ».

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H i s t o i r e s d e G u é o u l aMéle’h HaMachia’h ‘Hay VeKayam !

Lors du grand rassemblement mon-dial des Chlou’him (émissaires) auBeit ‘Hayénou au 770 à New York, il yeut l’occasion d’entendre de labouche de Chlou’him du monde en-tier des histoires de merveilles et deprodiges du Rabbi Roi Machia’hChlita. L’un de ces récits de miraclesnous a été relaté par R. Matti Tokfeld,reporter politique au journal « IsraëlHayom » alors que ces dernières an-nées, celui-ci a progressé sur sonchemin spirituel jusqu’à en arriver àla conclusion que le Rabbi de Louba-vitch Chlita est le Roi Machia’h.

Il nous raconte : « Avant Gui-mel Tamouz, je n’étais pas‘Habad et dix ans après je nefus pas ‘Habad pour autant,mais j’ai toujours pensé que leRabbi Chlita est le Roi Ma-chia’h !Il y a huit ans, alors que je tra-vaillais pour le site internet dujournal Maariv « Nrg », avant lafête de la Guéoula, Youd TethKislev, j’allais trouver le rédac-teur en chef et lui faisais savoirmon désir d’écrire un article surun sujet brûlant « Vous savezque les Loubavitch disent quele Rabbi est le Roi Machia’h,certains le disent, d’autres lepensent… Bref je veux écriresur ce sujet, que le Rabbi est leRoi Machia’h ! ». Aussitôt dit, aussitôt fait. J’ex-pliquais les choses sur lesbases que je possédais à cetteépoque. Les autres rédacteursavaient énormément appréciéma démarche. L’article fut posi-tionné en page d’accueil du siteet reçut un accueil chaleureuxpar de nombreux internautes.Puis avec le temps, l’articledescendit peu à peu vers lebas de la page, jusqu’à être re-légué aux archives. Il me sem-blait par là qu’il avait fini dejouer son rôle. Pourtant,l’adage ‘hassidique nous dit :«Un écrit l’est pour des généra-tions».Il y a un an de cela, nous noussommes rendus, avec ma fa-mille, à Tsfat. Alors que j’allaisprier à la Yéchiva « Tom’heiTmimim », Naama, monépouse, se rendait au célèbre

séminaire Ascent. Là, elle ren-contra une jeune femme avecqui elle engagea la conversa-tion. A un moment donné, monépouse évoqua mon nom entant que son mari et cettefemme fut soudain prise d’émo-tion en lui disant qu’elle me de-vait son retour aux sources duJudaïsme ainsi qu’aux sourcesde la ‘Hassidout ‘Habad…Elle raconta que bien qu’ellen’était pas issue d’une famillepratiquante, lors d’une certainephase de sa vie, elle se rappro-cha de ‘Habad jusqu’à ce quevienne sur la table le sujet duRabbi Chlita en tant que RoiMachia’h. Le fait est qu’elle nereçut aucune explication à cesujet et ceci entraîna chez elleune confusion telle qu’elle enarriva aux portes du rejet.Elle souffrit de tout cela pen-dant une certaine période navi-guant entre une sympathie bienparticulière pour ‘Habad et unecritique envers un sujet qui luisemblait totalement incohérent.Tout cela la perturbait au pointqu’elle en arrivait à ce poserdes questions sur le bien fondéde son étude de la Torah et desa pratique des Mitsvot.Un soir, alors qu’elle était à sondomicile, ruminant de nouveau:« Comment se fait-il que des‘hassidim ‘Habad croient enune chose aussi étrange ? Et sitelle est leur foi et que sur cettebase repose leur voie… ce nesera pas la mienne, point-barre! ».« Soudain, j’eus une idée.Chercher sur internet et trouver

quelqu’un qui écrit ou qui parleà ce sujet, juste pour voir àquel point tout ceci est farfelu…Je me mis donc à écrire dans lafenêtre de recherche de Goo-gle : « Rabbi Roi Machia’h ».Immédiatement apparaît surl’écran un liste pleine de liensvers de nombreux articles. Maismon regard se fixa sur l’articled’Nrg. Je cliquais et commen-çais à lire et doucement, toutdoucement, les ténèbres se fi-rent jour. J’étais tout de mêmeassez « branchée » pour savoirque j’avais vraiment un mini-mum de chance de trouverjuste ici sur le site de Maariv,un article comme celui-là ! Etde plus, que je trouvequelqu’un qui me réponde

àmes questions sur des sujetstouchant à la foi. L’image com-mençait à s’éclaircir. Dès cemoment-là, se précisa mon opi-nion en faveur du Rabbi RoiMachia’h ‘Hay VeKayam (vivantet existant) ».« Aujourd’hui », raconte Matti«elle est devenue LoubavitchMechi’histe et habite à Kiryat‘Habad à Tsfat. Il est un faitavéré qu’un effort ne reste ja-mais vain. Et c’est le rôle dechacun de nous, de publier, dif-fuser jusqu’à ce que le mondeentier s’écrie : «Ye’hi Adonei-nou Moreinou VeRabbénouMele’h HaMachia’h LéolamVaèd !!!». (Traduit de la Si’hat Ha-Guéoula)

Réponse à une penséeIl y a quelques années, Madame A., vivant à Paris, n’arrivait pas à résoudre certaines difficultés.

En allant se coucher, elle se dit qu’il serait judicieux d’écrireau Rabbi Méle’h HaMachia’h Chlita. Trop fatiguée pour le fairesur le moment, elle s’endormit en pensant à tout ce qu’elle de-vait évoquer, écrivant mentalement sa lettre au Rabbi. Lelendemain, elle oublia sa résolution... Deux semaines plustard, elle reçut un courrier en provenance de New York, leRabbi avaitrépondupoint parpoint à unelettre qu’ellen’a jamaisenvoyée, nimême écriteautrementque dans sapensée...

Page 4: Gueoula news n°5

L ’ è r e d e l a G u é o u l a

LE CARNET

Pour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line BatMercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm BenJulia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah BatMenou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, Gary ChlomoBen Tserouya, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, MochéBen Fifine, ‘Haya Ayala Bat Zahava Jacqueline etMorde’haï Tsvi Ben Ra’helLeilouï Nichmat de : Norbert Avraham Ben Pnina, Yos-sef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba,Yossef Abitbol Ben Clara, Ruth Sarah Isska Bat Gabi,Julia Bat Elie, Rachel Bat Elie et Ra’hamim Ben Raphaël

Pour paraître dans notre carnet : 058-4770055

Igueroth KodechPour consulter les Igueroth Kodechet vivre les miracles de la Guéoula

058-4770055

Petites Annonces

Cours de TorahJérusalemBeit Machia’h du centre ville8, rue Yaavets. Cours en français le Jeudi à 13h00 sur lesAla’hot et le DvarMal’hout 054-5731430

Nouveau à ArnonaCours sur les PirkeiAvothChabbat à 18h3019, rue Chalom Yehuda

BakaChabbat : Minyane‘Habad à 10h30 suivide Farbrengen etMin’ha. 12h00 Pour lesenfants, Psoukim et dis-tribution de friandises.Synagogue Tefila LeDavid - 1, rue Dan

TalpiotCours pour femmes surla Paracha et TanyaMardi à 16h00 Café & gâteaux

Har ‘HomaCours pour femmes sur

la pureté familiale.Cours pour hommessur le Tanya, Maama-rim, Guemara, DvarMal’hout. Le jeudi soir,Farbrengen avec diffé-rents intervenants. Le Chabbat, MessibotChabbat pour les en-fants.Renseignements surles jours et les horaireset activités: Beit Machia’h055-6654123

Vos annonces au :058-4770055

Nanotechnologies

Une rétine artificielle

Suite à notre article sur le retour dela vision aux non-voyants selon lesprophéties concernant l’époquemessianique, une nouvelle techno-logie vient d’être mise au point, envoici les détails.

Yael Hanein, directrice du Centre de Na-nosciences et Nanotechnologies et de l’Ins-titut de Nanomédecine de l’Université deTel-Aviv a récemment dévoilé les résultatsdes recherches menées ces dix dernièresannées dans son laboratoire pour créerune rétine artificielle, capable de remplacerl’action des photorécepteurs naturels del’œil, lorsqu’ils sont détruits par la DMLA,dégénérescence maculaire liée à l’âge.Ces recherches ont été présentées lorsd’une journée d’études internationale orga-nisée à Londres par Solve for X, le labora-toire d’idées lancé par Google pourpromouvoir les projets d’innovation visant àrésoudre les défis scientifiques majeurs aumoyen de technologies de rupture (Projetsdits "Moonshots , entre la science et lascience-fiction).La DMLA, Dégénérescence Maculaire liéeà l’âge (AMD en anglais) est une maladiedue à la dégradation progressive de la ma-cula, partie centrale de la rétine, provo-quant la détérioration des capacitésvisuelles à partir de 50 ans, et le plus sou-vent après 65 ans.Comme le souligne leProf. Hanein, l’augmentation de la longé-vité dans les pays développés fait que deplus en plus de personnes souffriront decette maladie, qui endommage gravement,voire totalement les capacités de lecture,d’écriture et de reconnaissance des vi-

sages. C’est pourquoi les chercheurs deson laboratoire travaillent depuis une di-zaine d’années au développement ce qu’ilsappellent une vision artificielle.Le système visuel consiste essentiellementdans la capacité de notre cerveau à capteret interpréter une information optique. Surle plan biologique, il repose sur le rôle desphotorécepteurs, cellules nerveuses photo-sensibles qui perçoivent les rayons lumi-neux et les convertissent en signauxélectriques retransmis au cerveau par lenerf optique. Ce sont ces photorécepteursqui subissent une dégénérescence lorsquele patient souffre de DMLA. Le but la visionartificielle est donc en fait de remplacer cesphotorécepteurs détruits par un dispositifimitant le système naturel, capable detransférer au cerveau des signaux élec-triques perçus comme une information vi-suelle. «C’est le principe de l’implantcochléaire pour l’oreille interne», soulignele Professeur Hanein. «Aujourd’hui, cestechnologies ne relèvent plus de la

science-fiction. Des prototypes de visionartificielle ont depuis longtemps été mis aupoint et testés dans son laboratoire, «maisils étaient encore beaucoup trop volumi-neux et encombrants pour une utilisationchirurgicale», dit-elle. « Le défi est donc demettre au point un dispositif compact quipuisse être inséré avec précision dans l’œilet placé contre la rétine .Pour ce faire, les chercheurs du laboratoiredu Prof. Hanein utilisent des nanotubes decarbone à l’intérieur desquels ils introdui-sent des composants photo-sensibles. Inté-grés à un polymère biocompatible, cesnanotubes permettent de générer le champélectrique nécessaire à la stimulation de larétine. «Les nano-tubes de carbone sontidéaux pour cette application», explique-t-elle. «Ils se lient intimement aux tissus bio-logiques, presque comme des bandesVelcro naturelles, et constituent de fantas-tiques dispositifs électrochimiques qui peu-vent être utilisés comme des électrodes, àla fois pour l’enregistrement et pour la sti-mulation .«Nous avons récemment démontré cetteapproche, en utilisant de nouveaux poly-mères conducteurs déposés sur une inter-face d’électrodes. Une rétine aveugle estalors placée sur l’interface. Lorsqu’on dirigela lumière d’une certaine manière très pré-cise, la rétine peut voir.«Nous devons encore mettre au point ungrand nombre de détails importants. Maisnous avons déjà prouvé que ça marche etque l’on peut stimuler une rétine et recons-tituer l’information visuelle dans un sys-tème essentiellement aveugle», souligne leProf. Hanein, qui conclut : «Le véritable défin’est pas uniquement de prolonger la vie,mais de faire en sorte que les personnescontinuent de vivre heureuses, en bonnesanté et indépendantes». Dr. Sivan Cohen-Wiesenfeld

Le journal «Guéoula News» est édité par l’association «Vive Le Roi Machia’h». Direc-trice de la publication : Menou’ha Ra’hel Beckouche - Graphisme : Gabriel Beckouche - Secrétariat : Léa Bensimon - Correspondant à Paris : ‘Haïm Benchoam 0177121044 -Site : www.viveleroi770.com - Email : [email protected] - Tél. 058-4770055