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Faire faceaux blessures invisibles
23/24 octobre 20129 h 00 - 17 h 30
Amphithéâtre AusterlitzHôtel national des Invalides - Paris
Colloque organisé parle centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et la revue « Inflexions »
Une approche psychosocialedes traumatismes psychologiques de guerre
Conception graphique : ESCC / DIRCOM / Cellule Infographie / Pierre-Yves Guillou
Mardi 23 et mercredi 24 octobre 2012 - 9 h 00 à 17 h 30 Amphithéâtre Austerlitz - Hôtel National des Invalides - Paris
Hôtel National des Invalides
Accés libre sous réserve des places disponibles.Pièce d’identité obligatoire (demandée à l’entrée).
St François-XavierLigne 13
VarenneLigne 13
Latour-MaubourgLigne 8
Ligne C
Invalides
RER
Lignes 13 & 8
Amphithéâtre Austerlitz
HÔTEL NATIONAL DES INVALIDES
Entrée
Organisateurs scientifiques :
Colonel Christian Thiébault, écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
Madame Emmanuelle Rioux, Revue « Inflexions ».
Monsieur Ronan Doaré, centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
Chef d’escadron Thierry Renoux, centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
Inscription obligatoire :
Tél. : 02 90 40 40 [email protected]
Informations pratiquesÉditorial
La guerre ne détruit pas seule-ment les corps, elle s’attaque aus-si insidieusement aux esprits. La confrontation avec l’horreur n’est pas neutre, elle génère parfois de véritables blessures invisibles. Même les soldats les plus aguer-ris sont vulnérables. Ils peuvent, sans que rien ne transparaisse, revenir du combat profondément meurtris. En choisissant ce métier, les militaires acceptent le risque de mort ou de blessure physique. Mais pour eux, les conséquences psychologiques de la guerre demeurent mystérieuses, incom-prises, inacceptées, peut-être même inacceptables ?
Les effets du stress post-trauma-tique sont pourtant, aujourd’hui, bien appréhendés. Cela reste cependant insuffisant car, pour surmonter ses démons intérieurs qui parfois le minent, le vétéran a besoin de s’appuyer sur son environnement immédiat : fa-mille, amis, frères d’armes, insti-tutions. Or les armées françaises avaient quelque peu oublié, voire
occulté, la portée psychologique des combats. Certes, récemment, sous l’impulsion du commande-ment, beaucoup a été fait pour prendre en compte les trauma-tismes de guerre, pour en atté-nuer les souffrances et faciliter la réintégration. De fait, l’institution militaire et, au-delà, l’ensemble de la Nation, ont de lourdes res-ponsabilités puisque c’est pour que nos concitoyens puissent vivre en sécurité, paisiblement, que nos soldats sacrifient leur tranquillité d’âme.
Notre colloque « Faire face aux blessures invisibles » se propose d’ouvrir le débat sur une ap-proche psycho-sociale des trau-matismes de guerre en s’intéres-sant à la réalité de ces blessures, en s’interrogeant sur les fac-teurs de résilience, en réfléchis-sant au rôle du commandement et, enfin, en approfondissant les pistes de réinsertion.
Colonel Christian Thiébault. JR.D
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P r o G r A M M E
Mardi 23 octobre 2012
9 h 00 : Discours d’ouverture.
Général de corps d’armée Jean-Philippe Margueron, major général de l’armée de Terre, directeur de la publication de la revue « Inflexions ».
La blessure invisible, une réalité.
Présidence : Médecin en chef des services Patrick Clervoy, professeur agrégé du Val-de-Grâce, spécialiste du stress et du traumatisme psychique, membre du comité de rédaction de la revue « Inflexions ».
Modérateur : Jean-Luc Cotard, consultant en communication, membre du comité de rédaction de la revue « Inflexions ».
09 h 15 : Extrait de film à partir des fragments d’Antonin
09 h 30 : Rapport introductif.
Médecin en chef des services Patrick Clervoy.
09 h 50 : Le vent du boulet et les formes proto-psychologiques des traumatismes de guerre.
François Cochet, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Lorraine-Metz.
10 h 10 : Questions-réponses.
10 h 50 : Pause.
11 h 10 : Berserk. La folie furieuse du soldat américain, du Vietnam à l’Afghanistan. Désordre psychologique ou désordre politique ?
John-Christopher Barry, Diplômé d’histoire et de sciences politiques aux États-Unis (UCLA et NYU), de philosophie et de sociologie de la défense et d’études stratégiques en France (Paris-X et EHESS).
11 h 30 : Sans blessures apparentes.
Jean-Paul Mari, grand reporter au « Nouvel Observateur ».
11 h 50 : Questions-réponses.
12 h 30 : Déjeuner.
Renforcer la résilience ?
Présidence : Médecin en chef de 1re classe Jean Claude Sarron, délégation générale pour l’armement.
Modérateur : Ronan Doaré, directeur du centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
10 h 15 : Questions-réponses.
10 h 55 : Pause.
11 h 15 : Forces et faiblesses du groupe face aux risques de mort.
Lieutenant-colonel Éric Lalangue, chef de la section moral-études sociologiques de la direction des ressources humaines de l’armée de Terre.
11 h 35 : Approche psychosociale britannique.
Neil Greenberg, professeur de psychiatrie au King’s College de Londres
11 h 55 : Questions-réponses.
12 h 30 : Déjeuner.
Les chemins du retour ? Présidence : Général d’armée (2 S) Bernard Thorette, président de l’association « Terre Fraternité ». Modérateur : Éric Gherardi, directeur général de l’enseignement et de la recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
13 h 45 : Les chemins du retour.
Général d’armée (2 S) Bernard Thorette.
14 h 05 : Parcours du blessé : identification et actions.
Lieutenant-colonel Thierry Maloux, chef de cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre.
14 h 25 : Aprés la blessure.
Médecin en chef Éric Lapeyre, chef du service médecine physique et réadaptation à l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy.
Médecin en chef Franck de Montleau, chef du service psychiatrie à l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy
14 h 55 : Questions-réponses.
15 h 30 : Pause.
15 h 50 : Les fonds de prévoyance .
Tanneguy LARZUL, conseiller d’État, professeur associé aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
16 h 10 : Renaître de sa souffrance.
Boris Cyrulnik, directeur d’enseignement à la faculté des lettres et des sciences humaines de Toulon.
16 h 30 : Questions-réponses.
17 h 10 : Conclusion.
Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
14 h 00 : La résilience.
Médecin en chef de 1re classe Jean Claude Sarron.
14 h 20 : Existe-t-il une école de la résilience ?
Colonel Christian Thiebault, commandant en second les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
14 h 40 : La résilience comme fait culturel.
Monique Castillo, docteur d’État en philosophie à l’université de Paris XII, membre du comité de rédaction de la revue « Inflexions ».
15 h 00 : Questions-réponses.
15 h 40 : Pause.
16 h 00 : Approche sociologique de la résilience.
Axel Augé, maitre de conférences aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
16 h 20 : Prévention, préparation mentale et soutien psychosocial.
Lieutenant-colonel Jean-Michel Foret, psychologue de l’armée de Terre.
16 h 40 : Questions-réponses.
17 h 20 : Clôture de la journée.
Mercredi 24 octobre 2012
9 h 00 : Discours d’ouverture.
Général Antoine Windeck, commandant les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
Quel rôle pour le commandement ?
Présidence : Général d’armée (2S) Elrick Irastorza, ancien chef d’état-major de l’armée de Terre.
Modérateur : Colonel Philippe de Beauregard, commandant la division sciences sociales et politiques des écoles de Saint-Cyr Coetquidan.
09 h 15 : Le rôle du commandement.
Général d’armée (2S) Elrick Irastorza.
09 h 35 : La place du commandement dans les préventions du syndrome psycho traumatique.
Médecin en chef Laurent Martinez, chef du service de psychologie de la marine nationale.
09 h 55 : La gestion du choc psycho traumatique par le chef sur le terrain.
Colonel Francis Chanson, directeur des formations d’élèves aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
