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Hype Playground Magazine n°3

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Hype Playground est un magazine dédié aux cultures urbaines

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C’est un dimanche ensoleillé que nous sommes al-lés à la rencontre de Mathieu Mendy, jeune créateur de mode, pour qu’il nous en dise plus sur sa marque Be Wax.

Hype Playground : Bonjour Mathieu.Mathieu Mendy : Bonjour à vous.

Tout d’abord nous tenons à te remercier pour le temps que tu nous accordes. Pour commencer, nous aimerions savoir, qu’est-ce que Be Wax ?

Be wax est une ligne de vêtements streetwear qui existe depuis maintenant un an. Au départ il ne s’agissait que de nœuds papillons confectionnés à partir de tissu

pagne mais depuis le mois d’Août, nous faisons également des tee-shirts.Nous avons pu remarquer que ta marque a des influences liées à l’Afrique, peux

tu nous en dire plus ?Le fait est que je suis moi-même africain, mes parents sont du Sénégal et de

Guinée. Je suis né en France et j’y ai grandi mais j’ai toujours été proche de mes racines. De plus, j’ai remarqué que dans un environnement comme celui où je

vis, la culture streetwear n’est pas vraiment liée aux motifs africains et à la culture africaine. Cependant je suis friand des deux, donc Be wax est pour moi, le parfait

compromis entre les deux.Maintenant que tu en parles, c’est vrai que nous n’avons pas l’habitude devoir , dans un contexte hexagonal, des marques de streetwear qui sortent de l’univers

hip hop américain.C’est cela, ma vision est vraiment de garder le côté authentique du urban wear

américain mais en y apportant ma touche culturelle.Au début de notre conversation, tu nous a dit que tu souhaitais que l’interview soit

faite ici (ndlr Bibliothèque François Mitterand ), peut-on savoir pourquoi ? En fait ce lieu est ma source d’inspiration. C’est le parfait mélange entre le mo-

dernisme architectural et l’aspect primaire végétal J’ai l’impression d’y mêler mes deux influences culturelles et surtout c’est ici que j’ai eu l’idée de créer la marque,

donc ça a un aspect sentimental pour moiY’a-t-il des artistes avec qui tu collabores ? ou avec qui tu aimerais collaborer?

J’ai des contacts avec des chanteurs de soul, je suis plus orienté de ce côté-là. Je suis également ouvert pour bosser avec des rappeurs également, cependant il

faudrait que les messages véhiculés me conviennent. Où peut-on trouver tes produits ?

Pour le moment, les commandes sont passées principalement via la page face-book et l’adresse mail de la marque. Nous travaillons sur un site de vente en ligne

qui verra le jour très bientôt, étant donné le fait que la demande est vraiment grandissante, même à l’international.Quels sont les projets pour la suite ?

Je prévois d’étendre la gamme de produits mais là c’est encore en cours d’étu-de. J’aimerai produire également des casquettes.

Nous te remercions du temps que tu as bien voulu nous accorderC’est moi qui vous remercie.

photos: Pir-art Production

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La technologie et son aspect cool son désormais des choses indissociables Dernier exemple en date, le lancement prochain de diverses marques de montres qui fonctionnent comme des smartphones.Le principe de ces montres est qu’elles peuvent être connectées à un smartphone par blue-tooth et assurent des fonctions utiles telles que : gestion de la musique, gps, appels, météo entre autres…tout ceci sans avoir besoin de sortir votre téléphone de votre poche. Il s’agit encore de projets prototypés. Pour en savoir plus, nous vous avons présenté trois principales marques : Me-tawatch, Pebble et Cookoo.Les similarités entre ces marques sont nombreuses quand on part du principe qu’elles se sont fait connaitre sur le site de Levée de fons Kickstarter. La plus célèbre est la Pebble parce qu’elle a permis à son créateur Eric Migicovsky de lever des fonds à hauteur de plus de10 millions de dollars alors qu’il ne souhaitait recevoir que 100 000 dollars.Les différences se jouent surtout au niveau du design et de quelques détails techniques. Par exemple nous avons la Cookoo qui n’a pas besoin d’être rechargée et qui vous informe lorsque vous avez reçu un sms ou un e-mail (chose que ne font pas encore les autres marques).Qu’en est-il des géants de l’industrie de la téléphonie mobile vous direz-vous ? Eh bien, la riposte ne se fera pas attendre puisque Apple a déjà annoncé la mise en vente prochaine de son « iWatch » qui regroupera les mêmes fonctionnalités que les autres marques ci-dessus.

MetawatchCookoo Pebble

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Dans le milieu de la musique interviennent plusieurs corps de métier qui peu-vent être exercés par une seule et même personne. Nous avons les auteurs, les compositeurs et les interprètes. Dans cette édition de set the trend , nous nous sommes particulièrement intéressés aux compositeurs que l’on appelle communément des beatmakers dans le jargon du hip hop. Depuis quelques années de gros noms se sont faits connaitre en ce domaine à savoir dr dre, swizz beatz ou kanye west pour ne citer que ceux là. Mais nous avons voulu mettre en lumière la nouvelle génération très prometteuse de jeunes beatma-kers dont les instrumentaux sont prisés par les rappeurs de l’heure. C’est ainsi que nous avons jahlil beat qui est signé sur le label de jay z « roc nation », Hit boy qui est signé chez « g.o.o.d music » le label de kanye west ou enco-re Lex lugger qui est signé sur le label de waka flocka « 1017 brick squad ».Nous allons vous faire une brève présenta-tion des tubes composés par ces compositeurs :- Jahlil beats : chris brown ft tyga – holla at me/meek mill ft rick ross – im a boss- Hit boy : kanye west ft jay z – niggas in paris/Asap rocky - goldie- Lex lugger : Ace hood – hustle hard/Kanye west ft Jay z – H.A.M

La particularité de ces beatmakers est qu’à leur jeune âge ils ont déjà eu à com-poser des morceaux qui sont devenus des hymnes voire même des classiques. De plus ils ont leur touche personnelle que les mélomanes reconnaissent aisément. Pour le cas de Lex Lugger en particulier, il s’est fait une spécialité de composer des instrumentaux estampillés « trap music » sur lesquels on retrouve des collectifs comme Maybach Music composé de Rick Ross, Meek mill et Wale pour ne citer que ceux là. Cependant, ce sont des artistes que l’on ne voit pas beaucoup sur le devant de la scène contrairement à leurs ainés comme le duo « Cool and Dre » ou en-core Swizz Beatz qui manquent rarement une occasion de figurer dans les clips des morceaux qu’ils produisent. En plus de cela, ces jeunes de par leur façon de travailler sont comme des sources de motivation pour des beatmakers dans l’ombre parce que du peu qu’on peut voir, on constate qu’ils utilisent des logi-ciels accessibles à tous, emploient des méthodes de composition que tout bon beatmaker connait de base à savoir : la composition originale ou le sampling.

L’autre aspect attrayant dans ce milieu est bien évidemment l’aspect financier. En effet, tout beatmaker averti sait qu’il suffit parfois d’une seule production ins-trumentale proposée au bon rappeur au bon moment pour générer revenus fa-ramineux. Ce ne sont pas Bengladesh, Timbaland et autres Darkchild qui diront le contraire. Par contre, il faut aussi tomber sur des artistes honnêtes qui paient leurs factures. Ce qui n’est pas le cas du label Young Money qui a eu de la peine à régler à Bengladesh les royalties générés par le morceau A milli de Lil Wayne.Pour conclure, nous dirons qu’il faut de tout pour faire l’industrie de la musique, et que bien souvent on ne tient compte que de la personne qui donne de la voix, et pourtant c’est un mécanisme où chaque boulon a son importance.

Swizz Beatz

Jahlil Beat

Lex Luger

Hit Boy

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Né le 21 Mai 1987 en Californie, Chaucey Hollis de son vrai nom est un rappeur/producteur américain signé sur le label GOOD Music de Kanye West. Il est notamment à l’origine de hits tel que « Ni**as in Paris » qui figure sur l’album « Watch the throne » de Kanye West et Jay z ou encore « Clique », l’un des morceaux phares de « Cruel summer » l’album du collectif GOOD Music.

Tout a débuté sur Myspace lorsque Hit Boy s’est fait remar-qué par le producteur Polow Da Don qui lui a proposé un contrat de composition. Hollis s’est vu produire des mor-ceaux pour Kid Cudi, Kanye West, Justin Bieber pour ne citer que ceux là. Ses rapports avec Kanye West ont com-mencé à prendre de l’ampleur lorsqu’il a produit « Christ-mas in Harlem ». En Mai 2011, il a officiellement signé chez GOOD Music et depuis lors a produit une série de tubes parmi lesquels « Goldie » du rappeur A$ap Rocky.

Par la suite il s’est également lancé dans le rap en sortant le 7 juin 2012, son 1er single, "Jay-Z Interview", produit by Bink!.Il a également collaboré avec CyHi The Prynce sur le morceau "Entourage", issu de la mixtape de ce dernier « Ivy League Club » qui est sorti au mois de Juillet dernier. Il a ensuite sorti le morceau "Old School Caddy", qu’il a lui même produit. Ces deux morceaux sont sur sa première mixtape “HITstory”. Il produit également le groupe de rap Audio Push qui a sorti récemment une mixtape intitulé « Inland Empire ».Son dernier fait d’arme est sa victoire aux Grammys Awards 2012 dans la categorie «Producer of the year». Tout semble augurer un avenir radieux pour ce jeune homme dans le milieu de la musique.

Photos: Jelani Fr3sh

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Le 20 Novembre dernier a eu lieu l’un des concerts les plus attendus en cette fin d’année, celui de Ryan Leslie au Cabaret sauvage. Rappelons qu’il a du faire une date supplémentaire parce que la 1ère date de concert était complète et que la demande était vraiment importante.

Pour ce qui est du déroulement du concert, le public a eu droit non pas à un mais à deux artistes en première partie. Le premier est un rappeur ori-ginaire de Chicago nommé F.Stokes. Force est de reconnaitre qu’il s’agit là d’un personnage particulier de par sa coupe de cheveux et de l’énergie qu’il dégage sur scène. L’interaction avec le public était vraiment palpable. Cer-tes, pas grand monde ne connaissait ses morceaux mais il a donné envie d’en savoir plus sur son univers musical.

La deuxième artiste appartient au la-bel Garance productions qui organi-sait l’événement. Il s’agit de TIFAYNE, chanteuse blues and soul. Son timbre de voix, proche de celui d’Amy Whi-nehouse, a apporté un brin de nostal-gie. Le seul regret qu’on pourrait avoir c’est l’impatience de public qui sou-haitait profiter de la présence de R.les.

C’est aux alentours de 21h que l’objet des attentes a fait son apparition. Veste en cuir, tee-shirt noir, bijoux en or … que dire d’autre, le rendu en vrai était identique à celui qu’on a l’habitude d’avoir au travers de nos écrans. Pendant près de 3 heures, Monsieur Leslie nous a servi tous ses plus grands hits, ponctuant ses passages de petits messages en Français, pour le plus grand plaisir du public venu l’acclamer.

L’ambiance était festive et modérée, à l’image du style de l’artiste, il a donné tout ce qu’il avait tant et si bien qu’il ne voulait plus quitter la scène. Partage et plaisir sont des mots qu’on pourrait em-ployer pour décrire ce moment de mu-sique, s’il ne faut en choisir que deux.

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Autre jour, autre show, celui là a eu lieu le 25 Novembre à la Cigale. En première partie, nous avons eu le plaisir de retrouver Black Kent qui a interprété des morceaux tirés de son 1er album « Marchand de rêves » ain-si que certains des freestyles qui ont forgé sa réputation de punchliner.

A 20h, Big Sean a fait son entrée cau-sant un désordre monstre dans le pu-blic. Weed et alcool étaient au ren-dez-vous, sans déroger au code de conduite du mc cainri. Tous les jeunes de son âge se sont lâchés pour entrer dans la matrice du rappeur. Tour à tour il a enchaîné des hits connus de tous « I do it », « Marvin gaye & chardon-nay », « Mula », « My last » entre autres.

Il s’est également prêté au jeu du bain de foule sous haute surveillance de ses gardes du corps. Il a conclu le show avec le morceau « Clique » et le seul regret qu’on pourrait avoir, c’est le fait que le show fut court mais l’in-tensité a pu compenser ce manque

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Le 27 Octobre, nous avons eu l’occasion d’as-sister à un événement comme on en fait peu en France, une compétition de Beatmaking. Pour vous situer, le Beatmaker Contest est une compétition organisée par le collectif 9.2 sty-les qui oppose 8 beatmakers en 3 rounds sur la base de compositions libres et de compositions imposées. Les compositions imposées le sont en partant du principe que les beatmakers reçoi-vent des morceaux (samples) dont ils doivent se servir pour créer leurs propres compositions.

Ainsi à chaque round correspond un sam-ple. Ce jusqu’à la finale où ça se corse parce que les compositeurs doivent pré-senter deux remixes de morceaux déjà connus mais selon leur propre adaptation.Cette édition a vu la participation excep-tionnelle d’une demoiselle en la personne de Marina WILSON, plus connue sous le pseudo-nyme de Cheetah (rien à voir avec Tarzan

comme elle aime à le rappeler). Les autres participants étaient Akuji, Raf’n, Space keed, Ikaz, Blaze, A little Rooster et le plus jeune Idricks. Le jury était unique-ment composé d’anciens participants à savoir Oliver (qui a déjà travaillé avec le rappeur Youssoupha), Nodey et Monk.

La soirée a été ponctuée de petites pau-ses comme notamment la prestation de Vicelow, ex-membre du collectif Saïan Supa Crew. Au final, la compétition fut remportée par Ikaz, beatmaker originai-re de Nantes qui a notamment collaboré sur l’ep du rappeur Joke intitulé « Kyoto ».

Dans l’ensemble, l’ambiance était bon-ne enfant et nous vous recommandons vivement d’assister à ce genre d’évè-nement, histoire de d’en apprendre un peu plus sur l’univers des beatmakers.

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Oye Oye, la new school du rap français a sa première signature chez Def Jam France en la personne de Joke. Mais qui est donc ce jeune mc qui n’a de cesse de déchainer l’hystérie comme le ferait un Asap rocky ? Nous n’allons pas faire comme les autres médias et vous retracer la même sempiternelle genèse de l’artiste mais nous allons vous raconter de quelle manière nous l’avons connu.

C’est en 2010 que nous faisons la découverte de Joke au travers du morceau « My Business » réalisé dans le cadre du projet 10Frenchmen. Ce projet consistait à réunir 10 rappeurs de la jeune génération, venant de différentes villes de France. On pouvait également y retrouver 3010, Pink Tee et Wilow Amsgood pour ne citer que ceux là. Son flow « slow-mo » et sa nonchalance ont tout de suite retenu no-tre attention (sans parler de ses multiples tatouages, chose peu commune chez les jeunes rappeurs français). En bref, il était pour nous « le cainri » de la bande.Nous avons donc cherché à en savoir plus et c’est ainsi que nous sommes tom-bés sur son projet « prêt pour l’argent 1.5 » et sur ses différentes vidéos avec son collectif « Les Monsieur ». Mais la réelle explosion a eu lieu à partir de fin 2011 avec ses différentes collaborations notamment celle avec le duo de beatmakers «Twinsmatic» et surtout, sa participation au pro-jet «We made it» du label Golden Eye Music.

Grâce au morceau MTP Anthem, il a réussi à générer un buzz considé-rable. Il n’a donc pas attendu et a remis le couvert en sortant, en fin 2012, un ep solo qui s’intitule « Kyoto» et qui n’a de cesse de déchai-ner les passions dans les milieux hype. Tant et si bien qu’il a désormais un contrat avec la filiale française du célèbre label américain Def Jam.

D’aucun le comparent à Booba ou encore à Asap Rocky à cause de son côté très cainri mais il faut avouer que le style de Joke, au début peut intri-guer mais une fois qu’on a pris la mesure, on ne s’en passe plus. Lui-même y fait allusion quand il dit : « Ils ne comprennent pas mes fans car ils ne com-prennent pas mes phases, faut qu’ils comprennent j’suis un cas isolé ». C’est toujours spécial de voir un artiste que l’on apprécie depuis un moment (nous n’allons pas dire ses débuts parce que ce ne serait pas honnête) enfin ob-tenir les fruits de son travail. Nous ne pouvons lui souhaiter que le meilleur et qu’il nous serve de très bonnes galettes musicales dans ses prochains projets.

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Avez- vous déjà été manipulé ? Les plus fiers diront que non, les autres seront dubitatifs. Moi, je vous dirai que les maîtres chanteurs parcourent les rues. Vous et moi avons déjà eu à faire recours au chantage émotionnel pour parvenir à nos fins. Vous ignoriez peut-être qu’il existe une catégorie de personnes qui manipulent l’air de rien même ceux qui s’esti-ment « callés » en la matière. Ce sont les plus dangereux et d’ailleurs, le vrai manipulateur ne fera pas savoir qu’il sait qu’on lui ment. Ceci dit, je pense que les manipulateurs les plus crédibles sont les maîtres du langage : Les gens instruits. Je ne parle pas de ceux qui ont fait de longues études. Je parle de ceux-là qui prennent le temps d’analyser les mou-vements du monde en longueur, en largeur et en profondeur. Pour faire du chantage, il faut placer LE BON MOT AU BON ENDROIT AU BON MOMENT AVEC LE BON GESTE ET À LA BONNE PERSONNE. J’ai décidé de faire étalage de quelques notions sur le chantage émotionnel dans les relations de couple, les phrases qui peuvent vous faire détecter qu’un individu se veut être votre manipulateur.Les femmes ont le chantage émotionnel facile. Il leur suffit de pleurer pour manipuler les émotions des autres. Certaines en sont conscientes, d’autres non. Le but ici étant de faire culpabiliser, faire naître de la complaisance ou des remords chez la personne en face et si possible d’exploiter cette culpabilité afin de la reconquérir. Pour faire du chantage il faut connaitre la personnalité de l’individu qu’on veut appâter. Il faut connaitre ses habitudes, ses pensées, son idéologie, ses secrets, ses faiblesses. D’où on appâte facilement son ami (e) ou son amant (e).Les hommes eux aussi font recours à ce stratagème mais, seuls les plus avertis y parvien-nent vraiment. Les novices eux, se heurtent souvent aux stratégies de défense des plus intelligentes. En effet, à moins d’avoir un important penchant pour l’analyse du compor-tement humain, les hommes ont tendance à être moins intéressés par la substance d’une relation. Alors, au lieu de chercher à comprendre les émotions de l’entourage, un homme préfèrera agir pour résoudre un problème. A l’inverse, la femme cherchera d’abord à comprendre le problème avant de chercher une solution. Ceci explique pourquoi les hommes sont très souvent maladroits dans leurs paroles et même leurs actes.

LE CHANTAGE EMOTIONNEL

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Voici quelques expressions qui devraient vous faire savoir que vous êtes face à un manipu-lateur :- J’ai fait ça pour nous.- Après tout ce qu’on a vécu.- Si tu m’aimais tu allais …- Tu es le ou la plus (adjectif glorifiant) de ceux/celles que j’ai connu(e) s- Tu ne m’aimes pas sinon tu allais …- Puisque tu ne fais pas ce que je t’ai demandé, je vais …- J’ai fait tout çà pour toi et toi tu …- Je te demande de faire … et tu n’es pas d’accord pourtant moi je t’aime.- Je l’ai quitté(e) parce que je t’aimais.- On a pourtant grandi ensemble et tu me fais çà.- Ce n’est pas grave si tu ne veux/fais pas ... moi je vais …- A cause de toi j’ai dû …

Le maître chanteur fera toujours une allusion à votre indifférence ou à votre inaptitude à accomplir quelque chose qu’il aurait voulu que vous fassiez. Très souvent il vous fera savoir qu’il prend telle décision si vous ne lui donnez pas ce qu’il attend mais en réalité, rien ne sera fait. Si vous vous campez sur votre position et que vous maintenez le silence, le maître chanteur usera d’un autre stratagème pour revenir vers vous et très souvent de manière maladroite. Un ami me disait que les meilleures décisions sont celles qu’on prend dépas-sionné. Les gens les plus influençables sont ceux qui se laissent submergés par leurs émo-tions. Pour faire face à un problème, il faut apprendre le stoïcisme et être radical. Sachez que le maître chanteur se sert de chacune de vos réponses pour renchérir sa manipulation. Il faut rester de marbre. Si vous êtes accusés de quelque chose, ne répondez pas avec chantage, n’insultez pas, ne surenchérissez pas. « Le chantage est un délit correctionnel ». Apprenez le laconisme.

Voici quelques expressions qui pourraient vous aidez :

- L’éternel « Ok. »- Très bien.- C’est ton choix, bien te fasse.- Il n’y a plus rien à faire.- Au revoir.

Vous remarquerez par la suite que le maître chanteur sera déboussolé. S’il est tenace il essaiera de se taire, sinon il vous refera signe d’une manière ou d’une autre. En général le maître chanteur est un petit orgueilleux qui aura toujours besoin de sauver la face en vous faisant croire que la décision vient de lui ou qu’il ne se sent pas touché par un acte que vous aurez eu à poser. Il est important de rester cordial. Le vrai manipulateur est diplomate et précis. Il ne s’égare pas dans les paroles hasardeuses ou mieux encore les expressions comme « Dieu te voit », « Dieu seul saura ce qu’il fera pour.. ». User du dieu chimérique est un autre stratagème de manipulation. N’écoutez rien. Pour vous aider, chantez un air dans votre tête. On ne discute pas avec un manipulateur. Céder emmène à la répétition d’un cycle infernal. Vous pourrez même être affecté sur le plan psychologique, social ou financier croyant que si vous perdez votre bour-reau, c’est la fin de votre vie. Que nenni. Les mêmes causes engendrant les mêmes effets, « on change en restant les mêmes ». Prenez le temps de réfléchir sur la substance de votre relation avec l’individu. Vous est-elle bénéfique au point de vouloir céder ? Pensez en égo-ïste et intégrez le fait que votre bonheur commence avec vous et finit avec vous ; personne d’autre n’a le pouvoir de dire si vous serez heureux ou pas.

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Le graphisme étant un mode d’expression artistique majeur, nous avons choisi de vous présenter un autre féru de baskets en la personne de Jack Stocker. Jack Stocker est un étudiant en graphisme âgé de 19 ans. Cela fait 4 ans qu’il est dans ce domaine et c’est dans le cadre de son parcours académique qu’il a décidé de présenter son

intérêt pour les anciens modèles de trainers.Il s’est inspiré de divers modèles de la marque Nike pour créer des visuels dans un style qui lui est propre. Les modèles choisis sont Air Max 1, Air Max 90, Air Max 180, Air

Huarache LE, Air Flow et Air Max Light. Il tenait à faire ressortir la base même des chaussures dans ses créations, sans insister sur les détails. Son style est assez angulaire et minimaliste et il s’agit d’une volonté de l’artiste de se démarquer des autres créations du même genre que l’on peut trouver sur la toile. Dans le futur il souhaite réitérer l’expérience avec des modèles de mar-ques comme Puma et Asics et également lancer une ligne de tee shirts se basant sur

ces visuels.Pour en savoir plus sur lui, vous pouvez le suivre sur son compte twitter:

@FreshlyStocked.

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01H44... "Barbed Wired"...? C'est quoi ce son? Ah, Kendrick... ça m'rappelle d'ailleurs qu'il me faut livrer quelqu'chose sur lui pour HP 3.D' toute façon, il fallait bien que je m'at-taque à cette chronique un jour où l'autre.

Allez... j'fais tourner les trois opus de lui que j'ai dans mon casque...Ok. Cool.. I got the vibe.Ecrire sur K.Dot (premier surnom de Kendrick Lamar,ndlr) en cette fin d'année c'est comme rajouterune goutte d'eau dans un océan. "Kendrick Lamar" est présent sur toutes les lèvres, fait saliver toute la blogos-phère dès qu'il apparait sur la tracklist d'un album et amasse les distinctions les unes après les autres.

En 5 mixtapes, 1 E.P., et 1 premier album consi-déré comme le plus attendu de l'année 2012 (Conf. #Complex Magazine), le petit prince de Compton a humblement accepté son intrônisation progressive par la Hip Hop Nation en tant que nouveau King.Au début, j'ai failli faire partie des sceptiques. Dieu m'en a gardé :). Découvert en Juin 2010, sur une chaine du cable, le titre "Look Out For Detox" m'avait tout de suite frappé. La technique, la précision, l'assu-rance, le timbre vocal, et surtout le fait que Dre (Dr. Dre ndlr) fasse appel aux services d'un jeunôt pour annoncer l' (éternelle) prochaine sortie de son album supposait forcément qu'il a quelque chose de spécial.

Un an et quelques mois plus tard, par l'entremise d'un ami, je le redécouvre dans un titre explosif, "Rigamor-tis", remixé par un nombre impressionnant d'MCs.Néanmoins, le declic pour moi n’apparait réellement qu’après mon premier contact avec le clip désormais classic «HiiiPower», dont l’instrumental fut produit par J.Cole. Un message intriguant au debut du videogram-me, un point de vue pertinent sur la question des sociétés

secrètes, et un jeune homme vous fixant droit dans les yeux, revelant en trois grandes lignes son plan pour briser ses chaines de l'esclavage men-tale du 3eme millenaire. C'est cela, HiiiPower.

En tant que citoyens de la planète Hip Hop, nous nous sommes tous rendus compte que la volatilité et la su-perficialité des thèmes désormais abordées ont pris le pas sur les discours rudes et moralisateurs de l'époque de KRS One et Kool G Rap. Les couplets sont de plus en plus courts et creux, les refrains eux, de plus en plus longs et repétitifs. Resultat: lorsqu'on retrouve un oasis de substance dans les textes d'un jeune MC à l'appa-rence pourtant déglingué, on se dit qu'il faut lui prêter de l'attention. Je lui ai prêté plus d'une heure d'écou-te et j'y ai découvert de l'or. J'ai découvert un esprit libre de toute contrainte. Un observateur avisé et un être soucieux d'aborder avec pertinence et sans pré-jugé les thèmes sensibles de notre époque que sont Dieu, la prostitution,la pauvreté, l'absence de repè-re dans cette société et surtout les guerres de gang.Good Kid, m.A.A.d City, son tout premier album.

Offrez-vous en une copie. Il vous plongera dans le processus de transformation d'un innocent ado-lescent noyé dans la rudesse du Compton de la fin des années 1980. Les amateurs de prouesses ly-ricales et de thématiques spirituelles seront servis avec le double titre "Sing About Me/Dying Of Thirst".Vous passerez sûrement de très bon mo-ment avec le Good Kid. Longue vie au Roi :)

La note de HP: 4,5 étoiles

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Nos amis Hypers connaissent cer-tainement déjà la marquee de ska-teboard Diamond Supply & co.

Fin 2012, Nick Diamonds (son fondateur, ndlr) décide de s’associer avec Ibn Jas-per (ami proche de Kanye West) et en-semble ils lancent une collection qui comprend des vêtements et des baskets dont voici des photos. Il s’agit là d’une édition limitée qui est déjà écoulée, donc il vous faudra parcourir les sites comme E-bay pour essayer de choper une paire.

On reste dans la sphère « Kanye West » avec un autre de ses amis à savoir Virgil Abloh.

Ce dernier a récemment lancé sa pro-pre ligne de vêtements streetwear «PY-REX VISION» qui comprend des hoo-dies, snapback et tee shirt entre autres. Ces vêtements sont désormais dispo-nibles au magasin « Colette » à Paris.

Pour finir, nous vous proposons de décou-vrir une jeune marque parisienne, 750xv.

Orientée streetwear, cette marque s’ins-pire de l’art classique européen au travers de ses visuels. Nous avons particulière-ment aimé la snapback que vous pouvez retrouver en vente sur leur site internet.

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La fin de l’année 2012 et le début de 2013 ont été riches en nouveautés so-nores et visuelles. Nous avons choisi de vous recommander quelques mita-pes et albums histoire d’accorder une session de rattrapage aux retardataires.

Joke - Kyoto 3010 - Premium 3Nemir - Ailleurs

Asap Rocky - LongLiveAsap Pac Div- GMB T.I - TMHITH

1995 - REEL

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Ah lala, il s’en est passé des choses en quelques mois, nous allons commencer par le commencement.

Kim et Kanye attendent un enfant : Pour tous ceux qui se plaignent du fait que les médias ne parlent que du cou-ple KimYe, prenez votre mal en patience, vous en aurez en-core pour au moins…9 mois (nous disons bien au moins) par-ce que le couple attend désormais leur premier enfant et qui dit enfant dit « sujets croustillants pour la presse people ».

Justin Timberlake est de retour : 2013 débute sous de bons hospices musicalement avec le retour (tant attendu) de Justin Timberlake aux affaires. Et il se fait accompagner, excusez du peu, Par Jay Z que l’on connait très sélectif dans le choix de ses collaborations. Le clip officiel de leur morceau « Suit & Tie » est déjà disonible.

Booba et La Fouine se gueulent encore dessus : Même sempiter-nelle chanson dans cette église abandonnée qu’est le rap game français. Bon, voilà l’affaire, deux pointures du rap français s’en-voient des vannes par morceaux interposés pour se faire de la pro-mo. Je pense que ce résumé va contenter tout le monde parce qu’au final, il ne s’agit que de ça mais au moins c’est divertissant.

Beyonce sera plus présente que jamais en 2013 : On la sentait bien silencieuse depuis la naissance de sa fille Blue Ivy. Sachez donc que la récréation est terminée. Le superbowl, son contrat « juteux » avec pepsi, le documentaire sur sa grossesse, la couverture du magazine GQ…bref, KING B IS BACK.

Rihanna x Chris Brown x Karrueche : D’office je vous préviens qu’il n’y a rien de constructif ni d’objectif qui peut ressortir de ce que ces jeunes gens nous montrent mais bon…pareil, ça fait passer le temps, c’est tout ! (oui c’est vraiment tout).

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