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J Radio1 2006;87:11941431 O tditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 lundi 23 octobre Séances scientifiques et thématiques Imagerie oncologique I Séance organisée par PInte$ace Imagerie-Ontologie et le GICA I Responsable : Alain Roche pri Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. l Président : Eric de Kerviler Modérateur : Sophie Taieb 10 h30 Durée : 20 minutes LES URGENCES DIAGNOSTIQUES EN IMAGERIE CANCEROLOGIQUE D DI STEFANO, V BRUN, S BRUNELLE, B LE BRIGAND, D MARGAIN, O VARBÉDIAN MARSEILLE - FRANCE Objectifs : Insister sur le rôle prépondérant du radiologue dans la prise en charge des urgences en cancérologie. Résumé : Les taux de mortalité d'un patient cancéreux admis en urgence sont de 10 % immédiatement, et de 48 % à 1 an. C'est dire l'importance d'une prise en charge optimale de ces patients qui, en dehors des urgences métaboliques, repose initialement sur les données de l'imagerie. Les situations cliniques relèvent soit d'une complication mettant en jeu le pronostic vital immédiat, soit d'un symptôme invalidant, susceptible de pouvoir encore s'aggraver sans traitement. Elles sont souvent associées à des CO-morbidités dont le radiologue doit tenir compte pour sécuriser sa procédure : grand âge, insuffisance rénale ou cardiaque, aplasie ... Quatre situations patho- logiques peuvent engendrer une urgence oncologique : compression d'une structure anatomique par la tumeur (veine cave supérieure, voies aériennes, tube digestif, voies biliaires ou urinaires, tamponnade péricardique .. .), sepsis (pulmonaire, digestif, cérébral .. .), hémorra- gie et/ou thrombose vasculaire (+/-associés aux troubles de l'hémos- tase), iatrogénie (médicamenteuse, chirurgicale, instrumentale .. .). Le radiologue doit connaître ces différents tableaux qui seront ici détaillés. Dans toutes les situations, il doit pouvoir proposer la prise en charge radiologique optimale et se donner les moyens d'assurer le diagnostic étiologique dans les meilleurs délais. Il doit être responsa- bilisé sur la totalité de son intervention : du geste radiologique, jusqu'à la diffusion du résultat et des images au clinicien, au patient et à son entourage. Conclusion : Les urgences en imagerie cancérologique sont fréquen- tes et graves. Leur prise en charge repose essentiellement sur l'ima- gerie initiale, que tout radiologue doit pouvoir réaliser dans les meilleurs délais. B Mots clés : Cancer - Urgences 10 h55 Durée : 20 minutes IMAGERIE DES METASTASES OSSEUSES : DIAGNOSTIC, EVALUATION SOUS TRAITEMENT C PHAN (l), A MIQUEL (l), F PAYCHA (2), A LESAVRE (l), O GAGEY (l), X MARIETE (l), Y MENU (1) (1) LE KREMLIN-BICBRE - FRANCE, (2) COLOMBES - FRANCE Résumé : Les métastases osseuses représentent les tumeurs les plus fréquentes du squelette et constituent le troisième site de localisations secondaires après le poumon et le foie. Le radiologue joue un rôle important dans la prise en charge d'un patient suivi en ontologie. A l'étape diagnostique, il fournit des informations déterminantes sur le stade tumoral ; au cours de la surveillance, il évalue la réponse au traitement selon des critères qui doivent être standardisés et reproduc- tibles. Nous présentons les avantages, inconvénientset indications des différentes techniques d'imagerie (radiographie standard, tomodensi- tométrie, IRM, scintigraphie osseuse, TEP) en terme de détection, caractérisation tumorale et évaluation de la réponse au traitement. B Mots clés : Os - Cancer 11 h20 Durée : 7 minutes L'IRM CORPS ENTIER AVEC DIFFUSION COMPAREE AU PETICT POUR LE BILAN D'EXTENSION EN ONCOLOGIE Objectifs : Evaluer les résultats d'un protocole IRM corps entier avec 3D diffusion Echoplanar, STIR et LAVA après injection de gadoli- nium. Les résultats ont été comparés à ceux du PETICT, actuel gold standard pour les bilans d'extension. Matériels et méthodes : Quinze patients avec des tumeurs primiti- ves variées ont bénéficié d'un bilan d'extension par PETICT et IRM corps entier. L'intervalle entre les deux procédures n'a pas excédé deux semaines. L'IRM débutait par une séquence diffusion single- shot EPI: 5 paliers de 30 coupes axiales chevauchées (épaisseur 7 mm), couvrant le corps, reconstruites en MIP. Suivaient une

Imagerie des metastases osseuses : diagnostic, evaluation sous traitement

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Page 1: Imagerie des metastases osseuses : diagnostic, evaluation sous traitement

J Radio1 2006;87:11941431 O tditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 lundi 23 octobre

Séances scientifiques et thématiques

Imagerie oncologique

I Séance organisée par PInte$ace Imagerie-Ontologie et le GICA

I Responsable : Alain Roche

pri Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie.

l Président : Eric de Kerviler

Modérateur : Sophie Taieb

10 h30 Durée : 20 minutes

LES URGENCES DIAGNOSTIQUES EN IMAGERIE CANCEROLOGIQUE D DI STEFANO, V BRUN, S BRUNELLE, B LE BRIGAND, D MARGAIN, O VARBÉDIAN MARSEILLE - FRANCE

Objectifs : Insister sur le rôle prépondérant du radiologue dans la prise en charge des urgences en cancérologie. Résumé : Les taux de mortalité d'un patient cancéreux admis en urgence sont de 10 % immédiatement, et de 48 % à 1 an. C'est dire l'importance d'une prise en charge optimale de ces patients qui, en dehors des urgences métaboliques, repose initialement sur les données de l'imagerie. Les situations cliniques relèvent soit d'une complication mettant en jeu le pronostic vital immédiat, soit d'un symptôme invalidant, susceptible de pouvoir encore s'aggraver sans traitement. Elles sont souvent associées à des CO-morbidités dont le radiologue doit tenir compte pour sécuriser sa procédure : grand âge, insuffisance rénale ou cardiaque, aplasie . . . Quatre situations patho- logiques peuvent engendrer une urgence oncologique : compression d'une structure anatomique par la tumeur (veine cave supérieure, voies aériennes, tube digestif, voies biliaires ou urinaires, tamponnade péricardique . . .), sepsis (pulmonaire, digestif, cérébral . . .), hémorra- gie et/ou thrombose vasculaire (+/-associés aux troubles de l'hémos- tase), iatrogénie (médicamenteuse, chirurgicale, instrumentale . . .). Le radiologue doit connaître ces différents tableaux qui seront ici détaillés. Dans toutes les situations, il doit pouvoir proposer la prise en charge radiologique optimale et se donner les moyens d'assurer le diagnostic étiologique dans les meilleurs délais. Il doit être responsa- bilisé sur la totalité de son intervention : du geste radiologique, jusqu'à la diffusion du résultat et des images au clinicien, au patient et à son entourage. Conclusion : Les urgences en imagerie cancérologique sont fréquen- tes et graves. Leur prise en charge repose essentiellement sur l'ima- gerie initiale, que tout radiologue doit pouvoir réaliser dans les meilleurs délais. B Mots clés : Cancer - Urgences

10 h55 Durée : 20 minutes

IMAGERIE DES METASTASES OSSEUSES : DIAGNOSTIC, EVALUATION SOUS TRAITEMENT C PHAN (l), A MIQUEL (l), F PAYCHA (2), A LESAVRE (l), O GAGEY (l), X MARIETE (l), Y MENU (1) (1) LE KREMLIN-BICBRE - FRANCE, (2) COLOMBES - FRANCE

Résumé : Les métastases osseuses représentent les tumeurs les plus fréquentes du squelette et constituent le troisième site de localisations secondaires après le poumon et le foie. Le radiologue joue un rôle important dans la prise en charge d'un patient suivi en ontologie. A l'étape diagnostique, il fournit des informations déterminantes sur le stade tumoral ; au cours de la surveillance, il évalue la réponse au traitement selon des critères qui doivent être standardisés et reproduc- tibles. Nous présentons les avantages, inconvénients et indications des différentes techniques d'imagerie (radiographie standard, tomodensi- tométrie, IRM, scintigraphie osseuse, TEP) en terme de détection, caractérisation tumorale et évaluation de la réponse au traitement. B Mots clés : Os - Cancer

11 h20 Durée : 7 minutes

L'IRM CORPS ENTIER AVEC DIFFUSION COMPAREE AU PETICT POUR LE BILAN D'EXTENSION EN ONCOLOGIE

Objectifs : Evaluer les résultats d'un protocole IRM corps entier avec 3D diffusion Echoplanar, STIR et LAVA après injection de gadoli- nium. Les résultats ont été comparés à ceux du PETICT, actuel gold standard pour les bilans d'extension. Matériels et méthodes : Quinze patients avec des tumeurs primiti- ves variées ont bénéficié d'un bilan d'extension par PETICT et IRM corps entier. L'intervalle entre les deux procédures n'a pas excédé deux semaines. L'IRM débutait par une séquence diffusion single- shot EPI: 5 paliers de 30 coupes axiales chevauchées (épaisseur 7 mm), couvrant le corps, reconstruites en MIP. Suivaient une