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GRATUIT - Numéro 186 - Edition du Mercredi 26 Octobre 2011 Journal Israélien en langue française ILAN GRAPEL : BIENTÔT LIBRE ECHANGE DE PRISONNIERS ENTRE ISRAËL ET L’EGYPTE

Israel Actualités n°186

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Toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israel Actualités n°186

GRATUIT - Numéro 186 - Edition du Mercredi 26 Octobre 2011 Journal Israélien en langue française

Ilan Grapel :BIentôt lIBre

echanGe de prIsonnIers entre Israël et l’eGypte

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

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Quatre jeunes juifs de la communauté ont été condamnés pour le saccage le 3 Juillet de la librairie négationniste Résistances qui est le centre des opérations de boycott anti-israéliennes

Ils ont été condamnés à 11500 €uros d’amendes.

Actuellement leurs comptes en banques sont saisis car ils ne peuvent payer.

Nous devons les aider.

Envoyer vos dons à l’ordre des :

« Amis de l’UPJF «

12 RUE NOTRE DAME DES VICTOIRES75002 PARIS

La communauté juive de France a enfin son émission de télévision!

MAZAL TV

Un talk show divertissant d’une heure avec des invités, des rubriques, chroniqueurs, clips...

Produit et présenté par Yves Tolédano

A suivre tous les soirs à 20h30 sur La Locale tv (free: 206, 9box: 338, Alice: 406, Bbox: 168) et sur

mazaltv.com

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

A Gaza, il y a quelques jours, on remarquait nombres de podiums élevés à la gloire du crime organisé, décorés de drapeaux du Hamas et ce au milieu d’une foule en liesse. Beaucoup de mains levées s’accom-pagnaient du signe « V », précisons que c’est durant la seconde guerre mondiale que ce signe prend toute son ampleur et devient un symbole patriotique de la lutte antinazie, ain-si les nouvelles crapules de l’histoire ne craignent aucun déviationnisme.

Gaza festoie et malheureusement, Israël en sera affecté tôt ou tard. Oui nous sommes heureux du retour de Guilad Shalit, mais ils n’ont pas ga-gné, et ils le savent, ils sont tout sim-plement humiliés car ils ont été libérés contre la vie d’un seul soldat juif. Ne vous méprenez pas. Ils connaissent et ressentent l’humiliation. Ils com-prennent qu’ils ne sont pas nos égaux dans ce qu’est l’être moral.

Ces Hébreux sont prêts à échanger un millier de criminels « palestiniens », et non de prisonniers comme l’informa-tion étrangère les présente, en échange d’un seul soldat israélien. Pensez-vous vraiment que certains illuminés parmi les gens de Gaza ne nous envient pas, à nous Hébreux souverains, d’être si unis, et unis autour d’un enfant d’Is-raël?

Chez eux les enfants sont sacrifiés à la « cause » tandis que chez nous ils demeurent notre seule « raison » de vivre. Il est impossible de ne pas nous envier : écoutez donc les réactions stu-péfaites du monde.

Depuis la célèbre opération à Entebbe en 1976, où Israël délivra les prison-niers juifs des mains de terroristes pro-palestiniens et néo-nazis gau-chistes, jusqu’à la libération de Gui-lad Shalit, l’Etat Hébreu fait la preuve des raisons de son élection au sein des nations. Bien sûr, ces dernières ont les dents qui grincent et la voix enragée de devoir ainsi et de manière répétitive reconnaître la justesse et la justice du peuple élu !

Un peuple métahistorique et éternel malgré les méandres les plus tragiques et les plus dramatiques qu’il dut tra-verser, et ce au nez et à la barbe des nations et des peuples hégémoniques parmi lesquels il résida. Aujourd’hui, c’est notre victoire.

Ce jour où nous avons décidé, d’un commun accord, que les valeurs mo-rales de notre Etat et de notre Armée sont un juste principe et qu’elles nous guident, car valeurs essentielles de la foi d’Israël. Tant qu’il n’y aura pas de paix juste, ainsi que nous l’enten-dons, nos enfants continueront à ser-vir le pays et à lui porter toute leur confiance.

L’Etat d’Israël a réussi une autre per-formance, celle d’engendrer des géné-rations d’enfants qui durant cinq lon-gues années consécutives ont pris part aux différentes manifestations pour libérer Guilad.

Ces années de lutte leur ont appris le sens noble de certains mots comme : Solidarité et Fraternité. Il y eut des enlèvements par le passé, nous le savons, mais jamais auparavant toute une jeunesse active et vigoureuse, de la maternelle à l’âge d’incorporation, n’avait participé et ne s’était investie autant que dans l’affaire Shalit.

L’homme comprend qu’il est au-delà de son individualité propre, qu’il existe dans le corps de l’humanité et dans le corps-à-corps avec son his-toire. Alors seulement, dans un élan de compassion, il saisit le sens du mot solidarité, car jusque-là, justement, il ne s’agissait que d’un mot vague dans la rhétorique de l’actualité et de la politique. Quand on vit dans l’illusion, on ne sait plus ce que les mots veulent dire.

On ne fait que jouer avec ou bavarder. Ce qui veut dire aussi vivre sa vie avec insouciance. Là, au cœur du drame, se rallume une humanité, ou mieux, l’Humanité en tout un chacun est mise au pied du mur. Merci Mme Israël. (Car c’est une « matrie » et non une « patrie »)

Par Rony Akrich – Le P’tit Hebdo

Quelle leçon, mes amis !

Le refus turc d’accepter l’aide israélienne proposée immédiate-ment, dès que la nouvelle du séïsme a été connue, s’est transformé en demande officielle, la raison semble être la colère des habitants contre

Erdogan, des manifestations vio-lentes ont eu lieu dans la zone tou-chée : «il doit s’occuper d’abord de son peuple avant d’aller s’occuper de la Somalie ou de la Libye» et «il a envoyé de l’aide à Gaza et pour

nous, il ne fait rien ?»

(il faut relativiser l’aide à Gaza car à part les Islamistes aspirants Shahids, les médicaments étaient tous périmés) Aujourd’hui, un boeing 747 israélien s’envole pour Van, une ville grave-ment touchée par le tremblement de terre, mais 2 jours ont été perdus à cause du Premier ministre Erdogan... La demande a été adressée au repré-sentant israélien du Ministère des Af-faires étrangères à Ankara ; le ministre Avigdor Lieberman a immédiatement répondu par la voix de Rafi Barak que l’aide allait immédiatement partir. En Israël, on sait qu’une catastrophe natu-relle peut engendrer une dynamique «diplomatique» et on espère le réta-blissement complet link des relations diplomatiques entre les deux pays.

Le blog de Danilette

La Turquie après 2 jours de refus, demande officiellement de l’aide à Israël

La Turquie a demandé mardi à Israël de lui fournir des caravanes pour les sans-abri après le séisme meurtrier qui a frappé dimanche l’est de la Turquie, en dépit des vives tensions diplomatiques entre les deux pays, a indiqué un respon-sable israélien. «La Turquie nous a demandé des caravanes destinées à accueillir les sans-abri après le tremblement de terre», a affirmé à l’AFP le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor.

«Nous avons immédiatement accepté et nous allons voir rapidement ce que nous pouvons fournir», a ajouté le porte-parole. Le ministère israélien de la Défense a pour sa part précisé qu’un premier avion de type Boeing 747 allait transporter mercredi après-midi

des «structures d’habitations mobiles» à destination de la Turquie.

D’autres appareils vont ensuite être envoyés avec ce type de matériel «dans les prochains jours». La ministère de la Défense a précisé que la demande d’aide d’Ankara avait été transmise par l’intermédiaire de l’ambassade de Turquie à Tel-Aviv.

Dimanche, l’ambassade d’Israël en Turquie avait informé les autorités turques que l’Etat hébreu était disposé à fournir une aide humanitaire. Dans un premier temps, Ankara avait décli-né cette offre. Un violent tremblement de terre, de magnitude 7,2, a secoué dimanche la province orientale turque de Van, majoritairement kurde, près de la frontière iranienne, faisant au moins 432 morts

. Israël a déjà offert son aide dans le passé à la Turquie à la suite de trem-blements de terre, notamment en 1999, avec l’envoi de trois avions contenant du matériel médical et une équipe de sauvetage de 150 personnes qui avait mis sur pied un hôpital de campagne, lors d’un séisme qui avait fait des dizaines de milliers de morts dans le nord du pays.

Ankara a récemment décidé d’expul-ser l’ambassadeur d’Israël en Turquie et de geler leurs relations militaires, jadis florissantes, pour protester contre le refus israélien de présenter des ex-cuses après l’arraisonnement par Tsa-hal du ferry turc qui tentait de briser le blocus de Gaza en mai 2010.

(AFP)

Séisme : Finalement, Ankara accepte l’aide d’Israël

Une source sécuritaire égyptienne a déclaré mardi que des mesures de sécurité sans précèdent sont mises en place au poste frontière de Taba en vue de la libération imminente d’Ilan Grapel, citoyen israélien et américain. Le cabinet sécuritaire israélien s’est réuni mardi pour approuver l’échange de prisonniers qui verra la libération de Grapel, après quatre mois d’emprisonne-ment en Egypte. Grapel est détenu suite à des accusations d’espion-nage.

La même source égyptienne estime que Grapel, 26 ans, sera remis à Israël dans la nuit sous haute sécurité. Une «importante figure sécuritaire égyp-tienne» supervisera la remise. Il a ajouté que Grapel sera transporté par une voiture avec des plaques civiles qui voyagera du Caire jusqu’à Taba.

Israël transfèrera probablement aussi les prisonniers égyptiens par le pas-sage de Taba. Les noms des prison-niers égyptiens n’ont pas encore été transmis.

Le bureau du premier ministre a nié que des prisonniers sécuritaires seront libérés, malgré différentes informa-tions disant le contraire. Parmi les représentants israéliens qui ont négo-cié l’accord avec l’Egypte se trouve Israël Hasson, du parti Kadima, un ancien responsable du Shin Bet. «Ce n’est pas un accord, l’Egypte n’est pas le Hamas.

Il y avait un dialogue entre deux na-tions partenaires dans ce domaine,» a-t-il dit aux journalistes, après son retour du Caire où il a pu rencontrer Grapel. «Ce fut une rencontre émou-vante et parfois amusante. Il ne savait

pas qui nous étions, et n’était pas au courant de nos efforts,» a-t-il dit. «Il avait accès aux medias, mais pas aux informations le concernant.»

Grapel a dit à Hasson avoir été traité équitablement, avoir rencontré ses parents à Rosh Hashana et a eu des entretiens téléphoniques avec eux. Hasson a également abordé la situa-tion actuelle en Egypte. «

Nous sous-estimons le nouveau ré-gime en Egypte. Il a réussi à surmon-ter les obstacles de ces derniers mois de manière louable. Contrairement à ce que nous pouvons penser, tous les égyptiens ne veulent pas se débar-rasser du traité de paix. Nous devons garder à l’esprit que des commandos égyptiens ont blessé près de 1 000 égyptiens pour sauver nos hommes à l’ambassade.»

Ilan Grapel sera libéré dans la nuit

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

Il convient de ne pas tout confondre !Salah Hamouri n’est pas Gilad. NON Leur situation n’est en aucun lieu comparable. Pourtant depuis quelques jours je vois, je lis une sorte d’agitation, une indignation sur la situation de ce jeune homme !J’ai lu la lettre de sa mère, je l’ai partagé ici sur le mur d’Emile, mon ami..

Si je peux comprendre une mère, son inquiétude, ses angoisses à propos de son fils, je ne peux admettre les termes de sa lettre ! De sa demande…. Je connais peu la situation de son fils, mais je sais, nous savons qu’il est em-prisonné suite à un jugement.

Un jugement rendu par un tribunal Qu’il a le droit d’être jugé ! Qu’il a été arrété pour des faits précis. qu’il per-siste à nier… Un jugement a été rendu, une condamnation prononcée…7 ans de prison. Et c’est là justement que ça

coince…!

Mon intention n’est pas de dire s’il est innocent ou coupable, non, les tribu-naux, magistrats sont là pour instruire un procés..

C’est encore là que ça coince… ! En-core ! Que pouvons nous comparer ?

Qu’y a t-il de comparable dans ces deux situations ? L’un est franco-is-raélien, l’autre franco-palestinien. Français, oui, ils sont français tous les deux… La comparaison peut s’arrèter là, doit s’arrèter là ! L’un faisait son service militaire, son devoir.Etait en quelque sorte à sa place.L’autre est soupçonné de projeter un assassinat

!Qu’y a t-il de comparable…? Mais pour l’un, il y procés, magistrats, ins-truction, délit, tribunal, peine pronon-cée, condamnation…. Une arrestation pour … Un discours, des mots, des

sanctions… Prisonnier avec un sta-tut de prisonnier, une date de sortie fixée…Un futur….! Pour Gilad, dites moi qu’en était-il ?

Avez vous vu, entendu, vous mes amis, ces mêmes mots ?

Sa mère, ses parents savaient-ils ?

Etaient-ils informés de sa situation ? Savaient-ils, savions nous quand et surtout s’il était encore vivant ?

Ce matin je lis que M. Juppé demande sa libération, hier, que le président de la république française aurait demandé à ce qu’il soit libéré avec les prison-niers contre Gilad !

Quid de ce marchandage que je trouve au demeurant fort déplacé ! Qu’en pensez-vous ?

La lecture de la lettre de Mme Hamou-ri, m’a choquée…

Aussi… Vraiment, elle m’a laissée sur un malaise, un tel malaise que j’en ai parlé à Emile, et ça l’a mis en colère… Elle justifie la capture de Gilad, Pour-quoi ?Sa haine d’Israêl ? Son déses-poir de mère ?

Non, vraiment, il n’y a rien à compa-rer, encore une fois on mélange tout ! On fait un curieux amalgame !Cette comparaison est indécente, insultante, au regard de beaucoup de choses !L’indécence semble être de mise…Depuis longtemps…Et malheureuse-ment encore pour plus longtemps !

Brigitte Dusch

Salah Hamouri n’est pas Gilad !

Aujourd’hui, et nous avons toutes les raisons de nous en réjouir, nous vivons plus longtemps et en meilleure forme. La retraite est devenue l’occasion de «renaitre», de disposer de son temps comme on le souhaite, de pouvoir en-fin se faire plaisir. Cela se traduit aussi par le désir de se réunir entre Juifs, autour d’activités et divers loisirs.

De ces constats simples, SENIOR J a vu le jour.

Certes, certaines activités sont orga-nisées localement et ponctuellement, pour les Séniors, via des associations ou des centres communautaires.

SENIOR J se présente, quant à lui, comme « l’autre manière de se réunir ». Un organisme qui s’adresse unique-ment aux retraités actifs de la commu-nauté juive de France (55 ans et plus), qui souhaitent : faire de nouvelles rencontres, participer à des activités, voyager et découvrir des lieux fasci-nants et riches en histoire.

SENIOR J bénéficie du support de nombreuses communautés, qui as-surent un relais des plus efficaces dans les centres communautaires et synago-gues, en communiquant sur son pro-gramme.

Nous en profitons pour remercier les communautés de Saint Maur/ La Varenne, Neuilly sur Seine, Levallois Perret, Boulogne, Enghien Les bains et Paris. A terme, vous nous retrouve-rez dans toutes les communautés des grandes villes de France.

Notre site internet www.seniorj.fr présente l’éventail de nos activités. En s’inscrivant à notre newsletter, des informations régulières sur les événe-ments à venir, vous seront communi-quées.

Il est bien entendu possible de joindre directement SENIOR J au 06.15.91.40.71, pour toute demande d’information ou questions.

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

Seïf al-Islam Kadhafi : Il a juré de venger son père

Seïf al-Islam Kadhafi, un fils du dirigeant libyen renversé par la rébellion et assassiné le 20 octobre, s’est adressé dans la nuit de same-di à dimanche à ses partisans avec une brève allocution dans laquelle il a juré de venger son père. « La résistance se poursuit. Je suis bien vivant et libre et je me trouve sur le sol libyen. Je lutterai jusqu’au bout et je me vengerai », a déclaré Seïf-al-Islam, cité par la chaîne Al-Rai, basée en Syrie.

Citant le Conseil national de transi-tion, la chaîne Al Jazeera a annoncé jeudi que Seïf-al-Islam, le membre le plus recherché du clan Kadhafi, avait été capturé. Le leader libyen déchu Mouammar Kadhafi est décédé jeudi 20 octobre des suites de ses blessures, après avoir été capturé par des com-battants du nouveau gouvernement libyen. Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a exigé une enquête sur les circons-tances de la mort de l’ex-dirigeant libyen.

Mille assassins antisémites

Voici quelques jours, Guilad Shalit a été libéré, en échange de 1 027 as-sassins arabes palestiniens condam-nés à la prison à vie en Israël. Les grands médias français ont parlé, le plus souvent, d’« é change de pri-sonniers ». On a montré à la télé-vision des images de Guilad Shalit retrouvant son village et sa famille en Galilée, et des images des assas-sins accueillis à Gaza et à Ramal-lah. Il y a là du relativisme et une édulcoration des faits profondé-ment inadmissibles et moralement répugnants, qui doivent faire l’objet d’une rectification.

Guilad Shalit n’était pas prisonnier. Il était otage aux mains d’un groupe terroriste. Les assassins arabes pales-tiniens n’étaient pas simplement « prisonniers ». Ils avaient tué, souvent de manière atroce, vicieuse et barbare, des innocents, souvent des enfants, parfois des bébés, simplement parce que ces innocents étaient juifs.

Et ils avaient été condamnés par la justice d’un pays démocratique qui a renoncé à appliquer la peine de mort à des gens qui, pourtant, l’auraient méritée amplement. La famille et les habitants du village de Guilad Shalit ont accueilli un homme ayant survécu à une prise d’otage, et ont réagi de façon légitime : avec soulagement et avec joie.

Ceux qui, à Gaza ou à Ramal lah, ont

accueilli les assassins arabes pales-tiniens ont eu, eux, une réaction qui montre l’état de barbarie et de dépra-vation dans lequel ils croupissent : leur joie était celle d’avoir vu le gouverne-ment israélien céder à la prise d’otage.

Elle était aussi celle de femmes et d’hommes portant en triomphe et don-nant le statut de héros à des person-nages qui s’étaient conduits comme les pires criminels de droit commun, et qui s’étaient comportés comme les antisémites se comportaient en Europe au temps du nazisme. Les assassins relâchés n’ont manifesté ni remords ni regrets, mais se sont, au contraire, dits tout à fait prêts à recommencer. La foule en liesse les a encouragés.

Nous avons assisté à un terrible spec-tacle, à plusieurs égards. D’une part, il est triste de voir le gouvernement d’un pays démocratique céder au chantage. Tout en comprenant et en partageant la joie d’avoir vu Guilad Shalit libéré, je ne peux que regretter profondément les conditions de cette libération. Cé-der au chantage ne fait qu’encourager les maîtres chanteurs.

On peut légitimement craindre que nombre des assassins libérés ne re-passent à l’action et que, pour sauver une vie, on en ait sacrifié des dizaines d’autres dont les noms sont, pour l’heure, inconnus, mais qui viendront s’ajouter à une effroyable liste.

Par ailleurs, constater, une fois de plus, la soif de sang qui imprègne les popu-lations palestiniennes rappelle qu’on a affaire à des gens aux intentions gé-nocidaires, avides de destruction, en état de maladie mentale collective et de lavage de cerveau quasiment incu-rable.

Que ces gens aient pu en arriver là, grâce à l’argent donné par l’Union européenne, par des pays comme la France, le Roy aume-Uni et les États-Unis, des institutions comme l’Organisa tion des Nations Unies par l’intermédiaire de l’UNWRA (Uni ted Nations Relief and Works Agency) donne la nausée.

Car, il ne faut jamais l’oublier, les populations arabes palestiniennes sont, par tête d’habitant, les plus assis-tées de la planète, et l’assistance dont elles bénéficient inclut l’impression de livres scolaires abjects.

Devoir constater, enfin, que les grands médias français, comme nombre de grands médias occidentaux d’ailleurs, trouvent là de quoi se réjouir ; devoir constater, en outre, que les dirigeants politiques occidentaux parlent eux-mêmes sur un ton jovial, montre que nous sommes en une ère où les civili-sations occidentales perdent tout sens des valeurs.

Il faut être suicidaire pour se réjouir de l’encouragement au terrorisme, où que ce soit et pour quelque raison que ce soit. Il faut être aveugle pour ne pas discerner que des islamistes en quête de cadavres à Gaza ont des frères d’armes et de combat partout où il y a des islamistes sur la planète.

Il faut être stupide pour s’imaginer que les islamistes qui veulent détruire Israël entendent s’arrêter à la destruc-tion d’Israël et n’ont pas des intentions plus vastes. Il faut être lâche pour pousser Israël à céder, car, c’est un fait, Israël a été poussé à céder.

Par:Milliere GuyLe blog de Danilette

Le Dollar du Rabbi et la libération de Gilad Shalit

le Rav Eli Canterman et son épouse Hanna, Chlou’him dans le quar-tier Talbie à Jérusalem, faisaient partie, depuis un an, des bénévoles qui fournissaient régulièrement des repas à la famille Shalit dans leur tente de protestation. Ils sont deve-nus, depuis, des amis proches de la famille Shalit. Ils les visitaient sou-vent et priaient pour la libération de leur fils Gilad. Ils fournissaient de la nourriture mais aussi un soutien affectif et psychologique pendant tout ce temps.

“Avant de partir à New York pour la convention annuelle du Kinus Hashlouhot le 24 Chevat 5771, j’ai demandé à Aviva Shalit ce que je pouvais lui ramener des États-Unis», raconte Mme Canterman. “Elle m’a répondu : Tout ce que je veux, c’est mon fils Gilad.

Je n’ai rien besoin d’autre.” Le 17 avril 2011, la veille de Pessah, Hanna Can-terman eu l’idée d’offrir tout de même un “cadeau spécial” à Aviva Shalit: un billet d’un dollar qu’elle avait reçu du Rabbi de Loubavitch en Tichri 5751 et qui devait être donné à un organisme de bienfaisance.

“Prenez ce dollar du Rabbi et que Gilad soit libéré cette année!” Aviva

accepta avec gratitude le dollar et l’emportait avec elle partout où elle allait. “C’était une période très diffi-cile pour la famille”, rappelle Hanna Canterman, “nous voulions leur don-ner un espoir et la force de continuer à attendre le retour de leurs fils”.

Ce même 17 avril 2011, David Medan, chef d’un département du Mossad, pris le relais de Hagai Hadas en tant que négociateur dans les pourparlers indirects menés par Israël afin d’ob-tenir la libération de Guilad Shalit. Miraculeusement Medan commença à recevoir des signes de vie de Gilad par le Hamas (voir l’article d’Israel Valley).

Ce Roch Hachana, le Rav Eli Can-terman sonna du shofar pour eux et une semaine plus tard, ils apprirent que Gilad serait enfin libéré le mardi 20 Tichri, veille de Hochaana Rabba. Mme Canterman appela aussitôt Aviva Shalit pour lui demander de vérifier la date inscrite au stylo sur le dollar du Rabbi. Mme Shalit répondit, émue, que la date inscrite sur le dollar était le mardi 20 Tichri, le jour de la libération de Gilad Shalit!

Hassidout.org repris en hebreu sur le site d Aroutz 2 www.mako.co.il

«Les ravisseurs de Shalit lui ont parlé et ont ri avec lui»

Les ravisseurs de Guilad Shalit lui ont parlé et ont même ri avec lui, a déclaré un dirigeant du groupe ter-roriste islamiste Hamas à Damas, Salah Alarori, lors d’une interview avec Israël Radio. «Les ravisseurs de Shalit l’ont bien traité pendant la

majorité de sa captivité et n’ont pas été violent envers lui,» affirme Ala-rori, qui était membre de l’équipe de négociation du Hamas pour l’accord Shalit. «Mais Guilad a aussi enduré des moments difficiles lorsque sa famille lui manquait,» a-

t-il ajouté.

Le responsable du Hamas a déclaré à la radio israélienne que Shalit était à Gaza pendant toute la durée de sa captivité, sans jamais quitter la bande côtière. Il a également noté que le soldat retenu en otage a pris sa force de la valeur que la société israélienne accorde à la vie humaine.

Alarori a déclaré qu’en tant qu’ennemi d’Israël, il préfèrerait que la société israélienne perde cette valeur, une remarque quelque peu compliqué a comprendre, car si Israël n’accordait, comme les islamistes, aucune valeur à la vie humaine, il n’y aurait probable-ment plus grand monde aujourd’hui de vivant dans la bande de Gaza.

Alarori a aussi déclaré que le moment où le Hamas a décidé de signer l’ac-cord de libération de Guilad Shalit était extrêmement difficile, car cela signifiait que certains prisonniers importants resteront dans les prisons israéliennes. Guilad Shalit est rentré à la maison la semaine dernière après avoir passé plus de cinq ans en cap-tivité.

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

Selon le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme (PCHR) (Ong palestinienne) , 20 Palestiniens ont été blessés à Gaza suite aux coups de feu tirés en l’air lors des célé-brations pour le retour des terro-ristes libérés par Israël en échange du soldat Gilad Shalit. Après avoir visité les hôpitaux, mardi dernier, le PCHR a précisé parmi les blessés, on compte 2 enfants et trois femmes.

Les hôpitaux de Gaza avaient indiqué avoir admis des patients atteints par des balles, dont un âgé de 24 ans pour une blessure grave par balle à la tête. Un jeune de 17 ans avec une balle au visage, un enfant de sept ans avec une balle dans le cou, un de cinq ans avec des éclats de tirs dans la cuisse, et un

autre âgé de deux ans avec des éclats dans la main.

Dans un autre article, la même orga-nisation palestinienne rapporte l’arres-tation par le Service de sécurité pré-ventive palestinienne (PSS) d’Abdul Raziq Sa’id Khassib, 32 ans, trois jours seulement après sa libération d’une prison israélienne où il a passé 16 mois en détention administrative. Sur le témoignage du frère de Khassib, le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme exprime ses craintes que Khassib soit torturé par les services de sécurité palestiniens, et demande sa libération immédiate.

Sources : PCHR Gaza , PCHR Gaza via the Blaze

Territoires palestiniens : bilan de la fête Obama veut un «gel silencieux» en Judée Samarie

L’administration Obama veut qu’Is-raël applique un «gel silencieux» des constructions résidentielles juives à Jérusalem Est et en Judée Samarie pour amadouer l’autorité palesti-nienne. Selon le quotidien israélien Maariv, les Etats-Unis veulent un

gel non officiel et partiel. L’idée est qu’Israël ne construira pas de nou-veaux quartiers, mais sera autorisé à construire au sein des quartiers existants. Toute transgression de ces termes se traduirait par des «me-sures sévères» de la part des Etats-

Unis contre Israël.

Le député Tzipi Hotovely (Likoud) a rapidement répondu par la négative à cette idée. «Après 10 mois d’un gel sans précèdent, il est scandaleux de voir que l’administration Obama croit encore que la construction dans les im-plantations est un obstacle sur la route des négociations,» a-t-elle dit.

«Il n’y a pas de différence entre un gel silencieux et un gel bruyant,» a-t-elle ajouté. «Le choix clair du public pour l’aile droite ne permettra pas un deu-xième gel de la construction en Judée Samarie, quel que soit la déclaration qui sortira du bureau du premier mi-nistre.»

L’autorité palestinienne insiste sur le fait qu’Israël gèle toute construc-tion juive en Judée Samarie comme condition préalable aux négociations. Cependant, lorsque Israël avait mis en place un gel de la construction de 10 mois, les palestiniens ne s’étaient toujours pas assis à la table des négo-ciations, mais avaient exigé que le gel soit prolongé.

Les premières pluies vont bien-tôt tomber, à la suite de toutes les larmes de bonheur et d’émotion ver-sées par le peuple juif, entre Souc-cot et Simh’at Torah, à la vue de ce visage si pur de Guilad Shalit, enfin libre. C’est la première fois que tout le pays, dans la rue comme dans les synagogues, a dansé pour fêter cette bonne nouvelle, cette renaissance, d’un homme, d’un peuple entier.

Par Avraham Azoulay

Guilad, comme Noah’, est reconnu en tsadik tamim parmi toute cette géné-

ration. Il nous aura appris ce qu’est la dignité, la grandeur d’âme, envers et contre tout.La couverture médiatique internationale du retour de Guilad n’a fait que confirmer ce que l’on savait déjà : tous les yeux sont rivés sur Is-raël, sur un simple soldat juif.

Un seul homme, pour lequel toute une nation, du chauffeur de taxi au premier ministre de l’État, a prié, tant et si bien qu’il nous a fait découvrir une dimen-sion essentielle, presque oubliée, celle de la valeur de la vie. A travers ce brouillard environnant de tous ces printemps sanglants, nous pouvons

être fiers de nos dirigeants pour cette décision courageuse, qui aura su re-donner un élan de nationalisme.

Pour une fois depuis bien longtemps, les clivages se sont envolés pour lais-ser place à une émotion commune partagée par tout un peuple, malgré le prix si cher payé. Un pour tous et mille contre un : ce pari si risqué et si douloureux, a une fois de plus révélé ce qui nous distingue de tous les autres peuples de la planète : la valeur ines-timable que nous accordons à chaque âme juive !

Le combat entre le cœur et la raison, qui aura duré plus de cinq longues années, a finalement été remporté par les battements de cœur et les larmes de toute une nation qui aspire, avant tout, à la vie. Le souvenir de cette véritable joie de Simh’at Torah 5772 restera gravé dans nos mémoires, mais nous devrons tirer des leçons, pour ne plus jamais avoir à refaire de tels sacrifices. Alors, une chose reste certaine : nos prières conjuguées sont entendues. L’arche de Guilad est enfin arrivée à bon port, nous attendons à présent, fer-mement, le retour de Jonathan Pollard.

Le Retour !

La Russ ie e t l a Chine ex -hor tent l ’Agence In ternat io -na le de l ’Energ ie Atomique (AIEA) de re tarder l e s p lans soutenus par l e s amér ica ins de révé ler l e s rense ignements en sa posses s ion sur l e pro-gramme d’armes nuc léa ires de l ’ I ran , dans un document conf ident i e l obtenu par l ’Assoc ia ted Press . La note d ip lomat ique réd igée pour l e che f de l ’AIEA, Yukiya Ama-no , po in te un sur un fos sé entre l ’Es t e t l ’Oues t parmi l e s c inq membres perma-nents du conse i l de sécur i t é de l ’ONU sur la manière de t ra i t er l e s préoccupat ions au suje t des ac t iv i t é s nuc léa ires de l ’ I ran .

Les E ta t s -Un i s , l a Grande Bre t agne e t l a F rance veu len t qu ’Amano pa r t age ce que son agence sa i t ou soupçonne su r l e s expé r i ences p ré sumes d ’a rmemen t s nuc léa i r e s r éa l i -s é s pa r l ’ I r an avec l e conse i l des 35 na t ions membres de l ’AIEA lo r s de l a r éun ion du moi s p rocha in .

Mai s l ’oppos i t i on de l a Rus -s i e e t de l a Ch ine r e t a rde ron t p robab lemen t l e s e spo i r s oc -c iden taux de vo i r l e conse i l de l ’AIEA fa i r e un r appor t au conse i l de sécu r i t é de l ’ONU con t re Téhé ran pour l a deu -x ième fo i s , un r appor t qu i pour ra i t ouvr i r l a vo ie à de nouve l l e s s anc t ions .

Dans l a no te , Moscou e t Pé -k in me t t en t en ga rde Amano con t r e tou te «hâ te in fondée» e t l ’ exhor t en t à «ag i r avec p rudence» , a jou tan t que «ce gen re de r appor t ne f e ra que condu i re l e s i r an iens dans un co in en l e s r endan t moins coopé ra t i f s .»

Un re sponsab le f ami l i e r avec l e doss i e r a déc la ré qu ’Amano compte ma lg ré tou t a l l e r de l ’ avan t , en sou tenan t qu ’ i l e s t de son devo i r d ’ in fo rmer l e conse i l su r des p reuves t en -dan t à é t ab l i r que l ’ I r an r éa -l i s e b i en des expé r i ences à bu t mi l i t a i r e .

Les E ta t s -Un i s , l a Grande Bre t agne , l a Russ i e , l a Ch ine , l a F rance e t l ’A l l emagne son t fo rme l l emen t un i s pour e s -saye r de pe r suade r l ’ I r an de r épondre aux p réoccupa t ions

su r son p rogramme nuc léa i r e . Ma i s un d ip lomate p roche du doss i e r a déc la ré que l a Rus -s i e e t l a Ch ine son t a l l é s ve r s Amano sans consu l t e r l e s au t r e s na t ions .

I l a a jou té que l e s f r ac tu res au se in du g roupe peuven t en t r ave r t ou te nouve l l e t en -t a t ive d ’engage r l ’ I r an dans des négoc ia t ions su r son p ro -g ramme nuc léa i r e . In t e r rogé su r l a no te rus so -ch ino i se , l e dé l égué en che f amér i ca in , G lyn Dav ies , a déc la ré que Wash ing ton sou t i en t « l e s e f -fo r t s de l ’AIEA pour r épondre aux ques t ions conce rnan t l e s poss ib l e s d imens ions mi l i -t a i r e s du p rogramme nuc léa i r e i r an ien . Le f a rdeau r éponse su r l ’ I r an pour r épondre aux ques t ions de l ’AIEA, ce qu ’ i l s on t r e fusé de f a i r e j u squ’ i c i , » a - t - i l d i t .

La Chine et la Russie prient l’AIEA de ne rien faire contre l’Iran

Page 8: Israel Actualités n°186

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

Un imam saoudien offre 100.000 $ pour chaque soldat israélien capturé

Une semaine après le retour en Is-raël du jeune franco-israélien Gilad Shalit, un haut dignitaire religieux saoudien, le Dr Awad al-Qarni, offre une récompense de 100.000 dollars à quiconque kidnappera des soldats israéliens. Il voulait ainsi répondre à une annonce publiée par la famille israélienne Libman, dont un membre, Schlomo, a été tué par des terroristes musulmans à Ytzhar en 1998.

«La presse a rapporté que les colons sionistes veulent payer des montants énormes à quiconque tuerait des pri-

sonniers libérés palestiniens”, a menti al-Qarni, alors que l’annonce israé-lienne concerne seulement l’arresta-tion de tueurs.

“En réponse à ces criminels, je dé-clare au monde que tout Palestinien qui arrêtera un soldat israélien pour l’échanger contre des prisonniers sera récompensé par une prime de 100.000 $,» écrivait-il hier soir sur sa page Facebook. Car oui, même les imams radicaux utilisent de la technologie sioniste.

En quelques heures, plus de 1000 per-

sonnes ont “aimé” ce commentaire. Il a d’ailleurs été repris très largement dans la presse palestinienne du jour. Al-Qarni est un imam musulman très célèbre pour ses émissions télévisées et son site internet sur l’Islam.

Pendant ce temps, à Gaza, le ministre du Hamas Fathi Hamad a admis que le retrait israélien de la bande de Gaza a permis au Hamas de cacher Gilad Sha-lit aussi longtemps.

Avec le Yediot Ahronot Elinor-Cohen Aouat – JSSNews

Le soutien militaire fourni par la Russie à l’Iran s’intensifie d’un cran

Elle a en effet fait savoir qu’elle avait fourni à ce pays du matériel électronique de pointe capable de perturber les radars et les systèmes de transmissions d’ordres à des avi-ons et des missiles.

Le nom de ce système est Avtobaza truck-mounted jammers. En Israël et aux Etats-Unis, on craint que cette livraison ne représente qu’un premier pas d’une manœuvre russo-iranienne qui peut aboutir à la longue à la four-

niture de matériel sophistiqué destiné à l’espionnage. De la sorte, le pouvoir iranien pourrait protéger son espace aérien contre des attaques d’avi-ons de combats et de missiles, et se rendre maîtres de la même façon des espaces aériens de la mer caspienne et du Golfe persique. Moscou a annon-cé qu’elle s’était engagée à fournir à l’Iran tout le matériel de guerre néces-saire à la «pérennité de son existence nationale».

Une gifle, un camouflet, une terrible humiliation pour les hommes poli-tiques occidentaux, Sarkozy et Jup-pé en tête, qui devront rapidement, pour ne pas se couvrir de ridicule, faire disparaître du site du Minis-tère des affaires étrangères ceci : « Les Libyens peuvent désormais œuvrer ensemble et sereinement à la construction d’un Etat démocra-tique et respectueux des droits de l’Homme dans un esprit d’unité et de réconciliation nationale. »

Car aujourd’hui dimanche 23 octobre, comme je le mentionnais plus tôt dans une brève, le leader du CNT Mustafa Abdul Jalil, vient de déclarer officiel-lement au peuple Libyen dans son dis-cours de « libération », que « la Libye sera un Etat islamique, et la Sharia la source fondamentale de la législation ». Puis il est entré dans le détail pour affirmer que non seulement la polyga-

mie était réinstallée, mais également que les prêts avec intérêts sont main-tenant interdits.

L’éditorialiste Sultan Al Qassemi (1), qui le premier révèle ces informations, ajoute que « personnellement, je n’ai aucun problème si les libyens veulent appliquer la Sharia, mais il est cho-quant que l’idée d’élections libres n’a pas même été évoquée dans son dis-cours. »

Abdul Hamid Ahmad, journaliste à GulfNews, vient de déclarer que « Mustafa Abdul Jalil vient d’apporter la preuve que tous les printemps arabes vont se terminer en Etats islamiques » Les lecteurs de Drzz s’y attendaient. Les autres « s’informent » avec le Monde…

© Jean-Patrick Grumberg

La République Islamique de Libye est officiellement proclamée (merci l’OTAN)

Les chauffards français ayant renversé Li Zitouni, envisagent de se rendre à Israël

Claude Isaac et Eric Rubic, les deux Français soupçonnés d’avoir renversé la jeune Lee Zeitouni en septembre à Tel-Aviv, avant de s’enfuir en France le même jour, envisageraient de se rendre aux autorités israéliennes, a indiqué dimanche soir la 10e chaîne de té-lévision israélienne. Ils se seraient adressés à un avocat israélien pour qu’il examine leur statut juridique. Ils auraient également suivi de près le procès de Tal Mor, un jeune homme ayant tué un vé-locycliste dans un accident de la route et l’ayant abandonné sans tenter de lui donner des soins. Il a été condamné à 12 ans de réclu-sion.

Rappel des faits:Vendredi matin, 6h 45 mn, avenue Pinkas dans le centre de Tel-Aviv. La ville est calme et paisible. C’est le premier jour du week-end pour la plupart des Israé-liens, mais pas pour Lee Zeitouni, une jeune professeur de Pilates (une sorte de yoga très en vogue à Tel-Aviv) qui se rend à son travail à pied. Le feu piéton passe au vert, elle traverse. Une voiture folle, un 4X4 modèle BMW X6 arrive à toute allure, grille le feu rouge et renverse la jeune tel-avivit. Elle est éjectée une dizaine de mètre plus loin.

C’est le drame ! Son cœur s’arrête de battre, son corps est déchiré. Les témoins parlent d’une voiture allant à une vitesse d’au moins 100km/

heure.Le conducteur prend alors conscience de ce qui vient d’arriver : il roule au moins 50km/h trop vite, il a brûlé un feu, renversé et tué une personne…

Pour compléter le tout : il prend la fuite sans même appeler les secours. Un passager est à ses cô-tés, et il ne fait visiblement rien pour l’en dissuader. Les deux suspects, des Français répondant au nom de Eric Rubik et Claude Isaac Cayat, rentrent alors dans leur appartement de Tel-Aviv, rue Mazeh, en brûlant une dizaine de feu rouge. Ils font leurs bagages et s’envolent pour Genève puis Paris.

Page 9: Israel Actualités n°186

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

Le Hezbollah menace de prendre d’assaut Beyrouth

Une confrontation a éclaté, dans l’est du Liban, entre, d’une part, des Chrétiens souverains et indé-pendants ; et d’autres part, des éléments collaborationnistes du mouvement – terroriste shiite et pro-iranien – Hezbollah, à pro-pos de l’installation d’un réseau de télécommunication privé fait par ce mouvement considéré, rappelons-le, comme terroriste par une majorité de la commu-nauté internationale.

Des résidents du village de Tar-kish, 57 kilomètres à l’est de Beyrouth et près de la frontière syrienne, certifient qu’ils ont été menacés, une fois de plus, par des éléments du Hezbollah après que la municipalité de Tarkish ait – lé-galement – empêché le mouvement terroriste d’établir son réseau de télécommunication privé. -

- Cedar-Revolution Pour un Liban indépendant et souverain - - Ce réseau, s’il voit le jour, servira à créer un service d’espionnage et d’écoute qui sera distinctde celui du gouvernementlibanais ; etse réseau posera naturellement un-sérieux problème à l’Etat voisin, Israël.

Le maire de Tarkish, Gaby Se-maan, explique que le Hezbollah les menace « d’un autre 7 mai 2008 », autrement dit d’assassinat et de terrorisme, si la population de Tarkish persiste dans leur refus, pourtant légitime.

Pour mémoire, le 7 mai 2008, des terroristes ont pris d’assaut la capitale, Beyrouth, après qu’une décision ait été prise par le gou-vernementlibanais à leur encontre (en clair, actuellement, le Hezbol-lah menace, à nouveau, de prendre d’assaut Beyrouth, comme en 2008). - Chrétienne-Liban Terre du Liban.

Terre belle, souriante et chré-tienne. - - Le gouvernement liba-nais, sur la base de ses préroga-tives, avait décidé, en 2008, de fermertous les réseauxde télécom-munications privés des terroristes du Hezbollah autour de la capitale libanaise.

Il faut ici se souvenir que quatre-vingt personnes ont été assassi-

nées et plus de deux cents per-sonnes ont été blessées dans des combats livrés par des terroristes du Hezbollah contre des Libanais, chrétiens et musulmans, alliés au gouvernement du Premier ministre de l’époque, Saad Hariri. Le jeune député chrétien Sami Gemayel, neveu de l’ancien président Ba-chir Gemayel assassiné en 1982, explique :

« Nous n’autoriserons pas le Hezbollahà heurter la dignité du peuple ; et l’installation d’un tel réseau serait dangereux pour la sécurité des résidents de Tarkish parce qu’Israël pourrait, par la suite, viser le village si le réseau y est établi » (ce qui, en effet, serait on ne peut plus naturel, en raison du danger létal d’un tel réseau). - - Bechir Béchir Gemayel, calomnié puis assassiné, car chrétien et ré-sistant. «Béchir, ce que tu nous as dit sur l’Europe il y a trente ans... se réalise aujourd’hui tel que tu l’avais prophétisé».

- Un tel réseau serait une source de réelle inquiétude pourIsraël au vu du désir - publiquement affiché - du Hezbollah d’annihi-ler le peuple juif israélien. Déjà en 2006, durant les 33 jours de combats de la deuxième guerre du Liban, les Forces de Défense d’Is-raël avaient ciblé toutes les bases du groupe terroriste.

Sami Gemayel, l’un des leaders du parti chrétien Kataëb dirigé par son père, Amine Gemayel, ajoute qu’il tiendra l’Etatlibanais, le Hezbollah, le ministre libanais de l’intérieur et l’actuel Premier ministre libanais, Najib Mikati, proche du Hezbollah, tous pour responsables de toutes choses qui se passeront à Tarkish.

Le Premier ministre Najib Mikati est à la tête de la coalition gou-vernementalelibanaise actuelle-ment menée – et, de fait, dominée – par le Hezbollah pro-iranien. - Kataeb-1 Kataëb et Forces Liba-naises : pour un Liban sans Hez-bollah. - Le parti chrétien Kataëb, avec le parti chrétien des Forces Libanaises, constituent deux mou-vements pour la souveraineté et l’indépendance du Liban.

Depuis 1975, face au terrorisme

de l’OLP, puis face aux terroristes du Hezbollah, face à la dictature alaouite syrienne et face à la théo-cratie intégriste iranienne, les Ka-taëb et les Forces Libanaises ont payé le prix fort.

A l’inverse de ce qu’ont toujours allégué de nombreux médias eu-ropéens, notamment français, le parti chrétien Kataëb et le parti chrétien des Forces Libanaises sont aujourd’hui les principaux mouvements politiques de résis-tance, dans le cadre légal des ins-titutions, à l’hégémonisme iranien au Liban.

© Michel Garroté

Page 10: Israel Actualités n°186

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

L’un des juifs les plus riche de France assassiné chez lui.

Claude Dray, une des personnalités les plus riche de France, de religion juive, a été assassiné par balle ce matin, dans son hôtel particulier de Neuilly sur Seine. Agé de 76 ans, il avait fait fortune dans l’immobilier américain. Claude Dray était répu-té pour son immense collection de peintures et d’objets art déco.

Il aurait été tué dans la nuit de lundi à mardi alors qu’il se trouvait seul dans sa maison de la villa Madrid, une voie privée de Neuilly. Son majordome a été découvert le corps mardi matin vers 9 heures dans la chambre à cou-cher. Une source policière précise que «trois coups de feu ont été tirés et l’un d’entre eux aurait blessé la victime au cou».

Originaire d’Oran (Algérie), collec-tionneur d’art et de tableaux impres-sionnistes, Claude Dray était notam-

ment le fondateur et le gérant de la société Cidinvest, propriétaire no-tamment de l’Hôtel de Paris à Saint-Tropez (Var). Outre sa propriété de Neuilly-sur-Seine, il possédait une villa à Saint-Tropez baptisée “La Ra-bijoye les parcs”.

S’il est pour l’heure impossible de dire s’il s’agit d’un crime crapuleux ou raciste, il n’en demeure pas moins que la Villa de Claude Dray (et de sa femme Simone) ressemble plus à une caverne d’Ali Baba qu’à une villa tra-ditionnelle. Plus de 200 œuvres d’art y étaient collectionnés par l’amateur. Claude Dray était par ailleurs connu pour son implication dans l’Associa-tion des Israélites d’Oranie en France. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été chargée de l’enquête.

Jeremyah Albert – JSSNews

Sondage Europe1: Redoutez-vous la montée de l’islamisme en Libye et en Tunisie?

Europe1.fr a mis en ligne ce son-dage. Regardez le résultat ! Eu-rope1 touche le grand public, et pas uniquement les informés pointus J’en tire une conclusion ou deux. Bien que les médias ra-bâchent comme des robots décé-rébrés leur délire d’un Printemps Arabe qui doit forcément accou-cher de la démocratie, Bien que le gouvernement s’auto-congratule d’avoir pris les bonnes décisions au bon moment et d’avoir rame-né ces pauvres musulmans, inca-pables de se prendre en charge, vers le chemin de la liberté,

Bien que la télévision, média le plus influent, matraque le nouveau mot d’ordre opportuniste d’Alain Juppé d’un islamisme « modéré », Les populistes, les beaufs, le petit peuple si méprisé par les élites de gauche, BHL cul en tête, ne s’en laisse pas tant compter, et garde son bon sens bien vissé. Ce qui prouve hélas, que si les pays arabes bénéficieraient grandement de la démocratie, les français aussi.

Auraient-ils approuvé, lors d’un référendum, cette guerre rebapti-sée, et le massacre de trente à cin-quante mille civils dont la France,

quelle que soit la façon de regarder les choses, s’est rendue coupable et complice, au prétexte d’éliminer ce tyran là et pas les autres, même pour du pétrole libyen ?

La réponse est dans le sondage, et la France ne sera pas un modèle de démocratie. Les médias vont devoir retourner leur veste, et traiter le su-jet en faisant montre d’un peu plus d’honnêteté. A quand un sondage Europe1 pour savoir si les Français redoutent la montée de l’islamisme en France ?

© Jean-Patrick Grumberg

Étude des Renseignements généraux : pour en finir avec les prières de rue

Le quotidien régional La Mar-seillaise a publié hier, des extraits d’un rapport confidentiel sur l’islam à Marseille (émanant de la sous direction de l’Information générale des Bouches-du-Rhône). Le document, qui préconise une compression des espaces de culte, suscite l’indignation chez les res-ponsables d’associations musul-manes.

Le document, qui est en fait un rapport confidentiel de 8 pages des services de renseignement français, porte un regard pessimiste sur la communauté musulmane de Mar-seille. Selon ses termes, « si rares sont les individus radicalisés au point de soutenir les jihadistes, le fondamentalisme aurait progressé au point de gagner la majorité de la population musulmane ». Cer-taines communautés de musulmans sont ainsi accusées d’enfermer leurs membres « dans une boucle cultu-relle », accentuant ainsi le « repli communautaire », rapporte le quoti-dien La Marseillaise.

Selon le rapport, les musulmans de

Marseille sont une « population fra-gilisée, peu informée et peu cultivée y compris sur les préceptes de sa propre religion, se retrouvant entre les mains d’imams auto-proclamés, guère plus compétents que leurs ouailles mais suffisamment charis-matiques pour obtenir leur suivisme ».

Le document se penche particulière-ment sur la question des prières de rue et du nombre de mosquées. Les auteurs du rapport sous-entendent que les lieux de cultes musulmans sont trop nombreux à cause des divi-sions intestines dont souffre l’islam marseillais.

Ces divisions pousseraient de nom-breux musulmans à faire leurs prières dans les rues. La solution préconisée : « reconcentrer (réduire, ndlr) les lieux de culte ». Ceci au-rait pour effet « une professionna-lisation des imams, des économies d’échelles, forcerait les fédérations et les obédiences au consensus et éloignerait les intérêts extra-natio-naux, facilitant en outre les rapports et l’observation par les partenaires

institutionnels.

Non pas plus de mosquées mais mieux de mosquées », indique le rapport. En d’autres termes, pour éviter aux fidèles de prier dans les rues, il faudrait réduire le nombre de mosquées. Sur ce point, le rap-port est jugé « contradictoire » par Nassera Bernmarnia, directrice de l’Union des familles musulmanes à Marseille.

Moins de mosquées, mais pas de grande mosquée Alors que le « moins de mosquées » sous-entend naturellement la construction d’édi-fices capables de fédérer les com-munautés musulmanes de Marseille, il semble que les auteurs du rap-port excluent la construction d’une grande mosquée à Marseille. Pour eux, l’idéal serait un édifice discret, avec un impact sur le paysage ur-bain. En d’autres termes, une grande mosquée de Marseille ferait tache sur le décor marseillais.

Source : Yabladi

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

Le rapport secret sur l’islam marseillais

Un document confidentiel sur les prières de rue à Marseille que La Marseillaise s’est procurée, plaide pour la réduction du nombre de lieux de culte. Extraits. « Si rares sont les individus radicalisés au point de soutenir les jihadistes, le fondamentalisme aurait progressé au point de gagner la majorité de la population musulmane ». Cette étonnante considération n’est pas une analyse de la situation en Libye post Khadafi mais un extrait d’un rapport sur l’islam marseillais.

Il s’agit d’un document de travail, non signé mais émanant de la sous direction de l’Information générale des Bouches-du-Rhône (ex renseigne-ments généraux), n’ayant pas vocation à être diffusée. Et il traite des salles de prière musulmanes de Marseille.

Une note blanche que La Mar-seillaise s’est procurée pour en publier quelques extraits. La « note » date de mars 2011, lorsque Marine Le Pen qualifie les prières de rue musulmanes « d’occupation ».

Scandale médiatique, l’Intérieur se doit de réagir et commande à ses ser-vices un point sur la situation mar-seillaise. L’introduction se veut sobre, « le nombre de cas de prières sur la voie publique est peu élevé au regard d’autres grandes villes de France ou d’Europe ».

Mais les sept pages d’analyse sui-vantes fournissent une analyse bien éloignée des réalités du terrain (lire ci-contre) et clairement orientée. Une vision négative de l’islam qui décrit en creux la doctrine de l’Etat Sarkozy concernant cette religion.

« Le cas comorien » Curieusement, la communauté comorienne est une des cibles. On se souvient qu’elle fut ensuite choisie par le ministre de l’Intérieur quelques mois plus tard comme origine supposée de la flambée de la délinquance. Sur la mosquée de la rue Gaillard dans le 3e arrondisse-ment, l’analyse est cinglante : « Cette mosquée ne se veut que comorienne, lieu d’un islam empreint de tribalisme (…).

D’évidence, l’existence de cet endroit est un obstacle direct à la bonne in-sertion des Comoriens dans l’espace marseillais, sorte de marginalisation volontaire ». Plus loin, sont fustigées les écoles coraniques mises en place par cette même communauté : « loin d’éveiller les spiritualités et les esprits, cela les enferment encore davantage

dans une boucle culturelle et accroît d’autant leur repli communautaire ».

« Population fragilisée » Le compor-tement de certains imams est ici ra-conté sans concession. La vie sexuelle de l’un d’eux « qui au moins à deux reprises a fauté avec la femme d’un de ses fidèles, démontrant que la fidélité peut ne pas être réciproque ».

Le rapport n’est pas plus tendre avec les musulmans dans leur ensemble, cette « population fragilisée, peu in-formée et peu cultivée y compris sur les préceptes de sa propre religion, se retrouvant entre les mains d’imams auto-proclamés, guère plus compé-tents que leurs ouailles mais suffisam-ment charismatiques pour obtenir leur suivisme ».

« Reconcentrer les lieux de culte » Le document défend une thèse : le problème des prières de rue est une conséquence des divisions internes à l’islam marseillais. « L’abondance de salles à Marseille est en majeure par-tie le reflet de divisions de tous ordres, obédientielles, aussi bien que nationa-listes, ethniques voire affairistes qui opposent les musulmans marseillais ».

La solution proposée ici est de « re-concentrer les lieux de culte » ce qui « permettrait une professionnalisation des imans, des économies d’échelles, forcerait les fédérations et les obé-diences au consensus et éloignerait les intérêts extra-nationaux, facilitant en outre les rapports et l’observation par les partenaires institutionnels. Non pas plus de mosquées mais mieux de mosquées. »

Grande mosquée trop visible La construction d’une grande mosquée serait alors une solution consensuelle. Non, pourtant, considère le rapport : « Cette construction dominant tout

un secteur à l’habitat par ailleurs peu élevé, visible de la plupart des artères principales environnantes et appelant à la prière par un signal lumineux, est généralement considérée comme agressive au point qu’un référendum local sur le sujet pourrait donner des résultats à tout le moins équivalent et peut-être même plus prononcés que la votation organisée dans la confédéra-tion Helvétique l’année dernière ».

Pour le document, l’édification de nouvelles mosquées n’est une solution que si leur architecture est « discrète » pour limiter « leur impact visuel sur le paysage urbain ». La solution sous-tendue est donc paradoxalement la « réduction » du nombre de lieux de culte à Marseille pour faciliter l’inté-gration d’une religion qui se vit « à côté de la société française », et ainsi limiter les prières de rue. L’interven-tion de l’Etat en la matière serait qua-siment appelée de leurs vœux par les musulmans eux-mêmes :

« Il est intéressant d’observer que la plupart des musulmans trouvent natu-rel pour un Etat d’organiser la pratique religieuse, au besoin par des mesures fortes, et que beaucoup font même souvent part de leur incompréhension de la neutralité de la France en la ma-tière ».

Le rapport cite même en exemple l’Etat algérien qui « dicte le sermon du vendredi à tous les imams du pays et qui missionne des observateurs (…) qui ont toute prérogative pour les fer-mer au besoin en temps réel ». Pas vraiment la laïcité à la française.

BENOIT GILLES ET PHILIPPE PUJOL La Marseillaise.fr

Le rapport secret sur l’islam marseillaisE t s i n i l ’ U E , n i l e G 8 , n i l e G 2 0 n e p a r v i e n n e n t à s a u -v e r l ’ e u r o , à q u i p o u r r a i t -o n ê t r e t e n t é d e s ’ a d r e s s e r, p o u r p a s s e r à l a c a i s s e ? - L a p a r t d u c o m m e r c e e n t r e E t a t s m e m b r e s d e l ’ O r g a -n i s a t i o n d e C o o p é r a t i o n I s l a m i q u e ( c o m m e r c e i n -t r a - O C I ) e s t p a s s é e d e 2 0 5 m i l l i a r d s U S $ e n 2 0 0 4 à 5 3 9 m i l l i a r d s U S $ e n 2 0 1 0 . M a l g r é l e r a l e n t i s s e m e n t é c o n o m i q u e m o n d i a l , l a p a r t d u c o m m e r c e i n t r a -O C I e s t p a s s é e d e 1 4 % e n 2 0 0 4 à 1 7 % e n 2 0 1 0 . A u -t r e m e n t d i t , l e s 5 3 9 m i l -l i a r d s U S $ m e n t i o n n é s n e r e p r é s e n t e n t q u e 1 7 % d u c o m m e r c e t o t a l d e l ’ O C I .

L a p a r t d e s É t a t s m e m b r e s d e l ’ O C I d a n s l e c o m m e r c e m o n d i a l a a u g m e n t é d e 8 % e n 2 0 0 4 à 1 0 % e n 2 0 1 0 . L e p r o d u i t i n t é r i e u r b r u t d e s E t a t s m e m b r e s d e l ’ O C I e s t p a s s é d e 2 0 0 0 m i l l i a r d s d e U S $ e n 2 0 0 4 à 8 0 0 0 m i l -l i a r d s d e U S $ e n 2 0 1 0 .

L e s É t a t s m e m b r e s d e l ’ O C I r e p r é s e n t e n t a u -j o u r d ’ h u i 11 % d u P I B m o n -d i a l , c o n t r e 5 % e n 2 0 0 4 . L’ O C I a r e ç u l e s o u t i e n d e l ’ U n i o n A f r i c a i n e e t d u N o u v e a u P a r t e n a r i a t

P o u r l e D é v e l o p p e m e n t d e l ’ A f r i q u e à l a p r o p o s i t i o n d e l ’ O C I d e c r é e r u n e a l -l i a n c e e n t r e l e u r c o r r i d o r d e t r a n s p o r t D a k a r - D j i b o u t i e t l e p r o j e t d e c h e m i n d e f e r D a k a r - P o r t S o u d a n . R e g a r -d e z u n e c a r t e g é o g r a p h i q u e : c ’ e s t p a s m a l d u t o u t . - d a k a r - d j i b o u t i - L a C h i n e e s t l e p r e m i e r p a r t e n a i r e c o m m e r c i a l d e l ’ I n d o n é s i e , q u i e s t l e p l u s g r a n d p a y s m u s u l m a n d e l a p l a n è t e p a r s a p o p u l a t i o n e t q u i e s t - n a t u r e l l e m e n t - m e m b r e d e l ’ O C I .

L e s é c h a n g e s e n t r e l a C h i n e e t l ’ I n d o n é s i e o n t d o u b l é d e p u i s 2 0 0 0 . E n 2 0 0 5 , l a C h i n e e t l ’ I n d o n é s i e o n t s i g n é u n p a r t e n a r i a t s t r a t é -g i q u e . L’ I n d o n é s i e d o n t i l f a u t n o t e r q u e l e b u d g e t d e l a D é f e n s e p a s s e r a d e 2 , 5 m i l l i a r d s d e d o l l a r s e n 2 0 0 5 à 7 , 5 m i l l i a r d s e n 2 0 1 2 . - Vo u s v o u l e z s a u v e r l ’ e u r o ? - A d r e s s e z v o u s à l a C h i n e e t à l ’ O C I ! - M a i s f a i t e s a t -t e n t i o n . - C a r i l f a u d r a f a i r e d e s c o n c e s s i o n s …

© M i c h e l G a r r o t é ,

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

La ‘Passerelle des Maghrebins’ est dangereuse

L’ingénieur-conseil de la municipa-lité de Jérusalem, Shlomo Eshkol, met en garde contre les dangers que comportent actuellement la « Passe-relle des Maghrébins », qui mène du Kotel vers l’Esplanade du Temple. Dans une lettre adressée au Fonds du Patrimoine du Kotel, l’ingénieur demande « à ce que des travaux soient entamés le plus rapidement possible avant qu’un drame ne se produise pour les utilisateurs ».

Ce pont en bois situé à la bordure droite du Mur occidental est réguliè-rement emprunté par les touristes et les forces de sécurité pour atteindre l’Esplanade du Temple.Eshkol estime « qu’il faut détruire la passerelle et la reconstruire selon des normes de sécu-rité actuelles.

Cette passerelle s’était écroulée il y a sept ans, mais les travaux de recons-truction avaient dû êtres interrompus à cause du tollé international orches-tré par les dirigeants des musulmans israéliens – l’antisémite Raed Salah en tête – qui avaient crié « à la destruc-tion de la mosquée » !!

Israël avait alors « dhimmidement » renoncé à poursuivre les travaux « afin de ne pas allumer de guerre religieuse ». Le Wakf a d’ailleurs déjà averti « que si la ville entreprenait des travaux de restauration, la 3e Intifada serait déclenchée !» Souveraineté israé-lienne…

par Shraga Blum

Cinq femmes bientôt diplômées de l’Israel Air Force

Cinq femmes sont sur le point de devenir des pilotes de l’Israeli Air Force. Elles rejoindront les 22 femmes qui ont terminé le cours les précédentes années. L’IAI s’est ouvert aux femmes seulement en 1995. C’est un accomplissement formidable que s’apprêtent à vivre ces cinq jeunes femmes israéliennes : dans les prochains jours, elles sor-tiront de l’école de pilotage de Tsa-hal pour devenir membres à part entière de l’armée de l’air d’Israël.

Les cinq femmes ont en moyenne 22 ans. Une seule d’entre elles deviendra

pilote de chasse. Deux seront navi-gatrices sur des avions de combat. L’école de pilotage de Tsahal a été ouverte aux femmes en 1995, quand Alice Miller a réclamé la possibilité de devenir pilote de chasse. Sa formation terminée en 1998, elle est devenue la premiere femme navigatrice. Et c’est Ronit Zuckerman qui est devenue la première pilote de l’IAF en 2001. Il y a quelques années, l’ancien Major Gé-néral de Tsahal, Eliezer Shkedy, a fixé un objectif de recrutement d’au moins 10% des effectifs chez les femmes.

Elinor Cohen-Aouat – JSSNews

Shimon Pères rend visite à Guilad Shalit

Le président Shimon Pères a ren-du visite à la famille Shalit lundi matin, sa première visite officielle depuis le retour du soldat Guilad Shalit retenu otage du Hamas plus de cinq ans. Suite a l’entrevue, Noam Shalit, père de Guilad, a dé-claré que le président avait salué Guilad pour avoir survécu «des années de solitude et d’incertitude complète» captif du Hamas. Noam a ajouté que Guilad était recon-naissant pour le soutien du public.

Pères n’a pas parlé à la presse. Suite a la rencontre, Noam Shalit a déclaré que Guilad était conscient de l’appui du public et des nombreux visiteurs qui sont venus à la maison familiale pour apporter des fleurs, des bon-bons et des souvenirs personnels.

«Il a vu les gens et apprécie. Il sait le large soutien du public pendant les années de lutte. Il en est conscient et

est reconnaissant pour cela,» a décla-ré Noam Shalit. En ce qui concerne la réaction de Guilad à la visite du président, le père de l’ancien soldat captif a dit : «il ne parle pas beau-coup mais apprécie le geste, comme cela a été démontré par le fait que le président est venu ici en personne. Il aurait tout aussi bien pu l’inviter à sa résidence de Jérusalem.»

Commentant sa condition, Noam Shalit a noté que Guilad se sentait bien et souhaite surtout revenir à la normale. «La principale chose que nous demandons en ce moment, et ce que demande Guilad, est de revenir rapidement aux vieilles habitudes, jouer au basket et au ping-pong, regarder la télévision. C’est la seule chose que nous cherchons, et nous espérons que le public comprendra cela.»

Il a ajouté que les examens médi-

caux que Guilad doit subir prochai-nement sont des examens de routine. Dimanche, la police a levé le barrage qui avait été placé près de la maison des Shalit et a quitté les lieux. La barrière empêchait les journalistes et les curieux de s’approcher trop près de l’ancien otage.

«Nous quittons les lieux, mais une voiture de police patrouillera la zone toutes les heures,» a déclaré un poli-cier. Mardi dernier, Shimon Pères a accueilli Guilad Shalit à son retour de captivité, disant : «nous parta-geons avec toi l’enthousiasme, les larmes aux yeux et le cœur joyeux.» «Nous t’avons vu pale, mais fier, et nous sommes fiers de toi. Tu nous es revenu, et nous revenons à nous-même.

Les enfants d’Israël et les soldats de Tsahal goûtent avec toi le goût de la liberté, le goût d’une patrie,» avait-il dit. Pères a également loué la contri-bution de la Turquie pour la sécu-risation de la libération de Guilad Shalit. Sans élaborer, Pères a déclaré : «j’ai été agréablement surpris par le position du gouvernement turc.» «On m’a dit ce qui a été fait par le premier ministre Recep Tayyip Er-dogan,» a déclaré Pères, au sujet de l’homme qui attaque constamment Israël depuis des années.

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

L’armée de l’air israélienne se met à l’énergie solaire

Des cellules photovoltaïques vont bientôt être installées sur les toits de nombreux bâtiments de l’armée de l’air israélienne. Ces cellules pro-duisent de l’électricité lorsqu’elles sont exposées à la lumière et elles sont notamment utilisés au quotidien pour faire fonctionner certaines cal-culatrices de poche. «Des centaines de rangées de cellules sont en train d’être installées sur les toits des bâtiments de l’armée de l’air. Elles permettront de leur fournir une éner-

gie propre, et ce tout au long de la journée», a expliqué un responsable de l’armée de l’air.

L’État d’Israël a promis que d’ici 2020, 20% de l’électricité produite dans le pays sera de « l’électricité verte ». «Nous avons également l’intention d’installer une centrale électrique indépendante dans la base de Nevatim, qui, en cas d’urgence, pourra fournir de l’énergie à toute la base.

La taille prévue de cette centrale est estimée à environ 700 dounams (un dounam équivaut à un dixième d’hectare), et sa construction débu-tera au cours des prochaines années », a ajouté l’officier. Selon lui, l’ar-mée de l’air poursuivra ses efforts afin de mettre au point des procédés créatifs pour économiser les res-sources, telles que l’énergie et l’eau.

Armée de Défense d’Israël

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 26 Octobre 2011

Grossier mensonge du négociateur palestinien Saeb Erekat

Le négociateur en chef des ac-cords de paix, du côté palestinien, se nomme Saeb Erekat. C’est un chouchou de l’occident. Les diplo-mates et les journalistes l’adorent. Malheureusement, une fois de plus aujourd’hui, il a menti. Car Erekat est aussi un mythomane. Il n’y peut rien, c’est une maladie.

Le dernier exemple nous est donné au-jourd’hui dans l’Agence de Presse Pa-lestine : Saeb Erekat s’ est exprimé à propos des déclarations de Lieberman, qui a affirmé que le président Mah-moud Abbas est le principal obstacle à la paix et qu’il devrait démissionner. Ce qu’a dit Lieberman est extrême-ment dangereux.

C’est une invitation à assassiner le Président Abbas. Voici ce que Lieber-man a déclaré: « Il menace de donner les clés à quelqu’un d’autre ? Ce n’est pas une menace, c’est une bénédic-tion, et j’espère qu’il le fera », a dit Lieberman. « Tout remplaçant serait mieux que lui.

A l’heure actuelle, il est clair qu’il ne se concentre uniquement que sur son agenda personnel. » Incitation à tuer Abbas? Est-ce qu’une incitation au meurtre n’aurait pas plutôt été : “Ab-bas est un grand homme. Un homme admirable et amoureux de la paix. Un grand ami d’Israël et du sionisme. Un ami des Juifs.”

H/t EoZ - Niso Amzar – JSSNews

Des responsables du Quartet dans la région pour relancer les négociations

Des responsables du Quartet vont rencontrer dans les deux prochains jours à Jérusalem israéliens et palestiniens lors de réunions sépa-rées. Ces responsables devraient inclure l’envoyé du Quartet, Tony Blair, l’émissaire américain David Hale, Helga Schmid pour l’Union Européenne, Robert Serry pour l’ONU ainsi qu’un représentant russe. Ils ont prévu de se réunir mercredi avec le négociateur pa-lestinien Saeb Erekat.

Une réunion était également prévue mercredi avec l’envoyé du premier ministre Benyamin Netanyahou, Yitzhak Molcho, mais ne pourra se tenir avant jeudi parce que Molcho doit se rendre en Egypte mercredi pour faciliter l’échange d’Ilan Gra-

pel contre 25 prisonniers égyptiens.

Ce dernier effort pour relancer les négociations vient trois jours après une date limite pour une rencontre directe entre les deux parties qui avait été mise en avant par le Quar-tet lors de l’assemblée générale de l’ONU le 23 septembre. Le cadre ex-posé par le Quartet prévoit un accord de paix entre les deux parties d’ici la fin 2012.

A la vieille des réunions du Quar-tet, une source gouvernementale israélienne a déclaré qu’Israël louait l’appel du Quartet «pour une reprise des pourparlers sans condition préa-lable, et nous espérons que les res-ponsables du Quartet feront accélé-rer cet objectif.»

Interrogé sur différentes informa-tions faisant part de la disposition de Netanyahou à freiner la construction juive dans les implantations pour faire venir les palestiniens à la table des négociations, la même source a déclaré que si le processus diploma-tique progresse, «Israël sera prêt à montrer sa bonne foi.»

Il a ajouté que l’autorité palesti-nienne ne peut pas abandonner les négociations, prendre des mesures unilatérales à l’ONU, et ensuite «nous demander de nous comporter

comme si ils étaient des partenaires pour la paix.»

L’AP a dit a plusieurs reprises que les palestiniens ne reviendront pas aux négociations directes tant qu’Is-raël ne gèle pas toutes les construc-tions juives à Jérusalem Est et en Ju-dée Samarie, et accepte que la base des négociations à venir soit un état palestinien dans les lignes d’avant 1967, lorsque l’Egypte occupait la bande de Gaza, et que la Judée Sa-marie était occupée par la Jordanie.

Avant l’arrivée de l’équipe du Quar-tet, Maja Kocijancic, une porte parole de la chef de la politique étrangère de l’Union Européenne, Catherine Ashton, a été citée par l’AFP comme critiquant les remarques faites la veille par le ministre israélien des affaires étrangères, Avigdor Lie-berman, qui disait que ce serait une «bénédiction» si Mahmoud Abbas mettait en application ses menaces de démission.

Les remarques de Lieberman, a-t-elle dit, «ne sont malheureusement pas utiles pour créer un climat de confiance propice aux négociations. L’UE voit Abbas comme ayant un rôle central et étant engagé pour une résolution juste et durable au conflit israélo-palestinien,» a déclaré Koci-jancic.

Condoleezza Rice : “Abbas a refusé des offres historiques”

Un «accord de paix historique» entre Israël et les Palestiniens était à portée de main en 2007, mais, le ministre des Affaires étrangères d’Israël d’alors, Tzipi Livni, avait exhorté l’administration améri-caine de ne pas poursuivre l’af-faire tant que le Premier ministre, en place à moment-là, Ehud Ol-mert “n’avait pas de légitimité”, explique l’ancien secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, dans son nouveau livre “Pas de plus grand honneur.”

Rice explique qu’Olmert était prêt à faire “une offre extraordinaire” à l’Autorité Palestinienne. «Je vais lui donner des terres, quelque chose comme 94% en plus des échanges. J’ai une idée au sujet de Jérusalem.

Il y aura deux capitales, l’une pour nous à Jérusalem-Ouest et une autre pour les Palestiniens de Jérusalem-Est.

Le maire de la commune sera Israé-lien et le maire-adjoint sera Palesti-nien. Nous allons continuer à assurer la sécurité des lieux saints parce que nous devons pouvoir assurer l’accès à tous les pèlerins”, aurait déclaré Olmert, selon Rice. «Je vais accepter 5.000 Palestiniens en Israël.

Ce ne sera pas du “regroupement fa-milial parce qu’ils sont tous cousins et nous ne serons pas en mesure de contrôler ces “regroupement fami-liaux”.

J’ai réfléchi sur la façon d’adminis-

trer la vieille ville. Il devrait y avoir un comité pas des fonctionnaires mais des gens sages, de Jordanie, d’Arabie saoudite, des Palestiniens, des Américains et des Israéliens. Ils superviseront la ville mais pas dans un rôle politique “, expliquait Olmert. A son conseiller principal, Rice se souvient d’avoir dit : “Dites au Président qu’il avait raison à pro-pos d’Olmert.

Il veut un accord.Et franchement, il pourrait mourir en essayant d’en obtenir un, lui dis-je, en rappelant qu’Yitzhak Rabin avait été tué pour une offre beaucoup moins impor-tante. J’ai raccroché le téléphone et j’ai regardé par ma fenêtre Jérusa-lem. Peut-être, juste peut-être, nous pourrions y parvenir. “ Rice a dé-

claré que la proposition d’Olmert a “hanté le président et moi-même.” “

En Septembre le Premier ministre Abbas avait donné une carte décri-vant le territoire d’un État Palesti-nien.

Israël y annexerait 6.3% de la Judée-

Samarie. Tous les autres éléments étaient encore sur la table, y com-pris la division de Jérusalem. Olmert a insisté pour qu’Abbas signe mais Abbas a sans cesse reporté les ren-dez-vous. Puis, Olmert a annoncé durant l’été qu’il allait quitter son poste de premier ministre d’Israël.

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