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HEBDOMADAIRE NATIONAL DES TIC ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE - ISSN: 1112-4121 - N° 237 - Du 16 au 22 novembre 2011 - Prix : 20 DA Il sera effectif à travers les établissements postaux Le paiement électronique opérationnel à la fin décembre Tenue de la première Software Freedom Day en Algérie A LA « DÉCOUVERTE » DU LOGICIEL LIBRE… Fête de l’Aïd et TIC Quand Internet et SMS remplacent les visites Les livres électroniques de en plus en répandus E-READERS OU LE COMPROMIS ENTRE PRIX ET LECTURE (Lire en page 5) (Lire en page 11) (Lire en page 6) (Page 8. Lire également entretien en page 9) Convention cadre entre le MPTIC et le MEN TIC-ECOLES : ALLIANCE POUR L’AVENIR (Lire en page 5)

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Quand internet et SMS remplacent les visites Convention cadre entre le MPTIC et le MEN (Lire en page 11)(Lireenpage6) Les livres électroniques de en plus en répandus Tenue de la première Software Freedom Day en Algérie Fête de l’Aïd et TIC Il sera effectif à travers les établissements postaux Hebdomadaire NaTioNaL deS TiC eT de L’ÉCoNomie NUmÉriQUe - iSSN: 1112-4121 - N° 237 - Du 16 au 22 novembre 2011 - Prix : 20 da (Page 8. Lire également entretien en page 9) (Lire en page 5)

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H e b d o m a d a i r e N aT i o N a L d e S T i C e T d e L’ É C o N o m i e N U m É r i Q U e - i S S N : 111 2 - 4 1 2 1 - N ° 2 3 7 - D u 1 6 a u 2 2 n o v e m b r e 2 0 11 - P r i x : 2 0 d a

Il sera effectif à travers les établissements postaux

Le paiement électronique opérationnel

à la fin décembre

Tenue de la première Software Freedom Day en Algérie

A lA « découverte » du logiciel libre…

Fête de l’Aïd et TICQuand internet

et SMS remplacent les visites

Les livres électroniques de en plus en répandus

e-reAderS ou le coMproMiS entre prix et lecture

(Lire en page 5)

(Lire en page 11)(Lire en page 6)

(Page 8. Lire également entretien en page 9)

Convention cadre entre le MPTIC et le MEN

tic-ecoleS : AlliAnce pour l’Avenir (Lire en page 5)

it mag / N°237 - Du 16 au 22 novembre 2011

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Journal spécialisé, édité par Omnium Presse Scientifique SARL

au capital de 2.100.000,00 DA

R.C. n° 21308B02-16/00 N° article : 16480102601 NIF : 000216219064442 Dépot légal : 2003-964

BP 849 - 16035 Hydra

Cyber Parc de Sidi Abdellah, Immeuble multi-locataires, CA-E1-15, Rahmania - Alger.Tél./fax : 021 66 29 92 / 021 65 03 28

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www.itmag-dz.come-mail : [email protected]

iSSN

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E n p r e s q u e d e u x décennies, le monde est passé de la voix,

avec des fritures, à la data. La data ou la broadband est devenu de facto la nouvelle « monnaie » mondiale qui est plus stable que le dollar ou

l’euro et en plus devient de plus en plus « smart » ou intelligente. Nous leur donnons même des noms humains -Watson, Siri- qui laisse supposer qu’ils sont comme nous. Et ces systèmes sont devenus de plus en plus puissants et de plus en plus intelligents. Dans la réalité, ils peuvent gérer intuitivement des tâches qui ont été jusqu’à présent impossibles à automatiser en temps réel comme l’exploitation minière, pétrolière, la gestion de satellites et beaucoup d’autres applications qui tournent maintenant sans oublier celles qui sont dans les laboratoires. Enfin de compte dans pratiquement tous les secteurs de l’électronique : l’automobile, industriel, sécurité, communication, informatique, eau, transport, énergie, entretien médical et santé personnels et finira par constituer plus de 50% de tous dans le monde entier rendant les « smartsystem » un atout hautement stratégique que notre gouvernement ne comprend pas ou n’a pas su analyser à sa véritable mesure. En effet, chaque jour de retard dans la compréhension des choses va faire en sorte que nous allons rester à la périphérie et être des consommateurs car l’innovation ne se décrète pas elle se vit au jour le jour, avec un marché. Et les enjeux sont énormes. Selon une compilation de chiffres, il y a aujourd’hui plus de deux milliards de systèmes intelligents ont été déjà vendus et on prévoit plus de 4 milliards pour 2015, rien que pour les applications de l’analyse en temps réel et les flux de données. La data est la nouvelle monnaie et les pays qui ont compris sont ceux qui ont déjà entrepris de mettre en place des infrastructures fiables et robustes pour en extraire de la valeur grâce à ses visionnaires et ses entreprises. Pour nous, on en reste à 3G ou pas 3G ? Quand d’autres réfléchissent dès à présent à faire d’énormes investissements dans le développement de logiciels et applications surtout dans les logiciels d’analyse et de services de données. L’ère infrastructure est passée, on rentre dans l’ère de l’intelligence…

Gérant-directeur de la publication

Abderrafiq KhenifsaRédacteur en chef

Samir Tazaïrt

L’EditoriaL

actunEt

iOS 5.0.1 et batterie : des problèmes persistentLa mise à jour iOS 5.0.1 distribuée par Apple en fin de semaine dernière avait pour principal objectif de corriger les problèmes en termes d’autonomie rencontrés par les utilisateurs d’iPhone 4S. Si pour certains clients des améliorations notables ont été ressenties, ce ne semble pas être le cas de tout le monde. En effet, malgré l’installation de cette mise à jour, un grand nombre d’utilisateurs continuent à se plaindre de soucis d’autonomie (batterie se vidant fortement lorsque l’appareil est en veille, perte d’autonomie immédiate au lancement de Safari, etc.). Chose rare, Apple s’est une nouvelle fois exprimée à ce sujet, la deuxième fois en quelques semaines. Si la société affirme que la majeure partie des problèmes sont résolus, elle reconnait que des soucis persistent et affirme continuer à « enquêter sur quelques problèmes restants ». Il semble donc qu’une nouvelle mise à jour soit prévue très prochainement, sans doute d’ici les toutes prochaines semaines.

“Smarties”Par Abderrafiq KHENIFSA

RECRUTEMENTIT Mag, pionnier de l’information IT et de l’économie numérique, recrute deux journalistes (même débutants) pour des CDI ainsi que des collabo-rateurs et correspondants régionaux (toutes wilayas).

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GooGLe s’oFFre une sTArT-up de pLuGIns pour nAvIGATeurs

Google vient d’annoncer l’acquisition de la start-up Apture pour un montant non dévoilé. Grâce à ses plug-ins pour navigateurs baptisés « Apture Highlights », Apture propose aux éditeurs de sites des outils d’intégration dynamique, permettant d’intégrer des contenus multimédias ou externes à leurs pages, par exemple des aperçus de pages Wikipedia, sous formes de pop-up de petit format. Sur son site, Apture précise que son personnel sera intégré à l’équipe de Google Chrome pour aider le navigateur à améliorer l’expérience utilisateur. A ce jour, les plug-ins d’Apture sur Chrome et Firefox ne sont plus disponibles et ceux étant encore disponibles sur Internet Explorer et Safari

seront supprimés d’ici la fin du mois.

Prévue pour le 20 novembre

retour de lA Journée Zéro pApierLe 20 novembre prochain verra le retour de la Journée «Zéro papier» et qui concernera l’ensemble des administrations, des entreprises ainsi que des institutions dans l’ensemble du territoire national. Ce sera l’occasion de mettre en avant l’importance des TIC et leur rôle dans l’amélioration de la qualité de vie. Les différents acteurs sont donc appelés à faire usage de la messagerie électronique, les services en ligne et les sites web dans leurs activités quotidiennes.

Les AMD Opteron 6200 16 cœurs enfin livrésSelon le fondeur, les Opteron 6200 sont de 25 à 30 % plus rapides que leurs prédécesseurs 12 coeurs. Après plus d’un an de confidences, AMD a annoncé la disponibilité de sa puce Opteron 6200 avec 16 coeurs, qui fait de lui le processeur x86 le mieux doté en coeurs. Les Opteron 6200, également connus sous le nom de code Interlagos, sont de 25 à 30 % plus rapides que leurs prédécesseurs 12 coeurs, les Opteron 6100, a déclaré John Fruehe, directeur du marketing produit chez AMD. Ces puces sont attendues dans les prochaines semaines au sein des serveurs de Hewlett-Packard, de Dell, de Cray et d’Acer. Elles inaugurent une nouvelle architecture baptisée Bulldozer, qui apporte des améliorations au niveau de la bande passante et des performances tout en réduisant la consommation d’énergie.

Du 16 au 22 novembre 2011 - N°237 / it mag

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L’EssEntiEL

Il sera effectif à travers les établissements postaux

le pAieMent électroniQue opérAtionnel à lA fin déceMbre Déclarations généreuses en

plein Sommet mondialouvrons cette chronique par une annonce faite en plein Sommet mondial des télécommunications (ITu World 2011) : une commission nationale pour la large bande (haut débit, très haut débit) sera bientôt créée. une information rapportée par moussa benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (mPTIC) qui voudrait prendre à témoin l’opinion internationale quant à la volonté du gouvernement algérien à aller très vite sur les autoroutes de l’information. C’est aussi une manière de crédibiliser une démarche adoptée jusque-là dans le cadre du programme e-algérie. en substance, il s’agit d’une déclaration généreuse censée ouvrir de réelles perspectives d’action concrète. mais le commun des algériens ne peut s’empêcher de douter un peu de cette avancée technologique. Habitués à des effets d’annonces et à des commissions pour noyer le poisson, ils ne veulent plus se contenter de rêver d’un meilleur débit sous forme de chèque en blanc. et puis, faut-il vraiment aller vers une commission pour améliorer l’accès à Internet haut débit ? Pourra-t-elle faire secouer au moins l’apathie des actel d’algérie Télécom aux allures austères ? Depuis sa nomination, el Hachemi belhamdi, le nouveau PDG de l’opérateur historique, multiplie les réunions à la direction générale de Cinq-maisons (mohammadia) et même dans certaines directions régionales pour dire à ses cadres qu’il faut changer de mentalité et que le client n’est pas un simple numéro sur une facture. D’ailleurs, comment fonctionnent-elles ? C’est simple : au « chantage à la coupure » ; l’abonné doit payer, sinon sa ligne lui sera suspendue. aucun courrier ne lui est envoyé pour le relancer ou au moins l’inviter à se présenter pour donner sa version. Cette «culture» fonctionne en boucle comme les news dans les chaînes d’information depuis plusieurs années. alors que reste-t-il pour parler d’Internet ? autre bizarrerie à relever : notre chère compagnie aérienne air algérie lance le paiement par carte de crédit non en algérie mais… au Canada ! Si pour les autres compagnies aériennes, ce mode de paiement relève de la routine et ne mérite même pas d’être mentionné, il en est tout autrement pour le cas d’air algérie. un payement du XXe siècle, alors que nous sommes au XXIe siècle ! Pour ce qui est du développement des ventes via Internet, mohamed Salah boultif, PDG d’air algérie, a avoué que la compagnie « a pris du retard ». La compagnie a relooké à plusieurs reprises son site Internet (www.airalgerie.dz) pour s’adapter au goût du jour. Les responsables ont compris une chose fondamentale : il y a quelques années, le site plaquette pouvait servir de prétexte à un début de présence sur le net. mais de nos jours, cette première génération de sites ne fait que desservir celui qui la conserve. Internet et le « www » ont permis, entre autres, aux compagnies aériennes de mettre en place des sites transactionnels permettant de vendre directement leurs produits aux consommateurs. Le site est en deux langues (français et anglais). Les sites unilingues, c’est de la préhistoire… Terminons par une bonne nouvelle : les étudiants bénéficieront de l’Internet Wi-Fi gratuit dans les résidences universitaires. en effet, une convention a été signée en février 2011 entre les ministères de l’enseignement supérieur et de la Poste et des technologies de l’information et de la communication. La résidence universitaire ammar-achouri, à batna, a été choisie comme site pilote de cette opération et profite déjà d’une connexion à haut débit. L’opération sera généralisée dans les prochaines années (sans donner une échéance) pour toucher 400 cités universitaires à travers le territoire national. une manière de généraliser Internet et de permettre à toute une génération d’étudiants de profiter de cet outil d’accès au savoir et à la connaissance. une compensation, disent certains, pour masquer les ratés de l’opération ousratic (raccordement de six millions de foyers à la Toile) et dont le site web (www.ousratic.dz) est toujours maintenu en ligne sûrement par oubli ! on nous a promis qu’elle sera relancée sur de nouvelles bases depuis Hamid bessallah. Faut-il encore y croire ?

Par Kamel Bouyoucef

n Par Hassan M.Une campagne de sensibilisation au profit de sa clientèle sera lancée prochainement, et ce dans le but de vulgariser ce nouveau mode de paiement qui évite le recours à la manipulation de l’espèce et surtout contribuer à remédier au problème récurrent du manque de liquidités

Une autre date vient d’être annoncée concer-nant le lancement effectif du paiement électronique. C’est Rachid Ben Azzouz, responsable de la direction monétique à Algérie Poste, qu’il a affirmé ce jeudi, en

annonçant que le paiement électronique sera généralisé à l’ensemble des établissements postaux à la fin décembre, alors que la généralisation du paiement électronique devait intervenir initialement au mois d’août dernier. Ainsi, après un lancement à titre expérimental à travers cinq bureaux postaux d’Alger le 9 octobre dernier, le paiement par carte électronique sera élargi au reste des bureaux à travers le territoire national et ce, grâce aux aménagements apportés au système ayant permis la conversion des cartes de retrait d’Algérie Poste en cartes interbancaires de paiement, a-t-on souligné. Ce service annoncé dans un premier temps pour

le mois d’août dernier avant que son lancement ne soit reporté pour le mois d’octobre ne sera donc effectif que vers la fin l’année. La direction monétique d’Algérie Poste informe également qu’une campagne de sensibilisation au profit de sa clientèle sera lancée prochainement, et ce dans le but vulgariser ce nouveau mode de paiement qui évite le recours à la manipulation de l’espèce et soulageant par la même les bureaux de poste du récurrent problème de manque de liquidités. Ceci dit, la généralisation du système permettra aux clients d’utiliser leurs cartes au niveau des bureaux de poste pour le règlement des factures d’électri-cité, de téléphone et autres. Et malgré les différentes mesures prises pour accélérer le développement du système monétique interbancaire en Algérie, les clients du plus grand établissement financier algérien n’expriment toujours pas un grand engouement pour l’utilisation de la carte électronique. Bien au contraire, les clients des banques et Algérie Poste qui ne se bousculent pas devant le portillon, affichent une certaine réticence pour le retrait et le paye-ment électroniques. Par la mise en service de ce nouveau système, la démarche d’Algérie Poste s’inscrit en droite ligne de la modernisation de ses services et l’amélioration de ses prestations à l’adresse de sa clientèle et des usagers des CCP.

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« nedjma Thani » ou le numéro à louerDans un communiqué parvenu à la rédaction, Nedjma annoncé lancer un nouveau service de location de numéro : « Nedjma thani ». Ce service permet aux clients Nedjma de louer, pour une durée déterminée et à des tarifs abor-dables, un deuxième numéro, actif sur sa puce, pour y réceptionner des appels. Le client peut ainsi obtenir un numéro provisoire pour des besoins précis en communication (ex. : inser-tion d’une annonce classée dans la presse) tout en préservant la confiden-tialité de son numéro principal et sans pour autant devoir acquérir une puce supplémentaire. Pour accéder au service « Nedjma thani », il suffit au client de composer sur son mobile le code « *308# », d’appuyer sur la touche d’appel et choisir dans le menu le forfait souhaité parmi les deux formules proposées, à savoir une semaine à 100 DA et un mois à 250 DA. La durée de location peut être d’une semaine ou d’un mois, avec la possibilité pour le client de la prolonger, à la demande, et autant de fois qu’il le souhaite, en choisissant le forfait de son choix parmi les deux formules proposées. Outre la prolon-gation de la période de location du numéro, « Nedjma thani » offre égale-ment la possibilité au souscripteur de renouveler la location du même numéro après expiration de la période louée, de suspendre, réactiver, changer de numéro ou de le consulter en cas d’oubli en composant « *308# ». Le service « Nedjma thani» est disponible sur toutes les offres Nedjma à l’excep-tion des offres post-payées. Z. M.

n Par Billel HamaniDe nouvelles solutions logicielles permettent d’améliorer la collaboration entre les équipes de développement d’applications, aidant les organisations à accélérer l’innovation professionnelle et de réduire les coûts opérationnels

Le cloud computing, ainsi que les processus métier de plus en plus complexes, ont redéfini la façon dont les organisations fonction-nent et développent leurs appli-

cations. Celles-ci, autrefois monolithiques, sont désormais architecturées sur la base de services connectés et développées en cycles rapides. Ces applications composites peuvent constituer un défi paralysant pour les organi-sations tandis qu’elles s’efforcent de les fournir rapidement tout en continuant à gérer la qualité, la performance et les risques de sécurité dans des environnements de développement hétérogènes. IDC estime que d’ici 2012, 85 % des nouvelles applications en réseau seront spécifiquement conçues pour être accessible depuis le cloud. Pour répondre à cette évolution, les organisations informatiques ont besoin d’une plate-forme unifiée qui automatise et gère le développe-ment des applications cloud et composites. Les nouvelles solutions logicielles HP sont des éléments clés de la suite HP Application Lifecycle Management (ALM), qui accélère le développement des applications à l’aide d’une seule plate-forme, tout en améliorant la collaboration entre les équipes de dévelop-pement. Les solutions HP fournissent aux analystes métier, développeurs et testeurs une visibilité sur l’ensemble du cycle de vie ainsi que de nouveaux niveaux d’automatisa-tion pour rationaliser le processus de déve-loppement. Les nouvelles solutions logicielles

HP ALM comprennent « HP Service Virtualization 1.0 », qui s’intègre à un large éventail de solutions de gestion du cycle de vie des applications afin de réduire la complexité et les risques professionnels. En accédant immédiatement à un environne-ment simulé, les organisations peuvent améliorer les tests de performance des appli-cations composites. L’environnement simulé élimine également la nécessité de mettre en place un environnement de test redondant, d’accéder à des systèmes de production ou de recréer un proxy pour reproduire les comportements opérationnels. HP Application Lifecycle Intelligence (ALI), une solution agnostique de technologie d’entre-prise qui transforme les données disparates en intelligence décisionnelle. HP ALI, combinée avec HP ALM 11, fournit une vue en temps réel des modifications apportées au code source tout en permettant aux déve-loppeurs de travailler avec les outils de leur choix. Cela permet aux organisations de mesurer l’impact des changements par rapport aux contraintes, tests et défauts pour

une analyse complète de la qualité des appli-cations avant leur diffusion. Enfin, HP Agile Accelerator 5.0 constitue un nouvel outil de planification pour la visualisation des projets en cours de développement et offre une visi-bilité en temps réel sur l’ensemble du cycle de vie des applications pour une réponse rapide aux besoins changeants des entre-prises. Les nouvelles solutions HP ALM assistent les entreprises et les gouvernements dans leur quête d’un Instant-On Enterprise. Dans un monde de connectivité continue, l’Instant-On Enterprise embarque la techno-logie dans tout ce qu’elle peut faire pour fournir instantanément aux clients, employés, partenaires et citoyens tout ce dont ils ont besoin. Les clients déployant les solutions HP ALM peuvent profiter d’options souples de financement grâce à HP Financial Services, la filiale de service de location et de gestion des actifs du cycle de vie de l’entreprise. Les solutions de financement HP Financial Services présentent des conditions, des struc-tures et des ressources adaptées aux besoins des entreprises.

Du 16 au 22 novembre 2011 - N°237 / it mag

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L’EssEntiEL

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Ericsson revient vers les smartphone à travers les chipsetn Par Sid Ali DehimiLa Suisse ST-Ericsson a signé un contrat pour fournir des chipsets pour les futurs télé-phones de Nokia qui utilisent le système d’exploitation Microsoft Windows. ST-Ericsson est une co- entreprise entre Ericsson et STMicroelectronics. Nokia est le plus grand fabricant mondial de téléphones cellulaires en nombre mais a mal pris le virage des smartphone, proba-blement, il n’y croyait pas mais tout de même il se classe actuellement troisième dans les ventes mondiales de smart-phones. 3% est la part de marché aujourd’hui du système d’exploitation Mobile windows mais Microsoft, qui a signé un deal avec Nokia en fevrier 2011, compte sur l’equipemen-tier finalandais pour accroître sa part de marché dans les smartphone. De toute evidence, au cours du Naokia World qui s’est deroulé dernièrement à Londres, Nokia a présenté ses premiers smartphones sous Windows, le Lumia 800 et le Lumia 710. Avec l’entrée de ST-Ericsson dans ce marché, les chipset Snapdragon de Qualcomm ont du mouron à se faire car jusqu’ici tous les téléphones Windows ont été alimentés par ses derniers. L’entrée sur le marché des chipsets par ST-Ericsson veut dire que même si LM-Ericsson s’est désengagé de Sony, Ericsson veut toujours avoir un œil sur ce qui se développe.

n Par Abderrafiq KhenifsaUn accord cadre vient d’être signé entre les ministères des MPTIC et du MEN portant sur l’utilisation des TIC dans l’enseignement tout en sachant que l’Algérie compte plus de 10 dix millions d’élèves, étudiants et stagiaires inscrits dans les établissements publics d’enseignement et de formation. Ceci représente près de 30% de la population totale (34,4 millions d’habitants au 1er Janvier 2008 et 35,7 millions d’habitants au 1er janvier 2010 selon les publications de l’ONS)

C’est de la conjonction d’une avancée technologique, de prati-ques culturelles et d’un projet politique que naît une évolution sociétale. Ce n’est pas l’impri-

merie qui, en soi, a bouleversé le monde, c’est le livre et surtout sa massification. A la fracture numérique Nord-Sud, s’ajoute chez nous la fracture sociale. Néanmoins, l’éducation et la formation peuvent en atténuer l’effet le plus pervers : l’accumulation des inégalités techno-logiques. « Je suis venu demander de l’aide », dira immédiatement M. Benbouzid, ministre de l’Education nationale lors de la cérémonie de signature de la convention d’une durée de 5 années et qui a pour objet de définir le cadre de collaboration entre le ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication et le ministère de l’Education nationale ainsi que les modalités de sa mise en œuvre avant d’ajouter que « les TIC constituent le premier pas de la modernisation du secteur ». Cette convention va permettre de connecter au haut débit tous les établissements scolaires (près de 25 000) ainsi que la dotation de chaque

enseignant et de chaque élève d’un PC qu’il pourra utiliser à l’école et à son domicile. Si on essaye de résumer cette convention, elle prend en charge deux problématiques. La première consiste à relier l’ensemble des établissements scolaires – écoles, CEM et lycées- à travers une sorte d’ISP du ministère de l’Enseignement. L’utilisation des TIC pour la formation de ces personnels se traduit par la mise en place d’es-paces de travail collaboratif et par la constitu-tion d’une banque de ressources. Et la deuxième problématique consiste essentiellement à doter les enseignants et les élèves d’un portable. La première partie, nous dit-on, concernera essen-tiellement les enseignants et les élèves des lycées pour ensuite, après un audit, aller vers les collèges et les écoles. A termes, dira le ministre des PTIC, « l’ensemble sera doté d’un ordina-teur et cela touche 500 000 personnes ». L’outil informatique sera utilisé pour apprendre les TIC mais aussi pour utiliser les TIC dans l’en-seignement. « Il faut que l’on forme nos ensei-gnants aux nouvelles technologies », souligne le ministre de l’Education en ajoutant : « Nous sommes en retard. » Il va de soi que ce processus d’appropriation des TIC par les enseignants est très important dans cette politique d’amorçage et il convient donc de mettre tous les bons outils en place. Mais pour cela, et c’est ce qui est ressorti de la discussion au cours de la signature, le problème du montage financier de l’opération de dotation pour les enseignants va dépendre entièrement du fonds social du MEN et du FDAUTIC. Au cours de l’exposé qui en a été fait, on y apprend que plus de 500 ensei-gnants ont été déjà formés à l’utilisation des TIC depuis 2009 comme opération pilote. Pour le ministre de l’Education, cette convention est une plate-forme qui a pour objectifs de faire

entrer les TIC dans l’enseignement mais aussi dans l’administration et la gestion. L’autre intervenant est non des moindres est Algérie Télécom qui va porter entièrement l’opération de dotation d’un PC pour un enseignant en mettant en place un système de récupération à travers les CCP. Dans l’exposé qui nous a été présenté par Faycal Bessah, responsable marke-ting et nouveaux produits, il en donne les prémices de cette opération. Les packs proposés seront de trois types. Le premier est un netbook pour lequel l’enseignant payera 2 000 dinars par mois pour une durée de 36 mois avec une connexion ADSL, le deuxième est un Laptop à base d’Intel i3 et est fixé à 2 910 dinars et, enfin, le troisième pack est un laptop à base d’Intel i5 avec 4 Go de Ram et un demi-terra de disque dur. Ce dernier sera proposé à 3 300 dinars. Le dernier volet de cette convention cadre a trait au développement de contenus numériques et leur diffusion à travers une plate-forme e-learning qui permettra grâce à réseau des réseaux d’acquérir, à distance, des connaissances tout en touchant du doigt des solutions d’apprentissages électroniques telles que les groupes de discussions, les cours virtuels « en live », vidéo et audio, Web chat, simulations… Il se fonde sur la mutualisation et le travail coopératif des équipes de forma-tion académiques et celles du MPTIC. De plus, il faut mettre en place des structures pour le développement de contenus pédagogiques numériques appropriés, validés et adaptés aux programmes d’enseignement en Algérie tout en s’ouvrant au monde. La mise en réseaux révolutionnera certainement le rapport que nous entretenons tous avec le savoir. Si l’al-phabet a produit la politique, l’histoire, les sciences, les religions du Livre, que va produire la numérisation, la massification, l’industriali-sation de la mémoire et du savoir ? Il nous faut apprendre à penser l’enseignement avec les TIC, mais surtout à agir sur elles, pour que les jeunes et nous-mêmes puissions avoir la liberté de dire oui à la technique comme moyen et non comme fin.

Convention cadre entre le MpTIC et le Men

tic-ecoleS : AlliAnce pour l’Avenir

Résultat d’activité au 3e trimestre 2011

presque un deMI-MILLIArd de doLLArs de ChIFFre d’AFFAIres

Djezzy va à merveille ! et pour cause, le marché télécoms a montré une croissance qualifiée d’« impressionnante » par le management de la marque dans la mesure où celui-ci a grimpé de 9% en une année, s’arrêtant à un peu plus de 16 millions d’abonnés. en termes de revenus, l’embellie est maintenue pour le dernier trimestre avec un chiffre d’affaires arrêté à un peu plus de 486 millions de dollars, en augmentation de 1,9% par rapport à l’année dernière. en algérie, les recettes au troisième trimestre ont augmenté de 6% en monnaie locale en raison, selon le communiqué mis en ligne, de l’appréciation de la monnaie locale par rapport au dollar américain, poussant les revenus vers le haut avec un taux de près de 9,5% en dollar américain par rapport à la même période l’an dernier, en ligne avec la tendance à la reprise. L’augmentation est principalement due à la combinaison d’une base clientèle croissante ainsi qu’à l’amélioration de la maîtrise des dépenses. Ce qui explique la chute des investissements engagés dans le marché national. S. T.

Semaine de l’entreprenariat

Sidi AbdELLAh montrE SES StArt-upune semaine. oui, une semaine tout entière pour l’entreprenariat dans toute l’algérie, une initiative du naPeo - Partenariat nord-africain pour l’opportunité economique – et l’anPT - l’agence nationale de développement et de promotion des parcs technologiques- qui coïncide avec la Semaine africaine des Technologies de l’information et de la communication, un événement uaT -l’union africaine des télécommunications- du 14 au 20 novembre 2011. Sid abdellah s’est paré pour une semaine de start-up et autres entreprises innovantes avec pour objectif de mettre en avant l’apport des TIC dans l’amélioration du bien-être du citoyen et le développement socio-économique. et rien que pour cela, l’après-midi du 14 a été une occasion de voir des success-story de start-up qui sont « nées » au Cyberparc. Dans une salle comble, 4 opérateurs sont venus nous narrer leurs expériences. Ils ont entre 20 et 25 ans mais cela ne les empêche pas de parler chiffres mais aussi de revendiquer une part du marché algérien. Tous disent que « d’un rêve, cela peut devenir réalité ». Cela est un début mais cela montre que le chemin de l’entreprenariat est ardu. L’entrepreneuriat est notamment l’action de créer de la richesse et/ou de l’emploi. mais alors c’est quoi l’entreprenariat. L’entrepreneuriat est un « processus par lequel des opportunités à créer des produits et des services futurs sont découvertes, évaluées et exploitées ». Telle est la définition que donnent Shane et venkataraman. Le mot opportunité est ici entendu comme une situation positive. Il est à la fois acteur de la création de valeur dont il détermine les modalités et objet de la création de valeur, qui par l’intermédiaire de son support (projet, structure, etc.) l’investit, voire le détermine et cela crée beaucoup d’emplois. enfin de compte, l’entrepreneuriat est une dynamique de création et d’exploitation d’une opportunité d’affaires par un ou plusieurs individu(s) via la création de création de nouvelles organisations à des fins de création de valeur. Ce que recherche notre pays. A. K.

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L’EssEntiEL

n Par Hassan M. et Karima A.Les Algériens ont confirmé leur attachement et leur addiction aux nouvelles technologies de communication, particulièrement le téléphone et Internet. Ce constat on ne peut mieux édifiant est vérifié à l’occasion de la fête du Sacrifice (Aïd El Adha) que les musulmans du monde entier ont fêté ce dimanche 6 novembre. Tour d’horizon

L’utilisation effrénée des nouvelles technologies de communication (NTIC), à entendre particulièrement téléphones portables et

Internet pour présenter, via un texto ou SMS ses vœux de fête est en passe de détrôner et de supplanter ainsi les visites familiales qui ont tendance à se réduire peu à peu. Même si les TIC n’ont pas encore envahi certaines régions d’Algérie dont les familles restent obstinément attachées à leurs traditions et rites religieux, il n’en demeure pas moins que la révolution tech-nologique a beaucoup apporté de change-ments sur les comportements des Algériens. Ceci dit, les visites familiales restent un rituel incontournable durant ces fêtes reli-gieuses pour maintenir les traditions ances-trales et resserrer les liens familiaux.

TrADITION CONTrE MODErNITé Tradition oblige, la fête se fait en famille qui se réunit au complet. Ainsi, la fête de l’Aïd El Kébir revêt une grande impor-tance et une occasion que les Algériens saisissent parfaitement pour retrouver le charme et l’ambiance familiale. Ainsi, a-t-on constaté durant les deux jours de la fête, un ballet de visites est visible dans les rues de toute l’Algérie. Hommes, femmes et enfants dans un va-et-vient incessant, font le tour de la famille. Les plus jeunes et les enfants préfèrent rendre visite à leurs grands-parents, tantes paternelles ou mater-nelles et oncles qui les reçoivent avec joie et gaîté. Et rien ne peut stopper ce ballet de visites. Même les non véhiculés n’hésitent pas à se déplacer à pied, car l’important est d’aller à la rencontre de ses proches pour leur présenter les vœux. Parents, enfants et petits-enfants, tous se réunissent autour de la même table garnie d’une panoplie de gâteaux spécialement préparés pour l’occa-sion. Hommes, enfants portant leurs plus beaux vêtements parfois accompagnés de la maman, une assiette de gâteaux entre les mains, traversent des kilomètres entiers sans rechigner. Au niveau des stations de bus, de trains, ou de taxis, on assiste à un flux important de voyageurs en quête, en ces jours de fête, d’un moyen de transport pour rejoindre ses proches. « C’est une tradition, voire un devoir d’aller chez la famille et rendre visite à nos aînés », nous dit un jeune, la vingtaine rencontré à la gare routière du Caroubier, qui devait se rendre à Béjaia où sont établis ses grands-parents. Et à un autre de renchérir : « Le jour de l’Aïd reste sacré. Les visites fami-

liales sont un devoir que chaque musulman se doit d’accomplir, car cela relève du respect et de la de considération envers nos parents et proches de la famille. » A juste titre, il faut souligner que le transport de voyageurs fonctionnait à un rythme très réduit durant les deux jours de l’Aïd, pénalisant ainsi bon nombre de citoyens à rallier leurs destinations escomptées. De

même, le réseau de la téléphonie mobile était saturé et perturbé. Les Algériens qui, comme le reste des musulmans la planète, ont célébré la fête de l’Aïd dans une ambiance empreinte de liesse, procurée parfois grâce aux nouvelles technologies de communication. Internet représente un moyen incontournable pour beaucoup d’Algériens établis à l’étranger. Ce moyen permet à la communauté de l’Hexagone de maintenir le lien familial et partager « virtuellement » la joie de l’Aïd avec la famille. Une caméra Pc, un casque et le tour est joué sur Yahoo Messenger, MSN, Skype ou autres sites de discussion instan-tanée. Emergence des TIC aidant, beau-coup d’Algériens ont pu rétablir le line avec leurs membres de famille vivant de l’autre côté de la mer. Toutefois, il y a un point noir à relever : perturbation du réseau télé-phonique qui s’invite comme un trouble-fête. Effectivement, joindre son correspondant par téléphone durant les

jours de l’Aïd n’est pas souvent chose facile, compte tenu du flux de SMS et appels effectués en pareille occasion.

INTErNET à LA rESCOUSSEDes cybercafés sont pleins à craquer, des milliers d’SMS et messages ont été échangés. C’est ce qui marque la fête de l’Aïd en l’ère des nouvelles technologies de l’information

et de la communication. Plongé dans ce monde en choisissant ce qu’offrent les TIC comme moyen de communication épargne la corvée du déplacement selon certains. « Heureusement qu’il y a Internet, ça m’a épargné de parcourir 200 km notamment avec ce mauvais temps », nous a dit un quadragénaire, rencontré à Tizi Ouzou. Il affirme que le portable et Internet ont pu lui « faciliter la tâche ». Car, souligne-t-il, pour cause des conditions métrologi-ques, il s’est contenté d’envoyer un texto. « Avec un simple clic je peux voir et parler avec ma fille établie au Canada depuis 3 ans », dira une dame, la cinquantaine, rencontrée le lendemain de l’Aïd à la rue Didouche Mourad à Alger. Pour ceux qui ne possèdent pas de connexion chez eux, le cybercafé leur était la meilleure destination. En effet, le jour de la fête, après l’accom-plissement de la prière de l’Aïd, et le céré-monial de l’immolation du mouton, les cybercafés ont été pris d’assaut au point

que certains d’eux affichent « complet ». Ainsi cette occasion religieuse était vécue « virtuellement ». C’est ce qu’a tenté de dire sur un ton marqué d’amertume Siham, 3e année archéologie à l’université d’Alger. Tout le monde n’a pas les moyens de passer l’Aïd avec les siens dans une ambiance familiale et de savourer les plats préparés en l’occasion, ajoute cette étudiante

originaire de Tébessa. Siham n’est pas la seule à « courir la toile » pour cause d’éloi-gnement.

JUSqU’à 400 MILLIONS DE SMSPlusieurs personnes ont pu grâce aux TIC célébrer l’occasion avec leurs proches et amis. Mais malgré l’efficacité de ces moyens de communication, il y a toujours quelque chose qui manque, exprime une autre étudiante à l’Ecole nationale supérieure de journalisme (ENSJ), originaire d’Oran. Un manque qu’elle traduit par l’absence du climat convivial et chaleureux de la famille. Les Tic qui ont pris le dessus lors de ces occasions s’explique également par le nombre de communications téléphoniques effectuées et des SMS envoyés. Le nombre de textos enregistrés durant la matinée de l’Aïd El Adha était de 150 millions. Ce chiffre fut doublé pour atteindre 400 millions de textos la fin de la journée, opérateurs télécoms confondus.

Fête de l’Aïd et TIC

QuAnd internet et SMS reMplAcent leS viSiteS

Du 16 au 22 novembre 2011 - N°237 / it mag

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pubLicité

Le Bimensuel de l’informatique, de l’internet et des télécoms

Plongez dans le monde des technologiesInformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons… sécurIté InformatIque… réseaux… mobIles… InformatIque… Internet… télécoms… Hardware…software… systèmes d’InformatIons…

HebDomaDaire NaTioNaL DeS TiC eT De L’ÉCoNomie

NUmÉriQUe

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événEmEnt

n Par Samir TazaïrtFinalement; l’Algérie fêtera le « logiciel libre » dans ce qui est la première édition du Software Freedom Day, littéralement « Journée du logiciel libre », qui aura lieu à l’université Yahia-Farès de Médéa le 26 novembre prochain. L’initiative revient à Fareh Abdelhak, maître-assistant en informatique dans la même université, dont le comité scientifique lui a accordé, à l’occasion, tout son appui. Dans l’esprit de ce genre de manifestations, qui ont court de par le monde à chaque année, le programme est ouvert à tous, avec pour principal objectif la « découverte ».

Lors de cette journée, il sera question d’initier le public au logiciel libre par son utili-sation personnelle, dans l’éducation, l’économie ou par les gouvernements. C’est un évènement majeur du mouvement du logiciel libre et tout au long d’une journée, à travers conférences ciblées, ateliers, séminaires… utilisateurs chevronnés et profes-sionnels se relaieront pour parler « libre ». Il faut savoir que ce genre d’événements

est très nouveau dans le pays mais pas le logiciel libre, pour lequel plusieurs expériences sont menées depuis le début des années 2000 afin d’expliquer les bienfaits de ceux-ci et de les présenter comme une alternative crédible aux logiciels dits « propriétaires ».

« LIbrE » vS « PrOPrIéTAIrE »Au-delà des aspects purement techniques et du vocable barbare que l’on connaît à l’informa-tique, le plus simple serait de faire ressortir la nature même et la finalité de chacun des deux univers. Le « logiciel libre » est sans doute l’ennemi juré du « logiciel propriétaire » et ce n’est pas un mal. Concrètement, disposer d’un « logiciel libre », c’est disposer de la liberté de pouvoir le remodeler à souhait afin d’en faire le programme qui se rapproche le plus des aspirations de l’utilisateur, et d’être en mesure de « léguer » cette même liberté à d’autres utilisateurs. Chevronnés bien sûr ! Pour tout autre profil, s’essayer à un « logiciel libre », c’est avant tout avoir eu l’oppor-tunité d’utiliser un logiciel solide, performant sans débourser le moindre sou, étant donné que l’essentiel, c’est qu’en recourant à ce dernier, il vient de vivre l’expérience « libre » et vient de s’initier à une philosophie. Cette même philosophie dont le « père », alias Richard Stallman, défend par ces propos : « Liberté, égalité, fraternité dans l’informatique se présentent dans l’es-prit du logiciel libre. Liberté parce que chaque utilisateur est libre de faire ce qu’il veut. Egalité parce que tous les utilisateurs ont les mêmes droits. Fraternité parce que nous encourageons la coopération entre les utilisateurs […] ». (Voir entretien inédit accordé par Richard M. Stallman à IT Mag, dans le numéro 195). A l’opposé, le « logiciel propriétaire » est celui dont on paie l’ac-

quisition, ensuite la mise à jour, puis les différentes versions… sans avoir la moindre connais-sance de ce que celui-ci renferme étant donné sa nature hermétique. Ce que le même Stallman appelle « privateur ».

DE L’INTérêT DU SFD ALgErIAC’est au terme de la prochaine Software Freedom Day Algeria que l’on saura mesurer si tous ont compris l’intérêt d’une telle journée et si le principe du « libre » a bel et bien été entendu. Les retombées, même si elles sont certainement difficiles à mesurer quand il sera question de le faire, doivent au moins être suivies et sérieusement scrutées afin de dépasser, le temps d’une manifes-tation, le simple volet communicationnel d’une opération «’com » ! Depuis les années 2000, diverses opérations de charme autour du « logiciel libre » ont été menées depuis les centres universitaires à travers le territoire national et jusqu’à aujourd’hui, les progrès sont « timides ». Trop timides ! Depuis les universités toujours, des clubs scientifiques organisent des rencontres

Tenue de la première software Freedom day en Algérie

A lA « découverte » du logiciel libre…

Du 16 au 22 novembre 2011 - N°237 / it mag

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événEmEnt

où l’on parle, plus ou moins, logiciels libres… Cependant, c’est circonscrit et confiné dans un environnement qui ne sert que lui-même. Le « logiciel libre », c’est sérieux, et très sérieux même dans la mesure où si les initiés et les habitués savent de quoi ils retournent, l’effort doit être tourné vers le politique qui doit impérativement comprendre les enjeux qui gravitent autour de l’univers du « libre ». Dans ce volet précis, si ce genre de manifestations ne force pas le politique, le ministre, le parlementaire, le décideur, le financier… à revoir sa copie quand il s’agit de déci-sions liées aux IT, alors il n’aura servi à rien de se donner autant de mal pour si peu.

IT MAG : Organisateur de la première édition de Software Freedom Day; qu’est-ce qui vous a poussé à le faire ?Fareh Abdelhak : Ce qui m’a poussé en premier à organiser cette journée, c’est la position de l’Al-gérie dans le monde du « free software » ne serait-ce que comparativement à nos voisins marocain et tunisien. Contrairement à ces deux pays, où les Software Freedom Day sont devenus un rendez-vous annuel et où ils plusieurs types d’activités ont été organisés, L’Algérie n’en a jamais organisé et aucune activité dans ce sens n’a été entreprise. Même Richard Stallman a visité plusieurs fois le Maroc et la Tunisie mais jamais l’Algérie et jusqu’à aujourd’hui, nous restons en dehors de ce mouve-ment. Alors il faut que ça change.

Quel en est le l’objectif ?L’objectif principal du Software Freedom Day Algeria est la sensibilisation, c’est-à-dire qu’il faut sensibiliser les gens sur le « logiciel libre » et leur faire prendre conscience qu’au lieu de payer des millions, voire plus pour acheter des licences de logiciels ; il y a un autre chemin, une autre voie, à emprunter ; celle du monde du libre. Monde où il existe plusieurs solutions alternatives et dans souvent des cas, plus fiables, que ce soit dans les universités ou en dehors. Des solutions à utiliser, ou au moins à découvrir.

C’est une journée de niveau national ? C’est d’envergure nationale et elle n’est pas unique-ment limitée à Médéa. Avec l’accord et le soutien

du comité scientifique, nous allons pouvoir donner le coup d’envoi de la première Software Freedom Day. C’est une journée ouverte à tous, gratuite, sans frais d’inscription.

Que se passera-t-il durant l’événement ?Un programme a été arrêté et durant toute la journée, des conférences et des ateliers pratiques en direction des acteurs du libre en Algérie, que ce soit les communautés ou les groupes d’utilisateurs sur le Net, les contributeurs… seront animés où les visiteurs pourront utiliser, installer, montrer et faire découvrir le monde du libre. Un autre point important, cette journée doit être un espace d’échanges entre les différents intervenants et surtout les différentes communautés.

Avez-vous un label FSF ?Pour le moment non, ce sera notre première expé-rience et notre premier essai. Si le taux de partici-pation est considérable, alors nous irons vers cette démarche !

A qui va s’adresser cette journée ?Il faut savoir que cette journée s’adresse à tout le monde, y compris le citoyen qui est concerné en premier et nous essaierons de l’atteindre et de le sensibiliser à travers cet événement.

Lui dire quoi ?Lui dire qu’il existe et qu’il y a d’autres solutions au moins à découvrir ; au lieu de pirater ou d’acheter des logiciels en payant le prix le plus fort, ou même en se rendant complice de « recel », ce qui est moralement malsain, il existe une autre solution libre, gratuite, sans risque de perdre des données à cause de virus. C’est une invitation aux gens de découvrir ce monde.

Et au niveau politique…J’ai discuté avec quelques responsables de minis-tères, notamment l’enseignement supérieur, et il existe quelques initiatives qui sont prises, notam-ment sous forme de notes de services qui appel-lent les universités à se doter de logiciels libres et privilégier leur utilisation, entre autre Linux. Il existe une volonté dans ce sens et il ne reste plus qu’à compléter ce travail. Avez-vous une visibilité sur le taux d’utilisation des logiciels libres en Algérie ?Non. L’utilisation est restreinte à des groupes et des communautés cachés et isolés et ça reste marginal. Je pense que c’est le principal problème du libre en Algérie. Il n’existe pas un espace qui puisse les fédérer. S. T.

Université Dr. Yahia Farès de Médéa Software Freedom Day Algeria 2011

26 novembre 2011

Session : Ouverture Salle des Conférences

08:30 - 09:00 Ouverture officielle

09:00 - 09:45 - Free Software Foundation - Kefah Taha Issa

09:45 - 10:15 - Taha Zerrouki -

10:15 - 10:30 Pause café

10:30 - 11:15 Debian project - Fathi Bouda - Debian Project

11:15 - 11:30 Présentation du projet Fedora - Djelloul Bouida - Fedora Algeria

11:30 - 11:45 Google Technology User Groups - Abdelhalim Lagrid - Algiers Google Technology User Group

11:45 - 12:00 Présentation de Mozilla Algérie - Majda Nafissa Rahal - Mozilla Algeria

12:00 - 12:15 Présentation de l’AAUJ - Karim Embarek - Association Algérienne des Utilisateurs Joomla

12:15 - 12:30 Présentation de l’AJUG - Mohamed Djamel Eddine Boudekhani - Algeria Java User Group

12:30 - 13:15 Déjeuner

Session : Creative Commons Salle des Conférences

13:15 - 13:45 Introduction to Creative Commons licences and its benefits for the Arab World Donatella Della Ratta - Direction régionale de Creative Commons pour le monde arabe

13:45 - 14:30 Débat

Session : Projet & Entreprise Salle des Conférences

14:30 - 15:00 Utilisation des outils de veille open source pour les PME PMI Algériennes - Karim Khelouiati

15:00 - 15:30 Open Data - Ismail Chaib

15:30 - 16:00 Système embarqué libre - Djalal Harouni

16:00 - 16:30 Le libre au service de la documentation pédagogique : VirtUAPI-DZ - Tarik Zakaria Benmerar

16:30 - 17:15 Débat & Clôture

Université Dr. Yahia Farès de Médéa Software Freedom Day Algeria 2011

26 novembre 2011

Session : Communauté Amphi A

13:15 - 13:45 Cloud et Open Source - Djelloul Bouida - Fedora Algeria

13:45 - 14:15 Introduction à la distribution GNU/Linux Ubuntu - Athmane Mokraoui - Ubuntu Algeria

14:15 - 14:45 Google Chromium Projects - Abdelhalim Lagrid - Google Students Ambassador at Algeria

14:45 - 15:15 L’esprit Open chez Mozilla - Majda Nafissa Rahal - Mozilla Algeria

15:15 - 15:45 Les nouveautés de Joomla - Bilel Sam - Association Algérienne des Utilisateurs de Joomla

15:45 - 16:15 Présentation de Think Quest - Mohamed Djamel Eddine Boudekhani - Algeria Java User Group

Session : Présentation Amphi B

13:15 - 13:45 - Youghourta BenaliDrupal

13:45 - 14:15 Développement mobile versus open source - Farouk Korteby

14:15 - 14:45 Découverte du langage Python : démonstrations d’outils et de logiciels - Mehdi Dib

14:45 - 15:15 Les alternatives - Omar Sadeg

Université Dr. Yahia Farès de Médéa Software Freedom Day Algeria 2011

26 novembre 2011

Ateliers (Session 1) 13:15 - 14:00

Google Web Toolkit Google Students Ambassador at Algeria

Comment participer aux différents projets de Mozilla ? Mozilla Algeria

Création d'un site complet sous Joomla Association Algérienne des Utilisateurs de Joomla

Une application Java Stanadard Edition avec le logiciel libre Netbeans Algeria Java User Group

Ateliers (Session 2) 14:00 - 14:45

Joomfish (traduction) Association Algérienne des Utilisateurs de Joomla

Une application Java Entreprise Edition (site e-commerce) avec les outils libres : Netbeans, PostgreSQL et Glassfish - Algeria Java User Group

Ateliers (Session 3) 14:45 - 15:30

Developping Chromium Extensions Google Students Ambassador at Algeria

Le portail libre GateIn pour la réalisation des applications JEE Algeria Java User Group

Développement mobile (Android / J2ME)

Python Acigna Inc.

Université Dr. Yahia Farès de Médéa Software Freedom Day Algeria 2011

26 novembre 2011

Ateliers (Session 4) 15:30 - 16:15

Virtu-mart (site e-commerce) Association Algérienne des Utilisateurs de Joomla

Système embarqué libre Laboratoire LIRE, Université Mentouri de Constantine

entretien avec Fareh Abdelhak, initiateur de la première software Freedom day Algeria

« iL ExiStE d’AutrES SoLutionS Au moinS à découvrir »

Tenue de la première software Freedom day en Algérie

A lA « découverte » du logiciel libre…

it mag / N°237 - Du 16 au 22 novembre 2011

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onthEwEb

L’agence fédérale d’investigation a mené un coup de filet pour appréhender les responsables d’un botnet composé de 4 millions d’ordinateurs éparpillés dans 100 pays

Le FBI considère avoir démantelé l’un des plus importants botnets, tout en procédant à l’arrestation de six individus en Estonie présumés rattachés à ce réseau de

PC zombies. C’est le bilan de l’opération Ghost Click menée depuis deux ans par l’agence fédérale d’investigation. L’activité du botnet avait démarré dès 2007. Rien que sur le territoire des Etats-Unis, on recensait 500 000

ordinateurs affectés, du particulier à l’entre-prise en passant par des agences gouverne-mentales comme la NASA (espace). Le réseau de pirates ont exploité DNSChanger, un logi-ciel malveillant affectant le DNS (gestion des noms de domaine). Il permettait ainsi de re-diriger les internautes vers des serveurs sous le contrôles des cybercriminels. « Les fraudeurs étaient en mesure de manipuler la publicité en ligne et de générer un gain de 14 millions de dollars en commissionnements illicites », déclare le FBI à travers un commu-niqué. « Dans certains cas, le malware avait des fonctions supplémentaires comme le fait d’avertir les utilisateurs d’une présumée réac-tualisation d’un logiciel anti-virus ou d’un

système d’exploitation. En fait, il s’agissait d’alimenter la machine en malwares. » Les six Estoniens appréhendés dans l’opération Ghost Click devraient faire l’objet d’une extradition vers les Etats-Unis. « C’est la plus grosse opération de l’histoire en termes de personnes affectés (plus de 4 millions de victimes dans plus de 100 pays) et en termes de durée d’in-vestigation et d’implication multi-acteurs à l’échelle internationale) », assure Trend Micro, l’éditeur de solutions de sécurité IT « qui a mis son expertise technologique au service du FBI ». Un outil en ligne est proposé pour vérifier si votre machine est compromise dans ce vaste réseau malveillant désactivé.

In ITespresso

Ce qui n’est résolument pas la vocation première des ultrabooks pourrait être amené à s’imposer comme une fonctionnalité alternative assez novatrice pour laisser entrevoir un usage que s’attachent à démocratiser Intel et MasterCard, partenaires unis autour du e-paiement par NFC (Near Field Communication). Ce rapproche-ment entre l’instigateur des ultrabooks et un poids lourd du paiement n’est pas pour y apporter un démenti. A ceci près que la massivité relative des terminaux impliqués (ils ne tiennent pas dans la poche, au contraire des smartphones) confère à leur utilisation un cadre sans comparaison avec celle de leurs homologues mobiles. Pour autant, nombreuses sont les possibilités entrevues, malgré une distanciation certaine vis-à-vis de l’exercice traditionnel de paiement en direct (apposition du téléphone sur l’automate destiné à cet effet), agrémenté de cet empressement à l’exécution. Dans le cas présent, tout se passe en ligne, pour des transac-tions d’autant plus sécurisées, avec des cartes bancaires dédiées et associées au sempiternel couple identifiant / mot de passe. Intel y adjoint sa propre solution de chiffrement, directement implantée au niveau matériel, à l’image de l’Identity Protection Technology (IPT), intégrée à même les composants et liée à des modules tiers d’authentification, implémentés au bon vouloir des sites distants. Cette phase préliminaire menée à bien, MasterCard prend le relais pour finaliser une procédure de paiement qui se veut plus sécurisée que la banque en ligne classique. Qui plus est, on s’oriente progressivement vers une abolition des limitations de l’architec-ture restreinte à deux terminaux. Il sera en effet possible de communiquer en temps réel avec tout terminal connecté équipé d’un module et d’un logiciel compatibles. Un coup de pouce bienvenu pour les ultrabooks, dont le démarrage en demi-teinte n’a toutefois pas réfréné les ardeurs d’Intel ?

logitech abandonne sa plate-forme googletvGuerrino De Luca, CEO de Logitech, a annoncé la décision du groupe de cesser la produc-tion de ses boîtiers pour Google TV. Lors d’une conférence tenue devant des analystes et des inves-tisseurs, le CEO de Logitech Guerrino De Luca a souligné que Google TV est un bon concept, mais dont les consommateurs ne sont pas encore prêts à s’équiper. Il a en outre sévèrement jugé le produit de Google TV, notant qu’il s’agissait selon lui d’un produit peu abouti pouvant être assimilé à une «version beta» qui aura coûté au total 100 millions de dollars à Logitech. Il a donc annoncé qu’une fois les stocks déjà produits vendus, Logitech ne poursuivrait pas la production du boîtier. Logitech suit ainsi l’exemple d’Intel, qui a également pris ses distances avec ce projet. Pour rappel, ce boîtier avait été lancé en grande pompe à l’automne 2010 au prix de 299 dollars. Toutefois, au vu du maigre volume de vente, Logitech s’était vu contraint d’abaisser le prix du boîtier à 99 dollars en juillet. Nouveaux partenaires pour 2012 Selon le site britan-nique «The Register», un porte-parole de Google aurait annoncé de nouveaux accords avec des fabricants de hardware pour 2012, sans toutefois nommer les nouveaux partenaires de Google dans l’aventure. Selon l’agence de presse Bloomberg, qui cite des sources anonymes, LG Electronics pourrait présenter un téléviseur équipé du logiciel de Google TV en début d’année prochaine.

projet voxel vs Anonymous

lA guerre deS HAckerS eSt déclAréeDepuis qu’ils se sont révélés au grand public en défendant WikiLeaks, les Anonymous semblent régner en maîtres sur la planète du hacking. Pourtant, dans la nuit de dimanche à lundi, un autre groupe a émergé aux yeux du grand public : ces « hacktivistes » ont ainsi piraté le site de la chaîne d’info BFMTV, sur lequel, pendant quel-ques heures, ils ont annoncé enclencher le « projet Voxel ». Dans une vidéo postée sur YouTube, le groupe annonce ainsi lancer une croi-sade qui doit, notamment, dévoiler l’identité des chefs du groupe Anonymous. Révélation promise pour le 25 décembre prochain. Dans une chaîne vidéo créer sur Youtube et qui a depuis disparu, VoxelProject explique ne souhaiter « aucun malheur pour la France », affirmant seulement vouloir « protéger notre pays » et déplorant avoir dû pirater le site de BFMTV pour se faire connaître. Dans une vidéo, ils expliquent clairement leurs intentions. Voici leur déclaration dans cette vidéo : « Il est de notre devoir de protéger les citoyens, les entreprises. Nous menons une guerre sans merci contre ces clowns (les Anonymous) et nous révèlerons leur véritable identité aux services de renseignements. Nous prêtons serment de surveiller les entreprises et les infrastructures critiques contre toute tentative d’in-trusion. »

ultrabook

InTeL eT MAsTerCArd prépArenT une ALLIAnCe AuTour du nFC

opération Ghost Click

le fbi déMAntèle un MégA-botnet

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smartphonEs

Parallèlement au marché des tablettes, le marché du livre électronique, qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, est florissant. Pourtant les protagonistes majeurs du marché, à savoir le leader de la distribution par internet Amazon, et le géant du livre américain barnes and Noble se livrent une guerre sans merci, conscient de l’enjeu économique et du potentiel commercial que représente cette branche encore si peu desservie qu’est celle des livres numériques

Steve jobs, en vision-naire, avait décelé le potentiel de ce marché, et en créant l’iPad, qui ne fut considéré à sa

sortie que comme un vulgaire « iPod Touch grand format ». Il avait su lui trouver sa place et on connaît tous la suite de cette histoire et du succès phénoménal qu’a eu l’ardoise magique de la Pomme croquée. En effet, la majorité des études des consom-mateurs s’accordent à confirmer cette tendance. Selon une étude récente faite par un magazine britannique spécialisé « seven.co.uk », près de 40 % de l’utilisa-tion de l’iPad est dédiée spéciale-ment à la lecture, 25% pour la lecture de livres et 15 % pour la lecture de journaux/magazines et revues, ce qui veut dire qu’un peu moins de la moitié de l’usage de la tablette est dédiée à la lecture

numérique. Mais ne nous y trom-pons pas, l’iPad est loin d’être un livre électronique par excellence, ses détracteurs lui reprochent d’abord une taille et un poids qui sont un peu trop encombrants pour pouvoir lui permettre d’ac-céder à la mobilité qu’il prétend, deuxièmement, l’autonomie de l’appareil, bien que satisfaisante, peut représenter un handicap pour un passionné de lecture qui aime à lire partout sans avoir la peur de voir son appareil l’aban-donner en milieu de lecture faute de prise électrique à proximité. Enfin, dernier détail, et pas des moindres, l’écran qui, en plus de la fatigue oculaire qu’il peut provoquer après une utilisation prolongée, dispose d’une visibilité qui se réduit presque à néant en milieu extérieur et sous le soleil ambiant. D’où l’enjeu de l’encre électronique et de la flopée de produits qui sortent sous cette technologie. L’encre électronique est une technique d’affichage sur support souple (le plus souvent plastique), modifiable électroni-quement, cherchant à imiter l’ap-parence d’une feuille imprimée et qui, comme le papier, ne nécessite pas d’énergie pour laisser un texte ou une image affichée. En gros, c’est un affichage quasi identique à ce qu’on a l’habitude d’avoir en lisant un livre classique, et par conséquent, pas de problèmes de reflet de soleil sur l’écran, pas de problèmes d’autonomie. Le livre électronique devient aussi agréable

à lire que le livre traditionnel, l’en-combrement en moins avec toute une bibliothèque à la place d’un seul et unique appareil entrant dans le fond de sa poche. Les deux leaders mondiaux, à savoir Amazon et Barnes and Noble, se livrent une guerre sans merci à la quête de la dominance de ce marché, encore inexploré, et multiplient les innovations et autres offres alléchantes. Si le succès est fulgurant en Amérique du Nord, l’arrivée des liseuses a encre électronique en Europe n’est que récente. Il suffit de constater le marché français pour s’en rendre compte, le Reader électronique commence à peine à s’y vulgariser et ce grâce à certaines initiatives, timides certes mais qui représentent un bon début. Quant à l’Algéri,e l’offre n’y est toujours pas existante faute d’éditeurs de livres prenant en considération l’enjeu de ce marché, c’est bien dommage tant la demande est présente, tel un de nos lecteurs Hassan T., étudiant en économie, ayant l’habitude d’acheter des livres via Amazon et n’ayant pas attendu la disponibilité de celles-ci sur le territoire, a pris l’initiative de l’acheter : « 79 dollars, ça peut sembler cher, mais quand on voit le prix des ouvrages de référence que je dois acheter pour mes études, on trouve que c’est un bon compromis surtout quand on ramène comme moi plein de documents d’internet, les lire sur cet outil est bien plus pratique

que de tout imprimer, en plus avec l’encre électronique, non seulement on a l’impression de lire un livre, mais le petit côté brillant de l’écriture ressemble à l’identique à celle des livres neufs et ça donne vraiment envie de lire. » Idée partagée par une autre lectrice, Feriel S., étudiante en médecine, qui, même si elle ne possède pas de livre électronique, compte bien s’en acheter un : « A moins d’acheter des photocopies de livres, on ne peut avoir accès aux livres sur lesquels on se doit de bosser, le Mapar (ouvrage de référence en Anesthésie-Réanimation) par exemple coute

bien plus de 6 000 DA et encore il faut chercher pour le trouver, donc pour le même prix, m’acheter un Reader et y mettre toute la documentation que je trouve sur le Net est un bon compromis, et en plus mettre un petit appareil dans son sac est bien plus confor-table pour moi que d’y mettre plus d’une dizaine de kilos de photocopies… » En conclusion ; l’intérêt en Algérie pour ces outils permettant l’accès à la lecture et à la documentation à moindre coût est majeur, il ne manque qu’une commercialisation sérieuse et une initiative de la part d’un éditeur littéraire.

Les appli que nous allons citer sont des indispensables, des must-have du monde mobile. Les logiciels de lecture de livres électroniques sont légion, et la grande majorité sont de très bonne facture, nous pouvons citer en exemple Kobo, l’application Kindle, et le fameux iBooks d’Apple. Choisir parmi celles-ci « LE » e-Reader absolu est une réelle gageure, mais notre choix est fait et il s’est porté sur iOs Stanza et celle pour Android Aldiko. L’interface de ces 2

applications est très épurée avec une vue englobant la photo des livres présents dans la bibliothèque sur la page principale, un simple toucher sur une pochette donne accès a un résumé du livre sélectionné et il suffit d’appuyer encore une fois pour avoir accès au livre, assez pratique le marque-page automatique qui se souvient où on s’est arrêté à la lecture précédente et qui nous indique directement la page où on est actuellement, ici pas de fioritures et d’effets visuels à la iBooks lors du défilement des pages – et c’est bien dommage d’ailleurs- les Reader font leur boulot, les pages défilent de manière simple , nette et fluide , et c’est ce qu’on leur demande. Bon nombre d’entre vous se posent la question du confort de lecture, lire un PDF sur un petit écran est une expérience laborieuse, il en est autre-ment du format ePub, qui une fois qu’on s’y habitue, devient une expérience des plus agréables , car sur l’écran 4 pouces sur lequel on a pu tester l’application le confort était très acceptable et même sur les 3.5 pouces de l’iPhone ; ça reste sympa, et pour peu que l’on se plonge dans le livre, la taille de l’écran devient un détail insigni-fiant.

Ces applications viennent d’em-blée avec une petite sélection de livres, mais rien n’empêche d’aller sillonner le Web pour en rechercher d’autres, d’ailleurs c’est l’avantage premier de ces deux applications face à leur

concurrence, à savoir de pouvoir chercher très facilement et de la manière la plus intuitive possible à travers des grandes bibliothèques du Net tels que Feedbooks où on a le choix entre plus d’une centaine de milliers de livres du domaine public et de jeunes auteurs libres de talent, le tout sans débourser un rond. Sinon pour ceux qui veulent consulter leur propre livre, il y’a même une possibilité de « streaming » de bibliothèque via Calibre. Donc ces Applications, en plus d’être gratuites, sont des références qui sont à installer d’urgence sur vos appareils smart-phones/tablettes si ce n’est pas encore le cas, et qui, on espère, vous permettront de continuer ou bien de renouer avec cette vieille passion qu’est de s’émerveiller à la lecture d’un bon vieil ouvrage.

E-readers : les indispensables à avoir sur son smartphone

Les livres électroniques de en plus en répandus

e-reAderS ou le coMproMiS entre prix et lecture

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trucs&astucEs

Windows vista

déplAcer lA bArre deS tâcHeS La barre des tâches où se trouve le bouton Démarrer n’est pas condamnée à rester en bas de l’écran. Vous pouvez très bien la placer sur l’un des trois autres côtés.

1. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur un espace vide de la barre des tâches. Dans le menu qui apparaît, désactivez l’option Verrouiller la barre des tâches.

2. Maintenez le bouton de la souris enfoncé et glissez la barre des tâches vers un des trois côtés de l’écran.

3. Quand la Barre est déplacée à l’endroit voulu, relâchez le bouton de la souris.

4. Vous pouvez verrouiller de nouveau la barre des tâches pour éviter de la déplacer malencontreusement en cliquant dessus avec le bouton droit de la souris et en activant l’option Verrouiller la barre des tâches.

photoFiltre

ASSeMbler 2 iMAgeS l’une à côté de l’Autre Grâce à la fonctionnalité Collage spécial de PhotoFiltre, vous pouvez facilement assembler plusieurs images pour n’en faire qu’une seule.

1. Lancez PhotoFiltre et ouvrez votre première image.

2. Ouvrez votre seconde image.

3. Sélectionnez la seconde image en déroulant le menu Sélection et en cliquant sur Tout sélectionner.

4. Cliquez sur le menu Edition puis sur Copier.

5. Affichez la fenêtre de la première image.

6. Cliquez sur le menu Edition, sur Collage spécial puis sur Assembler le collage.

7. Dans la fenêtre qui s’affiche, choisissez le côté où mettre l’image copiée. Cliquez sur Ok.

8. L’image est collée à côté. Enregistrez le résultat.

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trucs&astucEs

Windows Xp

copier ou déplAcer rApideMent un doSSier Pour copier ou déplacer un dossier, vous disposez de plusieurs solutions. Vous pouvez utiliser un glisser-déposer avec le bouton droit de la souris. Vous pouvez également utiliser les commandes Copier, Couper et Coller du menu Edition. Vous pouvez encore ajouter une commande Copier dans un dossier et Déplacer dans un dossier au menu contextuel qui apparaît après un clic droit sur un dossier. Un clic sur une de ces commandes ouvre alors une boîte de dialogue qui vous permet de choisir le dossier de destination.

1. Pour ajouter ces options, éditez le Registre en cliquant sur le bouton Démarrer puis sur Exécuter.

2. Saisissez la commande regedit et pressez la touche Entrée.

3. Déroulez la clé HKEY_CLASSES_ROOT, Directory, shellex, ContextMenuHandlers.

4. Pour ajouter l’option Copier vers un dossier, déroulez le menu Edition, Nouveau, Clé.

5. Appelez la clé Copier vers.

6. Dans la partie droite de la fenêtre, double cliquez sur la valeur (par défaut).

7. Attribuez la chaîne suivante {C2FBB630-2971-11d1-A18C-00C04FD75D13}. Validez par Ok.

8. Pour ajouter l’option Déplacer vers un dossier, créez une nouvelle clé, que vous appellerez Déplacer vers.

9. Dans cette clé, double cliquez sur la valeur (par défaut).

10. Attribuez-lui la chaîne suivante : {C2FBB631-2971-11d1-A18C-00C04FD75D13}. Validez par Ok.

11. Fermez l’éditeur du Registre. La modification est immédiate. Pour vous en rendre compte, cliquez sur un dossier avec le bouton droit de la souris. Les nouvelles options sont présentes.

excel 2007

récupérer un tAbleAu Sur internet Sur Internet, vous souhaitez récupérer des informations contenues dans un tableau pour les utiliser dans une feuille de calculs. Excel vous permet de copier un tableau et de le coller en respectant le positionnement des colonnes et des lignes dans les cellules.1. Avec Internet Explorer, sélectionnez le tableau où les lignes qui vous intéressent.

2. Cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et choisissez la commande Copier.

3. Ouvrez Excel. Placez-vous à l’endroit où vous souhaitez insérer les données du tableau. Cliquez sur le bouton Coller.

4. Le tableau est alors collé dans le tableau et la position des colonnes et les lignes est respectée.

5. Cliquez sur la balise qui s’affiche puis sur Respecter la mise en forme de destination pour retirer la mise en forme du tableau et ne conserver que le texte.

6. Tout le formatage est retiré. Seul le texte brut est gardé.

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commEntçamarchE

Une entreprise crée de la valeur en traitant de l’information, en particulier dans le cas des sociétés de service. Ainsi, l’information possède une valeur d’autant plus grande qu’elle contribue à l’atteinte des objectifs de l’organisation.

Un système d’Information (noté SI) représente l’ensemble des éléments participant à la gestion, au traitement, au transport et à la diffusion de l’information au sein de l’organisation.

Très concrètement le périmètre du terme Système d’Information peut être très différent d’une organisation à une autre et peut recouvrir selon les cas tout ou partie des éléments suivants :

• Bases de données de l’entreprise,

• Progiciel de gestion intégré (ERP),

• Outil de gestion de la relation client (Customer Relationship Management),

• Outil de gestion de la chaîne logistique (SCM - Supply Chain Management),

• Applications métiers,

• Infrastructure réseau,

• Serveurs de données et systèmes de stockage,

• Serveurs d'application,

• Dispositifs de sécurité.

Introduction au TCOLe TCO (Total Cost of Ownership, traduisez Coût total de possession) représente le coût global d’un bien (un système informatique par exemple) tout au long de son cycle de vie, en prenant non seulement en compte les aspects directs (coûts matériels tels qu’ordinateurs, infrastructures réseaux, etc. ou logiciels tels que le coût des licences), mais également tous les coûts indirects (coûts cachés) tels que la maintenance, l’administration,

la formation des utilisateurs et des administrateurs, l’évolution, le support technique et les coûts récurrents (consommables, électricité, loyer, etc.).

Notion de GouvernanceLe terme « Gouvernance » désigne la capacité d’une organisation d’être en mesure de contrôler et de réguler son propre fonctionnement afin d’éviter les conflits d’intérêts liés à la

séparation entre les ayants-droits (actionnaires) et les acteurs. Le terme gouvernance est un terme générique pouvant se décliner selonLe terme de « gouvernance politique » est utilisé dans le cas de l’intéraction entre l’Etat (gouvernement) et la Société (citoyens et entreprises privées). Dans le cas d’une société ou un groupe industriel, on parle plutôt de « gouvernance d’entreprise ».

Le terme « Gouvernance » s’est notamment tristement popularisé lors d’affaires impliquant de grands groupes industriels (Enron, Swissair) pour lesquels des dérives, telles qu’un manque de surveillance ou des confusions de rôle, les ont conduit à la faillite.

Enfin, le thème récurrent de la Gouvernance d’Internet fait référence à la main-mise du gouvernement américains sur les serveurs racine (serveurs centraux) du système de

noms de domaine régissant le fonctionnement même d’Internet.

Gouvernance des SILa « Gouvernance des Systèmes d’Information » ou « Gouvernance informatique » (en anglais « IT gouvernance ») renvoie aux moyens de gestion et de régulation des Systèmes d’Information (SI) mis en place dans une entreprise pour atteindre ses objectifs. A ce titre,

la gouvernance IT fait partie intégrante de la gouvernance d’entreprise.

Les méthodes ITIL (IT Infrastructure Library) et COBIT sont notamment des supports permettant de mettre un système d’information sous contrôle et de le faire évoluer en fonction de la stratégie de l’entreprise. Une entreprise accumule au cours des années des milliers de documents, dans des bases de données éparses avec parfois des redondance. Plus globalement, il existe généralement des données stratégiques éparpillées dans le système d’information de l’entreprise dont l’ensemble du personnel ou de l’équipe dirigeante, ignore l’existence.

Urbanisation du Système d’InformationLa démarche d’urbanisation du SI (Système d’Information) consiste dans un premier temps à étudier les différents secteurs fonctionnels d’une entreprise (production, administration, ventes, etc.), afin d’être en mesure d’en réaliser une cartographie, puis d’étudier de la même manière son système d’information.

Le terme « urbanisation » est utilisé par analogie avec les travaux d’architecture et d’urbanisme dans une ville en comparant une entreprise avec une ville et ses différents quartiers, zones et blocs.

Une telle démarche commence par le recensement et la capitalisation de l’ensemble des informations sur le système d’information de l’entreprise (bases de données, applications, services, etc.), en relation avec leur fonction, afin de les rationnaliser et de permettre de valoriser le capital informationnel de l’entreprise.

L’objectif d’une démarche d’urbanisation est donc d’aboutir à une structuration du système d’information permettant d’en améliorer ses performances et son évolutivité. Elle permet ainsi de donner les moyens à l’entreprise de faire évoluer son système d’information en connaissance de cause.

notion de SyStèMe d’inforMAtion

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commEntçamarchE

Il est aujourd’hui reconnu que les nouvelles technologies, en particulier l’accès à Inter-net, tendent à modifier la communication entre les différents acteurs du monde pro-fessionnel, notamment : •les relations entre l'entreprise et ses clients, •le fonctionnement interne de l'entreprise, y compris la relation entreprise-employés, •la relation de l'entreprise avec ses différents partenaires et fournisseurs. On appelle ainsi « e-Business » l’intégration au sein de l’entreprise d’outils basés sur les technologies de l’information et de la commu-nication (on parle généralement de progiciel) pour en améliorer le fonctionnement afin de créer de la valeur pour elle-même, pour ses clients et pour ses partenaires. Le e-Business ne s’applique donc plus aux seules entreprises virtuelles (appelées click and mortar) fondant l’essentiel de leur activité sur le Net mais également aux entreprises tra-ditionnelles (dites brick and mortar, faites de brique et de ciment). Le terme e-Commerce (appelé également Commerce électronique), souvent confondu avec le terme de e-Business, ne désigne en réalité qu’une facette du e-Business couvrant l’utilisation d’un support électronique pour la relation commerciale d’une entreprise avec des particuliers. L’objectif de ce dossier est de présenter les différentes « technologies » sous-jacentes (il s’agit en réalité de modes d’organisation s’ap-puyant sur les technologies de l’information et de la communication) et des sigles associés. Création de valeurL’objectif de tout projet e-Business est de créer de la valeur. La création de valeur peut intervenir de différents façons : • Grâce à une augmentation des marges, c’est-à-dire une baisse de coûts de production ou une augmentation de bénéfices. Le e-Bu-siness permet d’y parvenir par les moyens suivants :

o Positionnement sur de nouveaux marchéso Amélioration de la qualité de ses produits ou serviceso Prospection de nouveaux clientso Fidélisation de la clientèleo Rationnalisation de son fonctionne-ment interne

•Grâce à la motivation du personnel. Le pas-sage d’une activité traditionnelle à une acti-vité e-Business permet idéalement de motiver les collaborateur dans la mesure où:

o La stratégie globale est mieux visible des employés et favorise une culture communeo Le mode de fonctionnement implique une responsabilisation des acteurso Le travail en commun est propice à l’amélioration des compétences

•Grâce à la satisfaction des clients. Le e-Business favorise en effet :

o une baisse de prix liée à l’augmenta-tion de la productivitéo une meilleure écoute des clientso des produits et services adaptés aux besoins des clientso un mode de fonctionnement transpa-rent pour l’utilisateur

• Grâce aux relations privilégiées avec les partenaires. La mise en place de canaux de communication avec les fournisseurs per-met : o Une meilleure connaissance mutuelleo Une réactivité accrueo Des capacités d’anticipation amélioréeso Une partage de ressources avantageux pour les deux partiesUn projet de e-Business ne peut ainsi fonction-ner qu’à partir du moment où il apporte de la valeur ajouté à l’entreprise, mais également à son personnel, à ses clients et à ses partenai-res.

Time To marketLe « Time To Market » représente le temps nécessaire pour mettre un produit sur le mar-ché à partir du moment où l’idée a été émise. Les nouvelles technologies fournissent glo-balement une source d’inspiration incroyable

pour formaliser des idées, mais rendent en-core plus critique le Time-To-Market à cause d’une circulation rapide de l’information et d’une concurrence véloce.

réduction des coûts et roiL’utilisation des nouvelles technologies pour le fonctionnement d’une entreprise permet à terme de réduire les coûts aux différents ni-veaux de son organisation. Néanmoins, la mise en place d’un tel projet est généralement très coûteuse et induit nécessai-rement des modifications du mode d’organisa-tion, pouvant provoquer des bouleversements dans les pratiques de ses employés. Ainsi, il est essentiel de s’interroger sur le retour sur in-vestissement (noté ROI pour return on invest-ment) d’un tel projet, c’est-à-dire la différence entre les bénéfices attendus et l’investissement global consacré, prenant en compte le coût des ressources humaines mobilisées.

Caractérisation de l’e-entrepriseUne entreprise peut être vue comme une en-tité fournissant des produits ou services à des clients, en s’appuyant sur les produits ou ser-vices de partenaires dans un environnement en constante évolution. Le fonctionnement d’une entreprise peut être grossièrement modélisé selon un ensemble de fonctions en interaction, communément réparties en trois catégories : •Les fonctions de réalisation, représentant le cœur de son activité (cœur de métier), c’est-à-dire la production de biens ou de services. El-les concernent les activités de production, de gestion des stocks et de l’approvisionnement (fonction achat) ;• Les fonctions de management, regroupant toutes les fonctions stratégiques de gestion de l’entreprise ;Elles regroupent la direction générale de l’entreprise, les fonctions de ges-tion des ressources humaines (RH), ainsi que les fonctions de gestion financière et compta-ble ;• Les fonctions support, servant d'appui au fonctions de réalisation pour permettre le bon fonctionnement de l’entreprise. Il s’agit de l’ensemble des activités liées à la vente (dans certains cas elles font partie du cœur de mé-tier), ainsi que l’ensemble des activités trans-versales à l’organisation, telle que la gestion des infrastructures technologiques (fonction IT, Information Technology).Les entreprises sont généralement caracté-risées par le type de relations commerciales qu’elles entretiennent. Ainsi des termes dédiés existent pour qualifier ce type de relation : •B To B (Business To Business, parfois noté B2B) désigne une relation commerciale d’en-treprise à entreprise basée sur l’utilisation

d’un support numérique pour les échanges d’information. •B To C (Business To Consumer, parfois noté B2C) désigne une relation entre une entre-prise et le grand public (particuliers). Il s’agit donc de ce que l’on appelle le commerce élec-tronique, dont la définition ne se limite pas à l’acte de vente, mais couvre tous les échanges qu’une entreprise peut avoir avec ses clients, de la demande de devis au service après-ven-te ; •B To A (Business To Administration, parfois noté B2A) désigne une relation entre une en-treprise et le secteur public (administration fiscale, etc.) s’appuyant sur des mécanismes d’échange numériques (téléprocédures, for-mulaires électroniques, etc.). Par extension de ces concepts, le terme de B To E (Business To Employees, parfois noté B2E) a également émergé pour désigner la relation entre une entreprise et ses employés, notam-ment via la mise à disposition de formulaires à leur attention pour la gestion de leur carrière, de leurs congés ou de leur relation avec le co-mité d’entreprise.

Front Office / Back OfficeLes termes de Front Office (littéralement « boutique ») et de Back Office (« arrière-bou-tique ») sont généralement utilisés pour dé-crire les parties de l’entreprise (ou de son sys-tème d’information) dédiées respectivement à la relation directe avec le client et à la gestion propre de l’entreprise. Le Front-Office (parfois appelé également Front line) désigne la partie frontale de l’en-treprise, visible par la clientèle. Le Back Office à l’inverse désigne l’ensemble des parties du système d’information auxquel-les l’utilisateur final n’a pas accès. Il s’agit

donc de tous les processus internes à l’entre-prise (production, logistique, stocks, vente, comptabilité, gestion des ressources humai-nes, ...).

Présentation des différents conceptsLa mise en place d’une démarche e-Business implique nécessairement le déploiement d’un réseau d’entreprise à travers lesquels des ser-vices spécifiques à l’entreprise seront accessi-ble en mode client-serveur, généralement via une interface web consultable avec un simple navigateur. Néanmoins, la mise en place d’outils informa-tique n’est pas suffisante. On considère ainsi qu’une entreprise commence réellement un projet e-Business lorsqu’elle met en oeuvre une nouvelle organisation tirant partie des nouvelles technologies. La notion de e-Business est néanmoins très souple et englobe toute les utilisations possi-bles des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour tout ou partie des activités suivantes : •Rendre plus efficaces les relations de l'entre-prise avec ses clients et différents partenaires (fournisseurs, administrations, etc.)•Développer de nouvelles opportunités d’af-faires• Fluidifier la circulation de l'information en interne•Mettre sous contrôle les différents proces-sus de l’entreprise (production, stocks, achats, vente, ressources humaines, etc.)Il s’agit donc de mettre en œuvre des canaux de communication privilégiés entre l’entre-prise et son environnement et de les articuler avec ses processus internes afin de maîtriser au mieux les coûts internes et externes.

introduction Au e-buSineSS

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