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VOLUME 18 • NUMÉRO 94 • NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL CANADIEN 18 ANS DÉJÀ Leur choix c’est Boréal! D ès que l’on met les pieds sur le campus, on sent cette én- ergie. On n’y voit que des souri- res. L’espace est grand, ensoleillé et vibrant de couleurs. Le Collège Boréal est situé au 1 rue Yonge depuis plus d’un an maintenant et offre à ses étudiants un site mod- erne, adapté aux nouvelles tech- nologies, tout cela dans une situa- tion géographique idéale, au cœur du centre-ville. Sous le même toit, on y retrouve une gamme de ser- vices complète : programmes d’études post-secondaires, programme d’employabilité, programmes de langue pour nouveaux-arrivants (LINC et FLAP), ateliers en établissement (L’Ontario c’est chez moi) et pro- grammes d’éducation continue. Faisant partie des 24 collèges communautaires de l’Ontario, le Collège Boréal se démarque des autres puisque, bien sûr, il offre tous ses programmes en français, mais également parce qu’il atteint, depuis quelques années, le plus haut taux de satisfaction de ses étudiants. Ceci est très important pour le directeur du campus de Toronto, Dr. Katabakaka. Celui- ci explique cette statistique par la qualité des services offerts et des mécanismes d’appui qui ont été mis en place pour les étudiants en besoin. Une autre distinction im- portante à faire est que les salles de classes au Collège Boréal sont plus petites que celles des autres collèges, ce qui permet aux ensei- gnants d’offrir un enseignement plus personnalisé. De tous les mécanismes d’appui à l’apprentissage, on retrouve des services de tutorat dispensés par des professionnels qualifiés, un tutorat effectué par un élève ou un cours d’appoint. Ces dif- férents mécanismes sont régu- lièrement évalués par le collège, afin de s’assurer du succès de tous. Le curriculum de tous les programmes est adapté aux be- soins et aux capacités des étudi- ants. De plus, les enseignants du Collège Boréal sont hautement qualifiés et possèdent une expéri- ence significative dans leur milieu de travail, ce qui leur permet non suite à la page(8) MADAME FANFA ONGOIBA HONOREE POUR SON COMBAT CONTRE LES TABOUS CULTURELS LES PLUS DELICATS DE L’ISLAM M adame Fanta Ongoiba s’est battue ces deux dernières décennies pour lever le voile sur l’un des tabous culturels les plus délicats de l’islam : la santé sex- uelle. « Le VIH/SIDA ne fait pas de discrimination », affirme On- goiba. « Le VIH se dissimule de la même manière que les femmes portent le voile ou le hijab pour se couvrir ». En tant que directrice exécu- tif du partenariat des africains de Toronto contre le SIDA, On- goiba éduque les musulmans de la ville et de son pays le Mali sur l’importance de se protéger contre les maladies sexuellement trans- missibles. « Cela signifie que même si vous priez cinq fois par jour, cela ne vous mettra pas à l’abri du VIH », dit Ongoiba. Ce message fut reçu non sans résistance. À une conférence in- ternationale, un Cheikh l’a accu- sée d’être un fauteur de troubles, laquelle accusation fut plutôt bien accueillie par l’intéressée. Elle répondit : « Oui, je préfère bien plutôt être un fauteur de troubles si cela peut vous faire prendre conscience ». Ces efforts lui ont toutefois per- mis d’obtenir une reconnaissance ce dimanche. Ongoiba a été hon- orée par le conseil canadien des femmes musulmanes. L’ors de son entrevue au Toronto Star voici son point de vue sur le sida et les femmes musulmane au canada. Quel changement avez-vous noté ces vingt années pendant lesquelles votre organisation a été active ? Au début de l’épidémie du VIH/ SIDA, avant la mise au point des premiers traitements, les gens souffraient et mourraient. Main- tenant nous voyons la réduction de l’infection dans notre commu- nauté. Nous avons développé de nombreux services, depuis nos premiers pas, lorsque nous al- lions à l’hôpital juste pour servir d’interprète au malade au côté du médecin. Nous avons travaillé avec les Imans de Toronto. Nous enseignons aux porteurs du VIH/ SIDA à partager leurs expériences. Éduquer sur la transmission et l’infection apporte de nombreux changements dans la communau- té et y infléchit la stigmatisation. Quelle sorte de stigmatisation existe-t-il au sein de la communauté musulmane ? Au début au sein des commu- nautés musulmanes, nous avions les mêmes choses qu’avec les com- munautés chrétiennes. Le mes- sage unique de l’abstinence. Oui, quiconque peut s’abstenir, mais pendant combien de temps ? Vous pouvez utiliser le condom pour prévenir la transmission, méthode préférable au traitement. En gé- néral dans les communautés mu- sulmanes, on dit aux personnes qui sont éduquées et élevées « qu’elles n’ont pas besoin de sexe avant le mariage ». Les généra- tions d’aujourd’hui ne ressemblent pas à celles qui sont passées. C’est quelque chose de biologique que les gens doivent explorer. Le plus souvent, dans la communauté mu- sulmane, le mythe répandu est que le VIH/SIDA n’existe pas. Non. Les musulmans sont pourvus de sexe aussi. Mais ils n’en parlent pas. Il ne s’agit pas seulement de VIH – bien qu’il s’agisse d’une question majeure – mais de toutes les mala- dies sexuellement transmissibles. Si vous ne vous protégez pas, vous ne pourrez pas éviter de l’avoir. Était-il difficile de convaincre les Imans de vous soutenir ? Ici à Toronto, j’approche les Imans des lieux où je prie. Je noue des liens, puis j’explique le travaille que j’effectue au sein de la com- munauté. Au Mali, c’était difficile. Ils ne voulaient pas en entendre parler parce que c’était tabou. Mais je leur ai expliqué que la religion n’avait rien à avoir avec la culture. Mettons les questions de dieu de côté et concentrons-nous sur le côté culturel. Cinq autres femmes musul- manes furent célébrées ce di- manche avec les récipiendaires : Erum Noreen Asfar, qui tra- vaille à la promotion de l’égalité en faveur des femmes musul- manes au sein de la société ca- nadienne ; Muntaz Ebrahim, une défenseure de l’apprentissage et de l’alphabétisation, Jamelie Hassan, une artiste visuelle internation- alement reconnue ; Almas Jiwani, une humanitaire qui a fait avancer l’égalité des genres ; et Fatima Sa- jan, activiste de la justice sociale et éducatrice. Carline Zamar Agent de liason communautaire

Journal Canora Nov - Dec 2013

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Journal Canora Novembre -Décembre 2013

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V O L U M E 1 8 • N U M É R O 9 4 • N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 1 3 • B I M E S T R I E L C A N A D I E N 1 8 A N S D É J À

Leur choix c’est Boréal!Dès que l’on met les pieds sur

le campus, on sent cette én-ergie. On n’y voit que des souri-res. L’espace est grand, ensoleillé et vibrant de couleurs. Le Collège Boréal est situé au 1 rue Yonge depuis plus d’un an maintenant et offre à ses étudiants un site mod-

erne, adapté aux nouvelles tech-nologies, tout cela dans une situa-tion géographique idéale, au cœur du centre-ville. Sous le même toit, on y retrouve une gamme de ser-vices complète : programmes d’études post-secondaires, programme d’employabilité, programmes de langue pour nouveaux-arrivants (LINC et FLAP), ateliers en établissement (L’Ontario c’est chez moi) et pro-

grammes d’éducation continue.Faisant partie des 24 collèges

communautaires de l’Ontario, le Collège Boréal se démarque des autres puisque, bien sûr, il offre tous ses programmes en français, mais également parce qu’il atteint, depuis quelques années, le plus

haut taux de satisfaction de ses étudiants. Ceci est très important pour le directeur du campus de Toronto, Dr. Katabakaka. Celui-ci explique cette statistique par la qualité des services offerts et des mécanismes d’appui qui ont été mis en place pour les étudiants en besoin. Une autre distinction im-portante à faire est que les salles de classes au Collège Boréal sont plus petites que celles des autres

collèges, ce qui permet aux ensei-gnants d’offrir un enseignement plus personnalisé.

De tous les mécanismes d’appui à l’apprentissage, on retrouve des services de tutorat dispensés par des professionnels qualifiés, un tutorat effectué par un élève

ou un cours d’appoint. Ces dif-férents mécanismes sont régu-lièrement évalués par le collège, afin de s’assurer du succès de tous. Le curriculum de tous les programmes est adapté aux be-soins et aux capacités des étudi-ants. De plus, les enseignants du Collège Boréal sont hautement qualifiés et possèdent une expéri-ence significative dans leur milieu de travail, ce qui leur permet non

suite à la page(8)

MADAME FANFA ONGOIBA HONOREE POUR SON COMBAT CONTRE LES TABOUS CULTURELS LES PLUS DELICATS DE L’ISLAM

Madame Fanta Ongoiba s’est battue ces deux dernières

décennies pour lever le voile sur l’un des tabous culturels les plus délicats de l’islam : la santé sex-uelle.

« Le VIH/SIDA ne fait pas de discrimination », affirme On-goiba. « Le VIH se dissimule de la même manière que les femmes portent le voile ou le hijab pour se couvrir ».

En tant que directrice exécu-tif du partenariat des africains de Toronto contre le SIDA, On-goiba éduque les musulmans de la ville et de son pays le Mali sur l’importance de se protéger contre les maladies sexuellement trans-missibles.

« Cela signifie que même si vous priez cinq fois par jour, cela ne vous mettra pas à l’abri du VIH », dit Ongoiba.

Ce message fut reçu non sans résistance. À une conférence in-ternationale, un Cheikh l’a accu-sée d’être un fauteur de troubles, laquelle accusation fut plutôt bien accueillie par l’intéressée.

Elle répondit : « Oui, je préfère bien plutôt être un fauteur de

troubles si cela peut vous faire prendre conscience ».

Ces efforts lui ont toutefois per-mis d’obtenir une reconnaissance ce dimanche. Ongoiba a été hon-orée par le conseil canadien des femmes musulmanes. L’ors de son entrevue au Toronto Star voici son point de vue sur le sida et les femmes musulmane au canada.

Quel changement avez-vous noté ces vingt années pendant lesquelles votre organisation a été active ?Au début de l’épidémie du VIH/

SIDA, avant la mise au point des premiers traitements, les gens souffraient et mourraient. Main-tenant nous voyons la réduction de l’infection dans notre commu-nauté. Nous avons développé de nombreux services, depuis nos premiers pas, lorsque nous al-lions à l’hôpital juste pour servir d’interprète au malade au côté du médecin. Nous avons travaillé avec les Imans de Toronto. Nous enseignons aux porteurs du VIH/SIDA à partager leurs expériences. Éduquer sur la transmission et l’infection apporte de nombreux

changements dans la communau-té et y infléchit la stigmatisation.

Quelle sorte de stigmatisation existe-t-il au sein de la communauté musulmane ?Au début au sein des commu-

nautés musulmanes, nous avions les mêmes choses qu’avec les com-munautés chrétiennes. Le mes-sage unique de l’abstinence. Oui, quiconque peut s’abstenir, mais pendant combien de temps ? Vous pouvez utiliser le condom pour prévenir la transmission, méthode préférable au traitement. En gé-néral dans les communautés mu-

sulmanes, on dit aux personnes qui sont éduquées et élevées « qu’elles n’ont pas besoin de sexe avant le mariage ». Les généra-tions d’aujourd’hui ne ressemblent pas à celles qui sont passées. C’est quelque chose de biologique que les gens doivent explorer. Le plus souvent, dans la communauté mu-sulmane, le mythe répandu est que le VIH/SIDA n’existe pas. Non. Les musulmans sont pourvus de sexe aussi. Mais ils n’en parlent pas. Il ne s’agit pas seulement de VIH – bien qu’il s’agisse d’une question majeure – mais de toutes les mala-dies sexuellement transmissibles.

Si vous ne vous protégez pas, vous ne pourrez pas éviter de l’avoir.

Était-il difficile de convaincre les Imans de vous soutenir ?

Ici à Toronto, j’approche les Imans des lieux où je prie. Je noue des liens, puis j’explique le travaille que j’effectue au sein de la com-munauté. Au Mali, c’était difficile. Ils ne voulaient pas en entendre parler parce que c’était tabou. Mais je leur ai expliqué que la religion n’avait rien à avoir avec la culture. Mettons les questions de dieu de côté et concentrons-nous sur le côté culturel.

Cinq autres femmes musul-manes furent célébrées ce di-manche avec les récipiendaires : Erum Noreen Asfar, qui tra-vaille à la promotion de l’égalité en faveur des femmes musul-manes au sein de la société ca-nadienne ; Muntaz Ebrahim, une défenseure de l’apprentissage et de l’alphabétisation, Jamelie Hassan, une artiste visuelle internation-alement reconnue ; Almas Jiwani, une humanitaire qui a fait avancer l’égalité des genres ; et Fatima Sa-jan, activiste de la justice sociale et éducatrice.

Carline Zamar Agent de liason communautaire

Page 2: Journal Canora Nov - Dec 2013

JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(2)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

L’ÉPANOUISSEMENT COMMUNAUTAIRE EN MARCHE!

TROIS PETITS TOURS ET PUIS…REVIENNENT

PASTEUR LUMEMBO EN TRAIN D’ENSEIGNER LA BIBLE AU TOGO

Christian Roméo Youdje

Par Pasteur Lumembo Tshiswaka

Au cours de l’année qui s’achève, j’ai écrit abon-

damment à travers le jour-nal Canora sur la doctrine chrétienne. Quatre articles ont été ainsi publiés sur les doctrines suivantes  : Dieu, Jésus-Christ, Le Saint-Es-prit et l’Eglise. Bien de su-jets peuvent encore être développés. Compte tenu de l’importance du thème «  Doctrine-Pratique  », je pense continuer à écrire sur les doctrines qui posent des polémiques au sein de la chrétienté aujourd’hui en 2014. Ce poème spirituel «  Sept jours, Sept mots, Sept pensées doctrinales  »  ré-sume en quelques mots tout ce sur quoi j’ai écrit en 2013.

Bible B comme Bibliothèque di-vineI comme Intériorisée dans mon cœurB comme Bénie par Dieu lui-même L comme Libérée de toute souillure E comme Éternellement ef-ficace DIEU D comme Divin maîtreI comme Incomparable à qui que ce soit E comme En tout ce qui a été créé U comme Universellement reconnu et adoré par tousJÉSUSJ comme Yeshua E comme Emmanuel ou Dieu avec nous S comme Sauveur du monde U comme Uni au Père et au Saint Esprit S comme Sang qui purifie tout péchéSAINT- ESPRIT S comme SouffleA comme Annoncé par le Fils de DieuI comme Invincible aux at-taques sataniquesN comme Neutralisant toute

force des ténèbresT comme Travaillant avec le Père par le Fils E comme Éclairant toutes celles et tous ceux qui croientS comme Sanctifiant les cœurs des croyants P comme Puissance divine omniprésente R comme Revivifiant celles et ceux qui sont accablés I comme Inspirant celles et ceux qui cherchent Dieu T comme Toujours présent en tout lieu SALUTS comme Sauvé par Jésus A comme Annoncé par les Saintes Écritures L comme Libérés par son sa-crifice sur la croix U comme Uni(e) dans l’Es-prit à mes sœurs et frères en Christ T comme Témoins de Dieu dans le monde ÉGLISE E comme Éclairés par la pa-role de Dieu G comme Garantis par les

promesses de Jésus dans la BibleL comme Libres de choisir entre la vie et la mort I comme Inspirés par les Saintes Écritures S comme Sauvés par le sang de Jésus au bois de GolgothaE comme Enlevés du monde pour témoigner de Lui dans le monde CROYANT C comme Cœurs transfor-més par la foi R comme renouvelés chaque jour par l’Esprit-Saint O comme Ouvertes et Ou-verts à sa Parole Y comme Y compris les té-moignages des anciens dans la foiA comme Annoncés dans nos assemblées et médias chrétiens N comme Nourri(e)s par la Bonne ParoleT comme Transformés chaque jour par sa puissanceE comme Éducatrices au service de Dieu dans le monde.

Chers lecteurs du Journal de CANORA,

Dans le précédent nu-méro de votre journal pré-féré, nous avons touché sans réserve aux problèmes qui minent notre communauté et empêchent notre intégration effective. Notre communauté regorge sans aucun doute un potentiel incroyable, c’est pour-quoi malgré les tares qui lui col-lent à la peau, elle ne cesse de démontrer un dynamisme im-pressionnant.

En parcourant ce numéro de novembre-décembre 2013, vous découvrirez comment notre jeunesse communautaire, sous l’astucieuse houlette de CANORA et d’autres organ-ismes, s’attèle à s’épanouir. Découvrez en photos com-ment le tournoi de soccer de CANORA a accéléré la symbi-ose sociale si nécessaire à notre

communauté surtout en ce qui concerne les jeunes. Dans ce numéro, remarquez égale-ment les moyens éducatifs qui s’offrent à nous et les profes-sionnels chevronnés dans div-ers domaines qui ne cessent de nous rappeler que notre sphère communautaire regorge de tal-entueux membres!

Avec toute cette énergie

positive, on peut sans trébu-chement dire que nous sommes sur la bonne voie! Oui! Mais ne perdons jamais de vue ces maux qui nous détruisent et af-faiblissent plus que jamais.

La santé étant le moteur de la vie, les précieux conseils sur le VIH et comment attein-dre le potentiel optimal de santé devront toujours nous rester en esprit.

Que le temps passé vite! Nous voici donc à la fin de l’année 2013! Le journal CANORA vous souhaite le meilleur pour l’année 2014, l’année du soccer au pays du soccer! Je souhaite que la nouvelle année soit celle d’un véritable épanouissement com-munautaire!

Joyeux noël et bonne an-née 2014!

Chris Romeo Youdje

La comptine en français dit : « Ainsi font, font, font les petites marionnettes, ainsi font, font, font, trois petits tours et puis s’en vont ». Toutefois même s’il s’agit aussi de marionnettes, les sénateurs impliqués dans le scandale de dépenses injusti-fiées, eux, reviendront. Cette af-faire ressemble à une saga sans véritable fin, un boomerang qui frappera celui qui l’a lancé à la nuque, Stephen Harper. Les trois coupables Pamela Wallin, Patrick Brazeau et Mike Duffy n’ont pas été renvoyés. Après avoir clamé leur innocence dans ce que les médias appel-lent désormais « Le scandale des dépenses au Sénat », nous avons eu la sanction par les autres sé-nateurs : une suspension sans salaire pendant deux ans. Le verdict est faible, même risible.

Les législateurs au Canada sont connus pour se voter les meil-leurs salaires et faire preuve de la plus grande indulgence face à leurs fautes aussi graves qu’elles soient. La sanction illustre une fois de plus, l’incapacité des gens au pouvoir d’être objectifs. Si un simple citoyen comme vous et moi avait facturé son patron pour des dépenses irréelles afin de s’enrichir, il irait en prison ou perdrait son travail. Pas ces trois membres de la haute chambre, pas les sénateurs. Pourtant, ces politiciens ont utilisé les biens publics pour des activités per-sonnelles. Ils ont triché et la police a trouvé des preuves. La décision de les priver d’activités sénatoriales pendant deux ans est une insulte envers tous les honnêtes citoyens de ce pays, une gifle de la part de privilégiés, une clique de charlatans qui exi-gent de nous l’honnêteté qu’ils n’ont pas.

Pour tout dire, les dés étaient pipés bien avant la sanc-tion. Ceux qui ont jugé les fau-tifs sont eux-mêmes sénateurs. Certes, ils ne sont pas tous du même parti politique mais ils ont tous été nommés pour sié-ger au Sénat. Par conséquent, ils se croisent, se parlent très souvent, se détestent parfois et d’autres fois deviennent des amis proches. Ils ont en commun les multiples voyages effectués dans le cadre de leurs activités de sénateurs et certains d’entre eux ont probablement fait (ou pensé à faire) comme les trois marionnettes pris la main dans le sac. Pour toutes ces raisons, les collègues des trois politiciens suspendus n’auraient pas dû être leurs juges. C’est comme si on demandait à un blessé au bras droit de s’amputer lui-même. La douleur serait si grande qu’il ne le fera jamais. Mais voilà qu’au Canada, pays démocratique qui respecte la liberté d’expression, nous avons une haute institu-tion de l’État incapable d’avoir un mécanisme plus objectif dans le jugement des siens. La con-séquence de cette absurdité : plus d’une demi-douzaine de sé-nateurs (conservateurs ou pas) ont refusé d’appuyer la suspen-sion où étaient absents lors du vote. Leur prétexte ? Les trois accusés n’ont pu se défendre

adéquatement. Ils ont eu plus de temps qu’on nous accorderait vous et moi. N’est-ce pas suf-fisant ? Quand on a réclamé des sommes indues pour des loge-ments où on ne vit pas, qu’on a facturé des voyages pour des activités personnelles ou qu’on accepte des chèques du bureau du Premier ministre, on doit faire face aux conséquences de ces fraudes. Pas les sénateurs.

Ces privilégiés sont au-dessus de la loi.

Le scandale n’est pas ter-miné même si monsieur Harper souhaite tirer un trait sur toute cette affaire. En effet, selon les règlements des indemnités du Sénat, le temps de suspension des trois coupables pourrait compter pour leur retraite. Le contribuable canadien continu-erait donc à payer leur retraite en incluant les deux ans où ils ont été suspendus. Si cela est vrai, la situation comique passe à l’étape du ridicule. C’est le re-tour du boomerang. Souhaitons que les conservateurs qui sont gavés de trop d’années au pou-voir (comme ce fut le cas des libéraux de Jean Chrétien) se réveillent bientôt pour constater que la fête est terminée, que les Canadiens les ont renvoyés dans l’opposition.

Didier Leclair

JOURNAL CANORA2 rue Carlton suite 1403 Toronto Ontario M5B 1J3Tél:(416)203 3979 (416)-203-1342 Télec: (416) 203 [email protected] www.Canoraaa.comLe journal est dis-ponible sur le web.

Le Journal n’est pas responsable des propos exprimés dans les articles

Page 3: Journal Canora Nov - Dec 2013

JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(3)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

LE CERCLE DE LA POSITIVITÉ :VOUS PROPOSE DES TEXTES DE MOTIVATION ET D’INSPIRATION PERSONNELLE À VOLONTÉ

«Le bonheur va vers ceux qui savent rire».

[Sagesse Chinoise] «Les soucis enlaidissent,

c’est la joie qui fait fleurir. « [Proverbe Africain]

«Ce n’est pas parce qu’une mouche ne devient pas une abeille qu’un pauvre ne peut pas devenir roi . « [Proverbe Mossi]

«Il n’y a que deux jours dans une année ou l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le mo-ment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre» [Dalaï Lama]

«Nous avons peur des choses en propor-tion de notre ignorance»   [Christian Nestell Bovee] «La seule chose dont il faut avoir peur, c’est de la peur elle même»  

[Franklin D. Roosevelt]«Choisissez un métier que

vous aimez, et vous n’aurez jamais à travailler un seul jour de votre vie» [Confu-cius]

“On n’est pas orphelin d’avoir perdu père et mère, mais d’avoir perdu espoir.” [Proverbe Africain]

«Quand on a un marteau dans la tête, on voit tous les problèmes sous la forme d’un clou. «

[Proverbe Africain]«Nous sommes ce que nous

faisons de manière répétée. L’excellence ainsi, n’est pas un acte mais une habitude.» [Aristote]

«Entre celui qui sait qu’il peut réussir et celui qui en doute, il n’y a qu’une dif-férence de perception de pos-sibilités.»

[Précepte zen]«Imaginez deux per-

sonnes sur une barque qui se mettraient à ramer dans un sens opposé. Vous avez alors une idée de ce qui se passe en vous lorsque vous ne par-venez pas à être en accord avec vous-même.» [Bruno Lallement]

«Les idées audacieuses sont comme les pièces qu’on déplace sur un échiquier : on risque de les perdre mais elles peuvent aussi être l’amorce d’une stratégie gag-nante.»

[Goethe]«Le seul fait de douter de

la possibilité d’atteindre le bonheur vous ôte déjà toute chance d’y parvenir.» [Vedda]

«La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information.»

[Albert Einstein]«Vaut mieux garder la

nostalgie d’un paradis en le quittant, que de le changer en enfer en y restant ! «Qui-conque s’impatiente vient de doubler le temps de son at-tente.»

[Proverbe Français]«Lorsque tout semble être

contre vous, et que vous pensez ne pas pouvoir te-nir une minute de plus, n’abandonnez jamais, car c’est justement le temps et l’endroit où les vents vont tourner.»

[Harriet Beecher Stowe]«L’échec a mauvaise pres-

se, et c’est bien dommage. C’est en essayant plusieurs clés qu’on finit par trouver celle qui entre dans la serru-re.»

[Jean Rivière]«Celui qui perd la richesse

perd beaucoup. Celui qui perd un ami perd davan-tage. Mais celui qui perd courage perd tout. « [Cer-vantes]

Le pouvoir des pensées et des émotions positivesCessez d’avoir peur pour

votre avenir ! La sécurité ne se trouve pas à l’extérieur, mais en vous-même. Une fois cette sécurité trou-vée, rien ne peut la détruire. Plus vous avez peur, plus vous restreignez votre champ de vision et moins vous êtes capable de trouver des solu-tions à vos problèmes. Cela revient à essayer de con-templer un tableau en ayant le nez collé dessus. Troquez la peur contre la confiance, confiance en vous et en la vie. Élevez votre niveau de con-science. Vous verrez alors apparaître les solutions qui vous étaient cachées jusqu’à présent. Plus vous prenez de la hauteur, plus vous élargissez votre champ de perception. Comprenez-vous que c’est votre état d’esprit qui vous a conduit là où vous êtes aujourd’hui ? Cessez de chercher un coup-able pour l’état du monde et celui de votre vie car vous êtes seul responsable de ce que vous récoltez. Cessez de vouloir manipuler la vie, les autres et les circonstances en agissant par la force. Vous n’obtiendrez rien de cette fa-çon à part plus d’opposition et de combats inutiles. Faites une cure de pensées et d’émotions positives.

Pour que les pensées et les émotions positives soient efficaces, il faut les répéter au quotidien, sans relâche, matin, midi et soir.Si vous prenez juste une dé-

cision temporaire et que vous laissez tomber au bout de 2 jours, vous n’obtiendrez rien et retomberez aussitôt dans le tourbillon de la confusion. Les pensées et les émotions positives doivent infuser tout votre être et tout votre corps. C’est avec la répétition, la persévérance et un engage-

ment ferme, que vous réus-sirez à changer votre quoti-dien et aurez une influence positive sur votre entourage. Une personne consciente et alignée sur qui elle est vraiment a plus de pou-voir que des millions de personnes qui ne le sont pas, quelles que soient leurs actions. Prenez un temps chaque jour pour vous recentrer et vous ressourcer. Visualisez et res-sentez uniquement le meil-leur en le laissant se déployer. Faites-vous ce cadeau aujourd’hui, d’attendre le meilleur dans votre vie et voyez-le se manifester.

Le BonheurIl était une fois une vieille

dame qui avait laissé tomber son aiguille à coudre. Pen-dant qu’elle la cherchait dans son jardin, un homme qui passait l’aida dans ses recherches. Après quelque temps, ils n’avaient tou-jours pas retrouvé l’aiguille. L’homme demanda à la vie-ille dame l’endroit exact où elle avait laissé tomber l’aiguille. «Oh, je l’ai laissé tomber à l’intérieur de la maison», répondit-elle. Étonné, il lui demanda pour-quoi diable la cherchait-elle dans le jardin car, bien sûr, elle ne la trouverait jamais ! Elle répondit qu’il faisait trop sombre dans sa maison, et que c’était la raison pour laquelle elle cherchait de-hors, où il faisait plus clair. La plupart d’entre nous sont comme cette vieille femme – nous cherchons notre bonheur perdu à l’extérieur de nous-mêmes. Nous avons le sentiment qu’il fait clair à l’extérieur, et que c’est là que se situe toute action ! Mais le bonheur ne peut pas être trouvé là. Il peut être trouvé dans le calme et la tranquil-lité à l’intérieur de nous-mêmes. Le bonheur est notre condition naturelle et la méditation notre état d’esprit naturel. C’est à nous de découvrir ce qui est déjà à l’intérieur de nous. «Si tu essaies d’approcher cette vie intellectuellement, tu perds beaucoup de temps et manques d’en voir la sim-plicité.»

[Eileen Caddy - La petite voix]

La PeurLe chien qui avait peur de

son image dans l’eauUn chien a très soif. Il voit

une mare et s’approche. Il y a un autre chien devant lui. Il aboie et s’éloigne, la queue entre les pattes. Mais la soif est là qui le tenaille. Il revi-ent. L’autre chien est toujours là, dans l’eau. Il ne com-prends par qu’il est devant sa propre image reflétée par

la surface de la mare. Il aboie et s’éloigne. Plus tard, n’y ten-ant plus, il revient et finit par boire.

Nous sommes tous à l’image de ce chien. Nous avons soif de connaissanc-es, car nous savons que le savoir apporte confiance et richesse, mais nous avons en même temps peur.

Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas com-prendre. Peur de retourner sur les bancs de l’école. Peur d’être ridicule. Peur de nos limites. Et nous nous don-nons plein d’excuses pour remettre à plus tard nos progrès. Pourtant, c’est en surmontant cette peur et en apprenant que nous pouvons grandir, nous dépasser, pro-gresser et réussir au-delà de tous nos espoirs que nous arriverons à des réalisations positives.

Vous devez vous libérer de vos peurs Craignez-vous de perdre votre travail? De perdre votre argent? De tomber gravement malade ? D’avoir un accident? D’être victime d’un vol ou d’un attentat? Souvenez-vous des jours où vous aviez oublié d’apprendre votre leçon, à l’école. Vous étiez là, essayant de fuir le regard du professeur pour ne pas être interrogé. Et «bing!» «Venez au tab-leau!» C’est vous qui étiez choisi - parce que c’était votre crainte!

Les apparencesLe monde dans lequel nous

vivons joue beaucoup sur les apparences. Nous nous lais-sons souvent piéger par elles et interprétons la réalité à travers le filtre de nos croy-ances et de nos perceptions. L’étiquetage mental est un des stratagèmes préférés de l’égo. Nous passons beau-coup de temps à juger, à valider, à condamner, à classer et finalement à passer à côté de l’essentiel. Nos re-lations, aussi authentiques soient-elles, sont faussées par notre bavardage mental in-cessant. Nous ne voyons pas l’autre, nous ne l’écoutons pas vraiment, sauf à travers des concepts. Nous enfermons l’autre dans une image qui n’existe que dans notre tête. Pire... Nous nous servons parfois de notre interlocuteur pour qu’il nous renvoie une bonne image de nous-même. Exercez-vous aujourd’hui à regarder chaque personne que vous verrez avec un re-gard neuf, que ce soit dans la rue, au travail, en famille. Essayez de voir le monde sans l’interpréter, sans lais-ser votre mental vous don-ner un commentaire à chaque fois que vous voyez quelqu’un ou quelque chose. Exercez-vous à le faire le

plus souvent possible. Com-mencez dans la rue, dans les transports en commun, car il est plus facile de le faire avec des personnes que nous ne connaissons pas. La tâche est plus ardue lorsqu’il s’agit d’amis que nous fréquentons depuis longtemps ou de la famille... Plus le passé com-mun est chargé et plus il est difficile d’avoir un regard neuf. Les illusions sont te-naces !

Ainsi, vous pourrez être plutôt réservé devant une personne de sexe opposé par exemple. La simple idée d’aborder cette personne qui vous plaît vous terrorise... La voix dans votre tête viens sans cesse faire des com-mentaires et celle qui reviens le plus souvent ressemble à «Cette fille est trop bien pour toi, tu rêves mon coco, tu ne l’intéresseras jamais». Ce genre de croyance, si elle n’est pas déracinée peut vous gâcher une vie entière ! Der-rière un physique ingrat, peut de se révéler un cœur en or. Une personne qui étale ses richesses peut traduire un sentiment d’insécurité. Derrière un visage dur, peut se cacher de la peur. La froi-deur peut servir d’armure à un être trop émotif. Une femme séduisante et provo-cante essaye peut-être seule-ment de se rassurer. Elle peut dissimuler une âme sensible et fragile qui réclame simple-ment de l’attention et du re-spect. Combien d’hommes ou de femmes, qui donnent l’impression d’être sûr d’eux en regonflant leur égo ne le sont pas en réalité ? Ne vous laissez pas duper par les ap-parences, laissez une chance à toute personne que vous rencontrerez avant de lui fer-mer la porte définitivement. Sachez regarder chaque per-sonne que vous pensez voir en essayant de découvrir quel joyau elle cache au fond d’elle. Les Marins et les March-ands

De riches marchands em-barquent à bord d’un navire avec leurs biens, leurs esclaves et leur orgueil d’hommes à l’abri de tout besoin. Les marins portent leurs malles remplies de bijoux, d’or et de riches étoffes alors qu’eux n’ont pour tout bagage qu’un méchant sac vide et une vie-ille couverture. Mais la mer se fait d’huile et le vent n’est pas décidé à se lever. À bord, les marchands se conduisent comme s’ils commandaient aux Dieux eux-mêmes en pestant contre les astres, en regrettant que le vent ne souffle pas avec plus de force et en humiliant les marins qui ne «connaissent rien à l’art de la navigation». Tant et si bien que les Dieux finis-sent par les entendre et dé-cident de répondre à leurs

vœux en envoyant une ter-rible tempête pour les punir. Les nuages noirs s’amassent à l’horizon et le vent s’annonce par petites rides de plus en plus rapprochées sur la sur-face de la mer. Les marins comprennent qu’ils vont vivre de terribles heures et se tiennent prêt à leurs postes, tandis que les riches march-ands, heureux que les Dieux les aient entendus, raillent la couardise de l’équipage. Au pire de la tempête, les marins s’aperçoivent qu’ils ne pourront pas s’en tirer sains et saufs sans larguer du lest. Soucieux de sauver leur na-vire, ils n’hésitent pas à pass-er les bagages les plus lourds par-dessus bord. Mais les riches ne l’entendent pas de cette oreille et s’accrochent à leurs malles comme si c’était elles qui allaient les sauver. Ils supplient les Dieux de les épargner et pleurent comme des enfants. Le capitaine du bateau est forcé de menacer d’en jeter quelques-uns à l’eau avec leurs coffres pour qu’ils acceptent de se séparer de leur or. L’énorme poids ainsi libéré, le navire retrouve sa stabilité. La tempête se calme aussitôt et l’équipage est sauvé. Les marins sont heureux mais les riches marchands restent silencieux : avec leur richesse, c’est leur vie qu’ils croient anéantie. Qu’est-ce qui est le plus important : nos biens ou notre vie? Trop souvent, pour nos biens matériels nous mettons notre santé en péril. Nous consacrons notre vie à l’argent, et la vie nous file trop vite entre les doigts. Comment gagner notre vie... sans la perdre? À l’image de ces march-ands, moins nous avons de bagages à porter, plus notre fardeau sera léger... et moins la tempête sera redoutable. Ne ratez pas la prochaine parution de Canoraaa. Nous allons développer ensemble d’autres sujets aussi intéres-sants et importants pour notre bien-être. Nous al-lons développer la sexualité, l’épanouissement sexuel.... Des sujets et textes sur les bienfaits des pensées et atti-tudes positives.

Je vous souhaite une bonne lecture et vous donne ren-dez-vous à la prochaine pa-rution avec plus de textes de motivation et d’inspiration personnelle tout en espérant que ces textes ont réveillé des sentiments et attitudes posi-tifs en vous.

« Je préfère l’avenir au pas-sé, car c’est là que j’ai décidé de vivre le restant de mes jours» (Victor Hugo)

« Ce qui vous empêche d’avancer n’est pas ce que vous êtes, mais ce que vous pensez ne pas être.»

Kadidja M. (Toronto)

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JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(4)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

COUPE CANORA JUNIOR EN IMAGE 8 OCTOBRE 2013 8IÈME ÉDITION DU TOURNOI DE SOCCER CANORA POUR LES ÉLÈVES DES

CLASSES DE 7E ET DE 8E

Jeunes sans

frontières

Renaissanc

e

Roméo -

Dallaire

Sainte-Famille

A

Jeunes sans

frontières

1-3 1-0 0-1

Renaissance

3-1 4-0 0 - 1

Roméo -Dallaire

0 -1 0-4 0 - 6

Sainte-Famille

A

1 - 0 1-0 6-0

RÉSULTATS DU TOURNOI LA COUPE CANORA JUNIOR – 8 octobre 2013

Poule A Garçons

Classement V D N BP BC Pts + / - Sainte-Famille A 3 0 0 8 0 9 Renaissance 2 1 0 7 2 6 Jeunes sans frontières 1 2 0 2 4 3 Roméo Dallaire 0 3 0 0 11 0 V = Victoires D = Défaites N = Nuls BP = Buts Pour BC = Buts Contre Lors de la finale pour l’or et l’argent, Sainte-Famille A a gagné contre Étienne-Brûlé. Lors de la finale pour le Bronze, Pickering a gagné contre Jeunes-sans-frontières.

RÉSULTATS DU TOURNOI LA COUPE CANORA JUNIOR – 8 octobre 2013

Poule B Garçons

Collège

Français

Étienne-Brûl

é

Pickering

Sainte-Famille

B

Collège Français

0-5

0-1

Étienne-Brûlé

5-0 1-0

Pickering

0 - 1 4-1

Sainte-Famille

B

1 - 0 1 - 4

Classement V D N BP BC Pts + / - Étienne-Brûlé 2 0 0 6 0 6 -6 Pickering 1 1 0 4 2 3 -9 Sainte-Famille B 1 1 0 2 4 3 -2 Collège Français 0 2 0 0 6 0 -6 V = Victoires D = Défaites N = Nuls BP = Buts Pour BC = Buts Contre

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COUPE CANORA JUNIOR EN IMAGE 8 OCTOBRE 2013 8IÈME ÉDITION DU TOURNOI DE SOCCER CANORA POUR LES ÉLÈVES DES

CLASSES DE 7E ET DE 8E

RÉSULTATS DU TOURNOI LA COUPE CANORA JUNIOR - OCTOBRE 2013

Filles

Étienne-Brûlé

Jeunes sans

frontières

Norval-Morriss

eau

Pickering Renaissance Sainte-Famille

Étienne-Brûlé

------------

0 - 4 1 -0 1 - 1 0-4 0 - 2

Jeunes sans

frontières

4 - 0 ------------

1 - 0 6 - 0 1 - 3 1 - 0

Norval-Morriss

eau

0 - 1 0 - 1 ----------- 0 - 0 0 - 5 0 - 2

Pickering

1 - 1 0 - 6 0 - 0 ----------- 0 - 7 1 - 4

Renaissance

3 - 1 2 - 0 5 - 0 7 - 0 ----------- 4 - 0

Sainte-Famille

2 - 0 0 - 1 2 - 0 4 - 1 0 - 4 -----------

Classement V D N BP BC Pts + / - Renaissance 5 0 0 23 1 15 22 Jeunes sans frontières 4 1 0 13 3 12 10 Sainte-Famille 3 2 0 8 6 9 2 Étienne-Brûlé 1 3 1 2 11 4 -9 Pickering 0 3 2 2 18 3 -16 Norval-Morrisseau 0 4 1 0 10 1 -10 V = Victoires D = Défaites N = Nuls BP = Buts Pour BC = Buts Contre Lors de la finale pour le bronze, Sainte-Famille a battu Étienne-Brûlé 1 à 0. Lors de la finale pour l’or et l’argent, Renaissance a gagné contre Jeunes-sans-frontières par la marque de 4 à 1.

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COUPE CANORA SENIOR EN IMAGE 9 OCTOBRE 2013 15IÈME ÉDITION DU TOURNOI DE SOCCER CANORA POUR LES ÉLÈVES DES

CLASSES DE 9E ET DE 12E

RÉSULTATS DU TOURNOI LA COUPE CANORA – 9 octobre 2013 Garçons-Poule A

Sainte-Famille

Étienne-

Brûlé

Jeunes sans

frontières

Pickering

St-Frère-Andrée

Étienne-Brûlé

1 - 0 2-0 3 – 0 1– 0

Jeunes sans

frontières B

1-0 0-2

5 – 0 3 – 1

Pickering

1-7 0 – 3

0 - 5 0 –0

St-Frère-André

0 – 1 0 –1 1-3 0-0 –

Sainte-Famille

A

0 – 1 0-1 0 – 1 7 – 1 –

Classement V D N BP BC Pts + / - Etienne -Brûlé 4 0 0 7 0 12 7 Jeunes sans frontières 3 1 0 10 2 9 8 Sainte-FAmille A 1 0 3 7 3 3 4 St-Frère-André 0 3 1 1 5 1 -5 Étienne-Brûlé Pickering 0 3 0 1 15 1 -14 V = Victoires D = Défaites N = Nuls BP = Buts Pour BC = Buts Contre Lors de la finale pour le bronze, Le collège Français a battu Jeunes sans frontières A par la marque de 1 à 0.. Lors de la finale pour l’or et l’argent, Étienne Brulé a gagné 2 à 0 contre Jeunes sans frontières B

RÉSULTATS DU TOURNOI LA COUPE CANORA – 9 octobre 2013 Garçons-Poule B

Mg-de-Charbon

nel

Collège Français

Jeunes sans

frontières

Sainte-Famille

Collège Français

1 – 1 1 –3 7-0

Jeunes sans frontières A

3– 1

3 – 1 2 – 2

Mg-de-Charbonnel

1 – 1 1-3 3-1

Sainte-Famille_B

1-3 7 – 0

2–2

Classement V D N BP BC Pts + / - Jeunes sans frontières 2 0 1 8 4 7 +4 Collège Français 1 1 1 9 4 4 +5 Mgr-de-Charbonnel 1 1 1 5 5 4 0 Sainte-Famille 0 2 1 3 12 1 -9

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JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(7)

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COUPE CANORA SENIOR EN IMAGE 9 OCTOBRE 2013 15IÈME ÉDITION DU TOURNOI DE SOCCER CANORA POUR LES ÉLÈVES DES

CLASSES DE 9E ET DE 12E

RÉSULTATS DU TOURNOI LA COUPE CANORA - OCTOBRE 2013

Filles

Charbonnel

Collège Français

Étienne-

Brûlé

Jeunes sans

frontières

Pickering

Renaissan

ce

Sainte-Famill

e

Charbonnel

------------

0 – 1 0 – 0 0 – 2 0 – 0

0 – 2 0 – 1

Collège França

is

1 – 0 ------------ 0 – 0 0 – 0 3 – 0

0 – 1 1 – 1

Étienne-Brûlé

0 – 0 0 – 0 -----------

1 – 1

1 – 0

0 – 1 0 – 0

Jeunes sans

frontières

2 – 0 0 – 0 1 – 1

-----------

0 – 0

0 – 0 0 – 0

Pickering

0 – 0 0 – 3

0 – 1 0 – 0 ----------

-

0 – 6

0 – 2

Renaissance

2 – 0 1 – 0 1 – 0 0 – 0 6 – 0

-----------

3 – 0

Sainte-Famille

1 – 0 1 – 1

0 – 0 0 – 0 2 – 0

0 – 3

-----------

Classement V D N BP BC Pts + / - Renaissance 5 0 1 13 0 16 13 Collège Français 2 1 3 5 3 9 2 Sainte-Famille 2 1 3 4 4 9 0 Jeunes sans frontières 1 0 5 3 1 8 2 Étienne-Brûlé 1 1 4 2 2 7 0 Charbonnel 0 4 2 0 6 2 -6 Pickering 0 4 2 0 11 2 -11 V = Victoires D = Défaites N = Nuls BP = Buts Pour BC = Buts Contre Lors de la finale pour le bronze, Sainte-Famille a battu Jeunes sans frontières par la marque de 1 à 0.. Lors de la finale pour l’or et l’argent, Renaissance a gagné 2 à 0 contre le Collège Français.

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TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

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Leur choix c’est Boréal!suite de la page (1)seulement d’offrir un ensei-gnement de grande qualité mais également un enseigne-ment axé sur la réalité de la pratique.

« Étudier dans une langue que nous maitrisons aug-mente grandement nos chances de succès », indique Carline Zamar, agente de li-aison communautaire. Tous les programmes offerts au collège sont en français, mais conçus pour préparer les étudiants à travailler dans un environnement bilingue. Le bilinguisme à Toronto est un très grand avantage et un atout sur le marché du tra-vail, c’est donc important de l’exploiter au maximum et de préparer les étudiants en con-séquence.

Le Collège Boréal offre maintenant plus de 17 pro-grammes, tout au long de l’année. Certains de ceux-ci sont d’une durée d’un an, d’autres de 2 ou 3 ans. On trouve différents domaines, différents formats, mais tous sont axés sur le côté pratique et donne aux étudiants des

qualifications leur permet-tant, soit de se préparer pour entreprendre des études uni-versitaires ou pour intégrer le

marché du travail. De tous les programmes offerts, les suiv-ants débuteront en janvier d’une durée d’un an : préposé aux services de soutien per-sonnel, programme général d’arts et sciences, coiffure, as-sistant en pharmacie-vente au

détail et soins dentaires. « Le programme en phar-

macie, nous dit Dr. Katabaka-ka, connait un taux de place-

ment très élevé, soit de 100%. » Débutant de janvier et se terminant en juillet, ce pro-gramme permet également de, si désirer, poursuivre des études dès le mois de sep-tembre pour approfondir ses qualifications.

Dr. Kabatakaka souligne également une différence très importante : « Ma porte est toujours ouverte » dit-il. « Venez me parler, je suis à votre écoute ». Il est toujours disponible pour les étudiants, et ainsi sont les autres pro-fessionnels qui travaillent au collège. Ils ont à cœur la réus-site de tous les élèves et font de leur mieux pour les aider, et la première chose est évide-ment d’être à leur écoute.

« De plus, la vie collégiale est très dynamique ici », nous révèle Carline. Nous nous efforçons de partici-per et d’offrir aux étudiants des opportunités continues de réseautage afin qu’ils se familiarisent avec le milieu des affaires et leur domaine d’études. La vie collégiale est également très vivante, les étudiants s’impliquent et s’efforcent de maintenir un environnement propice à l’apprentissage bien sûr, mais aussi un environnement agréable au quotidien.

Le collège est également très diversifié au niveau cul-turel, avec des étudiants

en provenance des quatre coins du monde. Cette di-versité enrichie le milieu d’apprentissage et la vie des étudiants, exposant la beauté de la diversité de la commu-nauté francophone.

Bref, un campus tout nou-veau, un personnel qualifié et à l’écoute, des services adaptés aux besoins, voici la recette gagnante qu’a développé le

Collège Boréal. On peut déjà la deviner par le sourire affi-ché sur les visages et des étu-diants et du personnel.

OPTIONS EMPLOIL’équipe d’Options Em-

ploi se trouve sur place au 1 Yonge et aide tous chercheurs d’emploi dans leurs démarch-es de recherche d’emploi, finissants du collège ou au-tre. On y trouve un centre de ressource avec toutes les informations importantes sur le marché du travail. Blaise Nengo Buata, agente du cen-tre de ressource, accueille les chercheurs d’emploi et leur donne des conseils person-nalisés et des informations continuellement mises à jour.

Des services de soutien in-dividualisé sont également offerts par des consultantes en emploi pour les personnes éligibles, sur place mais égale-ment à partir de différents points de services. Toute la gamme de services d’Emploi Ontario y est offerte, de deuxième carrière à PATIO. Bref, le plus important est que les besoins de chacun sont évalués et des stratégies personnalisées sont ensuite développés pour atteindre les objectifs professionnels de chacun.

En plus des consultantes en emploi, il y a une prospectrice en emploi, dont le mandat est de trouver des opportunités d’emploi pour les finissants et les chercheurs d’emploi. « Tous nos employeurs cherchent des candidats bi-lingues » dit Nadine Duval, prospectrice en emploi. Le bilinguisme étant évidem-ment un atout, nous nous spécialisons davantage sur le marché bilingue. Nous tra-vaillons également en étroite collaboration avec les con-seils scolaires francophones et d’autres employeurs fran-cophones.

LINC/FLAPIl est primordial, dans une

ville comme de Toronto, de

bien maitriser la langue an-glaise, c’est pourquoi le col-lège offre des cours d’anglais langue seconde gratuitement (si éligible). Ces cours sont offerts temps plein ou temps partiel, de jour ou de soir, et sont adaptés à la réalité et la culture canadienne. On y ap-prend donc à communiquer efficacement en anglais, mais on apprend également dif-

férents aspects de la vie et de la réalité quotidienne.

Pour les niveaux plus avancés, le collège offre égale-ment des cours d’anglais langue seconde spécialisés dans un domaine spécifique, soit en soins de la santé et en marketing et communica-tion. Ces cours permettent aux professionnels de ces milieux de développer un vocabulaire spécifique à leur milieu de travail, ce qui fa-cilite leur intégration sur le marché du travail.

L’Ontario c’est chez moiOfferts sous forme d’ateliers

interactifs, ce programme vise à orienter les nouveaux arrivants dans leur processus d’établissement au Canada en leur donnant tous les outils pour qu’ils puissent trou-ver, de façon autonome, la réponse à leurs questions. Ces ateliers sont offerts en fran-çais et un guide d’orientation et remis à chaque participant.

Éducation continueFinalement, le collège

Boréal offre des opportunités de perfectionnement profes-sionnel via l’éducation per-manente. Les programmes offerts sont diversifiés et flexibles, à temps partiel. Des cours de français langue sec-onde de tous les niveaux, des cours de secourisme général et réanimation cardiorespira-toire, tout est offert selon les besoins des étudiants.

Venez nous visiter : 1 rue Yonge, 3e étageToronto, On M5E 1E5416-365-1562http://www.collegeboreal.

ca/accueil

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JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(9)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

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JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(10)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

LA COUPE CANORA JUNIOR EN IMAGE 10 OCTOBRE 8IÈME ÉDITION DU TOURNOI DE SOCCER CANORA POUR LES ÉLÈVES DES

CLASSES DE 7E ET DE 8E

RÉSULTATS DU TOURNOI DE LA COUPE CANORA JUNIOR 10 octobre 2013

Garçons

Gaétan-Gervais

Mgr-de-Charbonnel

Saint-Frère-André

Sainte-Trinité

Toronto-Ouest

Gaétan-Gervais ------------ 2 – 0

2 – 5

1 – 0

0 – 1

Mgr-de-Charbonnel 0 – 2

------------ 1 – 0

2 – 0

1 – 0

Saint-Frère-André 5 – 2

0 – 1

------------ 2 – 0

5 – 3

Sainte-Trinité 0 – 1

0 – 2

0 – 2

------------ 0 – 2

Toronto-Ouest 1 – 0

0 – 1

3 – 5

2 – 0

------------

Classement V D N BP BC Pts + / - Saint-Frère-André 3 1 0 12 6 9 6 Mgr-de-Charbonnel 3 1 0 4 2 9 2 Toronto-Ouest 2 2 0 6 6 6 0 Gaétan-Gervais 2 2 0 5 6 6 -1 Sainte-Trinité 0 4 0 0 7 0 -7 V = Victoires D = Défaites N = Nuls BP = Buts Pour BC = Buts Contre Lors de la grande finale, les garçons de Saint-Frère-André ont défait l’équipe de Mgr-de-Charbonnel

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JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(11)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

LA COUPE CANORA JUNIOR EN IMAGE 10 OCTOBRE 8IÈME ÉDITION DU TOURNOI DE SOCCER POUR LES ÉLÈVES DES CLASSES DE

7E ET DE 8E

RÉSULTATS DU TOURNOI DE LA COUPE CANORA JUNIOR 10 octobre 2013Filles

Gaétan-

Gervais Mgr-de-

Charbonnel Saint-Frère-

André Sainte-Trinité

Toronto-Ouest

Gaétan-Gervais

------------ 1 – 2

0 – 0

0 – 2

0 – 2

Mgr-de-Charbonnel

2 – 1

------------ 3 – 0

0 – 4

0 – 2

Saint-Frère-André

0 – 0

0 – 3

------------ 0 – 0

0 – 3

Sainte-Trinité 2 – 0

4 – 0

0 – 0

------------ 0 – 0

Toronto-Ouest 2 – 0

2 – 0

3 – 0

0 – 0

------------

Classement V D N BP BC Pts + / - Toronto-Ouest 3 0 1 7 0 10 7 Sainte-Trinité 2 0 2 6 0 8 6 Mgr-de-Charbonnel 2 0 2 5 7 6 -2 Saint-Frère-André 0 2 2 0 6 2 -6 Gaétan-Gervais 0 3 1 1 6 1 -5 V = Victoires D = Défaites N = Nuls BP = Buts Pour BC = Buts Contre Lors de la grande finale, après un match nul de 0 à 0 en temps règlementaire, les filles de Sainte-Trinité ont défait l’équipe de Toronto-Ouest en tirs de pénalité.

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JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(12)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

LA COUPE CANORA 2013 EN IMAGEPlace aux jeunes avec la

coupe Canoraa.Chaque automne, elle

revient, pour le plus grand plaisir des élèves du secon-daire des écoles francophones de la région du Centre-Sud de l’Ontario.

Cette année encore, la coupe Canoraa a remporté un grand succès auprès des jeunes francophones qui sont venus nombreux des 4 coins de To-ronto et de se environs. Du 8 au 10 octobre, une quinzaine d’équipes féminines et mas-culines se sont affrontées au cours de la quinzième édition

de la Coupe Canoraa.Ce tournoi de soc-

cer qui regroupe près de 500 élèves tous les ans, s’est déroulé en partenariat avec La Bonne affaire, programme du RDÉE Ontario (Réseau de développement économique et d’employabilité) qui a es-sentiellement pour mission la sensibilisation et l’intégration économique des nouveaux ar-rivants et l’appui de toute ini-tiative francophone

dans la province. C’est dans ce contexte de

soutien à la communauté fran-

cophone que le partenariat en-tre La Bonne affaire et Canoraa a vue le jour.

Cet évènement qui s’est achevé jeudi 10 octobre laisse maintenant place à des ateliers de sensibilisation impliquant les professeurs et les classes de 11ème et 12ème. Ces ateliers aborderont les thèmes du lead-ership et de l’estime de soi.

Le but de ce travail sera de développer la motivation des jeunes à se surpasser dans leur quotidien et dans le milieu pro-fessionnel et à développer des compétences qu’ils pourront

mettre en application lors d’une recherche d’emploi d’été.

De quoi bien s’occuper en attendant la prochaine coupe Canoraa.

Les trois objectifs princi-paux du programme La Bonne affaire sont d’aider les employ-eurs à trouver des candidats francophones qui répondent le mieux à leurs besoins et de les sensibiliser sur les avantages d’engager des nouveaux ar-rivants ; d’aider les nouveaux arrivants à appréhender le marché du travail canadien et à trouver un emploi et enfin de

se positionner en soutien aux francophones qui se lancent dans la création d’entreprise.

Une aperçue du tournoi Canora par : Ghetty Mongita élève a saint-frère-André.

Selon mon aperçu de la journée du tournoi de soccer Canora qui a eu lieu le 9 oc-tobre mes co-équipiers et moi avons apprécié le tournoi, nous nous sommes amusé comme des fous et le tournoi était très bien organisé selon les temps, les matchs et l'endroit et nous avons pu jouer des matchs contre plusieurs écoles et une journée merveilleuse. J’ai aussi

eu l’occasion revoir des vieux amis(es)s, pendant les repos entre les matchs nous avons eu l’opportunité d'encourage d'autres équipes et d'autre de nous encourage, l'atmosphère était très compétitive, mais aussi très amicale et il y’avait de bons arbitres pendant les matchs qui nous reconnait des tournois récent, je me suis amusé au tournoi Canora, les médailles d'or, d'argent et de bronze Canora sont une fierté de posséder. Le tournoi de soc-cer de Canora est un tournoi auquel je voudrais toujours participer.

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JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(13)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

ROB FORD : J’Y SUIS, J’Y RESTE

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Commercial & Industrial Painting Contractors

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Jimmy Martinez Tel: [email protected]

La question de la culpa-bilité du maire de Toronto Rob Ford n’est plus à démontrer puisqu’il a admis le 5 novem-bre 2013 qu’il a déjà fumé du crack. Cette admission n’est pas suivie d’une démission im-médiate. Son refus de quitter la mairie ne fait qu’augmenter les insultes et les quolibets à son endroit. Sa réaction est décriée par bien des acteurs de la vie politique torontoise et des politiciens canadiens. Mais ce que tout le monde oublie et que monsieur Ford garde en tête sont les conditions de son ascension au poste de maire de la ville-reine.

Il a été élu en 2010 dans la surprise générale car il n’était pas le favori. La participation des Torontois à cette élection fut de 52%, ce qui est très bas. Si un nombre plus élevé d’électeurs avaient pris le che-min des urnes, nous n’aurions sûrement pas eu monsieur Ford comme maire. Son concurrent direct, George Smitherman, était le favori dans les esprits de bien des spécialistes de la poli-tique municipale. Ancien min-istre provincial libéral, articulé, énergique, il semblait avoir des idées plus précises sur l’avenir

de Toronto. L’orientation sexuelle de monsieur Smi-therman, n’en déplaise aux bien-pensants, a joué un rôle déterminant dans sa défaite. N’oublions pas que la ville est composée de grandes commu-nautés ethniques venues de pays où il est inacceptable de se déclarer homosexuel. Or, monsieur Smitherman l’est et l’assume entièrement. Ceci fut donc son talon d’Achille.

Par conséquent, la présence de Rob Ford au siège de maire est due à un taux de participation bas, un degré élevé d’homophobie et bien sûr à la facilité avec laquelle les électeurs les plus crédules peu-vent être séduits par un politici-en populiste. Ces facteurs seront très difficiles à recréer s’il démissionne et monsieur Ford est le premier à le savoir. Il a provoqué tellement de re-mous dans la politique locale que la participation aux élec-tions municipales la prochaine fois sera plus élevée que la fois dernière. D’autre part, les candidats qui se bousculent pour croiser le faire contre lui aux élections prévues l’année prochaine n’ont pas le même profil que monsieur Smither-

man en ce qui concerne leurs vies de couple. Ainsi, Rob Ford perdra un avantage de taille, l’intolérance à l’endroit des gays et lesbiennes. Enfin, le populisme de monsieur Ford va moins séduire car avec toutes les polémiques qui ont ponctué son mandat, le maire n’a pas eu le temps de se faire aimer davantage par ceux et celles qui l’ont porté au pouvoir.

C’est pour cela que Rob Ford refuse de quitter. La pro-chaine fois, il n’aura pas les conditions gagnantes. Des gens plus articulées, des politiciens charismatiques et cultivés vont lui voler la vedette. Son dernier recours est simple ; gagner du temps et polariser le vote aux prochaines élections à la mai-rie. Pour cela, il lui faudrait un cheval de bataille, un projet-phare pour Toronto. Personne ne se concentre sur cela. Son admission de consommation de drogue et l’exigence de son départ sont les deux sujets qui préoccupent les médias. Rob Ford est finalement son pire ennemi.

Didier Leclair

Les nouveaux/elles ar-rivants (es) franco-

phones de la région du Grand Toronto et de ses environs (Peel/Halton) peuvent enfin pousser un “Ouf ” de soulagement; avec une idée d’entreprise, et un espace aménagé dans leur domicile, ils/elles pourront dorénavant se lancer en affaires. Le Re-groupement des Femmes Immigrantes francophones (REFIF) a répondu de la meilleure manière à la pro-blématique de l’intégration économique en offrant aux nouveaux/elles arrivants (es), l’occasion de bénéfi-cier d’une formation vrai-ment pratique, leur per-mettant de se préparer au travail autonome/à l’auto-emploi. Tout au long de ce Programme conçu et mis au point par les experts et consultants de renom, les participants (es) appren-dront les fondamentaux de l’entrepreneuriat à domi-cile et acquerront la mai-trise des étapes de la créa-tion et la gestion efficace de leur propre affaire.

Le programme «Décol-

lage» pour nouveaux/elles ar-rivant (es) francophones met l’accent sur la possibilité de 1) se lancer en affaires, 2) muni (e) simplement d’une idée, et 3) animé (e) d’une volonté de devenir son/sa propre patron (ne). Une fois ces trois élé-ments réunis, le REFIF vous offre une formation grâce à ces ateliers très pratiques couvrant les aspects market-ing, juridiques, comptables et financiers et un accompagne-ment sur mesure pour la ré-alisation parfaite et concrète de votre plan d’affaires ou de votre étude de marché.

Cette nouvelle série de 4 ateliers du programme com-mencera le 16 novembre pro-chain et ira jusqu’au 7 décem-bre 2013. Elle couvrira les domaines de l’entrepreneuriat, du droit des affaires, de l’image d’entreprise, de l’obtention de permis et licenc-es appropriés, des règlements

administratifs relativement au lieu de l’entreprise et au zon-age et les aspects comptables et financiers pour le démarrage d’entreprise.

Au terme de ces séries ateliers qui vont se pour-suivre jusqu’au 22 février 2014, le REFIF garantira aux participants(es) un appui tech-nique, en vue de la prépara-tion de la demande aux fonds de microcrédit à hauteur de 15 000$ pour le démarrage de leur affaire.

Si vous êtes immigrants (e) francophone résident (e) permanent (e) ou refugié (e), voici une excellente oc-casion qui vous fait con-naitre les premiers pas dans l’entrepreneuriat.

Pour tout autre informa-tion, veuillez contacter le RE-FIF au:416 345-8449 poste 102, courriel: [email protected]

LE REGROUPEMENT DES FEMMES IMMIGRANTES FRANCOPHONES

DE TORONTO PROMEUT L’ENTREPRENEURIAT

CROSSPOINTE FELLOWSHIP TORONTO, BIEN PLUS QU’UNE ÉGLISE

Par Patrick Bizindavyi

Un bon ami à Chris-tian Murengera, pas-

teur et leader de l'Église Crosspointe Fellowship Toronto, l'approche un jour et lui pose une question que pas mal de gens de la com-munauté ne cesse de se pos-er: Comment se fait-il que ton Église grandit à une vi-tesse incroyable? Comment fais-tu pour la maintenir?

A bien y penser, c'est comme si le Ministère de Chris-tian et Vanessa Murengera vient de connaitre ce que les Anglophones aiment ap-peler un “overnight success”. Au contraire. Si c'est vrai que l'Église grandit à grand pas, cela n'a pas été bien facile pour ses fondateurs. Tant de nuits sans sommeil, tant d'heures à servir la communauté, tant d'incertitudes financières, il fal-lait bien qu'un jour ils puissent savourer la joie de leur labeur.

Si je peux bien appeler cela un secret, celui de Christian et Vanessa est bien très simple: un cœur pur et prêt à servir, une volonté ferme d'écouter Dieu dans tout ce qu'ils font, et une humilité qui les mène à bien suivre les instructions de leurs mentors.

En plus des services ré-guliers de prière, Crosspointe Fellowship Toronto est un ministère qui est à l'écoute de sa communauté, une commu-nauté d'immigrants qui font face à une multitude de défis.

C'est ainsi que des ser-vices y sont offerts comme, l'interprétation pour ce qui ne parlent pas l'Anglais, la référence aux logements d'urgence pour ceux qui en ont besoin, la recherche du travail, opportunités de bénévolat, ré-férence aux avocats de l'aide juridique, et bien d'autres ser-vices d'établissement.

Les jeunes et les ainés n'ont pas été oubliés. Une Plat-form leur a été offert pour des réunions régulières afin de par-ler des problèmes dont ils font face, et une garderie occasion-

nelle est disponible pour les tous petits.

L'avenir? Tout d'abord, il s'agit de trouver de nouveaux locaux pour l'Église qui grandit à pas de géant au jour le jour, puis la création d'un centre communautaire multidimen-sionnel dont l'objectif premier sera de donner les outils néces-saires à la communauté et aux nouveaux arrivants en particu-lier, afin de s'épanouir, profes-sionnellement, mentalement, physiquement et spirituelle-ment

Il s'agira aussi de dével-opper des partenariats com-munautaires, les bailleurs de fonds et toutes les personnes physiques ou morales qui ont la communauté dans leur cœur.

Bien des choses ont été accomplies en quatre ans d'existence de Crosspointe Fel-lowship Toronto, mais le che-min reste encore trop long pour voir la vision de Christian et Vanessa s'accomplir. Chacun de nous est interpellé à apporter sa pierre de contribution. Une pe-tite prière aussi ne ferait du mal à personne.

TRADUCTEURANGLAIS/FRANÇAISConfiez-moi tous vos documents à traduire. Traducteur chevronné (plus de 20 ans d'expérience), je suis mem-bre de l'Association des Traducteurs et Interprètes de l'Ontario. Contactez-moi tous les jours à toute heure.

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Par Baka C. Lendo - Bénévole

Organisé a Kigali, la capi-tale Rwandaise, du 28 au 31

Octobre dernier, Transform Af-rica 2013 marque l’engagement des dirigeants Africains à com-bler le retard numérique, c’est à dire mettre fin à la fameuse « fracture numérique ». Ce som-met de cyber-stratégie a réuni au moins sept Chefs d’État af-ricains – dont le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon, mais aussi le Rwandais Paul Kagame, l’Ougandais Yoweri Museveni, le Kenyan Uhuru Kenyatta, le Sud-Soudanais Salva Kiir, le Burkinabe Blaise Compaore et le Malien Ibrahim Boubacar Keita. Au final, on dénombrait plus de 1,000 déléguées des différents

États, des organisations interna-tionales ainsi des représentants du secteur privé.

La transformation socio-

économique de l ‘Afrique passe par le développement des tech-nologies de l’information et des communications. D’après un des participants clé de ce ren-contre, le Gabonais Ali Bongo Ondimba, « le sous-développe-ment de l’Afrique commence au jardin d’enfants! ». Il sou-ligne aussi que des investisse-ments considérables sont encore nécessaires afin de progresser vers les objectifs définis par la Banque africaine de développe-ment comme l’interconnexion des capitales africaines en haut-débit et l’accès partagé aux télé-centres communautaire ainsi de

suite. L’adoption de « Smart Af-

rica »Adopté lors de Transform

Africa 2013, le manifeste Smart Africa porte l’engagement des chefs d’État présents a Kigali a « accélérer le développement socio-économique durable et a engager l’Afrique sur la voie de l’économie du savoir a travers l’accès abordable aux services a haut-debit ». Smart Africa est un partenariat entre les pays Africains, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, L’Union in-ternationale des télécommu-nications (UIT) et le secteur privé. Pour le cas du Gabon, le président Ali Bongo Ondimba invoque que son pays se prépare a embraser son e-futur surtout par la connexion au câble sous-marin Africa Coast to Europe (ACE). Cette fibre qui s’entendra sur 5800 km au sein de la CEMAC et alentours permettra notamment a partir de 2015 de produire du haut-débit à bas prix sur l’ensemble du territoire national, entraînant plusieurs avantages pour les Gabonais.

Pôle de technologies nu-

mériques Le Gabon rêve aussi de

devenir bientôt un pôle de tech-nologies numériques en Afrique. Avec le projet « Gabon numéri-que » initié par le président Ali Bongo Ondimba, ce pari devi-endra bientôt réalité sur l’île de Mandji avec la construction d’une cybercité dédié aux tech-nologies de l’information et de la communication (TIC). Le but est de numériser l’Afrique en créant un centre sous-régional africain de nouvelles technologies. Le cyber cité de l’île Mandji sera un pôle de télé-enseignement, de télémédecine, d’e-commerce et d’e-gouvernement. Par cette initiative le pays veut dévelop-per l’économie numérique et de savoir. Plusieurs leaders des multinationales TIC comme Google, Siemens et Microsoft y sont attendues dans cette cité.

En attendant que ce projet se matérialise sur le terrain, nous exhortons les autorités gabo-naises de veiller aussi à la for-mation de sa population dans le domaine des nouvelles technol-ogies car sans les compétences requises, aucune entreprise mul-tinationale ne prendrait le risque.

Hamilton, le 19 novembre 2013 - Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS) intente une poursuite judiciaire contre le gouvernement de l’Ontario alors qu’il re-vendique la construction d’un édifice scolaire depuis la fin des années 1990. Cette poursuite a pour but de faire respecter le droit de la communauté francophone catholique de Hamilton, de Brantford et de Norfolk à ce que l’École secondaire Acadé-mie catholique Mère-Teresa (ACMT) soit logée dans un nouvel édifice véritablement équivalent à ceux des écoles de langue anglaise.

JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(14)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

TRANSFORM AFRICA 2013 : LE GABON ET LE CONTINENT AFRICAIN RÊVENT D’UN FUTUR NUMÉRIQUE A TRAVERS

L’ALLIANCE « SMART AFRICA »

Président Gabonais et ses pairs Africains au sommet Transform Africa à Kigali

À ce temps-ci de l'année, nous devons penser à nous pré-parer pour la saison hivernale qui approche. Nous devons également préparer notre corps pour cette période de l'année. Aimeriez-vous avoir une santé optimale ? Avez-vous atteint votre état optimal de santé ? La mission d’Unicity est de vous aider à accéder à votre état optimal. Nous voulons que chacun de nos clients soit en mesure d’atteindre des objec-tifs ambitieux sans être gêné par des barrières physiques ou mentales. Dans cette optique, Unicity a créé un système en trois étapes qui propose une ap-proche globale de votre santé.

Une santé optimale en trois temps

1ère étape: PURIFICA-TION Il est important de puri-fier votre corps, de temps à autre, des toxines qui s’y ac-cumulent avec le temps, pour lui permettre de fonctionner efficacement. Effectuer régu-lièrement une détoxication du corps est un élément important des soins de santé préven-tifs; de plus, rester hydraté au quotidien peut contribuer non seulement à la purification du corps, mais aussi à un meilleur fonctionnement des muscles et des articulations, à la santé car-diovasculaire, et au contrôle du poids et de l’appétit.

Pour une bonne purifica-tion du corps, nous vous re-commandons de prendre Unic-ity Cleanse

UNICITYCLEANSECleanse est un puissant

système de purification à uti-liser durant 30 jours; il contient une combinaison soigneuse-ment sélectionnée de produits naturels détoxifiants et de produits contribuant à la santé digestive, le tout visant à neu-traliser et à déloger les toxines, les résidus et les parasites, puis à les éliminer de votre organ-

isme. Lorsque vous comman-derez Cleanse, vous recevrez UNICITYLIFIBER, UNICITYP-ARAWAY PLUS, et soit UNICI-TYNATURE’S TEA, soit UNIC-ITYALOE VERA.

L’utilisation de Cleanse contribuera :

• à purifier votre organ-isme de toxines et d’autres déchets

• à favoriser la santé du système digestif

• à stimuler la régularité de manière sûre et naturelle

• à fournir des fibres sol-ubles et insolubles

• à soutenir un système immunitaire sain

• à donner le coup d’envoi à votre programme de gestion du poids.

UNICITYLIFIBERLiFiber fournit des her-

bes et des fibres alimentaires de haute qualité qui sont bé-néfiques pour le tube digestif. LiFiber est une poudre à base de psyllium qui peut être ajou-tée à de l’eau, à du jus, ou à la boisson de votre choix. Cette poudre contient également des herbes bénéfiques, de même que des fibres solubles et in-solubles. Les fibres solubles ai-dent à maintenir un taux sain de cholestérol sanguin, tandis que les fibres insolubles pas-sent rapidement à travers le système digestif et aident à débarrasser le côlon des toxines et autres déchets.

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Paraway Plus, un mé-lange exclusif des meilleurs ingrédients d’origine végétale reconnus pour leurs propriétés purificatrices, est un produit unique et complet conçu pour aider votre corps à éliminer les organismes indésirables.

Pour ceux que ne sont pas convaincu de l'impact des parasites dans notre corps, je vous invite à regarder le vidéo

(anglais seulement). Accéder au site

suivant : http://www.pgdpara-site.com/ et cliquez sur le vidéo de 3 minutes produit par le Na-tional Geographic

UNICITYALOE VERAAloe Vera, l’aloès offici-

nal, nourrit les systèmes gas-tro-intestinal et urinaire tout en permettant la purification du système digestif. Il aide à améliorer la régularité digestive et débarrasse l’organisme des toxines grâce à ses propriétés naturelles antibactériennes.

UNICITYNATURE’S TEANature’s Tea, un mé-

lange au goût sucré d’herbes traditionnelles chinoises et américaines, favorise la ca-pacité naturelle de l’organisme à se purifier lui-même des tox-ines, mettant une efficace fonc-tion de purification au service d’un programme de gestion du poids. Ce mélange spécial d’herbes a été formulé il y a de nombreuses années et est utili-sé avec grand succès depuis.

2e étape: ÉQUILIBRE Nos corps s’efforcent constam-ment d’établir un équilibre, tentant de stabiliser le taux de cholestérol, le niveau d’acidité, les hormones et la glycémie. Trouver cet équilibre peut nous aider à éviter des problèmes de santé tant à court terme qu’à

long terme, de même qu’à amé-liorer notre contrôle lors des re-pas, notre gestion du poids et nos niveaux d’énergie. La voie permettant de vivre une vie optimale passe par la création d’un corps plus équilibré et plus apte à soutenir un style de vie actif.

UNICITYBALANCEBasé sur la formule bre-

vetée et éprouvée en clinique Bios Life, Balance est un sup-plément de fibres naturelles révolutionnaire qui offre de nombreux avantages.

Pour tirer le maximum de ce produit, mélangez le con-tenu d’un sachet de Balance avec entre 250 et 300 ml (8 - 10 oz) d’eau et buvez immé-diatement, de 10 à 15 minutes avant les deux plus gros repas de la journée. Ceci aura pour ef-fets :

• d’aider à apaiser la faim pour que vous mangiez moins et que vous vous sentiez ras-sasié plus longtemps

• d’aider l’organisme à métaboliser les glucides, les lip-ides et les protéines

• de ralentir l’absorption du glucose dans le sang

• de neutraliser les glu-cides que vous consommez

• de contribuer à des taux sains de cholestérol et de triglycérides

.UNICITYMATCHACe mélange de matcha

Chi-Oka, riche en antioxy-dants et en éléments nutritifs vitaux, est une source na-turelle d’énergie et contribue à l’amélioration de la lucidité. Chaque fois que vous en sentez le besoin, préparez un sachet de Matcha

et savourez. Ceci aura pour effets :

• d’améliorer votre vi-vacité d’esprit et votre capacité d’attention

• de fournir vitalité et harmonie à votre corps et à

votre esprit• d’aider à vous soulager

du stress et à améliorer votre concentration

• de contribuer à un mé-tabolisme énergétique sain

• de contribuer à proté-ger les constituants cellulaires contre les dommages par oxy-dation.

3e étape: RECONSTRUC-TION Appuyez-vous sur la base physique saine excep-tionnelle que vous avez main-tenant établie. Le fait de vous transformer au niveau cellu-laire pour accroître votre force musculaire et améliorer la clarté de votre esprit et votre struc-ture osseuse, vous permettra d’atteindre une santé optimale, d’abattre les barrières phy-siques et mentales, et de pour-suivre vos rêves les plus auda-cieux. Cette étape nécessite que vous fournissiez chaque jour à votre corps les types d’énergie appropriés, de manière à ce que soient satisfaits vos besoins physiques et mentaux.

UNICITYCOMPLETEComplete est une bois-

son protéinée haut de gamme qui contient des fibres naturel-les, des vitamines et des mi-néraux, le tout visant à faire en sorte que le corps soit bien nourri, débordant d’énergie et en pleine forme. Qu’elle soit mélangée chaque matin à des fruits frais ou à un grand verre de lait, une mesure de Complete contribuera :

• à fournir 20 grammes de protéines de haute qualité, de même que des fibres bé-néfiques, afin de vous aider à vous sentir rassasié, de dével-opper la masse musculaire maigre et de vous donner de l’énergie sans déclencher de hausses soudaines du taux d’insuline

• à faire en sorte que vous receviez 100 % de l’apport quotidien recommandé

de nombreux minéraux et vita-mines essentiels.

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JOURNAL CANORA • VOLUME 19, NUMÉRO 94, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 • BIMESTRIEL • P(15)

TORONTO-MONTRÉAL-MONCTON-OTTAWA-CHARLOTTETOWN

L’AMITIÉPar: Karen.Sehi

On est des inconnus, tout commence par un «

Bonjour ! » ensuite, un, deux, trois sourires timides Qu’on se lance suivie des regards souvent interrogateurs mais rassurants. Apres, survient cette question populaire : « c’est quoi ton nom ? » avec un sourire tu te présentes et c’est réciproque. Ensuite, les jours passent, on apprend

à se connaitre, à s’apprécier bref, à trouver des points en communs. Tu commences à faire partir de plus en plus de mon quotidien, tu deviens une autre famille pour moi, avec toi je me sens bien et on commence à être de plus en plus proche, ont rient de tout et de rien et là on devi-ent inséparables, tu deviens une deuxième partie de moi. Avec toi le temps n’a plus d’importance, avec toi je peux être moi-même sans masque,

avec toi je peux partager ma vie, mes sentiments, mes se-crets car tu fais partie de moi maintenant. Mais comme l’on dit : « Tout n’est pas toujours rose » alors vient la première dispute, on se fâche, se prend la tête mais on se pardonne, car on ne peut pas faire trois minutes sans se parler. Alors on redevient plus proche et on apprend de nos erreurs. Lorsque j’ai un chagrin tu es la pour moi et moi pour toi car on est des amies.

LES 32 PAYS QUALIFIÉS :EuropePays-Bas, Italie, Belgique, Suisse, Allemagne, Espagne, Angleterre, Russie, Bosnie, Grèce, Croatie, Portugal, France.

Amérique du SudBrésil, Argentine, Colombie, Chili, Equateur, Uruguay

Asie-OcéanieJapon, Australie, Iran, Corée du Sud

Amérique du nord, centrale et CaraïbesÉtats-Unis, Costa Rica, Honduras, Mexique

AfriqueNigeria, Côte d'Ivoire, Cameroun, Ghana, Algérie.

Page 16: Journal Canora Nov - Dec 2013

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Assistez à une émission en direct de l’atrium de Radio-Canada avec Line Boily et Yves-Gérard Méhou-Loko

RadiothonLe cœur sur la mainPour venir en aide aux élèves de nos écoles francophones provenant de familles défavorisées dans le cadre de l’Opération sacs à dos.

Samedi 30 novembre de 7 h à 11 h(250, rue Front Ouest)

Faites un don le 30 novembre entre 7 h et 11 hEn composant le numéro 1 855 685-0265ou sur place à Radio-Canada

Aidez-nous à aider les autres Encan silencieux en ligne dès le 25 novembre

Petit-déjeuner · Bricolage et maquillage · Père NoëlInvités : Njacko Backo, Michel Bérubé, Danton et Nicolas Delbaere-Sawchuk, Guy Mignault, Lyne Tremblay, l’ensemble vocal Les voix du cœur, des chorales d’élèves et bien plus encore !

MA VIE · MON AVENIR · MON COLLÈGE

BORÉAL TORONTO

French Language School & Cultural Centre

CANADA - TORONTO