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0 Merci Saint-Nicolas ! Journal facultaire des Sciences n°5

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Merci Saint-Nicolas !

Journal facultaire

des Sciences n°5

1

2

3

Edito

Cher Saint Nicolas, patron des écoliers,

Apporte-nous des pommes dans nos petits souliers. Mais plus encore

que des pommes, des jeux, des blagues, un livre de coloriage, un

poney, des sudoku et mots croisés, et plein de bonnes choses encore !

Nous voudrions, Ô grand Saint Nicolas, une interview de Monsieur

André Lejeune ! Mais aussi tout sur les fêtes que tu organises dans les

villes estudiantines de Belgique ! Nous voudrions également du savoir

scientifique (pour réussir nos examens), mais aussi du savoir

folklorique (merci Papy Kris).

On emmerde ta copie américaine, le père Noël, car toi Saint des saints,

patron des prêteurs sur gage (véridique !), tu as un âne et ça c’est cool

(on chie sur les rennes ! (Vive Philippe !)).

Nous avons été sages, comme des petits moutons. Nous avons fait

tous nos services bars et 15N, rédigé nos beaux petits Cubix (merci

Boxon) et cité nos prières pour avoir des binouzes. Venez Venez Saint

Nicolas, et tralala ! (et lisez ce Cubix pour réaliser ces souhaits mes

petits !)

Vos enfants de chœur,

Aïki et Léo

4

Sommaire

Photos…………………………………………………………………………………………………1

Edito……………………………………………………………………………………………………3

Le mot présidentiel………………………………………………………..……………………5

Des terres rares essentielles à certaines bactéries…………………………….6

Les méduses nées dans l’espace destinées à y rester…………………………9

Le pôle nord magnétique a bougé de 2000 km en 180 ans…………..……12

Aux Pays-bas, les Nations Unies contre le père fouettard…………….……14

Interview du professeur André Lejeune………………………………..…….…….16

St Nicolas à Bruxelles……………………………………………………………………….24

Quand on parle de folklore, on est toujours plein morts……………………26

Kap ou pas Kap ? – IV – Louvain-li-Nux……………………………………………..29

Topito – Les cadeaux les plus originaux pour les fêtes………………………33

Parce que c’est gratuit………………………………………………………………..…..37

Dans les coulisses de la MDS – IV. Le trésorier…………………………….…..39

Le mot Nostalgique : Quelques mots sur le Bitu (« petit » ou

« magnifique »)……………………………………………………………………..……….41

Le blocus – ou comment lancer les festivités………………………...………..47

Le mot folklorique – IV. Les ordres………………………………………..…………50

Bisous Bisous du pays des Caribous……………………………………..…………..53

Liste à faire……………………………………………………………………………………..54

Quand on a le Nord en face…………………………………………………..………..56

Mots croisés………………………………………………………………………..…………57

Coloriages…………………………………………………………………………….………..59

Blagues………………………………………………………………………………..………..60

Le mot de la fin……………………………………………………………………………….61

A vos plumes…………………………………………………………………………..……..62

5

Lemotpresidentiel

Salut les jeunes,

Je vous écris ce message dans le bruit ambiant de mon

communautaire! En effet, entre les cris de RSS qui n'a pas perdu ses

cordes vocales après avoir joué avec Suzon, et nos chers délégués bar

qui se font les pires saloperies du monde, le commu est bien animé!

Soit, je n'ai rien à dire et vous ne me direz rien. J'aime les

mathématiques, je suis sympa, venez boire des bières à la MDS et...

Voilà!

Quel manque d'inspiration en cette fin de quadri. C'est qu'à l'heure où

les examens se rapprochent, ma tête est remplie de matière et mon

imagination légendaire (à genoux les bleus!) prends ses vacances

jusqu'en février prochain.

Soit,... Je me rends compte qu'en quatre paragraphes minuscules, deux

commencent de la même manière. Je n'ai donc qu'une chose à dire :

étudions la journée pour sortir le jeudi soir! Il n'en reste que deux,

donc revenez nombreux !

Présidentiellement vôtre,

Moi

6

Desterresraresessentiellesa

certainesbacteries

Quoi de neuf dans le monde scientifique en cette fin d’année ? Etude de

mares de boues, des méduses astronautes et du déplacement du pôle

nord magnétique sont au programme pour ce Cubix. Pour commencer,

sachez que des bactéries vivant dans des mares de boue acide

exploitent dans leur métabolisme des éléments chimiques rarement

utilisés par les organismes vivants. Explications…

Le cratère volcanique Solfatare, près de Naples, était considéré comme

l’entrée des Enfers par les Romains. On y trouve aujourd’hui des mares

de boue chaude et acide, où vivent des bactéries mal connues. Une

équipe de l’Université Radboud de Nimègue aux Pays-Bas et une autre

de l’Institut Max-Planck de recherche médicale à Heidelberg en

Allemagne, y ont étudié la bactérie Methylacidiphilum fumariolicum.

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Les biologistes ont observé que ce micro-organisme ne se développe

qu’en présence de « terres rares&raquo ; (lanthane, cérium,

praséodyme, néodyme, etc.). Or ces éléments n'interviennent

habituellement pas dans les processus biologiques. Les chercheurs ont

montré que la bactérie utilise ces terres rares pour synthétiser

certaines enzymes essentielles à son métabolisme.

La bactérie M. fumariolicum se développe dans des conditions

extrêmes : une température optimale de l’ordre de 50 à 60 °C et un pH

acide, compris entre 2 et 5. Ces conditions sont réunies dans les mares

de boue de Solfatare, car certaines bactéries y produisent de l’acide

sulfurique par oxydation du sulfure d’hydrogène émis par le volcan. M.

fumariolicum utilise le méthane, abondant dans les mares, comme

source d’énergie. Pour étudier son métabolisme, l’équipe de

l’Université Radboud a cultivé la bactérie en laboratoire. Les

chercheurs ont remarqué que celle-ci ne se développe qu'en présence

d’eau provenant des mares de boue de Solfatare. Or celle-ci contient

des terres rares à des concentrations 100 à 1 000 fois supérieures à

celles existant en général à la surface de la Terre.

Indépendamment, Thomas Barends et ses collègues de l’Institut Max-

Planck ont déterminé la structure d’une des enzymes, la méthanol

déhydrogénase, intervenant dans le métabolisme de la bactérie, et y

ont observé un ion métallique non-identifié. Cette enzyme est

essentielle pour la croissance des bactéries car elle assure l’oxydation

du méthanol – obtenu à partir du méthane gazeux des sources

volcaniques – pour produire de l’énergie. En confrontant leurs

observations, les deux équipes ont conclu que l’ion en question est un

ion cérium, un élément des terres rares.

Les terres rares, ou lanthanides, sont des éléments très importants

pour l’industrie, car ils sont utilisés dans de nombreux systèmes

8

électroniques. Contrairement à ce qu’indique leur nom, ces éléments

sont abondants dans l’écorce terrestre – dans des proportions

comparables au cuivre ou d'autres métaux. Mais leur distribution est

relativement homogène – leur concentration moyenne est donc faible

– et ils sont peu solubles dans l'eau. Ainsi, ils sont peu disponibles pour

les organismes biologiques et de ce fait, rarement utilisés.

Le métabolisme des organismes vivants intègre habituellement

d’autres éléments métalliques. Le calcium est par exemple souvent

utilisé dans certaines enzymes comme cofacteur – un élément qui

participe activement aux réactions chimiques. Des études ont montré

que les lanthanides pourraient remplacer le calcium de façon efficace.

C'est dans ce sens que va le résultat de l'étude de T. Barends et ses

collègues : si les terres rares sont disponibles en concentrations

importantes, une enzyme du metabolisme de la bactérie M.

fumariolicum inclut effectivement des lanthanides comme cofacteurs.

Ce métabolisme original a probablement été favorisé par une grande

disponibilité des terres rares dans les mares de boue. Il pourrait être

plus répandu. Certaines analyses génétiques laissent penser que du

plancton vivant près des côtes et certaines bactéries vivant sur des

plantes utilisent les terres rares dans leur métabolisme. En effet, le

sable est une grande source de lanthanides, et certains végétaux

peuvent en accumuler des concentrations importantes.

Source : http://www.pourlascience.fr/

9

Lesmedusesneesdans

l’espacedestineesayrester

Envoyées dans l’espace à l’état de polypes en 1991, des méduses n’ont

pas survécu à un retour sur Terre en raison de leur sensibilité à la

gravité. Le phénomène serait valable pour l’homme.

On a envoyé beaucoup de choses sur orbite depuis les débuts de la

conquête spatiale. Y compris des méduses. En juin 1991, en effet, la

navette Columbia emmenait pendant neuf jours, dans le cadre de la

première mission Spacelab Life Sciences, 2478 méduses communes (ou

Aurelia aurita) à l’état de polypes. Elles étaient contenues dans des

sacs remplis d’eau de mer artificielle. Objectif ? Étudier les effets de la

microgravité sur leur développement et leur comportement, comme le

rapporte le site DeepSeaNews.

Les méduses sont en effet sensibles à la pesanteur. Leur cloche est

munie de statocystes, un organe qui agit comme un capteur de gravité.

Il est constitué de cristaux de sulfate de calcium contenus dans des

poches elles-mêmes entourées de cellules dotées de cils.

10

À chaque fois que la méduse opère un mouvement, les cristaux

bougent dans leurs poches en fonction de la gravité, se déplaçant

logiquement toujours en direction du sol, quelle que soit la position de

la méduse. Dans leurs mouvements, ils font vibrer les cils qui envoient

un signal au système neuronal. C’est ainsi que l’animal sait où se

trouvent le haut et le bas et est capable de se repérer et de s’orienter.

Or, et c’est la raison pour laquelle la Nasa a envoyé des méduses dans

l’espace, un tel mécanisme existe également chez l’homme. Nous

sommes munis d’otolithes, des concrétions de carbonate de calcium

dans l’oreille interne. Au gré des mouvements de l’individu, elles font

vibrer des cils ultrasensibles qui communiquent au cerveau où s’exerce

la gravité.

Les méduses ont été filmées au fil de leur développement.

L’expérience de la Nasa a permis de constater qu’elles se

développaient et se déplaçaient normalement dans l’espace, qu’elles

étaient dotées d’un nombre tout aussi normal de statocystes et

qu’elles pouvaient même se reproduire : il y avait 60.000 spécimens à

la fin de l’expérience, contre près de 2500 au départ.

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Les problèmes sont apparus quand les méduses ont été rapportées sur

Terre. Leurs comportements, leurs déplacements ont été marqués par

de nombreuses anomalies, comme si l’animal était pris de vertige. La

raison en est que les capteurs de gravité se développent en fonction

du niveau de cette gravité. En l’occurrence, les méduses qui ont grandi

dans l’espace ne disposent pas de statocystes adaptés à la gravité

terrestre.

Ce qui signifie que, même s’il n’y a pas eu d’expérience en ce sens, il

est fort probable qu’un homme né dans l’espace et y aurait grandi, ne

pourrait pas supporter un retour sur Terre, au moins en raison de

difficultés à se déplacer et à tenir debout. De quoi, peut-être, refroidir

les projets de colonisation d’autres planètes…

Source : http://sciencesetavenir.nouvelobs.com

12

Lepolenordmagnetiquea

bougede2000kmen180ans

Le pôle Nord magnétique, point terrestre où le champ magnétique est

exactement vertical, a bougé de 2.000 kilomètres vers le nord-est

depuis 1831. Il se rapproche progressivement du Nord géographique.

Depuis qu'il a été précisément localisé pour la première fois en 1831

par James Ross, un ingénieur canadien d'origine écossaise, dans le

Grand Nord canadien, le pôle Nord magnétique n'a cessé de bouger,

ses déplacements s'accélérant même parfois brutalement pour des

raisons encore mal connues. En quelque 180 ans, le point terrestre où

le champ magnétique descend parfaitement à la verticale, a parcouru

près de 2.000 kilomètres vers le nord-est.

Tout au long du XIXe siècle, et jusqu'en 1980, le pôle Nord magnétique

dérivait assez lentement (moins de 10 km par an), en direction de la

Sibérie mais sa vitesse a ensuite accéléré, frisant les 60 kilomètres par

an dans les années 1990, pour se stabiliser ensuite.

13

Le champ magnétique terrestre, que la mission Swarm doit mesurer

avec ses trois satellites, est très variable, à la fois dans l'espace et dans

le temps. Il s'est même inversé à plusieurs reprises au cours de

l'histoire, de manière irrégulière mais tous les 200.000 ans en

moyenne.

Actuellement, le champ magnétique terrestre décroît assez

rapidement (il a perdu environ 6% de son intensité en un siècle), mais

reste bien supérieur à ce qu'on observe avant une inversion, un

processus qui nécessite plusieurs milliers d'années.

Contrairement aux pôles géographiques, les pôles magnétiques Nord

et Sud (où le champ magnétique monte exactement à la verticale) ne

sont pas situés en des points diamétralement opposés du globe. Le

pôle magnétique Nord se trouve actuellement à plus de 85 degrés de

latitude (par rapport au Nord géographique) tandis que le pôle

magnétique Sud est situé à seulement 65 degrés de latitude Sud, au

large de la base française Dumont d'Urville en Antarctique.

Comme les pôles géographiques sont fixes, il est donc nécessaire de

corriger la direction donnée par une boussole pointant sur le pôle

magnétique Nord de la "déclinaison", c'est-à-dire l'angle formé par ces

deux pôles. Cet angle varie non seulement dans le temps mais aussi

selon l'endroit où l'on se trouve car le champ magnétique terrestre

n'est pas uniforme.

Pour s'orienter précisément avec une boussole - qui ne tombe jamais

en panne, contrairement à un GPS ou un instrument radio -, il faut

disposer d'une carte suffisamment récente. Les données récoltées par

les satellites Swarm serviront à l'actualisation de ces cartes. L'aviation

et la navigation s'orientent souvent ainsi et utilisent donc ces cartes.

Source : http://lci.tf1.fr/science

14

AuxPays-Bas,lesNations

uniescontrelePereFouettard

Et maintenant, place au débat, pour ou contre le père fouettard ? Voici

un article sur cette question qui crée des polémiques au pays des

moulins…

Le comité des droits de l'homme des Nations unies a demandé des

éclaircissements aux Pays-Bas à propos de la Saint-Nicolas. Cette fête

du mois de décembre voit le « patron des écoliers » récompenser les

enfants sages de cadeaux et de bonbons. La tradition veut que le saint

arrive par bateau d'Espagne pour visiter, sur son cheval blanc, les villes

néerlandaises et conduise une procession, accompagné de son

serviteur ou son compagnon, Zwarte Piet (Pierre le Noir). Cette année,

600 de ses personnages aux cheveux bouclés, aux lèvres rougies et à la

peau noire doivent en principe être dans son sillage.

Problème : des Africains, Antillais et

Surinamais, emmenés par un artiste,

Quinsy Gario, ne supportent plus ce qu'ils

estiment être une « discrimination

ouverte » et une « tradition raciste ». Ils

veulent voir disparaître la figure de ce

suiveur noir qui, dans la tradition, punissait

et enlevait les gamins désobéissants. Ils

ont informé l'ONU et Verene Shepherd, responsable du comité des

droits de l'homme, a annoncé des investigations et déclaré que, si elle

était néerlandaise, elle s'opposerait à la survie de Pierre le Noir.

Mme Shepherd conseille aux Néerlandais et à leurs voisins de

se rallier plutôt à la tradition du Père Noël.

15

Zwarte Piet aux Pays-Bas, Père Fouettard (ou Nicodème)

en Belgique et dans le Nord, Knecht Ruprecht en Allemagne : le rôle et

la figure du fidèle compagnon

ont évolué au fil des siècles.

Aujourd'hui, il est surtout une

sorte d'assistant pour le vieux

saint, censé descendre dans les

cheminées.

Mais qui est Pierre le Noir ? Un

Maure emmené par la monarchie

espagnole, lorsqu'elle occupa les Pays-Bas, de la fin du XVIe au début

du XVIIIe siècle, raconte une légende. En 1845, un auteur néerlandais

corrige l'image de « Piet » : il devient un page et s'il est noir, c'est qu'il

s'est barbouillé de suie en descendant dans les cheminées. Thèse

aujourd'hui reprise par des auteurs qui s'efforcent de démontrer que,

comme les cheminées se font rares dans les logements modernes, on

s'apercevra bientôt que Pierre est blanc.

L'affaire vire au débat de société et le premier ministre néerlandais,

Mark Rutte, a été interpellé sur la question soulevée par l'ONU. En

Belgique, le bourgmestre de la ville flamande de Saint-Nicolas (Sint-

Niklaas), par ailleurs président d'honneur de la confrérie locale qui

commémore la tradition, juge que Piet est, comme le porteur de

cadeaux, « une figure positive et amicale ». « Nous sommes à 100 %

Zwarte Piet et à 100 % contre le racisme », explique-t-il. Supprimer la

fête serait, à ses yeux, « une atteinte à la diversité culturelle ». Rob

Belemans, responsable du Point d'appui pour le patrimoine culturel

flamand, s'élève contre « les protestations de groupes

minoritaires » mais concède : pour lui, Saint-Nicolas ne doit pas être

obligatoirement un Blanc, un homme ou un ecclésiastique.

Source : www.lemonde.fr

16

Interviewduprofesseur

AndreLejeune

Chers lecteurs, la fabuleuse équipe du Cubix, a encore été pêcher pour

vous (et vous seuls, on vous aime tellement <3) une interview exclusive

d’un de vos professeur à savoir, André Lejeune.

- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs qui ne

vous connaîtraient pas encore ?

- Prénom et nom : André Lejeune

- Né prématurément il y a quelques années à Léopoldville (Kinshasa

maintenant) au Congo

- Long et mince depuis mon plus jeune âge (sauf vers deux ans où

j'étais plus large que haut), cheveux à couleur évolutive tournant vers

le poivre blanc, lunettes depuis que j'ai six ans, barbe dont le modèle a

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changé fréquemment (le plus rigolo était une moustache à la Salvador

Dali (mais pas aussi longue que la sienne) et une barbichette tressée

que j'attachais avec un fil de couleur différente tous les matins - brun

ou noir les jours où la discrétion s'imposait mais parfois vert clair, bleu

turquoise ou orange) mais modèle devenu stable depuis pas mal

d'années (ne devant pas me raser ni faire une tresse, je peux ainsi

dormir quelques minutes en plus chaque matin, ça compte au bout

d'une vie).

- Célibataire (car la vie est déjà suffisamment compliquée comme cela)

heureux.

- Prof à l'école de biologie de la faculté des sciences.

- Peu de temps libres en dehors du travail, durant lesquels il y a pas

mal d'activités que je fais donc peu : botanique et ornithologie,

randonnée, taichi, vélo, natation et lecture.

- Quel a été votre parcours estudiantin ?

J'ai suivi des études à la faculté AGRO de l'UCL entre 1976 et 1981.

Les informations dont je disposais et mes motivations m'ont orienté

vers cette filière mais avec le recul, je crois que j'aurais plutôt dû faire

des études de biologie. Je ne regrette cependant pas mes études de

bio-ingénieur (j'ai l'habitude de dire qu'à moins de vouloir se faire

souffrir, quand on prend une décision, c'est parce qu'on la trouve

bonne) mais je ne referais sans doute plus le même choix maintenant

(cela s'appelle l'évolution). Je pensais m'orienter vers ce qu'on appelait

alors les eaux et forêts mais toujours par évolution, en cours d'étude,

je me suis plutôt orienté vers le diplôme d'ingénieur chimiste et des

industries agricoles (bio-ingénieur en chimie de maintenant). Un job

d'étudiant sur la culture de moisissures dans un laboratoire de

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mycologie puis le cours de microbiologie de troisième année m'ont

passionné et c'est ainsi que j'ai fait mon mémoire en génétique

microbienne avec le prof de microbiologie, feu Charles Colson, qui

travaillait à la faculté des sciences. J'ai ensuite poursuivi un doctorat

dans ce même laboratoire, doctorat durant lequel j'ai passé une année

aux Etats-Unis.

La première année de biologie et celle de bio-ingénierie avaient le

même programme et en troisième année d'études, j'étais inscrit à la

fois en deuxième année de biologie et en troisième de bio-ingénierie.

J'ai obtenu les deux diplômes de premier cycle. Les années suivantes,

je n'ai poursuivi qu'en bio-ingénierie : c'était tout de même un peu

lourd de mener de front les deux études.

J'étais un bon étudiant, bon preneur de notes et elles circulaient

largement. Comme j'employais beaucoup d'abréviations qui m'étaient

personnelles, j'avais même rédigé un lexique de mes abréviations joint

à mes notes pour que les photocopieurs puissent plus facilement s'y

retrouver !

J'ai quand même eu une session de septembre en troisième année :

une grippe à la session de janvier et deux examens ratés en juin. Que

ce fut dur d'étudier pour la session de septembre ! Une fois mais pas

deux ! Je ne vais pas aller jusqu'à écrire que j'admire les étudiants

ayant une session de septembre chaque année car ils la méritent sans

doute un peu (certains font le choix de travailler principalement en été

et pas durant le reste de l'année...) mais il m'a fallu une fameuse dose

d'énergie et de volonté pour étudier cette session-là.

- Pourquoi vous êtes-vous orientés dans la biologie ?

19

J'ai donc suivi des études de bio-ingénierie et chassez le naturel, il

revient au galop : je me suis bien retrouvé dans mon mémoire et ma

thèse qui relevaient plus de la biologie. Le goût de la biologie est venu

par le naturalisme. Je me suis d'abord intéressé aux oiseaux dès l'âge

de six ans, je ne sais pas pourquoi, personne dans ma famille n'était

branché sur cela. J'ai découvert les plantes grâce à mon prof de

cinquième primaire qui était botaniste amateur. Tout un temps, je me

suis beaucoup intéressé aux champignons avec un ami mycologue

amateur, aux escargots et aux traces d'animaux. La microbiologie, la

biochimie ou la génétique sont venues plus tard, durant mes études

universitaires. En biologie, je suis un peu un touche-à-tout. Je devais

avoir un goût "naturel" pour ces domaines mais je constate que

souvent, des personnes passionnantes ont été déterminantes dans

mes choix.

- Faites-vous actuellement de la recherche ? Si oui, dans quel

domaine ?

J'ai fait de la recherche en génétique microbienne puis sur des

symbioses bactéries-plantes mais je ne fais plus de recherche

maintenant. Progressivement, je me suis de plus en plus investi dans

le volet enseignement de mon travail et comme 1) il n'y a que 48h

dans une journée et 2) tout ce qui mérite d'être fait mérite d'être bien

fait, mon activité de recherche s'est graduellement réduite. Je suis fort

heureux comme cela même si, évidemment, on a toujours envie de ce

qu'on n'a pas, ou envie de faire ce qu'on ne fait pas...

- Que pensez-vous de l'animation estudiantine ? Preniez-vous part à

celle-ci quand vous étiez encore étudiant ?

20

Je ne participais pas du tout aux activités étudiantes durant mes

premières années d'études, j'étais fort impliqué dans un groupe

d'étude et de protection de la nature, style Jeunes et Nature. En agro,

la quatrième année d'études était traditionnellement celle où les

étudiants étaient dans l'équipe de cercle et j'ai été délégué tracteur.

Je donnais aussi un coup de main au service impression de cours du

Cercle agro (ce service impression a plus tard fusionné avec celui du

Cesec pour créer, avec la Ciaco, la Diffusion universitaire de la Ciaco, la

DUC). Mes parents habitant près de LLN, je ne kottais cependant pas

au cercle. En cinquième, j'ai été un des délégués "Centenaire du Cercle

agro" et au début de ma thèse, j'ai été à deux reprises un des

responsables revue. Je suis donc venu assez tardivement à

l'animation étudiante. Je n'ai jamais été un guindailleur (quand même

l'une ou l'autre soirée arrosée de temps en temps...). J'avais pas mal

d'amis en biologie qui étaient dans l'équipe de cercle et, en troisième,

j'allais régulièrement au Cercle bio où j'avais une bouteille de lait battu

personnelle dans le frigo (en ce temps-là, il y avait le Maphys (le cercle

de math et physique), le Cercle bio, le géographie-géologie, le chimie

(ou ces deux-là formaient-ils un seul cercle ?) et le vétérinaire, qui sont

redevenus la MDS, comme au temps où l'UCL était à Leuven.)

Dans une ville mi-étudiante et mi-résidente comme Louvain-la-

Neuve, l'animation étudiante est très importante. Elle est d'ailleurs

d'une diversité extraordinaire, impressionnante et admirable. Il y en a

pour tous les goûts, avec les cercles, les régionales, les KAP, l'AGL et

toute une série d'autres groupes d'étudiants. Les revues et le

centenaire sont parmi mes meilleurs souvenirs d'étudiants.

Les baptêmes me laissent un peu perplexes. Les étudiants qui se

font baptiser l'apprécient puisqu'ils l'ont choisi mais, finalement, assez

peu d'étudiants font leur baptême. Or le baptême est une initiation,

un accueil dans un groupe. Y a-t-il si peu d'étudiants qui souhaitent

21

être accueillis dans le groupe des étudiants de leur faculté ou de leur

région ? La forme que prend le baptême est-elle adéquate ? Ou peut-

être que, vu la diversité des animations qui existent à Louvain-la-

Neuve, les étudiants se répartissent entre beaucoup d'activités et que

c'est là l'origine du nombre assez peu élevé de baptisés.

Personnage d’André Lejeune à la Revue des Sciences 2013

- Que pensez-vous de la Maison des Sciences et de ses projets ?

Oups, je vais vite voir sur le site de la MDS...

Voilà, j'en reviens. Je vois que Bubba se demande si Sara a besoin

d'aiiiiide et que Kris trouve que Bubba est un mec trop drôle. Je vois

aussi que dans le Cubix, il y a des interviews de prof et qu'il n'y a pas

de quinzaine annoncée pour octobre-novembre 2013 (ah si, j'ai vu une

pancarte sur le mur de la MDS à la place Galilée). Mais il y a quand

même le ski en janvier 2014 (merci la MDS pour le vin chaud de l'autre

jour).

22

Tout cela pour dire que je suis peu au courant des activités de la

MDS, sauf les institutions que sont la revue, la quinzaine et,

récemment, l'ouverture. Ce n'est finalement pas trop surprenant car

les activités de la MDS concernent essentiellement les étudiants : rien

que de bien normal. Les activités ouvertes vers d'autres publics que

les étudiants comme, justement, la revue, la quinzaine et l'ouverture,

sont, d'expérience, bien plaisantes (mais je reconnais que je me suis

fait rare à la quinzaine depuis quelques années...). Je sais aussi grâce

aux valves de bac1 à la faculté des sciences que la MDS a organisé un

monitorat avant les interros d'octobre : fort bien !

- Et enfin pour terminer, vu votre amour pour les pulls colorés, nous

sommes certains que nos lecteurs aimeraient découvrir votre couleur

préférée !

La colle… C’est la question que je n’avais pas préparée… C’est

comme aux examens, on tombe toujours sur le chapitre qu’on a passé.

Bon, alors, je préfère le vert, comme la chlorophylle, avec toutes les

nuances qu’on trouve dans les feuilles des plantes, et je préfère aussi

le jaune, comme les fleurs de millepertuis (pour ceux qui ne savent pas

ce qu’est le jaune, au moment où j’écris, il y a encore quelques fleurs

de millepertuis dans les jardinières le long du pont entre la place

Galilée et la parking P22, vers la place Croix du Sud), et encore le

rouge, clair chez les coquelicots et sombre chez les feuilles de l’érable

à l’entrée de la MDS, sans oublier l’orange comme les feuilles des

érables du parking P22 cet automne (désolé pour ceux qui ne savent

pas ce qu’est l’orange, c’est passé, mais ça reviendra l’année

prochaine. Le rouge sombre aussi d’ailleurs), et je pensais aussi au

mauve comme les fleurs de mauves et au violet comme les fleurs de

violettes et au bleu comme les lignes sur la fresque Gaston devant la

23

MDS. Je ne sais pas pourquoi l’écorce des plantes est brune mais je

préfère aussi le brun. D’ailleurs, l’écorce n’est pas toujours brune et je

préfère encore le blanc et le noir des bouleaux. Voilà, j’ai fait plus que

le tour de mes pulls…

Et avec cela, amis lecteurs, vous savez tout sur moi !

Caricature d’André Lejeune – Revue 2012

Merci à André Lejeune de nous avoir consacré un peu de son temps

précieux pour cette interview, ma fois fort intéressante…

24

StNicolasaBruxelles…

Quelle chance, oui quelle chance as-tu, toi petit lecteur : Un deuxième

mot de la part de votre vice-président préféré !

Cette fois je ne viens pas t'annoncer un événement qui aura lieux à

Louvain-la-Guindaille mais bel et bien dans notre très chère capitale,

j'ai nommé Bruxelles/Brussel : La Saint Nicolas !

Mais détrompe-toi jeune et insouciant lecteur, à cette Saint Nic' là tout

change !

Encore hier tu écrivais un jolie poème et fournissais une liste des plus

fournie à tes parents afin qu'ils la transmettent (mon oeil !) à ce cher

grand Saint. Tu trépignais d'impatience dans ton lit, bouillant comme

une pile électrique ( ?) le soir du 5 décembre et tu préparais une bière/

un whisky ainsi que des carottes pour Nico & sa Bestiole.

Mais maintenant la bière c'est toi qui va la boire (avec modération bien

sûr), les poèmes et les listes on laissera ça à plus tard dans la journée

(avec quelques bières on est toujours plus prolifique, si si je vous jure)

et pour les carottes essaye d'en manger de temps en temps c'est bon

pour la vue à ce qu'il parait.

25

Donc le principe est simple: muni de ta cruche/gobelet/contenant (pas

en verre !!) ainsi que de ton "pass" pour le forfait (le prix sera

communiqué en temps voulu) tu te diriges bordé par le doux son des

grosses sono (le cesec tu bois) vers des camions ou des gentils petits

lutins te rempliront de ce breuvage que nous chérissons tous!

Tu pourras suivre (enfin on va essayer, c'est que c'est difficile à trouver

ces bêtes-là ) les camions dans tout Bruxelles et montrer à tous les

bourgeois aigris en costume que " oui on a que ça à faire et on le fait

bien".

Voilà, la messe est dite, pour plus d'info je t'invite à te renseigner

auprès de moi-même ou sur la page facebook Maison des Sciences.

On vous aime, on vous adore !

Sully, The vice-President of the Maison des sciences

26

Quandonparledefolklore,on

esttoujourspleinmort…

Pas d’article sur le sexe cette fois-ci (quoi que…) mais bien sur le

folklore (vaincra !) et plus précisément le folklore liégeois lors des

grandes festivités de la St-Nicolas, au moment où les derniers pennés

se font baptiser.

Lors de la première semaine de décembre, la St-Nicolas est donc la

toute première guindaille de l’année, ouverte à tout le monde. Il y a,

évidemment des chapis bien avant, mais ceux-ci ne concernent que

des histoires de baptêmes. Le chapi c’est donc le terme utilisé pour

désigner le lieu des guindailles liégeoises (sous chapiteau), mais cela se

passe aussi dans le célèbre Carré avec ses nombreux cafés ! La St-Nic,

c’est donc le tout premier saint qui est fêté, tout au long de l’année,

les saints se succèdent et sont des excuses pour organiser un chapi.

27

Aux chapis, tu payes un forfait de 15€ et tu as toute ta soirée à l’œil,

mais je te conseille d’aller à un chapi où la fac est plus petite,

correspondant à un certain saint, car faire la file pour choper des

bières quand il y a trop de monde, c’est pénible et tu as trop

l’impression que tu ne rentabiliseras jamais tes thunes !

C’est donc à la soirée de la St-Nicolas que se passe le concours de roi et

reine des bleus, reprenant les rois et reines de chaque comité.

Mais ce qui est le plus drôle dans la fête de St-Nicolas, c’est déjà

qu’elle dure deux jours, comprenant une journée de cortège dans les

lieux historiques de Liège, avec des chants mais aussi que les profs

annulent les cours (ça c’est trop bien !) et surtout c’est la partie

collecte de ce folklore.

En effet, pendant environ une semaine avant la St-Nicolas, les

étudiants vêtus de leur tablard (non, ce ne sont pas forcément des

baptisés), parcourent les parkings, les

carrefours et les entrées des grands magasins

afin de faire la collecte de sous. Pour vous

donner une idée, je me suis fait 100€ en une

journée, si on fait la quête tous les jours (ce

qui est quasiment impossible vu le froid qu’il

fait…), on peut se faire vraiment mille

thousand de thunes pour aller picoler !

Mais ne nous écartons pas, la collecte de sous

a une histoire bien moins alcoolisée et beaucoup plus caritative

puisqu’au départ, les étudiants récoltaient de l’agent auprès des

bourgeois pour l’œuvre de la Soif, au moyen d’une chope, dans les

cafés les plus réputés. Au 19e siècle, l’aide sociale n’existait pas et

donc un tas d’associations ont été créées, cet argent était donc destiné

28

pour le parrainage dans des états d’urgence, comme des catastrophes

minières ou des inondations.

Le saint qui clôture toutes les guindailles de l’année est la saint Toré,

tout s’y passe exactement comme à la St-Nic, excepté la collecte de

sous et en plus, on y peint les coucougnettes d’une statue d’un

taureau située dans Liège, les couleurs changent à chaque fois. Cette

année, il orne une couleur mauve sur sa virilité ! (Je l’avais dit que

j’arriverai encore à parler de sexe, même dans un sujet qui n’a

absolument rien à voir !)

LaPine, quiesttropradine pour fêter la St-Nic à Liège.

29

KapoupasKap?–IV.

Louvain-li-Nux

A nouveau l’équipe du Cubix s’est acharnée à vous apporter une

interview d’un kot-à-projet pour votre plus grand plaisir. Cette fois-ci,

c’est le kap Louvain-li-Nux qui s’est prêtée à nos questions dont voici les

réponses…

- Pourriez-vous expliquer le projet de votre kap en quelques mots ?

- Le but de notre kap est de promouvoir les logiciels libres à Louvain-la-

Neuve. Les logiciels libres sont ceux libre d'utilisation, pour lesquels le

code source est libre d'accès, modifiable par qui le veut et ensuite re-

distribuable. Ils sont pour la plupart également gratuis. Quelques

exemple de logiciels libre : GNU/Linux, Firefox, VLC, Libre Office,

LaTeX,... Plus d'information sur notre site web www.louvainlinux.be

30

- Quels sont les évènements que vous organisez au cours de l'année

et quels sont les prochaines dates ?

- Nous organisons diverses activités :

• la Foire du Libre qui est un ensemble de conférences, un jour

de la semaine juste avant Pâques

• deux install Party où on installe Linux durant toute une après-

midi, en S4 de chaque quadri

• une conférence LaTeX où on fait une petite introductive à ce

logiciel de traitement de texte au 2ème quadrimestre

• une geek party pour laquelle on fait un ensemble de petits

stands pour découvrir la culture geek et libre en S8 du premier

quadri

• nos permanences du lundi soir, de 18h30 à 22h, de S2 à S13, à

notre kot où nous installons linux et réglons petits problèmes

informatiques en tout genre

• Pour ce quadrimestre, il ne nous reste donc plus que les

permanences de S12 et S13.

31

- Où vous situez-vous ? Depuis combien d'années existez-vous ?

- Le kot se situe Rue Constantin Meunier n°12, à côté du Kotangente.

C'est au niveau de la 2ème passerelle, du côté bruyère. Nous en

sommes à la 8ème année d’existence du kot.

- Pourriez-vous nous présenter votre équipe, l'ensemble de vos

membres ?

- Nous sommes une équipe de 10 personnes :

• Hélène, présidente, en master 1 ingé civil informatique, la fille

du kot

• Ludo, le vice-pré, bac 2 en sciences informatique, notre

bricoleur

• Benjamin, le trésorier, bac 3 en ingé civil méca-info, le

troubadour

• Arnaud, bac 3 ingé civil méca-math app, le beau parleur

• Gaspard, master 1 mécatronique, mister électronique

• Guillaume, master 1 ingé civil informatique, le baptisé MDS qui

ne boit pas

• Thibault, bac 3 ingé civil info-gestion, le jeunot du kot

• Adrien, bac 2 ingé civil info-math app, notre pâtissière attitrée

du kot

• Martin, bac 3 ingé civil méca-fyki, le faiseur de merde attitré

• Tomás, notre érasmus argentin en science informatique

- Le thème de ce numéro est "les fêtes de fin d'année", alors notre

question est : croyez-vous en Saint Nicolas et Père Noël ?

32

- On pense que le plus jeune d'entre nous y croit encore au vu de

l'agitation dont il est pris à l'approche des fêtes! Blague à part, nous

n'y croyons plus mais nous sommes toujours envahis par la magie des

fêtes en cette fin d'année. Maintenant, si par un quelconque hasard,

des cadeaux apparaissaient en face de notre kot nous accepterions

peut-être d'y recroire.

- Que pensez-vous des cercles en général ?

- C'est chouette les cercles, belle forme, bien ronde, une forme

parfaite :) Sinon nous ne sommes pas contre les cercles estudiantins.

C'est un endroit où on peut passer du bon temps entre amis. Nous ne

manquons pas de nous y rendre de temps en temps.

Nous remercions grandement le kap Louvain-li-Nux qui nous a permis

de vous faire partager cette interview !

33

Topito : les cadeaux les plus

originaux pour les fetes

Chers lecteurs, voici venue la rubrique la plus lue dans ce merveilleux et

magnifique Cubix : le topito ! Comme ce sont bientôt les fêtes et que

nous savons que vous êtes un ou une petite rigolo/rigolote, vous

recherchez sans cesse les cadeaux les plus originaux… Hé ben, soyez

content(es), vous ne devrez plus chercher mais choisir dans l’éventail

que nous vous avons soigneusement sélectionnés…

1. Un bonnet barbe Un carton au canada.

2. Un chauffe-pyjama La bouillotte, c'est old school

34

3. Un masque de sommeil Fuck Off Le secret d'un couple ? Envoyez des messages clairs.

4. Une "carstache" (ou moustache de voiture) On est classe ou on ne l'est pas.

5. Des coussins un peu LOL, OMG et WTF Geek et confort.

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6. Un mug objectif appareil photo reflex L'important c'est d'avoir l'air riche, pas de l'être.

7. Des cadres magnétiques à photo, style Polaroid Votre frigo aura enfin de la gueule.

8. Un jeu Photo-opoly, un Monopoly personnalisé avec vos photos En attendant le Trivial Pursuit avec des questions sur vous.

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9. Un poster de vos amis Facebook / Twitter Inutile si vous n'avez pas internet, on est d'accord.

10. Des serviettes hommes / femmes Le style, avant tout.

11. (BONUS) Des stickers de bagages pour se faire arrêter à l'aéroport Life is short, make it fun.

Sources : http://www.topito.com/top-cadeaux-insolites-originaux-rigolos-fun

37

Parcequec’estgratuit

Bonjour à toutes et à tous,

Vous êtes les petits veinards d’avoir la plus belle rédactrice en chef de

tous les journaux facultaires de notre fantastique ville étudiante !!!!

(Merci Kourt pour ces quelques lignes – Aïki c’est le plus beau !)

Comme vous avez pu le lire au fil des pages, le thème de ce Cubix

#tropcoolsuperswagetlemeilleurdetouslestempsviveleschinois est « les

fêtes de fin d’année ». De ce fait, je vais donc vous octroyer quelques

conseils pour survivre à votre blocus, car bien évidement, étant un

étudiant en sciences et étudiant assidu, vous êtes bien sûr

complètement à la bourre pour vos futurs examens, bien trop proches

en date à votre goût…

Donc, conseil n°1 (et j’écris cela en lettres amicales) : PAS DE

PANIQUE ! Si cela peut vous rassurez, nous sommes tous et toutes

dans le même cas, à la bourre !

Conseil n°2, faites-vous un joli planning pour vos heures d’études car,

même si vous pensez le faire au feeling, vous serez vite perdu dans ce

que vous avez déjà fait, ce qu’il vous reste à faire et le temps qu’il vous

reste pour le faire…

Conseil n°3, et pas des moindre, ne prévoyez RIEN le lendemain du

nouvel an dans votre planning d’étude… Vous ne travaillerez pas pour

cause de gueule-de-bois-qui fait-mal-et-pas-pour-rire ! Ne pensez pas

que cette année, « vous la ferez calme » pour le nouvel an. Le jour du

nouvel an est une occasion rêvée pour vous détendre et vous mettre

la pire en plein blocus. Car, après des semaines d’étude intensive,

38

votre cerveau ne pourra continuer au summum ses capacités que s’il

aura fait une pause guindaille.

Conseil n°4, n’hésitez pas à vous goinfrer, de toute façon, il fait froid

dehors alors il faut créer ou grossir votre couche ventrale pour vous

réchauffer. De plus, mâcher aide à la mémorisation (je vous le jure !)

donc que du bénéfice. ☺ Mais si vous avez peur de ne plus rentrer

dans votre jeans pour cause d’une trop grosse culotte de cheval

(Horton tu bois), point de crainte car de deux choses l’une, le jour d’un

de vos examen, vous ne mangerez rien pour cause de stress (et donc,

vous perdrez une partie de ce que vous avez pris). Et secundo, bougez

votre gras ! On vous l’a déjà dit dans un numéro précédent, soyez

attentif nom d’un chien !

Conseil n°5, trouvez vos cadeaux de Noël à l’avance. Rien n’est pire

que de stresser pour vos examens et votre liste de cadeaux à

chercher… Dites au revoir à la procrastination pour cette occasion, cela

vous évitera d’acheter une rappe à fromage à votre petite sœur… True

story… Car même si elle est customisée, une rappe à fromage n’est pas

du tout une bonne idée de cadeau.

Conseil n°6, dormez suffisamment ! C’est bien beau de dire que l’on

travaille 19h/24 mais si vous ne dormez pas la nuit (ou la journée pour

les animaux nocturne qui préfèrent le calme de la nuit pour mieux

admirer leurs syllabus), vous serez beaucoup moins concentrés sur vos

livres illustrés de l’Alma mater et perdrez donc votre temps à ne rien

comprendre et ne pas avancer. Bref, vous aurez, pour finir, travailler

en tout en pour tout 2h efficaces/24…

Sur ce, bonne m**** pour la suite !

39

DanslescoulissesdelaMDS:

IV–Letresorier

Encore une fois, mes chers petits-enfants, nous vous présentons un

membre, et pas des moindres, de notre beau comité. Non, nous ne vous

parlerons pas du moignon d’Usine, mais biende ce cher RSS qui est

notre maître des sous ! Quant à savoir à quoi il sert, nous vous

conseillons de lire ce petit article qu’il a écrit spécialement pour vous !B

Bonne lecture !

Chers Scientifiques, chers géographes, chers $\{$Scientifiques $\cup$

géographes$\}^c$,

Il est venu le temps pour moi de me présenter ! Je suis RSS le trésorier

de la MDS ou encore la deuxième roue du tricycle ! Je suis étudiant en

Master en Science Mathématique et j'aime boire plus vite que tout le

monde et faire croire que j'ai schmetté/ jonglé avec des billets/ porté

ma cape invisible/ volé et arnaqué les gens/ les choses gratuites/ tenir

ma caisse/ les bitus.

Mais quel est le rôle du trésorier dans un cercle ? Fait-il la même chose

que ceux dans les régionales ou les Kap's ? Non. Soyons Franc, dans un

cercle, le trésorier manipule de l'Argent ! Et malhEur aux gens qui

confondent ! Mon rôle à moi est de collecter les billets, les essorer, les

faire sécher, les compter, les accumuler et m'enfuir à la fin de l'année

aux îles Canaries. Je fais des comptes rendus des soirées et

événements, je crie aux gens de rembourser leurs dettes je sPécule

pour faire gagner de l'argent au cercle et je tiens des comptes dignes

des plus grandes firmes ! Pour gagner cet argent, je m'attaque

directement au client, c'est-à-dire TOI !

40

J’espère Compte à vue à la MDS et sinon, pas besoin Denier, ce n'est

pas un Drachme, mais n'oublies pas que JeuDi n'arrive qu'une fois par

semaine : il faut te lâcher, tu Roupilleras plus tard ! Fais-moi gagner de

l'argent ! Pense à ce doux breuvage fait d'or et de Doublons qu'on te

Livre en quantité ! Maah gare à la vue tRouble quand t'es

sous (#guindaille2.0) ! Quel gâShi Lincoln aurait fait s'il avait porté une

Couronne sur sa dette ! J'espère que cela t'as convEcu de venir passer

les dernières soirées du quadri à la MDS !

J’espère que tu as remarqué que j'avais plusieurs devises, c'est Flort

hein ! ReMark que l'on m'a demandé un mot de trésorier et que j'en ai

mis plusieurs, c'est du Talent, que dis-je, De l'art ! Même si ce Mot

n'est pas très long,Yen ai plus rien à dire ! Caisse caisse love <3

41

Lemotnostalgique:Quelquesmots

surleBitu(“Petit”ou“Magnifique”)

Deuxième apparition de notre rubrique nostalgique avec de nouveau

un retour en arrière dans les origines de la Maison des Sciences.

Laissez-vous porter par l’histoire du tout premier bitu, recueil de

chansons estudiantines, de Louvain-la-Neuve…

(ps : si vous voulez vous doter d’un bitu nouvelle version, il y en a en

vente à la DUC !)

Le numéro 4 du Cubix nous a appris que c’était le Maphys qui avait

publié le premier Bitu de Louvain-la-Neuve. Certains anciens du

Maphys ont pris grand soin de conserver précieusement leur

exemplaire de son édition originale, de même que des archives

intéressantes à ce sujet. Reprenons donc l’histoire à son début, en

l’étayant de quelques documents.

Après le transfert (c’est-à-dire l’éviction) de l’UCL de Louvain-la-

Veuve vers Louvain-la-Neuve, en 1972, la communauté estudiantine

dut se passer de chansonnier pendant huit années. Ce n’est en effet

que le 2 octobre 1980 que le Maphys mit en vente ce qu’il appela la

“réédition expérimentale du PETIT BITU traditionnel”. (Voir plus bas.)

Sa publication fut ainsi annoncée dans le numéro 2 du “Maph”,

l’hebdomadaire du Maphys :

42

Voici également la couverture de ce “Petit Bitu” et son éditorial.

43

L’image choisie pour cette couverture imitait avec humour celle qui

apparaissait sur les programmes et les listes des cours de l’UCL,

comme à la page suivante :

44

Pour l’édification du lecteur potentiel qui éprouverait le désir de se

lancer dans la recherche d’une de ces pièces de collection que

constitue maintenant le Petit Bitu de 1980, il est utile de mentionner

en passant que 71 exemplaires spéciaux en furent imprimés et

reservés, hors vente, à des personnalités particulières, ce qui les rend

encore plus rares et plus précieux. Ils sont en tout point identiques aux

autres, mais ils portent les numéros de 1.69 à 69.69, puis encore deux

numéros 69 (sans préfixe). A l’exception de ces deux derniers

exemplaires, les noms de leurs possesseurs ne furent pas révélés, et le

secret semble avoir été gardé jusqu’à ce jour.

Quoi qu’il en soit, comme on peut le voir sur l’annonce du Maph, le

chansonnier coûtait 120F, que l’on comparera aux 45F d’un verre de

Westveteren à la Quinzaine de la Bière du printemps de 1977-78 (qui

fut la première) et aux 60F de ce même verre à la Quinzaine

d’automne de 1983-84 (la dixième). Pour un étudiant actuel, il sera

sans doute difficile de croire qu’à ce prix raisonnable le Petit Bitu se

vendait mal. C’est pourtant ainsi : à l’époque, seule une minorité

s’intéressait aux chants.

Le Maphys escomptait que le Petit Bitu rapporterait un bénéfice de

80 000F. En fait, après le premier semestre de vente, la perte s’élevait

déjà à 19 000F, soit un manque à gagner de 99 000F par rapport aux

prévisions. Ces chiffres proviennent du bilan comptable, clôturé en

45

décembre 1980 et publié dans le Maph 19, que nous reproduisons ci-

après :

46

Ce n’est pas ici l’endroit pour analyser les finances du Maphys.

Disons simplement que, pour essayer de réduire le déficit, le cercle

porta le prix du chansonnier à 200F en 1983-84, en le qualifiant de

“ridiculement dérisoire” dans le Maph 10. Cela ne correspondait, il est

vrai, qu’à 5 verres d’Orval ou de Chimay à la Quinzaine de cette année-

là.

Il est regrettable que le Maphys ne recueillit pas immédiatement

tous les fruits de ses louables efforts. Ce ne fut d’ailleurs pas la seule

occasion, hélas, où cela se produisit, ce qui exaspéra plus d’un

Président, mais n’en découragea jamais aucun.

Ici se terminent les renseignements que peut fournir un de ceux qui

se précipitèrent au Maphys, il y a bien longtemps, pour y acheter le

Petit Bitu, lorsqu’il fut disponible pour la première fois. Il faut

évidemment reconnaître qu’il n’y avait guère de mérite à l’acheter : il

suffisait d’être intéressé et d’épargner l’argent de quelques bières. Les

véritables pionniers furent ceux qui se donnèrent pour tâche de le

rééditer. Laissons-leur le dernier mot en citant leur éditorial, dans

lequel ils se décrivaient eux-mêmes, à juste titre, comme “une équipe

discrète d’enragés de la vie telle que nous la présentait notre vénéré

camarade P. Brueghel l’Ancien”. C’est à eux que nous devons respect

et gratitude pour avoir renoué un des fils les plus importants qui nous

rattachent à la tradition multiséculaire du chant estudiantin. Le

rappeler à la génération d’aujourd’hui est le plus bel hommage qu’on

puisse leur rendre.

Mich Mich

47

LeBlocus–oucomment

lancerlesfestivites

Aïe aïe aïe ! Ce titre vous a tous crispé instantanément ! Le blocus,

quelle affaire, quelle crainte, quelle phobie à nous tous étudiants. Et si

vous n’avez jamais encore fait de blocus, vous découvrirez bien vite

d’ici deux semaines l’horreur que c’est.

Horreur ? Mais non ! Le blocus, c’est une part entière des fêtes de fin

d’année (c’est bien pour ça que ce numéro traite des fêtes de fin

d’année ; on vous amorce le sujet du blocus de façon moins effrayante

que « Cubix Spécial BLOCUS ! » ; personne ne lirait ça et nous non

plus !).

Donc, le blocus, part entière des fêtes de fin d’année. Pour

commencer, qu’est-ce qu’une fête de fin d’année ? Une fête qui se

préparer longtemps à l’avance, où on y met le paquet niveau

décorations, nourriture et cadeaux. Cadeaux justement, les fêtes de fin

d’année sont l’occasion de s’offrir des cadeaux. Cela coûte un pont et

demande un bon investissement (alors remplissez bien votre

portefeuille). Mais c’est aussi la période de l’espoir, des croyances (que

ce soit envers Saint Nicolas ou le petit Jésus !). C’est aussi l’occasion de

48

se réunir entre amis ou en famille. Enfin, les fêtes de fin d’année sont

souvent signes de résolutions.

Mais quel rapport avec le blocus ? Tout justement ! Tout d’abord, le

blocus aussi se prépare longtemps à l’avance (et si pas, va falloir

carburer en dernière minute pour se remettre à niveau, et ça c’est pas

facile ; un peu comme faire ses derniers achats de Noël un 24

décembre à 17h…). La préparation doit être minutieuse pour que le

résultat soit le plus parfait possible. En effet, cuire un rôti de dinde

sans timing, c’est courir droit à la catastrophe ! Et ne pas faire un

planning d’étude c’est aussi se cramer à l’avance.

Mais de plus, le blocus nécessite aussi d’investir. Pas nécessairement

dans les cadeaux (quoique, nous y reviendrons plus tard), mais ici, on

parle d’investissement personnel (et ne croyez pas que vous payer un

prof particulier deux jours avant l’exam vous sauvera ; c’est comme

acheter un cadeau à l’improviste sans réfléchir, pour son copain ou sa

copine ; souvent ça sera de la merde !). Donc il va falloir vous donner

corps et âme si vous voulez espérer réussir !

49

Allons plus loin encore avec l’espoir qui jaillit en nous durant ces belles

périodes hivernales. Jamais vous n’allez prier autant pour réussir votre

exam de physique de demain, je vous l’assure ! Espérer que le prof se

trompera entre votre copie et celle du voisin qui maîtrisait à fond son

sujet, ou encore espérer que les règles de physique mécanique

changent soudainement pour donner raison à votre raisonnement

farfelu (enfin, faut quand même pas trop rêver non plus !). Bref,

l’espoir fait vivre mais dans votre cas, l’espoir est la seule chose qui

vous reste pour réussir.

Les cadeaux maintenant. C’est simple ; réussir est déjà un cadeau en

soi ! Mais plus encore, un cadeau peut vous être offert en cas de

réussite (ou même en cas d’échec mais là ça sera plutôt un cadeau

réconfort que récompense). Et parfois, vous recevrez en guise de

cadeau une jolie seconde sess’ ! N’est-ce pas fantastique ?

Bon, dernier point important ; les résolutions. Car oui vous en ferez !

Vous vous direz « Bon, au deuxième quadri je vais en bibli bosser dès la

semaine 1 » ou « Cette fois-ci je ne sèche plus ! ». On sait tous très

bien que tenir une résolution est très difficile mais pas impossible.

Mais avant de parler de résolutions pour le second quadri, je ne vous

donnerai qu’un seul conseil, prenez-les maintenant, pour votre blocus

ces résolutions, et pas après les dommages causés par la session (c’est

un peu comme quelqu’un qui prend 5 kilos pendant les fêtes de fin

d’année. Après, il fera la résolution de maigrir, mais si il avait anticipé

et fait régime avant les fêtes, il aurait retrouvé son poids initial. Ou

mieux encore, s’il avait fait du sport entre les fêtes, il aurait conservé

sa taille d’athlète). Alors faites comme le gros, faites du sport

(cérébral) pendant les fêtes de fin d’année ! Joyeux blocus et Bonne

Session !

(Mais j’ai quand même les boules d’être en blocus à Noël ! Pas vous ?)

50

Lemotfolklorique-IV.

Lesordres

Le folklore ne cessera pas, en tout cas pas dans le Cubix car la rubrique

du mot folklorique revient avec cette fois-ci un petit mot sur les ordres !

Vous ne savez pas ce que c’est ? Voici une bonne raison pour vous de

vous rattraper…

Bonjour à toi, cher lecteur du cubix !

Papy Kris est de retour pour vous parler folklore, cette semaine au

menu : les ordres, monde assez bizarre s’il en est.

En effet, qu’est-ce qu’un ordre ? Il s’agit d’une corporation (souvent

vielle de plusieurs dizaines d’années) réunissant en son sein des

membres partageant un même idéal, une même vision de ce qu’est la

guindaille. On y porte une toge (ou tabard au LSO), et

les critères d’accès sont très strictes. Par exemple, dans

l’Ordre des Scientifiques de Louvain (LSO ou Lovaniensis

Scientificus Ordo ou LSO pour les intimes), il faut avoir

réussi au minimum une année dans la fac des sciences

de l’Université de Louvain et de plus avoir le droit de

porter un couvre-chef national (calottes, penne,

faluche…). Ce qui vous en conviendrez, réduit fortement

le nombre de Maindails potentiel par ans (les mandails

étant les « Bleu » de l’ordre). En général on de dépasse

guère 10 nouveaux membres par an.

De plus, une fois rentré, l’on est membres à vie de l’Ordre et il faut

payer une cotisation. A ce moment du récit, vous devez vous dire

qu’un ordre ressemble fortement à une secte… Détrompez-vous !

51

Même si nous chantons en latin, que nous devons suivre un codex

(ensemble de règle interne) à la lettre et que nos séance sont

chronométrée à la minute près, c’est toujours un réel moment de

bonheur que d’être en séances entouré par de gens un peu fou-fou, à

boire de la bières et pinailler pendant des heures.

Les Ordres sont implantés sur la plupart les sites universitaires de

Belgique, pour n’en citer que quelqu’un : Le

toré, la Questure Raymaldienne et le Grand

Séminaire à Liège. Saint-Aubain et la Bretelle

à Namur. Le Pétase et le Gutur pour le

CICHEC. L’Ordre Académique de Saint-Michel

à Bruxelles. Les Moines-Pervers de Saint-

Louis. Saint-Luc à woluwé. Le Concile des

ordres à Louvain-La-Neuve (LSO, ASBO, ANLO,

OAC, OBA, Phileas, APMO). La Vla-Vla et le

KMKS à Leuven. La Gé Gantoise à Gand. (Et la FAMA à LLN aussi, car on

les aime bien)

Au niveau national, il y a le Ménestrel qui récompense les bonnes

guindailles, l’Ordre Souverain de la Calotte qui a vocation de fédérer

les calottins de Belgique et enfin, last but not the least, l’Ordre

Studentissime, Vénérable et très Magnifique de François Villon de

52

Montcorbier, qui regroupe des vieux guindailleurs aguerri et dont la

mission est des plus obscures…

Ceci n’est évidemment que la partie émergée de l’iceberg. Vous

expliquez de long en large toutes les spécificités de tous les ordres de

Belgique, c’est plus ou moins l’équivalent d’un syllabus d’une centaine

de page.

En espérant que cela vous aura donnez envie d’en apprendre plus sur

ce riche folklore que sont les Ordres étudiants.

Kris

Substitut du Lovaniensis Scientificus Ordo, An XXIX

Secrétaire de l’Ordre Souverain de la Calotte Anno, 119

53

BISOUS BISOUS <3 <3

DU PAYS DU CARIBOU

Daiza !!!

54

Listeafaire!

Malheureusement, nous avons à nouveau donné parole à une jeune

étudiante qui a de nouveau foutu le Boxon dans notre beau journal

facultaire. La voici donc de retour avec une liste ma fois fort étrange

mais je n’en dis pas plus et je vous laisse perdre 2 minutes de votre vie

(ou 5 si vous lisez lentement !)

Les examens approchent et les soirées sont finies ? Vous ne savez plus

quoi faire le soir dans votre chambre ? Vous vous ennuyez ? Voici

quelques pistes pour solutionner votre problème !

1. Compter les feuilles qu’il reste dans votre bloc

2. Sous-estimer le nombre de jours que vous avez besoin pour étudier

un cours

3. Ranger sa chambre parce que, l’atmosphère dans laquelle il faut

étudier, c’est très important !

4. Regarder des vidéos de petits chats trop mignons

5. Écrire des articles pour le Cubix (fort bien !)

6. Observer le cycle de la nature par la fenêtre

7. Tailler ses crayons, ça vous sera surement utile !

8. Faire des trous dans sa gomme, pour être bien sûr qu’elle respire

55

9. S’entrainer à faire des prises de sang avec son porte-mine (ça n’a pas

l’aire drôle mais je vous le jure que ça l’est !!)

10. Tourner sur sa chaise, classique mais efficace.

11. Faire des piles avec les cours encore à étudier

12. Jouer une « dernière » partie de solitaire

13. Manger sans ses mains (Bha quoi ? ça met plus de temps !)

14. Taper « Watermelon Art » dans Youtube... intéressant…

Il ne me reste donc plus qu’à vous souhaiter bonne chance pour vos

examens. En effet, si vous faites tout ça, votre réussite ne dépendra

que d’elle !

À la prochaine pour d’autres astuces,

Boxon

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QuandonaleNordenface…

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MotsCroises

En ces festivités de fin d’année, voici le temps de faire une pause avec

un instant mots croisés ! Mais ne vous en faites pas, on reste dans le

thème ! Et pour vous donner un petit coup de pouce (on est quand

même gentils), sachez qu’un des mots à trouver se trouve dans ce

paragraphe introductif. Bon courage !

4 7

6

1 1

3

2 5 3

5

4 e

6 2 8

7

8 9

10

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Horizontalement :

1) Gueule-de-bois en anglais (Si Bobette et Tampax, vous trouvez, on

(c’est-à-dire Aïki) vous offre une bière)

2) Elles ne font que commencer (au singulier)

3) On la bouffe à Thanksgiving (sales Amerloques !)

4) Décoration pour le n°4 vertical

5) Swag

6) Antonyme du jour

7) On le donne aux enfants pas sages

8) C’est le long ustensile de Saint Nicolas

9) Tu en as pris 1000 pendant les fêtes

10) On en donne aux enfants sages et c’est la petite sœur des oranges

et grande des clémentines

Verticalement

1) 31 décembre

2) Son anniversaire est le jour de Noël

3) Si tu fous pas ta cagoule, tu le chopperas en hiver

4) Conifère

5) Hébété, ahuri

6) Le renne au nez rouge

7) Père Noël la fume

8) Père fouettard

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Coloriages

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Blagues

On avait voulu rester dans le thème en faisant de bonnes blagues sur

les congénères de Zwarte Piet mais faut vraiment qu’on arrête de faire

des blagues racistes donc on se contentera cette fois-ci des Français !

- Pourquoi en France on dit "Je vais aux toilettes"? - Parce qu'il faut en faire plusieurs d'en trouver une de propre !

C'est Dieu qui fait le monde : Quand il a fini de faire la France, il regarde son chef d'oeuvre et il se dit : "La France est tellement belle, avec tant de paysages géographiques différents, tant de belles choses, que ce n'est pas juste pour les autres pays..." Alors pour rétablir l'équilibre, Dieu créa les Francais ! Comment fait un Français pour se suicider ? Il tire au-dessus de sa tête, là où se trouve son complexe de supériorité ! Pourquoi la France a-t-elle choisi le coq comme emblème national ? Parce que c'est le seul animal qui, même quand il a les pieds dans la merde, continue à chanter ! Pourquoi les français ont-ils le dos qui pue ? C'est à force de péter plus haut que leur cul !

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Lemotdelafin

Comme toujours, nous vous écrivons le mot de la fin afin de ne pas

vous laisser dessus justement… Car, comme vous le savez, même les

meilleures choses ont une fin !

Nous espérons avoir été assez distrayant durant votre pause caca ou

plus distrayant que votre professeur. Dans tous les cas, vous tenez

dans vos main le dernier Cubix de cette année 2013 donc pleurez

pleurez mesdames, la mort du canari.

Nous vous disons donc à l’année prochaine pour de nouvelles

aventures et de nouveaux articles plus farfelus les uns que les autres

(Boxon tu bois) et pour une rentrée en pleine forme après une

semaine de repos ou de guindaille au Ski avec nous ;)

Il faut combler le trou (et non, je ne parle pas de choses perverses

comme un certain chinois pourrait le penser !) alors laissez-moi vous

dire quelque chose d’important : nous sommes aux portes du blocus et

des fêtes de fin d’année. Surtout, faites le bon choix ; ce Cubix vous

aura apporté tout ce qu’une fête de fin d’année aurait pu vous donner.

Des coloriages, une bonne plage de rire, des révisions pour vos cours

scientifiques, une entrevue avec l’un de vos professeur, mais surtout

beaucoup d’amour (mais ça c’était le numéro précédent, perdu). Alors

plus d’excuses, les fêtes de fin d’année, on vous en a donné une dose

suffisante, alors bloquez mes enfants…

Sur ce, bisous bisous, et bonne continuation !

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À vos plumes !

La meilleure équipe du Cubix de tous les temps vous remercie de votre lecture et vous pousse vivement à leur envoyer un maximum d’idées pour de futurs articles, des retours et par-dessus tout des lettres d’amour ! N’hésitez surtout pas à nous les faire parvenir !

Aïki & Léo

[email protected]

Ou sur notre top giga page Facebook

www.facebook.com/CubixMDS

Voilà, Ce sera tout pour cette fois,

Mais souvenez-vous bien Que si vous avez pris ne serait-ce

Que la moitié du plaisir Que nous avons pris

À concocter cela pour vous, Nous en avons pris, dans ce cas-là,

Deux fois plus que vous !

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