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Le Journal 12 Septembre 2010

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lejsl.com - Fond en 1826Dimanche 12 Septembre 2010 - 1,50 - N 608723356382319730JOURNE DEXPERTISEGRATUITE ET CONFIDENTIELLE SANS RENDEZ-VOUS DE 10H 18HCLESS - Jeudi 16 septembre 2010Chteau de Besseuil - 71260 ClessToutes spcialits : tableaux, mobilier, objets dart, bijoux, livres, Asie, Orient et vinsFRANOIS DAVID - RESPONSABLE EXPERTISETl. +33 6 74 66 50 98 - [email protected] ou inventaire domicile sur rendez-vous en rgion Rhne-Alpeswww.tajan.comRN6 - 71700 TOURNUS - Tl. 03.85.51.12.47 - Fax 03.85.32.13.03 www.baches-deschamps.comBCHES DESCHAMPS S.A.R.L.2306753LocationCLUNY Lavenir est un prsentque nous fait le pass Cette phrase a t prononce hier par leprsident europen des sites clunysiens.PAGES 2425LECREUSOT. Frappe de plusieurs coups de couteau, Aurlie Cataldo a succomb vendredisoir, dans le quartier de La Molette. Lagresseur prsum a t arrt hier matin. PAGES 23Poignarde en pleine rueHier matin dans la rue Lamartine du Creusot, une rose blanche avait t dpose lendroit o Aurlie Cataldo a trouv la mort. Photos Florence Richard et DR02SANEetLOIREEncarts publicitairesDans le TV magazine Edition Mcon : BouchardesFermetures. Edition Montceau, Creusot,Autun : Joan Liz. Toutes ditions : Appels etLidl.Dans Version Femina Toutes ditions : Renault.9Cest le nombrede meurtres dans ledpartement depuisle dbut de lanne (unemoyenne dun par mois).Le dernier ne dateque du 27 aot dernier Volesvres et nesttoujours pas lucid.Sant publique. Cancrologue de renom, Dominique Bellepomme a tenu uneconfrence Louhans sur les mfaits de la pollution dans notre quotidien. lire en page 05nSOMMAIREAcutalit p. 05Carnet p. 08Mon dimanche p. 11Cinma p. 16Chasse p. 18Pche p. 19France et monde p. 20Panoramique p. 24Sports p. 26Hippisme p. 40Voyage p. 42Enfants p. 44Science p. 45Animaux p. 46nBONJOURInquitantesrie noirePAR FRDRIC BOUVIERDepuis le dbut de lan-ne 2010, la Sane-et-Loire est frappe, chaquemois, par un homicide. Etchaque fois plus sanglant !En cette mi-septembre,Aurlie Cataldo est doncvenue sajouter une listede victimes dj trop lon-gue (lire ci-contre).Ledpartement nest pour-tant pas devenu, en neufmois, le repaire prfr degangsters assoiffs de sang.Et lonpeut penser que sonrang au classement natio-nal de la criminologie se si-tuera en fin danne dansles mmes eauxquen2009(autour de la 80eplace).Linquitante srie noirea c t ue l l e me nte ne s tdautant plus incompr-hensible.Un suspect a t inter-pel l s amedi ,t tdans la matine, sui-t eaumeur t r eparar meblanche dune jeune femmede 24 ans, Aurlie Cataldo,rue Lamartine, dans le quar-tier de la Molette au Creu-sot, vendredi vers 21 h 30.Ce suspect, dont la famillevit Montchanin, est lan-cien concubin de la victime.Il se trouvait alors au domi-cile de sa nouvelle compa-gne, dans le village de Saint-Laurent-dAndenay, unedizaine de kilomtres duCreusot. lheure o nousmettions sous presse, il taittoujours en garde vue aucommissariat du Creusot.Sa garde vue sera tendue 48 heures. Sa mise en exa-men pourrait lui tre signi-fie au plus tard lundi. Plusieurscoups mortels Lautopsie du corps de lavictime, pratique hier ma-tin, a mis en vidence plu-sieurs plaies , affirme lesubstitut du procureur, Xa-vier Moissenet. Plusieurscoups ont t mortels , pr-cise-t-il. Larme utilise, quiserait un couteau de cuisi-ne, na pour lheure pas tretrouve par les enqu-teurs. Au lendemain du dra-me, certains riverains neparvenaient pas chasserles images de la scne deleur esprit. Presque sousleurs fentres, ces habitan-tes de la rue Lamartine ren-contres hier matin taienttoujours extrmement cho-ques.Mouchoir en papier dansune main, cigarette danslautre, lune delle racontela soire. Elle a assist tou-te la scne et tent de portersecours la victime, qui cesoir-l, tait accompagndune amie. Nous tionscheznousquandnousavons ent endu des cri s.Nous sommes sortis pourvoir ce quil se passait. Unvoisin tait en train de cou-rir vers eux car il croyaitquil sagissait dune bagar-re. Mais lhomme a mis undernier coup de couteau etsest enfui avec sa voiture. Iltait gar en plein milieu dela route . Cette voisine a ef-fectu les premiers gestes desecours. Elle respirait en-core, mais elle ntait pasconsciente. Je lai mise dansla position de premier se-cours . Lamie avec quielle tait nous a racont quel a f i l l e avai t demand l homme de parti r, mai squil avait refus , poursuitcette habitante. Elle ne voulaitpas lui parler Lex-concubin aurait taperu rodant dans le quar-tier depuis plusieurs jours.Cette rue se situe non loindu foyer pour femmes bat-tues o la victime tait h-berge depuis le 10 aot. Unsjour qui ntait pas le pre-mier. Jai limage delle parterre avec l es poches desang. Les pompiers ont es-say de lui faire un massagecardiaque, mais rien fai-re , se souvient encore uneautre habitante de la rue La-martine, elle aussi toujourstrs choque. Personne icine connaissait la victime,originaire de Chalon, maisqui avait un appartement Montchanin. Selon nos in-formations, elle aurait tplace en juin en dtentionprovisoire, pendant plus dedeux mois, dans le cadredune enqute sur des faitsde vi ol ences sur son fi l san g de 4 ans, n dunprcdent conjoint. Elleaurait finalement dsignson ex-concubin commetant lauteur des faits. Elleavait eu avec lui un autreenf ant, g de quel quesmois.FLORENCE RICHARD, AVECTHRSE VERDREAU ( CLP)Aurlie Cataldo, 24 ans, estmorte poignarde dans uner ueduCr eusotvendr edisoir. Son exconcubin a tplac en garde vue. La vict i mevi vai t dansunfoyerpour femmes battues.Une rose blanche a t dpose sur les lieux de lagression, devant une maison en travaux, dansla rue Larmartine. Du sable recouvre le sang de la victime. Photo F.R.Lhomme a misun dernier coup decouteau et sestenfui avec savoiture. Une voisine, tmoin de la scneLECREUSOT. Unejeunefemmede24ansattuevendredi soir larmeblanche. Sonexconcubintait hier soir toujoursengardevue.Tuelarmeblanche: lex-concubininterpellTmoins. Dansltroiterueo sest droulelascne, beaucoupdepersonnesont assistlagressiondAurlieCataldo.Interpellation. Lexconcubindelavictimeatarrthier matinaudomiciledesanouvellecompagne.Foyer. AurlieCataldotait placedansunfoyer pour femmesbattuesdepuisle10 aot. Elleavait deuxenfants.LE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010FAITS DIVERS / SANE-ET-LOIRE03LECREUSOT. Unejeunefemmede24ansattuevendredi soir larmeblanche. Sonexconcubintait hier soir toujoursengardevue.Tuelarmeblanche: lex-concubininterpellTmoins. Dansltroiterueo sest droulelascne, beaucoupdepersonnesont assistlagressiondAurlieCataldo.Interpellation. Lexconcubindelavictimeatarrthier matinaudomiciledesanouvellecompagne.Foyer. AurlieCataldotait placedansunfoyer pour femmesbattuesdepuisle10 aot. Elleavait deuxenfants.Son ex-employeur, la nourrice de son filsan, tous sentendent pour dcrire une jeu-ne femme srieuse et gentille . Serveu-se depuis ses 16 ans, originaire de Chalon, les clients lapprciaient , confie un deses anciens patrons qui tient aujourdhui unrestaurant cuisses, non loin du Creusot.Il a travaill deux ans ses cts dans unres-taurant du village de Saint-Eusbe, en-tre 2004 et 2006. Cette anne-l, Aurlietombe alors enceinte dunpremier conjoint.Par la suite, elle sera embauche dans la dis-cothque des Bizots, le Rock.Elle recherchait aujourdhui activement unemploi selon lpoux de la nourrice de sonfils, aujourdhui g de 4 ans. Elle taitcourageuse , assure Bernard Nicolaou. Souvent, elle nous laissait le petit pour al-ler chercher du travail . Couverte de bleus sur les jambes Elle tait trs gentille , poursuit Marie-Jo-s, la nourrice. Elle navait pas beaucoupde revenu, mais payait toujours lheure.Nous navons jamais eu de soucis . Un jourdu mois de mai, Marie-Jos croise par ha-sard Aurlie. Elle tait couverte de bleus sur les jambes.On voyait des traces de strangulation. Je laiconduite au foyer des femmes battues , ra-conte-t-elle. Aurlie et sonconcubinavaienteuensemble il y a quelques mois unbb. Ilsstaient ensuite spars. Ce dernier avaittrouv une nouvelle compagne, Saint-Laurent-Dandenay, lieu de son interpella-tion. Aurlie avait un appartement Mont-chanin.F.R., AVECT.V.UNEJEUNEFILLE SRIEUSEET GENTILLEAurlie Cataldo ici en 2005. Serveuse depuisses 16 ans, elle recherchait un emploi. Photo TV.Xavier BlissentAudioprothsiste DECHALON-SUR-SANE 10, rue au Change - 03 85 93 68 87MONTCHANIN - 03 85 78 57 28PIERRE-DE-BRESSE - 03 85 72 88 65BLETTERANS - 03 84 85 15 08SEURRE - 03 80 20 44 18BILANGRATUITde votreaudition (1)DEVISetESSAIGRATUIT (2)OFFREDEFINANCEMENTPERSONNALISEngagementAudition Conseil100%SATISFAIT !AUDITION CONSEILLes spcialistes de lauditionPOUR MIEUX ENTENDRE du 13 septembre au 2 octobre 2010vous invitent aux journes(1)non mdical - (2)sur prescription2220038www.selectour-voyages-girardot.com0 810 00 51 00* Offre limite et valable pour les dparts entre le 22 dcembre et le 3 mai 2011, hors pro-motion et priode de vacances scolaires. Non rtroactif. ** Prix par personne sur la base de la chambre double, sous rserve de hausses de carburant,dollars et taxes. Hors frais dagence.IM 071100007Offre exceptionnellesur prsentation de cette publicit :- 70 par personnesur votre sjour*A partir de 1 299**TTCpar personne2326719MOBILISATIONUne vingtaine de policiersUne vingtaine de policiers taient mobiliss sur le terrain dans cette affaire.Des policiers du Creusot, pauls parla brigade canine de Chalon, ainsi quela brigade anticriminalit de Montceau.IDENTIFICATIONUne dizaine de tmoignagesLe principal suspect a t trs rapidement identifi grce aux nombreux tmoignages recueillis. Une dizaine detmoins auraient t entendus, dontcertains avaient relev la plaque dimmatriculation de lagresseur.Cest ici, dans ce foyer pour femmes battues, que vivait la victime depuis le mois daot. Photo F.R.04SANE-ET-LOIRE / FAITS DIVERSLE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010Les infractions se suivent etse ressemblent. Un Chalon-nais de 25 ans a comparuvendredi matin laudiencedu tribunal correctionnel deChalonpour des faits prsen-tant une trange similitude.Le tribunal lui reprochaitdavoir conduit en fvrierdernier unvhicule sans per-mis. Il tait en tat de rcidi-ve lgale pour cette infrac-tion, sans assurance, sansport de la ceinture et uneconduite sous lemprise deproduits stupfiants.Faits pour lesquels il a rci-div enavril dernier contrl bord dun autre vhicule. Ilntait toujours pas assur.De plus, les forces de lordredcouvraient dans le vhicu-le de la rsine de cannabis.Mme Masson, substitut duprocureur souligna du restelaproximit des infractionscommises .Le Chalonnais a dj faitlobjet dune condamnationrcente, son casier judiciairecomporte huit condamna-tions. Il faut marquer uncoup darrt , stipula-t-elleavant de requrir huit moisdont six avec sursis,18 moisdemi s el pr e uv ee t100 euros pour chaque con-travention au code de la rou-te .Me Lepine, sonavocat plai-da entre autre que sonclient navait pas tout faitintgr sa majorit, maisquaujourdhui, il avait chan-g et trouv un emploi .Le tribunal a joint les deuxdossiers en prononant unepeine de 3mois de prisonfer-me (sans mandat de dpt),une suspensiondupermis decondui re pour 4 moi s et80 euros par chaque contra-vention.B.D.B. (CLP)TRIBUNALDECHALONInfractionsaucodedelarouteetstupfiantsUn Parodien de 28 ans,tait jug vendredi pour vio-lence sur sa compagne le 7septembre dernier Charol-les. Actuellement hospitali-se, lavictimesouffredemul-tiples fractures aux cotes,occasionnant une incapacitde travail d'au moins vingtjours. C'est le fils de la victi-me(14ans), tmoindelasc-ne, qui a donn l'alerte. Sousl'emprise de l'alcool, Lhom-me a frapp plusieurs repri-ses sa compagne. Sans pourautant les nier, il dit ne pas sesouvenir des faits ni des rai-sons deladispute. Le30avril2008, il avait dj t con-damn une peine de prisonfermepour des faits demmenature (il avait dj commisd'autres actes de violencepar le pass). La procureur,Isabelle Durnerin, deman-dait la pleine responsabilitde l'accus, estimant que cedernier tait bienconscientde ce qu'il faisait , et parconsquent une peine de 30mois d' emprisonnement.L'avocate de l'accus a de-mand une expertise psy-chiatrique qui dfinira sil'tat amnsique du Paro-dien influe sur ses actes devi ol ence. Cel a repoussel'examen de l'affaire au 5 no-vembre prochain. Il resteraen dtention au cours de cet-te priode.A.G.CHAROLLESExpertise pour un mari violentLe bras de fer entre les fo-rai ns et l a muni ci pal i t dAutunnest pas termin ence qui concerne la rductionde l a dur e des f t es du1ermarset du1erseptembreaucentre-ville dAutun. Eneffet,laduredes deuxvnementspourrait tre porte de troisweek-ends actuellement deux week-ends partir delanne prochaine. Une dci-sioncontrelaquellelesforainsavaient vivement protest le3septembre dernier enmani-festant dans les rues autunoi-ses avec un impressionnantcortge de poids lourds.Hier, les forains nont pas eude rponse leur contre-pro-position, commeannoncini-tialement. Une nouvelle en-trevueentrelamunicipalitetle porte-parole des forainsPhilippe Lameloise devraitavoir lieu la mi-octobre, a-t-onapprishier. Lesforainspro-posent de sengager ce queles manges situs ct lyceBonaparte quittent la fte du1erseptembre aprs deuxweek-endsdeprsence, con-ditionque lensemble de la f-te puisse rester trois week-ends enmars.N. M.AUTUNFte foraine : le brasde fer continueLeParti radical seraprsentaux prochaines lectionscantonales de mars 2011. Af-filie lUMP, cette forma-tion politique a fait remonterles noms de quatre candidats la candidature en Sane-et-Loire. Seule lidentit du sor-tant Jean Girardon (prsi-dent dpartemental du Partradical) dans le canton duMont-Saint-Vincent est con-nue. Les trois autres sontpressentis sur le Chalonnais,Mcon sud et Mcon centre.Christophe Juvanon, mem-bre du parti sous ltiquette Alliance centriste , pourraitfigurer parmi ces candidatspotentiels. Nous avonsdoubllenombredenos con-seillers rgionaux aux derni-res lections, prcisait Geor-ges Ptissier, charg de lacommunication en Sane-et-Loire. Esprons que lUMPnous laissera unpeu de placepour les prochaines chan-ces. En attendant leurs investi-tures ventuelles, une quin-zaine de Radicaux se sontrendus Lyon le week-enddernier pour les ateliers duparti. Jean-Louis Borloo, leprsident national, est montlatribune, dciddvelop-per une stratgie commune tous les courants hbergepar le Parti radical (Nouvellegauche, Alliance centriste,centre UMP, cologie, Nou-veau centre et ex-Modem).A. D.POLITIQUECantonales : le Partiradical se positionneFRONTENAUDAmende et sursis pourle voisin irasciblePas facile de vivre enco-habitation dans la m-me cour quand on apour voisin une personnef ragi l e, dpressi ve mai sagressive souhait.Cest pour cela que Ray-mond, 74 ans, domicili aFrontenaud, sest prsent la barre vendredi matin, autribunal de Chalon, accom-pagn de deux victimes, sesvoisins de cour.Le tribunal lui reprochaitdurant le mois de septem-bre 2009 davoir insult etharcel rgulirement sesvoisins mais aussi davoiroutrag les gendarmes encharge de cette affaire suite une plainte.Des prcdentsLa prsidente du tribunalMme Catala a fait tat dedeux condamnations prc-dentes pour des mmes faits,soulignant au passage la tendance dpressive etagressive du prvenu attes-te par un examen psychia-trique . Cest un coup mont ,sexclama le Bressan. Jevais me suicider. Je ne peuxpas dposer plainte et atombe leau. Ce nest pasnormal , ce sont eux quiminsultent .Malgr la plaidoirie de MeJean-Baptiste Mathieu ci-tant le climat explosif dufait de la proximit, la fragili-t de son client , le minist-re public a jug le comporte-m e n t d el i r a s c i b l einsupportable. Il nentendpas la critique , souligna leministre public avant de re-qurir 4 mois demprison-nement avec sursis et mise lpreuve pendant 2 ans etlobligation de soins et depas entrer en contact avecles victimes .Le tribunal aprononc unepeine de 3 mois de prisonavec sursis et mise lpreu-ve 18 mois, 300 euros au ti-tre des menaces et 500 eurosde dommages et intrts.B.D.B. (CLP)Un habitant de Frontenauddans la Bresse a d se prsenter la barre du tribunalde Chalon pour sexpliquersur lenfer quil fait vivre ses voisins.Samedi, aux alentours de23 heures, une collision en-tre un scooter, avec sonbord deux mineurs, et unemoto de grosse cylindre afait deux blesss lgers. Cestsur la RN6, hauteur desfeux tricolores situs au car-refour du quai Lamartine etde la rue Gambetta que sestproduit le choc. Daprs lespremiers lments recueillissur place, tout laisse pen-ser quun des deux pilotesnait pas respect larrt aufeu rouge. Reste aux enqu-teurs de police dterminerlequel. Heureusement, cettecollision na fait que deuxblesss lgers, le pilote et lepassager du scooter qui onttous deux t transports aucentre hospitalier de Mconpour y subir des examens.Dimportants moyens ontt dploys sur laccident.MACONCollision entre une moto etun scooter : deux blesssLE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010ACTUALIT / SANE-ET-LOIRE05Cent malades auplerinagede mai et autant celui dejuillet. En lien avec la direc-tion des plerinages et lesdouze amicales locales deSane-et-Loire, lHospitalitdiocsaine dpartementalepermet chaque anne denombreuses personnes ma-lades, ges ou fragilises desortir de leur isolement letemps de quelques journes.600 bnvolesCre il y a plus dun sicle,lhospitalit est une associa-tion encore bien vivantedont les 600hospitaliers sontprsents tout au long de lan-ne pour assurer un soutienmoral auprs des personnesles plus isoles. Lensembledeces bnvoles seraruni le14 novembre prochain Montceau pour le temps dercollection, traditionneltemps de rflexion spirituel-le. Lhospitalit largit con-tinuellement aux jeunes leservice aux malades. Chaqueanne 30 nouveaux hospita-liers se joignent lquipediocsaine pour les deux p-lerinages. Cela montre le dy-namisme de lhospitalit , atenu souligner lvqueMgr Benot Rivire, prsentlors deladsignationdunou-veau bureau de lassociationhier Autun.Les deux prochains pleri-nages diocsains auront lieudu 7 au 12 mai et du 15 au20juillet 2011. noter gale-ment que lhospitalit ouvri-rafinseptembreunsiteInter-net.NMLe bureau : prsidenceAndr Reboux ; viceprsidence Bernard Joos et Christinede SaintTrivier, secrtariatChristine Joly, supplanteAnneMarie Colombier ; trsorerie Alain Pleindoux, supplant Xavier Broca.HOSPITALITDIOCSAINESortir les malades de lisolementLHospitalit diocsaine a dsign son nouveau bureau hier Autun en prsence de Mgr Rivire. Photo NMLa pollution devientun crime contre lhu-manit. Le cancro-logue Dominique Belpom-me ne mche pas ses motslorsquil parle de linciden-ce que les polluants pr-sents dans notre environne-ment ont sur notre sant.Parmi ces substances quifont lobjet dtudes et din-terdi cti ons auj ourd hui(amiante, pesticides), lesPCB (abrviation de poly-chlorobiphnyles) sont par-mi les plus rsistants.Massivement utiliss desannes 1930 aux annes1970 comme l ubri fi antsdans le domaine de llectri-cit, ce sont des liquidesplus ou moins visqueux in-solubles dans leau, incolo-res ou jauntres. On les re-trouve aujourdhui dans lesol (comme Varennes-le-Grand sur le site de lusineThmer oi l ) et dans l escours deau (Sane, Doubs,Rhne, Seine).Dpollutiontrs difficile Il est quasiment impossi-ble aujourdhui de dpol-luer car ils sont dans lesboues qui constituent le litdes rivires. Ils se dplacentdans la chane alimentaireen contaminant les pois-sons, puis les hommes quiles consomment , expliquele professeur Belpomme. Ils saccumulent alorsdans les graisses de lorga-nisme. Ce qui est dramati-que cest quils ont la capa-cit de passer la barrirepl acent ai re, cest- - di requils passent dune femmeenceinte au ftus. Ils peu-vent alors provoquer desfausses couches ou des mal-formations la naissance.Mme si le bb nat nor-mal, la contamination auxPCB fait quil pourra trest ri l e et aura une pl usgrande probabilit de dve-lopper un cancer du sein,de la prostate ou des testi-cules. Et Dominique Belpommetire la sonnette dalarme :les PCB sont loin dtre lesseules substances dange-reuses prsentes dans nosorganismes. Selon unet ude, un bb qui na taujourdhui est en moyennecontamin par 200 substan-ces, dont 30 % prsententun risque majeur. Cest unevritable bombe sanitaire retardement. MATTHIEU AUCLAIRENVIRONNEMENT Les PCB sontl pour longtemps loccasion dune confrence Louhans, le cancrol ogue Domi ni que Bel pomme est revenu sur lesrisques lis aux PCB.Le cancrologue D.Belpomme tait Louhanshier. Photo M.A.Samedi matin, les 31 sec-tions du Groupement d-partemental de la FNATH,association de dfense detous les accidents de la vie,des malades, invalides ethandicaps, taient runies Sanvignes-les-Mines enAssemble Gnrale, enprsence du prsident Patri-ce Outy.Si la propositiondabaisser 10 % (au lieu de 20 % ac-tuellement) le taux dincapa-cit permettant de bnfi-cier dune retraite 60 ans at pri se en compt e, l esmembres de lassociationre-grettent que le gouverne-ment nait pas modifi sa po-si t i on sur l e vol et de l apnibilit dans la rformedes retraites. En restant surune incapacit mdicale-ment constate, il exclut def ai t des mi l l i er s de t r a-vailleurs des conditions r-duisant leur esprance devie, mais nentranant pasdincapacit. Entre autressujets de revendication, lademande de revalorisationde lallocation adulte handi-cap, a fait lunanimit. Elleest fixe 711 mois, depuisle 1erseptembre, alors que leseuil de pauvret est 880 .PAUL JACQUET (CLP)SANVIGNES-LES-MINESHandicap : de linjustice malgr quelques avancesPour les dlgus, le combat continue. Paul Jacquet (CLP)LuniondpartementaledelUNC(Unionnationalesdescombattants) atenuhier sonassemblegnrale.Dans sonrapport, leprsi-dent Robert Chafraixasouli-gnquel'UNCn'tait pasuneassociationisole. Sesproc-cupationsdpassentl'Afriquefranaisedunordetenglobentla rsistance franaise de39/45. L'UNCraffirmesonprofondattachement l'im-prescriptibledroit larpara-tionquidoittrerespectetap-pl i q u pour t out e s l e sgnrations.LAssociationdesveuvesetorphelinsdeguerrearejointl'UNC. Depuissacra-tionl'UNCapourvolontdesesouvenirdusacrificedetousceuxquisontmortsaucombatet souhaitelacrationd'unejournenationaledusouvenirenmmoiredeceuxqui meu-rent actuellement pour laFrance. Leseffectifsdel'asso-ciations'rodent (- 2%), cechiffren'estpasalarmantetsi-gnifiequelerecrutement estefficace. Quantaurenouvelle-ment descadres, c'est plusdif-ficile.J.J.VADOT(CLP)UNIONDES COMBATTANTSLedroitlarparationdoittrerespectL'assistance salle AlfredJarreau l'coute du prsident.Photo J.J. V. (CLP)06SANE-ET-LOIRE / ACTUALITLE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 20102339297Pour les organisationssyndicales dparte-mentales CGT, CFDT,CFTC, CFE-CGC, Solidai-res, Unsa, Su, runies jeudi, rien nest jou concer-nant la rforme des retraites.Elles appellent deux nou-velles journes de manifesta-tion, les 15 et 23 septembre.Conforte par le formida-ble succs de la journe du7 septembre , lintersyndi-cale estime que la puissan-ce des grves et des manifes-t a t i onsad mont r l avolont des salaris, des ci-toyens, de contraindre legouvernement renoncer sa rforme injuste et inaccep-table et engager une vrita-ble ngociation pour gagnerune autre rforme pour unrgime de retraite solidairepar rpartition. Face lobstination du gouverne-ment , les organisationssyndicales appellent pour-suivre et amplifier la mobili-sation.Deux rassemblementsLe mercredi 15 septembre,jour du vote lAssemblenationale du projet de loi. el-les iront larencontredes sa-laris, des citoyens dans lesentreprises et les bassins devie. Deux rassemblementssont prvus 17 heures de-vant la prfecture de Mconet la sous-prfecture de Cha-lon.Le j eudi 23 septembre,avant ledbat duprojet deloiau Snat, elles reconduisentle schma du 7 septembreavec cinq lieux de manifesta-tions simultanes (15 heu-res) Mcon, Chalon, LeCreusot, Montceau et Paray.SOCIALRetraites : nouvelles manifsLintersyndicale dpartementale ne dsarme pas etprvoit de nouvelles manifestations les 15 et 23 septembre.Les organisations syndicales veulent mobiliser encore plus le23 septembre que le 7 septembre. Photo JSLROBERT DEVAUCELLESPrsidentdu Syndicatdes forestiersde SaneetLoiren3 QUESTIONS Il est urgent de replanter Que reprsente votre syndicat dans le dpartementet quels sont les problmes que vous rencontrezplus particulirement ? On compte 515 adhrents qui reprsentent 57 000 hec-tares. Mais a va de toutes petites parcelles de trs gran-des ! Les petites appartiennent souvent des agriculteursqui ont arrt de cultiver des terres pentues, comme danslAutunois. Ces surfaces ont t multiplies par cinq endix ans. On a un gros souci de plantation : on ne plante plus !Cest ce que lonappelle leffet ciseau, car la main-duvreet les plants cotent de plus enplus chers et les aides tati-ques nexistent plus depuis dix ans. Que faire pour remdier cela ? Je nai pas de recette pour changer a si ce nest dexpli-quer que quand on coupe, il faut replanter ! Alors, certes,il y a la rgnration naturelle mais il faut tout de mmefaire derrire ungros travail dlagage. Enplus, ona beau-coup de dgts des chevreuils sur les jeunes Douglas carils aiment frotter leurs bois dessus. Les Douglas reprsentent 20 %du bois du dpartementet beaucoup arrivent terme dexploitation : on les a tousplants en mme temps, dans les annes soixante. Cestun bois qui est plus technique et demande davantage detravail que le chne mais il est exploitable en50 ou 60 anscontre 150 ! Vous tes galement remonts contre les pouvoirs pu-blics Nous, on travaille sur le long terme, eux la petite se-maine ! Le lgislateur a dcid dans la loi de modernisa-tion de lagriculture que les propritaires de parcelles iso-les devront faire un plan de gestion si la totalit desparcelles fait plus de 25 hectares. Mme si cest aux qua-tre coins dupays ! Cest aberrant ! De mme quonna pasle personnel pour grer tous les dossiers, dautant quonna plus de moyens au niveau rgional, le centre nationalde la proprit forestire les centralisant dsormais. Et cest sans compter que les impts fonciers ont aug-ment de 14 %cette anne, 11 %landernier alors quunefort rapporte 1,5 % par an quand il ny a pas de tempteou de canicule PROPOS RECUEILLIS PARCYRILLECOUTENCEAULe syndicat des forestiers du dpartement se runissaithier matin SaintVallier. Loccasion pour son prsidentde dresser un tat des lieux de ces propritaires foncierspas tout fait comme les autres.ENBREFCAVE DE LUGNYDemain sera le premier jour de la rcolte 2010Sous une mto automnale, plutt favorable au vin blanc,demain sannonce comme le premier jour de rcolte sur lesterres de la Cave de Lugny. En esprant que ce chiffre 13portera chance au millsime 2010. Sur les 1 500 hectaresque cultivent les 250 viticulteurs exploitants de la Cave deLugny, ce sont les 200 hectares destins llaboration duCrmant qui seront vendangs les premiers. Avec enmoyenne, 95 000 hectolitres produits, la Cave reprsente6 % de la production annuelle de la rgion.LE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010GRAND TMOIN07POLITIQUE. Pierre Laurent secrtaire national du Parti Communiste Franais.Le PCF a de lavenir ! Votrefamilleest origi-naire de Sane- et-Loire. Votreengage-ment politiquea-t-il tmar-qupar cettergion ?Cest unendroit trsimpor-tantpourmoi. Mesgrands-pa-rentspaternelstaientdelar-gionmonpreestnl-bas. Jyai passtoutesmesvacancesdenfancejusquladolescen-ceet jesuisextrmement atta-chceterritoiresurlequeljaiconnudesheurestrsheureu-ses. Jesuisgalementattachlagastronomiebourguignon-ne, auxpaysagesdelargionses racines ouvrires. Jyre-tourne dailleurs rgulire-mentpasserdutempsdansno-tre maison familiale et acomptebeaucouppour moi.Avecmesracinesparisiennes,cest ce qui me rend solidedanslavie.Vous vivez actuellementvotrepremireftedelHu-manitentant quesecrtai-re national duPCF. Le con-textepolitiquetrs tendudeces derniers jours est il fina-l ement une bonne chosepour cettefteet pour lePar-ti Communiste ?Jenedirai pas quecest unebonne chose, parque nousnouspasserionsbiendungou-vernement qui tapeaussi fortcontre les droits sociaux etcontrelesretraites.Maiscequiestsr, cestquelaftetombeapoint nomm pour aider lemouvement social qui est en-gagdanslepaystrouverunenouvelleforceet rebondiraprs les manifestations du7septembre et aller vers denouvellesactionstrsfortes.Cestsrquecetteannelecli-mat social et politique estbouillonnant. Lafteestdoncunlieuidal pourdbattredelafaondont onveut organi-ser le mouvement social etpoursedemandercommentlagauchepeut battrelepouvoiractuel deNicolasSarkozy.Les dputs communistesont dpos unprojet de loiconcernant leur visiondelarforme des retraites, quepropose-t-il ?Nous sommes avant toutconcrets. Nous pensons quecest juste et possible, danslpoquequenousvivons, degarantir ledroit laretraite60anstauxpleinpourlessa-laris.Notreprojetdeloiprci-secommentfinancercemain-tien. Nousproposonsdecrerunecotisationsurlesrevenusfinanciers qui rapporterait30milliardsdeuros.Nouspro-posonsaussi desupprimerlesexonrations decotisationssociales, qui nenefavorisentpaslemploi, contrairement cequonnousadit. arappor-terait 20milliards deuros etenfinnousproposonsdeme-nerunepolitiquedemploi quisoit beaucoupplus dynami-que. Onsait quedanslesyst-mepar rpartitioncequi ga-rantit les ressources cest unbonniveaudemploi et desa-laire, pourlesjeunes, lesfem-mesToutescellesetceuxquiaujourdhui sont gravementtouchs par laprcarit, quifragiliselesystmedeprotec-tionsociale.Les avances annoncesparlegouvernementcesder-niers jours ne vous ont pasconvaincues ?Ilnyaquasimentpasdavan-ces ! Surlapnibilitlegou-vernement continuedercu-ser la logique de garantiecollectivepourlesmtiersp-niblesetveutuntraitementin-dividualis, qui netoucheraquunepartieinfimedessala-risconcerns. Donc, pourlemoment les avances dugouvernement sont insigni-fiantesparrapportauxexigen-ces des syndicats et des sala-ris.Le prochainrendez-vousda ns l a r ue a t f i x l e23 septembre. Nest ce pasunpeutard ?Ne craignez-vous pas que la pressionneretombe ?Je crois que si onveut unemobilisationsocialequi soitplus fortequecelledu7sep-tembre, il faut sendonnerlesmoyens et donconabesoinaussi decontinuerlesexplica-tions, ledbat danslepays, deconvaincre les salaris quintaient pasavecnousdanslactionde ltre le 23. Cecitantdit,nattendonspasle23,il fautfairegrandirlamobilisa-tiondici l.Il faututiliserlajournedac-tionintermdiairedu15sep-tembre pour mener des ac-t i ons e n di r e c t i on de sparlementairesqui vont treamensvoterlaloi le15sep-tembre. Il faut unemanifesta-tiondevantlassemblenatio-na l e c e j o u r - l . I l f a u tmultiplierlesactionset laftedelHumaest aussi unmoyenpour hausser leniveaudelamobilisationArnaudMontebourgorga-nise actuellement les pri-maires delagauche, leFrontdeGauche, auquel vous ap-partenez, refusedyprendrepart. Cest fini la gaucheplurielle ?Nous avions prvenuAr-naudMontebourg et le PS,quecesystmenenousconve-nait pas. Pourconstruireunemajoritpolitiquedegauche,ilfautmenerledbatsurlepro-jet et les propositions. Celasupposeundbattransparententrelesformationspolitiquessurceprojet.Nousnepouvonspasmenercedbattraversuneprimairedont onsait quellefait domi-ner ledbat depersonnes, ledbat degodes prsidentia-bles.Nous, nousvoulonsprivil-gierledbatdeprojetetapas-se obligatoirement par uneconfrontation, qui peut treconstructiveentreles forcesdegauche.tes-vous capable sur unsecondtour devous rassem-bl er avec des formati onscommeEuropecologie ?Quandil sagitdefairechec la droite au second tourdunelection, lescommunis-tesseront toujoursaurendez-vousdurassemblement.Auseindufront degauche,lePCF nerisque-t-il pas desefaireavaler par JLMlen-chon ?Celui qui avalera le particommunistenest pas n. LePCFcontinuedexister, desedvelopper, et jecompteler-novertrsprofondment. Leparticommunisteadelavenirjevousassure.bmontaggioni@lejsl.frPierre Laurent a succd MarieGeorges Buffet latte du Parti Communiste.Entretien au cur de la ftede lHuma.La famille de Pierre Laurent est originaire de SaneetLoire. Son pre, Paul Laurent, dputcommuniste et natif de Gnelard ( dcd en 1990). Photo B. M.INTERVIEWBENOITMONTAGGIONIBIOEXPRESSPierre Laurent, n Paris le1ejuillet 1957, sest dabordfait connatre commejournaliste.En 1999 il est nommrdacteur en chef du journallHumanit. En 2000, ilobtient le titre de directeurde la rdaction. En 2009, ildevient numro 2 du PCF etquitte ses fonctions dejournaliste. Cest enjuin 2010 quil succde MarieGeorge Buffet auposte de secrtaire nationaldu Parti CommunisteFranais.Celui qui avalera le particommuniste nest pas n.Le PCF continue d'exister,de se dvelopper, et je comptele rnover trs profondment.Pierre Laurent08CARNET / GRANDE RGIONLE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010233624612 av des Chavannes - ZA du Prlong MONTCEAUPrvoyance - Contrats Obsques - Etude20%ROC-ECLERCvous accordeune remiseexceptionnelle de*Pour toutes commandes entre le 6 septembre et le 30 octobre 2010Pour tous renseignements, un seul numro :03.85.67.10.10+ DE 50 MONUMENTS EXPOSSDEVIS GRATUITS 400m delHPITAL*sur tous les monuments de votre choixAVIS DE DCSVINDECY - BAUGYM. Lucien CHARRIER, sonpoux ; Philippe et Muriel,BernardetLaurence,Sylvieet Didier, ses enfants ; sespetits-enfants adors ; sessurs, son frre, ses beaux-frreset belles-surs ; sesneveux et nices ; ainsi quetoute la famille, ontlimmensedouleurdevousfaire part du dcs deSolange CHARRIERne CHARTIERsurvenu laube de ses64 ans.Ses obsques religieusesserontclbreslelundi13septembre 2010 14 h 30 enlglise de Vindecy.La dfunte repose lachambre funraire deltoile de Marcigny o lafamillerecevrasesprochesce jour de 15 h 17 h.Fleurs naturelles unique-ment.Pas de plaques.Cet avistient lieudefaire-part et de remerciements.Le conseil municipal deVindecy et les employscommunaux, vous font partdu dcs deMadameSolange CHARRIERne CHARTIERpouse de leur maireLesobsquesaurontlieulelundi 13 septembre 14 h 30 en lglise deVindecy.Le comit F.N.A.C.ADompierre - Trivy invite sesadhrents assister auxobsques deMadameHlne MARIUSAdhrente F.N.A.C.A.le lundi 13 septembre 10 h 30.CHARBONNATMONTCENISJocelyne CHATEAU,Marie-France GIMENO,ses filles ;Stphane et Fabienne,Francket Leslie, EmilienetStphane, Bastien,ses petits-enfants ;Romane,son arrire-petite-fille ;ainsi que tous les parents etamis,ont la douleur de vous fairepart du dcs deMadameGermaine FOURIERne BUREAUsurvenu le 10 septembre2010 lge de 84 ans.Ladfuntereposeaucom-plexe funraire Viollon10,rue de Pologne au Creusot.La crmonie religieusesera clbre le lundi 13septembre 14 h 30 enlglisedeCharbonnat, sui-vie de linhumation danslintimit familiale.Cet avistient lieudefaire-part et de remerciements.Pompes Funbres Viollon03 85 55 36 56CHAROLLESCIVRIEUX-DAZERGUESSAINT-SYMPHORIEN-DES-BOISMonique, sonpouse ; Ericet Audrey, Delphine, sesenfants ; Juliette, Ela, sespetites-filles ; Jeanne LAFAY,sa maman ; ses frres,surs,beaux-frres,belles-surs, neveux et nices ; ettoute la famille, vous fontpart du dcs deMichel LAFAYdit Chou survenu lge de 57 ans.Ses obsques auront lieu lelundi 13septembre201015 h 30 en lglise deCharolles.Desdonspeuventtrefaitspour les maladies orpheli-nes.La famille recevra lachambre funraire Vincent Charolles dimanche de 15 h 18 h.Elle remercie toutes les per-sonnes qui prendront part sapeineetenparticulierlepersonnel soignant delH.A.D. de Paray.GUEUGNON - MONTMORTM. Raymond VILLETTE,MmeetM. AndreetAlainSAVRY,M. Jean-Jacques VILLETTE,M. et Mme Grard et MartineVILLETTE,ses enfants ;ses petits-enfants et arrire-petits-enfants ;ainsi que toute la famille,ont la douleur de vous fairepart du dcs deMadameMarie-Thrse VILLETTEne REYsurvenu lge de 90 ans.Ses obsques auront lieulundi 13septembre20109 h 30 en lglise deGueugnon, suivies de lin-humation au cimetire deChassy.Pas de visites.Ni fleurs, ni plaques.Cet avistient lieudefaire-part et de remerciements.La famille remercie toutparticulirement le groupeinfirmier rue du Port Gueugnon, son mdecintraitantainsiqueleperson-nel de Domisol pour leurgentillesse et leur dvoue-ment.Lafamillerappellevotresouvenir son pouxPhilibertdcd en 2001,et sa filleMarie-Clairedcde en 2005.DIGOINLA CHAPELLE-AU-MANSBORDEAUXMarie AUVOLAT, sa compa-gne ; M. et Mme JeanineDE SOUSA, M. et MmeMarieHlneGOMES, MlleClaudette PEREIRA, sesenfants, ses petites-fillesMlanie, Elsa et Stphaneainsi que toute la famille,ont la douleur de vous fairepart du dcs deMonsieurJos PEREIRAsurvenu lge de 77 ans.Ses obsques auront lieulundi 13septembre201016 h30 enlglise Notre-Dame de Digoin.Visites audomicilediman-che 12 septembre de 15 h 18 h.Condolances sur registres.Fleurs naturelles seulement.Cet avistient lieudefaire-part et de remerciements.GUEUGNON - NICEMmeMadeleineLAURENT,Mme Genevive et M.BernardBROVIA, ses filleset songendre ; ses petits-enfants et arrire-petits-enfants, ont la douleur devous faire part du dcs deMadameSidonie POMERUELSes obsques religieusesseront clbres le mardi 14septembre 9 h 30 enlglise de Gueugnon, sui-vies de la crmationdanslintimit familiale.Ni fleurs, ni plaques.Cet avistient lieudefaire-part et de remerciements.CEYZRIAT (01)LAVANS-LS-SAINT-CLAUDEMme Jocelyne CATONNET,sa nice ;ainsi que toute la famille,vous font part du dcs deMonsieurAndr DARMEXsurvenu Saint-Claude le10septembre2010lgede 89 ans.Ses obsques religieusesseront clbres le mercredi15 septembre 10 heuresen lglise de Lavans-ls-Saint-Claude.Les condolances serontreues sur registres.CHAUFFAILLESCOUTOUVRE - BRIENNONCHANDONCOLOMIERS (31)Mme Simone DURANTET,son pouse ;Jocelyne et Christian BETTINI,Pascal DURANTET,Chantal et Pascal AUGOYAT,Murielle et Didier JANIAUD,Laurence et Jacky PUECH,ses enfants ;Gwenalle, Corentin, Mathilde,Florian, Mlanie, Camille,ses petits-enfants ;ainsi que toute sa famille,vous font part du dcs deRoger DURANTETsurvenu lge de 74 ans.Ses obsques auront lieu lelundi 13 septembre 14 heures en lglise deChauffailles.Rogerreposelachambrefunraire de Chauffailles olafamillerecevrade14h19 h.Cet avistient lieudefaire-part et de remerciements.P.F. Joasson BallotCoublanc - ChauffaillesCRCHES-SUR-SANECHAPEY - CLERMAINPascal ROUSSEAU etColette MARION,ses parents ;Gaylor et Isaline,son frre et sa compagne ;Mme Raymonde ROUSSEAU,sa grand-mre ;Willy,son parrain ;Florence,sa marraine ;sesoncles, tantes, cousins,cousines, petits-cousins etpetites-cousines ;et tous ses amis,ont la douleur de vous fairepart du dcs deTRISTANsurvenu accidentellement le9 septembre 2010 lge de15 ans.Ses obsques religieusesseront clbres le mercredi15 septembre 2010 14 heures en lglise deCrches-sur-Sane.Condolances sur registres.Tristan repose au centrefunraire Rolet de Sanc.Lafamillerappellevotresouvenir son cousinLiliandcd le 22 juillet 2010,son oncleFabricedcd le 4 septembre 2010,ses grands-parentsClaudette, Jean et RenCet avistient lieudefaire-part et de remerciements.LE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010CARNET /ACTUALIT092335805> RENSEIGNEMENTSet INSCRIPTIONS03 85 41 40 15185, avenue Boucicaut - BP 5271103 Chalon/Sane Cedexwww.cma71.frFonds socialeuropenOrganise par la Chambre de Mtiers et de lArtisanat de Sane-et-Loire,cette formation prpare les candidats la cration-reprise dentreprise leur nouvelle fonction de dirigeant et les aide dans la ralisation dundossier prsentant leur projet (descriptif, tude de march et comptesprvisionnels).Cration-reprisedune entrepriseune formation adapte> LES THMESEnvironnement commercial du projet :Apport de mthodes pour approcher lechiffre daffaires via les produits et lesdiffrentes cibles de clients - Environ-nement juridique : Les diffrents statutset leurs incidences au niveau fiscal, so-cial et des responsabilits du dirigeant.Devisetfactures:approchedescontraintes rglementaires - Social : Lacouvertureduchefdentrepriseetdeson conjoint, les diffrents contrats detravail - Comptabilit et environnementfinancier : Construction du plan de fi-nancement et du compte de rsultat lisau projet de cration ou de reprise. Miseen place des tableaux de bord pour sui-vre la rentabilit et la trsorerie de len-treprise. Calcul de seuil de rentabilit etde prix de revient - Gestion du temps -Outilsdemanagementdelquipe-Prparation et finalisation du dossierde cration ou de reprise.> ORGANISATIONDroulement : doctobre mars 18 soires de 18 h 20 h 30 8 journes de 9 h 17 h2264114LUZY (58) - COSSAYE (58)DIGOINSAINT-CHRISTOPHE-EN-BRIONNAISM. et Mme GrardMOULHERAT,M. et Mme Nicole REVILLIER,Marie-Georges et FranoisVELUT,ses enfants ;Stphane et Florence,Adeline et Karl,Nadge et Ludovic,Arnaud et Cline,Galle et Christophe,ses petits-enfants ;Marie, Eve, Romo, Mlissa,Clmence, Paul, Lovan,ses arrire-petits-enfantschers son cur ;Jeanine ANDRIOT,sa belle-sur ;Mme et M. Annie MORELLE,M. Henry HEUZEY,ses proches ;sa famille, ses amis,ont la douleur de vous fairepart du dcs deMadameOrlie MOULHERATne LOHERsurvenu le 10 septembre2010 lge de 86 ans.Ses obsques religieusesauront lieu le mardi 14 sep-tembre 2010 15 heures enlglise Saint-Pierre de Luzy.La dfunte repose lachambre funraire de lamaisonderetraitedeLuzyo la famille recevra le lundi13 septembre de 17 19 h.LafamillerappellevotresouvenirPaulson poux dcd en 2006.La famille remercie paravance toutes les personnesqui prendront part sapeine.Lafamilletient remercierparticulirement ledocteuret le personnel duservicedelamdecineinternedelhpital deParay-le-Monialpour leur dvouement etleur gentillesse.CORTEVAIX - CREST (26)Sylvie et son compagnonJean-Paul LIODENOT,Alain et son pouse Marie,ses enfants ;Maud, Marylin, Jrme,Mickal, Cyril, Jaro,ses petits-enfants ;Thomas et Seully,ses arrire-petits-enfants ;toute la famille CURTIL,ont la douleur de vous fairepart du dcs deMaurice CURTILsurvenu le 9 septembre2010 lge de 78 ans.DIGOIN - LA MOTTECHASSENARDMme Georgette BARGESneDEVAUX, sonpouse ;M. et Mme Daniel BARGES,M. et Mme Michel BARGES,Mme Sylvie BARGES, sesenfants ; sespetits-enfants,ses arrire-petits-enfants ;ses belles-surs, beaux-frres ; neveux et nices ;ainsi que toute la famille,ont la douleur de vous fairepart du dcs deMonsieurPierre BARGESdit Pierrotsurvenu le 10 septembre2010 lge de 85 ans.La crmonie religieusesera clbre le lundi 13septembre 2010 14 h 30 enlglise Notre-Dame Digoin.Pas de plaques, fleursnaturelles seulement.Le dfunt repose au funra-rium des Ets Canard Digoin o la famille recevraledimanche12septembrede 16 h 18 h.Cet avistient lieudefaire-part et de remerciements.CRCHES-SUR-SANEInauguration du pont dArciat.Arnaud Montebourg, prsident duconseil gnral deSaneetLoireetRachel Mazuir, prsident duconseilgnral delAinnontrienenvierleurs ans de 1904 tant lengouementdespopulationsdesdeuxrivesatmanifeste pour linaugurationde cetroisime pont dArciat. Laconstruction de cet difice reprsentele plus important des investissementspour notre dpartement en termedinfrastructures. Photo Alain Ferr (CLP)10SANE-ET-LOIRE / ACTUALITLE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010IGUERANDE. Legroupedemusiquebretonnesest produit hier soir sur lascnedufestival Awaranda.TriYann,auplusprsdupublicPlus de vingt albums, 40ans de carrire. La r-putation du groupe TriYann, qui lon doit la cl-bre Jument de Michao, nestplus faire.Avez-vous lhabitude despetits festivals de campa-gne comme celui dIgue-rande ?Jean-Paul Corbineau : TriYann cest un groupe quifonctionne depuis quaranteans parce que ce sont desgens qui sont passionns despectacle et de scne. On netourne que grce aux de-mandes dassociations pourvenir se produire ici ou l,quel que soit le lieu et quelleque soit la grosseur du festi-val.Que cherchez-vous dansces concerts-l ?Nous sommes dabord larencontre des gens. On a lachance de pouvoir faire desgrosses salles Paris, lOlym-pia, Bercy, le Znith MaisTri Yann, vit, trouve son pu-blic dans les petits festivals ycompris Iguerande.Notre force est davoir tcherch le public partoutdans les moindres recoinsdes rgions franaises. On aunpublic fidle qui nous suitpartout o lon va. Ce nestpas parce quIguerande ane sappelle pas le festival deLorient, les Vieilles charruesou les Francofoliescest lemme public qui est l, peuimporte le nombre ! Alorsquest-ce qui nous attire ici ?Les gens, parce quils nousont demand de venir et quelon est content de les croi-ser.Vous tenez vous montrerproche des gens ?Onne repart jamais de len-droit o lon est sans parleravec eux, sans signer desautographes Si on ne lefaisait pas, a nous manque-rait. Sur scne on peut trepl us ou moi ns en forme,avoir plus oumoins le moral,il y a toujours unmoment oon a le dclic. Cest l quonsait quon a encore raisondtre l. Un regard, unemotion, un change avec lasalle, une chanson qui passemieux, une musique qui vamouvoirAwaranda cest unfestivalde musiques traditionnel-les. Cest aussi la matirepremire de Tri Yann. Com-ment dfinir ce type de mu-sique ?Cest une musique qui a d-j vcu longtemps. Elle estlimage sonore dune rgion,d une mani re de vi vre,dune mentalit, dune his-toire. Les chansons tradi-tionnelles se sont colportesdge en ge en tant chan-tes de diffrentes manires.Une musique traditionnellequandonlentend, ondoit sedire : tiens, cest de l-bas .Que pensez-vous de cefestival o diffrents typesde musiques traditionnel-les se ctoient ?Quil y ai unsoir de la musi-que celte, un soir de la musi-que des Balkans, un troisi-m es o i r u nc o n c e r tafricain le mtissage desmusiques, louverture aumonde, cest forcment unebonne chose. En revanche ilne faut pas toujours, sousprtexte de faire du mtissa-ge, mlanger toutes les musi-ques dans un mme mor-ceau parce quelles finissentpar perdre leur me.JeanPaul Corbineau estlun des fondateurs de TriYann. Rencontre, quelquesheures avant le passage surla scne dIguerande.JeanPaul Corbineau ( g.) et Jean Chacun, deux fondateurs de Tri Yann, hier Iguerande. C. R.Iguerandece nest pas lesVieilles charrues,mais le publicest le mme ! Jean-Paul CorbineauLamusiquedesGypsyKingaflottsamedisurlaSalleRay-mondDevosdelcoledecir-quedeSaint-Vallier. LeGusCircusafaitsarentrel'occa-siond'uneporteouverteorga-nisedans lecadredelaJour-ne nationale des coles decirque.Une musique sympa, d-contracteet festive, c'est im-portant pour semettredansl'ambianceducirque, sen-thousiasmeFabriceRenaudqui orchestreplusqu'il nediri-ge les cours avec Anas La-pray. Tousdeuxsont titulairesduB.I.A.C. (Brevet initiationaux arts du cirque). Bouled'quilibre, acrobatieausol,trapze, jeux d'expression,monocycleourouleauamri-cain: ici, ontouchetout. En-fin, tout cequ'onpeut, carlesdbutssont parfoisdifficilesetavant dedfilerunjourlorsdelagrandeparade, il faudraap-prendresebaisserplusd'unefoispour ramasser lesquilles,voirepourseramassersoi-m-me.UnspectaclerodMaisqu'importe, ici, lesquel-que120licencisquecomptel'associationontlafoi. Etilsnesont pas les seuls puisquedenombreuses villes et comitsd'entreprises font appel auGus Circus pour animer unesoi re avec l e spect acl e l'Homme Nubil qui necessedetourner.Prochainere-prsentation?Le16octobre,danslecadredufestival TangoSwinget Brettelles. Il faudratoutefois seremettresrieus-ment autravail car les vacan-ces sont passes par let ontlaissquelques traces. Celadit, prciseFabrice, c'est com-melevlo: aneseperdpas.Onveut bienlecroire...Iln'empchequ'ilfautquandmmedebellesqualitsaud-part et que la gymnastiqueconstitueuneexcellentepr-parationauxartsducirque.Cesont d'ailleursd'anciensgym-nastesqui ont fondcetteco-leducirquevoici unequinzai-ned'annes.Etasesentcar,sions'yamusebeaucoup, lecir-que, c'est tout demmedus-rieux!J.M.V.SAINT-VALLIERTout le monde en piste avec le Gus CircusLes premiers pas sont parfois hsitants JeanMarc Vuillamy (CLP)INTERVIEWPARCHARLOTTEREBET11MON DIMANCHE7heures. Cest lheurela-quelle je me lve tous lesmatins.Je prends le petit-djeuneravec monpouse dans notremaisonde Baudemont. Le di-mancheestunjourcommelesautres pour nous, voire plusimportant car les gens vien-nent enbalade. Avec ma fem-me, nous parlons de la bouti-que, de lactualit puis je meprpare pour descendreouvrir le magasinLaClayet-te.8heures; Jouvre le maga-sin. Je profite du dbutde matine pour rap-provisionner les rayons, pr-parer quelques ballotins dechocolats.9 h3 0Monpouseme rejoint carle dimanchejustement, nous ne sommessouvent que tous les deuxpour assurer laccueil et lavente. Etcetteheure-l, com-mencent arriver les clients.Ceuxqui sortentdelamesseetceux qui font leurs coursesmatinales. Et nous avons engnral dumondetoutelama-tine car La Clayette plusquailleurs je crois, il est sou-vent dans la traditionque lespersonnes allant rendre visite la famille ou des amis of-frent des chocolats Dufoux.Certains de nos fidles visi-teurs nous ont mme confiquon leur commandait deschocolats loccasionde leurvisite !On termine la matine parquelques commandes pr-parer.13heures. Les der-niers visiteurs de lamatine quittent laboutique. Nous ne fermonspas de la journe mais cestalors le temps plus calme olondjeune avec monpou-se. Unesaladeengnral etunpeude viande froide.Unrepas assez simple doncet lger.Nous nous autorisons biensr unpavdechocolat et sur-tout unboncaf.14heures. On se re-met autravail avecles premiers clientsmais cest assez calme eng-nral.16h3 0Cest lec o u pde feu.Les gens sont sortis detableetalls se promener. Aprs lechteau et la ville, beaucoupnous rendent visite. Onest lpour leur offrir un caf et unchocolat. Souvent onprendletempsdediscuter unpeuavecles clients. Cest aussi cela lecommerce, beaucoupde rela-tions humaines. Et puis le di-mancheaprs-midi, cest aussile moment o notre famillenous rendvisite, les amis aus-si. Comme ils savent que lontravaille 7jours sur 7et quilssont libres, ils viennent auma-gasin.De temps entemps, il nousarrive aussi de recevoir ungroupe pour une visite du la-boratoire avec le passage parlobligatoire dgustationet lavidoqui prsente la fabrica-tionduchocolat et lameilleu-re matire premire que nousslectionnons.19 h3 0On fermel a bout i -que aprs11 h 3 0 de prsence. Nous re-montons Baudemont etbiensouvent nous allons faireun scrabble chez des amisavecqui nous prenons lapri-tif. Cest unmoment dedten-tequelonapprcie.21heures. Retour lamaison pour dner.Sur la terrasse lt,onsare. Onparleparfoisdesvacances car nous faisons despetits breaks de trois ouqua-tre jours de temps en temps,en juin ou octobre lorsquecest plus [email protected]. Bernard Dufoux, clbre chocolatier La Clayette.Unjour commeles autres !Bernard Dufoux fte aujourdhui, 73 ans, son demisicle de chocolats. Maispour lui, le dimanche est unjour comme les autres.Bernard Dufoux est install la Clayettte depuyis1960. Photo L B.BERNARDDUFOUX, MCF1998Sacrmeilleur chocolatier deFranceen1998,BernardDufoux est installLaClayettedepuis 1960lorsquil arachetlaptisserieBodet alors gdeprs de80ans.Aujourdhui gde73 ans, lechocolatier nCharlieuafait sonapprentissageLaClayettechez Jojo Drouhinavant depasser chez leclbreBernachonLyon. Vingthuit moisdAlgrieleverront stationner Alger et Constantine.Marile7 janvier 1960, le1emai delammeanne, il sinstalleradonc LaClayette. Aufildes annes, BernardDufoux sespcialiseradans lechocolat pour dcrocher letitresuprmeen1998. Il fut lundes hommes quisesont battus pour dfendrelechocolat dequalitet empcher aumaximum lentredematires grasses vgtales dans laconfectionduchocolat.Chez BernardDufoux, tous les chocolats sontfabriqus et garantis pur beurredecacaoavecdes fves importes dAmriqueCentrale.Je naime pasla violence ettout ce qui a trait la violencenotammentau cinma. Jaime couterla messe desmalades surRadio Fourvirele dimanche 18 heures. 19Louverturegnrale de la chasseen SaneetLoire auralieu le 19 septembre.Le grand gibier devraitsauver la saison20102011. Les armesfigurent dans la ligne demire de la lgislation.Les affaires de Bourgogne. Quand laide-soignante a rencontr linfirmier,le coup de foudre a t rciproque et fatal. lire en page 14JAIMEJAIMEPAS12MON DIMANCHE / SORTIRLE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 20102339260DIMANCHEONBOUGE. Une slection de sorties pour tous les gots. FORUMMACON104 associationsse prsententau publicLieu de rencontre uniquepermettant au public de d-couvrir les grandes richessesdu monde associatif de laville prfecture, lincontour-nable manifestation de ren-tre 1. 2. 3. Mcon sestouverte hier samedi au Parcdes expositions de Mcon.104 associations du mondesportif, culturel et social ten-dent les bras aux nombreuxvisiteurs qui sont attendus.Aunombre de 12 000 les an-nes passes. Suite et fin dela 12e dition aujourdhuide 10 19 heures.PRATIQUE. Entre gratuite. RALLYEBRESSEUne quarantainede Dedeuchesen vedetteUne quarantaine de Dedeu-ches seront runies pour unrallye sur les routes de Bres-se. Pas une course, Mais unparcours sous f orme dechasse aux trsors.PRATIQUE. Dpart entre 9et 10 heures. Retour vers17 heures. MARCHEGENOUILLY15editionde la GnolienneDans le village, tout le mon-de sest dj mobilis pourprparer la 15edition de lamarche, VTTet questre laGenolienne , organise parlASPTT cyclisme de Cha-lon, et qui va se drouler partir de 8 heures la sallepolyvalente.Loriginalit de la formuleest surtout due lambianceparticulire du contexte quimarie pitons, vlos et cava-liers.Un concept qui provoquetoujours un succs grandis-sant.Chaque anne, de nouveauxcircuits sont suggrs avecune parfaite qualit des ravi-taillements.Au dpart et larrive, lesparticipants pourront d-guster des produits du ter-roir, comme la viande AOCdu charolais, cuite au gril etofferte par le comit des foi-res.PRATIQUE. Les parcoursproposs : pdestres (8 et11 km 3 ; 18 et 21 km 4 ) ; VTT et questres (29 et40 km 4 ). Au programme :vers 15 heures, gymkhanaquestre ; 18 heures,rcompenses et vindhonneur. FTEVARENNESLE-GRANDJeux, tierc, humoristesau programmedes rjouissancesLa fte commencera dans lacour des coles : exposants,artisans, jeux, tierc humo-ristique assureront le spec-tacle ; en soire-concert etfeu dartifice au stade muni-cipal. Une buvette sera ins-talle. La 7.marche gour-mande de Lux Varennes at annule faute dinscrip-tions.PRATIQUE.Une fte forainecompltera le programme. PEINTRESMONT-SAINT-VINCENTLe village transformen atelierDs 8h30 l e vi l l age deMont-Saint-Vincent seraune fois encore transformen atelier de peinture. Dis-smins en diffrents lieuxo ils auront pos le cheva-let, les artistes du pinceau,occasionnels, amateurs ouprofessionnels rvleront,endirect, sur la toile, unpay-sage, une rue, un pt demaisons, etc., immortalisantainsi de nombreux endroitsqui font lhistoire de lancienoppi dum gal l o- romai n.Vers17 h 30, les uvres ra-lises par les matres serontexposes la salle polyva-lente pour y tre venduesaux enchres par Me Philip-pe Tardy. Certaines ralisa-tions dpassent les 500 .PRATIQUE. De 8 h 30 17 h 30.LAGRANDEVERRIRELaPautnemetlesbouchesdoublesPoursa10edition, laPautneproposecinqparcoursbalissde marche (6, 11, 16, 23 et29km)ainsiquecinqparcoursdeVTT(13,18,30,42et56km)audpartdeLaGrande-verri-re. Inscriptionsde8h9h30pour lamarche29kmet VTT42et 56km, de8h11hpourles autres parcours. Toutelajourne, animationmusiquetradavecLesNotambulesetles Frangins daccord. Par-king, douches, buffet et buvet-tesurplaceavecdujambonaufoin. partir de11h, unmarchdevillageserainstall.RANDONNELE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010SORTIR / MON DIMANCHE13 1.6 TDI 105 BlueMotion4,6 l/100 km*121 g/km de CO2100 de Bonus(selon Dcrets 2007/1873-2009/1581)* En consommation mixte.Nouveau TOURAN partir de16 950 (1)INCLUS 1 500 DE PRIME LA CASSE VOLKSWAGEN .volkswagen.fr wwww. Du octobr 30auetembr seper1 Du 10 20 eoctobr d r C G . E . TT. u a o t u A t i d na //a e x i f . G 3 e dd r C o m 6 3 r u s % 0 9 , 3G . E . TT. u a o t u A t i d .) 2 (s i ona //a e x i f . G n i a b rrb u / s e t xxt iix m s n o i t a m m o s n o C e v u o N e m m a g a l e d s e n i a b rrb u - a rra t xxt eex / s e n 5 , 5 e d / 8 , 6 6 , 4 e d : ) m k 0 0 1 / l ((l n a ra u o TTo u a / g ( 2 O C e d s n o i s s i m E . 6 , 5 1 , 4 e d / 9 , 8 5 e t xxt iix m n o i t a m m o s n o C . 9 5 1 1 2 1 e d : ) m k / T u a e v uuv o N u d e n i a b rb u - a ra t xxt ee / e n i a b rrb u / e. - R.C. Soissons B 602 025 538 .a ance s r N F E G A W S OLK oupe V Gr 5 0 1 I D T 6 . 1 n a rra u o TTo. - R.C. Soissons B 602 025 538 e l b a l u m u c n o n , e n i a t i l o p o r t mO s e t n a j , ) C T T 5 1 5 ( e s i l l a t mn a r u s s A . s e v i t a t l u c a ffa s e c n a r u s s aC R - x e d e C e n i a l P a L s i n e D - t n i a SV s e r i a n n o i s s e c n o C s e l s u o tto z e h c, s u g r A e t o c s r o h s e l u c i h v s e ls n o i t i d n o c x u a e l u c i h v n e i c n aT 0 0 5 1 e t r o p N E G AAG WWA SSW K L O VVOo i s s i m E . 5 , 4 / 3 , 6 / 1 , 5 : ) m k 0 0 1 / l (l e l b a l a v t e s r u o c n e e r ffr fff o e r t u a e t u o t c e v ax - i b s r u e t c e j o r p , ) C T T 4 6 4 (4 7 1 d n a l k a OC . s i o m / 0 1 : e v i t a t l u c a ffa r u e t n u r p m e e c nn o i t a r i p x e s r p a t e 4 0 9 8 1 6 1 5 4 y n g i b o B S Cs , t n e m e c n a n i ffi e c t n a t n e s r p n e g a w s k l o VVot i d r c e d e r ffr fff O ) 2 ( . C T T 0 0 5 2 e d e s i r p e ru d n o i t c n o ffo n e ( s u g r A l e d s e l a r n g se l uul c i h v n u d t u b e re u a e s i m a l r u o p C T Ts n o c C T T x i r P ) 1 ( . 4 3 1 : ) m k / g ( 2 O C e d n og 0 1 / 9 0 / 1 0 e l e r t n e e d n a m m o c e t u o t r u o p eT T 0 0 5 2 + t n a u l c n i , ) C T T 0 2 3 1 ( n o n xe u d t i l a u s n e m a l e t u o j aaj s t n a t n o m e Cm e c n a n i F - n o i t a t c a r t r e d l a g l i a l d u d nV r a p r e i s s o d u d n o i t a t p e c c a d e v r e s r s u or e i l u c i t r a p x u a e v r e s r , e t n e v e n u e i l td , e s i r p e r e d r u o j u d s u g r A l e d s r u o cd n a m m o c a l t n a n g a p m o c c a s n a 0 1 8 e do TTo u a e v u o N u d 0 1 / 8 0 / 0 1 u d f i r a t u a l l i e s, , , ) ( ps e r i a n n o i s s e c n o C s e l z e h c 0 1 / 0 1 / 0 3 e l t ee t i a ffa n o i t c u d d t e s u g r A e s i r p e r e d C Tn a r u o TTo u a e v u o N : t n e s r p e l d o M . ee x i ffi r u e t i b d x u a TTa . 0 0 5 2 m u m i n i m t n e ma t i o r d e d L R AA SSA - H b m G k n a B n e g a w s kks l o VVoe g a w s k l o VVo e m m a g a l e t u o tto r u s e l b aa l a v , s re r e d s i a r ffr s l e u t n e v s e d , e g a r t m o l i k u dg 5 5 1 u q s u j t n a t e j e r f u e n n a r u o TTo n u d e d+ t n a u l c n i , 5 0 1 I S T 2 . 1 e n i l d n e r T n a r u og ( , , , . s t n a p i c i t r a p n e g a w s k l o VVoN E G AAG WWA S K L O VVO e s s a c a l e m i r p a l e d el l i e s n o c C T T x i r p u a 5 0 1 I D T 6 . 1 t a r a C nn o d 1 0 6 e d t i d r c u d l a t o t t o C . % 0 9 , 3 : eS - 0 0 2 9 779 2 8 1 3 : l a i c o s l a t i p a C - d n a m e l l ao E , x o F , n o t e a h P , g e r a u o TTo f u a s ( e v u e n n ed t n e m e t t a b a t e d r a d n a t s t a t l n e e s i m ew s kks l o v r u s s e l l i a t d s n o i t i d n o c (c 2 O C e d ge r t o v r u s s u g r A e s i r p e r e d C T T 0 0 5 2) pi t r a p x u a e v r e s r e r ffr fff O . C T T 0 0 5 1 e dc e v a , 9 9 5 6 2 e d 0 1 / 8 0 / 0 1 u d f i r a t u a ln a t n o m u d % 2 ( r e i s s o d e d s i a r ffr e d 0 0 2 t nd i s r P u d e u n e v a , 6 6 2 : e c n a r F e l a s r u c c u Ss a PPa , t e l o i r b a C e l t e e B w e N , e l t e e B w e N , sn n o i s s e ffe o r p g s e g p r a h c t e s i a r ffr r u o p % 5 1 e d) t n a p i c i t r a p u a e s r u d s r p u a t e r ffr . n e g a wa l e d e t i a ffa n o i t c u d d t e e l u c i h v n e i c n a e )e c n a r F n e s r e i l u ce r u t n i e p s n o i t p os r o h t e ) c n a n i ffi t n8 1 2 3 9 - n o s l i W t n e, ) n a r a h S t e C C t a sr u o P . ) tt) i u d d s l e ne r t o v e d e s i r p e R . )e s s a c a l e m i r p a2339199SAONE automobiles SOVA BrenotZI du Champ-BossuParay-le-Monial03.85.24.27.27SOVA Brenot20, av. Mal-LeclercMontceau-les-Mines03.85.69.00.50MACON SPORT automobiles39, route de LyonMcon03.85.32.84.84Z.I. Chalon Sud03.85.42.48.48* Par autorisation prfectoralePORTES OUVERTESCE DIMANCHE12 SEPTEMBRE*DIMANCHEONBOUGE. Une slection de sorties pour tous les gots. TRADITIONBAUDRIRESSixime fte du troquisMunicipalit et CIAont misles bouches doubles pourque la 6e Fte dutroquis soitun succs.Le matin, expo et dfil devoitures de collection lance-ront la journe. midi, repas-terroir aveclincontournable poulet deBresse.Spectacle de cabaret de lacompagnie Ange Ailes, con-cert de rock avec un groupedes sixties, battage dumas lancienne, participation deZaza la maquilleuse et bienentendu fte foraine consti-tueront le menu de laprs-midi.PRATIQUE. A partir de9 h 30. PUCESMONTCHANINUne promenadedans le tempsla base de loisirs les orga-nisateurs des puces de Bour-gogne du Sud convient lesvisiteurs une belle promena-de dans le temps, la dcou-verte de documents et outilsutiliss dans le temps.Aujourdhui grce aux Pu-ces de Bourgogne du Sud,nous pourrons redcouvrirde nombreux outils de jardi-nage, et de bricolage, maisceux aussi utiliss aupara-vant la grande tuilerie, auxusines Schneider, la mi-ne... Par ailleurs de retourde la grande braderie deLille, les organisateurs fe-ront comme dans le Nord,ils proposeront sous le cha-pi teau une rest aurati onavec au menu moules frites.PRATIQUE. la base deloisirs. EXPOSITIONTOURNUSLe dernier jour de DaliPrs de 6 000 visiteurs lontvue, et vous ? Lexpositionvnement consacre Sal-v a dorDa l i s et e r mi neaujourdhui Tournus. LeRfectoire des moines sertdcrinaux uvres de lartis-te espagnol touche--tout,dont les sculptures, estam-pes et gravures tmoignentde cinquante ans de surra-lisme. Des uvres qui rap-pellent son got pour DonQuichotte, sa propension jouer des perspectives, etson obsession pour lincons-cient. voir durgencePRATIQUE. Ouvert de 11heures 18 heures.PARAYJourne polonaiseJourne polonaise aujour-d hui dans l a ci t du s a-cr-cur. Rendez-vous 10heures devant le Centre as-sociatif parodien pour partirencortge au monument auxmorts oune gerbe seradpo-se. Retour auCAPosensui-vraunemesseofficieenpolo-nais par le Pre Pocztarek.Aprs le djeuner typique, legrand public est attendu pourune aprs-midi de folklore po-lonais : unconcert donn parHarmonie Beaulieu ds 14heures et un spectacle des 70choristes et danseurs deTradi-tions Mazovia.PRATIQUE. Entre 10 .HOMMAGE14 LES AFFAIRES DE BOURGOGNELE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010QUAND LAIDE-SOIGNANTE A RENCONTR LINFIRMIER,LE COUP DE FOUDRE A T RCIPROQUE ET FATAL.Sympathique, affableet pondrmaisgalement dynami-queet courageux,apprci de tous sescollgues poursa comptence,Roger est homme remarqua-ble.Ce professionnel dlite estaussi un pre exemplaire quiadoresonpetitgaron. Sonpouse Stella, comme lexpli-quera le psychiatre qui la exa-mine, nestpassotte, maiselle est superficielle. Pour sedonner de limportance, cettegrande consommatrice de ro-mans-photosaffabule, jouesanscessedesoncharme.Femme avant dtre mre, ellesest rapidement lassedesdouceurs de lavie conjugale etvitunepassiontumultueuseavec Paul. Intelligent mais in-fantile, ce dernier manque dejugement ; il a un sens moralrelch, il sest cr un mondeirrel dont il ne veut pas sor-tir et il entend bien plier luni-vers entier toutes ses exigen-ces.Unpoux embarrassantEn 1969, Roger doit changerde rsidence et il vient vivre la caserne de pompiers de larue de Transvaal Dijon. Cedmnagement complique laviedeStellaet dePaul ;lpoux devenant dcidmentgnant, Stella songe le quit-ter pourvivre avec son amant.Mais la garde de lenfant, alorsg de cinq ans, est confie son pre et cette situation estvite insupportable pour Stel-la. Qucelanetienne!Lamre volageaffectealorsderentrer dans le droit chemin.Elle rintgre le domicile con-jugaletlesamantssorgani-sent.Courant dcembre1970:Paul se fait prescrire du chlo-roformeenquantitpar unvtrinaire, en prcisant quilveut faire des expriences surles insectes. Une ordonnancede60grammeslui estdli-vre. Paul falsifie le documentet ajoute un 3 devant le chif-fre initialAucoursdesftesdefindanne, croyantqueRogerendormi, Stellalui appliqueun coton imbib de 90 gram-mes dechloroforme. (Lepharmacien, sagace, nen napas dlivr davantage). Rogersveille, stonne, Stellaluimurmure que le jugeant ner-veux, ellevoulait laider sen-dormir La premire phasede lopration est rate. Maisce nest que partie remise.Le guet-apens fatalNuit du 11au 12 mars 1971 :les deux amants obstins ten-dent un guet-apens au mari. Ilrentre de son travail 4 heu-resdumatin. Lecouplein-fernal le fait passer devie tr-pas, puis va le dposer sur sonlit. Stella part ensuite travailler.En fin de matine, elle revientchez elle, enayant pris soinderamenerdesamisprendrelapritif. Ceux-ci finissent toutnaturellement par sinquiterdu sommeil prolong de Ro-ger. Cesonteuxquidcou-vrent que le petit garon, quifaisait du tricycle en rptant papa dort, papa dort . Ilpdalait en ralit auprs ducadavre de son pre.Lemdecinappeldur-gence est frapp par laspectviolacduvisagedeRogercomme par les tranges griffu-resqui sillonnent soncou.Demble, avant mme de pra-tiquer une autopsie, il a la cer-titudequil nesagit pasldune mort naturelle.Une passivitBouleversanteLagent de police qui arrivelepremiersurleslieuxdudrametmoignera, lorsduprocs, desontonnement.Stellasedisaitbouleverse,maissonvisagenexprimaitaucunemotion. Elletaitvasiveettaciturne, laissaitson entourage sexprimer saplace.Aprsvingt minutesdinterrogatoire, elle avoue etdnoncesoncompliceetamant.Silapeinedemortestre-quisepour lesdeuxamantsbarbares gs, lui de 22 ans,elle de 23ans, les jurs ne sui-vent pas laccusation. Lavocatgnral accordant les circons-tances attnuantes aux assas-sins, ils seront condamns larclusion perptuit.Du chloroforme pour Nol Mon mari mennuie tellement que je vais finir parle tuer , avait-ellle crit. Aprs une tentative rate,assiste de son amant, elle est parvenue ses fins,en mars 1972, Dijon.PAR ALBINE-NOVARINO-POTHIERALBINE NOVARINO-POTHIERAnthologiste et crivain, Albine Novarino-Pothier apubli Les grandes affaires criminelles de Sane-et-Loire et Les grandes affaires criminelles duRhne aux ditions De Bore.DIMANCHEPROCHAIN:Incendiaire pour causedabandon familial, lincroyable histoire dEtienne Lemonde,cultivateur Cortevaix en 1912.LE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010SPIRITUALIT / MON DIMANCHE15Dansquel contextelesecrtariatinterreli-gionsa-t-il tcons-titu ?Il avulejour aulendemaindelapremirerencontreinter-religions qui aeulieudans ledpartement le21mai 2006Mazille avec des reprsen-t ant s j ui f s, musul mans,bouddhistes, rforms et ca-tholiques. Lorsde[cet vne-ment], nousavonsproclamunmessagecommundont undesengagementstaitdecon-tinuer nous rencontrer.Danscebut, lacrationdunestructurelgreatdcide.quoi sert unetellestruc-ture ?Sonrleprincipal estdorga-niser enSane-et-Loire lesrencontres interreligions deprirespourlapaix. Lideestdtre ensemble pour priertout enrespectant lautrequiestdeconfessiondiffrentese-loncequonappellelespritdAssise. Lesecrtariat seru-niraainsi lautomnepourr-flchirlasuitedonnercechemindepaixquonadciddeprendreensemble. Parall-lementcettemissionpremi-re, le secrtariat permet denouerdesliens, dapprofondirla connaissance que nousavonslesunsdesautreset deconstruireuneamitientrehommes et femmes de reli-gionsdiffrentes. Mieuxnouscomprendrecontribued-truiredesprjugs.DansunespritdcouteFace des vnements oudes questions dactualit, ilnouspermet derflchiret deragirensemble. Parexemple,enoctobre2009, nousavonsorganis une confrence Chalonautour delabiothi-que, duprlvement et desgreffesdorganeset, le11jan-vier delammeanne, Ma-zille, noustionsrunispouruneprirepourlapaixGaza.Est-ce toujours facile dedialoguerensemble ?Ca nest pas difficile. En2009, nousnoussommesren-contrsunedizainedefois. Lafacilitvientdelaconnaissan-cequenousavonslesunsdesautres. Nous nous rencon-tronsdansunespritdcouteetderespect delautre. partirdecemoment-l, il nyapasderecherchedeconversiondelautre() maisdedcouvertedesafoi. Il yaunetransparen-cedans cequenous voulonsfaire. Ainsi, pourlardactioncommunedunedclaration,il yaunimportanttravail pourpeser rigoureusement lesmots. Canest ni facileni diffi-cilemaiscest unvrai travail larencontredespositions, dessensibilitsdechacun.Nya-t-ilpasunrisquedar-riverdescompromisunpeumous ?Non, jenepensepas. Nousavonsdesvaleursessentiellesqui nont riendemou : lasoli-darit, laculturedudialogue,lanon-violenceoulerespectdelenvironnementparexem-ple. (...)Cesttrsimportantdeserencontreret deporterdesvaleursfortes. (...) Nousvou-lons notamment montrerquenSane-et-Loire, desper-sonnesdereligionsdiffrentestravaillent lapaix, quellesont unrleimportant jouerenlamatire.PROPOSRECUEILLISPARPIERRELOUISLENSELSECRTARIATINTERRELIGIONS. Zoomsur une structure de dialogue.Porter des valeurs fortes Rencontre avec Ren Mar,secrtaire et lun des reprsentants cathol i ques ausein du secrtariat interreligions de SaneetLoire.De g. d. : le P. Romain Roux (orthodoxe), Mgr Benot Rivire(catholique) Lama Seunam (bouddhiste), Pasteur Luc Serrano(protestant), Imam Ahmed Belghazi (musulman) et SergeRosinoff (juif), runis Mazille. Photo DR.Aucoursdunefte, Salom,fille dHrodiade, danse de-vantlesecondmari decelle-ci,HrodeAntipas. Cedernier,sduit par les charmes de lajeunefemme, qui nest autrequesanice, lui promet deluidonner cequellelui deman-dera. linstigationdesam-re, SalomrclamelattedeJean-Baptistealorsemprison-npar Hrodepour avoir d-nonc son mariage impuravecHrodiade. Leroitientsapromessecontrecuret, surlechamp,ilfaitservirSalomlattedusaint surunplateau.Le Ti ti en, Le Caravage,Franz vonStuckouencoreSolario(ci-contre), cet piso-de biblique, relat dans lesvangiles de saint Matthieu(14:3-11) et de saint Marc(6:17-28), a inspir de trsnombreux artistes aufil dessicles. Outresonctroma-nesque, il met enbalance ledestintragiquedeJean-Baptis-te, mort pouravoirdfendulaLoi, etlatyranniedHrodees-clavedelasductionexerceparSalom.P.L.L.ART SACRLattedesaint Jean-Baptiste La tte de saint JeanBaptiste , par Solario(14601524). Photo DR.UNESEMAINE, UNMOTl APOCRYPHEOnditapocrypheuncritquinestpasconsidrcommeauthentique.Celapeutsappliquerenlittratureunefausseautobiographie,dontlauteursefaitpasserpourlepersonnagequiracontesavie.Dansledomainereligieux,cetermeestutilispourdsignerdescritsquiseprsententcommedinspirationdivinemaisquinesontpasreconnusentantquetels.Ainsi,lescanonsjuifsoudesdiffrentesgliseschrtiennesnontpasretenuuncertainnombredetextesdansleurLivresaintparcequilsntaientpasconsidrscommeauthentiques.Parexemple,audeldesquatrevangilesretenusparlaplupartdesglises(selonMatthieu,Marc,JeanetLuc),ilexistedenombreuxvangilesditsapocryphescartrssuspectsvoireunpeufantaisistes :selonJudas,PoncePilate,PierreouencoreMarieMadeleine.P.L.L.LACITATION Aucune souffrance, si intense soitelle, nest ni ne peuttre dpourvue de sens, si elle est ddie ausoulagement de la douleur dautrui. Sogyal Rinpoch, lama Dzogchen de la tradition Nyingma dubouddhisme tibtain, n en 1947 au Tibet.REN MARReprsentantcatholique ausecrtariatinterreligions deSaneetLoireApprofondir laconnaissance quenous avons les unsdes autres. PARGRARDLECLERC*nCHRONIQUERELIGIEUSEBrler le Coran ?Il nemanquait plus quece-la ! loccasion de la finduramadan, et la veille delanniversaire de lattentatdu11-Septembre, le pasteurdune glise vangliqueamricaine se propose debrler des corans prs duPoint Zro, loles deuxfa-meuses tours de Manhattanfurent abattues. Composd une ci nquant ai ne demembres, ce groupe dexci-ts met enprocs lislam, d-fini commeunereligiondia-bol i que qui cher che dominer le monde. lheu-re dinternet, ce genre deprovocation ne peut passerinaperuet, enAfghanistan,enIran, enIndonsie, lesislamistes enprofitent pourrelancer leurs appels laguerre sainte. On sinterro-ge sur les motifs qui inspi-rent une initiative qui nepeut quattiser la haine. Onne voit gure que le fanatis-medans lattedeces fonda-mentalistes eux-mmes fas-ci ns par un f anati smeconcurrent, mais certaine-ment pasdesraisonsdordrespirituel, ou encore moinsdes conseils tirs de lvan-gile. Plus largement, onsin-terroge sur lattitude deschrtiens face lextrmis-me. Certains, qui ne sontpasprtsselancer, heureu-sement, dans pareilles extr-mits, nen font pas moinspreuve dune fbrilit quipourrait devenir dangereu-se. Biensr, il nesagit pasdesombrer dans langlisme,mais lexemple si prgnantdes moines de Tibhirinedevrait plutt constituer, lheure de la sortie du filmDes hommes et des dieux, lepoint de repre de ceux quicomprennent le vritabledfi de lvangile.*Grard Leclerc est journaliste, essayiste et spcialistedes affaires religieuses.On sinterrogesur lattitude deschrtiens face lextrmisme16MON DIMANCHE / CINMALE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010Dpart dAUTUN et CHALON SUR SANE le 24 novembre 2010PENSION COMPLTE avec boissons aux repas,6 COCKTAILS PRIVATIFSACCOMPAGNATEUR AU DPART DE VOTRE RGION12 JOURS/11 NUITS bord duMSC SPLENDIDA1200*TTCCroisire VNEMENT 2010 !* Prix par personne, partir de, base cabine intrieure double. Offre soumise conditions particulires. Frais de prestation de service de 18 par personne non inclus. Dtails dans nos agences. Sous rserve de disponibilits.)TALIEs'RCEs#RTEs)SRALs%GYPTEs4UNISIEINCLUS !CONSEILS & RSERVATIONS DANS VOTRE AGENCE DE VOYAGES :Chalon sur Sane 03 85 97 00 97Mcon03 85 38 81 42Autun03 85 52 48 79e r i s i o r Cs onsnadsliatD.sulc E M E N V ! 0 1 0 2 T N ncninonennosreprap81edecivresednoitatserpedsi et N AUTU t d DparE C R ' s E I L A T )arF.serilucitrapsnoitidnocesimuoserffffO.elbuoderue leEN A S RON SU L A CH etG % s L A R S ) s E T R # s 0 1 0 4 novembre 2 2 le E I S I N U 4 s E T P Y G U A R U E T AAT N G A PPA M O C C ALTE P OM C ENSIONP.stilibinopsidedevresrsuoS.secnegaeirtnienibacesab,edritrap,ennosreprapxirP*S L I E S N O CAutuncon Mane S Chalon sur N O I G R E R T OOT VVO E D T RRT A PPA D UFS TI AAT IV VA R P SL I A KTTA C O C 6 , avec boissons aux repas LTEE D C N E E AG R T O V S AN D S N O TI AAT VVA R E S R & 9 2 48 7 03 85 51 42 8 8 03 85 37 7 00 9 03 85 9 ane 5 06 0060 7Lic. 0 !USL C N I : S E AG YYA O E V E D2312594LEPROGRAMMEDESSANCESAUTUN ARLETTY08.02.42.50.52> Le dernier matre de lair 14h30> Salt14h30> Litalien17h> Larbre et la fort17h 20h30> Les mains en lair20h30> Tamara Drewe (Vost)17h 20h30> Lapprenti sorcier14h30BOURBON-LANCY RIOBORVO03.85.89.25.19> Lapprenti sorcier15h> Litalien17h30 20h30CHALON NEF03.02.50.42.65> Piranha (3D int -12 ans)14h15 16h15 20h15 22h15> Twelve*14h 16h 18h 20h> Expendables: unit spciale (int -12 ans)14h 16h05 18h10 20h15> Salt14h 16h 18h 20h> Lapprenti sorcier14h 16h05 18h10 20h15CHALON VOX08.92.68.01.21> Karat kid14h 16h30600 kg dor pur16h 18h> Be bad !14h> Night and day18h> Shrek 4: il tait une fin (2D)14h 16h> Toy story 3 (2D)14h 16h> Une famille trs moderne18h> Marmaduke14h 16h> Twilight chapitre 3: hesitation18hCHALON AXEL03.85.93.33.12> Sexy dance 3 (3D)18h 20h15> Le voyage extraordinaire de Samy (3D)16h> Le bruit des glaons16h 18h 20h> Inception16h 9h30> Crime damour16h 18h 20hCHAROLLES TIVOLI03.85.24.24.14> Lillusionniste20h45> Le caf du pont17hCHAUFFAILLES ACTION PALACE03.85.84.61.32> Karat kid15h> Larbre20h30> Expendables: unit spciale18hCLUNY LES ARTS03.85.59.00.80> Le caf du pont20hDIGOIN MAJESTIC09.92.68.09.76> Inception20h> Les petits ruisseaux17h> Le voyage extraordinaire de Samy15hGUEUGNON - DANTON03.85.84.45.63> Lapprenti sorcier14h30 20h30> Millenium 216h30LA CLAYETTE ODYSSE03.85.28.25.93> Lge de raison20h30> Inception17h30LE CREUSOT MORVAN03.85.55.05.20> Karat kid14h30 17h 20h30> Lapprenti sorcier14h30 17h 20h30> Marmaduke14h30> Salt17h 20h30> Expendables: unite spciale14h30 17h 20h30LOUHANS EDEN08.92.68.20.12> Le voyage extraordinaire de Samy (3D)14h30> Salt17h> 600 kg dor pur14h30 20h30> Expendables: unit spciale14h30 17h 20h30> Be bad !17h> Inception20h30MCONMARIVAUX03.85.38.24.13> Salt14h 17h 20h45> Le bruit des glaons14h 17h 20h45> Le voyage extraordinaire de Samy14h 17h> Expendables: unite spciale20h45MCONCORDELIERS03.85.38.24.13> Sexy dance 314h 17h 20h45> Karat kid14h 20h30> Inception17h 20h30> Lapprenti sorcier14h 17hMARCIGNY VOX03.85.25.01.92> Night and day18h30> Le dernier matre de lair21hMONTCEAUPLESSIS03.85.57.02.15> Expendables : unit spciale14h30 17h 20h45> Sexy dance 3 (3D)17h 20h45> Larbre14h30 17h 20h45> Malin comme un singe14h30PARAY EMPIRE03.85.81.12.11> Inception17h 20h30> Marmaduke14h30> Sexy dance 320h30> Lapprenti sorcier14h30> Salt17hTOURNUS PALETTE08.92.89.28.92. (code 7151)> Salt20h30> The killer inside me ( Vo)17h> Litalien 14 h 30RSULTATS DES JEUXLE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010MUSE DE L'COLE / MON DIMANCHE17Les tableaux Rossi-gnol taient de gran-des affiches en cou-leur utilises en classe pourles leons de vocabulaire,dhistoire-gographie ou desciences naturelles. Dans lasrie qui servait lacquisi-tion du vocabulaire, ldi-teur prsentait les principa-l e s s c n e s d el av i equotidienne. la maison,dans la rue, chez la fleuris-te, lcole, ou au march.Un demi-sicle aprs leurutilisation en classe, ces ta-bleaux sont devenus unesorte dalbum de famille dela France des annes cin-quante. Prisonnire de cespeintures naves et conven-ti onnel l es, l a femme estidalise dans son rle demre au foyer. On peut lasuivre au march, chez leboucher pour l approvi-sionnement quotidien de lamaisonne. Elle est tou-jours entoure de ses en-fants, en gnral au moinsdeux, une fille et un garon.Fl amboyant edanss oncharmant tablier, elle pr-pare le repas pendant queles enfants font les devoirs,en attendant que son marirevienne du travail. table,cest elle qui sert.Le droit de votedes femmes datede la LibrationDans le tableau Le travailde la maman, on la voit entrain de faire le mnage etde passer laspirateur. Cestnanmoi nsunemamanmoderne qui di spose dudernier cri en lectromna-ger, comme le prouve le ta-bleau de la cuisine. Danscelui o elle tend le lingeelle dispose dune belle ma-chine laver.Sa petite fille limite dansun coin, en lavant le lingede sa poupe dans une bas-sine : il faut bien que la de-moiselle se prpare sonrle futur ! Cette parfaitemre au foyer semble vi-demment aux antipodes dela femme moderne. Mais lpoque, elle ne fait que re-flter la norme.Si les femmes sont de plusen plus salaries en 1960,elles sont encore entire-ment dvoues aux tchesdomestiques. Et ce nestque depuis la loi du 22 sep-tembre 1942 quelles sontjuridiquement associes la direction de la famille !Quant au droit de vote, il nel eur a t accord quen1944.1965 : la rforme desrgimes matrimoniauxLes Rossignol et leursportraits conformistes sontdiffuss au moment o laplace de la femme dans lasocit change radicale-ment. Ils sont les derniresimages dune hirarchie d-passe. La loi du 13 juillet1965 - Rforme des rgimesmatrimoniaux sera la gran-de rvolution : les Franai-ses nont pl us besoi n duconsentement de leur maripour choisir une professionou pour ouvrir un compteen banque et disposer deleurs propres biens. Ce jour-l, les Rossignol ont com-menc daterDAVIDCARRETTE (*)(*) David Carrette estlauteur de deux livres surlhistoire de lenseignement :Photos de classe et Les objets de la Communale (ditions du Layeur).ENSEIGNEMENT. Regard sur les anciens manuels scolaires avec les yeux daujourdhui.Lamamanidaledi t s dans l es annes19501970 pour les colesprimaires, les tableaux Rossignol ont t vus par desmillions dlves. La femmey tait prsente sous unjour trs conservateur.Si elle sert table, la femme des annes cinquante possde cependant le dernier cri de llectromnager. Image DR2010 dans le monde : les femmmes restent la cuisineCinquante ans aprs les rvolutions desannes 1960, les conqutes du fminismenont gure touch quune partie du monde : lOccident.En Asie, en Amrique Latine mais encoreplus en Afrique et au Moyen Orient, lesfemmes demeurent gnralement sous ladomination masculine.En France mme, comptence gale, lessalaires fminins sont toujours infrieursde 20 % en moyenne ceux des hommes.Plus dramatique, dans les banlieues, onassiste un retour en arrire complet avecle dveloppement de lhabillement islamique voile, burka et la chasse la minijupe. Tout reste faire !PARTENARIATCette rubrique que vousretrouverez dsormais undimanche sur deux estralise en partenariat avecle Muse de lcole enChalonnais. Il est ouvertchaque dimanche de 14 18 heures. Adresse : 20, rueAugusteMartin, 71100 StRmy. Tl. : 03 85 94 76 72.Prparation durepas, lessive,mnage Lafemme idale desannes cinquante.18MON DIMANCHE / CHASSELE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010FUSILBeretta Xplor : performantSouplesse, lgret et fluidit optimales sont lescaractristiques de ce fusil qui offre un meilleurun paulement parfait. Il ralise dexcellentesperformances avec tous types de grammage de24 64 grammes.PRIX : 1 800 CARABINEBlaser R8 : une arme de luxeLes nouveaux calibres Blaser, sortis en 2009,sont immdiatement suivis par de nouvellescarabines R8. Ces dernires ont la particularitde possder une culasse linaire permettant unrechargement rapide.PRIX INDICATIF 4 000 Louverture de la chas-se au gibier deau adonn satisfaction.Un tableau dont se fliciteMichel Raymond, prsidentde lAssociation dparte-mentale des Chasseurs degibier deau qui de plus enre-gistre une augmentation dunombre de ses adhrents.Cette tendance devrait set rouver l occasi on delouverture gnrale de lachasse. Le gibier sera auren-dez-vous en particulier legrand gibier. Cette situa-tion est le reflet des effortsraliss par les chasseurs enmatire notamment de ges-tion des populations .Une centaine de textesEn dehors de ltat du gi-bier, les chasseurs se trou-vent, en cette avant veilledouverture, mobiliss sur ledossier des armes. Le pre-mier acte sest opr dans lecadre du Comit GuillaumeTell. La France va transpo-ser la Directive Europennesur les armes et sapprte rformer sa rglementation. Deux engagements ont tpris par le ministre, BriceHortefeux : ne pas transfor-mer la lutte contre les trafi-quants darmes en acharne-ment contre les dtenteurslgaux chasseurs, tireurssportifs ou collectionneurs.Simplifier des rgles deve-nues illisibles , a indiquHenri de Ponchalon, prsi-dent de la Fdration natio-nale des chasseurs en pr-sentant la saison de chasse2010-2011.Le travail a commenc auministre de lIntrieur dansle cadre dun comit de con-certation dont la tche vaporter sur la refonte rgle-mentaire de plus dune cen-taine de textes.Les structures des Fdra-tions des Chasseurs vont ve-nir en appui dune politiquevisant radiquer linscuri-t lie au trafic darmes, gr-ce notamment au fichiercentral des chasseurs. La partie rglementairede la transposition est quasi-ment acheve , dit-il. Elleva nous permettre de con-centrer nos efforts sur las-pect lgislatif. Nous nac-cepterons pas le principe dela carte grise pour les armes.Les dispositifs dautorisa-tion, de dclaration et den-registrement permettantparf ai tement d associ er armes et dtenteurs. Le fi-chier central des chasseursest aujourdhui un atout ma-jeur dans ce domaine .JEANPIERRETISSIEROUVERTURE. Lecoupdenvoi delasaisonest donndans les dpartements situs s ausuddelaLoire.LesarmesdanslalignedemireLouverture se fera en SaneetLoire le 19 septembre. Globalement, elle seprsente plutt bien. Les armes sont dans le viseur.La chasse offre la possibilit de vivre des motions diffrentes.Photo darchives DRAu cur de la biodiversitEn2009, laFdrationNationaledeschasseurslanait unecampagne de communicationqui avait pour objectif de revaloriser limage de la chasse. En 2010, anne internationale de la de la biodiversit, la Fdration nationale deschasseurs, relaye par les fdrations dpartementales,entendpoursuivreceprocessuscar lachasseest uneactivit indissociable du bon tat de conservation du patrimoine naturel . Les interventions des chasseurs seffectuent sur lesdiffrentsmilieuxnaturelsquesont leshaiesetles bosquets plants, les zones humides protges, lesmares prserves, les chemins ruraux restaurs sansoublier la rgulation des espces et la veille sanitaire.De mme, cette nouvelle campagne doit amorcer le recrutement de nouveaux chasseurs en insistant sur lesmotions ressenties la chasse : rencontre avec la nature,avec les animaux, avec les autres, ou avec soimme. Certaines maladies, transmissibles lhom-me sont naturellement prsentes chez lesanimaux sauvages et dans lenvironne-ment : on les appelle des zoonoses. Il existedouze maladies zoonotiques dont il est faci-le de se protger.cet gard, voici dix recommandations quipeuvent permettre de sen prmunir.Au retour de sorties dans la nature, ins-pecter et retirer les tiques.Mettre des gants pour manipuler des ani-maux trouvs morts.Ne pas transporter des animaux mortsautrement que dans un ou deux sacs tan-ches.Mettre des gants pour viscrer un ani-mal quel quil soit,Mettre des gants pour manipuler des ani-maux pigs.Se laver les mains au savon aprs toutemanipulation danimaux.Ne pas porter les mains la bouche si el-les nont pas t laves. aprs toute activitde nature.Laver leau les fruits ou lgumes ramas-ss dans la nature.Se laver les mains au savonpuis dsinfec-ter en cas de plaie.Ne pas utiliser le mme couteau pourviscrer et prparer le gibier que pour man-ger le casse-crote du pique-nique ou se la-ver soigneusement au savon.DIXRECOMMANDATIONS UNIVERSELLESLtat du gibierLtat des gibiers reste laproccupation principaledes chasseurs. La situation peut tre juge contraste entre le petit et legrandgibier. Cest legrandgibier qui, cette anne, vasauver la saison dans ledpartement.Livre : stabilitdespopulations existantes. La gestionparticulirement suiviedans certaines communespeut laisser esprer auxchasseurs de ces territoires de se faire plaisir.Lapin : confirmationdun retour de cette espce emblmatiqueFaisan : lespopulationsdesouches naturel l es semaintiennent un niveaurelativement correct.Perdrix rouge et perdrixgrise : trs moyen.Ramier : en augmentationChevreuil : abondantSanglier: anne deuxportes.La recrudescence du renard i nqui te l es chasseurs malgr les mesuresprises par les pigeurs.Demain dans le journal233697919septembrelejour JLa chasseen Sane-et-LoirePhoto FDC71Supplment gratuitRDV le lundi 13 septembreavec votre quotidienLE JOURNAL DE SANE-ET-LOIREDimanche 12septembre 2010PCHE / MON DIMANCHE19BARQUEUn moteur deux hlicesDune puissance de 68 lbs, ce moteur, dot dedeux hlices est propos par la socitGrauvell. Il fonctionne sur batterie de 12 volts.Un produit innovant qui doit sduire tous lespcheurs qui pratiquent en barque.PRIXINDICATIF DELORDREDE400 DESSERTEPour protger les eschesUn produit, une fois encore innovant de chezSensas, avec cette desserte store pourprotger les esches et les produits contre lachaleur. 45 cmpar 65 cm, telle sont sesdimensions.PRIXINDICATIF DELORDREDE120 C'est peu dire que leMontcellien Jean-Nol Roquet aimela pche. Truites, brochets,sandres, il a peu prs toutpch. Et dans toute la Fran-ce ! Sans parler des siluresqu'il traque dsormais toutau long du cours pas tou-jours si paisible de la Loire... De Digoin Tours, je con-nais des dizaines de coins.La Loire, qui n'est pas navi-gable, est sans doute le der-nier fleuve sauvage d'Euro-p e . C' e s t u n er i v i r emagnifique, vivante Elleest enperptuelle volution.Ici, rine nn'est jamais pa-reil . On l' aura compris,plus encore que de la pche,Jean-Nol est un amoureuxde la nature. Pour preuve, ila recueilli voici peu un fau-con bl ess qui , sans l ui ,aurait srement fini sous lesroues d'une voiture ou dansl'estomac d'une fouine. Ilva mieux aujourd'hui. Enco-re quelques semaines, et jepourrai le relcher . En fe-rait-il autant avec les silu-res. ? Trs souvent . moins qu'un ami ne me de-mande d'y goterPour ce-la, il faut bien l'assaisonner,et surtout bien le dfaire enle saignant et en le dgrais-sant au pralable au court-bouillon. Mais mme com-me a, il arrive que le rsul-tat dans l'assiette soit dce-vant . Rien nest petit Ce qui n'est jamais le casau bout de la ligne. Mmel or squ' onestmont encorps de ligne avec de la cor-delette ou de la tresse pou-vant rsister une tractionde 100 kg, l'motion est ga-rantie. Dans la pche dusi-lure, rien n'est petit. com-mencer par les vifs, tchesou chevesnes le plus sou-vent, qui peuvent peser jus-qu' deux kilos ! Pour metendre, j'utilise une barque.ensuite, je reviens au bordpour surveiller mes lignes. Et lorsqu'au printemps il p-che au ver, c' est la mmechose : des hameons de 6 10 zros sur lesquels il enfile chaque fois une trentainede gros vers ! Le nombre desilures qu'il compte sonpalmars? Jean-Nol nes'ensouvient plus. Enrevan-che, ce dont il est sr, c'estd'tre toujours le recordmande France de la catgorie : 2,45 m pour 108 kg ! Maisj'ai pris aussi une dizaine debrochets de plus d'un m-tre ; un sandre de 1,02 m,des truites de plus de 0,70 mdans l'Ain Bref, que dubeau poisson qu'il remet leplus souvent l'eau. Mmeles silures ? videmment.le silure est assez fragile et letransporter juste pour leplaisir de