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la lettre N°31- juin 2008 Par Druon Note, trésorier de Cyclamed. A dministrateur depuis plus de 20 ans du SNIP (Syndicat National de l’Industrie Pharmaceutique) puis du LEEM (Les Entreprises du Médicament) , j’ai participé durant les années 90 à la réflexion puis à la décision de créer un organisme de collecte des Médicaments Non Utilisés (MNU). À l’époque, bien que les quantités recyclées à usage humanitaire aient été modestes, cette mission a été très appréciée. Nous étions en pleine explosion du SIDA (et la trithérapie à ses balbutiements), nous constations en Afrique principalement des absences de médicaments et de soins élémentaires et de nombreux organismes caritatifs, des amis médecins, des confrères pharmaciens, des clubs services (Rotary,…) frappaient à notre porte pour nous demander des médicaments en grand nombre. Au-delà de cet aspect humanitaire nous connaissions en tant que professionnels, les risques encourus à garder dans une pharmacie personnelle des boîtes de médicaments correspondant à des traitements inachevés (parfois par mauvaise observance) ou inutilisés en raison d’un changement de prescriptions ou malheureusement de décès du malade. Il fallait donc réagir et les industriels du médicament, en avance sur toutes les autres professions et industries faut-il le rappeler, ont décidé de mettre en place CYCLAMED, filière dédiée à la valorisation des MNU. Ils ont fait appel à toute la chaîne de distribution, pharmaciens d’officine et grossistes répartiteurs à travers l’Ordre et les syndicats qui ont répondu présents pour effectuer la collecte auprès des patients. Au fil des ans, l’aspect humanitaire a peu à peu diminué . Cet aspect de la collecte sera définitivement clos à la fin de l’année 2008 et nous nous tournons donc dès aujourd’hui résolument vers l’aspect protection de l’environnement et économies d’énergie. Oui, on peut mieux faire : C’est ce nouveau Cyclamed, aidé par les nouvelles lois et règlementations, qui va s’efforcer de sensibiliser et d’inciter tous les habitants de notre pays à mieux rapporter ces MNU ; et nous, professionnels, à mieux les récupérer pour les incinérer. Le financement viendra toujours des entreprises du médicament, le travail de collecte sera effectué par toute la chaîne de la distribution et il nous faudra communiquer sur cet engagement citoyen. Voilà pourquoi j’ai répondu présent quand le LEEM m’a sollicité pour rejoindre le bureau de Cyclamed. Anecdotiquement j’ai toujours été sensible aux déchets, au tri. J’ai la chance de vivre en semi-campagne et de tout temps je me suis habitué à rejeter le moins possible, une poubelle générale et une poubelle jaune par semaine au maximum ; tout le reste est trié, rapporté (verre, papier, ..) ou composté. Cinq poubelles a toujours été mon quotidien ! C’est peut-être à la faculté de pharmacie que j’avais appris cela de mes maîtres : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. l PLUS QUE JAMAIS, CYCLAMED CONTINUE LA COLLECTE DES MÉDICAMENTS NON UTILISÉS La collecte des Médicaments Non Utilisés (M.N.U.) des ménages par les pharmacies dans le cadre du dispositif Cyclamed se poursuit plus que jamais. En effet, cette récupération effectuée de façon bénévole par les pharmaciens est désormais devenue obligatoire depuis février 2007 (Loi N° 2007-248 parue au J.O. le 27.02.07). Un patient ne doit donc plus se voir refuser par une officine la reprise des MNU, périmés ou non. Cette mission, unanimement appréciée et reconnue par les patients-consommateurs, fait pleinement partie des responsabilités professionnelles du pharmacien d’officine. Cette participation s’inscrit dans une démarche de tri sélectif et permet d’éviter les rejets médicamenteux dans la nature (décharge, eaux…). Ils seront donc éliminés proprement et valorisés à des fins énergétiques pour éclairer et chauffer des logements. Le changement important qui interviendra au 1 er janvier 2009 est l’arrêt de la redistribution humanitaire d’une partie (moins de 2 % des M.N.U.) qui était jusqu’à présent la deuxième mission de Cyclamed par l’intermédiaire d’organismes humanitaires (les Œuvres de l’Ordre de Malte, Pharmacie Humanitaire Internationale, Médecins du Monde, Terre d’Amitié…). En effet, l’arrêt de la redistribution humanitaire des Médicaments Non Utilisés, le 31/12/2008, a été entériné par le Parlement en avril dernier (Loi N° 2008-337 parue au J.O. le 16.04.08). Il est primordial - et nous vous en remercions - de continuer la mobilisation des patients au retour des MNU en officine. Ce « Réflexe Cyclamed » est un geste pour préserver notre environnement, ainsi qu’un acte de santé publique pour une prévention des accidents domestiques. Le chiffre du mois : 4.210 tonnes de MNU collectées à l’officine pour le premier quadrimestre 2008 soit moins de 2,7% par rapport à la même période 2007. Le marché pharmaceutique a régressé pendant la même période de 1,3% en nombre de boîtes vendues (source GERS). éditorial « L’ÉVIDENCE DE L’ENGAGEMENT »

Juin 2008

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Page 1: Juin 2008

la lettreN°31- juin 2008

Par Druon Note, trésorier de Cyclamed.

Administrateur depuis plus de 20 ans du SNIP (Syndicat National de l’Industrie Pharmaceutique) puis du LEEM (Les Entreprises du Médicament) , j’ai participé durant les années 90 à la réflexion puis à la décision de créer un

organisme de collecte des Médicaments Non Utilisés (MNU).À l’époque, bien que les quantités recyclées à usage humanitaire aient été modestes, cette mission a été très appréciée. Nous étions en pleine explosion du SIDA (et la trithérapie à ses balbutiements), nous constations en Afrique principalement des absences de médicaments et de soins élémentaires et de nombreux organismes caritatifs, des amis médecins, des confrères pharmaciens, des clubs services (Rotary,…) frappaient à notre porte pour nous demander des médicaments en grand nombre.Au-delà de cet aspect humanitaire nous connaissions en tant que professionnels, les risques encourus à garder dans une pharmacie personnelle des boîtes de médicaments correspondant à des traitements inachevés (parfois par mauvaise observance) ou inutilisés en raison d’un changement de prescriptions ou malheureusement de décès du malade.Il fallait donc réagir et les industriels du médicament, en avance sur toutes les autres professions et industries faut-il le rappeler, ont décidé de mettre en place CYCLAMED, filière dédiée à la valorisation des MNU. Ils ont fait appel à toute la chaîne de distribution, pharmaciens d’officine et grossistes répartiteurs à travers l’Ordre et les syndicats qui ont répondu présents pour effectuer la collecte auprès des patients.Au fil des ans, l’aspect humanitaire a peu à peu diminué . Cet aspect de la collecte sera définitivement clos à la fin de l’année 2008 et nous nous tournons donc dès aujourd’hui résolument vers l’aspect protection de l’environnement et économies d’énergie.Oui, on peut mieux faire : C’est ce nouveau Cyclamed, aidé par les nouvelles lois et règlementations, qui va s’efforcer de sensibiliser et d’inciter tous les habitants de notre pays à mieux rapporter ces MNU ; et nous, professionnels, à mieux les récupérer pour les incinérer. Le financement viendra toujours des entreprises du médicament, le travail de collecte sera effectué par toute la chaîne de la distribution et il nous faudra communiquer sur cet engagement citoyen.Voilà pourquoi j’ai répondu présent quand le LEEM m’a sollicité pour rejoindre le bureau de Cyclamed. Anecdotiquement j’ai toujours été sensible aux déchets, au tri. J’ai la chance de vivre en semi-campagne et de tout temps je me suis habitué à rejeter le moins possible, une poubelle générale et une poubelle jaune

par semaine au maximum ; tout le reste est trié, rapporté (verre, papier, ..) ou composté. Cinq poubelles a toujours été mon quotidien !C’est peut-être à la faculté de pharmacie que j’avais appris cela de mes maîtres : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. l

Plus que jamais, CyClameD CoNtiNue

la ColleCte Des méDiCameNts NoN utilisés

La collecte des Médicaments Non Utilisés (M.N.U.) des ménages par les pharmacies dans le cadre du dispositif Cyclamed se poursuit plus que jamais. En effet, cette récupération effectuée de façon bénévole par les pharmaciens est désormais devenue obligatoire depuis février 2007 (Loi N° 2007-248 parue au J.O. le 27.02.07).

Un patient ne doit donc plus se voir refuser par une officine la reprise des MNU, périmés ou non. Cette mission, unanimement appréciée et reconnue par les patients-consommateurs, fait pleinement partie des responsabilités professionnelles du pharmacien d’officine. Cette participation s’inscrit dans une démarche de tri sélectif et permet d’éviter les rejets médicamenteux dans la nature (décharge, eaux…). Ils seront donc éliminés proprement et valorisés à des fins énergétiques pour éclairer et chauffer des logements.

Le changement important qui interviendra au 1er janvier 2009 est l’arrêt de la redistribution humanitaire d’une partie (moins de 2 % des M.N.U.) qui était jusqu’à présent la deuxième mission de Cyclamed par l’intermédiaire d’organismes humanitaires (les Œuvres de l’Ordre de Malte, Pharmacie Humanitaire Internationale, Médecins du Monde, Terre d’Amitié…). En effet, l’arrêt de la redistribution humanitaire des Médicaments Non Utilisés, le 31/12/2008, a été entériné par le Parlement en avril dernier (Loi N° 2008-337 parue au J.O. le 16.04.08).

Il est primordial - et nous vous en remercions - de continuer la mobilisation des patients au retour des MNU en officine. Ce « Réflexe Cyclamed » est un geste pour préserver notre environnement, ainsi qu’un acte de santé publique pour une prévention des accidents domestiques.

le chiffre du mois :

4.210 tonnesde MNU collectées à l’officine pour le premier quadrimestre

2008 soit moins de 2,7% par rapport à la même période 2007. Le marché pharmaceutique a régressé pendant la même

période de 1,3% en nombre de boîtes vendues (source GERS).

édit

oria

l « L’évidence de L’engagement »

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Depuis une vingtaine d’années, des analyses montrent la présence de médicaments ou de leurs métabolites dans

l’eau. Les premières furent réalisées au Royaume Uni ou des chercheurs observaient des changements de sexe chez des poissons vivant dans la Tamise. D’autres suivirent dans les pays d’Europe du Nord, ainsi qu’en Allemagne et en Suisse. Depuis, les recherches continuent avec des programmes européens comme Rempharmawater, ERAphar et Knappe.

Pourquoi trouve-t-on des médicaments dans l’eau ?

Grâce à la sophistication des techniques analytiques, il est maintenant possible de détecter presque toutes les molécules à des concentrations très faibles dans les eaux de surface ou souterraines ; elles sont de l’ordre du microgramme par litre et pour beaucoup aussi de l’ordre du nanogramme par litre. La présence de médicaments dans l’eau n’est donc pas un phénomène nouveau lié à la consommation croissante de ces produits, mais le résultat logique du progrès dans les techniques analytiques.

D’où proviennent ces médicaments ?

1 La source la plus importante d’émission de médicaments dans l’environnement

provient logiquement de l’utilisation par les patients. Après métabolisation plus ou moins complète, ces médicaments

sont excrétés et aboutissent aux stations de traitement des eaux usées qui ne les retiennent qu’imparfaitement.

2 Dans un souci constant de minimiser leur impact environnemental et en

raison de contraintes réglementaires strictes, les usines pharmaceutiques sont propres et elles ont des rejets très faibles. Les unités de synthèse (ou d’extraction) des principes actifs et les unités de production de médicaments rejettent moins de 1 % des quantités mises en œuvre. Le groupe environnement du LEEM indique que bien souvent les industriels font traiter les effluents aqueux pouvant contenir des substances dangereuses par incinération, au lieu de les diriger vers des stations d’épuration. C’est en effet la solution la plus sûre pour leur élimination.

3 Une élimination non appropriée des Médicaments Non Utilisés (MNU) par

les patients conduit la plupart du temps à les rejeter dans l’environnement. S’ils sont jetés dans les déchets ménagers classiques, ils se retrouvent pour près de la moitié d’entre eux (40 %) en décharge. Ils rejoignent donc les eaux souterraines ou de surface en aval de l’enfouissement.Si l’on se débarrasse des MNU dans les toilettes, ils rejoignent les stations d’épuration des eaux usées et se retrouvent dans les rivières et lacs.

La connaissance étendue des médicaments permet d’identifier trois familles qui peuvent causer plus particulièrement des problèmes environnementaux : Les hormonaux et les modulateurs endocriniens, dont le mélange d’hormones

naturelles et artificielles contient des substances actives à de très faibles concentrations. Les antibiotiques conçus pour tuer des microorganismes. Les cytotoxiques et cytostatiques, conçus pour empêcher la reproduction decertaines cellules humaines.

l’action de Cyclamed en faveur de la protection de l’environnement

La filière Cyclamed de récupération des MNU des patients est devenue dorénavant obligatoire pour le pharmacien d’officine (depuis 2007). Ce service offre la solution écologique la plus adaptée pour le traitement des MNU.

En application du principe de précaution, il convient de saluer la mobilisation de l’ensemble de la profession (industriels, grossistes et officinaux). Cet engagement est une preuve d’éco-citoyenneté et de responsabilité tout à fait conforme à l’éthique de notre profession.

Il est donc fondamental et urgent de re-sensibiliser et d’instituer le retour systématique des MNU des ménages en officine, en vue de leur incinération. Les unités de valorisation les éliminent proprement et en toute sécurité. Elles sont toutes conformes aux normes environnementales et récupèrent l’énergie sous forme d’électricité et de chaleur.Nous remercions chacun d’entre vous d’être promoteur de ce geste éco-responsable. l

dos

sier

Médicament et environnement

Le réfLexe cycLamed, cLef de La prévention de La poLLution

Cyclamed, la lettre

La présence de médicaments dans l’environnement, principalement dans les eaux, est analytiquement détectable. C’est un sujet d’actualité, car un certain nombre d’études (nationales ou internationales) le confirme, même si les concentrations trouvées sont très faibles. Ce constat pose la question des éventuelles incidences de ce phénomène sur le milieu naturel et la santé humaine.

L’ensemble de la profession pharmaceutique, soucieuse de la qualité de vie de nos concitoyens, assume pleinement sa responsabilité environnementale. Elle s’est mobilisée pour créer le dispositif Cyclamed dès 1993 et prendre en compte, en anticipant, cet enjeu important.

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Les officinaux doivent continuer à assurer la récupération des spécialités pharmaceutiques. Ils y sont dorénavant

obligés par la nouvelle loi n°2007-248 parue au J.O. le 27.2.2007 qui stipule que les pharmacies d’officines « sont tenues de collecter gratuitement les médicaments à usage humain non utilisés apportés par les particuliers qui les détiennent ».

Jusqu’au 31 décembre 2008, la redistribution humanitaire est encore possible. Nos partenaires humanitaires, placés sous responsabilité pharmaceutique, redistribuent des boîtes pleines et non périmées pour soigner les plus démunis en France et à l’étranger. Après cette date, les MNU (périmés ou non) seront tous détruits dans notre circuit pharmaceutique. Ils feront l’objet d’une valorisation énergétique et permettront d’éclairer et de chauffer des logements.

Concrètement les patients doivent rap-porter, dès la fin de leur traitement, leurs MNU, même s’il reste ne serait-ce qu’un comprimé ou une gélule, dans leurs em-ballages. Le cadre réglementaire sur les déchets d’emballages de médicaments est fixé par l’arrêté du 13 décembre 2006 (J.O. du 26 janvier 2007) qui renouvelle ainsi l’approbation de Cyclamed. De plus, sur le plan technique, pour obtenir l’incinération

de la substance, il faut de l’énergie libérée par l’incinération des emballages ; d’où le caractère indissociable du contenu et du contenant du médicament. Il va de soi, que pour encourager les patients à rapporter les MNU à l’officine, le tri doit être simple et pratique. Le message à délivrer auprès des patients - consommateurs est clair : dès lors qu’il y a de la substance médicamenteuse, il faut rapporter son MNU dans l’emballage pour son élimination appropriée.

Dissocier les médicaments des emballages présenterait un risque grave sur le plan sanitaire et écologique. Certains de nos concitoyens prendraient malheureusement le risque de les jeter dans les poubelles ou les toilettes.Continuons nos efforts entrepris depuis des années sur le Bon Usage du Médicament, en faveur de la sécurité sanitaire domestique et de la protection de l’environnement.L’ensemble de la profession pharmaceu-tique assure ainsi ses responsabilités éthi-ques, écologiques et de santé publique. l

Cyclamed, la lettre

l Bravo au SYDOM du Jura

Suite à la parution de notre précédente Lettre d’information, le SYDOM du Jura a pris l’heureuse initiative d’informer ses nouveaux délégués (élus municipaux) de l’existence et du bien-fondé de Cyclamed. Après une période qualifiée de « floue et pleine d’incertitude sur le dispositif » par Hubert Martin, directeur du SYDOM, il actualise et relaye ainsi le message de tri des MNU auprès des 3 communautés de communes et 4 SICTOM adhérents du SYDOM.

Le SYDOM couvre l’ensemble du département, regroupant 544 communes et 260 000 habitants. Ses différents outils de communication, dont le site internet www. letri.com explicitent auprès des administrés la façon de trier les déchets ménagers, y compris les médicaments non utilisés.

l « Le médicament, ça s’apprend ! »

La Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) du Loiret mise sur la pédagogie en organisant une exposition et une reconstitution d’armoire à pharmacie idéale dans les lycées, les entreprises et les galeries commerciales du département. Six conseillers-santé assurent l’animation et la diffusion de messages phares sur le Bon Usage du Médicament : bien lire la notice, respecter la prescription, prévenir les effets indésirables, connaître l’automédication, les génériques… Certains médicaments indispensables à conserver chez soi sont mis en exergue, en n’oubliant pas le réflexe du retour des MNU en pharmacie. La relation de confiance entre le patient, son pharmacien et son médecin est valorisée pour éviter les iatrogénies médicamenteuses. Tous ces points contribuent à opérer un changement de comportement positif et responsable de la part des patients-consommateurs, car le médicament n’est pas un produit de consommation courante. Bravo pour cette opération qui remporte un vif succès et qui se prolonge jusqu’en 2009.

l Sanofi-Aventis : animation sur le recyclage des médicaments

Afin de sensibiliser les salariés à la nécessité de rapporter les MNU chez leur pharmacien, une présentation de Cyclamed a été organisée à l’occasion de leur «Semaine du Développement Durable», sur le site de l’entreprise à Antony, le 2 juin dernier. Des posters et panneaux exposaient les missions, le fonctionnement et les raisons de la récupération des MNU qui s’imposent à tous (patients-consommateurs, officinaux, grossistes répartiteurs, industriels). Cette opération réussie a permis, dans le cadre d’une démarche volontaire de leur part, de sensibiliser environ 500 personnes. Elles ont tenu à s’informer sur le fonctionnement pérenne du dispositif. Bravo pour cette initiative.

Le mode d’emploi est simple : Cyclamed récupère et valorise l’ensemble des Médicaments Non Utilisés (MNU), périmés ou non, dans leurs emballages, rapportés par les patients chez le pharmacien.

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Un geste simple

à L’officine, Les mnu sont récupérés dans Leurs embaLLages ac

tual

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Encourager le patient-consommateur à rapporter ses MNU à l’officine, dans leurs emballages.

... Même s’ils ne contiennent plus qu’un seul comprimé.

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Faire circuler l’information

La communication de cycLamed

Cyclamed, la lettreen

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Comme vous l’avez constaté, de nouveaux « outils de communication » ont été publiés prioritairement à l’attention des professionnels de santé.

l La Lettre d’information, destinée à l’ensemble de la profession pharmaceutique, a fait peau neuve pour son numéro spécial du mois de mars dernier. Elle a pour but de valoriser le contenu rédactionnel et de vous tenir informés des évolutions et des actions menées régulièrement (4 fois/an).

l La brochure « les bonnes raisons de participer à Cyclamed » a, semble-t-il au regard des échos reçus, répondu aux questions que vous vous posiez. Les valeurs défendues par notre association et portées par le mouvement de la profession entière, ont été explicitées et déclinées : la protection de l’environnement, la sécurité domestique, l’action humanitaire, la réaffirmation du rôle du pharmacien.

l La vitrophanie (autocollant visible de l’intérieur et de l’extérieur de la pharmacie) constitue un rappel

important pour les patients. Elle identifie clairement l’engagement de l’équipe officinale dans cette démarche unanimement appréciée par les patients-consommateurs.

l En cohérence et en amont de la communication officinale, nous envisageons une action en partenariat avec les médecins en exercice libéral. Les patients à l’issue de leur consultation médicale se rendent majoritairement en pharmacie. Ils seront ainsi sensibilisés dans la salle d’attente au « réflexe Cyclamed », avec une bande dessinée attrayante et accessible pour toutes les tranches d’âges.

En synergie avec l’information de proximité délivrée par le pharmacien d’officine, Cyclamed se doit d’élargir sa communication à un public beaucoup plus large. L’équipe Cyclamed est aujourd’hui en cours de réflexion qui doit lui permettre de déboucher sur un plan d’action original, afin d’atteindre ces publics.

La brochure

La vitrophanie

La bande dessinée

cette nouveLLe rubrique est La vôtre !

Votre avis nous intéresse. N’hésitez pas à nous faire part de vos impressions ou réactions. Si vous prenez telle ou telle initiative ou si vous avez des suggestions, elles attireront toujours notre attention. Soyez assurés de notre écoute et de notre dévouement, afin d’améliorer sans cesse notre dispositif.

« J’ai beaucoup apprécié votre brochure « Les bonnes raisons ». Elle est très claire et esthétiquement bien présentée. La nouvelle Lettre est

également agréable à lire. On constate que Cyclamed reprend de plus belle. Nous allons à nouveau trier jusqu’au 31/12/2008. »

Madame LAFONPharmacie LAFON-MULLER - 46270 BAGNAC S/CELE

« J’ai lu votre lettre et « Les bonnes raisons de participer à Cyclamed » avec beaucoup d’attention. Le fonctionnement, l’évolution règlementaire et le schéma du parcours des MNU sont très clairs et très pratiques. Dans l’avenir,

je vous suggère de réaliser une brochure à l’attention des communautés de communes qui gèrent les déchets ménagers. La filière Cyclamed, propre aux MNU, mériterait d’être plus connue auprès des collectivités locales. Les communes pourraient ainsi faire davantage appel aux pharmaciens pour participer à des forums, salons, réunions… Les bulletins communaux mettraient en valeur, eux aussi, notre action en faveur de la protection de l’environnement et de la santé publique. » Françoise MARIOT

Pharmacien - 44320 SAINT PÈRE EN RETZ

« Depuis toujours, nous fonctionnons avec un partenaire humanitaire reconnu par Cyclamed et nous ne pouvons que déplorer l’arrêt de leur activité à la fin 2008. Cependant, je préfère savoir que les MNU remis à mon grossiste seront en 2009 proprement éliminés dans le dispositif, plutôt que de rester chez les gens où ils seront une source potentielle d’accident domestique. »

Brigitte ROUCHIPharmacien - 31780 CASTELGINEST

« La brochure et « la Lettre » sont très bien faites et utiles. Les informations données m’ont confirmé le caractère sécurisé de la collecte des MNU, car les patients sont méfiants. J’aimerais que vous relanciez une campagne Cyclamed à la télévision pour nous aider à informer la clientèle. Pour ma part, j’ai mis la vitrophanie et je demande aux patients de ne pas jeter les médicaments. Je suis d’origine iranienne et je connais les besoins humanitaires. La dimension environnementale est également très importante et les personnes en ont, heureusement, de plus en plus conscience. » Shahram SHAHRVIN

Pharmacien - PARIS

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« Cyclamed, la lettre » est une lettre d’information de CyClamed©, l’engagement des professionnels du médicament : pharmaciens d’officine, grossistes répartiteurs, industriels pour la récupération et la valorisation des médicaments Non Utilisés. 68, boulevard Flandrin 75116 Paris. Tél. : 01 53 70 02 70. directeur de la publication : daniel Robin. Rédactrice en chef : Bénédicte Niérat-munier. Comité de rédaction : Jacques aumonier, Thierry moreau defarges, druon Note.Cette lettre est imprimée sur papier recyclable, par une imprimerie «Imprim’Vert»