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PREFECTURE DES ALPES-MARITIMES DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA PROTECTION DES POPULATIONS Juin 2014 MEMENTO L’HYGIENE ALIMENTAIRE DANS LA RESTAURATION COLLECTIVE Juin 2014

Juin 2014 MEMENTO L’HYGIENE ALIMENTAIRE DANS LA

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PREFECTURE DES ALPES-MARITIMES

DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA PROTECTION DES POPULATIONS

Juin 2014

MEMENTO

L’HYGIENE ALIMENTAIRE DANS LA RESTAURATION

COLLECTIVE

Juin 2014

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SOMMAIRE

1 Prescriptions générales 1.1. Réglementation applicable 1.2. Déclaration d’ouverture 1.3. Présentation de la DDPP 1.4. Déclaration de T I A C

2 Prescriptions Techniques Spécifiques

2.1 Les locaux : les circuits 2.2 L’environnement 2.3 Le fonctionnement 2.4 Le personnel 2.5 Le nettoyage et la désinfection 2.6 Les matières premières 2.7 Les procédures fondées sur les principes HACCP

3���� Modèles de fiches

Fiche 1 : déclaration et identification d’un établissement Fiche 2 : mémento des autocontrôles Fiche 3 : exemple de plan de nettoyage Fiche 4 : modalité d’utilisation de l’eau de Javel Fiche 5 : FAQ (foire aux questions)

4 Pour en savoir plus 5 Les adresses utiles

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1 PRESCRIPTIONS GENERALES

1.1 Réglementation applicable - Synthèse réglementaire

Principaux textes applicables en Restauration Colle ctive Synthèse réglementaire

• La nouvelle approche européenne : LE PAQUET HYGI ENE (Applicable depuis le 1 er janvier 2006). Plus d’infos sur le site Internet du Ministère en charge de l'agriculture : http://agriculture.gouv.fr/le-paquet-hygiene Pour la restauration collective (hors agrément : cuisine sur place et cuisine satellite), les règlements suivants du Parlement européen et du Conseil vous concernent :

- Règlement (CE) 852/2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires

- Règlement (CE) n° 2073/2005 du 22 décembre 2005 concernant les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires.

- Règlement (CE) 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire

- Règlement (CE) 931/2011 relatif aux exigences de traçabilité (…..) des denrées alimentaires d’origine animale

Tous les établissements de restauration collective (entre autres) ont l’obligation de mettre en place un

PMS : Plan de maîtrise sanitaire

Le plan de maitrise sanitaire est composé d’un ensemble de documents décrivant les moyens mis en œuvre par un établissement pour assurer l’hygiène et la sécurité alimentaire des ses productions par rapport aux dangers microbiologiques, physiques, chimiques et ne pas oublier le danger allergènes.

C’est donc un document obligatoire qu’il est important de constituer et tenir à jour. Il vous permettra aussi de justifier votre travail vis-à-vis des services officiels de contrôles.

Il comprend :

Des Bonnes Pratiques d’Hygiène ou des pré-requis obligatoire.

Un plan HACCP validé et mis à jour régulièrement.

Un système de traçabilité, de gestion des non-conformités.

Le plan de maitrise sanitaire comprend aussi l’ensemble des documents qualités mis en place dans l’établissement. Ils vous permettront de prouver (justifier) le bon fonctionnement de votre système de maitrise sanitaire.

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Ce PMS se compose des éléments suivants :

- Procédures de maîtrise des températures - Procédure de contrôle de conformité à réception et à expédition - Plan de nettoyage et désinfection - Procédures relatives à l’hygiène du personnel - Plan de formation du personnel - Procédures de traçabilité de l’amont à l’aval et procédure de retrait/rappel des produits +

Procédure de gestion des TIAC (toxi-infections alimentaires collectives) - Plan HACCP :

� Analyse des dangers � Détermination des points critiques (CCP) � Limites critiques pour les CCP � Système de surveillance des CCP � Actions correctives

- Plan de lutte contre les nuisibles - Qualité de l’eau - Modalités de vérification du PMS (autocontrôles des produits, audits, etc…) - Documentation et enregistrements associés au PMS.

• L'arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles san itaires applicables aux activités de commerce de détail, d’entreposage et de transport de produits d ’origine animale et denrées alimentaires en contenant.

Cet arrêté fixe notamment: - les obligations en matière de température (conservation, transport, …) en Annexe I, - les dispositions applicables aux établissements de restauration collective en Annexe IV.

• Guide de bonnes pratiques d’hygiène (GBPH) Le GBPH « restauration collective » n’est pas encore disponible. Il est en cours de validation par l’ANSES. Toutefois, d’autres GBPH validés sont disponible sur le site internet de la « Documentation Française » :

et notamment le guide de bonnes pratiques d’hygiène de la :

« Restauration collective de plein air des accueils collectifs de mineurs »

L’acquisition, l’adaptation et l’application de ce guide est fortement recommandé pour les établissements concernés par ce secteur d’activité. Il a été élaboré par les professionnels du secteur et est validé par les autorités compétentes. De ce fait, il constitue une bonne base pour la mise en place du PMS car il contient tous les documents et procédures obligatoires.

• Infra réglementaire :

Entre autres : - Note de service du 10 août 1998 : « La restauration collective » - Note de service du 7 août 2006 relative à l’utilisation des œufs coquille en restauration - Note de service du 26 novembre 2001 : composition des repas en restauration scolaire

1.2 Déclaration d’activité

Les établissements de restauration collective (hors agrément) préparant, traitant, transformant, manipulant ou entreposant des denrées animales ou d’origine animale doivent procéder à une déclaration de leur activité.

Cette déclaration est OBLIGATOIRE. Elle doit être faite par le responsable juridique de l’établissement lors de la création ou lors du changement de responsable. Elle est à adresser à la Direction Départementale de la Protection des Population (D.D.P.P) du département d’implantation de l’établissement.

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L’imprimé de déclaration « restauration collective » figure en Annexe n° 1 Pour tout renseignement, s’adresser au secrétariat du service Alimentation de la DDPP.

1.3 Présentation de la DDPP La Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) met en œuvre les politiques relatives à la protection et à la sécurité des consommateurs. La DDPP regroupe, depuis le 1er janvier 2010, les missions et les moyens de la Direction Départementale des Services Vétérinaires (DDSV), de la Direction Départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (UDCCRF), d’une unité provenant de la Préfecture (installations classées pour la protection de l’environnement). Cette direction unique renforce la capacité d’action des services de l’Etat pour prévenir et gérer les risques directs ou indirects auxquels sont exposés la population et le monde animal. Ses champs de compétences portent sur les réglementations et domaines d’interventions suivants :

- la conformité, la qualité et la sécurité des produits et prestations de service - l’hygiène de la manipulation des produits et la sécurité des produits alimentaires - la santé et l’alimentation animales, la traçabilité des animaux et des produits animaux - la protection des animaux domestiques et de la faune sauvage captive et les conditions sanitaires d’élimination des cadavres et des déchets animaux - les installations classées pour la protection de l’environnement - la loyauté des transactions - l’information sur les prix - la protection économique du consommateur - l’égalité d’accès à la commande publique - la surveillance du bon fonctionnement du marché - les ventes soumises à autorisation et les pratiques commerciales réglementées

Coordonnées de la DDPP :

LES SERVICES DE L’ÉTAT DANS LES ALPES-MARITIMES Direction Départementale de la Protection des Populations

Centre Administratif Départemental - Bâtiment Mont des Merveilles 147, boulevard du Mercantour

06286 NICE CEDEX 03

Tél : 04.93.72.28.00 Fax : 04.93.72.28.05

Courriel : [email protected]

1.4 Déclaration des Toxi-Infections Alimentaires Collectives (T.I.A.C.)

La déclaration d’une TIAC (ou suspicion de TIAC) es t OBLIGATOIRE dès l’apparition d’au moins 2 cas cliniques présentant une symptomatologi e en général gastro-intestinale dont on peut rapporter la cause à une même origine alime ntaire.

Elle doit être faite par le responsable de l’établissement auprès des deux services suivants :

- Direction Départementale de la Protection des Populations - Veille sanitaire de l’Agence Régionale de Santé (ARS = ex DDASS)

Mel : [email protected] Tél. : 04 13 55 80 00 - Fax : 04 13 55 83 44 Les week-ends et jours fériés, la déclaration est adressée à la Préfecture Base réglementaire : Arrêté du 21 décembre 2009 - Annexe IV, point 6 "Dès qu'il a connaissance de la survenue d'un effet indésirable inhabituel pouvant être lié à la consommation d'aliments dans son établissement, chez au moins deux consommateurs, le responsable de l'établissement : i) invite les consommateurs concernés à consulter rapidement un médecin qui procèdera au diagnostic et à leur prise en charge ;

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ii) signale sans délai cet effet indésirable inhabituel au directeur départemental des affaires sanitaires et sociales ainsi qu'au directeur départemental en charge des services vétérinaires. Afin de faciliter l'enquête des services officiels, l'exploitant tient à leur disposition les renseignements nécessaires à l'enquête épidémiologique, notamment les menus effectivement servis ainsi que les plats témoins des repas ayant précédé la survenue des symptômes [...]" - Exemples de symptômes des principales TIAC

MALADIES SYMPTOMES

Salmonellose Diarrhée, vomissements, forte fièvre, douleurs abdominales, 24h à 72h après consommation de l’aliment.

Intoxication staphylococcique Vomissements soudains et abondants, 1h à 6h après consommation de l’aliment + douleurs abdominales (diarrhées possibles).

Intoxication à Bacillus cereus Vomissement 1h à 6h après consommation de l’aliment, nausées, douleurs abdominales, diarrhées

Intoxication à Clostridium perfringens

Diarrhées aqueuse 8 à 16h après consommation de l’aliment, douleurs abdominales

Intoxication histaminique Rougeurs et démangeaisons cutanées, gonflements, œdèmes

Listériose Forme méningée : maux de tête + fièvre

La déclaration doit comprendre les renseignements suivants : ➥ Nom et coordonnées du déclarant ➥ Adresse de l’établissement ➥ Dates et heures des premiers symptômes ➥ Nombre de cas déclarés ➥ Nombre de personnes exposées ➥ Nature des symptômes observés : Vomissements Diarrhée Diarrhée sanglante Douleurs abdominales Maux de tête Fièvre Autres ➥➥➥➥ Un médecin a-t-il été contacté ? Si oui : nom, adresse, coordonnées téléphoniques ➥ Y a t-il des personnes hospitalisées ? Nombre : …….. Coordonnées de l’établissement hospitalier : ……………………….. . ATTENTION : Penser à vérifier la présence de repas témoins et à bien les conserver

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Déchets �

2 Prescriptions techniques spécifiques

2.1 Les locaux : les circuits

Schéma de fonctionnement type d'une cuisine traditionnelle ou d'un office de réchauffe

Sanitaires � Vestiaires du personnel � Produits d'entretien et nuisibles �

Les obligations en matière de locaux et équipements sont décrites par le Règlement (CE) 852/2004

Des informations pratiques sont disponibles sur le site internet :

http://www.agrobat.fr

Réserves (arrivée et stockage des matières 1ères)

Légumerie / déconditionnement / déboîtage

Préparations chaudes / froides

Plonge batterie

Plonge vaisselle

Salle à manger �

Zone propre

Zone sale

Zone intermédiaire

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2.2 L’environnement

Pistes d'aménagement et d'équipement d'une cuisine traditionnelle ou d'un office de réchauffe

Attention : il ne s’agit que de préconisations Pour les obligations réglementaires : toujours se reporter au Règlement (CE) 852/2004

- les plafonds : facilement nettoyables - les murs des réserves : facilement nettoyables (pas de béton brut, de crépis, de bois, etc…) - les murs des zones où sont manipulées les denrées alimentaires : lisses, lavables, de couleur claire, imputrescibles, résistants aux chocs - sols : lavables, de couleur claire - les fenêtres amenées à être ouvertes : équipées d’écrans de protection contre les insectes volants (type moustiquaires).

- les réserves

- Enceinte à température positive réglée de manière à respecter les températures réglementaires (en général + 4°C maxi, ou + 2°C maxi si entreposage de produits de la pêche ou de viandes hachées).

� Dans tous les cas, se reporter à l’étiquetage des produits. - Une enceinte à température négative (- 18°C minim um)

- L’idéal est de disposer de deux enceintes à froid positif (l'une dédiée aux viandes et produits laitiers, l'autre aux végétaux bruts).

- les équipements frigorifiques seront équipés au moins de thermomètres à lecture directe - les chambres froides négatives de plus de 10 m3 doivent être équipées d'un système d'enregistrement de

la température 'adéquat' (disque, système de clés USB, enregistrement informatique…). - la légumerie

- une zone dédiée au lavage/décontamination (point d’eau) des végétaux bruts et une zone réservée au déboîtage et au déconditionnement (table + ouvre-boîte).

- Cette zone étant une zone intermédiaire à l’interface entre zone sale (réserves) et zones propres (zones de fabrication) elle ne doit pas servir pour l’entreposage permanent de produits et de matériels.

- les zones de préparations - Obligation de disposer d’un lave-mains à commande hygiénique (commande à pied, genoux, cellule de détection automatique, …) correctement équipé d’un distributeur de savon liquide et d’un distributeur d’essuie-mains à usage unique. - disposer d’un réfrigérateur de jour de capacité suffisante de stockage pour les préparations froides et des produits intermédiaires. - les sanitaires

- ils ne doivent pas communiquer directement avec les zones où circulent les denrées - de plus, les toilettes des consommateurs ne doivent pas communiquer directement avec la salle où sont servies les denrées - les toilettes doivent être des cabinets à cuvettes dites 'à l'anglaise' - à la sortie des toilettes du personnel : lave-mains à commande hygiénique obligatoire + distributeurs de savon et d'essuie-mains à usage unique - les vestiaires

- séparer les vêtements propres des vêtements souillés, par un système adéquat (armoires avec cloison intérieure, armoires spécialisées séparées)

- produits d'entretien et de lutte contre les nuisibl es - Les produits dangereux doivent être stockés séparément des produits alimentaires, dans une zone ou

un placard fermant à clé.

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2.3. Le fonctionnement : quelques grands principes

• Respect de la séparation des secteurs propres et sales • Respect de la marche en avant

- dans l’espace - ou dans le temps

• Les températures (Annexe I de l’arrêté du 29/12/2009)

- Préparations chaudes : à conserver à + 63°C minim um - Préparations froides : à conserver entre 0°C et + 3°C - Ces préparations culinaires sont retirées de cette enceinte au plus près de la consommation, dans un délai maximum de deux heures sous réserve que le produit soit maintenu à une température inférieure ou égale à + 10 °C - les préparations culinaires élaborées à l’avance doivent être remises en température en moins d’1 heure et atteindre +63°C - les préparations culinaires élaborées à l’avance doivent être refroidies rapidement et passer de +63°C à +10°C en moins de 2 heures

• L’utilisation des denrées - les produits ne peuvent pas être consommés après la Date Limite de Consommation (DLC) mentionnée sur leur étiquetage. - les produits décongelés doivent être consommés dans les 4 jours maximum y compris le jour de mise en décongélation. Toujours se référer aux instructions du fabriquant figurant sur les étiquettes (certains produits sont à cuire sans décongélation ou à consommer rapidement après décongélation). - les restes ne peuvent pas être resservis.

• Cuisson des steaks hachés L’étape de cuisson des steaks hachés pour les populations sensibles (enfants jusqu’à 15 ans, personnes âgées, hospitalisées, immunodéprimées) doit faire l’objet d’une surveillance particulière. Les steaks hachés doivent être cuits à cœur (viande non rosée à cœur), dans le respect des bonnes pratiques d'hygiène (maintien de la chaîne du froid, éviter les contaminations croisées...). En effet, une cuisson à cœur du steak haché permet d'éliminer E. coli O157:H7. Ce mode de cuisson peut être considéré comme assainissant d'après un avis de l'AFSSA (2003). • La traçabilité Amont : fournisseurs (factures, BL) Interne : conservation étiquetages ou retranscription des informations sanitaires ou photos – A conserver tout le long du séjour.

• Les plats témoins

Arrêté du 21 décembre 2009 - Annexe IV, point 5 "Les exploitants conservent des plats témoins à la disposition exclusive des agents chargés du contrôle officiel. Ces plats témoins sont des échantillons représentatifs des différents plats distribués aux consommateurs et clairement identifiés. Ils doivent être conservés pendant au moins cinq jours en froid positif (0 à +3°C) après la dernière présentation au consommateur."

Une procédure de réalisation/conservation des plats témoins doit être disponible. Elle doit préciser les conditions de réalisation des plats témoins représentatifs, à savoir :

1 - prélèvement dans les conditions de service 2 - d'un échantillon des composantes du repas 3 - dans une quantité de 80g à 100g 4 - clairement identifié et individuellement conditionné 5 - et conservé dans des conditions satisfaisantes (entre 0 et +3°C) pendant 5 jours après la dernière mise à la consommation

Quelques précisions :

- Un plat servi à deux repas différents (ex : midi et soir) devra faire l'objet de deux prélèvements différents. - Pas de plat témoin pour les produits non manipulés : fruits (saufs si épluchés, tranchés..), fromages pré-emballés, yaourts...)

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- Pas de plat témoin pour les grillades à la demande (le minimum exigible est d'assurer une traçabilité correcte) - Pour les plateaux comportant plusieurs sortes de fromages, au minimum un fromage par jour doit être prélevé, de manière à ce que tous les fromages servis durant la semaine aient fait l'objet de prélèvements. - Pour les fromages à la coupe, possibilité de conserver la dernière portion de chaque lot

2.4. Le personnel - l’état de Santé :

- toute personne manipulant les denrées doit être reconnue apte par la médecine du travail ; - les fiches d’aptitude doivent être maintenues à la disposition des services de contrôle. - Sensibiliser le personnel sur l’état de santé : Toute mesure est prise pour éviter les contaminations des denrées par les personnes présentant manifestement un risque d'affection susceptible d'être transmissible (éternuement, plaies des mains non protégées, panaris, rhume....).

- la tenue : - de couleur claire ;

- doit être renouvelée en tant que de besoin pour être maintenue propre ; - en général composée de tablier et pantalon, blouse… ; - la charlotte doit englober la totalité de la chevelure ; - le port de bijoux (à l’exception de l’alliance si elle est lisse) et de vernis à ongle pour les femmes est à prohiber.

- Formation à l’hygiène alimentaire : obligatoire et adaptée au poste.

LES GANTS SONT-ILS OBLIGATOIRES ? Non, néanmoins on peut les recommander pour des opérations précises qui ne sont pas suivies

d’une cuisson. Par exemple, mélange à la main du taboulé, dressage des assiettes à la main, etc… sachant que les gants doivent être renouvelés lorsqu’on passe à une autre tâche. Même dans cet usage, ils doivent être régulièrement changés, notamment après toute manipulation souillante (poignée de porte, aliments différents...).

Ils sont recommandés lors de plaies, pour constituer un pansement étanche.

LES ENFANTS PEUVENT-ILS FAIRE LA CUISINE ? Dans la cadre d’un atelier pédagogique, il est tout à fait envisageable de faire participer des

enfants, encore faut-il que cela reste exceptionnel et non quotidien, ce qui leur permettra peut-être d’acquérir de bons réflexes. Le problème est alors la maîtrise des risques : le cas classiquement présenté est celui des enfants confectionnant des gâteaux type quatre-quarts où la maîtrise réside dans quelques gestes simples comme un bon lavage des mains notamment après avoir touché les œufs, une préparation rapide sans attente à température ambiante et une bonne cuisson.

Dans le cadre des centres de vacances où les adolescents sont amenés à confectionner les repas, il

est souhaitable que ces derniers aient reçu une sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène. Il est là aussi fondamental de gérer le risque car rien n’exonère ce type de fonctionnement des dispositions réglementaires.

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2.5. Nettoyage et désinfection La mise en place d’un plan de nettoyage et désinfection est obligatoire. Elle fait partie intégrante de l’HACCP. Il doit notamment répondre aux questions suivantes : Quoi : liste des éléments à nettoyer Qui : nom de la (des) personnes affectée(s) à chaque tâche Quand : fréquence du nettoyage pour chaque zone, chaque élément Comment : produit utilisé, dosage. Les produits : respecter les conditions d’utilisation (dosage, température de l’eau…) et conserver les fiches de sécurité des produits Le matériel : en bon état de maintenance, propre Les moyens de contrôle : visuel (surface propre ou pas) ou analyse de surface éventuellement (sans intérêt si la surface est visuellement sale). Fiche 3 : exemple de plan de nettoyage Fiche 4 : modalité d’utilisation de l’eau de Javel 2.6 Les matières premières

• Provenance

Les matières premières animales ou d’origine animale (viande fraîche, jambon, poisson, œufs, ….) doivent provenir d’établissements agréés ou disposant d’une dérogation à l’agrément sanitaire. Les cuisines satellites doivent s’approvisionner auprès de cuisines centrales disposant d’un agrément sanitaire ou d’une dérogation à l’agrément sanitaire. Approvisionnement auprès de GMS (grandes et moyennes surfaces) :

Des établissements de restauration commerciale ou collective, notamment en raison de leur petite taille et/ou de l’isolement géographique, peuvent être amenés à se fournir en denrées animales ou d’origine animale auprès de GMS.

� Cet approvisionnement est possible auprès de GMS non agréées, mais ce, uniquement pour les produits exposés à la vente en rayon avec la marque CE (marque de salubrité de forme ovale). L’approvisionnement auprès d’un boucher n’est possible que si ce dernier est agréé ou dispose d’une dérogation à l’agrément sanitaire (demander le papier justificatif ou vérifier qu’il figure bien sur les listes officielles du ministère de l’agriculture) Pour savoir si l’établissement d’approvisionnement est agréé ou dispose d’une dérogation à l’agrément, il convient de consulter les listes tenues à jour disponibles sur le site internet du Ministère de l’Agriculture :

Pour les établissements agréés : http://agriculture.gouv.fr/liste-des-etablissements-agrees-ce

Pour les établissements dérogataires à l’agrément :

http://agriculture.gouv.fr/liste-des-etablissements

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• Température de stockage

Annexe 1 de l’arrêté du 21 décembre 2009

Conformément au 3 de l’article 17 et au 3 de l’article 4 du règlement (CE) n° 852/2004 du 29 avril 2004 susvisé, les températures des produits d’origine animale et denrées alimentaires en contenant doivent être conformes en tous points du produit aux températures définies dans le tableau ci-après.

Toutefois, pour les produits préemballés d’origine animale et denrées alimentaires en contenant, et conformément à l’article R. 112-22 du code de la consommation, une température différente peut être fixée par leur conditionneur, sous réserve de ne pas dépasser celle fixée par le règlement (CE) n° 853/2004.

TEMPÉRATURE MAXIMALE DES DENRÉES CONGELÉES

NATURE DES DENRÉES TEMPÉRATURE de conservation au stade

de l’entreposage ou du transport

TEMPÉRATURE de conservation dans les établissements

de remise directe ou de restauration collective

Glaces, crèmes glacées - 18 °C - 18 °C Viandes hachées et préparations de viandes congelées

* - 18 °C

Produits de la pêche congelés * - 18 °C Poissons entiers congelés en saumure destinés à la fabrication de conserves

* - 9 °C

Autres denrées alimentaires congelées - 12 °C - 12 °C Nota. - La température indiquée est la température maximale de la denrée alimentaire sans limite inférieure. (*) Voir les températures du règlement (CE) n° 853/2004.

TEMPÉRATURES MAXIMALES DES DENRÉES RÉFRIGÉRÉES

NATURE DES DENRÉES TEMPÉRATURE

de conservation au stade de l’entreposage ou du transport

TEMPÉRATURE de conservation dans les établissements

de remise directe ou de restauration collective

Viandes hachées * + 2 °C Abats d’ongulés domestiques et de gibier ongulé (d’élevage ou sauvage)

* + 3 °C

Préparations de viandes * + 4 °C Viandes séparées mécaniquement * + 2 °C Viandes de volailles (y compris petit gibier d’élevage à plumes), de lagomorphes (y compris petit gibier d’élevage à poils), de ratites et de petit gibier sauvage

* + 4 °C

Viandes d’ongulés domestiques, viandes de gibier ongulé (d’élevage ou sauvage)

* +7 °C pour les carcasses entières et pièces de gros

+ 4 °C pour les morceaux de découpe Produits de la pêche frais, produits de la pêche non transformés décongelés, produits de crustacés et de mollusques cuits et réfrigérés

* (1) + 2 °C

Produits de la pêche frais conditionnés * (1) * (1) Ovoproduits à l’exception des produits UHT. + 4 °C + 4 °C Lait cru destiné à la consommation en l’état + 4 °C + 4 °C Lait pasteurisé Température définie sous la responsabilité du

fabricant ou du conditionneur Température définie sous la responsabilité du

fabricant ou du conditionneur Fromages affinés Température définie sous la responsabilité du

fabricant ou du conditionneur Température définie sous la responsabilité du

fabricant ou du conditionneur Autres denrées alimentaires très périssables Température définie sous la responsabilité du

fabricant ou du conditionneur + 4 °C

Autres denrées alimentaires périssables Température définie sous la responsabilité du fabricant ou du conditionneur

+ 8 °C

Préparations culinaires élaborées à l’avance + 3 °C + 3 °C Nota. - La limite inférieure de conservation des denrées alimentaires réfrigérées doit se situer à la température débutante de congélation propre à chaque

catégorie de produits (*) Voir les températures du règlement (CE) n° 853/2004 (1) Température de la glace fondante : 0 à + 2 °C.

TEMPÉRATURE MINIMALE EN LIAISON CHAUDE

Plats cuisinés ou repas livrés chauds ou remis au consommateur + 63 °C

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QUESTIONS/REPONSES ➥➥➥➥Spécifiques tous séjours

A-t-on le droit d’utiliser des œufs frais ? Oui, mais attention : bien gérer les manipulations et conserver l’étiquetage.

➤ Il est interdit d’utiliser les œufs sales, fêlés et cassés. ➤ On recommande d’effectuer le cassage en zone de légumerie / déconditionnement par lot de dix afin de limiter les pertes si une anomalie est détectée (odeur nauséabonde, tache rouge sur le jaune…). En aucun cas on ne doit récupérer avec le pouce le restant de blanc qui demeure dans la coquille après cassage. ➤ Il est indispensable de se laver les mains après avoir manipuler les œufs.

Peut-on manger les poissons pêchés par les enfants ? Non, les denrées doivent provenir d’établissements agréés.

Où peut-on se fournir en pain ? Auprès de n’importe quel boulanger, grande surface, épicerie

➥➥➥➥Spécifique séjour sous tente

Peut-on acheter des produits à la ferme ? Non pour les denrées animales ou d’origine animale, sauf si le responsable de la ferme dispose

d’un agrément ou d’une dérogation à l’agrément. Le responsable du CVL doit se renseigner.

Certains produits ont une Date Limite d’Utilisation Optimale (D.L.U.O.). Peut-on la dépasser ?

La D.L.U.O. n’est pas une Date Limite de Consommation (D.L.C.) par définition. Si le produit conserve ses qualités sanitaires, les qualités nutritionnelles et organoleptiques (saveur, consistance) ne sont plus assurées par le fabricant.

Température de conservation des fruits et légumes. La chambre froide est-elle obligatoire ? Il n’y a pas de température réglementaire prévue ; la température recommandée est de 8-10°C.

Attention, dès qu’ils sont lavés et épluchés, voire travaillés les légumes deviennent des préparations fragiles à conserver à 4°C (exemple salades 4ème gamme).

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2.7 PROCÉDURES FONDÉES SUR LES PRINCIPES HACCP

"Les exploitants du secteur alimentaire mettent en place, appliquent et maintiennent une ou plusieurs procédures permanentes fondées sur les principes HACCP." L'HACCP est un système qui permet d’identifier, évaluer et maîtriser les dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments.

L'HACCP s'intéresse aux 3 classes de dangers pour l'hygiène des aliments:

• les dangers biologiques (bactéries, virus, parasites...) • les dangers chimiques (pesticides, additifs...) • les dangers physiques (corps étrangers : bois, verre, ...).

La méthode HACCP se fonde sur le Codex Alimentarius et sur les sept principes suivants :

• Analyser les dangers à tous les stades de la vie du produit et formaliser les mesures préventives. • Identifier les « points critiques pour la maîtrise des risques » ou «CCP » (Critical Control Point). • Fixer les limites critiques à respecter pour s’assurer que le CCP est maîtrisé. • Établir un système de surveillance pour s’assurer de la maîtrise du CCP. • Déterminer les actions correctives nécessaires lorsqu’une dérive apparaît sur les CCP. • Réaliser un système documentaire donnant la preuve de la maîtrise effective des CCP. • Vérifier régulièrement le bon fonctionnement du système HACCP.

En raison de la contrainte spécifique de diversité des produits finis et des schémas de production en restauration, l'analyse des dangers se fera en général par groupe de dangers générique et famille de produits

Qui : en l’absence de guide de bonne pratique qui doit être élaboré par la profession, l’ensemble de l’équipe (directeur, cuisinier..) doit réfléchir à la démarche. Pour les séjours de plein air, le guide de bonnes pratiques d’hygiène est publié au journal officiel et disponible à l’achat auprès de la documentation française. Où : quelque soit l’établissement, cette démarche doit être mise en œuvre. Comment :

Pour chaque étape repérer les points de maîtrise : • définir les principales mesures préventives (au niveau des locaux, du matériel, du milieu,

de la main d’œuvre, du fonctionnement) ; • définir les paramètres que l’on va enregistrer ; • définir les actions correctives à mettre en œuvre en cas de défaillances.

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Principaux autocontrôles à réaliser pour un établissement de cuisine sur place

Contrôle à réception

- Contrôle visuel de l'intégrité de l'emballage - Contrôle visuel de la DLC/DLUO des produits - Contrôle visuel de l'étiquetage - Contrôle de la température des produits au moyen d’un thermomètre (sonde ou laser) - Contrôle visuel de la propreté du camion de livraison - Contrôle visuel de la bonne séparation des produits d'hygiène/entretien et des produits alimentaire � Enregistrement de ce contrôle (et notamment de la température du ou des produits contrôlés) sur un support adapté.

Températures de stockage

- Contrôle des températures de stockage de chaque enceinte � Enregistrement des températures relevées (au minimum quotidien)

Cuisson - Contrôle des températures en fin de cuisson et enregistrement

Cuisson des steaks hachés pour les populations sensibles - Contrôle visuel de la couleur des steaks hachés à cœur (par ouverture) : si non rosés à cœur : ok - Ou contrôle de la température à cœur devant être supérieure à +65°C

Refroidissement rapide - Contrôle des couples temps/températures en début et fin de refroidissement pour s’assurer du passage de +63°C à

+10°C en moins de 2h � enregistrement Maintien au chaud

- Contrôle du maintien des plats chauds à une température supérieure à +63°C jusqu’au moment du service.

Distribution - Contrôle du respect des températures � enregistrement - +63°C min pour les plats chauds - +10°C maximum pour les préparations froides (entrées et desserts)

Nettoyage et désinfection Enregistrement des opérations de nettoyage (au minimum des nettoyages non quotidiens) sur un support adapté.

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3���� Modèles de fiches

Fiche 1 : déclaration et identification d’un établissement Fiche 2 : Exemples autocontrôles Fiche 3 : exemple de plan de nettoyage Fiche 4 : modalité d’utilisation de l’eau de Javel

Fiche 5 : F.A.Q. (Foire aux questions)

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���� Fiche 1 : Modèle de déclaration et d’identification des établissements

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT

DECLARATION concernant les établissements de restauration collective –hors agrément*- préparant, traitant,

transformant, manipulant ou entreposant des denrées animales ou d’origine animale

*pour la demande d’agrément se reporter à l’annexe de l’arrêté du 8 juin 2006

OBJET

Déclaration relative à l'inspection sanitaire, à produire avant ouverture ou à chaque changement d’exploitant et

restructuration

A RENVOYER A L’ADRESSE SUIVANTE

Les services de l’Etat dans les Alpes-Maritimes Direction Départementale de la Protection des Populations

Service Alimentation – Sécurité Sanitaire des Aliments Centre Administratif Départemental

Bâtiment Mont des Merveilles 147 boulevard du Mercantour – 06286 NICE CEDEX 03

tél : 04 93 72 28 00 – fax : 04 93 72 28 05 [email protected]

I IDENTIFICATION DE L'ETABLISSEMENT Nom :

Adresse :

Téléphone : Télécopie SIRET CODE APE/NAF : II IDENTIFICATION DU SIEGE SOCIAL DE L’ETABLISSEMENT Raison sociale :

Adresse :

Téléphone : Télécopie SIRET : Responsable juridique : (nom et prénom)

Qualité :

III IDENTIFICATION DE LA SOCIETE DE RESTAURATION COLLECTIVE CONCESS IONNAIRE Nom :

Adresse :

Téléphone : Télécopie SIRET :

Déclaration obligatoire en vertu de l’arrêté du 28 juin 1994 modifié (article 1) de l’article R 233-4 du code rural et de la pêche maritime

de l’article 6 du règlement (CE) 852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004

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IV TYPE D'ETABLISSEMENT (cochez la case correspondante) Secteur Statut

Enseignement Public Médical et social Privé Administration / Entreprise Associatif V NATURE DE L'ACTIVITE

Cuisine centrale (établissement dont une partie au moins de l’activité consiste en la fabrication de préparations culinaires destinées à être livrées à au moins un restaurant satellite ou à une collectivité de personnes à caractère social)

- Nombre de repas/jour consommés sur place

- Nombre de repas /jour servis en liaison froide

- Nombre de repas/jour servis en liaison chaude

- Nombre de restaurants satellites

Cuisine sur place (fabrication de préparations culinaires dont la consommation se fait sur place)

- Nombre de repas/jour consommés sur place

Cuisine satellite (établissement réceptionnant les repas d’une cuisine centrale)

- Nombre de repas/jour consommés sur place

- Nom de la cuisine centrale :

Cuisine pédagogique (lycée hôtelier, hôpital …)

- Nombre de repas/jour consommés sur place

Portage à domicile

- Nombre de repas /jour servis en liaison froide

- Nombre de repas/jour servis en liaison chaude

VI PROCEDES TECHNOLOGIQUES UTILISES Mise sous-vide Congélation Appertisation Décongélation Déconditionnement /Reconditionnement Autre Signature du déclarant Fait, le ................................ à .............................. Signature Nom, prénom et qualité du déclarant

……………………………………………………………………………………………………………………………………………… VII RECEPISSE (cadre réservé à l'administration) Déclaration reçue le .......................……......... à ......................................... Numéro d'identification unique ................................................................

Ce document en retour devra être présenté à toutes réquisitions des agents de contrôle.

Signature et cachet du service

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���� Fiche 2 : Mémento des autocontrôles

Exemples de quelques thèmes d’autocontrôles

Thèmes des autocontrôles Les moyens

Organisation générale

Audit structurel et fonctionnel annuel Laboratoire conseil et/ou effectué en interne sur une fiche

Les personnels

Suivi des visites médicales Fréquence respectée : fiche de suivi

Déclaration d’aptitude visite médicale

Formation continue Registre d’archivage

Tenue et hygiène corporelle Contrôles visuels

Les denrées alimentaires

Réception des livraisons (température, DLC, DLUO…)

Thermomètre à sonde ou laser, contrôle visuel, fiche d’enregistrement, fiche de non conformité

Stockage (température, DLC…) Thermomètre, contrôle visuel, fiche d’enregistrement

Manipulation, transformation, distribution (température, DLC, aspect…)

Thermomètre, contrôle visuel, fiche d’enregistrement

Etiquetage des denrées alimentaires Contrôle visuel, archivage

Analyse bactériologique Prélèvement (Laboratoire conseil et/ou effectué en interne)

Analyse d’eau Mairie, Laboratoire conseil

Entretien et maintenance

Nettoyage et désinfection Contrôle visuel, contrôle d’enregistrement

Analyse bactériologique de surface Lames de surfaces, films gélifiés de surface, écouvillonnages (laboratoire conseil et/ou effectué en interne)

Lutte contre les nuisibles Contrôle visuel, enregistrement des opérations et d’un plan de lutte

Fonctionnement des équipements Contrôle visuel, enregistrement des interventions et d’un plan de maintenance (exemple : chambre froide, extraction, bac à graisse, appareil gaz…)

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���� Fiche 3 : Exemple de plan de nettoyage Attention : ce tableau n’est qu’indicatif et doit être adapté à chaque établissement et à chaque zone. Il doit préciser le nom de la personne responsable

Produits (préciser la nature des produits)

Matériel Fréquence Méthode

Sol Détergent

/désinfectant

- balai - serpillière - seau - balai brosse

Après chaque utilisation, tous les jours

- Eliminer les résidus avec un balai, nettoyer le sol, rincer si nécessaire (brosse électrostatique)

- Diluer le produit à la bonne concentration, laisser agir, laisser sécher

Poubelle Détergent

/désinfectant - lavette

2 fois par mois, plus si nécessaire

- Eliminer les résidus éventuels, - Diluer le produit à la bonne concentration, rincer - Nettoyer toutes les surfaces, laisser sécher

Grilles de hotte

Détergent /désinfectant

- brosse 1 fois par mois

- Démonter les grilles, brosser et rincer - Diluer le produit à la bonne concentration - Faire tremper les grilles, rincer et essuyer les grilles avant

de les remonter

Evier Détergent

/désinfectant - Brosse - lavette

Après chaque utilisation

- Eliminer les résidus éventuels, nettoyer l’évier, - Diluer le produit à la bonne concentration, rincer laisser

sécher

Four Détergent

/désinfectant - Brosse - Lavette

A chaque fois qu’il y a des présences de salissures

- Sortir les plaques, brosser, rincer, sécher - Pulvériser le nettoyant, diluer le détergent, nettoyer

l’intérieur du four

Feux vifs plaques

- Détergeant - Dégraissant

- Lavette - Brosse

Après chaque utilisation

- Eliminer les résidus alimentaires, essuyer avec la lavette - Démonter les parties amovibles - Diluer le produit, brosser les parties amovibles, rincer et

essuyer

Plan de travail

Détergent /désinfectant

- Lavette - Seau

Après chaque préparation

- Dégager les surfaces de tout matériel, - Eliminer les résidus éventuels - Nettoyer avec le produit, laisser agir, rincer

Etagères et placards

Détergent /désinfectant

- Lavette - Seau

Une fois par mois

- Dégager les étagères, les placards, - Eliminer les résidus alimentaires éventuels, - Nettoyer et laisser agir, rincer

Planche à découper

Détergent /désinfectant

- Brosse

Après chaque utilisation

- Eliminer les résidus éventuels, brosser la planche - Diluer le produit, laisser agir, rincer et sécher

Hachoir et Mixeur

Détergent /désinfectant

- Lavette - Brosse

Après chaque utilisation

- Débrancher l’appareil - Eliminer les résidus, brosser la cuve, nettoyer les parties - Démonter les parties mobiles - Diluer le produit, rincer et fixés

Essoreuse légumes

Détergent /désinfectant

- Lavette

Après chaque utilisation

- Démontrer l’essoreuse - Diluer le produit - Nettoyer l’intérieur et l’extérieur, laisser agir, rincer et

sécher

Ouvre-boîtes

Détergent /désinfectant

- Lavette - Brosse

Après chaque utilisation

- Eliminer les résidus éventuels - Brosser l’appareil - Diluer le produit, - Laisser agir et rincer l’appareil - Essuyer pour éviter qu’il ne rouille

Autres ustensiles de cuisine, vaisselle

Détergent /désinfectant

- Lavette - Brosse

Après chaque utilisation

- Eliminer les résidus - Diluer le produit à la bonne concentration - Nettoyer et brosser si nécessaire Laisser agir, rincer

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���� Fiche 4 : Modalité d’utilisation de l’eau de Javel

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DDPP 06 – Marie ROSIQUE, Inspectrice 22

���� Fiche 5 – Foire aux questions Comment dois-je réaliser les repas-témoins ? Le prélèvement doit être réalisé en fin de service (exclure les prélèvements en amont : sortie de cuisson, avant mise en distribution sur le self...). En office satellite, le cas échéant, les plats témoins doivent avoir subi l’étape de remise en température. La quantité prélevée par denrée doit être d'environ 100g, et à disposition exclusive des services de contrôle officiels. Chaque échantillon doit être conservé individuellement et clairement identifié. Les plats témoins doivent être conservés au minimum 5 jours après la dernière date de consommation, au froid positif de préférence. Et les plateaux de fromages ? Deux possibilités sont envisageables : - Prélever un fromage par jour minimum, de manière à ce que tous les fromages servis durant la semaine aient fait l'objet de prélèvements. - Conserver en plat témoin la dernière portion de chaque lot. Les torchons, lavette, éponges sont-elles interdites ? Les éponges sont à proscrire car ce sont de véritables nids à microbes ; l’usage des lavettes peut être admis à condition qu’elles soient régulièrement lavées et désinfectées et mises à sécher (tout ce qui demeure humide est le siège de développement microbien, qui explique entre autres les mauvaises odeurs).Les torchons sont tolérés pour l'essuyage de la vaisselle à condition d'être changés après chaque service. Le bois est-il autorisé pour les meubles ? En cuisine il est à proscrire, car il n’est pas facilement nettoyable et désinfectable ; par contre on peut avoir recours au mélaminé par exemple, à condition qu’il soit correctement entretenu ; mais il s’agit d’un matériau peu résistant qu’il faut réserver par exemple à l’entreposage de la vaisselle des convives ; Est-il obligatoire d’avoir une cellule de refroidissement pour la préparation des crèmes, flans préparés dans notre cuisine ? La réglementation ne fixe qu’un objectif de résultat : les préparations doivent être refroidies rapidement entre +63°C et +10°C (voir schéma « La maîtrise des températures » à la fin du document) et tous les moyens sont bons (cf plus haut) à condition de maîtriser sa technique et de pouvoir apporter la preuve de son efficacité (enregistrement temps/températures). Là encore, la cellule est une solution qui facilite le travail des personnes en cuisine. Les enfants sont-ils obligés de se laver les mains avant de passer à table ? Oui, et les adultes aussi…Se laver les mains est l'une des meilleures façons de prévenir la propagation des toxi-infections alimentaires (entre autres : c’est aussi vrai pour des affections qui ne sont pas forcément d’origine alimentaire, telles que la grippe et même le redoutable choléra…). Le lavage des mains, à l'eau chaude et au savon, doit durer au moins 20 secondes. Est-il possible de conserver les étiquettes sur format informatique, avec les menus ? Le règlement (CE) n°178/2002 impose une obligation de résultats en matière de traçabilité, mais aucune obligation de moyens. La conservation des étiquettes n'est pas obligatoire, si toutes les informations apparaissent bien sur les documents de traçabilité (bons de livraison...).Il peut toutefois être souhaitable de conserver les étiquettes, mais vous pouvez le faire sur format papier ou sur format informatique. Scanner les étiquettes et les conserver sur fichier informatique avec les menus est tout à fait acceptable. Peut-on congeler le pain qui reste ? Non, s’il a été présenté aux convives ; oui, s’il est resté en cuisine (c'est une exception par rapport aux denrées d'origine animale). Suivant les produits, quel mode de décongélation doit-on utiliser ? De façon générale, il est préférable de cuire à partir de l’état congelé mais si cela n’est pas possible (cas des grosses pièces comme les rôtis) la décongélation doit s’opérer en chambre froide entre 0 et 4°C. Prohiber la décongélation lente sous l’eau du robinet par exemple. Pour les produits congelés à consommer sans cuisson ultérieure, la durée de vie des produits est limitée à 4 jours (le premier jour étant celui de la mise en décongélation). Penser à conserver la traçabilité de cette mise en décongélation en indiquant sur l’emballage, par exemple la date de mise en décongélation. Quels équipements pour les animateurs qui manipulent les aliments ou servent les plats ? L’ensemble des personnes qui participent à la confection des repas (cuisinier, personnels d’animation, mineurs qui participent au séjour) devrait bénéficier d’une information détaillée concernant l'hygiène de la préparation des repas ainsi qu'une sensibilisation à la maîtrise de la chaîne du froid afin de mieux prendre en considération les risques spécifiques liés à la préparation et au service des repas. Bien entendu, des vêtements propres et adaptés à l'activité ainsi qu'une bonne hygiène corporelle sont impératifs. Pendant le séjour, toute personne présentant des troubles de santé (troubles cutanés, respiratoires, digestifs) doit être écartée de la préparation des repas.

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DDPP 06 – Marie ROSIQUE, Inspectrice 23

Les gants sont-ils obligatoires ? Non, néanmoins on peut les recommander pour des opérations précises qui ne sont pas suivies d’une cuisson. Par exemple, mélange à la main du taboulé, dressage des assiettes à la main, etc… sachant que les gants doivent être renouvelés lorsque l’on passe à une autre tâche ou en cas de manipulation salissante. Le risque avec les gants, c’est que justement on n’est même pas gêné par les mains sales…Encore un point : les gants doivent être aptes au contact alimentaire (pas de gants à usage médical par exemple). La présence d’un frigo supplémentaire « de service » (pour les animateurs) est-elle interdite ? Peut-on mettre les aliments du 5ème repas (pour les animateurs) dans le même réfrigérateur, si c’est à part et bien étiqueté ? Aucune disposition réglementaire ne prévoit ou n’interdit un frigo pour le « cinquième repas ». Les produits finis peuvent être conservés avec les autres denrées sans problème dans le respect des règles générales. Les questions que doit se poser le responsable du centre sont les suivantes : - nature des repas qui sont conservés (plats chauds ? Comment sont-ils refroidis ?)… - qui entretient le frigo ? - fonctionnement de l’enceinte : les denrées qui y sont conservées doivent l’être dans de bonnes conditions, avec une Date Limite de Consommation (DLC) en cours ; le frigo doit être en état de fonctionnement. (t°C < +4°C)… Les enfants peuvent-ils faire la cuisine ? Les convives (enfants ou adolescents dans le cadre d'activités pédagogiques) peuvent participer à la préparation de leurs repas sous réserve : - de se changer pour mettre une tenue propre, - de procéder à un lavage approfondi des mains (à l’eau chaude et au savon au moins 20 secondes, avec un brossage des ongles, puis un séchage avec un dispositif à usage unique) avant le début de l’activité et en cours en cas de manipulation contaminante (cassage des œufs ou plus généralement manipulation de denrées crues, passage aux toilettes, mouchage…), - de s’attacher les cheveux, - d’être encadrés par un personnel formé à l’hygiène, - de limiter ces activités au service ou à la préparation de plats peu sensibles (pâtisseries sèches type quatre-quart ou gâteau au yaourt par exemple) et qui seront consommés rapidement (éviter les préparations à base de crème ou d’œufs peu cuits ou de viandes hachées). Attention, cependant, il s’agit de tolérances mises en place pour permettre des pratiques incluses dans des projets pédagogiques. Aucune disposition réglementaire n’exonère en effet les personnes manipulant les denrées de la visite médicale préalable.

Spécifique Cuisine sous tente

A-t-on le droit de faire des steaks hachés? C’est fortement déconseillé, dans la mesure où aucun équipement spécifique à une bonne maîtrise de l’hygiène générale et des températures n’est disponible. Peut-on acheter des produits à la ferme ? C'est variable selon les produits : Pour le lait cru, le producteur doit être titulaire d'une patente sanitaire délivrée par la DD(CS)PP. Pour les autres produits d’origine animale (produits laitiers type fromages, yaourts, produits de charcuterie), le producteur doit disposer d’un agrément ou d’une dérogation d’agrément. Le mieux est que le responsable du groupe de mineurs se renseigne auprès de la DD(CS)PP. Il n’y a aucune préconisation particulière pour les végétaux (légumes, fruits). Comment s’assurer que la chaîne du froid n’a pas été rompue ? La mise en place de l’HACCP est obligatoire tout le long de la filière agro-alimentaire ; la chaîne du froid étant un point critique, elle doit être surveillée et tracée chez les fournisseurs. Par ailleurs, sur les surgelés, une importante rupture de la chaîne du froid est visible lorsque l’eau sous forme de glace a fondu et s’est recristallisée : carton gondolé ayant un aspect mouillé, film d’eau repris en glace à la surface des produits… Dans quelles conditions peut-on transporter du rôti en pique-nique ? L’utilisation d’une glacière avec des plaques eutectiques est indispensable ; la température doit être le plus proche possible de 4°C avec une tolérance de T°<10°C pendant 2 heures avant la consommation. Les restes doivent être détruits. Doit-on garder des repas témoins ? Il faut les conserver entre 0 et 3°C, et pendant cinq jours à partir du jour de la consommation. Ceci ne dispense pas les directeurs de la recherche de solutions pratiques (type frigo à gaz dans le véhicule de transport quand c’est possible par exemple). Quelles règles faut-il appliquer en camping ? Faire preuve de bon sens : avoir de bonnes pratiques d’hygiène adaptées à ce dont on dispose sur le terrain. Utiliser des denrées peu sensibles et bien cuites !

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DDPP 06 – Marie ROSIQUE, Inspectrice 24

Comment préparer les pique-niques ? Comment les transporter ? 1er cas : les denrées sont acheminées sur le lieu de restauration : les produits périssables sont transportés à l’aide de glacières équipées de plaques eutectiques et d’un thermomètre (entre o et 3°C). 2ème cas : le transport des denrées n’est pas possible sur le site de restauration ; il convient de privilégier des aliments stables (conserves, chips…) et de les assembler au dernier moment. Les produits périssables, les restes non consommés doivent être jetés après le repas. La liste ci-dessous présente des exemples de produits à privilégier et identifie ceux qui doivent être évités : - Les produits à privilégier : fruit frais, gâteau au yaourt, génoise, cake, tartes aux fruits, biscuits secs, confitures. - Les produits à conserver au froid : yaourts, quiches, pizzas, salades assaisonnées, fromages, les viandes et poulets froids. - Les produits à éviter : gâteau à base de crème Chantilly, gâteau à base de crème pâtissière, mousse au chocolat, mayonnaise « maison ». Quel type de préparation utiliser pour les campings ? Celles qui présentent peu de risques, c'est-à-dire le moins de manipulations possibles et pour lesquelles la cuisson est complète (température à cœur supérieure à 63°C). Par ailleurs, il faut tenir compte des possibilités de conservation par le froid des denrées. Comment contrôler la propreté si je fais la vaisselle dans une rivière ? Utilisation éventuelle de comprimés de chlore.

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DDPP 06 – Marie ROSIQUE, Inspectrice 25

Pour en savoir plus

Cuisine centrale : Cuisine qui fabrique des préparations culinaires à l’avance. Elle doit être agréée par les services vétérinaires (l’étiquetage porte la marque de salubrité) pour livrer des tiers en vue d’une remise aux consommateurs différée dans l’espace (livraison sur un autre site) ou dans le temps (livraison décalée par rapport au jour de production).

Cuisine satellite : Etablissement ou local aménagé desservi par une cuisine centrale (pas de préparation sur place).

DLC : Date Limite de Consommation : exprimée sur les produits réfrigérés, par la mention « à consommer jusqu’au », lorsque cette date est dépassée le produit est impropre à la consommation et doit être détruit. DLUO : Date Limite d’Utilisation Optimale : « à consommer de préférence avant le » lorsque cette date est dépassée, le produit peut être consommé, mais il a perdu une partie de ses qualités nutritionnelles et organoleptiques. HACCP ( hazard analysis critical control point) : Analyse des risques, points critiques pour leur maîtrise Méthode de travail visant à prévenir les risques que peut présenter un produit agro-alimentaire pour la santé des consommateurs. Elle a pour objectif de réduire les contaminants (appelés « dangers ») physiques, chimiques et biologiques. Le HACCP n’est pas une fin en soi, mais un « outil » permettant d’améliorer l’hygiène tout au long de la transformation d’un produit, c’est une approche simple, pragmatique, systématique et efficace de l’hygiène. 1) Analyser et évaluer les risques alimentaires potentiels d’une opération 2) Mettre en évidence les niveaux et moments (« les points ») de l’opération ou des risques alimentaires

peuvent se présenter. 3) Etablir lesquels de ces points sont critiques pour la stabilité des aliments (« les points critiques ») 4) Définir et mettre en œuvre, au niveau de chacun de ces points critiques, des procédures de contrôle

permettant de s’assurer de leur maîtrise effective. 5) Définir préalablement les actions correctives à mettre en œuvre lorsqu’un contrôle révèle qu’un point

critique n’est plus maîtrisé ou n’a pas été maîtrisé à un moment donné. 6) Définir et mettre en œuvre des procédures spécifiques de vérification et de suivi de l’efficacité de

l’ensemble des procédures ainsi mises en place. 7) Revoir périodiquement et à chaque modification de l’opération l’analyse des risques alimentaires, les

points critiques ainsi que leurs procédures de vérification et de suivi. Pour chacun des risques alimentaires potentiels qui sont mis en évidence, des mesures préventives relevant des bonnes pratiques d’hygiène sont mises en œuvre. Ces procédures utilisées, dûment documentées, justifiant de l’application du présent arrêté sont conservées à la disposition des services officiels lors du contrôle. Liaison chaude : Préparations culinaires élaborées à l’avance et conservées à température supérieure ou égale à +63°C Liaison froide : Préparations culinaires élaborées à l’avance et conservées à : 0°C <Température< +3°C

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Toxi Infection Alimentaire Collective (T.I.A.C.): Elle est définie par l’apparition d’au moins 2 cas groupés similaires d’une symptomatologie, en général gastro-intestinale, dont on peut rapporter la cause à une même origine alimentaire.

• Traçabilité :

La traçabilité se définit comme : « l’aptitude à retrouver l’historique, l’utilisation ou la localisation d’une denrée alimentaire ou d’un ingrédient au moyen d’une identification enregistrée ».

Dans la pratique la traçabilité permet soit de retrouver la destination des produits à partir d’une anomalie constatée à un point donné de la fabrication, soit de retrouver l’origine et l’historique d’un produit.

Elle s’affirme notamment sur les marques officielles de reconnaissance de conformité, par exemple : la marque ou l’estampille communautaire figurant sur les denrées animales ou d’origine animale : viandes, lait, produits laitiers, charcuterie… et comportant le numéro d’identification unique de l’entreprise. * Présentation d’une estampille communautaire :

Commune Pays de provenance Numéro d’ordre de

Département l’établissement dans la commune

Union Européenne

Aujourd’hui avec la diversification des produits d’approvisionnement et de distribution, ainsi que la complexité des procédés de production, la traçabilité est devenue un élément clef de la gestion des risques et de la sécurité alimentaire.

F

06 – 000 – 00

C E E

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DDPP 06 – Marie ROSIQUE, Inspectrice 27

Les adresses utiles Liste des établissements agréés et dérogataires à l’agrément

Pour les établissements agréés : http://agriculture.gouv.fr/liste-des-etablissements-agrees-ce

Pour les établissements dérogataires à l’agrément :

http://agriculture.gouv.fr/liste-des-etablissements

Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) (ex services vétérinaires) Centre Administratif Départemental – Bâtiment Mont des Merveilles 147 Boulevard du Mercantour 06286 NICE CEDEX 03 tél : 04 93 72 28 00 – fax : 04 93 72 28 05 courriel : [email protected] Préfecture des Alpes Maritimes CADAM 06286 Nice Cedex 3 Tél : 04.93.72.20.00

Direction Départementale de la Cohésion Sociale Centre Administratif Départemental – Bâtiment Mont des Merveilles 147 Boulevard du Mercantour 06286 NICE CEDEX 03

Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) BP 61 Perfecture-06202 Nice Tél : 04.93.72.27.27 SAMU 15 ou 112 depuis un portable Pompiers : 18 ou 112 depuis un portable