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> Didier Bic INFO n° 38 PAGE 4/5 PAGE 6 Toujours revenir aux fondamen- taux ! Et dans nos métiers, le fondamental c’est la neige, et les rêves qu’elle suscite. Alors pour gommer ou réduire l’impact des bouleversements qui ont changé la donne entre la saison passée et celle qui com- mence, il n’y a que deux règles à appliquer. D’abord, replacer la neige au centre de la communication destinée au grand public, en profitant des moindres chutes de neige prématu- rées pour envoyer de belles images dans les médias. Ensuite relever la qualité des prestations – à prix constant – car les touristes acceptent de moins en moins de surpayer sans valeur ajoutée. Etre cher ? Pourquoi pas, à condition que le service soit à la hauteur ! Avec une telle ligne directrice, il n’y a aucune raison de voir baisser la fréquentation dans nos stations cet hiver. Car il ne faut pas oublier qu’une semaine à la montagne, ce sont deux mois d’attente impatiente, et deux mois de souvenirs à se raconter entre amis. Quatre mois de rêves valent bien quelques sacrifices dans l’année pour s’offrir une semaine à la montagne, non ? Des algues vertes pas écolos Ludivine David Profiter de l’occasion... pour faire de bonnes affaires ! Michel Frison-Roche Directeur des pistes, la responsabilité qui monte BeachTech Marina Rencontre Maintenance Dossier Portrait PAGE 7 Machinisme PAGE 2 PAGE 3 Cuve à fuel, fini les simples coques Le futur marché russe Moscow Omsk Novosibirsk Krasnoyarsk Yekaterinburg Murmansk Kaliningrad Irkutsk Sochi Saint Petersburg PAGE 8 Insolite Une croix fabriquée avec des éléments de PistenBully Livraison remarquée aux Saisies Le marché des dameuses n’échappe pas à l’évolution de la tendance de la seconde main. Les avantages de l’occasion sont nombreux à condition de savoir bien acheter... ‚‚Suite page 4 Édito L’ occasion sait être une valeur sûre. “Nous retenons dans la notion d’occasion, une machine qui a déjà été possédée ; et qui entre aux mains d’un nouveau propriétaire” explique Gérard Perrin, responsable de ce marché spécifique chez Kässbohrer France. Car le réflexe “occasion” peut se révéler une bonne stratégie dans certains cas : faire évoluer son parc à moindre coût, augmenter ponctuellement la production ou encore ouvrir un nouveau secteur ou pallier à une panne par exemple. Pour autant, les gestionnaires de domaines skiables privilégient majoritairement le renouvellement en neuf, en quête de capacités nouvelles et de meilleures performances, mais les engins affichant quelques centaines d’heures de fonctionnement détiennent eux aussi des réponses fiables et adaptées. Sous réserve d’un entretien régulier ! “Un parc moyen de 3 500 heures est un parc bien constitué” confirme Gérard Perrin. Avec une trentaine d’occasions vendues en France chaque année, le segment reste certes difficile, mais nécessaire pour satisfaire le cycle de renouvellement des appareils en fonction des domaines et des massifs, en moyenne de 6 à 10 ans sur le marché du ski de fond et de 6 années pour le ski alpin. DOSSIER PROFITER DE L’OccasIOn... POuR FaIRE DE bOnnEs aFFaIREs ! Le coin de l’ADSP International Strictement réservé aux professionnels de la neige et de la montagne Numéro 38 12/2009

K Info n°24 - PistenBully · >Dauphiné Libéré 5/05/09 Après trois années d’attente, la station de La Féclaz vient de se ... de la piste a été parfait et s’est maintenu

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> Didier Bic

I N F O n ° 3 8

PAGE 4/5

PAGE 6

Toujours revenir aux fondamen-

taux ! Et dans nos métiers, le

fondamental c’est la neige, et les

rêves qu’elle suscite.

Alors pour gommer ou réduire

l’impact des bouleversements

qui ont changé la donne entre la

saison passée et celle qui com-

mence, il n’y a que deux règles à

appliquer. D’abord, replacer la neige au centre de

la communication destinée au grand public, en

profitant des moindres chutes de neige prématu-

rées pour envoyer de belles images dans les

médias . Ensuite relever la qualité des prestations

– à prix constant – car les touristes acceptent de

moins en moins de surpayer sans valeur ajoutée.

Etre cher ? Pourquoi pas, à condition que le

service soit à la hauteur !

Avec une telle ligne directrice, il n’y a aucune

raison de voir baisser la fréquentation dans nos

stations cet hiver. Car il ne faut pas oublier

qu’une semaine à la montagne, ce sont deux mois

d’attente impatiente, et deux mois de souvenirs à

se raconter entre amis. Quatre mois de rêves

valent bien quelques sacrifices dans l’année pour

s’offrir une semaine à la montagne, non ?

Des algues vertes pasécolos

Ludivine David

Profiter de l’occasion...pour faire de bonnesaffaires !

Michel Frison-Roche

Directeur des pistes, laresponsabilité qui monte

BeachTech Marina

Rencontre

Maintenance

Dossier

Portrait

PAGE 7 Machinisme

PAGE 2

PAGE 3

Cuve à fuel, fini les simplescoques

Le futur marché russe

Moscow

Omsk

Novosibirsk Krasnoyarsk

Yekaterinburg

Murmansk

Kaliningrad

Irkutsk

Sochi

Saint Petersburg

PAGE 8 InsoliteUne croix fabriquée avec des éléments de PistenBullyLivraison remarquée aux Saisies

Le marché des dameuses n’échappe pas à l’évolution de la tendance de la seconde main.

Les avantages de l’occasion sont nombreux à condition de savoir bien acheter...

‚‚Suite page 4

É d i t o

L’occasion sait être une valeur sûre. “Nousretenons dans la notion d’occasion, unemachine qui a déjà été possédée ; et qui entreaux mains d’un nouveau propriétaire”

explique Gérard Perrin, responsable de ce marché spécifique chez Kässbohrer France.Car le réflexe “occasion” peut se révéler une bonnestratégie dans certains cas : faire évoluer son parc àmoindre coût, augmenter ponctuellement la productionou encore ouvrir un nouveau secteur ou pallier à unepanne par exemple. Pour autant, les gestionnaires dedomaines skiables privilégient majoritairement le

renouvellement en neuf, en quête de capacités nouvelleset de meilleures performances, mais les engins affichantquelques centaines d’heures de fonctionnement détiennenteux aussi des réponses fiables et adaptées. Sous réserved’un entretien régulier ! “Un parc moyen de 3 500heures est un parc bien constitué” confirme GérardPerrin. Avec une trentaine d’occasions vendues enFrance chaque année, le segment reste certes difficile,mais nécessaire pour satisfaire le cycle de renouvellementdes appareils en fonction des domaines et des massifs,en moyenne de 6 à 10 ans sur le marché du ski de fondet de 6 années pour le ski alpin.

DOSSIER

PROFITER DEL’OccasIOn... POuRFaIRE DE bOnnEs

aFFaIREs !

Le coin de l’ADSP

International

Strictement réservé aux professionnelsde la neige et de la montagneNuméro 38

12/2009

dans un cabinet notarial moûtiérain où elle assure la comptabilitédes actes. Un nouveau cycle de deux ans et puis… Curieuse, lajeune demoiselle voit un nouveau challenge poindre : rejoindrel’aventure Kässbohrer ! “Je faisais la route Albertville/Moûtierstous les jours, lorsque j’ai constaté l’implantation de l’entreprise,je me suis renseignée”. Sensibilisée par le bouche à oreille, elleapprofondit ses connaissances par le web puis décide d’adresser une candidaturespontanée.

Depuis 2003, Ludivine a ainsi rejoint lemonde “des machines rouges”, commeresponsable de la comptabilité clientsaux côtés de Joëlle Bonnardel, chargéedes fournisseurs, sous la direction administrative et financière de ThierryTaraud. Ravie de ses fonctions, elle s’attache aux facturations et auxrelances, par courrier comme par téléphone ; un rôle parfois délicat. “Il faut savoir réclamer avec le sourire,même au téléphone. Les auditeurs lesentent très bien lorsque vous souriez”.Hormis de rares cas âpres, Ludivineapprécie les marques de confiance quilui sont témoignées, par les motscomme par les voix. Discrète, fidèle ence sens aux règles du métier, cette passionnée de randonnée baigne dansson univers.

>Dauphiné Libéré 5/05/09Après trois années d’attente, lastation de La Féclaz vient de sedoter d’une nouvelle dameuse.Cette arrivée a été célébréecomme il se doit en présence du personnel de la station, despartenaires et des élus locaux.Pour Francis Perrin, le responsable technique deSavoie Grand Revard, ce nouveloutil permettra une meilleureoptimisation du domaine nordiqueet une qualité irréprochable des pistes.

>06/09/09La station de Peisey-Valandry aorganisé une importante épreuveFIS. La préparation des pistesdevait être irréprochable.Pendant une semaine, unedizaine de personnes n’ontménagé ni leur temps, ni leurpeine pour relever le défi. Grâceà l’expérience acquise parl’équipe de damage et la qualitédes engins Kässbohrer, l’état de la piste a été parfait et s’estmaintenu tout au long de l’épreuve, malgré une température élevée. La compétition a pu se déroulerdans les meilleures conditions.

>09/11/09Le Lycée professionnel AmbroiseCroizat est le seul établissementde France offrant une formationde technicien de maintenance surles engins de damage. Les élèvesont eu le plaisir de recevoir unPistenBully 300 de la part deKässbohrer, afin de leur donnerun meilleur support pédagogique,qui permettra de répondre aumieux aux attentes des professionnels des garages desservices des pistes.

Publication localeArêches-Beaufort fait le point surl’investissement technique. Ladynamique station savoyarde quiaccueille chaque hiver la célèbrePierra Menta, dispose de cinqengins de damage, de marqueKässbohrer, dont deux équipésde treuil et un spécialisé pour ledamage des pistes de fond. Cesengins permettent d’assurer la préparation et l’entretien des50 km de pistes de ski alpin etdes 24 km de ski nordique.

Eco des Pays de Savoie27/04/09Engins de damage : Kässbohrerne se laisse pas damer le pion.La société, leader mondial dumarché, est en constante évolution technologique. Sa filiale française, installée à Tours enSavoie, occupe 40 salariés. Pourson directeur, Didier Bic : « ilconvient d’adapter le matérielaux besoins actuels, en prenanten compte les considérations surle respect de l’environnement. A titre d’exemple, certains enginssont équipés de matériel électrique pour les accessoires,comme la fraise ou la lame, afind’éviter l’emploi d’huile polluantedans le cas de transmissionhydraulique. L’utilisation de biocarburant est également recommandée, mais son usagepeut poser des problèmes àbasse température. »

Le Point 08/09/09Le problème de l’algue verteattire l’attention des grandsmédias, comme en témoigne cesquelques lignes : « Pour remédieraux conséquences des alguestoxiques, la mairie d’Hillion adécidé d’employer une dameuseà neige pour déblayer les 18 000tonnes qui s’échouent chaque étésur le sable ».

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Originaire de Pussy prèsd’Albertville, Ludivine David esttombée dans l’univers des

chiffres et des maths comme d’autrespotions magiques. “Je ne désirais pas delongues études, ni de cursus scolaire à rallonge”. Droit au but pour cette étudiante qui couronne alors son BTS d’Assistante de Gestion, décroché àAnnecy en 1999, d’un emploi d’opératrice de saisie des contrats delocation dans une agence immobilière deVal d’Isère. Pendant deux années durant, l’intéressée approfondit son expériencepersonnelle et professionnelle. Mais lerythme des saisons relève d’un art particulier. L’appel de la stabilité devientpressant. Ludivine rejoint alors la vallée,

Sielle présente une magnifique couleur verte, cette alguedégage une odeur « pestilentielle ». Et il n’y a pas quel’odeur… Ses émanations sont particulièrement toxiques

et redoutables : elles ont provoqué la mort d’un cheval en moinsd’une minute ! Elles sont aussi à l’origine de plusieurs gravesmalaises de la part d’adultes. L’opinion, ulcérée devant cette présence pour le moins indésirable, s’est mobilisée en plusieurscirconstances, la dernière en date remontant au dimanche 27 septembre. Ce jour-là, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées àHillion, dans les Côtes d’Armor, pour exiger la prise de mesuresradicales contre les maudites « algues vertes ».Dans le cadre de cette lutte, Kässbohrer joue un rôle prépondérant.Pour suppléer l’utilisation d’engins de travaux publics traditionnels, trop lourds, qui érodent et abîment les plages lorsde leurs mouvements, Serge Joguet, responsable commercial deBeachTech, le département spécialisé de nettoyage des plages deKässbohrer, a proposé l’emploi d’une dameuse qui, au termed’une longue et valeureuse carrière à Chamonix, a trouvé l’opportunité, en cette circonstance, d’une reconversion inattendue !Le monde de la montagne au service de la mer en quelque sorte.Un bel exemple de coopération et de solidarité inter régionale.

Ludivine David,comptable

Certes, des neiges du Mont Blanc au sable de Bretagne, il a falluprocéder à plusieurs modifications afin de rendre la dameuse efficace et sans reproche. Le support arrière et la fraise avaientété supprimés et il a fallu se prévenir contre la corrosion, à causedu sel.Les réponses apportées ont fait aussitôt l’unanimité. Grâce à unefaible portance au sol, la dameuse n’a pas abîmé les plages, laissant derrière elle, un environnement impeccable. Par ailleurs,lors de la récupération des algues, à l’inverse des engins de travaux publics, la chenillette n’arrache qu’une quantité limitéede sable.L’année dernière, 18 000 tonnes de cette indésirable laitue de mer, dont 15 tonnes en une seule journée, ont été dégagées des plages grâce à l’intervention de la chenillette Kässbohrer.Kässbohrer n’en est pas à sa première intervention dans ledomaine maritime. On se souvient que lors des naufrages del’Erika et du Prestige, l’entreprise avait proposé des engins pournettoyer les plages de la sinistre marée noire. L’opération s’étant déroulée en hiver, le pétrole avait été solidifié,facilitant ainsi sont évacuation. Il faut savoir que 3 à 5 % duchiffre d’affaires de Kässboher est consacré à la mise au pointd’engins de nettoyage.

r e v u e d e p r e s s e

Un PistenBully dans les algues

Elle porte le nom avantageux de « laitue de mer », mais elle n’a rien de commestible.

Responsable de la comptabilité client depuis six ans,Ludivine David assure le subtil lien financier entre

la maison Kässbohrer et sa clientèle ; un rôle délicat parfois, mais où le sourire reste toujours de mise.

REncOntRE

En complément de cette reprogrammation, une vérification des points de masse est effectuée afinde s’assurer du bon fonctionnement de tous les boîtierset composants électroniques.Deux autres modifications sont prévues : remplacementd’une tubulure d’alimentationdes échangeurs de chauffagecabine afin d’augmenter leurefficacité, et ajout d’une protection sur le faisceau électrique situé dans l’arceau de treuil.

B) PistenBully 400 :Nouveau modèle introduit pour la saison 2008/2009,qui a fait preuve d’une belle entrée en scène avec peude problème majeurs pour ce premier « tour de chauffe ». Quelques petits ajustements sontnéanmoins prévus après une saison d’exploitation :- Remplacement des blocs de frein dont les disques sedétérioraient anormalement pouvant polluer les planétaires et causer des dommages à ces derniers.- Modification du circuit d’alimentation en gazole,comprenant le raccourcissement du tube d’aspirationpour éviter « d’absorber trop d’impuretés », et suppression de la pompette manuelle d’amorçage où ily avait dans certains cas une accumulation de condensas pouvant geler en période de grands froids.Des essais ont été réalisés en usine afin de vérifier quela pompe électrique pouvait à elle seule réamorcer lecircuit de gazole.- Remplacement des relais d’essuie-glaces arrières qui« lâchaient » régulièrement.- Mise en place de protections métalliques sous la poutre arrière afin d’éviter que les guides ne viennentfrotter contre les BTR de fixation des cannes HP surles moteurs hydrauliques d’avancement.- Remplacement des vitres latérales coulissantes afind’améliorer les connexions électriques du circuit dedégivrage.- A l’instar des PistenBully 600, tous les PistenBully400 sont reprogrammés : cette reprogrammation permet entre autres de disposer de la fonction BOOSTau niveau de la fraise et d’avoir un régime moteurralenti plus élevé.

PaRtEnaRIat tEcHnIQUE

YORK :   LEs LubRIFIanTs DE REDucTIOns FInaLEs

Sur les engins de damage nouvelle génération, les planétaires sont encore plus sollicités que les boites de transfert, et subissent des contraintes

extrêmes. La puissance de plus en plus importante des engins de damage, la faible capacité en huile des planétaires, la condensation et l’apparition des freins immergés sontdes facteurs d’usure très importants. L’utilisation d’un lubrifiant très haute performance intégrant toutes ces contraintes spécifiques « montagne »est donc indispensable.En partenariat avec les services techniques de KÄSSBOHRERet fort de ses 30 ans d’expérience de la lubrification desmatériels de montagne, YORK a développé spécifiquement un nouveau lubrifiant 100 % synthétiquesupermultigrade pour les planétaires et boites de transfertdes engins de damage KÄSSBOHRER :

YORK 795 saE 75W110

Les principales caractéristiques de ce nouveau produitsont les suivantes : • Viscosité SAE 75W110 spécialement développée pourcette application : la viscosité 75W110 impose un test defluidité à -40°C avec une très bonne tenue du film d’huileà 100°C tout en respectant le grade industriel ISO VG150 demandé par le fabricant.• Qualités extrême-pression adaptées (API : GL4 maxi)pour ne pas détériorer les métaux tendres contenus dansles disques de frein.• Additivation spécifique pour la protection des freinsimmergés : on évite ainsi l’attaque des métaux frittés et la détérioration rapide du lubrifiant.• Protection optimale des pignons et roulements, très sollicités lors des chocs, virages, retenues, accélérations, ...• Fluidité exceptionnelle à très basse température. • Excellente viscosité en fonctionnement : film d’huileultra résistant.

• Stabilité chimique et thermique exceptionnelles permettant un intervalle de vidange optimisé.

Une huile de type réducteur industriel n’est pas au départconçue pour de telles contraintes et peut provoquer des usures prématurées.Pour les réductions finales des PistenBully 600 etPistenBully 600 POLAR il faut être très vigilant car la préconisation peut changer :- Pour les planétaires de référence 8.322.259.000 et 8.322.260.000 soit 80 % des machines (pour les

La LubRIFIcaTIOn “HIGH TEcH”

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1. FOncTIOn bOOsT suR PIsTEnbuLLY 600 ET PIsTEnbuLLY 400 Sur tous les pistenbully 600 et pistenbully 400,quelque soit l’année de livraison, une fonction BOOSTde fraise est mise en place. Très schématiquement lafonction boost consiste à modifier la caractéristiqued’ouverture de pompe de fraise en fonction du régimemoteur. En clair, pour un régime moteur identique,vous obtiendrez le même régime de fraise à 6 aupotentiomètre de fraise en fonction boost qu’à 9 aupotentiomètre sans la fonction boost.Cette fonction permet de travailler différemment selonles types de neige.L’activation de cette fonction se fait à l’aide du terminal pour les PistenBully 600 et PistenBully 400.

2. RETROFIT Comme tous les ans, et pour que les PistenBully donnenttoujours le meilleur d’eux, un vaste programme derétrofit est mis en place, il se terminera avant la saison :A) PistenBully 600 :Tous les Pistenbully 600 sont en cours de reprogrammation, l’objectif de cette opération estdouble, il vous permet premièrement de bénéficier,quelque soit la série de l’engin, des derniers développements soft. D’autre part, il nous permetd’avoir l’ensemble du parc des Pistenbully 600 homogène au niveau soft, facilitant grandement les interventions.Notons les points suivants en matière d’évolution soft :- Indication du tonnage mieux lisible à l’écran- Indication du kilométrage théorique sur le menu desheures- Mise en place d’une fonction BOOST de fraise quel’on peut activer ou désactiver- Elargissement des fonctions de diagnostic- Agressivité du braquage différente en position treuilpro actif- Réglage avec le code atelier (sans déplacement d’untechnicien Kässbohrer) ; de la hauteur de relevage defraise en automatique, de l’appui, de la contre pression,de la résistance de fraise en libre et des vitesses demontée et descente de fraise.Des améliorations au fonctionnement de la machine ontégalement été apportées ; par exemple, réduction dutemps de passage en libre lors de la descente de fraise.

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MaIntEnancE

3. susPEnsIOns Sujet déjà abordé sur lequel nous faisons un pointavant la saison.Les valeurs de réglage « usine » des suspensions desPistenBully 600 sont les suivantes :

Attention : Comme déjà précisé il s’agit de valeurstandard sensée convenir aux besoins du plus grandnombre d’entre vous. Bien sûr, en cas de souhaits précis il est toujours possible d’effectuer d’autresréglages permettant un braquage plus agressif ou une meilleure adhérence en montée.

4. GuIDEs DE ROuE L’accroissement du poids et de la puissance desmachines ainsi que la quasi généralisation des rouespleines soumettent les guides de roue à des contraintesbeaucoup plus importantes que par le passé, pouvantentraîner une augmentation de la fréquence des ruptures.Afin de résoudre ce problème, il existe maintenant unguide de roue renforcé par rapport aux anciens. Ce guide a pour référence 826.29.90.625.08.0, il estdisponible depuis peu à notre service pièces.

5. sEcuRITE DEs EnGIns Pendant les périodes de révision, il est nécessaire danscertains cas d’effectuer des réglages ou contrôlesmoteur « tournant ». Dans ce cas, nous vous rappe-lons que la plus grande vigilance est à observer notam-ment concernant les personnes se trouvant à l’exté-rieur de la cabine autour de la machine. La règle debase étant qu’aucune personne ne se trouve dans unezone susceptible d’être « balayé » par un organe en mouvement (lame, fraise,...).Moteur arrêté = Sécurité assurée.

Les Bons Conseils du Mécano

Pour de plus amples renseignements, contacterGINOUVES S.A.STél. (33)04 94 08 66 44 - Fax (33)04 94 08 11 28Alpes du Nord, JuraPyrénées et Massif Central :Francis NIAUFRE - Tel. 06 74 95 27 62Alpes du Sud : Freddy BOGLIOLOTel. 06 74 95 27 84Vosges : Michel Favre-Novel Tel. 06 85 23 14 53

cOnsEILs OcTObRE 2009

SYNTHESE PB 300 Boite de transfert ISO VG 150 YORK 795 75W110PB 300 POLAR Planétaire ISO VG 150 YORK 795 75W110PB 400

Boite de transfert ISO VG 150 YORK 795 75W110Planétaire (avec trous)

PB 600 dont la référence est : ISO VG 220 YORK 794 75W140PB 600 POLAR 8.322.259.000 ou

8.322.260.000Autres planétaires (sans trous) ISO VG 150 YORK 795 75W110

reconnaitre, ce sont les planétaires avec trous.(Photo n° 1) : préconisation ISO VG 220 soitYORK 794 SAE 75W140 (ISO VG 220) lubrifiant100 % synthétique spécifiquement adapté auxengins de damage.- Pour les autres planétaires (planétaires bombés etnon troués. (Photo n°2), la préconisation estYORK 795 SAE 75W110 (ISO VG 150).

1 2

Type Moteur Barre 1. LA 2. LA 3. LA 4. LAde torsion

PistenBully 600 OM 460 28,7 mm 172.0 169,5 174,0 182,0PistenBully Polar LA

PistenBully 600 W OM 460 28,7 mm 178.0 183,0 119,5 210,0PistenBully Polar W LA

Page 4

Suite de la page 1‚‚

Reflet d’une gestionintensive de domainesskiables, le marché de

la machine d’occasion s’estadapté aux évolutions d’usagedu monde professionnel.“L’arrivée du damage paréquipes a engendré, sur certaines stations, près de 1 700 heures par saison pourune seule machine, contre enmoyenne 800 heures pour un fonctionnement que je qualifierai de traditionnel”commente Gérard Perrin, responsable occasion chezKässbohrer, suppléé depuisl’été par Gaétan Tilly, quiobserve de ce fait un renouvel-lement plus rapide des enginsde damage ; en neuf surtout àl’approche du cap symboliquedes 5 000 heures, considérécomme un pas. En occasionégalement, car les machines endeuxième vie restent parfaitement fiables, comme lesont aujourd’hui les voituresparticulières à 100 000 kms. Après avoir bien ciblé l’utilisation prévue de lamachine à acquérir, il convientde ne pas être trop exigeant etsavoir faire des concessions.Par exemple, un engin pluspuissant ou de plus grandedimension que nécessairepourra parfaitement convenirs’il possède les fonctionnalitésrequises. Ce peut être le caspour un restaurateur parexemple qui chercherait unengin de petite taille et depuissance limitée telle qu’unPistenBully 100 pensant logiquement payer un petitprix alors qu'en réalité, iltrouvera moins cher avec un PB300, ce modèle étant extrèmement répandu. Reste à choisir son équipement avecun tantinet de logique, afin derépondre à trois questions clés : quels sont les besoinsexacts ? Quelles sont les offres adéquates ? Quels sont lescoûts de l’investissementimmédiat mais aussi induitspar l’entretien et les piècesdétachées ? �

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PROFITER DE L’OccasIOn… POuR FaIRE DE bOnnEs aFFaIREs !

OccasIOns, quELs POInTs à suRvEILLER ?Sur un matériel aussi sophistiqué que les engins de damage, il nefaut pas hésiter à se déplacer pour examiner le matériel et mêmele démarrer. Le mieux est de se faire accompagner par un spécialiste mais voici quelques repères pour bien l’ausculter.> L’état des chenilles et du train roulant est assurément le premier. Données pour 3 000 heures, les bandes de caoutchoucencaissent de puissants efforts, donc témoignent d’usure importante. Leur surveillance est d’autant plus essentielle que,sur de petits budgets, la remise en état peut s’avérer particulièrement onéreuse. “De 20 à 30 % du prix d’unemachine d’occasion” note Gaétan Tilly.> Les pompes hydrauliques et la transmission sont les autres centres de fragilité à observer. Gare aux premières impressionssouvent trompeuses.> Les références des pièces détachées afin d’en connaître leursdisponibilités et leurs coûts. Elles le sont durant 25 années chezKässbohrer alors que la réglementation exige “seulement” unedécennie. > Enfin, souvent oubliée, mais pourtant essentielle, la conformitéde la machine d’occasion avec les normes CE, car un engin dedamage non-conforme ne trouvera aucune assurance.

Où TROuvER unE macHInE ?A quand la brocante à la machine de damage ? Sans doute jamais, car dans ce métier spécifique, le recours aux professionnels d’une marque éprouvée est l’une des voies, pourne pas dire la voie, à privilégier. Qui prendrait le risque d’entamer la route des vacances dans uneberline usagée achetée sur un coin de parking ? L’approche pragmatique et le conseil des spécialistes du constructeur sont le préambule du bon choix. Au budget, élément premier de la décision, doit s’associer uneréflexion sur la popularité du modèle, sa diffusion mais aussi lapérennité de ses pièces d’entretien. “Nous avons en stock les pièces détachées de modèles construitsen 1983” sourit Gérard Perrin. Autre avantage du circuit pro et non des moindre : la vente demodèles garantis, sauf demande contraire. “Les machines d’occasion réceptionnées sont, selon le forfait choisi, auscultéeset révisées” confirme Gaëtan Tilly. Pour identifier la bonne “occas”, il est intéressant de comparerles durées de vies des machines, et notamment le ratioannées/heures de travail.

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Gérard Perrin, Monsieur OccasionGérard Perrin travaille depuis 1991 chez Kässbohrercomme Responsable de l’activité occasion. Ce spécialiste de la technique a toujours œuvré dansle domaine des chenillettes, il occupait un poste deResponsable d’exploitation d’un parc de machines enstation avant son entrée chez Kässbohrer.Gérard Perrin est passionné par son travail, dont lechamp d’action est très large, les contacts nombreuxet les possibilités d’adaptation multiples, notammentpour l’activité GreenTech (activité hors neige deKässbohrer). Il évoque déjà son travail avec nostalgie :« J’ai travaillé pendant 18 ans au sein d’une équipeconviviale et dynamique, dans le plus beau bureau du monde… la montagne ! ».

Gérard Perrin nous livre plusieurs remarques sur l’évolution du marché Plus la machine est puissante, plus la vétusté s’accélère. Or, la puissance a beaucoup augmenté cesdernières années. Dans ce contexte, la dégradation du matériel à reprendre est importante. Il y a 20 ans, on disposait de 250 chevaux, aujourd’hui, la puissance a doublé pour adapter les engins

aux nouveaux besoins, tels que gravir des pentes plus fortes ou réduire le temps de damage. Il convient ausside se pencher sur la formation des chauffeurs afin de les préparer aux nouvelles technologies.Autrefois, les stations investissaient une année dans le domaine des remontées mécaniques et une autreannée dans le damage. A présent, elles procèdent à des plans de renouvellement. Nous vendons plus demachines neuves : 50 par an il y a 20 ans, 100 par an aujourd’hui. Afin d’optimiser la gestion du matériel et du personnel, les responsables des stations ont établi des plannings.Du coup, dans le secteur du damage, on a déresponsabilisé les chauffeurs par rapport à leur machine.Autrefois, celui-ci avait « sa » machine, dont il prenait le plus grand soin. Depuis 2003, Internet permet de discuter à distance avec les clients pour débattre sur le matériel etsur les équipements. Rien ne vaut les images pour le marché de l’occasion. Au contraire, on trouvede tout, un prix n’a de signification qu’en regard du modèle proposé et de son état.

>>> Centré sur les restaura-teurs en altitude, le produitsait autant s’adapter auxmodèles en fonction, que remplacer des appareils anciens.D’autant que les clients peuvent définir eux-mêmel’étendue des réparations etdes garanties. Le format“Economy” apporte ainsi unvéhicule d’occasion sans révision. Le statut “Standard”met en marché des véhiculesrevisités sur ses points cruciaux : chenilles et accessoires. Il est prêt pour unusage immédiat. Les machines“Premium” connaissent quantà elles un reconditionnementtechnique et esthétique.D’excellent état, elles bénéficientd’une garantie de 12 mois ou600 heures d’utilisation duvéhicule, chenilles et accessoires. Et toujours, le choix repose sur l’écoute etla satisfaction sur-mesure desbesoins exprimés, et non desmoindres. Dernier avantage del’occasion : un temps de réponsetrès court compte tenu des stocks importants chez lesfournisseurs !

bYE bYE bOnus, 5 000 EuROs DE PRImE !Sensibiliser le monde de la montagne à l’emploi demachines aux normes CE et ouvrir le marché de l’occasion, tel est l’enjeu de l’offre “bye bye bonus”, prolongée jusqu’au 31 décembre 2009. Pour toutéchange d’une “vieille” chenillette, fabriquée en 1995ou avant, au profit d’un engind’occasion préparé expressément, un bonus de 5 000 euros est offert sur lacote professionnelle maximaledu véhicule.

mODèLEs suR mEsuRETout besoin spécifique a sasolution ! Le raccourci estrapide, mais fidèle aux adaptations menées sur lesmachines d’occasion quedétient Kässbohrer. Des modifications de largeur à lafixation d’accessoires typecabine, de paniers conteneurs

sur lame, de rehausse de gardecorps, de ridelles ; toutes lesoptions sont envisageables. La présentation du PistenBullyavec cabine, lors du récentSalon Biennal ProfessionnelAlpin de l’Hôtellerie et desMétiers de Bouche àAlbertville, est venue confirmer cette approche. >>>

à part entière. Les pressions administratives croissantes depuis deuxans représentent d’ailleurs l’une des préoccupations exprimées lorsde la récente assemblée générale. Et sans doute l’un des grandsenjeux d’avenir. Sur des métiers récents, enrichis d’une “petite” cinquantaine d’années d’ancienneté, où chaque directeur s’est nécessairement formé sur et par le terrain, notamment grâce à EmileAllais et Jean Cattelin, les initiateurs du premier service des pistes deCourchevel, Christian Reverbel s’avoue vigilant sur le maintien desmoyens et des compétences. “Le métier est reconnu sans vraimentl’être. Reconnu sur le plan du territoire où il officie, mais peu dansl’univers de la montagne” indique le professionnel. “Le principalplaisir des clients est de profiter de la descente”. Dans cette droiteligne, l’association a initié un “club utilisateur”. Ambition : clarifieret favoriser les relations avec les acteurs et fournisseurs de domainesskiables. Visites d’usines ou d’installations sur sites, ces temps voulusprêtent à des échanges techniques, financiers et administratifs dontles adhérents de l’ADSP s’appliquent à faire connaître.

déclinés, chaque jour, auprès detous les services. “Cela permetd’indiquer aux skieurs l’ordre desouvertures depuis n’importe quelpoint du domaine” ajoute ledirecteur de la régie des Saisies.Dans cette station où chaque jour,la quinzaine de chauffeurs dameplus de 85 % du domaine, MichelFrison-Roche n’a que des bonsplans !

E lectricien dameur à ArêchesBeaufort, Michel Frison-Roche a 24 ans. Comme un

autre porteur du patronyme, jour-naliste et écrivain, il enchaîne leschallenges.Débutant lors de la saison 88-89à Arêches-Beaufort, le jeunehomme travaille en effet tous lesmatins dans un PistenBully 145,“un peu vieillotte mais toujoursen vie” ; puis il encape à 9 heuressonnantes son activité d’électri-cien auprès des remontées méca-niques, avant de revenir aumanche, le soir. Il grimpe dans lamachine aux côtés de LucienMolliet, apprend pas à pas lamanœuvre, approfondit sesconnaissances techniques. “Jem’occupais du peigne arrière carnous n’avions pas de lameavant”.Pendant deux ans, il dame… lepion aux 35 heures. “Une bonnesolution pour gagner sa vie à uneépoque où on ne parlait pasencore de RTT” en sourit-ilencore. De ce temps, il n’en voitque la chance : “découvrir unesomme de métiers”. Lui qui arri-vait de l’industrie et de trois ansdans le bâtiment au sortir de sonécole. De motivé, Michel devintpassionné et conserve la sagessedes anciens. Même s’il ne le pratique plus depuis 2001, le directeur de la Régiedes Saisies connaît bien le métier. Contribuant depuis son arrivéedans la station olympique, en 1998, à l’évolution des machines,entouré pour ce faire de Benoît Schroo, responsable du garagedamage, Michel Frison-Roche veille un peu plus, chaque hiver, audéroulement et à l’organisation du damage. L’introduction des plans de damage en 2004 fut d’ailleurs unevraie petite révolution dans les habitudes et les méthodes de tra-vail. Une (r)évolution, mais aussi une réponse à la dimension desattentes d’une clientèle toujours plus exigeante, quelles que soientles conditions météo. Intégrés à la stratégie d’exploitation, cesplans, personnalisés par machine, sont depuis devenus la règlerégissant le damage au gré des ouvertures prioritaires des remon-tées mécaniques. “C’est un bon moyen de responsabiliser chaque

chauffeur et de valoriser sonsavoir-faire” souligne MichelFrison-Roche. Actualisés saisonaprès saison, ces documents repo-sant sur deux postes, matin et soir(sauf en cas de grosse chute noc-turnes où les deux postes travail-lent alors en matinée) sont même

Luc AlphandMauvaise année 2009 pour le parrainde Kässbohrer ! Avec un abandon surmalaise de son copilote au rallye ParisDakar, des casses lors des 24 heuresdu Mans, le multiple champion dumonde de ski de Serre-Chevalier serelève de sa grave chute du 28 juin,lors de sa première participation à l’enduro Rand’Auvergne. Dixième étape,un saut et une mauvaise réception,Luc tombe sur le dos. Lourd bilan : quatre vertèbres cervicales écrasées,fracture de la 7e, quatre heures d’opération au CHU de Clermont-Ferrand, pause de deux plaques etgreffe de moelle osseuse ! Doucementrétabli, "Lucho" va mieux. Après avoirfrôlé la tétraplégie, il avoue bienquelques "déficit de force et de sensibilité", mais a déjà repris le vélo,mi- octobre, et la marche cet automne.Le parrain de la French PistenBullyFamily s’interroge désormais sur lessuites de ses engagements sportifs.Sur les conseils du professeur JeanChazal, chirurgien à Clermont-Ferrand,Luc s’annonce prudent. Pas de rallyeraids en 2010, le fait est acquis ; maispourquoi pas des courses sur circuits,histoire de maintenir le team et degarder la forme. L’intéressé espèrebien aussi rechausser les skis cethiver. "Les jambes et le bassin vontbien". Présent dans quelques semaines au Paris-Dakar puis aux J.O.de Vancouver, il assurera les commentaires pour France Télévision."J’apprécie chaque jour, et je suis lesopportunités qui peuvent l’être" souritLuc.” Nous aurons également le plaisirde le retrouver aux Angles pour le XVe

Challenge.

Hans-Peter Müller fête ses 40 ans chez Kässbohrer

Quarante années de présence, de fidélité et de compétence, tel est lebilan de Hans-Peter Müller au sein dugroupe Kässbohrer ! Pour célébrercomme il se doit un tel anniversaire,une réception avait été organiséedans les locaux de KGF le vendredi11 septembre. Parmi les nombreuxparticipants, on pouvait remarquer la présence de deux anciens retraitésde marque : Karl Knab, de la directiondes services, et Erwin William, ancienPDG. Il faut souligner que le groupefêtait également cette année son 40e anniversaire. Hans-Peter appartient donc à la lignée des pionniers qui ont largementcontribué à l’histoire des PistenBully.

LE cOIn DE L’aDSP

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PORtRaItSn ews

Directeur, Régie des Saisies

Je damemieux qu’hier,moins bien que

demain.

Immergé, sinon enneigé depuis 20 ansdans l’univers des stations et de leurdamage, Michel Frison-Roche traceaujourd’hui les changements dont

la profession ne saura faire l’économiedemain. Un damage plus rationnel, individualisé et technologique.

Savoir choisir ses machinesAjustant les capacités de son parc machines aux différents secteurs dudomaine, Michel Frison-Roche mobilise environ 1 000 heures par saisonpar machine. Le plan de damage confie à chaque machine un rôle enfonction de ses aptitudes : bullage des bosses à l’étalement de la neigede culture. En ce sens, l’hiver 2010 marque une refonte de l’entretiendes 140 kms de piste nordiques, une pratique qui peine à convaincre.“Nous passons de deux à une machine, un PistenBully 400 nordique ferases débuts cette saison dans le cadre du contrat d’achat sur trois ansavec Kässbohrer. Elle devrait être plus efficiente et travaillera si besoinsur les deux postes” observe le directeur.

GPS, l’optimisation damageAttentif aux évolutions du métier, Michel Frison-Roche vise aujourd’huil’optimisation du damage ! “Nous devons savoir faire le maximum avecle minimum d’heures, améliorer nos capacités par piste, éviter le redoublement de passes sur un même lieu afin de limiter la consommation decarburant, de neige de culture et l’usure machine” dépeint le dirigeant.L’expérimentation conduite depuis maintenant deux ans avecKässbohrer prévoit la présence d’un GPS dans chaque machine. Dequoi contribuer à optimiser l’épaisseur du manteau et à réguler le fonctionnement des 200 enneigeurs. Enjeu à terme ? Faire vivre le dispositif dans le temps tout en maitrisant les coûts.

~

D ans les pas d’André Marzof, les 200 adhérents (un effectif enprogression, tant en terme de représentativité des massifsqu’en adhésions) gèrent aujourd’hui des “domaines skiables

devenus de véritables systèmes industriels” dépeint le vice-présidentde l’ADSP, Christian Reverbel. Exigence, vigilance, permanence… lasécurité, la qualité et le respect de l’environnement semblent bienplacer la profession “en première ligne, assure le chef de file. Depuisplus de trente ans, d’énormes efforts sont faits sur la revégétalisationet le respect des zones sensibles, suivant l’exemple et les conseils deFrançoise Dinger de la SEMAGREF de Grenoble. Des plantationsd’arbres, de forêt, à la réinsertion de système agricole en milieu touristique, à la traçabilité SIG, en passant par les cartes de domaineou la neige de culture” égrène le responsable du domaine skiable del’Alpe d’Huez et Directeur Général adjoint de la SATA. Délégatairesdes maires de par la loi, garant de la qualité, de la sécurité, de laprotection de l’environnement de “leur” station, les ressortissants del’ADSP deviennent un peu plus, chaque année, des acteurs patronaux

Au lendemain de son assemblée générale tenue mi-octobre à La Grande Motte (un retour aux sources de sa fondation), l’association nationale des directeurs de pistes et de la sécurité de station

de sports d’hiver a profité de ce rendez-vous annuel, de rencontres et d’échanges en ateliers, pour pointer les évolutions majeures de la profession.

Directeur des pistes, la responsabilité qui monte

~

Michel Frison-Roche

L’avis de Benoit SchrooResponsable Garage, Damage, et du parcroulant de la Régie des Saisies

Mes missions sont d’être au plus près desconditions de neige et de la météo pour axernotre travail. Nos priorités sont les pistes àgrande fréquentation. J’organise mon plande damage en prenant le maximum d’information. Auprès des conducteurs d’enginsde damage en premier lieu, ils connaissent bien leurs pistes et l’état du manteauneigeux. Mais également auprès des pisteurs, des nivoculteurs, et des conduc-teurs de remontées mécaniques qui nous retranscrivent l’avis de notre clientèle.Pour damer l’ensemble de notre domaine chaque nuit et rendre a notre clientèlede grands espaces entretenus, laissant juste derrières nous une impression d’in-nombrables petit sillons “signature de notre profession”, nous avons fait le choixd’un parc de 10 PistenBully.

ché difficile. Qui plus est, les 250 stations de ski de Russie sont disséminéessur plus de 17 000 km². Présent à Samara, notre partenaire l’est égalementà Sochi, station olympique en 2014 ; un bon point.

K-info : Les JO incarnent une opportunité ?S.J. : Oui. La station de ski de Rossa Khutor a par exemple choisiKässbohrer. Skado a d’ailleurs conclu divers contrats et fourni 4 PistenBullycette année. Et puis Sochi influence le développement du ski dans d’autresrégions. Des stations se développent, de nouvelles émergent.

K-info : Comment bien négocier ?S.J. : Deux types de gestionnaires fondamentalement différents cohabitentdans la gestion des domaines de ski en Russie. Les individuels privés et lesgrandes entreprises comme Gazprom. Ces deux clientèles requièrent uneapproche distincte. D’où le forum proposé tous les 3 ans par Skado avec lesoutien des fournisseurs, afin de favoriser les échanges en présence de mem-bres du gouvernement, et de mesurer les évolutions attendues sur lesmachines. Kässbohrer participe également au salon Interalpin de Sochi.

K-info : L’avenir de Kässbohrer dans le marché russe ?S.J. : Je suis optimiste. La Russie est un marché en expansion, et en bonnesconditions. L’état aide les régions et les encourage au tourisme sportif popu-laire, dont le ski. La réussite demande juste beaucoup de temps et depatience.

K-info : Pour finir, des types de PistenBully prévalent-ils ? S.J. : Cela dépend des conditions d’exploitation comme dans le reste dumonde. Par contre le ratio véhicules d’occasion /neufs est de 2 pour 1. Lemarché des machines d’occasion est de ce fait très disputé, particulièrementdans les petites et moyennes stations.

Thierry Taraud, déjà bien installé au poste deResponsable FinancierThierry Taraud a rejoint Kässbohrer enfévrier 2009 en tant que ResponsableAdministratif et Financier.

Jérôme Apvrille prend les rênes logistiquesArrivé le 15 juin au sein de l’entreprise,Jérôme Apvrille y assure la responsabilité logistique.

Gaëtan Tilly, l’occasiondevient son rayonEntré dans l’entreprise début août,Gaëtan Tilly supplée au service occasion Gérard Perrin, appelé à prendre en 2010 une retraite méritée.

IntERnatIOnaL

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MacHInISME

Moscow

Omsk

Novosibirsk Krasnoyarsk

Kamtchatka

Yekaterinburg

Murmansk

Kaliningrad

Vladivostok

Irkutsk

Sochi

Saint Petersburg

cuvEs à FuEL, FInI LEs sImPLEs cOquEs !

Affichant une croissance de 5 %, la Russie resteune voie d’avenir, malgré la crise économique

et les premières frilosités touristiques. Diplômé enéconomie, Steve Junghans, 46 ans, est depuis 2001

responsable des marchés russes et pays de l’ex-Union Soviétique au sein de Kässbohrer

Geländefahrzeug AG. Interview.

K-Info : Après plus d’une décennie de relations commerciales,quelles sont les opportunités aujourd’hui pour Kässbohrer en Russie ? Steve Junghans : Si le premier PistenBully a été livré à la Russie en 1977,pendant la période soviétique, et si Kässbohrer est reconnu comme “laMercedes des chenillettes”, les exigences ont fortement augmenté cesdernières années. L’âge d’or des grandes affaires est révolu. Néanmoins,PistenBully dispose d’atouts sérieux, ne serait-ce que sa position depionnier.

K-info : Comment fonctionnent les relations commerciales en Russie ? S.J. : Les réunions arrosées de vodka relèvent du cliché. Par contre, l’hospi-talité est en effet prise très au sérieux, même si les changements politiquesinfluencent les relations commerciales. “Le temps, c’est de l’argent” est eneffet devenue une maxime conjuguée en russe. Connaître les règles relation-nelles concourt à une initiation réussie. Notre représentant, la compagnieSkado, implantée à Samara est en cela un bon appui.

K-info : Quels avantages offrent la collaboration Skado-Kässbohrer ?S.J. : Société de quelques centaines d’employés, Skado commercialise les pro-duits de fabricants européens réputés. Et vendre au travers de telles sociétésest la norme en Russie pour réussir dans cette compétition ardue sur un mar-

L’ entretien des cuves des “stockages d’hydrocarbures” est l’un des axes forts dela réglementation, qu’il s’agisse

d’habitations individuelles, d’établissements recevant du public ou non, d’installations classéespour la protection de l’environnement voire de sites non classés.Les ICPE désignent « les installations […] qui peuvent présenterdes dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques,soit pour l’agriculture, pour la protection de la nature et de l’environnement, soit pour la conservation des sites etmonuments » (code de l’environnement – Art L511-1). Ne sontconcernés que les stockages aériens d’une capacité supérieure à50 m3 et les stockages enterrés d’une capacité supérieure à 250 m3.Une station de sports d’hiver peut donc compter plusieurs ICPEpour assurer son bon fonctionnement et l’entretien de son parc –remontées mécaniques et véhicules. La catégorie de classement dechaque installation dépend du volume d’activité de l’entreprise,et est alors soumise ou non à déclaration, ou autorisation.Les installations de combustion au fioul domestique font doncelles aussi l’objet d’une réglementation stricte. Concernant lesICPE, les réservoirs enterrés simple enveloppe devront être supprimés ou transformés de façon à en garantir la double protection au plus tard le 31 décembre 2010, échéance repousséeau 31 décembre 2020 pour les réservoirs ayant fait l’objet d’une

stratification (pose d’un revêtement intérieur enplastique renforcé). Toutes les cuves à simple enveloppe doivent de toutefaçon subir une épreuve d’étanchéité quinquennaledès le quinzième anniversaire de l’installation (ou le

vingt-cinquième anniversaire pour les réservoirs simples parois enfosse). La stratification ou l’insertion d’une enveloppe intérieureen matière plastique sont les seules méthodes de mise en sécuritérenforcée, et s’avèrent souvent plus rationnelles que la neutralisation du réservoir existant et la mise en place d’unnouveau stockage. Tout réservoir dont le manque d’étanchéité estprouvé doit être immédiatement remplacé ou réparé par l’utilisateur. La Mure Bianco, qui distribue le TOTAL Fioul Premier, un fuelde qualité supérieur, préconise un contrôle régulier de votre cuvepar un professionnel (tous les 5 à 10 ans), qu’elle soit simple oudouble. Elle doit également être nettoyée des sédiments qui s’accumulent au fond et des gouttelettes d’eau de condensation sedéposant sur les parois lors de chaque baisse de niveau, originesde pannes et de corrosion. L’entretien de la cuve se compose en deux étapes : aspiration duproduit restant, filtration et stockage suivi du pompage desdéchets ; puis dans un deuxième temps, descente à l’intérieur dela cuve, nettoyage des parois, pompage et destruction des bouesobtenues et enfin remplissage avec le produit initial filtré.

La performance des engins de damage dépend de la qualité du carburant, mais également de la façon dont il est stocké et entretenu. K-Info vous donne quelques conseils

afin d’optimiser votre stockage.

maRcHé RussE, L’ExPansIOn ET L’OPTImIsmE

nOUVEaUX aRRIVantS

La station des Saisies a eu la surprise deréceptionner un PistenBully 400 entièrementdécoré ! Une idée du personnel de

Kässbohrer à l’intention de leur ancien collèguede travail Pascal Muffat, parti aux Saisies pourun poste de Responsable du Garage. Livraison réussie avec succès !

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I n f o s p r a t i q u e s

a g e n d a

KäSSBoHRER E.S.E.BP 21873277 ALBERTVILLECedex FranceStandard Général‰ Tél. : +334 79 10 46 10Fax : +334 79 10 46 40

‰ Mail : [email protected] TechniquesService PiècesRichard Coutin‰ Tél. : 04 79 10 46 46Fax : 04 79 10 46 [email protected]

Service InterventionEmmanuel Ruggiero‰ Tél. : 04 79 10 46 [email protected]

Assistance techniqueJean-Pierre Estèves‰ Tél. : 04 79 10 46 [email protected]

Service techniqueSecrétariat. Fabienne Fath‰ Tél. : 04 79 10 46 22Fax : 04 79 10 46 [email protected]

Démonstration / formation / Anthony Nio‰ Tél. : 06 86 07 17 [email protected]

LivraisonJérome Apvrille ‰ Tél. : 04 79 10 46 [email protected]

Service garantiesArjan Botterman‰ Tél. : 04 79 10 46 [email protected]

Services CommerciauxService commercialBernadette Be‰ Tél. : 04 79 10 46 12Fax : 04 79 10 46 [email protected]

Service commercial Pièces Frédéric Lannes-Brun‰ Tél. : 06 82 81 86 48 [email protected]

Service occasionsGérard Perrin‰ Tél. : 06 86 07 16 [email protected]

Gaëtan Tilly‰ Tél. : 06 86 07 16 [email protected] ComptabilitéThierry Taraud‰ Tél. : 04 79 10 46 37Fax : 04 79 10 46 [email protected]

> Le 10 janvier 2010Marathon de Bessans.> Du 20 au 24 janvier 2010Foulée Blanche à Autrans.> Du 25 au 26 janvier 2010 1ère étape des Ecureuil d’Or à Megève.> Du 27 au 28 janvier 2010 Suite de la 1ère étape desEcureuil d’Or à Notre-Dame deBellecombe/Les Saisies.> Le 07 février 2010 La Bornandine (course de skide fond) au Grand-Bornand.> Les 13 et 14 février 2010 Transjurassienne à Mouthes.> Du 31 mars au 1er avril 2010 15ème Challenge PistenBully auxAngles.> Du 21 au 23 avril 2010Salon d’Aménagement de laMontagne (SAM) à Grenoble.> Du 18 au 20 mai 2010AfterWork party en Allemagne(Laupheim).

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Club PistenBully

BULLETIN D’ADHESION AU CLUB PistenBully

Nom* :

Prénom* :

Date de naissance : Age : ans

Société *: Station *:

Adresse personnelle *:

Code Postal *: Ville *:

Tél *: Fax :

E-Mail :

Situation familiale : Enfants :

Fonction :

q Saisonnier q PermanentLes inscriptions sont valables jusqu’au 30 septembre 2010.Je joints un chèque de 20,00 € à l’ordre de « Club PistenBully ».* : mentions obligatoires même en cas de renouvellement

Le Fanningberg, à Lungau, en Autriche, est un pic top secret. La station de ski est petite, mais vous pouvez rejoindre plusieursvastes et bonnes pistes avec six télésièges. Des pistes de carving, et des pentes adaptées au ski familial et amical, offrent toute unejournée de grand plaisir à skier.

Le Fanningberg a récemment révélé une nouvelle attraction. La nouvelle croix sommitale, érigée à 2 260 m, en mémoire aux alpinistesmorts en montagne, a surpris les visiteurs par le choix inhabituel de son matériau. Dix barrettes de chenilles PistenBully ont été utilisées !Et ce n’est pas une surprise si cette idée venait d’un chauffeur de PistenBully, Balthasar Kohsselbacher qui entretient des trains de chenilles PistenBully pour la communauté de Mariapfarr depuis 25 ans.

Livraisonremarquée auxSaisies

De nouveaux articles et de nombreux avantages !

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> Retrouvez toute l’actualité dudamage sur www.pistenbully.fr

L’adhésion au Club, pour qui ?Le Club PistenBully s’adresse à tous les passionnésde montagne souhaitant découvrir les nouveautésliées aux engins de damage PistenBully et aux objetspublicitaires de la marque !

Les avantages du Club PistenBully :• Etre membre du club PistenBully permet de bénéficier de tarifs préférentiels sur les nombreuxobjets publicitaires du Club. Les amoureux desdameuses pourront posséder des versions miniaturesde leurs machines favorites, mais aussi porter denombreux vêtements à l’effigie de la marque !• Mais le Club permet aussi d’assister aux principauxévènements de Kässbohrer, dont le célèbre challengeorganisé chaque année, ainsi que les salons liés à la montagne et les démonstrations de machines.• Les membres restent bien entendu informés del’actualité de Kässbohrer par le biais du K-Infoenvoyé tous les 2 mois chez eux !• Les nouveautés du Club PistenBully sont déjà disponibles ! Clé USB, lunettes de soleil, horloge, casquette… cette année le club met le paquet pour satisfaire toute la famille à petit prix !